magazine face a face no 1

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En Exclusivité Qui est le Rav Yaakovsohn ? ENFANT Les peurs des enfants ACTUALITE Le gel des implantations juives en Judée Samarie DROIT DE SAVOIR Bébé est né Branle-bas de combat auprès des administrations Février 2010 / N°1 DOSSIER COUPLE La Communication בס״דface àface Le Magazine de la Famille Juive Jérusalem Terouma : 16:54-18:06 Tetsave : 16:59-18:11 Ki Tissa : 17:04-18:16 Vayakel-Pekoudé : 17:08-18:21 EXEMPLAIRE OFFERT

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Magazine de la famille juive

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En ExclusivitéQui est le

Rav Yaakovsohn ?

ENFANTLes peurs des

enfants

ACTUALITELe gel des implantationsjuives en Judée Samarie

DROIT DE SAVOIRBébé est né

Branle-bas decombat auprès

des administrations

Février 2010 / N°1

DOSSIER COUPLELa Communication

בס״ד

faceàfaceLe Magazine de la Famille Juive

JérusalemTerouma : 16:54-18:06Tetsave : 16:59-18:11Ki Tissa : 17:04-18:16Vayakel-Pekoudé : 17:08-18:21

EXEMPLAIRE OFFERT

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Page 3: Magazine Face a Face no 1

faceàface

בס"ד

RÉDACTRICE EN CHEFSophie Rahel Gherabli

Tél. 054-9076686RÉDACTION

Amir Weitmann, Yonathan Gherabli, Daniel Rosen, Yaël Cohen

MAQUETTEHanna Sultan

Tél. 054-3389369

PUBLICITÉTél. 054-9076686Tél. 054-3389369

[email protected]

Ont contribué à ce numéro :Dr Michel Bensoussan, Dr. Hervé Roos

Avec la participation de Raphaël Gottfarstein

Reproduction des textes et illustrations inter-dite sans accord préalable.

La direction n'est pas responsable du contenu des annonces publicitaires.

EditoImaginez une rencontre. Celle d’un homme, d’une femme, qui tentent de se comprendre, d’abord l’un l’autre puis l’un avec l’autre. Chacun, chacune, porteur d’un message, celui de toute une vie. Cette rencontre est une réflexion sur le monde qui l’entoure, la famille d’abord puis la société ensuite mais aussi et avant tout avec lui-même, avec elle-même.

Cette rencontre est la vôtre.

Dans un Face à Face avec l’éducation, les problèmes de couple, l’actualité, la santé et bien d’autres domaines, nous pourrons tenter ensemble de mieux comprendre notre environnement, notre culture, nous et les autres, à l’aide des enseignements de la Torah et des éclaircissements de spécialistes.

Chaque mois nous vous invitons à découvrir les précieuses réflexions du Rav Yaakovsohn en matière d’éducation sous la forme d’explications de ses cours et de comptes rendus privés qu’il a soigneusement confiés à son assistant et que Face à Face a retranscrits pour vous. Notre rubrique « Enfants » nous permettra de réfléchir notamment au dilemme cornélien auquel tout parent doit faire face dans sa noble vocation, à savoir, « peut-on éduquer sans frapper ? » De nombreuses autres questions comme la jalousie entre frères et sœurs, l’alimentation, le sommeil retiendront votre attention. Vous prendrez position sur l’Actualité grâce à notre spécialiste, Amir Weitmann, auteur du célèbre ouvrage : « L'affaire Madoff », les secrets de l'arnaque du siècle » . La communication, les divergences de réactions hommes et femmes face au stress, les « chidouhims » et tout un éventail de sujets seront abordés dans notre rubrique consacrée au Couple. Des professionnels de la Santé sauront vous rassurer et vous informer au fil des mois. Vous pourrez désormais affronter avec sérénité les administrations israéliennes grâce à notre rubrique « Droit de savoir ». Vous serez heureux de pouvoir mêler votre grain de sel à nos Recettes alléchantes et jetterez enfin un vrai Coup d’œil à la société qui vous entoure.

Vous l’aurez compris, nous vous donnons un rendez vous qu’il est impossible de manquer, un face à face unique et précieux qui ne vous tournera pas le dos !

Sophie Rahel Gherabli, Rédactrice en chef

Février 2010 - face à face 3

Page 4: Magazine Face a Face no 1

Le Peuple du Livre vous invite au1er Salon du Livre Israélien de

Langue Française

Mercredi 14 Avril 2010Centre Menahem Begin,

Jérusalem

Libraires, Auteurs, Editeurs,contactez-nous au 02 671 4653ou [email protected]

www.lepeupledulivre.com

@Francophones.org.il

En ExclusivitéQui est le

Rav Yaakovsohn ?

ENFANTLes peurs des

enfants

ACTUALITELe gel des implantationsjuives en Judée Samarie

DROIT DE SAVOIRBébé est né

Branle-bas decombat auprès

des administrations

Février 2010 / N°1

DOSSIER COUPLELa Communication

בס״ד

faceàfaceLe Magazine de la Famille Juive

JérusalemTerouma : 16:54-18:06Tetsave : 16:59-18:11Ki Tissa : 17:04-18:16Vayakel-Pekoudé : 17:08-18:21

Bulletin d’abonnement

Prix Spécial

Oui, je m’abonne un an à Face à Facepour 70 ₪ (hors frais de port)

Recevez chaque moisvotre magazine “Face à Face”

1 anPour 70 ₪ seulement

au lieu de 84 ₪

A transmettre par e-mail à : [email protected] par tél. : 054-9076686 - 054-3389369

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Jonathan Enkaoua16, rehov Halamed Hé, Jérusalem02-5611557 - [email protected] du dimanche au jeudi de 10h à 20hVendredi et Veilles de fête de 9h à 15h

Page 5: Magazine Face a Face no 1

sommaire faceàface

Education6 Qui est le Rav Yaakovsohn ?

Enfant8 Nos enfants ont des peurs… faut-il s’en inquiéter ?

Dossier COUPLE10 Pour vous Mesdames… parler ça va, communi-

quer, bonjour les dégâts !

Santé16 A quoi sert le dentifrice ?

Droit de savoir18 Bébé est là : Branle-bas de combat auprès des

administrations !

Actualité19 Gel des implantations en Judée Samarie

Coup d’œil22 Lorsque les animaux nous prodiguent leurs soins

Art de la Table26 Recette du Fondant au chocolat

"Je" de Mots28 Paroles d’enfants19 Jeux

30 Petites Annonces

En Couverture :Les Chérubins : Photo du Dossier COUPLE et emblême de notre premier numéro de Face à Face.

Lorsque les Enfants d’Israël étaient méritants, les chérubins se trouvant sur le Tabernacle se faisaient face, dans le cas contraire ceux-ci se tournaient le dos.

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Page 6: Magazine Face a Face no 1

TitreTitre 2

faceàface6 Février 2010

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Qui est le Rav Yaakovsohn ?

Aujourd’hui, le Rav Yehiel Yaako-vsohn, grand spécialiste de l’édu-cation, doté de connaissances en

psychologie et en psychiatrie, distille son enseignement dans tout le pays sous la forme de conférences en hébreu destinées tant aux hommes qu’aux femmes. Derrière ce personnage à l’allure imposante se cache l’histoire d’une vie exceptionnelle remplie d’empathie au service de la vocation qu’il s’est donnée : ramener les jeunes à la Thora et instruire les parents et les enseignants grâ-ce à son précieux savoir.

Elevé dans une famille « charédit » de Bayit Vegan à Jérusalem, son enfance et son ado-lescence sont caractérisées par une assiduité dans l’étude de la Thora qui n’a de cesse dans les heures tardives de la nuit.

Lorsqu’il est atteint par un grave problème de santé aux yeux, les médecins lui inter-disent de poursuivre son étude régulière au risque de perdre la vue. Il consulte alors son Rav, le Rav Yeheskel Abrahamski, qui lui conseille de se consacrer à l’éducation, seule vocation capable de succéder à celle de l’étude de la Thora.

Cependant, tout jeune encore, il se retrouve face à une tâche et à une responsabilité gi-gantesques, sans vraiment savoir où trouver les connaissances nécessaires. Il comprend alors que la seule façon de connaître un être humain est de s’en rapprocher, de l’aider, de l’aimer. Il commence par écouter les centai-nes d’histoires de jeunes qui épanchent leur cœur à des oreilles attentives sur leur souf-france, sur les raisons qui les ont poussés à abandonner petit à petit les mitsvots alors qu’ils ont grandi dans des familles très re-ligieuses, comment ils affrontent le regard d’une société qui les rejettent parfois même de chez eux et comment parfois aussi ils se retrouvent sans cadre ni institution qui les accepte, avec la rue pour seule ambition.

De ces précieuses informations, le Rav Yaakovsohn crée une base de données constituée de tous ces témoignages recueillis patiemment les uns après les autres. Déjà, s’annoncent les prémices de son enseigne-

ment qui repose sur la ferme conviction que l'éducation n'est pas une science qui s'étu-die par des cours ou dans des livres et qu'il y a autant de problème et de solutions qu'il y a d'enfants et de parents.

« L’éducation n’est pas une science qui s’étudie par des

cours ou dans des livres. Il y a autant de problèmes et de so-

lutions qu’il y a d’enfants et de parents. »

Mais loin de se satisfaire de tout ce chemin parcouru, il poursuit sa tâche de toute une vie et se donne les moyens de le faire. Puisque, lui dit-on, il n’y a que dans les cas extrêmes que l’on comprend réellement toute vérité, il décide d’accepter un poste de directeur de maison de redressement. A cette occa-sion comme à bien d’autres, il n’hésite pas à prendre des risques et à s’investir personnel-lement pour sauver des jeunes d’un danger spirituel mais parfois aussi physique.

Toujours animé du même désir d’aider de jeunes âmes juives que les autres ont re-foulées, il fonde une Yeschiva pour « no-chrims » - jeunes gens s’étant détournés des mitsvots - qui les accepte généreusement afin de les réhabituer doucement à un cadre de mitsvots et de Thora. Il en vient même à fonder une société de construction pour em-ployer ceux qui ne veulent pas passer leur temps à étudier mais qui désirent s’occuper honorablement tout en bénéficiant d’un ca-dre de vie protégé et loin de l’ennui et des aléas de la rue.

L’enseignement exceptionnel dont il nous fait bénéficier lors de ses conférences sort complètement du cadre habituel de ce que l’on peut trouver en matière d’éducation.

Soucieux de mettre en garde contre les er-reurs habituellement commises, il ne donne jamais de conseils précis sur les sujets qu’il évoque. Les personnes qui ont la chance de suivre ses cours reçoivent une véritable for-mation de parent, d’éducateur et de « ben adam. » Il sensibilise chacun et lui donne les outils pour s’adapter à sa propre expérience, à la nature de ses enfants et à ses problè-mes particuliers. Bien plus que des règles que l’on applique scrupuleusement et qui seraient trop générales pour être adaptées à chaque enfant, il permet à tout un chacun de réfléchir à l’éducation de ses enfants et de trouver seul les réponses à ses questions.

Il ne nous apprend pas l’éduca-tion, il nous apprend à éduquer.

Cet enseignement hors du commun Face à Face l’a soigneusement récolté pour vous, des propos recueillis par Raphaël Gottfars-tein, à qui il s’est confié en privé et a livré les détails de son savoir dans des entretiens auxquels lui seul a eu accès.

Sophie-Rahel Gherabli

Face à FacePropos recueillis par R. Gottfarstein

A chaque numéro de Face à Face, vous aurez le plaisir de découvrir une des notions

que le Rav Yaakovsohn a traitées et que son as-sistant nous aide à mieux cerner. Au fil des mois, vous trouverez ainsi, la différence entre «l’édu-cation véritable» et le «dressage», «la place de la critique», «les encouragements» et bien d’autres sujets phares de l’éducation.

Ed

uca

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n

faceàface6 Février 2010

Page 7: Magazine Face a Face no 1

Titre 2

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Page 8: Magazine Face a Face no 1

faceàface8 Février 2010

En

fan

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Faut-il s'en inquiéter ?Nos enfants ont des peurs

La peur d'un enfant est souvent dé-concertante pour son entourage. Elle peut sembler démesurée face à

l'objet qui l'a inspirée. Cependant, les psy-chologues s'accordent à penser qu'elle fait partie intégrante de l'enfance et témoigne même du bon développement psychologi-que de nos chérubins. En outre, comme pour les adultes, de nombreuses peurs ressenties par un enfant lui permettent de se prémunir des dangers. De la « peur-réflexe » à la peur consciente », un long chemin est parcouru. Afin de franchir ces étapes dans la sérénité et la confiance, une certitude: dans notre rôle de modèle ou de réconfort, nos enfants, plus que jamais, comptent sur nous.

D'où viennent ces peurs et quelles sont-elles ?

Si, au début, la peur d'un enfant se résume à de simples réflexes face à des sensations douloureuses ou inhabituelles et s'exprime essentiellement par des sursauts, très vite, elle devient fonction de son environnement, réel ou imaginaire.

Ne vous morfondez pas de culpabilité, si, pour vous remettre d'un quart d'heure d'as-pirateur éreintant, vous vous octroyez un petit brushing en guise de réconfort, et que, au final, vous constatez avoir effrayé votre petit bout de chou qui pousse des hurlements à vous fendre le cœur. Jusque-là, rien d'alar-mant. Pendant les six premiers mois, ce sont les bruits violents qui terrorisent nos touts petits.

Par contre, il faudrait essayer, dans la me-sure du possible, de garder votre bébé dans une autre pièce pendant ce temps, afin de le confronter le moins directement possible à ces situations. Comme pour toutes les peurs de nos enfants, en général, il est conseillé de privilégier plutôt un apprivoisement graduel des objets de frayeur. Il vous reste quelques années devant vous avant que votre petit

homme en devienne un... En attendant, cela passera tout seul.

Mais vous n'avez pas encore eu le temps de vous retourner qu'il vous faut maintenant expliquer à votre belle-mère que vous n'avez exercé aucune pression psychologique sur son petit -fils pour qu'il fon-de en larmes à chaque fois qu'elle lui tend les bras. Eh oui, il s'agit de la « crainte des étran-gers », c'est-à-dire, de toute personne qui ne fait pas vraiment partie du quotidien de l'enfant, et qui débute aux alentours du 8ème mois. Elle s'inscrit dans un comportement plus général que les psychologues nomment : « crise des 8-9 mois ».

Peut-être auriez-vous remarqué que votre enfant pleurniche plus souvent, qu'il est da-vantage dépendant de vous et vous réclame fréquemment, lui, autrefois si sociable et toujours souriant ?

Le professeur Marcel Rufo explique qu'il s'agit en réalité de la manifestation d'un pro-grès : « Au cours de ses premières semaines de vie, l'enfant vit en symbiose avec sa mère. Elle et lui ne font qu'un. Il va lui falloir huit mois de lente maturation pour qu'il appren-ne, par leurs échanges et les informations que lui donne l'environnement, que sa ma-man et lui sont deux personnes distinctes. Il acquiert petit à petit son autonomie tout en restant « terriblement accroché » à ses pro-ches. »

Pendant cette période, il n'y a pas lieu de craindre de lui donner toute l'affection qu'il réclame. On peut par ailleurs lui expliquer sans problème que l'on doit sortir, le laisser

pour un moment et revenir très bientôt. Tou-tefois, dans la mesure du possible, il vaut mieux éviter à cet âge de le mettre au gan s'il n'y est encore jamais allé ou de vous ab-senter de façon prolongée. Après vous avoir octroyé quelque temps de répit, votre petit génie, doté d'une imagination débordante, peut être emmené à vous solliciter pour une opération commando spécial, afin de ratisser les dessous de lit et d'exterminer les mons-tres rebelles...Vers trois ans, il commence, en effet, à s'inventer tout un monde imaginaire qu'il dissocie difficilement de la réalité. La peur du noir peut ainsi s'expliquer par le fait qu'elle renvoie l'enfant à sa solitude, à son imagination, à l'idée de séparation des autres, ainsi qu'à l'heure du coucher...

Au-delà de six ans, les créatures imaginaires cèdent la place à des périls réels: meurtre, accident de voiture... Ainsi, les craintes de l'enfant ressemblent déjà beaucoup à celles d'un adulte. Mais il reste psychologiquement fragile face à elles. S'il apprend, par exem-ple, qu'un meurtrier est sorti de prison, il risque fort d'appréhender que ce dernier ne vienne s'attaquer à sa famille. Plus il mûrit

Une chambre qui devient terrifiante la nuit tombée ?Une course folle dans le couloir pour échapper à des monstres imaginaires ?Nos enfants ont des peurs qui peuvent s'exprimer de multiples façons.Comment doit-on réagir face à des comportements parfois excessifs ?

« Pendant les six premiers mois, ce sont les bruits violents qui terrorisent nos tout petits. »

Page 9: Magazine Face a Face no 1

Février 2010 - face à face 9

Faut-il s'en inquiéter ?et acquiert la compréhension du monde qui l'entoure ainsi que la maturité émotionnelle pour la supporter, plus il sera capable par la suite de relativiser les évènements et de gérer ces sources d'angoisse.

Comment pouvons-nous les aider ?

Il est nécessaire tout d'abord de prendre au sérieux les peurs de nos enfants sans les banaliser ou au contraire les drama-

tiser. Il faut nous efforcer d'en parler avec eux et de les aider à s'approcher des objets de leurs peurs progressivement, jamais de façon brutale. Nous pouvons par exemple leur montrer un animal en photo, puis der-rière une cage...

Pour les plus petits, chez qui l'imaginaire joue un grand rôle, servons-nous justement de cela, en leur racontant par exemple des histoires où les héros terrassent les mons-tres et les méchants. L'heure du coucher, si redoutable aux premiers abords, deviendra un moment de complicité et d'amusement. Lorsque c'est la réalité qui pose plus de problème, notre objectif sera plutôt d'aider nos enfants à évaluer les risques réels et non exagérés. Un livre imagé sur les tremble-ments de terre, par exemple, pourra les dis-traire et leur montrer dans la bonne humeur à quel point ces phénomènes sont rares.

C'est peut-être aussi l'occasion de leur faire faire connaissance avec « le gentil petit bon-homme vert » qui nous invite à traverser la route.

Une peur bien gérée peut être justifiée et sa-lutaire. Il est parfois important d'apprendre à un enfant à se respecter et à écouter ses craintes de suivre un étranger dans la rue par exemple.

Afin d'enseigner à nos enfants la bonne ges-tion de leurs peurs, nous devons les rassurer par nos propres réactions. Pour cela, nous

devons maîtriser nous-mêmes nos crain-tes et nos paroles. De nombreuses études concluent que les peurs des enfants sont pour la plupart facteur du conditionnement social et surtout parental. En effet, si nous montrons que nous sommes terrorisés à la vue d'un chien ou si nous répétons sans arrêt que « c'est papa qui descend les poubelles parce que les chats sont dangereux », il y a de fortes chances pour que nos enfants se croient persécutés par de vilains matous à chaque coin de rue.

Ou peut-être vous est-il arrivé de surpren-dre votre bambin s'adonnant à des pratiques insectivores avant que vous ne le rameniez à la réalité par vos cris de répulsion accom-pagnés d'une dance vaudou dans le but de chasser la vision d'horreur...?

Soit, il n'est pas toujours facile de garder son sang-froid devant les ingénieuses trou-vailles du petit dernier, mais il est fonda-mental de parvenir, par une attitude géné-rale compréhensive et rassurante, à procurer à nos enfants un sentiment de sécurité et de sérénité.

Grâce à nous, alors seulement leurs angois-ses auront une chance de se transformer en « des peurs qui font grandir ».

S.R.G

Vos questions Cent réponsesFaut-il accepter dans le lit parental un enfant qui a peur du noir ou des monstres ?Vous vous sentirez probablement cruel de ne pas céder à cette requê-te, mais il est impératif de ne pas le faire. En acceptant de le prendre avec vous, vous ne faites que retar-der le processus normal par lequel l'enfant doit passer pour apprendre à surmonter ses peurs. Vous reconnais-sez, par cette attitude, qu'il est petit et vulnérable et que son lit équivaut à insécurité ; ce qui peut alimenter ses angoisses.

Ce qu'il faut faire : Recoucher l'en-fant dans son lit en le rassurant sur

l'origine d'un bruit éventuel ou d'un objet qui, dans l'obscurité, peut pa-raître terrifiant. L'encourager et lui montrer qu'il est capable de dormir seul, que vous avez confiance en lui. Vous pouvez également lui ra-conter une histoire empruntée à la fameuse rubrique « tout va bien dans le meilleur des mondes ».

Peut-on allumer une veilleu-se dans la chambre d'un en-fant apeuré ?Au moment de le recoucher dans son lit, vous pouvez lui allumer une veilleuse, afin qu'il se rendorme se-reinement. Ne craignez pas de lui donner de « mauvaises habitudes »; avec le temps ses craintes passeront et vous pourrez le laisser dans l'obs-curité.

Faut-il faire "comme si de rien n'était" face à la peur d'un enfant ?Surtout pas. Il faut prendre très au sérieux les peurs d'un enfant. Pro-gressivement, vous pouvez l'aider à se confronter à elles. Attention de ne pas tomber dans l'autre extrême en le surprotégeant. En évitant tout contact avec l'objet de la peur, on ris-que d'ancrer l'enfant davantage dans son angoisse.

Toutes les peurs sont-elles "normales"?Si la réaction de l'enfant reste mo-dérée, il n'y a pas lieu de s'inquiéter. Par contre, si la peur s'installe, que l'enfant est en proie à une angoisse si forte qu'il en perd l'appétit, le som-meil et le sourire, un spécialiste de-vrait être consulté.

« Entre deux et cinq ans, appa-raissent souvent, chez le petit

enfant, l'appréhension de quitter la maison et la peur de certains

animaux. »

AGENDAOrganisation d'un cycle de

conférences sur

«Les problèmes

éducatifs des français en

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qui sont données par

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ancienne institutrice diplômée

et formatrice d'enseignants

La liste des inscriptions pour les

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Page 10: Magazine Face a Face no 1

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faceàface10 Février 2010

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le Pour vos Mesdames,

Ce qui rend une conversation difficile est moins ce qui a été dit que ce qui ne l’a pas été ? Avec l’aide de spécialistes, faisons le point sur tous les maux qui retiennent nos mots. Comment diminuer les tensions au sein du couple ?Quelques pistes de réflexion.

Si votre mari franchit un jour le seuil de la porte avec un sourire béat, heureux de vous retrouver après une absence

interminable de deux heures, et que vous lui lancez un « t’as pas descendu les poubelles en partant ! » Ceci juste pour vous venger de la petite remarque sournoise d’avant hier à midi trente-deux.

Ou si encore, au moment de lui tendre pour son anniversaire, le fruit d’une journée ha-rassante de lèche-vitrine, en talons évidem-ment, (au cas où vous rencontreriez une copine à l’improviste), vous repensez avec rancœur à la cravate à pois de l’an dernier qu’il est parti rendre (avec votre accord bien sûr !) Ou si enfin, alors qu’un jour, aux prises avec les affres du nettoyage de Pessah, vous tombez malencontreusement sur une photo de sa mère, vous avouez, qu’après tout, elle vous agace depuis 25 ans avec sa manie de trouver constamment quelque chose à re-dire..... Alors, les lignes qui vont suivre vous concernent.

Ce qui gêne le dialogue véritable

La communication, voilà un bien grand mot que la génération Internet nous interdit d’ignorer. A l’heure où les médias se déchaî-nent, où l’on pense par satellite, il est fort aise de se persuader que l’on sait communiquer. Mais les divans des psys abondent de nom-breux fidèles animés d’une telle croyance.

Il est significatif de noter que, John Gray, rendu célèbre dans le monde entier par ses séminaires et ses séances de thérapie conju-gale, nous présente son ouvrage sous le titre évocateur « Les hommes viennent de Mars, les femmes viennent de Vénus. »

Avant lui, la Torah déjà insiste sur les nom-breuses différences intrinsèques à la nature de l’homme et à celle de la femme.

Pour transformer cette polarité en une com-plémentarité bénéfique pour chacun des deux pôles, la communication est indispen-sable.

Dans un ouvrage paru aux Etats-Unis, Dou-glas Stone, Bruce Patton et Sheila Heen, de l’Université De Harvard, nous expliquent que « ce qui rend une conversation difficile est moins ce qui a été dit que ce qui ne l’a pas été. »

Ils montrent en effet, que, derrière les sujets conflictuels qui opposent les deux conjoints lors d’une dispute, se cachent souvent des motivations plus profondes, dont les prota-gonistes n’ont parfois pas conscience.

Entre autres raisons implicites de s’affronter, ils évoquent la volonté de dissimuler ses sen-timents.

Selon eux, le règlement du conflit ne peut se faire qu’en rapport avec cela et en aucun cas en s’affrontant sur les motifs explicites qui ont en apparence conduit à la dispute.

Une femme peut, par exemple, montrer de l’agressivité envers son mari en réponse à une remarque anodine de ce dernier, pour dissimuler en réalité un sentiment de détres-se, de honte ou de frustration, par crainte de paraître vulnérable en l’exprimant.

A titre d’exemple, ces derniers analysent la dispute d’un couple :

Lors d’une soirée entre amis, une jeune femme qui avait décidé d’arrêter de fumer succombe à la tentation. Son mari lui prend le bras et lui conseille de ne pas allumer sa cigarette. De retour à la maison, après avoir

tout d’abord nié le malaise que le jeune homme avait décelé chez sa compagne, cette dernière bondit dans un accès de colère et l’accuse d’avoir voulu l’humilier devant ses amis et la traiter comme une gamine.

Nos trois auteurs nous expliquent qu’en réa-lité elle a eu honte d’avoir été reprise devant tout le monde par son conjoint.

Plutôt que d’assumer ce sentiment et de dire tout simplement ce qu’elle éprouve, elle l’accuse, détourne le problème, en igno-rant que cela partait d’une bonne intention. En déniant ses sentiments, elle mène la dis-cussion dans l’impasse.

Sans compter que ces derniers affectent son comportement et ressurgissent de toute fa-çon sous forme de sarcasmes et de rancœur.

Ici, la jeune femme utilise un sentiment à la place d’un autre, la colère pour dissimuler la honte.

Plutôt que d’assumer ce sentiment et de dire tout sim-plement ce qu’elle éprouve,

elle l’accuse, détourne le problème, en ignorant que cela partait d’une bonne in-

tention. En déniant ses sentiments,

elle mène la discussion dans l’impasse.

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DOSSIER

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Page 11: Magazine Face a Face no 1

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faceàface12 Février 2010

COUPLEQuand la fierté nous fait taire

Monsieur a décidé un jour de vous faire plaisir pour votre anniver-saire. Il rentre à la maison après

une journée de courses, tellement fier de ses acquisitions qu’il ne peut retenir un pe-tit rictus de satisfaction au coin de sa lèvre. "Tiens chérie, je t’ai acheté un fer à repasser." Sous le choc, vous voulez lui hurler qu’il est bon pour le pressing à vie.

Au lieu de cela, vous prenez votre cadeau et piochez dans vos talents d’actrice pour dé-crocher un sourire en guise de remerciement. C’est là que les problèmes commencent ! En fait, on a besoin d’un fer, on allait d’ailleurs s’en acheter un. Oui mais là c’est insultant. Ce n’est pas la même chose. Bref, nous on se comprend. Pour nous cela va de soi, mais en fait ce n’est pas si simple.

Il est évident que l’homme et la femme ne parlent pas le même langage. Si, ajouté à cela, on se ferme au lieu de s’expliquer clairement, on crée le malentendu qui nous jouera des tours plus tard.

En effet, pour de multiples raisons, on peut arriver à taire complètement un sentiment de vexation ou de contrariété.

Ainsi, sur le moment, on ne dit rien car on peut penser, de bonne foi, pouvoir prendre sur soi une telle atteinte sans en subir de conséquences néfastes par la suite. Ou alors, on est tout simplement retenu par une inhi-bition quelconque, par la peur de paraître ridicule ; on ne veut pas faire le premier pas par un excès de fierté et d’orgueil. On peut appréhender la réaction de l’autre, s’imagi-ner qu’il ne comprendra pas.

Les femmes ont souvent tendance égale-ment à désirer que l’autre comprenne seul l’offense faite, sans avoir besoin de mettre le points sur les « i ». Et bien détrompez-vous Mesdames c’est le meilleur moyen de rester toute votre vie dans l’attente d’une chimère au lieu de construire un foyer stable et adapté à la nature de chacun.

Rav Haim Dynovisz illustre parfaitement cette idée, dans son ouvrage "Le vrai visage du couple juif" :

En effet, les frustrations accumulées à un moment donné se manifestent généralement dans une dispute ultérieure de façon bien plus virulente, après avoir eu le temps de se

développer, de se nourrir de fantasmes, de rancune, et loin de toute objectivité. A cela, s’ajoute ce que nous avons expliqué précé-demment, à savoir, le fait que cela devient un motif implicite dans la querelle et donc bien plus difficile à régler.

L’éminent professeur Chaked, qui enseigne notamment à l’institut Yanar à Jérusalem dans le cadre de la préparation au diplôme de conseiller conjugal, nous donne de précieux éclaircissements à ce sujet. Lors de l’une de ses conférences, il s’est montré très virulent envers un étudiant qui arguait que le devoir du mari est de faire des efforts pour com-prendre chaque jour davantage les désirs de sa femme, sans qu’elle ait besoin de les for-muler. Selon le professeur, il s’agirait d’une absurdité que l’on véhicule à tort auprès des jeunes couples. La femme doit comprendre qu’elle a tout intérêt à s’efforcer de quitter progressivement ses rêves de petite fille qui peuvent être nuisibles au couple et prendre les choses en mains en guidant son mari de manière claire et sans équivoque sur tout ce qu’elle attend de lui, au prix souvent de la fausse idée qu’elle se fait du romantisme et du dévouement.

En résumé, il s’agit de faire un ef-fort d’introspection afin d’être sin-cère avec soi-même et avec l’autre et de discuter ouvertement de ce qui nous contrarie ; sans crainte de paraître vulnérable.

Même si cela a l’air simple, la société dans laquelle nous vivons nous éloigne de cette attitude en valorisant les comportements ba-sés sur le mensonge et les apparen-ces.

La presse féminine d’aujourd’hui conseille de ruser avec son conjoint, de se montrer inatteignable, de jouer des rôles successifs, accompagnés d’une petite moue pour cha-cun. Il est indéniable que nous les femmes sommes expertes en la matière, mais par-viendrons-nous vraiment par ce biais au but recherché ? Dans un tel environnement, tout comportement susceptible de rendre jaloux son conjoint, de créer un climat d’insécurité et de menace peut peut-être représenter une solution à court terme. Dans un couple que l’on désire basé sur l’harmonie, la durabilité et le respect mutuel, cela ne peut être que destructeur.

Sans jouer avec des apparences trompeuses, l’homme et la femme doivent déjà décoder leur langages respectifs pour que, lorsqu’el-le dit par exemple : « On ne sort jamais », il comprenne : « J’ai envie de sortir, j’aime-rais qu’on fasse quelque chose ensemble. Tu n’as pas envie de m’emmener dîner ? »1

Il n’y a rien d’humiliant à dévoiler ses sen-timents et surtout à celui qui partage notre vie. Si nous éprouvons un malaise, essayons de l’identifier et de le livrer tel qu’il est, sans détours.

D’ailleurs, la Torah nous ordonne d’agir de la sorte.

Aharon Feldmann, dans son ouvrage : "La rivière, la marmite et l’oiseau", rapporte un commentaire du Rambam : "(...)Celui qui vous a fait du mal, il ne faut pas le haïr mais ne pas non plus vous abstenir de lui faire part de vos sentiments (...) On doit l’infor-mer [de la rancune qu’on garde contre lui] et lui dire : "Pourquoi m’as-tu fait ceci et cela ; pourquoi m’as-tu fait du tort à cette occa-

1 John Gray : «Les Hommes viennent de Mars et les Femmes viennent de Vénus».

Rien n’est plus néfaste pour un couple que le silence et

l’absence de dialogue. Le si-lence est le chemin qui mène aux fantasmes ; lorsqu’il n’y a plus de dialogue, chacun donne libre cours à toutes sortes de « mauvaises pen-

sées » sur l’autre.

Parler, ça va... Communiquer...»»»

DOSSIER

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Février 2010 - face à face 13

sion-là ? Comme il est écrit : "Tu dois faire des remontrances à ton ami." (Deot 6,6)

Ainsi, en reprochant une offense on en tire profit à plusieurs niveaux. On permet à l’autre de réaliser son comportement et, le cas échéant, de s’excuser. Cela évite les malentendus et la rancune. Cela permet de régler les différends sans conflit.

Et même sans cela, cela comporte un avan-tage non négligeable pour nous les femmes : ça nous permet de parler.

La Guémara rapporte que, parmi les dix me-sures de paroles qui sont descendues sur le monde, la femme en a reçu neuf et la dixiè-me a été partagée entre le reste du monde.

La version des maris c’est plutôt que, la dixième, la femme l’a prise toute seule...

Par la discussion, en général, les hommes désirent nous faire part de leurs petits tracas afin de trouver une solution. Ils sont géné-ralement intéressés par le fond du sujet. A l’inverse, les femmes, toujours plus soucieu-ses de la forme, parlent de leurs problèmes beaucoup plus par souci de renforcer leur intimité que dans le but de les résoudre.

Faire un reproche : l’art et la manière

Mais aussi vrai qu’il ne faut pas garder pour soi des reproches que l’on a à faire, les for-muler constitue tout un art.

Tout d’abord, on ne se rend pas toujours compte qu’il y a des formules capables de traumatiser un homme. Il faudrait éviter les « il faut absolument qu’on parle », ou en-core, « j’ai deux mots à te dire ! ».

Ensuite, nous devons faire preuve d’une grande ingéniosité pour choisir le bon mo-ment. Attention ! Entamer une discussion en pleine finale de l’Euro de football peut sérieusement diminuer vos chances de réus-site. A éviter aussi, les vendredis après-midi où il a passé deux heures à faire la spongia.

Et puis, pour être tout à fait honnête, il faut ajouter que les femmes ont le chic pour dé-baller la grande discussion de la semaine sur le pas de la porte, lorsqu’ils sont tous deux prêts à partir pour le mariage de son meilleur ami ; ou en général précisément au moment où il n’a pas envie de parler.

Ce n’est peut-être pas une coïncidence. Les femmes ressentent inconsciemment quand leurs maris sont sur le point de s’éloigner. A ce moment précis, elles cherchent à réta-blir l’intimité de leur relation en engageant la conversation. C’est un cercle vicieux, car une telle attitude peut pousser les hommes à

fuir davantage : « Il ne s’échappe pas parce qu’il refuse d’entendre sa compagne parler de ses sentiments. (...) En somme, ce n’est pas « ce qu’elle dit » mais « le moment où elle le dit »qui le porte à fuir. » (1)

Après cette petite mise au point tactique, passons en revue la manière de faire un re-proche. Il faut, en effet, faire preuve de beau-coup d’ingéniosité pour ménager la suscep-tibilité masculine.

Votre bon sens vous guidera de toute façon. Mais une femme blessée perd souvent son envie de faire des efforts. Pour cela, une pe-tite révision préalable ne peut être de trop.

Nous pouvons à ce titre nous référer aux re-commandations de la Torah sur la manière de faire un reproche en général. L’essentiel est contenu dans le passouk cité précédem-ment, à savoir, « tu dois faire des remon-trances à ton ami. » Le mot « ami » paraît déplacé ici, alors qu’il s’agit de réagir à une offense. Cela signifie qu’avant de formuler toute plainte il faut être sûr d’avoir d’abord calmé sa colère. Il faut s’efforcer de discuter dans le but d’améliorer nos relations, de cla-rifier une situation, et non pas par réaction ou par vengeance.

Avec notre capacité de cerner l’insulte au quart de tour, de se souvenir ad eternam de l’heure exacte à laquelle cela s’est produit et de réagir dans le feu de l’action, cela n’est pas chose facile. Mais pour une fois, faisons comme nos chers et tendres, restons zen.

« Il y a deux manières de parler à quelqu’un : s’écouter parler ou bien lui transmettre un message qui soit à sa portée. Dans le premier cas, le but visé n’est pas qu’il comprenne mais simplement qu’il entende. Par fierté ou par orgueil, on ressent le besoin de dire ce que l’on a sur le cœur, et, en exprimant ses griefs, on a l’impression qu’on a sauvé la face. (...) Ce type de langage, qui est en réalité un dialogue de sourds, véhicule la colère et parfois même une certaine forme de vengeance. » (« Le vrai visage du couple juif », Rav Haim Dinovisz)

Dans ces moments-là, il s’agit de faire face à notre déception et de prendre du recul.

« Il est difficile de s’exprimer avec amour quand on est troublé, déçu, frustré ou fâ-ché. » (1)

On comprend qu’en réalité le terme de « re-

proche » n’est pas tout à fait approprié ici. Il s’agit plutôt d’exprimer ce que l’on ressent. Il est erroné de penser que dans un couple le reproche est constructeur. Il comporte toujours une part de négativité. En manifes-tant ses sentiments et ses désirs à l’autre on l’invite à s’intéresser à nos besoins sans le blâmer. Il aura beaucoup plus envie de nous faire plaisir que s’il se ferme sous la criti-que.

C’est là que réside tout le secret. En disant par exemple : « Chéri je me suis sentie frus-trée et humiliée par ta remarque » plutôt que « vraiment tu ne fais aucun effort pour utiliser ta tête et comprendre ce que je res-sens... », on évite souvent les ambiances « passe-moi le sel. »

Quand il se croit sorti de la cuisse de Ju-piter, le Martien peut parfois manquer de finesse. C’est alors le trou noir sur Vénus. Sans dialogue, le climat devient vite polaire et le malaise ne va pas s’éclipser. Il est vrai que tous les deux ne parlent pas le même langage, mais pour sa Vénusienne, le Mar-tien décrocherait la lune. L’art de discuter est dans l’heure et la manière. Lorsque votre

étoile est plutôt filante ou d’humeur comète de Halley (les bleus), il faut savoir s’abstenir.

En restant toujours « bons sei-gneurs », vous ferez reluire votre anneau.

S-R G

en collaboration avec notre spécialiste de la thérapie conjugale,

Yonathan Gherabli

(1) John Gray : «Les Hommes viennent de Mars et les Femmes viennent de Vénus».

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faceàface14 Février 2010

« Mallodo l’incompris »Jacques SALOME, psychologue et spécialiste de la communication, rapporte, dans son ouvrage intitulé « Contes à guérir, contes à gran-dir », une série de contes symboli-ques à but thérapeutique. Né d’une double découverte, ce livre illustre la conviction de l’auteur qu’il est, d’une part, vital dans toute relation, « d’oser se dire, de nommer ses sen-timents, son vécu, ses émotions, ses peurs... et d’autre part, que toute maladie traduit en langage symbo-lique le non-dit ».

Mallodo était l’être le plus incompris que la planète Taire ait jamais porté. Peut-être l’avez-vous déjà ren-contré ou croisé dans votre vie, car Mallodo est par-tout. Le plus souvent, il reste discret, il ne se manifeste que par des signes de douleurs relativement suppor-tables. Mais d’autres fois, il crie, il hurle, il se bloque et refuse net de faire un pas de plus. Il faut tenter de comprendre un peu Mallodo. Il est incompris, et il ne peut s’exprimer que par la violence. Tout au fond de lui, c’est quelqu’un qui doute, qui a peu de confiance en lui. Il se croit obligé pour être aimé, pour simple-ment être accepté, de faire pour les autres.

Voulez-vous que je vous dise, la vie de Mallodo est faite de plein d’injonctions qu’il se donne à lui-mê-me.« Tu dois faire ceci ou cela, Tu ne dois pas faire ceci ou cela.» Auquel il faut rajouter les « IlFoke ». Ah ! Les « IlFoke » qui remplissent son existence. Dès le matin, avant même d’ouvrir les yeux, il y a déjà plu-sieurs « IlFoke » dans sa tête.

Mallodo a le sentiment qu’il n’existe qu’avec l’accord ou l’approbation des autres. Bien sûr, il tente de s’af-firmer quelquefois, mais comme vous le savez, c’est sur un mode violent. Comme il souffre, il crie fort. Son langage privilégié est à base de fatigue, de lassitude et de souffrances diffuses de la tête aux pieds. Mais à certains moments, il refuse net, tout se bloque. Impos-sible de lui faire faire un mouvement. Mallodo a eu, vous le savez bien, une enfance non pas difficile, mais pleine de malentendus. Par exemple, quand il tentait de se dire, d’exprimer ce qu’il ressentait, neuf fois sur dix, il n’était pas entendu. Je vous donne un exemple simple que vous allez facilement comprendre, vous. Quand Mallodo était petit il n’aimait pas la soupe, il tentait de dire à sa maman : « - Maman, je n’aime pas la soupe, je ne veux pas la manger. »... Sa mère aussitôt lui répondait :

« - Mais elle est très bonne, la soupe, je vais te mettre un peu plus de lait ou de crème »...Elle lui parlait sou-pe et crème...alors que c’était de lui qu’il parlait. Ter-rible cette incompréhension qui se créait. Effroyable ce sentiment de ne pas être entendu de là ou il parlait, c’est-à-dire à partir de lui ! Vous croyez certainement que j’exagère, écoutez la suite.

Quelques années plus tard, quand il tentait de dire : « - Maman je m’ennuie à l’école, les autres ne sont pas gentils avec moi... » Sa mère: « Comment ça pas gen-tils ! Nicolas et Noémie, je suis sûre qu’ils veulent bien

jouer avec toi quand tu es gentil aussi avec eux. Et puis l’école c’est important, tu sais pour ton avenir, moi si j’avais fait des études... ». Et voilà, c’est reparti pour une nouvelle incompréhension. Maman lui parlait des autres, de Nicolas, de Noémie, de l’école...Quand lui-même tentait de parler seulement de lui et de se faire entendre dans ce qu’il ressentait: ennui, désarroi, dé-tresse... et là, il n’était jamais entendu. (…)

Mais comment faire entendre tout cela, quand les adul-tes qui entouraient Mallodo confondaient toujours « le sujet » : celui qui parle, qui ressent, qui a des choses à dire, et « l’objet », ce dont le sujet parle ! Ah oui, on est bien dans une civilisation de l’objet comme disent les journaux à grands tirages, très grands tirages, pensait Mallodo ! (...)

Je ne vous donne que quelques détails, mais vous pou-vez imaginer que cela se répétait cent fois par jour, trois cent soixante-cinq jours par an, trois cent soixante-dix pour les années bissextiles et pendant dix, quinze, vingt ou trente ans. C’est désespérant pour un enfant, et plus tard pour un adulte, de vivre sur la planète Tai-re, la planète de l’incompréhension ! Car la plupart des gens de cette planète fonctionnaient comme cela. Mal-lodo lui-même aussi d’ailleurs, personne ne lui ayant appris à communiquer. Personne ne lui ayant enseigné ce que c’est « mettre en commun ». Comment voulez-vous qu’il ne se sente pas incompris ? Personne ne lui avait enseigné à ne pas confondre le sujet et l’objet en matière de communication. Mais le plus terrible pour Mallodo, c’est que, devenu adulte, il pensait être com-pris au moins par celle qu’il aimait, et dont il se sentait aimé. Et puis patatras, ce fut pire. Pire dans le sens où il ne comprenait pas pourquoi il n’était pas compris. Un soir en rentrant dans son foyer (ah que le mot est doux !), il ose dire : Je n’ai pas chaud, j’ai froid dans le dos... Il entend sa femme ré-pondre : Mais le ther-mostat est à 24. Ce qui voulait dire qu’il aurait dû avoir chaud puis-que le thermostat était aussi élevé ! Tout se passait dans la vie de Mallodo comme s’il n’était pas possible de dire son propre ressenti, son vécu à lui, sans provoquer un rejet, un refus, une incompréhension, bref, une in-communication. Et lui aussi pressentait qu’il fonction-nait comme cela, avec le même système. Lui aussi, ne savait pas entendre ce que ressentait l’autre. Ils avaient passé, sa femme et lui, un week-end de trois jours à Venise. Il avait eu beau-coup de plaisir. Quand il avait tenté d’en témoigner devant ses amis, sa fem-me avait dit ce jour-là : Je ne me suis jamais autant ennuyée, il faisait un vent humide, le soleil n’est apparu qu’au moment de notre départ, moi j’avais envie de rester à l’hôtel et de lire, calme enfin, et lui me traînait à pied, en gondole à mazout, dans tous les coins et recoins de Venise. En enten-dant cela, Mallodo n’en croyait pas ses oreilles.

Pour beaucoup d’autres évènements, chacun avait des vécus différents, mais n’acceptait pas de reconnaître le vécu de l’autre, tellement il était à l’opposé... du sien. Je ne vais pas insister davantage sur la vie de Mallodo l’incompris. Je crois que vous m’avez compris. Sinon je risque d’avoir des douleurs lombaires... Oui, Mallo-do est notre compagnon le plus familier. Il nous habite et apparaît dès que nous ne nous respectons plus. Au fond, Mallodo pourrait être considéré comme un ami. Chaque fois qu’il arrive, il tente à sa façon de nous dire : Attention, il y a un conflit en toi, pas avec l’autre, mais avec toi-même. Sois tu ne t’es pas respecté, soit tu as voulu faire plaisir, satisfaire l’autre en renonçant à ton propre désir, en oubliant ton propre projet.

Mallodo utilise tout plein de trucs très habiles, douloureux d’accord, pour tenter de nous dire : Prends le risque de t’affirmer, renonce à ton besoin maladif d’être approuvé et de rechercher l’accord de l’autre dans tout ce que tu fais ou ne fais pas. Prends le risque d’être plus toi-même...

Je vous le dis, car je l’ai fréquenté longtemps et je l’ai bien connu ainsi que son cousin Maldedo.

Voilà le message fondamental de Mallodo l’incom-pris : Ose le risque de te respecter en restant en accord avec toi-même.

GSpécialiste en conseil conjugalet thérapie de couple

Consultation en clinique

Diplômé de l’Institut Yanar de Jérusalem

Sur rendez-vous au 0546-421282

Et de L’université de Strasbourg en psychologie

Yonathan Gherabli

Diplômé de l’Institut Yanar de JérusalemEt de l’université de Strasbourg en psychologie

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Page 15: Magazine Face a Face no 1

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faceàface16 Février 2010

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Par le Dr Michel BensousanChirurgien-dentiste

A quoi sert le dentifrice ?

Qu'est-ce qu'E.F.I.?Par le Dr Michel Bensoussan – ancien président - et le Dr

Hervé Asher Roos – actuel secrétaire général de EFI.C'est l'association qui réunit en son sein les dentistes franco-phones en Israël.

Ses objectifs sont :

L'organisation de séminaires de formation continue pour les dentistes qui désirent se mettre au courant des dernières dé-couvertes et échanger des informations professionnelles utiles, dans une ambiance conviviale et le plus souvent en français.

Mais la langue commune n'est pas une raison suffisante. Il exis-te, au sein de la médecine européenne, et surtout française, une approche différente de celle pratiquée aux Etats-Unis. Israël étant très influencé par le modèle américain, les dentistes fran-cophones proposent donc une approche un peu différente, que les patients d'origine francophone et de plus en plus d'israéliens savent apprécier.

Continuer de s'informer et partager ses connaissances dans sa propre culture, se rencontrer et échanger.

Bref : Echange d’idées, Formation permanente et Information aux dentistes olim et aux confrères francophones : voilà les trois raisons premières qui ont fait naître E.F.I. il y a déjà plus de 20 ans !

Depuis, bien d'autres activités s'y sont ajoutées naturellement :

EFI informe et assiste les candidats à l’examen d’équiva-•lence puis les aide à s’intégrer.

EFI collabore et représente ses spécificités auprès des •grands organismes israéliens, des autorités dentaires, ainsi qu'auprès des organismes francophones.

EFI entretient de très bonnes relations avec les confrères •français ou leurs groupements qui nous soutiennent et viennent souvent s'associer à nos activités en Israël.

EFI, bien évidement, est très actif sur le terrain de l'entrai-•de sociale et professionnelle. EFI initie ou participe à de nombreux projets de soutien aux patients ou aux confrères en difficulté…

Renseignements :

Tél. : 054-3532995 e-mail : [email protected]

Site Internet : dentistes.co.il

L'ensemble du bureau d'EFI sous la présidence du Dr Sylvie Sayedof adresse à "Face à Face" tous ses vœux de réussite.

Dans ce 1er numéro de notre magazine Face à Face, le Dr Michel Bensoussan vous propose un article quelque peu polémique. C'est un point de vue original, qui n'engage que son auteur mais qui a le mérite de bousculer certaines de vos idées préconçues sur le brossage dentaire, et qui vous apportera… une certaine "fraîcheur" par rapport aux articles habituels et convenus sur l'hygiène bucco-dentaire !

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Février 2010 - face à face 17

Par le Dr Michel BensousanChirurgien-dentiste

Lorsqu'un produit de grande consom-mation a plusieurs dizaines d'années d'âge, on ne se pose même plus la

question de son utilité ! Si ce produit est servi par des campagnes de publicités inten-sives ; cela va de soi encore plus !

Malheureusement, les pâtes dentifrices ré-pondent à ces deux critères. De plus, elles sont considérées comme étant des produits médicaux. Elles échappent donc en tant que tels, à l'analyse des simples consommateurs. Le corps médical lui-même, les associations dentaires, (pas E.F.I. !) les congrès, et même la plupart des expertises scientifiques sur ces produits, sont presque tous subventionnés par les marques de dentifrices elles-mêmes ! Beaucoup d'argent est en jeu !

La plupart des dentistes sont donc convain-cus de la nécessité d'utiliser des pâtes den-tifrices, puisque presque personne n'ose re-mettre en question ce paradigme ! La seule question qui reste débattue est alors de sa-voir : « quel dentifrice acheter » !

En tant que consommateurs, la publicité, le prix, l'habitude et même les conseils du den-tiste, détermineront le choix final. Les dentis-tes eux-mêmes, faute d'études objectives, se-ront souvent influencés par la publicité faite à leur égard : échantillons gratuits, cadeaux, sponsor lors des congrès professionnels, ou le charme du représentant commercial !

Essayons donc de mettre un peu d'ordre dans tout cela :

Tout d'abord à quoi le dentifrice pourrait–il servir ?A donner une haleine fraîche. Oui ! il contient des produits chimiques variés qui parfument. Indéniablement, il est agréable, surtout le matin, de voir rapidement son haleine être parfumée. On pourra rétorquer que manger une pomme ou un chewing-gum (sans sucre !) pourra donner le même effet.

A se "nettoyer les dents".

Cela n'est pas tout à fait exact : c'est le bros-sage qui nettoie et pas la pâte ! Contraire-ment à ce qui se passe lors du lavage des mains ou du corps, il n'y a pas de "savons" dans le dentifrice. C'est uniquement l'action mécanique de la brosse qui fait le travail. L'effet moussant est tout à fait minime sur le nettoyage.

A apporter localement des "médicaments". Le fluor a été encensé pendant un certain temps comme le médicament qui sauve les dents ! Il est vrai qu’avec des concentrations importantes et appliquées au cabinet dentai-re (ou incorporées dans l'eau de ville) le fluor

peut être efficace. Mais il faut savoir qu'en général les dentifrices ne contiennent pas ces concentrations là, car le fluor est un poison ! Et s'il était administré de façon intempestive, il pourrait provoquer de graves problèmes aux dents et au corps en général. Les légis-lations ne permettent donc pas, à très juste titre, d'introduire les quantités nécessaires à la fluorisation des dents dans un produit de grande consommation comme le dentifrice. Le fluor reste donc utilisé dans la majorité des cas comme adjuvent "commercial" uni-quement. Seuls certains dentifrices, délivrés sur ordonnances uniquement, dans des cas précis, peuvent alors utiliser des quantités de fluor utiles.

Les autres adjuvants comme le « Triclo-sant » pourraient avoir des effets positifs. Mais la plupart des études qui le prouvent sont réalisées par les fabricants eux-mêmes et sont donc peu fiables.

La « chlorexidine » (le Corsodyl) : c'est un excellent antiseptique mais il « noircit » les dents et détruit une grande partie des « bons » microbes buccaux. On ne les utilisera donc uniquement prescrits par le dentiste lors de problèmes de gencives et pendant 2 à 3 jours seulement !

Comme on le voit, soit le médicament est effectif : il s'agit de dentifrices spéciaux prescrits par les dentistes. Soit le dentifrice est distribué vers la grande consommation et alors, les « médicaments » inclus sont inef-ficaces !

L'habitude, le confort, ou la bonne conscien-ce :

Ce sont en fait les principales raisons de l'utilisation des dentifrices.

La mousse et le parfum rassurent ! Ils don-nent rapidement l'impression qu'on a fait ce qu'il faut ! Peu importe si on a effectivement tout nettoyé convenablement, on a l'impres-sion, comme après une douche ou un sham-poing, que ça y est ! "On s'est brossé les dents". Quelque chose s'est passé puisqu'il y a eu : mousse, rinçage et parfum ! Or, on peut tout à fait utiliser du dentifrice sans s'être "nettoyé " les dents ! Toutes les études le prouvent : c'est la bonne utilisation de la brosse qui est importante et pas l'utilisation d'un dentifrice !

Est–ce que le dentifrice peut nuire ?Dans la plupart des cas, non. Mais citons les inconvénients majeurs de son utilisation in-tempestive :

C'est un ensemble de produits chimi-1. ques que l'on fait entrer dans le corps (on avale toujours au moins 15 pour cent de dentifrice)

Cela modifie l'écologie bactérienne 2. buccale.

Certains créent des allergies.3.

Lorsqu'ils pénètrent sous les gencives et 4. y restent, cela peut empêcher les genci-ves de cicatriser ! (Souvent, à la suite d'inflammations, l'arrêt de dentifrice suffit à retrouver la santé gingivale !)

Cela revient cher.5.

On devient vite "accro" comme de la 6. cigarette ou du coca cola !

Mais surtout : La mousse et la nécessité 7. de se rincer rapidement, empêchent de faire attention à bien se brosser chaque dent. On est pressé de se rincer et on ne prend pas le temps de brosser partout ! Surtout chez les enfants.

ConclusionA chacun de tirer ses propres conclusions.

Personnellement, en faisant le bilan des avantages et des inconvénients, et si la per-sonne peut s'en passer (si elle n'est pas déjà "accro"!) je recommande un bon brossage plutôt que l'utilisation d'un dentifrice inutile, voire nocif !

Et si on ne peut pas s'en passer, bien se bros-ser après, pour tout enlever !

Dr. Michel Bensoussan

Page 18: Magazine Face a Face no 1

faceàface18 Février 2010

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oir BÉBÉ EST NÉbranle-bas de combat auprès des

administrations !

A l’hôpitalA la sortie de l’hôpital, on vous délivrera une autori-sation de sortie pour vous ainsi que pour le bébé, son carnet de vaccination et un certificat de naissance provisoire. Ces documents sont à conserver soigneusement, on vous les demandera par la suite lorsque vous voudrez inscrire votre nouveau-né à la «tipat halav» de votre quar-tier pour le contrôle du poids et de la crois-sance, de son développement, ainsi que pour les vaccins recommandés. Vous en aurez également besoin pour déclarer l’enfant au «Misrad Hapnim» ou au consulat français.

Allocations familiales et prime de naissanceVous recevrez, à l’hôpital même, des docu-ments à remplir concernant les allocations familiales (kitzve ieladim), et la prime de naissance (dmei leda) qu’il faudra, soit rem-plir au moment de votre inscription, soit dé-poser au service administratif, avant de quit-ter l’hôpital. On vous demandera la tehoudat zehout des deux conjoints et un numéro de compte sur lequel vous aimeriez recevoir l’argent (ou celui sur lequel vous recevez déjà les allocations familiales s’il ne s’agit pas de votre premier enfant).

Votre prime de naissance sera versée sur vo-tre compte par le Bituah Leumi (l’équivalent de la sécurité sociale) dans un délai de un mois.

Le tableau qui suit indique le montant de l’allocation de naissance en fonction du sta-tut familial.

Pour le premier enfant

1556 shekels (au 01/01/09)

Pour le second enfant

700 shekels (au 01/01/09)

Pour le troisième et chaque enfant supplémentaire

467 shekels (au 01/01/09)

Pour des jumeaux 7778 shekels (au 01/01/09)

Pour des triplés 11667 shekels (au 01/01/09)

Le congé maternitéLe Bituah Leumi dédommage une femme qui ne perçoit plus de salaire pendant sa grossesse ou après la naissance de son en-fant.

Le congé maternité en Israël est de 14 se-maines que l’on peut répartir entre la fin de la grossesse et la période qui suit l’accou-chement. Suivant les arrangements avec l’employeur et l’ancienneté de travail, la femme dans ce cas peut prolonger son congé sans être payée.

Afin de bénéficier de l’alloca-tion de congé maternité, une femme doit avoir travaillé et co-tisé pour le Bituah Leumi pen-dant 10 mois sur 14 ou 15 mois sur les 22 précédant la période à laquelle elle a cessé de travailler à cause de son accouchement.

Le consulat français Il existe trois consulats français en Israël : celui de Tel Aviv, de Haïfa et de Jérusalem. Bientôt celui de Haïfa fermera ses por-tes. Il est conseillé de se ren-dre au consulat avant que ne s’écoulent trente jours après la naissance de votre enfant ; ceci simplifiera vos démarches. En effet, dans ce laps de temps, les papiers de l’hôpital suffisent

pour déclarer l’enfant. En vous présentant là- bas, n’oubliez pas votre passeport fran-çais et votre livret de famille si vous désirez y faire inscrire le nouveau-né. Vous pouvez demander un ou deux exemplaires d’actes de naissance français qui vous seront déli-vrés gratuitement. Si vous êtes de passage en Israël et que vous percevez les allocations familiales ou la sécurité sociale en France, il vous suffira d’envoyer l’un de ces extraits par poste aux organismes concernés.

Passé ce délai de trente jours, vous aurez besoin, pour obtenir les mêmes prestations, d’un acte de naissance israélien issu du Mis-rad Hapnim ainsi que d’une apostille du mi-

Le grand jour est arrivé. Après tant d’émotions et d’attente, bébé pointe enfin le bout de son nez. Mais voilà qu’au milieu de tous les “mazal tov» enjoués, l’infirmière vous pose sur le lit d’hôpital un petit feuillet que vous vous efforcez de déchiffrer après trois mois d’oulpan acharné. «heu, sliha …» mais la voilà déjà repartie avec un fameux : «tichali bakoupa !» qu’elle vous lance sans se retourner… Mais quelle koupa et quelles sont les démarches à entreprendre ? Envahie d’un sentiment de lassitude et d’impuissance vous retombez rapidement dans la dure réalité. Mais pour que votre rêve ne tourne pas rapidement au cauchemar, Face à Face s’est renseigné pour vous afin de vous faciliter la tâche.

Page 19: Magazine Face a Face no 1

Janvier 2010 - face à face 19

branle-bas de combat auprès des administrations !

nistère des affaires étrangères.

L e s a u t o r i t é s i s r a é l i e n n e s le Misrad HapnimQuelques semaines environ après la naissance, vous pouvez demander un acte de naissance is-raélien pour votre enfant. Si vous ne désirez pas faire le passeport en même temps, celui–ci n’a pas besoin d’être présent ; ce qui est impératif par contre pour l’obtention du passeport.

Les documents à fournir (mis à part la de-mande de passeport) :

La tehoudat zehout du père avec le sup-1. plément (sefah)

La tehoudat zehout de la mère avec le 1. supplément (sefah)

L’acte de naissance provisoire de l’hô-1. pital.

Ce que vous obtiendrez :

Les tehoudat zehout des deux parents mi-•ses à jour avec l’inscription du nouveau bébé.

Un acte de naissance israélien et un exem-•plaire en anglais si vous le demandez.

Les documents à fournir pour la demande de passeport israélien :

Il faudra vous présenter au Misrad Hapnim avec votre tehoudat zehout, deux photos passe-port du bébé avec les yeux ouverts et sans qu’il soit visiblement maintenu, ainsi que son acte de naissance provisoire. Sur place, vous devrez remplir un formulaire de demande de passeport mis à disposition du public dans la salle d’atten-te. Les coûts sont de 75 shekels. Vous recevrez le passeport sous plis après 5 jours ouvrables.

La Koupat Holim N’oubliez pas d’inscrire votre enfant à la Kou-pat Holim de votre choix en vous présentant à l’un des établissements concernés avec le certi-ficat de naissance de l’hôpital.

Y.C

Pendant la grossesseIl est important de vous inscrire auprès de l’hôpital prévu pour l’accouchement.

Il faut vous y prendre à l’avance : à partir du 6ème mois de grossesse.

Vous devez vous rendre à l’hôpital de votre choix avec une recommandation écrite du médecin, votre tehoudat zehout, celle de votre conjoint et votre suivi de grossesse.

Cependant, pour les femmes dont les maris ne sont pas israéliens, vous ne pouvez vous inscrire qu’au 9ème mois de grossesse. A l’hôpital, vous devrez récupérer un formulaire qu’il faudra ensuite faire parvenir au Bituah Leumi. Apres confir-mation de leur part, l’hôpital pourra procéder à votre inscription.

Si toutefois vous ne vous êtes pas inscrite avant l’accouchement, l’hôpital se ré-serve le droit de vous envoyer dans un autre hôpital par manque de place.

Adresses utiles

Bituah Léumi (sécurité sociale)Rehov Chimon ben Chetah 4, Jérusalem Tél. 02- 649-72-05 (mahlakat kitsvei iéladim)

Ministère des Affaires Etrangères (misrad ahuts)Jérusalem : Tél. 02 530 31 11 - Haifa : Tél. 048375913

Consulat FrançaisJérusalem : Rehov Emile Botin, 5 - Tél : 02 629 85 00 Tel-Aviv : Kikar haknesset, 112 - Tél. : 03 520 83 00

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faceàface20 Février 2010

Act

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lité

par Amir Weitmann

Le gel des implantations juives en Judée-Samarie

A la fin novembre dernier, le gouver-nement israélien

a pris la décision de « ge-ler » les implantations jui-ves de Judée-Samarie pour une période de 10 mois. Le « gel » dont on parle consiste à ne pas démarrer des nouveaux logements d’habitation. Seuls seront autorisés la poursuite de la construction de bâtiments déjà débutés ainsi qu’un nombre limité de bâtiments dont la construction a été autorisée avant le début du gel, ainsi que les bâtiments publics tels que les synago-gues, les écoles, les jardins d’enfants, etc. La mise en application rapide et agres-sive de ce gel a causé un vaste mécontentement au sein de la coalition de droite et surtout, cela va sans dire, parmi les pion-niers juifs de Judée et de Samarie, qui se bat-tent vaillamment pour la poursuite de la vie juive au cœur de Terre d’Israël, même si le gouvernement a promis qu’à l’issue de cette période de 10 mois, la construction dans les implantations juive continuerait comme c’était le cas par le passé.

De fait, ce gel est en réalité effectif depuis que le nouveau gouvernement de Benjamin Netanyahou, dit de « droite », est au pouvoir. Evidemment, on se pose la question de sa-voir comment se fait-il que Bibi, sensé être de droite, met en place une politique qui est très marquée à gauche, et presque sans précé-dent depuis 1967 (je dis presque parce que le gouvernement Begin avait imposé un gel de 3 mois en 1979 dans le contexte des accords de paix avec l’Egypte, mais c’était beaucoup plus court et clairement temporaire) ?

Pour comprendre les raisons de ces actions, il faut tout d’abord regarder l’environnement politique et stratégique international dans le-quel Israël doit évoluer: la communauté in-

ternationale, au premier rang de laquelle : les Etats-Unis, refuse dans sa totalité de recon-naître la légitimité même des communautés juives dans les territoires libérés en 1967. La communauté internationale met une pres-sion très forte sur le gouvernement israélien, « suspect » a priori parce que dirigé par la droite. Il suffit d’ailleurs de se souvenir de la violente opposition des Présidents amé-ricains Jimmy Carter (Président entre 1977 et 1981) et Georges Bush (le père, Président entre 1989 et 1993) pour comprendre que l’actuel affrontement politique entre Israël et les Etats-Unis n’est pas nouveau, et de loin. Cependant, cette opposition s’est considé-rablement renforcée avec les années suite aux accords d’Oslo et aux propositions des Premiers Ministres israéliens Ehud Barak en 2000 et Ehud Olmert en 2008, qui ont de facto saboté la légitimité des implantations juives, même du point de vue israélien! En effet, puisque deux Premiers Ministres en exercice ont accepté de se retirer de la tota-lité de la Judée et de la Samarie, ou presque, y compris d’un territoire qui inclut près de 100’000 citoyens israéliens, quelle légitimité

peut avoir la poursuite de leur présence ?

Par ailleurs, Netanyahou a deux soucis de premier plan, l’un de politique interne et l’autre, géopolitique, qui concerne l’Iran.

En politique interne, Netanyahou se sou-vient de son premier mandat de Premier Mi-nistre entre 1996 et 1999, qui s’était achevé par une défaite humiliante face à Ehud Barak aux élections de 1999. Netanyahou pense que l’échec de son premier mandat a été dû d’abord et avant tout au fait qu’il n’a pas composé à l’époque un gouvernement d’union nationale et il est donc très attaché à la présence du Parti travailliste dans son gouvernement actuel. Le problème est que ce dernier est divisé entre une majorité sous l’autorité de Barak et une forte minorité très à gauche qui menace de faire exploser le parti et qui peut le faire si elle a un tiers de la faction, soit 5 membres sur 13. Ce groupe, les « rebelles », ne comprend pour l’instant que 4 membres mais un cinquième, Daniel Ben-Simon, menace de les rejoindre et donc de porter plus ou moins le coup de grâce au vieux Parti travailliste. Barak fait donc tout

Ofra

Page 21: Magazine Face a Face no 1

Janvier 2010 - face à face 21

Auteur : Amir WeitmannL’affaire Madoff est sans aucun doute la plus grande affaire d’escroquerie financière de l’histoire, par son ampleur, envi-ron 65 milliards de dollars, sa durée, au moins une quinzaine d’années et probablement beaucoup plus, et par son étendue géographique.

Cette histoire a touché des clients aux quatre coins du globe, dans les milieux sociaux les plus divers.

En comparaison, les autres grandes affaires d’escroquerie de l’histoire étaient non seulement moins importantes, mais elles étaient aussi bien plus locales.

L’affaire Madoff apparaît comme l’emblème criminel de la globalisation, sa face noire.

ce qu’il peut pour maintenir Ben-Simon au sein du Parti et tire tout le gouvernement à gauche, ce qui fait qu’un simple membre de la Knesset est aujourd’hui la personnalité politique la plus courtisée du pays, parce qu’il représente l’aiguille de la balance politique...Voilà à quoi tiennent les choses en Israël…

Ceci dit, il existe tout de même une raison importante qui pourrait justifier les concessions de Netanyahou : la menace iranienne. Tout le monde sait bien que l’Iran s’approche à grands pas de la bombe atomique et il n’est pas exclu qu’Israël doive bientôt faire face seul à la plus grande menace existentielle de son histoire. Netanyahou a servi à l’armée sous les ordres de Barak et il lui fait confiance au poste de Ministre de la Défense, comme d’ailleurs la majorité des citoyens israéliens. Il le veut à ses côtés en cas de crise grave avec l’Iran et de son point de vue, cela justifie presque tout, y compris tra-hir ses promesses électorales, son électorat, son idéologie et mettre en application un gel draconien de la vie en Judée-Samarie.

Seul l’avenir dira si ce calcul a été juste.

Amir Weitmann

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faceàface22 Février 2010

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A l’occasion d’une conférence or-ganisée au profit de l'Association « OneFamily Fund » qui aide les victimes du terrorisme en Israël, le Dr. Yoni Yehuda, psychothérapeute mais aussi technicien-vétérinaire, est venu présenter son centre de thé-rapie par les animaux basé dans le Goush Etzion, à 10 mn. au sud de Jérusalem. Il est accompagné d’un serpent, d’une grenouille et d’un hamster et nous livre les secrets d’une expérience hors du commun. Que ce soit dans un but éducatif ou thérapeutique, le directeur de «Cha-vayot » explique comment le contact avec les animaux ou simplement ce qu’ils représentent dans les archéty-pes sociaux ou dans le subconscient de chacun facilite l’échange avec le patient et le libère de ses inhibitions. Face à face avec un thérapeute pas comme les autres

Qu'est-ce que la thérapie par les animaux ?

De ce vulgaire sac posé à ses pieds, le Dr. Yehuda nous réserve une drôle de surprise. Nous vivons alors une

expérience en direct. Lorsqu’il en tire un ser-pent d’une longueur, que l’on imagine dans ces cas–là interminable, la directrice da la branche francophone de l’association, ne peut réprimer un bond vers la sortie. Après les paroles rassurantes de l’intervenant et surtout sa promesse de laisser le reptile dans sa geôle, O. accepte de se rasseoir. Le Doc-teur nous explique que s’il avait tenté de la convaincre de son inoffensivité, celle-ci se serait sentie frustrée. Ce qui l’a mise en

confiance et donc rapprochée du thérapeu-te est qu’elle s’est sentie respectée. Elle a même proposé ensuite qu’il sorte le serpent mais ne l’approche pas trop d’elle, a tenté de le persuader de le faire, argumenté que ce se-rait dommage pour les auditeurs….

Des expériences comme celle-ci, il en vit des centaines tous les jours auprès de ses patients.

La relation triangulaire instituée par la pré-sence de l’animal rétablit le déséquilibre d’une relation thérapeute-patient dans la-quelle celui-ci ne fait que recevoir et attend en quelque sorte les réponses à ses ques-tions.

En s’occupant des animaux, sans rien atten-dre en retour, il peut se sentir en confiance, profiter des bienfaits d’un don purement al-truiste, se libérer de ses tensions, vivre une expérience rassurante et distrayante, com-prendre plus aisément que les réponses se trouvent à l’intérieur de lui.

Lorsque les animaux nous prodiguent leurs soins

Aux Etats-Unis, des médecins ont constaté que des patients atteints de la maladie de Par-kinson et souffrant de blocages momentanés des membres in-férieurs pouvaient à nouveau marcher après qu'un chien ait posé sa patte sur leur pied. Si les médecins estiment ces ré-sultats très prometteurs, ils ne parviennent pas encore à les expliquer véritablement. source : Internaute Magazine-sept. 2005

Page 23: Magazine Face a Face no 1

Février 2010 - face à face 23

En effet, le docteur explique que « la zoothérapie » se distingue de la thérapie classique en introduisant dans les soins « le doing » qui complète le « being », elle associe en d’autres termes la dimension de l’ac-tion à celle de l’état purement statique. »

Il n’y a pas de séance « type » de thérapie. Tout est étudié en fonction du besoin du patient. Il choisit l’animal et sa rencontre avec lui est menée par le thérapeute qui effectue son analyse thérapeutique dans un même temps. Il l’observe, lui pose des ques-tions sur l’animal ou sur ce qu’il pourrait ressentir et tente de percevoir ainsi l’état d’âme de son interlo-cuteur. Le docteur nous donne un exemple de scène qui s’est souvent produite lors de ses séances : le pa-tient contemplant un cheval en train de fouler de son sabot le sol de son enclos demande au thérapeute ce qu’il fait. « Que pense-tu qu’il fasse lui répond ce dernier ? » Et là, tout dépend de la vision du visiteur. Il répondra : « il veut jouer », ou bien « il veut sortir de sa cage qui est comme une prison » ou encore « il veut m’inviter dans son enclos, c’est bien là-bas, c’est sécurisé…»

Parfois, la communication avec nos semblables peut être difficile à la suite d’un choc ou d’une maladie, ou simplement d’une inhibition quelconque chez l’adulte ou l’enfant. Lorsque la thérapie classique se heurte à de sérieux blocages, la présence d'un animal peut éveiller l'intérêt de la personne en difficulté. La zoothérapie établit que la guérison dépend de facteurs extérieurs à la maladie.

Si celle-ci est mieux vécue, à travers une présence animale par exemple, de meilleures conditions seront réunies pour favori-ser la guérison ou amoindrir la douleur du patient.

Le choix de l’animalIl est important de relever que le choix de l’animal est signi-ficatif à deux points de vue. Tout d’abord, le docteur Yehuda retient notre attention sur le fait qu’à chaque animal correspond une signification, une symbolique, véhiculées par la société dans laquelle nous vivons, le patrimoine historique et religieux qui nous accompagne…. « La grenouille et son environnement peut par exemple réveiller en nous l’idée de l’eau, source de vie, de Torah, d’ambiance prénatale... C’est le rêve de chacun de pouvoir respirer comme un poisson dans l’eau, » nous ex-plique-t-il.

Mais choisir un animal plutôt qu’un autre en dit déjà long sur la personnalité ou le problème du patient. On ne se décide pas forcément pour un animal par simple goût ou par affinité, mais aussi peut-être parce qu’il représente nos propres difficultés…

Il existe une grande variété de thérapies. L'équithérapie, par exemple (ou RPE, rééducation par l'équitation) tente de susci-ter bien-être et confiance de la personne par des exercices au pas. Le rythme continu et régulier du cheval permet de favori-ser la coordination du corps et l'équilibre. Les thérapeutes font également appel à des animaux auxquels nous sommes moins habitués : les chimpanzés par exemple, capable d'apprendre le langage des signes utilisés par les personnes atteintes de sur-dité, mais aussi les dauphins, qui suscitent l'émerveillement de nombreux enfants.

A savoir

Si le fait de vivre avec un animal de compagnie n'est pas à propre-ment parler la zoothérapie, le constat semble sans appel : caresser un animal diminue le stress, fait baisser la tension artérielle et sti-mule la parole.

Ce dernier effet est particulièrement intéressant dans le cas des enfants autistes, enfermés dans un mutisme et un monde que la science n'a pas encore réussi à percer.

Dans tous les cas, il apparaît que la présence d'un animal sensibi-lise et responsabilise le patient. De nombreuses études montrent également que la présence quotidienne d'un animal de compagnie réduit le rythme cardiaque et a ainsi un effet bénéfique pour les personnes stressées ou souffrant de maladies cardiaques. Person-nes atteintes de la maladie d'Alzheimer ou enfants atteints de can-cer, tous semblent oublier un temps leurs souffrances et les traite-ments douloureux. »»»

L'équithérapie, par exemple (ou RPE, rééducation par l'équitation) tente de susciter bien-être et confiance de la personne par des -exercices au pas.

Page 24: Magazine Face a Face no 1

faceàface24 Février 2010

La thérapie par les animaux (fin)

A qui s’adresse ce type de thérapie ?Inspiré par sa propre expérience, le Dr. Ye-huda nous explique qu’il a décidé de s’in-vestir réellement dans ce type de thérapies suite à deux événements dramatiques de sa vie : un accident de parachutage à l’armée et un attentat contre sa voiture. « Ce qui n’a pas été touché lors du premier accident, l’a été avec le second », nous confie-t-il. C’est là qu’il a pris conscience que le drame était familial, que naturellement ses enfants sa-vaient qu’il ne fallait pas grimper sur le dos de papa parce qu’il a mal… que l’on pou-vait être ébranlé par la confrontation même indirecte avec un événement tragique quel qu’il soit.

La thérapie par les animaux s’est révélée d’un véritable secours pour des personnes

ayant vécu des traumatismes en rapport avec des attentats, qu’ils aient eux-mêmes souf-ferts, assistés au drame, perdu un membre de leur famille ou vivant simplement dans l’an-goisse de cette menace permanente.

Mais la zootherapie est utilisée pour de nom-breux types de problèmes et maladies phy-siques, et, ou mentales. Comme exemples non exhaustifs on pourra citer des désordres émotionnels ou fonctionnels, des déficiences intellectuelles ou verbales, l’hyperactivité, toutes sortes de handicaps physiques, réé-ducation, trisomie, difficultés relationnelles avec la famille ou la société…

Les personnes âgées retirent souvent un grand bénéfice de ce type de thérapies. Le centre "Chavayot" organise des rencontres avec les animaux au sein même du lieu d’ha-bitation.

Le docteur Yehuda résume en quelques phrases la pluralité de cette discipline et l’ampleur de son action sur tout un chacun.

« Le contact avec les animaux est essentiel pour le développement et le comportement de l’être humain à toutes les étapes de sa vie. Certains sont attirés par les animaux do-mestiques afin de les toucher et les caresser. D’autres ne désirent que les observer.

La chaleur, la fourrure, les couleurs, le son, le contact, la beauté, l’insolite… tout ceci a sur l’homme une influence profonde et bé-néfique.

En élevant un animal, l’enfant se forme à la responsabilité, à la tolérance et à la dis-cipline. »

D.R.

INFO PRATIQUESDans tout Israël, il existe de nombreux centres qui pro-posent toutes sortes de traitements par les animaux, dont l’équitation. Jérusalem et ses alentours en comportent plu-sieurs : le centre d’Ein Yaël, le Parc des singes, le Merkaz Maor, Merkaz Chavayot, le centre de Richon Letzion,…

Koupot Holim

La koupat Holim qui propose le plus grand nombre de servi-ces dans ce domaine est la Maccabi. Ils ont des accords avec tous les centres énumérés ci-dessus. Ils prennent en charge de nombreux problèmes mais uniquement chez les enfants et jusqu’à 18 ans. Ce qui veut dire que, sur ordonnance médi-cal, d’un généraliste, d’un pédiatre ou d’un neurologue, vous pouvez choisir le lieu qui vous convient et bénéficier d’un remboursement de la Koupa. On vous demandera une parti-cipation aux frais à raison de 33 NIS par soin. Le traitement global comprend 13 séances par année civile. Il faut cepen-dant avoir chez eux une complémentaire (Kessef ou zahav).

La Leumit et la Meuhedet proposent toutes les deux à peu près les mêmes services, à savoir, uniquement l’équitation thérapeutique. A la Leumit, ils remboursent 80% du soin, pour des enfants jusqu’à l’âge de 15 ans. Dans tous les cas, il faut également la complémentaire.

La Clalit ne connaît ce type de soins qu’en remplacement de séances de physiothérapie. Il faut un Ichour du directeur de la branche de physiothérapie de la koupa. Il s’agit également d’équitation uniquement et le traitement comprend 12 séan-ces par année.

Pour plus de renseignements vous pouvez contacter Les koupot Holim : Meuhedet : *3833 ; Maccabi : 1700505353 ; Clalit : *2700 ; Leumit : 1700507507.Le Dr. Yoni Yehuda dirige le centre Chavayot : Elazar 90, Goush Etzion - Tél. 02-9931988, 054-3022260 - fax. 02-9309195

PORTRAIT : FONDATION "ONE FAMILY FUND"

A l’origine de la Fondation, se dissimule un acte d’une ex-trême générosité de la part d’une enfant de 12 ans.

Mihal Belzberg, à Jérusalem, est en plein préparatifs pour sa Bat Mitva lorsqu’éclate, le 9 août 2001, l’attentat triste-ment célèbre de la pizzeria Sbarro. Ce fut l’attaque la plus meurtrière à Jérusalem depuis le début de l’Intifada en sep-tembre 2000. N’ayant pas le cœur aux festivités au milieu d’un tel désastre, elle décide d’annuler la cérémonie et de verser la totalité de la somme prévue à cet effet aux victi-mes de l’attentat. Elle incite également tous ses proches à en faire autant avec ce qu’ils comptaient dépenser pour ses cadeaux.

Mihal et sa famille ont ainsi récolté plus de 100’000 dollars mais également réalisé que cela n’était pas suffisant aux vues du nombre croissant de victimes des attentats en Israël.

C’est ainsi que la Fondation OneFamily Fund a vu le jour. A l’instar d’autres institutions de ce type, elle s’occupe de l’aide financière aux victimes. Cependant son activité ne s’arrête pas là. Composée de bénévoles, elle permet à des destins brisés de refaire surface à l’aide de soutien psycholo-gique, d’aide à la réinsertion professionnelle et sociale…

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2. Ajouter les jaunes d’œuf au chocolat fondu et battre.

3. Ajouter sucre et farine et bien mélanger.

4. Monter les blancs en neige et les incorporer délicatement au mé-lange jusqu’à obtenir une consistance homogène.

5. Verser la préparation dans des ramequins individuels préalable-ment graissés et farinés. Cuire 12 mn (180°).

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Page 28: Magazine Face a Face no 1

faceàface28 Février 2010

Je

de

mo

ts

Yonathan, 5 ans, demande tous les jours à sa maman en sortant du gan si elle lui a acheté un cadeau. Un jour celle-ci exaspérée lui dit : « Yonathan, apprends d'abord à dire bonjour comment ça va... ». Le lendemain Yonathan tout content va vers sa maman persuadé qu'elle lui a acheté quelque chose : « Maman qu'est-ce que tu m'as acheté aujourd'hui, s'il te plaît, merci, bonjour !! »

Dan, 5 ans et demi, revient du Gan après avoir appris la Paracha Béréchit et demande :

« Mais si Hahem a créé le ciel le premier jour, Il était où avant ? »

A Aaron (8 ans) : « Fais tes devoirs s'il te plaît ! »- « Non merci maman ! »

La maman de Gavriel (4 ans) lui demande : - « Tu sais que tu ressembles à David ? »- « Non. » - « Tu sais, vous êtes jumeaux et vous vous ressemblez beau-coup tu ne trouves pas ? » - « Gavriel exaspéré : Mais Non ! David a toujours besoin de se moucher ! »

Laureen, 6 ans, en buvant de l’eau à une fontaine qui indiquait sa date de construc-tion (1653) :- « Papa, elle est pas périmée cette eau ? »

Hava (4 ans) prend le paquet de bonbons et de-mande :- « Combien je peux en manger ? »- « Prends en quelques uns, lui dit sa maman. »- « Ah bon ? Je pensais en manger au moins quel-ques deux ou quelques trois. »

Avraham (5 ans) dit à voix haute le matin avant d’aller au Gan : - « Moi j’emmène au Gan ma voiture et ma toupie. »Et son petit frère Ygal (4 ans) à qui la ganenet a dit de ne pas emmener au Gan des jouets de la maison lui fait des remon-trances :- « Tu n’as pas le droit, c’est katouv (écrit) dans la Torah qu’on amène pas de jouets au Gan. »

Yonathan

Dan

Aaron

Laureen

Hava

Gavriel et David

Avraham

Envoyez–nous les paroles de vos enfants (avec une photo) et nous les publierons.Par e-mail à [email protected] par SMS au numéro : 054-9076686

Paroles d'enfants

Page 29: Magazine Face a Face no 1

Février 2010 - face à face 29

Citations

Enigmes

SUD

OK

U

"Les juifs ont eu trop d'histoire et pas assez de géographie." (Ichaiah Berlin)

"On ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible pour les yeux." Antoine de Saint-Exupéry, Le Petit Prince

Pour moi, l’accouchement vient avant la grossesse, l’en-fance avant la naissance,l’adolescence avant l’enfance, la mort avant la vie… Que suis-je ?

Il y a 5 maisons avec chacune une couleur différente.Dans chaque maison vit une personne de nationalité différente.Chaque habitant a une boisson, un animal, et une marque de cigarettes qui lui est propre. Aucune des 5 personnes ne boit la même boisson, fume les mêmes ciga-rettes ou possède le même animal que l’un de ses voisins.

Informations : L’anglais vit dans la maison rouge.Le suédois a un chien.Le danois boit du thé.La maison verte est à gauche de la maison blanche.Le propriétaire de la maison verte boit du café.La personne qui fume des Pallmall a un oiseau.L’homme qui vit dans la maison du milieu boit du lait.Le propriétaire de la maison jaune fume des Dunhill.Le norvégien habite dans la première maison.Le fumeur de Marlboro habite à côté de celui qui a un chat.L’homme qui possède un cheval habite à côté de celui qui fume des Dunhill.Le fumeur de Winfield boit de la bière.Le norvégien habite à côté de la maison bleueL’allemand fume des Rothmans.Le fumeur de Marlboro a un voisin qui boit de l’eau.

Question : A QUI APPARTIENT LE POISSON ?

Dans la jungle, une équipe de 4 explorateurs se trouve blo-quée par un ravin. Le seul moyen de le traverser est de passer par un pont suspendu. Seulement le pont est fragile et accepte 2 personnes au maximum. De plus chaque personne met un temps différent pour traverser. Le 1er met 1 min, le 2ème 2 min, le 3ème 5 min, et le dernier 10 min. Les explorateurs doivent toujours partir par deux pour traverser le pont, les 2 premiers à traverser peuvent partir seuls, mais les autres doivent attendre que l'on vienne les chercher, c'est à dire que 1 des deux ayant traversé revienne pour en chercher un autre. Quand 2 personnes traversent, celui qui va plus vite se met au pas du plus lent.

Comment faire traverser les 4 explorateurs en 17 min ?

Toutes les réponses sont dans le prochain numéro de FACE À FACE

Votre avis nous intéresse !Envoyez-nous vos idées, suggestions, « coup de gueule », coup de coeur...

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faceàface30 Février 2010

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