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n°70WWW.MACADAMJOURNAL.COM

LineRenaud

Ce sont les challengesqui me font avancer

MACADAM, LE MAGAZINE COUP DE POUCE2 EUROS > 1 EURO MINIMUM AU VENDEUR

SPÉCIAL NOËLSÉLÉCTION CADEAUX

L’INVITÉEOLGA TROSTIANSKY« la première desdiscriminations : le sexe »

SOCIÉTÉCONGOLES BLANCS VONTPRENDRE NOS TERRES !

AYYEM ZAMENLE CAFÉ DES VIEUXMIGRANTS

CARNETDE VOYAGESLA LIBERTÉ DE NOSANCÊTRES GUYANAIS

JEUXMOT MYSTÈRE,FLÉCHÉS, BD,SUDOKU

BONUS :

LE QUIZZ DE

LA BIODIVERSITÉ

VOIR PAGE 15

L'aventure ne faitque commencer

Le mois prochain, Macadam nouvelle formule fêtera son premieranniversaire.Alain Souchon, Charles Berling, Pietragalla, Victoria Abril, Rama Yade,Grégoire, Bernard Giraudeau, Antoine, Nicolas Hulot, Anne Roumanoffet, aujourd'hui... Line Renaud.

Voici les hommes et les femmes qui, mois après mois, ont ouvert leur cœur aux lecteursde Macadam. Des hommes et des femmes que nous avons souhaité rencontrer pourpartager leurs valeurs, leurs engagements.D'autres, écrivains, journalistes, politiques, ont été nos invités : David Habiker, ÉricNolleau, Martin Hirsch, Nicole Guedj, Franz Olivier Giesbert, Gérard Miller...Tous, par leurs idées, par leurs actions, nous montrent que la société bouge. Ils sont lapreuve que notre monde n'est pas aussi individualiste qu'on aurait tendance à le croire.Un an, tout juste. Un an à peine. L'aventure ne fait que commencer.

par François Fillon, directeur de la publication

f.fillon@macadamjournal.com

DES VENDEURS COLPORTEURS DE PRESSELes vendeurs de Macadam ne tendent pas la main. Ils sont vendeurs colporteurs de presse, fiersde leur métier et de leur journal. Acheter « leur » Macadam dont ils participent au choix dessujets et des textes est la plus belle des récompenses et leur donne les moyens de s’insérersocialement et économiquement.

COMMENT ÇA MARCHE ? Sur les 2 euros du prix de vente > 1 euro minimum, en fonction des villes et du coût

de transport, va directement au vendeur. Cela représente son bénéfice sur la vente du journal.

> 1 euro sert à la fabrication et à la diffusion du journal.

UNE ASSOCIATION SANS BUT LUCRATIFLa diffusion est assurée par l’association sans but lucratif Les Artisans du Macadam dont leconseil d’administration est composé à la fois de professionnels des médias et de personnesvendant ou ayant vendu le journal Macadam.

UNE ÉQUIPE DE PROFESSIONNELSPonctuellement ou de façon régulière, ils prêtent leur plume et leur temps pour la réalisationde Macadam. Ils sont journalistes, dessinateurs, photographes, directeurs de création oumaquettistes. Ils rivalisent d’enthousiasme et de coeur pour cette belle aventure.

UN RÉSEAU INTERNATIONALMacadam est membre — et son unique représentant en France — de l’International Network ofStreet Papers (INSP), ou Réseau international des journaux de rue. Une reconnaissance pour saqualité rédactionnelle et son travail auprès de ses vendeurs. Le réseau, dont le siège est situéà Glasgow regroupe 80 journaux de rue, répartis dans 34 pays et sur 5 continents. Ces titres offrent des opportunités de travail à 250 000 personnes et publient 32 millions de journauxchaque année.

L ’ É D I T O

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en difficulté?

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vendeur de Macadam.

Contact :

06 17 78 91 57

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Macadam mensuel [édition décembre 2009]www.macadamjournal.comcontact : contact@macadamjournal.comabonnement28 euros pour 11 numéros. Chèque de 28 euros à l’ordredes Artisans du Macadam et à envoyer à : Les Artisans duMacadam, 9, rue Jacques Prévert, 69140 Rillieux-la-Pape.distribution nationaleLes Artisans du Macadam, association loi 1901,Président : Gabriel Gaudillat, siège : 9, rue Jacques Prévert, 69140 Rillieux-la-Pape.Renseignements : 04 78 97 26 73.agencesParis : le Secours Populaire,13 rue Froissard, 75004 Paris, lundi, mercredi et vendredi de 9h à 11h Olivier au 06 79 05 27 42Lyon : Habitat et Humanisme, 28 quai Perrache, 69002 Lyon, du lundi au vendredi de 7h45 à 10hLyon et autres villes :Gabriel au 06 31 96 34 76.directeur de la publication François FillonrédactionCapucine Bordet, Jacques Bujardet, Caroline Charron,Ingrid Chenat, Alexandre Delovane, Gabriel Gaudillat,Michel Hannequart, Raymonde Prades, Thierry Quintry-Lamothe, Saïd Mahrane, Frédéric Ravenne, DanièleRudel-Tessier, Catherine Selden, Jean-Marc Sémoulin,Anne-Marie Thomazeau, Bruno Usannaz-Joriscouverture© Marianne RosenstiehlillustrationsCrosky, Dominique Goubelle,Sylvain Marchandé, Philippe TastetphotographiesBriag Courteaux, Jean Luc Addegraphismebeau fixe, manufacture d’imagesbeaufixe@beaufixe1986.coméditionsarl Media Compagnieimpression Imprimerie Chirat744 rue de Sainte Colombe - 42540 Saint-Just-la-PendueDépôt légal à parutionISSN : 1954-166XCPPAP : 1209 I 89259partenaires Courrier International, Fondation Nicolas Hulot, FondationSeb, Habitat et Humanisme, Les Bancs publics, Ludi-presse, Le portail des solidarités, Reporters d’Espoirs,Secours Catholique, Secours Populaire.

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Le travail des femmes a longtemps été perçu, comme un « salaire d’appoint »,

et une aspiration à laquelle on pouvait ou devait renoncer pour élever ses en-

fants, prendre soin de ses parents, suivre son mari.

Les femmes étaient sensées avoir « le choix » entre le travail ou la maison. Ce

« choix » était de fait rarement effectif car comment travailler lorsqu’il n’existe

pas assez de structures de garde pour les tout-petits ? Comment travailler si

vos parents très dépendants ne trouvent pas de solutions dignes d’hébergement

et de soin ? Et qui s’imaginait qu’un homme pourrait s’occuper de ses enfants

ou de ses parents ? Mais les familles changent, la place du père comme celle

du fils grandit : l’évolution est à peine perceptible dans les chiffres nationaux ;

pourtant un homme qui change une couche ou prend une journée de congé

car ses enfants sont malades n’est plus un cas marginal. De leur coté, les jeunes

filles savent aujourd’hui que leur travail constitue le socle d’une assise finan-

cière ; elles s’investissent donc dans des cursus scolaires souvent plus brillants

que ceux des garçons, elles misent sur leurs compétences et aspirent à être

rémunérées décemment pour leur travail.

Ces jeunes filles devraient savoir que leurs salaires seront, à com-

pétences et à investissement égal, inférieurs à celui de leurs cama-

rades masculins. La persistance des inégalités salariales et de

la spécialisation sexuée des tâches dans les entreprises et

les services publics apparaît dès le début de carrière et se

durcit avec l’âge. Les conséquences en sont tangibles : les

deux tiers des bas salaires sont des femmes et l’écart de

rémunération entre hommes et femmes est de 27%. Le rapport

remis par Brigitte Grésy sur l’égalité professionnelle entre les

femmes et les hommes à Xavier Darcos en juillet 2009 est à ce

titre édifiant. Ni les hommes ni les femmes ne doivent se résigner à

ce qu’il existe une sous-catégorie de salariés, dont le temps de travail

peut être réduit, dont les salaires n’évoluent pas et dont les carrières stagnent.

La première des discriminations, la discrimination par le sexe, engendre une

pauvreté qui pèse sur toute la société : femmes, hommes et enfants en souffrent.

Les conséquences sur les retraites des femmes sont en outre terribles.

Face à ces inégalités, les associations de femmes ne restent pas inactives : une

pétition a été lancée pour que les citoyens se mobilisent pour l’égalité profes-

sionnelle entre hommes et femmes. Elle propose cinq mesures pour équilibrer

la balance : un temps partiel qui n’est pas un temps précaire, un congé paren-

tal à partager entre père et mère, la valorisation des métiers de services, des

sanctions pour les entreprises qui ne s’engagent pas dans la voie de l’égalité et

plus de femmes pour diriger les entreprises. Vous pouvez signer cette pétition.

Qui sait ? Si vous êtes assez nombreux et nombreuses, peut-être les associa-

tions de femmes seront-elles être consultées lors des négociations sur l’égalité

professionnelle.

Olga Trostiansky,

Présidente de la Clef, Coordination française pour un lobby européen des femmes

Olga Trostiansky est présidente de la Clef

La première desdiscriminations :le sexe

L A P A R O L E À O L G A T R O S T I A N S K Y

Olga Trostiansky est adjointe au Maire de Paris

chargée de la Solidarité, de la Famille et

de la Lutte contre l’Exclusion et vice-présidente

du Conseil général de Paris. Elle est déléguée à

la santé auprès du Maire du 10e arrondissement.

Jusqu'en 2004 elle a été Présidente

de l’Assemblée des Femmes-Paris Ile-de-France

et adhérente depuis 1995. Elle est aujourd’hui

présidente de la Clef (Coordination Française

pour le Lobby Européen des Femmes).

L ’ I N V I T É

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illustrations de Philippe Tastet, dessinateur de presse, a l’oeil collé à la radio,les oreilles sur la Tv et la presse et l’esprit tourné vers la vie. www.philippetastet.com

LE MONDE EST FOU

Un Indien poursuit « Axe »car il n'attire pas les fillesNew Delhi, Inde - Un Indien de 26 ans,

usager des produits Axe poursuit leur

fabricant, car bien qu'il utilise ces

produits tous les jours depuis 7 ans,

il n'attire pas les jeunes filles comme

le suggère la publicité.

Les publicités pour les produits Axe

montrent en effet des jeunes femmes

attirées par les hommes utilisant les gels

douches ou déodorants de la marque.

« La compagnie m'a trompé, les publicités

disent que les femmes vont être attirées

par les hommes qui utilisent Axe. Je m'en

sers depuis 7 ans, mais pas une seule

fille n'est venue à moi » explique-t-il.

Il demande 91 000 dollars pour

dépression et dommages psychologiques,

causés par l'absence de « l'effet Axe ».

Nouvelle-Zélande : une têtede cachalot échouéesur la plage est prisepour un extraterrestreTemuka, Nouvelle Zélande –

En se promenant sur une plage,

une Néo-Zélandaise a découvert un amas

de matière qui lui a semblé étrange.

« Je dois admettre avoir pensé qu’il

s’agissait peut-être d’un extraterrestre.

Ça avait des sortes d'énormes os, comme

des côtes, mais cela pouvait aussi bien

être des tentacules » explique-t-elle.

Après avoir pris soin de vérifier à l’aide

d’un bâton que la chose n'était pas vivante,

Rose Fraser a prévenu la presse.

Une photographie a été prise et envoyée

à des experts de l'université d'Otago.

Après de nombreuses interrogations,

un consensus a été établi : il s’agirait

en fait d’un morceau de la tête

d'un cachalot macrocéphale qui se serait

échoué sur la plage.

A C T U

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infos en partenariat avec www.zigonet.com

illustrations de Dominique Goubelle. Il publie dans Siné Hebdo, Vendredi... illustre deslivres scolaires chez Nathan, Hachette… et a dessiné dans Spirou et Le Point. www.goubelle.net

A C T U

Grande-Bretagne :un hérisson ivre conduità l'hôpitalDevon, Grande-Bretagne - Un hérisson

a été retrouvé vacillant après avoir

consommé des pommes fermentées.

Le hérisson, surnommé Tipsy, a été

retrouvé dans un verger alors qu’il

couinait fort. Amenée à l’hôpital des

hérissons situé dans une ferme non loin

de là, la bête s’est réveillée le lendemain

matin dans un état second, malgré les

antibiotiques qui lui ont été administrés.

Ann McCormack, la femme qui a secouru

l’animal, a déclaré que c’était bien

la première fois qu’elle voyait...

un hérisson ivre.

États-Unis : pas d'acquéreurpour le tombeau voisinde Marilyn MonroeLos Angeles, États-Unis - Pour payer

l'emprunt de sa maison, Elsie Poncher

vend aux enchères la place de cimetière

de son défunt mari. La dernière demeure

de celui-ci est placée à côté de celle

de la star de cinéma Marylin Monroe,

mais personne ne souhaite l'acheter.

Le mari d'Elsie Poncher est décédé

en 1986, il est depuis enterré dans le

cimetière des stars de Westwood Village

Memorial Park, où reposent entre autres

Farrah Fawcett, Truman Capote ou Dean

Martin. C'est pour rembourser un emprunt

que son épouse a mis deux fois le tombeau

en vente sur le site d'enchères en ligne

eBay. Peu d'amateurs se sont manifestés.

Une première fois, les prix ont atteint

environ 3,2 millions d'euros, mais

l'acheteur potentiel s'est retiré des

enchères. La seconde vente, avec

une mise à prix de 341 000 euros,

a elle aussi échoué. C'est le fondateur

du magazine Playboy, Hugh Hefner, qui

avait acheté l'autre place libre à côté

du tombeau de Marilyn en 1992, pour

la somme de 51 200 euros.

Russie : une vache coincéeau 13e étage d'un immeubleTcheliabinsk, Russie - Les pompiers

russes ont procédé à une opération de

sauvetage inédite : libérer une vache,

coincée au 13e étage d'un immeuble

d'habitation. Les pompiers de la ville

de Chelyabinsk ont reçu des appels

d'urgence de la part de voisins inquiets.

Lorsqu'ils sont arrivés sur place, l'animal

essayait de pénétrer dans un ascenseur.

Personne ne sait ce que la vache faisait

dans cet immeuble, ni comment elle était

arrivée à monter les treize étages.

Les pompiers sont parvenus à faire

redescendre l'animal par les escaliers.

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Elle vient de terminer « En cas de malheur », untéléfilm pour France 2 et part pour 5 mois en tour-née sur les routes de France. Son vrai plaisir : « Ily a si longtemps que je ne suis pas allée voir lepublic de chez nous. C’est une vraie jouissance,bien autre que de tourner dans un film ».Elle reçoit Macadam pour parler de sa vie et de sescarrières plurielles.

Chanteuse, meneuse de revue, actrice... vous avez eude multiples vies... Comment fait-on pour rebondir àchaque fois ?Ce sont des décisions de vie. Pour qu’une carrière soitlongue et intéressante, il ne faut jamais s’endormir surses lauriers. Et puis, avec le temps qui passe, vousdevez trouver des créneaux qui vont avec votre âge.Si je menais des revues aujourd’hui, je ne serais pasfière. Et pourtant, j’ai tellement aimé ça, je l’ai fait avectant de passion. Si j’étais encore dans les studios d’en-registrement à ne faire que du disque, je me dirais queje n’ai vraiment pas évolué.C’est important de donner des tournants à sa carrière.

Pas facile de tout quitter, de tout recommencer...À chaque fois vous lâchez la proie pour l’ombre. Et àchaque fois, c’est un challenge. Mais les challenges etles risques, c’est aussi ce qui fait avancer. Le secret d’une reconversion, c’est qu’il ne faut pasattendre que ce soit fini pour passer à autre chose. Ilfaut sauter le pas quand on est en plein boom. Quandle directeur du Casino de Paris est venu me voir pen-dant une tournée en Espagne et m’a dit « J’aimeraisque vous repreniez les grandes traditions du music halld’autrefois, lorsque Maurice Chevalier ou JoséphineBaker étaient à l’affiche »... moi je ne savais même pasce que c’était qu’une revue... C’est ça un challenge.En Amérique et en Angleterre, j’avais beaucoup apprissur une autre manière de me présenter à mon public.J’étais entourée de 4 ou 6 garçons qui chantaient etqui dansaient. Ça m’a aidée.Quand j’ai décidé d’arrêter la revue, après plusieursannées entre Paris et Las Vegas, on m’attendait encoredans le même registre. Mais je savais que j’avais d’au-tres cartes à jouer et je voulais me laisser le temps dele faire. C’était il y a 30 ans. Je n’ai plus rechanté.

Enfant, vous aviez déjà cette envie de multiplier cesvies ?Mais non... Je ne savais même pas que ça existait ! C’est drôle que vous me demandiez ça, car je réaliseque je touchais déjà un peu à tout sans m’en rendrecompte. J’étais mise à toutes les sauces. À la remise desprix de l’école, dans mon village, on me faisait chanter,on me demandait de danser. Je faisais n’importe quoiph

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lR E N C O N T R E

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LINE RENAUDCe sont les challenges

qui me font avancer

sur la musique... J’allais chercher des vieux rideauxdans le grenier et je m’en faisais des voiles. Chaquefois qu’il y avait la comédie à jouer, on disait : eh bienc’est à Jacqueline qu’on va demander ça. Alors je ré-citais un monologue en patois, ou on me faisait jouerun rôle.Quand je suis devenue chanteuse, je ne pensais pas àautre chose. J’étais venue pour chanter... Et rien d’au-tre. Si ce n’est pour rencontrer Loulou Gasté dont jeconnaissais toutes les chansons !

Et aujourd’hui si vous passiez à autre chose ?Je produirais. Je le fais d’ailleurs quelques fois...Comme avec « En cas de malheur ». C’est intéressant.D’ailleurs, vous savez, en Amérique, j’ai créé plusieursspectacles à Las Vegas sans être sur scène, avec« Flech » en 1969, puis « Love In » et « Fantaisy oflove ».

Aujourd’hui ça m’intéresserait de revenir à la produc-tion, mais pas dans le music hall. En m’intéressant plu-tôt à de jeunes acteurs ou jeunes actrices. Pour l’instantje m’occupe encore de moi. Dans mon créneau il y apas mal des rôles de grand-mères !

Quels conseils donneriez-vous alors aux générationsqui vous suivent ?Le conseil serait de ne pas tout faire en même temps.Quand j’étais chanteuse, c’était toute ma vie, toute mapassion, toute mon énergie. Quand j’ai décidé de de-venir meneuse de revue, c’était pareil. C’était mon bon-heur. Il ne faut surtout pas passer de l’un à l’autre etrevenir. Il faut savoir passer à autre chose et ne pas re-venir en arrière. Sinon, vous n’êtes pas pris au sérieux.Nous ne sommes pas comme dans les pays anglosaxons, nous sommes compartimentés.

Une initiativecomme Macadamest merveilleuse,c’est une œuvreutile, très touchante.

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C’est pour ça que lorsque j’ai terminé ma dernière revue« Paris Line », j’ai dit « c’est un au revoir, pas un adieu... ».Je savais que j’avais d’autres cartes à jouer. Il fallait que jeme fasse oublier en tant que chanteuse. J’ai eu un plaisirfou le jour où j’ai reçu la première lettre de fan adressée à« Line Renaud actrice ». Parce qu’à chaque fois, ce n’estpas gagné. Entre le chant et la revue, la reconversion étaitpresque naturelle. Mais passer de chanteuse à actrice étaitplus risqué.

Vos plus grands bonheurs, vous les avez connus dans quelsdomaines ?Oh, dans chaque domaine. Mes doutes aussi. Mesincertitudes aussi. La peur, l’émotion, vous les ressentezchaque fois, car vous les entreprenez avec la même pas-sion. Si c’était à refaire, je le referais pareil.

Puis il y eut votre investissement au sein de la lutte contrele sida... Vous n’aviez pas prévu l’humanitaire dans votrecarrière...Non, ce n’était pas prévu au programme ! Mais depuis tou-jours j’allais chanter dans les sanatoriums, dans les hôpitauxpour les soldats rentrant d’Algérie. Et aussi au fond desmines... À l’époque, on ne médiatisait pas. Tout le contrairedu sida. Ce qui est arrivé avec le sida c’est que tous les ar-tistes se sont réunis pour crever le tabou. Le déclic, ce fut en1984. J’étais aux États-Unis, j’ai vu cette panique incroya-ble. Rock Hudson décéda alors que je passais quelquesjours en France. C’est là que j’ai dit, à William Leymergiequi m’interviewait, que les artistes américains étaient mobi-lisés. Et qu’en France on devrait faire la même chose. Maissans penser à m’investir, car je repartais aux États-Unis.Suite à cette émission, le secrétaire général de l’Institut Pas-teur m’a téléphoné en me disant « nous sommes à la pointede la recherche sur le sida mais nous n’avons pas un sous,même pas de quoi nous acheter une centrifugeuse... » C’estde là que tout est parti. Avec le premier gala au ParadisLatin. Ça fait 24 ans... 24 années de pandémie. C’est ter-rible ce fléau. Terrible. Un mort toutes les 10 secondes.

Si un vaccin existait vous pourriez investir dans d’autresluttes, comme celle contre la précarité ?Mon rêve, aujourd’hui, serait de voir de mon vivant, la findu sida. Mais tant que l’énergie me le permettra, je seraide ce combat. Si c’était fini, j’aimerais m’investir dans l’aideaux scientifiques de l’immunologie et la virologie. Je suistellement admirative de leur travail. Pour le sida, je suis allée plusieurs fois en Afrique noire...J’ai vu cette pauvreté. C’est insupportable. Je ne peux pascomprendre qu’en 2009 il y ait autant d’argent mal utilisé.C’est terrible d’entendre ces salaires, ces bonus dont onnous parle, alors qu’on meurt de soif et de faim. Alors qu’ily a tant de personnes privées de soins. Il y a tant à faire.Tant d’idées à trouver. Plus près de nous, une initiativecomme Macadam est merveilleuse, c’est une œuvre utile,très touchante.Propos recueillis par François Fillon

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Mon rêve, aujourd’hui,serait de voir de mon vivant,la fin du sida. Mais tant quel’énergie me le permettra,je serai de ce combat.

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S O C I É T É

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Réélu en juillet 2009, Denis Sassou-Nguesso veut céder des millions d’hec-tares à des fermiers afrikaners. Unscandale, s’insurge le site d’oppositionMwindaPress.

L’Afrique du Sud aurait signé, le 23 octobre, unaccord avec le Congo qui permettrait aux fermiersblancs de louer jusqu’à 10 millions d’hectares deterres au Congo. L’accord [signé par Agri SA, unsyndicat regroupant plus de 70 000 paysans]vise à améliorer la sécurité alimentaire du Congoen utilisant les compétences de l’agriculture sud-africaine. Le Congo importe la quasi-totalité deses produits alimentaires. Il est vrai que le payssouffre de l’exode rural : la population est concen-trée à Brazzaville et Pointe-Noire, et l’accord viseà exploiter les vastes étendues pratiquement inha-bitées du pays. Les fermiers blancs auraient signédes baux de trente ans renouvelables et l’accordprévoirait des exemptions d’impôt sur l’importa-tion d’intrants et matériels agricoles. Il permettraitl’expatriation complète des profits.Les Sud-Africains prennent de plus en plus pieddans d’autres pays africains depuis que leur gou-vernement s’est fixé pour objectif de transférer30 % des terres agricoles aux populations noires.Du côté congolais, on souhaite régler le problèmede la sécurité alimentaire. Une seule chose restaità vendre dans ce pays : la terre ! Ils n’y sont pasallés de main morte. Dix millions d’hectares nonvendus mais donnés ! Que tout le monde se ras-sure, les prédateurs qui dirigent ce pays ne l’ontpas fait sans recevoir un « intérêt » [pot-de-vin].D’abord, il faut savoir que cette superficie repré-sente une parcelle de 200 kilomètres de large sur500 kilomètres de long ! Mais bon sang, où sesituera ce cadeau royal ? Va-t-il falloir raser desforêts ? Devra-t-on exproprier des villages entiers ?Deux fois la taille de la Suisse, 500 000 fois lataille de Monaco. Après les paradis fiscaux, unparadis agricole offert aux Afrikaners. C’est sûr,des emplois seront créés, mais des emplois d’ou-vriers agricoles et de boys !

Pour endormir toute méfiance, la propagandeofficielle a commencé par annoncer la créationde villages agricoles, qui accueilleraient quelquescentaines de familles congolaises, avec leconcours de sociétés israéliennes. Rien à voirpourtant avec le projet des Afrikaners. Car, avectous les milliards d’euros ou de dollars qui ont étédéversés dans les poches du clan, pourquoi n’a-t-on pas lancé un vrai programme agricole suscep-tible d’aider les entrepreneurs de toutes lesrégions à se lancer dans les plantations et dansl’élevage ? Il aurait été judicieux de faire appel àquelques fermiers sud-africains à qui l’on auraitfait don de quelques milliers d’hectares, avec unefranchise douanière et fiscale – ne serait-ce quepour dix années – à condition que chacun danssa spécialité crée et dirige un centre de formationpour les jeunes Congolais. Chaque ferme sud-afri-caine installée au Congo serait devenue un centrede formation. Ces fermiers auraient même pu re-

cevoir des allocations supplémentaires pour cetenseignement. Il serait donc resté pour les jeunesCongolais, au sortir de ces stages, 9 995 000hectares de bonne terre congolaise à développer !Mais, dans ce dernier schéma, il est difficile deracketter ces jeunes fermiers congolais, de venirau nom du président ou de sa famille, en plus destaxes, prendre une partie de la récolte ou du bé-tail. Alors pour ne pas s’embêter inutilement, on« donne » tout aux Sud-Africains. Mais on est as-socié dans l’affaire qui morcellera les superficies.Un fermier qui s’installera au Congo devra payerl’hectare disons… 10 euros, cela fera 100 mil-lions d’euros. À 50 euros l’hectare, ce qui n’estabsolument rien, cela fera 500 millions ! Cetteaffaire est un scandale économique. Un scandalepolitique. Et un scandale écologique, car il faudraraser une grande part de la forêt.MwindaPress - Courrier International

congo Les Blancs vontprendre nos terres !

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LA FONDATION SEB*SOUTIENT :Chaque mois, découvrez deux actions soutenues parla Fondation Seb :

LA TECHNOLOGIE POUR TOUS« Qui n'a jamais été marqué par le contraste entrel’isolement social dont souffrent les personnes en situa-tion de précarité et la surabondance des outils de com-munication dans notre société ? » interroge Éric Chatry,fondateur de Reconnect. Pour y remédier et permettreà ces personnes de rester joignables, l'association metà leur disposition une boîte vocale permettant de faci-liter les démarches administratives, la recherche d'em-ploi ou de logement, mais aussi de garder le contactavec leurs proches ! Après le succès de l’expérimenta-tion parisienne, lancée en janvier 2009, et de ses 300numéros de téléphone distribués, l'association vient dedémarrer un second programme à Bordeaux et pré-pare un lancement sur Lyon début 2010.www.reconnect.fr

LE BOOM DE LA MICRO-ASSURANCE Une nouvelle catégorie d'entrepreneurs s'installe dansle paysage de la création d’entreprises, les personnesqui bénéficient des minima sociaux. Parce que la moitiéd'entre eux n'ont pas accès aux services classiquesd'assurance, la fondation Entrepreneurs de la Cité aadapté, en 2007, le principe de micro-assurance déve-loppé dans les Pays en émergence. Et Carole Ringaud,directrice d'Entrepreneurs de la Cité, de préciser :« Notre objectif est d’assurer nos adhérents mais égale-ment de les accompagner juridiquement, en parallèledes conseils de gestion proposés par les organismes demicro-crédit ». Un partenariat qui a déjà permis lapérennisation de presque un millier de jeunes entreprises.www.entrepreneursdelacite.org

* La Fondation Seb estpartenaire de Macadam

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En partenariat avec www.portail-humanitaire.org

Khalil Ahmed est Indien. Il est marié et a quatre enfants. Il vit avec ses trois frères et leursenfants. Son père est agriculteur, mais son petit bout de terrain ne produit pas de récoltessuffisantes pour nourrir la famille.Noah’s Ark est une organisation indienne qui donne du travail à des artisans locaux dansle cadre du commerce équitable. Elle a fourni à Khalil l’équipement nécessaire pour unatelier de travail du métal. L'atelier emploie maintenant 5 personnes à plein temps.« Grâce aux encouragements de Noah’s Ark, je suis maintenant capable de tenir debout.L'association nous donne de l’argent en avance ce qui nous permet d'acheter les matièrespremières. Ils s’assurent aussi soigneusement que je donne un salaire équitable à mesemployés. Aujourd'hui je suis très satisfait. Et ma femme et mes enfants sont heureux. »Khalil habite à côté de son atelier et pendant qu’il travaille, sa maison sert de salle declasse. Noah’s Ark envoie un instituteur pour les enfants des artisans, qui autrement neseraient pas scolarisés.

Artisanat SEL distribue les produits de Noah’s Ark en France depuis 1990.

240 références sont disponibles sur le catalogue à télécharger

sur www.artisanatsel.com

L'atelierde Khalil

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A C T I O N

Mardi, jour de marché à Belleville. L’animationbat son plein. Dans cette Babel moderne, deuxchibanis – vieux migrants maghrébins – regar-dent, l’air absent, ce paysage qui s’offre à eux.Plus tard, ils iront rue Pali-Kao, au Café SocialAyyem Zamen, un lieu plutôt atypique. Un espacede sociabilité pour les vieux migrants. L’atmo-sphère y est bon enfant : un comptoir, un coinsalon, des tables et des chaises en bois, des mursorangés, de jolis rideaux de couleur. Tout est faitpour que l’on s’y sente chez soi. Situé en pleincœur d’un quartier marqué par l’histoire de l’im-migration, Ayyem Zamen, tout à la fois café et as-sociation, a été fondé par Moncef Labidi.Sociologue, il s’est rendu compte dans les années2000 de la grande précarité que connaissent lesmigrants retraités : vie en foyer depuis plus de 20

ans, revenu inférieur à 450 euros par mois, soli-tude ou encore maîtrise limitée du français. Etmaintenant qu’ils n’ont plus d’activités profession-nelles, « ils s’ennuient en France et s’ils retournentde temps en temps en vacances dans leur pays,ils ne s’imaginent pas y vivre définitivement carils ne s’y reconnaissent plus », précise AndréLefevre, coordinateur du café.

RETROUVER SA DIGNITÉMoncef Labidi définit cet espace comme « un en-droit convivial où les vieux migrants viennent si-roter un thé, jouer aux dominos, échanger. Ilspeuvent également y demander de l’aide ». Cettepopulation a souvent besoin d’un accompagne-ment dans la gestion des démarches administra-tives, notamment pour l’obtention de la retraite.

Pour Ahmed, 68 ans, le café est devenu une se-conde maison. Issu de la première générationd’immigrés, il a quitté le Maroc à 18 ans pour de-venir ouvrier en banlieue parisienne. Aujourd’hui,Ahmed qui porte sur son visage les traces deslongues années passées à l’usine, aime se rendreau café retrouver ses amis, et « passer le temps »,explique t-il. « J’aime bien venir ici, je me sensmoins seul, et il y a Myriam, l’assistante sociale,qui m’aide quand j’ai du courrier que je ne com-prend pas ». Depuis son ouverture en 2003, lecafé ne désemplit pas : il reçoit chaque jour plusde 150 personnes et compte plus de 2 300 adhé-rents. Un autre café a vu le jour en 2008 à laGoutte d’Or (Paris 18e), quartier qui a connu luiaussi une importante vague d’immigration. « Leconcept de café social pour vieux migrants a euun tel succès que des associations d’autres villesde France nous demandent régulièrementconseils car ils souhaitent à leur tour mettre enplace une structure comme celle de Belleville »,se réjouit André Lefevre. Aussi, on espère que desespaces tels que le café social Ayyem Zamen semultiplieront dans tout le pays pour que partout,les migrants retraités de France puissent y trouverréconfort et attention. Teycir Ben Naser (Agence d’Informations

Reporters d’Espoirs) - www.cafesocial.org

en partenariat avec www.reportersdespoirs.orgAyyem Zamen

Le café des vieux migrants

Ils ont aujourd'hui plus de 60 ans, sont à la retraite, mais ne retournent pas au pays.De nombreux immigrés de la première génération sont déterminés à rester en Francemalgré la solitude et des conditions de vie difficiles. Pour eux, Moncef Labidi a crééen 2003 le Café Social « Ayyem Zamen » – « Les temps jadis », en français – à Belle-ville (Paris 20e) pour adoucir le quotidien de cette population.

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P A R O L E S D E V E N D E U R S

« Dans les cafés, des solitudes se côtoient et

se rencontrent. La vraie solitude est d’être seul

dans la foule, anonyme parmi les anonymes,

de n’être rien même pas une ombre, de ne plus

exister. “ Ayyem Zameen ” à Belleville ou le «

bistrot des amis » à Lyon revêt toute son im-

portance dans la lutte contre l’exclusion. On y

trouve de la convivialité mais aussi sa propre

identité.»Les vendeurs de Lyon

page 12 - M A C A D A M 7 0

S P É C I A L N O Ë L

Macadam vous propose sa hotte de cadeaux à poser au pied du sapin.Des idées tendances à prix sympas... Par Caroline Charron

bons plans de noël

POUR ELLE_ The Body Shop, la marque cosmétique

éthique abordable, a conçu des coffrets

en matériaux naturels durables (encres

végétales ou à base d’eau, boîtes

à base de déchets de bois ou de papiers

certifiés FSC). On aime les coffrets

« Délices de saison » qui contiennent

plusieurs produits des gammes Abricot,

Muscade-Vanille ou Airelles.

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Un collier sobre mais tendance qui

s’associe et se porte avec tout.

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chaque jour, une phrase optimiste sur

son bureau. Les éditions 365 proposent

21 « Almaniaks » aux thématiques

variées (méditation au quotidien,

pensées zen, petits bonheurs, 365 jours

pour dire je t’aime, etc). 14,90 e

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doré, embouts cristal anis avec verres

miroir doré, idéal pour les ados branchées.

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de ne pas la garder pour soi ! 32,90 e

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ses prochaines vacances. Un beau livre

de photos sous forme d’invitation

au voyage : 20 Paradis, par Antoine,

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offert pour les premières commandes.

M A C A D A M 7 0 - page 13

S P É C I A L N O Ë L

POUR LUI_ Pas de Noël sans chocolat ! Ludique

et accessible à tous, ce coffret « Atelier

chocolat » contient les recettes et les

moules pour régaler toute la famille.

Un cadeau drôle et savoureux. 19,90 e

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du bien car elle est vendue au profit

de l’Unicef. Elle est en alpaga, couleur

gris ou chocolat. 30 e (soit l’équivalent

de 300 vaccins contre la polio)

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_ Folio à la bonne idée de sortir, sous

forme de coffrets collector, une douzaine

de chefs-d’œuvre du cinéma et de

la littérature. Au programme : Out of

Africa, Adèle H., Sueurs froides

ou encore l’Étoffe des héros, il y en

a pour tous les goûts. Coffret Folio

Dvd + livre + livret : 14,50 e chaque.

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connaissez pas suffisamment le nouveau

compagnon de votre sœur ou de votre

nièce pour faire un choix judicieux, offrez

lui un chèque-cadeau. La plupart des

enseignes en font (Amazon, Fnac, Ikéa,

etc), vous n’avez qu’à choisir le montant.

_ Casse-tête Puzzle Block. En bois

de teck, fabriqué à la main. De quoi

passer de bons moments. 19,90 e,

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_ « Les beaux esprits se rencontrent »,

« la religion est l’opium du peuple »,

elles ont nombreuses ces petites phrases

citées à tort et à travers, déformées,

parfois attribuées au mauvais auteur !

Ce petit livre replace 65 citations

dans leur contexte grâce à une enquête

minutieuse dont les résultats sont drôles

et étonnants. « Petit inventaire

des citations malmenées »

chez Albin Michel, 10 e

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en Thaïlande en céramique de haute

qualité. Poterie moulée à la main et finie

par un vernis traditionnel. Vendues

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_ Pour les amoureux des chats, et leurs

compagnons, un coffret qui réunit un

livre drôle et joliment illustré signé Bruno

Masure, une brosse à chat et une souris-

jouet. Les chats vus par Bruno Masure,

éditions Hugo&Cie, 19,95 e.

_ Pendant la journée, le panneau solaire

charge la batterie pour illuminer, le soir,

le jardin ou votre balcon de couleurs

changeantes. La tige souple permet

à la libellule de bouger au gré du vent.

Libellule solaire dansante, 17,95 e,

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partout avec vous, la marque König a

imaginé un haut parleur très performant,

petit et design en forme d’étoile de mer.

Inclus une batterie rechargeable intégrée

que l’on peut charger via USB. Idéal

pour partager la musique de son MP3.

Enceinte MP3 König, 19,90 e.

page 14 - M A C A D A M 7 0

S P É C I A L N O Ë L

LES ENFANTS_ Jeu d’association et de mémoire

sur le thème de la nature et des animaux

pour les 3-6 ans. Composé de 12 paires

de cartes en bois, d’une sacoche

et d’une écharpe portées par un lama.

Jeu fabriqué de manière équitable

au Pérou. Luka le Lama, 29,90 e ;

réseaux Alter Mundi, Artisans du Monde,

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pour les enfants de 3 à 12 ans, limitant

le volume d’écoute a 85 décibels, super

confortable (coussinets doux en caoutchouc

et bandeau ajustable) et design. Les enfants

peuvent d’ailleurs le personnaliser sur le

site de la marque www.myphoneskids.com).

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_ Une montre sympa pour apprendre

à lire l’heure avec le marquage heures

et minutes sur les aiguilles, bracelet

thème dinosaure en plastique fantaisie,

étanche 3 ATM. Montre dinosaure ;

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ou sur www.louis-pion.fr

_ Land Rover Unicef. À partir de 3 ans.

Vendue 13 e (soit l’équivalent

de 2000 capsules de Vitamines A).

Disponible sur www.unicef.fr/boutique

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peluche. C’est un deux-en-un idéal

pour les tout petits (1 à 3 ans).

Crocodile xylophone, 24,90 e

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_ Un jeu de questions récompensé

au concours Lépine où il n’y a pas une

bonne réponse, mais où chaque joueur

juge de l’originalité ou de la pertinence

de son adversaire. Idéal pour développer

imagination et talent de communication.

Plury One est un jeu de plateau avec

sablier et cartes de questions en quatre

langues, à partir de 10 ans. 39 e sur

www.laboutiqueducreateurdejeux.fr

_ Un livre illustré avec des images qui

se déplient, c’est Le Petit Prince

de Saint-Exupéry en version intégrale

et en pop up, chez Gallimard. 27,56 e

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M A C A D A M 7 0 - page 15

Le quizzBiodiversitéMacadam, en partenariat avec BioViva vous

propose de jouer au Quizz « Biodiversité »

et de gagner des jeux Cromagnon... Testez vos

connaissances sur les peuples et la biodiversité.

Envoyez vos réponses à l’adresse jeux@maca-

damjournal.com ou à Les Artisans du Macadam,

7 rue Jacques Prévert, 69140 Rilleux la Pape.

1) Combien dénombre-t-on de Parcs Nationaux

en France ?

• 7

• 10

• 14

2) Sur l’île Maurice, vous effectuez un reportage

sur la disparition du dodo, une sorte de gros

dindon sauvage. Pourquoi a-t-il disparu ?

• On a détruit la forêt où il habitait

• Il a été exterminé par les hommes

• Il a été décimé par une maladie propagée

par les lapins

3) Chez quels animaux la disparition

des espèces est-elle la plus importante ?

• Les insectes

• Les mammifères

• Les poissons

4) Pourquoi le bois de teck est-il très recherché ?

• Parce qu’il fait fuir les rats

• Parce qu’il est très léger

• Parce qu’il ne pourrit pas

5) Quelle est l’une des principales causes

de disparition des tortues marines ?

• Les sachets plastiques

• Les hélices des bateaux

• Les requins

6) Quelle est la particularité de l’île

de Porquerolles ?

• C’est l’île la plus haute de Méditerranée

• Seule une espèce d’arbre y pousse

• C’est un conservatoire méditerranéen de la

biodiversité

7) Combien dénombrait-on de variétés de

pommes au début du XXe siècle en France ?

• 3 600

• 16 400

• 24 000

8) À quelle époque la marmotte a-t-elle disparu

dans les Pyrénées ?

• À la préhistoire

• Au Moyen-Âge

• Au 20e siècle

9) Quel est le pays qui abrite le plus grand nombre

d’espèces d’oiseaux en péril d’extinction ?

• Le Brésil

• La Russie

• L’Indonésie

10) Quelle est l’une des principales menaces

qui pèse sur les récifs coralliens ?

• La déforestation

• La surpêche

• Le réchauffement de la Terre

???

S P É C I A L N O Ë L

page 16 - M A C A D A M 7 0

L’accès à internet est un droit fondamental. L’Europel’a gravé dans le marbre d’une directive, qui placedes limites claires à la lutte contre le téléchargementillégal. Pas question pour un gouvernement decouper le web aux pirates sans « une procédurepréalable juste et impartiale ».

Petit retour en arrière. En mai dernier, les députés européens ap-prouvaient largement un texte interdisant toute restriction auxdroits des internautes « sans décision préalable des autorités ju-diciaires ». La petite phrase a fait sursauter Nicolas Sarkozy, quipeinait alors à faire approuver sa loi Hadopi. Pour rappel, laditeloi institue une « riposte graduée » contre les internautescoupables de téléchargement illégal. Après deux avertissements,ceux-ci auraient pu se voir couper l’internet sur une simple déci-sion administrative. L’incompatibilité entre Hadopi et le texte eu-ropéen était alors totale.Depuis, de l’eau a coulé sous les ponts – les ponts de la Seineaussi bien que ceux de la Senne, la petite rivière de Bruxelles.À Paris, les députés ont adopté une version adoucie d’Hadopi, quipermettra bien de suspendre l’abonnement internet, mais sous lecontrôle a posteriori d’un juge. Du coup, à Bruxelles, les représen-tants français ont pu accepter un nouveau texte de compromis,peaufiné jusqu’aux petites heures du matin du 5 novembre. L’accès à internet sera désormais un droit fondamental. La loieuropéenne garantira à tous internautes du continent « uneprocédure préalable juste et impartiale ». Ils devront pouvoircontester en justice la suspension de leur abonnement. La déci-sion de couper l’accès devra être « adéquate, proportionnelleet nécessaire ». Les conséquences exactes de l’accord restentencore floues. Elles se dessineront au fur et à mesure que la jus-tice se prononcera sur des cas concrets. En France, mais aussidans les autres pays, comme le Royaume-Uni, qui prévoient dese doter d’une « riposte graduée ».Frédéric Ravenne

Hadopi :L'Europe faitd'internetun droitfondamental

E U R O P E

« J’ai dans mes veines du sang d’Indienne, Bochimane ou bien Roucouyenne »écrivait mon père pour revenir vers ce coin de terre où il était né. Qui étaient-ilsces marins briseurs de tempêtes qui jetèrent l’ancre devant Cayenne ?Un nom hante ma mémoire, celui de Fidéli Cléobie. Longtemps après sa dispa-rition, l’âme de mon arrière-grand-père continue d’errer sans fin.En fait, je sais peu de choses sur lui, sinon son goût d’une vie libre. Aucun filmne parviendra jamais à raconter son périple. Je ne l’imagine pas en tongs auxpieds, short bleu et tee-shirt délavé, mais plutôt comme un homme de la Renais-sance et un Romantique moderne. Je le vois calé au centre d’une pirogue enbois, glissant depuis de longues journées sur la Mana, couleur chocolat. Sur lesberges, des racines démesurées plongent dans l’eau. Qui sait jusqu’où le fleuves’insinue entre des îles touffues ? Des toucans au bec puissant passent d’une riveà l’autre. Quelle force pousse Cléobie à explorer ce bout d’Amazone, peupléde jacquots verts ? Battre le cœur de la forêt guyanaise. À une époque où laGuyane ne possédait pas encore ses lanceurs de fusées. Pas de postes de

la libertéde nosancêtresguyanais

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Jack

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Roux

M A C A D A M 7 0 - page 17

C A R N E T D E V O Y A G E S

contrôle. Aucun comptoir de ravitaillement. Fasciné parles grands bois, il sillonnera longtemps les fleuves de laGuyane, avec la rame comme carburant et un bagnard enfuite, comme compagnon de fortune. Entre le Maroni et l’Oya-pock, la forêt primaire était sa drogue et la nuit équatoriale,vécue comme une longue attente.

Enfin, l’or, après tant d’années dans la boue des criques, aupied des cascades déchaînées ! Comment franchir ces« Sauts », sinon qu’avec la témérité de ces piroguiers obsti-nés, parfois jusqu’à la folie. Le 12 février 1873, Cléobie en-registre son premier permis, dans cette riche région de lamoyenne-Mana. Les gisements couvrent la Montagne Lucifer,au nord, et le secteur de la crique Marengo au sud. Une na-ture puissante, riche en oiseaux et en mammifères. Les espritsparlent aussi du caïman noir pour effrayer les orpailleurs aufond du placer. Cléobie, comme ses ouvriers, travaille dansla boue jusqu’aux genoux. Il loge dans un carbet à peinecouvert. La fièvre le guette. Que de souffrances enduréespour quelques pépites ! Jusqu’au jour, où il découvre la tribudes Wayanas, installée sur le haut-Maroni, en amont de Ma-

ripasoula, près des monts Tumuc Humac. Une Indienne rou-couyenne va le soigner. Et l’aimer. Fasciné par leur symbioseavec une vie frémissante et la fécondité de la forêt, Cléobievoudra rester chez les Wayanas. Il vendra ses parts de so-ciété, pour s’occuper de sa petite Lucie, fruit de son amour.Avec sa fortune, il aurait pu tapisser sa chambre de piècesd’or, comme son compère Vitalo. Il préférera développer sescomptoirs.Plus tard, son gendre Charles, ruiné dans son commerce d’es-sences de bois de rose, ira se réfugier à Iracoubo. L’âmeexaspérée de son beau-père le poursuivra longtemps commeune ombre errante. Malédiction de l’or ? Désir d’expiation ?Le teint ocreux, les pommettes saillantes, voûté par la mala-ria, Charles vivra seul cet exil, loin de ses enfants, commeune « chèvre attachée à son piquet », face à cet océan quiavait jadis transporter ses Ancêtres. Sa pauvre joie était de retrouver cette jolie église, illuminéedes peintures naïves du bagnard Huguet, « avec l’aigre com-plainte indienne au village d’Iracoubo ».Thierry Quintrie Lamothe - Écrivain/Reporter

Comité du Tourismede Guyanewww.tourisme-guyane.comTéléphone à Cayenne :05 94 29 65 00Paris : 1 rue Clapeyron75008 ParisTéléphone : 01 42 94 15 16

Regard inédit sur la GuyaneL’œuvre et les imagesd’un passionné d’illustrations,de cartes postales, Jack Le Roux.Il a publié aux éditionsdu Valhermeil une découvertephotographique du bagnedes étonnantes cartesgéographiques du XVIIe auXIXe siècle et tout récemmentune belle palette de gravuresanciennes. À découvrir aussiles superbes clichésd’un photographe éclectiqueHughes Jean-Baptiste surles fleuves, la faune sauvage,les perruches et les jacquots.

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page 18 - M A C A D A M 7 0

Au 19e siècle et surtout dans les années 30, la « Soupe Populaire » apporte

nourriture et réconfort à des milliers de personnes plongées soudainement

dans la misère... des décennies après, elle est toujours là. Potagiste affirmée,

je revendique haut et fort l'utilisation saisonnière de tous nos légumes dispo-

nibles actuellement au jardin (ou au marché). Protégés au maximum sous des

matelas de paille et de feuilles, à l'abri du gel et faciles à arracher, tous les

jours j'extrais ce qu'il me faut pour préparer mon breuvage du soir : ma soupe.

Le mot potage remplaça le mot soupe à partir du 17e siècle, les aristocrates

le jugeant trop vulgaire. Je préfère le mot soupe, revendiquant ainsi mes

racines paysannes.

Plus besoin de vociférer à nos enfants « mange ta soupe si tu veux grandir »

mais suggérer « mange ta soupe, et de médecin, point ne va venir »... Ses

atouts majeurs sont multiples : très bonne hydratation, car on boit en général

peu. Vitamines, minéraux et oligo-éléments sont conservés dans le bouillon.

Riche en fibres avec les légumes, la soupe en apporte la bonne quantité

nécessaire. Bonne pour la ligne, car prise en début de repas, elle limite la

quantité d'aliments ingérés par la suite.

La soupe est donc le « plat » quasi-complet et incontournable de l'hiver. En

diversifiant les légumes utilisés, vous bénéficiez quotidiennement des élé-

ments nutritifs indispensables pour faire face aux agressions hivernales.

Je rajoute pour donner goût et couleurs à l'assiette, herbes fraîches ou sèches,

amandes, pruneaux, noix, céréales et légumineuses. Elle peut donc être com-

plète, avec un coût modique. Quelques euros suffiront.

Et pour les fêtes sachez qu'il existe des soupes au foie gras. Pas très « soupe

populaire », mais à tester ! Bonnes soupes et bonnes fêtes !

Raymonde Prades,

passionnée d’agriculture raisonnée...

à la soupe !

P L A N È T E

Sommet deCopenhaguesur le climat :La réponse appartient à tous

« Il faut donner à tous les négociateurs qui seront à Copenhague

un signal clair : s’ils ont le sentiment que nous n’avons pas com-

pris les enjeux et que nous ne sommes pas disponibles pour

partager l’effort, leur marge de manœuvre sera d’autant plus

contrainte.» Nicolas Hulot

Le prochain sommet international des Nations Unies sur le climat,

qui aura lieu du 7 au 18 décembre 2009 à Copenhague au

Danemark, doit dessiner ce que sera la lutte internationale contre

les changements climatiques après 2012, dans le prolongement

du protocole de Kyoto. C’est sans doute l’ultime occasion pour

que des décisions ambitieuses soient enfin prises en faveur d’une

réduction massive des émissions mondiales de gaz à effet de

serre, afin d’espérer limiter l’augmentation globale des tempéra-

tures à + 2°C d’ici la fin du siècle. L’objectif est d’éviter un em-

ballement climatique et ses répercussions profondes sur l’ensemble

des êtres vivants, l’espèce humaine incluse…

La dynamique mondiale des émissions de GES est inquiétante.

Une récente étude du Global Carbon Project indique que les émis-

sions mondiales de gaz à effet de serre n’ont jamais été aussi éle-

vées. Entre 1990 et 2000, leur rythme annuel d’augmentation

étaient de 0,9%. Depuis 2000, il atteint 3,5% ; dépassant de loin

les pires scénarios des scientifiques. Face à ces éléments, les iné-

galités sociales se creusent. Les premières victimes du réchauffe-

ment sont déjà, au Nord comme au Sud, les populations les plus

pauvres. Le climat n’est plus, comme au moment de Rio, qu’une

problématique de pays riches, ni même une question du seul

ressort de l’écologie. Les enjeux sociaux et économiques des crises

climatiques et énergétiques sont des facteurs de déstabilisation

politique importants. Le succès de Copenhague ne dépend pas

simplement de la bonne volonté des

décideurs. Les décisions à prendre sont

très engageantes et nécessitent de re-

voir totalement nos modes de vie oc-

cidentaux. Sont en jeu, notre

capacité à repenser nos modes de

vie, notre manière de consommer et

de produire ainsi que notre volonté

d’être plus solidaire avec le reste

du vivant et de l’humanité.

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M A C A D A M 7 0 - page 19

en partenariat avec www.fondation-nicolas-hulot.org

P L A N È T E

FAITES PASSER LE MOT…AVEC LES « CLIMAT’ PARTY »Tout le monde connaît les désormais célèbres réunions

Tupperware, dont le succès n’est plus à faire. Mais qui

a déjà entendu parler des « Klimat parties », lancées

en mai 2008 à l’initiative d’un mouvement écologiste

suédois ? Le concept est simple : l’organisateur réunit

famille et amis chez lui, autour de quelques gourman-

dises, pour les informer des enjeux du changement cli-

matique et débattre avec eux. Pour cela, nul besoin

d’être un spécialiste.

Depuis octobre 2009, sur www.fnh.org, la Fondation

Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme propose sa

propre « recette » de la Climat’ Party. Elle met ainsi à

la disposition de tous un kit téléchargeable pour

organiser et animer chez soi, autour d’un déjeuner,

goûter, dîner, pique-nique, ou tout autre occasion, une

Climat’ Party. Il s’agit d’une boîte à idées et à outils

qui contient pêle-mêle une documentation pédago-

gique (livrets, guides, vidéos...), des conseils d’orga-

nisation, des suggestions de déroulement, des tests et

quiz, des jeux de cartes...

WWW.MACADAMJOURNAL.COM

M A C A D A M 6 8 - page 1

n°68

WWW.MACADAMJOURNAL.COM

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Parce que ses vendeurs ne sont pas encore présents sur

tout le territoire français, Macadam lance l’abonnement

solidaire. Sur les 28 euros (pour 11 numéros),

10 euros reviennent à l’association qui

développe des ateliers d’écriture et des

initiatives au service des vendeurs.

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Joignez un chèque de 28 euros à l’ordre deArtisans du Macadam et envoyez le à :Les Artisans du Macadam, 9, rue Jacques Prévert,69140 Rillieux-la-Pape.

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!LE GESTE DU MOIS J’initie un diagnostic pourmesurer les consommationsénergétiques de mon logement. Le bâtiment représente environ1/4 des émissions françaisesde gaz à effet de serreet les espaces Info-Energiesde l’ADEME (Agence del’Environnement etde la Maîtrise de l’Énergie)conseillent sur toutesles questions relativesà l’efficacité énergétique.

CALENDRIER- 7 au 18 décembre : SommetInternational des Nations Uniessur le climat à Copenhague- 20 décembre : JournéeInternationale de la SolidaritéHumaine

page 20 - M A C A D A M 7 0

C ’ E S T M A L I N / P A R O L E S D E V E N D E U R S

DE LA NEIGE SUR LE SAPINDonner un « petit coup de blanc » à votre sapin ? Rien de plus simple en commençant

par vaporiser très rapidement un peu de laque à cheveux sur ce dernier puis, avant

que la laque ne sèche saupoudrer de sucre glace.

Un décor ultra rapide à réaliser et fort peu coûteux.

LES FAMEUSES TACHES DES JOURS DE FÊTES Pour le vin rouge sur la nappe, ne comptez pas sur le sel – il n’enlèvera pas la tache

mais, au contraire, la fixera !...

La bonne démarche consiste à verser immédiatement de l’eau gazeuse sur l’endroit

à nettoyer puis éponger à l’aide de papier absorbant.

Dès que vous aurez levé la table, frottez bien la tache résiduelle avec du savon de

Marseille et mettez votre nappe à tremper avant de procéder au lavage traditionnel.

Si de la bougie a coulé sur la nappe, ne paniquez pas. Raclez doucement ce qui veut

partir facilement puis posez un buvard sur l’endroit à traiter. Repassez avec un fer

tiède, la chaleur liquéfiera la bougie qui sera absorbée par le buvard.

LUTTER CONTRE LA « GUEULE DE BOIS »La sagesse serait de ne pas trop boire… mais le lendemain, si vous avez un peu abusé,

la première chose à faire est de boire beaucoup d’eau plate ou de jus de fruits car le

sucre favorise l’élimination de l’alcool. Vous pourrez également prendre une ou deux

cuillères de miel. Terminez avec un ou deux cachets d’aspirine et prenez une bonne

résolution pour la prochaine fête… moins boire !

PAR ICI LES TRUCS !Le meilleur des Trucs de Papytruc / www.papytruc.fr

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Le menu de fêtesde Bernard

Bernard, 57 ans, a exercé le métier de charcutier traiteur

pendant 40 ans. À cause de sa santé, il a dû se résigner à

cesser cette activité. Mais cuisiner reste sa passion. Il vend

aujourd'hui avec plaisir Macadam sur la commune

d’Écully, dans la région lyonnaise. À l’occasion des fêtes

de fin d’année, il propose aux lecteurs son menu de

réveillon...

MENUJambon cru décoré de filaments de beurre

Coquille Saint-Jacques gratinées au four

Filet de bœuf cuit au four avec jus forestier

Endives braisées, haricots verts

et pommes de terre sautées persillées

Fromage sec ou blanc à la crème

Vacherin au cassis

Coupe de champagne

RECETTEFaire pocher dans un court

bouillon de poisson les

noix de Saint-Jacques

et 200 g de lotte pen-

dant 10 minutes puis

retirer les noix et le

poisson et garder le

jus de cuisson. Faire

cuire à l’étouffée 500 g

de moules, dès l’ouverture

des coquilles, mouiller avec un

verre de vin blanc sec, égoutter et préserver votre jus de

cuisson, enlever les moules et les placer avec les noix de

Saint-Jacques et le poisson.

Dans une poêle, faire fondre une noisette de beurre et faire

cuire 200 grammes de champignons de Paris, puis garnir

les coquilles de Saint-Jacques avec tous les ingrédients en

plaçant la noix de Saint-Jacques au centre.

Faire un roux blond (beurre – farine) et le mouiller avec les

jus de cuisson (poisson et moules) jusqu’à obtention d’une

sauce claire, mélanger un jaune d’œuf et 50 cl de crème

avec un fouet et verser dans votre sauce tout en remuant.

Napper les coquilles de façon à bien les recouvrir, mettre

de la chapelure sur les bords, une noisette de beurre au

centre et faire dorer au four à 170° pendant 15 minutes

Servir chaud. Bon appétit !

M A C A D A M 7 0 - page 21

k

par Alexandre Delovane.Testez gratuitement vos affinités sur www.alexandredelovane.com

C bélier 21 mars - 21 avrilLes aspects de ce mois devraient donner la chance de faire une rencontre

importante et qui pourrait s'avérer durable. Chez les natifs vivant en couple,

l'atmosphère devrait être assez bonne. Dans le travail, vous aller plus

développer vos affaires. Dans les finances, le coup de chance pure ne devra

pas être exclu. Vous appréciez les plaisirs de la table, et vous savez en

profiter avec modération.

D taureau 22 avril - 21 maiLa vie au foyer sera particulièrement agréable, sécurisante et bien rodée.

Vous rechercherez la stabilité et le calme, un certain style de vie axé sur

la maison. Ce sera le moment de partir en voyage. Si vous rêvez de reprendre

vos études, foncez ! Dans le cadre professionnel, pensez à clarifier certaines

situations confuses. Étudiez l'état de vos finances avant d'engager de gros

frais. Vous vous sentirez plus enclin à ménager votre organisme.

e gémeaux 22 mai - 21 juinDe bonnes nouvelles ce mois-ci. L'une d'elles sera la possibilité de joindre

un ami très cher que vous avez perdu de vue depuis quelque temps. Période

favorable sur le plan amoureux. Vous allez pouvoir réaliser des projets

professionnels longuement mûris. Vous serez sans doute en contact avec des

étrangers. L’aspect financier exige de l'audace et un bon esprit d'initiative.

Vous serez tenté à quelques excès alimentaires.

j cancer 22 juin - 21 juilletAmour, amitié, qu'il s'agisse d'une relation nouvelle ou d'une histoire

ancienne qui refait surface, pour certains d'entre vous, la frontière sera

difficile à délimiter. Finalement, cette ambiguïté vous conviendra. Votre vie

professionnelle sera protégée et vous exécuterez consciencieusement votre

travail. Vous serez favorisé dans vos transactions diverses. Votre forme vous

permettra de décupler votre énergie et votre dynamisme.

g lion 22 juillet - 21 aoûtVotre vie sentimentale ne sera nullement dénuée de passion brûlante

et vous procurera des émotions fortes. Si vous devez prendre la parole en

public, les influx favorables de cette période vous conféreront la confiance

en vous. Si vous voulez monter affaire et si vous cherchez des collaborateurs

ou des associés, la chance devrait vous sourire. Votre situation financière

se stabilisera. Votre vitalité sera bien supérieure à la moyenne.

h vierge 22 août - 21 septembreCe mois-ci les difficultés conjugales ne manqueront pas. Ce sera le moment

de vous battre pour sauvegarder vos intérêts légitimes. Utilisez toutes les

ressources de règlement à l'amiable. Dans le travail, ne vous laissez pas

envahir par des propositions sans intérêt réel qui vous feront perdre plus

du temps. Évitez les spéculations boursières. Vous pourrez entreprendre

une opération de remise en forme.

I balance 22 septembre - 21 octobreVous vous efforcerez de transformer vos rêves en réalité. Une rencontre

inespérée est possible ! Votre capacité de trancher, de prendre sans hésitation

la décision qui s'impose à vous, vous garantira des résultats très prometteurs.

Dans votre travail, vous multiplierez les efforts pour vous élever dans

la hiérarchie. Un investissement peut se prévoir. Profitez de vos privilèges

pour vous aérer au maximum.

F scorpion 22 octobre - 21 novembreVotre sensibilité peut être à fleur de peau et vous serez facilement blessé

par l'attitude de certains êtres chers. Il y aura quand même au programme la

réconciliation souhaitée. Vous préférerez prendre votre temps, afin de donner

des bases solides à l'édifice professionnel que vous aurez construit. Grâce

à cette stratégie, vous obtiendrez des résultats à la fois brillants et durables.

Attention, à une décision importante concernant un achat onéreux.

Surveiller votre gourmandise !

K sagittaire 22 novembre - 21 décembreVous aurez l'occasion de découvrir de nouveaux concepts ou de fréquenterun milieu différent du vôtre. Pour les couples, bonheur et sensualité. Ce serale meilleur moment pour traiter une affaire importante, signer un contrat.Certains d’entre vous pourront voir un brusque accroissement de leursrevenus ou de leur patrimoine. Vous connaîtrez un regain d'énergie.

l capricorne 22 décembre - 21 janvierLe moment est favorable pour faire la paix avec la famille, dans votre vie

sentimentale où avec l’un de vos proches. On devrait en principe vous aider

à réussir dans votre vie professionnelle et à obtenir une évolution souhaitée.

Le sens des affaires et des transactions semblera quelque peu émoussé.

Pour mieux cadrer votre tonus, entretenez vous avec du sport.

a verseau 22 janvier - 19 févrierLes relations amicales et sociales seront aux changements. Des amis perdus

de vue pourront vous faire signe. Votre travail au quotidien vous donnera

beaucoup de satisfactions. Prenez un temps de réflexion, avant de décider

quoi que ce soit, de signer des papiers importants ou de faire des promesses.

Vous serez bien inspiré sur le plan financier. La forme, ça se mérite !

Pour être bien dans votre tête et dans votre peau, il faut faire des efforts.

b poissons 20 février - 20 marsTantôt vous utiliserez votre charme, tantôt la froideur de votre visage

apparaitra, tel vous serez dans vos relations familiales, sociales et

amoureuses. Car vous refuserez les obligations et les contraintes.

Vous atteindrez un objectif professionnel, en supplantant un concurrent où

un collaborateur coriace. La gestion financière devra se penser sur du long

terme. Une envie de renouveau par un changement de look.

D É T E N T E

HOROSCOPE

page 22 - M A C A D A M 7 0

GÉNITRISTE :ENFANT NON DÉSIRÉ

ÉTÉROGÈNE :SAISON LA PLUS CHAUDE, PROPICE À L'AMOUR !

par Michel Hannequart, de Ludipresse, www.les-mordus.comRetrouvez l’ensemble des réponses aux jeux de ce magazine sur le sitewww.macadamjournal.com

JOUER

mots sculptés

par Bruno Usannaz, sculpteur et ausculpteur maison,« Maître en mots, spécialiste du mettre en mots ».par Kato, pour les illustrations.

mot mystère fleurs :un mot de 10 lettres

solut ion du dernier problème : AMETHYSTE

HIPPOPOTACHE :GROS... TRÈS GROS TRAVAILLEUR

mots fléchés

REPTILE FOSSILE

LOUPS-GAROUS

PLACER

LOIN DU GOULOT

ENLEVÉ

FLEUR D'ORANGER

COUVRE LE DORMEUR

PARTICULIER

DE VIVE VOIX

EXPRIME AVEC FORCE

APPÂT

FUTÉE

STABILISER

PALMIERS

DANS UN PNEU

VOYOU

ÉTAT D'AFRIQUE

SANS VARIÉTÉ

GRILLÉ

PERSAN

RAPPORT LOGIQUE

ÉPAIS

GRAS DE PORC

GRAND SEIGNEUR

SOLIDEMENT FONDÉE

ENLÈVE LE HAUT

PLANTE GRASSEIVAN IV

ROUSPÈTE

RUMINANTSPARIER

MAÎTRE DES DIEUX

UNITÉ DE MESURE

JOINDRE

PERSONNE BRUTALEDÉBUT DE

L'ÉTÉ

DEVENU AIGRE

TROUS D'AÉRATION

REPLI SECRET

EST EN TÊTEPAYSAGE

SOUHAITER

D É T E N T E

M A C A D A M 7 0 - page 23

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2 5

6 1 7 4 3

8 1

sudoku niveau facile sudoku niveau difficile

sudoku ?en japonais ce mot signifie chiffre unique.Le jeu est un puzzle à chiffres. Le but du jeuest de remplir la grille avec des chiffres allantde 1 à 9, en partant de certains chifres déjàdisposés dans la grille. La grille est composéede régions de neuf carrés 3x3 formant unegrille de 9x9. Chaque ligne, colonne et régionne doit contenir qu’une fois chaque chiffre…bon courage !

sudoku niveau moyen

6 9 7

7 3 5 1

4 3

7 2 5 4

4 1 3

1 9 4 6

1 7

5 8

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D É T E N T E

mots croisés

Horizontalement1. Incrédule - En trombe.2. Scandalisé - Courants.3. On l'a à l'œil - Pas durant la nuit.4. A cinq faces - Note.5. Grand arbre méditerranéen -

Lambin brésilien - Cru.6. Fatiguer - Article.7. Il aimait beaucoup les animaux -

Conjugaison - Le calcul,il en fait une maladie!

8. Dépouillé - En outre - Vin.9. Creuse - Partie d'un avion.10. Ne peut pas attendre -

Abri de fourmis - Air d'Algérie.11. Bonne planque - Dans l'île de Ré.12. Époque - Donnée.

Verticalement1. Méfiante.2. Vin de l'année - Inaugurer.3. Développer - Ardent.4. Officiant - Peut être fixe.5. A deux branches - Oxyde de fer

hydraté - Démonstratif.6. Morceau de carotte -

Mesure agraire - Sans valeur.7. Individu - À l'hôtel de ville.8. N'aime pas ce qui est sans intérêt -

De même.9. Arrose Chartres -

Ancienne monnaie.10. Indique la manière - Col des Alpes.11. Injurieux - Peut être figuratif.12. Entre deux roues - Tête de Thot.

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D É T E N T E

BESOIN D’UN COUP DE POUCE ?Rejoignez l’équipe des vendeurs de Macadam !statut : vendeur colporteur de presse

Vous vendez le journal 2€ et vous récupérez 1€ ou plus(en fonction de la ville - coût de livraison)Pas d’horaires imposés : vous gérez votre temps comme vous le voulez.Pas de stock minimum : vous vendez le nombre de journaux que vous souhaitez.Pas d’engagement dans le temps : vous vendez tant que vous avez besoin.

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s

sudoku facile

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619725438

853641279sudoku difficile

SCEPTIQUEOBEOUTREOUSUELSUVEEODIURNESPENTAEDREOSICEDREOAIOOSEOORETAMEROAUNOEOIROREINONUOITEMOASTIEVIDEOAILEOBURGEONIDORAISINECUREOARSEREOELEMENTO

123456789101112

mots croisés

TCODSA

LYCANTHROPES

RUSEEARECS

CALERAPACHE

NROTILIEN

UNILARDAE

ORPINRALE

TSARZEUSCM

ANIMALSURI

JUINNARINES

RECOINSITE

MENEESPERER

REPTILE FOSSILE

LOUPS-GAROUS

PLACER

LOIN DU GOULOT

ENLEVÉ

FLEUR D'ORANGER

COUVRE LE DORMEUR

PARTICULIER

DE VIVE VOIX

EXPRIME AVEC FORCE

APPÂT

FUTÉE

STABILISER

PALMIERS

DANS UN PNEU

VOYOU

ÉTAT D'AFRIQUE

SANS VARIÉTÉ

GRILLÉ

PERSAN

RAPPORT LOGIQUE

ÉPAIS

GRAS DE PORC

GRAND SEIGNEUR

SOLIDEMENT FONDÉE

ENLÈVE LE HAUT

PLANTE GRASSEIVAN IV

ROUSPÈTE

RUMINANTSPARIER

MAÎTRE DES DIEUX

UNITÉ DE MESUREJOINDRE

PERSONNE BRUTALEDÉBUT DE

L'ÉTÉ

DEVENU AIGRE

TROUS D'AÉRATION

REPLI SECRET

EST EN TÊTEPAYSAGE

SOUHAITER

mots fléchés