l'eglise rebelle d'amérique latineby alain gheerbrant

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EHESS L'Eglise rebelle d'Amérique latine by Alain Gheerbrant Review by: E. P. Archives de sociologie des religions, 15e Année, No. 29 (Janvier-Juin 1970), p. 211 Published by: EHESS Stable URL: http://www.jstor.org/stable/41618747 . Accessed: 10/06/2014 08:51 Your use of the JSTOR archive indicates your acceptance of the Terms & Conditions of Use, available at . http://www.jstor.org/page/info/about/policies/terms.jsp . JSTOR is a not-for-profit service that helps scholars, researchers, and students discover, use, and build upon a wide range of content in a trusted digital archive. We use information technology and tools to increase productivity and facilitate new forms of scholarship. For more information about JSTOR, please contact [email protected]. . EHESS is collaborating with JSTOR to digitize, preserve and extend access to Archives de sociologie des religions. http://www.jstor.org This content downloaded from 188.72.127.95 on Tue, 10 Jun 2014 08:51:17 AM All use subject to JSTOR Terms and Conditions

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EHESS

L'Eglise rebelle d'Amérique latine by Alain GheerbrantReview by: E. P.Archives de sociologie des religions, 15e Année, No. 29 (Janvier-Juin 1970), p. 211Published by: EHESSStable URL: http://www.jstor.org/stable/41618747 .

Accessed: 10/06/2014 08:51

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BULLETIN DES OUVRAGES

mots mycéniens qui ont donné lieu à des « lectures religieuses ». Au terme de l'analyse, on découvre un panthéon mycénien singulière- ment étriqué : des puissances religieuses comme les Dioscures, Perséphone, Thémis disparaissent des tablettes où d'aucuns prétendaient les reconnaître ; l'absence de divinités comme Athéna, Héphaistos, Hermès est confirmée par de nombreux arguments ; la plupart des indications rituelles ou liturgiques s'évanouis- sent. On ne pourra plus désormais se prononcer sur l'attestation dans le monde mycénien d'une représentation ou d'une pratique reli- gieuse sans recourir à ce dictionnaire, solide et bien informé. Toutefois, dans la mesure même où le livre se veut critique et rigoureux, on doit se demander si l'A. ne doit pas tomber sous le coup de sa propre sévérité, quand il lui arrive, après de longues analyses tout entières négatives, de découvrir, à son tour, dans telle tablette, la forme trouble et fasci- nante d'une nouvelle divinité mycénienne, surtout quand elle s'appelle Iphimedeia (dérivé de ipsos : pressoir) [sic] et qu'elle est interprétée comme une espèce de déesse du Pressoir... ou de l'Oppression. Ce n'est sans doute pas la moindre surprise provoquée par ces tablettes de Pylos et de Cnossos que de permettre à l'un de débusquer, derrière le mot (wedaneu), où l'autre croit découvrir Hélène, le nom d'un brave et honnête fonctionnaire des finances (pp. 243-245).

M. D.

213 GheerbranT (Alain). L'Eglise rebelle d'Amérique latine. Paris, Ed. du Seuil, 1969, 374 p.

Evénements, témoignages, documents, en- châssant l'opposition catholique à l'ordre établi en Amérique latine dans le voyage de Paul VI en Colombie pour le Congrès eucha- ristique international en 1968. Ni conclusions ni synthèse, mais un dossier présenté avec une évidente sympathie, que l'on complétera avec René Laurentin, L'Amérique latine à Vheure de l'enfantement (Ed. du Seuil), et Henri Fesquet, Une Eglise en état de péché mortel (Grasset).

E. P. 214 GotTschalk (M.), Davis (M.), Lévinas (E.), Esh (S.). Le Renouveau de la culture juive. Bruxelles, Université Libre, Institut de Sociologie Solvay. 1968, 51 p.

Une séance du colloque sur la vie juive dans l'Europe contemporaine, organisé en janvier 1967 par le Centre National des hautes études

juives de l'Institut du judaïsme contemporain, était consacrée à la renaissance de la culture juive après la deuxième guerre mondiale.

M. Davis, directeur de l'Institut du judaïsme contemporain, présente ici des réflexions théori- ques sur la créativité juive. Le philosophe E. Lévinas décrit le renouveau culturel juif en France. L'historien S. Esh analyse les concep- tions de la renaissance de la culture juive qui ont précédé la création de l'Etat d'Israël.

Malgré les difficultés que rencontre ce renouveau culturel dans le monde contemporain, les trois conférenciers font preuve d'un certain optimisme.

D. B.

215 Grimm (Günter). Die Zeugnisse ägyptischer Religion und Kunstelemente im römischen Deutsch- land. Leyde, E.J. Brill, 1969, 303 p. + 78 pl. (Etudes préliminaires aux religions orientales dans l'Empire romain, tome XII).

Dans l'excellente collection des Etudes préliminaires ..., voici dressé un bilan fort utile : celui des témoignages divers laissés par les cultes égyptiens dans les provinces romaines de Germanie, de Rhétie, du Norique, de Belgique. Avec très grand soin, l'A. fait l'inventaire critique de toutes les trouvailles archéologiques relatives au culte d'Isis, d'Osiris, d'Apis, de Sérapis, de Jupiter- Ammon. Il les rapproche, chaque fois que cela lui est possible, de trouvailles analogues faites dans les autres provinces occidentales de l'empire romain. A la suite de cet inventaire, quelques pages trop brèves à mon sens, tentent de tracer l'évolution générale de ces cultes égyptiens dans le monde germanique. Leur apogée semble se situer à l'aube du IIIe siècle de notre ère ; leurs principaux agents de diffusion furent, bien entendu, les militaires, soit Romains venus en garnison dans les régions rhénanes après avoir séjourné en Orient, soit, - comme le montre l'excursus utile des pages 108-115 - , Germains employés comme auxiliaires dans l'armée romaine d'Egypte et parfois revenus ensuite dans leur patrie. L'A. dresse ensuite, province par province, le catalogue de ces témoins cultuels, avec pour chaque notice, la bibliographie critique. C'est donc un très précieux instrument de travail dont il faudra tenir compte pour écrire l'histoire de la diffu- sion tardive dans le monde romain des cultes égyptiens et du syncrétisme réalisé à l'aube de la nouvelle religiosité qu'a connue le monde antique dans le courant du IIIe siècle après J.C.

M. M.

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