phr groupement magazine

44
Prix : 3,50 Ce magazine vous est offert par votre pharmacien. MAGAZINE La vie avec bébé > ENFANT MÉDICATION FAMILIALE Nez qui coule, toux, éternuements... Et si c’était une allergie ? Le pharmacien, votre partenaire santé > PRÉVENTION > PRINTEMPS 2012 - N° 52 Donnez-nous votre avis sur le magazine (voir à l’intérieur) !

Upload: groupe-phr

Post on 22-Mar-2016

245 views

Category:

Documents


0 download

DESCRIPTION

PHR groupement magazine

TRANSCRIPT

Page 1: PHR groupement magazine

Prix : 3,50 €

Ce magazine vous est offert par votre pharmacien.

MAGA

ZINE

La vie avec bébé

> ENFANT

MÉDICATION FAMILIALE

Nez qui coule, toux, éternuements... Et si c’était une allergie ?

Le pharmacien, votre partenaire santé

>PRÉVENTION>

PRINTEMPS 2012 - N° 52

Donnez-nous votre avis sur le magazine (voir à l’intérieur) !

PHR-52-PRINTEMPS_base 26/03/12 11:42 Page1

Page 2: PHR groupement magazine

BIOGARAN CONSEIL®

Aujourd’hui pour les petits maux du quotidien on a tendance à se soigner soi-même, ce qui

peut comporter un risque pour la santé. Pour plus de sécurité, Biogaran a créé Biogaran Conseil,

une marque de médicaments génériques sans ordonnance adaptée à l’automédication. Ses

conditionnements ont été spécialement conçus pour que ce qui est essentiel à la sécurité de votre

traitement apparaisse plus clairement : pour quoi, pour qui, quelle quantité prendre...

Demandez conseil à votre pharmacien.

V o t r e s a n t é n o u s e s t p r é c i e u s e

Nouveau

Pour

quoi ?

Pour

qui ?

Combien

de temps ?

Quel

dosage ?

Combien

de fois

par jour ?

Quelle

quantité

prendre ?

PO

3386 -

06 / 1

1

BIOGARAN CONSEIL®

Des conditionnements plus sûrs pour

soulager vos petits maux du quotidien.

BG CONSEIL AP 210 29 i dd 1 02/02/12 17:03

PHR-52-PRINTEMPS_base 26/03/12 11:42 Page2

Page 3: PHR groupement magazine

>

Éditeur : Groupe PHR SAS, 78, boulevard de la République, 92100 BOULOGNE-BILLANCOURT. Tél. : 01 55 20 93 70 – Fax : 01 46 09 92 58.www.groupephr.fr - Directeur de la publication : Lucien BENNATAN. Directeurs de la rédaction : Willy HODIN, David LAROUSSE. - Photos: fotolia

et Thinkstock. Imprimerie Fabrègue (87). Tirage : 16 300 exemplaires. Prix du numéro : 3,50 € - ISSN 1620-9109.

éditorial

Durant l’hiver, le froid, le manque de lumière, lesgrippes et autres rhumes nous ont mis à mal. Notreactivité physique a souvent été réduite et notre corpsporte encore les stigmates des abus alimentaires de lafin d’année. L’hiver s’en va et laisse nos organismesengourdis et fatigués…Avec les jours qui rallongent et la remontée destempératures, nous ressentons le besoin de retrouvernotre tonus et l’envie de se sentir bien dans notrecorps. Cette recherche du bien-être passe, entre autres,par une alimentation plus réfléchie pour se «détoxifier» et faire le plein d’énergie. La pratique d’une activitéphysique est aussi nécessaire pour raffermir son corps,se détendre et se sentir bien. Mais les résultats ne sontpas visibles en un jour… Alors, faites preuve de volontéet de patience et soyez conscient de vos capacités pourne pas épuiser votre organisme ou risquer l’accidentavec un sport trop exigeant.Dans cette quête du renouveau, le recours auxcompléments alimentaires peut parfois s’avérer utile.Dans ce domaine comme dans d’autres, votrepharmacien saura vous écouter et vous conseiller lesapports de vitamines, minéraux ou oligoéléments quipourraient vous être bénéfiques. Il vous rappelleraégalement les quelques règles hygiéno-diététiquesindispensables. Acteur de santé à part entière, professionnel dumédicament, votre pharmacien vous délivre lestraitements prescrits, vous accompagne dans la priseen charge des maux du quotidien, s’investit dans laprévention et l’éducation sanitaire. Il est attentif à votre bien-être car il en connaît l’impact positif sur votre santé.

Parce que votre santé, c’est capital, votre Pharmacien PHR Référence et son équipe, adhérents du Groupe PHR, vous écoutent, vous informent et vous accompagnent toute l’année.

C’est le printemps !Le moment idéalpour bouger !

SOMMAIREACTUALITÉEn bref

DOSSIERLa lutte contre les hépatites : une priorité mondiale

PLANTE MÉDICINALELa piloselle, pour éliminer le sel

PRÉVENTIONNez qui coule, toux, éternuements... Et si c’était une allergie ?

SPORT & SANTÉÀvos marques ! Êtes-vous prêt ?

MÉDICATION FAMILIALELe pharmacien, votre partenaire santé

ENFANTSLa vie avec bébé

SENIORSTroubles de l’audition : des solutions efficaces pour rester en contact !

SANTÉ & ENVIRONNEMENTTraiter les déchets de soins pour notre santé à tous

NUTRITION & HYGIÈNE DE VIEFaut-il prendre des compléments alimentaires ?

BEAUTÉBien dans son corps, bien dans sa tête

VÉTÉRINAIRELa rage : toujours une réalité ?

PAGE 4

PAGE 8

PAGE 13

PAGE 15

PAGE 18

PAGE 21

PAGE 26

PAGE 28

PAGE 33

PAGE 35

PAGE 38

PAGE 41

PO

3386 -

06 / 1

1

02/12 17:03

PHR-52-PRINTEMPS_base 26/03/12 11:42 Page3

Page 4: PHR groupement magazine

>

> Contre les virus de l’hiver

L’Institut national de prévention et d’éducation pour lasanté (IN»ES) insiste à nouveau sur l’importance desmesures qui permettent de limiter la transmission des« virus de l’hiver » à l’origine de diverses infections,notamment la grippe et la bronchiolite. Ces « gestesbarrières » – valables toute l’année – sont simples : se laver les mains ; se couvrir la bouche quand onéternue, tousse ou crache (le faire dans sa manche oudans un mouchoir à usage unique) ; mettre un masquechirurgical (acheté en pharmacie) si l’on est maladeafin de protéger les autres ; éviter de serrer les mains,d’embrasser, de partager ses effets personnels(couverts, verre, brosse à dents, serviette de toilette…),éviter les lieux très fréquentés (centres commerciaux,transports en commun) et, si possible, éviter d’yemmener les nourrissons et les enfants ; aérerquotidiennement son logement pour renouveler l’air.«Chaque année, rappelle l’IN»ES, la grippe toucheenviron 2,5 millions de personnes et la gastro-entériteune personne sur douze ».

http://www.inpes.sante.fr

> Mauvais sommeil, mal-être L’impact négatif de l’insomnie chronique ne connaît pasde frontières. C’est ce qui ressort d’une étude qu’uneéquipe de spécialistes du sommeil français a réaliséesur plusieurs milliers de personnes qui se plaignaientd’une insomnie évoluant depuis plus de six mois. Qu’ils résident au Japon, aux États-Unis ou en France,ces insomniaques ont une qualité de vie nettementmoins bonne que celle des bons dormeurs. Dans lestrois pays, 40 % d’entre eux prennent un traitementpour lutter contre leur insomnie.

Sleep Med 2012 ; 13 : 43-51.

> Le cœur des obèses opérés

Une intervention chirurgicale peut être proposée à certaines personnes obèses pour obtenir unamaigrissement salvateur. Cette chirurgie ditebariatrique, dont la technique la plus connue est le«bypass » (court circuit gastrique qui consiste àdiminuer le volume de l’estomac et l’absorption desaliments par l’intestin), est efficace. Comparée à laprise en charge habituellement proposée (nonchirurgicale), elle permet en effet de réduire de façonsignificative le nombre d’accidents cardio-vasculairesmortels ou non. Une étude suédoise confirme cebénéfice à long terme. Mais attention, la chirurgiebariatrique n’est réservée qu’à des situations trèsprécises. D’après des recommandations d’expertspubliées en 200p par la éaute Autorité de santé (éAS),« la prise en charge des patients dans le cadre de lachirurgie bariatrique doit être réalisée au seind’équipes pluridisciplinaires, en liaison avec le médecintraitant » et elle s’adresse uniquement aux patientsadultes ayant un indice de masse corporelle (IMC) d’au moins 40 kg/m2 ou 35 kg/m2 associé à une autrepathologie susceptible d’être améliorée par la chirurgie.

JAMA 2012 ; 307 : 56-65.

en brefen brefen

■ ■■■ 4 / MAGAZINEPRINTEMPS 2012

ACTUALITÉ

C’est globalement la bai

sse du nombre

des cas de paludism

e observée entre

2000 et 2010 dans

le monde. Ce sont

des résultats très e

ncourageants.

On estime toutefois que cet

te parasitose

a encore tué 655 0

00 personnes en

2010.

Source : OMS. Rappor

t 2011 sur le palud

isme dans

le monde.

De25à50%

PHR-52-PRINTEMPS_base 26/03/12 11:42 Page4

Page 5: PHR groupement magazine

> Les Français se portentbien, mais…

« L’état de santé des Français apparaît globalementbon, mais la mortalité prématurée, c’est-à-diresurvenant avant l’âge de 65 ans, reste en France l’unedes plus élevées de l’Union européenne. » ’elle estl’une des conclusions du dernier rapport sur le sujetrédigé par un groupe d’experts sous l’égide de laDirection générale de la santé UDçS) et de la Directionde la recherche, des études, de l'évaluation et desstatistiques UDRESS). Les experts soulignent qu’ilpersistent des différences « sensibles » entredifférentes catégories de la population. Ainsi, les cadresmasculins ont une espérance de vie supérieure à celledes ouvriers. èl en est de même chez les femmes, maisles ouvrières restent avantagées par rapport auxhommes les mieux lotis. « Des progrès pourraient êtreréalisés grâce à la prévention et à des améliorationsdes prises en charge des problèmes identifiés »,estiment les rapporteurs. En ce qui concerne lesenfants, le bilan est « plutôt positif » : on observe,notamment, une stabilisation des fréquences dusurpoids et de l’obésité, et même un « léger recul »chez les 5-6 ans.

http://www.sante.gouv.fr/l-etat-de-sante-de-la-popula-tion-en-france-rapport-2011.html

> Vers un vaccin antiherpèsgénital ?

Certes, on n’y est pas encore. Cependant, les résultatsd’une étude réalisés par des chercheurs américains surun vaccin contre les virus de l’herpès administré à desjeunes femmes constituent un progrès non négligeable.èl existe deux types de virus herpétiques humains : le éSV-1, qui entraîne généralement un herpès deslèvres, mais peut aussi donner des infections génitales,et le éSV-2, en cause dans l’herpès génital. Le vaccintesté a conféré une protection partielle U5o %) vis-à-visdes infections génitales à éSV-1, mais pas à éSV-2.D’autres études devront être faites pour confirmer ouinfirmer ces données.

N Engl J Med 2012 ; 366 : 34-43.

> Combien de protéines ?L’Autorité européenne de sécurité des aliments Uenanglais EFSA : European Food Safety Authority) arécemment publié les apports de référence de lapopulation pour les protéines. Elle recommande auxadultes de consommer quotidiennement 0,o3 g deprotéines, animales et/ou végétales, par kilogramme depoids corporel. »our les nourrissons, les enfants et lesadolescents, les valeurs recommandées varient entre0,o3 g et 1,31 g/kg/jour selon l’âge.

Au cours de la grossesse et de l’allaitement maternel,les besoins sont plus importants, nécessitant « unapport supplémentaire de 1 g, p g et 2o g par jourrespectivement pour le premier, le deuxième et letroisième trimestre, 1p g par jour durant les 6premiers mois d’allaitement et de 13 g par jour par lasuite », indique l’EFSA.

Source : http://www.efsa.europa.eu/fr

en brefefen bref

15,4%des Franç

ais disent avoir ren

oncé à des

soins pour des raisons fi

nancières.

Source : www.securite-

sociale.fr.

MAGAZINEPRINTEMPS 2012 / 5 ■ ■ ■ ■

PHR-52-PRINTEMPS_base 26/03/12 11:42 Page5

Page 6: PHR groupement magazine

>

> Adoptions réussiesLes résultats de deux enquêtes sur l’adoption réalisées en Espagne à six ans d’intervalle montrentque plus de neuf familles interrogées sur dix U91,9 %)sont très satisfaites de leur décision d’adopter unenfant, ainsi que du déroulement de l’adoption.Cependant, cette démarche n’est pas exempte dedifficultés : 37 % des familles considèrent que leur vieest plus compliquée depuis l’arrivée de l’enfant. èl existe également une relation entre la satisfactiondes familles et le bonheur exprimé par les enfantsadoptés. Et quand ces derniers présentent des troubles du comportement, les familles signalent que l’intervention de professionnels améliore la situation.

Psicothema 2011 ; 23 : 630-5.

> Tabac et sexualité

Fumer 20 cigarettes ou plus par jour augmentesignificativement le risque de troubles de l’érection, quelque soit le niveau d’éducation des hommes. Cet effet dutabagisme apparaît comme un facteur de risqueindépendant de la dysfonction érectile, comme le sont, par exemple, des maladies comme le diabète etl’hypertension artérielle. Reste que l’associationtabagisme et risque de troubles de l’érection est plusimportante chez les consommateurs réguliers d’alcool,chez les sédentaires ou encore chez les hommeshypertendus. Et plus la consommation de cigarettes estancienne, plus le risque de dysfonction érectile estélevé. Une autre bonne raison d’arrêter de fumer v

J Androl 2012 ; 33 : 59-65.

> Les ravages des drogues

Une célèbre revue médicale a récemment fait le pointsur l’usage des drogues illicites dans le monde et lespolitiques mises en œuvre par les pays pour luttercontre ce fléau. Autour de 200 millions de personnessont concernées. Selon des estimations de l’«rganisationmondiale de la santé U«MS), ces substances entraînentchaque année 250 000 décès, soit nettement moins quel’alcool U2,25 millions) et le tabac U5,1 millions). Restetout de même que leur consommation estparticulièrement dangereuse : intoxications aiguës, dont les overdoses ; violence ; dépendance…

http://www.thelancet.com/series/addiction

en brefen bref

■ ■■■ 6 / MAGAZINEPRINTEMPS 2012

ACTUALITÉ

des Européennes co

nnaissent le méca-

nisme d’action des pilule

s contracep-

tives et des stérile

ts.

Source : Contracept

ion 2012 ; 85 : 69-

77.

Moins de 2 %

PAR LE DrCATHERINE FABER

> Herbes chinoises contre alcoolisme

Des recherches expérimentales sur un composantd’herbes médicinales chinoises, la dihydromyricétine,soulèvent un certain espoir pour les personnessouffrant de dépendance à l’alcool. Réalisées chez desrats, elles montrent que cette substance, qui appartientà la famille des flavanoïdes, permet de contrecarrer leseffets de l’intoxication alcoolique aiguë et évitel’apparition des signes de sevrage lors de l’arrêt de laconsommation. La dihydromyricétine agit en bloquantl’action de l’alcool sur le cerveau. Selon les chercheurs,ces résultats encourageants justifient la réalisationd’études chez l’homme.

The Journal of Neuroscience, 4 janvier 2012 ; 32.

Ils

Problèmes de santé,Les problèmes de fuites urinaires peuvsurou un homme.qui bouleproblème,est afde ne plus être comme « les « 

Tsont aujourpar les fuites urinairMais ceux qui en soufont du mal à en parlermême à leurs prPourtant, des solutions existent.

J

Une infiau vendredi,

J

Des professionnels de santé répondent à vos questions et vous aident à trouver la solution adasur

Un spécialiste à votre écoute

« J’avde fuites urrquje pouv

PHR-52-PRINTEMPS_base 26/03/12 11:42 Page6

Page 7: PHR groupement magazine

ef

0 800 17 37 57N°Vert

Ils ont oséen parler...

Problèmes de santé, grossesse, ménopause... Les problèmes de fuites urinaires peuvent survenir à tout âge, que l’on soit une femme ou un homme. C’est alors souvent un choc qui bouleverse la vie : sortir devient un problème, par exemple. Le moral aussi est affecté, quand survient le sentiment de ne plus être comme « avant  », comme les « autres ».

COMMENT SORTIR DU SILENCE ?Pas facile d’aborder ce sujet intime, parfois même avec les professionnels de santé. Il faut savoir que votre médecin, votre pharmacien connaissent parfaitement ces questions. Dans le cadre confi dentiel du cabinet médical, ou dans un espace réservé de la pharmacie, vous pourrez aborder sans inquiétude ce sujet. Vous pouvez aussi présenter le coupon ci-joint à votre pharmacien sans avoir à vous expliquer devant les autres clients. N’hésitez pas à interroger notre infi rmière spécialisée au numéro vert indiqué.

DES SOLUTIONS EXISTENTVotre pharmacien ou notre infi rmière au téléphone, vous conseillera une protection bien adaptée à votre situation. À la fois discrète sous vos vêtements et parfaitement sûre, elle neutralise les odeurs et vous permet de reprendre une vie active en toute confiance. Quelle que soit votre situation de fuites urinaires, vous trouverez dans les gammes Confi ance et Molicare des laboratoires Hartmann une réponse fi able. C’est un moyen sûr de retrouver votre confi ance, et votre liberté.

Trois millions de Français sont aujourd’hui concernés par les fuites urinaires. Mais ceux qui en souffrent ont du mal à en parler, même à leurs proches. Pourtant, des solutions existent.

J PAR TÉLÉPHONEUne infi rmière spécialisée vous écoute et vous conseille du lundiau vendredi, de 9h à 18h (appel gratuit depuis un poste fi xe).

J SUR INTERNETDes professionnels de santé répondent à vos questions et vous aident à trouver la solution adaptée. Un doute ? Commandez un échantillon gratuit sur www.entouteconfi ance.fr

Un spécialiste à votre écoute

« J’avais tellement honte de souffrir de fuites urinaires que je n’avais pas réalisé que tant de gens en ont aussi, qu’il y a des solutions, et queje pouvais en parler »

« Ce n’est pas un sujet dont je pouvaisfacilement parler, même à mes proches. Le conseil de mon pharmacien a été une vraie libération »

PUBLI-TÉMOIGNAGE

GammesConfi ance et Molicare

Présentez ce coupon à votre professionnel de santé pour parler de vos problèmes de fuites urinaires en toute discrétion et recevoir les conseils adaptés à votre situation.

Besoin d’en parler, d’un conseil discret ?

COUPON

CONFIDENTIALITÉ

« J’ai des soucis urinaires depuis mes grossesses. Quand je ris, si je tousse... C’est devenu un vrai problème, et mon moral s’en ressentait. Jusqu’à ce que j’en parle »

Martine, 65 ans

Nadia, 45 ansPierre, 68 ans

PHR-52-PRINTEMPS_base 26/03/12 11:42 Page7

Page 8: PHR groupement magazine

DOSSIER

L es hépatites virales sont des ma-ladies infectieuses, plus ou moinssymptomatiques, voire sans

symptômes, qui évoluent le plus sou-vent vers la guérison sans traitement. Néanmoins, chez certains patients, levirus persiste dans l’organisme etpeut entraîner dans des délais parfoistrès longs la destruction à bas bruitdes cellules hépatiques. On parle alorsd’hépatite chronique et, lorsque levirus se multiplie dans le foie, d’hépa-tite chronique active. Les complica-tions à moyen et à long terme deshépatites chroniques actives sontconstituées par la fibrose, la cirrhoseet le cancer hépatocellulaire. Les facteurs associés à la progressiond’une hépatite chronique sont l’âge, le

sexe (les hommes sont plus exposésque les femmes) la coïnfection par leVIH (sida), la consommation excessived’alcool et la stéatose ou surcharge enlipides. La prise en charge des formes chro-niques nécessite un bilan initial ap-profondi, un suivi régulier et destraitements prolongés. Actuellement,le seul objectif de guérison concernel’hépatite C.

> L’hépatite B : un virus très contagieux

Quelque 280 000 adultes sont porteurs du virus de l’hépatite B (VHB) dans notre pays. Le virus est très contagieux et se transmet par lesang, par voie sexuelle et materno-

fœtale, essentiellement au moment de l’accouchement. La transmissionsexuelle est prédominante (35 % descas), alors que le risque transfusionnelest devenu exceptionnel en France depuis la systématisation du dépis-tage du VHB dans les produits san-guins. Le risque dû au matériel médical, chirurgical ou dentaire souillé est éga-lement devenu rare, et la transmissionpar toxicomanie intraveineuse abeaucoup diminué. Toutefois, il nefaut pas négliger la contaminationpar du sang infecté lors de soins mé-dicaux (y compris l’acupuncture) oulors de la réalisation de tatouages oude piercings par du matériel non sté-rilisé. La transmission peut aussi sefaire par usage partagé d’effets per-sonnels d’un porteur du virus (rasoir,brosse à dents, coupe-ongles).

Une évolution aiguë de bon pronos-tic. Chez l’adulte, l’hépatite B est résolutive, c’est-à-dire qu’elle guéritspontanément dans plus de 95 % descas, et aucun traitement n’est prescritdans la plupart des cas. L’infection aiguë est totalementasymptomatique (sans signes cli-niques apparents) chez 60 % des sujets. La maladie peut se traduire par des signes extrahépatiques : fatigue, anorexie, douleurs articu-laires et musculaires.

>

■ ■ ■ ■ 8 / MAGAZINEPRINTEMPS 2012

LA LUTTE CONTRE LES HÉP ATUNE PRIORITÉ MONDIALE

Les hépatites virales regroupent des infections provoquées par des virus très différents, capables de se multiplierdans le foie. Si les trois les plus fréquentssont les virus dénommés A, B et C, il ne faut pas ignorer le rôle d’autres virus, D (ou delta) et E.

“ L’infection aiguë passe souvent inaperçue ”

>Àsavoir> Les associations SOS Hépatites et Hépatites info Service proposent des informations actualisées médicales, sociales ou juridiques sur les hépatites virales.De nombreuses brochures peuvent être téléchargées. www.soshepatites.org et www.hepatites-info-service.orgAppel gratuit depuis un fixe : 0 800 004 372 et 0 800 845 800.

PHR-52-PRINTEMPS_base 26/03/12 11:42 Page8

Page 9: PHR groupement magazine

Chez l’adulte, l’hépatite B peut deve-nir chronique dans 5 à 10 % des cas. Enrevanche, l’évolution vers l’hépatitechronique est fréquente chez le nou-veau-né (90%). L’hépatite B fulminante est rare, maiselle évolue vers un décès rapide pour80 % des patients en l’absence detransplantation hépatique. Seule l’hépatite B chronique répond àun traitement spécifique, mais un malade sur deux ignore son statut,d’où l’intérêt du dépistage chez les populations à risque.

Une vaccination efficace. La préven-tion de l’hépatite B repose sur la vac-cination anti-VHB. La pertinence decette vaccination revient périodique-ment à la une des journaux depuisdes années. Face aux controverses quidéfraient la chronique, le Haut Conseilde la Santé Publique (HCSP) recom-mande le maintien et le renforcementde la politique vaccinale chez l’enfant,telle qu’elle est définie dans le calen-drier vaccinal, pour augmenter le tauxde couverture en France. Le vaccin anti-VHB est efficace chezles nourrissons et les enfants. Il n’y a

pas de risque de symptômes neurolo-giques chez les tout-petits et ce vaccinles protégera toute leur vie, notam-ment au moment de l’adolescence qui est une période de comportementà risque vis-à-vis de l’hépatite B. La vaccination est obligatoire pourtous les professionnels de santé.

> L’hépatite C : un virus peu contagieux

On estime qu’il y a en France 500 000porteurs du virus de l’hépatite C(VHC). Il s’agit d’un virus peu conta-gieux qui se transmet essentielle-

ment par contact avec du sang conta-miné. Comme pour l’hépatite B, lerisque transfusionnel est aujourd’huipratiquement nul. Le mode de transmission le plusbanal dans les pays occidentalisés est l’usage intraveineux de drogues.Le VHC ne se transmet ni par la salive,ni par les aliments, ni lors de rapportssexuels sauf mise en contact avec du sang (lésions génitales dont l’herpès, contact pendant les règles ),et l’usage de préservatifs est forte-ment conseillé. La coïnfection avec le virus du sida

MAGAZINEPRINTEMPS 2012 / 9 ■ ■ ■ ■

ÉP ATITES :E

À S

AVOIR

L’usage intraveineux dedrogues, risque

important de conta-mination par

le VHC

Les enfants doivent être vaccinés contre l’hépatite B

PARMARIONGIRARD

>L’hépatite D> Le virus D ou delta est un virus dit défectif, ce qui signifie qu’il ne peut se dévelop-per que dans le sillage du VHB. Il se transmet par voie intraveineuse mais égale-ment sexuelle. Il peut s’agir d’une coïnfection ou d’une surinfection avec le VHB.Dans les deux cas, il existe un risque accru d’hépatite fulminante, de chronicisationet d’évolution aggravée.

PHR-52-PRINTEMPS_base 26/03/12 11:42 Page9

Page 10: PHR groupement magazine

est particulièrement fréquente, etcette association aggrave l’hépatite C.

Une évolution vers une forme chro-nique. Contrairement aux hépatites Aet B, l’hépatite C donne rarement uneforme aiguë ; dans 80 % des cas, elledevient chronique avec un risqued’évolution vers la cirrhose et le cancerdu foie. Son évolution reste longtempsasymptomatique, 25 % des sujets porteurs ne présentent jamais de lésions hépatiques, 40 % ont des lésions minimes. Nombre de sujets atteints s’ignorentet décèdent pour une raison indépen-dante de l’infection. En pratique, seuls20 % des porteurs ont une évolutionpéjorative qui est fortement accéléréechez les sujets alcoolo-dépendants. Il n’existe pas de vaccin, mais les trai-tements sont efficaces ; l’amélioration du dépistage permet de les proposerà des stades précoces de l’infection.

> L’hépatite A : un virus très résistant

Le virus de l’hépatite A se transmetavant tout par contact orofécal direct

>

■ ■ ■ ■ 10 / MAGAZINEPRINTEMPS 2012

LA LUTTE CONTRE LES HÉPATITES : UEntretien

Hépatites B et C : les stratégies thérapeutiques> Avec le Dr Arnaud Pauwels, chef de service

à l’hôpital de Gonesse

- Toutes les formes chroniquesd’hépatites B ou C justifient-elles un traitement ?

Une fois l’infection diagnostiquée, le plus souvent fortuitement àl’occasion d’un bilan sanguin deroutine, l’instauration d’un traitementn’est pas systématique. Il fautdéterminer l’importance des lésions :les cellules du foie détruites sontremplacées par la fibrose, et, dans unpremier temps, nous devons évaluer la sévérité de la fibrose et son profilévolutif.

- Quels sont les moyens d’investigation actuellementdisponibles ?

Nous disposons maintenant de deuxméthodes non invasives. La premièreest biologique et consiste à mesurerdans le sang les marqueurs de lafibrose à l’aide de tests bien validés. Les résultats des dosages permettentde prédire l’importance de la fibrose.La deuxième méthode est physique et consiste à mesurer la dureté du foieavec le Fibroscan, un appareildéveloppé en France et basé sur latechnologie ultrasonore. Plus le foie est fibrosé plus il devient dur. L’examen dure une dizaine de minuteset donne des résultats immédiats. Les deux méthodes sontcomplémentaires et on recoupe leursinformations. Si les résultats sontdiscordants, on a alors recours à la biopsie hépatique.

- Comment se fait la surveil-lance des traitements ?

Le suivi d’une hépatite peu active etnon traitée est semestriel ou annuel.Les recommandations sont d’éviter la

consommation d’alcool, de tabac, de cannabis (très toxique pour le foie)et de prendre en charge surpoids,obésité et diabète. Si le patient esttraité, le suivi est différent d’unehépatite à l’autre. Celui de l’hépatite B est peucontraignant car la maladie est biencontrôlée avec la prise d’un seulantiviral par jour. Le traitement est simple, efficace etbien toléré mais il n’y a pas deguérison, le traitement est suspensif (il bloque lamultiplication du virus) et il est à vie.

- Quelles sont les modalités decontrôle avec l’hépatite C ?

Dans le cas de l’hépatite C, on peutéradiquer le virus avec un objectif deguérison et des taux de succès allantde 50 à 90 %, mais le traitement estlourd avec de nombreux effetssecondaires, en particulier avecl’interféron qui est un médicamentdifficile à supporter. Il s’agit d’unetrithérapie ou d’une bithérapie selon le génotype du virus. La durée dutraitement varie de 24 à 48 semaineset on est amené à revoir le patient tous les mois.

- Quelles sont les perspectivesthérapeutiques à venir ?

La décennie 2000-2010 a été celle del’hépatite B avec la mise à dispositiond’antiviraux par voie orale, efficaces,bien tolérés, sans résistance. La décennie à venir sera celle del’hépatite C avec actuellement unetrentaine de molécules endéveloppement. Dans 4 à 5 ans, le traitement devrait évoluer vers des combinaisons d’antiviraux quiremplaceront l’interféron.

DOSSIER

Les traitements se présentent le plus souvent en forme injectable

PHR-52-PRINTEMPS_base 26/03/12 11:42 Page10

Page 11: PHR groupement magazine

ou indirect, ou par l’alimentation. Levirus est très coriace : il résiste aufroid, aux acides, aux solvants orga-niques, à de fortes concentrations dechlore, à la salinité de l’eau, et à destempératures élevées. Il pénètre dansl’organisme par voie orale, il gagnel’intestin grêle et le foie où il se mul-tiplie. Son excrétion fécale massiveconstitue la source de contaminationinterhumaine la plus banale (95 % descas), généralement par voie manupor-tée (familles, collectivités dontcrèches, garderies, établissements degériatrie…). Des pratiques sexuelles digito-analesou bucco-anales favoriseraient aussila transmission de cette infection,tout comme les objets souillés, portésà la bouche par de jeunes enfants.La contamination alimentaire s’ex-plique par la haute résistance du virusqui peut être transmis par l’eau douceet par l’eau salée filtrée par les coquil-lages (coques, moules, huîtres…) et autres fruits de mer crus ou insuffi-samment cuits : pour inactiver levirus, la cuisson doit porter à cœur lescoquillages à 85-90°C pendant au

moins deux minutes. La contamina-tion peut aussi se faire par les cruditéset tous les aliments susceptiblesd’être manipulés avec des mainssouillées avant leur consommation.

Une évolution spontanée vers la guérison. L’infection est générale-ment bénigne avec régression dessignes cliniques en quelques se-maines. Elle peut rester asymptoma-tique notamment chez l’enfant. Chezl’adulte, l’infection se traduit par unictère ou une jaunisse. La guérison se fait naturellement sansséquelles ; parfois l’asthénie peut seprolonger plusieurs mois. Il n’existepas de traitement curatif mais une hé-patite A n’évolue jamais vers une ma-ladie chronique du foie. Les rechutesne sont pas exceptionnelles mais peupréoccupantes. La coïnfection avec leVHC est aggravante. L’hygiène avant tout. La prévention de l’hépatite A repose avant tout surl’hygiène corporelle personnelle et collective, et notamment sur la qua-lité des lavages nombreux et soi-gneux des mains. En cas d’apparition d’un cas dans unefamille ou une collectivité, les sani-taires, robinetterie, poignées de porte,

sols, etc, doivent être javellisés tousles jours. L’hépatite A est une maladieà déclaration obligatoire et cette surveillance renforcée permet demieux détecter les cas groupés etd’améliorer les mesures prophylac-tiques. La meilleure prévention restebien entendu la vaccination,puisqu’un vaccin très efficace est disponible (voir encadré).

> L’hépatite E : un virus de plus en plus répandu

L’hépatite E survient sous forme degrandes épidémies dans les régionsen voie de développement. Toutefois,le virus (VHE) circule dans les pays dé-veloppés, et il pourrait même devenirplus fréquent que le VHA dans diversterritoires. En France, l’infection touche essentiel-lement les voyageurs de retour despays d’endémie, cependant certainscas ont une origine locale. La trans-mission se fait par les aliments ou les eaux de boissons contaminées et par voie orofécale. La maladie se manifeste par une jaunisse ; son évolution est habituellement bénigne. Il convient d’appliquer lesmêmes mesures d’hygiène décritespour l’hépatite A.

MAGAZINEPRINTEMPS 2012 / 11 ■ ■ ■ ■

ÉPATITES : UNE PRIORITÉ MONDIALE

e injectable

>Suis-je à jour dans mes vaccins ?Combien de fois vous êtes vous posé cette question lorsqu’on vous parle de maladies évitables par la vaccination ?>Oui mais voilà, vous ne savez plus ou vous avez rangé votre carnet devaccination, ni même si vous en avez encore un ou s’il est réellement à jour.Vous pourrez très bientôt faire créer votre carnet de vaccination électronique parvotre pharmacien. Sécurisé et non exploitable par une personne qui n’est pas unprofessionnel de santé, ce Carnet de Vaccination Electrique vous permettra d’avoir

accès à vos données personnelleset vous pourrez égalementpartages ces données avec toutprofessionnel de santé que vousaurez choisi (médecin,pharmacien,…) ; il peut mêmeêtre lu par les services d’urgence,en cas de nécessité.Votre carnet électronique estvalidé par votre médecin ou

votre pharmacien. Il est rattaché à un système géré par des experts et vous serezdonc alerté sur les rappels ou les vaccinations à faire ponctuellement par mail ou par Sms.Demandez la création de votre Carnet de Vaccination Electronique à votre pharmacien

PHR-52-PRINTEMPS_base 26/03/12 11:42 Page11

Page 12: PHR groupement magazine

*Test

réalis

é s

ur

10 v

olo

nta

ires

S.A

. Lab

ora

toires

Gilb

ert

• C

ap

ital s

ocia

l de 5

000 0

00 e

uro

s •

928 a

venue d

u G

énéra

l de G

aulle

• B

P 1

15 •

14200 H

éro

uvi

lle S

ain

t-C

lair •

RC

S C

aen 3

06 0

62 9

44

Retrouvez votre peau originelle

En pharmacie et parapharmacie • www.laino.fr

Soin nutritif intense

à l’huile d’olive

Peaux très sèches à tendance atopique

+74% d’hydratation après 8 H*

Sans paraben

Laino, authentique par nature, simplement efficace.

PHR-52-PRINTEMPS_base 26/03/12 11:42 Page12

Page 13: PHR groupement magazine

Les feuilles forment de jolies rosettes à la surface du sol. Recouvertes de poils blancs sur les deux faces,elles ont inspiré le surnom d’ « oreille de souris »donné à la plante. Hieracium dérive du grec ancienHierax, épervier, et on donne aussi à la piloselle lenom d’Épervière en raison d’une croyance populaireselon laquelle ces oiseaux en buvaient le suc afin defortifier leur vue. Aujourd’hui, on la considère sousun aspect moins folklorique et on lui reconnaît despropriétés diurétiques. Elle ne présente aucunecontre-indication ni toxicité aux dosesrecommandées.

Embonpoint et œdèmeTous les organes de la plante sont utilisés. Ils sontriches en coumarine (l’ombelliférone) et flavonoïdes,et, comme d’autres plantes de la même famille, les Astéracées, la racine accumule de l’inuline,substance proche de l’amidon. Les flavonoïdes sontdiurétiques et la plante est recherchée pour éliminerl’excès d’eau dans l’organisme. Embonpoint, œdèmedes membres inférieurs, la piloselle facilitel’ensemble des fonctions d’élimination urinaire et digestive, et elle est efficace dans tous les cas de rétention d’eau en augmentant le volume desurines. Les candidates à la minceur apprécient la plante pour faire fondre la cellulite et retrouverleur ligne. C’est aussi une aide précieuse lorsque la température estivale fait gonfler les jambes

et les doigts. La plante déloge également les selsminéraux retenus dans les tissus et cette action«déchlorurante » est particulièrement intéressantepour accompagner les régimes sans sel, et en complément du traitement phytothérapiquede l’hypertension. Elle ne dispense pas de surveillerla consommation en sel, mais aide à drainer en casd’écart. L’autre vertu de la piloselle est de stimulerles foies paresseux, grâce à l’ombelliférone quiaugmente la sécrétion biliaire, et de faciliter l’élimination rénale de l’urée.

Une plante qui n’aime pas la concurrence

La piloselle renferme des acides phénols (acidescaféique et chlorogénique) qui possèdent unpouvoir antibactérien pouvant nuire à d’autresplantes et au développement des truffes parexemple. Ainsi, cette espèce résiste à la concurrenceen libérant dans le sol des produits toxiques à telpoint qu’il arrive qu’elle s’empoisonne elle-même.Cette compétition chimique par sécrétion detoxines par les racines en fait une plante herbicideavec une valeur écologique car elle limite le recoursaux herbicides.

La piloselle ou Hieracium pilosellaest une plante gazonnante, fréquentesur les pelouses sèches à sous-sol peuprofond et abondante sur les rocailles.On utilise la plante entière pourcombattre la rétention d’eau dans l’organisme.

Faites les bonnes associations Dans le cadre de la minceur, si votre excèsde poids s’accompagne de problème decirculation, associez la piloselle et l’ha-mamélis et/ou le thé vierge. S’il s’agituniquement de rétention d’eau, renforcezson action avec des queues de cerise, del’orthosiphon ou du bouleau.

La piloselle, pour éliminer le sel

PLANTE MÉDICINALE>

MAGAZINEPRINTEMPS 2012 / 13 ■ ■ ■ ■

PARMARIONGIRARD

>

PHR-52-PRINTEMPS_base 26/03/12 11:42 Page13

Page 14: PHR groupement magazine

CM

MJ

CJ

CMJ

PHR-52-PRINTEMPS_base 26/03/12 11:43 Page14

Page 15: PHR groupement magazine

Du « rhume des foins » à l’asthme allergique, les allergies respiratoirespeuvent avoir desconséquences très variables.Le meilleur moyen de lesprévenir est d’identifierl’agent responsable et de s’entenir éloigné le plus possible.Pas toujours facile à réaliser…

Une allergie est une réactionexcessive de l’organisme à un

agent externe que l’on appelle allergène. Cet allergène peut être ingéré (allergie alimentaire) ou être en contact avec la peau (allergie cutanée). Il peut aussi être inhalé et être alors responsable d’une allergie respiratoire. Les symptômes, localisés auniveau des voies ariennes supérieures— nez bouché, éternuements, écoule-ment nasal, démangeaisons… — sont

caractéristiques d’une rhinite allergique.La pénétration des allergènes dans lesbronches, qui induit une sensationd’étouffement et une oppression thora-cique, signe un asthme allergique. Certaines personnes présentent des allergies croisées à plusieurs types d’allergènes, par exemple respiratoires et alimentaires.

Le « boom » des allergiesLa fréquence des allergies est en augmentation depuis une trentaine d’an-nées. Si la progression des connais-sances en ce domaine est responsablede diagnostics plus précoces, le réchauf-fement climatique et des facteurs envi-ronnementaux semblent jouer un rôle deplus en plus important dans cette aug-mentation. En effet, la pollution atmo-sphérique qui croît, non seulement dansles milieux urbains et industriels (gazd’échappement, fumées...) mais aussiagricoles (pulvérisation de pesticides etd’engrais), irrite les muqueuses respira-toires et favorise la survenue des aller-gies respiratoires car certains polluantsmodifient la structure extérieure des pol-lens et leur allergénicité, c’est-à-dire leur

PAR YVONNE ÉVRARD

allergies

asthme

MAGAZINEPRINTEMPS 2012 / 15 ■ ■ ■ ■

>

Nez qui coule, toux, éternuements... Et si c’était une allergie ?

PRÉVENTION

[>Limiter la formation de moisissures

> Éviter les plantes et le bois coupé dans la maison. >Ne pas conserver d’eau stagnante. > Eviter les aquariums. >Nettoyer régulièrement climatiseurs et poubelles.> Laver les joints des fenêtres et des sanitaires à l’eau javellisée.

PHR-52-PRINTEMPS_base 26/03/12 11:43 Page15

Page 16: PHR groupement magazine

■ ■ ■ ■ 16 / MAGAZINEPRINTEMPS 2012

pouvoir allergisant. De plus, la pollutionmodifie la sensibilité immunologique desmuqueuses respiratoires. Le confinementde l’air intérieur dû au renforcement del’isolation et à la climatisation, le taba-gisme, de même que la multiplication desanimaux domestiques vivant à l’intérieurdes habitats et plus souvent tolérés dansles chambres à coucher, sont aussi desfacteurs croissants de risque d’allergierespiratoire.

L’allergie évolue L’allergie respiratoire comporte souventun facteur familial (atopie). Elle peut évoluer chez un même sujet avec les années. L’allergie respiratoire commence souventdans la petite enfance par une rhinite

occasionnée par l’inhalationd’allergènesprésents dans les poussières (acariens)et les poils de chat et de chien. Lorsquel’enfant allergique grandit, il deviendraplus sujet à des rhinites allergiques saisonnières (rhume des foins) dues àdes pollens et éventuellement à descrises d’asthme allergique. Ces symptômes peuvent persister ou disparaître à l’âge adulte ; ils peuventaussi évoluer. Ainsi, des allergies respiratoires peuvent être occasionnéespar des allergènes inhalés en milieu professionnel. Certaines professions sontparticulièrement à risque : boulangers-pâtissiers (farine), peintres en bâtiment,coiffeurs, personnes en contact avec des produits de nettoyage ou travaillantle bois.

En cause, les allergènesLes allergènes respiratoires les plus fré-quemment impliqués sont les pollens, lesacariens et les moisissures. Le meilleurmoyen de prévenir une allergie respira-toire est l’éviction, c’est-à-dire la sup-pression des contacts entre le sujetallergique et l’allergène. Mais cela estsouvent plus facile à dire qu’à faire… • Les pollens permettent la reproduc-tion des végétaux. Ils sont surtout pré-sents à certaines périodes de l’année etvarient selon les régions. En France, leRéseau national de surveillance aérobio-logique émet des calendriers polliniquesqui renseignent sur les moments de fortepollinisation des végétaux allergisants.Cependant, tous les pollens ne sont pasallergisants. Pour l’être, il faut qu’ilssoient légers et plutôt transportés par levent (pollinisation anémophile) pourpouvoir atteindre les muqueuses respira-toires humaines. Il faut aussi qu’ilscontiennent des protéines capables d’in-duire une réaction allergique chez un in-dividu donné. Tous n’ont pas le mêmepotentiel allergisant. Bien sûr, plus un végétal est présent dans une régionconsidérée, plus la concentration de sonpollen dans l’air ambiant est importanteet le risque allergisant élevé. Ainsi, lebouleau et les graminées occasionnentdes pollinoses dans toute la France, alors que le mimosa (transporté par les insectes) est responsable d’allergie respiratoire surtout dans les régions méditerranéennes. Les pollens circulant dans l’air, l’évictionest pratiquement impossible. La préven-tion passe alors, après une enquête al-lergique, par la désensibilisation.• Les acariens sont des animaux micro-scopiques qui vivent dans les tissus, lalaine et la plume. Ils se retrouvent dansla poussière des maisons et en particulierdans les chambres à coucher. Ils aimentla chaleur et l’humidité et se nourrissentde particules de peau morte. Les acariens

PRÉVENTION>

> Nez qui coule ? Yeux larmoyants ? Éternuements ?

SPRAY NASAL ALLERGIESDites stop aux allergies respiratoires ! Le spray nasal allergies de votre pharmacien contient une poudre d’origine naturelle qui apporte une protection immédiate contre les pollens, les acariens, les poils d’animaux, la poussière, ...Il forme une barrière contre ces allergènes inhalés, évitant ainsi le déclenchement de la réaction allergique. Contrairement à de nombreux médicaments anti -allergiques, il ne provoque pas d’effet secondaire de

somnolence. L’allergie est rapidement soulagée ! (À partir de 3 ans.)« Pour votre santé, pratiquez une activité physique régulière » www.mangerbouger.fr

>Limiter la présence des acariens >Aérer les pièces, et surtout la chambre à coucher, 30 minutes par jour.> Limiter le chauffage (18-19 °C) et l’humidité (hygrométrie < 50 %).> Supprimer les peluches et autres « attrape-poussière ».> Préférer les meubles fermés.>Opter pour des sols carrelés, des parquets vitrifiés, plutôt que pour de la moquette.>Dépoussiérer les meubles 1 fois par semaine mais éviter plumeaux et sprays

dépoussiérants qui peuvent être irritants.> Passer l’aspirateur (filtre HEPA : filtre à air à très haute efficacité) sur les moquettes

1 ou 2 fois par semaine.> Secouer et brosser les tapis à extérieur (jamais à l’intérieur) des maisons.Choisir une literie adaptée > Sommier métallique ou à lattes, matelas et oreiller synthétiques, housses spéciales

anti-acariens.Pour en savoir plus : allergienet.com

pollens

Les pollens souvent resp

PHR-52-PRINTEMPS_base 26/03/12 11:43 Page16

Page 17: PHR groupement magazine

sont responsables de « l’allergie à lapoussière » qui peut se traduire par desmanifestations telles que rhinite, touxet/ou conjonctivite. S’il est difficile de lesfaire disparaître complètement, certainesmesures peuvent en diminuer leur nom-bre. Ils peuvent être détruits à forte tem-pérature (lavage à plus de 55 °C) ou pardes pulvérisations d’acaricides. L’Acarextest permet d’évaluer la présence d’aca-riens dans la poussière de maison re-cueillie avec un aspirateur. Un résultatpositif doit conduire à prendre des me-sures de prévention.• Les moisissures sont des champi-gnons microscopiques qui se reprodui-sent en libérant des spores dansl’atmosphère. Les spores inhalées par unsujet allergique aux moisissures peuventdéclencher une crise d’asthme. Les moi-sissures aiment la chaleur et l’humidité.Les moisissures d’intérieur prolifèrentdans les pièces humides (salle de bains,cuisine, cave) et favorisent la croissancedes acariens. Les mesures permettant delimiter leur formation consistent essen-tiellement à diminuer au maximum l’humidité. D’autres moisissures se déve-loppent à l’extérieur, dans les sous-solshumides, le foin, le compost, sur le boisen décomposition. Certaines subissentdes variations saisonnières (Alternaria)et se développent en plus grande quan-tité pendant l’été. • Les poils d’animaux domestiques(chat, chien) peuvent également occa-sionner des allergies respiratoires. L’éloi-gnement de l’animal en question estsouhaitable, même si cela est souventdifficile.

Identifier le coupableLe diagnostic de rhume des foins estsouvent évident ; les rhinites induites pard’autres allergènes que les pollens lesont moins. Par ailleurs, la présenced’une obstruction nasale chronique,d’une toux persistante, d’un asthme n’est

pas forcément de nature allergique. Lemédecin recherchera un terrain allergiquepar un examen clinique, un interrogatoireet l’analyse du contexte familial. Destests seront ensuite réalisés pour identi-fier l’allergène responsable. Il s’agit de tests cutanés (prick-tests) oùl’on dépose sur la peau un extrait purifiéd’allergènes (acariens, poils d’animaux,différents pollens…) puis on le fait péné-trer par piqûre (très peu douloureuse) àl’aide d’une lancette. Une réaction cuta-née type piqûre d’ortie ou de moustiquesigne une réaction allergique à l’agentconsidéré.

Des tests sanguins peuvent égalementêtre pratiqués ; ils consistent à recher-cher si une réaction se produit lors de lamise en contact du sang du sujet avec lesallergènes les plus courants.Dans certains cas, il peut être nécessairepour identifier l’allergène de réaliser destests de provocation nasale ou bron-chique en faisant respirer le ou les aller-gènes testé(s) à la personne allergique.

Cela doit être fait sous contrôle médicalcar une réaction aiguë (irritation, étouf-fement, gène respiratoire) peut se pro-duire. L’identification de l’allergène estimportante car cela permet de limiter aumaximum les contacts. Dans certains cas,une désensibilisation est possible.

La désensibilisationÀmi-chemin entre le traitement et levaccin, la désensibilisation spécifique (ouimmunothérapie) consiste à administrerau sujet allergique des doses de plus enplus fortes de l’allergène standardisé(surtout pollens, acariens et moisissures)jusqu’à atteindre une dose d’entretienqui est ensuite renouvelée périodique-ment. Cela a pour but d’habituer peu àpeu l’organisme à l’allergène et de déve-lopper les défenses immunitaires, per-mettant ainsi la réaction allergique.Avant, la désensibilisation se faisait uni-quement par voie sous-cutanée ; ellepeut maintenant se faire par voie sublin-guale (solution posée sous la langue) oupar voie orale, et est beaucoup mieuxsupportée par les patients. Comme pourles tests de provocation, des réactionsplus importantes que prévues peuvent seproduire, ce qui explique que la désensi-bilisation ne peut se faire que souscontrôle médical rigoureux.

MAGAZINEPRINTEMPS 2012 / 17 ■ ■ ■ ■

“ Plus de 20 % de la populationfrançaise souffrent d’allergie respiratoire ”

>Vivre avec une allergie alimentaireLes conseils de la diététicienne> Il s’agit d’une réaction anormale de défense du corps à la suite de l’ingestion d’unaliment. Ces allergies apparaissent en général durant la petite enfance, âge où lessystèmes digestif et immunitaire ne sont pas encore matures. Un grand nombre deces allergies disparaissent avec le temps.La seule solution face à cela est de ne pas consommer le ou les aliments allergènes,ce qui n’est pas toujours évident. Les aliments les plus souvent incriminés sont lessuivants : arachide, noix, œufs, poissons et fruits de mer, lait, soja…Le rôle des additifs alimentaires> Certains additifs alimentaires sont potentiellement allergisants, c’est le cas no-tamment des sulfites, du glutamate de sodium ou de la tartrazine (colorant jauneretrouvé sous l’intitulé E102). Ces additifs peuvent entrainer chez les personnes réac-tives des réactions allergiques violentes (choc anaphylactique). Il convient doncd’être prudent et de bien regarder les étiquettes. Les additifs alimentaires en général sont d’ailleurs de plus en plus incriminés dansl’augmentation des allergies. Ils pourraient même avoir des effets néfastes dès la viefœtale. En effet, l’ingestion régulière par la future maman d’aliments transforméscontenant des additifs pourrait augmenter les risques d’allergies chez le bébé àvenir. Àl’inverse, une étude récente montre que la présence d’acides gras poly-insa-turés (huile de poisson, noix, lin) dans l’alimentation de la mère modifierait defaçon positive le système immunitaire de l’enfant en développement, le rendantmoins sensibles aux allergies.

Solenn Leblanc, diététicienne.

Votre pharmacien vous offre des consultations avec une diététicienne. Profitez-en ! Ce service est une nouveauté, pour connaître les pharmacies qui en disposent déjà : www.groupephr.fr

Les pollens souvent responsables d’allergie respiratoire

PHR-52-PRINTEMPS_base 26/03/12 11:43 Page17

Page 18: PHR groupement magazine

Les beaux jours reviennent et vous voilà impatient dereprendre des activitéssportives de plein air. Vous avez hâte de rechausservos baskets ou d’enfiler votresurvêtement ? Quelques mesures deprudence s’imposent.

Si vous faites partie des personnesqui passent les mois d’hiver frileu-sement emmitouflées dans leurs

« doudounes » et qui ne mettent leurnez dehors que couvertes d’une grosseécharpe, votre premier objectif est deremettre doucement vos muscles enmouvement et de perdre les quelqueskilos souvent accumulés durant cettepériode d’inactivité. Après avoir quitté vos habits d’hiver, direction les salles de sport ou de fit-ness pour faire un peu de « muscul »,dérouiller vos articulations et perdre unpeu de poids. Malgré votre impatiencepour retrouver votre forme physique,ne vous impliquez pas directement àfond dans le step ou l’aérobic : des

mouvements mal réalisés, l’utilisationde charges trop lourdes, le manqued’échauffement et l’excès d’activitésont les principales causes de blessuresde type tendinite, dorsalgie, entorse et contracture.

Comme un poisson dans l’eauSport de loisir ou de compétition, la na-tation réconcilie le corps avec le mou-vement. Elle favorise le développementde la cage thoracique et de la capacitérespiratoire, et elle est associée à l’effetmassant de l’eau qui relance la circula-

tion. Variez les différents types de nagepour éviter les lésions musculaires. La brasse est idéale pour tonifier lespectoraux et les muscles des bras ; ledos crawlé est recommandé à ceux quisouffrent de la colonne vertébrale ; lecrawl est une nage très rapide mais quiexige de bien synchroniser respirationet mouvements des bras ; la nage pa-pillon réclame une coordination de toutle corps. Prenez quelques précautions pour fré-quenter les piscines sans risque: leport d’un bonnet de bain par mesured’hygiène, de lunettes pour protégerles yeux de l’eau chlorée, et de sanda-lettes pour éviter les mycoses despieds.

L’aquagym tout en douceurL’aquagym regroupe des techniquesdouces et toniques à la fois en faisanttravailler tous les muscles. Cette activité vous conviendra parfaitement

PAR MARION GIRARD

natation> SPORT & SANTÉ

quand la séance est terminée > Certains gestes favorisent la récupération et limitent les accidents ultérieurs.Pensez aux huiles de massage pour prévenir les crampes, aux chaussettes de récupération à porter immédiatement après l’effort pour diminuer le risque de claquage et de tendinite, aux boissons glucidoprotéiques pour reconstituer les réserves en glycogène, ou aux boissons bicarbonatées pour restaurer la masse hydrique.

■ ■ ■ ■ 18 / MAGAZINEPRINTEMPS 2012

rA vos marques ! Etes-vous pr

[aérobicjogging

PHR-52-PRINTEMPS_base 26/03/12 11:43 Page18

Page 19: PHR groupement magazine

n

MAGAZINEPRINTEMPS 2012 / 19 ■ ■ ■ ■

si vous n’êtes pas un grand sportif et quelle que soit votre condition physique. Elle allie aussi la détente etle plaisir de la piscine. Elle augmente letonus musculaire et respiratoire, amé-liore la circulation sanguine et tonifie lerythme cardio-vasculaire. Elle a surtoutl’avantage de minimiser les risques deblessure : la pression de l’eau amortis-sant les chocs, vous éviterez lescontractures, les claquages et les élon-gations musculaires. De plus, il n’y apas de danger pour les articulations caril n’y a pas d’impact avec le sol. Il existe plusieurs formes d’aquagymqui se pratiquent avec différents acces-soires : l’aquajogging, qui reproduitdans l’eau les mouvements de lamarche à pied ; l’aquafitness ; l’aqua-

boxing, inspiré des artsmartiaux ; l’aquados pour lesdorsalgies ; l’aquavélo.

Àdomicile et sur InternetSi vous avez une vision plus person-nelle de la remise en forme, un simpletapis de sol suffit pour pratiquer, chezvous et à votre rythme, des exercicesd’échauffement et d’assouplissement.Ne faites pas de mouvements brusqueset pensez à souffler et à respirer. Plus tendance et en direct des États-Unis, les gymnastiques douces de re-mise en forme font leur grand retour.Mélange de tai-chi, de body balance etde yoga sculptural, elles tonifient etfont travailler les muscles en souplesse.Plusieurs programmes sont disponiblessur Internet, et un coach virtuel vous in-diquera celui qui correspond le mieux àvotre morphologie pour un corpsferme, souple et musclé.

Savoir se préparerChaque sport a ses plaisirs mais aussises risques et ses précautions. Vousaimez les randonnées à pied ou envélo? Faire des kilomètres sur les sen-tiers suppose d’être équipé de bonneschaussures montantes et légères, etfaire du vélo ne veut pas seulementdire appuyer sur des pédales mais avoirun cœur en bon état, et pour la sécu-rité, se munir d’un casque. Même sivous ne recherchez pas la performance,quel que soit le sport pratiqué, ne né-gligez pas la phase de préparation àl’effort qui comprend un échauffementprogressif et systématique. Le portd’un survêtement est indispensablelors de l’échauffement par temps frais,venteux ou pluvieux. Les activités d’endurance pratiquées àallure modérée, comme la marche, lejogging, la course à pied ou la bicyclettepermettent une adaptation très pro-gressive du cœur et de la respiration à

l’effort. Toutes les ca-dences sont possibles, de la

promenade tranquille en familleau sprint final. Au début, faites-voussimplement plaisir et limitez vos effortsen intensité, en durée et en fréquence.Ces activités sont faciles à mettre enœuvre et peuvent être pratiquées plu-sieurs fois par semaine, seul(e) ou engroupe. Pensez à vous hydrater avant,pendant et après l’effort.

Les conseils post-traumatiquesdu pharmacienSi malgré vos précautions, vous êtesvictime de petits traumatismes de typecontracture, crampe, élongation, héma-tome, le pharmacien vous apportera unsoulagement local rapide avec des anti-inflammatoires et des décontractu-rants, des applications de glace ou dechaud (cold/hot packs), ou des spraysfroids selon la nature de la lésion.D'une manière générale, la chaleur estbénéfique pour les contractures, alorsque le froid soulage les lésions d'élon-gation et les contusions. Il vous indi-quera les premiers gestes à faire en casde petite traumatologie : la compres-sion évite la propagation d'un héma-tome et de l'œdème, et une contentionlégère de la zone blessée limite lesmouvements douloureux.

aquagymrandonnée

bien dansvos baskets > Courir, sauter, marcher, pédaler…,vous en rêvez, mais avez-vous vérifié l’état de vos pieds enferméstout l’hiver dans des chaussuressouvent trop serrées ? Eux aussi ontbesoin de respirer et de retrouversouplesse et douceur ! Poncer, gommer, hydrater, masser,tout un programme anticallosités etexfoliant pour leur refaire une santéet partir d’un pied léger.

Biens’échauffer

est primordial avant

l’effort !

us prêt ?

“ De l’aquajogging à l’aquavélo ”

PHR-52-PRINTEMPS_base 26/03/12 11:43 Page19

Page 20: PHR groupement magazine

Camilia est un médicament homéopathique traditionnellement utilisé dans les troubles attribués à la dentition chez le nourrisson.

Vendu en pharmacie, sans ordonnance. Lire attentivement la notice. Demandez conseil à votre pharmacien.

Si les symptômes persistent, consultez votre médecin.VISA GP N° 0882G11Y213

Poussées dentaires douloureuses ?

Pour plus d’information : www.mes-premieres-dents.com

ou

Une action globaleCamilia prend en charge l’ensemble des symptômes associés à l’apparition de la dentition :- douleur, comportement grognon, - sommeil agité, salivation abondante, gencives enflées,- joues et fesses rouges, fièvre légère (moins de 38° C).

Pour plus de sécurité pour bébé- Unidose buvable conditionnée en zone stérile, - Au goût neutre, facilement acceptée par bébé.

Un usage pratique- Unidoses facilement transportables.- A donner à boire à bébé 2 à 3 fois par jour.

La durée du traitement ne devra pas dépasser 3 jours.

pour apaiser bébé quand il fait ses dents

Illus

trat

ion

: Jér

émy

Cla

pin

PHR-52-PRINTEMPS_base 26/03/12 11:43 Page20

Page 21: PHR groupement magazine

médication familiale

L a médication familiale correspondà la prise en charge complète, à lapharmacie, des petits maux du

quotidien. Des maux variés dans leurscauses, leurs manifestations et leurslocalisations, mais qui ont en communle fait d’être courants, parfois gênants,mais sans gravité. La proximité et la disponibilité du pharmacien le mettent en première ligne pour vousorienter vers les soins appropriés. Il écoute, questionne, conseille et détermine, selon le cas, les règles hygiéno-diététiques et les traite-ments adaptés.

> Une seule définition maisplusieurs catégories de médicaments

Les médicaments peuvent être classés en fonction de leur mode dedélivrance et de leur statut de priseen charge par la Sécurité sociale.Ainsi, ils peuvent être à prescriptionmédicale obligatoire (MPO) ou àprescription médicale facultative(MPF), ce qui ne conditionne pas leurremboursement.

Les MPO ne sont délivrés par le phar-macien que si le patient dispose d’uneordonnance médicale valide, et ilspeuvent être remboursés ou non parl’assurance maladie. Ceux qui possè-dent une prise en charge présententune vignette qui mentionne leur taux de remboursement (15, 30, 65 ou 100 %).

>

LE PHARMACIEN, VOTRE PARTENAIRE SANTÉ

PARCAROLINENIDELET

MAGAZINEPRINTEMPS 2012 / 21 ■ ■■■

22 418 pharmacies, dont au moins l’une d’elles à 5 mn de chez vous

Mal de gorge, rhume, piqûres d’insectes,aphtes… Nous sommes tous confrontés àces petits ennuis qui peuvent gâcher notrevie quotidienne. Généralement bénins, ilsne nécessitent pas forcément le recoursau diagnostic médical et peuvent être prisen charge par votre pharmacien.

Illus

trat

ion

: Jér

émy

Cla

pin

“ Mieux vous connaîtrepour mieux vous conseiller ”

PHR-52-PRINTEMPS_base 26/03/12 11:43 Page21

Page 22: PHR groupement magazine

médication familiale

Les MPF peuvent être délivrés sans ordonnance. Si, certains, lorsqu’ilssont prescrits par un médecin, sontpris en charge par la Sécurité sociale,les MPF sont, en majorité, non rem-boursables. Ils constituent ce qu’onappelle les médicaments de médica-tion familiale. Pour adapter son conseil à chacun deses patients et répondre à leurs besoins spécifiques, le pharmaciendispose de la totalité des MPF (MPFremboursables et médicaments demédication familiale). C’est en réfé-rence à ce conseil du pharmacien quel’on nomme également les médica-ments de médication familiale, lesmédicaments conseil. L’appellationmédicaments OTC, pour « over thecounter » qui signifie littéralement«par dessus le comptoir », est égale-ment utilisée.

> Des médicaments à part entière

Comme leur nom l’indique, les médi-caments de médication familiale sontdes médicaments. Ils répondentcomme tout autre à la définition offi-cielle de l’article L.5111-1 du code de laSanté Publique (voir encadré). Schématiquement, les médicamentssont composés de deux parties, unepartie active responsable de l’actionsouhaitée dans l’organisme et d’unepartie neutre (les excipients) qui per-met la mise en forme ou la couleur dumédicament.Pour obtenir le statut de médicament,le laboratoire fabriquant établit undossier résumant ses années de recherche. Il mentionne, entre autres,les caractéristiques des différentessubstances entrant dans la composi-tion du produit, les résultats des

études prouvant leur efficacité, la notification des effets secondairespouvant être observés ou encore lesconditions d’utilisation (posologie, fréquence et durée de traitement).

Ce dossier est déposé auprès des autorités compétentes européennes(European medicines agency ou EMA)ou nationales (Agence française de sécurité sanitaire des produits desanté ou Afssaps) et étudié. Les projetsthérapeutiques qui font la preuve deleur qualité de fabrication, de leur efficacité et de leur balancebénéfice/risque favorable se voient attribuer une autorisation de mise surle marché (AMM).Comme tous les médicaments, les mé-dicaments de médication familialeont obtenu une AMM qui les autori-sent à être délivrés dans les pharma-cies françaises, et comme tous les

>

■ ■ ■ ■ 22 / MAGAZINEPRINTEMPS 2012

LE PHARMACIEN, VOTRE PARTENAIRE SANTÉ

> Il existe plusieurs types de médicaments> Médicaments à prescription médicale obligatoire (PMO)Ils sont disposés en dehors de l’espace commercial de la pharmacie et ne sont pasvisibles par les patients.- Médicaments remboursés à 15, 30, 65 ou 100 % par la Sécurité sociale. Cette prise

en charge est symbolisée, sur l’emballage, par la présence d’une vignette dont lacouleur détermine le taux de remboursement (respectivement orange, bleue,blanche et blanche barrée).

- Médicaments non remboursés (ex : certains contraceptifs oraux).> Médicaments à prescription médicale facultative (PMF)- Médicaments remboursés (uniquement s’ils sont prescrits).- Médicaments non remboursés = médicaments OTC. De manière générale, ils sont

visibles derrière les comptoirs de la pharmacie ou dans l’espace libre accès.

>Qu’est-ce qu’un médicament ?> On entend par médicament toute substance ou composition présentée commepossédant des propriétés curatives ou préventives à l'égard des maladies humaines ou animales, ainsi que toute substance ou composition pouvant êtreutilisée chez l'homme ou chez l'animal ou pouvant leur être administrée, en vue d'établir un diagnostic médical ou de restaurer, corriger ou modifier leursfonctions physiologiques en exerçant une action pharmacologique, immunolo-gique ou métabolique. Article L5111-1 du code de la Santé Publique

Des compétences indispensables pour un bon conseil

“ Les médicaments sans ordonnance ontprouvé leur efficacité”

PHR-52-PRINTEMPS_base 26/03/12 11:43 Page22

Page 23: PHR groupement magazine

médicaments, ils font l’objet d’unesurveillance par les autorités et lesprofessionnels de santé pendanttoute la durée de leur commercialisa-tion. Les médicaments de médicationfamiliale ont donc fait la preuve deleur qualité, de leur efficacité et deleur sécurité.

> Le pharmacien, votre allié de choix

Par sa formation et sa proximité, lepharmacien a toute compétence pourprendre en charge les maux du quoti-dien. Lorsque vous vous présentez àson comptoir, il vous écoute et vousaccompagne pour définir précisémentvotre demande et votre besoin. L’évo-cation de vos symptômes va susciterune série de questions : depuis quandsont-ils apparus ? Quelle est leur in-tensité ? Est-ce la première fois ? Quelest votre âge ? Avez-vous par ailleursd’autres problèmes de santé, d’autrespathologies ? Il est important de ré-pondre de manière claire et précise carce sont vos réponses qui vont permet-tre de bien comprendre ce dont voussouffrez et le degré de gravité du mal.

Le but étant de déterminer si uneprise en charge à l’officine est possibleou si votre situation nécessite uneconsultation médicale.Quand l’avis médical ne s’impose pas, le pharmacien va chercher à déterminer le traitement le mieuxadapté pour traiter vos symp-tômes en tenant comptede votre état de santégénéral, notammentsi vous souffrezd’une autre mala-die, si vous êtes al-lergique…, et enprenant aussi enconsidération vosautres traitementséventuellement encours. Une étape plustechnique qui permet de véri-fier l’absence de contre-indications etd’interactions médicamenteuses.Un traitement bien expliqué et biencompris est un traitement mieuxsuivi. C’est pour cette raison que lepharmacien est attentif à vous infor-mer sur son but, les effets attendus etles modalités (comment le prendre,combien de fois par jour, quelle quan-tité de médicament à chaque prise,

combien de temps). Autant d’informa-tions qui seront complétées utilementpar les éventuelles règles hygiéno-dié-tétiques à observer. Il est important de bien respecter lesposologies et de retourner voir votrepharmacien si vous observez une

réaction inattendue ou l’absenced’amélioration à l’issue du

traitement. Dans ce cas,il réévaluera avec

vous la suite à don-ner. N’hésitez pas à solliciter votrepharmacien, il estvotre meilleur allié

pour une utilisationresponsable de la

médication familiale etle bon usage des médica-

ments.

> En adéquation avec les évolutions

Les progrès techniques et scienti-fiques en matière de diagnostic et detraitement conduisent à une prise encharge médicale de plus en plus performante mais aussi de plus enplus chère. Ce phénomène, couplé àl’accroissement démographique et

MAGAZINEPRINTEMPS 2012 / 23 ■ ■■■

À SA

VOIREnviron 50 %

des médicaments vendus sur le Net seraient

des contrefaçons. Les pharmacies sont les

seuls lieux de vente où leurqualité est garantie.

>Les médicaments en libre accès> Depuis Juin 2008, l’Etat autorise la mise en libre accès dans les pharmacies decertains médicaments pouvant être utilisés sans intervention d’un médecin pourle diagnostic, l’initiation ou la surveillance du traitement. Leur liste est définiepar l’Afssaps (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé). Surcette liste figurent actuellement 436 spécialités, dont 42 à base de plantes et 35produits homéopathiques qui répondent au critères de « garantir la sécurité sani-taire et la sécurité des patients ». Cette mesure s’inscrit dans le cadre d’une démarche volontaire. Le pharmacienn’a pas d’obligation de posséder un espace dédié au libre accès (71% des pharma-cies ont mis en place un espace libre-accés).Lorsqu’il existe, cet espace doit être clairement identifié, offrir une informationclaire et une lisibilité des prix. La proximité des comptoirs favorise le recours aupharmacien ou son intervention spontanée.Ce décret répond à la volonté d’améliorer l’accès des patients à une informationde qualité permettant un choix éclairé et sûr, et également d’obtenir plus detransparence dans le prix des médicaments non remboursés.

Source : OMS

PHR-52-PRINTEMPS_base 26/03/12 11:43 Page23

Page 24: PHR groupement magazine

médication familiale

à l’allongement de la durée de vie queconnaît notre pays (de 70,2 ans en1960 l'espérance de vie est passée à81,2 ans en 2011) aboutit à l’impossibi-lité pour notre système de santé d’assumer la totalité des dépenses. Le déficit de la Sécurité sociale impose

de faire des choix. De nombreux médicaments sont aujourd’hui dé-remboursés et le traitement des pathologies du quotidien est d’avan-tage assumé par les patients, de plusen plus responsabilisés. Le pharma-cien est le professionnel de santé qui

vous accompagne dans cette dé-marche. C’est ce que reconnaît d’ail-leurs la récente loi Hôpital, patients,santé et territoires (HPST). Elle officia-lise la contribution du pharmacienaux soins de premier recours, c’est àdire son rôle dans la prévention, l’édu-cation à la santé, le dépistage, le diag-nostic et le suivi.

Elle l’autorise également à proposerdes prestations dans le but d’amélio-rer ou de maintenir votre état desanté. Cette loi a confié de nouvellesmissions au pharmacien qui devientun véritable maillon pour un parcoursmédical cohérent et sûr. Un maillon qui a l’avantage d’êtreproche et disponible (les pharmaciesont une répartition géographiqueéquilibrée et leur amplitude horaireest importante), garantissant un accèsfacile à un professionnel de santé pourtous.

>

■ ■ ■ ■ 24 / MAGAZINEPRINTEMPS 2012

PRENEZ VOTRE SANTÉ EN MAINS AVEC VOTRE PHARMACIEN

En vente dans les pharPour trouver la pharmacie la plus proche de chez vous,

rendez vous sur

A4 gamme bb MDD.

>Ces maux qui peuvent être pris en charge à la pharmacie> Troubles cutanés : herpès labial ou « bouton de fièvre », nettoyage des petites

plaies superficielles, sécheresse cutanée, acné mineure, gerçures, cors…> Troubles oculaires : irritation, sécheresse oculaire, conjonctivite allergique,…> Troubles gastro-intestinaux :diarrhées passagères de l’adulte, ballonne-

ments, brûlures d’estomac, constipation occasionnelle de l‘adulte, nausées…> Troubles de la sphère ORL : mal de gorge peu intense sans fièvre, irritations

de la gorge, rhinite, saignements de nez occasionnels…> Troubles des voies aériennes supérieures :toux d’apparition récente,

troubles de la sécrétion bronchique…> Troubles buccodentaires :petites plaies de la bouche, aphtes, prévention

de la carie dentaire, gingivite…> Troubles gynécologiques :mycoses, contraception locale, règles

douloureuses, hygiène intime.> Troubles d’origine circulatoire :jambes lourdes, crise hémorroïdaire,

ecchymoses.> Troubles rhumatologiques : œdème post-traumatique, entorse, contusion,

douleurs musculaires ou tendino-ligamentaires, crampes,…> Autres : douleur, sevrage tabagique, troubles mineurs du sommeil, asthénie.

Source : Afssaps

>Attention à l’automédication> L’automédication est le fait d’utiliser des médicaments de sapropre initiative, sans avis du médecin ou du pharmacien, queces médicaments proviennent del’armoire à pharmacie familialeou qu’ils soient achetés sur lesconseils d’un ami, d’un collègue,d’un voisin… Mais, attention, unmédicament prescrit antérieure-ment par votre médecin dans unecertaine situation précise neconvient pas forcément dans uneautre, et un médicament utilisépar une de vos connaissances n’estpas nécessairement adapté àvotre cas. Sans le savoir, vous pou-vez présenter une contre-indica-tion à ce traitement et sa prisepeut présenter un risque pourvotre santé. C’est pourquoi l’avisde votre pharmacien ou de votremédecin est important.

Ne prenez pas de médicament sans l’avis d’un professionnel de santé

“ La population française vieillit ”

PHR-52-PRINTEMPS_base 26/03/12 11:43 Page24

Page 25: PHR groupement magazine

la douceur des PRIX ,

la QUALITÉ des produits !

Nouvelle gamme bébé :

En vente dans les pharmacies

www.groupephr.fr

Pour trouver la pharmacie la plus proche de chez vous,

rendez vous sur :

A4 gamme bb MDD.indd 1 21/11/11 18:47

PHR-52-PRINTEMPS_base 26/03/12 11:43 Page25

Page 26: PHR groupement magazine

enfants

I l y a tellement de choses à préparerpour accueillir bébé à la maison… Quelmatériel acheter pour le changer, le

coucher, le promener ? Comment luidonner son bain ? Combien de bibe-rons? Quels vêtements sont les plus appropriés à son âge ?Bébé est tout petit, mais il prend beau-coup de place.

> Le bain, un moment privilégié

La peau de l’enfant, particulièrement dé-licate et sensible, a besoin de douceur etde protection. Le bain permet bien sûrde laver bébé, mais c’est aussi un mo-ment de détente. La température dubain doit être comprise entre 35 et 37° C,à contrôler avec un thermomètre adaptéavant de plonger bébé. La durée du bainne doit pas dépasser deux à trois mi-nutes chez le nouveau-né. Ne laissez ja-mais bébé seul dans son bain, commesur une table à langer. Àla sortie du bain, enroulez entièrementbébé dans une grande serviette douceafin qu’il ne prenne pas froid. Séchez lesoigneusement au niveau des plis carl’humidité résiduelle irrite la peau. Aprèsséchage, massez le corps avec un lait hy-dratant ou une crème. Progressivement, la durée des bains seraplus longue. Laissez alors à bébé letemps de « barboter », ne le privez pasdu plaisir de découvrir l’eau, de joueravec elle, et tant pis si le sol de la salle debain se retrouve quelque peu inondé !

> Des changes fréquents Les fesses doivent faire l’objet de soinsattentifs car elles sont au contact del’urine, des selles et du frottement descouches. Le change doit être fréquent,au minimum à chaque tétée.Préparez tout ce qui est nécessaire àportée de la main, de façon à ne jamaislaisser bébé seul. Lavez soigneusementles fesses à l’eau tiède, au lait de toiletteou avec des lingettes, et séchez particu-lièrement au fond des plis. Puis, appli-quez une crème protectrice. Utilisez descouches adaptées à l’enfant (pas troppetites ni trop serrées) pour éviter lesfrottements et l’occlusion.

> Des laits pour chaque situation

L’allaitement maternel est la meilleurealimentation pour le nourrisson, mais iln’est malheureusement pas toujourspossible. Jusqu’à 4 mois, l’alimentationest exclusivement lactée. Les bébés ontune bonne capacité de régulation : ilsmangent quand ils ont faim ets’arrêtent lorsqu’ils sont parvenus à satiété. La diminution du nombre des biberons se fait généralement touteseule, en suivant la demande du nour-risson ; il faut seulement veiller à répartirla quantité de lait correspondant auxbesoins dans chaque biberon.

Les horaires ne doivent pas non plus êtrerigides ; là encore, suivre la demande dunourrisson avec, toutefois, un minimumde 3 heures entre les biberons. Il existe des laits adaptés à chaque situation (laits hypoallergéniques, hy-drolysats de protéines, laits riches enlactose qui accélèrent le transit, laisanti-régurgitation épaissis, solutions deréhydratation...) ; demandez conseil àvotre pharmacien.

> L’étape de la diversificationLa diversification doit être progressive :introduction des fruits et des légumesvers le 4ème mois, puis, à 6 mois, jauned’œuf, poisson maigre, jambon, et en-suite la viande. Il ne faut surtout pasaugmenter trop vite la quantité de protéines qui peut entraîner un excès depoids plus tard. Pour accompagner la diversification ali-mentaire, on donnera trois biberons delait de suite par jour jusqu’à au moins10mois. Ensuite et jusqu’à 3 ans, les laits

>

■ ■ ■ ■ 26 / MAGAZINEPRINTEMPS 2012

Vous allez bientôt accoucher ou vous venezd’avoir un bébé, et mille et une questionsvous viennent à l’esprit…Voici quelques conseils pratiques etconcrets pour la vie de tous les jours.

LA VIE AVEC BÉBÉ

>La trousse pour bébé Pour l’hygiène : > Savon liquide pour la toilette> Lait de toilette ou lingettes> Crème ou lait hydratant> Thermomètre pour le bainPour les soins : > Sérum physiologique en dosettes> Compresses stériles> Thermomètre> Mouche bébé> Crème pour le changeEt aussi... : > Biberons, tétines> Couches

“ Des laits pour chaque situation ”

PHR-52-PRINTEMPS_base 26/03/12 11:43 Page26

Page 27: PHR groupement magazine

de croissance qui ont, par rapport au laitde vache, l’avantage d’éviter les carencesen fer. L’évolution du poids et de la tailleconstitue un des aspects les plus spec-taculaires du développement de l’en-fant. La taille de l’enfant aura augmentéde 24cm en moyenne au cours de la pre-mière année. Le gain est même de 10 cmpour les trois premiers mois !

> Coliques, premières dents… Les troubles digestifs sont fréquentschez le nourrisson. Tout d’abord, les coliques, qui débutent entre la 2ème etla 6ème semaine de vie jusqu’audeuxième mois. Le nourrisson crie, setortille après les repas, il est ballonné etémet des gaz. Quelques conseils : pren-dre l’enfant dans les bras afin de lui fairefaire un rot après le repas, veiller à cequ’il n’ingurgite pas d’air, utiliser une té-tine à faible débit…Les diarrhées sont le plus souvent d’ori-gine virale. Elles débutent brutalementet s’accompagnent de vomissements, engénéral modérés ; elles apparaissentdans un contexte fébrile (38°5-39). La déshydratation constitue le risquemajeur, elle peut apparaître très rapide-ment. Il faut peser régulièrement l’en-fant et le réhydrater avec des solutionsspécialement adaptées. Les premièresdents percent généralement vers le

sixième mois. Àdeux ans et demi, lesvingt dents de lait devraient être sortiesau prix de quelques douleurs… Pendantles poussées dentaires, le nourrissonbave, pleure, ses joues sont rouges et lesgencives enflées, luisantes et doulou-reuses. Les conseils : anneau de dentition,baume gingival ou sirop à appliquer parmassages doux, granules de Chamo-milla.

> Pour qu’il dorme bien et vous aussi…

Aider bébé à « trouver ses nuits », c’est le laisser s’endormir seul dans sonlit avec un objet doux qui lui tiendracompagnie et qui, peu à peu, deviendrale compagnon indispensable de sonsommeil, et souvent de ses journées. S’il pleure, résistez au désir d’aller leconsoler. Le sommeil du nouveau né est très fragile, les éveils sont fréquents. Évitez

de faire du bruit. La position dorsale estrecommandée. Un plan de couchageferme est conseillé, ne pas utiliserd’oreiller, ni de couette. La températurede la pièce doit se situer entre 18° et 19°C.Proscrire tous les cordons, chaînes de té-tines autour du cou. Accrochez une boîteà musique ou un mobile à la portée deson regard.

> Bébé aime beaucoup sortirIl est important de bien choisir les vête-ments de bébé qui doivent être adaptésà la saison, confortables et pratiques,c'est-à-dire larges, faciles à mettre et àenlever. Préférez le coton, évitez les ma-tières synthétiques. Évitez aussi les vê-tements qui s’enfilent par la tête etsuscitent pleurs et énervements ; préfé-rez les fermetures à pression. Pour le lavage, utilisez le savon de Mar-seille. Évitez les produits additifs (assou-plissants, eau de Javel…) souventallergisants. Les chaussures sont inutiles avant quel’enfant marche Même très petit, il peut sortir tous lesjours, protégé du froid (bien couvertsans être serré) et du soleil.

La peau de bébé est sensible

MAGAZINEPRINTEMPS 2012 / 27 ■ ■ ■ ■

À S

AVOIR

L’eau du bain doit

être entre 35 °C et 37°C

“ Attention au risque de déshydratation ”

PARJULIERAYNAUD

PHR-52-PRINTEMPS_base 26/03/12 11:43 Page27

Page 28: PHR groupement magazine

seniors

L ’oreille humaine perçoit les sonscompris entre 0 et 120 décibels (dB). La plupart des sons de la vie cou-

rante s’étalent entre 30 et 90 dB, mais

certaines sources sonores (avions, fu-sils, musique, sports automobiles…)émettent à des niveaux supérieurs à120 dB, ce qui peut agresser l’oreille. La

presbyacousie est la forme de surditéprogressive la plus répandue, elle estliée à l’âge. En France, on estime que 5à 6 millions de personnes en souffri-raient : 1 personne sur 4 après 60 ans, 1sur 3 après 65 ans, 1 sur 2 après 70 anset plus souvent les hommes que lesfemmes.

> Les signes de la presbyacousie

La presbyacousie est une détériorationbilatérale, c’est-à-dire des deux oreilles,et symétrique de la fonction auditive.L’âge en est la seule cause. Les personnesatteintes se plaignent d’avoir du mal àsuivre convenablement les conversa-tions lorsque celles-ci se déroulent dansun lieu ou un environnement bruyant,typiquement une salle de restaurant,une réunion familiale ou lorsque le ni-veau sonore de la radio ou de la télévi-sion est trop fort. En fait, seuls les sonsaigus sont difficiles à percevoir ; aussi,les voix de femmes sont elles moinsbien entendues que celles des hommes,plus graves. Or, 60 % de la compréhen-sion est basée sur 5 % de l’énergie situéedans les aigus!

Avec le temps, la presbyacousie s’intensi-fie et concerne des sons de plus en plusgraves, limitant très fortement la capa-cité à suivre une conversation, et condui-sant la personne à s’isoler des autres, à sereplier sur elle-même, avec le risque de sedésocialiser et même de développer unevéritable dépression avec toutes les

>

■ ■ ■ ■ 28 / MAGAZINEPRINTEMPS 2012

Comme tous nos sens, l’audition s’altère plus oumoins vite au cours de la vie. La baisse de l’acuitéauditive liée à l’âge, qui correspond à l’évolutionnaturelle, s’installe très souvent de façoninsidieuse conduisant progressivement à s’isolerdu monde. Heureusement, de grands progrèsréalisés ces dernières années permettentd’améliorer considérablement les choses dansl’immense majorité des cas. Mais, encore faut-ilavoir conscience de ce handicap.

TROUBLES DE L’AUDITION : DES SOEFFICACES POUR RESTER EN CON

“ Seuls 15 % des seniorssont appareillés en France ”

> Prévention, entretien et conseils GAMME AUDIO VIARÉFBouchons d'oreilles, piles et produits d'entretien pour les appareils auditifs, une largegamme de produits à l'écoute de vos besoins. Demandez conseils à votre pharmacien.

PHR-52-PRINTEMPS_base 26/03/12 11:43 Page28

Page 29: PHR groupement magazine

conséquences très néfastes que cela implique.

> Des tests simplesLes personnes atteintes de presbyacousieont beaucoup de mal à distinguer leschuchotements, les consonnes « sif-flantes » (S, Z, CH) ou « fricatives » (F, V),ainsi que les voies féminines ou enfan-tines plus aiguës.Signe également caractéristique, ce trou-ble auditif s’accompagne en général,mais à un stade un peu plus tardif, d’uneintolérance au bruit, ce qui peut paraîtreparadoxal chez un sujet devenant sourd.Cette intolérance est due au fait que leseuil auditif abaissé se rapproche du seuilde gêne auditive qui, lui, ne change pas.

> Chez l’ORLLe médecin ORL confirme le diagnostic enréalisant deux types d’audiogrammepour chaque oreille à l’aide d’un casqueauditif. L’audiogramme tonal, qui évaluele niveau auditif du patient en détermi-nant le niveau de puissance en décibelsqu’il faut envoyer pour qu’il entende unson de telle ou telle fréquence ; en-des-sous d’un seuil de 30 dB aux deux oreilles,le patient est gêné dans la vie courante.L’audiogramme vocal consiste à faire en-tendre à la personne une liste de mots àdeux syllabes à des intensités variables.Le nombre de mots compris sur une listede 10 permet d’obtenir une courbe « d’in-telligibilité » souvent nettement plus dé-gradée que la courbe tonale.

> Le rôle clé de l’audioprothésiste

L’indication d’un appareillage ayant étéposée par le spécialiste (une obligationdans notre pays), la motivation dupatient s’avère toujours un facteur indis-

pensable, car ce dernier doit s’impliquerdans sa rééducation auditive pour quecelle-ci soit optimale, ce qui comprend unport permanent et des visites régulièreschez l’audioprothésiste. Or, la durée de rééducation auditive peut varier en fonction de l’ancienneté du trouble de 2à 3 mois pour une surdité moyenne dé-tectée précocement, et entre 2 à 3 anspour une surdité non appareillée pen-dant 5 ans car il faut alors inciter le cer-veau à reconstituer les circuits nerveuxqui ont progressivement « dégénéré ».« Depuis 30 ans, les technologies des ap-pareils auditifs ont considérablementprogressé et nous sommes passés desimples amplificateurs à des micropro-cesseurs permettant un million de possi-bilités de réglages », souligne JacquesBenzaquen, audioprothésiste conseil etdirecteur technique d’Audika.Le réglage de chaque prothèse auditiveévolue tout au long de la période d’adap-tation jusqu’à l’obtention d’une correc-tion optimale qui doit être, bien entendu,personnalisée. Cela suppose des rendez-vous réguliers chez l’audioprothésiste, àraison de deux par mois en moyenne.«En ce qui nous concerne, notre taux deréussite est de l’ordre de 90 %, indiqueJacques Benzaquen. Les appareils les plusperformants actuellement proposés éli-minent complètement le sifflement trèsdésagréable dû à l’effet Larsen des an-ciens modèles. Ils respectent la parole,suppriment les bruits et autorisent lesprogrammations multiples dans le cadred’une adaptation, automatique ou non,de l’amplification selon plusieurs typesde situations sonores.»Enfin, un bon entretien de l’appareillageest indispensable, afin que l’appareillagefournisse au quotidien le meilleur béné-fice possible au malentendant.

MAGAZINEPRINTEMPS 2012 / 29 ■ ■ ■ ■

ES SOLUTIONSCONTACT !

PARDIDIERRODDE

>Les différents types d’appareillage(pourcentages globaux estimés de répartition en France)> RITE : petit appareil fixé derrière l’oreille et dont le son amplifié est conduit par

un fil quasi invisible (60 %)> Contour d’oreille : appareil relativement volumineux dont le son amplifié est

conduit par un petit tube (30 %) > Intra-auriculaire : certains modèles sont maintenant totalement invisibles (10%).

>Surditéchez l’enfant : une priseen chargetrès spécifique

> Les enfants re-présentent 2 % del’ensemble desmalentendants.2 sur 1000 nais-sent avec un pro-

blème auditif, le plus souventd’origine génétique. La grande différence par rapport aux adultesqui, eux, ont déjà entendu, est queles enfants doivent construire intégralement tous les circuits cérébraux de reconnaissance et de compréhension des sons.« La prise en charge d’un enfantsourd doit être la plus précocepossible avec un appareillagepuissant dans les six premiersmois de la vie afin de permettrel’acquisition du langage. Elle re-quiert l’accompagnement d’uneéquipe pluridisciplinaire réunis-sant un médecin, un audioprothé-siste, un orthophoniste, unpsychologue, et parfois des éduca-teurs spécialisés, indique Jacques Benzaquen, audioprothésisteconseil et directeur techniqued’Audika. On se situe dans la majorité descas dans le domaine du handicap,avec le besoin d’une assistancelourde afin d’amener l’enfant àdevenir communicant ».

PHR-52-PRINTEMPS_base 26/03/12 11:43 Page29

Page 30: PHR groupement magazine

La méthode

DMédic

Les conseils du pharmacien,c’est aussi pour les petits !

enfa

nts

Prendre les bonnes habitudeslorsqu’on est petit est plusfacile que de changer sonmode de vie à l’âgeadulte. Parce que lesenfants d’aujourd’huisont les adultes de de-main, les pharmaciensréalisent aussi de la préven-tion auprès des jeunes patients.

L’alimentation fournit de l’énergie, indispensa-ble au fonctionnement de notre organisme,mais elle ne se réduit pas à cela. Les alimentssont source de vitamines, de nutriments, de protéines… Composer des menus équilibréset structurés permet de tirer profit de ce que l’on mange.Très tôt, les enfants peuventintégrer les notions essen-tielles :• 3 ou 4 repas par jour. Eviter legrignotage !• Le petit déjeuner est indispensable pour êtreen forme toute la matinée.• Les fruits et les légumes contribuent à unebonne santé. Même si l’enfant ne les aime pas,il faut les proposer régulièrement car les goûtschangent en grandissant.

• L’eau est la seule boissonindispensable.• Les aliments gras et/ousucrés (céréales, biscuits,

chips, frites, boissons su-crées…) sont des aliments à

l’intérêt nutritionnel très limité.À éviter !

Pratiquer une activité sportive est bénéfiquepour le développement et la croissance de l’en-fant elle renforce le squelette, améliore lacondition physique et prévient les risques desurpoids.Pour des journées bien remplies, mais aussi

pour apprendre et se concentrer, il faut…

dormir. Les besoins de l’en-fant sont importants, aumoins douze heures par jour

jusqu’à 5 ans et ce chiffre ne di-minue que très progressivementpar la suite. Attention aux ado-

lescents qui sont très souvent endéficit de sommeil !

Une bonne santé passe également parune bonne hygiène. Se laver tout le corps, tousles jours, et se brosser les dents, au moins deuxfois par jour, constituent la base. Pour éviter lesmicrobes et autres virus, il faut se laver lesmains régulièrement et impérativement avant

chaque repas et après être alléaux toilettes.

En matière de santé, de prévention, d’hygiène…les pharmaciens

accompagnent les enfants.

Adopter les bons réflexes pour bien grandir !

Pour avoir une bonne santé, il faut se brosser les dents et ne pas

manger de bonbons. Mettre aussi ses chaussonspour ne pas avoir froid aux pieds

Juliette, 4 ans, Toulouse

«

»

Il ne faut pas manger des choses grasses

parce que cela fait grossirFarès, 5 ans, Suresnes

«»

Une idée originale à partager !

Des enfants, champions de l’équilibreen participant à un atelier diététiquedans une pharmacie de Roye (80) !Avec l’aide d’une diététicienne, ils ontainsi appris à confectionner un goûteréquilibré tout en s’amusant. Les bonneshabitudes alimentaires doivent êtreprises dès le plus jeune âge et sont essentielles pour bien grandir. Il estdonc important de rappeler aux enfantsles règles d’un goûter équilibré dans unobjectif de prévention et d’éducation à la santé et leur apporter les meilleursconseils pour qu’ils adoptent les bonsréflexes santé !

Il faut manger sainement et faire du sport

Maëva, 10 ans, Aulnay-sous-Bois

« »

J’essaie de manger des fruits et des

légumes et je fais du tennispour être en forme. Quand je rentre ducollège, je me lave toujours les mains

pour enlever les micobesLucas, 12 ans, Vesoul

«

»

PHR-52-PRINTEMPS_base 26/03/12 11:44 Page30

Page 31: PHR groupement magazine

1

2Le mouchage

Le lavage nasal

Novartis Santé Familiale S.A.S

La méthode +

pour respirer en toute tranquillité

DispositifsMédicaux

R H U M E - R H I N O P H A R Y N G I T E

PHR-52-PRINTEMPS_base 26/03/12 11:44 Page31

Page 32: PHR groupement magazine

3+5�$URPDOJLF�LQGG���� ����������������

PHR-52-PRINTEMPS_base 26/03/12 11:44 Page32

Page 33: PHR groupement magazine

Si tout n’est pas encorerésolu, le problème desdéchets d’activité de soins à risques infectieux (DASRI)a fait ces dernières annéesl’objet d’une attentionparticulière de la part despouvoirs publics. Un décret, très attendu parles associations de patientset publié en novembredernier, vise à améliorer laprise en charge des déchetsd’activités de soins en ville.

L es déchets de soins, plus précisé-ment dénommés déchets d’activitéde soins dans les textes législatifs

et réglementaires, comprennent tousles déchets produits par les activitésrelevant des domaines de la médecinehumaine et vétérinaire, qu’il s’agisse dudiagnostic, du suivi, des traitementspréventifs ou curatifs, sans oublier lesactivités de recherche ou d’enseigne-ment… La liste est longue.

Qui produit quoi ?Parmi les producteurs de déchets d’activités de soins, on distingue le secteur hospitalier, le secteur libéral etles ménages. De ce fait, on trouve troiscatégories de déchets.• Les déchets d’activités de soinsdes établissements de santéproduits par les hôpitaux, les cliniques

et les centres de dialyse, caractériséspar des quantités importantes, maisconcentrées en un même lieu.• Les « déchets médicaux diffus »produits par les professionnels libéraux(médecins, radiologues, chirurgiens-dentistes, infirmiers…) et les labora-toires d’analyses médicales, caractériséspar de faibles quantités, mais très dispersés géographiquement.• Les déchets de soins des mé-nages qui résultent d’une activité desoins réalisée à domicile, sans l’inter-vention directe d’un professionnel desanté, ce qui comprend, bien entendu,les soins dispensés à soi-même et àune autre personne.

On estime à environ 150 000 tonnes levolume annuel des déchets émanantdes établissements de soins, entre10000 et 13 000 tonnes celui des déchets médicaux diffus et de 2 000 à3000 tonnes celui généré par les mé-nages, notamment dans le cadre d’unauto-traitement régulier, durant des semaines, des mois, voire des années,comme l’injection d’insuline dans le traitement du diabète.

D’où vient le danger ?La majorité des déchets d’activités desoins, entre 75 et 90 % de la quantitétotale des déchets, ne présente heureusement pas de risques particu-liers et peuvent donc suivre les mêmesfilières d’élimination que les déchetsménagers.En revanche, 10 à 25 % sont constituéspar des déchets à risques imposant desprécautions particulières pour assurer

PAR DIDIER RODDE

risques

DASRI

MAGAZINEPRINTEMPS 2012 / 33 ■ ■ ■ ■

>

[Traiter les déchets de soinspour notre santé à tous

SANTÉ & ENVIRONNEMENT

“400 tonnes, c’est le volume annueldes DASRI perforants ”

�������������

PHR-52-PRINTEMPS_base 26/03/12 11:44 Page33

Page 34: PHR groupement magazine

>

leur collecte et leur élimination afin deprotéger la santé humaine et la sécuritédes travailleurs de l’environnement.D’où, par ailleurs, le rôle crucial d’un trià la source, qui représente une desétapes les plus importantes d’unebonne gestion des déchets d’activité desoins.Ces déchets peuvent être dange-reux pour diverses raisons.• Ils contiennent des agents infectieux:virus (du sida, des hépatites, de l’her-pès…), bactéries, champignons micro-scopiques, parasites…• Ils contiennent des fragments de tissus ou d’organes, des fluides biolo-giques comme le sang.• Ils sont constitués d’objets piquants,coupants ou tranchants exposant à un risque potentiel de blessure et d’infection ; on les dénomme déchetsd’activités de soins à risque infectieuxperforants ou DASRI perforants : aiguilles, lancettes.• Ils contiennent des produits chi-miques dangereux ou des produitspharmaceutiques comme par exempleceux utilisés dans les chimiothérapiescontre les cancers.• Ils contiennent des substances radio -

actives :utilisées pour le diagnostic oula thérapeutique.

Une collecte et une éliminationtrès encadréesLes autorités françaises ont organisédepuis de nombreuses années la récu-pération systématique et la destructionpar incinération ou désinfection desDASRI générés par les établissementsde soins et les professionnels de santélibéraux. Tous les circuits sont encadrés

par des règles strictes d’emballage,d’entreposage, de traitement et de traçabilité. Seules les sociétés agréées,respectant un cahier des charges trèsprécis, peuvent prendre en charge l’éli-mination des DASRI.

DASRI perforants en ville : le rôle des pharmaciesBien que de nombreux maires, au fil desannées, aient mis progressivement enplace sur leurs communes des disposi-tifs de recueil (par exemple des bornes)et d’élimination des DASRI perforantsafin d’assurer la sécurité des personnelscommunaux, éboueurs et agents descentres de tri, tout le territoire françaisn’est pas encore couvert.Aussi faut-il saluer la publication le 30juin dernier de décrets organisant, pourla France entière, la collecte, l’enlève-ment et le traitement des déchets desoins à risques infectieux perforantsproduits par les patients en auto-traite-ment. Ce dispositif devait initialemententrer en vigueur en novembre 2011, et son déploiement intervenir courant2012. Il doit être entièrement financé par lesindustriels producteurs de dispositifsmédicaux perforants et de médica-ments injectables. Ce dispositif permet-tra la remise gratuite aux patientsconcernés par les pharmacies et les laboratoires d’analyses médicales decollecteurs jaunes spécifiques. La collecte, à laquelle pourront partici-per les pharmaciens, et l’éliminationdes DASRI perforants seront égalementassurées gratuitement par les filièresmises en place sous l’égide d’un éco-organisme national en cours de consti-tution.

■ ■ ■■ 34 / MAGAZINEPRINTEMPS 2012

SANTÉ & ENVIRONNEMENT

Un pharmacien s’engage> Pharmacien titulaire d’une officine depuis le 1er juillet 2004 à Bray-et-Lû dans le Val-d’Oise et ayant adopté l’enseigne Viadysdepuis mars 2007, Sophie Lefèbvre s’est engagée dans une démarche de certification qualité « Qualiref » et a obtenu, d’autrepart, le label « Pharmacie durable » en octobre 2010.

Dans ce cadre, elle a décidé d’offrir à tous ses clients, à partir du mois d’octobre dernier, un service de collecte et d’élimination des DASRI. « Cette initiative m’a parud’autant plus nécessaire qu’il n’existe pas dans ma commune de circuit organisépour la prise en charge des déchets de soins à risque, explique-t-elle. En pratique, nous remettons des collecteurs vides à tous les patients en auto-traitement qui en font la demande. Il s’agit surtout de diabétiques, mais d’autres personnes peuvent être concernées, comme par exemple celles engagées dans unprogramme d’assistance à la procréation ». Un prestataire agréé récupère trimes-triellement les collecteurs, remplis, stockés dans un conteneur spécial disposé ausein de la pharmacie. « Il s’agit d’un service entièrement gratuit pour tous nos patients que je prends financièrement en charge » souligne Sophie Lefèbvre.

Stocker les DASRI en toute sécurité

“ Assurer la sécurité des personnels communaux ”

collecte

PHR-52-PRINTEMPS_base 26/03/12 11:44 Page34

Page 35: PHR groupement magazine

NUTRITION & HYGIÈNE DE VIE

Les complémentsalimentaires sont de plus en plus consommés par lesadultes comme par lesenfants. En fait, lesenquêtes de consommationmontrent que tout lemonde, à un moment ou àun autre de sa vie, a besoind’un complémentalimentaire.

N ous savons tous qu’un apportsuffisant et équilibré en nutri-ments est nécessaire au bon

fonctionnement de notre organisme.Vitamines et minéraux jouent un rôleprépondérant car ils interviennentdans de nombreux métabolismes. De nos jours, les maladies dues auxcarences vitaminiques ont quasimentdisparu en France, comme dans lesautres pays développés. Et dans nossociétés d’abondance, l’obésité estplus souvent montrée du doigt queles déficiences alimentaires. Toutefois, différentes études nutri-

tionnelles montrent l’existence de dé-ficiences ou de subcarences (apportsquotidiens légèrement inférieurs auxrecommandations) au sein degroupes à risque tels que les per-sonnes âgées ou les femmes en-ceintes, ainsi qu’à certaines périodesde la vie où un apport complémen-taire peut s’avérer nécessaire.Seul un dosage biologique permet de

savoir si l’on souffre d’un manque vitaminique. Il n’y a pas de symp-tômes visibles d’un déficit modéré envitamines.

À qui s’adressent les compléments alimentaires ? Les personnes pour lesquelles lescompléments alimentaires peuventêtre recommandés sont les adoles-cents en période de croissance du faitd’une alimentation souvent déséqui-librée, les femmes enceintes ou allai-tantes qui ont des besoins envitamines et oligoéléments considé-rablement augmentés et susceptiblesde ne pas être couverts par l’alimen-tation habituelle (vitamine B9, fer, vi-tamine C et PP), les personnes âgéesdont l’isolement entraîne souvent unealimentation pauvre et peu variée, les

PAR JULIE RAYNAUD

apportsFaut-il prendre des compléments alimentaires ?

carence

MAGAZINEPRINTEMPS 2012 / 35 ■ ■ ■ ■

>

[les conseils de votre pharmacien> Manger équilibré pour faire le plein de vitamines et de minéraux.

> Respecter les doses recommandées et éviter les associations de complémentsalimentaires. Pas d’usage à long terme et non justifié.

> Ne pas acheter de produits par correspondance ou sur internet.

> Fumeurs : prenez de la vitamine C ; évitez les pilules solaires à base de bêta-carotène, des études ayant montré une augmentation du risque de cancer du poumon.

PHR-52-PRINTEMPS_base 26/03/12 11:44 Page35

Page 36: PHR groupement magazine

NUTRITION & HYGIÈNE DE VIE>

personnes suivant un régime hypoca-lorique ou un régime végétarien, lessportifs, les personnes alcooliques…

Vitamines et minéraux La majorité des compléments alimen-taires sont des cocktails de vita-mines, minéraux et oligoéléments. Ilexiste un effet synergique entre tous

ces composés : la vitamine C aide àl’assimilation du fer, le sélénium pro-tège la vitamine E… Une cure de vita-mines et minéraux ne peut être quebénéfique, sur une période ponc-tuelle, pour aider l’organisme (ren-trée, pratique intensive d’un sport,examens…). Les vitamines sont des substancesindispensables que l’organismene sait pas synthétiser en quantité suffisante.Nous devons donc entrouver chaque jour.Pour les besoins nor-maux de l’organisme,une alimentation va-riée et équilibrée estsuffisante pour assurercet apport. Les différentesvitamines sont présentes dansquatre groupes d’aliments : les cé-réales, les viandes et les œufs, le laitet ses dérivés, les fruits et les lé-gumes. Les principales déficiences en miné-raux concernent essentiellement lefer et le calcium. Ce dernier est unélément essentiel du corps humain ;

il est le premier constituant du sque-lette et participe au bon fonctionne-ment des muscles. Les besoins encalcium varient avec l’âge, ils sont

plus importants chez les adoles-cents, les femmes enceintes

et les personnes âgées.

Zoom sur la vitamine C Parmi les treize vita-mines reconnues, cinq

favorisent l’équilibrenerveux et la lutte contre

la fatigue : il s’agit de la vi-tamine C et des vitamines du

groupe B. La vitamine C a un rôle reconnu dansla défense de l’organisme. C’est unpuissant anti-oxydant. Elle permet delutter contre la fatigue (chez l’adulte,1 gramme par jour à prendre le matin,et non le soir car elle provoque l’in-somnie) et augmente les défenses

vitami

■ ■ ■ ■ 36 / MAGAZINEPRINTEMPS 2012

NUTRITION & HYGIÈNE DE VIE

>Compléments alimentaires :mode ou réelle nécessité ?Les conseils de la diététicienneTous les aliments doivent apporter les nutriments indispensables aufonctionnement de l’organisme. Malheureusement, l’évolution du monde modernene nous permet plus de l’affirmer. Tout d’abord, les cultures intensives associées à l’utilisation des engrais et des pesticides appauvrissent les sols. L’épuisement de nos terres nourricières en éléments nutritifs a pour conséquenceune valeur nutritionnelle plus faible de nos aliments. De plus, la consommationquotidienne de produits transformés ou raffinés dépourvus de fibres, vitamines et minéraux accentue ce phénomène. Les additifs chimiques utilisés dans lanourriture - colorants, arômes et autres molécules de synthèse – diminuentl’absorption des oligoéléments par notre organisme. Nos modes de cuisson (micro-ondes, cocottes, vapeur forte…) additionnés à uneprésence trop faible de crudités de saison (légumes ou fruits) amoindrissent aussil’intérêt nutritionnel des aliments. Si nous ajoutons à tout cela, notre viestressante, le manque d’oxygénation et d’activité physique, on comprend mieux la nécessité du recours ponctuel à un complément alimentaire. Bien sur, celui-ci ne doit pas se substituer à une prise de conscience de nos choix d’aliments et de nos modes de vie. Demandez conseil à votre pharmacien qui référence des compléments alimentaires de confiance.

Bénédicte Costard, diététicienne.

Votre pharmacien vous offre des consultations avec une diététicienne. Profitez-en ! Ce service est une nouveauté, pour connaître les pharmacies qui en disposent déjà : www.groupephr.fr

Le calcium, un élément essentiel

qu’est-ce que lamicronutrition ?> La micronutrition est une véritableméthode d’alimentation santé. Elle permet d’optimiser le fonction-nement de l’organisme en vue d’unbien-être durable. Face à un modede vie et à une alimentation souventdésordonnés, la micronutritionconsiste à équilibrer les micro -nutriments (vitamines, minéraux,acides gras essentiels, acides ami-nés, probiotiques…).Son principe : adapter l’alimentationpour combler les différents déficitsen nutriments en mettant les bonsaliments dans l’assiette et, si besoin,en ajoutant des compléments alimentaires spécifiques adaptés à chaque personne.

L’apport en vitamines par l’alimentation est parfois

“ Àprendre sur unepériode ponctuelle ”

PHR-52-PRINTEMPS_base 26/03/12 11:44 Page36

Page 37: PHR groupement magazine

immunitaires. Si la vitamine C est répandue dans les fruits (particuliè-rement les kiwis, les agrumes...) etles légumes verts, elle est aussi trèsfragile et ne supporte pas la chaleur. Les besoins en vitamine C sont aug-mentés pendant la grossesse et l’al-laitement ainsi que chez les fumeurs(le tabac augmente les besoins de l’or-

dre de 30 % pour une consommation supérieure à 10 cigarettes par jour).

Des produits très encadrésÀcôté des produits à base de vita-mines et de minéraux, les complé-ments alimentaires proposentaujourd’hui des formules plus cibléesafin de répondre à des besoins multiples. Outre les vitamines et mi-néraux, ils contiennent des acidesaminés, des acides gras essentiels,des fibres, des extraits végétaux, des probiotiques…

On peut ainsi distinguer trois grandesfamilles de produits : le bien-être(tonus et vitalité, digestion, circula-tion veineuse, ménopause, stress,troubles articulaires, défenses immu-nitaires…) ; la minceur (rétentiond’eau, perte de poids, ventre plat…) ;la beauté (vieillissement et hydrata-

tion de la peau, préparation au soleil,chute des cheveux…).Un complément alimentaire n’est pasun médicament. Cependant, conseillépar votre pharmacien, vous pouvez leprendre en toute sécurité. Les com-pléments alimentaires sont très en-cadrés quant à leur composition afind’éviter les risques de surdosages(dosage maximal différent selon lespersonnes auxquelles le compléments’adresse) et quant à leur qualité (critères de pureté des vitamines etminéraux employés). La réglementation est en cours de réévaluation au niveau européen. Les nouveaux textes devraient voir lejour, très prochainement et faire lepoint sur les allégations c'est-à-direles bienfaits avérés de tel ou tel com-plément alimentaire. Avant de prendre un complément ali-mentaire, demandez toujours conseilà votre pharmacien. Il saura tenircompte des médicaments que vousprenez (risque de surdosage), de voshabitudes alimentaires, de votre âgeet de vos besoins.

aminesetminéraux

“ Une composition règlementée ”

MAGAZINEPRINTEMPS 2012 / 37 ■ ■ ■ ■

limentation est parfois insuffisant

> L’innovation pour tous COMPLÉMENTS ALIMENTAIRES INOVYAUne association exclusive d'ingrédients naturels, des formules uniques et une gamme adaptée à vos besoins.Tonus, vitalité, minceur, beauté et bien-être,... une gamme complète qui vous permettra de découvrir les compléments alimentaireset ainsi améliorer votre confort et votre bien-être au quotidien. N’hésitez pas à demander conseil à votre pharmacien.« Pour votre santé, pratiquez une activité physique régulière » www.mangerbouger.fr

oligoéléments

PHR-52-PRINTEMPS_base 26/03/12 11:44 Page37

Page 38: PHR groupement magazine

beauté

L e printemps, c’est la saison duréveil de la nature, de quoi nous

donner envie de rayonner et deprendre soin de notre beauté! Que cesoit au saut du lit ou le soir, le miroirnous renvoie l’image d’une peauéteinte. Force est de constater qu’ausortir de l’hiver, l’épiderme a perdu sonéclat. Les traits sont souvent tirés parla fatigue et le stress, la peau est terne.Et pour cause!

> Réveillez votre peau Accumulées sur l’épiderme et mélan-gées aux impuretés de l’atmosphère,les cellules mortes constituent un voileterne qui asphyxie notre peau qui a be-soin qu’on l’aide à respirer. Cela com-mence par la toilette quotidienne duvisage, premier geste de santé de la

peau. Partez à l’assaut des impuretésen utilisant, matin et soir, des solutionsnettoyantes capables d’ôter en douceurles résidus de maquillage et les parti-cules de pollution. L’eau seule ne suffit pas à bien nettoyerle visage, elle n’enlève que les saletéshydrosolubles. Un produit nettoyantadapté est indispensable, même pourcelles qui ne se maquillent pas. Après latoilette, séchez soigneusement la peaude manière à éviter l’évaporation del’eau, cause de déshydratation. Pour éliminer les cellules mortes agglu-tinées à la surface de l’épiderme, procé-dez une fois par semaine à ungommage doux. Il permet d’affiner etde lisser le grain de peau, mais aussid’activer la microcirculation et de tro-quer le voile terne contre un joli teint

rosé. Appliquez le gommage sur unepeau démaquillée et humide en mou-vements circulaires, en insistant sur lefront, les ailes du nez et le menton ;n’oubliez pas le cou. Rincez ensuiteabondamment. Pour perfectionner le résultat, n’hésitezpas à conclure votre séance de remiseen beauté par un masque qui redonneun coup de fouet en quelques minutesC’est un soin qui ressource la peau enprofondeur et lui redonne de l’éclat.Selon vos besoins, il existe différentstypes de masques : hydratant, apaisant,anti-rides, purifiant… Respectez bien letemps de pose, puis rincez à l’eau tiède.

> Des soins qui illuminent Pour combattre la perte de fraîcheur etde couleur de la peau, rien de tel que lesvitamines que l’on retrouve dans denombreux produits cosmétiques (vita-mines A, E, C). La vitamine C est la meil-leure amie de notre peau. Indissociablede l’éclat, elle est connue pour ses capa-cités à stimuler naturellement la pro-duction de collagène et protéger lapeau contre les méfaits des radicaux libres.Si la pâleur de l’hiver se lit sur votreteint, trichez un peu et misez sur unmaquillage illuminateur. Choisir labonne texture qui sublimera les traits.Pour le printemps, jouez la carte du na-turel. De même que vos gros pullschauds ont pris le chemin des placards,oubliez les formules trop nourrissantesou trop crémeuses pour aller vers des

>

■ ■ ■ ■ 38 / MAGAZINEPRINTEMPS 2012

C’est le printemps, les beaux joursreviennent… C’est la saison idéale pourpurifier son corps, éliminer les toxinesaccumulées pendant l’hiver. Objectif :retrouver une mine plus fraîche, une lignesvelte et une allure plus printanière.

BIEN DANS SON CORPS, BIEN DANS SA TÊTE

>Préparez sa peau au soleil > Bientôt, les premiers week-end ou vacances au soleil et vous avez envie de

stimuler votre bronzage. Commencez une cure de gélules solaires trois à quatresemaines avant. Ces gélules sont à base d’antioxydants sous forme de caroté-noïdes (bêta-carotène, lycopène, lutéine, sélénium, vitamines C et E) et d’acidesgras pour maintenir l’hydratation de la peau. Elles permettent de bronzer plusvite mais, en aucun cas, elles ne protègent des effets néfastes du soleil. Il en est de même pour les autobronzants.

“ Un soin pour chaquetype de peau ”

PHR-52-PRINTEMPS_base 26/03/12 11:44 Page38

Page 39: PHR groupement magazine

textures et des produits qui allient fraî-cheur, hydratation et coloris légers. Lais-sez votre peau respirer sous destextures légères et fluides. Il existe de nombreuses formules àeffet bonne mine qui déposent un voileteinté sur la peau et possèdent une tex-ture très fluide pour un teint parfait etnaturel. Vous pouvez aussi vous offrirun effet hâlé grâce à une noisette d’au-tobronzant hydratant mélangée à votrecrème de jour. Pour illuminer votre visage, vous pou-vez aussi agir de l’intérieur et miser surles cures de compléments alimentairesspécifiques à base de vitamines, d’oli-goéléments et d’acides gras essentiels.

> Adoucir son corps Avec l’arrivée des beaux jours, le corpscommence à se découvrir ! Rares sontcelles qui peuvent se dispenser d’hydra-ter régulièrement leur peau, surtout àla sortie de l’hiver… Le corps n’a pas toujours fait l’objetd’autant de soins que le visage. Et pour-tant, pour des raisons physiologiques,la peau du corps est sensible à l’assè-chement car, à l’exception du dos et du

décolleté, elle contient moins deglandes sébacées que le visage.La toilette doit être effectuée avec unnettoyant doux hydratant. Bien rincer,surtout s’il s’agir de bains moussantscar ils sont détergents. Après la toilette, la deuxième phaseconsiste à hydrater et à adoucir. Il estimportant de choisir un produit quimaintient l’hydratation longtempsaprès son application : lait, huile,baume ou crème… Si le soin est en plusraffermissant ou lissant, c’est encoremieux. Pour conserver une belle peau, effec-tuez une activité physique régulière

afin de maintenir la fermeté du corpset ayez une alimentation équilibréeriche en légumes et fruits frais.

> Remise en beauté des pieds et des mains

Mis à mal par le froid, les chaussuresserrées, les collants et chaussettes syn-thétiques…, les pieds ont souffert cethiver. Les zones épaissies ont tendanceà s’assécher et à se fissurer parfois dou-loureusement. Il faut penser aux chaus-sures découvertes et autres sandalesque vous allez bientôt mettre !Pour favoriser l’élimination des cellulesmortes et limiter la prolifération de lacouche cornée, exfoliez une fois par se-maine à l’aide d’une râpe, d’une pierreponce ou d’une crème exfoliante gra-nuleuse. Hydratez quotidiennementvos pieds à l’aide d’une crème enrichieen vitamines. Appliquez le soin en insis-tant sur les zones à risque (talon etsous le gros orteil). Vous pouvez égale-ment faire une agréable pause relax etsoigner vos pieds avec des bains enri-chis de sels relaxants.Les mains ont aussi été soumises à rude épreuve par les agressions

À SA

VOIR

Pratiquer une activité

sportive tonifie la peau

Les pieds aussi ont besoin d’attention

MAGAZINEPRINTEMPS 2012 / 39 ■ ■ ■ ■

>Pour des cuissesfermes > Stimulez d’abord la micro -

circulation avec des frictions toniques, puis massez d’unemain par mouvements ascendants et de l’autre parmouvements descendants pourfaciliter le drainage.

PARJULIERAYNAUD

PHR-52-PRINTEMPS_base 26/03/12 11:44 Page39

Page 40: PHR groupement magazine

beauté

climatiques (froid, humidité) responsa-bles de sécheresse et de déshydrata-tion, phénomène amplifié par l’usagedes détergents, de l’eau calcaire et lessavonnages répétés. L’épiderme desmains est fragile car il possède peu deglandes sébacées. Chaque jour, ellesdoivent être protégées. Les crèmespour les mains associent des proprié-tés nutritives et réparatrices. Elles for-ment un film protecteur non grasrésistant à l’eau. Elles sont générale-ment à base de vaseline, glycérine,cires, silicone… Étalez matin et soir unenoisette de crème sur le dos de la main,en massant de l’extrémité des doigtsvers le poignet. Si vos ongles sont cassants, massez-lesle soir avec une crème ou une huile quiles rendra plus forts. Associez, si be-soin, une supplémentation par voieorale composée de vitamines A, B, C etE, de minéraux et oligoéléments, de si-lice et d’acides aminés.

> Vite un ventre plat !Cet hiver, vous avez eu tendance àconsommer des plats bien plus calo-riques pour combattre le froid. Le début du printemps est idéal pour

reprendre les choses en main et perdreles deux ou trois kilos ainsi pris. Tout d’abord, il faut boire beaucouppour éliminer les toxines. C’est aussi lemoment de recommencer le sport etde remettre dans son assiette légumeset viande ou poisson maigre. Le ventre est la zone où s’accumulentprincipalement les graisses. Les crèmesamincissantes sont d’une précieuseaide pour tonifier l’épiderme et dés-tocker les graisses abdominales. Leursactifs (caféine, thé vert, algues…) facili-tent le processus de lipolyse.

Pour une action optimale, adoptez labonne gestuelle de massage qui per-met de favoriser la pénétration des ac-tifs et de booster la microcirculation.Elle vise également à tonifier les tissuset à combattre plus efficacement le re-lâchement cutané.

Massez d’abord autour du nombrildans le sens des aiguilles d’une mon-tre, puis élargir progressivement lescercles avant d’effectuer une sorte de«palper-rouler » en attrapant la peauentre les doigts de haut en bas, jusqu’àcomplète pénétration de la crème.Les compléments alimentaires à based’extraits de plantes (artichaut, radisnoir, réglisse…) aident à dégonfler leventre.

> Redonnez des forces à vos cheveux

Finis les bonnets et les capuches ! Lescheveux sont enfin libres et vous devezen prendre soin avant l’été où ils serontsoumis à l’épreuve du soleil et de l’eaude mer. C’est le moment de leur redon-ner des forces, surtout s’ils sont secs.En effet, alors que les cheveux nor-maux sont lubrifiés harmonieusementpar le sébum, ce qui les rend doux autoucher et brillants à l’œil, les cheveuxsecs sont rêches ternes, cassants, four-chus, fragiles… Ils manquent à la foisde corps gras et d’eau. Utilisez desshampooings pour cheveux secs quicontiennent des actifs nutritifs et hy-dratants afin de nourrir la fibre capil-laire. Ces shampooings peuvent être com-plétés, si besoin, par un soin avant ou après shampooing. Les crèmes oules masques, riches en cires lécithineset silicones, sont particulièrement bien adaptés aux cheveux desséchés etabîmés.

>

■ ■ ■ ■ 40 / MAGAZINEPRINTEMPS 2012

>Bien manger : le premier geste de beauté !Les conseils de la diététicienneLa peau est un organe comme les autres dont la qualité dépend des nutriments apportés par notre alimentation. Tout d’abord, après les abus des fêtes de fin d’année, pour retrouver un teint éclatant,il faut aider notre corps à se débarrasser des toxines en adoptant une alimentation«détox ». Celle-ci consiste à choisir des aliments peu caloriques et drainants : poireaux, artichauts, asperges, pommes, raisin, chou chinois, mâche, céleri…Ensuite, tout au long de l’année, il est important de choisir des aliments riches en anti-oxydants qui piègent les radicaux libres, pires ennemis de la peau ! Optez au quotidien pour des fruits et légumes de saison à consommer crus ou cuitsavec des cuissons douces et /ou courtes qui préservent les nutriments (étouffée, papillote, wok…)Enfin, il ne faut pas négliger notre apport quotidien en acides gras essentiels que seule l’alimentation peut nous apporter et qui vont garantir souplesse et élasticité de notre peau. Donc, évitons toutes les vinaigrettes industrielles et mélanges d’huilesraffinées et faisons le choix d’huiles vierges de première pression à froid : colza, noix,cameline…

Solenn Leblanc, diététicienne.

Votre pharmacien vous offre des consultations avec une diététicienne. Profitez-en ! Ce service est une nouveauté, pour connaître les pharmacies qui en disposent déjà : www.groupephr.fr

>Pour avoir debeaux cheveux > Brosser les avant de les laver.> Faire un premier shampooing

pour éliminer les impuretés etun second en laissant agir le produit quelques minutes.

> Au moment du shampooing,faire un massage du cuir chevelude la nuque vers le sommet du crâne par mouvements circulaires.

“ La technique de massage a son importance ”

PHR-52-PRINTEMPS_base 26/03/12 11:44 Page40

Page 41: PHR groupement magazine

MAGAZINEPRINTEMPS 2012/ 41 ■ ■ ■ ■

>

La rage animale est une maladie mondiale, présente surtous les continents. En Afrique, en Amérique du Sud et enAsie, le chien est le principal responsable de la propagationdu virus. La situation est différente en Europe où le renardest le principal vecteur de la rage dite « sauvage ».

Les chauves-souris constituent aussi un réservoir du virus. L’introduction illégale de chiens en incubation de rage est également un phénomène inquiétant en France. Le virus de la rage pénètre dans l’organisme via une morsure ouvia un contact de la salive d’un animal infectéavec une plaie cutanée ou une muqueuse. Lorsqu’un animal est mordu, les symp-tômes apparaissent au bout de quelques semaines ou de quelques mois après lacontamination. Pendant cette période, le virus se multi-plie dans les muscles. Ensuite, il se répanddans l’organisme via les nerfs et va seloger dans le cerveau et la moelle épi-nière, puis dans les glandes salivaires. La maladie se manifeste sous deuxformes, l’une agressive, l’autre paraly-tique. Dans la première, l’animal est victime demodifications de son comportement,viennent ensuite les hurlements et les dé-mangeaisons violentes. Puis, l’animal devient nerveux, agressif,il fuit sa maison, attaque sans raison animaux ou êtres hu-mains. La dernière phase est une paralysie qui débute par le train pos-térieur ou les mâchoires. La mort survient 4 à 5 jours après ledébut des symptômes. La deuxième forme se manifeste par une

incoordination des mouvements, une paralysie des mâchoires(le chien ne peut plus aboyer, ni mordre, il bave abondamment)et des membres qui évolue en paralysie complète et à la morten 2 à 3 jours par asphyxie. Chez le chat qui, lors de ses sorties

nocturnes, rencontre souvent des animauxsauvages (renard, blaireau, fouine…), lessymptômes sont identiques : agressivité,irritabilité, paralysie…

La vaccination vivement recommandée

La gravité de cette maladie et le risque decontamination de l’homme imposentune prévention efficace par une vaccina-tion des chiens et des chats. Celle-ci s’effectue à partir de l’âge de 3 mois enune injection et un rappel chaque année. La vaccination est obligatoire pour leschiens et les chats introduits dans uncamping ou un centre de vacances, intro-

duits en Corse, entrant ou sortant de Francemétropolitaine, présentés dans un concours ou une expositionen zone infectée ou provenant d’une zone infectée. Dans les au-tres cas, elle est vivement recommandée. En France, tout animal mordeur (même s’il est vacciné) doit êtremis sous surveillance vétérinaire pendant 15 jours durant lesquels il sera contrôlé 3 fois.

En France, la rage reste rare, mais le risqueexiste toujours. La transmission de la maladiese fait essentiellement par morsure d’unanimal porteur du virus, et cela même avantqu’il n’ait des symptômes de la maladie.Toute morsure doit être prise au sérieux.

PAR JULIE RAYNAUD

morsurevaccination

La rage : toujours une réalité ?

Les conseils de votre pharmacien> Éviter le contact avec tout animal

inconnu, en particulier dans lespays à risque.

> Après une morsure par un animal(sauvage ou domestique), lavez laplaie longuement (au moins 5 mi-nutes) avec de l’eau savonneuse.

> Sérum antirabique ou vaccinationsi nécessaire.

VÉTÉRINAIRE

[

PHR-52-PRINTEMPS_base 26/03/12 11:44 Page41

Page 42: PHR groupement magazine

1

2

3

4

5

6

QUIZZ>1.a), b) et c) – 2.a) et b) – 3.a), b) et c) – 4.a) et c) (les allergènes les plus fréquents sont les pollens, les acariens et les moisis-sures) – 5.b) et c) (les médicaments de médication familiale ne sont jamais pris en charge par la Sécurité sociale) – 6.a), b) et c)– 7.a), b) et c) – 8.b) et c) (les vitamines sont présentes dans quatre groupes d’aliments : les céréales, les viandes et les œufs,le lait et ses dérivés, les fruits et les légumes) – 9.a), b) et c) – 10.a) (la vaccination deschiens et des chats n’est pas obligatoire en France, mais est vivement recommandée).

L’hépatite B❏ a) est un virus très contagieux❏ b) guérit spontanément dans plus de 95%

des cas chez l’adulte❏ c) évolue fréquemment en hépatite chronique

chez le nouveau-néRéponse page 8

La vaccination est efficace contre❏ a) l’hépatite A❏ b) l’hépatite B❏ c) l’hépatite CRéponse page 8

La piloselle❏ a) possède une action diurétique❏ b) stimule le foie❏ c) est une plante herbicideRéponse page 13

Les allergies respiratoires❏ a) comportent souvent un facteur familial❏ b) sont le plus souvent provoquées par

les poils d’animaux❏ c) peuvent parfois être traitées par désensi -

bilisationRéponse page 15

Les médicaments de médication familiale❏ a) peuvent être pris en charge par la Sécurité

sociale❏ b) possèdent une autorisation de mise sur

le marché (AMM)❏ c) traitent les pathologies du quotidienRéponse page 21

L’enfant, pour dormir, doit❏ a) être couché sur le dos

❏ b) être dans une pièce où la température estde 18° à 19°

❏ c) être couché sans oreillerRéponse page 26

La presbyacousie❏ a) est la forme de surdité progressive la plus

répandue❏ b) concerne 1 personne sur 4 après 60 ans❏ c) s’accompagne en général d’une intolérance

au bruitRéponse page 28

Les vitamines❏ a) sont uniquement présentes dans les fruits

et les légumes❏ b) sont des substances indispensables au

fonctionnement de notre organisme❏ c) agissent en synergie avec les minéraux

et les oligo-élémentsRéponse page 35

Pour une belle peau❏ a) nettoyer le visage matin et soir❏ b) faire un gommage du visage et du cou

une fois par semaine❏ c) utiliser une crème, contenant de la

vitamine C, pour l’éclatRéponse page 38

Concernant la rage animale❏ a) les symptômes apparaissent quelques

semaines à quelques mois après la contamination

❏ b) le continent européen ne connaît pas de cas de rage

❏ c) la vaccination des chiens et chats est obligatoire en France

Réponse page 41

8

9

10

7

Ce magazine offert par votre pharmacien se propose de vous apporter des informations qui vous aident à vous maintenir en bonne santé. Ces informations sont-elles claires ? Oui, si vous répondez aux questions qui vous sont posées ci-dessous sur les différents sujets traités dans ce numéro. Si, parmi les réponses suggérées, la solution ne vous paraît pas évidente, aidez-vous en consultant les pages indiquées sous la question.

Réponses : >

PHR-52-PRINTEMPS_base 26/03/12 11:44 Page42

Page 43: PHR groupement magazine

NOUVEAU

Laits Corps naturels

Ces soins bénéficient du label international NATRUE qui définit la cosmétique naturelle et bio.

Grenade, Rose musquée, Argousier ou CitrusDécouvrez les textures onctueuses de ces laits et leurs bienfaits pour

à l’harmonie des sens.

Formulés dans le respect de la Charte Qualité Weleda, ils contiennent des substances nobles telles que des huiles végétales naturelles, des extraits de plantes et des huiles essentielles. Sans conservateur, colorant ou parfum de synthèse. En pharmacies, parapharmacies et magasins de produits naturels ainsi qu’à l’Espace Weleda (Paris 8e). www.weleda.fr

la peau et laissez-vous envahir par leurs parfums subtils, véritable invitation

PHR-52-PRINTEMPS_base 26/03/12 11:44 Page43

Page 44: PHR groupement magazine

Votre pharmacien,

l’expert santé de toute votre famille.

TEVA Santé Cœur Défense Tour A - 110 Esplanade du Général de Gaulle 92931 La Défense cedex - RCS Nanterre 401 972 476

TEVA conseil.Une gamme de médicaments sans ordonnance pour toute la famille

- 110 Esplanadé Cœur Défense Tour A

20

11-3

09/

09

-11

Cré

atio

n :

Lavi

va C

om

mu

nic

atio

n -

Cré

dit

ph

oto

: G

ett

yim

age

s.

CHEVALET A4 poupées + pieds.indd 2 24/11/11 10:28

PHR-52-PRINTEMPS_base 26/03/12 11:45 Page44