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Leó Weiner (1885-1960) Danses populaires hongroises op. 18

Qui s’intéresse à la musique hongroise invoque aussitôt les noms de Béla Bartók ou de Zoltán Kodály. Plus discret, celui de Leó Weiner éclaire la diversité des musiques hongroises. Professeur de théorie puis de composition musicale au conservatoire de Budapest, Weiner forma des musiciens tels que Georg Solti ou György Kurtág. D’origine juive, le musicien dut sa survie pendant la guerre au fameux diplomate suédois Raoul Wallenberg qui contribua au sauvetage de milliers de juifs de Budapest, alors que la Hongrie fasciste de l’Amiral Horthy s’était lancée dans une politique active d’extermination.

Contrairement à Kodály ou à Bartók, Weiner ne collecta pas de chants et de rythmes populaires. L e s r y t h m e s l a n c i n a n t s e t entraînants qui scandent ses Danses populaires hongroises op. 18 (1931) témoignent d’un folklore recréé, imaginé. De son contemporain ; Bartók dit : « Son sens de la forme et son savoir n’ont rien à envier à ceux de Dohnányi. Au début, les tentatives en vue d’une nouvelle musique hongroise, telles qu’elles se sont manifestées dans l’étude de la musique paysanne hongroise ont aussi trouvé un écho chez lui. »

PAR LES BOIS ET LES LACS DE FINLANDE

Après l’effervescence nationaliste du XIXe siècle – revendications nationales hongroises, constitution de l’unité allemande, intérêt

des musiciens français ou espagnols pour les traditions folkloriques… –, le temps vint de redéfinir les liens entre musique populaire et répertoire

savant. Du nord de l’Europe, incarné par Jean Sibelius, à la Hongrie, terre natale de Leó Weiner et de Béla Bartók, la confrontation

entre identité nationale et langage d’avant-garde s’avère l’enjeu majeur du premier vingtième siècle musical.

LEÓ WEINER (1885-1960)Danses populaires hongroises, op.18

Allegro risoluto e ben marcato Andante poco sostenuto Andante poco sostenuto

Presto

durée de l’œuvre : 29 min

BÉLA BARTÓK (1881-1945) Concerto pour violon et orchestre n°1, sz.36

Andante sostenuto Allegro giocoso

durée de l’œuvre : 20 min

JEAN SIBELIUS (1865-1957)Symphonie n°2 en ré majeur, op. 43

Allegretto Tempo andante, ma rubato

Vivacissimo Allegro moderato

durée de l’œuvre : 44 min

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Jean Sibelius (1865-1957) Symphonie n° 2 en ré majeur, op. 43

En 1947, dix ans avant la mort de Jean Sibelius, David Cherniavsky l’un de ses premiers commentateurs écrivait : « L’influence de la nature, qui peut être si fortement ressentie derrière presque toutes ses œuvres, est révélée non seulement par

l ’impressionnisme, la couleur et le caractère de ses poèmes symphoniques, mais aussi par la croissance organique, la vitalité et la puissance élémentaire de la musique elle-même ; une musique qui semble souvent avoir été inspirée par la

Béla Bartók (1881-1945) Concerto pour violon et orchestre n° 1, sz. 36

«  Ainsi je dois prendre congé pour toujours, je vous écris pour la dernière fois ! Pour la dernière fois ! (…) N’avez-vous pas compris ce que signifiait pour moi mon Concerto pour violon – le premier mouvement, qui est la déclaration que je vous fais ? La partition du concerto a été achevée le 5 février, juste le jour où vous avez écrit ma condamnation à mort. Je l’ai enfermée dans mon tiroir, je ne sais si je dois la détruire ou la laisser enfermée.  » En 1907, Béla Bartók rencontre Stefi Geyer, une jeune violoniste de dix-neuf ans (le compositeur en a alors vingt-six). Après un an de relation amoureuse passionnée, en février 1908, la jeune femme met un terme à leur liaison. Présente au cœur des œuvres que Bartók met alors en chantier sous forme de thèmes associés à son nom (« vos leitmotivs me hantent, je vis du

matin au soir en leur compagnie, en eux, comme dans un rêve narcotique », écrit ainsi Bartók), Stefi Geyer est la destinataire du Concerto pour violon et orchestre n°1. L’œuvre recèle tous les thèmes que Bartók inventa pour elle : poignante aria du violon solo initiale, lyrisme passionné de l’Andante, caractère fantasque du second mouvement… Portrait en musique de cette femme éperdument aimée, le Concerto pour violon et orchestre n°1 porte aussi trace de la déception éprouvée par Bartók, qui ne l’édita pas de son vivant. C’est Stefi Geyer elle-même qui, en un émouvant geste de fidélité musicale, en confia la partition au grand mécène suisse Paul Sacher sur son lit de mort, en 1956. L’interprète d’origine s’effaçait, au profit de Hansheinz Schneeberger dont l’archet créa l’œuvre en 1958.

même force naturelle de laquelle le monde organique lui-même tire sa vie incessante et sa fertilité. » Manifeste dans les poèmes symphoniques (En Saga en 1902, Luonnatar en 1910, Les Océanides en 1914, etc.), le lien étroit entretenu par le musicien à sa patrie est aussi perceptible dans l’œuvre symphonique pure. Présente à travers la contemplation des paysages (à l’instar de cygnes qui, en 1915, inspirèrent le thème du Finale de la Symphonie n°5), la Finlande constitue l’horizon des symphonies de Sibelius. Rattachée à l’Empire russe depuis le XVIIIe siècle, la Finlande avait pu obtenir au fil des ans une autonomie politique, culturelle, économique. En 1899 pourtant, le tsar Nicolas II désigna le général Bobikov pour gouverner la province. Panslaviste convaincu, le militaire décréta une série de mesures destinées à uniformiser les territoires baltes et à les rattacher plus étroitement encore à la Russie  : enrôlement de force dans les armées tsaristes, disparition de la langue finlandaise dans l’enseignement, politique rigoureuse de censure, abrogation des privilèges économiques, etc. Une série de manifestations contre ce durcissement se déclencha dans l’ensemble du pays. Sibelius y participa en livrant les poèmes symphoniques patriotiques, dont le célèbre Finlandia.

L ’ e n g a g e m e n t p o l i t i q u e d u compositeur contribua à asseoir sa notoriété et à le propulser au rang des musiciens « nationaux ». En 1899, la Symphonie n°1 apparut ainsi comme une ode à la Finlande opprimée, malgré l’absence de tout titre ou de note d’intention. La création de la Symphonie n°2 le 8 mars 1902 à Helsinki suscita le même type de réception, contribuant à un long malentendu quant aux intentions expressives de Sibelius. De fait, la genèse de la Symphonie n°2 s’inscrit plutôt dans un contexte international : en juillet 1900, Sibelius avait accompagné l’Orchestre Philharmonique d’Helsinki à Paris. À l’automne de la même année, il fut invité à Berlin avant de s’installer à Rapallo, au nord de l’Italie, où il passa l’hiver. C’est au cours de cette période que la Symphonie n°2 prit naissance. Créée avec succès, l’œuvre apparut aussitôt comme un manifeste dédié à la Finlande. Parmi les ambivalences qui nourrirent longtemps l’écoute de l’œuvre symphonique de Sibelius, se pose la question des références. Parfait connaisseur des écoles germaniques, celui-ci sut, dans le même temps, regarder vers la tradition slave de Piotr Ilitch Tchaïkovski, ce qui n’était pas le moindre des paradoxes d’un musicien désireux d’affranchir culturellement son pays de l’influence russe…

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Au compositeur de Saint-Pétersbourg, Sibelius emprunta un sens du lyrisme, omniprésent dans la Symphonie n°2. Le développement de longues cantilènes – celle, fragmentée aux bois des premières mesures de l’Allegretto de l’œuvre. La fusion entre une architecture d’obédience germanique et un sens du lyrisme modelé sur la voix renvoient également aux six symphonies de Tchaïkovski. La Symphonie n° 2 débute sous le signe de la dislocation  : omniprésence des silences, théâtralisation de saillies orchestrales sitôt éteintes, opposition des pupitres de cordes et des bois. La fragmentation de cette exposition trouve son unité au cours du développement, qui rassemble des éléments jusqu’alors épars. Le saisissant climat d’attente du premier mouvement est suivi d’un mouvement lent plus spectaculaire encore : contrebasses et violoncelles déclament une série de pizzicati rythmés par les roulements de timbales, tandis que le basson entonne un chant désolé. Le passage du majeur au mineur et le changement brutal d’orchestration marquent une rupture nette avec l’exaltation de l’Allegretto initial.

La mélodie quasiment religieuse (référence aux modes religieux, solennité) entonnée par les cordes dans l’aigu accentue la dramatisation de l’instant, témoignant de l’immense métier o r c h e s t r a l d u c o m p o s i t e u r finlandais. «   Pour Bruckner, l’orchestre était un immense orgue. Il utilisait simplement les différents registres sans se préoccuper de leur individualité instrumentale. » Cette critique – contestable ! – adressée par Sibelius à Anton Bruckner laisse transparaître sa propre vision de l’orchestre : des alliances de timbres choisies pour leurs caractéristiques dramatiques. Le recueillement cède la place à la brutalité  : les éclats tourbillonnants des cuivres qui ponctuent l’Andante marquent un retour à la désolation de départ. Tenant lieu de scherzo, le troisième mouvement rapide voit se succéder un rythme perpétuel frénétique à une longue cantilène de hautbois–celle, remaniée, du premier mouvement. Ce rappel des codes traditionnels du scherzo s’enchaîne sans transition au mouvement final héroïque. Par ses vastes proportions, par l’omniprésence d’hymnes exposés tantôt par les cuivres tantôt par les cordes, Sibelius achève l’œuvre en un gigantesque crescendo orchestral, dynamique et expressif.

Charlotte Ginot-Slacik

PROCHAIN CONCERT

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Thomas SøndergårdDIRECTION

Le chef d’orchestre danois Thomas Søndergård est le chef d’orchestre principal de l’Orchestre National du Pays de Galles de la BBC (BBCNOW) mais également le chef d’orchestre invité principal de l’Orchestre National Royal d’Écosse (RSNO). Il a auparavant été, durant trois saisons, le chef d’orchestre principal et conseiller musical de l’Orchestre de la Radio Norvégienne.Pour sa saison 2016/2017 sont prévus ses débuts avec l’Orchestre Philharmonique de Londres, avec l'Orchestre royal du Concertgebouw d'Amsterdam et le Deutsche Oper (Opéra allemand) de Berlin (à l’occasion de la première mondiale d’Edward II de Scartazzini), ainsi que des retours aux côtés de l’Orchestre Philharmonique d’Oslo, l’Orchestre S y m p h o n i q u e d e G ö t e b o r g , l’Orchestre national du Capitole de Toulouse, l’Orchestre Symphonique national Danois et l’Orchestre Philharmonique Royal de Stockholm.

Ses projets comprennent également le Concerto pour Violon de Sibelius avec la violoniste Janine Jansen dans le cadre de sa collaboration avec le RSNO, et l’intégrale de l’Oiseau de Feu de Stravinsky, des enregistrements et une tournée avec le BBC NOW.Parmi les événements marquants de ses dernières saisons, se détachent des concerts avec le Gewandhaus de Leipzig, le DSO (Orchestre symphonique allemand) de Berlin, l’Orchestre de Chambre Mahler, l’Orchestre Symphonique de Bamberg  ; des tournées majeures avec des orchestres de jeunes, le Junge Deutsche Philharmonie et l’European Union Youth Orchestra (Orchestre de Jeunes de l’Union Européenne), des engagements avec des orchestres tels que l’Orchestre Philharmonique de Rotterdam, l ’Orchestre Philharmonique d e s P a y s - B a s , l ’ O r c h e s t r e Philharmonique du Luxembourg, l’Orchestre Philharmonique de

© Andy Buchanan

Bruxelles ou avec l’Orchestre Symphonique de la Radio Suédoise, l ’Orchestre Philharmonique Royal de Stockholm, l’Orchestre Philharmonique d’Oslo, l’Orchestre Symphonique National Danois, l’Orchestre Symphonique de Göteborg, l’Orchestre national d’Île de France, ou encore avec les Orchestres Symphoniques de Toronto, Atlanta, Vancouver, Houston et Seattle, l’Orchestre Philharmonia et l ’Orchestre Symphonique de la BBC. Amateur inconditionnel de la musique de Carl Nielsen, sa prestation la plus récente à la tête de l’Orchestre Symphonique de la Radio Suédoise (la Symphonie n°5 de Carl Nielsen) lui a valu de nombreux éloges et d’être considéré comme « l’égal des grands pionniers de l’interprétation de Nielsen… Il est bien difficile d’imaginer une plus belle interprétation de cette remarquable symphonie  » selon le quotidien suédois Dagens Nyheter. À l’occasion des célébrations des anniversaires de Jean Sibelius et de Carl Nielsen en 2015, il a dirigé un large éventail d’œuvres de ces deux compositeurs avec nombre des plus prestigieux orchestres au monde.Thomas Søndergård est également un chef d’orchestre lyrique expérimenté aussi à l’aise avec le répertoire classique qu’avec le répertoire contemporain.  Au cours des dernières saisons, peuvent être cités Tosca, Turandot (avec Nina Stemme) et Les dialogues

des Carmélites pour l ’Opéra Royal Suédois. Il a été qualifié de «  sensation  » lors de ses débuts avec l’Opéra Royal Danois pour sa direction de l’opéra de Ruder, Le Procès Kafka  : «  Il est l’une des meilleures choses qui soient arrivées à l’art lyrique depuis de nombreuses années » et il s’est par la suite produit dans cette même salle avec des œuvres comme Le Barbier de Séville, Les Noces de Figaro, La Bohème et La Petite Renarde Rusée. Lors de la saison passée, il a pour la première fois fait l’affiche de l’Opéra de Norvège dans sa nouvelle production de La Flûte Enchantée qui a rencontré un grand succès. Au printemps 2015, Thomas Søndergård et le BBCNOW ont publié leur premier enregistrement commercial des Symphonies n°2 et n°7 de Jean Sibelius (sous le label LINN records). D’autres de ses enregistrements se distinguent et notamment le plébiscité album enregistré avec Vilde Frang pour EMI et le Concerto n°2 pour Piano de Ruder, sorti chez Bridge Records, qui a été nommé pour un Gramophone Award en 2011. Admiré pour ses interprétations des œuvres du répertoire contemporain scandinave, sa discographie comprend aussi un grand nombre d’autres œuvres contemporaines. Le prestigieux Foundation Prize de la Reine Ingrid lui a été décerné en 2011 pour services rendus à la Musique au Danemark.

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VILDE FRANGviolon

Née en Norvège en 1986, Vilde Frang a étudié au Barratt Due Music Institute à Oslo ainsi qu’avec Kolja Blacher à la Musikhochschule à Hambourg et Ana Chumachenco à la Kronberg Academy. Lauréate 2012 du Credit Suisse Young Artists Award (Prix Jeunes Artistes du Credit Suisse), elle s’est produite aux côtés de l’Orchestre Philharmonique de Vienne dirigé par Bernard Haitink dans le cadre du Festival de Musique d’Été de Lucerne en septembre 2012. Particulièrement remarquée pour sa superbe expression musicale, ainsi que pour sa musicalité et sa virtuosité empreintes de maturité, Vilde Frang s’est imposée comme l’une des meilleures jeunes violonistes de sa génération depuis que Mariss Jansons l’a engagée à l’âge de douze ans pour ses premiers pas aux côtés de l’Orchestre Philharmonique d’Oslo. Parmi les temps forts de ses derniers et prochains engagements se détachent ses prestations aux côtés de l’Orchestre Philharmonique

© Marco Borggreve

de Vienne, l’Orchestre Symphonique de la Bayerischen Rundfunks (Radio Bavaroise), le Mahler Chamber Orchestra, l’Orchestre Philharmonia, l’Orchestre Philharmonique de Londres, le Konzerthaus-Orchester de Berlin, l’Orchestre de Paris, le Tonhalle-Orchester de Zurich, l’Orchestre Philharmonique de Saint-Petersbourg, le Sydney Symphony Orchestra et le NHK Symphony à Tokyo sous la direction de chefs comme Vladimir Ashkenazy, Mariss Jansons, Ivan Fischer, Krzysztof Urbanski, Vladimir Jurowski, Vasily Petrenki, Jakub Hrusa, Paavo Järvi ou encore Yuri Temirkanov. Elle est l’invitée de nombreux festivals à travers le monde : Salzburg, Verbier, Lucerne, R h e i n g a u , L o n d o n P r o m s , Mecklenburg-Vorpommern, Locknhaus, au festival Georges Enescu et au festival de printemps de Prague. Elle a collaboré avec Gidon Kremer, Yuri Bashmet, Lawrence Power, Martha Argerich, Julian

Rachlin, Leif Ove Andsnes, Maxim Vengerov et le Quatuor Ebène. Elle a participé aux côtés d’Anne-Sophie Mutter à une tournée en Europe et aux États-Unis, à l’occasion de laquelle elle a joué le Double Concerto de Bach avec la Camerata Salzburg (Orchestre de chambre de Salzbourg). Vilde Frang se produit également en récitals avec son partenaire Michail Lifits, notamment au Concertgebouw, au Musikverein, à la Philharmonie de Berlin, au Wigmore Hall, au Royal Albert Hall, à la Tonhalle de Zurich, à Boston, San Francisco et au Carnegie Hall. Son premier enregistrement de concertos en tant que Jeune Artiste Classique de l’Année en 2010 pour EMI a été salué par la critique dans le monde entier

et auréolé de deux récompenses : le prix Edison Klassiek (aux Pays-Bas) et un Classic BRIT Award (Prix de musique classique britannique) dans la catégorie Meilleur Espoir. Son enregistrement de récitals a été tout autant plébiscité et a été élu « Editor’s Choice » (Choix de la Rédaction) par le magazine britannique Classic FM et « Diapason d’Or » par Diapason et a aussi été récompensé par le Prix Echo Klassik en Allemagne. Son plus récent album proposant des concertos de Tchaïkovski et Nielsen a reçu de nombreux éloges et a été désigné « Gramophone Choice » par le magazine Gramophone. Vilde Frang enregistre en exclusivité pour Warner Classics. Son violon est un Jean-Baptiste Vuillaume de 1864.

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PREMIER VIOLON SOLOMaya Iwabuchi

PREMIERS VIOLONSDaniel RossignolSharon RoffmanSylvie ViviesVitaly RasskazovNicole BoussinotMaryse UrsuleSylvie MougeatMary RandlesAline MarciacqSébastien PlancadeOlivier AmielAude PuccettiStéphane GuiocheauJulia RaillardJean-Baptiste Jourdin

Seconds violonsAudrey LoupyChiu-Jan YingMohamed MakniFrancois DrouhinYves SapirMarie JosÉ FougerouxVirginie AllemandEdwige FarencAlexandre Dalbigot

David BenetahGuilhem BoudrantEstelle BartolucciÉléonore EppQuentin Debroeyer

AltosBruno DubarryLambert ChenLaura EnsmingerIsabelle MensionGilles ApparaillyVincent Cazanave-PinMailyss CainSamuel JolyAudrey LeclercqAnne-Sandrine DuchêneJoyce Blanco LewisClaudine Legras

VioloncellesSarah IancuVincent PouchetÉlise RobineauChristopher WalthamBenoît ChapeauxGaël SeydouxThomas DazanSébastien LaurensMarie Girbal

Léa Birnbaum

ContrebassesPierre HequetJean-Michel HequetGérard PonsMichel RenaultDaniel Ben SoussanVictor Garcia GonzalezConor Mc CarthyTarik Bahous

FlûtesFrançois LaurentClaude Roubichou

HautboisLouis SeguinSerge KrichewskyGabrielle Zaneboni

ClarinettesFloriane TardyJean-Paul Decamps

BassonsLionel BelhaceneChristophe Vivies

CorsThibault HocquetNicolas Josa

Arnaud BonnetotFrançois LugueBenoit Hui

TrompettesHugo BlacherThomas PesquetNicolas Pardo

TrombonesDavid LocqueneuxPatrick DubarryClÉmentine Serpinet

TubaSylvain Picard

TimbalesJean-Sébastien Borsarello

PercussionsThibault BuchailletChristophe DewarumezMatthieu Chardon

HarpesGaëlle ThouveninCécile Barutaut

CélestaNicolas Kaitasov

Formation Orchestrale

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Halle aux Grains - 05 61 63 13 13 www.onct.toulouse.fr