métastase mandibulaire d’un mélanome cutané ou mélanome achromique primitif métachrone de la...

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+ Models ANNPLA-1008; No. of Pages 4 Pour citer cet article : Vierne C, et al. Métastase mandibulaire d’un mélanome cutané ou mélanome achromique primitif métachrone de la cavité orale ? À propos d’un cas et revue de la littérature. Ann Chir Plast Esthet (2014), http://dx.doi.org/10.1016/j.anplas.2014.01.002 CAS CLINIQUE Métastase mandibulaire d’un mélanome cutané ou mélanome achromique primitif métachrone de la cavité orale ? À propos d’un cas et revue de la littérature Mandibular metastasis of a cutaneous melanoma or metachronous amelanotic melanoma of the oral cavity? A case report and literature review C. Vierne a,b , H. Hardy a , B. Guichard a , M. Barat b , J.-M. Péron a , O. Trost a, * a Service de chirurgie maxillo-faciale et stomatologie, universite ´ de Rouen, ho ˆ pital Charles-Nicolle, CHU-ho ˆ pitaux de Rouen, 1, rue de Germont, 76000 Rouen, France b Service de chirurgie maxillo-faciale et stomatologie, ho ˆ pital Jacques-Monod, groupe hospitalier du Havre, BP 24, 76083 Le Havre cedex, France Rec¸u le 19 novembre 2013 ; accepte´ le 5 janvier 2014 MOTS CLÉS Mandibule ; Mélanome ; Achromique ; Métastase Résumé Les mélanomes mandibulaires, primitifs ou métastatiques, sont extrêmement rares. Nous rapportons le cas original d’une femme de 55 ans traitée 16 ans auparavant d’un mélanome cutané, et présentant un volumineux mélanome achromique mandibulaire : métastase très tardive et de nature histologique différente du mélanome cutané, ou mélanome muqueux achromique primitif métachrone ? # 2014 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés. KEYWORDS Mandible; Melanoma; Amelanotic; Metastasis Summary Primary and metastatic mandibular melanoma are extremely rare. We report the original case of a 55-year-old woman treated 16 years before for a cutaneous melanoma, and now presenting with a huge mandibular amelanotic melanoma. Was it an histologically different mandibular metastasis of the previous cutaneous melanoma, or a metachronous oral amelanotic melanoma? # 2014 Elsevier Masson SAS. All rights reserved. Annales de chirurgie plastique esthétique (2014) xxx, xxxxxx * Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (O. Trost). Disponible en ligne sur ScienceDirect www.sciencedirect.com 0294-1260/$ see front matter # 2014 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés. http://dx.doi.org/10.1016/j.anplas.2014.01.002

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ANNPLA-1008; No. of Pages 4

CAS CLINIQUE

Métastase mandibulaire d’un mélanomecutané ou mélanome achromique primitifmétachrone de la cavité orale ? À proposd’un cas et revue de la littératureMandibular metastasis of a cutaneous melanoma or metachronousamelanotic melanoma of the oral cavity? A case report andliterature review

C. Vierne a,b, H. Hardy a, B. Guichard a, M. Barat b,J.-M. Péron a, O. Trost a,*

a Service de chirurgie maxillo-faciale et stomatologie, universite de Rouen, hopital Charles-Nicolle,CHU-hopitaux de Rouen, 1, rue de Germont, 76000 Rouen, Franceb Service de chirurgie maxillo-faciale et stomatologie, hopital Jacques-Monod, groupe hospitalier du Havre,BP 24, 76083 Le Havre cedex, France

Recu le 19 novembre 2013 ; accepte le 5 janvier 2014

MOTS CLÉSMandibule ;Mélanome ;Achromique ;Métastase

Résumé Les mélanomes mandibulaires, primitifs ou métastatiques, sont extrêmement rares.Nous rapportons le cas original d’une femme de 55 ans traitée 16 ans auparavant d’un mélanomecutané, et présentant un volumineux mélanome achromique mandibulaire : métastase trèstardive et de nature histologique différente du mélanome cutané, ou mélanome muqueuxachromique primitif métachrone ?# 2014 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.

KEYWORDSMandible;Melanoma;Amelanotic;Metastasis

Summary Primary and metastatic mandibular melanoma are extremely rare. We report theoriginal case of a 55-year-old woman treated 16 years before for a cutaneous melanoma, andnow presenting with a huge mandibular amelanotic melanoma. Was it an histologically differentmandibular metastasis of the previous cutaneous melanoma, or a metachronous oral amelanoticmelanoma?# 2014 Elsevier Masson SAS. All rights reserved.

Annales de chirurgie plastique esthétique (2014) xxx, xxx—xxx

Disponible en ligne sur

ScienceDirectwww.sciencedirect.com

Pour citer cet article : Vierne C, et al. Métastase mandibulaire d’un mélcavité orale ? À propos d’un cas et revue de la littérature. Ann Chir Pla

* Auteur correspondant.Adresse e-mail : [email protected] (O. Trost).

0294-1260/$ — see front matter # 2014 Elsevier Masson SAS. Tous droihttp://dx.doi.org/10.1016/j.anplas.2014.01.002

anome cutané ou mélanome achromique primitif métachrone de last Esthet (2014), http://dx.doi.org/10.1016/j.anplas.2014.01.002

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Figure 1 Aspect clinique du vestibule inférieur gauche, mon-trant une lésion ulcéronécrotique non pigmentée en regard del’angle mandibulaire.

Figure 2 Orthopantomogramme, réalisé après l’extraction de37, mettant en évidence une lacune irrégulière de l’anglemandibulaire gauche, sans interruption de la continuité du bordbasilaire de la mandibule.

2 C. Vierne et al.

Introduction

Les localisations mandibulaires des mélanomes sont rares.Des métastases mandibulaires de mélanomes cutanés ontété décrites, ayant été l’objet de cas cliniques ou depetites séries publiés dans la littérature [1]. De façontrès exceptionnelle, une localisation mandibulaire isoléepeut être la première évolution à distance d’un mélanomecutané [2]. Par ailleurs, les mélanomes primitifs de lacavité orale sont également très rares (moins de 1 % destumeurs malignes de la cavité orale) et ne sont typique-ment pas des lésions mandibulaires, mais plutôt maxillairesou palatines [3]. Un cas de mélanome mandibulaire primitifmétachrone d’un mélanome cutané n’a jamais été publié ànotre connaissance. Nous rapportons le cas original d’unefemme de 55 ans traitée 16 ans auparavant pour un méla-nome superficiel cutané, et qui a présenté un volumineuxmélanome achromique de la cavité orale envahissant mas-sivement la mandibule.

Cas clinique

Une femme de 55 ans a été adressée dans le service dechirurgie maxillo-faciale pour une volumineuse tumeurulcéronécrotique de la cavité orale, située en regard del’angle mandibulaire gauche, au niveau de la dent 37 quiavait été extraite un mois auparavant par le dentiste-traitanten raison d’une mobilité qui lui avait fait évoquer en premierlieu un phénomène infectieux. Elle avait été prise en charge16 ans auparavant pour un mélanome atypique du tronc. Eneffet, un nævus avait été retiré (avec confirmation histolo-gique à l’époque, mais les lames n’étaient plus disponiblespour relecture contemporaine) ; quelques mois après cetteexérèse était apparue une tache pigmentée sur la cicatricedont la reprise sans marge de sécurité a permis de diagnos-tiquer un mélanome (sans toutefois pouvoir établir l’indicede Breslow du fait d’importants remaniements cicatriciels,lames également indisponibles pour relecture contempo-raine). Une dernière reprise de la cicatrice avec une margede dix millimètres ne retrouvait pas de reliquat tumoral. Lapatiente a été perdue de vue en raison d’un changement derégion.

L’examen clinique initial retrouvait une lésion endobuc-cale ulcéronécrotique non pigmentée, saignant au contactde l’abaisse-langue, de deux centimètres de diamètre envi-ron, fortement suspecte de malignité (Fig. 1). Elle englobaitla dent 36 qui était mobile. Une adénopathie submentaleétait notée. La sensibilité labio-mentonnière gauche étaitpréservée. Sur la radiographie panoramique dentaire(Fig. 2), on notait une importante lacune irrégulière del’angle mandibulaire gauche, au contact de 36. L’examentomodensitométrique (Fig. 3) confirmait l’existence d’unemasse tissulaire de six centimètres de diamètre envahissantmassivement l’angle mandibulaire gauche. Le reste du biland’extension était négatif. Des biopsies multiples ont été réali-sées sous anesthésie générale (dans le même temps que lapanendoscopie des voies aéro-digestives supérieures) : l’exa-men standard (HES) révélait une tumeur maligne avec descellules tumorales de grande taille, à cytoplasme basophile etavec de gros noyaux excentrés, nucléolés et présentant desmitoses fréquentes (Fig. 4). L’examen immuno-histochimique

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(protéine S-100, HMB-45 et Melan-A), était compatible avec unmélanome achromique. La patiente était en outre porteuse dela mutation V600E du gène B-RAF : cette mutation du proto-oncogène BRAF est présente dans plus de 80 % des mélanomes,mais s’observe aussi dans les cancers colo-rectaux, de lathyroïde, du poumon. . . La protéine BRAF est impliquée dansla régulation de la croissance cellulaire. Plusieurs moléculesinhibitrices de BRAF (dont le vemurafenib) ont été dévelop-pées pour le traitement ciblé des mélanomes métastatiques oùla mutation de BRAF est avérée.

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Figure 3 Examen tomodensitométrique (coupe sagittaleoblique gauche) montrant une ostéolyse de l’angle mandibulairegauche aux contours irréguliers et un comblement par une massede densité tissulaire de six centimètres de diamètre.

Métastase mandibulaire d’un mélanome cutané 3

Compte tenu de la présentation clinique, des résultatsanatomopathologiques et des antécédents de mélanomecutané, le diagnostic retenu en premier lieu a été celui demétastase osseuse mandibulaire isolée, avec ulcérationmuqueuse en regard, du mélanome diagnostiqué 16 ansauparavant, et inaugurale de l’évolution métastatique.Alors qu’un traitement chirurgical avait été décidé (résec-tion tumorale et curage cervical homolatéral radicalmodifié de type III), l’évolution a été marquée par l’appari-tion à court terme de multiples nodules sous-cutanés etmétastases viscérales et cérébrales. Un traitement médicala alors été retenu. Une première ligne de chimiothérapiepar dacarbazine a été validée par la réunion de concerta-tion pluridisciplinaire (RCP) d’oncodermatologie. L’appari-tion de métastases osseuses multiples après quelquessemaines a justifié une seconde cure de chimiothérapie

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Figure 4 Examen anatomopathologique en coloration standard (àgrande taille à cytoplasme basophile avec de gros noyaux excentréhistochimique (à droite), ici avec le marqueur PS-100, confirmant l

par vemurafenib du fait de la présence de la mutation deB-RAF, complétée par une radiothérapie externe focale àvisée antalgique sur les lésions osseuses.

Les suites ont été marquées par une fracture pathologiquede l’angle mandibulaire gauche, et le développement demultiples métastases osseuses et viscérales supplémentai-res. En échappement thérapeutique, une dernière ligne dechimiothérapie par fotemustine a été prescrite, sans effica-cité. Le décès est survenu six mois après la consultationinitiale.

Discussion

Ce cas exceptionnellement rare et atypique fait discuterdeux hypothèses chacune peu commune : une métastasemandibulaire inaugurale de type histologique différent decelui du mélanome primitif, et de survenue très tardive, ouun mélanome muqueux primitif de la cavité orale, méta-chrone, envahissant massivement la mandibule.

D’une façon générale, les métastases mandibulairessont rares [4]. Elles s’observent dans la plupart des casrapportés dans le cadre de cancers multi-métastatiques dusein, du poumon, du rein, de la prostate et de la thyroïdepar ordre décroissant de probabilité, et peuvent très rare-ment constituer la première métastase d’un de ces cancersprimitifs. Elles s’observent surtout au niveau de la régionmolaire et de l’angle, plus richement vascularisée que larégion mentonnière.

Les métastases des mélanomes touchent par ordredécroissant les poumons, le cerveau, le foie et le sque-lette. Les localisations secondaires mandibulaires desmélanomes sont très rares. Elles représenteraient moinsde 1 % de l’ensemble des tumeurs malignes de la cavitéorale. Dans la littérature, elles font parfois l’objet depublications sous la forme de cas cliniques, ou de petitesséries. Elles s’observent alors dans le cadre de mélanomesmulti-métastatiques, bien que des localisations mandibu-laires inaugurales de l’évolution métastatique du méla-nome aient été décrites.

anome cutané ou mélanome achromique primitif métachrone de last Esthet (2014), http://dx.doi.org/10.1016/j.anplas.2014.01.002

gauche) montrant une lésion maligne constituée de cellules des, nucléolés, et avec des mitoses fréquentes. Analyse immuno-e diagnostic de mélanome.

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4 C. Vierne et al.

Dans le cas que nous rapportons, les arguments en faveurd’une métastase mandibulaire du mélanome cutané sont :

� les antécédents de mélanome cutané ;� la localisation de la lésion dans la région molaire ;� l’argument de « fréquence », les mélanomes achromiques

étant encore plus rares [5] ;� l’évolution multi-métastatique rapide et à court terme

qui inscrit la lésion mandibulaire dans une dynamique depoussée évolutive du mélanome cutané.

Les faits suivants plaident en défaveur de cettehypothèse :

� le délai très long, supérieur à 10 ans, entre le mélanomecutané et la tumeur mandibulaire ;� la discordance histologique entre les deux lésions.

Toutefois, Videira et al. [6] ont montré que dans le cas dumélanome, les cellules apparaissent plus ou moins pigmen-tées selon l’expression du gêne codant pour la mélanine.Ainsi, le phénotype des cellules mélanomateuses estvariable, ce qui explique qu’un mélanome superficiel cutanépuisse donner une métastase achromique, le diagnostic demétastase de mélanome reposant sur l’immuno-histochimie.

Les éléments plaidant en faveur de l’hypothèse d’unmélanome muqueux achromique métachrone de la cavitéorale sont :

� le délai supérieur à 10 ans entre les deux diagnostics. Eneffet, il est tout à fait inhabituel d’observer des métas-tases de mélanomes après plus de 10 ans de rémission ;� la discordance entre les types histologiques des deux

tumeurs ; en effet, Clausen et Poulsen [7] rappellentque la similitude histologique est nécessaire pour définirune métastase. Mais dans le cas du mélanome, des varia-tions phénotypiques sont possibles ;� l’ulcération muqueuse qui évoque une lésion primitive

muqueuse envahissant l’os (T4).

Les arguments qui plaident en défaveur de cette hypo-thèse sont :

� la grande rareté des mélanomes muqueux de la cavitéorale ;� la localisation mandibulaire de la lésion, la littérature

faisant état de localisations maxillaires ou palatines dansla plupart des cas rapportés.

Pour citer cet article : Vierne C, et al. Métastase mandibulaire d’un mélcavité orale ? À propos d’un cas et revue de la littérature. Ann Chir Pla

Conclusion

Les mélanomes mandibulaires sont très rares, qu’il s’agissede métastases osseuses d’un mélanome cutané, ou d’unetumeur primitive de la cavité orale envahissant la mandibule(T4). Leur prise en charge repose, lorsqu’ils restent localisés,sur la chirurgie d’exérèse associée à un curage cervical dontla précocité et l’extensivité améliore le pronostic [8]. Le casque nous rapportons est intéressant par sa rareté, et saprésentation atypique qui fait discuter les deux hypothèses,bien que l’étiologie métastatique soit plus vraisemblable. Ilillustre l’importance d’un traitement initial bien conduit(exérèse chirurgicale avec marge consensuelle, ganglionsentinelle selon le cas [9]) et d’une surveillance prolongée,à vie, et comprenant l’inspection des muqueuses, dont cellede la cavité orale.

Déclaration d’intérêts

Les auteurs déclarent ne pas avoir de conflits d’intérêts enrelation avec cet article.

Références

[1] Plaza JA, Perez-Montiel D, Mayerson J, Morrison C, Suster S.Metastases to soft tissue: a review of 118 cases over a 30-yearperiod. Cancer 2008;112:193—203.

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[6] Videira IF, Moura DF, Magina S. Mechanisms regulating melano-genesis. An Bras Dermatol 2013;88:76—83.

[7] Clausen F, Poulsen H. Metastatic carcinoma of the jaws. ActaPathol Microbiol Scand 1963;57:361—74.

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[9] Duvernay A, Hénault B, Danino MA, Trost O, Dalac S, Aubriot-Lorton MH, et al. Les complications liées à la technique duganglion sentinelle dans le mélanome cutané. Étude rétrospec-tive à partir de 127 cas. Ann Chir Plast Esthet 2012;57:151—7.

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