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ULAIRE Quotidien d’informations de proximité - ISSN 0851 2444 - N° 3341 - Jeudi 13 Janvier 2011- Prix : 100 FCFA Le P Le P O O P P LAPSUS REPETITIFS LORS DE LA RENTREE DES COURS ET TRIBUNAUX Quand Njomboor est hanté par Aminata Tall Page 2 REFUS D’OCTROI DE LICENCES DE PECHE A DES BATEAUX ETRANGERS UN DRAME EVITE DE JUSTESSE A SANDINIERY Les villageois chassent les enseignants Page 2 La vérité dans une affaire d’agression à l’acide Les dessous d’enjeux à milliards MACHINATION A RUFISQUE Page 3 Ces inamovibles toujours au poste Page 16 Le Sénégal laisse filer 5 milliards Le Gaipes s’oppose à l’attribution des licences pour éviter le pillage des ressources halieutiques et parle de mauvaise copie de l’opération «licences de pêche pour Sénégal 92» Le Syndicat national de la pêche, de l’agriculture et du secteur informel prend le contre-pied Tensions en vue entre le Sénégal et la Mauritanie Le visage lisse d’Adjinou Sy prétendument victime d’une agression à l’acide Saër Seck, président du Gaipes Khoureychi Thiam, ministre de l’Economie maritime et de la Pêche Tony Ndoye, président Fédération des Sports Travaillistes PRESIDENTS DES FEDERATIONS NATIONALES SPORTIVES Albertine Gonçalves, présidente de la Cnp de gymnastique Pages 4-5

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Page 1: POP 20110113

ULAIREQuotidien d’informations de proximité - ISSN 0851 2444 - N° 3341 - Jeudi 13 Janvier 2011- Prix : 100 FCFA

Le PLe P OO PPLAPSUS REPETITIFS LORS DE LA RENTREE DES COURS ET TRIBUNAUX

Quand Njomboorest hanté parAminata Tall

Page 2

REFUS D’OCTROI DE LICENCES DE PECHE A DES BATEAUX ETRANGERS

UN DRAME EVITE DE JUSTESSE A SANDINIERY

Les villageoischassent lesenseignants

Page 2

La vérité dans uneaffaire d’agressionà l’acide

Les dessousd’enjeux àmilliards

MACHINATION A RUFISQUE

Page 3

Ces inamoviblestoujours au poste

Pag

e 16

* Le Sénégal laisse filer 5 milliards * Le Gaipes s’oppose à l’attribution des licences pour éviter le pillage des ressourceshalieutiques et parle de mauvaise copie de l’opération «licences de pêche pour Sénégal 92» * Le Syndicat national de lapêche, de l’agriculture et du secteur informel prend le contre-pied * Tensions en vue entre le Sénégal et la Mauritanie

Le visage lissed’Adjinou Syprétendumentvictime d’uneagression àl’acide

Saër Seck,président du

GaipesKhoureychi

Thiam, ministrede l’Economiemaritime et de

la Pêche

Tony Ndoye, présidentFédération des Sports

Travaillistes

PRESIDENTS DES FEDERATIONS NATIONALES SPORTIVES

Albertine Gonçalves, présidentede la Cnp de gymnastique

Pages 4-5

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2Off… Off…

LE POPULAIRE - Quotidien d’informations de proximité - N° 3341 - Jeudi 13 Janvier 2011

Riti…Attardons-nous donc un peu sur la rentrée solen-nelle des Cours et Tribunaux présidée, hier, parson excellence Njomboor. Et c’est pour dire queles différents acteurs de la justice et ceux du pou-voir exécutif l’ont déroulé comme du «mburu aksoow (du pain et du lait caillé). C’est-à-dire dansune harmonie et une convergence de vues si par-faites qu’elles méritent d’être soulignées. Loin denous «nak» l’idée de souhaiter la guerre entre lesdeux pouvoirs. Toujours est-il que contrairementaux deux années précédentes où Mes MoussaFélix Sow et Mame Adama Guèye, usant d’un dis-cours à la limite provocateur, avaient suscité uneréaction du chef de l’exécutif, El Hadj Buur Saalum,hier, ce fut tout à fait le contraire, car la cérémonies’est déroulée sur fond de Riti mutuel (violonsaccordés). . Des positions qui avaient eu le méritede rappeler de fait la séparation des pouvoirs.

…MutuelDes «ritis» du genre : le 3e Festival mondial desmilliards gâchés… pardon des arts nègres, «mani-festation culturelle tant souhaitée et attendue parles populations». Ou encore, la mise en exerguedu «bilan positif» de Kheuch Sy, lors de sondernier passage à la tête du département de laJustice. Bref ! Njomboor a su prendre la balle aurebond en en disant autant aux acteurs de la jus-tice. Mieux, il s’est félicité de la volonté affichéepar le barreau de collaborer, avant de dire ladisponibilité de son gouvernement par rapport àcette perspective. Teuss !!!

Ndawsi TallLe cas de Ndawsi Tall qui vient d’être défénestréede Kër Gumak pour un portefeuille de ministred’Etat, en charge de la Fonction publique, surlequel elle a craché, préoccupe-t-il Njomboor aupoint de lui faire perdre le nord ? La question mérited’être posée au vu de la situation pour le moinscocasse qu’on a vécue, hier, avec lui, lors de la ren-trée solennelle des Cours et Tribunaux. Car Buur acommis un lapsus qu’il a réitéré plusieurs fois. Eneffet, en voulant citer, pour la féliciter, Mme CisséAminata Fall, qui a prononcé le discours d’usage,le chef des «alternoceurs» n’a pas cessé derépéter Aminata Tall. Regrette-t-il déjà d’avoirorganisé le départ de la Présidence de la dame defer? «Xam !» En tout cas, Njomboor avait du maltout au long de son speech à éviter ce lapsus.

Ndawsi Tall (bis)Mais comme il est le maître de la ruse et des njom-booreries, le père de Rimka a balancé une de sesblagues qui ont fait oublier à l’assistance son lap-sus. Savez-vous ce que le propriétaire… pardonpatron du Parti «dolécratique» sunugaalien a ditpour se sortir d’une situation trouble ? «Xana», il atout simplement collé son lapsus au thème de l’au-dience portant sur le principe de l’égale admissibil-ité aux emplois publics. El Hadj Buur Saalum a ainsidéclaré qu’au Sunugaal, les gens ont souvent dumal à prononcer les noms des femmes mariéescomme Mme Cissé Aminata Fall. A peine l’assis-tance prise par l’humour avec lequel il a détendul’ambiance, l’«alternoceur» en chef enchaîne avecune autre blague bien bonne encore pour la circon-stance en ces termes : «Je me demanded’ailleurs pourquoi les femmes portent-elles le nom

de leurs maris et pourquoi l’inverse ne se fait pas?» Ce n’est pas pour rien qu’on l’appelle Njomboorcelui-là !

Humour Restons donc toujours avec l’humour débordantde Njomboor qui s’est également demandépourquoi certains hommes contestent la parité etse gardent de partager l’espace de la cuisine avecles dames, même s’ils leur empruntent aujourd’huides boucles d’oreilles ou des bracelets ? Quoiqu’il en soit, si les femmes veulent conserver lemonopole de la cuisine, Njomboor leur dit ceci.«Je ne vois pas d’inconvénient si l’épouse trouvedu plaisir à servir son mari et si le mari ressentégalement du plaisir à se faire servir par sa dame.Où est le problème», s’est-il demandé. Eh bien ! Àvrais dire, nous aussi nous n’y voyons aucun topo,Buur !

Faustin DiattaL'élimination prématurée des «Lionceaux» de laCan des cadets qui se déroule au Rwanda est malaccueillie par les footeux sunugaaliens. Mais leministère des Sports n'est pas seulement dégoûtépar cette contre-performance. Car «nak» FaustinDiatta s'interroge sur les cas de maladie desjoueurs. «Je n'ai pas compris. Je constate que lesjoueurs étaient en bon état. Ils se retrouvent avecdes diarrhées et du paludisme alors qu'ils s'étaientacclimatés, après avoir été mis en regroupementau Cneps de Thiès. Nous constatons qu'ils ontraté le match contre les Burkinabés. Ils ont peut-être manqué de chance, mais ils sont pétris de tal-ent», se lamente le patron du sport sunugaalien.C'est dire que ceux qui ont conduit la délégationainsi que les encadreurs ont des comptes à rendreau peuple, qui a souffert de ce désastre.

Chinois«Time is money», disent les Américains. LesChinois aussi ne sont pas du genre à perdre inutile-ment leur temps. Ils l’ont ouvertement affiché, hier,avec des va-et-vient à n’en plus finir pour marquerleur dépit et protester. Et c'était pour désapprouverle retard accusé pour le démarrage de la céré-monie de signature de contrat d'exécution de laquatrième phase portant réhabilitation et moderni-sation des stades de Matam, Ziguinchor et Saint-Louis. La cérémonie prévue pour commencer à 16heures n'a débuté qu'avec une heure et 35 min-utes de retard. Vous savez qui est à l'origine decette honte ? «Xana» nos éternels retardataires de«Rien tous les soirs». Parce que pour cette mani-festation, il fallait montrer des images à Njomboorqui tient beaucoup à son projet chinois de stadesrégionaux.

NjomboortonC’est le site d’info en ligne Nettali qui nous l’ap-prend. Njomboorton a quitté la terre ferme deNdakaaru, avant-hier soir, par le vol Air France pourPaname. A Paris, il a posé ses valises à l’hôtelSaint-James, comme à l’accoutumée, indique lesite qui explique que le maire de Thiès a prévudans son agenda des rencontres avec des expertsdans plusieurs domaines, dont le professeur GuyCarcassonne, le constitutionnaliste français qu’ilavait consulté avant de théoriser l’invalidité de lacandidature de Njomboor pour la présidentielle de2012. Njomboorton devrait donc continuer sesconsultations auprès de juristes et d’économistesfrançais. Mais il devrait être de retour au pays deNjaajaan Njaay avant le Magal de Touba.

GrèvePour obtenir l’achèvement sans délai ni conditionde la deuxième phase de la cité des enseignantsdu supérieur à Mermoz, le Syndicat autonome del’enseignement supérieur (Saes) menace d’aller engrève. Les responsables du Saes ont d’ailleursdéposé un préavis de grève, hier. Le Saes exige ledéguerpissement des squatteurs irréguliers de leurterrain. Fustigeant l’amputation du budget del’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) de464 millions de francs, ce qui fait qu’il tourneautour de 19 milliards de francs, les syndicalistesexigent une rallonge. Le Saes demande aussi lasécurisation des campus sociaux par une policeuniversitaire. Adieu donc les franchises universi-taires !

Baïla Wane rentre…Limogé lors du précédent Conseil des ministres,l'ex- Directeur général de la Loterie nationalesunugaalienne (Lonase), Baïla Wane, dans uncommuniqué rendu public, hier, s'est présentécomme un grand commis de l'Etat qui a accomplisa mission à la tête de cette société. «Noussommes des serviteurs de l’État et entendons ledemeurer sous l’ombre tutélaire du chef de l’Etat.

C’est ce même esprit qui a toujours orienté etguidé nos responsabilités. C’est pourquoi, en dépitde tout ce qui a été dit sur notre gestion de laLonase, nous restons serein et animé du senti-ment de la mission accomplie», dit M. Wane quiajoute : «Nous nous honorons de faire partie deceux-là».

…Dans le rangÀ l'égard de ses détracteurs qui l’accusent de tousles péchés d'Israël dans sa gestion de la Lonase,Baïla Wane affirme : «Nous nous réservons le droitd’interpeller les auteurs de ces allégations et tissusde mensonges pour apporter des preuves de cequ’ils ont avancé dans la presse». Il va mêmejusqu'à assimiler ces accusations à de la diversion.«Nous ne nous laisserons pas divertir de notreseul et unique combat qui reste la réélection de(Njomboor) en 2012 », clame l'ex-Dg de laLonase qui invite «tous les militants, amis et sym-pathisants à resserrer les rangs et à élargir lesbases du parti en vue d’un plébiscite de (leur) can-didat».

Sacré fan…L'expression d'une grande ferveur envers uneidole peut véritablement conduire à toutes lesfolies et tous les écarts. Cela, Mansour Seck, cejeune homme âgé d'une trentaine d'années, jugéhier à la barre du Tribunal départemental des fla-grants délits de Ndakaaru, ne le contestera pas.Alors qu'il faisait son training sur un terrain vague àPikine, il a, dit-il, soudainement été alerté par levacarme qui a suivi la chute du lutteur Bombardier,vaincu par son idole à lui, Yékini. Suite à cela, il n'atrouvé mieux à faire pour jubiler que de sauter surune charrette en stationnement dans les parages.La bride du cheval en main, il a donné le ton à l'an-imal d'un coup de fouet et c'est parti à cent àl'heure.

…De YékiniÀ l'instar des automobilistes roulant à vive allure etconducteurs de scooters claironnants, lui clairon-nait en usant ses cordes vocales et dans unecourse folle à travers les rues de Pikine bondéesde monde, sans se soucier des risques de heurterl'un d'eux. Interpellé par le juge sur une telle impru-dence, Mansour a indiqué, «dama doon zëmbële»(je déconnais), avant de préciser «sama yarammoo tangoon quoi» (c’était l’euphorie). Mais enréalité, ce qu'il ne voulait pas dire par là, c’est quetout ceci n'était qu'une subtile mise en scène pourdisparaître avec la charrette. Malheureusementpour lui, il a, dans sa course folle, heurté uneMercedes, à hauteur du Technopôle où il a étéarrêté. Au final, le juge lui a signifié qu'il est con-damné à 10 jours ferme.

RebondissementSelon les langues pendues qui pullulent dans lagalaxie njomborienne, le dossier du projet avortédes bateaux-taxis qui avait emporté Amadou KaneDiallo de la tête du Conseil sunugaalien deschargeurs (Cosec), risque de rebondir dans lesprochains jours et de faire trembler la République.Nos machins prévoient beaucoup de surprises.Affaire à suivre…

Assises à ParisCoucou revoilà les Assises nationales. Mais cettefois, c’est loin de Sunugaal que ce conclavequ’avaient organisé l’opposition au régime deNjomboor en compagnie d’organisations commedes personnalités de la société civile sunugaali-enne fait parler de lui. Précisément à Tugal.En effet,le Comité de suivi des Assises nationales enFrance et l’Alliance pour le développement et l’éd-ucation en Afrique (association reconnue parSciences-Po Paris) invitent à une conférence derestitution des conclusions des AN, le 17 janvierprochain de 17h30 à 20h30. La conférence seraintroduite par le professeur d’histoire à l’Université

Cheikh Anta Diop, Mme Penda Mbow, et l’écono-miste et banquier Jean Louis Corréa, sous la mod-ération du journaliste à Rfi Sébastien Jédor.Celase passera à Sciences-Po Paris, 27 Rue SaintGuillaume 75007 Paris «Amphithéâtre JacquesChapsal». Les Sunugaaliens de Paname quidésirent s’y rendre peuvent emprunter le métroLigne 4 (arrêt Saint Germain des Près) ou Ligne 12(arrêt Rue du Bac ou Sèvres Babylon).

SandiniéryLe pire a été évité de justesse, hier, dans le villagede Sandiniéry, du côté de Sédhiou. En effet, à lasuite d’un incident qui a eu lieu mardi, lorsque MmeFatou Sané professeur au collège du village,accompagnée d’un collègue, M. Ndour, a été blo-quée dans la rue, malmenée et humiliée par unKankourang, alors qu’elle rentrait chez elle auxenvirons de 18 heures, la situation a failli dégénér-er hier. Les professeurs qui ont constaté que c’é-tait la quatrième fois que des Kankourang s’en pre-naient à eux ont décidé de boycotter les courspour la journée du mercredi. Les villageois ontalors décidé de les déloger du bled. Hier, vers 18heures, armés de bâtons et de coupe-coupe, ilsont alors envahi le collègue où loge Mme lePrincipal et décidé d’expulser du village les troispersonnes que sont le Principal, Mme Sané et M.Ndour.

Sandiniéry (bis)Les autres professeurs, soutenus en cela par lesenseignants du primaire du village, ont alors décidéde se solidariser avec leurs collègues en quittantaussi le village. Mais comme il fallait traverser lefleuve pour gagner l’autre rive et rallier Sédhiou,cela leur a été difficile du fait que les populationsont demandé à tous les piroguiers de refuser deles faire traverser. Le Principal a alors saisi lesautorités, notamment l’Inspecteur d’Académie (Ia)et le gouverneur de Sédhiou. La réaction a été trèsprompte puisque des gendarmes ont été aussitôtdépêchés pour escorter les 17 professeurs etenseignants en service dans le village deSandiniéry jusqu’à l’arrivée du bac qui les a faitpasser de l’autre côté du fleuve. La tension étaittoujours vive, hier soir, mais les enseignantsétaient en sécurité puisqu’ils ont passé la nuit àSédhiou.

Droits de…Pour une fois que «Rien tous les soirs» offre undébat de haute facture, cela mérite d’êtresouligné et sûrement que les Sunugaaliens enredemandent. En effet, hier soir, pendant deuxtours d’horloge, la télé de Bab’s a offert une dis-cussion sur le thème «Droits de retransmission :Enjeux et perspectives». Et vous savez quoi ?Pour une fois, le plateau était de qualité. AvecPape Massata Diack Dg de Pamodzi, Me SeydouDiagne avocat, Mlle Mame Nogaye Ndour assis-tante à la Fac de droit, Mme Daba Siby du Bsda,Modou Ngom du Cnra, El Hadji Daouda Faye«Vava» sénateur et ancien ministre des Sports,Mamadou Baal consultant en audiovisuel, SidyLamine Niasse de Walf.

…RetransmissionEl Hadji Ndiaye de la 2Stv est intervenu au télé-phone, alors que Moustapha Diop de la Tfm estpassé dans un élément introduit par l’animateur dudébat, Abdoulaye Dabo. On retiendra que presquetoutes les questions à l’origine de la guerre destélés, notamment ce qui est des combats de lutteet des matches de foot, ont été disséqués et quedes recommandations somme toute pertinentessont sorties de ce débat. On retiendra aussi ques’il fallait noter, Pape Massata Diack et MamadouBaal auraient eu la mention Excellent. QuoiqueBaal est Sidy Lamine se sont quelque peuaccrochés au point que l’ancien patron de la télénationale a dénoncé ceux qui font du «one manshow». Suivez mon regard…

Chef du Desk Politique : Barka Isma B åChef du Desk Soci�t� & Culture : Abdou Aziz SECKChef du Desk Faits divers : Abdoulaye DIEDHIOU

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LE POPULAIREest �dit� par 7�ditions S.a. au Capital de 30.000.000 F Cfa

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Editeur : Pape Samba KANE Directeur de la Publication : Daouda DIARRA

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MirageTTTTEEEEUUUUSSSSSSSS

Tunis est bien loin d’Abidjan, même siles deux capitales partagent le conti-nent noir (?). Mais ces deux villespartagent autre chose. Le feu qui ycouvait sous la cendre a fini par pren-dre, attisé par les vents du désespoirchez des Tunisois sans emploi et parceux de l’entêtement d’un Abidjanaisdécidé à entraîner ses concitoyensdans la fournaise du côté de la LaguneEbrié. Et la volonté de couvrir le feupar une chape répressive, dans un cascomme dans l’autre, ne fera qu’enven-imer la situation. Les nuits vont cer-

tainement être plus longues à Abobo,fief des pro-Ouattara assailli par desfidèles à Gbagbo, mais c’est désor-mais la guérilla assurée, car des armescirculent de part et d’autre. Le risqued’embrasement total est donc grand,en Côte d’Ivoire, à moins que les men-aces soient rapidement exécutées parl’Ua et la Cedeao. En tout cas, enTunisie comme en Côte d’Ivoire, lesmiracles chantés semblent tourner eneau de boudin. Bienvenue les mirages.

Samba ALAAR

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3Faits divers

LE POPULAIRE - Quotidien d’informations de proximité - N° 3340 - Mercredi 12 Janvier 20110

Retour sur une affaire de jalousie qui avaitfait couler beaucoup d'encre, tellement lesfaits dénotaient d'une lâcheté et d'une cru-auté abjectes. Il s’agissait, selon lescomptes-rendus qu’en avait faits la presse,d’une dame, Absa Diallo aurait aspergéd'acide l'épouse de son ancien mari, desorte qu'elle porte à jamais les stigmatesindélébiles de sa vengeance. Mobile avancé: faire la fête à son antagoniste, qui lui achipé la place qui lui revenait auprès de sonmari avec lequel elle a divorcé il y environ 2ans. Une affaire actuellement en instruction,Absa Diallo étant en détention préventivedepuis le 28 novembre 2010 au motif qu'ellea versé de l'acide sur le visage de l'épousede son ex-mari, Adjinatou Sy. Mais en réal-ité, cette affaire médiatisée à outrance, faitle lit d’une grosse manipulation.

Qu’en est-il réellement ?Dans le domicile où nous nous sommes ren-dus à Rufisque, le père, Rama et Ndèye lessœurs d’Absa Diallo, la fille de cettedernière et des voisins compatissants crientau mensonge et à l’intoxication. Lesmésaventures d’Absa Diallo ne sont, selonRama, que «l'expression de l'imaginationfertile de la victime, pour punir sa soeur».Pour conforter ses dires, elle rappelle quesa soeur Absa était effectivement mariée àMamadou Ndoye, actuel époux d’AdjinatouSy, avec qui elle a eu trois enfants. Mais leurménage qui battait de l'aile a fini par voler enéclats. Et malgré leur séparation, sa soeuret son ex-époux se regardaient en chiens defaïence. C'est ainsi que, selon Rama Diallo,Mamadou Ndoye ne cessait de menacer sasœur à travers des appels téléphoniques,ou par des Sms désobligeants.

La famille Diallo parle d'une machination de la victime

C'est dans ce climat tendu marqué par leurdivorce récent que «son ex-mari est venuprendre femme, non loin de notre maisonfamiliale. Il en a certes le droit, mais notezqu'il était plus judicieux d'aller habiterailleurs, pour éviter que cette proximité n'ac-couche de rixes», explique Rama ajoutantque malgré tout, sa famille a déconseillé àAbsa de répondre aux provocations. C'est

pourquoi, dit-elle, ils ont été stupéfaits d'ap-prendre que Absa avait commis l'atrocitéqu'on lui reproche, car ce jour, «elle n'avaitpas quitté la maison familiale, parce qu’al-itée. Elle avait passé la nuit en compagniede sa fille aînée âgée d'une vingtaine d'an-nées, de passage à la maison», poursuitRama qui indique que ce n'est que le jeudisuivant les faits que la police l'a arrêtée à lamaison. Une fois au poste, précise-t-elle,les policiers lui ont révélé qu'elle avait verséde l'acide sur le visage d’Adjinatou Sy, qui abénéficié de 60 jours d'incapacité tempo-raire de travail. Or, ce qui heurte la raison dans cette accu-sation, a relevé Rama Diallo, c'est commentpeut-on recevoir de l'acide sur le visage,dans les yeux, en avaler quelques gouttes etêtre en mesure, au bout de quelques jours,de se rendre tranquillement à la police pourfaire sa déposition ? «J'y étais et je vousassure que je n'en croyais pas mes yeux, enla voyant se livrer aux questions des enquê-teurs, et en apposant de surcroît sa signa-ture», ajoute-t-elle non sans dire que l'opin-ion, emportée par la passion qu'avait sus-citée cette affaire, a oublié qu'il est questiond'acide qui aurait été versée dans les yeuxet, curieusement, la victime recouvre la vueau bout de seulement quelques jours. Mieux«sans qu'elle ne présente des séquelles surle visage ; elle s'alimente correctement,alors qu'elle dit en avoir avalé des gouttesqui ont occasionné son avortement».

Oumou Tall, fille de Absa, sous-entend la thèse d'eau

mélangée à du pimentEmbouchant la même trompette, NdèyeDiallo, une autre soeur d’Absa, soutientavoir appris d'une de leurs soeurs, FatouGuèye Diallo qui s'était rendue au chevet deAdjinatou Sy, dans un hôpital à Dakar, que lavictime ne souffrait pas de jets d'acide surson visage, comme le lui a confirmé unmédecin sur place. Un autre médecin avaitégalement dit à Fatou Guèye Diallo qu'enfait, Adjinatou Sy souffrait d'un oeil qui avaitrougi et des médicaments lui avaient étéprodigués et elle est repartie. À ces ver-sions, il faut ajouter celle d’Oumou Tall, filled’Absa Diallo qui accrédite la thèse d'eaupimentée versée au visage d’Adjinatou Sy.À l'en croire, son père (l'ex-époux de sa

mère) l'avait un jour interpellée dans la rueet, au détour de la conversation, il lui avaitfait des confidences sur cette affaire. À l'encroire, son père lui avait révélé que c'est luiqui avait cette nuit demandé à Adjinatou Syde s'accompagner de Ibrahima, (frère deOumou Tall), à la pharmacie pour lui acheterdes médicaments. Peu de temps après,Ibrahima est venu les informer que sa mèreAbsa «avait versé de l'eau de piment sur satante Adjinatou Sy». Elle a ainsi été conduiteà l'hôpital Youssou Mbargane et aprèssoins, est rentrée chez elle. Quelques joursaprès, dit-elle, Adjinatou qui avait le visageenflé a été conduite audit hôpital, d'où elleété transférée à Dakar. Jusqu'à ce moment,note t-elle, son père lui avait dit, qu'il étaitquestion d'eau pimentée, c'est après que lathèse de l'acide a été évoquée.

Adjinatou Sy confirme les faits etréitère ses récriminations

Pour avoir le cœur net après ce foison-nement de témoignages qui viennent d’uneseule des parties, nous nous sommes ren-dus chez Adjinatou Sy pour en avoir le cœurnet. Elle n’habite qu’à une centaine demètres de la famille d’Absa Diallo. Avisée denotre visite par une jeune fille, Adjinatou estsortie de sa chambre, sans assistance etsans ses lunettes noires. Mais après nous

avoir vus, elle est rentrée dans sa chambre,s'est parée de ses lunettes et est venuenous serrer la main, avant de nous installersur son lit (dans sa chambre à coucher). Ellenous a servi à boire et a servi un plat de riz(cebu jën), en nous invitant à partager sondéjeuner. Offre poliment déclinée pour pou-voir entrer dans le vif du sujet. Dans sa ver-sion des faits. Elle renseigne avoir étéattaquée par Absa Diallo, vers 20 heures, àhauteur de la pharmacie de leur quartier, sisà Dangou Sud, alors qu'elle était avecIbrahima le fils de celle-ci qui l'accompagnaitacheter des médicaments. «Absa qui avaitmis de l'acide dans un pot a aspergé ce liq-uide sur mon visage. Je suis tombée sousl'emprise de la douleur engendrée parl'acide dont j'avais avalé quelques gouttesqui ont occasionné mon avortement, d'unegrossesse de 2 mois», confie-t-elle.Poursuivant, elle note qu’Ibrahima a aviséson père «en précisant que c'est sa mèrequi m'a versé de l'acide sur le visage. Desgouttes d'acide ont bien atterri dans mesyeux, mon nez». Après un tour à l'hôpitalYoussou Mbargane Diop, elle confirme avoirfait sa déposition à la police, quelques joursaprès. Seulement, en dépit de sa descrip-tion gravissime des faits, notamment ponc-tuée par de l'acide “reçu sur le visage”,nous avons au contraire remarqué, au boutdes minutes passées en sa compagnie,qu'elle présentait un visage assez lisse etexempt de traces qui auraient été causéespar des brulures d'acide (voir photo).Toutefois quelques tâches, sorte d'ecchy-moses, étaient visibles en dessous de sesyeux, signe d'un trauma vécu.

AFFAIRE DE LA DAME «ASPERGÉE D'ACIDE» PAR L'EX-ÉPOUSE DE SON MARI À RUFISQUE

Après l'émoi, le constat controversé qui accré-dite la thèse d'une machination

Abdoulaye DIÉDHIOU

Le mois d’octobre 2010 sera à jamais gravédans la mémoire de la dame Mame DiarraGuène comme cauchemardesque. En effet,ensorcelée et flouée par un duo de charlatans«maliens», elle a ainsi été répudiée par sonmari sceptique. Pour mieux cerner cette his-toire abracadabrante, remontons au 27 octo-bre 2010. Ce jour, Abdou Karim Ly et son pré-sumé acolyte Mamadou Diop tombent, dansun premier temps, sur la dame Diama Kébé, àhauteur de la gare de Thiaroye. Abdou KarimLy lui dit être un Malien ne parlant que françaiset qui souhaitait qu'elle lui indique le cheminmenant à la gare. Alors que Diama Kébé luiexpliquait la direction à prendre, arrive l'acolytede Karim. Très disponible, Diama les a conduitsjusqu'au niveau du garage des clandos. Aumoment de prendre congé de la dame, AbouKarim lui a serré la main. Cependant, au bout de quelques mètres demarche, Diama Kébé dit avoir été pris d'unmalaise qui s'accentuait au fur et en mesurequ'elle avançait. C'est alors qu'elle a remarquéen elle une bizarrerie surprenante. «Une fuméenoirâtre sortait de mon corps. J'ai soudaine-ment eu un choc terrible et j'ai failli perdre con-naissance». a t-elle révélé. C'est sur ces entre-

faites que Karim et son acolyte ont accouruvers elle, comme s'ils avaient subodoré unetelle réaction. «Karim a sorti un caillou et m'ademandé de le serrer entre mes dents. Puis, ilm'a demandé de poser le caillou sur ma paumeet de fermer le poing. Lorsque je l'ai ouvert, lecaillou était couvert de crachat», s'est-elleétonnée. Voyant qu'elle allait légèrementmieux, ils lui ont réclamé de l'argent pour «extir-per le diable qui se trouvait en (elle)». À la sec-onde d'après, elle dit avoir senti qu'elle ne pou-vait plus bouger et avait un regard flou. «J’aisenti qu’ils me palpaient, fouillaient mon sacavant de dérober ma chaînette et mes bouclesd'oreille en or, d'une valeur de 175 000 F, moncellulaire, mon sac à main contenant un jeux declé et 50 000 F. Puis, je les ai vus partir sanspouvoir rien faire», a t-elle confié. Seulement,dès qu'elle a retrouvé ses sens et ses esprits,elle a avisé les limiers de Thiaroye, en précisantque Karim avait une cicatrice au-dessus de l'or-eille gauche. Le 31 décembre 2010, de retour du marché deThiaroye, Diama Kébé est tombée sur ses«bourreaux», qui avaient fini de faire subir lemême sort et dépouillé une autre dame, MameDiarra Guène en l’occurrence, suivant le mêmemode opératoire. «Après les avoir bienobservés, je me suis agrippé à Karim et crié au

secours», a-t-elle relevé. Dans la mêlée, Karima tenté de se débarrasser de la somme de 103000 F, certainement pris à Mame DiarraGuène, qu'il a vainement tenté de remettre àson présumé acolyte. Interpellés par une foule,ils ont été conduits à la police de Thiaroye. Ethier, au Tribunal des flagrants délits, DiamaKébé et Mame Diarra Guène ont confirmé lesfaits comme décrits plus haut. Karim, optantpour la dénégation, a soutenu avoir été confon-du avec quelqu’un d’autre, sans convaincre.Mamadou Diop a pour sa part indiqué avoir étémis dans la cause simplement parce qu'à unmoment, Karim qui voulait se débarrasserd'une somme d'argent la lui a tendue. Ce qui,selon lui, a été mal interprété par la foule qui l'aincriminé comme complice de Karim. Pour leparquet, les prévenus sont des dangerspublics. Pour preuve, il a invoqué leur modeopératoire fait de pratiques mystiques, pourdépouiller des dames dont Diama Kébé etMame D. Guène. Cette dernière, «en plusd'être flouée, a été divorcée par son mari scep-tique quant à la véracité des faits». Fort de quoi,il a requis 2 ans ferme. La défense ayant plaidéle doute, le tribunal a mis hors de causeMamadou Diop et condamné Abdou Karim Ly à6 mois ferme et à allouer 953 000 F à MameDiarra Guène, contre 253 000 F à Diama Kébé.

ENSORCELÉE PUIS ESCROQUÉE PAR DES CHARLATANS «MALIENS»

Mame Diarra Guène est répudiée par un époux incréduleA. DIÉDHIOU

Souvenez-vous de notre regretté

Moustapha SARRsurvenu le 02 décembre 2010 à Abidjan

En ce 40e jour de son rappel à Dieu, Nafi Sarr,Malick Sarr,Touty Sarr, Lamine Sarr, parent et alliés

prient pour le repos de son âmeFatiha + 11 Likhlass

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Adjinatou Sy Absa Diallo

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4Economie

LE POPULAIRE - Quotidien d’informations de proximité - N° 3341 - Jeudi 13 Janvier 2011

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Le Sénégal ne bénéficiera pas de la manne finan-cière des ressources pélagiques estimées à 1,4million de tonnes et qui migrent entre le Maroc etla Guinée-Bissau, pêchées aujourd’hui par unesoixantaine de bateaux étrangers qui ont reçu desautorisations des autres pays. La décision a étéprise par le ministre de l’Economie maritime et dela Pêche, Khoureychi Thiam, qui se plie ainsi à uneinjonction du Premier ministre SouleymaneNdéné Ndiaye et à une opposition duGroupement des armateurs et des industriels dela pêche au Sénégal (Gaipes). D’ailleurs, mêmel’autorisation pour les quatre bateaux finlandaisqui avaient reçu l’aval, après un avis favorable de

la Commission consultative d’attribution deslicences de pêche du 8 décembre 2010, a étéannulée. Ce qui fait perdre, d’après les estima-tions des spécialistes du secteur, une mannefinancière de près de 5 milliards de francs Cfa. Joint au téléphone, le ministre de l’Economie mar-itime confirme avoir effectivement changé deposition à propos des licences de pêche. «J’aisuivi l’avis de la Commission consultative d’attri-bution des licences de pêche, même si cet avisne me liait pas», a déclaré Khoureychi Thiam quiajoute : «Je suis un démocrate. Dès l’instant quele Gaipes a montré son opposition, j’ai renoncé àattribuer les autorisations». Quid de l’injonction du

Premier ministre ? M. Thiam de répondre : «LePremier ministre, c’est le chef du gouvernement,s’il me demande une chose, je me peux que meplier à cela». Le ministre de la Pêche ne manquepas de préciser : «Même si je n’avais reçu cetteinjonction du Premier ministre, je me serais quandmême plié à l’avis défavorable de la Commissiond’attribution, car je ne peux pas désavouer messervices». Le ministre de la Pêche Il a également précisé quel’objectif était de permettre au Trésor public debénéficier de ressources additionnelles qui pou-vaient être utilisées par son département dans laréalisation de certains projets. Parmi ceux-ci,Khoureychi Thiam cite les 100 camions frigori-fiques, les deux bateaux passagers de 5000places, la réfection du Port de Kaolack, l’achat depatrouilleurs pour combattre la pêche illicite, nondéclaré et non réglementée (Inn) et les bateaux-taxis. Il convient de rappeler cependant que ce qui estaujourd’hui en jeu,ce sont des ressources pélag-iques estimées à 1,4 million de tonnes qui migrentdu Maroc à la Guinée Bissau suivant les courantsmarins. D'ailleurs, lors d'une des réunions de laCommission consultative d'attribution deslicences, il a été beaucoup question de la dif-férence entre cette pêche hauturière et cellecôtière pratiquée par les pêcheurs artisanaux. eneffet, il faut comprendre que les pirogues depêche artisanales ne vont jamais au-delà des 15

miles nautiques. Au niveau de la pêche indus-trielle, d'après nos informations, il n’y a rares cha-lutiers qui s'aventurent dans les 15 miles nau-tiques. Et les navires qui ont demandé des autori-sations de pêche au Sénégal, devaient pêcher au-delà des 20 miles nautiques qui ne sont fréquen-tés par personne.

LICENCES DE PECHE

Khoureychi Thiam renonce à 5 milliards surinjonction du Premier ministre

Par Bachir FOFANA

Le Sénégal a renoncé à accorder des licences à des bateaux étrangers pourpêcher les ressources pélagiques évaluées à 1,4 million de tonnes. C’est cequ’a décidé le ministre Khoureychi Thiam qui a reçu un ordre de SouleymaneNdéné Ndiaye qui fait perdre près de 5 milliards de francs Cfa de ressourcesau Sénégal. Et le plus grave, c’est ce que cela pourrait se transformer en inci-dent diplomatique ou en affaire d’Etat entre le Sénégal et la Mauritanie, du faitdes ramifications insoupçonnées de ce dossier. Sans compter les problèmesde surveillance de nos eaux avec les incursions des bateaux pirates.

Le Syndicat national de la pêche, de l’agricultureet du secteur informel s’est invité au débat sur leslicences de pêche. En conférence de presse hier,le syndicat dirigé par Mamadou Diop Thiounes’est dit favorable à la pêche pélagique hauturièrepour que le Sénégal puisse y tirer des ressourcesfinancières au même titre que les autres payscomme le Maroc, la Mauritanie, la Gambie ou laGuinée Bissau. Selon Alassane Ba, un ex-agent de la sociétéIcagel aujourd’hui à la retraite, ancien responsablede la pêche pélagique, «le Sénégal peut gagnerbeaucoup sans nuire. Si c’est bien autorisé, biensurveillé, bien réglementé le Sénégal y gagne 100fois». Pour lui, «il ne faut pas qu’on trompe lesjournalistes pour leur dire : ‘voilà, c’est pas bon’.C’est des histoires, c’est très bon».Pour étayer ses propos, il déclare que «la pélag-ique est un poisson migrateur. Il n’a pas besoin derepos biologique. Il n’y a aucun effet destructeursur cette pêche, il n’y en a pas. C’est des zonesqui ne nous appartiennent même pas». D’ailleurs,ajoute-t-il, « ce poisson est arrivé à maturité, si

nous ne le pêchons pas, il va mourir et nous allonsle perdre». Et de renchérir : «La Pélagie est uneressource qu’on peut pêcher pendant un quart desiècle sans faire de dégâts. C’est une espèce quin’a pas besoin de repos biologique. Si on ne lapêche pas, elle migre vers d’autres eaux».Outre les arguments scientifiques, M. Ba s’arrêtesur les possibilités de ressources financièresoffertes à l’Etat du Sénégal pour faire face à sesnombreux besoins. «Qu’est ce qu’il a, l’Etat ? Iln’a que la mer, c’est notre pétrole. Ils n’ont qu’àaller pêcher et venir régler le problème de laSenelec. Nous avons des problèmes au niveaudu secteur de la santé, nous avons des prob-lèmes et tous les jours, il y a des grèves, parceque nos enfants sont là, ils ne vont pas à l’école.Alors qu’on pouvait prendre cela pour aller payerles instituteurs et tout ça. Mais, on préfère allertoujours chercher de l’argent de gauche à droite.Alors qu’on a notre ressource ici au Sénégal»,peste Alassane Ba qui soutient que la pêche arti-sanale est plus meurtrière que celle-là qu’on neveut pas autoriser.

ALASSANE BA, DU SYNDICAT NATIONAL DE LA P CHE, DE L’AGRICULTURE ET DU SECTEUR INFORMEL

«Le Sénégal peut gagner beaucoup sans nuire à ses ressources»

Khoureychi Thiam a tout tenté pour que leslicences de pêche soient accordées à cesbateaux étrangers. En effet, d’après nos investi-gations, un nombre impressionnant de corre-spondances a été échangé entre le ministre del’Economie maritime et de la Pêche et le Premierministre pour que cela puisse se faire.Le 30 septembre, par exemple, KhoureychiThiam avait saisi Souleymane Ndéné Ndiayepour lui demander une «autorisation d’exploita-tion de ressources pélagiques partagéesprésentes au large des côtes sénégalaises pardes navires étrangers». Pour amener le chef dugouvernement à adhérer à son idée, M. Thiam àmême fait cas d’une «perte économique et finan-cière considérable pour notre pays» si «cesressources saisonnières périssables» ne sontpas pêchées «à temps opportun». Parce que «leur caractère ‘partagé’ implique qu’en l’absenced’une exploitation nationale», ces ressourcespélagiques «n’apportent aucune valeur ajoutéeou autre avantage économique pour leSénégal». Le ministre de la pêche, dans sa missive, depoursuivre : «A défaut d’avoir les moyens de lesexploiter directement, je voudrais vous soumet-tre la proposition d’assurer un contrôle nationalsur leur exploitation, afin de garantir desressources financières additionnelles pour leTrésor public, susceptibles d’être réinvestiesdans l’économie national, en général, et dans l’é-conomie maritime, en particulier».Il faut dire qu’une autre correspondance deKhoureychi Thiam a également atterri sur la table

de Souleymane Ndéné Ndiaye, avec cette foisdes arguments relatifs à la pêche illicite à laque-lle s’adonnent certains bateaux qui ont desautorisations délivrées par la Mauritanie, et de ladifficulté qu’a la Direction de la protection et lasurveillance des pêches (Dpsp) à enrayer lefléau. Mais la Primature est restée sourde à ces argu-ments, car Me Ousmane Ngom, assurant l’in-térim de Souleymane Ndéné Ndiaye, avaitrétorqué : «Si des navires battant pavillonétranger veulent opérer dans les eaux sous juri-diction, je vous demande d’enregistrer etd’analyser leurs propositions avant de me lessoumettre pour arbitrage ». Il avait auparavantrappelé «certaines dispositions pertinentes dansle Code des pêches» qui stipulent que «les eauxsous juridiction sénégalaise sont constituées parla mer territoriale, la zone contiguë, la zoneéconomique exclusive, les eaux intérieuresmarines…». C’est dans le même sillage qu’il aaussi souligné que «dans les eaux sous juridic-tion sénégalaise, les navires étrangers sontautorisés à opérer soit dans le cadre d’un accordde pêche liant le Sénégal à l’Etat du pavillon oul’organisation qui représente cet Etat, soitlorsqu’ils sont affrétés par des personnes denationalité sénégalaise». Dans une autre correspondance, cette fois-cisignée par Souleymane Ndéné Ndiaye, en datedu 6 décembre 2010, Khoureychi Thiam essuieà nouveau un refus de la Primature qui l’a ren-voyé à la Commission consultative d’attributiondes licences.

L’injonction du Premier ministre faite au ministrede la Pêche de ne pas accorder de licences depêche aux bateaux étrangers, révèle desdessous diplomatiques qui pourraient être à l’o-rigine d’un coup de froid entre Dakar etNouakchott. D’après nos investigations, 13parmi les 17 demandes de navires européens quiavaient introduit des demandes d’attribution delicences de pêche, l’ont été par l’entremise d’ar-mateurs proches du général Abdel Aziz, prési-dent de la République islamique de Mauritanie.L’un serait un Conseiller spécial du présidentalors que l’autre serait le frère d’un ministre trèsinfluent auprès du chef de l’Etat. D’ailleurs cette proximité avec le chef de l’Etatmauritanien a permis de décanter nombre de sit-uation où les pêcheurs sénégalais artisanaux oudes armateurs étaient en difficulté chez nosvoisins du Nord. L’on parle même d’un armateurdont ses trois navires sont actuellementarraisonnés en Mauritanie pour pêche illicite etqui a bénéficié de l’entregent de ce Conseillerpour récupérer ses biens. A cela, il faut ajouter que la Mauritanie à qui onrefuse 13 licences de pêche au Sénégal, aaccordé 300 licences de pêche artisanales à nos

pêcheurs. L’annonce avait été faite d’ailleurs enConseil des ministres du 30 décembre 2010 parKhoureychi Thiam. «Le ministre de l’Economiemaritime a rendu compte des conclusions desnégociations avec la Mauritanie, tenues les 28 et29 décembre 2010 à Nouakchott et portant,entre autres, sur le protocole de convention enmatière de pêche », dit le communiqué duConseil des ministre qui ajoute : «C’est ainsique les deux parties ont convenu que les 300licences de pêche accordées dans le Protocolerestent en vigueur jusqu’à son terme, soit enmars 2011 ; le débarquement obligatoire des15% en Mauritanie des captures réalisées pour-rait être effectué à Nouakchott comme demandépar la partie sénégalaise ou dans n’importe quelautre port de pêche du pays ; (…) la partie séné-galaise s’est engagée à sensibiliser encore plusles pêcheurs qui seraient tentés de pêcher sanslicence dans les eaux mauritaniennes».En clair, au moment où le Sénégal ferme seseaux maritimes à la Mauritanie, celle-ci ouvre lessiennes aux pêcheurs sénégalais. Une situationqui met le ministre Khoureychi Thiam dans unesituation plus qu’inconfortable.

Une affaire d’Etat entre le Sénégal et la Mauritanie ?

Les vaines tentatives de faire entendreraison à Souleymane Ndéné Ndiaye

KhoureychiThiam, ministrede l’Economiemaritime et de

la Pêche

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Le Groupement des armateurs et industrielsde la pêche au Sénégal (Gaipes) ne veutpas de bateaux étrangers dans les eauxmaritimes sénégalaises pour pêcher lepélagique. Outre le fait de défendre sa posi-tion dans la Commission consultative d’attri-bution des licences, il a eu à saisir lePremier ministre d’une correspondancepour lui faire savoir que «l’attribution de ceslicences serait illégale». Ses arguments, le Gaipes est allé leschercher dans les dispositions de la loi-98-32 du 14 avril 1998 portant Code de lapêche maritime et dans le décret 98-498 du10 juin 1998 fixant les modalités d’applica-tion de ladite loi. C’est pour dire, en seréférant aux articles 22 et 23 du Code de lapêche, que «la délivrance de licences à cesnavires étrangers n’est pas conforme aux

dispositions législatives et réglementairesen vigueur au Sénégal». A cela, le Gaipes ajoute des argumentséconomiques liés à la modicité des sommesque le Sénégal tirerait de l’exploitation deces ressources pélagiques. «Il nous a étéservi à la réunion (Ndlr : de la Commissionconsultative d’attribution des licences depêche du 10 décembre 2010) que la con-trepartie attendue de ces licences de pêcheserait de 35 dollars par tonne de poissonpêchée (17 500 par tonne), ce qui revient à17 francs Cfa le kilogramme !!! », s’ex-clame le Gaipes. Avant de s’interroger :«Quelle est l’étude ou la réflexion qui a per-mis de déterminer ce montant dérisoire pourcalculer la contrepartie quand on sait que

même les déchets de poissons provenantdu traitement du thon par les conserveriessont vendus entre 10 et 15 francs Cfa le kiloaux usines de farine de poissons ?»Parlant des captures prévues si les naviresétrangers venaient à être autorisés, leGaipes estime que les 60 000 tonnes depoissons prévues pour les 4 mois d’ex-ploitation de cette ressource, c’est «près de3 fois les captures annuelles de toute lapêche industrielle sénégalaise». Pour lui,c’est un «pillage de nos ressources» et que«le milliard de recettes pour le Trésor publiccomme seul viatique pour justifier une actionillégale, lourde de conséquences négativespour nos ressources, nos industries, nosexportations et nos emplois est inqualifi-able».Toutes choses qui font que le Gaipes estd’avis qu’«il ne s’agit ni plu ni moins qued’une mauvaise copie de l’opération‘Licence de pêche pour Sénégal 92’». C’estainsi qu’il a invité «les plus hautes autorités»à s’impliquer «davantage dans le cadre de lapréservation des ressources halieutiques etde la protection des eaux».

5Economie

LE POPULAIRE - Quotidien d’informations de proximité - N° 3341 - Jeudi 13 Janvier 2011

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La non-délivrance des licences de pêche à desbateaux étrangers, outre la perte de recettesfinancières pour le Trésor public, laisse leseaux sénégalaises à la merci des bateauxpirates qui ne font que suivre le déplacementdes ressources pélagiques. En effet, c’est laporte ouverte à toutes formes de pêche illicite. C’est ainsi qu’au mois de novembre dernier,des navires ont été détectés à Lompoul, Kayaret Mboro. Le bateau de la Direction de la pro-tection et de la surveillance des pêches (Dpsp)a même une fois pris en chasse l’un de cesnavires. Mais n’ayant pas la même puissance,le bateau de la Dpsp n’a pu l’arraisonner. Uneautre fois, des échanges de tir ont même eulieu. Ce qui avait poussé le ministreKhoureychi Thiam à saisir son homologuemauritanien par voie diplomatique, en plusd’alerter la Commission sous-régionale de

pêche (Csrp). Par la suite, face à l’inefficacité des actions deson département, le ministre de la Pêche acherché secours auprès de son homologuedes Forces armées. En effet, d’après nosinvestigations, Khoureychi Thiam a demandé àBécaye Diop «l’organisation d’une opérationaéronavale de grande envergure dans la zonenord afin de porter un coup décisif à cesnavires délinquants».En réponse à cette demande pressante, leministre d’Etat, ministre des Forces armées afait comprendre à son collègue de la pêchequ’il n’a pas les moyens de faire cette opéra-tion. En d’autres termes : la pêche illégale peutallégrement continuer à s’effectuer sans que leministère de la Pêche ne puisse y mettre unterme.

La porte ouverte à la pêche illicite que leSénégal ne peut juguler

Avant-hier, au Tribunal correctionnel, lesavocats de Bara Tall ont cité nombre dehautes personnalités de la République à seprésenter à la barre comme témoins. Parmiceux-ci, il y a le président du Sénat PapeDiop, le ministre d’Etat, ministre desAffaires étrangères, Me Madické Niang, leministre d’Etat, ministre de l’Economie etdes Finances, Abdoulaye Diop, lesInspecteurs généraux d’Etat (Ige) NafiNgom Keïta, Babacar Thiaw et LamineDiongue. Les conseils du patron de Jls ontaussi cité les experts Amadou Ndiaye etMaguèye Sène qui ont fait l’évaluation deschantiers de Thiès. Seulement, à l’énoncé des témoins cités àcomparaître, il faut retenir deux catégories.Il y a ceux qui, depuis que l’on épilogue surce dossier, n’ont jamais été entendus par leJuge d’instruction en charge de cetteaffaire. Ce sont Chérif Thiam, IbrahimaGuèd, Cheikh Mbacké Diack, AbdoulayeDiop (ministre des Finances), Pape Diop(président du Sénat), Gérard Senac (DgEiffage), Rassène Chémali (Dg Cde),Madické Niang (ministre), Oumar Sow,Amadou Ndiaye, Maguèye Sène et IdrissaSeck. De l’autre, il y a les témoins qui ont eu àdéfiler devant le juge d’instruction. Il s’agitde Lamine Mboup, Ousmane Cissokho,Mbaye Thiam, Mbaye Diagne, Djibril Thiam,Moustapha Coly, Ibrahima Abdou Nguèp,Cheikh Tidiane Ndiaye, Sada Ba,Abdourahmane Daff, Amadou Kébé,Cheikh Tidiane Diop, Fallou Mbaye,Mependa Dia, Cheikh Lo, Modou Diop,Pape Amadou Cissé Dia Lo, MamadouSeck, Ibrahima Fall, Mamadou Ndiaye,

Ardo Sadio Sow, Ndiaga Dieng, PathéGuèye, Aïssatou Diagne, Mamadou Niang,El Assane Diawara, Mamadou MoustaphaDiagne, Mbaye Guèye Niang, Khadim Ba,Aliou Sarr, Moussa Yade, Cheikh LatyrDiack, Babacar Thiaw, Lamine Diongue,Ibra Niang, Massamba Fall, MamadouSamb, Nafi Ngom Keïta, Mbaye Diop, ElHadji Sané, Salif Ba, Mamadou Dieng,Amara Touré, Oumar Guèye, BoubacarDiatta, Chérif Mouhamadou Tidiany Tall,Mar Thiam, Maguèye Sène, AmadouNdiaye.

Bachir FOFANA

PROCÈS DES «CHANTIERS DE THIÈS»

Ceux sur qui repose la manifestation de la vérité

CONFERENCES EXCEPTIONNELLES AU SÉNEGALTHÈME : « La Rose-croix, une voie de connaissance

pour les temps modernes ¨

Par Mr Jacques SADREUX, conférencier officiel de l’Ancien et Mystiqueordre de le la Rose-Croix (AMORC).

Thies : Mercredi 12 janvier 2011 à 17H au Restaurant «le WASHINGTON»Dakar :Vendredi 14 janvier 2011 à 17H à l’hotel Pullman Teranga

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6Société

LE POPULAIRE - Quotidien d’informations de proximité - N° 3341 - Jeudi 13 Janvier 2011

Magistrats et avocats se sont accordés hierà l’occasion de la rentrée solennelle desCours et Tribunaux, pour plaider la causedes couches vulnérables comme lesfemmes et les handicapés par rapport à ladistribution des ressources du pays.Prononçant le discours d’usage, le juge dutribunal régional hors classe de Dakar, MmeAminata Fall Cissé, a convoqué les textesinternationaux, la constitution sénégalaise etl’abondante jurisprudence rétablissant l’in-justice faite à ces dernières, pour asseoir leprincipe de l’égale admissibilité aux emploispublics.Pour Mme Cissé, «l’égal accès à la fonction

publique est l’une des applications duprincipe fondamental de l’égalité descitoyens devant la loi». Pour parvenir à cetidéal de justice, le juge Fall a indiqué au chefde l’Etat, Me Abdoulaye Wade, que «l’ur-gence commande de publier le décret d’ap-plication de la loi d’orientation sociale pour lapromotion et la protection des personneshandicapées.» Cette loi novatrice, dira lebâtonnier de l’ordre des avocats, MeAlioune Badara Fall, dispose à son article 29que «l’Etat, les organismes publics et privésréservent autant que possible aux person-nes handicapées les emplois qui leur sontaccessibles dans la proportion de 15% au

moins. Les modalités d’application de cetarticle sont fixées par décret. Vivement doncl’édiction de son décret d’application tantattendu».

Les magistrats proposent une charte pour la promotion et

l’égalité dans la fonction publiqueLe premier président de la Cour suprêmeretient par rapport à cette loi votée en 2010,qu’«il est fréquent de rencontrer des étudi-ants en situation de handicap. En adoptantun dispositif modulateur pour leur permettred’accéder aux emplois publics, les auteursde la loi d’orientation tiennent compte d’uneréalité qu’il n’était plus possible d’ignorer.»Dans la perspective de l’élimination desmodes de discriminations basées sur le sexelors du recrutement aux emplois publics, lejuge du tribunal hors classe de Dakar a pro-posé au chef de l’exécutif sénégalais«l’adoption d’une charte pour la promotionet l’égalité dans la fonction publique, insis-tant spécialement sur l’égal accès auxemplois publics, et sur l’égalité de traitement

dans le déroulement de la carrière et de laformation.» Une approche retenue enFrance.Le procureur général, M. Abdoulaye Gayeabondant dans le même sens, est même alléplus loin en soutenant «qu’il est difficile dene pas être sensible, face aux défis commela lutte contre la pauvreté, le soutien auxminorités et autres groupes ou personnesvulnérables comme les femmes, les handi-capés et les jeunes, à l’idée de démocratisa-tion de la fonction publique» qui rendrait«plus efficace» cette dernière. Si on adhèreà l’idée d’une «démocratisation de laFonction publique», dit le procureur général,«on voit que les enjeux qu’impliquent lesmesures de discrimination positive dans l’ac-cès aux emplois publics dépassent le cadrede la parité homme femme ou celui deshandicapés.»Des plaidoiries qui n’ont suscité auprès duprésident aucune promesse allant dans lesens de la publication du décret d’applicationdemandé par les acteurs de la justice aunom des couches vulnérables.

ÉGAL ACCES À LA FONCTION PUBLIQUE

Les acteurs de la justice plaident pour la publicationdu décret sur la loi d’orientation socialeLa rentrée solennelle des Cours et Tribunaux d’hier a été transformée enun véritable procès de la discrimination et de l’injustice sociale par lesacteurs de la justice qui ont plaidé la cause des femmes et des handica-pés. La magistrature et le barreau ont tous demandé la publication dedécret relatif à la loi d’orientation sociale. Une requête occultée par lechef de l’Etat.

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Le chef de l’Etat a exprimé sa volonté deveiller à la promotion effective de la gentféminine sur la base du principe de l’égaleadmissibilité à la fonction publique. «Sur laparité qui consacre l’égalité aux postes élec-tifs et semi électifs, nous envisageons del’étendre aux Conseils d’administration dessociétés dont l’Etat a le contrôle», a révéléMe Abdoulaye Wade hier, après le discoursd’usage du juge, Mme Aminata Fall Cissé. Ila relativisé la possibilité pour l’Etat de met-tre en œuvre la démocratisation absolue del’accès aux emplois publics. Rassurant lebâtonnier de l’ordre des avocats, le prési-dent Wade s’est engagé à veiller person-nellement au respect des chances entre leshommes et les femmes lors des dévolutionsdes postes de responsabilité. Dans cemême sillage, il a appelé les employeursaussi bien du public que du privé, à réviserla manière dont les appels à candidaturesont libellés. Il convient désormais, à sonavis, de définir clairement en les spécifiantles tâches. Ainsi, dira-t-il : «tout le mondeaura le droit à un emploi, et non un emploiidentique à celui des autres». Une manièrepour lui de dédramatiser l’engagement de

l’Etat dans la voie de la démocratisation dela fonction publique, souhaitée par le pro-cureur général, Abdoulaye Gaye. Le président de la République, MeAbdoulaye Wade a, auparavant, relativisé lafaisabilité de la mise en œuvre effective duprincipe de l’égale admissibilité aux emploispublics. «Egalité n’est pas identité même sile thème portant sur le principe de l’égaleadmissibilité aux emplois publics renvoie àune exigence de démocratisation», estimeMe Wade. «Notre ferme volonté de pro-mouvoir ce principe ne doit pas cacher unecertaine relativité dans sa mise en œuvre. Etil y a des limitations institutionnelles commeles concours et autres modalités», a-t-il diten se demandant s’il faut pousser l’égali-tarisme jusqu’à accepter qu’un aveugledevienne pilote d’avion simplement parceque la maîtrise de la méthode Braille le luipermet. De même, souligne Me Wade, auSénégal, la société est très conservatrice etn’accepte généralement pas que la femmeoccupe certains postes de responsabilité. Ilne faudrait pas également, pense-t-il, quel’efficacité recherchée dans l’administrationne soit pas reléguée au nom de la démocra-tisation des procédures d’accès et de l’oc-cupation même des postes à pourvoir.

Me Wade annonce l’extension de la paritéaux Conseils d’administration

A. A. SECK

«J’ai une grande ambition pour mettre lamagistrature sénégalaise dans d’excellentesconditions matérielles et humaines de travailpour lui permettre d’accomplir convenable-ment sa mission.» C’est en ces termes quele chef de l’Etat, Me Abdoulaye Wade, parailleurs président du Conseil supérieur demagistrature, a annoncé des mesures prisespar l’Etat dans ce sens. «Nous sommesd’accord et nous avons pris un certain nom-bre de décisions pour être à la hauteur del’excellence des hommes et des femmes quitravaillent dans la magistrature. Et leschantiers ouverts depuis 2000 vont se pour-suivre», a ajouté Me Wade qui n’a pasoublié, au chapitre des promesses, le bar-reau dont le plaidoyer a été porté par lebâtonnier, Me Alioune Badara Fall qui lui asubtilement indiqué qu’il y a un «énormeécart» entre la dotation de 200 millions defrancs affectés aux avocats au titre de l’as-

sistance judiciaire et leurs «réels besoinsestimés à plus d’un milliard de francs».Exprimant son ambition pour le barreau, leprésident de la République a révélé que desdiscussions fructueuses ont eu lieu entre lafamille judicaire et le gouvernement, notam-ment le ministre de la justice sur les modifi-cations qui seront bientôt apportées à leurstatut. «Nous sommes disposé à résoudreles problèmes de la justice», a-t-il lancé.Une approche payante puisque le boycottde l’audience civile de la rentrée solennelledes Cours et Tribunaux, initialement prévupar des membres de l’Union des magistratsdu Sénégal (Ums), a été évité. Le présidentde ladite union, M. Abdoulaye Bâ qui a étéaccroché à la sortie de l’audience, s’est lim-ité à dire : «nous prenons acte du discourset des promesses du président de laRépublique. Nous devons avoir une rencon-tre avec les autorités du gouvernement le31 janvier prochain, nous attendons de voirce que ça va donner».

…fait des promesses à la famille judiciaireet évite le boycott de l’audience

A. A. S.

Cheikh Tidiane Sy,ministre d’Etat, ministre de la

Justice

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7Société

LE POPULAIRE - Quotidien d’informations de proximité - N° 3341 - Jeudi 13 Janvier 2011

TOUBA - Les journalistes de la presselocale de Touba ont été chassés comme despestiférés, hier, du domicile du Khalifegénéral des Mourides recevant le ministred'Etat, ministre de l’Énergie, Karim Wade.Sur les lieux de la discrimination où les

représentants des médias d’Etat circulaientlibrement, il est dit que c’est Karim Wade quiaurait donné des instructions fermes à sagarde rapprochée pour que les correspon-dants soient bloqués. «Pas de presseprivée. Ce sont des instructions du ministred'Etat», dira l'un des préposés à la sécurisa-tion de la porte d’entrée aux correspondantsrégionaux qui avaient tous fait le déplace-ment, croyant pouvoir accompagner le min-istre dans sa visite de chantier. Même lesresponsables régionaux de la Senelec quiavaient fait le déplacement n'ont pas puaccéder à l'intérieur de la salle où le Khaliferecevait leur ministre de tutelle et sesproches collaborateurs, en présence de laRadiotélévision sénégalaise (Rts). Ce qui a le plus surpris les populations de laville sainte, c’est que Karim Wade n'amême pas sacrifié à la tradition. Chaqueannée, le ministre de l'Énergie et ses collab-orateurs visitaient les chantiers de laSenelec à Touba et dans la région, avant derencontrer la presse pour rendre publiquesles mesures prises par ledit départementpour un bon déroulement du Magal. Ce quifait qu’aujourd’hui, personne ne sait pendantcombien de temps la ville sainte et la régionde Diourbel qui accueillent le Magal serontmises hors délestages. Les journalistes et les ouvriers sur le terrainn'étaient pas les seuls à être snobés par leministre Karim Wade. L'administration terri-toriale, toujours aux avant-postes lors desvisites qu'effectuent les ministres dans larégion, ne serait pas au courant de la venuede ce dernier si l’un d’entre eux n'était passur place au moment de son arrivée. Mêmela sécurité régionale n'était pas sur placepour sécuriser la délégation ministérielle. En

dehors de ses proches collaborateurs, M.Wade n’est venu à Touba qu’avec uneescorte de la gendarmerie nationale et sagarde rapprochée renforcée avec quelqueséléments de la garde présidentielle.Les membres de la Génération du concretdu département de Mbacké et les respons-ables de la fédération du Parti démocratiquesénégalais (Pds) ont été également snobés.D'aucuns se demandent d’ailleurs pourquoiKarim Wade a choisi de visiter des foragesà la place d'ouvrages électriques, alors quela région est confrontée à un déficit en élec-

tricité comme les autres localités du pays.Reçu en début d'après-midi par le porte-parole du Khalife, Karim Wade, qui serendait à Nganda dans l'arrondissement deDarou pour visiter les travaux qu'il effectuedans ce village fondé par le Khalife généraldes Mourides, a eu l'honneur d'être reçu parce dernier un mercredi coïncidant avec sesjours de repos. A sa sortie d'audience, il adonné rendez-vous à son service de pressedans ce village situé à une cinquantaine dekm de Touba pour une déclaration. Ce quela presse locale ne pouvait pas comprendre.

EN VISITE À TOUBA

Karim Wade snobe l’administration territoriale et la presse et…Alioune FAYE (Correspondant)

Le cancer qui est un véritable problème desanté continue de faire des ravages dans lemonde et au Sénégal en particulier. Et l’igno-rance est un facteur favorisant l’accentua-tion des conséquences du mal avec leretard de la référence. Une récente étudemontre qu'«au Sénégal, 75% des person-nes atteintes du cancer ne vont vers lesstructures hospitalières qu'à un stadeavancé de la maladie par ignorance. Et pour-tant, une prise en charge appropriée aprèsun diagnostic précoce permet d'éviter l'is-sue fatale dans la quasi-totalité des cas».C'est ce qu’ont indiqué les responsables dela Ligue sénégalaise contre le cancer(Lisca), face à la presse pour donner le bilan

financier de la soirée «Cancer solidarité». Les experts dénoncent cette «épidémiesilencieuse» autrefois considérée commel'apanage des sociétés riches, informe Liscaavant de révéler que «dans les pays endéveloppement, 255 576 femmes n'ont passurvécu à un cancer du sein en 2008. Lecancer du col de l'utérus y est encore plusmeurtrier. Il a été à l'origine de 272 238décès, soit 85% de l'ensemble des victimesrapportées dans le monde en 2008». Aussi,«au niveau international, les cancers ne fonttoujours pas partie des préoccupationsmajeures de santé publique. Seulement 5%des ressources consacrées à la lutte contrele cancer dans le monde ont été affectéesaux pays en développement en 2008,d'après une étude du Centre internationalde recherche sur le cancer (Circ) de l'Oms,à Lyon», lit-on dans le dossier de presse dela Lisca.Le Dr Monique James Thiaw qui dirige laditeligue a souligné que «6646 nouveaux cas decancer sont détectés chaque année. Et lecancer du col de l'utérus est plus fréquent,suivi du cancer du foie, du sein, de laprostate et de l'estomac».Revenant sur le bilan de la soirée, Lisca, quia pour but de «développer toute forme delutte contre les cancers, de contribuer à laprise en charge au plan social, sanitaire,juridique, administratif des personnesatteintes et de promouvoir la recherche» etpour objectif «d'éduquer les populations surles risques et les premiers symptômes», arécolté 45 millions F Cfa. Cependant pourl'année 2011, elle a besoin d'un budget de84 536 080 F Cfa pour la prise en charge etle soutien des malades, la prise en chargepsychosociale, le dépistage, le forum desdiscussions avec les malades et les autresactivités. La présidente Dr Monique JamesThiaw de Lisca a également rappelé que 650femmes ont effectué la mammographie pourun montant de 15 000 F Cfa chacune.

Marianne NDIAYE (Stagiaire)

LISCA DIAGNOSTIQUE LE PROBLÈME DE LA PRISE EN CHARGE DU CANCER

75% des personnes atteintes ne vont à l’hôpitalqu'à un stade avancé de la maladie

La coordination des Centrales syndicalesunies pour la transparence des élections dereprésentativité syndicale ont fait face à lapresse hier pour décliner leur plan de luttecontre la crise énergétique, la haussegénéralisée des prix des denrées de pre-mière nécessité et ce qu’elle appelle, la pré-cipitation de leur tutelle à vouloir organiserles élections de représentativité le 9 févrierprochain. Ladite coordination prévoit ainsid’organiser une marche de protestation le18 janvier prochain et envisage d’observerdes journées mortes les 8 et 9 févrierprochains. Revenant sur l’organisation des élections dereprésentativité syndicales, les leaders decette coordination se demandent si le min-istre du Travail et des Organisations profes-sionnelles, Mme Innocence Ntap Ndiaye, acompris pourquoi ils avaient demandé lereport du scrutin. Pour Lamine Fall,Secrétaire général adjoint de laConfédération nationale des travailleurs duSénégal (Cnts), «si le ministre avait acceptéle report, c’était pour examiner les prob-lèmes, les remarques qui avaient étésoulevées. Mais non pour un report pourreporter». La première exigence que lacoordination des centrales syndicales avaitposé, rappelle M. Fall, c’était la réouverturedes listes des inscriptions. Ce qui n’est tou-jours pas fait, alors que le ministre a déjàfixé la date du 9 février prochain pour latenue du vote, déplore-t-il.

Persistant sur sa volonté d’exiger une ges-tion transparente du financement des élec-tions de représentativité, le leader de laFédération générale des travailleurs duSénégal (Fgts), Sidya Ndiaye a déclaréqu’«il faut nécessairement que les 950 mil-lions utilisés dans l’organisation de ces élec-tions soient audités». Pour M. Ndiaye, iln’est pas question que les centrales syndi-cales servent de justification à des dépens-es fictives au profit de personnes mues pard’obscures volontés.

Awa DABO (Stagiaire)

POUR COMBATTRE LA CHERTE DE LA VIE ET LA TENUE PRECIPITEE DES ELECTIONS DE REPRESENTATIVITE

La coordination des centrales syndicalesdécline un plan d’action

Mme Innocence NtapNdiaye, ministre du Travail

et des Organisations professionnelles

Des dispositions ont été prises pour que lacité religieuse de Touba soit approvisionnéeen électricité "en quantité suffisante et enqualité" lors de l’édition 2011 du magal,prévue le 23 janvier prochain, a annoncé leministre de l’Energie."Toutes les conditions sont en place pourqu’il n’y ait pas de délestages et que Touba(soit) approvisionnée (en électricité) enquantité suffisante et en qualité pendanttoute la période du magal", a déclaré le min-istre d’Etat Karim Wade, cité par ses servic-es dans un communiqué transmis à l’APS,mercredi. Le texte rapporte que le ministrede la Coopération internationale, desTransports aériens, des Infrastructures et del’Energie a effectué, mercredi à Touba (cen-tre), une visite pour s’enquérir des disposi-tions prises pour un approvisionnement cor-rect de la cité religieuse en électricité pen-dant la célébration du prochain et premiermagal organisé sous le magistère du nou-veau Khalife général des mourides, SerigneCheikh Maty Lèye Mbacké. "Les équipes dela SENELEC et du ministère sont mobiliséespour mettre en place toutes les conditionspour qu’il n’y ait pas de délestage et queTouba puisse être approvisionnée en quan-tité suffisante et en bonne qualité pendanttoute la période du magal", assure le com-

muniqué.À la tête d’une forte délégation comprenantnotamment le ministre délégué chargé del’Energie, Ibrahima Sall, M. Wade a été reçulonguement par le Khalife général desmourides, en présence de Serigne BassAbdoul Khadre, son porte-parole et prési-dent du Comité d’organisation du magal. Acette occasion, Serigne Bass AbdoulKhadre, également cité par le communiqué,a insisté sur la nécessité pour ses équipesde veiller jusqu’au magal et pendant toute ladurée de l’évènement "pour que ce disposi-tif reste efficace et pour que tout le mondepuisse avoir de l’électricité".M. Wade a profité de son déplacement àTouba pour visiter des installations (postes)électriques et des travaux routiers en coursà Touba et à Keur Nganda, le village duKhalife Serigne Cheikh Maty Lèye Mbacké.A Keur Nganda où il s’est rendu à lademande du Khalife, Karim Wade a fait l’étatdes lieux de la route en construction qui vade Thilmakha à Nganda, longue de 12 Km."Les travaux vont bien et le revêtement seraterminé en mars", a-t-il rassuré avant d’an-noncer la construction prochaine dans le vil-lage d’un dispensaire et d’un forage.

(Aps)

…rassure que «toutes les conditions sont réunies pourun approvisionnement correct de Touba en électricité»

Karim Wade

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LE POPULAIRE - Quotidien d’informations de proximité - N° 3341 - Jeudi 13 Janvier 2011

DétentePPPP oooo pppp dddd éééé tttt eeee nnnn tttt eeeeMots fléchés niveau 2Mots fléchés niveau 1

Mots Croisés Pêle-Mêle

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LE POPULAIRE - Quotidien d’informations de proximité - N° 3341 - Jeudi 13 Janvier 2011

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Téléphones utiles

Heures de prièresMUSULMANES

Suba : 06h 38 mnTisbar : 14h 15 mnTakusaan : 16h 45 mnTimis : 17h 04mn Geewee : 20h 04 mn

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Cathédrale : 07h 00 mn 18h 00 mn

Mar tyrs : 06h 30 mn 18h 30 mn

Saint-Joseph : 18h 00 mn

SOLUTIONS DES JEUX DU 12 JANVIER 2011

Fléchés 1 Fléchés 2

Croisés Fléchés 3

Sudoku

Mots mêlés

MASTABA

Sudoku

Bélier (21 mars - 20 avril) : Vous aurez tout planifié, jus-qu'aux plus petits détails, aujourd'hui. Et pourtant, un évè-nement inattendu pourrait vous retarder.N'ayez aucuneinquiétude ! Les étoiles vous accompagnent, et vous sou-tiennent. Vous pourriez reporter à une date ultérieure, lapériode sera plus propice!Taureau (21 avril – 21 mai) : Vous avez beaucoup tropd'engagements, et vous ne pourrez pas tous les affronterau même moment. Cherchez une aide auprès d'une per-sonne efficace, qui pourrait vous soulager.Attention, à nepas vous laisser rattraper par la fatigue. Pensez à prendreune pause, ce week-end.Gemeaux (22 mai– 21 juin) : Les choses s'améliorent surle plan financier, c'est une période bénéfique. Recherchezdonc des plans qui peuvent vous permettre de gagner del'argent, puisque la chance vous sourit.Toutefois, il seraindispensable de tout bien planifier par avance et de ne pasvous laisser surprendre par des frais occasionnels .Cancer (22 juin – 23 juillet) : Aujourd'hui, attention, il nefaudra ni prêter ni emprunter, car vous reverriez difficile-ment la couleur de votre argent ou auriez du mal à rem-bourser dans les délais prévus.Ne misez pas sur desvaleurs étrangères, qui vous réservent de pénibles sur-prises .Lion (24 juillet – 23 août) : Vous aurez de fortes enviesde changement dans votre travail, la routine vous pèse.mais, compte tenu des influx adverses, ne faites rien pourles concrétiser.Les choses se décanteront d'elles-mêmes,à votre profit. Alors, patience !Vierge (24 août – 23 sep-tembre) : De très bonnes influences sur le plan financier.Cinq planètes vont en effet vous aider à faire fructifier voséconomies ou, si vous n'en avez pas, à remplir votre basde laine.Si vous avez des capitaux placés, la tendance seratrès positive. Les investissements comportant une certainepart de risque vous permettront de faire des bénéfices sur-prenants .Balance (24 septembre – 23 octobre) : Dans votre vie

active, vous ressentirez une ambiance plus détendue etconfiante que d'habitude. Ces soudaines dispositions vousgagneront la bienveillance de vos supérieurset la sympa-thie des personnes qui partagent votre activité, sans pourautant ralentir votre ardeur Scorpion (24 octobre – 22 novembre) : Une dépenseimprévue se présentera, probablement à cause de lapanne d'un appareil électroménager, ou d'une factureoubliée.Ou bien ce sera un événement, une situation dontvous ne pourrez sortir sans bourse délier. Tout cela nedevrait pas vous fournir de prétexte pour pester contre ledestin !Sagittaire (23 novembre - 21 decembre) : Sur le planprofessionnel, vous recevrez des propositions alléchantes.mais ne vous décidez pas trop vite. Etudiez soigneusementchacune de ces offres avant de fixer votre choix.Vous pour-riez faire fortune. Le chemin de la réussite semble se pré-senter, aujourd'hui !Capricone (22 decembre - 20 Janvier) : Votre vie pro-fessionnelle sera suffisamment stimulante. Pluton rehaus-sera votre habituel esprit pratique et votre bon sens. Voustravaillerez avec entrain.Grace à d'autres planètes bien-veillantes, vous pourrez au mieux faire progresser vos pro-jets, établir des contrats conséquents, préciser votre posi-tion et vos options dans le futur immédiat .Verseau (21 Janvier -19 Fevrier) : Les rentrées d'argentseront bonnes et même très bonnes, mais les dépensesauront tendance à grandir. Vous mènerez à bien des tran-sactions importantes ou des négociations dont vous atten-dez beaucoup.Mettez de l'ordre dans vos finances et soyezplus circonspect dans vos placements .Poissons (20 Fevrier – 20 Mars : C'est plus par votremagnétisme attractif et vos relations amicales ou senti-mentales que vous bénéficierez des bonnes influencesplanétaires.Celles-ci joueront dans le monde desaffaires et de la finance, où vous ne risquez nullementde vous laisser gruger .

Horoscope

BLAGUES… BLAGUES… BLAGUES… BLAGUES… BLAGUES… BLAGUES…

Boire à l'oeil

A Paris, un Belge se présente dans un bar ets'installe devant le comptoir. Le patron le salueet lui demande : - Bonjour Monsieur, qu'est-ceque vous prenez ?Le Belge répond spontanément : Un gin tonic... Merci !Il boit cul-sec et se dirige immédiatement versla sortie. Le patron l'interpelle :Hé, Monsieur, vous n'avez pas règle l'addition !Le client se retourne et dit : Mais je ne vous ai rien demande, c'est vous quim'avez demandé : «Qu'est-ce que vous prenez?». Faudrait pas me prendre pour un imbécilesous prétexte que je suis Belge !».Pour éviter le scandale devant ses autresclients, le patron, furieux, laisse le Belge sortiret finit par oublier cette histoire. Mais le moisd'après, le Belge refait son apparition dans lebar et cette fois, le patron qui se rappelle latriste mésaventure reste muet. Le Belge resteimmobile devant le comptoir pendant plusieurs

minutes, plusieurs heures. Il finit par faire signeau patron qui jubile et dit : Alors ?Le Belge : Je voudrais des cacahuètes !Le patron : D'accord mais vous allez payercette fois ?Le Belge sortant 2 francs de sa poche répond :Evidemment puisque je vous les commande... Une fois son assiette de cacahuètes servie, leBelge commence a les écrasé une par une avecune cuillère pour en faire de la poudre. Etonne,le patron interroge : Je peux vous demander ce que vous faites ?Le Belge explique : Oui, je pile des cacahuètes pour aller à la pêche, çame sert d'appât. En fait, cette technique fonctionnetrès bien pour les gros poissons !Curieux, le patron demande : - Ah bon ? Qu'est ce que vous prenez avec ça ?Et le Belge répond spontanément : Un gin tonic... Merci !

(Phortail.org)

INSOLITES… INSOLITES… INSOLITES… INSOLITES… INSOLITES… INSOLITES…

Un an après le séisme,Haïti se recueille

8 janvier, en début d'après-midi dans le Xèmearrondissement de Paris, un homme arrachele portefeuille d'une femme, contenant 600euros, des cartes bancaires et des pièces d'i-dentité. Il prend la fuite, mais laisse tomberson téléphone portable, tandis que sa victimea le temps de mémoriser son signalement....

Âgé de 30 ans, il sera vite reconnu par la vic-time. Interpellé, il déclare avoir perdu son télé-phone depuis plusieurs jours. «Confronté à lavictime, il a nié les faits, mais sous couvertque celle-ci retire sa plainte, il lui a proposé600 euros ! Il a été déféré au Parquet deParis», écrit PP Rama, le journal de laPréfecture de police de Paris.

(LePost.fr)

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10

LE POPULAIRE - Quotidien d’informations de proximité - N° 3341 - Jeudi 13 Janvier 2011

Politique

THIÈS - Depuis quelques mois, l’Union descoordinations départementale et communaledu Parti socialiste (Ps) à Thiès a entreprisune série d’activités sous forme de con-férences publiques et de sessions de forma-tion des militants et des responsables. Mais,il est apparu, aux yeux des Secrétairesgénéraux de ces deux entités, Ousseynou

Keïta et le Dr Jean Baptiste Ndione, que cestypes d’activités ne prennent pas suffisam-ment en compte des segments d’une trèsgrande importance constitués par lesélèves, les étudiants et les enseignants. Ainsi, aujourd’hui, avec l’abaissement del’âge pour les élections, ils pensent que «lesétablissements scolaires, les universités etinstituts de formation, constituent desbassins électoraux importants, mais qui sontinsuffisamment pris en compte par (leur)parti». «Aussi, continuent-ils, devons-nous,comme par le passé, nous atteler à identifierdans ces dites institutions comme dans lesquartiers et les villages du département, desjeunes dynamiques et engagés qui, bien for-més et bien encadrés, vont prendre une partimportante dans les activités d’animation, depropagande et d’agitation que notre parti acommencées à déployer à la base». Pour les «verts» de la cité du Rail, cesderniers «vont porter (leurs) voix et défendre(leurs) valeurs au sein des organisationsdémocratiques de la jeunesse, à un momentoù les jeunes, victimes de la politique anti-nationale du régime libéral de Wade, sontabandonnées à eux-mêmes, sans aucuneperspective claire pour leur avenir. Il va sansdire que ce travail se fera dans le strictrespect des orientations, de l’indépendanceet du caractère apolitique de ces organisa-tions de masse». Le Secrétaire général de l’Union des coordi-nations des jeunesses socialistes de Thiès,Pape Amadou Sall, lui, pense que «lesjeunes les plus motivés contribueront àassurer progressivement la relève politique

à tous les échelons de la vie du parti. Lescibles principales seront les élèves des col-lèges, des lycées et des centres de forma-tion professionnelle, les étudiants des uni-versités et Instituts supérieurs de formation,les enseignants de tous les ordres d’en-seignement». La réussite d’un tel pari nécessite, selon le

Dr Jean Baptiste Ndione, la mise en placed’un comité préparatoire qui aura pour tâch-es d’identifier les cibles par secteur et deproposer une démarche en direction de cha-cune d’elles, d’organiser les différentesactivités prévues, de proposer un pro-gramme de communication.

PRÉSIDENTIELLE 2012

Les socialistes de Thiès explorent les bassinsélectoraux importants...

Tidiane CAMARA (Correspondant)

Envoyer vos CV à la boite postale BP : 564- Louga au plus tard le 20 janvier 2011

et préciser le poste demandé sur l’enveloppeou par courrier électronique à l’adresse suivante

u

Niveau BAC + 2 au moins en Finances/ Comptabilité pour gérants et agents de crédits

u

Niveau BAC ou plus pour caissiers

u

Expérience de 2 ans au moins dans le secteur de la micro finance

u

Bonne connaissance du milieu rural

u

Avoir un permis de conduire moto pour le profil d’agent de crédit

AVIS DE RECRUTEMENT

- DES GÉRANTS DE CAISSE

- DES AGENTS DE CRÉDITS

- DES CAISSIERS

REPUBLIQUE DUSENEGAL

UN PEUPLE – UN BUT – UNE FOI

------------- MINISTERE DE L’INTERIEUR

---------------DIRECTION DE L’ADMINISTRATION GENERALE ET DE L’EQUIPE

AAVVIISS GGÉÉNNÉÉRRAALL DDEE PPAASSSSAATTIIOONN DDEESS MMAARRCCHHÉÉSS 22001111

Place Washington – Tél. 842 67 90 – 842 67 86 – Fax : 821 05 42 – Email : [email protected] – Bp. 4002 - Dakar

1. Le Directeur de l’Administration Générale et de l’Equipement, agissant au nom et pour le comptedu Ministère de l’Intérieur, exécute, au titre de la Gestion 2011, dans le cadre du Budget de fonction-nement, Budget Consolidé d’Investissement (BCI), un programme de passation de marchés publics.

2. Les acquisitions, par voie d’appels d’offres concernent les domaines suivants :

DIRECTION DE L’ADMINISTRATION GENERALE ET DE L’EQUIPEMENT

Travaux- Réhabilitation desBâtiments Administration territoriale

Fournitures- fourniture de bureau et consommables informatiques- Matériel mobilier de bureau- fourniture matériel de transport

DIRECTION DEL'AUTOMATISATION DES FICHIERS

Fournitures- fourniture de bureau et consommables informatiques

Services de prestations- Location de Licences CNI/CE- Assistance technique CNI/CE

DIRECTION DE LA PROTECTION CIVILE

Fourniture : - Achat de matériels d’intervention

3. Les avis spécifiques de passation de marché seront publiés, à partir de Janvier 2011, dans un journal à grand tirage.

4. Les marchés seront passés conformément aux dispositions du décret 2007-545 du 25 avril 2007 portantCode des Marchés Publics, modifié.

5. Les soumissionnaires potentiels : fournisseurs de biens ; prestataires de services intellectuels (consultants),qualifiés et satisfaisant aux critères d’éligibilité, sont priés de manifester leur intérêt à la D.A.G.E du Ministèrede l’Intérieur, Place Washington, téléphone 33 889 91 00 ; Fax 33 821 05 42 ; email [email protected] envoyant, leur dossier de candidature comportant leurs références pour des travaux, fournitures/équipements, ouprestations de services de nature, taille et/ou complexité similaires.

6. Toute demande de renseignement complémentaire devra être envoyée à l’adresse susmentionnée.

Le Directeur de l'AdministrationGénérale et de l'Equipement

MAMADOU DIA

Importante institution financière opérant en milieu rural recrute :

LOUGA - Les choses bougent dans lesrangs du Parti démocratique sénégalais(Pds) à Louga. Les deux hommes quiétaient préposés à piloter le comité électoralaux Législatives de 2002, AbdourahmaneSow et Maniang Faye, ayant été reconduitspour la présidentielle de 2012. Et ils affûtentdéjà leurs armes, avec le double défi deremporter les joutes face à l’opposition,mais aussi d’endiguer les contestationsnaissantes au sein de la Coalition présiden-tielle dans ladite localité. Choisis pour piloter les comités électorauxdépartemental et communal de Louga,Abdourahmane Sow et Maniang Faye n’ontpas perdu de temps pour entrer en action,dans la perspective de l’élection présiden-tielle de 2012. Une entrée en scène précip-itée qui s’explique par les enjeux de cesélections parties pour être les plus dis-putées depuis l’avènement de l’Alternanceau Sénégal. Ces enjeux sont liés à la mon-tée en puissance de la Coalition BennooSiggil Senegaal qui, en 2009, a remporté lacommune de Louga et beaucoup de local-ités du département. Dans le département, Abdourahmane Sow,que ses adversaires avaient hâtivemententerré, a repris du service, de même quedes responsables libéraux qui n’étaient plusvisibles sur le champ politique. Dans la commune, les choses sont moins

corsées pour Maniang Faye qui a démarrésa campagne depuis sa nomination à la têtedu comité électoral communal. Le respons-able du comité électoral, comme en 2002, adéjà affiné une stratégie faite de concerta-tion, de débauchages et de campagnes deproximité. L'espoir a fini de renaître dans les rangs deslibéraux de Louga, avec le retour sur lascène politique du duo victorieux desLégislatives de 2002.

... À Louga, le duo Abdourahmane Sow-Maniang Faye affûte ses armes

Khalif A. WÉLÉ (Correspondant)

OusseynouKeïta

ManiangFaye

L’Administrateur Général du Groupe KAPIO vous informede la nomination de Monsieur Papa Samba SOW au postede Chef d’Agence de sa filiale KAPIO VOYAGES àcompter du 01er janvier 2011.

LA DIRECTION

COMMUNIQUE

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11Politique

LE POPULAIRE - Quotidien d’informations de proximité - N° 3341 - Jeudi 13 Janvier 2011

BLOCAGES DANS LA DÉSIGNATION DU PRÉSIDENT DU COMITÉ DE VEILLE SUR LE FICHIER ÉLECTORAL

Me Wade mis devant ses responsabilités

La rencontre, hier, au siège de la Commissionélectorale nationale autonome (Céna), pour ladésignation du président du Comité de veille etde suivi des recommandations de la missiond'audit du fichier électoral en vue des électionslégislatives et présidentielle de 2012, n'a finale-ment rien donné, la montagne ayant accouchéd'une souris. L'opposition (Bennoo Siggil

Senegaal, Bennoo taxawal Senegaal et les non-alignés) et le pôle présidentiel n'ont pu accorderleurs violons, au grand dam du président duComité de pilotage, Doudou Ndir, Aucune des trois personnalités que la sociétécivile avait proposées, le professeur BabacarGuèye, Racine Kane de l'organisation Enda etValdiodio Ndiaye, n'a été retenue pour présiderle comité susmentionné. Selon nos sources, cette situation résulte durefus de l'Alliance sopi pour toujours (Ast)d'avaliser le choix que l'opposition a porté sur lapersonne du professeur de droit constitutionnelBabacar Guèye, qui a eu à piloter laCommission chargée de réfléchir à la mise enplace de la Commission électorale nationaleautonome (Céna). «De 16 heures à 21 heurespassées de plusieurs minutes, il n'y a pas eu deconsensus sur la désignation du président duComité de veille. Ils (ndlr : les représentants del'Ast) ont dit qu'ils veulent qu'une autre liste soit

proposée. Ce que les autres ont refusé»,souligne notre interlocuteur qui a pris part à larencontre.

L'Ast récuse à nouveau le Pr Babacar Guèye

Finalement, suite à une proposition de laCoalition Bennoo taxawal Senegaal de TallaSylla, les différentes parties prenantes ontdécidé, d'un commun accord, de rencontrer leprésident de la République, Me AbdoulayeWade, qui a créé le Comité de veille et de suivides recommandations de la mission d'audit du

fichier électoral en vue des élections législa-tives et présidentielle de 2012, à la faveur dudécret N°2012-1776 du 30 décembre 2010.Pour l'informer notamment de la situation et luifaire part des raisons du blocage.C'est dire que la balle est maintenant dans lecamp du président Abdoulaye Wade à qui ilincombe de trancher la question. Mais, en attendant que le chef de l'État seprononce sur cette affaire qui risque d'exacer-ber les relations tendues entre l'opposition et lamajorité, l'on se demande pour quelles raisonsla mouvance présidentielle récuse systéma-tiquement le professeur Babacar Guèye. Eneffet, c'est la deuxième fois que le pôle prési-dentiel oppose son veto à une responsabilisa-tion de cet éminent constitutionnaliste, dans lecadre du processus électoral. La lettre queBennoo Siggil Senegaal a envoyée à Me Wadepour proposer que le professeur Guèye présideles travaux de réforme du Code électoral estrestée sans suite.

Barka isma BA

Le Comité de veille et de suivi des recommandations de la mission d'auditdu fichier électoral en vue des prochaines élections, qui a été installé,avant-hier, au siège de la Commission électorale nationale autonome(Céna), n'a toujours pas de président. La rencontre tenue, hier, par les dif-férentes parties prenantes n'ayant servi à rien, du fait que la personne duPr Babacar Guèye n'agrée pas la mouvance présidentielle. L'arbitrage deMe Wade est sollicité.

Le compagnonnage entre leRassemblement pour le peuple (Rp)et le Parti démocratique sénégalais(Pds) risque d'être bientôt conjuguéau passé. Une situation consécuti-ve au fait que les serviteurs dupeuple en ont assez d'avaler descouleuvres de la part des libéraux.À l'issue de son Conseil nationalprévu le 5 mars prochain àDiourbel, ledit parti prendra unedécision définitive quant à sonalliance avec le parti présidentiel.

S'achemine-t-on vers une rupture entre leRassemblement pour le peuple (Rp) deSerigne Mamoune Niasse et le Parti démoc-ratique sénégalais (Pds) ? Les serviteurs dupeuple se détermineront clairement sur leurcompagnonnage avec les libéraux, le 5 marsprochain à Diourbel, au terme de leurConseil national qui sera précédé par la réu-nion du Conseil honoraire.Mais, tout porte à croire que le Rp varompre les amarres avec le Pds. Une situa-tion qui découle de la grande frustration quihabite aujourd'hui les responsables duditparti, avec à leur tête le marabout-politiciende Médina-Baye. «La déception est là. De labase au sommet. Le dernier Bureau poli-tique avait fortement insisté sur l'évaluationde la présence et du rôle de notre parti dansla mouvance présidentielle, au seul regardde l'intérêt supérieur du peuple sénégalais

et d'engager des cadres d'échange et dedialogue avec le pouvoir, pour une meilleureprise en charge de leurs préoccupations.Mais, le Bureau politique constate que sesdifférentes consultations n'ont pas ététenues faute d'espace critique aménagé parle parti au pouvoir», déclare le Dr PapeMoustapha Fall, porte-parole du Rp.

Le Rp doute de la recevabilité de lacandidature de Me Wade

Avant de poursuivre : «Le second constatest lié à l'absence totale de nos cadres,femmes et jeunes dans toutes les sphèresde décision du pays, malgré les nombreusespromesses du président de la République.Et récemment, un directoire de campagne aété mis sur pied, sans que nous soyons con-sultés. Le Rp juge que cette situation luiporte préjudice. Nous allons tirer le bilan decette alliance et prendre les mesuresadéquates». Sur la candidature controversée du chef del'État, Me Abdoulaye Wade, à la présiden-tielle de 2012, il faut dire que le Rp doute dela recevabilité de la candidature de MeWade à la présidentielle. «À l'interne, desréflexions pointues sont engagées pourqu'au cas où la candidature du présidentserait invalidée par le Conseil constitution-nel, nous ne serions pas surpris», soulignele Dr Pape Moustapha Fall.

GAGNÉ PAR LA FRUSTRATION

Serigne Mamoune Niasse en passe de rompreles amarres avec Me Wade

Barka Isma BA

En marge de l'Assemblée générale organisée,hier, à la permanence Omar Lamine Badji duParti démocratique sénégalais (Pds) par laConvergence des cadres libéraux pour l'en-racinement du Sopi (Clesopi), son président,Samba Ndiaye, maire de Ndoffane, s'estexprimé sur le projet de découpage adminis-tratif du gouvernement. «Les découpagesadministratifs ont l'avantage de donner aux col-lectivités locales l'opportunité de bénéficier desinvestissements. Dans une action administra-tive, toutes les interprétations sont possibles.La Commune de Ndoffane où j'ai l'avantaged'être maire était un village. Depuis queNdoffane est érigé en commune, nous bénéfi-cions d'un fonds de dotation, de concours. Cesavantages nous permettent de faire desinvestissements», déclare-t-il. Selon lui, «Il fautvoir en ces découpages administratifs la volon-té du chef de l'État, Me Abdoulaye Wade, dedécentraliser le pouvoir et de permettre auxcollectivités locales de bénéficier desinvestissements pour leurs développement».

«Le scandale du sièclese passe à la Sirn»

Sur un autre chapitre, le maire de Ndoffane

révèle qu'il existe un «grand scandale» dans laboîte où il est le Directeur général, la sociétédes infrastructures de réparation navale (Sirn).«Le scandale du siècle, ça se passe dans lasociété que je dirige, où le régime socialiste aeu à mettre à la disposition d'un privé une con-cession de 100 000 mètres carré à raison de 5millions par mois. On ne peut trouver un pirescandale». À son avis,«c'est sur ça que lesSénégalais doivent être conscientisés, poursavoir que, en fait, aujourd'hui, les gens qui ontposé ces actes sont en train de les charmerpour reprendre le pouvoir». Samba Ndiaye appelle les cadres libéraux à s'u-nir autour de la Clesopi pour dire «non» auretour des socialistes. «Nous ne voulons pasrevivre les situations que nous avons vécuessous le régime du Parti socialiste», soutientl'édile de Ndoffane. Revenant sur l'ordre du jour de leur Assembléegénérale, le Directeur général de la Sirnsouligne que c'est une session de formationdes cadres de Clesopi aux nouvelles tech-niques de l'information et de la communication.Il annonce la création de «Clecom». Un site quiva permettre à sa structure de divulguer sestravaux sur la question énergétique et la prési-dentielle de 2012.

Moustapha BA (Stagiaire)

SAMBA NDIAYE, PRÉSIDENT DE LA CLESOPI

«Le découpage administratif permet aux collectivités localesde bénéficier des investissements pour leur développement»

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Page 12: POP 20110113

12Actustars

LE POPULAIRE - Quotidien d’informations de proximité - N° 3341 - Jeudi 13 Janvier 2011

Yannick Noah tacle Zidane

Yannick Noah vient d'entamer sa grande tournéedans toute la France qui devrait l'occuper toutel'année. À cette occasion, l'ancien joueur de ten-nis est passé sur RMC, dans la nouvelle émissionde Bernard Laporte, Direct Laporte, tous leslundis de 20h à 21h. Alors évidemment, avec l'an-cien secrétaire d'Etat aux sports et ex-entraîneurdu XV de France, Noah n'a pas beaucoup parlé demusique.Quand Laporte lui demande qui de Michel Platiniou Zinedine Zidane il préfère, le chanteur n'y vapas de main morte : "C'est dur là... Ils sont tousles deux potes avec le président, ils font pas deboulette... Platoche, c'est ma génération. Son par-cours est fantastique. Mais parfois, puisqu'il fautdire un peu les choses, il m'énerve avec sa vidéo.La vidéo ça pue du c...", référence au recours à lavidéo pour l'arbitrage des matchs de football. Ilglisse ensuite quelques mots sur Zidane, toujoursaussi tendres : "Et puis Zizou j'adore, mais le coupdu Qatar, ça pue du c... aussi. Je les aime bientous les deux mais à un moment donné, revenezles mecs. Revenez vers le peuple !"Comme beaucoup, Yannick Noah a été choquépar le rôle d'ambassadeur tenu par ZinedineZidane dans l'obtention de la coupe du monde2022. Le champion du monde 98 aurait touché 11millions d'euros pour sa participation. Le comédi-en Christophe Alévêque s'est d'ailleurs chargéde lui tailler un costard sur mesure : "Ce mec estun panneau publicitaire qui a trois neurones et quinous a fait perdre la Coupe du monde 2006."

(purepeople.com)

SALE TEMPS POUR LA «DESPERATE»

En plus de son divorce,Eva Longoria encourt des

poursuites judiciairesEncore deux ou trois petits trucs comme ça, etelle sera vraiment, mais alors vraiment, desperate,notre petite Eva Longoria. Alors qu'elle sedémène dans un divorce aussi médiatique quecompliqué au vu de toutes les révélations sur TonyParker ou elle-même, la justice est sur le point des'intéresser à son cas. Mali Nachum (à vos souhaits), un de ses associésdans la chaîne de restaurants mexicains Beso,lancée par la comédienne il y a deux ans, a décidéde l'attaquer en justice. Il affirme que l'actrice l'a

fortement poussé à investir 760 000 euros dansla marque, lui promettant 3,5 millions d'euros d'in-térêts sous deux ans.Et là, patatra. Il semble que la crise financière aitégalement provoqué une crise du nachos. Le 7janvier dernier, le restaurant Beso de Las Vegas aété mis en faillite : la dette accumulée avoisine les4,5 millions d'euros. Mali Nachum, qui aime visi-blement beaucoup plus l'argent que les fajitas,réclame ainsi trois millions d'euros à Eva Longoriaqui l'aurait prétendument trompé. Difficile àdéfendre devant un tribunal : la vie ou la mort d'unrestaurant ne peut être imputable à une seule per-sonne. Même si l'on peut imaginer que les salesdraps dans lesquels se trouve Eva, accusée elle-aussi d'avoir trompé Tony Parker avec EduardoCruz, soit un motif intéressant pour Nachum.En effet, la marque Beso fonctionnait en partie vial'image glamour de la sympa comédienne deDesperate housewives. Cette image ternie a-t-elle un impact sur la fréquentation de l'établisse-ment ? C'est certainement ce qu'avancera MaliNachum.

(voici.fr)

Elle dément avoir fait retirer ses tatouages

Depuis l'annonce de son divorce avec TonyParker, des rumeurs annonçaient qu'Eva Longoriavoulait se faire retirer ses deux tatouages (l'unavec les initiales TP, l'autre avec leur date demariage 7-07-2007). La réponse est tombée cematin : Eva a déclaré sur Twitter : "Juste pour quetout le monde le sache, j'ai toujours tous mestatouages ! Rien ne va être enlevé, en revanche jesuis toujours partante pour plus de tatouages ! ;)"

(closermag.fr)

AKON A SA LADY GAGA

Usher, lui, a son… JustinBieber

Akon a sa Lady Gaga. Usher, lui, a le phénoménalJustin Bieber. Après une lutte acharnée avecJustin Timberlake, c'est finalement Usher qui agagné le droit de devenir le mentor du nouveauphénomène musical du moment, Justin Bieber !Alors forcément, maintenant que le petit est aucentre de l'attention, l'interprète de Yeah en prof-ite pour gratter sa part du gâteau !

Si Justin Bieber est le premier à jouer le jeu en cla-mant à qui veut l'entendre qu'il se réfère sanscesse à Usher dans sa carrière et qu'il l'appellecontinuellement pour des conseils ou autre sou-tien, la star en remet une couche régulièrement,comme ce fut le cas récemment, pour CNN : «Jeserai là, à soutenir sa croissance», a déclarésolennellement Usher. Je serai là, à le soutenirdans les mauvais moments, à le soutenir dans lessituations tumultueuses et les circonstances diffi-ciles qu'il pourrait avoir à vivre au cours de sonexistence. Les inconvénients du succès viennenten temps et en heure. Ça devrait être une longuehistoire, ce que j'espère. Nous souhaitons lalongévité et on dirait vraiment que beaucoup defans ont envie de grandir avec lui». On en repar-lera quand Justin aura mué !

(avec premiere.fr)

Drake parle de son histoireavec Rihanna

Rihanna a été proche de Drake. On sait que dansson dernier clip "What's my name ?", elle tombeamoureuse du rappeur canadien Drake. Et pour lapremière fois, Drake vient de parler de leur his-toire. Il est aussi langue de bois que Rihanna !"C'était spécial. Je tiens vraiment à elle. C'est unepersonne formidable. Moi et Rihanna avons unegrande connexion. Mais non, nous ne sommespas en couple. On est jeunes. De jeunes ados. Onprofite de la vie. C'est tout.J'ai besoin d'avoir deschoses à raconter". Rihanna avait confié :"Nousn'étions pas sûr de ce que c'était exactement. J'aivraiment été attirée par Drake. Nous ne voulionspas allés plus loin. C'est arrivé à un moment dema vie où j'étais très fragile, et je ne voulais pasm'engager dans quelque chose ou avec quelqu'unsérieusement".

(dontmiss.fr)

POUPONNAGE EN VUE

Mariah Carey et NickCannon ont choisi les

prénoms de leurs enfant…Mariah Carey et son mari Nick Cannon préparentla naissance de leurs jumeaux, prévue pour leprintemps, et ont déjà trouvé leurs prénoms. Mariah Carey sait comment elle va appeler sesenfants, mais elle veut garder le secret jusqu'àleur naissance. En effet, selon le site Just Jared,la chanteuse et son mari Nick Cannon 'ont déjàchoisi les noms des bébés, mais ils veulent que cesoit une surprise'. Par ailleurs, le futur papa semble prêt à être père,puisqu'il y a quelques jours, il a révélé : 'Ma grand-mère s'est occupée d'enfants adoptés pendantlongtemps, j'ai changé des couches toute ma vie! Un enfant heureux et en bonne santé, c'est toutce que j'attends.'

(news-de-stars.com)

…Les beckham attendentleur quatrième

Ça a été l'une des annonces surprises du week-end dernier : Victoria et David Beckham atten-dent leur quatrième enfant ! Si Posh s'estexprimée à ce sujet sur son Twitter, se disantheureuse et excitée , on ne l'avait pas encore

revue depuis cette grande annonce à la différencede son mari qui a été mitraillé durant ses entraîne-ments à Tottenham. C'est maintenant chose faite puisque quelquesimages de Victoria ont été prises à la sortie de sondomicile londonien, le Beckingham Palace, enréférence bien évidemment au palais de la ReineElizabeth II, le Buckingham Palace. Et si Posh a étévue avec sa soeur en voiture le soir, David lui a étépris en photo le matin. Le couple fait donc bandeà part !En regardant de plus près ces quelques clichés,on constate que les traits de Victoria sont toujoursaussi fins. Pas de petites joues rondelettes àl'horizon ... C'est sur, Posh va faire très attentionà ne pas prendre trop de poids. Après troisgrossesses, on peut dire qu'elle a de l'expérienceen la matière !

(premiere.fr)

Le médecin sera jugé pourhomicide involontaire

Des audiences préliminaires se déroulaient depuissix jours à Los Angeles pour déterminer si lessoupçons étaient suffisants pour engager unprocès contre le Dr Murray. Malheureusementpour le praticien, étant donné la succession detémoignages l'accablant, il sera jugé pour homi-cide involontaire.En cas de condamnation, il risque jusqu'à 4 ans deprison et bien entendu la fin de sa carrière.Il est accusé d'avoir injecté l'anesthésiant qui a tuéMichael Jackson le 25 Juin 2009 et de ne pas luiavoir prodigué les soins nécessaires après que lastar a perdu connaissance.Lui se défend de lui avoir administré le produit,objectant que le chanteur s'est probablementinjecté lui-même une dose mortelle en sonabsence. Mais cela ne justifierait pas, néanmoins,les accusations de négligence le concernant.Les témoins à charge ont dressé un portrait trèsnégatif du Dr Conrad Murray, le désignantcomme un dissimulateur, négligeant et incompé-tent. Une employée de la star a même avoué quele médecin lui avait demandé de cacher le matérielde soin et les médicaments avant l'arrivée dessecours. Il semble que le Propofol, l'anesthésiantqui a terrassé la star, faisait partie intégrante de savie, malgré que ce produit ne soit autorisé quedans les hôpitaux et dans un cadre opératoire.L'usage en tant que somnifère n'aurait pu se fairesans que le médecin ne commande ces produits.255 flacons auraient été commandés en 2 moispar le Dr Murray à une pharmacie de Los Angeles.Les avocats du médecin devraient défendre lathèse du suicide dans ce procès qui ne fait quecommencer.

(news-de-stars.com)

Sortie hier de «Who dagirl» de Flo Rida et Akon

Sortie ce mardi 11 janvier, sur le label AtlanticRecords, l'un des morceaux du célèbre Flo Ridaaccompagné d'Akon. Après quelques problèmesavec la date de sortie, l'EP de 'Who Da Girl' estfinalement disponible. La chanson est faite par FloRida avec le célèbre chanteur Akon et c'est letroisième single officiel de son nouvel album 'OnlyOne Flo (Part 1)'. Les remixeurs sont le DJ/pro-ducteur Hardwell, le talentueux et jeune allemandDeniz Koyu et le duo italien Promise Land. Lestrois remixes sont de très bonne qualité, difficilede dire quel track aura le plus de succès.

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LE POPULAIRE - Quotidien d’informations de proximité - N° 3341 - Jeudi 13 Janvier 2011

Inter

De nouveaux heurts ont éclaté mercredimatin à Abidjan entre des partisansd'Alassane Ouattara et les forcesloyales au président sortant LaurentGbagbo, rapportent des témoins.

Au moins cinq policiers ont été tués à Abobo, lebastion de Ouattara dans la capitale ivoirienne, ontdit des témoins et une source militaire. De nom-breux coups de feu ont été entendus comme laveille, ainsi que des bruits d'explosions provo-quées vraisemblablement par des armes lourdes.Mamadou Kanté, un habitant du quartier, a dit

avoir vu quatre véhicules de police en feu avecquatre cadavres de policiers à l'intérieur. Unesource au sein du renseignement ivoirien, qui arequis l'anonymat, a confirmé l'information.Abdoulaye Cissé, qui habite dans un autre quarti-er, a dit avoir vu un autre policier mort. «Je n'aijamais entendu ici des armes si lourdes», a-t-ilraconté.«On entend des coups de feu et des explosionsdepuis deux heures du matin. Ma famille et moisommes terrifiés», a ajouté Adama Touré, habi-tant d'Abobo .Des affrontements similaires ont fait au moins

cinq morts la veille à Abobo.«Les gens d'Abobo en ont assez. Chaque jour il ya des enlèvements et des meurtres ici. Nousavons le droit de nous défendre», a dit AmaraSouara. Le camp Gbagbo dément avoir orchestrédes meurtres et des enlèvements et argue du faitque de nombreux policiers ont été tués par despartisans de Ouattara.Depuis le second tour de l'élection présidentiellele 28 novembre, dont les résultats sont contestés

par les partisans de Laurent Gbagbo, les vio-lences ont fait plus de 200 morts, selon lesNations-Unies.Alassane Ouattara est reconnu comme prési-dent de la Côte d'Ivoire par la communautéinternationale, qui a adopté des sanctions àl'encontre de Gbagbo et ses proches mais n'afait qu'évoquer du bout des lèvres l'idée d'uneintervention militaire.

(Reuters)

CRISE IVOIRIENNE

Nouveaux affrontements à Abidjan, au moins cinq morts

COTE D'IVOIRETrois casques bleus blessés par des

forces pro-Gbagbo…Trois casques bleus ont été «légèrementblessés» dans la nuit de mardi à mercredi lorsd'une «embuscade» des forces loyales àLaurent Gbagbo, a révélé l'Onu dans un com-muniqué. L'affrontement s'est produit à Abobo,un quartier d'Abidjan où ont eu lieu des vio-lences ces deux dernières nuits.

… couvre feu nocturne dans deuxquartiers d’Abidjan

«Est institué dans les communes d’Abobo etd’Anyama un couvre-feu» mercredi, jeudi etvendredi de 19h00 (locales et Gmt) à 6h00,indique un décret de Laurent Gbagbo lu mer-credi à la télévision publique ivoirienne. Fiefd’Alassane Ouattara, Abobo, quartier situéau nord d`Abidjan, a connu mardi et mercre-di de violents affrontements entre des élé-ments armés non identifiés et des membresdes Forces de défense et de sécurité (Fds)fidèles au chef d’Etat sortant. Au moins sept

représentants des forces de l’ordre et troiscivils ont été tués.

MALIUn imam arrêté pour liens

probables avec Aqmi«Fortement soupçonné» d’être lié à la branchemaghrébine d’Al-Qaïda, un iman réputé radicala été arrêté mardi au Mali, écrit ce mercredi LeFigaro. Son nom ni sa nationalité n’ont été don-nés, pour les besoins de l’enquête.

MAROCLe royaume redoute les émeutes qui

secouent la TunisieLes autorités marocaines ont interdit lundi àRabat une réunion de soutien aux manifestantstunisiens, lit-on dans L’Express. Le régimemarocain aurait motivé sa décision par lacrainte d’envenimer ses relations avec laTunisie, en laissant se tenir sur son territoire«une manifestation hostile au régime de Zine ElAbidine Ben Ali». Le collectif d’associationsorganisateur de la manifestation a décidé detenter un nouveau rassemblement ce jeudi.

Brèves… Brèves… Brèves… Brèves…

Tunis était sous tension mercredi à la suite d'ac-crochages entre des manifestants et la police quise sont produits à plusieurs endroits du centre-ville, a constaté un journaliste de l'AssociatedPress sur place. Face à ces troubles qui secouentla Tunisie depuis plus de trois semaines, le prési-dent Zine El Abidine Ben Ali a limogé le ministrede l'Intérieur et imposé un couvre-feu de 20h à 6hdu matin dans la région du grand Tunis.23 personnes ont été tuées par la police, selon lebilan du gouvernement tunisien, mais des témoinset les syndicats évoquent au moins 46 morts.Mercredi, les heurts se sont déroulés non loin del'avenue Habib Bourguiba, centre névralgique dela capitale quadrillé par un important dispositifpolicier. Peu après midi, plusieurs centaines demanifestants sortant des souks proches de l'av-enue de France ont lancé des pierres sur lesforces de l'ordre, qui ont réagi en tirant des gazlacrymogènes sur les manifestants, a-t-on con-staté.Ces heurts se déroulaient à une centaine demètres de l'ambassade de France et de la grandecathédrale de Tunis où étaient positionnés deuxvéhicules militaires entourés de fils barbelés. Tousles commerces ainsi que les banques situés auxalentours ont été aussitôt fermés. Les manifes-tants, dispersés et pourchassés par les forces del'ordre, se sont rassemblés à la gare ferroviaireBarcelone, proche de l'avenue Bourguiba.Simultanément, du côté du Passage, près du cen-tre-ville, une autre manifestation rassemblantplusieurs centaines de personnes a étéempêchée par les unités anti-émeutes de gagnerle siège du gouvernorat (préfecture).Place Mohamed Ali, où se trouvent les locaux del'Union générale tunisienne du travail (Ugtt), l'u-nique centrale syndicale tunisienne, des manifes-tants étaient encerclés par des policiers en civil et

en tenue. Plusieurs d'entre eux ont été blesséslorsqu'ils ont tenté de déverrouiller le blocus.Les troubles meurtriers qui secouent la Tunisiedepuis plusieurs semaines ne semblent pasvouloir s'apaiser malgré les mesures urgentesprise par le pouvoir pour répondre aux revendica-tions sociales des populations.

Le ministre de l’Intérieur démisde ses fonctions

Ces derniers jours, le président Zine El AbidineBen Ali s'est engagé notamment à créer 300 000emplois dans les deux années à venir, destinés enparticulier aux chômeurs diplômés.Après le limogeage dans un premier temps duministre de la communication et du gouverneur deSidi Bouzid, il a démis de ses fonctions le ministrede l'Intérieur Rafik Belhaj Kacem, remplacé parAhmed Friaâ, qui avait occupé auparavantplusieurs postes ministériels.Le Premier ministre Mohamed Ghannouchi aégalement annoncé la libération de toutes les per-sonnes arrêtées pendant les troubles à l'excep-tion de ceux dont l'implication aura été prouvéepar la justice.Par ailleurs, l'opposant Hamma Hammami, porte-parole du Parti ouvrier communiste tunisien (Poct,non-reconnu), a été arrête mercredi à son domi-cile par une vingtaine de policiers en civil enmême temps que l'avocat Mezam Abid, a-t-onappris auprès de son épouse l'avocate RadhiaNasraoui. Elle-même militante des droits del'Homme, celle-ci a déclaré ignorer où ont étéconduits son mari et «son ami». Elle attribue sonarrestation à «ses prises de position hostiles aurégime» et aux interviewes qu'il a données enmarge des troubles à des chaînes satellitairesarabes et européennes.

(Ap)

TROUBLES EN TUNISIE

Les accrochages atteignent le centre de la capitale

Haïti a marqué mercredi dans le recueillement lepremier anniversaire du séisme du 12 janvier2010, l'une des plus grandes catastrophesurbaines de l'histoire qui a fait 250 000 morts, 300000 blessés et un million et demi de sans-abri.Des messes du souvenir ont été célébrées danstout le pays, auxquelles ont assisté des milliers depersonnes, nombre d'entre elles vêtues de blancen signe de deuil. L'atmosphère était au recueille-ment mais aussi au pessimisme devant la lenteurde la reconstruction et l'incertitude politique aprèsle premier tour contesté de l'élection présiden-tielle, le 28 novembre dernier. Il y a un an jour pourjour, à 16h 53 locales, Port-au-Prince et sa régionétaient réduits à l'état de ruines en vingt secon-des par un tremblement de terre de magnitude 7.Le nonce apostolique, représentant du pape, ainsique plusieurs personnalités politiques haïtienneset étrangères ont assisté à une messe dans lesruines de la cathédrale, à Port-au-Prince. L'ancienprésident américain Bill Clinton, envoyé spécialdes Nations-Unies en Haïti, était présent, demême que des célébrités comme la star améri-cano-haïtienne du hip-hop Wyclef Jean.Les bras levés, des fidèles ont récité à haute voixles noms de leurs parents disparus et implorél'aide divine.Un an après la tragédie, les Haïtiens vivent tou-jours au milieu des décombres, malgré lesengagements pris par la communauté interna-tionale face à une catastrophe qui a révélé les lim-ites de l'action humanitaire. En dépit des

promesses de dons, de la présence de 12 000casques bleus et d'une armée de travailleurshumanitaires, les rues de Port-au-Prince restentjonchées de débris et près d'un million de sin-istrés vivent toujours dans des camps de fortune.«Si les efforts de reconstruction étaient vraimentsérieux, cette messe serait célébrée dans uneéglise reconstruite», a déclaré à Reuters devantla cathédrale Carla Fleuriven, 19 ans, une mère detrois enfants.Il y a un an, elle a vu la cathédrale s'effondrer, toutcomme sa maison. Elle vit aujourd'hui dans un abride fortune. «Je prie Dieu pour qu'il nous donne dequoi manger et de quoi nous abriter (...) enespérant que le cauchemar est derrière nous», ditune autre femme, Maryse Edme, 40 ans, elleaussi vêtue de blanc. Les stations de radio diffu-saient de la musique solennelle, les commerces,les banques et administrations étaient ferméspour cette journée du souvenir décrétée par legouvernement du président René Préval. Sur leChamp-de-Mars au centre de la capitale, près dupalais présidentiel, des milliers de sans-abri quivivent depuis un an dans un village de tentes voy-aient d'un oeil critique les cérémonies officielles.«J'entends parler de l'aide à la télévision mais icion ne voit rien arriver», déplore Ginelle PierreLouis, un réfugié de 55 ans. «Les diplomatespassent au-dessus de nous dans leurs hélicop-tères, mais ils ne viennent jamais ici», renchéritHyacinthe Mintha, 56 ans (…)

Reuters)

HAÏTI

Un an après le séisme, le pays se recueille

CONAKRY - Le militaire guinéen AboubacarSidiki Diakité dit «Toumba», en fuite depuis qu'ilavait tenté de tuer l'ex-chef de la junte MoussaDadis Camara en décembre 2009, a demandémercredi au nouveau président guinéen AlphaCondé de favoriser son retour en Guinée.Dans une déclaration exclusive à Radio Franceinternationale (RFI), faite à sa propre demande, le«commandant Toumba» a déclaré : «je souhaiterentrer dans mon pays et pour cela, je demandeau (père de la Nation) de me l'accorder» (cetteautorisation de rentrer). «Mon retour au paysdépend de sa décision», a-t-il dit, ajoutant : «ledroit de grâce est une attribution du président dela République».Le 3 décembre 2009, Toumba avait tenté, dansun camp militaire de Conakry, d'assassiner leprésident de la junte qu'il accusait de vouloir luifaire porter seul la responsabilité du massacreperpétré le 28 septembre 2009 à Conakry (157morts). Il n'est plus apparu en public depuis etserait réfugié dans un pays voisin.«Est-ce-que vous êtes prêts à vous livrer à la jus-tice guinéenne ?», lui a demandé le journaliste deRFI, faisant remarquer que «pour être gracié il fautavoir été préalablement jugé et condamné».Toumba a alors répondu : «C'est un peu difficilepour moi, tout le monde a suivi le rapport final dela commission nationale d'enquête indépendante(sur le massacre du 28 septembre 2009, ndlr) qui

a incriminé seulement Toumba et les leaders poli-tiques».La commission guinéenne n'avait recommandéde poursuites judiciaires qu'à l'encontre d'une per-sonne nommément citée, Toumba, et avaitblanchi le N°1 de la junte, Dadis Camara. De soncôté, la commission d'enquête internationale del'ONU avait conclu que des crimes contre l'hu-manité avaient été commis le 28 septembre, enpointant «une responsabilité pénale individuelle»du chef de la junte et d'autres officiers.«Bien sûr, je ne souhaite pas être inquiété par lajustice de mon pays en rentrant en Guinée», adéclaré Toumba. Toumba avait été décrit par destémoins du massacre comme le commandantdes «bérets rouges» (garde présidentielle) quiavaient tiré en rafales sur la foule et battu et arrêtéles leaders de l'opposition. Il aurait lui-même bru-talisé des manifestants et laissé des soldats viol-er des femmes sous ses yeux.A propos de Moussa Dadis Camara, récemmentsorti de sa réserve pour exprimer lui aussi lesouhait de rentrer en Guinée, Toumba a simple-ment déclaré : «je ne suis sur le chemin de per-sonne et celui qui est sur mon chemin me trou-vera». Après avoir été grièvement blessé parToumba, Dadis avait été évacué vers le Maroc,puis écarté du pouvoir. Il vit depuis un an àOuagadougou.

(AFP)

GUINÉE

Touba Diakité qui avait tiré sur Dadis veut rentrer au pays

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LE POPULAIRE - Quotidien d’informations de proximité - N° 3341 - Jeudi 13 Janvier 2011

Opinion

Pourquoi les résultats définitifs proclamés par le Conseilconstitutionnel de Côte d'Ivoire n'ont pas été certifiés ?Des compatriotes se sont réjouis de «l’élec-tion» de M. Gbagbo comme président de laRépublique de Côte d’Ivoire. Certains luiont même décerné des félicitations, esti-mant son élection légale parce queproclamée par le Conseil constitutionnel deCôte d’Ivoire. Leur prise de position asoulevé un tollé et leurs affidés ont essayéde les absoudre, plus avec des argutiesqu’avec des arguments. A tous ceux-ci, ilconvient de rappeler ce qui suit :depuis les accords de Marcoussis et lesconventions signées à Pretoria, Accra etOuagadougou, la Côte d’Ivoire vit sous unrégime exceptionnel relevant du chapitre desarrangements politiques. Ces arrangementssignés dans les villes ci-dessus, avec la loin°2000-513 du 1er août 2000 portantConstitution de la Côte d’Ivoire, adoptée parréférendum le 23 juillet 2000, ont organisé lefonctionnement de l’Etat ivoirien de 2005 àce jour. A propos d’arrangements, il faut rap-peler l’amendement de l’article 35 de la con-stitution qui ne permettait pas à M.Ouattarad’être éligible. Cet amendement, leMédiateur Mbecki l’a proposé au Sommetde Pretoria (3-6 avril 2005) ; il n’a pas reçuun accord durant cette rencontre. Après leSommet, grâce à son obstination, il finit parconvaincre M.Gbagbo qui, par une annoncefaite le 26 avril, a accepté la révision de l’ar-ticle 35 de la Constitution ivoirienne, créantce faisant une atmosphère favorable à latenue des élections ;concernant toujours les élections, le Conseilde Sécurité de l’ONU dans plusieurs résolu-tions a décidé, avec l’accord des dirigeantsivoiriens, de la Cedeao et de l’Unionafricaine, que le Représentant spécial duSecrétaire général en Côte d’Ivoire «certi-fiera que tous les stades du processus élec-toral, fourniront toutes les garanties néces-saires pour la tenue d’élections présiden-tielles et législatives ouvertes, libres, justeset transparentes, conformément aux normesinternationales ». Pour être plus précis, leConseil de sécurité de l’Onu a annoncé, bienavant l’élection présidentielle de novembre2010, «qu’il fonderait son évaluation duprocessus électoral sur la certification quisera préparée par le Représentant spécialdu Secrétaire général». C’est sur la base des principes, arrange-ments et concessions rappelés ci-dessus,que les élections ont pu se tenir. LeReprésentant spécial du Secrétaire généralde l’ONU en Côte d’Ivoire chargé de la cer-tification des opérations électorales du 28novembre 2010 a attesté qu’elles se sontdéroulées dans des conditions ouvertes,libres, justes, transparentes, conformes auxnormes internationales et M. Ouattara enétait le vainqueur.Par contre, le Représentant Spécial duSecrétaire général de l’Onu en Côte d’Ivoire,en analysant les résultats proclamés par leConseil constitutionnel, ayant constaté quemême si les résultats des 7 départementsdu Nord, favorables à M.Ouattara sontannulés, celui-ci disposait toujours d’uneavance confortable sur M.Gbagbo. LeReprésentant du Secrétaire général de l’Onua considéré les résultats proclamés par leConseil constitutionnel non fondés sur desfaits et ne les a pas certifiés.Le Conseil constitutionnel de Côte d’Ivoire,selon la loi, contrôle la régularité du déroule-ment du scrutin et le dépouillement desvotes en ce qui concerne l'élection du prési-dent de la République. Le Conseil constitu-tionnel, bien que soumis à une obligationd’impartialité et de réserve, son président,dans l’après-midi du 2 décembre, aussitôtaprès la publication des résultats provisoirespar le président de la Cei, n’a pas hésité àorganiser une conférence de presse, pourdéclarer non valables, avant même la réu-nion de son institution «les résultats provi-soires publiés dans l’après-midi par laCommission électorale indépendante (CEI)

donnant Alassane Ouattara vainqueur del’élection présidentielle. Le délai imparti à laCei ayant expiré le mercredi 1er décembre àminuit, cette dernière n'est plus, pour leprésident du Conseil constitutionnel, àmême de décider de quoi que ce soit. Ainsi,désormais, il revenait au Conseil constitu-tionnel de statuer sur les requêtes du campde M. Laurent Gbagbo qui avait saisi leConseil, pour faire annuler des votes "fraud-uleux" dans les régions du Nord, sous con-trôle ex-rebelle depuis 2002». Le Conseil constitutionnel, bien qu’ayant undélai de 7 jours pour proclamer les résultatsdéfinitifs, dès le 3 décembre 2010, par déci-sion enregistrée CI-2010-EP-34/03-12/CC/SG portant proclamation des résul-tats définitifs de l’élection présidentielle du28 novembre 2010 a déclaré M Gbagbo éluprésident de la République. En effet, leConseil constitutionnel a procédé à desredressements sur les résultats de 7 circon-scriptions des régions du Nord oùM.Ouattara a fait le plein de voix. Cette décision viole les dispositions de l’or-donnance n°2008-133 du 14 avril 2008 por-tant ajustement au code électoral pour lesélections de sortie de crise en son article 64qui stipule : «dans le cas où le Conseil con-stitutionnel constate des irrégularités gravesde nature à entacher la sincérité du scrutinet à en affecter le résultat d'ensemble, leConseil constitutionnel prononce l'annula-tion de l'élection. La date du nouveau scrutinest fixée par décret en Conseil des ministressur proposition de la Commission chargéedes élections. Le scrutin a lieu, au plus tard,quarante-cinq jours à compter de la date dela décision du Conseil constitutionnel».Il se trouve que le Conseil constitutionnelpeut annuler le deuxième tour de l’électionprésidentielle en entier mais non les résul-tats de quelques circonscriptions ciblées. Etpourtant, c’est ce qui a été fait. Peut-on dèslors, sachant que la décision du Conseil con-stitutionnel n’est pas conforme à la loi, laqualifier de légale et en déduire qu’elle doits’imposer à tous, au motif de n’être suscep-tible d’aucun recours.En ce qui concerne la Commission élec-torale indépendante (Cei) créée par la loin°2004-642 du 14 décembre modifiant la loin° 2001-634 du 9 octobre 2001, il lui est faitgrief de n’avoir pas respecté le délai de 72heures qui lui est imparti, pour publier lesrésultats provisoires du 2ème tour. Ceux qui font à cette structure administra-tive ce reproche ne sauraient ignorer que :les partisans de M. GBAGBO, par leursagissements, n’ont pas ménagé leurs effortspour bloquer le fonctionnement de la struc-ture, retarder les opérations de dépouille-ment afin qu’elles ne puissent se faire dansles délais (couvre-feu, destruction de docu-ments contenant des résultats provisoirespartiels par des représentants du campprésidentiel et ce, devant les medias) ; déjà, au premier tour de l’élection présiden-tielle, la Cei avait publié les résultats provi-soires après minuit, par conséquent, horsdélai. Pourtant, le Conseil constitutionnelavait validé ces résultats le 4 novembre,avant de les transmettre pour certification auReprésentant spécial du Secrétaire généralde l’Onu. La certification n’a été effectuéeque le 10 novembre 2010.xIl a également été reproché à la Cei d’avoirpublié les résultats provisoires du secondtour, non pas à son siège mais au GOLFHOTEL. Pourtant, nul n’ignore que les locauxde la structure étaient encerclés par lesforces de l’ordre favorables à M.Gbabgo etque, humainement, on peut comprendre quel’intéressé a eu le souci de faire sa publica-tion dans des locaux sécurisés. Le GOLFHOTEL, tout le monde en convient, estaprès le palais présidentiel, l’endroit le plussécurisé d’Abidjan. En réponse à sesdétracteurs, le président de la Cei a précisé«dès lors que les commissaires se sont

accordés sur les résultats, les ont con-solidés et validés, le lieu de la proclamationet la présence des membres n’était plusd’importance».Ceux qui débattent de l’élection présiden-tielle ivoirienne gagneraient à consulter :les communiqués publiés à la fin des dif-férentes réunions tenues sur la crise ivoiri-enne à Linas Marcoussis, Pretoria, Accra etsurtout Ouagadougou où, sous la supervi-sion du facilitateur, le président BlaiseCompaore, MM. Gbagbo et Soro ontsigné, le 4 mars 2007, l’Accord politique deOuagadougou ;les résolutions du Conseil de Sécurité del’Onu référencées 1464 (2003), 1528(2004), 1609, 1632, 1633(2005), 1721(2006), 1739 (2007), 1765, 1795 et 1826,1842 et 1865 (2008), 1880 et 1893 (2009),1911, 1933 et 1946 (2010).Ils sauraient, ce faisant, que l’Onu n’a passollicité la responsabilité de la certification ;ce sont les parties ivoiriennes qui, sous cou-vert de la Cedeao et de l’Union Africaine,ont tenu, à ce que l’Onu, dans le cadre del’accord de Pretoria d’avril 2005, entérineles compromis et arrangements issus desréunions citées ci-dessus. Par conséquent, c’est en toute connais-sance de cause, que la Côte d’Ivoire aaccepté la procédure consistant en la publi-cation des résultats provisoires par la Ceid’abord, ensuite leur proclamation par leConseil constitutionnel et enfin leur certifica-tion par le représentant spécial duSecrétaire général de l’Onu. Ce n’est doncni sous la contrainte, ni suite à la négation dela souveraineté de la Côte d’Ivoire que lesdirigeants de ce pays ont accepté lesarrangements qui, avec la Constitution, ontpermis à leur l’Etat de fonctionner jusqu’à cejour.Le Représentant Spécial du Secrétairegénéral de l’Onu en Côte d’Ivoire à qui, parla résolution 1795 du 15 janvier 2008, leConseil de sécurité a confié la certificationdu processus électoral, a accompli sa mis-sion avec rigueur. Il ne s’est pas contentéd’enregistrer les résultats qui lui ont étécommuniqués par la Cei mais a pris beau-coup de précautions en procédant lui-même,à l’évaluation et à l’analyse des résultatsavant de les certifier. C’est ainsi qu’il a :dépêché 721 fonctionnaires de l’Onuci enautant de bureaux de vote soigneusementchoisis et ces agents, dès la clôture desbureaux de vote, ont transmis à l’OnucI lesrésultats affichés au niveau des bureaux à lafin du dépouillement ;déployé une semaine, avant l’élection, desmembres du personnel de l’Onuci au niveaudes 19 circonscriptions électoralesrégionales. Chacun lui a transmis, le 30novembre 2010, les informations collectées ; fait examiner minutieusement 20.000 procèsverbaux par 120 personnes qui ont travaillé,en trois groupes, pendant 72 heures. Uncertain nombre de Pv ont été ainsi éliminésnotamment, ceux non signés par lereprésentant du camp présidentiel ;fait reporter sur une carte, les endroits oùdes incidents ont été signalés par les obser-vateurs internationaux, sur l’ensemble duterritoire ivoirien. Il s’est rendu compte qu’ily a eu plus de perturbation dans les régionssituées à l’Ouest, qu’au niveau de cellessituées au Nord.L’exploitation de cette masse d’informationscollectées par des agents formés avant ledébut des élections, a permis auReprésentant spécial du Secrétaire généralde l’Onu de se faire sa propre opinion. Ainsi,il a certifié les résultats que la Cei a transmisau Conseil constitutionnel, aux deux candi-dats, ainsi qu’à lui-même. Il s’y ajoute que letaux de participation au 2ème tour, 81%,rendait non pertinente l’accusation de trou-bles graves ayant entaché la sincérité duvote dans les circonscriptions des régionsdu Nord.

C’est en tenant compte de tout ce quiprécède, que le Représentant spécial duSecrétaire général de l’Onu en Côte d’Ivoirea certifié les résultats provisoires annoncéspar la Cei en déclarant M.Ouattara vainqueurde l’élection présidentielle. Il n’a pas certifiéles résultats définitifs proclamés par leConseil constitutionnel ivoirien, les consid-érant comme ne tenant pas compte des faitsqui se sont réellement déroulés. Comme certificateur des élections ivoiri-ennes, le Représentant spécial duSecrétaire général de l’Onu n’a fait que letravail qui a été accepté par les autoritésivoiriennes. Dès lors, il est étonnant d’enten-dre les pourfendeurs de l’Onuci accuser leReprésentant spécial du Secrétaire généralde l’Onu d’ingérence dans les affaires ivoiri-ennes. A un certain niveau de responsabilité on doitéviter de renier un engagement librementconsenti notamment, l’agencement des dif-férentes étapes du processus électoral etsoutenir que la constitution ivoirienne est laseule applicable pour la désignation du vain-queur de l’élection présidentielle. A ce pro-pos, le président de la République sortantvoue aux gémonies son adversaire, l’accu-sant de ne pas respecter les lois ivoirienneset choisir de se réfugier derrière le soutiende la communauté internationale, c’est-à-dire des lois étrangères. Ceux qui défendentcette thèse oublient, à dessein, que :les différentes prorogations du mandat deM.Gbagbo entre 2006 et 2010 découlentdes résolutions 1633 (2005), 1721 (2006)du Conseil de sécurité de l’Onu ;que la liste électorale qui a servi dans l’élec-tion présidentielle, bien qu’adoptée, pardécret, par le président Gbagbo, le9/09/2010, n’est devenue définitive quelorsqu’elle a été certifiée, le 24/09/2010,par le Représentant spécial du Secrétairegénéral de l’Onu ;que les élections législatives qui, ellesaussi, seront, à leur issue, certifiées par leReprésentant spécial du Secrétaire généralde l’Onu, risquent de ne jamais se tenir etalors, la crise ivoirienne sera un véritabletonneau des Danaïdes.Et en définitive, c’est la certification effec-tuée par l’Onu, bien que ne figurant pas dansla Constitution de la République de Côted’Ivoire, qui atteste en dernier ressort queles opérations électorales se sont dérouléesconformément aux standards internationaux.Les résultats certifiés par le Représentantspécial du Sg/Onu sont les seuls validéspar la communauté internationale.Dans le cadre de son intervention en Côted’Ivoire, l’Onu a mobilisé d’importantesressources humaines et financières ; lesélections ivoiriennes étant les plus chèresdu monde et comme le soutient leReprésentant spécial du Secrétaire généralde l’Onu «au vu du chemin parcouru par laCôte d’Ivoire, ignorer la volonté du peupleivoirien, à ce niveau, serait le décevoir etperdre les énormes ressources investies aucours des huit dernières années, par la com-munauté internationale ainsi que par le peu-ple ivoirien». Enfin, en se référant aux arrangementsadoptés à Harare et à Nairobi, force est deconstater que ceux-ci ont montré leurs lim-ites et qu’il faut raisonnablement en tirer desleçons. Par conséquent, aucune ententeportant sur un partage du pouvoir entre lesdeux candidats admis à concourir au secondtour, ne peut et ne doit être envisagé, aurisque de compromettre, à jamais, le bondéroulement de toute élection présidentielleà organiser dans le futur en Afrique.

Sogui DIOUFDocteur Vétérinaire

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LE POPULAIRE - Quotidien d’informations de proximité - N° 3341 - Jeudi 13 Janvier 2011

SportsHANDBALL : ORGANISATION DU TOURNOI ZONE 2 (18-23 JANVIER, A THIES)

Le Sénégal fin prêt pour relever les défis et accueillir ses hôtes

Thiès sera la capitale du handball sous-régionale du 18 au 23 janvier prochain. Cetournoi est qualificatif pour les Jeux africainsde Maputo. Quatre pays prendront part àcette compétition sous-régionale. LeSénégal, le Cap-Vert et la Guinée vontprésenter des équipes masculines etféminines. La Mauritanie déplacera deshommes tandis que le Mali n’a engagé queson équipe féminine.Selon le président de la Fédération leSénégal est fin prêt pour relever le défi de

l’organisation ; d’ailleurs le budget a étébouclé a 75%. «La Confédération africainede handball a fait une nouvelle fois confianceau Sénégal, après les Jeux de la jeunesse.Sur l’aspect organisationnel, le comité acommencé à travailler depuis longtemps. Il aété structuré et un budget a été mis enplace. Nous en avons discuté avec la tutellequi nous a autorisé à accueillir cette manifes-tation. Et depuis lors, le ministre des Sportstravaille à nous mettre dans des conditionsde performances tant pour nos sélections

nationales que pour les aspects liés à l’or-ganisation. Donc nous sommes fin prêtspour l’accueillir. Le budget du tournoi estbouclé à 75 % », rassure-t-il. La double qualification : objectif du Sénégal Le Sénégal tentera de relever aussi le défide la participation pour atteindre l’objectifd’une double qualification. «L’objectif, c’estde qualifier les équipes nationales aussi bienen garçons en filles aux Jeux africains. C’estpourquoi, nous demandons au public séné-galais de venir nombreux soutenir nos sélec-tions nationales», a lancé le présidentSeydou Diouf qui compte sur l’apport desjoueurs expatriés et du nouvel entraîneur, leFrançais Frank Bulleux, ainsi que de notrecompatriote Souleymane Dia. Ce dernier quivit en France a été choisi pour coacher les«Lionnes».«Pour la première fois, nous travaillons pourfaire en sorte que nos sélections aient desobjectifs de résultats. Nous avons conviél’ensemble du potentiel dont le Sénégal dis-pose aussi bien au niveau local qu’au planinternational. Au niveau local, la Commissiontechnique a présélectionné des joueurslocaux (garçons et filles) qui sont enregroupement depuis plus d’une semaine, àIba Mar Diop. Ce groupe sera renforcé parles expatriés qui évoluent en France, en 1èreet 2e Divisions ainsi qu’en National. Ce sont13 garçons et 11 filles», indique M. Diouf.Et d’ajouter : «Ce projet cohérent partira dutournoi de la zone 2 pour aboutir à la Couped’Afrique des nations, prévue au Maroc, en2012. Entre-temps, si on se qualifie, il y aura

l’étape des Jeux africains. Donc le tournoide la Zone 2 est le meilleur moyen pourramener tout le monde».

Amédine SY

Le Sénégal qui doit abriter le tournoi de la Zone 2 prévu du 18 au 23janvier, à Thiès, est fin prêt pour accueillir cette compétition régionale.C’est le président Seydou Diouf qui l’a fait savoir, hier, à l’occasion dupoint de presse organisé au stade Iba Mar Diop.

Le nouveau coach des «Lions», le FrançaisFrank Bulleux, a accepté de prendre lesrênes de la sélection nationale pour releverun challenge sportif.«C’est un honneur de diriger l’équipenationale du Sénégal qui a un énorme poten-tiel avec beaucoup de joueurs qui évoluentau haut niveau. Et dans leurs équipes, cha-cun d’eux joue un rôle important», a d’em-blée lancé Frank Bulleux avant de dévoilerles raisons du compagnonnage avec leSénégal. «Je suis venu parce qu’il y a unvrai challenge sportif. Quand on regarde lasélection et les noms qui la composent,aussi bien les expatriés que les locaux quej’ai découverts cette semaine, on se rendcompte que le Sénégal n’a pas à rougir parrapport aux sélections du nord de l’Afriquecomme l’Algérie et le Maroc. L’Egypte et laTunisie sont un cran au-dessus. Donc c’estun vrai challenge sportif», explique le techni-cien.L’ancien coach d’Istres et de Nice veutd’ailleurs qualifier le Sénégal pour la pre-mière fois aux Jeux olympiques de Londres.«Nous allons essayer de gagner les Jeuxafricains. Il y aura ensuite la Coupe d’Afriquequi offre deux places pour les Jeuxolympiques de Londres et trois places pourles Championnats du monde de 2013. Et sijamais le Sénégal réussit à se qualifier pourles Jeux olympiques, ce serait la premièrefois qu’un pays de l’Afrique occidentale par-ticipe au tournoi de handball. Rien que celaconstitue un challenge intéressant. Il fauttoujours essayer de faire de grands résultatssportifs qui pourront tirer la discipline vers leplus haut niveau de pratique. C’est pourquoile projet m’intéresse», ajoute Frank Bulleux.

Des piges pour les techniciens Les entraîneurs choisis pour diriger leséquipes nationales ne sont que des pigistes.«Avec les entraîneurs, nous n’avons pas decontrats annuels qu’il faut payer mensuelle-ment. Ce sont des contrats par compétitionqui englobent la phase de préparation et lacompétition. Un contrat sous forme de pige.Des montants ont été discutés car ils ontlaissé du boulot. Il faut que ce soit compen-sé, ce n’est pas des œuvres charitables.J’exige des performances, donc il faut met-tre des moyens. Cela est valable pour tout lestaff et j’ai soumis au ministre des Sportsune proposition pour l’intéressement de toutle staff technique par rapport à cette com-pétition de Thiès», précise Seydou Diouf.

FRANK BULLEUX, NOUVEL ENTRAINEUR DES «LIONS»

«Je suis venu parce qu’il y aun vrai challenge sportif»

A. SY

Pour ne pas faire perdre encore dutemps à leurs ouvriers en chargede la réhabilitation des stadesrégionaux, les autorités chinoisesveulent que les travaux de la qua-trième phase démarrent dans troismois.

Les Chinois engagés pour la réhabilitationdes stades régionaux ne sont pas contentsdu séjour débordant de leurs ouvriers àcause de la lenteur des travaux. Ainsi, pourla quatrième phase de réhabilitation et demodernisation de Matam, Saint-Louis etZiguinchor, ils exigent que les travauxdémarrent dans trois mois. L’annonce a étéfaite par le ministère des Sports, FaustinDiatta, hier, lors de la cérémonie de signa-ture du contrat d’exécution de cette qua-trième phase.«Les Chinois ont constaté que les équipesdépêchées sont restées longtemps auSénégal alors qu’il y a des délais impartispour la fin des travaux. Dans le contrat, lestravaux doivent duré au maximum vingtmois. Il y aura de la réhabilitation et de lareconstruction. Ils veulent donc que lematériel nécessaire soit installé, à savoir le

raccordement des tuyaux d’eau et d’élec-tricité, pour que dans trois mois, les travauxpuissent démarrer», confie Faustin Diatta.A en croire toujours le ministre des Sports,les Chinois vont entreprendre des travauxsupplémentaires dans certains stades.«C’est un processus, un vaste chantier quia démarré en 2007-2008. Je viens de sign-er la convention avec le chef de la missiontechnique en présence de l’ambassadeur dela Chine populaire au Sénégal. Nous mag-nifions cette belle coopération vaste etriche, particulièrement dans le domaine dusport. Je viens de m’entretenir avec l’am-bassadeur ; le contrat doit être revu pourles stades Massène Sène de Fatick,Alboury Ndiaye de Louga et Caroline Fayede Mbour. Parce que les tribunes de cesstades ne répondent pas aux normes mod-ernes», poursuit-il.Concernant la quatrième phase, on fait partdu souhait des autorités de Ziguinchor deconserver le gazon synthétique d’AlineSitoé Diatta, qui a été installé en 2008 dansle cadre du projet Goal de la Fifa «Gagneren Afrique avec l’Afrique». «Le stade AlineSitoé Diatta est doté d’un gazon standard. Ily aura une mission qui se rendra àZiguinchor, le 14 janvier, pour échangeravec les autorités qui souhaitent garder cegazon. Les importants travaux de réhabilita-tion et de reconstruction vont donc sedérouler à Saint-Louis et à Matam», révèlele chef du département des Sports.Pour sa part, l’ambassadeur de la Chine auSénégal, Gong Yuan Xing, magnifiant lacoopération, a insisté sur l’amitié qui unit lesdeux pays. «C’est un grand plaisir pour moide prendre part à cette cérémonie. Chaquefois que je viens au Sénégal en tant qu’am-bassadeur de la République populaire deChine, le plus grand sentiment qui revient àl’esprit est celui de l’amitié. Une amitié quiremonte en 1980 avec la construction ducomplexe sportif où nous nous trouvons etqui est baptisé stade Léopold SédarSenghor. Et jusqu’à présent, il reste en bonétat et représente le plus grand stade del’Afrique de l’Ouest avec une capacité d’ac-cueil de 70 000 places», se réjouit le diplo-mate.

REHABILITATION ET MODERNISATION DES STADES REGIONAUX

Les Chinois exigent un délai de trois mois pour démarrer la quatrième phase

Youssouph BADJI

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LE POPULAIRE - Quotidien d’informations de proximité - N° 3341 - Jeudi 13 Janvier 2011

Sports

Dans les fédérations sportives au Sénégal,les présidents restent et le système devientinamovible. Un dirigeant associatif est révo-cable ad nutum, c’est-à-dire en toutes cir-constances. Même si cette révocation peutêtre encadrée par les statuts, aucune dispo-sition statutaire ne peut avoir pour effet decréer des dirigeants «inamovibles».

Des inamovibles, le sport aussi en dispose.Dans ce premier lot, on retrouve lesdirigeants ayant présidé aux destinées d’unefédération pendant plus de 15 ans. Celui quia le plus duré à la tête d’une instance estTony Ndoye des Sports Travaillistes.

Les inamovibles Tony Ndoye, Dialo Kane Zator, Albertine,

Santi Agne, Alioune Sarr Au poste depuis 1979 en remplacement deSounkaro Traoré il est aujourd’hui le doyendes présidents de fédération. A côté de lui,on retrouve Diallo Kane Zator de la fédéra-tion Auto Moto et Sports Mécaniques.L’ancien Colonel des Douanes, à la retraite,est au poste depuis 1985 pour avoir pris lerelais du défunt journaliste et anciendirecteur adjoint de l’ADP, Gabriel JacquesGomis. Première femme à la tête d’unefédération, Madame Albertine Gonçalves.Après avoir dirigé le cyclisme pendantlongtemps, Madame Gonçalves préside auxdestinées de la fédération de Gymnastiquedepuis août 1988, date de la création decette structure. Vient ensuite le Secrétairegénéral du Cnoss, Santi Sène Agne. L’actuelMaire de Sicap a remplacé Mamadou Waneà la tête de Handisports depuis 1989.Derniers inamovibles des années 70, 80 et90 à présider à une fédération, le Dr AliouneSarr, à la tête du CNG de Lutte depuis 1994,Abdou Goth Diouf de la Fédération séné-galaise de pêche, qui a remplacé Jules Kuchedepuis 1997. Il en est de même pour AmadouMbengue qui a passé le témoin à AliouneDiop en 1997 à la fédération sénégalaise de

Cyclisme. Enfin, Souleymane Gaye du Karatésuccède, en 1999, à Maguette Sow, à la têtede la fédération sénégalaise de Karaté.

Les présidents du troisièmemillénaire

Sur le second palier pour l’année 2000, il y aaussi Issa Mboup de la fédération séné-galaise de Tennis qui gère l’instance depuis2000, après le départ du notaire MaîtreMoustapha Ndiaye, Ady Fall de la fédérationde Canoë Kayak, tous deux élus en 2000. Sesuivent, pour 2001, Gassane Ezzedine quiremplace Barra Diène aux Sports Boules,Ibrahima Thioye à la fédération d’Haltérophiliepour prendre le relais du Colonel Sow. LeDocteur Ababacar Seydina Diouf du Viet-vo-Dao est aussi élu à la tête de cette discipline.Le président de la fédération sénégalaise denatation, Mohamed Diop remplace pour lapremière fois Sidate Niang. De même queBalla Lô qui assure l’héritage de Moussa YoroCamara au Tennis de Table.Momar Mbaye, nommé récemment Dage duministère des Sports, prend la tête de lafédération sénégalaise en mai 2002 au détri-

ment d’Alioune Sow. L’année suivante, en2003, c’est au tour du Colonel Joseph Potinde succéder à Mapouya Diouf. D’autresresponsables de fédérations comme El HadjMoussa Dia élu en 1998 à la place de Feu MeAmara Dabo à la tête du judo sont revenusquelques années plus tard. On se rappelle quel’ancien ministre des Sports, Joseph Ndong, àla veille de son limogeage, avait érigé lafédération en structure d’exception, confié auColonel Ousseynou Pouye. Mais El Hadj Diareviendra après le départ de YoussouphaNdiaye à l’issue d’une élection où il a été portéà nouveau à la tête de l’instance sous la tutellede Daouda Faye. Abdoulaye Baldé Voile, MeGuedel Ndiaye Rugby et autres ont été élussous le régime de l’alternance.Aujourd’hui, de nombreux présidents defédération ou groupements sportifs sontdevenus aujourd’hui inamovibles et refusentune alternance. Souvent, quand on leur parlede succession, ils ferment la porte à tous. Pasd’Assemblée générale, encore moins de réu-nion de bureau ou de comité directeur.Souvent, c’est un groupe d’amis qui gèretoute une entité à sa guise.

PRESIDENTS DES FEDERATIONS NATIONALES SPORTIVES

Ces inamovibles toujours au poste !

Mbaye Jacques DIOP

Ce sont les statuts qui déterminent de quelle manière l’associationdésigne ses représentants et les personnes habilitées à prendre les déci-sions en son nom. En général, il s’agit d’une désignation au sein du comi-té directeur, d’un bureau par élection ou par une mode moins formel(cooptation, par exemple). Dans certaines fédérations sportives auSénégal, tel ne semble toujours pas être le cas pour les principes édictéspar les textes et règlements généraux. L’enquête que nous avons menéerenseigne sur la longévité de certains présidents au poste depuis plus dedix, quinze, et même plus de vingt ans.

CCCCoooonnnnttttrrrreeee ----aaaattttttttaaaaqqqquuuueeee

La prise d’otage du pouvoir par cer-tains présidents est un phénomènerécurrent depuis quelques années ausein du mouvement sportif.Aujourd’hui, c’est une nouvelle race dedirigeants qui gagne du terrain si bienque l’on observe dans la gestion que latransparence et l’impartialité, fonde-ments essentiels du sport, sont sacri-fiées au profit d’intérêts partisans. Lavéritable question qui se pose est desavoir quelle doit être la mission d’unprésident. Doit-il s’éterniser ou s’arc-bouter sur son fauteuil ? Pour endiguer cela il urge pour les gou-vernants, les parlementaires, de pro-poser un projet de loi limitant les man-dats des présidents de Fédération àdeux mandats olympiques, comme auMali. Car l’appétit du pouvoir est lacause réelle pas toujours avouée parles présidents de Fédération quicherchent à protéger leur place et lesprivilèges qu’ils y associent, sans sedonner les moyens d’assumer lesresponsabilités qui leur ont été con-fiées. Le spectacle affligeant du prési-dent qui s’accroche à son poste aupoint de bafouer sa dignité n’honore nil’homme ni le sport. Le dirigeantsportif, quelles que soient sa motiva-

tion et sa passion pour sa discipline, nedoit pas oublier qu’au fil du temps, l’ex-ercice du pouvoir devient de plus enplus difficile et de plus en plus con-testé. Passer vingt (20) ans à la têted’une Fédération crée une certaine las-situde et conduit parfois à des déra-pages. Dans la pratique, ceci se traduit parune mise en valeur d’un état d’espritsportif nouveau, où l’enjeu principaln’est plus essentiellement sportif. Cenouvel état d’esprit a transformé lacompétition sportive et par extension lesport en une lutte de pouvoir à tous lesniveaux de l’organigramme sportif.Cette transformation est au cœur desconflits que traversent les instances,les dirigeants. Ces manifestations detension sont généralement l’expressionaujourd’hui de plusieurs phénomènes.Notamment l’absence véritable de pro-jet pour la Fédération. Bâtir un projetensemble, avoir le souci de l’expliquerclairement aux autres membres, tantdans ses champs d’application quedans ses limites, définir les principesd’une gestion rationnelle en fonctiondes possibilités financières. Tels peu-vent être les postulats de base à l’élab-oration d’un projet.

Président de Fédération : appétit de pouvoir

KAOLACK – L’apprentissage de la 2e divi-sion a mal débuté pour les Kaolackois del’Asc Saloum. En déplacement pour la pre-mière journée à Saly Portudal face à l’insti-tut des Diambars, les poulains d’AdamaDiouf ont perdu par forfait pour défaut delicences. Une situation qui a ému tous leurssupporters au nombre desquels le Premierministre Souleymane Ndéné Ndiaye qui avivement déploré cet impair. Pourtant, ducôté des dirigeants, on garde la tête froide,préférant mettre l’accent sur un projet dereconstruction sur un ou deux ans.«Nous présentons nos excuses à nos nom-breux supporters, particulièrement auPremier ministre Souleymane NdénéNdiaye dont le soutien ne nous a jamais faitdéfaut, pour le match perdu par forfaitsamedi face à l’Institut les Diambars», adéclaré Thierno Kosso Diané, président dela section football du Saloum, au cours d’unpoint de presse, mardi. Une déclarationpour calmer le jeu, suite à cet impair inaugu-ral pour les poulains du coach AdamaDiouf. Les dirigeants kaolackois qui se sontemployés à relativiser ces trois points per-dus ont expliqué que les services adminis-tratifs de la Fédération ont eu leur part deresponsabilité dans cette affaire. «Il y a des retards dans la délivrance deslicences avec l’obligation de présenter unprotocole de transfert pour les joueursvenant d’un autre club et s’y ajoute quecelui qui est chargé de signer les licencesétait indisponible, la veille ; malgré tout,nous avions nos documents administratifs

à une minute près de la déclaration du for-fait», explique le président de la Ligue defootball de Kaolack. «Cette année, nousnous débattons dans des difficultés finan-cières, qui pourraient même hypothéquernotre participation au championnat, c’estpourquoi l’objectif fixé à l’entraîneur est lemaintien, car nous sommes dans un projetde reconstruction étalée sur un ou deuxans», a révélé Kosso Diané. Un chantier articulé en un projet de centrede formation, en partenariat avec les gross-es écuries européennes. «Après deuxsaisons de lutte contre la relégation, on afini par descendre la saison dernière. Pouréviter de mettre inutilement la pression surl’entraîneur et les joueurs, nous noussommes inscrits dans une dynamique dereconstruction étalée», précise-t-il. Il estvrai que le coach Adama Diouf, qui avaitpermis à l’équipe fanion du Saloum de sequalifier pour la première fois en finale deCoupe du Sénégal, en 2000 devant le Port,a trouvé une équipe exsangue avec uneffectif rajeuni à plus de 99 %. «Le professionnalisme n’est pas évidentpour des clubs comme le Saloum qui nedisposent pas des moyens pour faire faceaux charges salariales, au transport et à laprise en charge correcte d’un groupe deperformance», fait remarquer pour sa partMaodo Ndiaye, le chargé de communica-tion de l’Asc Saloum. Autre obstaclemajeur, l’indisponibilité du stade LamineGuèye en chantier, qui oblige l’Asc Saloumà recevoir au stade municipal de Kahone àl’est de la capitale régionale.

Par Mbaye Jacques DIOP

Tony Ndoye, présidentFédération des Sports

Travaillistes

Santi Agne, président dela FédérationHandisports

Albertine Gonçalves,présidente de la Cnp de

gymnastique

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