les tumeurs du septum nasal : à propos de 13 cas et revue de littérature

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Posters A121 une composante endonasale de la mucocèle dans 60 % des cas. Le diagnostic a été affirmé dans tous les cas par la tomodensitométrie des sinus qui a mis en évidence une extension régionale orbitaire, endocrânienne ou endonasale et a guidé le choix de la voie d’abord et la connaissance de des difficultés opératoires. La marsupialisa- tion par voie endonasale sous guidage endoscopique a été faite chez 13 patients, alors que la voie d’abord combinée a été utilisée dans sept cas. L’étude anatomopathologique de la paroi mucocélique n’a pas objectivé de lésions malignes. Conclusion.— La mucocèle est une pathologie relativement rare, sa symptomatologie dépend de sa localisation. La tomodensitométrie représente l’examen clef dans leur exploration. Leur traitement est chirurgical et a bénéficié de l’apport de la chirurgie endonasale. http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2013.06.386 P034 L’épistaxis aux urgences : à propos de 646 cas N. Bouchareb , S. Barhmi , L. El hani , R. Abada , S. Rouadi , M. Mahtar , M. Roubal , A. Janah , M. Essaadi, F. Kadiri Hôpital 20 Août, Casablanca, Maroc Auteur correspondant. But de la présentation.— Étudier le profil épidémiologique, cli- nique, thérapeutique et évolutif de cette affection. Patients et méthodes.— Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur 646 patients adressés aux urgences ORL pour prise en charge d’épistaxis sur une période de deux ans allant de janvier 2011 au mois décembre 2012. Résultats.— L’âge moyen de notre population était de 34ans avec 360 patients (55,72 %) âgés de plus de 40 ans ; 55,72 % des patients étaient de sexe masculin. L’épistaxis était de moyenne abon- dance chez 516 patients (80 %) dont 320 patients (62 %) avaient des signes généraux d’intolérance avec anémie biologique d’un taux d’hémoglobine inférieur à 10 g/dL. La prise en charge thérapeutique a consisté en une transfusion de culots globulaires chez 32 malades (5 %), le méchage antérieur a été réalisé dans 581 cas (90 %), le méchage postérieur n’a été fait que chez 28 patients (4,30 %). La cautérisation a été réalisée dans 97 cas (15 %), dont huit cas de cautérisation électrique sous-anesthésie générale et contrôle endo- scopique et 89 cas de cautérisation chimique aux nitrates d’argent. Aucun cas d’embolisation sélective ou de ligature vasculaire n’a été réalisée. L’étiologie la plus fréquente était l’hypertension artérielle chez 323 de nos patients (50 %). Les troubles de la crase sanguine étaient la cause chez 77 patients (12 %). Les traumatismes de la face représentaient 10 % des cas (65 cas) alors que les tumeurs nasosi- nusiennes représentaient 8 % des cas (52 patients). Cent vingt-neuf patients n’avaient pas d’étiologie évidente. L’évolution a été mar- quée par la stabilisation de la plupart des patients. Conclusion.— Bien que l’épistaxis soit le plus souvent banale, il peut engager le pronostic vital des patients par son abondance et sa répétition. Ainsi, la prise en charge thérapeutique doit être pré- coce et efficace instaurée en pallier en fonction de la gravité du saignement. Toute épistaxis même banale et apparemment isolée nécessite un bilan complet clinique, biologique et endoscopique, réalisé à distance de l’épisode hémorragique à la recherche d’une étiologie. http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2013.06.387 P035 Dacryocystorhinostomie endonasale sous-guidage endoscopique L. Belfaquir , K. Krimissa , T. Oubahmane , R. Abada, S. Rouadi, F. Kadiri CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc Auteur correspondant. But de la présentation.— Introduction.— La dacryocystorhinostomie endonasale est une solution thérapeutique des obstructions basses des voies lacrymales, elle permet d’aboucher le sac lacrymal dans la fosse nasale par un abord endonasal, c’est une technique de réfé- rence, de moindre morbidité opératoire et qui donne des résultats excellents. But du travail.— Illustrer l’expérience de notre service en matière de la pratique de la DCR endonasale et de comparer nos résultats avec ceux rapportés dans la littérature. Patients et méthodes.— Il s’agit d’une étude rétrospective faite par une double équipe ORL-ophtalmologiste, colligeant dix cas de DCR endonasales avec mise en place d’une sonde bicanaliculaire pendant six mois entre janvier 2011 à janvier 2012. Résultats.— L’âge moyen est de 39ans avec une prédominance féminine, deux patients ont été opérés pour DCR controlatérale par voie externe, tous les patients ayant une épiphora chronique, quatre entre eux ayant des épisodes de dacryocystite aiguë et deux une dacryocystite chronique. L’examen ORL a objectivé une déviation de la cloison nasale chez sept patients. Examen ophtal- mologique : VL - et BCO chez dix patients. L’examen paraclinique : TDM de la face est réalisée chez six patients, une déviation de la cloison nasale chez quatre patients, une Choncha-bullosa chez un patient Le traitement chirurgical repose sur la mise en place de la sonde bicanaliculaire et une septoplastie a été effectuée chez trois patients. L’évolution a été marquée par un succès anatomique avec une parfaite cicatrisation des parois muqueuses du néo-ostium dès le troisième mois postopératoire chez 90 % des cas. Conclusion.— Les voies lacrymales drainent les larmes du cul-de-sac conjonctival dans le nez. Leurs obstructions peuvent se produire à différents niveaux et qui peut être responsable de : larmoiement dénommé épiphora associé à des sécrétions, abcès du sac lacrymal, coliques lacrymales. La DCR réalise une communication permanente entre le sac lacrymal et les fosses nasales. Deux techniques chirurgi- cales sont utilisées : DCR par voie endoscopique endonasale et DCR par voie externe. Parmi les avantages de la DCR endonasale : traite- ment dans le même temps opératoire et par la même voie d’abord les pathologies nasales associées, excellente indication en cas de reprise chirurgicale : contrôler l’état de la première stomie, évite l’incision cutanée et ses complications. http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2013.06.388 P036 Les tumeurs du septum nasal : à propos de 13 cas et revue de littérature L. Taali , Fassih , M. Bouchareb , R.L. Abada , S. Rouadi , M. Mahtar , M. Roubal , A. Janah , M. Essaadi, L.F. Kadiri Hôpital 20 Août, Casablanca, Maroc Auteur correspondant. But de la présentation.— L’étude des tumeurs septales se justifie en raison de son caractère rare, diversifié et instructif. L’objectif du travail est d’étudier leurs caractéristiques anatomocliniques, thérapeutiques et évolutives. Patients et méthodes.— Les observations de 13 tumeurs sep- tales colligées entre janvier 2009 et juillet 2011 ont été étudiées rétrospectivement. Les paramètres épidémiologiques, histopatho- logiques, cliniques, thérapeutiques et évolutifs, ont été étudiés. Résultats.— La moyenne d’âge est de 41,6 ans avec des extrêmes allant de 18 à 70 ans. On note une prédominance féminine ; le délai de consultation variait entre un à 12 mois avec une moyenne de

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Posters A121

une composante endonasale de la mucocèle dans 60 % des cas. Lediagnostic a été affirmé dans tous les cas par la tomodensitométriedes sinus qui a mis en évidence une extension régionale orbitaire,endocrânienne ou endonasale et a guidé le choix de la voie d’abordet la connaissance de des difficultés opératoires. La marsupialisa-tion par voie endonasale sous guidage endoscopique a été faite chez13 patients, alors que la voie d’abord combinée a été utilisée danssept cas. L’étude anatomopathologique de la paroi mucocélique n’apas objectivé de lésions malignes.Conclusion.— La mucocèle est une pathologie relativement rare, sasymptomatologie dépend de sa localisation. La tomodensitométriereprésente l’examen clef dans leur exploration. Leur traitement estchirurgical et a bénéficié de l’apport de la chirurgie endonasale.

http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2013.06.386

P034L’épistaxis aux urgences : à propos de646 casN. Bouchareb ∗, S. Barhmi , L. El hani , R. Abada ,S. Rouadi , M. Mahtar , M. Roubal , A. Janah ,M. Essaadi , F. KadiriHôpital 20 Août, Casablanca, Maroc∗Auteur correspondant.

But de la présentation.— Étudier le profil épidémiologique, cli-nique, thérapeutique et évolutif de cette affection.Patients et méthodes.— Il s’agit d’une étude rétrospective portantsur 646 patients adressés aux urgences ORL pour prise en charged’épistaxis sur une période de deux ans allant de janvier 2011 aumois décembre 2012.Résultats.— L’âge moyen de notre population était de 34 ans avec360 patients (55,72 %) âgés de plus de 40 ans ; 55,72 % des patientsétaient de sexe masculin. L’épistaxis était de moyenne abon-dance chez 516 patients (80 %) dont 320 patients (62 %) avaient dessignes généraux d’intolérance avec anémie biologique d’un tauxd’hémoglobine inférieur à 10 g/dL. La prise en charge thérapeutiquea consisté en une transfusion de culots globulaires chez 32 malades(5 %), le méchage antérieur a été réalisé dans 581 cas (90 %), leméchage postérieur n’a été fait que chez 28 patients (4,30 %). Lacautérisation a été réalisée dans 97 cas (15 %), dont huit cas decautérisation électrique sous-anesthésie générale et contrôle endo-scopique et 89 cas de cautérisation chimique aux nitrates d’argent.Aucun cas d’embolisation sélective ou de ligature vasculaire n’a étéréalisée. L’étiologie la plus fréquente était l’hypertension artériellechez 323 de nos patients (50 %). Les troubles de la crase sanguineétaient la cause chez 77 patients (12 %). Les traumatismes de la facereprésentaient 10 % des cas (65 cas) alors que les tumeurs nasosi-nusiennes représentaient 8 % des cas (52 patients). Cent vingt-neufpatients n’avaient pas d’étiologie évidente. L’évolution a été mar-quée par la stabilisation de la plupart des patients.Conclusion.— Bien que l’épistaxis soit le plus souvent banale, il peutengager le pronostic vital des patients par son abondance et sarépétition. Ainsi, la prise en charge thérapeutique doit être pré-coce et efficace instaurée en pallier en fonction de la gravité dusaignement. Toute épistaxis même banale et apparemment isoléenécessite un bilan complet clinique, biologique et endoscopique,réalisé à distance de l’épisode hémorragique à la recherche d’uneétiologie.

http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2013.06.387

P035Dacryocystorhinostomie endonasalesous-guidage endoscopique

L. Belfaquir ∗, K. Krimissa , T. Oubahmane ,R. Abada , S. Rouadi , F. KadiriCHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc∗Auteur correspondant.

But de la présentation.— Introduction.— La dacryocystorhinostomieendonasale est une solution thérapeutique des obstructions bassesdes voies lacrymales, elle permet d’aboucher le sac lacrymal dansla fosse nasale par un abord endonasal, c’est une technique de réfé-rence, de moindre morbidité opératoire et qui donne des résultatsexcellents.But du travail.— Illustrer l’expérience de notre service en matièrede la pratique de la DCR endonasale et de comparer nos résultatsavec ceux rapportés dans la littérature.Patients et méthodes.— Il s’agit d’une étude rétrospective faitepar une double équipe ORL-ophtalmologiste, colligeant dix cas deDCR endonasales avec mise en place d’une sonde bicanaliculairependant six mois entre janvier 2011 à janvier 2012.Résultats.— L’âge moyen est de 39 ans avec une prédominanceféminine, deux patients ont été opérés pour DCR controlatéralepar voie externe, tous les patients ayant une épiphora chronique,quatre entre eux ayant des épisodes de dacryocystite aiguë etdeux une dacryocystite chronique. L’examen ORL a objectivé unedéviation de la cloison nasale chez sept patients. Examen ophtal-mologique : VL - et BCO chez dix patients. L’examen paraclinique :TDM de la face est réalisée chez six patients, une déviation de lacloison nasale chez quatre patients, une Choncha-bullosa chez unpatient Le traitement chirurgical repose sur la mise en place de lasonde bicanaliculaire et une septoplastie a été effectuée chez troispatients. L’évolution a été marquée par un succès anatomique avecune parfaite cicatrisation des parois muqueuses du néo-ostium dèsle troisième mois postopératoire chez 90 % des cas.Conclusion.— Les voies lacrymales drainent les larmes du cul-de-sacconjonctival dans le nez. Leurs obstructions peuvent se produire àdifférents niveaux et qui peut être responsable de : larmoiementdénommé épiphora associé à des sécrétions, abcès du sac lacrymal,coliques lacrymales. La DCR réalise une communication permanenteentre le sac lacrymal et les fosses nasales. Deux techniques chirurgi-cales sont utilisées : DCR par voie endoscopique endonasale et DCRpar voie externe. Parmi les avantages de la DCR endonasale : traite-ment dans le même temps opératoire et par la même voie d’abordles pathologies nasales associées, excellente indication en cas dereprise chirurgicale : contrôler l’état de la première stomie, évitel’incision cutanée et ses complications.

http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2013.06.388

P036Les tumeurs du septum nasal :à propos de 13 cas et revue delittératureL. Taali ∗, Fassih , M. Bouchareb , R.L. Abada ,S. Rouadi , M. Mahtar , M. Roubal , A. Janah ,M. Essaadi , L.F. KadiriHôpital 20 Août, Casablanca, Maroc∗Auteur correspondant.

But de la présentation.— L’étude des tumeurs septales se justifieen raison de son caractère rare, diversifié et instructif. L’objectifdu travail est d’étudier leurs caractéristiques anatomocliniques,thérapeutiques et évolutives.Patients et méthodes.— Les observations de 13 tumeurs sep-tales colligées entre janvier 2009 et juillet 2011 ont été étudiéesrétrospectivement. Les paramètres épidémiologiques, histopatho-logiques, cliniques, thérapeutiques et évolutifs, ont été étudiés.Résultats.— La moyenne d’âge est de 41,6 ans avec des extrêmesallant de 18 à 70 ans. On note une prédominance féminine ; le délaide consultation variait entre un à 12 mois avec une moyenne de

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huit mois. L’épistaxis et l’obstruction nasale sont rapportés dans46 % des cas. L’approche clinique comportait un examen rhinolo-gique complet, un examen cervical et une pan endoscopie avecbiopsie (dans certains cas). Sur le plan du bilan complémentaire,tous les patients ont bénéficié d’une TDM faciale. L’étude histo-logique a montré huit tumeurs de nature bénignes avec cinq casd’hémangiomes ; et cinq cas de tumeurs malignes avec trois cas decarcinomes spinocellulaires. Le traitement comportait une résec-tion par voie endonasale dans neuf cas, par voie externe dans deuxcas où le traitement a consisté en une résection de la pyramidenasale et du septum avec reconstruction. Une chimiothérapie exclu-sive est indiquée pour un seul patient ; une radiothérapie exclusivepour un autre. Les tumeurs bénignes : la résection par voie endona-sale était suffisante. Aucune complication locale ne fut constatée(recul moyen de 20 mois). Pour les Tm malignes, on a noté une mor-talité dans deux cas, (par méta gg). Les autres patients porteurs detumeurs malignes ont été stabilisé après traitement.Conclusion.— Le dépistage précoce des tumeurs septales, facilitecertainement le traitement et améliore sensiblement la guérison.

http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2013.06.389

P037Fibrome nasopharyngien : à propos dehuit cas et revue de littératureL. Taali ∗, M. Fassih , Abada , S. Rouadi ,M. Mahtar , M. Roubal , A. Janah , M. Essaadi ,R.F. KadiriHôpital 20 Août, Casablanca, Maroc∗Auteur correspondant.

But de la présentation.— Le fibrome nasopharyngien (FNP) est unetumeur bénigne, rare, du sujet jeune de sexe masculin ; il peutengager le pronostic vital par les complications qu’il peut engen-drer. Son traitement est essentiellement chirurgical. L’objectif dutravail est d’étudier leurs caractéristiques cliniques, thérapeu-tiques et évolutives.Patients et méthodes.— Dans ce travail nous rapportons huit obser-vations de fibromes nasopharyngiens colligées au service entrejanvier 2009 et juillet 2012.Résultats.— Nous rapportons huit cas de fibromes nasopharyn-giens, qui étaient tous de sexe masculin, avec une moyenne d’âgede 18,3 ans, et des extrêmes de 13—27 ans. L’épistaxis est lesigne révélateur majeur, il est rapporté par tous les patients, lesalgies faciales sont rapportées par quatre patients, la déforma-tion faciale est trouvée dans deux cas. L’imagerie avait permisle diagnostic et l’évaluation de l’extension tumorale en préopéra-toire. Tous nos malades étaient opérés après embolisation sélective.La voie endonasale a été indiquée chez trois patients, les cinqautres ont bénéficié d’une voie transfaciale. Le contrôle cliniqueet radiologique n’a pas montré de récidive après un recul de troisans.Conclusion.— Le FNP est une tumeur rare, lytique et extensive.L’amélioration de la prise en charge thérapeutique du FNP a étépossible grâce :— au développement de l’imagerie ;— aux progrès des techniques d’embolisation ;— au développement de la chirurgie endonasale sous-guidage endo-scopique.

http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2013.06.390

P038Les polypes choanaux : à propos de62 cas

E. Gassab ∗, N. Krifa , A. Smaili , A. Kâabi ,M. Mâatouk , R. Hadhri , A. Korbi , N. Kolsi ,K. Harrathi , J. KoubâaCHU Fattouma Bourguiba, Monastir, Tunisie∗Auteur correspondant.

But de la présentation.— Le polype choanal (PC) est une pseu-dotumeur bénigne prenant origine à partir de la muqueusenasosinusienne. Il existe plusieurs formes topographiques dont lepolype antrochoanal représente la forme la plus fréquente. Les butsde ce travail sont d’étudier les aspects cliniques des PC, de préciserl’apport de l’imagerie moderne (TDM et IRM) pour le diagnostic etd’insister sur la place de la chirurgie endoscopique endonasale.Patients et méthodes.— Il s’agit d’une étude rétrospective à proposde 62 cas de PC colligés dans notre service sur une période de 11 ans(2000—2010).Résultats.— L’âge moyen de nos patients était de 23 ans (six à74 ans). Il s’agissait de 24 malades de sexe masculin et de 38 maladesde sexe féminin. L’obstruction nasale était le maître symptômedans 95,2 % des cas. Le délai moyen de consultation était de deuxans (deux mois à 15 ans). L’endoscopie nasale a permis de préci-ser l’origine du polype dans 47 cas. La formation polypoïde étaitunilatérale dans tous les cas avec une extension vers le cavumdans 31 cas (50 %) associée à un prolongement vers la choanecontrolatérale dans quatre cas. La TDM du massif facial a été réa-lisée pour 54 patients. Le polype était antrochoanal dans 54 cas,sphéno-choanal dans six cas, éthmoïdo-choanal dans un cas etchoanal pur dans le cas restant. Une IRM a été pratiquée dansun seul cas de polype sphéno-choanal. Une biopsie a été prati-quée dans sept cas devant l’aspect charnu du polype et a montrél’aspect d’un polype inflammatoire. Tous nos patients ont eu untraitement chirurgical : la voie endonasale sous contrôle endosco-pique a été pratiquée dans 56 cas (90,3 %), la voie de Caldwell-Lucdans quatre cas et une polypectomie simple dans deux cas. Nousavons noté 11 cas de récidive : neuf après chirurgie par voie endo-nasale (16,07 %) et deux après polypectomie. Le délai moyende récidive était de 18 mois (deux à 28 mois). Les patients ontété repris avec succès. Le recul moyen était d’un an à septmois.Conclusion.— Le PC est une pseudotumeur bénigne dont le traite-ment est chirurgical. La prise en charge des PC a été révolutionnéepar l’avènement de la chirurgie fonctionnelle sinusienne endonasale(FESS) qui est devenue le traitement de choix avec peu de séquellesfonctionnelles et des résultats prometteurs.

http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2013.06.391

P039Tumeur fibreuse solitaire des cavitésnasosinusiennes : à propos de deuxobservationsI. Fergoug ∗, K. Chikh , M. Mohamdi , M. MehadjiFaculté de médecine d’Oran, Oran, Algérie∗Auteur correspondant.

But de la présentation.— Les tumeurs fibreuses solitaires sontd’origine mésenchymateuse, elles sont rares, décrite pour la pre-mière fois en 1931, elles touchent essentiellement (les séreuses)la plèvre, le péricarde et le péritoine, plus rarement elle atteintd’autres tissus : médiastin, poumon, voies aériennes supérieures,méninges. Nous rapportons deux cas de tumeur fibreuse solitairelocalisées aux cavités nasosinusiennes, le but est décrire les carac-téristiques cliniques, paracliniques, et thérapeutiques de cetteentité rare.Patients et méthodes.—Observation 1.— Patient âgé de 35 ans, présentant une obstruc-tion nasale chronique bilatérale évoluant depuis quelques mois,l’examen clinique objective une formation tumorale nasosinusienne