plans anciens

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Villes et Pays d’art et d’histoire Besançon laissez-vous conter les plans anciens

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Laissez-vous conter les plans anciens de Besançon !

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Page 1: Plans Anciens

Villes et Pays d’art et d’histoire Besançon

laissez-vous conterles plans anciens

Page 2: Plans Anciens

Quand les Bisontins ont-ils dessiné leur ville pour la première fois ? On l'ignore mais il ne subsiste en tout casaucune représentation antique ou médiévale. Il faut attendre la Renaissance pour voir apparaître les premièresillustrations. En effet, la plus ancienne gravure, aujourd’hui disparue, est attestée en 1534. Elle avait été réaliséepour être envoyée à Charles Quint(1), non seulement comte de Bourgogne, donc maître de la Franche-Comté,mais aussi empereur, ayant de ce fait la souveraineté de Besançon.

Qui s’intéresse à l’histoire urbaine doit porter attention aux représentations iconographiques, surtout lorsqu’elles sont rares, comme celles du XVIe siècle. Les documents les plus anciens sont des « vues cavalières »également dénommées à l’époque « portraits », ce qui correspond à un genre artistique typique de l'image dela ville à la Renaissance. Il appartient au type cartographique appelé « chorographie ». Selon le théoricien quil’a définie, Antoine Du Pinet, originaire de Baume-les-Dames, celle-ci « sert à representer au vif les lieux particuliers, sans s’amuser à mesures, proportions, longitudes, latitudes, ny autres distances cosmographiques :

se contentant de monstrer seulement à l’œil, le plus pres du vif qu’elle peut,la forme, l’assiette, et les dependences du lieu qu’elle depeint (…). Nul nepeut estre bon Chorographe, qui ne soit peintre. » (1564).Ce type de représentation offre alors plusieurs caractéristiques : vue obliqueà partir d’un point élevé extérieur à la ville, utilisation de la perspective,construction géométrique (les différentes parties de la ville et du paysage alen-tour sont bien contrastées) comportant parfois des indications (toponymie,noms d’édifices), proximité de la ville représentée, mise en évidence de la magnificence du commanditaire (armoiries, portrait du personnage),« orientation » tournée vers le Sud (le Nord se situant donc derrière la personne qui regarde la vue).

Pendant plus d'un siècle, ce choix artistique se maintient. Le tableau de Jean Maublanc, réalisé en 1618, s'inspire encore beaucoup des principes de la vue cavalière, mettant toujours en évidence la ville dans le méandre duDoubs, solidement défendue par ses murailles et comme protégée, de façonharmonieuse, par les trois montagnes de Bregille (avec ses vignobles), Saint-Étienne (puissamment fortifiée) et Chaudanne (qui est une réserveboisée). En 1674 encore, pour fêter l'annexion de la Franche-Comté, unéditeur parisien réutilise la vue cavalière du XVIe siècle, en remplaçant lestrois personnages par trois cavaliers, dont Louis XIV…

C’est alors que se produisent des mutationsgraphiques. On voit d'abord apparaîtrela première vue détaillée de Besançon,celle qui ne représente qu'une seule partiede la ville, en l'occurrence le quartiercapitulaire. Ce dessin de Pierre de Loisy,en 1667, offre une multitude de détailsconcernant les maisons, les deux cathédrales(2) ou encore les jardins,quelques années avant les destructionsopérées par le conquérant français pourpermettre l'édification de la citadelle.

Deux autres changements cartographiques interviennent à la même période.D'une part, la vue cavalière ou « portrait » laisse place à la vue lointaine, qui sedétache à l’horizon, à la manière flamande. Les tableaux de Van der Meulen entémoignent. D'autre part, sur les représentations plus rapprochées, la vue est verticale. Le dessin se transforme en plan. Avec ce choix de la verticalité, le reliefs'estompe fortement, ou disparaît, au profit d'un meilleur réalisme du tracédes rues et des murailles. En outre, le plan n'est plus dessiné mais construit,en respectant les proportions des bâtiments. Peu à peu, à partir du milieudu XVIIIe siècle, les édifices publics ouimportants sont mis en évidence, ornésde différentes couleurs. La précision necesse de s'accroître jusqu'à représenter leparcellaire(3), en 1788.

(1) en 1519, Charles Quint, comte deBourgogne, roi de Castille et d’Aragon, devientempereur d’Allemagne. Il est à ce titre maître de Besançon, cité germanique francophone. Il témoigne sa bienveillance à la cité enaccueillant à sa cour ses citoyens et accorde à laville le droit de frapper sa propre monnaie, d’oret d’argent. Sous son règne, Besançon connaîtl’une des périodes les plus prospères de son histoire.

(2) la cathédrale Saint-Étienne sur lemont, aujourd’hui disparue, se situait àl’emplacement de l’actuel front Saint-Étienne de la citadelle.

(3) parcellaire : ensemble de la divisiondu sol en parcelles et sa représentationcartographique.

Page 3: Plans Anciens

Ces cartes et plans anciens présentent un grand intérêt. Ils offrent une représentationde la topographie urbaine qui permet de lire les différentes étapes de l'histoirede la ville, depuis l'époque romaine jusqu'à nos jours, grâce à l'abondance desédifices anciens qui subsistent et qu’ils représentent. Ils nécessitent toutefois une

approche critique, pour démêler le vrai du faux.Certains éléments représentés sont fiables, fidèles àla réalité, tandis que d'autres ne sont pas crédibles,étant trop fantaisistes voire imaginaires. C'est lecas, par exemple, du plan de la ville romaine réalisé en 1735. Le tracé des rues est parfois déformé,tel celui de la Grande-Rue extrêmement sinueux sur le dessin de Pierre d'Argent. Et que faut-il penser de la double muraille de Battant, mise en évidence en 1575, mais réduite à une murailleunique en 1618 ?

Les plans présentés dans ce livret soulignent bien la continuité du tracé des rues et du bâti urbain, entre la fin du Moyen Âge et le début du XIXe siècle. Sauf exceptions très localisées, comme à Bregille, l'habitat est inexistant au-delà desmurs. Aucun faubourg extra-muros ne se développe, mais il est vrai que l'espaceest suffisamment ample pour une population qui ne croît guère. Trop souvent, on souligne l'emprise rurale dans la ville, et les plans traduiraient la médiocrité de celle-ci, son caractère peu urbain. On aurait tort d'y voir une bourgade sans croissance démographique. Les terrains non bâtis intra-murosrépondent à une nécessité vitale qu'on retrouve dans toutes les grandes cités. Cette réserve foncière permet l’existence d’un élevage et de cultures qui assurentla subsistance de la population et de la garnison en cas de siège.Le tracé de l'enceinte évolue peu. La ceinture médiévale reste visible, autour des trois bannières(4) de la rive droite et dans la « boucle »(5) jusqu'à la « montagneSaint-Étienne ».

Cette continuité pluriséculaire du tracé de l'enceinte n’entraîne pas pourautant l'immobilisme dans l'art de défendre la cité, bien au contraire, carles murs, eux, ne cessent d'être modifiés, par petites touches d'abord puisde fond en comble. La muraille Saint-Étienne laisse place à une citadelle.Les murs de Battant sont renforcés par une série de forts puis par celui deGriffon, qui peut être considéré comme une seconde citadelle. Si l’empreinte de Vauban est bien lisible, en revanche, celle de Charles Quintl'est beaucoup moins. On sait qu'il a fait renforcer l'enceinte bisontinedans ses points les plus fragiles, aux portes Taillée et Rivotte notamment.Il est surprenant qu'aucune œuvre défensive d'envergure n'ait été réalisée.Il n'y a ici aucun bastion à l'italienne, comme ceux construits parAmbrosio Precipiano(6) à Dole et à Gray. De ce fait, Besançon s'est présentéesous un aspect sinon archaïque, du moins sans modernisme.

Enfin, notons que chaque artisterépond à une commande. Un planest toujours réalisé dans un butprécis, qu'il convient de rechercher.Le dessin des environs deBesançon, levé au milieu du XVIe siècle (et publié par Roland Fiétier en 1973), participe d’un conflitde bornage du territoire bisontin. En outre, le dessinateur opère deschoix. C'est ainsi que le plan de Jean Maublanc, publié dans leVesontio de Jean-Jacques Chifflet en 1618, met en valeur les fontainesmais aussi des dizaines de puits monumentaux, qui n'étaient sûrementpas situés en plein milieu de la chaussée. Le choix graphique est doncà interpréter.

Magnifiant un cadre géographique exceptionnel, les cartes et les plans anciens racontent 2000 ans d'histoirebisontine. Ils suscitent l'admiration, provoquent le questionnement et incitent à la recherche.

Paul Delsalle

(4) bannières : à dater du XIIIe siècle,Besançon apparaît divisée en sept bannières, ou quartiers, dont quatresur la rive gauche : Saint-Quentin,Saint-Pierre, Chamars, le Bourg (cettebannière dite aussi Maisel, à cause de laboucherie -macellum- qui s’y trouvait)et trois sur la rive droite : Battant,Charmont, Arènes. Le découpage de laville en sept bannières servait à la levéede l’impôt et au service de la défense.

(6) Ingénieur génois, chargé par Charles Quintde la fortification des villes de Dole et de Gray.Un de ses descendants, Prosper AmbroisePrecipiano, baron de Soye, sera « gouverneur des forts faits et à faire » après la premièreconquête française de 1668, lorsque le traitéd’Aix-la-Chapelle restitue la Franche-Comté à l’Espagne.

(5) la boucle : une partie de la ville « ancienne » est bâtie à l’intérieur d’unméandre formé par le Doubs, qu’onappelle la « boucle ».

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Besançon ancien - 1735Gravure sur cuivre,extraite de l’Histoire des Séquanoisde Dunod de Charnage.Bibliothèque municipale de Besançon,GeC Besançon A 2.1.

Ce plan regroupe des édifices romains disparus ou à l’état de vestiges, représentéstels que l’auteur se les imagine.Choisie par Jules César en 58 avantJésus-Christ dans un but stratégique,Vesontio* a dès cette époque des fonctions multiples : capitale de la tribugauloise des Séquanes, citadelle militaireet carrefour d’échanges de la Gauleromaine. Les Romains occupent laville, l’agrandissent et l’embellissent.Du Ier au IIIe siècle, Vesontio s’étend du temple situé au sommet de la collineà l’amphithéâtre bâti sur la rive droitedu Doubs, en passant par la boucle où la plupart des grands édifices s’installent le long de l’axe principal, le cardo*, actuelle Grande-Rue. Le seul accès à ce vaste ensembleurbain est le pont Battant.

Vesontio

Jules César cite Vesontio,

première appellation officielle

de Besançon. Au IVe siècle, un

B remplace le V de Vesontio,

le nom de la ville devient

Besontio ou Bisontion, puis

subit plusieurs transformations

pour donner Besançon en

1243. Les recherches sur

l’origine du nom de la ville

ont donné naissance à diverses

interprétations, mais aucune

ne s’impose avec certitude.

*

Cardo

Dans l’urbanisme

romain, axe nord-sud

correspondant à la

rue principale d’une

ville antique.

*

Page 5: Plans Anciens

Plan de Besançon et de ses environsPhotographie d’un dessin du XVIe siècle, avec ajouts manuscrits.Bibliothèque municipale de Besançon,GeC Besançon 1.2.

Ce plan représente la « banlieue » de Besançon au XVIe siècle, c'est-à-dire le territoire soumis à l'autorité seigneuriale et judiciaire des gouverneurs bisontins. La tuilerie de Palente représentée ici a été créée en 1554 : ce plan est donc postérieur à cette date. Il a été réalisé pour contribuer au règlement du conflit de territoire et de bornage entre la citéimpériale de Besançon et le comté de Bourgogne, en particulier du côté de Valentin et de la forêt de Chailluz.

Page 6: Plans Anciens

Vue cavalière de Besançon par Pierre d’Argent - 1575Eau-forte coloriée.Bibliothèque municipale de Besançon,GeC Besançon 8.4.

Cette « vue cavalière » de Besançon a été gravée par Hans Rudolf Manuelet dessinée par Pierre d'Argent, probablement avant 1571, publiée pour la première fois en 1572 ; il s'agitici d'une version légèrement remaniéeparue en 1575. Cette représentation deBesançon comporte quelques élémentssurprenants, par exemple le tracé tropsinueux de la grande rue centrale, ou la double muraille depuis la portede Charmont : les deux longs murs,séparés par une rangée de jardins potagers, ne se retrouvent pas sur les vues ultérieures.

Page 7: Plans Anciens

Besançon en 1618Tirée du Vesontio de Jean-Jacques Chifflet.Eau-forte.Bibliothèque municipale de Besançon,GeC Besançon 101.1.

Dessinée par Jean Maublanc, cette vueillustre l'ouvrage de Jean-JacquesChifflet, Vesontio civitas imperialislibera, publié à Lyon en 1618, qui estla première œuvre littéraire racontantl'histoire de Besançon. La ville abritealors environ 12 000 habitants.L'auteur a mis en évidence l'abondancedes édifices religieux (cathédrales,abbayes, couvents, églises paroissiales,etc.), l'ampleur des jardins et des vignesmais il a également représenté les fontaines et les puits publics.

Page 8: Plans Anciens

Vue partielle du quartiercapitulaire - 1667Eau-forte de Pierre de Loisy.Bibliothèque municipale de Besançon,GeC Besançon 103.1.

Ce dessin du mont Saint-Étienne de Besançon a été gravé par Pierre de Loisy en 1667. On y voit, au premierplan, la cathédrale Saint-Jean et lepalais de l'archevêque et, au sommet de la colline, la cathédrale Saint-Étienne.Entre les deux édifices religieuxmajeurs de Besançon s'égrènent lesmaisons des chanoines, constituant un véritable quartier ecclésiastique.Toute la partie supérieure est rasée à partir de 1668 par Louis XIV et Vauban pour construire la citadelle.

Page 9: Plans Anciens

Besançon,vue cavalière par Jollain,vers 1680-1690Gravure sur cuivre.Bibliothèque municipale de Besançon,GeC Besançon 106.1.

Cette vue de Besançon est une copie de la vue cavalière de Pierred'Argent (1575) mais elle a été publiéeun siècle plus tard, après la prise deBesançon par Louis XIV. L'éditeurparisien a réutilisé l'image en apportantdes modifications. La nouvelle citadelleremplace donc la vieille muraille Saint-Étienne. Le dessin est complétépar une légende et par l'identificationdes principaux édifices. Enfin, les troiscavaliers, dont le roi de France, remplacent les trois personnages de la gravure initiale.

Page 10: Plans Anciens

Vue cavalière de Besançon, vers 1710Reproduction d’une aquarelle détériorée.Bibliothèque municipale de Besançon,GeC Besançon 200.1.

Cette vue cavalière, non datée et nonsignée, offre une image de Besançon audébut du XVIIIe siècle. Après la conquêtede Louis XIV en 1674, la vocationmilitaire de la ville s’affirme quand le roi décide d’en faire un des bastionsde l’est de la France, avec l’aide deVauban. De 1674 à 1692, Besançon estpourvue d’une citadelle puissammentfortifiée. À partir de 1680, des casernessont édifiées pour abriter les soldats dela garnison, sur des espaces libres àl’est de la cité. Enfin, de 1675 à 1695,les fortifications de la boucle sontreconstruites : aux anciennes défensesmédiévales, restaurées et complétées parCharles Quint au XVIe siècle, se substitueune ceinture de type bastionnée.

Page 11: Plans Anciens

Plan de Besançon,capitalle du comté deBourgogne - 1752Eau-forte aquarellée.Bibliothèque municipale de Besançon,GeC Besançon 204.2.

Cette carte de Besançon, qui ne renseigne pas sur le détail du bâti,indique ainsi une évolution de la cartographie. Seules sont signalées les limites extérieures des ilôts de maisons, de part et d’autre des rues. Le rendu est moins figuratif que sur des plans antérieurs, et les couleurss’appliquent à une classe d’ouvragesbien définis : bâtiments, fortifications,espaces verts.... L’expression du reliefreste encore approximative, comme on le remarque avec le rendu de la colline de Chaudanne.

Page 12: Plans Anciens

Plan de la ville et citadellede Besançon - 1786Eau-forte aquarellée.Bibliothèque municipale de Besançon,GeC Besançon 208.1.

D’une grande clarté, ce plan a certaine-ment été réalisé à partir d’un relevérigoureux du terrain, réalisé selon latriangulation*. À la précision de ce travail s’ajoute une grande richesse dedétail dans la représentation de certainséléments tels arbres, ceps de vigne...Au cours du XVIIIe siècle, la ville, dont lapopulation s’accroît considérablement,se couvre de constructions nouvellesqui s’étendent aux marges de la boucle.

Triangulation

Partage d’une surface

terrestre en un réseau

de triangles formés de

points de référence

pour établir une carte.

*

Page 13: Plans Anciens

Plan de Besançon - 1838Gravure sur cuivre coloriée,par J. J. de Kirwan.Bibliothèque municipale de Besançon,GeC Besançon 307.1.

À la fin du XVIIIe siècle, l’explosiondémographique que connaît Besançon(la ville passe de 14 000 habitants environen 1688 à plus de 38 000 en 1771) se traduit par une densification de l’habitat, qui de plus se transforme,conséquence du rôle de capitale régionale que joue la cité. Besançon est devenue l’un des pointsd’appui fortifiés qui protègent les frontières de la France. La disparitiond’enceintes religieuses libère aux extrémités de la boucle des terrains oùsont implantés de nouveaux quartiers,notamment le quartier de l’Intendance(actuelle Préfecture). À la veille de laRévolution, rues nouvelles, places et promenades, édifices de qualité et nombreux hôtels particuliers ont permis à la ville d’honorer son rôle de capitale régionale.

Page 14: Plans Anciens

Besançon : vue prise au dessus de la porteBattant, vers 1870Lithographie de J. Arnout d’après un dessin d’Alfred Guesdon.Bibliothèque municipale de Besançon,Est. Besançon V.3.16a.

L’espace urbain bisontin jusque dans les années 1870-1880 évolue peu extra-muros. Un nouveau pont, le pont fil defer (actuel pont de la République),construit en 1838, mène au parc Micaudet au faubourg des Chaprais ; le pont de Bregille est construit en pierredepuis 1837. Intra-muros, l’arméecontinue d’imprimer sa marque sur le paysage urbain (caserne Saint-Paul,actuellement Ruty) ; de nouveaux bâtiments culturels sont érigés par la Ville (musée ; bibliothèque), et l'ensemble urbain du square Saint-Amour forme avec la rue Morand qui y aboutit une belle illustration de l’architecture Napoléon III.

Page 15: Plans Anciens

Laissez-vous conter Besançon, Ville d’art et d’histoire...

... en compagnie d’un guide-conférencier agréé par le ministère de la Culture

Le guide vous accueille. Il connaît toutes les facettes de Besançon et vous donne des clefs de lecture pour comprendre l’échelle d’uneplace, le développement de la ville au fil de ses quartiers. Le guide est à votre écoute. N’hésitez pas à lui poser vos questions.

Le service animation du patrimoine (Ville de Besançon - Mission Patrimoine)

coordonne les initiatives de Besançon, Ville d’art et d’histoire. Il propose toute l’année des animations pour les Bisontins et pour les scolaires.

Si vous êtes en groupe

Besançon vous propose des visites toute l’année sur réservation.

Renseignements Réservations

Office de tourisme, place de la 1re

-Armée-Française, 25000 Besançontél. 03 81 80 92 55 - fax 03 81 80 58 30

Besançon appartient au réseau national des Villes et Pays d’art et d’histoire

Le ministère de la Culture et de la Communication, direction de l’Architecture et du Patrimoine, attribue l’appellation Villes et Pays d’art et d’histoire aux collectivités locales qui animent leur patrimoine. Il garantit la compétence des guides-conférenciers et des animateurs du patrimoine et la qualité de leurs actions. Des vestiges antiques à l’architecture du XXe siècle, les villes et pays mettent en scène le patrimoine dans sa diversité. Aujourd’hui, un réseau de 107 villes et pays vous offre son savoir-faire sur toute la France.

À proximité

Dole et Montbéliard bénéficient de l’appellation « Villes et Pays d’art et d’histoire ».

Pour en savoir plus :

« Images d’une ville », Besançon : des cartes anciennes aux images sur écran, livret du Musée du Temps, Palais Granvelle, avril 1993.

« Plans et vue de Besançon », implantation et évolution de la ville jusqu’à la Révolution, Les Cahiers de la Renaissancedu Vieux Besançon, n°6, septembre 2004.

Document édité par la Ville de Besançon –mission Patrimoine

pour l’exposition « Une histoire en images : plans anciens de Besançon »,

réalisée à la Bibliothèque d’Étude et de conservation, dans le cadre

de l’exposition du musée des Beaux-Arts et d’Archéologie :

« De Vesontio à Besançon »

Remerciements : Pierre Chauve, Joëlle Mauerhan

Texte : Paul Delsalle

Notices : Marie-Hélène Bloch, Paul Delsalle, Marie-Claire Waille

Photos : ©Ville de Besançon, Gabriel Vieille.

Maquette : (d’après la charte graphique réalisée par LM Communiquer)

studio carabine, Besançon