le syndrome de lemierre (À propos d’un cas)
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Posters / Annales françaises d’oto-rhino-laryngologie et de pathologie cervico-faciale 131 (2014) A104–A160 A133
Une endoscopie sous anesthésie générale a montré une muqueuselaryngotrachéale normale sans réduction de sa lumière. La chirur-gie consistait en une réduction de la fracture droite et sa suture aufil tressé résorbable par un point en sous-muqueux. Les suites opé-ratoires étaient simples. Le recul actuel est de 6 mois : le patientne présente aucune plainte fonctionnelle et la TDM de contrôleréalisée à 3 mois a montré une réduction parfaite de la fracture.Conclusion Tout traumatisme externe du larynx doit faire recher-cher une fracture cartilagineuse qui peut être asymptomatique.Les fractures isolées du cricoïde sont rares et sont généralementassociées à des celles du cartilage thyroïde. Un bilan lésion-nel doit être précoce. La tomodensitométrie cervicale permet dedéterminer la topographie lésionnelle et de différencier les trau-matismes mineurs pouvant bénéficier d’un traitement médical destraumatismes majeurs nécessitants un traitement chirurgical. Untraitement chirurgical précoce, complet et adapté, permet de pré-venir le risque de sténose laryngé et de conserver la phonation.
Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclara-tion de conflits d’intérêts.
http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2014.07.290
P090
Le lymphangiome kystique de lalangueM. Sellami 1,∗, I. Kharrat 1, A. Kessentini 1, I. Bahri 2, A. Ghorbel 1,I. Charfeddine 1
1 Service ORL du CHU Habib Bourguiba, Sfax, Tunisie2 Service d’anatomie et de cytologie pathologiques, CHUHabib-Bourguiba, Sfax, Tunisie∗ Auteur correspondant.
But de la présentation Discuter à travers une observation de lym-phangiome kystique de la langue son diagnostic positif ainsi que saprise en charge thérapeutique.Matériel et méthodes Nous rapportons un cas de lymphangiomekystique de la langue.Résultats Il s’agit d’une femme de 39 ans, qui consulte pour unetuméfaction indolore de la langue évoluant depuis 1 an. L’examenclinique a montré une formation bleutée faisant 1,5 cm de grand axeà la jonction du bord libre gauche de la langue mobile et la base dela langue. À la palpation cette tuméfaction était ferme, régulière etnon douloureuse. Le reste de l’examen était normal. L’imagerie parrésonance magnétique (IRM) de la cavité buccale a montré une for-mation ovalaire de 1,6 cm de grand axe en isosignal T1, hypersignalT2 qui se réhaussée de manière hétérogène après injection de gado-linium. La patiente a été opérée par voie endobuccale et a eu uneexérèse de la tumeur avec une marge de 5 millimètres. L’examenanatomopathologique définitif a conclu en un lymphangiome kys-tique de la langue réséqué complètement. Les suites opératoiresétaient simples sans récidive après un recul de 1 an.Conclusion Le lymphangiome kystique de la langue est une ano-malie congénitale bénigne rare. Sa survenue chez l’adulte estinhabituelle. Le diagnostic différentiel se pose principalementavec les malformations ou les tumeurs vasculaires telles que leshémangiomes mais c’est l’examen anatomopathologique qui fait lediagnostic positif. Le traitement de choix consiste en une exérèsechirurgicale. Les récidives sont fréquentes d’où la nécessité d’unesurveillance prolongée.
Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclara-tion de conflits d’intérêts.
http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2014.07.291
P091
Le syndrome de Lemierre (À proposd’un cas)
M. Ben salahFaculté médecine, Sfax, Tunisie
But de la présentation étudier les aspects cliniques, radiologiquesainsi que les différentes modalités thérapeutiques.Matériel et méthodes Il s’agit d’une patiente âgée de 6 ans, seprésentant pour tuméfaction latéro-cervicale droite, évoluant dansun contexte fébrile datant depuis 5 jours, associée à une touxsèche, vomissement et atteinte de l’état général. À noter quela patiente a été traitée en ambulatoire, depuis 10 jours pourangine. Biologie : GB : 19900, CRP > 150 échographie cervicale :thrombose étendue de la veine jugulaire interne et de la veinerétro-mandibulaire droite. Multiples adénopathies de siège sousmaxillaire, intra-parotidiens et jugulo-carotidiens haut. Radiogra-phie thorax : foyer parenchymateux para- hilaire droit TDM cervicalet thoracique : thrombose de la veine jugulaire interne et dusinus transverse droit. Quelques plages de condensations paren-chymateuses périphériques bilatérales, à centre excavé par endroit.Patiente mise sous antibiothérapie pendant 1 mois avec bonneévolution.Résultats Patiente mise sous antibiothérapie pendant 1 mois avecbonne évolution.Conclusion Le syndrome de Lemierre est une affection peuconnue et potentiellement mortelle chez des patients jeunes, pourlesquels une antibiothérapie bien ciblée est salutaire. Il devraitsystématiquement faire partie du diagnostic différentiel chez unenfant, un adolescent ou un jeune adolescent présentant uneaffection oro-pharyngée qui évolue de facon défavorable avec appa-rition de complications locales ou d’un état septique grave noncontrôlé.
Déclaration d’intérêts L’auteur n’a pas transmis de déclaration deconflits d’intérêts.
http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2014.07.292
P092
Une cause rare de dysphagie : lesyndrome de tendinite calcifiantepré-vertébraleG. Valette ∗, Y. Gauvin , Y. Gobel , E. Mornet , R. Marianowski ,C. GiwaCHRU Brest, Brest, France∗ Auteur correspondant.
But de la présentation Décrire les caractéristiques cliniques etradiologiques de la tendinite calcifiante du muscle long du cou àpartir d‘un cas clinique.Matériel et méthodes Présentation du cas : Il s’agit d’un patient de51 ans ayant présenté une tendinite calcifiante du muscle long ducou révélée par des cervicalgies gauches importantes résistantesaux antalgiques de palier 1 et 2 et une dysphagie rapidementprogressive. L’examen clinique était pauvre. Le scanner cervicala retrouvé un aspect de calcification pré vertébrale dans l’espacerétropharyngé gauche.Résultats La tendinite calcifiante du muscle long du cou estune entité récemment reconnue dont la physiopathologie estcomplexe. Il correspond à un dépôt de cristaux de calciumd’hydroxyapatite dans le muscle long du cou, fléchisseur de lanuque. L’imagerie est indispensable pour poser le diagnostic posi-tif et éliminer les diagnostics différentiels notamment l’abcèsrétropharyngé.Conclusion La tendinite calcifiante du muscle long du cou est uneaffection bénigne et rare touchant l’adulte jeune. La symptomato-logie est typique avec la triade cervicalgies, asthénie et dysphagie.Il est important de ne pas méconnaître cette pathologie dont lessignes cliniques peuvent faire évoquer des pathologies plus gravenécessitant un traitement spécifique.