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Dynamique 2012

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Je suis de droite parce que très jeune mon père m’a montré que l’engagement et le travail permettaient de sortir de sa condition. Il était orphelin. Placé en apprentissage par le directeur de la cité de l’enfance de Colmar (Haut-Rhin), il est devenu boulanger. Je l’ai toujours vu travailler, et y prendre plaisir. Je l’ai vu réussir sa vie. Mes parents ont toujours adhéré au RPR. Pas un Noël sans que l’on ne reçoive avec fierté la carte de vœux de Jacques Chirac. Tantôt avec Bernadette, option labrador ou non, ou encore en famille avec Claude. Les cartes étaient signées de la main de Jacques : c’était évident, le président du RPR nous les avaient envoyées personnellement. Que des amis viennent dîner, et elles étaient de sortie.

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L’effet pommier Je me souviens de ce premier meeting. A Épinal, lors de la campagne de Jacques Chirac en 1995. Philippe Seguin y était impressionnant. Quant à Chirac, c’était l’effet pommier. Cette année-là, ma mère est élue Conseillère municipale de Wintzenheim, petite ville de 12 000 habitants dans le Haut-Rhin. Ce fût une surprise pour elle. Il faut dire qu’à ce moment-là, les femmes n’étaient pas légion en politique. Malgré les sollicitations nombreuses et répétées de la tête de liste, rares étaient celles qui osaient s’engager.

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Une élue m’avait un jour dit qu’il y a souvent une différence entre les hommes et les femmes en politique : tandis que la femme hésite à accepter un poste parce qu’elle se demande si elle va être à la hauteur, un homme hésite à accepter un poste car il estime que la place proposée n’est pas à la hauteur de ses compétences. Toujours est-il qu’après cette élection, je vois ma mère participer à la vie de la cité. Les réunions, les discussions, les campagnes électorales. Souvent la politique peut paraitre obscure. Tout cela me paraissait limpide. Simplement des gens qui s’engagent pour des convictions, avec leurs faiblesses et leurs perfectibilités, mais aussi tout leur cœur. La politique est souvent réduite à sa dimension nationale. Il y a pourtant plus de 500 000 élus en France. De toutes origines. De toutes les conditions et convictions. Ceux qui assènent que les politiques sont « tous pourris », évoquent aussi, sans réellement le savoir, leur voisin, leur ami ou encore un membre de leur famille.

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Coup droit J’ai aussi joué au tennis. Beaucoup, passionnément. Même à la folie. Des heures et des heures. Sur la route des tournois alsaciens ou en tournée en Normandie (Dinant, Dinard ou encore Houlgatte), j’ai écumé les courts. Il y eu même une fois un miracle contre Paul-Henri Matthieu. Il était fait du bois des champions, avec deux ans de moins! Toujours est-il que cette expérience sportive m’a permis d’oser m’engager. Quand on monte sur un court, aucune certitude ne vient nous conforter. Il faut se lancer. Seule « la victoire est belle ». Mais la défaite est utile. Plus utile parfois.

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Passionné par les questions liées à l’éducation et au sport, j’ai poursuivi un cursus en Staps. J’ai financé mes études en étant éducateur de tennis et surveillant d’externat. J’ai notamment été maître d’internat dans ce qu’on appelait alors le « lycée de la dernière chance ». Il était perdu dans la forêt et rassemblait tous les cas les plus difficiles d’Alsace. Ils avaient entre 17 et 22 ans. Par cette expérience, j’ai compris que le chemin choisi par Nicolas Sarkozy à la tête du ministère de l’Intérieur était le bon : il s’agit d’être juste, mais ferme.

Je prends alors conscience que tous les cas d’incivilités et de comportements dangereux peuvent certes trouver une cause, mais chacun a le choix. Ce choix est d’autant plus clair que les limites sont clairement posées.

En ce sens, être ferme et clair, c’est aider l’élève à décider quel chemin il souhaite suivre.

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Hip Hop Puis j’ai découvert le Hip Hop. D’abord peu sensible à la représentation que peux donner ce type de musique (« chaines en or qui brillent »), j’ai finalement découvert peu à peu cet univers particulièrement riche qui va de la composition musicale (RJD2, Prefuse 73, DJ Shadow) au breakdance, beatbox, graphe artistique ou encore au scratch, dont le documentaire homonyme « Scratch » permet à chacun d’entre-nous de réaliser qu’il ne s’agit pas seulement de rayer les vieux disques vinyles de sa grand-mère!

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J’ai peu a peu plongé dans cet univers jusqu’à composer des morceaux de Hip Hop à mes heures perdues – la musique des vidéos de cette campagne en est le fruit – et parfois faire de la scène (modestement). Dépasser ses représentations, c’est essentiel. Qui n’a pas eu la crainte que les Jeunes pop soient un club fermé de jeunes gens uniquement « bon chic bon genre », fans de rallyes le dimanche avec « Père » et « Mère » ? A l’évidence au sein de mes études, notamment au sein de l’IUFM où l’on n’est pas tendre avec le Gouvernement, ou encore au sein du milieu Hip Hop, mes convictions de droite étaient perçues de « différentes manières ».

Quand j’ai été nommé RDJ du Bas-Rhin, certains m’ont promis de mettre ma tête au bout d’une pique! Il ne s’agissait au final que d’une minorité, mais ce sont souvent ceux qui chantent à la gloire d’une société plus tolérante qui vous claquent la porte au nez.

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L’engagement de 2003

L’action est un révélateur. Des habilités mais aussi de nos incompétences. C’est pourquoi l’on reste souvent calfeutré chez soi pour mieux se rêver en train d’agir. Quand on ne fait rien, on peut se bercer d’illusions quant à nos prétendues capacités. Et bien, j’avais envie d’agir mais il manquait peut-être une étincelle pour sauter le pas. Ce fut la réforme des retraites de 2003.

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Certains syndicats demandaient 35 années de cotisation pour un départ à taux plein! J’ai alors 23 ans. Je souhaite travailler. Je souhaite cotiser mais pas forcément à fond perdu. Je souhaite aussi que ma génération, comme les précédentes et les suivantes, puisse bénéficier d’un système de retraite viable sur le long terme. C’est une question d’équité. J’ai toujours eu le sentiment que la droite osait prendre des décisions difficiles mais viables sur le long termes, quand la gauche proposait comme souvent de prendre l’argent où « il est », comme si il s’agissait d’une corne d’abondance. La gauche veut distribuer une richesse sans toujours se préoccuper de comment elle se créée. Je voulais aider mon Gouvernement. Je voulais aider l’UMP. J’ai donc toqué le plus simplement du monde à la porte de l’UMP du Bas-Rhin. Je n’avais aucun contact, aucun ami là-bas. Et les expériences se sont enchaînées. Je dois tant à ce Mouvement et les militants qui le composent.

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Les Jeunes populaires J’ai rencontré François Gabriel, alors RDJ du Bas-Rhin et le courant est passé. L’on m’a confié des responsabilités, puis j’ai effectué un stage au Ministère de la Culture à la DMDTS et participé au livre blanc des Jeunes populaires en 2006. En août 2006, j’ai été nommé RDJ du Bas-Rhin et, à de nombreuses reprises, j’ai eu la chance de représenter les Jeunes populaires au sein du YEPP (les jeunes du PPE) à Wiesbaden,

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Stockholm, Limassol, Zagreb, Rotterdam ou encore Bruxelles aux côtés d’abord de Vincent Richez puis de Laurent Schouteten, actuel président de la structure. La période 2006-2008 a été passionnante avec les présidentielles, législatives et municipales. Lors des présidentielles, les Jeunes populaires ont connu des moments extraordinaires. Tous les jeunes présents au Zénith en mars 2008 se souviennent de ce moment. Celui qui n’était alors encore que notre candidat nous avait invité à AIMER, à VIVRE, à réaliser pour se réaliser. Lors des législatives, j’ai participé activement à la campagne de Frédérique Loutrel, une candidate jeune (35 ans) dans une circonscription difficile. Nous n’avons pas transformé l’essai, malgré un score au premier tour plus qu’honorable. Nous avions à coeur de montrer que la jeunesse peut aussi aspirer aux responsabilités. Elle aurait été une formidable Députée, j’en suis convaincu. Lors des municipales de Strasbourg en 2008, j’ai participé activement à la campagne. En tant

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que coordinateur des jeunes, mais aussi plus largement auprès de Pascal Mangin, le directeur de campagne. Nous avons perdu cette bataille. Les raisons de cette défaites sont sans doute multiples, mais je remercie avant tout Fabienne Keller et Robert Grossmann (les têtes de liste) d’avoir su faire confiance à la jeunesse. Nous étions 9 de moins de 30 ans sur la liste dont 6 en position éligible. Rares sont les listes aussi volontaires. Ce fut autant d’expériences, et certains de ces jeunes ont d’ailleurs révélé leur compétence au grand jour. A la suite de cette défaite, j’ai été engagé en tant que collaborateur d’un groupe municipal d’opposition présidé par Fabienne Keller, Maire de Strasbourg de 2001 à 2008 et actuellement sénatrice et Conseillère politique de Xavier Bertrand au sein de l’UMP. C’est une expérience extrêmement riche. Tant professionnellement qu’humainement.

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L’homme du 21 juin

En août 2008, c’est la campagne pour la présidence des Jeunes populaires. Je me souviens de ce jour de la fête de la musique. Ce 21 juin 2008. C’est alors la première fois que j’entends le nom de Benjamin Lancar. On en parle comme d’un potentiel président. Cela me semble étonnant. Comment être directement Président des Jeunes populaires quand on n’a jamais assuré de responsabilités au sein d’une fédération militante? Nicolas Sarkozy lui-même est passé par tous les échelons du parti Gaulliste puis de l’UMP. Chez Michelin, tous les nouveaux cadres commencent leur carrière par une semaine de

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travail auprès des ouvriers. Cela ouvre les yeux. Cela permet de prendre les bonnes décisions. Cela permet de prendre conscience des réalités. J’ai donc soutenu Aurore Bergé, puis j’ai fait partie de la liste initialement menée par celle-ci et par Matthieu Guillemin avant que nous fusionnions avec celle de Benjamin Lancar. A l’évidence ce n’était pas simple. Mais si la politique ne consistait qu’à se retrouver entre amis, cela se saurait.

La France est diverse et c’est sa richesse. Notre Bureau national l’était tout autant. J’ai alors été élu Délégué national, en charge de la zone Est et de ses 18 départements.

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Bulle parisienne Très vite de réelles différences de conception du militantisme sont apparues. Il ne s’agissait que de faire des « coups ». On a commencé, avec une certaine forme de scepticisme, à s’auto déclarer « RE-VO-LU-TION-NAIRE ». Cela a naturellement intéressé les médias parisiens, Le petit journal en tête, toujours friands de positions peu orthodoxes. Je ne suis pas sûr du résultat d’un tel coup médiatique. C’était encore le temps où l’on discutait beaucoup au Bureau national et nous rapportions à Benjamin Lancar et ses proches que les tracts “révolutionnaires” étaient regardés de façon très équivoque en fédération et sur le terrain. Pas sûr que tous les documents aient été distribués avec ferveur…

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Coût médiatique Les coups médiatiques se sont enchainés. D’abord la baignade dans la Seine contre le réchauffement climatique et ce fameux Lip-dub dont j’ai connu réellement l’existence dans le train qui nous menait à Seignosse, le lieu du Campus en 2009. Benjamin Lancar et son équipe étaient très fiers de ces coups médiatiques. Il est vrai que l’emballement médiatique fut immense. Toutefois je ne suis pas sûr que les jeunes se retrouvent forcément dans cette jeunesse « qui veut changer le monde » en dansant.

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Les jeunes Français vivent pourtant une situation particulièrement difficile, notamment sur le front de l’emploi. L’adéquation entre la réalité que beaucoup de jeunes vivent et celle montrée lors de cette séquence dansante ne sautait sans pas aux yeux de tous. Pour changer le monde, il ne faut pas donner l’impression d’être sur une autre planète. Néanmoins, pour Benjamin Lancar, un des objectifs était atteint. Il s’est fait un nom, c’est indéniable. Et il faut dire qu’il a enchaîné les émissions médiatiques avec parfois les pires difficultés, mais aussi parfois, il faut le reconnaitre, avec réussite. Au final, je ne veux pas lui lancer la pierre. Le travail réalisé n’est que le fruit d’un parcours. Un cursus politique parisien, au plus près des médias nationaux. Certes, les fédérations n’ont pas été délaissées en termes de visites, mais à l’évidence, les décisions de campagne ont d’abord été prises dans le but de faire des médias, le sacrosaint « BUZZ », avant de penser à créer des documents et des outils efficaces pour les militants au sein de leur

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fédération. Cette recherche de mise en avant du président des Jeunes populaires a peut-être été préjudiciable pour notre Mouvement. Il faut le dire, notre image a clairement été mise à mal par le Lip-dub, notamment auprès des jeunes non investis en politique. Ceux-là même qu’il va falloir convaincre massivement pour gagner en 2012.

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Une nouvelle dynamique pour 2012

Notre mouvement de jeunes n’est pas encore à la hauteur des ambitions de Xavier Bertrand. L’ambition de faire du Mouvement populaire un Mouvement qui va au delà de ses sentiers battus. Un Mouvement de 500 000 adhérents, qui touche les Français, c’est une nécessité. Au sein de leurs fédérations, les Jeunes pop ressemblent aux jeunes de France. Pourquoi ne serait-il pas de même au niveau de notre image médiatique nationale? Il nous faut rompre avec une image qui ne correspond en rien avec la réalité. Je suis convaincu que beaucoup de jeunes ne toquent pas à la porte des Jeunes populaires car ils ont un regard biaisé de notre Mouvement et des jeunes qui le composent.

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Nous devons désormais arrêter de vouloir faire des coups réducteurs et enfin être NOUS-MEME. Des jeunes qui ont la conviction que la France a des chances et des atouts mais aussi beaucoup de problèmes que nous sommes les seuls, au sein du Mouvement populaire, à regarder en face et oser prendre des options politiques viables. Des jeunes de toutes les origines, et de tous les statuts sociaux. Des jeunes quoi ! Peut-être ne mettons-nous pas assez en avant que l’action militante, le fait de rencontrer les Français, tous différents, débattre et confronter ses idées est une formidable aventure humaine. Je suis convaincu que les jeunes Français souhaitent aussi sortir de la bulle dans laquelle nous vivons un peu tous, et se frotter à la France. Je veux dire que lorsque l’on adhère au Mouvement des Jeunes populaires, non seulement on réalise mais on se réalise aussi.

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Enfin, il nous faut être utile à l’UMP, au Gouvernement et au Président de la République. Pour cela, il ne sera à rien de répéter ou simplement cautionner ce que dit très bien un ministre ou notre Secrétaire général. Le Gouvernement n’a pas besoin d’un secrétaire d’Etat de plus. Ce n’est pas parce qu’un discours est tenu par un jeune qu’il est forcément perçu plus favorablement par un jeune. Ce serait vraiment prendre les jeunes lecteurs ou téléspectateurs à la légère. Ce qu’il nous faut, c’est être nous-mêmes, car c’est ainsi que nous serons crédibles. Mais c’est aussi en étant parfois différents et complémentaires au Gouvernement que nous toucherons enfin ceux qui ne sont pas toujours séduits initialement par le Mouvement populaire. Bref proposer aux jeunes une porte d’entrée différente au sein de notre Mouvement. Etre une plus-value pour notre famille politique.

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Pour créer cette dynamique 2012, nous devons être en cohérence ET en convergence avec le Mouvement populaire. C’est tout le sens de la création d’une telle dynamique. Cette différence, cette convergence, je pense que Benjamin Lancar n’est pas en mesure de la proposer. J’ai été militant, comme beaucoup d’entre-vous, RDJ, un des représentants des Jeunes populaires au sein du YEPP (les jeunes du PPE) puis élu au Bureau national sans avoir à aucun moment sollicité le soutien de quelque élu que ce soit. Je suis donc libre. Libre de défendre nos convictions, de les proposer aux jeunes Français et de contribuer à créer une réelle dynamique pour l’élection présidentielle de 2012 avec Nicolas Sarkozy. Ce message, c’est le fruit d’un parcours et d’une passion. C’est pour cela que j’ai souhaité vous l’adresser.

Jean-Philippe Vetter