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9S117 Ann Dermatol Venereol 2005;132:9S71-9S279 JDP 2005 – Posters Posters était similaire mais le taux de satisfaction patient était significative- ment supérieur avec RV 3423A qu’avec le contrôle à J56 (78 % contre 62 %, p = 0c0460). La tolérance était très bonne dans les 2 groupes. Conclusion : Cette étude comparative montre que l’association de RV 3423A, shampooing cosmétique, et de lbp améliore le Score Lé- sionnel du psoriasis du cuir chevelu et de pratiquement tous les autres critères, avec une très bonne tolérance. Évaluation de l’efficacité et tolérance d’un gel anti-âge à base de fragments d’acide hyaluronique 1 % associés au rétinaldehyde 0,05 % : étude contrôlée, en double aveugle, versus excipient JOSSE M, AMBONATI M, MENGEAUD V, MORINET P Service de Dermocosmétique, Institut de Recherche Pierre Fabre, Ramonville, France. Introduction : Le vieillissement cutané physiologique et photo-in- duit entraîne de nombreuses modifications de l’épiderme et du der- me avec une profonde réorganisation architecturale de la peau pouvant expliquer notamment l’apparition des rides. Une nouvelle association de fragments d’acide hyaluronique (HAF) 1 % et rétinal- dehyde (RAL) 0,05 % est aujourd’hui proposée pour atténuer ce phé- nomène. Matériel et méthodes : L’objectif de cette étude clinique, comparative et intra-individuelle, randomisée en double aveugle, a été d’évaluer l’efficacité anti-ride d’Éluage ® gel (Laboratoires Dermatologiques Avène) versus son excipient. Cinquante-deux femmes d’âge moyen 57 ans, présentant des rides d’intensité moyenne à forte au niveau des pattes d’oie et des sillons nasogéniens, ont appliqué localement les 2 produits sur chaque hémi-visage 1 fois par jour, le soir pendant 3 mois. Une crème hydratante standardisée a été appliquée le matin pendant toute la durée de l’étude. L’évaluation a été réalisée sur les pattes d’oie et les sillons nasogéniens par : – projection de franges in vivo permettant de quantifier le relief cu- tané par analyse de la déformation des réseaux de ligne, – échographie 20 MHz analysant la structure du derme, – cotation clinique des rides et évaluation de la tolérance par un dermatologue. Discussion : Après 3 mois, l’analyse par projection de franges (n = 48) a montré sur les rides de la patte d’oie une diminution signi- ficative du paramètre SPt (Amplitude maximale) de 16,8 % pour le côté traité (p < 0,0001), versus 7,8 % (p = 0,0024) pour le côté exci- pient. Au niveau des sillons nasogéniens on a aussi observé une di- minution significative du SPt de 14,5 % pour le côté traité (p < 0,0001), versus 9,4 % (p = 0,0014) pour le côté excipient. Ces résultats traduisent un aplatissement du relief cutané avec une dimi- nution de la profondeur de la ride ; en effet cette diminution est si- gnificativement plus importante du côté traité par le gel versus excipient (p < 0,0001 pour les rides de la patte d’oie et p = 0,0238 pour les sillons nasogéniens). L’analyse échographique des pattes d’oie a révélé sur les sujets ré- pondeurs une différence d’échogénicité du derme de 15,60 % pour Éluage gel versus 2,46 % pour l’excipient. Au niveau des sillons na- sogéniens cette différence était de 18 % pour le gel et de 8,47 % pour l’excipient, sur les répondeurs. Ces résultats traduisent une restructuration du derme, qui est significativement plus importan- te du côté traité par rapport au côté excipient (p = 0,0072 pour les rides de la patte d’oie et p = 0,0027 pour les rides des sillons naso- géniens). Par ailleurs les qualités cosmétiques du produit ont été appréciées par une grande majorité des femmes (82 %). La tolérance du pro- duit a été jugée bonne à très bonne dans plus de 78 % des cas. Conclusion L’efficacité anti-ride du gel associant les HAF à 1 % et le RAL à 0,05 % a été démontré sur des rides de la patte d’oie et du sillon nasogénien significativement supérieure à son excipient, avec une excellente tolérance pendant les 3 mois d’évaluation. Efficacité des immunoglobulines intraveineuses dans le traitement de la vasculite livédoide : 2 cas JUILLARD C, CORDOLIANI F, GUIBAL F, ABECASSIS S, FARDET L, MOREL P, RYBOJAD M Dermatologie Pr Morel, Hôpital Saint Louis, Paris, France. Introduction : La vasculite livédoide (VL) est une vasculopathie thrombosante des capillaires du derme dont la physiopathogénie res- te mal connue. Elle se caractérise par un livédo réticulé des tiers in- férieurs des jambes, des chevilles et du dos des pieds associé à des lésions maculopapuleuses purpuriques évoluant vers des ulcérations très douloureuses. Une étude récente a montré l’efficacité des im- munoglobulines intraveineuses (Ig IV) dans la VL. Nous rapportons 2 nouveaux cas traités avec succès par Ig IV. Observations : Cas n o 1 : il s’agit d’un homme de 42 ans, sans anté- cédent qui présentait depuis 2 ans un livédo des tiers inférieurs de jambes, des chevilles et des faces dorsales des pieds associé à des lé- sions purpuriques et nécrotiques très douloureuses évoluant par poussée. La biopsie cutanée montrait des lésions de capillarite thrombosante et nécrosante. La recherche d’une origine embolique était négative. Le bilan d’hémostase complet a retrouvé une activité antiphospholipide avec anticorps anticardiolipine à la limite supé- rieure de la normale et une mutation homozygote du gène MTHFR sans hyperhomocystéinémie. Le bilan auto-immun était négatif. Les différents traitements, antiagrégant plaquettaire, colchicine, supplé- mentation en folates, corticothérapie générale ont été inefficaces. Cas n o 2 : il s’agit d’une femme de 44 ans aux antécédents de cancer du sein en rémission complète, de tabagisme à 20 paquets année, qui présentait depuis 3 ans un livédo des membres inférieurs, avec ulcérations purpuriques et nécrotiques malléolaires. La biopsie cu- tanée montrait de multiples thrombi fibrinocruoriques des capillai- res du derme. Aucune étiologie embolique n’a été retrouvée. Le bilan auto-immun et le bilan d’hémostase complet étaient négatifs. Les traitements par antiagrégant plaquettaire, pentoxifylline et anti- coagulation à dose efficace ont été inefficaces. Il n’a pas été noté d’amélioration après le sevrage du tabagisme. Mot-clé : Psoriasis (shampooing). P77 Mot-clé : Cosmétologie (gel anti-âge). P78

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Page 1: P78 - Efficacité des immunoglobulines intraveineuses dans le traitement de la vasculite livédoide : 2 cas

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Ann Dermatol Venereol2005;132:9S71-9S279

JDP 2005 – Posters

Pos

ters

était similaire mais le taux de satisfaction patient était significative-ment supérieur avec RV 3423A qu’avec le contrôle à J56 (78 % contre62 %, p = 0c0460). La tolérance était très bonne dans les 2 groupes.

Conclusion : Cette étude comparative montre que l’association deRV 3423A, shampooing cosmétique, et de lbp améliore le Score Lé-

sionnel du psoriasis du cuir chevelu et de pratiquement tous lesautres critères, avec une très bonne tolérance.

Évaluation de l’efficacité et tolérance d’un gel anti-âge à base de fragments d’acide hyaluronique 1 % associés au rétinaldehyde 0,05 % : étude contrôlée, en double aveugle, versus excipient

JOSSE M, AMBONATI M, MENGEAUD V, MORINET P

Service de Dermocosmétique, Institut de Recherche Pierre Fabre, Ramonville, France.

Introduction : Le vieillissement cutané physiologique et photo-in-duit entraîne de nombreuses modifications de l’épiderme et du der-me avec une profonde réorganisation architecturale de la peaupouvant expliquer notamment l’apparition des rides. Une nouvelleassociation de fragments d’acide hyaluronique (HAF) 1 % et rétinal-dehyde (RAL) 0,05 % est aujourd’hui proposée pour atténuer ce phé-nomène.

Matériel et méthodes : L’objectif de cette étude clinique, comparativeet intra-individuelle, randomisée en double aveugle, a été d’évaluerl’efficacité anti-ride d’Éluage® gel (Laboratoires DermatologiquesAvène) versus son excipient. Cinquante-deux femmes d’âge moyen57 ans, présentant des rides d’intensité moyenne à forte au niveau despattes d’oie et des sillons nasogéniens, ont appliqué localement les 2produits sur chaque hémi-visage 1 fois par jour, le soir pendant3 mois. Une crème hydratante standardisée a été appliquée le matinpendant toute la durée de l’étude. L’évaluation a été réalisée sur lespattes d’oie et les sillons nasogéniens par :

– projection de franges in vivo permettant de quantifier le relief cu-tané par analyse de la déformation des réseaux de ligne,

– échographie 20 MHz analysant la structure du derme,– cotation clinique des rides et évaluation de la tolérance par un

dermatologue.

Discussion : Après 3 mois, l’analyse par projection de franges(n = 48) a montré sur les rides de la patte d’oie une diminution signi-ficative du paramètre SPt (Amplitude maximale) de 16,8 % pour lecôté traité (p < 0,0001), versus 7,8 % (p = 0,0024) pour le côté exci-

pient. Au niveau des sillons nasogéniens on a aussi observé une di-minution significative du SPt de 14,5 % pour le côté traité(p < 0,0001), versus 9,4 % (p = 0,0014) pour le côté excipient. Cesrésultats traduisent un aplatissement du relief cutané avec une dimi-nution de la profondeur de la ride ; en effet cette diminution est si-gnificativement plus importante du côté traité par le gel versusexcipient (p < 0,0001 pour les rides de la patte d’oie et p = 0,0238pour les sillons nasogéniens).L’analyse échographique des pattes d’oie a révélé sur les sujets ré-pondeurs une différence d’échogénicité du derme de 15,60 % pourÉluage gel versus 2,46 % pour l’excipient. Au niveau des sillons na-sogéniens cette différence était de 18 % pour le gel et de 8,47 %pour l’excipient, sur les répondeurs. Ces résultats traduisent unerestructuration du derme, qui est significativement plus importan-te du côté traité par rapport au côté excipient (p = 0,0072 pour lesrides de la patte d’oie et p = 0,0027 pour les rides des sillons naso-géniens).Par ailleurs les qualités cosmétiques du produit ont été appréciéespar une grande majorité des femmes (82 %). La tolérance du pro-duit a été jugée bonne à très bonne dans plus de 78 % des cas.

Conclusion L’efficacité anti-ride du gel associant les HAF à 1 % et leRAL à 0,05 % a été démontré sur des rides de la patte d’oie et dusillon nasogénien significativement supérieure à son excipient, avecune excellente tolérance pendant les 3 mois d’évaluation.

Efficacité des immunoglobulines intraveineuses dans le traitement de la vasculite livédoide : 2 cas

JUILLARD C, CORDOLIANI F, GUIBAL F, ABECASSIS S, FARDET L, MOREL P, RYBOJAD M

Dermatologie Pr Morel, Hôpital Saint Louis, Paris, France.

Introduction : La vasculite livédoide (VL) est une vasculopathiethrombosante des capillaires du derme dont la physiopathogénie res-te mal connue. Elle se caractérise par un livédo réticulé des tiers in-férieurs des jambes, des chevilles et du dos des pieds associé à deslésions maculopapuleuses purpuriques évoluant vers des ulcérationstrès douloureuses. Une étude récente a montré l’efficacité des im-munoglobulines intraveineuses (Ig IV) dans la VL. Nous rapportons2 nouveaux cas traités avec succès par Ig IV.

Observations : Cas no 1 : il s’agit d’un homme de 42 ans, sans anté-cédent qui présentait depuis 2 ans un livédo des tiers inférieurs dejambes, des chevilles et des faces dorsales des pieds associé à des lé-sions purpuriques et nécrotiques très douloureuses évoluant parpoussée. La biopsie cutanée montrait des lésions de capillaritethrombosante et nécrosante. La recherche d’une origine emboliqueétait négative. Le bilan d’hémostase complet a retrouvé une activité

antiphospholipide avec anticorps anticardiolipine à la limite supé-rieure de la normale et une mutation homozygote du gène MTHFRsans hyperhomocystéinémie. Le bilan auto-immun était négatif. Lesdifférents traitements, antiagrégant plaquettaire, colchicine, supplé-mentation en folates, corticothérapie générale ont été inefficaces.Cas no 2 : il s’agit d’une femme de 44 ans aux antécédents de cancerdu sein en rémission complète, de tabagisme à 20 paquets année,qui présentait depuis 3 ans un livédo des membres inférieurs, aveculcérations purpuriques et nécrotiques malléolaires. La biopsie cu-tanée montrait de multiples thrombi fibrinocruoriques des capillai-res du derme. Aucune étiologie embolique n’a été retrouvée. Lebilan auto-immun et le bilan d’hémostase complet étaient négatifs.Les traitements par antiagrégant plaquettaire, pentoxifylline et anti-coagulation à dose efficace ont été inefficaces. Il n’a pas été notéd’amélioration après le sevrage du tabagisme.

Mot-clé : Psoriasis (shampooing).

P77

Mot-clé : Cosmétologie (gel anti-âge).

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Page 2: P78 - Efficacité des immunoglobulines intraveineuses dans le traitement de la vasculite livédoide : 2 cas

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JDP 2005 – Posters Ann Dermatol Venereol2005;132:9S71-9S279

Les 2 patients ont reçu un traitement par Ig IV à la dose de 0,5 mg/kgpendant 3 jours, avec disparition très rapide des douleurs dès la pre-mière perfusion et cicatrisation des ulcérations dès la deuxième per-fusion. Il n’a pas été noté de récidive des lésions cutanées après 3 et6 mois de recul.

Discussion : La physiopathogénie de la VL est multifactorielle (ano-malies de la coagulation, rôle délétère du tabac sur l’endothéliumvasculaire, facteurs immunologiques). Les Ig IV sont utilisées avecsuccès dans de nombreuses maladies auto-immunes et dans certai-nes vascularites. Leur mode d’action supposé dans le cadre des vas-cularites semble être leur capacité à neutraliser les anticorpscirculants et les complexes immuns déposés dans les tissus. Ellesont une action inhibitrice sur l’activité de la thromboxane synthétasemenant à une réduction du thromboxane A2 et de l’endothéline(substances vasoconstrictrices) et augmentent la sécrétion de laprostacycline. À ce jour, seuls 12 cas de VL ont été traités avec succès

par Ig IV. Nos 2 cas confirment l’efficacité de ce traitement, eten particulier sa rapidité d’action sur la composante douloureuse dela VL.

Conclusion : La VL est une vasculite thrombosante très invalidanteen raison de son caractère extrêmement douloureux et de l’ineffica-cité des traitements conventionnels. L’efficacité spectaculaire des IgIV et leur relative innocuité en font une alternative thérapeutique dechoix dans la prise en charge de cette maladie.

Référence

1. Kreuter A et al. Pulsed intravenous immunoglobulin therapy in livedoidvasculitis: an open trial evaluating 9 consecutive patients. J Am Acad Der-matol 2004;51:574-9.

Un cas de basidiobolomycose traité avec succès par l’iodure de potassium

KALOGA M, AHOGO C, YOBOUE-YAO P, KACOU ED, SANGARE A, ECRA E, KASSI K, KOUAME K, GBERY IP, KANGA JM

Dermatologie, Centre Hospitalier et Universitaire de Treichville, Abidjan, Côte d’Ivoire.

Introduction : La basidiobolomycose est une mycose profonde, sous-cutanée due à Basidiobolus meristosporus. C’est une affection rare, ob-servée en zone tropicale afro-asiatique et latino-américaine. En Côted’Ivoire, le premier cas a été rapporté en 1963. Le traitement actuelest essentiellement médical et repose sur le kétoconazole. Cepen-dant, des difficultés thérapeutiques peuvent survenir avec ce produit,liées aux effets indésirables à type d’hépatite.

Observations : Le cas que nous rapportons est celui d’un enfant de9 ans, sans antécédent particulier, admis dans le service de dermato-logie du Centre Hospitalier et Universitaire de Treichville, à Abidjan,pour une tuméfaction du dos évoluant depuis 5 mois.Il s’agit d’un placard de consistance cartonnée, ligneuse et homogè-ne, avec des bords nets et abrupts, adhérant aux plans profonds.L’épiderme est d’aspect normal et lisse. Froid et indolore, ce placarddevient chaud et douloureux lors des poussées. Il n’y a pas d’adéno-pathie satellite et l’état général est conservé.

Ces arguments cliniques ont fait évoquer le diagnostic de basidio-bolomycose qui a été confirmé par les examens anatomopathologi-que et mycologique effectués sur une pièce biopsique de latumeur.Un traitement à base de kétoconazole a été institué à la posologiejournalière de 7 mg par kg de poids pendant 3 mois. Mais encours de traitement, l’enfant a développé d’abord une hépatite mé-dicamenteuse et secondairement, une résistance à cette molécule.L’iodure de potassium, en remplacement du kétoconazole, a en-traîné une évolution clinique favorable, après 45 jours d’adminis-tration.

Discussion : Quoique peu utilisée, l’iodure de potassium demeureencore efficace dans le traitement de la basidiobolomycose.

Conclusion : L’iodure de potassium constitue ainsi une bonne alter-native thérapeutique dans la basidiobolomycose en cas de toxicité etde résistance du kétoconazole.

Intérêt de la corticothérapie locale dans le traitement des éruptions acnéiformes induites par les inhibiteurs des récepteurs du facteur de croissance épidermique

KARAM A (1), JEZEQUEL J (2), FLEURET C (1), GRECO M (1), METGES J (2), MISERY L (1)

(1) Dermatologie. (2) Oncologie, CHU, Brest, France.

Introduction : Les inhibiteurs des récepteurs du facteur de croissan-ce épidermique (anti-EGFR : anti- Epidermal Growth Factor Receptor)sont des agents anti-cancéreux. Leurs effets secondaires cutanés àtype d’éruption papulo-pustuleuse folliculaire à distribution acnéi-forme sont observés chez 80 % des patients. Ils sont parfois sévères,pouvant conduire à l’arrêt du traitement. Nous rapportons l’intérêtde la corticothérapie locale associée à la doxycycline dans le traite-ment de ces manifestations.

Matériel et méthodes : L’étude concernait 8 patients (4 femmes et4 hommes, âge = moyen 63 ans) atteints d’adénocarcinome coliquemétastatique (hépatiques : 8 patients et pulmonaires : 2 patients). Ilsavaient tous reçu du cétuximab (anticorps anti-EGFR). Il était admi-nistré une fois par semaine, la dose initiale étant de 400 mg/m2 et

les doses hebdomadaires ultérieures de 250 mg/m2. Aucun de cespatients n’avait d’antécédents d’acné sévère.

Résultats : Les effets secondaires cutanés sont apparus dès la pre-mière semaine du traitement. L’éruption était faite de papulesérythémateuses et pustuleuses folliculaires, prédominant au visage,au décolleté et en haut du dos. Il n’ y avait pas de comédons ni d’élé-ments nodulaire ou kystique.Chez 2 patients le traitement initial par doxycycline (voie orale :100 mg/j) et peroxyde de benzoyle (crème) n’a pas permis d’empê-cher l’extension des lésions vers l’ensemble du tronc et les bras nileur exacerbation entre le quinzième et le vingt-et-unième jour dutraitement. L’augmentation de la posologie de doxycycline à200 mg/j a permis une stabilisation de l’éruption. Une semaine

Mot-clé : Vasculite livédoide (Ig).

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