paragangliome médiastinal non fonctionnel : à propos d’un cas et revue de la littérature
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Affiches scientifiques
une étude comparative entre un groupe 1 (G1) de 130 patients desexe masculin et un groupe2 (G2) de 23 femmes de sexe féminin.La moyenne d’âge est de 60 ans chez G1 et de 58 ans chez G2. Letabagisme actif est noté chez 96 % vs 13 % des cas (p < 0,0005).L’imagerie thoracique retrouve un processus tumoral hilaire chez33 % vs 21 % des cas (p 0,337) et un processus tumoral périphériquedans 55 % vs 22 % des cas (p 0,003). La confirmation histologique estapportée par la bronchoscopie dans 40 % vs 61 % des cas (p 0,032),par la ponction biopsie transpariétale dans 45 % vs 22 % des cas(p = 0,040), par la ponction biopsie pleurale dans 7 % vs 9 % des cas (p0,795) et par la biopsie ganglionnaire périphérique dans 2,3 % ver-sus 9 % des cas (p 0,058). Le carcinome épidermoïde est retrouvédans 25 % vs 9 % des cas (p 0,004), l’adénocarcinome pulmonairedans 55 % vs 65 % des cas (p = 0,194) et le carcinome neuroendocrineà petites cellules dans 9 % vs 17 % des cas (p 0,140). Le stade IVest retrouvé dans 55 % vs 70 % des cas (p 0,004), le stade III dans28 % vs 20 % des cas (p 0,246) et le stade IIb dans 16 % vs 9 % descas (p = 0,199). Le tabagisme est plus retrouvé chez l’homme quechez la femme (p < 0,0005). Le siège périphérique du carcinome estplus retrouvé chez l’homme. Le carcinome épidermoïde est le typehistologique le plus retrouvé chez l’homme et l’adénocarcinomeprédomine chez la femme. Le stade IV est plus retrouvé chez lafemme. Les autres paramètres sont sans différence significative.Notre étude montre que le carcinome bronchogénique présente desparticularités variant selon le genre.
http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.275
250Le syndrome de Pancoast et Tobias malin (à proposde 40 cas)H. Jabri , W. El Khattabi , A. Aichane , H. Afif , Z. BouayadHôpital 20-Août-1953, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc
Le syndrome de Pancoast et Tobias est une entité radiocliniquecaractérisée par l’association d’une tumeur de l’apex, avec lysecostale, et un syndrome de Claude-Bernard Horner. Nous avonscolligé 636 observations de CB confirmés, dont 40 cas de patientshommes atteints de ce syndrome, colligés dans notre service. Lamoyenne d’âge est de 60 ans. Le tabagisme était retrouvé chez tousnos patients. La symptomatologie dominée par la douleur thora-cique et les névralgies cervicobrachiales a conduit nos patients àconsulter chez plusieurs médecins (généralistes et rhumatologues),et traités par des anti-inflammatoires et antalgiques. Le délaimoyen entre le début des symptômes et la prise en charge au ser-vice de pneumologie est en moyenne de quatre mois. L’imageriethoracique a objectivé un processus tumoral avec envahissementcostal dans tous les cas, et une lyse du corps vertébral dans 14 cas.La bronchoscopie souple retrouve une sténose tumorale dans 13 %des cas. Le moyen de confirmation diagnostique est représenté parla ponction biopsie transpariétale dans des 57 % des cas, la biop-sie ganglionnaire périphérique dans 8 % des cas, et la thoracotomiedans 10,5 % des cas et par biopsie d’une masse pariétale dans un cas.Le type histologique est dominé par le carcinome épidermoïde dans63 % des cas et l’adénocarcinome dans 34 % des cas. Le traitementest basé sur une radiochimiothérapie chez 37 patients. Il ressort decette étude, que le syndrome de Pancoast est Tobias reste fréquentcomme mode révélateur du carcinome bronchogénique. Nous sou-lignons également que de nombreux spécialistes tardent à faire lediagnostic et imputent la douleur thoracique à irradiation scapulaire
à une origine rhumatismale.http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.276
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51raitement adjuvant des cancers bronchiques nonpetites cellules : tolérance de l’associationlatine—pemetrexed. Gauwin , P. Crequit , G. Rousseau-Bussac , A. Ganoun , M. Baud ,. Chouaid
Hôpital Saint-Antoine, AP—HP, Paris, France
ationnel.— La chimiothérapie adjuvant est un standard dans larise en charge des cancers bronchopulmonaires non à petites cel-ules (CBNPC) carcinologiquement réséqués. Dans ce contexte, laolérance du traitement est un critère essentiel de choix de lahimiothérapie.ette étude exploratoire évalue la tolérance dans ce contexte de
’association cisplatine—pemetrexed.’étude porte sur l’ensemble des patients ayant recus en adjuvant’association cisplatine (75 mg/m2), pemetrexed (500 mg/m2), sousouvert de vitamine B12 et d’acide folique, j1-j21, quatre cycles.ésultats.— L’analyse inclus 23 patients ayant un CBNPC non épi-ermoide (58,7 ± 5 ans, 56 % d’hommes). Avant la chimiothérapie,ous ont une clairance de la créatinine (Clea) supérieure à 50 (moy :4 ± 22 mL/mn) et une Hb supérieure à 11 (moy : 13,8 ± 1,6 g/dL).ur les 92 cures prévues, sept (7,6 %) cures sont reportées (neu-ropénie), quatre (4,3 %) non réalisées (asthénie) ; on note neufpisodes de vomissements (grade I/II : 7, III/IV : 2) ; une prescription’érythropoïétine, pas de transfusion, ni de neutropénie fébrile,ais deux hospitalisations non programmées pour vomissement
hez un même patient. À la fin du traitement, un patient a unelea inférieure à 50 (moy : 80 ± 27 ml/mn) et quatre une Hb entre0 et 11 (moy : 11,8 ± 1,3 g/dL).onclusion.— L’association cisplatine—pemetrexed en situationdjuvante a une tolérance satisfaisante. La poursuite dans le tempse cette étude permettra d’avoir des résultats d’efficacité.
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52aragangliome médiastinal non fonctionnel : àropos d’un cas et revue de la littérature.M. El Hammoumi , A. Traibi , A. Arsalane , F. El Oueriachi ,.H. Kabiri
Service de chirurgie thoracique, hôpital militaire, Rabat, Maroc
n homme âgé de 54 ans a été admis dans notre service pourne histoire de douleur thoracique gauche depuis trois mois avecoux non productive. L’exploration clinique et biologique était sansarticularités. La radiographie thoracique et la tomodensitométrient montré une tumeur médiastinale postérieure paravertébraleauche bien circonscrite au niveau de T7-T9 sans envahissement dea paroi thoracique. L’IRM thoracique a révélé une nécrose centralee la masse avec rehaussement important après injection de gadoli-ium sans signe d’envahissement vertébro-medullaire évoquant uneumeur neurogène. Nous n’avons pas effectué une scintigraphie auIBG ou TEP-scan en raison du caractère tumoral bénin évocateur.e patient a subi une thoracotomie postéro-gauche à travers le cin-uième espace intercostal qui a montré une tumeur rétropleuralearavertèbrale gauche. En peropératoire, la pression artérielle duatient est restée stable à 95/75 mmHg au cours de la manipulatione la tumeur et aucune instabilité hémodynamique n’a été décrite.outefois, la tumeur était très adhérente à la paroi costale ren-ant toute dissection laborieuse d’où un saignement per opératoiremportant (600 cc) en raison de la vascularisation riche. La résec-ion était complète et les suites opératoires étaient simples. Le
iagnostic histologique était une lésion bien encapsulée et vascu-arisée nodulaire en faveur de paragangliome bénin. Le patient estuivi après six mois depuis la chirurgie sans aucun signe de récidive.es paragangliomes sont des tumeurs neurogènes rares pouvant êtreA angu
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86 17e Congrès de pneumologie de l
onctionnelles ou non mais dont la nature bénigne ou maligne estépendante de l’évolution et de la récidive.
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53e cancer bronchique chez les non-fumeurs. Morad , H. Benjelloun , N. Zaghba , A. Bakhatar , N. Yassine ,. Bahlaoui
Service des maladies respiratoires, CHU Ibn Rochd, Casablanca,aroc
e cancer bronchique est la première cause de décès par cancerhez l’homme. Son incidence chez les non-fumeurs est augmentéees dernières années. Nous avons mené une étude rétrospectivee 2003 à 2011, sur 86 cas colligés au service des maladies respi-atoires du CHU Ibn Rochd de Casablanca. Il s’agit de 46 hommest 40 femmes non tabagiques. La moyenne d’âge est de 58 ans. Leabagisme passif est noté dans 18,6 % et l’exposition à l’amianteans 12 cas. Les symptômes sont une altération de l’état généralans tous les cas, la douleur thoracique dans 65 cas, l’hémoptysieans 41 cas. Le téléthorax montre une opacité arrondie du sommetans 38 cas, un trouble de ventilation dans 16 cas, une opacité àrojection hilaire dans 17 cas, de type alvéolaire dans cinq cas etxillaire dans huit cas et une pleurésie associée dans six cas. Laonfirmation histologique est obtenue par les biopsies bronchiquesans 34 cas, la ponction-biopsie transpariétale dans 26 cas, la biop-ie sous thoracotomie dans cinq cas et le cytodiagnostic du liquide’aspiration bronchique dans quatre cas, la biopsie ganglionnaireériphérique dans huit cas et par la ponction biopsie pleurale dansix cas. L’adénocarcinome pulmonaire est retrouvé dans 40 cas, learcinome épidermoïde dans 33 cas, le carcinome à petites cellulesans quatre cas, le carcinome bronchioloalvéolaire dans six cas,e carcinoïde dans trois cas. Le traitement comporte une chirurgieans 13 cas, une chimiothérapie exclusive dans 29 cas, une associa-ion chimioradiothérapie dans six cas et palliatif dans 31 cas. Leécès est survenu avant tout traitement chez cinq cas et deux casont perdus de vue. Nous insistons sur la nécessité du dépistagerécoce même chez les sujets non-fumeurs et sur la fréquence de’adénocarcinome.
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54articularités du carcinome épidermoïderonchique chez la femme. Souki , W. Elkhattabi , H. Jabri , H. Afif , A. Aichane ,. Bouayad
Hôpital 20-Août-1953, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc
e cancer bronchique est un problème de santé dans le monde,on incidence chez la femme est en augmentation. Les adénocarci-omes sont en augmentation et sont dominants chez les femmest les non-fumeurs. Nous avons réalisé une étude rétrospective’étalant de 2007 à 2011. Nous avons colligé 24 cas de cancers bron-hiques féminins dont 12 cas de carcinome épidermoïde (50 %). Ceont des femmes non tabagiques âgées en moyenne de 58 ans. Leabagisme passif a été noté chez sept patientes. Le cancer bron-hique a été révélé par des douleurs thoraciques associées à uneyspnée dans neuf cas et des hémoptysies minimes dans huit cas.ans un cas, il était de découverte fortuite. L’imagerie thoracique aévélé un trouble de ventilation dans cinq cas, une opacité du lobeupérieur dans quatre cas dont un syndrome de Pancoast—Tobias et
ne opacité hilaire dans trois cas. Un lâcher de ballon était associéans deux cas, une pleurésie dans trois cas, une métastase pul-onaire controlatérale dans trois cas, hépatique, surrénalienne etéricardique dans un cas chacune. La bronchoscopie a objectivésdPn
e francaise — Lille, vendredi 1er au dimanche 3 février 2013
ne sténose tumorale dans quatre cas, une tumeur bourgeonnanteans cinq cas, un saignement spontané dans deux cas et était nor-ale dans un cas. La confirmation histologique a été obtenue par
es biopsies bronchiques dans sept cas, par ponction-biopsie trans-ariétale scannoguidée dans quatre cas et sur pièce opératoire dansn cas. Dans un seul cas, il y avait des métastases cérébrales. Leraitement était palliatif dans 80 % des cas. Le tabagisme n’est pase seul facteur de risque, des phénomènes constitutionnels, hormo-aux et génétiques semblent interférer chez la femme. Cependant,e cancer bronchique reste de découverte tardive et de pronosticéservé.
ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.280
55étastases pleuropulmonaires des cancersynécologiques. Elkhattabi , A. Aichane , N. Souki , H. Afif , Z. Bouayad
Hôpital 20-Août-1953, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc
es métastases pleuropulmonaires (MPP) surviennent chez 30 à 50 %es patients atteints de cancers connus. Certaines sont spécifiquese la femme. Le but de notre travail est d’étudier les particularitéses MPP des cancers gynéco-mammaires. Un total de 67 patientesrésentant des MPP à partir de cancers gynéco-mammaires ontté admises au service entre 2000 et 2011. La moyenne d’âge desatientes était de 53 ans. Un antécédent de mastectomie et deumorectomie pour cancer du sein était retrouvé dans respective-ent 18 et trois cas et un antécédent d’hystérectomie pour néo du
ol de l’utérus dans quatre cas, pour néo de l’endomètre dans unas et pour néo de l’ovaire dans un cas. Le cancer primitif à l’originees MPP chez nos patientes est un cancer du sein dans 42 cas (63 %),u col de l’utérus dans 11 cas (16 %), de l’ovaire dans dix cas (15 %)t de l’endomètre dans quatre cas (6 %). À l’imagerie thoracique,es MPP du cancer du sein sont représentées par un lâcher de bal-on (22 %), des micronodules diffus (15 %) et une atteinte pleurale63 %) ; celles du cancer du col de l’utérus par un processus tissu-aire (62 %) responsable d’un trouble de ventilation dans la moitiees cas, un lâcher de ballon (19 %) et une atteinte pleurale (19 %) ;elles du cancer de l’ovaire par une atteinte pleurale (88 %) et unâcher de ballon (12 %) et enfin les MPP du cancer de l’endomètreont représentées par un lâcher de ballon (50 %) et une pleurésie50 %). Les tumeurs les plus fréquemment en cause des MPP chez laemme sont les cancers génitaux avec en tête le cancer du sein. Leableau radioclinique de ces métastases est polymorphe.
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56lace de la chirurgie dans le traitement desétastases pulmonaires
. Idelhaj , S. Boubia , M. RidaiChirurgie thoracique, Casablanca. Maroc
a métastase cancéreuse représente la dernière étape de’évolution spontanée de la plupart des cancers. L’émergence dea chirurgie comme arme thérapeutique complémentaire, a permisne meilleure prise en charge de certains cancers métastatiques.otre but dans cette étude est d’analyser l’évolution des indica-ions opératoires, de connaître la faisabilité de la chirurgie et deréciser les facteurs pronostiques qui déterminent les critères deélection, des vrais candidats à la chirurgie. Nous rapportons unetude rétrospective regroupant 25 cas de métastases pulmonaires
ur une période allant du janvier 2005 au janvier 2012. Il s’agite 16 femmes et neuf hommes, la moyenne d’âge est de 50 ans.armi les 25 malades, sept cas présentent des métastases pulmo-aires à partir d’un sarcome de tissu mou, cinq cas à partir d’un