m-09: vancomycine injectable : évaluation des pratiques et proposition d’axes d’amélioration

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68 Posters / Médecine et maladies infectieuses 44 (2014) 66-73 M-08 Évaluation des pratiques de prescription de carbapénèmes hors réani- mation dans un hôpital universitaire de 1 000 lits. A. Faudel (1), A. Friggeri (1), O. Dumitrescu (1), S. Parat (1), C. Rioufol (1), A. Lepape (1) (1) CHU Lyon Sud-HCL, Pierre-Bénite, France. Introduction – objectifs : Dans le contexte actuel associant l’augmentation des E-lactamases à spectre élargie (BLSE) et l’apparition de carbapénèmases, l’évaluation de la pertinence des prescriptions de carbapénèmes est indispensable Matériels et méthodes : Cette évaluation prospective a été réalisée hors réani- mation par un groupe comprenant pharmaciens, cliniciens et microbiologistes pen- dant 6 mois (1 er juillet au 31 décembre 2013). Tout traitement d’au moins une journée a fait l’objet d’un recueil et d’un suivi pharmaceutique et microbiologique. Les traitements ont fait l’objet d’une classifi- cation par un binôme d’expert pharmacien/médecin (approprié, inadéquat, déses- calade possible ou substituable (autre antibiotique actif sur un antibiogramme de type BLSE)). Résultats : L’évaluation a porté sur 156 prescriptions : médecine hors hémato- logie 67 (43 %) dont 39 probabilistes ; hématologie 54 (37 %) dont 48 probabi- listes ; chirurgie 35 (20 %) dont 21 probabilistes ; 106 germes ont été isolés : 73 entérobactéries (27 BLSE), 8 P. aeruginosa et 1 Acinetobacter. Sur les 108 prescriptions probabilistes (69 %), 20 sont considérées comme une indication spécifique (patients adultes atteints de mucoviscidose) (Durée Médiane de Traite- ment (DMT) = 14 J) ; 59 n’ont jamais été documentées (DMT = 8j) ; 29 ont été secondairement documentées, dont 6 adaptées et non substituables (DMT = 9,5 j), 3 substituables (DMT = 12 j) ; 17 avec une désescalade possible (DMT = 5,5 j) et 3 étaient inappropriées (DMT = 3 j). Conclusion : En conclusion, cette évaluation a permis de mieux comprendre la typologie des prescriptions de carbapénèmes, et de détecter des non conformités (durée de traitement, suivi des résultats microbiologiques, réévaluation de l’anti- biothérapie). Elle contribue à une réflexion sur un encadrement raisonné des dis- pensations associé à des recommandations ciblées. M-09 Vancomycine injectable : évaluation des pratiques et proposition d’axes d’amélioration D. Hoegy (1), J. Evrard (1), M. France (1), E. Pont (1) (1) CHPO, Bourgoin-Jallieu, France. Introduction – objectifs : Les indications des glycopeptides sont restreintes aux infections sévères à bactéries gram positif. L’émergence de résistances et la toxicité de la vancomycine incitent à une évaluation des pratiques. Matériels et méthodes : Audit clinique rétrospectif par sélection aléatoire d’un tiers des patients traités par vancomycine injectable du 1 er janvier 2013 au 31 décembre 2013. La grille de recueil élaborée à partir des recommandations 2011 de l’IDSA et du comité anti-infectieux comprend 15 critères : dose adaptée à la fonction rénale, modalités d’administration, monitorage plasmatique, désesca- lade thérapeutique. Résultats : Sur les 30 patients inclus, 10 étaient hospitalisés en réanimation ; 14 présentaient un sepsis sur chambre implantable. Douze patients avaient une insuffisance rénale (MDRD < 60 ml/min) dont 6 sévères (MDRD < 15 ml/min). Le traitement initial était probabiliste pour 29 patients, 22 infections ont été docu- mentées à cocci gram positif dont 11 multisensibles. Seuls 7 patients ont fait l’objet d’une désescalade thérapeutique. La posologie initiale était conforme pour 18 patients. Douze étaient infra-thérapeutiques et 7 supra-thérapeutiques, dont 2 n’ayant pas bénéficié de monitorage. Sur les 23 patients monitorés, 11 avaient des taux en-dehors des valeurs cibles ; 4 ont eu une adaptation de posologie. Trois patients ont reçu une dose de charge. Les administrations ont été réalisées à la seringue électrique en continu pour 15 patients, dont 3 par voie veineuse périphé- rique. Une détérioration de la fonction rénale a eu lieu pour 3 patients. Dans 22 dossiers, la vancomycine est associée à un autre néphrotoxique. Conclusion : Malgré une prescription nominative et une réévaluation à 48- 72 h, un défaut de management des traitements par vancomycine a été révélé. L’audit sera présenté au corps médical avec rappel du bon usage de cet antibio- tique. Une nouvelle évaluation permettra de mesurer l’impact de ces actions. M-10 Administration des antibiotiques par voie sous-cutanée : pratiques rapportées par les infectiologues et les gériatres français E. Forestier (1), M. Paccalin (2), C. Roubaud (3), T. Fraisse (4), G. Gavazzi (5), J. Gaillat (6) (1) CH, Chambéry, France, (2) CHU, Poitiers, France, (3) CHU, Bor- deaux, France, (4) CH, Alès, France, (5) CHU, Grenoble, France, (6) CH, Annecy, France. Introduction – objectifs : Très peu de données pharmacocinétiques et cli- niques ont été publiées sur l’administration des antibiotiques (ATB) par voie sous- cutanée (SC), et la plupart des ATB n’ont pas d’AMM pour cette voie. Cette pra- tique semble pourtant courante en France. Notre étude a évalué la fréquence et les modalités de prescription des ATB par voie SC par les infectiologues et les gériatres. Matériels et méthodes : Un questionnaire électronique a été envoyé en avril 2013 par Internet aux infectiologues et aux gériatres abonnés aux groupes de discussion de leurs sociétés savantes respectives (SPILF, SFGG). La participation était basée sur le volontariat. Résultats : Sur 381 praticiens ayant répondu à l’enquête (93 infectiologues et 289 gériatres exerçant dans 50 et 110 hôpitaux respectivement), 367 (96,1 %) ren- seignent administrer des antibiotiques par voie SC. Cent quatre-vingt-deux (49,6 %) utilisent la voie SC pour 1 à 5 patients par mois. La durée de traitement la plus couramment rapportée est de 4 à 14 jours (285 participants (77,7 %)). En dehors de la ceftriaxone utilisée par tous, les aminosides, l’amoxicilline, l’erta- pénem et la teicoplanine sont occasionnellement administrés par voie SC par res- pectivement 129 (35,1 %), 56 (15,3 %), 122 (33,2 %) et 144 (39,2 %) participants. L’ertapenem et la teicoplanine sont utilisés en SC par 61 (70,9 %) et 69 (80,2 %) infectiologues respectivement, les aminosides sont prescrits en SC par 115 (40,9 %) gériatres. Le recours à la voie SC se justifie principalement lorsque les voies orales, IV et IM ne sont pas utilisables. La douleur, un manque d’effica- cité et une nécrose cutanée sont les principaux effets indésirables rapportés (par 260 (70,8 %), 73 (19,9 %) et 47 (12,8 %) participants respectivement). Conclusion : Notre enquête indique que la voie SC est couramment utilisée par les infectiologues et les gériatres français pour administrer des ATB. Des études complémentaires de tolérance et d’efficacité sont indispensables pour valider cette pratique, et feront l’objet d’un prochain travail de l’intergroupe SPILF/SFGG. M-11 Analyse rétrospective du bon usage du linézolide M. Perraudin (1), M. Duprès (1), M. Delvallée (1), M.-H. Dubus (1), B. Luyssaert (1) (1) CH de Seclin, Seclin, France. Introduction – objectifs : Une consommation explosive de linézolide ces 2 dernières années a conduit à réaliser une analyse rétrospective évaluant la perti- nence du recours à cet antibiotique. Matériels et méthodes : Toutes les prescriptions informatisées ont été analy- sées (90 % des prescriptions de l’hôpital). Chaque dossier a été confronté aux recommandations établies par le Comité des Antiinfectieux. Résultats : En 18 mois, 54 patients ont bénéficié d’un traitement par linezo- lide. Parmi eux, 32 insuffisants rénaux (clairance à la créatinine < 60 ml/min) pré- sentaient des infections majoritairement pulmonaires, notamment une pneumonie nosocomiale avec suspicion ou documentation de Staphylocoque méti-R (SARM) (11 cas) ou cutanées avec notion d’infection compliquée (7 cas). Deux prescrip- tions non conformes ont été observées, une pneumopathie à Pseudomonas aerugi- nosa multi-résistant et une infection de cathéter à Staphylocoque Méti-S (SAMS). Les prescriptions des 22 patients normorénaux concernaient une infection pulmo- naire dans 10 cas, dont 7 pneumonies nosocomiales (3 documentées à SARM). 6 patients présentaient une infection compliquée de la peau et des tissus mous, et 4 une infection documentée à SARM de localisation urinaire (3) ou associé à un cathéter (1). Deux non conformités ont été relevées, un traitement de colonisation urinaire à Entérococcus faecalis sensible à l’ampicilline et une infection de cathéter à SAMS. Conclusion : La forte consommation de linezolide ne peut finalement pas être expliquée par une dérive de son utilisation. Les données récentes de la lit- térature concernant les pneumopathies nosocomiales à SARM ont participé à l’augmentation des prescriptions de l’antibiotique. Nos résultats ont permis de rappeler la supériorité des pénicillines M dans le traitement des infections à

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68 Posters / Médecine et maladies infectieuses 44 (2014) 66-73

M-08

Évaluation des pratiques de prescription de carbapénèmes hors réani-mation dans un hôpital universitaire de 1 000 lits.

A. Faudel (1), A. Friggeri (1), O. Dumitrescu (1), S. Parat (1), C. Rioufol (1),A. Lepape (1)(1) CHU Lyon Sud-HCL, Pierre-Bénite, France.

Introduction – objectifs : Dans le contexte actuel associant l’augmentationdes -lactamases à spectre élargie (BLSE) et l’apparition de carbapénèmases,l’évaluation de la pertinence des prescriptions de carbapénèmes est indispensable

Matériels et méthodes : Cette évaluation prospective a été réalisée hors réani-mation par un groupe comprenant pharmaciens, cliniciens et microbiologistes pen-dant 6 mois (1er juillet au 31 décembre 2013).

Tout traitement d’au moins une journée a fait l’objet d’un recueil et d’un suivipharmaceutique et microbiologique. Les traitements ont fait l’objet d’une classifi-cation par un binôme d’expert pharmacien/médecin (approprié, inadéquat, déses-calade possible ou substituable (autre antibiotique actif sur un antibiogramme detype BLSE)).

Résultats : L’évaluation a porté sur 156 prescriptions : médecine hors hémato-logie 67 (43 %) dont 39 probabilistes ; hématologie 54 (37 %) dont 48 probabi-listes ; chirurgie 35 (20 %) dont 21 probabilistes ; 106 germes ont été isolés :73 entérobactéries (27 BLSE), 8 P. aeruginosa et 1 Acinetobacter. Sur les108 prescriptions probabilistes (69 %), 20 sont considérées comme une indicationspécifique (patients adultes atteints de mucoviscidose) (Durée Médiane de Traite-ment (DMT) = 14 J) ; 59 n’ont jamais été documentées (DMT = 8j) ; 29 ont étésecondairement documentées, dont 6 adaptées et non substituables (DMT = 9,5 j),3 substituables (DMT = 12 j) ; 17 avec une désescalade possible (DMT = 5,5 j) et3 étaient inappropriées (DMT = 3 j).

Conclusion : En conclusion, cette évaluation a permis de mieux comprendre latypologie des prescriptions de carbapénèmes, et de détecter des non conformités(durée de traitement, suivi des résultats microbiologiques, réévaluation de l’anti-biothérapie). Elle contribue à une réflexion sur un encadrement raisonné des dis-pensations associé à des recommandations ciblées.

M-09

Vancomycine injectable : évaluation des pratiques et propositiond’axes d’amélioration

D. Hoegy (1), J. Evrard (1), M. France (1), E. Pont (1)(1) CHPO, Bourgoin-Jallieu, France.

Introduction – objectifs : Les indications des glycopeptides sont restreintesaux infections sévères à bactéries gram positif. L’émergence de résistances et latoxicité de la vancomycine incitent à une évaluation des pratiques.

Matériels et méthodes : Audit clinique rétrospectif par sélection aléatoire d’untiers des patients traités par vancomycine injectable du 1er janvier 2013 au31 décembre 2013. La grille de recueil élaborée à partir des recommandations2011 de l’IDSA et du comité anti-infectieux comprend 15 critères : dose adaptéeà la fonction rénale, modalités d’administration, monitorage plasmatique, désesca-lade thérapeutique.

Résultats : Sur les 30 patients inclus, 10 étaient hospitalisés en réanimation ;14 présentaient un sepsis sur chambre implantable. Douze patients avaient uneinsuffisance rénale (MDRD < 60 ml/min) dont 6 sévères (MDRD < 15 ml/min).Le traitement initial était probabiliste pour 29 patients, 22 infections ont été docu-mentées à cocci gram positif dont 11 multisensibles. Seuls 7 patients ont faitl’objet d’une désescalade thérapeutique. La posologie initiale était conforme pour18 patients. Douze étaient infra-thérapeutiques et 7 supra-thérapeutiques, dont 2n’ayant pas bénéficié de monitorage. Sur les 23 patients monitorés, 11 avaient destaux en-dehors des valeurs cibles ; 4 ont eu une adaptation de posologie. Troispatients ont reçu une dose de charge. Les administrations ont été réalisées à laseringue électrique en continu pour 15 patients, dont 3 par voie veineuse périphé-rique. Une détérioration de la fonction rénale a eu lieu pour 3 patients. Dans22 dossiers, la vancomycine est associée à un autre néphrotoxique.

Conclusion : Malgré une prescription nominative et une réévaluation à 48-72 h, un défaut de management des traitements par vancomycine a été révélé.L’audit sera présenté au corps médical avec rappel du bon usage de cet antibio-tique. Une nouvelle évaluation permettra de mesurer l’impact de ces actions.

M-10Administration des antibiotiques par voie sous-cutanée : pratiquesrapportées par les infectiologues et les gériatres français

E. Forestier (1), M. Paccalin (2), C. Roubaud (3), T. Fraisse (4),G. Gavazzi (5), J. Gaillat (6)(1) CH, Chambéry, France, (2) CHU, Poitiers, France, (3) CHU, Bor-deaux, France, (4) CH, Alès, France, (5) CHU, Grenoble, France, (6) CH,Annecy, France.

Introduction – objectifs : Très peu de données pharmacocinétiques et cli-niques ont été publiées sur l’administration des antibiotiques (ATB) par voie sous-cutanée (SC), et la plupart des ATB n’ont pas d’AMM pour cette voie. Cette pra-tique semble pourtant courante en France. Notre étude a évalué la fréquence et lesmodalités de prescription des ATB par voie SC par les infectiologues et lesgériatres.

Matériels et méthodes : Un questionnaire électronique a été envoyé enavril 2013 par Internet aux infectiologues et aux gériatres abonnés aux groupes dediscussion de leurs sociétés savantes respectives (SPILF, SFGG). La participationétait basée sur le volontariat.

Résultats : Sur 381 praticiens ayant répondu à l’enquête (93 infectiologues et289 gériatres exerçant dans 50 et 110 hôpitaux respectivement), 367 (96,1 %) ren-seignent administrer des antibiotiques par voie SC. Cent quatre-vingt-deux(49,6 %) utilisent la voie SC pour 1 à 5 patients par mois. La durée de traitementla plus couramment rapportée est de 4 à 14 jours (285 participants (77,7 %)). Endehors de la ceftriaxone utilisée par tous, les aminosides, l’amoxicilline, l’erta-pénem et la teicoplanine sont occasionnellement administrés par voie SC par res-pectivement 129 (35,1 %), 56 (15,3 %), 122 (33,2 %) et 144 (39,2 %) participants.L’ertapenem et la teicoplanine sont utilisés en SC par 61 (70,9 %) et 69 (80,2 %)infectiologues respectivement, les aminosides sont prescrits en SC par115 (40,9 %) gériatres. Le recours à la voie SC se justifie principalement lorsqueles voies orales, IV et IM ne sont pas utilisables. La douleur, un manque d’effica-cité et une nécrose cutanée sont les principaux effets indésirables rapportés (par260 (70,8 %), 73 (19,9 %) et 47 (12,8 %) participants respectivement).

Conclusion : Notre enquête indique que la voie SC est couramment utiliséepar les infectiologues et les gériatres français pour administrer des ATB. Desétudes complémentaires de tolérance et d’efficacité sont indispensables pourvalider cette pratique, et feront l’objet d’un prochain travail de l’intergroupeSPILF/SFGG.

M-11Analyse rétrospective du bon usage du linézolide

M. Perraudin (1), M. Duprès (1), M. Delvallée (1), M.-H. Dubus (1),B. Luyssaert (1)(1) CH de Seclin, Seclin, France.

Introduction – objectifs : Une consommation explosive de linézolide ces 2dernières années a conduit à réaliser une analyse rétrospective évaluant la perti-nence du recours à cet antibiotique.

Matériels et méthodes : Toutes les prescriptions informatisées ont été analy-sées (90 % des prescriptions de l’hôpital). Chaque dossier a été confronté auxrecommandations établies par le Comité des Antiinfectieux.

Résultats : En 18 mois, 54 patients ont bénéficié d’un traitement par linezo-lide. Parmi eux, 32 insuffisants rénaux (clairance à la créatinine < 60 ml/min) pré-sentaient des infections majoritairement pulmonaires, notamment une pneumonienosocomiale avec suspicion ou documentation de Staphylocoque méti-R (SARM)(11 cas) ou cutanées avec notion d’infection compliquée (7 cas). Deux prescrip-tions non conformes ont été observées, une pneumopathie à Pseudomonas aerugi-nosa multi-résistant et une infection de cathéter à Staphylocoque Méti-S (SAMS).Les prescriptions des 22 patients normorénaux concernaient une infection pulmo-naire dans 10 cas, dont 7 pneumonies nosocomiales (3 documentées à SARM).6 patients présentaient une infection compliquée de la peau et des tissus mous, et4 une infection documentée à SARM de localisation urinaire (3) ou associé à uncathéter (1). Deux non conformités ont été relevées, un traitement de colonisationurinaire à Entérococcus faecalis sensible à l’ampicilline et une infection decathéter à SAMS.

Conclusion : La forte consommation de linezolide ne peut finalement pasêtre expliquée par une dérive de son utilisation. Les données récentes de la lit-térature concernant les pneumopathies nosocomiales à SARM ont participé àl’augmentation des prescriptions de l’antibiotique. Nos résultats ont permis derappeler la supériorité des pénicillines M dans le traitement des infections à