les abcès pulmonaires (à propos de 84 cas)

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A124 17 e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise — Lille, vendredi 1 er au dimanche 3 février 2013 384 Profil étiologique des opacités alvéolaires : à propos de 75 cas A. Sebbar , N. Zaghba , H. Benjelloun , A. Bakhatar , N. Yassine , A. Bahlaoui Service des maladies respiratoires, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc Les opacités alvéolaires traduisent un comblement de l’alvéole. Localisées ou diffuses, elles englobent plusieurs étiologies. Nous rapportons une étude rétrospective portant sur 75 cas colligés entre 2005 et 2012. La moyenne d’âge était de 52 ans avec une prédominance masculine (71 %). La symptomatologie est dominée par la douleur thoracique dans 41 cas, la dyspnée dans 37 cas et l’hémoptysie dans 12cas. L’examen clinique a retrouvé un syn- drome de condensation dans 16 cas, un syndrome d’épanchement liquidien dans huit cas et des adénopathies périphériques dans quatre cas. L’imagerie thoracique a objectivé des opacités alvéo- laires unilatérales dans 50 cas, bilatérales dans 25 cas et associées à des adénopathies médiastinales dans 14 cas. La bronchoscopie réalisée chez 50 malades, a montré une inflammation bronchique dans 21 cas, normale dans 18 cas, des secrétions purulentes et un épaississement des éperons dans dix cas chacun. Le diagnostic étio- logique est porté par les examens microbiologiques dans 12 cas, par biopsie bronchique dans dix cas, ponction biopsie transbronchique dans cinq cas, ponction biopsie transpariétale et biopsie ganglion- naire dans deux cas chacune. La pathologie bénigne est représentée par l’étiologie bactérienne dans 40 cas, tuberculeuse dans dix cas, l’atteinte thoracique des connectivites dans trois cas et un cas de kyste hydatique rompu. La pathologie maligne est dominée par le carcinome bronchogénique dans 11 cas, le lymphome pulmonaire primitif dans un cas. L’étiologie reste indéterminée dans neuf cas. L’évolution, sous traitement étiologique, était bonne dans 45 cas. Il ressort de cette étude que le comblement alvéolaire n’est pas toujours bénin et que la pathologie maligne peut se manifester ainsi. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.410 385 Particularités des pneumopathies aiguës communautaires du sujet âgé J. Ben Amar , E. Tangour , B. Dhahri , M.A. Baccar , S. Azzabi , H. Aouina , L. El Gharbi , H. Bouacha Service de pneumologie, hôpital Charles Nicolle, Tunis, Tunisie Introduction.— L’incidence de la pneumonie chez le sujet âgé est estimée entre 25 et 44/1000, soit quatre fois plus que celle d’adultes jeunes. Les pneumopathies sévères sont la première cause de mortalité chez les patients âgés hospitalisés (30 % des cas). But.— Isoler les spécificités cliniques, biologiques, radiologiques et évolutives des pneumopathies chez le sujet âgé. Méthodes.— Étude rétrospective comparative incluant 123 malades pris en charge pris une pneumopathie aiguë sévère dont 59 avaient plus de 65 ans. Résultats.— L’intoxication tabagique moyenne était significative- ment plus importante chez les patients âgés (p = 0,003) de même que les comorbidités : pathologies cardiaques et diabète (p = 0,035). Sur le plan clinique, l’AEG était significativement plus présente au-delà de 65 ans (p = 0,04). Le délai de consultation moyen était significativement plus long chez les patients âgés (34 j versus 15,45 j : p = 0,01). Il n’y avait pas de différence entre les deux groupes concernant la présence de fièvre, de dyspnée ou de dou- leurs thoraciques ou d’insuffisance respiratoire aiguë à l’admission. Sur le plan radiologique, les lésions étaient plus fréquemment bila- térales chez les sujets de plus de 65 ans. (p = 0,023). Sur le plan biologique, on n’a pas noté de différence entre les deux groupes en termes d’hyperleucocytose ou d’augmentation de la CRP. La durée du traitement antibiotique était significativement plus longue chez les sujets âgés. L’évolution clinique et radiologique était meilleure chez les sujets jeunes. Conclusion.— Les pneumopathies du sujet âgé se présentent de manière non spécifique et sont plus étendues. Elles restent asso- ciées à une morbidité et à une mortalité accrue. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.411 386 Profil radioclinique et étiologique des opacités excavées : à propos de 38 cas F. Sahnoun , L. Nfissi , N. El Merzguioui , S. Kouara , M. Serraj , B. Amara , M. El Biaze , M.C. Benjelloun Service de pneumologie, CHU Hassan II, Fès, Maroc Les opacités pulmonaires excavées sont un motif fréquent de consultation en pneumologie, leur prise en charge diagnostique reste délicate. Nous avons mené une étude rétrospective portant sur 38 cas, de janvier 2006 à août 2012. Il s’agit de 19 hommes et 19 femmes. La moyenne d’âge est de 48 ans. Le tabagisme est noté dans 15 cas (38 %). Une tuberculose pulmonaire traitée et un diabète (quatre cas chacun, soit 10,5 % chacun), une exposition pro- fessionnelle à la silice dans trois cas (7,8 %), et un antécédent de néoplasie connue dans deux cas (5,2 %). La symptomatologie cli- nique est dominée par le syndrome bronchique purulent dans 21 cas (55,2 %), l’hémoptysie dans 11 cas (28 %), une altération de l’état général dans 25 cas (65 %) et un épistaxis dans un cas. L’examen cli- nique objective des râles crépitant et ronflant (six cas chacun), une submatité dans trois cas et un herpès labial dans un cas. La radio- graphie thoracique montre une opacité excavée unique dans 23 cas (60 %), multiples dans 16 cas (42 %), associée à des séquelles de tuberculose dans trois cas. La TDM thoracique objective un proces- sus tumoral excavé dans dix cas, un foyer de condensation alvéolaire dans 19 cas, un kyste hydatique rompu surinfecté dans quatre cas. L’étiologie est dominée par la tuberculose dans 18 cas (47 %), un can- cer bronchique dans 11 cas, soit 28 % (trois adénocarcinomes et huit carcinomes épidermoïde), un kyste hydatique surinfecté et un abcès pulmonaire (quatre cas chacun) et une granulomatose de Wegener et une staphylococcie pleuropulmonaire dans un cas chacun. Les opacités excavées sont d’étiologies multiples, notre étude note une prédominance de la tuberculose et du cancer bronchique dans notre contexte. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.412 387 Les abcès pulmonaires (à propos de 84 cas) S. Maïouak , H. Benjelloun , N. Zaghba , A. Bakhatar , N. Yassine , A. Bahlaoui Service des maladies respiratoires, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc L’abcès pulmonaire est défini comme une suppuration collectée dans une cavité néoformée, creusée dans le parenchyme pulmo- naire par une infection aiguë non tuberculeuse. Notre étude est rétrospective portant sur 84 cas d’abcès pulmonaire colligés entre 1995 et 2012. Il s’agit de 57 hommes et de 27 femmes. La moyenne d’âge est de 40 ans. Le tabagisme est retrouvé dans 36 %, un dia- bète dans 25 %, une otite chronique dans 5 %, un post-partum dans 4 %, une insuffisance rénale dans 2 %, une grossesse, une cirrhose, une syphilis tertiaire et une dilatation des bronches dans 1 % des cas chacun. La fièvre est notée dans 87 %, les douleurs thoraciques dans 83 % et les hémoptysies dans 24 %. Le téléthorax objective une image hydroaérique dans 77 %, et une opacité excavée dans 23 %.

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Page 1: Les abcès pulmonaires (à propos de 84 cas)

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124 17e Congrès de pneumologie de l

84rofil étiologique des opacités alvéolaires :propos de 75 cas

. Sebbar , N. Zaghba , H. Benjelloun , A. Bakhatar , N. Yassine ,

. BahlaouiService des maladies respiratoires, CHU Ibn Rochd, Casablanca,

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es opacités alvéolaires traduisent un comblement de l’alvéole.ocalisées ou diffuses, elles englobent plusieurs étiologies. Nousapportons une étude rétrospective portant sur 75 cas colligésntre 2005 et 2012. La moyenne d’âge était de 52 ans avec unerédominance masculine (71 %). La symptomatologie est dominéear la douleur thoracique dans 41 cas, la dyspnée dans 37 cas et’hémoptysie dans 12 cas. L’examen clinique a retrouvé un syn-rome de condensation dans 16 cas, un syndrome d’épanchementiquidien dans huit cas et des adénopathies périphériques dansuatre cas. L’imagerie thoracique a objectivé des opacités alvéo-aires unilatérales dans 50 cas, bilatérales dans 25 cas et associées

des adénopathies médiastinales dans 14 cas. La bronchoscopieéalisée chez 50 malades, a montré une inflammation bronchiqueans 21 cas, normale dans 18 cas, des secrétions purulentes et unpaississement des éperons dans dix cas chacun. Le diagnostic étio-ogique est porté par les examens microbiologiques dans 12 cas, pariopsie bronchique dans dix cas, ponction biopsie transbronchiqueans cinq cas, ponction biopsie transpariétale et biopsie ganglion-aire dans deux cas chacune. La pathologie bénigne est représentéear l’étiologie bactérienne dans 40 cas, tuberculeuse dans dix cas,’atteinte thoracique des connectivites dans trois cas et un cas deyste hydatique rompu. La pathologie maligne est dominée par learcinome bronchogénique dans 11 cas, le lymphome pulmonairerimitif dans un cas. L’étiologie reste indéterminée dans neuf cas.’évolution, sous traitement étiologique, était bonne dans 45 cas.l ressort de cette étude que le comblement alvéolaire n’est pasoujours bénin et que la pathologie maligne peut se manifesterinsi.

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85articularités des pneumopathies aiguësommunautaires du sujet âgé. Ben Amar , E. Tangour , B. Dhahri , M.A. Baccar , S. Azzabi ,. Aouina , L. El Gharbi , H. Bouacha

Service de pneumologie, hôpital Charles Nicolle, Tunis, Tunisie

ntroduction.— L’incidence de la pneumonie chez le sujet âgést estimée entre 25 et 44/1000, soit quatre fois plus que celle’adultes jeunes. Les pneumopathies sévères sont la première causee mortalité chez les patients âgés hospitalisés (30 % des cas).ut.— Isoler les spécificités cliniques, biologiques, radiologiques etvolutives des pneumopathies chez le sujet âgé.éthodes.— Étude rétrospective comparative incluant 123 maladesris en charge pris une pneumopathie aiguë sévère dont 59 avaientlus de 65 ans.ésultats.— L’intoxication tabagique moyenne était significative-ent plus importante chez les patients âgés (p = 0,003) de mêmeue les comorbidités : pathologies cardiaques et diabète (p = 0,035).ur le plan clinique, l’AEG était significativement plus présenteu-delà de 65 ans (p = 0,04). Le délai de consultation moyen étaitignificativement plus long chez les patients âgés (34 j versus5,45 j : p = 0,01). Il n’y avait pas de différence entre les deuxroupes concernant la présence de fièvre, de dyspnée ou de dou-eurs thoraciques ou d’insuffisance respiratoire aiguë à l’admission.

ur le plan radiologique, les lésions étaient plus fréquemment bila-érales chez les sujets de plus de 65 ans. (p = 0,023).

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e francaise — Lille, vendredi 1er au dimanche 3 février 2013

ur le plan biologique, on n’a pas noté de différence entre leseux groupes en termes d’hyperleucocytose ou d’augmentation dea CRP. La durée du traitement antibiotique était significativementlus longue chez les sujets âgés. L’évolution clinique et radiologiquetait meilleure chez les sujets jeunes.onclusion.— Les pneumopathies du sujet âgé se présentent deanière non spécifique et sont plus étendues. Elles restent asso-

iées à une morbidité et à une mortalité accrue.

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86rofil radioclinique et étiologique des opacitésxcavées : à propos de 38 cas

. Sahnoun , L. Nfissi , N. El Merzguioui , S. Kouara , M. Serraj ,. Amara , M. El Biaze , M.C. Benjelloun

Service de pneumologie, CHU Hassan II, Fès, Maroc

es opacités pulmonaires excavées sont un motif fréquent deonsultation en pneumologie, leur prise en charge diagnostiqueeste délicate. Nous avons mené une étude rétrospective portantur 38 cas, de janvier 2006 à août 2012. Il s’agit de 19 hommest 19 femmes. La moyenne d’âge est de 48 ans. Le tabagisme estoté dans 15 cas (38 %). Une tuberculose pulmonaire traitée et uniabète (quatre cas chacun, soit 10,5 % chacun), une exposition pro-essionnelle à la silice dans trois cas (7,8 %), et un antécédent deéoplasie connue dans deux cas (5,2 %). La symptomatologie cli-ique est dominée par le syndrome bronchique purulent dans 21 cas55,2 %), l’hémoptysie dans 11 cas (28 %), une altération de l’étaténéral dans 25 cas (65 %) et un épistaxis dans un cas. L’examen cli-ique objective des râles crépitant et ronflant (six cas chacun), uneubmatité dans trois cas et un herpès labial dans un cas. La radio-raphie thoracique montre une opacité excavée unique dans 23 cas60 %), multiples dans 16 cas (42 %), associée à des séquelles deuberculose dans trois cas. La TDM thoracique objective un proces-us tumoral excavé dans dix cas, un foyer de condensation alvéolaireans 19 cas, un kyste hydatique rompu surinfecté dans quatre cas.’étiologie est dominée par la tuberculose dans 18 cas (47 %), un can-er bronchique dans 11 cas, soit 28 % (trois adénocarcinomes et huitarcinomes épidermoïde), un kyste hydatique surinfecté et un abcèsulmonaire (quatre cas chacun) et une granulomatose de Wegenert une staphylococcie pleuropulmonaire dans un cas chacun. Lespacités excavées sont d’étiologies multiples, notre étude note unerédominance de la tuberculose et du cancer bronchique dans notreontexte.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.412

87es abcès pulmonaires (à propos de 84 cas). Maïouak , H. Benjelloun , N. Zaghba , A. Bakhatar , N. Yassine ,. Bahlaoui

Service des maladies respiratoires, CHU Ibn Rochd, Casablanca,aroc

’abcès pulmonaire est défini comme une suppuration collectéeans une cavité néoformée, creusée dans le parenchyme pulmo-aire par une infection aiguë non tuberculeuse. Notre étude estétrospective portant sur 84 cas d’abcès pulmonaire colligés entre995 et 2012. Il s’agit de 57 hommes et de 27 femmes. La moyenne’âge est de 40 ans. Le tabagisme est retrouvé dans 36 %, un dia-ète dans 25 %, une otite chronique dans 5 %, un post-partum dans%, une insuffisance rénale dans 2 %, une grossesse, une cirrhose,

ne syphilis tertiaire et une dilatation des bronches dans 1 % desas chacun. La fièvre est notée dans 87 %, les douleurs thoraciquesans 83 % et les hémoptysies dans 24 %. Le téléthorax objective unemage hydroaérique dans 77 %, et une opacité excavée dans 23 %.
Page 2: Les abcès pulmonaires (à propos de 84 cas)

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Affiches scientifiques

Une atteinte pleurale associée est notée dans 21 % des cas. Elle estpurulente dans 8 % des cas, et sérofibrineuse dans 13 %. L’atteinteest droite dans 57 % et bilatérale dans 8 %. L’examen bactériologiqueisole un germe dans 29 % des cas : il s’agit d’un cocci gram posi-tif dans 50 %, de bacilles gram négatif dans 33 %, d’un cocci gramnégatif dans 13 % et d’un Entamoeba histolytica dans 4 %. Le traite-ment est à base d’antibiothérapie probabiliste et de kinésithérapierespiratoire dans tous les cas, de ponctions pleurales évacuatricesen cas de pleurésie associée et de traitement des facteurs favori-sants et de la porte d’entrée. L’évolution est bonne dans tous lescas. Un nettoyage radiologique complet est noté dans 59,6 % descas. L’abcès pulmonaire reste une pathologie fréquente dans notrecontexte qui nécessite une prise en charge rapide et adéquate. Letraitement antibiotique précoce souvent probabiliste associé à lakinésithérapie de drainage permet d’améliorer son pronostic.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.413

388Kystes hydatiques pulmonaires : à propos de 19 casS. Hadjadj , S. NaftiService de pneumologie, CHU Mustapha, Alger, Algérie

L’hydatidose pulmonaire est une anthropozoonose due au dévelop-pement de la forme larvaire du tænia Échinococcus granulosus auniveau de l’appareil respiratoire. La localisation pulmonaire occupela deuxième place après celle du foie (25 à 40 %). Cette étude rétros-pective concerne 19 patients hospitalisés sur une période de dix ans(2001—2011) et dont l’intérêt était d’analyser les caractéristiquesépidémiologiques, cliniques, diagnostiques, thérapeutiques et évo-lutives. Il s’agit de dix hommes et neuf femmes avec un âge moyende 38 ans et dont la plus part d’entre eux étaient originaires du lit-toral (30 %) et des hauts plateaux d’Algérie (50 %). La manifestationclinique comportait un tableau de suppuration pulmonaire dans dixcas, des douleurs thoraciques dans 11 cas et une vomique dans troiscas. La radiologie était en faveur d’un kyste hydatique sain dans dixcas, sept cas de kystes hydatiques rompus et deux cas de rétentionde membrane. La fibroscopie bronchique était sans anomalies dans17 cas avec présence de membranes endobronchiques dans deuxcas. L’échographie abdominopelvienne objectivait 6 localisationshépatiques associées et deux localisations ovariennes. Le traite-ment était chirurgical dans tous les cas, avec une périkystectomiedans 15 cas et une lobectomie dans quatre cas avec de bonnessuites opératoires dans 18 cas et un décès à déplorer. Le pronos-tic de l’échinococcose ne peut être modifié que par des possibilitésthérapeutiques nouvelles et des mesures prophylactiques visant àprovoquer la rupture du cycle de vie du parasite : éducation sani-taire de la population, prudence dans les contacts homme chien.Des vaccins efficaces fabriqués selon une technologie basée surl’ADN recombinant sont développés en Australie pour les moutons.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.414

389L’hydatidose thoracique multiple (à propos de25 cas)S. Maïouak , N. Zaghba , H. Benjelloun , N. Yassine , A. Bakhatar ,A. BahlaouiService des maladies respiratoires, CHU Ibn Rochd, Casablanca,Maroc

L’hydatidose thoracique multiple est rare, mais redoutable du faitdes difficultés de sa prise en charge thérapeutique, et de la gravité

de ses complications, dont certaines peuvent engager le pronos-tic vital. Afin d’évaluer l’approche diagnostique et les difficultésthérapeutiques de l’hydatidose thoracique multiple, nous propo-sons une étude rétrospective étalée sur 11 ans concernant 25 cas

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A125

’hydatidose thoracique multiple. Les patients inclus présentaienteux ou plusieurs kystes hydatiques thoraciques. Il s’agissait de2 femmes et 13 hommes. La moyenne d’âge était de 42 ans. Septatients étaient déjà opérés pour kystes hydatiques dont troisulmonaires et quatre hépatiques. L’atteinte pulmonaire était cons-ante, avec des kystes hydatiques multiples réalisant une image enâcher de ballons dans 17 cas et un double kyste hydatique pulmo-aire dans huit cas. Une atteinte pleurale était associée chez unatient. Les autres localisations étaient : cardiaque dans cinq cas,édiastinale, hépatique, et des gros vaisseaux dans quatre cas cha-

une et diaphragmatique dans un cas. La sérologie hydatique étaitositive dans 18 cas. Le traitement était chirurgical seul dans neufas et associé à un traitement médical dans sept cas. Le traitementtait uniquement médical (albendazole) dans 16 cas. L’évolutiontait favorable chez sept patients et stationnaire dans 11 cas. Onremarqué l’aggravation des lésions dans cinq cas, avec rupture

u kyste hydatique pulmonaire dans la cavité pleurale dans deuxas. À travers ce travail, nous insistons sur la rareté et la gravité de’hydatidose thoracique multiple dont la prise en charge diagnos-ique, et surtout thérapeutique, est lourde. Le traitement de choixeste préventif.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.415

90rofil étiologique des opacités pulmonairesxcavées. Maïouak , H. Benjelloun , N. Zaghba , A. Bakhatar , N. Yassine ,. Bahlaoui

Service des maladies respiratoires, CHU Ibn Rochd, Casablanca,aroc

es opacités pulmonaires excavées sont un motif fréquent deonsultation en pneumologie. Nombreuses pathologies peuvent entre responsables, infectieuses et néoplasiques, d’où la difficultée leur prise en charge diagnostique. Nous rapportons une ana-yse de 82 cas d’opacité pulmonaire excavée colligés au servicees maladies respiratoires entre janvier 2005 et août 2012. Laoyenne d’âge est de 49,7 ans, avec une nette prédominance mas-

uline (80 %). Les antécédents sont dominés par la tuberculose dans8 % des cas et le diabète dans 16 % des cas. Le délai moyen deonsultation est de 3,27 mois. Le tableau clinique est d’installationrogressive dans 95 %, dominé par le syndrome bronchique (94 %),’hémoptysie (54 %), la fièvre (54 %) et l’altération de l’état général78 %). La radiographie thoracique a retrouvé une opacité excavéenique dans 78 % des cas et multiple dans 22 % des cas. La tomo-ensitométrie thoracique a objectivé un processus tumoral dans5 % des cas, une condensation alvéolaire dans 30 % des cas et desulles d’emphysème dans 23 % des cas. Le délai diagnostique moyenst de 13,5 jours. Les étiologies sont dominées par la tuberculoseans 30 % des cas et le carcinome pulmonaire dans 27 % des cas.’abcès pulmonaire est retrouvé dans 15 % des cas, la greffe asper-illaire dans 9 % des cas, des bulles d’emphysème et des séquellese tuberculose surinfectées dans 6 % chacune, des DDB surinfectéesans 4,8 % des cas, une staphylococcie pulmonaire et une déter-ination pulmonaire de maladie de Wegener dans 1 % chacune. À

ravers cette étude, on souligne la diversité étiologique des opaci-és pulmonaires excavées, qui reste dominée par la tuberculose ete cancer pulmonaire dans notre contexte.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.416

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rofil étiologique des images radiologiquesydroaériques (à propos de 62 cas)