les echos de l'observatoire tourisme social

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Les Echos de l’Observatoire > Le Tourisme Social > L’offre d’hébergement en Provence-Alpes-Côte d’Azur Au niveau national le secrétariat d’Etat au tourisme s’appuie largement sur les asso- ciations du tourisme social pour la mise en œuvre de sa politique de développe- ment et de promotion du droit aux vacan- ces pour tous. Les associations du tourisme social contri- buent en effet fortement à la constitution d’une offre touristique très large, pouvant s’adresser à tous les publics et souvent située dans des zones à faible densité de population, favorisant ainsi la redistribu- tion sociale et l’aménagement du territoire. Elles représentent, au plan national : s un chiffre d’affaires de 1,29 milliard d’euros, s 38 588 000 journées de vacances, s 5 766 000 vacanciers, s 242 150 lits, s 1 530 hébergements (dont 687 villages et maisons familiales de vacances, 253 auberges et centres d’accueil de jeunes, 124 centres sportifs, 144 refuges et chalets, 306 centres de vacances pour enfants), s 380 implantations sur le littoral, 229 en moyenne montagne, Sommaire Le tourisme social au niveau national. L’offre globale en Provence- Alpes-Côte d’Azur. Les villages de vacances et les maisons familiales. Les centres de vacances et auberges de jeunesse. Les différents types d’hébergements recensés : - Villages de vacances - Maisons familiales de vacances - Centres de vacances - Auberges de jeunesse - Centres sportifs - Camping caravaning - Gîtes - Refuges Une capacité d’accueil de 503 structures d’hébergement, soit plus de 64 000 lits

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hbergement associatif

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Page 1: Les Echos de l'observatoire tourisme social

Concernant les maisons familiales devacances, c’est toujours le Var quidétient la plus forte capacité d’accueil,avec plus de 2 400 lits. Les Hautes Alpesarrivent en seconde position avec plusde 2 000 lits, suivies des Alpes de HauteProvence avec plus de 1 200 lits. Cettecatégorie d’hébergement est quasimentinexistante dans les Bouches du Rhôneet le Vaucluse.

Les centres de vacances etauberges de jeunesse.

Une auberge de jeunesse est un établis-sement généralement régie par une asso-ciation à but non lucratif. Elle offre auxusagers un hébergement et un servicede restauration limité et/ou une cuisineindividuelle, de même que d’autresprestations, programmes et activités.Ces derniers sont principalement desti-nés aux jeunes dans un objectif éducatifet récréatif.

Les auberges de jeunesse offrent enrègle générale un hébergement enchambres collectives ou en dortoirs. Laplupart des auberges de jeunesse sontaffiliées à la Fédération Unie desAuberges de Jeunesse (FUAJ) ou auréseau Hostelling InternationalInternational (IYHF).

Elles possèdent un double agrément :accueil de jeunes, décerné par leMinistère de la Jeunesse et des Sports etaccueil de scolaires, décerné par leMinistère de l’Education Nationale.

Est considéré comme Centre deVacances soumis à déclaration tout éta-blissement permanent ou temporaire oùsont collectivement hébergés, hors dudomicile familial, à l’occasion de leurs

vacances scolaires ou de leurs loisirs, desmineurs âgés de plus de 4 ans. Un centrede vacances existe dès lors que :

s l’hébergement se fait hors du domicilefamilial,

s le séjour se déroule hors du tempsscolaire des participants,

s les enfants et les jeunes ont plus de 4ans et moins de 18 ans.

On remarque qu’il n’est pas fait mentionni de la durée de l’hébergement, ni de laforme du séjour, ni du nombre de jeuneshébergés. Le centre de vacances peutdonc se présenter sous différentes typo-logies de produits : colonies de vacances,relais, chalets de montagne,…

La région Provence-Alpes-Côte d’Azuroffre plus de 23 000 lits en centres devacances et plus de 1 500 lits en aubergesde jeunesse.

Au niveau départemental, ce sont lesHautes alpes qui sont leaders avec prèsde 10 000 lits en centres de vacances,soit deux fois plus que le Var, en secon-de position, avec plus de 5 300 lits.

Les Bouches du Rhône et le Vauclusesont les moins bien pourvus avec respec-tivement 1 100 et 1 300 lits.

Répartition de la capacité d’accueil des centres de vacances et auberges de jeunesse enProvence-Alpes-Côte d’Azur.

2000

4000

6000

8000

10000

Alpes de HauteProvence

HautesAlpes

AlpesMaritimes

Bouchesdu Rhône

Var Vaucluse

3404

200

9492

240

2715

2411077

5330

627120 106

Centres de vacancesAuberges de jeunesse

1218

Répartition par type d’installations en Provence-Alpes-Côte d’Azur

1534

23236

Les Echos de l’Observatoire> Le Tourisme Social> L’offre d’hébergement en Provence-Alpes-Côte d’Azur

O b s e r v a t o i r e R é g i o n a l d u T o u r i s m e

Rappel méthodologiqueLes données statistiques présentées dans ce document sont issues d’une première exploitation des données du tourisme

social régional recensées à la demande de la commission Tourisme du Conseil Régional PACA : une base de données a étécréée par le CECOREL (Centre d’Echange et de Coopération pour la Réflexion sur les Espaces de Loisirs).

Elle a été construite à partir de questionnaires envoyés à l’ensemble des structures existantes sur le territoire. Cette enquête a permis de recenser et saisir 664 structures au total. Toutefois parmi ces structures, 503 centres sont en fonctionnement.

Les 161 structures restantes sont des centres qui ont été fermés ou pour lesquels il n’y a eu aucun retour de questionnaires malgré les relances.

Ainsi, toutes les informations présentées dans ce document ont été obtenues en exploitant les 503 questionnaires reçus. Par ailleurs, il est utile de préciser que certaines des installations gérées par des comites d’entreprise

ou des mutuelles n’ont pas pu être identifiées.

Pour en savoir plus :Observatoire Régional du Tourisme de Provence-Alpes-Côte d’Azur

Comité Régional de TourismeLes Docks - 10 place de la Joliette - Atrium 10.5 - BP 46214 - 13567 Marseille cedex 02

Tél. 04 91 56 47 00 – Fax 04 91 56 47 01 - www.crt-paca.fr - [email protected]

Gro

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423

251

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- 0

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Au niveau national le secrétariat d’Etat autourisme s’appuie largement sur les asso-ciations du tourisme social pour la miseen œuvre de sa politique de développe-ment et de promotion du droit aux vacan-ces pour tous.Les associations du tourisme social contri-buent en effet fortement à la constitutiond’une offre touristique très large, pouvants’adresser à tous les publics et souventsituée dans des zones à faible densité depopulation, favorisant ainsi la redistribu-tion sociale et l’aménagement du territoire.Elles représentent, au plan national :

s un chiffre d’affaires de 1,29 milliardd’euros,

s 38 588 000 journées de vacances, s 5 766 000 vacanciers, s 242 150 lits, s 1530 hébergements (dont 687 villages

et maisons familiales de vacances,253 auberges et centres d’accueil dejeunes, 124 centres sportifs, 144refuges et chalets, 306 centres devacances pour enfants),

s 380 implantations sur le littoral,229 en moyenne montagne,

376 en montagne, 403 à la campagne,72 en ville,

s 11 661 salariés permanents, s 62 646 saisonniers.(sources : Union nationale des associationsde tourisme - UNAT).

De 1990 à 2000, le "plan patrimoine" apermis de rénover plus de 40% du parcassociatif, soit 100 000 lits, pour un mon-tant de près de 46 millions d’euros, quireprésentent la participation du secrétariatd’Etat au tourisme à un total de travauxd’environ 300 millions d’euros.Le "programme de consolidation de l’hé-bergement du tourisme social" permettraquant à lui, sur la période 2002-2008 et auplan national, d’adapter les équipementsde tourisme social et associatif aux nou-velles exigences des clientèles. De conceptionancienne, ils ne sont en effet souvent plusconformes aux évolutions de la demande.L’organisation nouvelle des bâtiments doiten particulier donner, une plus grandeplace aux retrouvailles familiales et àl’accueil des personnes handicapées.L’admission de publics à revenus modesteset de personnes en difficulté constitue parailleurs un critère d’éligibilité pour l’attri-bution de ces subventions d’équipement.

Enfin, au-delà du seul soutien financier,cette aide à la pierre participe à la poli-tique nationale d’aménagement du terri-toire. Elle assure un soutien au dévelop-pement local, en particulier dans lesrégions rurales et de moyenne montagne,et concourt au développement de l’emploipar la création d’activités nouvelles, ainsiqu’à la consolidation et la professionnali-sation des emplois existants. Ainsi, sur la période 1990-2001, les 565

opérations qui ont pu être réalisées, pourun montant de 46 millions d’euros, ontbénéficié à des villages de vacances situéspour 38% d’entre eux en zone rurale,tandis que ceux situés sur le littoral et à lamontagne représentent respectivement32% et 30%. Dans un même temps, des dispositifs d’aideà la rénovation ont été mis en place danscertaines régions et en particulier enProvence-Alpes-Côte d’Azur où des bud-gets très importants ont été mobilisés.Au titre du contrat de plan Etat région2000-2006, un budget de 600 000 eurospar an a été consacré au Tourisme socialen Provence-Alpes-Côte d’Azur dans lecadre du dispositif d’Accès aux Vacancespour Tous. Parallèlement, en 2003, 3 millions d’eurosd’investissement sont alloués à la rénova-tion du parc d’hébergement du Tourismesocial en Provence-Alpes-Côte d’Azur.Sommaire

Le tourisme social au niveaunational.

L’offre globale en Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Les villages de vacances et lesmaisons familiales.

Les centres de vacances etauberges de jeunesse.

Les différents types d’hébergements recensés :

- Villages de vacances- Maisons familiales de vacances- Centres de vacances- Auberges de jeunesse- Centres sportifs- Camping caravaning- Gîtes- Refuges

Une capacité d’accueil de 503 structuresd’hébergement, soit plus de 64 000 lits

Des valeurs de tourisme ouvert et solidaireLes villages de vacances, les maisons familiales, les auberges de jeunesse ou les centres de vacances ne sont pas seulement des lieux

d’hébergement et de restauration. Ils sont aussi et surtout des espaces de vie, de rencontre, d’échange et de convivialité, qui proposent aux vacanciers une palette d’activités sportives, culturelles ou de découverte.

Une des caractéristiques essentielles de ces lieux de villégiature est qu’ils sont gérés par des organismes à but non lucratif : une partimportante d’associations mais aussi des collectivités locales, des comités d’entreprise ou encore des mutuelles. Ils mettent leurs

moyens dans les nombreux services qu’ils proposent, pour des animations et activités de qualité. Ils ont pour souci de garantir le meilleur rapport qualité-prix.

Ils sont ouverts à tous, aux jeunes, aux familles, aux séniors, aux personnes seules ou en groupes… Ils sont partenaires des organismes qui favorisent l’accès aux vacances (caisses d’allocations familiales, comités d’entreprise, collectivités locales, agence

nationale pour le chèque-vacances…). Ces lieux d’accueil sont aussi des acteurs de la vie locale à laquelle ils participent en mettant envaleur les richesses naturelles et culturelles des environs, à laquelle ils apportent des réponses en terme d’emploi et d’économie.

Un grand nombre de ces établissements de Provence-Alpes-Côte d’Azur sont gérés par des associations adhérant à l’Union Nationaledes Associations de Tourisme et de Plein Air (UNAT Provence-Alpes-Côte d’Azur - 36, rue Saint-Jacques, 13006 Marseille

Tél. 04 91 04 20 31 - Fax 04 91 53 72 46 - Email [email protected] - Web www.unat.asso.fr)

Page 2: Les Echos de l'observatoire tourisme social

Répartition des villages et maisons familiales de vacances en Provence-Alpes-Côte d’Azur

Répartition des installations par type de gestion en Provence-Alpes-Côte d’Azur

L’offre globale enProvence-Alpes-Côte d’Azur.

503 structures d’hébergement en fonc-tionnement recensées représentent unecapacité totale de 64 381 lits, caractéri-sée par une implantation plus forte ennombre d’installations dans les HautesAlpes (170 installations soit près de 34%)et en nombre de lits dans le départe-ment du Var (23 511 lits soit 36,5%).

A titre de comparaison, l’offre d’héber-gement du tourisme social représenteplus de 45% de celle de l’hôtellerie clas-sée (140 000 lits) et près de 25% de cellede l’hôtellerie de plein air (270 000 lits).Sur l’ensemble de la région, les structu-res d’hébergement “en dur” prédomi-nent puisqu’elles représentent près de85% (soit 54 211 lits) de la capacité tota-le d’accueil.

Données régionales de la capacitéd’accueil.

Tous types de capacité confondus, larépartition de la capacité d’accueil est lasuivante :

s 8 277 lits dans les Alpes de Haute Provence soit 12,8%,

s 17 910 lits dans les Hautes Alpes soit27,8%,

s 7 836 lits dans les Alpes Maritimessoit 12,1%,

s 3 634 lits dans les Bouches du Rhônesoit 5,6%,

s 23 511 lits dans le Var soit 36,5%,s 3 213 lits dans le Vaucluse soit 5%.

Par type d’installations.

Sur l’ensemble de la région, ce sont lescentres de vacances (centres de jeunes)qui sont les plus nombreux avec 232structures, soit plus de 45% de l’ensem-ble des installations.

A titre de comparaison, les villages devacances et maisons familiales de vacancestotalisent 25% des installations de tou-risme social de la région, les 30% restantse répartissant entre les gîtes (6%), lesrefuges(6%), les auberges de jeunesse(4%), les centres sportifs (4%), et le cam-ping-caravaning (moins de 1%).

Par type d’hébergement.

Si les structures d’hébergement en durprédominent (près de 85% soit 54 211lits) sur l’ensemble du territoire régional,seul le département du Var dispose d’unhébergement sous toile significatif avec6 255 lits soit 27% de la capacitéd’hébergement du tourisme social dudépartement (il s’agit d’un espace littoralà forte saisonnalité).

Dans une moindre mesure, le départe-ment des Alpes de Haute Provencecomptabilise 1776 lits sous toile, soit 21%de la capacité totale du département, lesautres départements de la région nedépassant pas la barre des 1000 lits, soit15% de leur capacité d’hébergement detourisme social.

5000

10000

15000

La répartition de la capacité d’accueilpar département nous montre que lestrois principaux types d’installationssont les villages de vacances, les centresde vacances et les maisons familiales devacances.

A l’échelon départemental, on constateégalement la prédominance des centresde vacances qui représentent entre38,71% de l’ensemble des installationsdes Bouches du Rhône à 52% pour ledépartement des Alpes de HauteProvence (50% pour les Hautes Alpes).Quant aux villages de vacances et mai-

sons familiales de vacances, leur pro-portion atteint plus de 42% des installa-tions dans le Var (seulement 24,8% auniveau régional), soit une part plusimportante que les centres de vacancesdans ce département (40,5%).

La catégorie “auberges de jeunesse”représente moins de 4% des installationsde la région : elle est nettement plusimplantée dans le département desBouches du Rhône avec plus de 22,5%des installations du département.Globalement en nombre de structures,c’est le département des Hautes Alpes

qui comptabilise le plus grand nombred’établissements : 170 structures soit33,8% de l’ensemble des installations dela région.

En nombre de lits, c’est le départementdu Var qui arrive en position de leaderavec plus de 23 500 lits soit 36,5% de lacapacité d’accueil de la région. Ceci s’ex-plique en partie par la proportion relati-vement importante des installations detype villages et maisons familiales devacances dans ce département quidisposent de capacités en lits supérieu-res aux autres types d’installations.

Répartition par Département (en nombre de lits).

3000

6000

9000

12000

15000

Répartition par type de gestion

Prés de 75% des installations de tourismesocial de la région sont gérées par des asso-ciations et 13% par des collectivités. Onrelève que les comités d’entreprise avoisi-nent 10% des installations.A l’échelon départemental, le mode de ges-tion par association prédomine dans tousles départements (entre 65% dans le Var et84% dans les Bouches du Rhône).On note toutefois la part relativement plusélevée de la gestion par comité d’entreprisedans le Var qui concerne plus de 16% desinstallations (les Alpes de Haute Provencene sont concernées qu’à hauteur de 2,8%par ce type de gestion).

Les villages de vacances etles maisons familiales.

Un arrêté du 8 décembre 1982 considèrecomme villages de vacances tout ensembled’hébergement faisant l’objet d’une exploi-tation globale à caractère commercial ounon, destiné à assurer des séjours de vacan-ces et de loisirs, selon un prix forfaitairecomportant la fourniture d’un repas (ou demoyens individuels pour les préparer) etl’usage d’équipements collectifs permettantdes activités de loisirs sportifs et culturels etl’inscription dans au moins un club enfant.Les villages de vacances comprennent : deshébergements individuels ou collectifs etdes locaux affectés à la gestion et aux servi-ces ainsi que des installations communesdestinées aux activités à caractère sportif etaux distractions collectives, tout ceci sur unmême lieu. Pour les repas, l’une ou l’autredes deux formules suivantes sont proposées :restaurant ou cuisine individuelle par gîte,avec ou sans distribution de plats cuisinés.

Les maisons familiales de vacances sont desétablissements sans but lucratif, à caractèresocial, familial et culturel qui ont pour prin-cipale vocation l’accueil des familles pen-dant leurs vacances et leurs loisirs. Ellessont, en priorité, ouvertes aux famillesayant des revenus modestes.La région Provence-Alpes-Côte d’Azurdénombre 68 villages de vacances (soit22 248 lits) et 57 maisons familiales devacances (7 045 lits) répartis de la manièresuivante :

s 17 établissements dans les Alpes de Haute Provence soit 2 741 lits,

s 33 établissements dans les Hautes Alpessoit 4 317 lits,

s 19 établissements dans les AlpesMaritimes soit 3 321 lits,

s 6 établissements dans les Bouchesdu Rhône soit 1 523 lits,

s 47 établissements dans le Var soit16 497 lits,

5

10

15

20

25

30

s 9 établissements dans le Vauclusesoit 894 lits.

On relève le poids déterminant du Varqui comptabilise près de 40% de cesétablissements. En terme de capacité,la répartition en lits des villages devacances se fait ainsi :Le département du Var totalise plusde 63,3% de la capacité d’accueil desvillages de vacances de la région,

regroupant ainsi plus de 14 000 lits.

Les Alpes Maritimes et les HautesAlpes dénombrent chacun plus de 2 200lits dans les villages de vacances.

Le Vaucluse et les Bouches du Rhônedisposent d’une capacité d’accueilplus limitée avec respectivement 790et 1 330 lits.

45%14%

11%

9%

6%6% 4% 4% 1%

Alpes de HauteProvence

HautesAlpes

AlpesMaritimes

Bouchesdu Rhône

Var Vaucluse

6501

1776

17214

696

7073

763

3454

180

17256

6255

2713

500

Alpes de HauteProvence

HautesAlpes

AlpesMaritimes

Bouchesdu Rhône

Var Vaucluse

74%13%9% 2%

1%1%

0%

Alpes de HauteProvence

HautesAlpes

AlpesMaritimes

Bouchesdu Rhône

Var Vaucluse

710 9

21

10 9

42

33

14

5

1

Capacité d’accueil par type d’hébergement en Provence-Alpes-Côte d’Azur (en nombre de lits)

Répartition par type d’installations enProvence-Alpes-Côte d’Azur Répartition de la capacité d’hébergement par département selon le type d’installations (en nombre de lits)

Capacité en durCapacité en toile(nb de lits)

Le Vaucluse Le VarLes Bouches du Rhône

3404

15101231

1076

325 280 251 2009492

2259

2058

13161136 953 456 240

2715

22811474

1040 241 85

1330

1077

627

224193 145 38 1218

788

657

338106 106

14080

5330

2417887 426 251

120

Les Alpes de Haute Provence Les Hautes Alpes Les Alpes Maritimes

Répartition de la capacité d’accueil des villages et maisons familiales de vacances pardépartement

3000

9000

15000

Alpes de HauteProvence

HautesAlpes

AlpesMaritimes

Bouchesdu Rhône

Var Vaucluse

15101231

22592058

2281

10401330

193

14080

2417

788106

Données départementales de la capacité d’accueil.

5000

15000

25000

8277

17910

7836

3634

23511

3213

Alpes de HauteProvence

HautesAlpes

AlpesMaritimes

Bouchesdu Rhône

Var Vaucluse

Répartition de la capacité d’accueil du tourisme social en Provence-Alpes-Côte d’Azur (en nombre de lits)

en nb d’établissements

en nb de lits

Page 3: Les Echos de l'observatoire tourisme social

Répartition des villages et maisons familiales de vacances en Provence-Alpes-Côte d’Azur

Répartition des installations par type de gestion en Provence-Alpes-Côte d’Azur

L’offre globale enProvence-Alpes-Côte d’Azur.

503 structures d’hébergement en fonc-tionnement recensées représentent unecapacité totale de 64 381 lits, caractéri-sée par une implantation plus forte ennombre d’installations dans les HautesAlpes (170 installations soit près de 34%)et en nombre de lits dans le départe-ment du Var (23 511 lits soit 36,5%).

A titre de comparaison, l’offre d’héber-gement du tourisme social représenteplus de 45% de celle de l’hôtellerie clas-sée (140 000 lits) et près de 25% de cellede l’hôtellerie de plein air (270 000 lits).Sur l’ensemble de la région, les structu-res d’hébergement “en dur” prédomi-nent puisqu’elles représentent près de85% (soit 54 211 lits) de la capacité tota-le d’accueil.

Données régionales de la capacitéd’accueil.

Tous types de capacité confondus, larépartition de la capacité d’accueil est lasuivante :

s 8 277 lits dans les Alpes de Haute Provence soit 12,8%,

s 17 910 lits dans les Hautes Alpes soit27,8%,

s 7 836 lits dans les Alpes Maritimessoit 12,1%,

s 3 634 lits dans les Bouches du Rhônesoit 5,6%,

s 23 511 lits dans le Var soit 36,5%,s 3 213 lits dans le Vaucluse soit 5%.

Par type d’installations.

Sur l’ensemble de la région, ce sont lescentres de vacances (centres de jeunes)qui sont les plus nombreux avec 232structures, soit plus de 45% de l’ensem-ble des installations.

A titre de comparaison, les villages devacances et maisons familiales de vacancestotalisent 25% des installations de tou-risme social de la région, les 30% restantse répartissant entre les gîtes (6%), lesrefuges(6%), les auberges de jeunesse(4%), les centres sportifs (4%), et le cam-ping-caravaning (moins de 1%).

Par type d’hébergement.

Si les structures d’hébergement en durprédominent (près de 85% soit 54 211lits) sur l’ensemble du territoire régional,seul le département du Var dispose d’unhébergement sous toile significatif avec6 255 lits soit 27% de la capacitéd’hébergement du tourisme social dudépartement (il s’agit d’un espace littoralà forte saisonnalité).

Dans une moindre mesure, le départe-ment des Alpes de Haute Provencecomptabilise 1776 lits sous toile, soit 21%de la capacité totale du département, lesautres départements de la région nedépassant pas la barre des 1000 lits, soit15% de leur capacité d’hébergement detourisme social.

5000

10000

15000

La répartition de la capacité d’accueilpar département nous montre que lestrois principaux types d’installationssont les villages de vacances, les centresde vacances et les maisons familiales devacances.

A l’échelon départemental, on constateégalement la prédominance des centresde vacances qui représentent entre38,71% de l’ensemble des installationsdes Bouches du Rhône à 52% pour ledépartement des Alpes de HauteProvence (50% pour les Hautes Alpes).Quant aux villages de vacances et mai-

sons familiales de vacances, leur pro-portion atteint plus de 42% des installa-tions dans le Var (seulement 24,8% auniveau régional), soit une part plusimportante que les centres de vacancesdans ce département (40,5%).

La catégorie “auberges de jeunesse”représente moins de 4% des installationsde la région : elle est nettement plusimplantée dans le département desBouches du Rhône avec plus de 22,5%des installations du département.Globalement en nombre de structures,c’est le département des Hautes Alpes

qui comptabilise le plus grand nombred’établissements : 170 structures soit33,8% de l’ensemble des installations dela région.

En nombre de lits, c’est le départementdu Var qui arrive en position de leaderavec plus de 23 500 lits soit 36,5% de lacapacité d’accueil de la région. Ceci s’ex-plique en partie par la proportion relati-vement importante des installations detype villages et maisons familiales devacances dans ce département quidisposent de capacités en lits supérieu-res aux autres types d’installations.

Répartition par Département (en nombre de lits).

3000

6000

9000

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Répartition par type de gestion

Prés de 75% des installations de tourismesocial de la région sont gérées par des asso-ciations et 13% par des collectivités. Onrelève que les comités d’entreprise avoisi-nent 10% des installations.A l’échelon départemental, le mode de ges-tion par association prédomine dans tousles départements (entre 65% dans le Var et84% dans les Bouches du Rhône).On note toutefois la part relativement plusélevée de la gestion par comité d’entreprisedans le Var qui concerne plus de 16% desinstallations (les Alpes de Haute Provencene sont concernées qu’à hauteur de 2,8%par ce type de gestion).

Les villages de vacances etles maisons familiales.

Un arrêté du 8 décembre 1982 considèrecomme villages de vacances tout ensembled’hébergement faisant l’objet d’une exploi-tation globale à caractère commercial ounon, destiné à assurer des séjours de vacan-ces et de loisirs, selon un prix forfaitairecomportant la fourniture d’un repas (ou demoyens individuels pour les préparer) etl’usage d’équipements collectifs permettantdes activités de loisirs sportifs et culturels etl’inscription dans au moins un club enfant.Les villages de vacances comprennent : deshébergements individuels ou collectifs etdes locaux affectés à la gestion et aux servi-ces ainsi que des installations communesdestinées aux activités à caractère sportif etaux distractions collectives, tout ceci sur unmême lieu. Pour les repas, l’une ou l’autredes deux formules suivantes sont proposées :restaurant ou cuisine individuelle par gîte,avec ou sans distribution de plats cuisinés.

Les maisons familiales de vacances sont desétablissements sans but lucratif, à caractèresocial, familial et culturel qui ont pour prin-cipale vocation l’accueil des familles pen-dant leurs vacances et leurs loisirs. Ellessont, en priorité, ouvertes aux famillesayant des revenus modestes.La région Provence-Alpes-Côte d’Azurdénombre 68 villages de vacances (soit22 248 lits) et 57 maisons familiales devacances (7 045 lits) répartis de la manièresuivante :

s 17 établissements dans les Alpes de Haute Provence soit 2 741 lits,

s 33 établissements dans les Hautes Alpessoit 4 317 lits,

s 19 établissements dans les AlpesMaritimes soit 3 321 lits,

s 6 établissements dans les Bouchesdu Rhône soit 1 523 lits,

s 47 établissements dans le Var soit16 497 lits,

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s 9 établissements dans le Vauclusesoit 894 lits.

On relève le poids déterminant du Varqui comptabilise près de 40% de cesétablissements. En terme de capacité,la répartition en lits des villages devacances se fait ainsi :Le département du Var totalise plusde 63,3% de la capacité d’accueil desvillages de vacances de la région,

regroupant ainsi plus de 14 000 lits.

Les Alpes Maritimes et les HautesAlpes dénombrent chacun plus de 2 200lits dans les villages de vacances.

Le Vaucluse et les Bouches du Rhônedisposent d’une capacité d’accueilplus limitée avec respectivement 790et 1 330 lits.

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Alpes de HauteProvence

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Alpes de HauteProvence

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Alpes de HauteProvence

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Capacité d’accueil par type d’hébergement en Provence-Alpes-Côte d’Azur (en nombre de lits)

Répartition par type d’installations enProvence-Alpes-Côte d’Azur Répartition de la capacité d’hébergement par département selon le type d’installations (en nombre de lits)

Capacité en durCapacité en toile(nb de lits)

Le Vaucluse Le VarLes Bouches du Rhône

3404

15101231

1076

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Les Alpes de Haute Provence Les Hautes Alpes Les Alpes Maritimes

Répartition de la capacité d’accueil des villages et maisons familiales de vacances pardépartement

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Alpes de HauteProvence

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15101231

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Données départementales de la capacité d’accueil.

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Alpes de HauteProvence

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Répartition de la capacité d’accueil du tourisme social en Provence-Alpes-Côte d’Azur (en nombre de lits)

en nb d’établissements

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Page 4: Les Echos de l'observatoire tourisme social

Répartition des villages et maisons familiales de vacances en Provence-Alpes-Côte d’Azur

Répartition des installations par type de gestion en Provence-Alpes-Côte d’Azur

L’offre globale enProvence-Alpes-Côte d’Azur.

503 structures d’hébergement en fonc-tionnement recensées représentent unecapacité totale de 64 381 lits, caractéri-sée par une implantation plus forte ennombre d’installations dans les HautesAlpes (170 installations soit près de 34%)et en nombre de lits dans le départe-ment du Var (23 511 lits soit 36,5%).

A titre de comparaison, l’offre d’héber-gement du tourisme social représenteplus de 45% de celle de l’hôtellerie clas-sée (140 000 lits) et près de 25% de cellede l’hôtellerie de plein air (270 000 lits).Sur l’ensemble de la région, les structu-res d’hébergement “en dur” prédomi-nent puisqu’elles représentent près de85% (soit 54 211 lits) de la capacité tota-le d’accueil.

Données régionales de la capacitéd’accueil.

Tous types de capacité confondus, larépartition de la capacité d’accueil est lasuivante :

s 8 277 lits dans les Alpes de Haute Provence soit 12,8%,

s 17 910 lits dans les Hautes Alpes soit27,8%,

s 7 836 lits dans les Alpes Maritimessoit 12,1%,

s 3 634 lits dans les Bouches du Rhônesoit 5,6%,

s 23 511 lits dans le Var soit 36,5%,s 3 213 lits dans le Vaucluse soit 5%.

Par type d’installations.

Sur l’ensemble de la région, ce sont lescentres de vacances (centres de jeunes)qui sont les plus nombreux avec 232structures, soit plus de 45% de l’ensem-ble des installations.

A titre de comparaison, les villages devacances et maisons familiales de vacancestotalisent 25% des installations de tou-risme social de la région, les 30% restantse répartissant entre les gîtes (6%), lesrefuges(6%), les auberges de jeunesse(4%), les centres sportifs (4%), et le cam-ping-caravaning (moins de 1%).

Par type d’hébergement.

Si les structures d’hébergement en durprédominent (près de 85% soit 54 211lits) sur l’ensemble du territoire régional,seul le département du Var dispose d’unhébergement sous toile significatif avec6 255 lits soit 27% de la capacitéd’hébergement du tourisme social dudépartement (il s’agit d’un espace littoralà forte saisonnalité).

Dans une moindre mesure, le départe-ment des Alpes de Haute Provencecomptabilise 1776 lits sous toile, soit 21%de la capacité totale du département, lesautres départements de la région nedépassant pas la barre des 1000 lits, soit15% de leur capacité d’hébergement detourisme social.

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La répartition de la capacité d’accueilpar département nous montre que lestrois principaux types d’installationssont les villages de vacances, les centresde vacances et les maisons familiales devacances.

A l’échelon départemental, on constateégalement la prédominance des centresde vacances qui représentent entre38,71% de l’ensemble des installationsdes Bouches du Rhône à 52% pour ledépartement des Alpes de HauteProvence (50% pour les Hautes Alpes).Quant aux villages de vacances et mai-

sons familiales de vacances, leur pro-portion atteint plus de 42% des installa-tions dans le Var (seulement 24,8% auniveau régional), soit une part plusimportante que les centres de vacancesdans ce département (40,5%).

La catégorie “auberges de jeunesse”représente moins de 4% des installationsde la région : elle est nettement plusimplantée dans le département desBouches du Rhône avec plus de 22,5%des installations du département.Globalement en nombre de structures,c’est le département des Hautes Alpes

qui comptabilise le plus grand nombred’établissements : 170 structures soit33,8% de l’ensemble des installations dela région.

En nombre de lits, c’est le départementdu Var qui arrive en position de leaderavec plus de 23 500 lits soit 36,5% de lacapacité d’accueil de la région. Ceci s’ex-plique en partie par la proportion relati-vement importante des installations detype villages et maisons familiales devacances dans ce département quidisposent de capacités en lits supérieu-res aux autres types d’installations.

Répartition par Département (en nombre de lits).

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Répartition par type de gestion

Prés de 75% des installations de tourismesocial de la région sont gérées par des asso-ciations et 13% par des collectivités. Onrelève que les comités d’entreprise avoisi-nent 10% des installations.A l’échelon départemental, le mode de ges-tion par association prédomine dans tousles départements (entre 65% dans le Var et84% dans les Bouches du Rhône).On note toutefois la part relativement plusélevée de la gestion par comité d’entreprisedans le Var qui concerne plus de 16% desinstallations (les Alpes de Haute Provencene sont concernées qu’à hauteur de 2,8%par ce type de gestion).

Les villages de vacances etles maisons familiales.

Un arrêté du 8 décembre 1982 considèrecomme villages de vacances tout ensembled’hébergement faisant l’objet d’une exploi-tation globale à caractère commercial ounon, destiné à assurer des séjours de vacan-ces et de loisirs, selon un prix forfaitairecomportant la fourniture d’un repas (ou demoyens individuels pour les préparer) etl’usage d’équipements collectifs permettantdes activités de loisirs sportifs et culturels etl’inscription dans au moins un club enfant.Les villages de vacances comprennent : deshébergements individuels ou collectifs etdes locaux affectés à la gestion et aux servi-ces ainsi que des installations communesdestinées aux activités à caractère sportif etaux distractions collectives, tout ceci sur unmême lieu. Pour les repas, l’une ou l’autredes deux formules suivantes sont proposées :restaurant ou cuisine individuelle par gîte,avec ou sans distribution de plats cuisinés.

Les maisons familiales de vacances sont desétablissements sans but lucratif, à caractèresocial, familial et culturel qui ont pour prin-cipale vocation l’accueil des familles pen-dant leurs vacances et leurs loisirs. Ellessont, en priorité, ouvertes aux famillesayant des revenus modestes.La région Provence-Alpes-Côte d’Azurdénombre 68 villages de vacances (soit22 248 lits) et 57 maisons familiales devacances (7 045 lits) répartis de la manièresuivante :

s 17 établissements dans les Alpes de Haute Provence soit 2 741 lits,

s 33 établissements dans les Hautes Alpessoit 4 317 lits,

s 19 établissements dans les AlpesMaritimes soit 3 321 lits,

s 6 établissements dans les Bouchesdu Rhône soit 1 523 lits,

s 47 établissements dans le Var soit16 497 lits,

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s 9 établissements dans le Vauclusesoit 894 lits.

On relève le poids déterminant du Varqui comptabilise près de 40% de cesétablissements. En terme de capacité,la répartition en lits des villages devacances se fait ainsi :Le département du Var totalise plusde 63,3% de la capacité d’accueil desvillages de vacances de la région,

regroupant ainsi plus de 14 000 lits.

Les Alpes Maritimes et les HautesAlpes dénombrent chacun plus de 2 200lits dans les villages de vacances.

Le Vaucluse et les Bouches du Rhônedisposent d’une capacité d’accueilplus limitée avec respectivement 790et 1 330 lits.

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Alpes de HauteProvence

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Alpes de HauteProvence

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74%13%9% 2%

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Alpes de HauteProvence

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Capacité d’accueil par type d’hébergement en Provence-Alpes-Côte d’Azur (en nombre de lits)

Répartition par type d’installations enProvence-Alpes-Côte d’Azur Répartition de la capacité d’hébergement par département selon le type d’installations (en nombre de lits)

Capacité en durCapacité en toile(nb de lits)

Le Vaucluse Le VarLes Bouches du Rhône

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Les Alpes de Haute Provence Les Hautes Alpes Les Alpes Maritimes

Répartition de la capacité d’accueil des villages et maisons familiales de vacances pardépartement

3000

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Alpes de HauteProvence

HautesAlpes

AlpesMaritimes

Bouchesdu Rhône

Var Vaucluse

15101231

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Données départementales de la capacité d’accueil.

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Alpes de HauteProvence

HautesAlpes

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Bouchesdu Rhône

Var Vaucluse

Répartition de la capacité d’accueil du tourisme social en Provence-Alpes-Côte d’Azur (en nombre de lits)

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Page 5: Les Echos de l'observatoire tourisme social

Concernant les maisons familiales devacances, c’est toujours le Var quidétient la plus forte capacité d’accueil,avec plus de 2 400 lits. Les Hautes Alpesarrivent en seconde position avec plusde 2 000 lits, suivies des Alpes de HauteProvence avec plus de 1 200 lits. Cettecatégorie d’hébergement est quasimentinexistante dans les Bouches du Rhôneet le Vaucluse.

Les centres de vacances etauberges de jeunesse.

Une auberge de jeunesse est un établis-sement généralement régie par une asso-ciation à but non lucratif. Elle offre auxusagers un hébergement et un servicede restauration limité et/ou une cuisineindividuelle, de même que d’autresprestations, programmes et activités.Ces derniers sont principalement desti-nés aux jeunes dans un objectif éducatifet récréatif.

Les auberges de jeunesse offrent enrègle générale un hébergement enchambres collectives ou en dortoirs. Laplupart des auberges de jeunesse sontaffiliées à la Fédération Unie desAuberges de Jeunesse (FUAJ) ou auréseau Hostelling InternationalInternational (IYHF).

Elles possèdent un double agrément :accueil de jeunes, décerné par leMinistère de la Jeunesse et des Sports etaccueil de scolaires, décerné par leMinistère de l’Education Nationale.

Est considéré comme Centre deVacances soumis à déclaration tout éta-blissement permanent ou temporaire oùsont collectivement hébergés, hors dudomicile familial, à l’occasion de leurs

vacances scolaires ou de leurs loisirs, desmineurs âgés de plus de 4 ans. Un centrede vacances existe dès lors que :

s l’hébergement se fait hors du domicilefamilial,

s le séjour se déroule hors du tempsscolaire des participants,

s les enfants et les jeunes ont plus de 4ans et moins de 18 ans.

On remarque qu’il n’est pas fait mentionni de la durée de l’hébergement, ni de laforme du séjour, ni du nombre de jeuneshébergés. Le centre de vacances peutdonc se présenter sous différentes typo-logies de produits : colonies de vacances,relais, chalets de montagne,…

La région Provence-Alpes-Côte d’Azuroffre plus de 23 000 lits en centres devacances et plus de 1 500 lits en aubergesde jeunesse.

Au niveau départemental, ce sont lesHautes alpes qui sont leaders avec prèsde 10 000 lits en centres de vacances,soit deux fois plus que le Var, en secon-de position, avec plus de 5 300 lits.

Les Bouches du Rhône et le Vauclusesont les moins bien pourvus avec respec-tivement 1 100 et 1 300 lits.

Répartition de la capacité d’accueil des centres de vacances et auberges de jeunesse enProvence-Alpes-Côte d’Azur.

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Alpes de HauteProvence

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Répartition par type d’installations en Provence-Alpes-Côte d’Azur

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Les Echos de l’Observatoire> Le Tourisme Social> L’offre d’hébergement en Provence-Alpes-Côte d’Azur

O b s e r v a t o i r e R é g i o n a l d u T o u r i s m e

Rappel méthodologiqueLes données statistiques présentées dans ce document sont issues d’une première exploitation des données du tourisme

social régional recensées à la demande de la commission Tourisme du Conseil Régional PACA : une base de données a étécréée par le CECOREL (Centre d’Echange et de Coopération pour la Réflexion sur les Espaces de Loisirs).

Elle a été construite à partir de questionnaires envoyés à l’ensemble des structures existantes sur le territoire. Cette enquête a permis de recenser et saisir 664 structures au total. Toutefois parmi ces structures, 503 centres sont en fonctionnement.

Les 161 structures restantes sont des centres qui ont été fermés ou pour lesquels il n’y a eu aucun retour de questionnaires malgré les relances.

Ainsi, toutes les informations présentées dans ce document ont été obtenues en exploitant les 503 questionnaires reçus. Par ailleurs, il est utile de préciser que certaines des installations gérées par des comites d’entreprise

ou des mutuelles n’ont pas pu être identifiées.

Pour en savoir plus :Observatoire Régional du Tourisme de Provence-Alpes-Côte d’Azur

Comité Régional de TourismeLes Docks - 10 place de la Joliette - Atrium 10.5 - BP 46214 - 13567 Marseille cedex 02

Tél. 04 91 56 47 00 – Fax 04 91 56 47 01 - www.crt-paca.fr - [email protected]

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Au niveau national le secrétariat d’Etat autourisme s’appuie largement sur les asso-ciations du tourisme social pour la miseen œuvre de sa politique de développe-ment et de promotion du droit aux vacan-ces pour tous.Les associations du tourisme social contri-buent en effet fortement à la constitutiond’une offre touristique très large, pouvants’adresser à tous les publics et souventsituée dans des zones à faible densité depopulation, favorisant ainsi la redistribu-tion sociale et l’aménagement du territoire.Elles représentent, au plan national :

s un chiffre d’affaires de 1,29 milliardd’euros,

s 38 588 000 journées de vacances, s 5 766 000 vacanciers, s 242 150 lits, s 1530 hébergements (dont 687 villages

et maisons familiales de vacances,253 auberges et centres d’accueil dejeunes, 124 centres sportifs, 144refuges et chalets, 306 centres devacances pour enfants),

s 380 implantations sur le littoral,229 en moyenne montagne,

376 en montagne, 403 à la campagne,72 en ville,

s 11 661 salariés permanents, s 62 646 saisonniers.(sources : Union nationale des associationsde tourisme - UNAT).

De 1990 à 2000, le "plan patrimoine" apermis de rénover plus de 40% du parcassociatif, soit 100 000 lits, pour un mon-tant de près de 46 millions d’euros, quireprésentent la participation du secrétariatd’Etat au tourisme à un total de travauxd’environ 300 millions d’euros.Le "programme de consolidation de l’hé-bergement du tourisme social" permettraquant à lui, sur la période 2002-2008 et auplan national, d’adapter les équipementsde tourisme social et associatif aux nou-velles exigences des clientèles. De conceptionancienne, ils ne sont en effet souvent plusconformes aux évolutions de la demande.L’organisation nouvelle des bâtiments doiten particulier donner, une plus grandeplace aux retrouvailles familiales et àl’accueil des personnes handicapées.L’admission de publics à revenus modesteset de personnes en difficulté constitue parailleurs un critère d’éligibilité pour l’attri-bution de ces subventions d’équipement.

Enfin, au-delà du seul soutien financier,cette aide à la pierre participe à la poli-tique nationale d’aménagement du terri-toire. Elle assure un soutien au dévelop-pement local, en particulier dans lesrégions rurales et de moyenne montagne,et concourt au développement de l’emploipar la création d’activités nouvelles, ainsiqu’à la consolidation et la professionnali-sation des emplois existants. Ainsi, sur la période 1990-2001, les 565

opérations qui ont pu être réalisées, pourun montant de 46 millions d’euros, ontbénéficié à des villages de vacances situéspour 38% d’entre eux en zone rurale,tandis que ceux situés sur le littoral et à lamontagne représentent respectivement32% et 30%. Dans un même temps, des dispositifs d’aideà la rénovation ont été mis en place danscertaines régions et en particulier enProvence-Alpes-Côte d’Azur où des bud-gets très importants ont été mobilisés.Au titre du contrat de plan Etat région2000-2006, un budget de 600 000 eurospar an a été consacré au Tourisme socialen Provence-Alpes-Côte d’Azur dans lecadre du dispositif d’Accès aux Vacancespour Tous. Parallèlement, en 2003, 3 millions d’eurosd’investissement sont alloués à la rénova-tion du parc d’hébergement du Tourismesocial en Provence-Alpes-Côte d’Azur.Sommaire

Le tourisme social au niveaunational.

L’offre globale en Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Les villages de vacances et lesmaisons familiales.

Les centres de vacances etauberges de jeunesse.

Les différents types d’hébergements recensés :

- Villages de vacances- Maisons familiales de vacances- Centres de vacances- Auberges de jeunesse- Centres sportifs- Camping caravaning- Gîtes- Refuges

Une capacité d’accueil de 503 structuresd’hébergement, soit plus de 64 000 lits

Des valeurs de tourisme ouvert et solidaireLes villages de vacances, les maisons familiales, les auberges de jeunesse ou les centres de vacances ne sont pas seulement des lieux

d’hébergement et de restauration. Ils sont aussi et surtout des espaces de vie, de rencontre, d’échange et de convivialité, qui proposent aux vacanciers une palette d’activités sportives, culturelles ou de découverte.

Une des caractéristiques essentielles de ces lieux de villégiature est qu’ils sont gérés par des organismes à but non lucratif : une partimportante d’associations mais aussi des collectivités locales, des comités d’entreprise ou encore des mutuelles. Ils mettent leurs

moyens dans les nombreux services qu’ils proposent, pour des animations et activités de qualité. Ils ont pour souci de garantir le meilleur rapport qualité-prix.

Ils sont ouverts à tous, aux jeunes, aux familles, aux séniors, aux personnes seules ou en groupes… Ils sont partenaires des organismes qui favorisent l’accès aux vacances (caisses d’allocations familiales, comités d’entreprise, collectivités locales, agence

nationale pour le chèque-vacances…). Ces lieux d’accueil sont aussi des acteurs de la vie locale à laquelle ils participent en mettant envaleur les richesses naturelles et culturelles des environs, à laquelle ils apportent des réponses en terme d’emploi et d’économie.

Un grand nombre de ces établissements de Provence-Alpes-Côte d’Azur sont gérés par des associations adhérant à l’Union Nationaledes Associations de Tourisme et de Plein Air (UNAT Provence-Alpes-Côte d’Azur - 36, rue Saint-Jacques, 13006 Marseille

Tél. 04 91 04 20 31 - Fax 04 91 53 72 46 - Email [email protected] - Web www.unat.asso.fr)

Page 6: Les Echos de l'observatoire tourisme social

Concernant les maisons familiales devacances, c’est toujours le Var quidétient la plus forte capacité d’accueil,avec plus de 2 400 lits. Les Hautes Alpesarrivent en seconde position avec plusde 2 000 lits, suivies des Alpes de HauteProvence avec plus de 1 200 lits. Cettecatégorie d’hébergement est quasimentinexistante dans les Bouches du Rhôneet le Vaucluse.

Les centres de vacances etauberges de jeunesse.

Une auberge de jeunesse est un établis-sement généralement régie par une asso-ciation à but non lucratif. Elle offre auxusagers un hébergement et un servicede restauration limité et/ou une cuisineindividuelle, de même que d’autresprestations, programmes et activités.Ces derniers sont principalement desti-nés aux jeunes dans un objectif éducatifet récréatif.

Les auberges de jeunesse offrent enrègle générale un hébergement enchambres collectives ou en dortoirs. Laplupart des auberges de jeunesse sontaffiliées à la Fédération Unie desAuberges de Jeunesse (FUAJ) ou auréseau Hostelling InternationalInternational (IYHF).

Elles possèdent un double agrément :accueil de jeunes, décerné par leMinistère de la Jeunesse et des Sports etaccueil de scolaires, décerné par leMinistère de l’Education Nationale.

Est considéré comme Centre deVacances soumis à déclaration tout éta-blissement permanent ou temporaire oùsont collectivement hébergés, hors dudomicile familial, à l’occasion de leurs

vacances scolaires ou de leurs loisirs, desmineurs âgés de plus de 4 ans. Un centrede vacances existe dès lors que :

s l’hébergement se fait hors du domicilefamilial,

s le séjour se déroule hors du tempsscolaire des participants,

s les enfants et les jeunes ont plus de 4ans et moins de 18 ans.

On remarque qu’il n’est pas fait mentionni de la durée de l’hébergement, ni de laforme du séjour, ni du nombre de jeuneshébergés. Le centre de vacances peutdonc se présenter sous différentes typo-logies de produits : colonies de vacances,relais, chalets de montagne,…

La région Provence-Alpes-Côte d’Azuroffre plus de 23 000 lits en centres devacances et plus de 1 500 lits en aubergesde jeunesse.

Au niveau départemental, ce sont lesHautes alpes qui sont leaders avec prèsde 10 000 lits en centres de vacances,soit deux fois plus que le Var, en secon-de position, avec plus de 5 300 lits.

Les Bouches du Rhône et le Vauclusesont les moins bien pourvus avec respec-tivement 1 100 et 1 300 lits.

Répartition de la capacité d’accueil des centres de vacances et auberges de jeunesse enProvence-Alpes-Côte d’Azur.

2000

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Alpes de HauteProvence

HautesAlpes

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Bouchesdu Rhône

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Centres de vacancesAuberges de jeunesse

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Répartition par type d’installations en Provence-Alpes-Côte d’Azur

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Les Echos de l’Observatoire> Le Tourisme Social> L’offre d’hébergement en Provence-Alpes-Côte d’Azur

O b s e r v a t o i r e R é g i o n a l d u T o u r i s m e

Rappel méthodologiqueLes données statistiques présentées dans ce document sont issues d’une première exploitation des données du tourisme

social régional recensées à la demande de la commission Tourisme du Conseil Régional PACA : une base de données a étécréée par le CECOREL (Centre d’Echange et de Coopération pour la Réflexion sur les Espaces de Loisirs).

Elle a été construite à partir de questionnaires envoyés à l’ensemble des structures existantes sur le territoire. Cette enquête a permis de recenser et saisir 664 structures au total. Toutefois parmi ces structures, 503 centres sont en fonctionnement.

Les 161 structures restantes sont des centres qui ont été fermés ou pour lesquels il n’y a eu aucun retour de questionnaires malgré les relances.

Ainsi, toutes les informations présentées dans ce document ont été obtenues en exploitant les 503 questionnaires reçus. Par ailleurs, il est utile de préciser que certaines des installations gérées par des comites d’entreprise

ou des mutuelles n’ont pas pu être identifiées.

Pour en savoir plus :Observatoire Régional du Tourisme de Provence-Alpes-Côte d’Azur

Comité Régional de TourismeLes Docks - 10 place de la Joliette - Atrium 10.5 - BP 46214 - 13567 Marseille cedex 02

Tél. 04 91 56 47 00 – Fax 04 91 56 47 01 - www.crt-paca.fr - [email protected]

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Au niveau national le secrétariat d’Etat autourisme s’appuie largement sur les asso-ciations du tourisme social pour la miseen œuvre de sa politique de développe-ment et de promotion du droit aux vacan-ces pour tous.Les associations du tourisme social contri-buent en effet fortement à la constitutiond’une offre touristique très large, pouvants’adresser à tous les publics et souventsituée dans des zones à faible densité depopulation, favorisant ainsi la redistribu-tion sociale et l’aménagement du territoire.Elles représentent, au plan national :

s un chiffre d’affaires de 1,29 milliardd’euros,

s 38 588 000 journées de vacances, s 5 766 000 vacanciers, s 242 150 lits, s 1530 hébergements (dont 687 villages

et maisons familiales de vacances,253 auberges et centres d’accueil dejeunes, 124 centres sportifs, 144refuges et chalets, 306 centres devacances pour enfants),

s 380 implantations sur le littoral,229 en moyenne montagne,

376 en montagne, 403 à la campagne,72 en ville,

s 11 661 salariés permanents, s 62 646 saisonniers.(sources : Union nationale des associationsde tourisme - UNAT).

De 1990 à 2000, le "plan patrimoine" apermis de rénover plus de 40% du parcassociatif, soit 100 000 lits, pour un mon-tant de près de 46 millions d’euros, quireprésentent la participation du secrétariatd’Etat au tourisme à un total de travauxd’environ 300 millions d’euros.Le "programme de consolidation de l’hé-bergement du tourisme social" permettraquant à lui, sur la période 2002-2008 et auplan national, d’adapter les équipementsde tourisme social et associatif aux nou-velles exigences des clientèles. De conceptionancienne, ils ne sont en effet souvent plusconformes aux évolutions de la demande.L’organisation nouvelle des bâtiments doiten particulier donner, une plus grandeplace aux retrouvailles familiales et àl’accueil des personnes handicapées.L’admission de publics à revenus modesteset de personnes en difficulté constitue parailleurs un critère d’éligibilité pour l’attri-bution de ces subventions d’équipement.

Enfin, au-delà du seul soutien financier,cette aide à la pierre participe à la poli-tique nationale d’aménagement du terri-toire. Elle assure un soutien au dévelop-pement local, en particulier dans lesrégions rurales et de moyenne montagne,et concourt au développement de l’emploipar la création d’activités nouvelles, ainsiqu’à la consolidation et la professionnali-sation des emplois existants. Ainsi, sur la période 1990-2001, les 565

opérations qui ont pu être réalisées, pourun montant de 46 millions d’euros, ontbénéficié à des villages de vacances situéspour 38% d’entre eux en zone rurale,tandis que ceux situés sur le littoral et à lamontagne représentent respectivement32% et 30%. Dans un même temps, des dispositifs d’aideà la rénovation ont été mis en place danscertaines régions et en particulier enProvence-Alpes-Côte d’Azur où des bud-gets très importants ont été mobilisés.Au titre du contrat de plan Etat région2000-2006, un budget de 600 000 eurospar an a été consacré au Tourisme socialen Provence-Alpes-Côte d’Azur dans lecadre du dispositif d’Accès aux Vacancespour Tous. Parallèlement, en 2003, 3 millions d’eurosd’investissement sont alloués à la rénova-tion du parc d’hébergement du Tourismesocial en Provence-Alpes-Côte d’Azur.Sommaire

Le tourisme social au niveaunational.

L’offre globale en Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Les villages de vacances et lesmaisons familiales.

Les centres de vacances etauberges de jeunesse.

Les différents types d’hébergements recensés :

- Villages de vacances- Maisons familiales de vacances- Centres de vacances- Auberges de jeunesse- Centres sportifs- Camping caravaning- Gîtes- Refuges

Une capacité d’accueil de 503 structuresd’hébergement, soit plus de 64 000 lits

Des valeurs de tourisme ouvert et solidaireLes villages de vacances, les maisons familiales, les auberges de jeunesse ou les centres de vacances ne sont pas seulement des lieux

d’hébergement et de restauration. Ils sont aussi et surtout des espaces de vie, de rencontre, d’échange et de convivialité, qui proposent aux vacanciers une palette d’activités sportives, culturelles ou de découverte.

Une des caractéristiques essentielles de ces lieux de villégiature est qu’ils sont gérés par des organismes à but non lucratif : une partimportante d’associations mais aussi des collectivités locales, des comités d’entreprise ou encore des mutuelles. Ils mettent leurs

moyens dans les nombreux services qu’ils proposent, pour des animations et activités de qualité. Ils ont pour souci de garantir le meilleur rapport qualité-prix.

Ils sont ouverts à tous, aux jeunes, aux familles, aux séniors, aux personnes seules ou en groupes… Ils sont partenaires des organismes qui favorisent l’accès aux vacances (caisses d’allocations familiales, comités d’entreprise, collectivités locales, agence

nationale pour le chèque-vacances…). Ces lieux d’accueil sont aussi des acteurs de la vie locale à laquelle ils participent en mettant envaleur les richesses naturelles et culturelles des environs, à laquelle ils apportent des réponses en terme d’emploi et d’économie.

Un grand nombre de ces établissements de Provence-Alpes-Côte d’Azur sont gérés par des associations adhérant à l’Union Nationaledes Associations de Tourisme et de Plein Air (UNAT Provence-Alpes-Côte d’Azur - 36, rue Saint-Jacques, 13006 Marseille

Tél. 04 91 04 20 31 - Fax 04 91 53 72 46 - Email [email protected] - Web www.unat.asso.fr)