mars 2010 ancien

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Est une revue électronique mensuelle réalisée par les personnels infirmiers à leurs confrères infirmiers, a fin de partager et d’échanger les savoirs et les expériences. INFO INFIRMIER MAGAZINE ــــــــشضـــــــــــخ اج Le partager des savoirs L’AIL : UN SUPER ALIMENT MECONNU ! ؽـت اـ٠جذ اخذجب اHôpital de Berrechid La cité abandonnée ؼصش اط ف٠شز اع اCorruption, Ce mal qui nous colle à la peau Le Centre Hospitalier Ibn Sina de Rabat s’ouvre sur la coopération suisse Zagora: la délégation de santé organise une compagne médicale aux zones enclavées ثبد: صذخصاسح ا غخخ ثب١ أ رخغض ا٠زؼض خ١صذ اN° 3 mars -infoinfirmier- 2010 http://sites.google.com/site/infoinfirmier2 Email : [email protected]

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Le Centre Hospitalier Ibn Sina de Rabat s’ouvre sur la coopération suisse Corruption, Ce mal qui nous colle à la peau ‫اٌّّــــــــشض‬ ‫ِجٍـــــــــــخ‬ ٚ‫ٚصاسحاٌصذخ:ثبد‬ ‫ثبٌغخ‬ ‫أّ٘١خ‬ ٌٟٛ‫ر‬ ‫اٌغالِخ‬ ‫ٌزؼض٠ض‬ ‫اٌصذ١خ‬ ‫اٌؼصش‬ ٟ‫ف‬ ‫اٌزّش٠ط‬ ِٟ‫اإلعال‬ ‫اٌجذ٠ـًاٌؽـت‬ ‫اٌذجبِخ‬ Le partager des savoirs MEDECINE TRADI TEL- HOPITAUX 14 15 16 17 - - - ‫-ؿشائت‬ َ٣‫اُجذ‬ ‫-اُـت‬ ‫ٛبرل٤خ‬ ّ‫-أسهب‬ 3 ‫افززبد١خ‬

TRANSCRIPT

Page 1: mars 2010 ancien

Est une revue électronique mensuelle réalisée par les personnels infirmiers à leurs

confrères infirmiers, a fin de partager et d’échanger les savoirs et les expériences.

INFO INFIRMIER

MAGAZINE

Le partager des savoirs جـــــــــــخ اــــــــشض

L’AIL : UN

SUPER

ALIMENT

MECONNU !

اجذ٠ـ اؽـت

اذجبخ

Hôpital de

Berrechid

La cité

abandonnée

ازش٠ط ف اؼصش

اإلعال

Corruption, Ce

mal qui nous

colle à la peau

Le Centre Hospitalier

Ibn Sina de Rabat

s’ouvre sur la

coopération suisse

Zagora: la délégation de santé organise

une compagne médicale aux zones

enclavées

صاسح اصذخ : ثبد

ر أ١خ ثبغخ

زؼض٠ض اغالخ

اصذ١خ

N° 3 mars -infoinfirmier- 2010 http://sites.google.com/site/infoinfirmier2 Email : [email protected]

Page 2: mars 2010 ancien

EDITORIAL - 3- اكززبؽ٤خ

ACTUALITES -4- غزغذاد

DOSSIERS -6- لبد

LE MOT DE L’INFIRMIER -8-خ اشع

MEDIAS -9- طؾبكخ

TECHNOLOGIE -10- رع٤ب

HUMOUR -11- كبخ

ETABLISSEMENTS -12- ؤعغبد

NUMERO SPECIAL -13- ػذد خبص

MEDECINE TRADI -14- اـت اجذ٣

ALIMENTATION -15- رـز٣خ

MYSTERES 16-ؿشائت-

TEL- HOPITAUX -17- أسهب برل٤خ

Sommaire فشط

Page 3: mars 2010 ancien

EDITORIAL

افززبد١خ 3

Page 4: mars 2010 ancien

ACTUALITES

غزجذاد 4

Forum national sur la carte sanitaire,

du 1er au 3 mars 2010 à l’Hôtel

Sofitel ,Rabat.

Sous la présidence de Monsieur Premier Ministre, le Ministère de la Santé

organise du 1er au 3 mars 2010 à Rabat, un forum national sur la Carte

sanitaire.

Le programme de ce forum portera principalement sur le cadre législatif et

réglementaire, la stratégie et les outils techniques utilisés pour la mise en œuvre de la carte sanitaire.

La carte sanitaire a pour objet la planification et la régulation de l’offre de soins

publique et privée sur l’ensemble du territoire national en vue d’une meilleure

accessibilité aux soins de santé.

Cette rencontre constituera également une occasion pour s’enquérir des expériences internationales de planification de l’offre de soins.

La réunion du comité

préparatoire pour la création

d'une association nationale des

infirmiers, est tenu le Dimanche

28/02/2010 à l'institut national

de la jeunesse et de la

démocratie à Rabat.

Le Centre

Hospitalier Ibn

Sina de Rabat

s’ouvre sur la

coopération

suisse

Après les expériences et les

expertises acquises dans différents

domaines avec des pays comme la

France, la Belgique, le Canada ou les

Etats Unis d’Amérique, le Centre

Hospitalier Ibn Sina (CHIS) de Rabat

vient de conclure une convention de

collaboration avec les hôpitaux

Universitaires de Genève (HUG) sur

une période de 2010 à 2014.

Cette collaboration rentre dans le

cadre global d’un accord cadre signé

sous l’égide du Ministère de la Santé

du Maroc et en partenariat de la

Fondation Suisse Maroc pour le

développement Durable et qui va

profiter également aux CHU de

Casablanca, de Fès et de Marrakech.

CHICHAOUA : Coup d'envoi d'une

campagne médicale au profit des

populations de 2 communes rurales

Le coup d'envoi d'une campagne médicale comprenant des consultations générales et

une opération de vaccination contre la grippe A/ H1N1, a été donné vendredi au niveau

des communes rurales " Adassil " et " Imindounite ", par le gouverneur de la province

de Chichaoua, M. Abdelfattah Lebjioui. Cette initiative qui devra profiter à quelque

9.000 personnes issues de 14 douars de la région, s'insère dans le cadre des actions de

proximité menées par les autorités provinciales en vue d'améliorer les conditions de vie

et de santé des populations des zones reculées et enclavées au niveau de cette

province.

Page 5: mars 2010 ancien

ACTUALITES

غزجذاد

5

Le conseil d’administration

du CHUIR

Mme la Ministre de la Santé a présidé le vendredi 29

Janvier2010 le conseil d'administration du CHU

Casablanca. Elle a félicité les directeurs et le personnel du

CHU pour les réalisations et le changement manifeste des

hôpitaux du CHU. Aussi elle a remercié les élus des

conseils du Grand Casablanca du partenariat et du soutien

apporté au secteur de la Santé en faveur d'une meilleure

prise en charge des citoyens .Elle s'est par ailleurs félicitée

de la création et des résultats de la pédopsychiatrie qui a

démarré en 2008.

Des infirmiers auxiliaires du

Canada au Maroc

Dix é lèves inscrits au programme Santé, assistance et

soins inf irmiers du Centre de formation professionnelle

Fioerbourg de Charlesbourg accompagnés de deux de

leurs enseignants se préparent à vivre un stage

internat ional en soins inf irmiers à l 'Hôpital Ibn Sina de

Rabat au Maroc.

Ces élèves inf irmiers(ères) auxil ia ires et leu rs

enseignants séjourneront au Maroc du 15 mars au 6

avri l 2010. I ls interviendront alors en soins inf irmiers

dans un mil ieu de travai l où la culture, la re l ig ion, le

mode de vie et les prat iques diffèrent de la réal ité du

réseau de la santé au Québec.

Zagora: la délégation de

santé organise une

compagne médicale aux

zones enclavées

Dans le cadre du plan d’action préventif de la vague du

froid, la délégation du ministère de la santé à la province

de Zagora en partenariat avec la province de Zagora, a

organisée le 26/12/2009 une campagne médicale au profil

de la population des localités « SIT », « IGFRAN » et «

ASSAKA » commune rural de N’KOB.

Page 6: mars 2010 ancien

DOSSIERS

فــــــــــــــــــــب د

6

Corruption, Ce mal qui nous

colle à la peau

Si vous voulez connaître les travers d’une société orientale, dont les pesanteurs

sont extrêmes, il faut s’intéresser à son humour. C’est par le biais des blagues,

des noukates de l’humour populaire que ces sociétés transgressent l’interdit.

Au Maroc, l’humour populaire fait remonter le phénomène de la corruption à la

nuit des temps ; il n’a presque pas tort !

La faiblesse de l’Etat central a fait que les caïds étaient de véritables potentats,

les cadis à leur solde n’étaient pas irréprochables non plus. Le droit dans ces

conditions était une notion variable, et l’égalité devant la règle de droit ne

relevait même pas du rêve, pour le commun des mortels.

Le protectorat, sur le plan-là, n’a rien apporté de moderne. En s’appuyant sur

les structures existantes, la France a même amplifié le problème. La nouvelle

administration, qui n’avait rien de libéral, a attrapé le virus à la naissance.

Ainsi, contrairement à une idée répandue, c’est avec le protectorat que

l’administration est devenue créatrice de richesses. Les autorités de la

colonisation en cachaient tout. Pour devenir commerçant, transporteur,

hôtelier, il fallait un sésame de l’Administration. Les indigènes n’y accédaient

que par deux voies : l’assujettissement à la France et la corruption. Pour

preuve, après le Manifeste de l’Indépendance, de gros commerçants, séduits

par le nationalisme, ont été privés des quotas de thé, de sucre, de farine et

ruinés par l’Administration coloniale.

Corrupteur ou citoyen

Il faut cependant une certaine dose de mauvaise foi pour tout mettre sur le dos

des Institutions étatiques. Le citoyen, qui fustige la corruption, en est le

premier acteur et pas toujours parce qu’il est obligé.

Le Marocain qui donne 20 DH, juste pour ne pas attendre son tour, ou faire la

queue, n’est pas obligé. Il le fait parce que le passe-droit est un signe de

considération sociale. Socialement, la puissance, la place sociale, se mesure à

l’âme des lois qu’on peut violer, des droits qu’on peut usurper. C’est une réalité

qui perdure, aujourd’hui en plein 21e siècle. A l’inverse, celui qui subit les

foudres de la loi, trouve la justice sélective, injuste et se révolte. Alors, tous, à

tous les échelons, sont prêts à payer pour avoir une situation hors-la-loi. Il faut

comprendre qu’il y a diverses corruptions :

- Celle qui sert à avoir un droit, un papier administratif par exemple, et qui

relève de la «facilitation».

- Celle qui permet de violer une loi, griller un feu rouge par exemple. Ce sont

les deux formes les plus courantes. Elles mettent en jeu d’abord les citoyens,

qui refusent de se plier aux règles administratives et préfèrent le bakchich.

Par contre, les corruptions, grosses pointures, concernant le monde des affaires

et celui de la politique, marchés publics truqués et démocratie avariée, sont les

deux mamelles du sous développement.

Le manque de transparence dans la commande publique, dans un pays où elle

reste dominante, handicape l’économie, fausse la concurrence et donc

l’efficience, crée une déperdition de l’argent du contribuable, pousse à l’évasion

fiscale et, en définitive, nourrit le sous développement. L’achat des voix et

l’achat de majorités communales dissuadent les citoyens d’aller aux urnes,

vident les institutions de toute légitimité, accroissent le scepticisme et

nourrissent les extrémistes. Si le Maroc veut avancer, il devra lutter

efficacement contre ces deux fléaux. Mais il faudra aussi que les citoyens

acceptent leur égalité devant la loi et refusent d’acheter les petits passe droits.

Quand on paye 20 DH pour pouvoir griller un feu rouge, il faut accepter que

d’autres payent plus pour avoir un marché.

Corruption, la gangrène

M. HAMRAOUI, S. DA COSTA, S. LMAIZI

La corruption est systémique au Maroc, constate Rachid Filali Meknassi, SG de

Transparency Maroc. «Notre position sur l’Indice de la perception de la

corruption est peu honorable. En 2008 nous sommes à la 80e place, loin

derrière le Qatar (28) ou la Tunisie (62), déplore-t-il» Pendant ce temps, les

Marocains semblent ne pas se plaindre du phénomène et s’accommodent tant

bien que mal avec le système. Coup de projecteur sur les secteurs les plus

touchés.

Permis de tuer

Une auto école à Casablanca. Un nouveau client demande s’il peut passer le

permis sans apprendre à conduire. Le responsable de l’école fait semblant

d’être surpris, il joue au moralisateur. «Non ! Il faut apprendre à conduire, c’est

dans votre intérêt». Mais le client insiste. Peu après, le responsable demande

au client de venir prendre des cours en ajoutant que le patron verra «ce qu’il

peut faire». «Maykoun ghir khatrek», l’essentiel est que vous soyez satisfait, lui

dit-on. A sa prochaine visite, le client a dû débourser le double du tarif de

départ mais son permis est dans sa poche, parole de corrupteur.

C’est un secret de polichinelle. Le département des permis de conduire était

toujours un îlot de corruption. «Du temps de Basri, vous pouviez avoir le

permis de toutes les catégories sans même assister à un examen» se rappelle

ce vieux routier du métier. Les tarifs pour passer un permis sans encombre,

varient entre 400 et 1000 DH selon le service demandé, un passage «spécial»

en théorie ou en pratique, ou les deux à la fois. Devant la gravité du phénomène, le Ministère du Transport a mis en place le

système d’automatisation de l’examen théorique du permis de conduire.

L’objectif était de conférer à cet examen plus de crédibilité et d’objectivité en

limitant le facteur humain dans l’appréciation du niveau des candidats.

Toutefois, la corruption continue de sévir.

Actuellement un «super code» est dans le pipe, reste que le lobby des

exploitants des auto-écoles semble décidé à le tuer dans l’oeuf.

Des briques et du fric

Devant le boom immobilier que connaît le royaume, la gangrène a trouvé un

filon pour s’étendre. «La corruption se loge là où les règles sont complètement

floues, comme dans le cas des autorisations de construire ou pour bénéficier

des dérogations. C’est la porte ouverte à tous les abus.» analyse Omar

Farkhani, président de l’Ordre des architectes.

«Pour avoir des projets, donc du travail de l’administration, l’architecte est

soumis à des pressions de corrupteur pour bénéficier d’un droit qui est celui de

travailler. Même chose pour se faire payer ses honoraires. » Les maîtres

d’ouvrage peuvent aussi se faire soutirer de l’argent sous-prétexte que le projet

ne serait pas conforme aux normes.

? l’Ordre des architectes, on passe à l’étape de la sanction. «Récemment

l’Ordre a instruit une procédure disciplinaire à l’encontre de quelques brebis

gâleuses, ils ont signé des certificats de complaisance de fin de travaux. S’il

s’avère qu’ils ont vraiment fauté, ils vont être sanctionnés. Ca peut aller jusqu’à

6 mois de suspension, ce qui est grave pour un architecte», annonce Farkhani.

Actuellement, la corruption est la règle, l’honnêteté et la droiture sont

l’exception. On assiste à la normalisation du phénomène. Sauf que des citoyens

réagissent. Targuist, village proche d'Al Hoceima, une équipe de jeunes

vidéastes tourne les clips de l’année. Dans ces vidéos, des gendarmes

perçoivent un «droit de passage» versé par les automobilistes et les

camionneurs. Le tout a été «posté» sur Youtube. 350 000 visites! Et coup

double pour ces «snipers». Ils ont extrait ce coin du Maroc profond de

l’anonymat et mis à nu des pratiques véreuses.

Page 7: mars 2010 ancien

DOSSIERS

فــــــــــــــــــــب د

7

Le bakchich ou la vie

Les 17 et 18 septembre 2008, le mot d’ordre fut lancé par les représentants

syndicaux du corps médical. Suite à une évaluation des réalisations et des échecs

que l’on connaît, une grève nationale de 48 heures avait été décrétée. Ladite grève

tirait son essence des revendications restées lettre morte jusqu’à ce jour.

Selon les bilans du bureau national de l’ODS (Organisation démocratique de la

santé), les médiocres conditions de vie et d’exercice du personnel médical finissent

fatalement par se ressentir au niveau des prestations.

La corruption dans la Santé revêt différentes formes. On avait avancé une

centralisation poussée des services publics et une insuffisance d’outils pour

explique, mais sans justifier, des comportements observés. Le secteur privé n’est

évidemment pas en reste dans cette vile commercialisation accentuée par une

absence de contrôle. Que représente concrètement la corruption sur le terrain ?

Contrepartie pour des soins supposés exempts de tous frais, médicaments

détournés des hôpitaux pour des reventes au compte personnel, certificats

d’indigence monnayés, tour de passe- passe entre médecins du secteur privé,

favoritisme envers le plus offrant avec pour toile de fond un manque d’information

des citoyens sur leurs droits fondamentaux... Autant d’actes que les intéressés

justifient par leurs conditions précaires et leurs faibles revenus. «Je me débrouille

comme je peux avec ce que j’ai sous la main, j’ai moi aussi une famille et des fins

de mois difficiles à boucler» admet Abdelhak (35ans, infirmier dans le public)

lorsqu’on l’interroge sur la prise d’éventuels bakchichs durant l’exercice de ses

fonctions. «Y en a plein qui le font, parfois on n’a pas vraiment le choix».

De tristes vérités sont venues renforcer le classement annuel de Transparency

international qui affiche une perte de 8 places pour le Maroc par rapport à l’année

précédente. Tout un dispositif a été mis en place par la ministre de la Santé qui

scande haut et fort son intransigeance envers la corruption. L’équité dans l’accès

aux soins, des outils administratifs adéquats pour une gestion efficiente du circuit

hospitalier, la possibilité pour les citoyens de dénoncer les agissements des

fonctionnaires de la santé seront les montures de guerre contre ce fléau.

Néanmoins, à côté d’un numéro vert et autre conseil de discipline visant plus de

transparence et d’intégrité on reste perplexe. Même noble par essence, ce Jihad

contre la corruption, pourra-t-il vraiment l’emporter face aux préoccupations

d’ordre alimentaire des «corrompus» Il est probable que la campagne connaisse

des résultats tièdes si elle ne s’accompagne pas également de mesures oeuvrant

pour un rehaussement du niveau de vie du personnel médical. Car restons lucides,

frustré de ses besoins les plus primaires le plus vertueux des hommes peut se

reconvertir en félon…

Le négoce de l’enseignement

Dans l’enseignement public, primaire et secondaire, bon nombre d’instituteurs

proposent des cours particuliers à leurs élèves, condition sine qua non parfois pour

obtenir de bonnes notes aux examens de passage. «Mon fils s’est vu proposer avec

ses camarades des cours particuliers par son maître, afin de relever son niveau»

Nous dit Najat, femme au foyer, d’une voix désolée. « Seulement avec les revenus

de mon mari c’est impossible. Comment se fait-il que l’enseignement dispensé tous

les jours ne suffise pas ou plutôt ne suffise plus ?». Selon une étude de l’UNESCO,

ces dérapages mondialement observés (perceptions illégales de fonds, fraudes aux

examens etc.) nuisent gravement aux systèmes d’éducation et finissent par

dissuader certains parents pauvres d’envoyer leurs enfants à l’école faute de moyen

pour entretenir ce genre de «négoce».

Autre technique qui se réfère cette fois aux modalités d’accès à certaines écoles

privées et qui consiste à en céder les places à des prix exorbitants. «J’ai dû passer

par un intermédiaire ayant lui même des contacts dans l’administration du lycée où

je voulais inscrire ma fille. Passer par la voix normale aurait sans aucun doute réduit

mes chances de beaucoup» explique Naima, cadre de banque. Elle n’omet pas de

préciser que ladite école très en vue parmi ses proches donnait très souvent lieu à

un marchandage des plus tenaces. Le paiement des frais d’inscription et le niveau

scolaire ne faisant pas toujours l’affaire, un grand nombre de personnes finissent par

avoir recours à d’autres moyens. Dans l’enseignement supérieur public, les abus

sont moins flagrants et se résument à quelques incitations de la part des professeurs

pour l’achat de leurs livres et polycopies.

«En première année, se souvient Lamia, l’un de nos professeurs à l’oral avait fait

paraître un livre en rapport avec la matière enseignée. Il nous encourageait un peu

trop vivement à l’acheter et précisait aussi souvent que possible que la prise de note

n’était pas suffisante pour l’examen».

Le ver dans le fruit

Le sous-entendu était assez clair pour cette étudiante en droit.

«Certains étudiants faisaient même exprès de ramener le bouquin et de l’exhiber

devant lui, ça voulait dire ce que ça voulait dire» commente telle avec ironie. Mais la

corruption la plus «sulfureuse» est celle qui fait dépendre la note à l’oral de la bonne

disposition de l’étudiante envers son prof.

L’enseignement privé n’est pas non plus exempt en matière de «graissage de

pattes». Le terrain y est encore plus propice en raison des diplomations fictives et

autres «deal» proposés par certains établissements. On se rappelle encore le

scandale ayant impliqué un grand groupe scolaire, qui avait procédé à l’inscription

illégale d’une soixantaine d’étudiants d’origine camerounaise dans l’un de ses

centres pour pallier la fermeture au Cameroun de 2 écoles ouvertes sans l’accord

des autorités. Sans pour autant généraliser, on reste toutefois interpellé par le

nonsens actuel qui n’oeuvre pas vraiment en faveur d’une sensibilisation des

étudiants.

Page 8: mars 2010 ancien

MOT DE L’INFIRMIER

وـــــــــخ اــــــشض

8

ازخذ٠ش وع١خ زخف١ف آ لذ وب اعزخذ. از ثب اؼشةازوب اؽت اؼ

اجشادخ، فاعزخذ اىب٠بد وب وبا أي " اشلذ"اش٠ط، لذ أؼما ػ١ اع

خصصا أبو ثبغزشف١بد ٠زوش ازبس٠خ أ األؼجبء اؼشة أي وزت ف اجزا

.ز امش اغبثغ ا١الد

اؼشث١خ ف صذس اإلعال ب فع وج١ش ف ١ذا اإلعؼبف ازش٠ط فمذ ؼجذ وبذ اشأح

اؼشة أداس عجب ؤخشا اؽت اؼشة ز فجش اإلعال فمذ رؽػذ ثؼط ثؼط غبء

اؤبد ف غضاد اشعي ثمصذ خذخ اجبذ٠ اؼب٠خ ثشظب ذااح اصذبث١بد

سغج ف صاة اجبد ػذ اهلل ثجبت اجج األص وشثبد ث١د ٠م ثزشث١خ جشدب

ؼبب اشبسوخ " ا٢ع١بد أ األاع"سػب٠خ أصاج، لذ عب اؼشة أؼفب

و ٠صبدج اجبذ٠ ٠ذ أا ا١ب ب ٠ذزبط إ١ اجش٠خ أسثؽخ اجذا١خ،

غ١ش ره أداد اإلعؼبف اؼشفخ لزئز ١غؼف اجشد ٠ع جشد ججبئش

وغس أصبء اؼبسن ثؼذب ف اؼصس اضدشح ذعبسح اإلعال١خ مذ ٠ججش

رؼذ اذعبساد اصش٠خ امذ٠خ ا١ب١خ اغش٠ب١خ اذ٠خ ػ وض١شح ب اؽت

.ػ١خ ع١خ اشأح اؼشث١خ اىض١ش أصي ز اؼ بسعذ اخذبد اؽج١خ ػ أعظ

اشعي ػ أدغ ب ٠ى وب اظب ازجغ ف رص٠غ اشظبد ازؽػبد ف غضاد

ازؽػبد ف اغضاد ف اظ اإلداس٠خ ازجؼخ ف لزب زا د١ش وب ٠ز رص٠غ

ذب٠خ ظش اغ١، غ ؤخشح ازشى١الد ٠ذ١ ثؼط األفشاد اجبذ٠ اخزبس٠

مشث شاوض ازؽػبد وبذ ره فئرا اعزؽبع أدذ أ ثؼط جد األػذاء ازغ إ

.اخ١ب ازؽػخ رم ثبذفبع ػ فغب ثأػذح

جػخ أ أوضش وبذ و لج١خ رشزشن ف غضح غ اشعي رجزغ زؽػبد ب ف

امج ػبال بب خذخ اجبذ٠ إخالء أسض اؼشوخ اصبث١، وب زا االسرجبغ

ف ره أ آب ز١غ١ش رؼشف اجبذ٠ زؽػبد رؼشف ازؽػبد ػ اجبذ٠

اغ١ف ٠زمبث ف١ب رأ١ جػبد رغ١ خذبد اؽج١خ ػب ف دشة عالدب

.ازذبسث سجبال فشعبب

اغبء ف اذشة وزؽػبد زش٠ط أ ٠أر اشعي وب اظب ازجغ لج اشزشان

ام١بدح ػ ػ ازؽػبد فزج١ض راد األ١خ رخزبس اىب الثذ زا اإلر زى

ب ٠الئ اذب٠خ از٠، وب ٠مد و جػخ ازؽػبد ابعت رمذ

زا جذ أ اجبص ازظ١ خذخ اؽج١خ وب ٠م ػ أعظ . اؤ١١ إدذ أبد

.ع١خ رشبث اظب ازجغ لزب زا ف اذشة اغ إداس٠خ

افؼ١خ ألػبي اؽج١ت ازش٠ط رؤد ػ أعظ ػ١خ ع١خ فمذ س وبذ ابسعخ

أص١ت عؼذ ث ؼبر ثغ ف رساػ أد ا ض٠ف أ لب اشعي ثى ػ اشعي د١

ع ذ ػ ابس ؼشف أ اى ع١خ إل٠مبف اض٠ف س أ ىب اض٠ف ثص

د١ب جشح عؼذ ث ؼبر ز١جخ إغشاط ع ف صذس ألشد أال رغذت سل١خ األصبس٠خ

صذس دز ال ٠غزش اض٠ف ث رشوز ١ى عذا ٠غ اض٠ذ اض٠ف اغ اغزمش ف

.ثؼط ااد اى١ب٠خ ف إ٠مبف اض٠ف وبذ رغزؼ

ثؼذ ازشبس اإلعال خبسط ثذب ازبس٠خ ػ أ شبغ اشأح اؼشث١خ اغخ أعزش إ ب

وج١شا اغبء االر ػ ف اجض٠شح اؼشث١خ فمذ شذد ثغذاد لشؼج األذظ شبؼب

.ازؽج١ت بسعز

ابشاد ف صبػخ دبخ ذااح " ؼج١ج ث أد"األ٠خ وبذ ص٠ت فف أائ اذخ

.اجشح وبذ رشض اغبء اشجبي ػ اغاء آال اؼ١

األذظ اثزب ب دسا٠خ اعؼخ ف ذااح أشاض اغبء وب وبذ أخذ اذم١ذ اث صش

امبظ أدذ اؽجب أ األذظ خ ثؼ وض١شح أثشصب اؽت وبذ أ اذغ ثذ

.فذ أعجبث أػشاظ لذ دسعذ دز

خبسط اجض٠شح اؼشث١خ أشئذ ف اإلجشاؼس٠خ اإلعال١خ ذاسط ثؼذ افزذبد اإلعال١خ

إ جبؼبد أي شوض ؼج وب ف امش ازبعغ ػشش، اشاوض د١٠خ ثبغبجذ رذذ

صش اجصشح اىفخ و ز اجبؼبد وبذ رش اؼب اخ األخش وبذ

اضمبفخ اؼشث١خ إ أعجب١ب ثبس٠ظ أوغفسد شبي إ٠ؽب١ب اعزش اىزجبد، ص رأص١ش

جبي ثؼبت .اؼ ذح عزخ أج١بي اؼشة سادا ف

اإلعالازش٠ط ف اؼصش

Page 9: mars 2010 ancien

MEDIAS

صذبفــــــــــخ

9

صاسح اصذخ ر أ١خ ثبغخ زؼض٠ض : ثبد

اغالخ اصذ١خ

2008

2012.

.

1669

.

11

.

11

2009

.

2009

أصش٠بء اغشة ٠جؤ ؼج١ب إ إعجب١ب

5

16

42

16 2009

39200855199830

20

10.2136.8

25

2001.3

Page 10: mars 2010 ancien

TECHNOLOGIE

رىج١ــــــــــــــــــــــــــب

10

Le laser pour abattre les moustiques en plein vol, ça marche

Après la théorie, des scientifiques ont montré la pratique lors de la conférence TED à Los Angeles. Il s'agit de l'une des

méthodes explorées dans la lutte contre le paludisme... Un moustique abattu en plein vol par un laser développé par la société

Intellectual Ventures dans le cadre de la lutte contre le paludisme

على قرة التصل لجسن صبع حبك األف علوبء

الجشر

.األف اجشش ػبء ٠ؼ لشة ازص جغ صبػ ٠ذبو

أوذ ػبء أش٠ى١ أ اصجذا ػ شه ازص إ رص١ جغ اصؽبػ ٠ى ذبوبحػ

األف اجشش، ظذ١ أ رىا ازغت ػ أوجش شىخ وبذ راج رزؼك ثئزبط و١بد

". اغزمجالد اش١خ"وج١شح جبص رذخ ف صبػز اد ثشر١١خ ٠ؽم ػ١ب

ازىج١ب از أ األف اجشش ٠ذز ػ ال١٠ ز اغزمجالد أ اجض٠ئبد اذل١مخ، أ: أظبفا

اغشؼب رصذس ػب سائخ ؼسب ٠ىب أ رى راد ٠ امعبء ػ أاع ؼ١خ أشاض

.و١١بئ١خ ذذدح

٠ؼ وض١ش اجبدض١ ف خزف اجذا اج ازص إ جغ اصؽبػ ٠ذبو األف اجشش ٠ى

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٠غزؽ١غ األف اجشش ازمبغ شوجبد جض٠ئبد دل١مخ غب٠خ ٠زى اذبؽ ثؼذ ره رفغ١شب خ

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. رذز ػ١ب األغش١خ اجؽخ زج٠ف األف

وبذ ازجبسة از أجش٠ذ ف ابظ زص إ صغ أػذاد وج١شح اغزمجالد االصؽبػ١خ لذ فشذ،

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Page 11: mars 2010 ancien

HUMOUR

فىبــــــــــــــــخ

11

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سائؼخ ٢ أغ٠ أ آخزب ك٢ ػذب ي ؟ كأعبة ؼ إب

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عزشربػ أضش ػذب أػغ ػ٤ب : اـج٤ت كوب.. ظش١ ك٤ب

اضعبعبد

Page 12: mars 2010 ancien

ETABTABLISSEMENTS

ؤعغـــــــــــــــــــــــــــــبد

12

http://www.orderofnurses.org.lb

Page 13: mars 2010 ancien

NUMERO SPECIAL

ػذد خـــــــــــــــــــــــــــــبص

13

Hôpital de Berrechid

La cité abandonnée

Cous d’imprévisibles averses, l’entrée

de l’hôpital neuropsychiatrique de

Berrechid s’enroule dans une quiétude

étrange. L’apaisement des lieux est

accentué par les étendues vertes à

perte de vue qui longent cette grande

bâtisse de l’époque coloniale.

Construit en 1919, l’hôpital revêt une

conception asilaire carcérale, avant-

gardiste à l’époque. Verdures

abandonnées, arbres délaissés et

poteaux d’électricité en berne, le

cadre laisse présager de mauvaises

surprises. Alors que les branches

s’engagent dans une symphonie avec

le vent et qu’aucune trace humaine ne

dérange cette ambiance angoissante,

le seuil de l’administration apparaît.

Le sinistre silence continue

d’envelopper les lieux… Longtemps

réputé pour sa négligence sanitaire et

ses malades maltraités, l’hôpital

neuropsychiatrique de Berrechid

n’arrive toujours pas à se départir de

cette mauvaise image malgré

d’excellentes équipes soignantes. La

consultation, l’hospitalisation et même

les médicaments sont gratuits. Entre

l’activité hospitalière et ambulatoire,

les médecins et infirmiers de la place

ne font pas les choses à moitié.

Chaque jour, une moyenne de 25 à

30 patients par médecin vient pour

des consultations normales. Il s’agit

de malades stabilisés qui consultent

pour des contrôles continus ou encore

d’autres orientés par différents

médecins de la région. L’hôpital

accueille toutes les pathologies

psychiatriques : des troubles

obsessionnels compulsifs à la

dépression dans toutes ses formes en

passant par l’anxiété chronique. Pour

l’activité hospitalière, il s’agit des

urgences où l’on admet les

psychotiques présentant de la

schizophrénie, des troubles maniaco-

dépressifs ou des dépressions graves

suicidaires. Ce sont souvent des

rechutes dues à l’arrêt des

traitements une fois le malade

stabilisé. «Le patient est accablé par

la pression de l’entourage qui lui lance

des «Tu ne comptes pas arrêter ces

médicaments de fous à lier ?». C’est

une autre preuve de stigmatisation

des maladies psychiques» explique Youssef Mohi, psychiatre et directeur

de l’hôpital neuropsychiatrique de

Berrechid.

Par ailleurs, la prise de toxiques et de

drogues est la cause immédiate des

troubles de la majorité de ceux qui se

présentent. «C’est un phénomène qui

prend de l’ampleur sans que la société

ne s’en soucie assez» se désole

Mohammed Baba Ali, responsable du

pôle des soins infirmiers.

Accompagnés de leurs familles ou

emmenés dans des ambulances de la

commune, des patients de différents

âges et catégories sociales intègrent

l’hôpital sans jamais reconnaître leur

mal. «Il s’agit du défaut Inside, plus

connu par le défaut de reconnaissance

de la maladie» explique le directeur

de l’hôpital. Alors qu’au Maroc,

300.000 personnes sont touchées par

la schizophrénie, l’imaginaire de la

société garde la même conception :

être malade, c’est rester au lit. Opter

pour la solitude, avoir des idées

farfelues et être lunatique ne sont pas

des symptômes cliniques pour la

médecine classique. La famille a

même l’impression que son proche

joue un jeu et n’accepte jamais les

pathologies du cerveau. «Si on vous

dit que vous avez le diabète, vous

allez en rigoler avec votre entourage.

Par contre, si l’on vous dit que vous

êtes dépressif ou maniaco-dépressif,

vous n’allez pas le raconter au

premier venu», signale Y. Mohi.

Médicaments : ruptures fatales

Les sons stridents des ambulances

accompagnant des malades l’un après

l’autre réveillent l’hôpital de sa

léthargie habituelle. «Il y a du travail

aujourd’hui» rigole le directeur. Les

nouveaux arrivants se dirigent vers le

pavillon de consultation. L’équipe des

infirmiers et le psychiatre sur place

les accueillent et entament

sereinement leur travail. Près du

pavillon de consultation se dresse la

pharmacie de l’hôpital. Dès qu’on

parle médicaments, le problème de

l’approvisionnement surgit. Il s’agit

d’un circuit de logistique qui bloque

mais dont personne ne parle. La

commande passe, mais sa date

d’arrivée est inconnue. Selon Y. Mohi,

il y a deux médicaments, notamment

le Modecate et la Piportil qui sont en

manque flagrant. Il s’agit de

médicaments à action prolongée qui

stabilisent l’état de plusieurs patients.

Hormis l’injection une fois par mois,

certains malades en prennent chaque

jour. C’est ainsi que les rechutes sont

collectionnées. «C’est une crise dont

on ne considère pas l’ampleur. S’il

s’agissait de l’insuline, on allait voir

les gens dans la rue !» riposte le

directeur de l’hôpital. Pire, après une

rechute, la restabilisation ne sera

jamais entièrement réussie… Selon

une pharmacienne, la crise des

médicaments pour les pathologies

psychiatriques est due notamment à

la stigmatisation des maladies

cérébrales. Contrairement au diabète,

à titre d’exemple, dont l’insuline ne

fera jamais défaut, la maladie

mentale est une maladie organique du

cerveau qui est complexe dans sa

conception. Sa pathologie l’est aussi

et son traitement reste difficile…

Féminisation du personnel

«Bienvenue à l’hôpital. J’espère que

vous vous y plairez mesdemoiselles».

M. Baba Ali, responsable du pôle des

soins infirmiers accueille deux

nouvelles infirmières agrégées.

Volonté à souhait et c?ur de pierre,

les deux jeunes filles gonflées d’espoir

se joignent au reste de l’équipe.

«Pensez-vous que de jeunes filles de

30 kilos pourront maîtriser un malade

boulimique (suite à certains

médicaments) agité, qui pèse 120

kilos?» se demande Mohamed El

Khadir, major du service d’admissions

hommes. Il ajoute que quelquefois, le

malade en crise a besoin de huit

hommes «costauds» pour le calmer

avant de lui faire l’injection. Une

femme de ménage a même été

poignardée par un malade après lui

avoir arrangé le lit… Selon M. Baba

Ali, sans parler du manque flagrant du

personnel, particulièrement infirmier,

la féminisation des ressources

humaines gêne. Dans les différents

centres de formation psychiatrique, la

sélection se fait selon les notes

attribuées. Et les filles dépassent

largement les garçons et raflent les

meilleures notes. Elles sont ainsi de

plus en plus présentes dans les

hôpitaux psychiatriques en dépit des

postes budgétaires. «J’ai toujours dit

puisque la sage-femme est une

femme, l’infirmier psychiatrique doit

être un homme. Elles ont choisi ce

métier, qu’elles assument» signale Y.

Mohi. Selon M. El Khadir, il s’agit d’un

travail de groupe. Femmes comme

hommes sont appelés à entretenir de

bon rapports avec le malade, à suivre

tout un processus pour lui donner à

manger

(les patients ont souvent

l’hallucination que c’est empoisonné)

et à distribuer les médicaments.

Chaque nouveau patient qui arrive

doit prendre une douche. Ses habits

pullulant de poux sont

immédiatement brûlés et le corps

soignant se charge du rasage complet

du corps. Bien que les structures ne

répondent pas aux normes, l’équipe

soignante se plie à quatre pour

assister tous les malades. «Ce n’est

pas pour un reportage qui fait un peu

de bruit dans la société qu’il faut

négliger le travail de toute l’équipe

soignante» confie le directeur de

l’hôpital. Et qu’en est-il pour les

malades stabilisés dont les familles ne

demandent plus de nouvelles ?

«L’hôpital n’est pas un refuge social.

On a le droit de les faire sortir après

avoir appelé la famille. Parfois, on leur

donne même l’argent du billet du car

pour aller chez eux» répond le

responsable du pôle des soins

infirmiers.

Subventions et bénévolats

«L’attribution du budget par l’Etat ne

prend pas en considération la maladie

psychique avec toutes les dépenses

qui s’ensuivent» explique M. El

Khadir. Certains patients déchirent

jusqu’à cinq couvertures par jour,

cassent les vitres et gâchent tout. La

réparation est immédiate malgré les

moyens modestes de l’hôpital.

Autrefois, les malades s’adonnaient à

des activités comme le jardinage, le

dessin, le sport, la musique… A

présent, l’hôpital sombre dans l’ennui

et le corps soignant travaille avec les

moyens du bord. «Le ministère de la

Santé se charge des dépenses

d’investissement et, grâce à une

certaine autonomie financière, on

couvre les dépenses d’exploitation»

explique Youssef Sabi, administrateur

économe de l’hôpital. Pourtant, en

performances, la médecine

psychiatrique est toujours classée

dernière, puisqu’elle ne génère jamais

de recettes. Quant au bénévolat, les

volontaires se font rares. «A part une

grande personnalité qui a fait une

bonne donation (buanderie), l’hôpital

reçoit des vêtements et du couscous»

ajoute l’économe. Pas de recettes.

C’est la raison pour laquelle des

cliniques psychiatriques privées

tardent à pointer le bout de leur nez.

Pour qu’une clinique soit rentable, il

faut des actes chirurgicaux. «Sauf si

vous voulez comptabiliser la nuit en

psychiatrie comme une nuit en

réanimation. Là, vous êtes rentable»,

ironise le Y. Mohi.

Page 14: mars 2010 ancien

اؽـــــــــت اجذ٠ـــــــــــ14

ى رؼش٠ف اؽت اجذ٠ ثأ و ؼش٠مخ ػالج١خ

ػالط االشاض ، ال رغزخذ اؼمبل١ش االد٠خ ف

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. اؼالط ثبالثش اص١١خ •

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. اؼالط اؼشف ازف١ظ ػ افظ

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. اؼالط اؼؽش •

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، ٤خ بس ، ششثخ ػغ ، ششؿخ ؾغ: اشلبء ك٢ صالس : " ػجبط ػ اج٢ ط٠ اهلل ػ٤ ع هب ث عج٤ش ػ اث

." اب ا٢ از٢ ػ ا٢

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اـج٤خ ، اش ابط ػ٠ ابط ػب خبطخ ك٢ اجالد اؼشث٤خ ، ٤ؾ ؾب اؼالط ثبـت اؾذ٣ش اؼوبه٤ش اعزـ٠

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اب اؾذد ، ٣ػغ اأط ػ٠. ع ، ث صوت عبج ، ط ث خشؿ ، اخشؿ ؾجظ 5 ثلخ هـشب

رشلؾ هـؼخ عـؼ اغذ داخ ص ٣ؾجظ ااء ٣شلؾ ااء خال اخشؿ ؽز٠ ٣ز رلش٣ؾ ااء اأط ،

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٣زهق ٣ضع اأط ثؾشص ، ٣غؼ اذ ثوـؼخ اشبػ اظ٤ق ، رشس اؼ٤خ ا٠ ا اظـ٤ش ، ص ٣لشؽ رذس٣غ٤ب

ش اغشػ ثؼذب ثـش ا ٣غؼ ثؼغ اؾ . خشط اذ ، ٣ـ

: اؾغبخ أاع

. اؼؼالد البط رغزؼ ش اشب اؼالط اـج٤ؼ٢ ٥ال: اؾغبخ اغبكخ .1

. ؼالط ، رؾذس ػب اشع ط٠ اهلل ػ٤ ع ٢ از٢ اعزخذب اؼشة ك٢ اوذ٣: اؾغبخ اشؿجخ .2

. رغزؼ ؼالط آال اظش اؼؼالد ، شذ اغذ ازش ، خبطخ ك٢ ـوخ اجـ : اؾغبخ ازضؽوخ .3

: رغزؼ اؾغبخ ؼالط ض٤ش االشاع ب

. اظذاع خبطخ اشو٤وخ •

. آال البط اؼؼالد •

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. زالصخ اؼ٢ از٤ظ •

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. اغخ •

. اؾبكخ •

. اسرلبع اذ ك٢ اذ •

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Page 15: mars 2010 ancien

ALIMENTATION

رغز٠ــــــــــــــخ

15

14

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ػـؾ اذ اغش١ اع

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اجششح أكؼ ع٤خ ؾظ

.Dػ٠ ك٤زب٤

L’AIL : UN SUPER ALIMENT MECONNU !

L’ail (Allium sativum) est si courant dans nos recettes qu’on en oublierait presque, qu’au-delà de parfumer agréablement nos plats, ce membre de la famille des alliacées possède de remarquables vertus thérapeutiques. De ce fait, l’ail est considéré par beaucoup de diététiciens comme un super-aliment, hélas bien méconnu ! Par exemple, les antioxydants qu’il renferme sont d’une grande aide dans la lutte anti-âge pour combattre les maladies liées au vieillissement.

L’ail est d’une utilisation immémoriale concernant de nombreux problèmes de santé. Ses propriétés thérapeutiques ont été analysées et attestées par de nombreuses études scientifiques. On connaît maintenant très bien les principes actifs de l’ail et ses effets physiologiques. L’avantage de l’ail est qu’on peut l’utiliser et le consommer sous différentes formes : frais, déshydraté, mariné ou dans des compléments alimentaires sous forme d’extraits, d’huile ou de gélules.

Des effets prouvés sur un certain nombre de cancer !

Plusieurs études épidémiologiques et prospectives ont démontré que la consommation de fruits et de légumes réduisait considérablement le risque de développer certains cancers, plusieurs maladies chroniques et la plupart des affections cardiovasculaires. Dans cette droite ligne, tous les légumes de la famille des alliacées (l’oignon, le poireau l’échalote, la ciboulette, la ciboule et bien sûr l’ail) auraient des effets protecteurs contre les cancers de l’intestin et de l’estomac. D’autres études menées sur les cancers du sein, de la prostate, du poumon et de l’œsophage, bien que prometteuses, sont néanmoins trop peu nombreuses pour avoir la certitude de l’efficacité thérapeutique des alliacées sur ces types de cancers.

Les spécificités thérapeutiques de l’ail... Selon la plupart des études, l’ail ralentirait le développement du cancer par son action contre les substances cancérigènes et empêcherait la croissance des cellules cancéreuses. On soupçonne les composés sulfurés de l’ail d’avoir un rôle majeur dans cette capacité à prévenir les cancers. L’ail fait même partie de la liste des aliments les plus préventifs, compte tenu de la présence de molécules à fort potentiel anticancérigène5. Des études épidémiologiques ont d’ailleurs confirmé son influence préventive contre certains cancers. Ainsi, une méta-analyse incluant 18 études épidémiologiques atteste d’une diminution de 50% du risque de cancer de l’estomac et de 30% du risque du cancer colorectal dans le cas d’une consommation régulière d’ail. D’autres études attestent aussi d’une relation inverse entre la consommation d’ail et l’incidence des cancers de la prostate, du sein et du larynx.

Un fort potentiel de protection cardiovasculaire ! La très réputée American Heart Association (AHA) publie régulièrement des recommandations alimentaires afin de prévenir les maladies cardiovasculaires. L’AHA a en particulier édité une liste d’aliment ayant un effet cardioprotecteur. L’ail y figure en bonne place à côté des légumineuses, du thé, du soja et des noix. La plus grande partie des études portant sur les effets de l’ail sur les facteurs de risques cardiovasculaires (élévation de la tension artérielle, du glucose sanguin et du cholestérol…) ont été menées avec des compléments alimentaires ou des extraits d’ail. Ceci afin de pouvoir étudier plus précisément les principes actifs de l’ail. Les études à partir d’extrait d’ail ont démontré que la prise de compléments alimentaires correspondant à 2 à 5 g d’ail cru/jour était suffisante pour profiter des bienfaits de l’ail pour lutter contre les facteurs de risques cardiovasculaires. Cet effet est notable sur le taux de cholestérol total, et, en particulier, sur celui du mauvais cholestérol dit LDL (Low Density Lipoprotein). De même, l’ail aurait un effet positif sur un taux de triglycérides trop élevé dans le sang.

Une action anti-infectieuse. Depuis longtemps, l’ail est utilisé pour ses propriétés antimicrobiennes et anti-infectieuses. Par exemple, dans une étude menée en Chine, on a constaté que la consommation d’ail sous la forme d’extraits avait une incidence sur la diminution des infections causées par la bactérie Helicobacter pylori.

Des propriétés antioxydantes.

Les antioxydants de l’ail sont capables de lutter contre les radicaux libres impliqués dans certains cancers, les maladies cardiovasculaires et des maladies liés au vieilissement. Les principaux composés antioxydants de l’ail sont, outre ses composés sulfurés, des flavonoïdes et des tocophérols. La consommation d’ail serait, selon une certaine étude, à l’origine de l’augmentation de l’activité antioxydante constatée chez les rats étudiés. D’autres études ont prouvé, qu’à poids équivalent, l’ail possède une capacité antioxydante plus élevée que bon nombre de légumes.

Un œil nouveau sur l’ail... Au vu de toutes ses propriétés, il est temps de regarder l’ail d’un œil nouveau. L’ail, consommé régulièrement, peut s’avérer un agent protecteur contre un certain nombre de maladies cardiovasculaires, des cancers et une arme anti-âge non négligeable. Son petit inconvénient, son goût très fort, peut être surmonté par sa prise en compléments alimentaires sous forme de poudre ou d’huile où ce désagrément est largement atténué. Cette supplémentation permet de bénéficier de toutes les propriétés de l’ail sans avoir à ingérer de grandes quantités d’ail cru tous les jours !

Page 16: mars 2010 ancien

MYSTERES

غشائـــــــــــت

16

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Page 17: mars 2010 ancien

TELEPHONES HOPITAUX

أسهــــب برل٤ـــخ 17

Santé-casa

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Plyclinique ONE (ophtalmologie) :

0522-27-65-52.

Polyclinique ONE(dentaire) : 0522-27-66-31.

Polyclinique ONE(chirurgie) : 0522-28-89-14.

Polyclinique CNSS Ziraoui :

0522-20-38-56.

Polyclinique CNSS Inara :

0521-30-90.

Polyclinique CNSS Derb Ghallef :

0522-86-30-21.

Polyclinique de CNSS Bernoussi :

0522-73-16-20.

SOS Médecins Maroc :

0522-98-98-98.

SOS Médecins :

0522-44-44-44.

SAMU :

0522-25-25-25. SEMU:

0522-90-50-50.

Institut Pasteur:

0522-27-57-78.

Centre Antipoison :

0537-68-64-64.

Centre de permanence Al Massira 19 ,

Bd Al Massira Al Khaadra:

0522.25.25.21

......................................)

Santé-casa

......................................

(toutes les urgences médicales et

chirurgicales de l’enfants).

......................................

Hôpital d’enfants :

0522-48-40-40

(postes:338 , 595)

......................................

(toutes les urgences Psychiatriques de le

l’adulte et de l’enfants).

......................................

Centre Psychiatrique Ibn Rochd : 0522-48-20-20

(Postes : 257 ; 487)

......................................

(toutes les urgences dentaires).

......................................

Centre Dentaire Universitaire :

0522-48-50-50

(Poste : 356)

Protection Civile 15 Police 19 Gendarmerie 117

Ambulance 15 Centre anti poison 037 68 64 64

……………………………………..

ASSISTANCE MEDICALE

……………………………………..

Maternité Souissi : Bd Ibn Roch :0537-671-325

Maternité des Oranges : 1,Rue Soekarno-0537-72-27-

62 SOS dentistes-0537-70-01-01 Urgences Hopital

Avicenne 0537-67-28-74

……………………………………..

Hopital

……………………………………..

hopital Moulay Youssef : Avenue Sidi Mohamed Ben

Abdellah : 0537-690-892 Hopital El Ayachi: Route de

la plage : Salé-0537 781 714 Hopital d’Enfant :

Bd.Rochd.souissi. 0537-67-02-94. Hopital des

Spécialités : Q.Souissi 0537-77-31-94 Institut national

d’oncologie Cité Al Ifrane, Hay Ryad. 0537-71-24-84.

Centre de Transfusion

Sanguine 472,Av.Hassan II .0537-69-04-05.

……………………………..

Clinique

……………………………..

Clinique Agdal Médico-chirurgicale :6,Plc.Talha, Av.

Ibn Sina,Agdal . 0537-67-77-77 Centre d’oncologie Al

Azhar 8,Rue de Tunis.0537-20-11-10. Centre Dar

Essalam 53,Av.Imam Malik Km 8 0537-667-21-18

Page 18: mars 2010 ancien

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