l'Écoute n°58 - février / mars 2007

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BARCARES INFOS N O 58 FEVRIER/MARS 2007 Le Journal de votre Ville SOMMAIRE CLSH communal : : (p 2) On s’amuse au centre aéré ! Gymnastique volontaire (p 10) Pour le plaisir de bouger Maison des Jeunes (p 12) Ca roule et ça glisse pour les ados L’ECOUTE www.portbarcares.com Vers un choix de politique de ville évolutive et adaptable au nombre croissant depersonnes de plus de 60 ans Dossier : Les seniors au Barcarès (p6 et 7) Vivre dans la région la plus attractive pour les aînés Les Toiles du Soleil Un tissu emblème de notre ville créé spécialement par Henri Quinta (p8) Histoire d’une usine hors du commun Journées Mondiales des zones humides Scolaires et Maison des Jeunes : A la découverte du patrimoine maritime. (p 3 et 12) C’est bientôt…Le Carnaval! (p11) Soyez prêts pour le défilé traditionnellement décoiffant des 17 et 18 mars REPAS DANSANT Fête de Samedi 31 mars à 20h et dimanche 1 er avril à 12h MAS DE L’ILLE - Infos 04 68 86 16 56 De nombreux retraités participent aux manifestations de la commune A pied ou à vélo, l’important c’est de bouger

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Le journal de la ville du Barcarès Edition : Février / Mars 2007

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Page 1: L'Écoute n°58 - Février / Mars 2007

BARCARES INFOS NO 58 FEVRIER/MARS 2007

Le Journal de votre Ville

SOMMAIRE

■ CLSH communal : : (p 2)

On s’amuse au centre aéré !

■ Gymnastique volontaire (p 10)

Pour le plaisir de bouger

■ Maison des Jeunes (p 12)

Ca roule et ça glisse pour lesados

L’ECOUTE

www.portbarcares.com

Vers un choix de politique de ville évolutive et adaptable au nombre croissantdepersonnes de plus de 60 ans

Dossier : Les seniors au Barcarès (p6 et 7)

Vivre dans la région la plus attractive pour les aînés

Les Toiles du SoleilUn tissu emblème de notreville créé spécialement parHenri Quinta (p8)

Histoire d’une usine hors du commun

Journées Mondialesdes zones humidesScolaires et Maison des Jeunes : A la découverte du patrimoinemaritime. (p 3 et 12)

C’est bientôt…Le Carnaval! (p11)

Soyez prêts pour le défilé traditionnellement décoiffantdes 17 et 18 mars

REPAS

DANSANTFêtede

Samedi 31 mars à 20h et dimanche 1er avril à 12h

MAS DE L’ILLE - Infos 04 68 86 16 56

De nombreux retraités participent aux manifestations de la commune A pied ou à vélo, l’important c’est de bouger

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La politique, c’est avant toutsavoir s’adapter à la réalité du «

terrain ». Notre pays vieillit, etnotre département est devenu leplus âgé de France, c’est unconstat. Les villes du littoral atti-rent plus que les autres les retrai-tés, c’est un fait avéré ; ils ont «gagné leur place au soleil » et leurmigration est inexorable, avec cequ’elle engendre de changements

dans la vie sociale locale. Aux villes concernées de considérer ce para-mètre important, d’en exhausser les avantages et d’en réduire les incon-vénients. Pouvoir disposer d’une maison de retraite au Barcarès, c’est lesouhait de 98% de retraités Barcarésiens, selon le récent sondage réali-sé par nos services. C’est aussi la perspective de 45 emplois immédiats.Ce projet, caressé depuis de nombreuses années par les municipalitésqui se sont succédé, bénéficie de tout notre appui. Notre ConseilMunicipal a déjà délibéré sur la réservation d’une zone d’implantationet nous sommes en contact avec plusieurs responsables de ces struc-tures pour sa construction. Nous sommes prêts à concéder un prix pré-férentiel pour ce terrain afin d’alléger son amortissement et ses réper-cussions sur le tarif de la pension.

Mais toute cette bonne volonté ne suffit pas. Il faut aussi et surtout quece projet puisse entrer dans le Schéma Gérontologique Départemental,dont relèvent les maisons de retraite. Car il ne s’agit pas, ce qui seraitbeaucoup plus simple, de construire une résidence privée que seuls lesretraités les plus fortunés pourront se payer, mais de bâtir une vraiemaison médicalisée, dont les prestations puissent être prises en partieen charge par les assurances sociales, et qui serait là pour accueillir lesBarcarésiens devenus dépendants. Ce plan gérontologique est décidépar le Conseil Général et sera divulgué au mois de mai. Nous espéronsune réponse positive, tout en sachant que de nombreuses communesont formulé la même demande, et qu’il sera ardu de figurer parmi cellesqui seront choisies par les services du Département. Nous vous tien-drons bien entendu informés de la suite donnée à ce projet.En attendant la maison de retraite, nous mettons tout en œuvre auBarcarès pour que la retraite à la maison se passe le mieux possiblepour les personnes ayant des difficultés à se déplacer. Du portage desrepas à domicile à la télé assistance, en passant par les commissions, lesservices municipaux veillent au confort et à la sécurité des personnesâgées. Elles représentent près du tiers de la population de notre com-mune et ce chiffre est appelé à augmenter, comme ailleurs sur le litto-ral. Il nous faut donc adapter la ville et les services qui lui incombent,par obligation ou par solidarité, à cette situation. C’est ce que nousnous efforçons de faire.

Il est également important de veiller à la préservation du lien intergé-nérationnel qui a malheureusement tendance à disparaître en France,comme vous pourrez le voir dans notre dossier. La fête des Grands-Mères, que nous organisons chaque année, est l’un des moyens d’en-tretenir ce lien, voire de le créer, principalement entre des enfants dontles grands-parents sont loin, et des personnes âgées qui n’ont pas defamille dans la région. C’est toujours un moment très émouvant queces rencontres…Vieillir le mieux possible au Barcarès, c’est aussi se bouger. Il n’y a qu’àvoir autour de nous le nombre de seniors dont l’activité intense éton-ne plus d’un jeune. A vélo, à pied, dans la salle de gym, en pratiquantun sport, la dépense physique, nécessaire à tout âge et tant que la santéle permet, est source de bien-être et de longévité. Tous les accros dusport pourront d’ailleurs tester le nouveau parcours de santé qui serabientôt opérationnel dans la grande pinède.Enfin, j’ai tenu à vous présenter dans ce numéro le tissu imaginé par MQuinta, le gérant de l’usine « Les Toiles du Soleil », spécialement pournotre ville. Il s’inspire de notre logo et sera une manière, nouvelle etoriginale, de porter les couleurs du Barcarès le plus haut et le plus loinpossible.

Joëlle Ferrand Maire du Barcarès

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Edito du Maire

R E T R O S P E C T I V E S

GALA DE CLÔTURE DE LA PATINOIRE :

Les patineurs barcarésiens nous ont « Greasé » !

Pas de doute possible, les jeunes de«Patinage et ballets barcarésiens» ont faitd’énormes progrès en neuf années d’exis-tence de cette association, dont la dyna-mique Conchita Banet a récemment prisla présidence. Pour ce spectacle de clôtu-re, ils nous ont présenté une chorégraphietrès disco, orchestrée par les monitricesKristel, Audrey, Sophie et Laetitia. Une

douzaine d’Olivia Newton-Jones, accompagnées d’au-tant de John Travolta auféminin, encadraient leseul garçon de la bande,Gabriel, très à l’aise poursa première année depatinage. Un publicnombreux, bon enfant etravi, a chaleureusement

applaudi les performances des élèves etde leurs entraîneuses qui ont répété pen-dant tout le mois de février les différentesparties de ce gala, point final de la saison2006/07 de la patinoire barcarésienne.Mais pour les enfants, les patins ne sontpas encore raccrochés, puisqu’ils vontbientôt se rendre à la patinoire deMontpellier pour un ultime plaisir, assor-ti d’une visite au Planétarium.

CENTRE AÉRÉ :

On s’éveille et on s’amuse au centre aéréDepuis le 7 novembre 2006, les enfants de 30 mois à 11 ans sont accueillis au Centre de Loisirs Sans Hébergement de la commune.

Tout ici est fait pour permettre aux petits bouts de s’épanouirdans une ambiance chaleureuse : activités d’éveil, de création

(réalisation d’objets), atelier cuisine, sorties, goûters, anniver-saires,…. Les enfants (et les animatrices) ont de quoi s’occuper ici ! Pour la Noël, les enfants ont eu la joie d’offrir des assiettes en céra-miques garnies de chocolats à leurs parents. Les plats avaient étépeints par leurs soins durant les journées d’activités créatrices, et ilsont tout aussi sûrement participé à la dégustation des bonbons ! Deux couronnements ont eu lieu par la suite pour l’Epiphanie :Précilia et Jean ont pu se coiffer des superbes attributs royaux éphé-mères confectionnés par l’ensemble des enfants.Autre festivité, la Chandeleur a été dignement saluée par un déli-cieux après-midi crêpes. Enfin, Guillian a soufflé ses 3 bougies encompagnie de ses nouveaux copains et copines. Pour les princi-pales sorties, les enfants se sont rendus au théâtre du Réflexe àCanohès pour un conte de Noël féerique et ont fait une petite visi-te au parc animalier des « Mouettes » au Barcarès. Ils y ont décou-vert de nombreux animaux dans un parc bien propre et correcte-ment aménagé. Pour la suite, les responsables du Service Enfanceet Jeunesse de la mairie ont concocté un superbe programme,avec, entre autres, un atelier cuisine sur la préparation desbugnettes et des gâteaux de Pâques et un atelier confection desmasques du Carnaval du CLSH qui se déroulera le mercredi 14mars. De nombreuses autres activités et sorties sont égalementen préparation. Renseignements et inscriptions auprès deFabienne Balfagon à la mairie au 04 68 86 11 64 poste 136. Ambiance de fête pour le goûter de Noël

Guillian se souviendra de ses 3 ans fêtés avecplein de copains et copines

Grand écart flamboyant comme le ciel

Merci…et à l’année prochaine !

Page 3: L'Écoute n°58 - Février / Mars 2007

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ETAT CIVIL

NAISSANCES

Lionel CARCELLE né le 24/01/2007

Michel ALOYAN né le 12/01/2007

Maylis BELLENS-GIMENEZ née le 27/01/2007

Benoît ROSES né le 30/01/2007

Luna PAREDES née le 13/02/2007

MARIAGES

Marjorie VARNIERE et Gil MONTALBANO

le 6/01/2007

Rosalia SCARDINA et Robert VILLEDIEU

le 13/01/2007

DECES

Marie LELIAS le 2/01/2007

François FAURE le 18/01/2007

Christian ONDIVIELA le 25/01/2007

Pierre ROCA le 1/02/2007

Alain PETITNICOLAS le 7/02/2007

ENVIRONNEMENT :

Journées Mondiales des Zones Humides en MéditerranéeUne approche de la vie maritime pour les scolaires

Al’occasion des Journées Mondiales des Zones Humides en Méditerranée,organisées du 29 janvier au 4 février, les enfants de l’école Jean Moulin ontpu avoir un aperçu des activités traditionnelles liées à la mer et aux lagunes.

Cette année, actualité oblige (voir L’Ecoute n°57), c’est la voile qui était à l’honneur,avec les associations Velatina et le CNB Voile, présents toute la semaine sur le site duVillage des Pêcheurs. Au programme, hormis les conférences et sorties proposéespar le syndicat Rivage dans les autres communes entourant l’étang, une visite gui-dée des expositions ayant trait à la voile latine et à la pêche, puis atelier de matelota-ge, et enfin un petit tour sur les héros de ces journées, Praia, Rosa Maria, côté latinet O Barcarès côté sportif. Le week-end, ces animations ont été ouvertes à tous avecun atelier supplémentaire d’initiation à la pratique du sextant pour les adultes. Lesassociations Parlem Catala (culture catalane) et Comité des Feux de la Saint-Jean sesont gentiment jointes à la manifestation.Le bilan de ces journées s’est avéré très positif pour les enfants, ravis de découvrir ununivers d’où les rêves de pirates n’étaient pas exclus… La magie des bateaux à voile,leur présence si intime opèrent sur tous les âges. Pour preuve, plusieurs ados de laMaison des Jeunes, tombés en amour pour le superbe Praia, sont prêts à venir don-ner un coup de main sur le chantier naval de rénovation du futur navire O Barcarès,avec peut-être à la clé, une petite croisière sur le cotre portugais. Les enfants ont, eux,apprécié d’abord et bien sûr le coffre aux trésors, contenant de magnifiques piècesdorées en chocolat, les différents ateliers, mais aussi la perspective pour les CoursMoyens de pouvoir apprendre la voile sur des optimistes et dériveurs avec le ClubNautique Barcarésien Voile.

Ce qu’ils en ont pensé et retenu :

Chaque classe a fait un petit commentaire sur la demi-journée passée au village de pêcheurset sur l’impression générale ressentie par le groupe.

Classe de CE1/CE2 :« Nous avons visité les cabanes de pêcheurs, il y avait une cabane en construction. La toiture deces cabanes est réalisée à partir de roseaux.Nous en avons profité pour ramasser quelques coquillages dans les filets de pêcheurs et observer lespoissons de la Criée. Certains, trop petits, ont été rejetés dans le port et mangés par les goélands.

Classe de CE2 :« Nous avons bien aimé apprendre comment se fabriquent les barques catalanes. On sait mainte-nant qu’elles sont faites avec du chêne vert et qu’elles font de 6 à 11m.Nous avons appris que lescabanes de pêcheurs sont fabriquées avec des ‘ sanils’.Nous avons vu des barques catalanes qui naviguent encore, notamment une qui date de 1904.Nous savons maintenant faire deux nœuds marins : le nœud de huit et le nœud de chaise.

Classe de CM1 « Nous avons vu beaucoup de choses lors de la sortie au port : les nœuds de marin, les voiles latines,la construction des cabanes de pêcheurs, comment on fait pour entrer un bateau dans une bou-teille, ainsi que de beaux bateaux anciens, par exemple, le Rosa Maria et des photos de la vie deshommes au Barcarès avant. Cela nous a beaucoup plu, mais on aurait aimé voyager avec un desbateaux. On a bien aimé la visite du petit voilier avec le moniteur de voile.

Classe de CM2 : Mégane : “Mardi 30 janvier, nous sommes allés visiter le village des pêcheurs au port du Barcarès.Nous avons vu des baraques de pêcheurs en construction et d’autres déjà faites. Dans une de cesbaraques, nous avons regardé les anciennes photos du village. Nnous avons aussi appris à faire desnœuds de huit et de chaise. On nous a aussi fait visiter de très vieux bateaux restaurés. Noussommes montés dessus, c’était super ! Merci aux bénévoles de Vélatina.”Gabriel : « Il n’y a pas longtemps, avec la classe de CM2, nous sommes allés au port pour voir ceque font les bénévoles de Vélatina pour réparer les plus vieux bateaux. Ensuite, nous sommes allésdans une baraque de pêcheurs. Dans cette cabane, étaient disposés des maquettes, des tableaux,des photos, des anciens objets qu’on utilisait il y a longtemps et un poisson empaillé. On a vu danscette cabane comment faire des bateaux à l’intérieur d’une bouteille et que les bateaux catalansportaient une voile latine. Après, nous sommes allés dans une autre cabane. Quelqu’un étaitdevant une table où étaient disposées des cordes de marine. Le monsieur nous a demandé de fairele nœud de huit. On l’a réussi mais on a eu du mal à faire le nœud de chaise. Après, nous sommesallés sur les quais pour voir les bateaux. Le Rosa Maria a été rénové et il a été peint en noir et blanc.On en a vu un autre qui flottait mais qui n’était pas totalement rénové. Un monsieur a expliquécomment on fabriquait la coque à partir d’une voûte centrale qui était ornée de petites arrêtes.Après il nous a expliqué qu’il mettait une peinture spéciale pour protéger la coque des coquillageset des crustacés. »Bravo à tous les élèves et spécialement à Gabriel pour son remarquable exposé !

A l’abordage du « O Barcarès »

classe de CE1

classe de CM1

A la chasse aux trésors !

classe de CM1/CM2

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En direct de la mairie

Le stand Barcarésien au Salon duMariage du palais des

Expositions de Perpignan, mis enplace pour «vendre» le Mas del’Ille, a été très prisé pendant lestrois jours de la manifestation, du2 au 4 février. De nombreux pro-fessionnels et organisateurs d’évé-nements, toujours à la recherchede grandes salles, se sont montréstrès intéressés par la capacité denotre mas. Chaleureusementaccueillies par les hôtesses del’Office du Tourisme et par

Bernard Gomez, chargé de sa com-mercialisation, 36 personnes ousociétés ont pris une option (àconfirmer) pour la location del’une des salles du Mas de l’Illecette année, soit une augmentationde 7% par rapport à l’an dernier.Même pourcentage d’augmenta-tion d’ailleurs pour l’ensemble duSalon, qui a vu défiler plus de 3 000visiteurs tout au long de ce week-end, et qui se confirme donccomme un très bon support depromotion pour le Mas.

Salon du Fleurissement Urbain au Mas de l’Ille

Le 1er février 2007, l’association ADRA-JEV (Association Départementale des

Responsables et Agents de Jardins etEspaces verts) organisait son 4ème salon duFleurissement Urbain dans les locaux duMas de l’Ille, sur le thème-option « Jeuxd’enfants ». Ce salon, qui connaît un succèsgrandissant, a chaque année pour cadreune ville différente. 46 communes (18 deplus qu’en 2006) et 42 fournisseurs, soit untotal de plus de 200 personnes, ont partici-

pé à cette journée. Le but de l’opération estde parvenir à une concertation entre lescommunes pour le fleurissement du dépar-tement. C’est l’occasion pour les respon-sables d’espaces verts de se connaître etd’échanger idées et conseils. Cette journée asatisfait tous les participants, qui ont appré-cié l’accueil et l’organisation de ce salon,chapeautés par M Massonneau, respon-sable du service Espaces Verts du Barcarèset trésorier de l’ADRAJEV.

ANIMATION :

Le Mas de l’Ille au Salon du Mariage

La mucoviscidose est une maladie génétique grave, aujour-d’hui encore incurable, mais non contagieuse. Elle se traduitpar des troubles respiratoires (l’excès de mucus encombre lesbronches et les alvéoles pulmonaires ) et digestifs (mauvaisesdigestion des aliments surtout les graisses).Depuis 1988, l’association SOS Mucoviscidose a pour objectifl’amélioration de la qualité de vie des mucoviscidosiques.Pour cela, elle apporte une aide morale aux malades et à leurfamille (7 jours sur 7, 24 heures sur 24 au 01.64.63.15.04).Une assistante sociale assure une permanence tous les mer-credis de 15h à 17h30 au siège de l’association. Pour les adhé-rents malades, SOS Mucoviscidose prend en charge le forfaitjournalier et les vitamines les plus courantes non rembourséespar la sécurité sociale, propose un coup de pouce au sport etune aide aux vacances, prend en charge la mutuelle pour lesadultes mucoviscidosiques non imposables, etc.SOS Mucoviscidose a besoin de vous tous ; elle est autorisée àrecevoir des dons et legs déductibles, dans le cadre des dispo-sitions légales. Vous pouvez aussi l’aider en devenant béné-voles ou correspondant locale.

Pour connaître les coordonnées des correspondants locauxprès de chez vous ou pour plus d’informations :

www.sosmucoviscidose.asso.fr

SANTE :

SOS MUCOVISCIDOSE AIDE LES MALADES…

… A VIVRE MIEUX

Le nouveau Barcagliss bien lancéDeuxième réunion de travail le 8février pour l’organisation duBarcagliss du 5 au 8 mai prochains, enprésence de tous les responsables deservices concernés, des présidents deVélatina, du CNB Voile et du jet-ski et,bien sûr, des premiers intéressés, lesmembres du bureau de Barcateam.L’événement est pratiquement cadré ;il sera vraiment complet, avec la parti-cipation de quasiment tout ce qui glis-

se, navigue ou saute sur l’eau… pourun spectacle rarissime en France : un«Pool Wake-Board Party» en anglaispour le fun ou « Rassemblement dewake-boarders en bassins » en françaisdans le texte. L’organisation de lamanifestation est affinée, chacun desparticipants à cette réunion y a trouvésa place. Tout roule donc pour l’équi-pe de Barcateam …jusqu’à ce que çaglisse !

Le Mas de l’Ille, une des plus grandes capacités du département

Des étoiles pour l’hôpital

La chorale des enfants de l’école Jean Moulin,menée allegro par Josy Delonca, a participéau spectacle du 27 janvier « Des Etoiles pourl’höpital » à Saint-Laurent, au profit du servi-ce pédiatrie de l’hôpital Saint-Jean dePerpignan et de l’opération « Pièces jaunes ».Emus et attentifs, nos petits chanteurs, issusdes classes de CM1/CM2 de M Ginestet et deCE2 de Melle Dalia, se sont montrés « au top» pour cette manifestation particulière. Le 1erfévrier, les classes de CP, CE1 et CE1/CE2, ontégalement envoyé des émissaires, toujoursaccompagnés de leur prof de musique Josy, àPeyrestortes, pour un concert éducatif « LeCarnaval des animaux » de Saens, joué par leremarquable orchestre de Daniel Tosi. Nemanquez pas les prochains concerts desenfants de l’école pendant la semaine duCirque du 23 au 28 avril au Barcarès.

Variations féminines

Trilles, onoma-topées, rires,larmes, cris etchants… tantde sons aériens,rapides, appuyés ou stridents, qui nousferaient presque croire que le désir au fémi-nin pourrait n’être que cela : virevoltes etvolte-faces, insoutenable légèreté de l’être, néfemme.Mais, comme le fredonne si bien la superbeDorothée Pinto, soprano soliste de ce récitallyrique, sur l’air enjoué d’Irène de Strauss, «Jene suis pas ce que l’on pense ». Ouf ! Lesféministes peuvent baisser la garde, tout celan’était juste qu’une comédie humaine, admi-rablement interprétée par Dorothée, accom-pagnée au piano par Emilie Carcy, aux doigtsde fée et à la réplique acerbe, dans un centreculturel qui a magnifiquement rendu uneacoustique parfaite.Toutes deux, très applaudies par un nom-breux public, ont magistralement enlevé cetinsolite récital tragi-comique , jouant, disantou chantant la féminité, écrite par desauteurs et compositeurs illustres, et, à uneexception près, exclusivement…masculins !

Duo féminin pour le récital duConservatoire de musique du 1er février

Un groupe très appliqué

Des participants satisfaits

Chaque détail doitêtre règlé

Page 5: L'Écoute n°58 - Février / Mars 2007

CALENDRIER PREVISIONNEL DES ANIMATIONS

DE PRINTEMPS 2007

MARSSamedi 17 et Dimanche 18 Mars

“CARNAVAL”Samedi 31 Mars /Dimanche 1er Avril

“FÊTE DE L’HUITRE”

AVRILMardi 10 Avril :

Conférence-débat de Jean Vilanove

sur le Royaume de Majorque14h30 AuditoriumDimanche 15 Avril

“GRAND VIDE GRENIER”Dimanche 22 Avril “SANT JORDI”

FETE DU LIVRE ET DE LA ROSEDimanche 29 Avril / mardi 1er MAI

“LES EMBLEMES DU ROUSSILLON”

(Concours de Pétanque)

MAIWeek-end prolongé du 8 Mai

Samedi 5 au Mardi 8 Mai “BARCA’GLISS”

-Découverte gratuite des sports de glisse

-Initiation au Wake-Board enPiscine « Pool Wake Board »

-Initiation et démonstrationavec des Champions de glisseSamedi 12 et dimanche 13 Mai

“EXPOSITION MINERAUX ET FOSSILES”

Week-end prolongé de L’ASCENSION

Samedi 19 et Dimanche 20 Mai“SI T’ES MÔME”Animation enfant

Samedi 19 et Dimanche 20 Mai“SALON DU 4X4”

(Sous réserves)Week-end prolongé de

PENTECÔTESamedi 26 et Dimanche 27 Mai

“BODEGA DEL MAR” (Sous réserves)

JUINJeudi 31 Mai au Dimanche 3 Juin

“SALON du TISSU CREATION et PATCHWORK »

Jeudi 21 Juin CONCERT “LES BALADINS”

au Centre CulturelSamedi 23 Juin

“FEUX DE LA SAINT-JEAN”

EN AVANT-PREMIERE A PORT-BARCARES...

22 Juin en soirée“SPECTACLE HISTORIQUE”

(Payant : 8€ / Gratuit – de 13 ans)“LE BARCARES,

Une ville, un destin”(Sur une scène de 35 m)

Tous les mercredis au stade

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1) Débat d’orientation Budgétaire :Madame le Maire rappelle, en préambule du débat,que si l’action des collectivités locales est principale-ment conditionnée par le vote de leur budget annuel,leur cycle budgétaire est rythmé par la prise de nom-breuses décisions.Le Débat d’Orientation Budgétaire constitue la pre-mière étape de ce cycle (base légale : Loi du06/02/1992).Son objectif est de permettre à l’Assemblée délibéran-te de discuter des orientations budgétaires qui préfi-gurent les priorités qui seront affichées dans le budgetprimitif et d’être informée sur l’évolution de la situa-tion financière de la collectivité.Il donne également aux élus la possibilité de s’expri-mer sur la stratégie financière de leur collectivité.N B : La tenue du Débat d’Orientation Budgétaire estobligatoire pour les communes de plus de 3 500 habi-tants. Ce débat n’a aucun caractère décisionnelMadame le Maire évoque, dans un premier temps, lesdonnées nationales, et notamment le projet de Loi deFinances 2007, avant d’aborder le contexte intercom-munal avec l’entrée dans la Communautéd’Agglomération Perpignan Méditerranée.Sont ensuite envisagés le budget de la Commune avecle résultat de l’exercice 2006 et le budget primitif 2007,puis les budgets annexes du port et du transport.Le Conseil Municipal, après avoir débattu, prend acteque le Débat d’Orientation Budgétaire a eu lieu.

2)Ouverture des crédits budgétaires àla section d’investissement du budgetcommunal et du budget annexe duportMadame le Maire rappelle au Conseil Municipal quela planification des travaux d’investissement commu-naux doit tenir compte des contraintes de fréquenta-tion saisonnière de la station.Afin de cadrer les délais de réalisation avant la saison,certains travaux doivent pouvoir être engagés avant levote du budget primitif 2007 qui interviendra finmars 2007.Le Conseil Municipal, après en avoir délibéré, à lamajorité des membres présents et représentés décided’adopter les crédits susvisés qui seront inscrits aubudget primitif.

3) Versement d’une avance sur sub-vention à l’association « Le Club desPetits Loups »Madame le Maire rappelle à l’assemblée que, surl’exercice 2006, la commune a participé, à hauteur de30 000 €, au financement des activités de l’association« Le Club des Petits Loups ».Le Conseil Municipal, après en avoir délibéré à l’una-nimité des membres présents et représentés décided’approuver le versement d’une avance sur subven-tion de 7 600€ à l’association «Club des Petits Loups»avant le vote du budget primitif 2007.

4) Versement d’une avance sur sub-vention à l’association «Barcarès XIII»Madame le Maire rappelle à l’assemblée que sur

l’exercice 2006 la commune a participé à hauteur de70 000 € au financement des activités de l’associationBARCARES XIII . Considérant les besoins actuels entrésorerie de cette association, Madame le Maire pro-pose de lui verser une avance sur subvention d’unmontant de 35 000 € avant le vote du budget primitif2007.Le Conseil Municipal, après en avoir délibéré àl’unanimité des suffrages exprimés, décide d’approu-ver ce versement.

5)Facturation d’un repas réalisé par lerestaurant communalMadame le Maire informe le Conseil que le restaurantmunicipal a réalisé un repas pour l’AssociationDépartementale des Responsables et des Agents desJardins et Espaces Verts à l’occasion de leur salonannuel qui a eu lieu le 1er février 2007 au Mas de l’Ille.Considérant le coût de la prestation qui sera facturé àl’Association comme suit : 200 repas au prix de 16 €soit 3 200 €TTC. Le Conseil Municipal, après en avoirdélibéré à la majorité des membres présents et repré-sentés, autorise Madame le Maire à faire procéder àl’émission d’un titre auprès des organisateurs concer-nés.

6) Travaux au Mas de l’Ille :Construction d’un mur de Clôture.Attribution des marchés et autorisa-tion de signatureConsidérant la Commission d’Appel d’Offres réuniele 5 février 2007 qui a procédé à l’ouverture des plispuis, les candidatures étant conformes, à l’ouverturedes offres des candidats et demandé au maîtred’œuvre (Monsieur ALBA, architecte) d’établir le rap-port d’analyse ; considérant l’avis de la Commissiond’Appel d’Offres réunie en séance le 14 février 2007qui, au vu du rapport du maître d’œuvre et aprèsconcertation, a décidé d’attribuer les lots suivants :� LOT 1 : MACONNERIE : entreprise MaisonsGUERREIRO pour un montant de 256 382,37 €HT;� LOT 2 : SERRURERIE : entreprise SERRURERIEDU VALLESPIR pour un montant de 47 640 €HT.Considérant le lot 3 relatif à l’électricité, en l’absenced’offres, la Commission d’Appel d’Offres a prononcél’infructuosité et il est proposé de procéder à une nou-velle consultation selon la procédure adaptée, enaccord avec l’article 59 du Code des Marchés Publics.Le Conseil municipal, après en avoir délibéré à l’una-nimité des suffrages exprimés, décide d’approuver larelance de cette consultation, l’attribution des lotscomme précisé ci-dessus et d’autoriser Madame LeMaire à signer les marchés correspondants et toutepièce relative à l’exécution des marchés .

7) Centre commercial Suisse &Bordeaux : Acquisition de lots com-merciaux Bénali FatimaMadame le Maire rappelle les démarches engagéespar la commune depuis plusieurs années pour maî-triser le foncier du Centre Commercial SUISSE etBORDEAUX, et ce afin de répondre à une restructu-ration commerciale nécessaire et identifiée commetelle dans le Projet Urbain en cours d’élaboration.

Le Conseil Municipal, après en avoir valablementdélibéré à la majorité des membres présents et repré-sentés, décide d’approuver l’acquisition des lots com-merciaux n° 252, 267, 268, 269, 284, 285, 286, 287,298, 299, 300, 301 et 414 du Centre CommercialSUISSE ET BORDEAUX cadastré section AC n°150,pour une surface totale de 117 m2, pour un montanttotal de 10 000.00 € nets vendeur pour le foncier et 8282.16 € pour les frais de copropriété non réglés à cejour.

8) Avenue du Roussillon, pour la réali-sation d’un rond-point. Acquisitionpar la commune de la parcelle cadas-trée section AC, n°225 pour partie,propriété du syndicat des coproprié-taires des Cabestans I et II Rappel : la maîtrise foncière est une des conditionsessentielles à la réussite de l’aménagement de la voiede l’avenue du Roussillon en tant qu’entrée principa-le de la station dans le cadre de la réflexion sectoriellede re-dynamisation, et plus précisément de traite-ment des problématiques de la circulation et du sta-tionnement, et que la Commune a engagé à ce titreune démarche visant à l’acquérir et l’intégrer à termedans le domaine public communal. Le ConseilMunicipal décide de confirmer le caractère d’intérêtgénéral de l’aménagement du rond-point sus décrit etd’approuver le projet d’acquisition par la Communed’une portion de la parcelle cadastrée section ACn°225, nécessaire à la réalisation du rond-point, etappartenant au Syndicat des Copropriétaires de larésidence CABESTANS I et II à la Commune pourl’euro symbolique, majoré des frais d’acte et divers.

9) Actualisation des statuts dePerpignan MéditerranéeCommunauté d’AgglomérationConsidérant qu’à la suite de plusieurs modificationsstatutaires approuvées par le Conseil deCommunauté, et compte tenu des arrêtés préfecto-raux n°5878/2006 et n°5879/2006 en date du 20décembre 2006, et n°5982/2006 en date du 26décembre 2006, portant extension du périmètre dePerpignan Méditerranée Communautéd’Agglomération et adhésion des communes deBaixas, de Calce et de Saleilles, il convient d’actualiserles statuts de PMCA.Le Conseil Municipal, considérant l’exposé deMadame le Maire, et après avoir pris connaissancesdes modifications statutaires, à la majorité desmembres présents et représentés, décide d’approuverl’actualisation des statuts de Perpignan MéditerranéeCommunauté d’Agglomération.

10) Aire de grand passage : gens duvoyageLe Conseil Municipal, après en avoir délibéré, à l’una-nimité des suffrages exprimés, décide de donner unavis favorable à l’aménagement d’une aire de grandpassage pour les gens du voyage, tel que proposé parles services de la Communauté d’AgglomérationPerpignan Méditerranée sur le territoire communal.

CONSEIL MUNICIPAL :

Conseil Municipal du 14 février : un menu copieuxUn premier Conseil Municipal de l’année plutôt consistant avec le Débat d’OrientationBudgétaire et différentes délibérations

Travaux sur le futur rond-point devant les Cabestans Suisse et Bordeaux :Une palissade sera implantée cet été devant les commerces fermés

Information importante

CARTES ÉLECTORALES

Toute personne inscrite surles listes électorales du

Barcarès, qui n’aurait pasreçu sa nouvelle carted’électeur au plus tard

le 31 mars, est invitée à se rapprocher

du service « Elections » de la mairie au

04 68 86 11 64

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Les seniors au Barcarès :

Vers un choix de politique de ville évolutive et adaptable aunombre croissant de personnes de plus de 60 ansLa France vieillit, c’est certain. Au vu des statistiques, on pourrait croire que, par la volonté d’un mystérieux mauvaisgénie, dans notre région, on multiplie les rides plus vite qu’ailleurs…Bien sûr, c’est plutôt son attractivité qui est ici encause. Retraite assurée et santé préservée, nombreux sont ceux qui font le choix de partir vers des cieux plus clémentset des modes de vie plus doux. Comme toute la côte Méditerranéenne, Le Barcarès connaît depuis quelques années unpapy-boum sans précédent, changeant forcément les paramètres déterminant les politiques des villes.

Penser sa ville, bâtir son avenir, c’est aussis’adapter aux conjonctures locales,régionales, nationales et internationales

pour essayer de lui donner les meilleures pers-pectives. Son développement et l’évolution desa population sont, certes, étroitement mêlés.Mais les différents critères entrant en ligne decompte dans le choix, l’élaboration et l’évalua-tion d’une politique pour une ville dépendentd’une multitude de facteurs extérieurs etnéanmoins décisifs, qu’il faut nécessairementintégrer dans l’estimation de son potentiel. Ilconvient dès à présent de s’adapter au vieillis-sement important et croissant de la popula-tion de notre département, qui est, d’aprèsl’INSEE, le département le plus âgé de France,d’en considérer les inconvénients et d’en pré-voir les conséquences.

La région la plus attrac-tive pour les retraitésLe Languedoc-Roussillon connaît depuisquelques années le rythme de croissance le plus élevé deFrance avec un solde migratoire de + 1,24%. Parmi cesmigrants venus d’autres régions ou de l’étranger, figurent denombreux retraités issus principalement de la région Ile deFrance, région avec laquelle l’excédent migratoire est le plusimportant (environ 7 100 personnes pour 2004, tous âgesconfondus). En 1999 (derniers chiffres publiés par l’INSEE),les plus de 60 ans représentaient environ 25% de la popula-tion. L’indice de vieillissement (nombre de personnes deplus de 75 ans pour 100 personnes par rapport aux moins de20 ans) était ici de 39,5%, contre 31,5% en France. Il y a fortà parier que, huit ans après, ces statistiques aient encore évo-

lué. On estime aujourd’hui à 32% à 35% le nombre de per-sonnes de plus de 60 ans dans les stations littorales. Le renou-vellement de la population, tous âges confondus, représenteenviron 17% tous les 5 ans dans une ville comme la nôtre, cequi est considérable, puisqu’il induit que pratiquement letiers de la population est renouvelé en 10 ans La part de lapopulation active occupée ( en occultant les chômeurs) n’ex-cède pas 30 à 35% de l’ensemble de la population. Ceschiffres, qui peuvent plomber l’atmosphère de la ville la pluscharmante, montrent le poids économique qu’exercent dansnotre région, victime de l’un des plus forts taux nationaux deRMIstes, ces « immigrés » du 3ème âge au pouvoir d’achatrelativement bon.

Un nouveau modede vie : famillesdécomposéesLa conception de la famille a évolué.Dans bien des cas, son éclatement, sadécomposition, sa recomposition, sontà l’origine d’une dispersion des liensfamiliaux et de la fin de la cohabitationdes générations sous un même toit.32% des ménages sont ici composésd’une seule personne et 4 Françaises deplus de 75 ans sur 5 vivent seule. Cesdeux chiffres résument bien à la fois lasituation, l’évolution des mentalités etl’ampleur et la difficulté de la tâche quiattend les politiques. Car, s’il est vraique la plupart des retraités qui arriventdans notre sud sont encore jeunes, encouple et dans un état de santé satisfai-sant, ils sont, grâce aux progrès de lamédecine et sauf mort rapide des deux

conjoints, condamnés à vieillir, à se retrouver seuls (surtoutles femmes qui ont une espérance de vie plus longue) et àperdre, dans de nombreux cas, leur autonomie. Pour se don-ner une idée de cet état de fait, il suffit de prendre les statis-tiques dont dispose la mairie et qui concernent les personnesinscrites sur les listes électorales. Où l’on constate que 42%de ces personnes ont plus de 60 ans (soit environ 1600),qu’entre 60 et 80 ans, l’équilibre hommes-femmes est res-pecté, qu’au-delà de 80 ans les hommes ne représentent plusqu’un gros tiers des effectifs et que nous avons au Barcarès 11hommes et 19 femmes âgés de plus de 90 ans.

D O S S I E R

Les nouveaux seniors : halte aux idées reçues

Etre une grand-mère libérée, c’est pas si facile !Difficile de parler de « personnes âgées » tant l’image que donnentd’eux-mêmes les nouveaux retraités s’éloigne du cliché que l’ongarde tous dans un coin de sa mémoire, parfois via le cinéma,d’une mamie ou d’un papy assis au coin d’un bon feu dans la mai-son familiale et contant de belles histoires de jadis à leurs petits-enfants attentifs. «Quand vous serez bien vieille, le soir à la chan-delle...» Rideau. Avance rapide. Play on. Si les enfants ont changé,leurs grands-parents aussi. La grand-mère, que l’on n’ose plus

appeler « mémé » depuis bien longtemps, a souvent un autre sur-nom que « mamie », pour la différencier de l’arrière-grand-mère,voire de la trisaïeule… Elle a du mal à trouver du temps pour faireles confitures et hésite à sacrifier ses « week-ends » pour garder lepetit dernier. Mais aussi, elle a tellement de choses à faire, et plusune minute à elle entre son association culturelle, le cours de gym,les rendez-vous chez l’esthéticienne ou la coiffeuse, ses check-upréguliers, la séance piscine et les après-midis shopping avec lescopines. Papy, lui, fait du vélo ou du jogging, va à la pêche, reçoitses copains, entretient soigneusement son cholestérol, donne uncoup de main sur les manifestations de son association favorite etpeste de n’avoir même plus le temps de s’occuper de son jardin. Etpuis, ils viennent d’acheter un ordinateur et apprennent à se ser-

vir d’Internet pendant les soirées d’hiver qui, entre parenthèses, nesont finalement plus si froides, ni si longues. Le monde ne tourneplus exactement de la même manière, et leur génération, celle quia « fait mai 68 », a quelque peu changé le cours du temps, mettantau placard toute culpabilisation, forcément culturelle. Vous l’avezcompris, ce couple de retraités fictif est une caricature extrême denos nouveaux seniors ; un autre cliché, qui, pas plus que le précé-dent, n’est adaptable à la généralité. Mais la bonne caricature s’ap-puie toujours sur des fondamentaux réels… La réalité, c’est quenon seulement les retraités sont de plus en plus jeunes, mais quesurtout ils se sentent jeunes et essaient de le rester. Et c’est tantmieux ! Il sera toujours temps, passé 85 ou 90 ans de se préoccu-per de son devenir et non plus de son avenir…

Lors de rassemblements de population, on peutconstater son vieillissement

Entretenir l’intellect, c’est important Des seniors très impliqués dans les associations Chaleur humaine et proximité : ici, portage d’un colis de Noëlpar Mme le Maire à M et Mme Fleury

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COMMUNIQUÉ DE L’ADRRES :

« Consommation devin rouge et maladie

d’Alzheimer »L’Association pour la Diffusion desRésultats de la RechercheScientifique mène une campagned’information sur une découvertescientifique faite en 1997 qui prou-ve que les buveurs de vin rougemodérés (ceux qui se limitent àtrois verres par jour) sont quatrefois moins exposés au risque decontracter la maladie d’Alzheimerque les non-buveurs. Les pouvoirspublics, tout entiers dans leur luttelouable contre l’alcoolisme, restentfrileux dans la diffusion d’informa-tions sur les propriétés thérapeu-tiques du vin, pourtant capitales.Nous publions ici un article deFrancis Maurin, co-auteur du livre« Vertus du vin rouge ».« Une équipe de chercheurs new-yorkais a découvert récemment (en2005) que le resvératrol, substanceque l’on rencontre en quantitésnotables dans le vin rouge, entraînela dégradation des plaques d’amy-loïde fibrillaire. La maladied’Alzheimer se caractérisant parl’accumulation de ces plaques à lasurface du cerveau, phénomène quiexerce un effet destructeur sur lesneurones, on peut attribuer auresvératrol, donc au vin rouge, uneffet curatif à l’égard de cette mala-die.Cette découverte, qui n’a pas faitgrand bruit jusqu’à présent, présenteune importance considérable en rai-son de la prolifération inquiétantedes cas d’Alzheimer qu’on a lieu dedéplorer depuis la fin du XXèmesiècle.Il y a lieu de la rapprocher d’uneétude publiée en 2005 par des cher-cheurs espagnols qui a établi enfonction d’expériences exécutées surdes rats, que le vin rouge protègecontre les dégâts occasionnés au cer-veau par les phénomènes d’oxyda-tion. Il est également indispensablede citer à ce propos la très importan-te statistique publiée en 1997 par leprofesseur Orgogozo et ses collabora-teurs, étude dont il résulte que lesbuveurs de vin dits modérés (ceuxqui ne consomment que trois verrespar jour) sont quatre fois moinsexposés que les non-buveurs àcontracter la maladie d’Alzheimer ! De telles découvertes peuventparaître étonnantes, voire mêmeincroyables. Elles ne devraient pour-tant pas surprendre ceux quiconnaissent les autres propriétés thé-rapeutiques du vin rouge.De très nombreuses études scienti-fiques ont en effet établi que laconsommation de vin comporte deseffets favorables sur plusieurs typesde cancers, sur l’ostéoporose et sur lediabète de type 2. »*

*Lire : F et P.-M. Maurin « Les vertus duvin rouge » (2005) Editions ADRRES, 6,rue Mizon –75015 Paris

Sondage barcarésien

Les contacts sont pris, l’endroit est déjà choisi (à l’entrée sud du villa-ge), et la volonté municipale est là. Plusieurs gestionnaires spécialisésdans ces établissements sont intéressés et mis en concurrence pour saconstruction. Oui, mais… l’implantation d’une maison de retraite nedépend pas seulement des velléités de la ville qui l’accueille. Pour avoirune maison médicalisée subventionnée dont les prestations ne soientpas entièrement à la charge du pensionnaire, il faut également que laville puisse entrer dans le Schéma Gérontologique Départemental,dont les choix sont basés sur des critères qui ne correspondent pas for-cément aux besoins réels. Soyons clairs : des besoins, il y en a partout.Aujourd’hui, nous disposons dans le département de 3400 lits pour 56structures habilitées. Selon l’INSEE, les personnes de plus de 85 ans, quisont environ 11 000, devraient être plus de 18 000 en 2015. Pour être

sûr de pouvoir accueillir toutes les personnes âgées qui le nécessiterontd’ici 10 ans, il faudrait tripler la capacité, et donc le nombre des mai-sons de retraite. L’éternel problème « Qui va payer ? » se pose une foisde plus. Réponse actuelle : le Département. Mais pour celui des P.O.,qui a le triste privilège de cumuler des taux de RMIstes et de personnesâgées les plus élevés de France, la prise en charge de maisons de retrai-te ne peut se multiplier à l’infini. Reste à évaluer les bons côtés de lacréation de maisons médicalisées : celle, simultanée, de centaines d’em-plois, qui peut être considérée comme une véritable bouffée d’oxygèneet un moyen de retenir ou attirer des personnes jeunes et actives. Nousvous tiendrons au courant de l’évolution du projet de maison de retrai-te au Barcarès, dès que le nouveau plan aura été mis en place par leConseil Général, c’est-à-dire courant mai.

Le projet d’une maison de retraite au Barcarès

�Il y a en France 3 fois plus de personnes âgéesvivant seules qu’en 1962�31% des français de plus de 60 ans souffrent desolitude�Selon une étude américaine, les personnes âgéesvivant seules ont deux fois plus de risques d’attra-per la maladie d’Alzeimer.�4 femmes âgées de plus de 75 ans sur 5 viventseules (hommes : 2 sur 3) �L’INSEE estime à 21,1% le pourcentage de per-sonnes âgées de plus de 60 ans aujourd’hui, contre20,1% il y a 10 ans.�Les moins de 20 ans représentaient 33% de lapopulation en 1970, contre 25% aujourd’hui�En 1950, les personnes de plus de 60 ans repré-sentaient 3,8% de la population ; en 2007, ce chiffreatteint 8,3%

Quelques chiffres Pour toutes les personnes âgées ayant des difficultés à sedéplacer, le service social de la commune propose :- le portage des repas à domicile pour 5,35 € par jour- La prise en charge logistique des commissions de la per-sonne, comme faire les courses pour elle, aller chercher sesmédicaments.- Une aide pour les démarches administratives- La télé-assistance, gratuite pour les plus de 90 ans, 22,41€par mois pour les personnes imposables, 15€ pour lesnon imposables.- Un service « Bibliothèque à domicile »

Pour tout renseignement, vous pouvez joindre le service social au 04 68 86 11 64 ;Conchita Banet au poste 110, Monique Delanoy au poste 210.

Les services aux personnes âgées

Mardi 6 Mars, un après-midirécréatif était proposé à toutes

les grands-mères barcarésiennes parla municipalité et le service social. Lesécoles maternelle et primaire, ainsique la crèche, nous ont offert unspectacle rafraîchissant interprété parles enfants. Chants, danses et poèmesont ravi les « mamies » et toutes lespersonnes présentes. Victor Hugoétait mis à l’honneur par les plusgrands, qui ont récité sans hésitation«Lorsque l’enfant paraît» et«Gronderie». Les maternelles, dansde superbes costumes de perroquets,ont enchanté toute l’assistance, tan-dis que les enfants de la crèche, cra-quants dans leurs costumes folklo-riques, ont esquissé leurs premierspas de danse sur scène. La troisièmeédition de cette « Fête des Grands-mères » s’est terminée autour d’ungoûter, très apprécié de tous.L’émotion, ça creuse !

Fête desgrands-mères

Nos services ont effectué un sondage auprès des retraités barcarésiens afin de mieuxcerner leurs modes de vie et leurs attentes. 82% d’entre eux sont originaires d’uneautre région ; la plupart ont connu Le Barcarès pendant les vacances et s’y sont instal-lés à leur retraite pour le climat. Seulement 14% de ces Barcarésiens d’adoption ont dela famille dans le département. 96% de l’ensemble des retraités sont propriétaires deleur logement (82% d’une maison et 14% d’un appartement) ; 4% sont locataires.10% d’entre eux sont originaires de Midi-Pyrénées, 8% proviennent de la région pari-sienne ; 8% sont nés en Afrique du Nord ; 6% en Rhône-Alpes et 6% en Normandie.Les Belges et les Suisses représentent 4% (2 et 2) des plus de 60 ans barcarésiens ins-crits sur les listes électorales. Enfin, 98% de tous ces sondés sont tout à fait favorable àl’implantation d’une maison de retraite au Barcarès ; c’est même un souhait de la plu-part qui aimeraient, en cas de perte d’indépendance, pouvoir finir leurs jours dansl’endroit qu’ils ont choisi à leur retraite et qui est devenu leur village…

L’heure de la pétanque,c’est sacré !

Télé-assistance

Un spectacle toujours attendrissant

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T R A D I T I O N

Les Toiles du Soleil :un nouveau tissu estampillé Le Barcarès De l’art de dépoussiérer une tradition et la rendre « branchée »…Tel pourrait être le slogan de cette entreprise, singu-lière dans son concept, attachante par son histoire, et exemplaire pour son développement. La fin du scénario pourcette usine de tissage du XIXème siècle aurait pu s’inscrire définitivement fin décembre 1993… mais alors… Françoiseet Henri Quinta sont arrivés, et ont insufflé assez d’énergie pour lui permettre une superbe renaissance.

Comment fabrique-t-on chez les Quinta ?

D’abord dans le respect de la tradition. Le cotond’Amérique, variété de qualité supérieure, est

acheté en France ou en Espagne. Il est ensuite teint«façon grand teint» par un teinturier (ça ne s’inventepas…), dans les coloris demandés précisément par lescréateurs, en l’occurrence, M et Mme Quinta. Les fils,longs de 500 à 1000m arrivent en bobines à l’usine. Desdizaines de bobines différentes peuvent être nécessairesau tissage d’un seul tissu, selon son motif. Le nombre debobines traduit la largeur des rayures. Il faut non seule-ment tenir compte du motif, mais aussi des nuancesd’un même ton de couleur qui est souvent obtenu avecplusieurs fils différents… 4 300 fils peuvent être ainsialignés, toujours dans un ordre très précis. Ces fils sont

passés à la main, minutieusement et un par un, surl’ourdissoir par les ouvriers, créant ainsi la chaîne (lon-gueur du tissu). Réceptionnés sur une ensouple (grosrouleau), ils sont insérés sur le métier à tisser où ils sontnoués (pour les relier), toujours à la main. Il va sans direque toutes ces délicates opérations prennent plusieursjours pour un seul tissu. Enfin, le fil de la trame (largeurdu tissu), préalablement enroulé sur une canette, elle-même glissée dans la navette, va passer entre les fils dela chaîne. De cet entrecroisement de fils, rythmé par lacadence des navettes et dans un bruit remarquable, naîtla toile, sous nos yeux admiratifs et reconnaissants,puisque nous avons eu la chance de bénéficier d’unevisite guidée par le maître des lieux en personne.

Une usine hors du commun

Mais la notoriété, nouvelle et grandis-sante, des Toiles du Soleil ne s’est pasfaite en un jour. En effet, le couple derepreneurs, Françoise et HenriQuinta, respectivement décoratriceet architecte d’intérieur, n’avait apriori aucune connaissance du sec-teur du tissage mécanique.Victimes heureuses d’un coup decœur commun, leur premièreaction a été de rebaptiser cette

usine de ce doux nom, avant d’explorer toutes les capa-cités présentes et à venir, pendant deux années que l’onpourrait qualifier de round d’observation. Bien sûr, lesmises aux normes de l’électricité et du chauffage ont étéles premiers travaux réalisés dans des locaux vétustes «rap-pelant à l’époque l’univers de Zola», selon Henri Quinta.Mais, pendant ces deux ans de prise de contact facilitéepar l’ancien chef d’équipe qu’ils avaient gardé, ce sont sur-tout leurs méninges qui ont fonctionné à vive allure :L’urgence, pour augmenter la rentabilité, était de dépous-siérer un produit, riche de tradition ancestrale, mais peuexploitable en l’état. Sans négliger la qualité de fabricationoriginale, la création de nouveaux tissus, plus chauds, auxcouleurs catalanes et méditerranéennes, et leur utilisationsur de nouveaux objets, alliés à une politique commercia-le solide et opportuniste, ont été les clefs d’un succès queles Quinta ne soupçonnaient même pas. Arrivés au bonmoment, au bon endroit, à la bonne heure, avec, élémentessentiel, les bonnes idées…et le coup de pouce de la pres-se locale et nationale, saluant justement cette initiative, quiaurait pu sembler, au départ, à contre-courant de l’écono-mie mondiale.

Une ascension fulgurante

En l’espace de 5 ans, l’usine intéresse de plus en plus dejournalistes, certes, mais aussi de plus en plus de clients,démarchés sur différents salons, et principalement à Paris.

Les plus fortes ventes à l’exportation se font aujourd’huivers le Japon. En effet, les Nippons sont très friands de l’ar-tisanat français et les fournisseurs ont été particulièrementséduits par les produits des Toiles du Soleil. Si, en vousrendant à Tokyo, vous croisez une Japonaise avec un sac«tendance catalane», ne soyez pas surpris. D’autant quevous pouvez également tomber sur la boutique –authen-tique- installée en 2005 dans la capitale et qui sera bientôtsuivie d’une deuxième… Les Australiens ont également flashé sur ces tissus peuordinaires et bien de chez nous.A Melbourne ou à Sydney,il est de bon ton d’en posséder quelques exemplaires, quece soit en éléments de déco ou en torchons. La « branchi-tude » parisienne n’est pas en reste, grâce à un show-roominstallé rue Jacob. Les Trois-Gros à Roanne ont, eux, adop-té cette tendance depuis un moment. Et bien entendu laboutique « Maison Quinta » à Perpignan, superbe vitrinede ce savoir-faire catalan depuis une dizaine d’années.Bref, dans tous les coins du monde, il y a forcément quel-qu’un intéressé par les produits de la vieille usine de cebout du bout du Vallespir…dont les machines ont pourcertaines plus de cent cinquante ans. Avouez que cela lais-se rêveur !

Un tissu pour Le Barcarès

Plusieurs villes du département ont déjà adopté une toilede cette illustre maison, à la fois image de marque et ban-nière de leur commune. Pour Le Barcarès, M Quinta acréé en exclusivité un tissu basé sur les couleurs de notrelogo, fondues dans un joli assemblage de rayures, alter-nant fines et larges, pour un résultat qui siéra aussi bien aulinge de maison qu’aux accessoires extérieurs ou de plage.(voir dessin ci-dessus). Ces produits seront disponibles àl’Office du Tourisme dès le début de la saison 2007.Gageons qu’ils connaîtront un immense succès aussi bienauprès des touristes que des autochtones. Superbe idée decadeau traditionnel ou souvenir, authentique et utile, devacances dans notre station, notre futur blason trouveracertainement une place de choix chez tous les amoureuxde notre commune.

M Henri Quinta dans la petite boutique de l’usine

Des machines impressionnantes

Des milliers de bobines

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Ils ont choisi Le Barcarès

Marie-Claude et Ernest Roig, un duo de fonceursCes Catalans d’origine, qui ont toujours su faire leurs valises au bon moment, c’est-à-dire au moment où ils en avaient envie, ne se sont jamais embarrassés de regrets oud’inquiétudes en changeant de vie ou de région. Installés au Barcarès depuis 1971, soitquinze jours après que l’idée leur en soit venue, ils y ont créé en 1974 une entreprisede taxis-ambulances et se sont fermement et affectivement enracinés dans notre ville,

posant définitivement leurs bagages…

Le Pain d’Autrefois

Tour à tour cigales ou fourmis, Marie-Claude etErnest ont engrangé assez de bonheur, de chance,d’amour et de moyens pour vivre heureux, chan-

tant l’été et se réchauffant l’hiver… mais ce qu’ils ontengrangé au maximum, ce sont les anecdotes, souventamusantes, parfois époustouflantes, dont ils nous ontlivré la substance la plus croustillante ici.Mais attention, que l’on ne s’y méprenne pas ! Leur côtécigale, hormis cette démangeaison cyclique qui les amenés quelquefois à « changer de vie » sans se poser dequestions, n’a vraiment transparu qu’une fois leur retrai-te venue… Car Marie-Claude et Ernest sont des « bos-seurs » dans l’âme. Confiants dans leur destin et dans leurforce de travail, ils ont parfaitement assumé les risquesqu’ils ont pris.

Un parcours rocambolesqueMarie-Claude, née à Tunis, arrive à Pézilla de la Rivièredont sont originaires ses parents à l’âge de 11 ans, suiteaux « événements » de la guerre d’Algérie. Elle rencontreErnest au bal du village, juste avant de partir à Herbaultdans le Loir-et-Cher pour une place d’éducatrice en IMP. Lui a vingt ans, habite au village voi-sin de Corneilla, est boulanger et fait son service militaire (qui durait, dans ces annéestroubles, deux ans) dans l’Armée de l’Air à Paris, en tant qu’entraîneur de judo et de boxe. Ily devient le compagnon de cellule favori de notre Vidocq national Claude Brasseur. Les deuxtrublions, plus espiègles que réellement rebelles, s’entendent à merveille pour s’évader toutesles nuits par le toit et aller faire des virées nocturnes dans la capitale, en « empruntant » par-fois le véhicule de l’armée qu’Ernest conduisait lors de missions… Pendant ce temps, Marie-Claude, tout aussi imaginative, rend visite à son chéri en tailleur bleu, très seyant, mais sur-tout identique aux uniformes de l’Armée de l’Air… et véritable laissez-passer.

Têtes brûlées mais pieds sur terreEn 1959, nos deux tourtereaux se marient à Pézilla. Ernest travaille dans une boulangerie pari-sienne, où il décuple son salaire par rapport à sa belle province. L’argent du voyage de nocesrajouté à une aide conséquente de leurs parents respectifs serviront à acheter un petit appar-tement rue de la Goutte d’Or. « C’est étrange ; malgré l’époque agitée et les attentats, nous avionsdans ce quartier de Barbès un sentiment d’insécurité bien moindre que ses habitants d’aujour-d’hui, » souligne le couple, soudain nostalgique. Retour aux folles années. Marie-Claude, quia suivi Ernest, galère à trouver du travail, son seul baccalauréat en poche. Elle cherche un bou-lot de secrétaire-dactylo, mais n’a pas la formation requise. Qu’à cela ne tienne, elle loue unemachine à écrire et en un week-end, apprend toute seule à s’en servir efficacement. Elle se pré-sente le lundi à un entretien d’embauche chez un concessionnaire Simca gare de l’Est, omet-tant de dire qu’elle n’est pas vraiment dactylo. Plus rapide que les autres candidates au postepour taper une lettre, elle est prise. Cette autodidacte deviendra en 6 mois secrétaire de direc-tion avec 25 vendeurs à diriger. Entre-temps, le couple est devenu parents. L’un travaillant lanuit, l’autre le jour, ils alternent la garde du bébé. Ensuite, ils décident de se mettre à leurcompte en achetant une boulangerie rue Davout, dans le XXème , affaire qui se révèlera êtreune grosse arnaque, les habitations du coin étant condamnées à être rasées. Malgré tout, dansce quartier déserté, ils tiennent 7 ans avant de déposer le bilan. Avec pour tout bagage leur

singe, cadeau de la sœur de Marie-Claude, hôtesse de l’air,ils emménagent à Châtillon. Ernest trouve une place deboulanger à Clamart, Marie-Claude travaille commesecrétaire dans une auto-école, puis comme … monitrice.Ils retrouvent à Châtillon quelques catalans « expatriés » etdécident de monter une équipe de rugby à XIII, sportqu’Ernest a pratiqué dans sa prime jeunesse (NDLR : ceclub de XIII existe toujours, et vient d’ailleurs jouer auBarcarès). Marie-Claude quitte l’auto-école et travailledans une banque, ce qui lui laisse un peu de temps pourgérer la logistique de l’équipe. Mais ce n’est quand mêmepas un boulot de tout repos, puisqu’en temps que caissiè-re elle sera par deux fois victime de braquage… dont l’unavec prise d’otages qui se terminera par la mort de l’un desmalfrats.

Un « happy end » professionnel auBarcarès Coup de blues ou coup de tête, la famille Roig décide en1971 de venir s’installer au Barcarès, où ils venaient déjàpendant leurs vacances. Arrivés ici un vendredi d’autom-

ne 1971 sans avoir pris de contact préalable, tousles deux ont déjà un travail le lundi…Marie-Claude trouve une place à l’auto-écoledu canton puis devient secrétaire de chantierpour la construction de l’hôtel Lydia Playa,Ernest est boulanger à Saint-Laurent. Mais uneidée les titille : il n’y a pas de taxis au Barcarès,et ils ont envie d’en créer un. Ce qui fut dit futfait en décembre 74. En 1979, c’est le grandbond en avant avec l’achat de la 1ère ambu-lance d’occasion ; ils construisent leur mai-son, et l’entreprise de taxis-ambulancesdevient leur seule activité professionnelle. Grâce en partie à la proximité du centrehéliomarin, ils peuvent développer leur activité jusqu’à avoir huit employés. Opérationnels24h/24, Marie-Claude et Ernest n’hésitent pas à prendre le volant pour conduire les patientsou clients devenus leurs amis au fil du temps. Beaucoup de Barcarésiens se souviennent enco-re du dynamisme communicatif de l’une (également conseillère municipale à cette époque)et des tendres attentions de l’autre… En 1997, ils tournent définitivement la page en vendantleur entreprise. Pris d’une boulimie de voyages, ils achètent un camping-car et jouent lesglobe-trotters du Nord au Sud de l’Europe, suivant même le tour de France cycliste avec leurmaison roulante. Avec leur bateau, ils iront jusqu’aux Baléares. Aujourd’hui, un peu calmés àrespectivement 68 et 70 ans, ils suivent l’USAP, le tournoi de Roland Garros et toujoursquelques étapes du Tour de France. Ils vont régulièrement skier, toujours avec leur camping-car. Toute l’année, Ernest pratique assidûment le tennis tandis que Marie-Claude surfe surInternet.Roico et sa Roicotte, surnoms donnés par Claude Brasseur et ses copains de régiment, vontbientôt fêter leurs 50 ans de mariage. Comme ils le disent eux-même simplement : que dubonheur et de la chance...

Aceux qui auraient pu douter du bien-fondé d’uneboulangerie supplémentaire ouverte à l’année au

Barcarès, il suffit d’opposer le succès de ce tout nou-veau magasin, qui ne désemplit pas depuis son ouver-ture le 9 février 2007. Cette boulangerie-pâtisserie arti-sanale est détenue par la SARL La Miche Salanquaise,entreprise familiale composée de deux sœurs et leursmaris, Caroline, Audrey, Christophe et Sébastien. Ellefait également office de petite épicerie, avec un rayonfruits et légumes bien achalandé, de cave à vins (Lecaveau de Cabestany) et d’épicerie fine avec des cafésprécieux (sans être trop onéreux) et des huiles d’oliverares. Sébastien vous y reçoit avec un sourire engageant

et de réelles compétences en matière de vin et de pain.Si cette petite entreprise qui monte, qui monte, a choi-si le Barcarès, pour son 2ème magasin ouvert à l’année(le premier est à Saint-Laurent), c’est d’abord pour sedévelopper efficacement en donnant du travail à toutela famille, dans une ville en plein essor. Elle possédaitdéjà depuis deux ans une boulangerie ouverte en sai-son à La Pêcherie et cherchait à s’installer près du coeurdu village. Difficile de trouver meilleure occasion quece fonds de commerce situé 7, bd du golfe du lion,directement sur la place de la République. Cerise sur le(bon) gâteau, Sébastien vous y proposera une carte defidélité.

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SPORT & ASSOCIATIONSBarcarès XIII Junior : invaincus depuis le début de la saisonUne motivation sans failleQui l’eût dit, qui l’eût cru, il y seulement quelques mois, que cette toute nouvelle formation allait « casser labaraque » dans le paysage treiziste junior, a priori bien établi ?

Invaincus en championnat et en coupe,tombeurs de l’équipe d’élite Villefranche-

Cahors en coupe Luc Nitard le 18 février parun score sans appel et sous une pluie dilu-vienne, les garçons du Barcarès XIII ont dutalent et de l’énergie à revendre. La dyna-mique des victoires engrangées les rend plussereins et plus appliqués de match en match.Selon leur entraîneur, Patrick Saint-Sevin,leur premier match à Toulouges, alors que legroupe venait juste d’être formé, a été à lafois le déclencheur et le catalyseur de leurparcours. « J’ai su de suite que nous avions enmain une bonne équipe. Malgré leur inexpé-rience à jouer ensemble et donc de nom-breuses fautes de main, qui nous ont souventprivés de ballons, l’équipe s’est montrée intrai-table en défense et a mis un acharnementhéroïque et solidaire à ramener la victoire. Enlever d’entrée cematch contre une grosse équipe a été un élément déterminantpour la suite. La qualité des joueurs a pu alors s’exprimer enconfiance », analyse modestement Patrick. Car, si l’on s’adres-

se aux joueurs, ils n’ont que des éloges pour leurs deuxcoaches, Patrick, donc, et leur entraîneur physique, GuyCampourcy. Plutôt zens de nature, ce qui leur confère la sym-pathie et l’estime de tout leur groupe, ils restent rigoristes,

exigeants et intransigeants sur les entraîne-ments. «Bien sûr que nous sommes satisfaits»,renchérit Guy. « On peut simplement regret-ter que certaines équipes ne jouent pas le jeu àl’extérieur et se déplacent avec un effectifréduit à parfois moins de 10 joueurs, ce quienlève tout intérêt à la rencontre. Il est vraiaussi que tous ne disposent pas comme nousd’un groupe de 26 jeunes, qui bénéficie de plusd’un coaching intéressant avec les conseils quenous donne Jeff Ducatillon, le préparateurphysique de l’équipe première. On peut direque leur entraînement est quasiment similai-re à celui des ‘grands’, » conclut-il. Pas dugenre à enfler de la tête ou des chevilles, lesentraîneurs du Barcarès XIII junior… quiest quand même 1er de sa poule enNationale I devant Corbeil, et qualifié pour

les quarts de finale des deux coupes Tabouriech et Nitard.Leur ambition ? Aller le plus loin possible… On ne peut queleur souhaiter : Bon vent !

Le Barcarès XIII juniors à l’entraînement. A g. Guy Campourcy, à droite le soigneur Jean-ClaudeMartinez et Patrick Saint-Sevin.

Une 4ème place méritoire au rallye des Fenouillèdes confirme l’équipedans un bel optimisme : le bon compromis au niveau du réglage des

freins a enfin été trouvé. L’année aurait dû se terminer par une actionbarcarésienne, mais malheureusement, pour des raisons administra-tives, Mati n’a pu participer au Téléthon comme en 2005, prestationbénévole, bien entendu, et qui avait connu un franc succès.Une réunion des membres de l’association est prévue durant la saisond’hiver afin de réviser l’auto et les équipements, et de programmer sesparticipations aux courses 2007. Il faudra également changer l’aile droi-te et réparer le train avant droit suite à une sortie de route lors d’unespéciale du Rallye des Fenouillèdes. Grâce à l’assistance qui a su réparerrapidement, la voiture a pu finir le rallye. L’équipe d’assistance, cetteannée, n’a pas chômé sur les différentes courses, la patte d’embrayage aurallye du Vallespir, le réglage des freins durant le rallye des Cathares, uncontrôle du train avant, un pare-choc et une aile à redresser au rallye duFenouillèdes. L’équipage tient à remercier Rémi Delcayre, Stephan

Ortin et Nicolas Anastasi qui ont fait un travail formidable en très peude temps tout au long de cette saison. On cite souvent l’équipage maisc’est aussi grâce à l’assistance, qui est présente avant, pendant et aprèsles courses que le véhicule de course arrive à rivaliser avec ses concur-rents. Le début d’année se traduit par la recherche de partenaires afin declôturer le budget 2007. Le nouveau règlement permet d’installer deplus en plus de matériel sur les voitures, développant ainsi énormémentleurs performances, mais toutes ces modifications ont un coût élevé. Lesmembres de Mati Compétition remercient ici tous leurs partenairesfinanciers qui leur permettent de prendre le départ et plus spécialementles 7 sociétés du Barcarès qui les soutiennent depuis plus de 4 ans.Pour tous les entrepreneurs ayant envie de donner une image sportiveà leur société, une adresse : http://www.maticompetition.com ou un

contact : Laurent MATIGNON au 06.76.90.17.83

Belle fin de saison pour Mati Compétition

Virage en épingle parfaitement négocié lors du dernier Rallyedu Cathare

C’est en tout cas l’un des moyens de se sentir bien dans son corps, et cela, à tout âge. Sivotre santé vous le permet, n’hésitez pas à rejoindre la gracieuse et nombreuse équipede la Gymnastique volontaire dans sa salle du stade de la Mer, récemment entièrementréaménagée par la municipalité. Plusieurs cours par semaine vous y sont proposés, partrois animateurs différents. Vous pourrez également vous initier à la danse orientale ourejoindre l’atelier de marche active créé en janvier.

Horaires : Lundi 10h /11h : tous publics ; 18h15/19h15 : tous publics ; 19h30/20h30 : jeunesMardi 17h45/18h45 : stretching; 19h/20h : stretchingMercredi 9h à 10h: tous publicsJeudi 18h15/19h15 : gym douce ; 19h30/21h : gym active

Bouger, c’est la vie !

SNSM : Remise de diplômes aucentre de formation

Les premiers diplômes de la nouvelle école de formation de la SNSM ont été remis le 8février aux élèves ayant passé l’AFPS (Attestation de Formation aux Premiers Secours),ainsi que des attestations de formation continue pour les élèves ayant opté pour le

CFAPSE. Les jeunes gens présents ont été félicités pour leur sérieux. A leur tour, les élèves ontremercié le staff enseignant, M Laurent Bobo, instructeur national et M Roger Mas, respon-sable de la formation, ainsi que M Bernard Serna, directeur du centre de formation, pour laqualité des cours et la motivation des pédagogues. Ces premiers quatorze diplômes font doncpartie de la première série d’examens organisés au Barcarès et seront suivis au printemps parle BNSSA (Brevet National de Sauvetage et de Sécurité Aquatique), également préparé ici.Tous les jeunes gens motivés par ces formations peuvent déjà s’inscrire pour la rentrée pro-chaine auprès de M Roger Mas au 06 60 12 13 01.

Le staff formation et Sabine la trésorière adjointe(ext g)parmi les jeunes diplômés.

Bouger,...dans la joie et la bonne humeur

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Décidément, ça bouge au CNB Voile ! Aprèsla remarquable 3ème place de l’équipe du

O Barcarès au Championnat d’hiver, voilàmaintenant que le président du club, MarcLoinard est nommé président du ComitéDépartemental de Voile. Certes, ce dernierchallenge est plus stratégique que sportif, maisil était tout aussi incertain…Les enjeux etconséquences de cette élection, ainsi que lesdifférentes actions menées par le bureau duCNB Voile au niveau régional, peuvent se révé-ler importants pour notre ville, qui serait ainsià même de retrouver la place et la renomméequ’elle mérite en tant que cité lacustre. Pourl’heure, l’association nous informe de la tenuede son Assemblée Générale le 19 janvier. Dansles grandes lignes de l’année écoulée : le net-toyage façon tornade blanche réalisé par lesmembres sur le parc bateaux qui a permis dedégager 20 places de BER supplémentaires, lenouveau moteur de 50 CV du bateau comité etmouilleur en régate en remplacement de celuiqui a été dérobé en avril 2005, le lifting complet

de l’habitable et l’achat de 5 voiles d’occasion.Au rayon super bonnes nouvelles, les excellentscontacts avec la municipalité et la Capitaineriequi ont permis des avancées fulgurantes : miseà dispositions de places au port St Ange, enhors saison pour l’habitable et dans l’avant-port en période estivale ; création d’un challen-ge habitable au printemps avec accueil d’autresbateaux régatiers des ports voisins ; créationd’une activité Ecole de Sport Nautique le mer-credi sur le bassin de la zone technique. En rai-son de la résurgence du club et de la motivationde ses membres, le parc à bateaux va être refaitpar la commune et des places sur le quai de LaCoudalère vont être attribuées au CNB Voile,distinctement de celles de l’UCPA. Enfin, cerisesur le gâteau, la municipalité s’est engagée àfinancer l’acquisition d’un Classe 8 qui sera misà la disposition du Club. De quoi faire voguerle CNB Voile vers une place de leadership de sadiscipline… c’est en tout cas ce dont rêve, lesyeux grand ouverts, Marc Loinard.

Suite à une malencontreuse coquille dans le numéro 57 de L’Ecoute, l’EnsembleVocal des Baladins s’était vu démunir des 930€ généreusement récoltés lors d’unconcert pour l’Asie au profit d’une autre association barcarésienne. C’est donc

bien M Gilles Thomas, le président des Baladins qui, lors de la fête de l’Epiphanie, aremis cette somme destinée au village de Kalutara à M Jean-Luc Rambaldini qui se ren-dait au mois de janvier au Sri-Lanka. A cette occasion, Mme le Maire a remercié et féli-cité les Baladins pour leur générosité, leur dévouement et leur participation tout au longde l’année aux différentes manifestations barcarésiennes.Un ensemble de ‘cœurs’Sous la direction du chef de chœur Jean Roux, accompagné au synthétiseur par VirginieGuy, ce groupe chantant et enchantant, profondément soudé, est composé d’une qua-

rantaine de choristes. L’association est soutenue par de nombreux membres bienfai-teurs, qui, s’ils ne savent (ou n’osent) donner de la voix, offrent en tout cas volontiers deleur temps et de leur talent pour l’aider dans ses animations (par exemple, pour laconstruction du char du Carnaval ou la confection d’affiches qu’affectionne particuliè-rement Jacky Guigard). N’hésitez pas à rejoindre ce bel ensemble vocal ; vous serez cha-leureusement accueilli par les membres du bureau élu lors de l’Assemblée générale du17 janvier : Gilles Thomas, président ; Micheline Martinez, vice-présidente ; AlainBuisson, trésorier ; Stan Wegrzynowski, secrétaire ; Bernadette Guigard, secrétaire-adjointe.

Contact : 04 68 50 36 98 ou par e-mail : [email protected] .Siège social : Hôtel de Ville- Bd du 14 juillet- 66420 Le Barcarès.

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Décollage du CNB Voile

Le dimanche 21 janvier à 10h30 s’esttenue l’Assemblée Générale de

l’UBAC à l’auditorium de la Maisondes Associations, devant une nom-breuses assistance et en présence dugénéral Josz, président départementaldu Souvenir Français, de M Ripoll, pré-sident départemental des MédaillésMilitaires, de M Bocquel, président del’Amicale des Anciens de la LégionEtrangère des P.O. et de M Carminati,adjoint au maire. Après les rapportsmoral et financier, Paul Montgaillard,président de cette assemblée, a tenudans une allocution ferme, à honorer la date du 5 décembre, comme date officielle pourcelles et ceux qui sont morts pour la patrie en Afrique du Nord, et après le 19 mars 1962.Il a également appelé les membres de l’association à adhérer au Centre Départemental

de Mémoire destiné aux jeunes et qui verra le jour en2008. Ensuite et conformément aux statuts, le ComitéDirecteur a démissionné pour être reconduit à l’iden-tique et à l’unanimité. Soit : Présidente d’honneur :Mme Ferrand, maire du Barcarès, Président : PaulMontgaillard, Président délégué : Fernand Sandra,Vice-président : Gilbert Favre, Secrétaire : PierreGauthey, Trésorier : Bruno Disastri. M Josz a alors prisla parole et rappelé que l’Assemblée Départementaledu Souvenir Français se tiendra le 16 septembre 2007au Barcarès. M Carminati a félicité l’UBAC pour l’or-ganisation impeccable des cérémonies officielles et sonexemplarité dans le monde des combattants. Puis, leprésident a remis à M Josz, Mme Ferrand, M Favre, M

Gauthey et M Croas la médaille et le diplôme d’honneur de l’association, avant d’invi-ter toutes les personnes présentes à un sympathique apéritif offert par l’UBAC.

Communiqué de l’UBAC Assemblée Générale 2007

Rendre aux Baladins un hommage…et ce qui leur appartient !

L’équipage UNSS du O Barcarès

Avis aux voileux de tous bordsDeux régates seront organisées au Barcarès le 22 avril et le 6 mai

(pendant le Barcagliss). L’inscription des navires débutera le 15 mars.

Contact : 04 68 35 34 41 ou 06 68 54 68 18E-mail : [email protected] ( communiquer votre adresse

Internet pour les inscriptions et conditions)Tarif unique de 25€ par bateau et par journée.

De g. à d. : MM Gauthey, Sandra, Favre,Montgaillard, Josz et Carminati

Record « O » 66 :Expo-concertpour la luttecontre l’hémo-chromatose

Chaque année, l’associationRecord « O » 66 organise uneexposition-concert au profitd’une association caritative dudépartement. Le 14 avril 2007, lamanifestation qui se déroulera auMas de l’Ille, aura pour thème lesannées 60. Les bénéfices serontversés à l’association venant enaide aux personnes atteintes d’hé-mochromatose, maladie géné-tique se caractérisant par un excèsde fer dans le sang, détériorant lesorganes vitaux de l’organisme(1200 malades potentiels dans lesP.O.).Lors de l’exposition, 400pochettes de disques vinyles et denombreux livres retraçant lesgrands succès de l’époque serontà la disposition du public.L’entrée est libre. Un concert desBottles, groupe départementalayant pour leader le musicienanglais Berkeley Wright, suivra,rendant un vibrant hommage auxBeatles. Le prix de l’entrée est fixéà 5 €. Vous pouvez réserver vosplaces auprès de l’Office duTourisme du Barcarès.L’association Record « O » 66ouvre cette manifestation auxpersonnes ou associations dési-rant exposer, pour, par exemple,vendre ou échanger disques,livres ou tous autres objets (pein-tures, réalisations artisanales,…)durant cette journée.

Les personnes intéressées peuvent prendre contact

avec Jean-Marie Rambert,le président de Record « O » 66,

au 06 75 20 78 32.

Vide-greniersLe grand vide-greniers de printemps organisé

par l’association «les Baladins du Barcarès»

aura lieu le dimanche 15 avrilsur le parking des Régates,

entrée cours de la Méditerranée.Tarif :

10€ les 5m avec voiture,6€ les 4m sans voiture

payables sur place.Pas de réservation préalable.

Des choeurs à l’unisson - en médaillon: M. Gilles THOMAS remet l’argent pour le Srilanka à M. J.L. RAMBALDINI

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J E U N E S S E

Le journal “L’Ecoute” est un mensuel édité par la Mairie du Barcarès.Directeur de publication : Joëlle FERRAND- Rédaction : Françoise PELTIER, Claudie CUADRADO, Séverine GARCIES

P.A.O. : SAJE CONSEIL - Impression : IMPRIMERIE DU MAS - Photos : Mairie, O.M.T .

Tirage : 3000 ex. - Dépôt légal en cours.

Des jeunes attentifs aux explications de Régis Pujol, responsable dela construction des baraques de pêcheurs

Ala Maison des Jeunes, lesvacances ont rimé avec vitesse,vitesse et encore vitesse !

Vitesse sur glace avec un après midipatinoire (carrément givrant) , vitesse surécran avec « t4xi » (décoiffant et hilarant),vitesse sur piste avec une course de kar-ting à Torreilles (décapant).Après tous ces efforts physiques, la far-niente a pris la relève, aidé il faut le dire,par un temps quasi printanier.Au programme, tournoi de pétanquesous le soleil, puis après midi récréatif oùnous avons joué à des jeux de société.Puis, place à la gourmandise, avec aumenu de délicieuses crêpes !!! Et enfin, pour digérer tout ça, il ne nousmanquait plus qu’un week-end auPuigmal où nous attendaient des pistes,enfin enneigées !!

C’est à 8h, ce vendredi 23 février 2007,que le départ a été donné.

Un soleil radieux nous a accueillis.Sur place, on s’organise : répar-tition des chambres, essayage

du matériel, puis repas pris en bas despistes. Détente, bronzette, on se repo-se avant d’attaquer les descentes.Ce premier jour est aussi une décou-verte pour Mélanie, Maëva, Tressy,Jordan, Osman et Raphaël.Après l’apprentissage, qui se déroulesous l’œil attentif de leur moniteur, lesvoilà prêts le lendemain à faire le grandsaut sur des pistes un peu plus diffi-ciles.Pour les confirmés, un petit rappel desbases, des règles de sécurité et c’estparti pour les pistes rouges. Le soir,après une bonne douche et un repasvite englouti (le grand air ça creuse!)c’est quartier libre avec une petite pro-vision de gâteaux et bonbons.Jeux de société, papotage dans leschambres, disco dans la salle commu-ne, bref, chacun a trouvé son compte.Minuit : extinction des feux, car le len-demain une nouvelle journée sportivenous attendait.

7h30 : aprèsune nuit unpeu courte,debout! Ons’active, onrefait lessacs, rangeons les chambres.8h30 : petit déjeuner copieux et à 9h, ànous les dernières glissades du week-end et ce, jusqu'à 16h00. 16h30 : fatigués, nous retournons versle Barcarès. 17h30 : la moitié du groupe s’estendormie dans le bus, les autres écou-tent leurs lecteurs de musique, et c’estdans le calme que nous arrivons àdestination.Un week-end au ski trop vite passémais qui nous remplit d’agréables sou-venirs. L’année prochaine, c’est pro-mis, on partira 4 jours.Si tu veux toi aussi participer aux pro-chaines animations mises en place parle PIJ-MJ, viens t’inscrire en Mairie,auprès de Mme Odile Canal.

Qui a dit que les vacances étaient faites pour se reposer ?

Les ados font du ski

Et si tuessayais le futsal ?Le 8 février 2007, le P.I.J-Maison desJeunes du Barcarès a ouvert ses portesà une formation destinée au personnelencadrant des Points InformationJeunesse du Département, engagésdans le projet Futsal 2007, conjointe-ment mené par la Fédération Françaisede Football et le Ministère de laJeunesse, des Sports et de la vieAssociative. Cette journée, qui se présentait sous laforme de différents modules théoriqueset pratiques, a rassemblé près de 23 res-ponsables et animateurs de P.I.J, afin deles sensibiliser à la pratique du Futsal ausein de leurs structures.M Chaussier, inspecteur de la DirectionDépartementale Jeunesse et Sports,assisté de M Prat conseiller technique,ont souligné toute l’importance de ce

projet qui vise en premier lieu à favoriserune mixité fille-garçon associative maiségalement sociale, en engageant deséquipes mixtes d’ados dans le tournoidépartemental.Cette discipline particulière véhiculeaussi des valeurs sportives telles que lerespect d’autrui, l’esprit d’équipe, ouencore le bon comportement face à l’ad-versaire. Durant les différents matchesprogrammés pendant les vacances dePâques, les jeunes participants pourrontmettre en vie ces valeurs.Outre l’intérêt pédagogique, ce projet

doit permettre de modifier leur approchedu rapport à l’autre, en créant des liensavec les membres des autres équipesengagées, et plus sûrement avec ceuxde leur propre équipe. Au Barcarès, Fabien Mérignac, anima-teur du PIJ, met actuellement sur piedune équipe, que peuvent intégrer tousles garçons et les filles de 12 à 15 ans.Les entraînements ont lieu le mercredi etle samedi.

Renseignements auprès de Fabien ,PIJ, au 04 68 86 11 64 , poste 151.

Lors des récentes journées mondiales des Zones Humides, cinqadolescents ont tenu à participer au voyage dans le temps propo-

sé par les membres de Velatina au Village des Pêcheurs. Mme DuMouza leur a présenté « Praia », majestueux cotre qui trône depuisquelques semaines dans les eaux de notre port. Steven, Johnny,Osman, Raphaël et Jordan se sont même proposés pour une aide surle chantier de rénovation avec, à la clé, la récompense suprême d’unepetite croisière à bord du superbe navire qu’ils ont visité. Si les auto-risations nécessaires sont accordées, pourquoi pas ?

Le club des 5 au Village des Pêcheurs

Les participants à la journée de formation au futsal.En rouge, les formateurs, MM Prat et Chaussier

On reconnaîtles « pros » !

En avant ! Un petit coup de fatigue

Pas facile de garder la pose…

En tête, Fatima qui a frôlé l’excès de vitesse… En voiture !Des enfants sages