les Églises slaves, des origines au xve siècleby jean-pierre arrignon

2
EHESS Les Églises slaves, des origines au XVe siècle by Jean-Pierre Arrignon Review by: Emile Poulat Archives de sciences sociales des religions, 36e Année, No. 76 (Oct. - Dec., 1991), p. 214 Published by: EHESS Stable URL: http://www.jstor.org/stable/30125785 . Accessed: 14/06/2014 11:33 Your use of the JSTOR archive indicates your acceptance of the Terms & Conditions of Use, available at . http://www.jstor.org/page/info/about/policies/terms.jsp . JSTOR is a not-for-profit service that helps scholars, researchers, and students discover, use, and build upon a wide range of content in a trusted digital archive. We use information technology and tools to increase productivity and facilitate new forms of scholarship. For more information about JSTOR, please contact [email protected]. . EHESS is collaborating with JSTOR to digitize, preserve and extend access to Archives de sciences sociales des religions. http://www.jstor.org This content downloaded from 195.78.108.60 on Sat, 14 Jun 2014 11:33:05 AM All use subject to JSTOR Terms and Conditions

Upload: review-by-emile-poulat

Post on 11-Jan-2017

213 views

Category:

Documents


1 download

TRANSCRIPT

Page 1: Les Églises slaves, des origines au XVe siècleby Jean-Pierre Arrignon

EHESS

Les Églises slaves, des origines au XVe siècle by Jean-Pierre ArrignonReview by: Emile PoulatArchives de sciences sociales des religions, 36e Année, No. 76 (Oct. - Dec., 1991), p. 214Published by: EHESSStable URL: http://www.jstor.org/stable/30125785 .

Accessed: 14/06/2014 11:33

Your use of the JSTOR archive indicates your acceptance of the Terms & Conditions of Use, available at .http://www.jstor.org/page/info/about/policies/terms.jsp

.JSTOR is a not-for-profit service that helps scholars, researchers, and students discover, use, and build upon a wide range ofcontent in a trusted digital archive. We use information technology and tools to increase productivity and facilitate new formsof scholarship. For more information about JSTOR, please contact [email protected].

.

EHESS is collaborating with JSTOR to digitize, preserve and extend access to Archives de sciences socialesdes religions.

http://www.jstor.org

This content downloaded from 195.78.108.60 on Sat, 14 Jun 2014 11:33:05 AMAll use subject to JSTOR Terms and Conditions

Page 2: Les Églises slaves, des origines au XVe siècleby Jean-Pierre Arrignon

ARCHIVES DE SCIENCES SOCIALES DES RELIGIONS

miquew (et aussi, bien entendu, I'inverse, ajoute l'A.). Mais cette perspective id6ale ren- voie inevitablement aux difficiles conditions existentielles d'exercice de la pens6e et de la recherche dans le monde arabe actuel et l'A. en est tellement conscient qu'il fait du libre exercice de la pens6e critique par les intellec- tuels arabes < le test du cheminement de la li- bert6 dans le monde >.

Si on en vient au corps du livre qui part du < fait coranique w, culmine avec << la pens6e classique ~> et s'6tend jusqu'd < l'irruption de la modernit6 >, on se r6jouira de la clart6, de la concision, de l'aspect synthetique des infor- mations et des analyses, toutes qualit6s qui ex- pliquent le succ~s de ce titre et qui encourageront a le lire ceux qui n'ont pas eu accs aux ouvrages plus approfondis de M. A. La relation des faits et des iddes, l'histoire des auteurs et de leurs societ6s ne sont pas sim- plement compil6es ou align6es historiquement mais toujours saisies h travers une probl6ma- tique de causalit6s sociales, culturelles, politi- ques ou religieuses. Des renseignements historiques done, en m8me temps qu'une p- dagogie pour une certaine compr6hension non seulement du pass6 de la pens6e arabe mais peut-$tre surtout de son actualit6.

Constant Hambs

Les Eglises slaves, des origines an XVe sib- cle. Paris, Desclee, 1991, 166 p. (Bibliothbque d'histoire du christianisme, no 27).

76.303 ARRIGNON (Jean-Pierre).

La science de l'auteur ne laisse aucun doute: professeur B l'universit6 de Poitiers, thbse en Sorbone sur La chaire metropolitaine de Kiev des origines ci 1240 (1986). En re- vanche, si la collection est B but p6dagogique, le lecteur restera souvent perplexe. On se perd dans le flou de ce monde slave: appellations, installations, diff6renciations... Ni le texte ni les cartes n'y aident beaucoup. La carte de la p. 10 (sovi6tique, qui laisse sans nom la Vis- tule, le Bug et le Dniestr) n'aide gubre comprendre et B localiser ce qui est dit sur la page voisine. On y evoque les Croates et les Serbes, unis par la langue et separ6s par le rite, sans mentionner les Slovbnes dont le rapport aux Croates est inverse: l'actualit6 invitait Ctre plus d6taill6. On y parle des V6nktes: ici ce sont des slaves, qui font perdre son latin au lecteur familier de C6sar et les situant aprbs lui en Armorique ou en V6n6tie (Vannes et Ve- nise). Plus loin, Charlemagne, couronne empe- reur, occupe le premier rang de l'univers w

(p. 15), tandis que l'empereur de Constantino- ple preside la hierarchie universelle des na- tions w (p. 23): sans que soit rapprochee ni commentee cette pr6tention rivale. Combien reconnaitront Ratisbonne en Regensburg (p. 35)? L'ouvrage s'arrete g la mort de Jean Hus sur le bticher de Constance et a la guerre sanglante qui s'ensuivit, sans que soit nomme Jean Zizka, si connu au moins des lecteurs de George Sand...

Emile Poulat

J.O.C. Qu'as-tu fait de nos vies ? La jeu- nesse ouvri~re chretienne feminine (1928- 1945). Paris, Les Iditions ouvri~res, 1990,

76.304 AUBERT (Jeanne).

460 p. (Prdf. de Pierre Bigo S.J.). (Petit lexi- que des sigles et abr6viations, petit vocabulaire jociste, annexes, liste par nom de jeunes filles des <. t6moins w qui ont collabore au livre (six pages), questionnaire et caracteristiques des personnes qui ont repondu, photos et illustra- tions sur la vie de la J.O.C.).

A la question que pose le titre, ce volumi- neux ouvrage apporte une r6ponse d6taill6e et convaincante. En effet la J.O.C.F., de 1928 - ann6e de sa fondation - A 1945, permet B des jeunes de devenir des < militantes > qui ont os6 s'l61ever contre ce qui 6tait inadmissible et d6gradant pour la dignit6 des travailleurs >. Elle les a aid6es B vivre < une solide amiti6 et g 8tre libres w. La J.O.C. a donne w un v6ritable sens 8 leur vie w et les a fait entrer dans < l'his- toire du Mouvement ouvrier w. Des jeunes Sont d6couvert J6sus-Christ et mieux connu

Dieu w, elles ont particip6 g la naissance d'une autre lglise w. Pour toute leur vie, ces femmes ont 6t6 marquees par la J.O.C.F. : elles le disent actuellement et leurs activit6s d'a- dultes le prouvent.

Bien des raisons expliquent une telle w r6us- site w. L'id6al jociste s'est d'abord incarn6 dans des fondateurs et des pionniers : w les ab- b6s w Cardijn, Guerin, Rhodain, puis dans le w premier Jociste de France >, Georges Qui- clet, enfin les quatre secr6taires g6n6rales de la p6riode 6tudiee. L'une d'elles est d'ailleurs I'auteur du livre.

La J.O.C. est n6e du w voir, juger agir w, fa- meuse m6thode innov6e par l'abb6 Cardijn w Voir ,, individuellement mais aussi ensemble par les grandes enqu~tes J.O.C.F. w. De son c6t6, w Agir w restait prioritaire. De nombreux moyens de formation ont 6t6 forg6s par le Mouvement lui-meme : A cette 6poque, certains 6taient symboliques et initiatiques en quelque

214

This content downloaded from 195.78.108.60 on Sat, 14 Jun 2014 11:33:05 AMAll use subject to JSTOR Terms and Conditions