maladie de kaposi classique agressive chez un enfant : efficacité du paclitaxel

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Page 1: Maladie de Kaposi classique agressive chez un enfant : efficacité du paclitaxel

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11soriasis et hépatite virale C. Jouid ∗, F.Z. Lamchahab , S. Abil , A. El Ouadghiri , F.T. Batou ,

. El Meknassi , K. Senouci , B. HassamService de dermatologie et vénérologie, faculté de médecine etharmacie, université Mohamed-V, CHU Rabat, Rabat, MarocAuteur correspondant.

ots clés : Psoriasis ; Hépatite C ; Érythrodermientroduction.— L’association psoriasis et hépatite C pose unéritable problème de prise en charge thérapeutique pour le der-atologue.bservation.— Une patiente de 44 ans était suivie pour un pso-

iasis depuis 18 ans. Dans ses antécédents, on notait l’utilisationnarchique de dermocorticoïdes et du méthotrexate. L’examen cli-ique avait objectivé des lésions de psoriasis en goutte, un ictèreonjonctival et des signes d’imprégnation cortisonique. Sur le planiologique, elle présentait des signes d’insuffisance hépatocellu-aire secondaire à une hépatite virale C active et une insuffisanceurrénalienne. Un traitement par bithérapie (interféron et ribavi-ine) et une substitution par hydrocortisone était préconisée. Unois après le début du traitement, la patiente avait présenté une

rythrodermie sèche incitant l’interruption temporaire de la bithé-apie antivirale. Des séances d’UVB thérapie étaient indiquées. À laéintroduction du traitement, la patiente a eu une aggravation de’érythrodermie, un œdème généralisé et une pustulose palmoplan-aire, avec fièvre et altération de l’état général. L’arrêt définitif deout traitement était décidé et la patiente était mise sous émol-ients avec une bonne évolution.onclusion.— Nous soulevons, à travers cette observation, l’intérêt

ndiscutable de la réalisation d’un bilan pré-thérapeutique devantout traitement hépatotoxique, et, les risques d’utilisation irration-elle des dermocorticoïdes.

oi:10.1016/j.annder.2011.09.029

12aladie de Kaposi classique agressive chezn enfant : efficacité du paclitaxel. Rhissassi a,∗, F. Hali a, K. Khadir a, N. Benchekkroun b,. Benider b, S. Zamiati c, H. Benchikhi a

Service de dermatologie-vénéréologie du CHU Ibn-Rochd,asablanca, MarocService d’oncologie-radiologie du CHU Ibn-Rochd, Casablanca,arocService d’anatomopathologie du CHU Ibn-Rochd, Casablanca,arocAuteur correspondant.

ots clés : Maladie de Kaposi ; Paclitaxel ; Pédiatriebservation.— Il s’agit d’un garcon de 15 ans qui avait depuis l’âgee 10 ans des plaques violacées des quatre membres. Cinq ans plusard sont apparues des lésions papulonodulaires angiomateuses àvolution rapide. L’examen montrait un lymphœdème hyperalgiquessocié à des nodules confluant en placard végétant saignant auontact sur le membre inférieur droit, sans atteinte muqueuse nidénopathies périphériques. L’état général était altéré. La biop-ie cutanée a confirmé la maladie de Kaposi. L’HHV8 était positif.es sous-populations lymphocytaires et la sérologie HIV étaientégatives. L’exploration radiologique a objectivé des nodules pul-onaires diffus associés à une lacune calcanéenne droite. Une

mputation a été indiquée devant l’aspect floride des lésions avectteinte osseuse et devant la douleur insomniante résistante auxorphiniques. Le paclitaxel a été instauré après amélioration de

’état général. Après 14 cures, l’évolution a été marquée par unffaissement des lésions et la régression des nodules pulmonaires.e recul actuel est de 7 mois.

d

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onclusion.— La particularité de notre observation réside dansa survenue d’une forme méditerranéenne agressive hyperalgiquevec atteinte pulmonaire asymptomatique chez un enfant VIH néga-if et la bonne réponse au paclitaxel.

oi:10.1016/j.annder.2011.09.030

13n nodule cutané infiltré du cuir chevelu révélantn lymphome B lymphoblastique. Benmously-Mlika a,∗, H. Hammami Ghorbel a, W. Koubaa b,. Ben Hmida a, A. Debbiche b, S. Fenniche a, M. Insaf a

Service de dermatologie, hôpital Habib-Thameur de Tunis, Tunis,unisieService d’anatomopathologie, hôpital Habib-Thameur de Tunis,unis, TunisieAuteur correspondant.

ots clés : Lymphome B ; Lymphome plasmablastiquentroduction.— Les lymphomes pré-B lymphoblastiques désignentne prolifération tumorale de haut grade représentant moins de0 % des lymphomes lymphoblastiques et 5 % des lymphomes malinson Hodgkiniens. Une centaine de cas sont rapportés dans la lit-érature. Nous en rapportons une observation particulière par uneévélation cutanée.bservation.— Une enfant âgé de 5 ans consultait pour une tumeuru cuir chevelu associée à des adénopathies cervicales évoluantepuis 1 mois. L’examen cutané révélait un nodule infiltré en dôme,erme, non fluctuant, érythémateux de 4 cm de grand axe sié-eant au niveau de la région pariétale gauche. L’examen des airesanglionnaires montrait de multiples adénopathies cervicales volu-ineuses et asymétriques. Le reste de l’examen clinique était

ans particularité. L’examen anatomopathologique d’une biopsieu nodule du cuir chevelu montrait dans le derme un infiltratymphocytaire diffus fait de lymphocytes atypiques. Cet infiltrattait séparé de l’épiderme par une « grenz zone ». Il n’y avaitas d’épidermotropisme ni d’invasion des structures annexielles.’étude immunohistochimique montrait des cellules CD10, CD34,D79a et Bcl2, positives, sans expression de CD3 ou CD20. Les cel-

ules néoplasiques exprimaient fortement le Tdt (terminal deoxyucleotidyl transferase) et le Ki-67. La numération formule san-uine était sans anomalies. La ponction sternale montrait uneoelle irritée sans excès de blastes (13—15 %). La ponction lom-aire était normale. L’exploration du cavum était normale. Devantet aspect clinique, histologique et le résultat des examensomplémentaires, nous avons retenu le diagnostic de lymphomeré-B lymphoblastique. La TDM thoracoabdominopelvienne mon-rait des ganglions cervicaux, axillaires et mésentériques et uneépatomégalie homogène à 14 cm. La classification Saint-Jude desymphomes malins non hodgkiniens conclut ainsi à un lymphome

lymphoblastique stade III. Le patient a recu 5 cures mensuellese polychimiothérapie GFALB2001 (Vincristine, Oncovin, Predni-one, Methotrexate). Une régression totale était obtenue après2 mois.iscussion.— La classification des lymphomes REAL propose derouper les lymphomes pré-B lymphoblastiques et les leucé-ies aiguës lymphoblastiques en une entité lymphome/leucémieré-B lymphoblastique. Notre patient présentait une atteintutanée cervicocéphalique et ganglionnaire simultanée. Le diag-ostic différentiel inclut les lymphomes T lymphoblastiques, learcome d’Ewing. L’étude immunohistochimique redresse le diag-ostic. Chez notre patient, une rémission totale était obtenueu bout d’une année après un protocole de chimiothérapie

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