MARDI 19 NOVEMBRE 2013 - 15 MOHARRAM 1435 - N° 5772 - PRIX: ALGÉRIE : 15 DA - FRANCE : 1,30 EURO - ISSN 1111-2166

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Le QuotidienD'ORANEdition Nationale d'Information

P. 11 à 14

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SUPPLÉMENTÉCONOMIE

Les coûtsfaramineuxde la folieautomobileen Algérie

Le Maroc en quêted’autonomie parle renouvelable

En 2014, le Maroccomptera encoresur l’Europe

Ports algériens :Djendjen en attente,Alger en casse-tête,Oran en essor

Au pays du gaz,le GPL carburantn’est pas roi

Un débat surla «bulle carbone»bouscule lescertitudes fossilesalgériennes

LA GUERREDES GANGSCONTINUE

À CONSTANTINE

Nouveauxaffrontementsà Ali-Mendjeli

DERNIER OBSTACLEAVANT LE BRÉSIL

Comment les politiciensse sont mis à aimer le foot

P. 2

Du désintérêtde Boumediene

au «footpol» destemps présents

P. 15

P. 2Algérie - Burkina Fasoce soir (19h15) à Blida

E V E N E M E N T02 Le Quotidien d'OranMardi 19 novembre 2013

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Sur la question de sa-voir si le présidentBouteflika comptebriguer un quatrième

mandat, le doute n’est plusde mise après la grande ker-messe FLN organisée à l’hô-tel Aurassi au cours de la-quelle le comité central duparti l’a officiellement « désigné » candidat decelui-ci à l’élection présidentielle. Faire semblantde croire encore que Bouteflika ne serait pourrien dans cette décision du FLN dont il est, rap-pelons-le, le vrai et seul patron, quoique sousl’étiquette de « président d’honneur », relève dela naïveté ou du refus de voir la réalité en face. Ni Amar Saadani qui a été l’ordonnateur de lakermesse de l’Aurassi, ni Abdelmalek Sellal quirabâche à l’envi que « Bouteflika ne partira pas »,ni encore Amar Ghoul qui n’a que le mot de « qua-trième mandat pour Bouteflika » dans la bouchene s’agitent avec pour but de « faire pression »sur un président qu’ils penseraient enclin pourdes raisons de santé à envisager de céder la pla-ce. Leur activisme convergent est inspiré et or-chestré par Bouteflika dont l’intention de se re-présenter a été arrêtée. En fait, leur mission estde préparer le terrain à l’annonce par lui de sacandidature qu’il va justifier comme lui ayant été« arrachée » par une demande populaire devantlaquelle il n’a pu se dérober.Pour donner un semblant de véracité à l’habilla-ge qu’il donnera à sa candidature, le mouvementenclenché par le FLN sous la férule de Saadaniet Abdelmalek Sellal sous sa caquette de Pre-mier ministre va s’amplifier dans les prochainessemaines, quand le RND et l’UGTA s’y rallierontainsi qu’une masse de ces formations partisanesqui ont dû leur création à la bienveillance inté-

Kharroubi Habib

L’évidencequi n’échappe

qu’à ceux qui fontde faux calculs

ressée du clan présidentiel. L’évidence que l’ont est entrain de préparer le terrain àl’annonce d’une candidaturequatrième mandat n’échappequ’à ceux dont l’aveuglementpersistant est causé par leurentêtement à s’accrocher àune grille de lecture faussée

des intentions de Bouteflika et des autres acteursagissants au sein du pouvoir en prévision del’échéance de l’élection présidentielle. Laquelleleur fait croire avérée qu’une candidature du pre-mier nommé est toujours en débat non tranchédans les cercles dirigeants parce que soulevantdes oppositions irréductibles. Bardés de cettecertitude, ils se contentent de brocarder les dé-clamations en faveur du quatrième mandat et derailler ceux qui les profèrent oublieux que le scé-nario auquel ces derniers s’activent a montré saterrible efficacité en 2004 et 2009. Inconscientsaussi du fait que leur posture qui donne l’impres-sion qu’ils attendent « Godot » avant d’offrir àl’opinion publique une alternative crédible à la« fatalité » d’un quatrième mandat, conforte cellequ’ont les citoyens qu’il n’y a rien de sérieux enface du pouvoir sinon des prétendants potentielsqui ne se déclareront qu’après « feu vert » ve-nant de lui. Tout se passe en ce milieu comme si la candida-ture ou non de Bouteflika est l’enjeu central del’élection présidentielle. Une fixation qui rendsecondaire à leurs yeux l’impérieuse nécessité decontribuer à la prise de conscience au sein dupeuple que cette élection présidentielle est pourlui l’occasion d’en finir avec la mascarade de« l’homme providentiel » de qui attendre le sau-vetage du pays qui est allé dans le mur pour avoirjustement cru et trop longtemps en cette faribole.

Abdelkrim Zerzouri

Le phénomène de la guerre desgangs prend une ampleur in-

quiétante. Les chiffres livrés à cepropos par le commandement dela Gendarmerie nationale sont toutsimplement alarmants, voire terro-risants, et font clairement acted’une menace grave sur la stabili-té et la sécurité des citoyens. Qu’onen juge : « Les services de la Gen-darmerie nationale ont traité du-rant les dix premier mois de l’an-née en cours plus de 70 000 af-faires liées de près à la guerre desgangs et aux agressions violentes,donnant lieu à 71 596 arrestationset la saisie de quantités ahurissan-tes d’armes blanches ! », selon lacellule de communication de laGendarmerie nationale. Soit, enmoyenne, 7000 affaires par moisou près de 233 affaires du genretraitées chaque jour par les gen-darmes ! On enregistre dans cesens une hausse de la criminalité,particulièrement le crime organiséet l’atteinte à la sécurité des per-sonnes, à hauteur de 20 % par rap-port à l’année 2012. En haut dutriste hit-parade des villes les plusdangereuses, on relève que la ca-pitale est classée première en ma-tière d’insécurité, puis vient Oranet Sétif en troisième place. Désor-mais, le spectacle des bandes dejeunes qui sèment la terreur dansles quartiers lors d’affrontementsviolents à l’aide de poignards,d’épées, de bombes lacrymogènes,de cocktails Molotov, de fusils àharpon et autres jets de pierres,s’incruste dans la vie quotidiennedes habitants. Désemparés par cet-te vague de violence grandissan-te, ces derniers ne savent plus àquel saint se vouer. « Nous avons

Salem Ferdi

C’est une mémoire du footballalgérien qui nous le dit : dansles années Boumediene, le

pouvoir n’avait pas recours aux équi-pes de football pour se faire une po-pularité. Sans doute, explique-t-il, àcause de la proximité du souvenir del’équipe du FLN et du caractère « sa-cré » de la mission qu’elle a accom-plie. Pas de mélange des genres. Lesvictoires dans le football donnaientlieu à une « joie saine » sans l’inter-férence pesante et récupératrice despolitiques. Si aujourd’hui, les respon-sables politiques investissent le terrain,vont voir les joueurs et leur deman-dent même de donner la « victoire »au pays, la réserve était de mise. Pasquestion de tout arrêter. « Il étaitmême de bon ton chez les officielsd’aller bosser au moment des grandsmatchs pour montrer que l’Etat conti-nuait à fonctionner » et pas seulementau niveau de la police. L’intrusion po-litique du pouvoir s’est manifestée en1970 où après la victoire en match duCR Belcourt, conduite par le célèbreLalmas contre les Sénégalais du Jean-ne d’Arc (5 à 3) et les menaces profé-rées à l’encontre des joueurs algérienspour le match, il a été décidé de nepas participer.

BOUMEDIENE N’AVAIT PASBESOIN DES FOOTBALLEURS

Une décision de Houari Boumedie-ne, dit-on, qui a décidé de retirer leséquipes algériennes des compétitionsafricaines « pour ne pas aviver lechauvinisme et bousiller les relationsavec nos «frères». Il aura fallu atten-dre cinq longues années avec le re-tour, victorieux en 1976, du Moulou-dia d’Alger en finale contre HafiaConakry. « C’est, de mémoire, la pre-mière fois que j’ai assisté à une tellemontée en puissance de l’opinion.Mais les officiels s’étaient tenus à dis-tance » raconte un journaliste. Bou-mediene n’avait pas besoin de foot-ball pour gagner une popularité. Ilpouvait même se permettre de pren-dre des décisions qui pouvaient pa-raître aussi impopulaires qu’une an-nulation de la participation. Cette dis-tance à l’égard du football restera plusou moins de mise dans les années 80.La grande équipe qui a vaincu l’Alle-magne en 1982 est rentrée dans l’ano-nymat le plus complet, par la base aé-rienne de Boufarik, leur victoire « inu-tile » contre le Chili leur ayant été re-

prochée car elle a permis à l’Allema-gne et l’Autriche de faire un matcharrangé. Aujourd’hui, même éliminés,ils auraient été accueillis en héros,qu’ils ont fini de devenir, l’histoireayant montré que ce fut bien une desplus grandes équipes nationales. Onserait tenté de déduire de l’histoire queplus le pouvoir se sent fort et moins iléprouve le besoin de montrer un inté-rêt excessif pour le football. Il est vraique dans les années 70, il n’y avaitpas de simulacre de compétition pourle pouvoir, les choses étaient claires.L’intérêt du pouvoir pour le footballva devenir plus visible à la fin des an-nées 80, période de crise. Et où lestribunes sont devenues un lieu où sedisent des choses déplaisantes pourle pouvoir. Elle a culminé avec la« compétition » des pouvoirs, égyp-tien et algérien, autour des élimina-toires pour la coupe du monde. Unedérive hideuse où les médias égyptiens- ceux qui aujourd’hui appellent à ladélation contre les « FM » - et quel-ques journaux algériens ont créé un «état de guerre » fictif.

L’INVESTISSEMENTPOLITIQUE DANS LE FOOT

Et bien entendu, le pouvoir algériena joué - et gagné - en organisant le« pont aérien » vers le Soudan… Lerégime de Moubarak qui tablait surla victoire pour préparer la transmis-sion « familiale » du pouvoir s’estretrouvé dans une impasse. Le pou-voir algérien s’en est mieux tiré. Unedéfaite à Oum Dourmane avec unefoule de supporters en colère à ra-mener aurait été la catastrophe. Fi-nalement, ce fut la fête… Aujourd’hui, dans un contexte decampagne électorale non déclarée,quand M. Abdelmalek Sellal rend visi-te aux joueurs de la sélection algérien-ne de football, au niveau de leur lieude regroupement au centre techniquede Sidi Moussa (Alger), on est bien dansl’instrumentalisation. Un « encourage-ment » à l’équipe nationale peut sepasser d’une communication médiati-que. Cela n’a pas été le cas. Sellal atransmis un message d’encouragementdu président, « vue de ce rendez-vousque tout le peuple algérien attend, pourparticiper pour la deuxième fois con-sécutive au Mondial», a déclaré le Pre-mier ministre à l’adresse des joueurs etdu staff technique, a rapporté l’Aps.Boumediene est bien loin. Aujourd’hui le pouvoir aime lefoot… à la folie !

Comment les politiciensse sont mis à aimer le foot

Du désintérêt deBoumediene au «footpol»

des temps présentspeur pour nos enfants, le risque deles voir entraînés dans la spirale dela violence qui n’épargne plus per-sonne », s’est lamenté un père defamille, fraîchement installé à l’Uni-té de Voisinage (UV) N° 14 à lanouvelle ville Ali-Mendjeli, unezone de Constantine où la vie estrythmée par la guerre des gangsdepuis l’Aïd El-Adha. Dans la nuitdu dimanche au lundi 18 novem-bre, ce quartier a encore été se-coué par de violents affrontementsqui ont duré de 19 heures jusqu’à4 heures du matin. « Nous avonspassé une nuit blanche », témoi-gne un habitant. Ce dernier avoue-ra que les pères de familles sontsortis devant les entrées d’immeu-bles pour se défendre contre desassaillants armés d’épées et de fu-sils à harpon et qui saccagent toutsur leur passage en lançant aveu-glément de grosses pierres contreles fenêtres et sur les véhicules enmarche ou en stationnement.« Les habitants ont été contraintsde se défendre, car les services desécurité n’ont pas daigné répondreà nos appels au secours », nousdira-t-il. Hier, les élèves de deuxécoles situées dans le périmètre ontrebroussé chemin dans la matinéeaprès avoir trouvé les lieux totale-ment vandalisés ! Il semble qu’onait juré que le calme ne régneraplus en cet endroit. Les causes ?Elles sont multiples, entre cellesqu’on peut déterminer parmi lesplus insignifiantes, comme les bles-sures laissées par des bagarresqu’on ne veut pas pardonner, lesrancunes entre des bandes rivaleset les luttes pour le contrôle desterritoires, mais il y a des causes àcette violence qu’on ne déchiffrepas encore assez clairement. Destémoignages de riverains parlent

de « manipulation des jeunes »,poussés par des adultes vers cettevoie pour des desseins inavoués.En tout cas, les gens vivent avec lapeur au ventre. Beaucoup ontchoisi de déménager vers des en-droits plus sûrs, alors que ceux quin’ont pas le choix, ils prennent tou-tes les précautions pour éviter detomber dans l’engrenage de la vio-lence. Un père de famille indiquedans ce sens sur un ton plein d’ap-préhension, « aujourd’hui, les jeu-nes se constituent en grouped’auto-défense, si l’un d’entre euxest victime d’une agression, il aler-te les copains, les voisins et les pro-ches pour aller régler son compteà l’agresseur, lui-même sous la pro-tection de sa bande. S’ensuivraalors un cycle infernal de la ven-geance qui fera longtemps planerun climat pourri». Pour leur part,les responsables de haut niveaudans les différents services de sé-curité reconnaissent implicitementque ce phénomène de la guerredes gangs ne peut pas être maîtri-sé par les seules forces de l’ordre.Il faut que les gens s’impliquentactivement pour permettre la neu-tralisation des bandes qui sévissentdans la rue. Un vœu pieux et vouéà l’échec si l’on tient en considé-ration le sentiment de crainte dereprésailles pour quiconque oseraitdénoncer ou témoigner contre uncriminel. « C’est que l’absence desmécanismes de protection des té-moins et de la garantie d’anony-mat ne poussent pas les gens à agirdans ce sens, une voie synonymede sérieux risques de vindictes con-tre eux et leurs enfants surtout »,estiment plusieurs habitants. Lesentiment d’insécurité s’emparedes esprits, un fait marquant del’année 2013 qui touche à sa fin.

Nouveaux affrontements à Ali-Mendjeli

La guerre des gangscontinue à Constantine

Ph.:

Arc

h.

03Le Quotidien d'OranMardi 19 novembre 2013E V E N E M E N T

Abed Charef

Six mois après le lancementdu métro d’Alger, un chroni-queur avait noté, émerveillé,que les Algérois se compor-

taient de manière très civique lors-qu’ils empruntent ce moyen de trans-port. Dix-huit mois plus tard, je peuxapporter ce témoignage : je n’ai pas vu un seul passagercommettre quelque acte répréhensible dans le métro. Jen’ai pas vu un seul passager manger, ou fumer, dans lesrames du métro ou en dehors. Si, une fois, une seulefois : à la station du métro de la Grande Poste, dans legrand hall, j’ai vu quelqu’un fumer. C’était un policierdans l’exercice de ses fonctions ! Dans les centres commerciaux «modernes» qui es-saiment un peu partout en Algérie, les clients fontpreuve du même comportement «normalisé». Ils semontrent pleins de patience, respectent les règlesde l’hygiène, et ils sont polis. Même dans les par-kings alentour, ils respectent l’ordre mis en place.Dans des villes de l’intérieur du pays, où domineune population rurale ou fraichement urbanisée, onobserve, dans les centres commerciaux, le mêmecomportement «civilisé», qu’on désigne aujourd’huisous le vocable de comportement citoyen. Dans ces enceintes où les règles sont claires, bien éta-blies, les Algériens sont donc capables d’avoir un com-portement normal. Ils ne crachent pas systématiquementpar terre, mette soigneusement leurs papiers dans lespoubelles, et font preuve d’un étonnant souci de se mon-trer sous un bon jour. Ceci est valable pour toutes lescatégories sociales, et tous les âges. Même les plus jeu-nes, traditionnellement enclins à perturber l’ordre établi,se montrent très disciplinés. Riches et pauvres ont lemême comportement, même si, quand on regarde de près,dans les centres commerciaux, on devine parfois la dé-tresse de ceux qui se contentent de regarder des produitsqu’ils ne peuvent acheter.Conformisme ? Mimétisme ? Peu importe. Le fait est queces endroits apparaissent comme des ilots de savoir-vi-vre dans un pays où règne la loi du plus fort. On a de lapeine à y croire, quand on voit tous ces gens soucieux dedonner d’eux-mêmes une bonne image. Comme s’il y avaitune émulation, une sorte de challenge qui verrait chaqueAlgérien tiré vers le haut, pour révéler le meilleur de lui-même en matière de comportement et de vivre ensemble. Ce comportement s’explique par un ensemble de fac-teurs, qu’on peut facilement déceler. L’architecture, ladisposition des lieux, l’organisation, l’ordonnance-ment, tout est étudié pour assurer ordre, discipline etsécurité. L’organisation mise en place est l’œuvre despécialistes rompus à ces techniques, commerciales

L’Algérien, entreMad Max et lahorde sauvage

Bentouba Saïd

Comme prévu, les travailleursde l’Education des wilayas

du Sud et des Hauts-Plateauxsont passés à l’action en tenantdes sit-in devant les sièges deswilayas. Des centaines de fonc-tionnaires surtout ceux de l’Edu-cation affiliés à l’UNPEF, bran-dissant des banderoles mettanten avant leurs revendications etdénonçant la situation critiquede l’enseignant et le silencedu gouvernement sur la révisiondu statut particulier du secteurde l’Education surtout pour lecycle moyen. Hier matin à Adrar il n’y a paseu école dans plusieurs CEMsurtout du côté de Timimoun.Les élèves ont été renvoyés. Lesenseignants protestataires venusde toutes les daïras ont fait unelecture de leur plateforme de re-vendications devant les respon-sables de la wilaya. La circula-tion a été perturbée et un dispo-sitif de sécurité a été mis en pla-ce devant la wilaya. Une plateforme adressée auprésident de la République etau Gouvernement, datée du 18novembre (dont une copie a étéremise au Quotidien d’Oran)s’article autour du calcul de la

Salah-Eddine K.

Dénonçant les «rumeurs» selonlesquelles, des fédérations de

l’UGTA seraient en rupture avec leurdirection, le SG de l’organisation an-nonce une probable «abrogation» del’article 87 bis. La réaction de l’Union des travailleursalgériens (UGTA) ne s’était pas fait at-tendre pour apporter un démenti aux«rumeurs», reliées par la presse, ausujet de clivages qui existeraient ausein de l’organisation. Hier, lors decette réunion, ouverte par le chargéde l’organique, M. Hmarnia, ce der-nier a indiqué que cette rencontre est«venue pour mettre fin aux rumeursselon lesquelles des fédérations se se-raient en rupture de banc avec la cen-trale syndicale». Pas moins de 32 fé-dérations de différents secteurs d’acti-vités sont venues témoigner leur obé-dience au secrétaire général de l’UG-TA, Abdelmadjid Sid Said. Tour à tour,les secrétaires généraux (SG) des fé-dérations ont pris la parole pour té-moigner de «l’unité des rangs au seindes fédérations» en soulignant leur «in-défectible attachement à la personnede Abdelmadjid Sidi Said». De nom-breux intervenants ont, carrément, plé-biscité le SG actuel pour sa réélection,au même poste, lors du prochain con-grès (12ème ) qui aura lieu, en 2014. Ce n’est, cependant, pas le point devue de tous. Quelques intervenants re-connaissaient qu’il existe, effective-ment, quelques remous qu’il faut, se-lon eux, «traiter en toute transparen-ce». Un intervenant n’a pas hésité àqualifier le discours des uns d’ «hypo-crisie» afin d’éviter, selon lui, les vraiesquestions qui se posent à l’organisa-tion, en soulignant «nous sommes à la

M. Aziza

A Alger, par contre, ils sesont rassemblés près desdirections de l’Education

(Est, Ouest et Centre) et ce, pourtransmettre une lettre ouverte au1er ministre et au président de laRépublique. C’est ce qu’a affirmé, hier, lepor te-parole de l ’UNPEF,Amraoui Messaoud, en précisantque les protestataires n’ont subiaucune pression. «Au contraire,ils ont été reçus par les autoritésdes wilayas auxquelles ils ont putransmettre la lettre ouverte desrevendications pour qu’elle at-terrisse à la chefferie du Gouver-nement et chez le président dela République», nous explique leporte-parole de l’UNPEF. Seulsles adhérents de l’UNPEF deGhardaïa ont rencontré des pro-blèmes «ils n’ont pas pu trans-mettre leur doléances au wali»,a affirmé M.Amraoui Messaoud. Pour le por te-parole del’UNPEF, ces actions ont été pro-grammées par l’Union pour sen-sibiliser les pouvoirs publics afinde trouver des solutions urgen-tes aux doléances de cette cor-porat ion qui ne datent pasd’aujourd’hui. Dans le cas con-traire, précise le chargé de lacommunication de l’UNPEF, lerecours à la grève durant la pé-riode des examens sera inévita-ble. «La grève sera entamée dèsle 25 novembre», a-t-il affirmé. L’UNPEF exige la prise en char-ge totale des préoccupations des

travailleurs étant donné que latutelle n’a pas répondu à latotal i té de ses doléances.L’Union demande la révision dudysfonctionnement contenudans le statut particulier com-me elle exige le traitementdu dossier des corps communset des travailleurs professionnelsainsi que des agents de sécuritépour leur assurer une vie digne.La suppression de l’article 87bis et le rejet de la revalorisationde 10% figurent aussi parmiles revendications. L’UNPEF demande en outrel’intégration de certaines catégo-ries d’enseignants du primaire etdu moyen dans des postes cor-respondants à leur profil, en ap-plication des lois et règlementset ce, sans condition. Ils reven-diquent également à ce que leséconomes diplômés puissentavoir une progression dans leurcarrière et à instaurer un posted’économe formateur. Pour les laborantins il est de-mandé une indemnité de risqueet l’augmentation de l’indemni-té de rendement à 40 %, la créa-tion du poste de chef de labora-toire, la promotion systématiquedes laborant ins ayant dixans d’expérience, ainsi que la ré-vision de l’indemnité de nuisan-ce. Enfin, l’UNPEF exige larégularisation de la situationdes ingénieurs dans le primaireet le moyen et l ’ intégrationdu personnel technique des la-boratoires dans le statut del’Education nationale.

Rassemblementsdes travailleursde l’Education

devant les wilayasDe nombreux employés de l’Education(enseignants, adjoints d’éducation ettravailleurs des corps communs) ont

répondu à l’appel de l’Union nationale desPersonnels de l’Education et la Formation

(UNPEF). Ils se sont rassemblésen masse, hier, devant les sièges

de l’ensemble des wilayasdu pays selon les initiateurs.

AdrarLa prime de zone

et le resteprime de zone selon le nouveausalaire de base de 2008 et nonsur celui de 1989 avec un effetrétroactif depuis 2008 ; la révi-sion du statut particulier pourrégler le problème des ensei-gnants du cycle moyen, surtoutceux qui n’ont pas bénéficié depromotion suite à la loi du 08/315 modifié par la loi 12/240 ;l’ouverture d’autres postes pourla promotion ; l’abrogation del’article 87 bis ; la réduction del’IRG et la création de postesaménagés pour ceux qui souf-frent de maladies ; la prise encompte de l’ancienneté dans lecalcul de la retraite. Les protes-tataires estiment que ces reven-dications sont légitimes et affir-ment qu’ une grève ouverte seraobservée à partir du 25 novem-bre prochain en coordinationavec les syndicats de la Fonctionpublique en cas de non-satisfac-tion des revendications qui préser-vent la dignité des fonctionnairesdu Sud et des Hauts-Plateaux. La plateforme de revendicationsa été remise au secrétaire généralde la wilaya qui était accompagnédu directeur de l’Education à l’en-trée du siège de la wilaya. Lesprotestataires ont dénoncé l’ab-sence du wali, «qui devait écou-ter nos revendications».

veille de notre congrès et nous croyonsqu’il est temps de faire le bilan sur cequi a été fait et ce qui ne l’a pas été».Les témoignages des représentants desfédérations incriminées (15 fédéra-tions) qui se seraient rebellées contrele SG de l’UGTA, n’étaient, selon eux,«qu’affabulations rapportées par lapresse, sans vérifications, aucune,auprès des concernés». Prenant la parole, Sidi Said, venu tar-divement à cette réunion, a annoncé,pour la énième fois, que l’UGTA envi-sage d’élargir, au secteur de la presseprivée, la convention collective en ap-plication dans le secteur public. Ega-lement, il est envisagé, selon l’interlo-cuteur, de discuter sur les salaires etdroits sociaux des journalistes, de lanécessité de création d’une mutuelleet de bénéficier des Oeuvres sociales.Insistant sur l’importance de la produc-tion nationale, le SG de l’UGTA abor-da le principal dossier qui sera traitélors de la prochaine tripartite consa-crée au volet social. C’est, à coup sûr,la question relative à l’article 87 bis quiretient l’attention. Selon lui, les con-clusions du groupe, qui a la charge dudossier, seront connues lors de cettetripartite. L’interlocuteur rappelleraque cette disposition «nous a étéimposée par le Fonds monétaireinternational (FMI), lorsque notrepays était en cessation de paiement,dans les années 1990». Le SG de l’UGTA indiquera que de-puis la tripartite de 2011, «à aucun mo-ment, il n’y avait blocage du dossier,mais c’est en raison des difficultésqu’il présente le fait qu’il a été gelé,à plusieurs reprises». Des incidencesfinancières résulteraient de la sup-pression de cet article (87 bis), ce quiaugmenterait, selon lui, leurs char-

ges de 20%. Comment y remédier ettrouver la meilleure solution pour lestravailleurs et leurs employeurs ? Sidi Said affirme, «qu’une envelop-pe existe pour cela» et les bas salai-res vont être augmentés à 18.000 DAreprésentant le salaire de base auquelviennent s’ajouter différentes primes.Il indiquera qu’il existe un «consen-sus» entre le gouvernement, tra-vailleurs et patronat, pour le règle-ment de ce dossier. Quoi qu’il en soit,ajoutera-t-il, c’est au président de laRépublique que revient la décisionfinale de le faire. Un président qui aété toujours, selon lui, « à l’écoute despréoccupations des travailleurs et c’estla raison qui fait que nous le soute-nons, absolument, pour un prochainmandat à la présidentielle de 2014».

UGTA

Des «rumeurs» à l’article 87 bis

ou sécuritaires. Le tout est égale-ment appuyé par la présence, dis-crète dans les centres commerciaux,trop voyante dans le métro, d’un ser-vice de sécurité qui réussit à jouercorrectement son rôle.Sorti de ce monde, on découvre une

autre Algérie, vivant dans l’extrême. Une Algérie quis’est illustrée cette semaine encore dans des bagarresincluant des dizaines de personnes, dans des cités àla périphérie d’Alger. Sabres, barres de fer, armes blan-ches, on voit de tout dans ces combats nihilistes, oùdes Mad Max défendent des concepts absurdes com-me l’honneur du clan, de la houma, du bidonville qu’ona quitté depuis des mois ou des années, et dont onessaie de transposer l’organisation et les règles danssa nouvelle cité. Les spécialistes se sont acharnés àcomprendre ce qui provoque ou favorise ce phénomè-ne. Chômage, manque de loisirs, esprit de clan, phé-nomènes de bandes, absence de l’Etat et des servicesde sécurité, déstructuration, déracinement, absenced’associations, sous-administration, tout a été dit. Maisl’administration se révèle désespérément incapable decomprendre le phénomène et de prendre les mesuresnécessaires pour le contenir.Il serait pourtant faux de croire qu’on se trouveraitface à deux mondes, l’un populaire, avec une vie rude,un comportement rugueux ; et un autre plutôt petitbourgeois, aisé, dépensant sans compter et menantune vie de riches. Cette séparation n’est pas opéranteici. Ce sont les mêmes catégories sociales qui se re-trouvent dans les deux camps, mais c’est le contextequi les transforme, pour en faire de violents suppor-ters pour les uns, de paisibles citoyens pour les autres.Un contexte qui est lui-même le produit d’une multi-tude de facteurs qui se croisent, se complètent, s’im-briquent, pour fabriquer un lieu où la vie est harmo-nieuse. De ce cocktail de mesures, on ne connait, enAlgérie, que rois: le vide, l’argent et la matraque. Dansun premier temps, c’est le vide. La cité est littérale-ment livrée aux nouveaux occupants, qui occupent leterritoire, avec cet espace aussi lucratif que symboli-que : le parking sauvage. Ce n’est d’ailleurs pas unhasard si les bagarres ont souvent pour origine le con-trôle des parkings, et si plusieurs meurtres y ont étécommis. Ensuite, arrive l’argent, distribué à tort et tra-vers. Et quand cela ne donne rien, on se dit que gens-là sont des ingrats ; ils ne connaissent que la matra-que, qui prend le relais. C’est évidemment trop rudi-mentaire comme pensée politique pour espérer déve-lopper le sens civique des citoyens et bâtir une citéharmonieuse, avec par des relations apaisées.

COMMUNICATION04 Le Quotidien d'OranMardi 19 novembre 2013

E V E N E M E N T 05Le Quotidien d'OranMardi 19 novembre 2013

M. Aziza

L’Entreprise portuaire d’Alger(EPAL) signera dès la semaine prochaine un contrat avec BA-

TENCO, filiale spécialisée dans laconstruction et l’engineering rattachéeau groupe BATIMETAL, pour entamerofficiellement le projet de réaménage-ment de la gare maritime du port d’Al-ger. Les responsables de l’enceinte por-tuaire d’Alger sont convaincus de la né-cessité de moderniser une telle infrastruc-ture dont le trafic des passagers devientde plus en plus important. Selon le direc-teur général de l’Entreprise portuaire d’Al-ger (EPAL) M. Abdelaziz Guerrah, « la garemaritime du port d’Alger doit refléter lavraie image de la capitale et répondrede ce fait aux exigences des nouveauxmodes de traitement des flux de voya-geurs ». Les travaux seront lancés dèsla signature du contrat entre les deuxpartenaires, ce qui permettra, selon le1er responsable de l’Epal «de regrou-per l’ensemble des intervenants à lagare maritime dans un même bloc ad-ministratif. Ce qui donnera un résultatimportant en matière de gain d’espa-ce pour les voyageurs pour unemeilleure fluidité des passagers et unemeilleure maîtrise des formalités poli-cières et douanières». Le projet va enoutre permettre d’améliorer et donnerune nouvelle dynamique dans le trai-tement de navires car-ferries à la foisdurant les arrivées et les départs. Par-mi les avantages, figure également unemeilleure prise ne charge des voya-geurs qui seront reçus dans un cadreagréable. L’on prévoit l’installation detoutes les commodités nécessaires, no-tamment de la climatisation au niveaude l’enceinte d’attente des passagers,réservation aussi de surfaces vertes,

Mohamed Mehdi

Le Groupe Lafarge a inauguré hier, dans la zone industrielle de Rouï-

ba, un laboratoire de développementde la construction, le premier en Afri-que et dans la région MENA. L’inau-guration s’est déroulée en présence duPDG du Groupe, Bruno Lafont, duDG de Lafarge Algérie, Luc Callebat,de Jean-Marie Pinel, président de laChambre de commerce et d’industriealgéro-française, et de l’ambassadeurde France en Algérie, André Parant. C’est le quatrième laboratoire dedéveloppement de la construction duGroupe Lafarge au monde, après ceuxde Lyon en France, de Chongqing enChine et de Mumbai en Inde. L’idéede créer ce laboratoire en Algérie acommencé à germer il y a deux ans,explique le DG de Lafarge Algérie. Saconstruction a été lancée en octobre2012. Il s’agit d’un investissement de190 millions de dinars (pour la cons-truction du bâtiment) et de 35 millionsde dinars pour les équipements detechnologie, selon les responsables deLafarge Algérie. Pour le PDG du Groupe, «l’Algérieest un pays très important pour Lafar-ge. C’est un des pays où Lafarge avocation à réussir. Et ce laboratoire estnotre contribution au plus près desbesoins de tous les acteurs de la cons-truction en Algérie, y compris les col-lectivités locales et le gouvernement.L’Algérie est le premier choix que nousavons fait pour implanter ce labora-toire pour toute la région Afrique,Méditerranée et Moyen-Orient, nonseulement pour développer nos ven-tes, mais pour rayonner dans toute larégion». Selon Robert Lafont l’activitéde recherche et développement a per-mis au groupe Lafarge de détenir unportefeuille de «plus de 1000 brevetset de 150 inventions» dans le domai-ne des matériaux de construction, du-rant les dix dernières années. Ce laboratoire se veut être « un par-

Yazid Alilat

Quasiment absente, l’armée li-byenne, ou du moins ce qui

en donne l’apparence, est entréehier lundi à Tripoli, une ville enco-re meurtrie par le carnage de ven-dredi dernier lorsque la milice deMisrata a tiré à bout portant sur desmanifestants qui lui demandaientde partir. Cet événement a été du-rement ressenti par les Tripolitainset donné une image effroyable surles derniers développements de lasituation en Libye, où les milices,dont celles de Misrata et Zenten,font pratiquement la loi et impo-sent leur présence aux nouvellesautorités. Mais, face au blocus desmilices que le gouvernement n’apu désarmer, le sentiment des Li-byens est qu’elles doivent être leplus rapidement démantelées etdésarmées, car elles constituent unvéritable danger pour le pays, plusque jamais menacé. A la surprise générale, l’armée aété déployée lundi dans la capitalealors que la tension restait encoreperceptible dans une ville paraly-sée par la grève. C’est ainsi quedizaines de blindés de l’armée sesont déployés à Tripoli, alors queles milices de Misrata ont reçu l’or-dre de se replier. Selon des té-moins, des soldats juchés sur desblindés se dirigeaient vers le cen-tre de la ville, sur la route longeantla mer, levant les doigts en V ensigne de victoire, tandis que desautomobilistes exprimaient leur

Cheikh Guetbi

Les éléments de la 5ème brigade de sur veillance des Douanes, relevant de l’Ins-

pection divisionnaire des Douanes de Tlem-cen, en collaboration avec la Gendarmerienationale d’El Aricha et de Bab El Assa ainsiqu’avec la 6ème section du groupement desgardes frontières de Sid Jilali, ont réussi, di-manche, à mettre en échec une tentative d’in-troduction, à partir du Maroc, de 139,96 kgde kif. Cette importante quantité, qui étaittransportée à dos de baudet, a été saisie surl’axe reliant la localité de Sidi Abdallah, à laRN99. L’opération a été menée grâce à desinformations sur la base desquelles les élé-ments de sécurité ont tendu une embusca-de concluante. La valeur marchande de la drogue a étéestimée à 5,8 millions de DA et la pénalitédouanière à 56 millions de DA. Profitant dumauvais temps qui sévit, cette semaine, dansla région frontalière et l’atmosphère festiverelative au match pour la qualification à laCoupe du monde, les narcotrafiquants in-tensifient les tentatives d’introduction de stu-péfiants à partir du Maroc. Pour illustration, environ 10 tonnes de kifont été saisies, dans la région frontalière,durant les 3 derniers jours seulement (82.55q à Beni Bousaid par les garde-frontières,12 q et 170 kg à Maghnia par les services dela Sûreté de daïra et 140 kg par un servicede sécurité mixte à Sidi Abdallah).

Les premières chutes de neige ont été enregistrées dans la

nuit de samedi à dimanche dansla région montagneuse de l’Ouar-senis (Tissemsilt) accompagnéesd’une vague de froid glacial. Lesmonts des forêts d’Aïn Antar, ElBarghout et Fouara de Boukaïd,Aïn Lellou dans la commune deLarbaa se sont revêtus ainsi d’unerobe blanche offrant un joli tableaupittoresque. Les monts El Medad(plus de 1.200 mètres d’altitude)dans la commune de Theniet ElHad ont également enregistré lespremiers flocons de neige d’uneépaisseur de 10 centimètres avecune baisse de la température jus-

Trois personnes ont trouvé lamort et une autre a été bles-

sée dans un accident de la cir-culation survenu dans la soiréede dimanche près d’Aïn M’lila(Oum El-Bouaghi), a-t-on ap-pris lundi auprès de la Protec-tion civile. L’accident, une vio-lente collision entre un véhicu-le de tourisme et un camionsemi-remorque, s’est produitsur la route nationale (RN)n°100, non loin de la localitéd’Ouled Hamla, a précisé la

Au moins 3.200 téléphones portables, destinés à la

contrebande, ont été saisis,dans la nuit de samedi à diman-che, dans la zone d’El-Agra,daïra de Robbah (El-Oued),a-t-on appris, hier, auprès dela direction régionale desDouanes de Ouargla. Me-née, lors d’une action mixteDouanes-Armée nationale po-pulaire, cette opération a per-mis de récupérer aussi deuxvéhicules tout-terrain, dépour-vus de plaques d’immatricula-

LibyeL’armée déployée à Tripoli

joie en klaxonnant. Ce déploie-ment exceptionnel de l’armée li-byenne, en cours de formation,intervient sur instruction du minis-tère de la Défense pour sécuriserla ville. Après les heurts de vendre-di et samedi qui ont fait plus de 40morts, les autorités de la ville deMisrata ont donné 72 heures àleurs miliciens pour quitter la capi-tale, aux mains des milices, en l’ab-sence de l’Etat, impuissant à fairerégner l’ordre dans un pays où l’ar-senal de l’ex-régime déchu est auxmains de groupes armés. Le brefenlèvement dimanche du numérodeux des services du renseigne-ment libyen, Moustapha Nouh, aétalé dans toute son horreur la si-tuation chaotique en Libye, où desgroupes armés apparaissent régu-lièrement. M. Nouh, enlevé diman-che, a été libéré lundi. A Tripoli, une capitale sous la cou-pe des milices de la ville de Misra-ta, qui avait connu des bombar-dements terribles et un blocus deplusieurs semaines lors de la ‘’ré-volution’’, les habitants sont encolère. Et ils l’ont montré hier lun-di en poursuivant leur second jourde grève générale pour protestercontre la présence des milices deMisrata et Zenten. La capitale et sesproches banlieues étaient paraly-sées et la plupart des magasins ontlaissé leurs rideaux baissés ainsique les banques et établissementspublics, à l’exception de quelquescommerces. Le Conseil local (mai-rie) avait appelé à une grève géné-

rale de trois jours à partir de diman-che «en signe de deuil» et de soli-darité avec les familles des victimesde la tuerie de vendredi. Des heurts violents avaient écla-té vendredi quand une milice deMisrata, installée dans le sud deTripoli, a tiré sur des manifestantspacifiques venus réclamer son dé-part de la capitale. En représailles,des hommes armés ont attaqué leQG de cette milice, au prix d’af-frontements qui ont fait au moins43 morts et plus de 450 blessés,selon le ministère de la Santé. Sa-medi, d’autres milices de Misrataavaient tenté de venir leur prêtermain-forte, déclenchant de nou-veaux incidents à l’entrée de Tri-poli. Une situation qui a fait réagirles ONG de protection des droitsde l’homme. Human Rights Watch(HRW) a appelé le «gouverne-ment libyen à tenir immédiatementsa promesse de désarmer les mili-ces et d’enquêter sur les événe-ments». «Le gouvernement doitaussi expliquer pourquoi la policeet les forces militaires ne sont pasintervenues pour arrêter la tuerie»,a estimé HRW, soulignant que «lesmilices de Misrata ont tiré sur desmanifestants pacifiques avec desfusils d’assaut, des mitrailleuses etdes armes lourdes». A Benghazi, lasituation est également exécrable.Le gouverneur militaire de la villea échappé à une tentative d’assas-sinat au cours de laquelle un de sescompagnons a été tué et un autregrièvement blessé.

Neige et vague de froidqu’à 3 degrés, selon la subdivisiondes forêts de la daïra de Theniet ElHad. En outre des quantités consi-dérables de pluies ont été relevéesdans la wilaya encourageant les cé-réaliculteurs à poursuivre la cam-pagne labours-semailles dans desconditions favorables.A Blida, les premières neiges de lasaison sont tombées dans la nuitdu dimanche sur les hauteurs dude l’Atlas blidéen, et du Djurdjuraoù des couches de poudreuse ontété constatées hier tout le long deces dorsales montagneuses. D’uneépaisseur de 2 à 5 centimètres, cespremières neiges ont couvert, no-tamment, les sommets de Tikjda,

Chréa et Tamzguida, provoquantainsi une baisse sensible de la tem-pérature dans les wilayas de Boui-ra, Blida et Médéa. Par ailleurs,dans la wilaya de Bouira, la RN n°33, qui mène vers Tizi-Ouzou, parle col de Tizi n’Kouilal, a été ren-due glissante et difficile à la circu-lation dans la matinée, par cesquantités de neige qui se sont abat-tues, avant que la voie ne soitouverte quelques heures après.Ces neiges ont été cependant ac-cueillies agréablement par les po-pulations de ces wilayas, car elleséloignent, estiment-elles, le spec-tre de la sécheresse du mois d’oc-tobre écoulé.

même source. Les corps destrois victimes ont été déposés àla morgue de l’hôpital d’AïnM’lila, tandis que la personneblessée a été évacuée en étatde choc vers la polyclinique dela commune d’Ouled Hamlaoù elle a été prise en charge, a-t-on ajouté. Une enquête a étéouverte par les services de laGendarmerie nationale pourdéterminer les circonstancesexactes de cet accident, a-t-onsouligné.

Oum El-BouaghiTrois morts et 1 blessé

dans un accident de la route

El-OuedSaisie de 3.200 téléphonesportables de contrebande

tion, à bord desquels a été dé-couverte la «marchandise», a-t-on précisé. Les contreban-diers ont pris la fuite, à la vuedes douaniers, abandonnantleur «marchandise», a ajouté lamême source. Les services des Douanes ontestimé la valeur marchande decette saisie (téléphones et vé-hicules) à 12,144 millions deDA, tandis que l’amende doua-nière encourue a été fixée à121,44 millions de DA, soit 10fois la valeur de la saisie.

TlemcenPrès de 140 kg de kif

saisis

Port d’Alger

Extensionde la gare maritime

une aire de repos et de loisirs, un res-taurant ainsi que des boutiques et ca-feterias. Mohamed Guendouzi, direc-teur des travaux et du développement(DTD) explique dans les détails que lemole sur lequel est implantée l’actuel-le gare maritime est doté de trois quaisd’une longueur totale de 713 m, et vuque le mole est occupé par d’autresbâtiments et le port de marchandises,la gare maritime ne profite que d’unseul quai d’une longueur de 300 m. L’aire de trafic pour passagers non vé-hiculés occupe dans l’actuelle gare ma-ritime, le premier étage avec une su-perficie de 8.250 m². Cette infrastruc-ture destinée à recevoir un traficmoyen de 1.500 passagers en heurede pointe. L’espace collectif limité à unhall de 2.400 m² ne reçoit que les pas-sagers. Ce hall est doté d’un salond’honneur, un bureau d’information,deux agences de voyageurs (SNMTV,SNCF), cafeterias, free shop, kiosque. Le projet de réaménagement et d’ex-tension, selon le directeur de DTD, vaaugmenter la superficie totale de la garemaritime actuelle, notamment le bâtimentpassagers qui sera aménagé avec en plusd’une extension qui va attendre une su-perficie totale de 23.500 m². Cette su-perficie englobe les quais 09, 10 et 11,la surface du bloc A (ex-PTT) qui estde 7.000 m², la surface du bloc B (ex-CNAN) de 8.250 m² et la surface du BlocC (existant) de 8.250 m². La deuxièmepartie concerne la superficie réservée auxpassagers automobiles qui est de51.000 m². Elle se compose d’une surfa-ce existante déjà du préau terrasse quiest égale à 15.000 m², la surface du quaiN°11 de 14.000 m² (existante), la surfa-ce du quai N° 09 de 14.000m² (proje-tée) ainsi que celle du RDC du bâtimentex-PTT qui est de 8.000 m² (projetée).

Lafarge inaugure un laboratoirede développement

de la construction en Algérietenaire de toutes les parties prenantesdu secteur de la construction» en Al-gérie et pour être «au plus près des be-soins » des clients de Lafarge. Sa créa-tion répond également à différentes solli-citations des clients de Lafarge Algérie,dont «les bureaux techniques, les archi-tectes, et les entreprises de réalisations»qui ont «exprimé des demandes desolutions pour une exécution rapideet de qualité», affirme un responsabledu cimentier français. Cette platefor-me, qui s’étale sur 3000 m2, y com-pris un bâtiment de 2300 m2, est com-posée de deux laboratoires d’analyses(ciment et béton) et d’un laboratoirede système constructif «pour résoudredes problèmes d’isolation thermique,et de rapidité d’exécution». A la de-mande des clients, des équipes tech-niques peuvent se déplacer sur leschantiers pour «effectuer, sur place, desanalyses, et prendre des échantillonspour des études plus poussées en la-boratoire, afin de proposer des formu-lations». Le laboratoire de développe-ment de la construction de Rouïba estégalement doté d’un pôle «prescrip-tion» et «d’accompagnement scientifi-que» qui permettront de «consoliderla collaboration qui a été développéeavec le monde académique algérien»(avec l’USTHB, l’USTO, et tout récem-ment avec l’Ecole nationale polytech-nique). Selon les responsables de La-farge Algérie le budget de fonctionne-ment de ce laboratoire est de l’ordrede 100 millions de DA pour 2014.Lafarge Algérie annonce également lamise en œuvre d’un «bloc béton» spé-cialement conçu pour les régions dusud algérien, d’un modèle de logementsabordables et modulables, ainsi que lelancement d’une formation de maçonscertifiés dont la première promotion com-posée d’une quinzaine de diplômés sorti-ra d’ici la fin de l’année. Le GroupeLafarge compte ouvrir une quinzainede laboratoires dans plusieurs régionsdu monde d’ici 2015. La prochaineinauguration aura lieu au Brésil.

CENTRE & EST06 Le Quotidien d'OranMardi 19 novembre 2013

15 moharram 1435Horaires des prières pour Alger et ses environs

El Fedjr05h53

Dohr12h34

Assar15h17

Maghreb17h42

Icha19h04

A. Ouelaa

C’est vers 17h30, dimanche, quele ministre de l’Intérieur et des Col-

lectivités locales est arrivé à la salle del’APW où il a procédé à l’installationde Mohamed Lebka, comme nouveauwali d’El Tarf. Dans son allocution, M.Belaïz est revenu sur le mouvement par-tiel opéré, récemment, dans le corpsdes walis et qui s’est fait sur des cri-tères bien précises et les spécificités dechaque région, tout en insistant surl’aide à apporter au nouveau wali, dansses missions, surtout celles inhérentesà la dynamique de développementamorcée par son prédécesseur. Ceci dit, le ministre de l’Intérieur,a insisté sur les axes urgents que l’ad-ministration, en général, doit pren-

Bekaï Abdelkader

Le diabète s’étend de manière effroyable. Les gens ne

font pas, systématiquement, destests de dépistage et attendentque la maladie les étouffe pourréagir. C’est pour cette raison quele centre du diabète a été aména-gé et son ouverture a coïncidéavec la Journée mondiale du dia-bète. Situé dans l’enceinte du cen-tre médical de la cité Aïn Chih,cette structure sera chargée, ex-clusivement, du dépistage, de laprise en charge précoce, du suivi

Quatre personnes d’unemême famille ont été bles-

sées avant-hier aux environs de11 h dans un accident de la cir-culation survenu sur la RN 8 re-liant L’Arba à Tablat après quela voiture dans laquelle elles se

Tahar Mansour

Mettant à profit des informations sur la présencede deux individus qui

s’adonnent au trafic de docu-ments administratifs, à Bouinan,la brigade criminelle, dépendantde la Sûreté de wilaya de Blida, aouvert une enquête qui a permisd’identifier, dans un premiertemps, deux suspects. Ils furentmis sous une surveillance discrè-te et ininterrompue jusqu’à ce quele premier des deux suspects soit

Farid Haddouche

La cour de Bouira a jugé,hier, une affaire impliquant

3 accusés pour association demalfaiteurs, vol par effraction.Les trois mis en cause, âgés en-tre 19 et 22 ans, ont été con-damnés à une peine de 5 an-nées d’emprisonnement ferme,

A.Ouelaâ

04 personnes placées sous mandat dedépôt. Coup de filet spectaculaireque celui que viennent de réaliser leséléments de la brigade de la luttecontre les stupéfiants de la Sûreté dela wilaya d’El-Tarf. Tout a commencé dans l’après-mididu jeudi passé avec l’arrestation d’unhomme, âgé de 55 ans, en possessionde 2 plaquettes de kif. Ce dernier netarda pas à dénoncer son fournisseurqui habite à la cité «Auzas» à Annaba

Les personnels de l’Entreprise desindustries des câbles (ENICAB) de

Biskra ont déclenché, dimanche, unmouvement de grève pour réclamer desaugmentations de salaires et la régula-risation administrative de plusieurs tra-vailleurs, a-t-on constaté. Contacté par l’APS, un membre dusyndicat de cette entreprise, M. Musta-pha Kadi, a précisé que la plate-formedes revendications porte, essentielle-ment, sur une «revalorisation du salai-re de base, à hauteur de 30%, la per-manisation des 180 travailleurs, souscontrat depuis plus de 5 ans et la révi-sion du contrat passé avec un parte-naire étranger» (l’Américain GeneralCable qui a acquis cette ex-entreprisenationale après l’ouverture de son ca-pital, en 2008). De son côté, le direc-

L’école de formation des officiers debrigades des douanes de Mekhad-

ma rouvrira ses portes, vers la fin dupremier trimestre 2014, a-t-on apprisauprès de la direction régionale desDouanes de Ouargla. Cette école, dont la première ouver-ture remonte à 1995, rouvrira ses por-tes, après une fermeture de près de deuxannées, pour motifs de réfection et deréhabilitation de ses structures et instal-lations, a indiqué, à l’APS, le directeurrégional des Douanes, M. Rachid Ker-rouch. L’école a formé plusieurs promo-tions d’officiers des brigades de doua-nes, comprenant, pour certaines d’en-tre elles, des éléments venus de diverspays africains, en vertu de conventionsde coopération, a-t-il ajouté. Cettestructure qui dispose d’une capacitéd’accueil de 200 à 250 places, a béné-

EL-TARFBelaïz : «la bureaucratie

à l’origine des débordements»dre en charge, dans son volet le plusépineux et qui mine les relations en-tre l’administration et les administréset qui est la bureaucratie ; celle-ciétant à l’origine des mécontente-ments, des débordements et des con-testations. En ce sens, et à la lumiè-re des mesures prises, récemment, afinde faciliter la délivrance de certains do-cuments, l’obligation aux élus, commeaux responsables, de consacrer unejournée pour recevoir les citoyens. L’ac-cueil et l’écoute doivent primer. Lorsde la conférence de presse qui a suivicette installation, il a été, aussi, ques-tion de la bureaucratie qui ne concer-nent pas, seulement les collectivités lo-cales mais bien au-delà comme les ban-ques et autres où les pires difficultéssont rencontrées par les citoyens.

EL-TARFSaisie de kif, d’héroïne

et de cocktails «Molotov»où la perquisition de son domicile apermis de mettre la main sur 60 g dekif, des psychotropes et 04 millions decentimes. A son tour, ce dealer donnele nom de 2 frères qui habitent à Had-jar Eddis, dans la wilaya de Annaba oùles enquêteurs ont mis la main sur 03 gd’héroïne, 1g de morphine, 2 millionsde centimes et 21 bouteilles de cocktailsMolotov’ ainsi qu’un sabre. Six person-nes ont été présentées devant le tribu-nal d’El-Tarf, 4 ont été placées sous man-dat de dépôt et les 2 autres ont bénéfi-cié d’une citation directe.

BISKRAGrève des travailleurs de l’ENICAB

teur général de l’ENICAB, M. Jose-Maria Gallego, a souligné que l’entre-prise est «disposée, en permanence, àengager le dialogue avec le partenairesocial, pour tout ce qui concerne l’en-treprise» et que le point relatif à la re-valorisation des salaires était «à l’ordredu jour, mais doit être liée à la pro-ductivité». Pour ce responsable, «il estnécessaire de prendre en considéra-tion les objectifs économiques del’entreprise et la pérennité de ses ac-tivités, dans un contexte de concur-rence féroce». La masse salariale, a-t-il ajouté, a augmenté de 10%, en2013. Pour sa part, M. Kadi a souli-gné qu’il s’agit d’une «grève ouver-te» qui ne prendra fin qu’»après lasatisfaction des revendications des900 travailleurs de l’entreprise».

OUARGLARéouverture prochaine de l’Ecole

des officiers des douanesficié d’une importante opération de ré-habilitation, d’équipement et d’aména-gement, touchant les salles de cours,l’amphithéâtre, la salle de sports, etautres, selon le même responsable. Lesecteur des Douanes, dans la wilaya deOuargla sera renforcé par plusieursautres structures, au cours des deuxprochaines années, a annoncé M. Ker-rouch. Il s’agit d’un projet en phased’étude pour la réalisation et l’équipe-ment du siège de la direction régionaledes Douanes à la zone des équipe-ments publics de Ouargla, en plus dessièges de la direction de wilaya, de l’Ins-pection régionale, de l’Inspection divi-sionnaire, d’une caserne, d’une struc-ture d’hébergement et d’un poste decontrôle routier fixe à l’intersection desaxes Ouargla, Hassi Messaoud, etTouggourt, a-t-il fait savoir.

BLIDADes documents officiels falsifiés

et deux arrestationsarrêté alors qu’il avait en sa pos-session deux cartes grises viergeset une somme de 30.000 DA. Laperquisition effectuée en son do-micile permit aux policiers de dé-couvrir de faux registres de com-merce, de fausses cartes d’iden-tité, des permis de conduire fal-sifiés ainsi que des cachets offi-ciels tout aussi faux. Toujours audomicile du même suspect, lesinspecteurs purent récupérer unvéhicule de marque ‘Opel’ quiavait été volé à Oran, en maidernier. Quelques heures plus

tard, le deuxième suspect fut ar-rêté à El Affroun et la perquisi-tion de son domicile permit dedécouvrir de faux extraits de rô-les ainsi qu’une copie d’un ex-trait de rôles. Les deux présu-més faussaires ont été présentésauprès du procureur de la Ré-publique près le tribunal deBoufarik qui plaça le premier endétention préventive et ledeuxième suspect sous contrôlejudiciaire, sous les chefs d’incul-pation de faux, usage de faux etdétention d’une voiture volée.

Un homme tué à coups de couteaudans un «hammam»

Alors qu’il se trouvait dans unhammam, situé au centre-

ville de Boufarik, un homme D.Gh, âgé de 44 ans a reçu plu-sieurs coups de couteau, dans lasoirée de samedi, aux environs

de 22h30. Le malheureux est dé-cédé sur le coup. Les éléments del’unité de Boufarik de la Protec-tion civile sont intervenus pourévacuer son cadavre vers lamorgue de l’hôpital de la ville.

Pour leur part, les services deSécurité concernés ont ouvertune enquête pour déterminerles circonstances exactes du dra-me et arrêter le ou les assassins.

T. M.

Incendie dans une maison

Les sapeurs-pompiers, dépendant de l’unité de la

Protection civile, sont interve-nus, avant-hier, pour éteindreun incendie qui s’est déclarédans une chambre d’une mai-son de deux étages, située à

Zaïane, dans la commune deMeftah. L’incendie a été, rapi-dement, maîtrisé et les autrespièces de la maison sauvéesdes flammes, grâce à la promp-titude des agents de la Protec-tion civile. Tout ce qui se trou-

vait dans la chambre a été dé-truit par le feu et un bébé âgéde 4 jours a été secouru par lemédecin de la Protection civi-le après qu’il ait été incommo-dé par la fumée.

T. M.

Quatre blessés dans un accident de la routetrouvaient soit entrée en colli-sion avec un autre véhicule. Lapremière voiture a dérapé suiteau choc et est tombée dans unravin profond d’environ 150 m.Ayant subi des blessures de di-vers degrés de gravité, les quatre

passagers ont été secourus parles agents de l’unité de la pro-tection civile de L’Arba qui les ontremontés jusqu’à la route pourles évacuer vers la polycliniquede la même ville où ils ont étépris en charge. T. M.

BOUIRA Trois cambrioleurs condamnés à 5 ans de prison

assortie d’une amende judiciai-re de 10 millions de centimes,pour chacun d’eux. Le représen-tant du ministère public avaitrequis 10 années de prison fer-me et 100 millions de centimesde dommages et intérêts contreles mis en cause. Les faits se sont passés du-rant la journée du 7 avril de

l’année en cours. Lorsque les3 individus se sont introduitsdans une maison pour s’empa-rer de bijoux et d’argent. Maisc’était compter sans la vigilancedes voisins qui ont donné l’aler-te ce qui a permis l’arrestationdes 3 cambrioleurs, par les élé-ments de la police, en flagrantdélit de vol.

DJELFAUn centre pour diabétique

et de l’orientation des malades etde la formation médicale conti-nue des patients. Il est équipé deplusieurs appareils sophistiquésde dépistage, de frigo pour stoc-kage des réactifs et de micro-or-dinateurs pour la sauvegarde desdonnées. Le wali, accompagnédu P/APW, de responsables duministère de tutelle et des cadresde la Santé de la wilaya, a procé-dé à l’inauguration officielle decette structure (la 4ème au niveaunational, sur total de 30 qui se-ront, toutes, opérationnelles d’icila fin de l’année).

Le premier responsable de lawilaya a, également, visité la cli-nique mobile du diabète qui aété implantée à la place ‘KhaledIbn El Walid’ (du 07 au 16 no-vembre) et qui a reçu pas moinsde 5.000 visiteurs. La Fédération internationaledu diabète (FID) a publié, der-nièrement, des chiffres effarantssur le diabète dans le monde.Il tue une personne, toutes les06 secondes, et 382 millions ensont atteintes. Plus de 8% despersonnes adultes sont tou-chées par cette maladie.

L’opération de transfert du droitde jouissance en droit de con-

cession des terres agricoles, dans lapartie saharienne du sud de Khen-chela, a permis, à ce jour, de régu-lariser 1.616 agriculteurs exploitant38.000 ha, répartis sur 15 périmè-tres, a indiqué, hier, le directeur lo-cal de l’Office national des terresagricoles (ONTA). Onze autres pé-rimètres, totalisant 57.000 ha, serontmis en valeur, dans cette zone, à l’in-tention de jeunes sans emploi, dé-sireux d’investir dans divers projets

KHENCHELAPlus de 1.600 agriculteurs régularisés

agricoles, selon la même source quia souligné que 1.649 jeunes sont ci-blés par cette opération, dans lescommunes d’El Mehmal, de Babaret d’Ouled Archach qui constituentla partie dite «Sahara des Nemem-chas». Le responsable local de l’ON-TA a ajouté que sur 2.324 arrêtés,en cours d’établissement, 669 ontété remis aux fellahs bénéficiaires,dans le cadre de l’opération detransfert du droit de jouissance endroit de concession dont la finalitéest de fixer les exploitants agricoles

sur leurs terres. Un programme gou-vernemental spécial réserve à cettezone saharienne 33 milliards de di-nars destinés au financement de dif-férentes opérations, comme la réa-lisation de routes, de pistes, de fon-çage de puits, d’électrification rura-le et d’habitat. L’opération de trans-fert du droit de jouissance perpétuel-le en droit de concession cible, à tra-vers la wilaya de Khenchela, 112périmètres représentant 182.733 hadont 127.833 ha dans la zone sa-harienne, est-il noté.

CONSTANTINE 07Le Quotidien d'OranMardi 19 novembre 2013

15 moharram 1435

Horaires des prières pour Constantine et ses environs

El Fedjr05h39

Dohr12h19

Assar15h03

Maghreb17h28

Icha18h50

Journées d’étude surJournées d’étude surJournées d’étude surJournées d’étude surJournées d’étude surl’entreprenariatl’entreprenariatl’entreprenariatl’entreprenariatl’entreprenariat

Dans le cadre de la vulgari-sation de la culture de l’en-treprenariat en milieu estu-diantin, la section de Cons-tantine de l’Agence nationa-le de soutien à l’emploi desjeunes (ANSEJ) et l’universi-té de Constantine ‘’1’’ orga-nisent des journées d’étudeportant sur l’entreprenariatdont l’objectif serait d’inciterles étudiants à la créationd’entreprises, annonce uncommuniqué diffusé hier parcette agence. La première deces journées se tiendraaujourd’hui 19 novembre àl’Institut national de l’alimen-tation et des technologiesagro-alimentaires (INATAA).La faculté des sciences ac-cueillera l’évènement le joursuivant, 20 novembre, et lafaculté de biologie le 23 dumême mois. Ces journées se-ront marquées par le témoi-gnage de jeunes promoteursuniversitaires de l’ANSEJ.

Les accidentsLes accidentsLes accidentsLes accidentsLes accidentsde la route en haussede la route en haussede la route en haussede la route en haussede la route en hausse Un représentant du groupe-ment de wilaya de la Gendar-merie nationale de Constan-tine a déclaré hier que, du-rant les dix mois de l’annéeen cours, les accidents de lacirculation ont augmenté de8% par rapport à la mêmepériode de l’année dernière,faisant 71 tués contre 63 en2O12. C’est pourquoi et sousle slogan «Non aux accidentsde la route. Non à la mort desinnocents», et pour célébrer laJournée de la sécurité routiè-re, l’association constantinoi-se «Sécurité routière» a orga-nisé hier une journée de sen-sibilisation à la faculté de mé-decine du Chalet des pins, àl’intention des étudiants enmédecine qui a été suivie parune opération de don de sangoffert généreusement par lesétudiants de cette faculté.

CirculationCirculationCirculationCirculationCirculationet déplacementset déplacementset déplacementset déplacementset déplacements

difficilesdifficilesdifficilesdifficilesdifficiles L’axe de la circulation auto-mobile allant du centre hos-pitalo-universitaire (CHU) aucentre-ville en passant soit parles pénétrantes du pont deSidi-Rached ou de la rue Ta-tache Belkacem devient qua-siment impraticable à partirde 16h3O, heure de sortie destravailleurs de l’administra-tion publique. C’est mainte-nant une donnée constantedepuis l’arrêt du téléphériqueil y a plus d’un mois et demiet qui fait le désespoir desusagers. Mais ces derniersfont néanmoins le pied degrue chaque jour, à cetteheure-là, devant l’entrée dulycée Rédha Houhou, espé-rant trouver un taxi, régulierou clandestin, qui consenteà les transporter de l’autrecôté du Rhumel. Malheureu-sement, la majorité des taxisqui passent par là refusentd’effectuer le déplacement enmontrant du doigt les bou-chons de la circulation.

A. M.

A. Mallem

Il ne reste plus que 100 m à creuser !». Cette déclaration faite,hier matin, par les responsables

japonais de Cojaal, au ministre desTravaux publics, M. Farouk Chiali,sur le site du chantier de creusementdu tunnel de Djebel Ouahch (Tube2), loin de le rassurer, a provoqué,chez lui, un vif mécontentement etqui n’a pas manqué de le faire sa-voir aux responsables nippons duchantier, ainsi qu’aux représentantsalgériens de l’Agence nationale desautoroutes. Critiquant le rythme detravail qu’il a jugé trop lent, M. Chialia exhorté les responsables du chan-tier à aller plus vite pour réaliser cetouvrage, indispensable à l’ouvertu-re de la circulation aux véhicules, no-tamment les poids lourds, sur la par-tie du tronçon comprise entre lacommune de Zighoud-Youcef et lalocalité d’El-Méridj.Avant cette étape, le ministre des TPs’était rendu sur un autre chantierd’envergure, celui du quartier duBardo, à Constantine, à partir du-quel se construit le pont Transrhu-mel par la société brésilienne ‘An-drade Guttierez (AD)’. A propos decet ouvrage où le rythme de travailest mené, tambour-battant, le mi-nistre s’est montré plutôt satisfaitpuisqu’il a affirmé qu’il constitue,incontestablement, «un défi qui aété relevé par le secteur des Tra-vaux publics et une fierté pourl’Algérie et pour la ville de Cons-tantine, en ce sens que ce pont fi-gure, désormais, parmi les plusimportantes infrastructures réali-sées aux niveaux national et afri-cain». Sur ce chantier, les responsa-bles de l’entreprise brésilienne ont

A. El Abci

Près d’une cinquantaine de souscripteurs aux 200 logements FN-

POS, situés à l’UV 17, de la nouvel-le ville Ali Mendjeli, ont organisé,hier, un rassemblement devant lecabinet du wali, pour réclamer lesclés de leurs appartements «achevésavec VRD depuis quelques mois,déjà, mais toujours pas attribués»,lancent-ils avec dépit et colère. Etde menacer d’aller à Alger, le 5décembre prochain, pour fairevaloir leurs droits, si l’impasse de-vait persister, diront-ils. Selon un des animateurs du mou-vement de protestation, «nous necomprenons pas ce qui se passe, carnous avons satisfait, à toutes les con-ditions de ce projet qui date de 2004,si bien que nous disposons des dé-cisions de pré-affectation». Etd’ajouter «la direction - FNPOS dewilaya, s’échine à un exercice auquelnous ne comprenons pas grand-cho-se. Ainsi, son dernier argument, pourne pas livrer les clés des logementsà leurs bénéficiaires, diront-ils, a étél’exigence de lui ramener, dans undélai de 10 jours, le «Ok» de la com-mission CNL, relatif au prêt de 70millions de centimes, entrant dans

Une réunion d’évaluation seraconsacrée «dès la fin de cette

semaine», aux mesures à prendrepour résoudre les problèmes de re-tards, dans le lancement de projetsde développement, dans différen-tes communes de la wilaya de Cons-tantine, a indiqué, lundi, le wali, M.Hocine Ouadah. Le chef de l’exécu-tif local a indiqué, à l’APS, au lende-main d’une visite d’inspection, dansla daïra d’Ibn Ziad, (40 km au sud-est de Constantine), que cette rencon-tre d’évaluation permettra de «cer-ner les contraintes et déterminer lesresponsabilités, dans le but de don-ner un nouveau souffle à ces pro-jets de développement, souffrant deEmboîtant le pas à la commune

d’El Khroub qui a eu le mérite delancer, il y a quelques semaines, l’ini-tiative de faciliter le retrait des docu-ments de l’état civil, l’APC de Cons-tantine a décidé de développer, unpeu plus, l’idée de service public, ens’ouvrant aux citoyens et en allant àleur rencontre, pour satisfaire leursbesoins quotidiens en matière de dé-livrance de documents réglementai-res, notamment dans le domaine del’état civil. Aussi, l’administration dela commune a annoncé hier, par lebiais de la radio régionale de Cons-tantine, qu’une permanence de ser-vice sera instaurée, chaque samedi,dans les trois secteurs urbains de laville, pour la délivrance, aux guichets,des divers documents d’état civil quiseront demandés par les citoyens. A ce titre, et selon le directeur de laRéglementation et des Affaires géné-rales de la commune, M. Fethi Bous-baâ, la permanence, qui a été déci-dée, sera instaurée, chaque samediet entrera en vigueur à partir du 23novembre 2013, dans les trois sec-teurs urbains de Sidi Rached, Sidi Ma-brouk et de la Cité du 5 Juillet, et ce,selon les horaires journaliers de 8h à13h et de 14h à 16h30.Apprenant la nouvelle, des citoyens

A. E. A.

La section de recherche du groupement de Gendarmerie de

Constantine a mis fin à une tentati-ve d’impression et d’écoulement defausse monnaie, dans la ville, im-pliquant deux Subsahariens qui ontété présentés, au cours de la semai-ne dernière, devant le procureur dela République, près le tribunal deZiadia, qui les a écroués. Selon un document de la cellulede communication de la Gendar-merie de Constantine, faisant étatdu bilan des activités de ce corpsde sécurité du 11 au 17 novembrecourant, c’est lors d’une patrouilledes éléments de la section de re-cherche, à travers le territoire de lawilaya, que leur l’attention a étéattirée par la présence de deux in-dividus, d’origine étrangère, à bordd’une voiture de marque Peugeot301. La fouille de la voiture a per-mis de découvrir un produit de cou-leur noire, dans un petit flacon, ser-vant dans l’impression de la faussemonnaie, en sus d’autres produits.Les gendarmes ont, alors, procé-dé à l’arrestation de N.J, âgé de34 ans et de O.L, âgé de 37 ans,ressortissants étrangers, tous les

Visite du ministre des Travaux publics

Satisfaction pour leviaduc, mécontentement

pour l’autoroute Est-Ouestcertifié au ministre que le tauxd’avancement des travaux vientd’atteindre 80 % et la livraison duviaduc et de ses prolongements im-médiats, qui vont sur une longueurde 7 km, se fera, sans autre délai, le16 avril prochain. Quant au projetdans sa globalité qui comprend laconnexion avec l’autoroute Est-Ouest, à Djebel Ouahch, à partirdu rond-point de Ziadia, et la pé-nétrante vers l’aéroport internatio-nal ‘Mohamed Boudiaf’ et le tron-çon de l’autoroute Est-Ouest, pas-sant par le quartier Zouaghi, soitune longueur globale de 21 km,les responsables d’AD ont donnéle délai de décembre 2014 poursa livraison définitive.Le ministre des Travaux publics acommencé sa visite dans la capi-tale de l’Est, en se rendant dansun hôtel de la ville pour présiderà l’ouverture d’un séminaire tech-nique sur «les nouvelles techniquesde réalisation et de gestion desgrands ouvrages d’art : cas du via-duc Transrhumel à Constantine ».Là, le ministre s’est étalé sur le dé-veloppement des moyens de com-munication qui sont le vecteur detout développement global. «Et l’Algérie, a-t-il dit, fait faceà une demande, de plus en pluscroissante, dans le domaine desinfrastructures de base servant autransport. Et d’expliquer, dans lafoulée, «le programme ambitieux»de son secteur visant à doter lepays d’infrastructures de base parla réalisation de projets structu-rants, l’extension et la modernisa-tion du réseau routier et la cons-truction d’ouvrages d’art qui a unimpact considérable dans toutepolitique de construction.

Une permanence pour l’état civildans trois secteurs urbains

ont estimé, d’une part, que la dési-gnation des secteurs chargés d’assu-rer cette permanence ne repose passur un critère géographique cohérent,en ce sens, que des citoyens de cer-tains quartiers, éloignés de ces cen-tres, vont être obligés de faire de longsdéplacements, et que d’autre part,une seule journée, par semaine, estinsuffisante pour répondre à l’énor-me demande qui s’exprime, chaquejour, dans tous les secteurs urbainsde la ville. «En outre, complète un an-cien employé de l’administration, àla retraite, l’horaire retenu n’est pas,non plus, suffisant. Qu’est-ce qui em-pêche de revenir à la bonne organi-sation d’antan où les services de l’ad-ministration restaient ouverts jusqu’à19 h ?», s’est-il demandé, sous lesyeux approbateurs de ses camaradesretraités. En tout cas, depuis le der-nier remaniement gouvernemental etla création d’un sous- ministère char-gé du Service publ ic, l ’ idéed’abandon de la séance unique etd’un retour à l’ancien horaire quiétait en vigueur, dans l’administra-tion publique, suscite un intérêt dé-claré, notamment auprès de la gé-nération de citoyens qui ont travaillédans l’administration avant et aprèsl’indépendance du pays. A. M.

«

Les souscripteurs du FNPOSmenacent d’aller à Alger

le montage financier des construc-tions en question». Ils poursuivent«maintenant que les 10 jours sontpassés, sans résultat, puisque la CNLa refusé de délivrer des documentsde décision, à titre individuel, auxsouscripteurs, l’argument brandi,maintenant, est de patienter, enco-re un mois, pour trouver une solu-tion à cette question de prêt de laCNL». Et le représentant des protes-tataires de poursuivre, «nous avonsremarqué que sur le terrain nousnous trouvons soumis à des pres-sions pour payer cash nos loge-ments. Et des rumeurs, de plus enplus, persistantes, font état que seulsseront pris en compte les souscrip-teurs qui payeront cash pour les at-tributions. Et cela, contre la formu-le du montage financier adopté audépart, impliquant un apport dusouscripteur, plus l’aide de la CNLainsi que celle du FNPOS». Les protestataires, menacent d’or-ganiser, le 5 décembre prochain, à Al-ger, un in sit-in de contestation et ce,en mobilisant tous les souscripteursFNPOS des 47 autres wilayas, setrouvant dans le même cas. Pour cau-se d’absence du wali en son cabinet,les protestataires ont décidé de reve-nir à la charge, lundi prochain.

Une réunion d’évaluationpour rattraper le retard

blocages, pour des raisons objecti-ves et autres supposées». Les collectivités locales qui n’ontpas honoré leurs engagements, nebénéficieront pas de nouveaux pro-jets de développement et ce, «jus-qu’à ce qu’elles aient achevé lesprogrammes déjà inscrits à leur ac-tif», a averti le wali, précisant queles PCD (programmes communauxde développement) «sont moinsl’affaire du wali que des commu-nes». Dans la daïra d’Ibn Ziad, plu-sieurs projets de développement,inscrits dans le cadre des PCD, pei-nent à être lancés pour des raisons,essentiellement, d’ordre organisa-tionnel, a-t-on noté sur place.

Deux Subsahariens écrouéspour trafic de fausse monnaie

deux, et les ont conduits au siègede la section de recherche. Il a été procédé, également, à lasaisie d’un liquide noir, une poudrerouge brique trouvée dans un sacen plastique et plusieurs morceauxde papier blanc d’une dimensioncorrespondant aux billets de 1.000dinars algériens. Les gendarmesont ouvert une enquête et enta-mé les investigations. Les deux in-dividus ont été ensuite présentésdevant le tribunal de Ziadia et pla-cés en détention préventive. Par ailleurs, concernant toujoursle bilan de la semaine écoulée, leséléments du groupement de Gen-darmerie de la ‘ville des ponts’, ontprocédé à l’arrestation de 10 autresindividus, impliqués dans des affai-res de détention et consommationde stupéfiants et de comprimés depsychotropes, de port d’armes pro-hibées et de vol de près 4.000 DA,de l’intérieur d’une voiture àOuled Rahmoune et dont l’auteurprésumé a, tout juste, 15 ans. Huitdes individus présentés à la justi-ce ont été placés sous mandat dedépôt, alors que le mineur a étéplacé, au centre de rééducationdes mineurs de Ain M’lila et unautre remis en liberté.

08 Le Quotidien d'OranMardi 19 novembre 2013 ORANIE

Ayache Djamel

D’autres navires sont attendusdans les prochains jours, enprovenance principalement

de «Hollande» et du «Danemark».Durant la dernière campagne d’im-por tat ion du tubercule (2012/2013), 120.000 tonnes ont transitépar le port de Mostaganem, soit85% des importations nationales.L’opération de plantation devra dé-buter dans les régions de «Bougui-rat», «Sirat», «Hassi Mamèche», «Sti-dia», et «Aïn Nouissy», dans les pro-chains jours et s’étalera jusqu’audébut du mois de janvier. L’arracha-ge quand à lui, sera programmé àpartir de fin avril. Les 40 millimè-

Khaled Boumediene

Organisé les 16 et 17 novembre2013 par la Société algérienne

de Chirurgie (SAC) à l’auditorium dela faculté de médecine (ex- caserneAcimi-Miloud), en collaboration avecl’université Abou Bakr Belkaid, le21ème Congrès national de chirurgiesur le thème du cancer a rassembléprès de 260 participants invités àquestionner et débattre avec desspécialistes et chirurgiens de plu-sieurs wilayas du pays, ainsi que despays du Maghreb, de France et deSuisse sur les nouvelles approchesthérapeutiques des cancers coliquesgauches en occlusion, cancers de lathyroïde, cancers colorectaux, kys-tes hydatiques du foie, chylotorax(aspects cliniques et thérapeuti-ques), cœlio-chirurgie avancée,métastases hépatiques, ainsi que surles aspects pratiques de la prise encharge de ces cancers et ce, en pré-sence du président de la SAC, Pr.A. Graba, du secrétaire général duministère de l’Enseignement supé-rieur et de la Recherche scientifique,et du Pr R. Benabadji (Chirurgienretraité), président d’honneur de cecette manifestation scientifique dont

Un promoteur immobilier privé,engagé dans le projet de cons-

truction de 450 logements de typepublic assisté (LPA) s’est vu retiré hierle marché par le wali de Tiaret, à l’is-sue d’une visite inopinée que ce der-nier a effectuée sur chantier. En effet,selon un billet de la cellule de com-

Bencherki Otsmane

La dégradation du cadrede vie et l’urbanisation

anarchique sont autant defacteurs favorisant la prolifé-ration de cette pathologie. Lenombre de cas de leishma-niose ne cesse d’augmenterdans la wilaya de Chlef, at-teignant des proportions alar-mantes. Les services d’épidé-miologie tirent de ce fait lasonnette d’alarme. Les servi-ces de la Santé de wilaya ontavancé, hier, des chiffres in-quiétants : 39 cas de leish-maniose cutanée ont été re-censés jusqu’à ce jour. 17communes sur les 35 quecompte la wilaya de Chlef

Abbad Miloud

Agissant sur des informa-tions citoyennes faisant

état de la présence d’un grou-pe d’individus dans un domi-cile au hameau Teguagra,dans la commune de Chlef,qui s’adonnent à la vente dekif et sont en possessiond’une arme à feu, les élé-ments de la section d’investi-gations et de recherches deChlef ont procédé à une per-quisition. Le domicile enquestion appartient à un cer-tain BN, âgé de 35 ans, re-

M. S. Laradji

Une louable action quecelle qui vient d’être ini-

tiée par les locataires de la citéMalek-Bennabi de Méchriaen faveur de leur environne-ment immédiat. Jeunes etmoins jeunes, sensibiliséssans doute à la chose envi-ronnementale, se sont don-nés le mot pour prendre encharge l’aménagement del’espace situé au cœur de leur cité, une façon commeune autre d’agrémenter lecadre de vie de leurs enfants.En effet, sans attendre l’inter-vention de la municipalité, ilsont joint l’acte à la parole etchacun a mis la main à lapoche pour concrétiser leurprojet.» En l’espace de quel-ques mois seulement, témoi-gne M. Semghouni Belka-

Les éléments de la compa-gnie de la Gendarmerie

nationale de Ténès ont orga-nisé, cette semaine, une vas-te opération de contrôle et desurveillance sur tout le litto-ral chélifien. A la plage deOued Zeboudj dans la com-mune de Sidi Abderrahma-ne, leur attention a été atti-rée par un sac en plastique

El-Houari Dilmi

Alors que le mercure a chuté jus-qu’à deux degrés Celsius dans la

nuit de samedi à dimanche, le gazvient de faire sa première victime àTiaret. En effet, il s’agit d’une fillettede 13 ans qui a été retrouvée hiermatin morte asphyxiée par des gazbrulés à l’intérieur d’une salle de bain

cem, membre actif de l’asso-ciation locale, pas moinsd’une quinzaine de millionsde centimes a été collectéepour couvrir les frais inhé-rents aux aménagements né-cessaires qui ont été pris encharge par un bureau d’étu-de multidisciplinaire. Une foiscette étape franchie, un grandvolontariat à été organisé avecla participation de tous les lo-cataires (hommes, femmes etenfants, dans une ambiancefestive pour planter et arroserles plants qui, aujourd’hui, sontpresque adultes. «Il est vraiqu’aujourd’hui tous les gensen visite dans cette cité, cons-tatent la beauté du paysageet la propreté qui y règne etne font que saluer l’initiativeen souhaitant sa généralisa-tion à travers toute les citésde la localité.

MÉCHRIAEnvironnement :

les jeunes s’impliquent

au milieu des rochers. Aprèsles précautions d’usage, ilsont découvert une importan-te quantité de ce qui ressem-blait à des plaquettes de kif. Pour s’en assurer davan-tage, ils ont procédé à uneexpertise. Il s’est avéré qu’ils’agit bien de trente kilos dekif traité.

Abbad Miloud

SIDI ABDERRAHMANEDécouverte de 30 kgde kif sur la plage

pris de justice et sans profes-sion. Lui et quatre autres per-sonnes ont tenté de prendrela fuite à la vue des hommesde loi. Les gendarmes ont dé-couvert 15,50 grammes de kiftraité, un pistolet automati-que, un chargeur de PA, unesomme d’argent de 16 mil-lions de centimes, provenantde la vente de kif et cinq por-tables. Les cinq personnes ontété arrêtées et l’ensemble desobjets saisis. Les cinq serontprésentés aujourd’hui devantle procureur de la Républi-que du tribunal de Chlef.

Une arme à feuet du kif saisis

sont infectées. Les plus tou-chées sont les communes deSidi-Akkacha, Oued-Sly etTénès. Ces données mon-trent que le nombre de casde leishmaniose pourraitgrimper de façon encore plusalarmante si des mesures ur-gentes n’étaient pas prises.Selon des spécialistes, lesprincipaux facteurs favori-sant la prolifération de cettepathologie sont notammentla dégradation du cadre devie et de l’hygiène du milieu,l’urbanisation anarchique,les changements climatiques,le pullulement des rongeurset des chiens errants, et lanégligence lors des opéra-tions de démoustication.

CHLEFAlerte à la Leishmaniose:

39 cas avérés signalés

MOSTAGANEM3600 tonnes de semence de pomme

de terre importées

tres de pluie enregistrés à Mostaga-nem depuis jeudi passé encouragentsans aucun doute les agriculteurs àplanter plus tôt que prévu, souligneun fellah de la région de «Sirat». Parailleurs, le trafic du ciment a encorefait surface au port de Mostaganemavec la réception de 260.000 tonnesdurant les 10 premiers mois de l’an-née 2013. Pour le rond à béton, l’inau-guration de l’usine de «Bethioua» afait chuter le trafic, passant de 88.000tonnes en 2013 à 30.000 tonnes del’année en cours. Toutefois, le bois aconnu une hausse de 4% et ce sont71.000 tonnes déchargées durant les10 premiers mois de l’année 2013,contre 68.000 tonnes pour la mêmeépoque de l’année 2012.

Le bitume a aussi enregistré unepetite augmentation, passant de55.000 tonnes les dix premiers moisde l’année 2013 contre 55.300 du-rant la même période de l’annéedernière, soulignent les services dela capitainerie. Le port de Mostaganem, par-mi les plus importants de l’Ouest areçu 472 navires durant les dix pre-miers mois de 2013, va bénéficier,selon les services des Travaux publics,du lancement d’un chantier pour laréalisation d’un 3ème bassin de 18 haet d’un tirant d’eau de 14 m pouvantaccueillir des navires de grand ton-nage qui sont souvent déroutés versdes ports voisins ; il permettra aussila création de 350 emplois.

TLEMCEN Cancer : débat sur les nouvelles

approches thérapeutiquesl’inauguration a été donnée, vendre-di soir, par le wali de Tlemcen, M.Saci Ahmed Abdelhafid. S’exprimant à l’ouverture de cecongrès l’imminent professeur Mokh-tar Benkalfat, président du comitéd’organisation et chef de service dechirurgie générale «A» au CHU deTlemcen, a souligné que «les nou-veaux protocoles de chimio et radio-thérapie, ainsi que les dernières tech-niques chirurgicales ont permis untaux de survie beaucoup plus appré-ciable qu’il y a quelques années»,précisant, en outre, que «l’informa-tion sur les facteurs de risques ducancer est une étape de la préven-tion». Véritable problème de santépublique, le cancer - poumon, cô-lon, sein, prostate et pancréas- to-talisent à eux cinq la moitié desdécès. Le docteur A. Bedjaoui dumême service a indiqué de son côtéque «le dépistage du cancer en Al-gérie repose sur des examens bio-logiques et d’imagerie qui permet-tent un diagnostic précoce, et surla coloscopie dans tous les autrescas. La coloscopie est un examenimportant à pratiquer devant lemoindre symptôme à partir de l’âgede 50 ans. L’objectif est de préciser

les facteurs de risque de chacun afinde conseiller sur la méthode de dé-pistage la plus adaptée ainsi que derépondre à toutes les questions». Touten soulignant l’absence de radiothé-rapies en Algérie, Dr F. Benamara,maître-assistant au CHU de Tlem-cen, a indiqué que le cancer a déjàaugmenté ces dernières années ettouche tous les sexes. «Lescancers colorectaux, de la tyroïdeet du sein sont en nette augmenta-tion. Environ 5 à 7 patients cancé-reux sont opérés chaque semaineau service de chirurgie générale «A»du CHU de Tlemcen», a-t-il préci-sé. Par ailleurs, l’on apprendra, quele service de chirurgie générale duCHU de Tlemcen sera doté dans lesprochains jours d’un lot d’équipe-ments ultra performant (radio, ca-méra HD de célioscopie, écogra-phie per-opératoire…) qui peut dé-livrer une savante précision, sur lestumeurs aux contours les plus com-plexes. Ces outils de pointe serontimportés d’Allemagne et du Dane-mark, pour une bonne prise encharge des cancéreux. A noter quele service de chirurgie générale duCHU dispose actuellement de 75 litset 3 salles opératoires.

au populeux quartier de «Sonatiba»,au sud de la ville de Tiaret. Selon lesinformations recueillies auprès de laProtection civile, la fillette, originairede la wilaya de Bechar, se trouvaitchez des parents à Tiaret lorsqu’ellea été retrouvée inanimée, asphyxiéepar des émanations de monoxyde decarbone. La dépouille mortelle a étédéposée au service médico-légal de

l’hôpital «Youcef-Damardji» de Tiaret,et une enquête a été ouverte par lesservices compétents pour déterminerles circonstances exactes de cet acci-dent lié à la mauvaise utilisation desappareils fonctionnant au gaz. A no-ter, enfin, que sept personnes, dontun enfant avaient péri asphyxiéespar le monoxyde de carbone durantl’hiver dernier.

TIARETLe gaz fait sa première victime

munication transmis à notre bureau,le chef de l’exécutif de wilaya, qui adécidé de l’arrêt immédiat des travauxd’une partie du chantier, a résilié lemarché attribué au promoteur immo-bilier pour «non respect du permis deconstruire et du plan d’architectureédicté par l’étude», selon les termes

du communiqué du cabinet du wali.Lors d’une réunion avec les respon-sables concernés par le projet, le walia menacé de «sanctions sévères» tou-te complicité avec le promoteur im-mobilier, qui s’est vu interdit de pro-jets dans la wilaya de Tiaret.

E. H. D.

Le wali résilie un marché avec un promoteur immobilier

Le premier navire, le «GREENE-CHILE» battant pavillonbahamien a accosté au port de Mostaganem en ce début

de semaine avec une cargaison de 3600 tonnes de pommede terre de semence.

ORAN 09Le Quotidien d'OranMardi 19 novembre 2013

Djamel B.

Très attendues, les pluies qui se sont abattuessur la région d’Oran durant les dernières 24

heures ont mis à nu, encore une fois, les carencesen matière d’entretien des avaloirs et de la voirietant au niveau de la ville d’Oran, que dans les com-munes et localités limitrophes. Une fois encore,donc, les gestionnaires locaux ont dû recourir auxsolutions de dernière minute. Des solutions de re-plâtrage qui ont fini par irriter les citoyens. Hier,plusieurs axes importants de la ville ont été sub-mergés par les flots suite aux averses intenses etininterrompues enregistrées tout au long de la nuitde dimanche à lundi et au courant de la journéed’hier. Ces axes sont devenus très vite impratica-bles à la circulation automobile et piétonnière. Ceconstat a été fait aussi bien dans les axes relevantdes zones Est de la ville (Haï Essabah - cité Djamel- USTO…) qu’au niveau des artères de la zoneOuest (Cité Petit – Maraval - Les Amandiers…).Par manque d’entretien, de nombreux avaloirs sesont avérés «inopérants» car obstrués par diversobjets hétéroclites. Les assurances données depuisplusieurs semaines par les communes de la wilayaà travers leurs bilans relatifs aux opérations de cu-rage des avaloirs, en prévision de la saison despluies, ont paru soudainement, et dès les premiè-res gouttes de pluies, « décalées» par rapport à laréalité de terrain. L’un des plus grands points noirsse situe au niveau du 3ème périphérique, notam-ment entre Petit Lac et le rond-point de la cité Dja-mel en passant par celui d’El-Bahia. Sur ce tron-çon, qui connaît un trafic dense, les automobilistesdevaient prendre des raccourcis via de petites ruel-les pour avancer. Au rond-point El-Bahia, commeà l’accoutumée, la circulation était difficile en rai-son du niveau d’eau et là aussi des bénévoles, ar-més de barres de fer, ont tenté de déboucher lesquelques avaloirs installés. Mais c’est incontesta-blement au niveau du rond-point Nekkache, véri-table piège à eau, que la désolation a atteint sonparoxysme. Un bouchon énorme s’est formé dèsles premières heures de la matinée, obligeant descentaines d’automobilistes à patienter durant pres-que une demi-heure pour pouvoir se frayer un che-min. Au rond-point de la Glacière (encore une fois!), un véhicule s’est retrouvé piégé dans une tran-chée et il aura fallu l’intervention des riverains et

J. Boukraâ

Une large campagne de sensibilisation sur lesaccidents domestiques liés au gaz a été lan-

cée par la direction de la Sonelgaz d’Oran. Cetteaction touche les élèves de quelque 150 établis-sements scolaires répartis sur les daïras d’Oran etde Bir El Djir. Cette campagne sur les risques desgaz brulés, notamment le monoxyde de carbone,coïncide avec la saison du froid où les chauffagessont très utilisés. Cette action est aussi une occa-sion pour sensibiliser sur le risque des branche-ments illicites et du piratage de l’énergie. L’annéedernière, alors que l’hiver était très rude, plusieurspersonnes ont perdu la vie à cause de l’émana-tion du monoxyde de carbone. Les services de laProtection civile d’Oran ont enregistré quatre dé-cès et pas moins d’une quarantaine de personnesont été asphyxiées par le monoxyde de carbone.Pour sensibiliser les citoyens sur la nécessitéde respecter certaines recommandations de sécu-rité dans l’utilisation de certains appareils, une jour-née d’information a été aussi organisée dernière-ment par les services de la Protection civile à HaïEl Akid Lotfi. Le monoxyde de carbone est un gazinodore, non irritant et incolore. C’est une sour-ce d’asphyxie pouvant entraîner la mort en moinsd’une heure. Il est dégagé par la mauvaise com-bustion d’un moteur ou d’un appareil fonction-nant avec du gaz, du charbon, de l’éthanol, dubois, du fuel ou de l’essence. Selon la Protectioncivile, la majorité des cas de décès par asphyxiecausés par des gaz sont dus à une erreur de pré-vention en matière de sécurité. Des explicationsrelatives aux risques d’appareils non reliés à une

K. Assia

Annoncé depuis plusieurs années, le projetd’extension du port d’Oran vers le RavinBlanc sera enfin lancé en début d’année pro-

chaine. Inscrit dans le cadre du programme globalde modernisation, ce projet d’envergure soumis àl’étude de la commission nationale sectorielle desmarchés porte sur une extension du terminal à con-teneurs sur près de 15 hectares. Ceci permettrad’augmenter la capacité actuelle du terminal de10.000 à 15.000 conteneurs, de quoi faire face auvolume important des marchandises transitant parl’enceinte portuaire. L’étude de faisabilité de ce pro-jet confiée à un bureau d’études français a été ache-vée en 2007. Celle-ci prévoit, selon des sources pro-ches du dossier, de nouvelles opérations de réamé-nagements et de réhabilitation avec la réalisationd’un terminal qui permettra l’accostage des naviresde gros tonnages ou navires de dernière généra-tion. Cette extension tant attendue par les pouvoirspublics permettra d’accueillir des conteneurs dedifférents volumes et ce sur une longueur de 300mètres, avec un tirant d’eau de 12 mètres. Pour

Rachid Boutlélis

La réalisation d’espaces de convergence, plusparticulièrement des aires de jeux pour les en-

fants, dont la daïra d’Aïn El Turck en était cruelle-ment dépourvue, a été prise en considération dansles aménagements urbains concrétisés ces trois der-nières années. Les baraques et autres kiosques,qui défiguraient le paysage de cette région côtiè-re, ont, pour le besoin, fait l’objet d’une opérationde démolition. De petits ouvrages, agréables auregard du visiteur, ont été réalisés sur les superfi-cies récupérées. C’est le cas du kiosque, qui trô-nait lugubrement au beau milieu de la principaleartère de la municipalité de Mers El Kébir, consi-dérée comme une véritable porte d’accès à cettedaïra côtière. Un aménagement d’envergure a ci-blé en parallèle la RN 2, traversant de part en partcette commune, qui n’a jamais auparavant ététouchée par une quelconque opération de ré-habilitation. L’installation d’un mobilier urbain,de l’éclairage public, le revêtement de la chaus-sée et les aménagements des accotements, ain-si que la réalisation d’espaces verts, ont gran-dement contribué à redorer le blason de cettemunicipalité côtière et à améliorer le cadre devie de sa population. Un apport de 60 millionsde dinars a été dégagé par la wilaya pour finan-cer les travaux de cette opération. La superficiequ’occupait un autre kiosque, démoli, à l’entréede la localité de St Roch, a été judicieusementexploitée avec la réalisation d’une aire de dé-tente agrémentée d’un ouvrage. Un montage fi-nancier de 6 millions de dinars a été nécessairepour la réhabilitation et l’embellissement de celieu, qui était resté dans un état de déliquescen-

concrétiser ce projet, les responsables estiment lecoût provisoire à près de 111 millions d’euros. Par ailleurs, l’entreprise portuaire d’Oran a pro-grammé plus d’une vingtaine d’opérations, au ti-tre du programme 2010 - 2014. En plus de l’ex-tension du terminal à conteneurs, il est égalementprévu l’acquisition de nouveaux équipements enplus de travaux de réhabilitation des infrastructu-res de base. Rappelons que le port d’Oran a étéretenu comme structure pilote pour participer, aumême titre que le port de Béjaïa, à la concrétisa-tion du projet Méda Mos II (Mediterranean Mo-torways of the Sea, ou Autoroutes de la Mer enMéditerranée). Initié par l’Union Européenne, ceprojet vise à améliorer le trafic maritime de sorte àcréer de nouvelles lignes dans le bassin méditer-ranéen. L’objectif de ce projet est de mettre en pla-ce une nouvelle dynamique afin de développer leséchanges et de répondre aux exigences de sécuritéet de sûreté. Des projets structurants sont égalementprévus dont la création d’un nouveau terminal àconteneurs, d’une nouvelle voie d’accès du côtéEst du port et d’un port sec à proximité de la futureusine de Renault à Oued Tlélat.

Port d’Oran

Le projet d’extensionsera lancé en 2014

ce depuis l’époque coloniale. La même opéra-tion a ciblé l’ex-boulodrome de la localité deTrouville, situé dans le chef-lieu de cette daïra,qui a été récupéré trois mois auparavant. Long-temps livré aux caprices de la nature et devenu,au fil des années, un lieu de rencontres et debeuveries pour marginaux, ce bien communal aété, par la suite, détourné de sa vocation par unparticulier pour être transformé en estaminet.Une aire de jeux a déjà été réalisée dans cet ex-boulodrome dont les travaux d’aménagement,qui sont en phase d’achèvement, ont nécessitéun apport d’un montant de 8 millions de dinars.Dans ce même registre, il importe de noter éga-lement, la réalisation d’un espace de détente etd’une aire de jeux dans la localité d’Akid Abbèset dans celle de Bouisseville, dont les travaux sonten cours. Respectivement, deux enveloppes de 10millions de dinars et de 5 millions de dinars, ontété dégagées pour le besoin de leur financement.Toujours est-il que c’est la réhabilitation de l’ex-camping de toile de la localité de Claire-Fontaine,qui a incontestablement arraché la palme dans cegrand aménagement urbain. En effet, la transfor-mation de cet espace d’une superficie de trois hec-tares en un jardin public, qui était squatté par desfamilles sinistrées des années durant et ayant étéévacuées pour être relogées, a suscité l’approba-tion de tout un chacun. Notons encore que cetteopération d’aménagement a été précédée parl’éradication des quatre décharges dans cette daï-ra, qui causaient d’énormes désagréments à lapopulation en véhiculant des maladies respiratoi-res, et la réalisation d’un centre d’enfouissementtechnique dans la commune d’El Ançor pour letraitement des déchets.

Aïn El TurckPriorité à la réalisation

d’espaces de convergence

Une campagnecontre les dangers du gaz

conduite d’évacuation (chauffage, chauffe-eau),l’obstruction des bouches de ventilation et de che-minées, la conformité des installations intérieureset des colonnes montantes et la conduite à tenirface aux dangers d’explosion et d’intoxication parle monoxyde de carbone ont été donnéesaux citoyens. Notons que cette journée entre dansle cadre d’un programme d’information, de sen-sibilisation et de prévention contre les intoxicationsau monoxyde de carbone, ainsi que sur les ris-ques d’incendies et d’explosions, nombreux encette période de l’année. Une grande majoritéd’habitations sont aujourd’hui dotées de chauf-fages et de chauffe-bains. Ces appareils électro-ménagers comptent parmi les produits les plusvendus. Toutefois, ces dernières années, ces chauf-fages sont devenus synonymes de danger, lors-qu’il s’agit de chauffage issu de la contrefaçonimporté de Chine et de la Turquie. A Oran, cha-que année, ces appareils sont responsables deplusieurs accidents domestiques et font unemoyenne de 50 à 60 victimes entre asphyxies etmorts. Il y a aussi lieu de signaler que malgré la loiinterdisant la vente des chauffages non munis decheminées nécessaire pour évacuer les gaz brûlés, lecommerce de ces «bombes à retardement», n’arrivepas à venir à bout de ces appareils. Suite à la multi-plication des cas d’asphyxie au monoxyde de car-bone enregistrés par les services de la Protectioncivile, à partir de 2008 dans diverses régions dupays, le ministère du Commerce a interdit la ven-te des chauffages sans cheminées, suspectés d’êtreà l’origine de ces décès. Les dits équipements,non seulement ne contiennent pas de filtres maiségalement aucun système de sécurité.

des automobilistes pour le dégager. A l’origine decet incident, des travaux non achevés sur une par-tie de la chaussée. L’endroit est devenu un vérita-ble piège à voitures à chaque précipitation. Deshabitants du quartier ont dû installer des pneussur une partie de cette artère pour avertir les auto-mobilistes du danger. Presque le même constat àPetit Lac, à la cité 350 logements, à Hai Essabah,à Aïn El Beïda au niveau du tunnel, sur la routenationale n° 24 menant du stade Zabana vers Es-Senia Douar, notamment à hauteur de la Cité EmirAbdelkader. Ces pluies ont une fois encore éveilléle sentiment de peur chez les habitants du vieuxbâti qui attendent toujours d’être relogés, notam-ment à El Hamri, Sidi El Houari et Haï Derb. Con-cernant les inondations qui surviennent au niveaudes ronds-points, il y a lieu de souligner que leproblème a été à maintes reprises soulevé, maisles dispositions prises jusqu’à présent n’ont paspermi d’éradiquer le phénoméne. Si au niveaudes ronds-points datant de l’ère coloniale, gé-néralement, le problème ne se pose pas, puis-que les avaloirs sont réalisés conformément auxnormes exigées, des sources proches des servi-ces techniques expliquent les inondations régu-lières par le fait que certains nouveaux ronds-points ont été réalisés sans prendre en comptel’évacuation des eaux pluviales.

Premières précipitations et premiers couacsMêmes causes, mêmes effets

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ORAN10 Le Quotidien d'OranMardi 19 novembre 2013

15 moharram 1435

Horaires des prières pour Oran et ses environs

El Fedjr06h07

Dohr12h48

Assar15h34

Maghreb17h59

Icha19h20

Par El-GuellilBonjour, il pleut à verse.Tout est inondé, lesautomobilistes tententde se ramener le beau

temps par le klaxon, ça zammarde toutes parts. Les agents de l’or-dre sous leurs capuches blanchesse frottent les mains pour activerla circulation sanguine et se ré-chauffer, sifflet à la bouche, ils ontle biberon du pouvoir entre les lè-vres ; les feux de signalisationfont le reste : le verre refusel’orange pressé et le rouge est ser-vi au goulot d’étranglement à cha-que croisement. Des ronds-points.Pour être ronds ils sont ronds,point bar! Les autos zigzaguententre les « flacs» et les lacs, ma-res de «bas-gnaules» accentuentleur ivresse. Les bras d’honneurs’invitent et tous font appel à leurgénie vocabulaire sous la ceintu-re… de sécurité. Ceux qui ont, àla veille de ce Algérie - BurkinaFaso, peint leur nationalisme surle capot de leur voiture, se pen-sent prioritaires. Comme si accro-cher un étendard aux couleurs al-

Pluiede choses

ILS NOUS ONT QUITTES HIERILS NOUS ONT QUITTES HIERILS NOUS ONT QUITTES HIERILS NOUS ONT QUITTES HIERILS NOUS ONT QUITTES HIERSafaïni Kheïra, 91 ans, Castors

Bendahoua Mimoune, 83 ans, Bir El DjirAlia Naïma, 80 ans, Bastille

Dib Amine, 37 ans, Victor Hugogériennes leur confère plus dedroits. Du coup, la priorité est àgauche. C’est pas très adroit. Etl’agent de police au garde à vous. Arriver en retard au boulot… cen’est pas ça qui chauffe les turbi-

nes aux automobilistes. C’est ar-river en retard au café, rater lesdernières news et rumeurs. Toutle monde sait tout. Il se trouvemême le voisin de la concierge dubeau-frère de la cousine du copaindu planton du chef de cabinet deSellal qui «scoope» en chuchotantce qu’a dit le Premier ministre auxjoueurs, combien on leur a promisde dinars et de logements et devoitures et de primes pour àl’euroisme et de pluie (d’avantages)qui ne cesse de causer des effon-drements dans le vieux bâti.D’inonder les trémies qui se trans-forment aux premières larmes duciel en piscine et le manque de pis-cines à l’échelle nationale… maisle temps n’est pas à la critique…Nous préférons rester sur le one-two-tri… rouler les hères et assu-rer un bon tri lors de la prochaineélection. Car l’élection dépend dela sélection nationale de foot. Etle résultat qui sortira des urnesdépendra du score. Qui a dit quela politique ne se faisait pas avecles pieds et les protège-tibias.

Houari Saaïdia

La dégradation de l’environnement, avec comme signes probants des amoncellements

d’ordures ménagères et de terres ex-cédentaires un peu partout à traversle territoire de la wilaya, est un faitqui ne s’accommode d’aucun délaipour y remédier. Il est souligné engras, et sous le sceau de l’urgence,dans l’agenda du chef de l’exécutiflocal. Il est question, dans un premiertemps, d’un «plan de rattrapage»pour assainir un lourd cumul, qui estmanifestement le fait d’un relâche-ment quasi général durant la pério-de de vacance au sommet de la hié-rarchie locale, entre le départ de l’ex-wali et l’installation de son successeur,pour rétablir les choses et retournerà la normale. A partir de là, le travailquotidien s’appuyant sur un schémade collecte d’ordures - qui fait défautpour l’heure dans la ville d’Oran -pour l’entretien de l’hygiène du mi-lieu prendra le relai aux opérationsde réhabilitation à toute pompe. Car,

K. Assia

Dans le cadre du renforcement deses actions humanitaires et carita-

tives et en application des directives dudirecteur général des douanes algérien-nes visant à promouvoir ces initiativeslouables, une vaste campagne de col-lecte de sang au profit des enfants can-céreux d’El Hassi est lancée depuis di-manche à Oran, et ce au niveau de tou-tes les divisions que chapeaute la direc-tion régionale des douanes d’Oran. Ainsiet conformément au programme élabo-ré par la direction de la santé quant à cebénévolat des douaniers, la premièrejournée de cette campagne a été enta-

Salah C.

La semaine mondiale de l’entrepreunariat (GEW) a été lancée

hier à partir du siège de la pépi-nière d’entreprises, l’incubateurd’Oran avec la présence de plu-sieurs intervenants dans le sillagede l’entreprise, à savoir la directiondu développement de l’industrie etde la promotion de l’investisse-ment, celle de l’emploi et de la for-mation et de l’enseignement profes-sionnels, ainsi que deux laboratoi-res de recherche des universitésd’Oran et de l’USTO. L’organisationde cette importante manifestationeu égard au thème central qui est lemonde de l’entreprise créatrice derichesses, est parainée par le walid’Oran et une collaboration del’APW qui adhère à une démarchecommune visant à promouvoir lescapacités locales de production àtravers l’incitation des jeunes àcréer des micro-entreprises. Prenant la parole à cette occa-sion, Abdelhak Kazi Tani, le prési-dent de l’APW, a mis l’accent surles besoins de la wilaya d’Oran enmatière de petites et moyennesentreprises et ce en relation avecl’importance économique de lawilaya qui demeure un centre d’in-térêt économique réel au vu despotentialités qu’elle recèle danstous les domaines, ainsi que lesatouts qu’elle présente. Pour l’in-tervenant, le développement d’untissu industriel puissant est la seu-le issue pour sortir d’un systèmerentier. Faisant la jonction avec lescapacités de création de l’entre-

Houari Saaïdia

Le nouveau wali, M. Zâalane Abdelghani, poursuit ses prises de

contact avec les animateurs de la so-ciété civile, les assemblées populairesélues, les faiseurs d’opinion et autresgroupes d’influence. Avant-hier di-manche, c’était au tour de l’APW dejeter les bases de bonnes relations decollaboration et coopération et de plan-ter, par là même, les premiers jalonsd’une action commune avec le repré-sentant du pouvoir de l’Etat au niveaulocal et gouverneur de la wilaya. Le waliétait donc l’hôte de l’Assemblée popu- Un Soudanais arrêté pour usurpationUn Soudanais arrêté pour usurpationUn Soudanais arrêté pour usurpationUn Soudanais arrêté pour usurpationUn Soudanais arrêté pour usurpation

de plusieurs nationalitésde plusieurs nationalitésde plusieurs nationalitésde plusieurs nationalitésde plusieurs nationalités Les éléments de la police judiciaire de la sûreté de la wilaya d’Oranont réussi à identifier l’auteur de plusieurs escroqueries, un Soudanais,usurpateur de plusieurs nationalités dont une malienne. Le mis en cau-se âgé de 30 ans était en possession d’une fausse carte d’identité natio-nale qui lui a permis d’épouser une femme algérienne. L’enquête ini-tiée dans ce registre a révélé plusieurs pratiques frauduleuses auxquel-les s’adonnait cet escroc. Il a été arrêté en possession d’une sommed’argent en devises et a été présenté au tribunal pour faux et usage defaux, infraction aux changes et a été placé sous mandat de dépôt.

Des malfaiteurs neutralisés grâceDes malfaiteurs neutralisés grâceDes malfaiteurs neutralisés grâceDes malfaiteurs neutralisés grâceDes malfaiteurs neutralisés grâceau 1548 aux Castorsau 1548 aux Castorsau 1548 aux Castorsau 1548 aux Castorsau 1548 aux Castors

Suite à des renseignements transmis grâce au numéro vert de lapolice, le 1548, faisant état d’une tentative de cambriolage d’unmagasin de vêtements de sports sis dans le quartier des Castors, leséléments de la police judiciaire de la sûreté de la wilaya d’Oran sontparvenus à mettre hors d’état de nuire cette bande de malfaiteurscomposée de trois individus âgés entre 24 et 30 ans. Les mis encause ont été neutralisés en possession de matériels servant à sec-tionner les portes en fer en plus d’armes blanches. Ils ont été présen-tés au tribunal où ils ont été placés sous mandat de dépôt. K. Assia

J. Boukraâ

Suite aux intempéries enregistrées dans la wilaya d’Oran et

par mesure de sécurité, un appela été lancé par la gendarmerienationale et la protection civile surles ondes de la radio locale auxconducteurs pour respecter le codede la route et faire preuve de vigi-lance notamment sur la route na-tionale n°11 reliant les wilayasd’Oran et Mostaganem et la rou-te nationale 02 entre Oran et AïnTémouchent au niveau de Be-thioua, Arzew, Misserghine, Bou-yakour et Boutlélis.Le but de cet te act ion de

le principe d’un bon traitement del’environnement urbain, ce n’est pasl’organisation de campagnes intermit-tentes et par à-coups, mais, plutôt,l’action quotidienne, unique solutionpour garantir une prise en charge in-faillible et régulière de la cité. Dans ce contexte, un plan d’actionvisant, dans une première phase, àrésorber les grands points noirs exis-tants à l’aide d’opérations cycliques(la fréquence retenue pour l’instantest une fois par semaine, mais rienn’empêche d’accélérer la cadence enfonction de l’évolution de la situa-tion sur le terrain) a été arrêté parles autorités locales. Le coup d’en-voi de cette opération, pour laquellele wali se refusait opiniâtrementl’usage du terme «campagne» -même si, à y voir de plus près, c’enest vraiment une -, a été donné hier.La veille, avant-hier dimanche, lewali avait réuni l’ensemble de sonstaff exécutif pour peaufiner le pland’intervention, qui ciblait six daïras,avec, néanmoins, une concentrationd’efforts sur le groupement urbain

d’Oran (Oran, Bir El-Djir et Es-Sé-nia). La mise en marche du disposi-tif, composé de 1.800 agents et 486engins réquisitionnés (tous les sec-teurs : DTP, DHW, DUC, DLEP yont contribué), était prévue dès 8hà partir de deux points de départ,matérialisés par des tentes implan-tées par la protection civile. «Tous les secteurs doivent venir enappoint à nos EPIC de wilaya, quin’ont pas assez de moyens. Les pri-vés sont, tout autant, concernés parl’environnement de notre ville. Leursmoyens, ce sont, à l’origine, ceux del’Etat, après tout», a insisté le wali.Et de renchérir un peu plus loin : «Les espaces verts et les grands es-paces publics sont loin d’être dansun état exemplaire. Il faut se les réap-proprier. Il y a un programme dansle cadre du PCD qui sera mis à pro-fit dans ce sens. Il y a aussi un ren-forcement du dispositif «Blanche Al-gérie» à venir. Mais, une fois de plus,il ne s’agit pas d’une campagne, maisd’une opération ordinaire de traite-ment de l’environnement».

Réhabilitation de l’environnementUn lourd cumul à rattraper

mée au niveau de la direction régionaledes douanes sise à El Barki où pas moinsde 55 pochettes ont été collectées. Hier,c’est au niveau de l’école nationale desdouanes de Maraval que les douaniersse sont donné rendez-vous pour pren-dre part à cette action. Le programme concocté va cibleraujourd’hui les douaniers du portd’Oran et va reprendre à partir du 24du mois en cours avec les douaniers del’aéroport international Ahmed BenBella, ceux du port sec sont prévus le25 novembre alors que ceux de l’ins-pection divisionnaire d’Oran ex-EDI-MEL sis à la zone industrielle d’Es-Sé-nia sont programmés pour le 26 novem-

bre. Deux équipes médicales relevantrespectivement du centre hospitalierd’Aïn El Turck et du centre Emir Abdel-kader ont été désignées pour assurer lebon déroulement de cette action sachantque de nombreux moyens ont été misen place par la direction régionale desdouanes d’Oran pour faciliter la missiondu staff médical. Pour ce qui est desdouaniers du port d’Arzew et ceux d’AïnTémouchent, ces derniers ont été invi-tés à se déplacer à Oran afin de prendrepart à ce programme dont l’importanceest indéniable afin de sauver des vies etsurtout celles des enfants malades et ceau moment où la demande sur le sangne cesse d’accroître.

DouanesDon de sang au profit des enfants cancéreux

laire de wilaya (et «vice versa», com-me a tenu à le souligner, avec un sou-rire sympa, le wali, qui ne se considé-rait pas comme «invité», mais plutôtcomme quelqu’un de la «maison»), lorsd’une réception qui lui a été accordéepar le président de cette assemblée,M. Kazi Tani Abdelhak. En présence de tous les 55 membresde cette assemblée, le wali a, dans sonbrève allocution, exposé, à grands traits,les lignes directrices de sa feuille de rou-te pour la gestion de la collectivité, unplan d’action qu’«il n’est point possiblede mener sans la participation et la col-laboration de cette auguste assemblée

élue, qui, à coup d’œil, représente cetimmense avantage qu’elle est diversifiéedu point de vue âge, mais aussi du pointde vue créneaux professionnels et sec-teurs de la vie en général». Pour sa part,M. Kazi Thani a tenu à préciser, aupréambule de son discours, que «com-me vous, d’ailleurs, nous sommes deshommes de terrain ; nous nous refusonsde rester cloisonnés dans nos bureauxet, à travers nos différentes commissionspermanentes et ad hoc, sortons réguliè-rement pour s’enquérir de visu de la si-tuation à travers les 26 communes,écouter les doléances des citoyens et leurprêter main-forte».

Le wali à la rencontre des élus

prise, M. Kazi Tani a mis en gardel’assistance contre l’assistanat etcela à travers l’encouragement desjeunes à se former. Dans ce con-texte et pour illustrer ses propos,le président de l’APW a relevél’importance de la formation et del’enseignement professionnels quisera au centre de la prochaine ses-sion de l’APW et réunir les condi-tions pour faire de l’année 2014celle de l’investissement. Ainsi, jusqu’au 25 du mois encours, les organisateurs ont mis surpied un riche programme avec desactivités centrales telles l’organisa-tion d’une table ronde à l’hémicy-cle de la wilaya qui regroupera desresponsables locaux de la daïra deOued Tlélat et éventuellementd’autres daïras avec la presse. Afinde mieux inciter les jeunes por-teurs de projets à les concrétiser,une conférence sera organisée enduplex avec deux Algériens éta-blis aux USA et détenteurs de plusde 200 brevets et ce à travers unéchange d’expérience à partir deSilicon Valley, Santa Barbara auxEtats-Unis. L’échange d’expérien-ce en tant que richesse sera éga-lement repris à travers un directavec MIT Entreprise Pan Arab àpartir du Caire. Ainsi, il apparaîtque les pouvoirs publics tablent surla nécesité de dépasser le simpleconstat en acordant plus d’impor-tance aux aspects méthodologi-ques avec l’intervention des labo-ratoires de recherche des deuxuniversités d’Oran et de l’USTOet l’adhésion de tous les secteurspour une action commune.

Lancementde la semaine mondiale

de l’entrepreunariat

sensibilisation est de minimiserles pertes de vies humaines, no-tamment suite aux intempéries.Hier matin, trois accidents de lacirculation ont été enregistréssur la RN 11, mais sans faire devictime. Vers10h30, un semi-re-morque s’est renversé sur lamême route provoquant ungrand bouchon et une perturba-tion du trafic routier. Même siaucun accident grave n’a été en-registré hier, 50% des accidentsde la circulation recensés dans lawilaya d’Oran se produisent auniveau de ces tronçons dont 30%sur le tronçon de la route reliantOran et Arzew.

Trois accidentssur la RN 11 en une journée

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Des fossilessans

lendemain

PAR SALIM RABIA Ce diable d’Al Gore. Depuis qu’ila raté la présidence – au profitde George W Bush – plus à cau-se des machines à voter que des

votants, il s’est reconverti dans les idéesécolo-catastrophiques. Il a même un faitun film - d’horreur – sur l’environnement.Effet de serre, réchauffement climatique,que tout cela paraissait loin de l’Algérieavec ses dirigeants à l’optimisme fossileindécrottable. Ceux qui, en Algérie, tentaitd’imposer un débat sur le gaz de schisten’ont pas fait le poids. Balayés par l’opti-misme fossile qui fait la folie automobile

algérienne. Sachons-le, nous dépensons en automobile,pièces détachées et carburant (importé) presque autantque l’ensemble de nos importations en 2002. Et avecune insouciance stratégique terrible, on continue. JibElouto, sahbi ! Et les autoroutes qui vont avec, les piècesdétachées et le carburant ! Et pas question d’imposer auxchers importateurs de proposer obligatoirement des voi-tures avec un kit Gpl ! On est pour la liberté de consom-mer et de commercer ! C’est Hallal, comme disent lesautres ! Et puis, ils nous l’ont dit : ne vous faites pas de

mouron, on a encore du pétrole, du gaz et on aura duschiste et on trouvera l’eau qu’il faudra. Tout baigne ! AlGore peut continuer à faire des films d’horreur, on nebougera pas ! Sauf, qu’il y a un hic. Un gros ! Ce ne sontplus les braves écolos sympas qu’on n’écoute jamais quiviennent bousculer notre optimisme fossile. Non, ce sontdes investisseurs, des gestionnaires de fonds assis surdes trillions de dollars qui s’en mêlent. Ce sont des gensfroids. Ils savent compter, spéculer y compris sur la chu-te des Etats. Ces gens-là s’adressent aux majors pétro-liers en leur disant qu’ils vont dans un mur à continuer àinvestir dans les ressources hydrocarbures fossiles alorsque celles qui sont disponibles ne seront pas consom-mées. Bref, le placement dans les grandes entreprisespétrolières devient risqué ! Un placement aussi toxi-que que les émanations du diesel, comme le confirmel’OMS ! Et nos plans radieux sur la comète schiste enprennent un coup. De quoi descendre normalement devoiture, de mettre pied à terre et de se mettre à réfléchir.Sauf si la pathologie de l’automobile a causé des dégâts,irréversibles, dans les têtes, il serait temps de démaquillerle fossile… Et peut-être d’écouter Al Gore annonçant ledégonflement dramatique de la bulle carbone. Et de re-garder, plus sérieusement, du côté du soleil.

ECONOMIESupplémentLe Quotidien d'OranMardi 19 novembre 201312

L’économie algérienne est con-nectée au monde de manière pres-que exclusive par les ressources hy-drocarbures, par les ressourcesqu’elles procurent et les importationsqu’elles permettent. Les dirigeantsdu secteur pétrolier, comme cela a étémontré lors de la convention surl’énergie organisée par le FFS, conti-nuent de proclamer leur « foi » dansl’avenir de l’énergie fossile. Ils adhé-rent essentiellement aux thèses glo-balement dominantes de la dernièredécennie sur la poursuite de la crois-sance de la demande en énergie fos-sile au cours des 20 prochaines an-nées, période où les prix du pétroledevraient demeurer élevés. Or, ces certitudes tranquilles com-mencent à être battues en brèche,non par des écologistes, mais par depuissants groupes financiers (inves-tisseurs, fonds de pension) pesantdes trillions de dollars qui mettenten garde contre la « bulle carbone ».Une alerte relayée, au début de cemois, par Al Gore, l’ancien vice-pré-sident des Etats-Unis qui affirme quele monde va vers la « plus grossebulle financière jamais vue dans lafinance ». Ces investisseurs de poidsalertent sur le risque d’investir pourdes ressources qui seront inexploi-tables et resteront des réserves decombustibles fossiles non utilisables(en anglais : unburnablecarbon). Lesinvestissements en capital dans lesentreprises pétrolières – qui repré-sentent jusqu’à 30% des actifsboursiers – risquent de deveniraléatoire du fait de la conjugaisondes politiques de limitation desémissions carbones et une crois-sance mondiale basse. Un messa-ge pris au sérieux par les compa-gnies pétrolières, même si elles nes’expriment pas sur le sujet, maisaussi par les grandes banques.

VERS UN RALENTISSEMENTDES INVESTISSEMENTS

Ces mises en garde récurrentes an-noncent, à moyen terme, un consen-sus sur le ralentissement des inves-tissements dans le secteur des hy-drocarbures. Les gestionnaires de

Le coût économique de la frénésie del’achat automobile, pour être mesuré de fa-çon aussi complète que possible ,devrait pren-dre en compte non seulement les coût directsliés aux achats de véhicules,de pièces déta-chées et de carburants mais également lescoûts « implicites» inhérents au caractère for-tement subventionné des prix des carburantsen Algérie. Il devrait également tenir compted’un certains nombres de coûts indirects, surl’environnement et la santé par exemple, dontla mesure est plus complexe.

UNE FACTURE D’IMPORTATIONSUPÉRIEURE À 10 MILLIARDSDE DOLLARS EN 2013

Quelle est actuellement la facture d’importa-tion de véhicules en Algérie ? La réponse àcette question apparemment simple est deve-nue plus compliquée depuis la fin de l’annéedernière. En 2011, les douanes algériennesannonçaient des importations de véhiculesen hausse de plus de 37% avec près de390 000 voitures importées pour une fac-ture supérieure à 4 milliards de dollars. Onpensait que le marché allait un peu se cal-mer en 2012. Cela n’a pas été le cas ! Nonseulement le marché ne s’est pas tassé, maisil a continué au contraire de progresser àun rythme qui ne cesse de s’accélérer aupoint de donner le vertige aux responsableséconomiques algériens. Les chiffres pour 2012 communiqués offi-ciellement par l’administration des douanesjusqu’en septembre de l’année dernière -420 000 véhicules importés en 9 mois,enhausse de 40% - indiquaient clairement quele cap du demi million de véhicules importés

allait être dépassé allègrement à la fin de l’an-née .Le coût des importations de véhicules étaitégalement en passe d’exploser pour attein-dre le montant faramineux de plus de 6 mil-liards de dollars. C’est le moment que le mi-nistère des finances a choisi pour interrom-pre brutalement la publication de ces statisti-ques, très bien documentées et très complè-tes, élaborées et mises en ligne par l’adminis-tration des douanes. Ces statistiques présen-taient sans doute l’inconvénient majeur d’êtrelargement relayées par les médias nationauxet faisaient un peu désordre du point de vuedu pilotage de l’économie nationale. Combien de véhicules seront importés en2013 et pour quelle facture ? Un haut fonc-tionnaire dans l’administration des financesque nous avons consulté tente un chiffrage. « En faisant l’hypothèse minimale d’une sta-bilisation du nombre de véhicules importés en2013, on arrive quand même à près de 6,5milliards de dollars. Mais il faut ajouter à cemontant , les pièces détachées pour environ

un milliard et des carburants importés pour 2à 3 milliards, ce qui donne une facture d’im-portation de l’ordre de 10 milliards de dollarsmême en faisant deshypothèses trèsconservatrices.Il faut rappeler pour indiquerl’ampleur que prend ce phénomène, que l’en-semble des importations de notre pays toutescatégories de produits confondus ne dépas-sait pas 12 milliards de dollars en 2002 »…..

SUBVENTION DES CARBURANTS :UN COÛT FINANCIERCONSIDÉRABLE ET MÉCONNU

Le coût économique de l’automobile ne semesure pas seulement en termes de factured’importation. Alors que les véhicules et lespièces détachées sont en gros payés à leurvrais prix par les consommateurs algériens, iln’en est pas de même, il s’en faut de beau-coup, pour la consommation de carburants.Plusieurs études internationales récentesconfirment que l’Algérie est dans le pelotonde tête des pays où les carburants sont le

moins cher du monde. Le coût financier de lapolitique de subvention du prix mise en œuvredepuis des décennies, était jusqu’à une daterécente quasiment passé sous silence aussibien par les pouvoirs publics que par les mé-dias nationaux. Et pour cause, si le coût dusoutien des prix des produits alimentaires estrelativement bien connu, le coût de la sub-vention des produits énergétiques n’était jus-qu’ici pas mesuré avec précision du fait qu’ils’opère par d’autres moyens que le budget del’Etat ; essentiellement sous forme de rachatdes dettes des entreprises concernées par leTrésor public. Le ministre des finances M.Karim Djoudi avaitpromis que le Parlement serait informé par leGouvernement, dès la présentation de la pro-chaine loi de finances, du coût annuel des sub-ventions accordées aux produits énergétiques.« Nous sommes en train de travailler actuelle-ment au ministère des Finances pour quanti-fier ces subventions pour que la prochaine loide finances permette au Parlement de prendreconnaissance du montant des subventions nonbudgétisées. Ces montants ne vont donc pasêtre budgétisés mais affichés sur le budget àtitre indicatif » avait-ilindiqué. La promesse aété tenue. Un document annexé à la loi de fi-nance pour 2014 que les députés viennentd’ap-prouver précise notamment que les subventionsimplicites dont bénéficient les carburants dansnotre pays devraient atteindre l’année prochai-ne un coût supérieur à 800 milliards de dinars(encore 10 milliards de dollars). Une étude réa-lisée par le PNUD sur la base des données del’année 2010 évaluait déjà ces subventions à650 milliards de dinars. Pas question pour l’instant de relever les prixdes carburants, mais on sait au moins ce queleur subvention coûte à la collectivité natio-nale. Malgré le consensus qui s’élargit sur lecaractère globalement néfaste de la politiquedu gel des prix des produits énergétiques, larévision des prix à la hausse n’est pas pourdemain. Elle devra attendre un calendrier po-litique plus favorable. Elle pourrait être sérieu-sement à l’ordre du jour une fois passée leséchéances électorales de 2014.

Les coûts faramineux de la folie automobile en AlgérieLa frénésie d’achat d’automobiles des Algériens s’est accentuée au cours des trois dernières

années. Combien coûte-t-elle ? Ici, une tentative d’estimation qui ne tient pas comptedes conséquences nombreuses et considérables sur la vie des Algériens que certains

qualifient de « pathologie de l’automobile ».

Un débat sur la «bulle carbone»bouscule les certitudes fossiles algériennes

fonds d’investissements importantsintègrent désormais le fait qu’il se-rait désormais impossible de con-sommer les combustibles déjà comp-tabilisés en actifs sur les bourses fi-nancières sans dépasser le seuil fixépar la communauté internationaled’une hausse de deux degrés centi-grade de la température moyenneglobale d’ici 2050. Au-delà, lesscientifiques évoquent des scénarioscatastrophiques pour l’humanitéavec des milliards de personnes pri-vées d’eau potable et une agricultu-re impossible dans certaines régions.Le message fondamental réitéré estlourdement significatif : les réservesprouvées d’énergie fossile (charbon,pétrole et gaz) sont déjà plus impor-tantes que ce que peut l’atmosphèrepeut absorber si l’on entend respec-ter un réchauffement global inférieurà la limite maximale de 2°. De ce fait,

les combustibles fossiles non-utilisa-bles ne correspondent plus à des ac-tifs réels et pourraient se transformeren non-valeurs, en passifs financiers.D’où la « bulle » sans précédent an-noncée par Al-Gore dont l’éclatementserait plus dévastatrice que la gran-de crise financière de 2008. Le faitnouveau et remarquable est que cesalarmes sont le fait de financiers quiécrivent directement – et publique-ment - aux grandes compagnies pé-trolières pour les mettre en garde con-tre un excès d’investissement dansles énergies fossiles. Et, ainsi que leconstate un économiste algérien, « enla matière ce sont les analyses finan-cières qui sont décisives, le resten’existe que pour les légitimer ».

DES PLANSSUR LA COMÈTE SCHISTE

Du coup, l’optimisme fossile des res-

ponsables algériens et les plans surla comète schiste pourraient être rat-trapés par ce nouveau « consensus »qui se met en place. Et redonne unepertinence économique et stratégi-que aux énergies renouvelables qui,ainsi que l’a souligné, TewfikHasni,expert en énergie et ancien vice-pré-sident Aval de Sonatrach, à la webradio de Maghreb Emergent, sont entrain de devenir l’alternative auxhydrocarbures fossiles dans lemonde et plus particulièrementdans les pays développés. Elles de-vraient peser pour 80% dans le mixénergétique de ces pays développésdans les années 2040. Pour lui, ilest urgent d’aller vite dans ce cré-neau afin d’exporter de l’électricitéverte vers le marché européen. «Elle peut être sa future source derevenus à la place du gaz naturel,quand les réserves se seront assé-

chées ». Mais, Sonatrach qui doitinvestir ce créneau, « doit donnerdès maintenant des signes au mar-ché européen que nous pouvonsêtre présents au rendez-vous ». Ledébat ouvert dans le monde sur la« bulle carbone » est un argumentde plus. Pour Tewfik Hasni, c’estune combinaison du gaz et du so-laire qui est la solution. Cet experta évoqué un coût possible de 10dinars le kilowattheure produit àpartir du solaire combiné à du gazrécupéré sur les torchères du sud.Le cout actuel du kilowattheure con-ventionnel serait de 6 dinars. Unécart, relativement peu important,qui justifierait l’investissement alorsque les probabilités d’un recul desinvestissements des grandes compa-gnies dans la prospection dans leshydrocarbures fossiles deviennentde plus en plus fortes.

Des fonds d’investissements internationaux qui pèsent lourd mettent en garde contre le risque d’une«bulle carbone». De quoi ébrécher les «certitudes fossiles» des responsables algériens.

PAR YAZID TALEB

PAR OUSSAMA NADJIB

ECONOMIESupplémentLe Quotidien d'OranMardi 19 novembre 201313

PAR NEJMA RONDELEUX

Lancée en 1983, la politique al-gérienne de substitution aux carbu-rants traditionnels, le gasoil et l’es-sence, marque le pas. Pourtant, l’ex-plosion du parc automobile, fait dudéveloppement de carburants peupolluants comme le GPL/c et le GNCun impératif aussi bien économiquequ’environnemental. Avec des capa-cités nationales de raffinage encoreinsuffisantes, une partie importan-te des besoins en carburants estimportée (environ 2,5 millions detonnes en 2012). Selon l’Office na-tional des statistiques (ONS), à findécembre 2012, le parc nationalautomobile comptait plus de 4,8millions de véhicules dont 65% àessence et 35% à gasoil. Inverse-ment, le gasoil représente 64% de laconsommation de carburants dansle secteur des transports, contre33% pour l’essence. Sur plus de troismillions de véhicules roulant à l’es-sence, la part de ceux roulant auGPL est infime, même si l’on tientcompte des chiffres faisant état de250.000 véhicules convertis au GPL/c au début 2013.Le parc de véhicu-les Sirghaz était estimé à 135.000véhicules en 2011.Ces chiffres nesemblent pas correspondre à ceuxde la consommation de GPL/c qui

Au pays du gaz, le GPL carburant n’est pas roi

reste aux alentours de 350.000 ton-nes métriques par an depuis 2011,soit à peu de chose près la mêmequantité que celle de l’année 2009où le nombre de véhicules convertisétait de l’ordre de 120.000 unités.Mais même en adoptant l’hypothèsehaute de 250.000 unités, la part desvéhicules roulant au GPL/c ne dé-passe pas les 7%.

DES PROGRAMMESET PEU DE RÉSULTATS

En 2009, l’Agence Nationale pour laPromotion et la Rationalisation del’Utilisation de l’Energie (APRUE)alancé le programme PROP-AIR enpartenariat avec la BDL, la SAA etune douzaine d’installateurs de KitsGPL/c. Le programme consistait àoctroyer des crédits non rémunérésaux particuliers souhaitant conver-tir leurs véhicules au GPL/c.L’objectif d’atteindre les 4000 vé-hicules de particuliers n’a pas étéatteint. Quelques 200 «flottes capti-ves» (véhicules) des «administrationscentrales et des entreprises publi-ques et privées» ont étéconverties.L’APRUE est passée à la

phase «PROP-Air 2», qui accorde une«subvention de 50%», prise en char-ge par le Fonds National pour laMaîtrise de l’Energie(FNME). L’objec-tif sur trois ans (2011-2013), est deconvertir 55.000 véhicules, dont5000 «flottes captives». Pour les ad-ministrations et les entreprises,l’aide financière est de 25% du coûtdu kit GPL/c installé.27 centres deconversion de Naftal et 38 installa-teurs privés dont la liste reste incon-nueet même pas publiée sur le siteInternet de l’Agencesont parties pre-nantes de cette 2e phase. La «vastecampagne de communication» envi-sagée brille par sa discrétion.Le seulbilan disponible, pour cette 2e pha-se, fait état de la conversion de 2000«flottes captives» en 2012.Outre les questions d’aides financiè-res et de manque de communication,d’autres obstaclesempêchent le dé-veloppement de carburants peupolluants.Il y a d’abord, le nombrenettement insuffisant des stations-services proposant le GPL/c, esti-mées à environ 500 sur plus de 2100réparties sur le territoire national.Enoutre, le faible différentiel entre le

prix du GPL/c (9 DA/l) et celui dugasoil (13,7 DA/l) n’incite pas lesautomobilistes à aller vers un car-burant environnemental.

LE GNC A ENCOREDU CHEMIN À PARCOURIR

Si l’introduction du GPL/c a pris 30années pour atteindre 250.000 vé-hicules, celle du GNC risque de pren-dre encore plus temps.Depuis le lan-cement de l’opération pilote compre-nant la réalisation de deux stationsde compression (à Gué de Constan-tine siège de Sonelgaz, et Caroubierdépôt de bus de l’ETUSA), la miseen circulation de 10 autobus roulantau GNC (05 acquis par Sonelgaz en2004 et 05 par l’ETUSA fin 2006),«en plus de 85 véhicules de Sonel-gaz convertis depuis 2002», les cho-ses évoluent lentement. L’APRUE aété chargée, en 2008, de définir unestratégie pour le développement duGNC en Algérie, une étape suivie parl’adoption d’une réglementation con-cernant toute l’activité GNC, de ladistribution à la tarification à lapompe, en passant par la transfor-mation des véhicules, et l’agrément

des installateurs.Deux centres deremplissage ont été installés au ni-veau de la station Sissane à Rouïbaet à l’aéroport international d’Alger.Une troisième est en cours de réali-sation au niveau du parc de l’ETU-SA de la place du 1er mai. Une se-conde opération pilote a égalementété lancée pour l’acquisition ou laconversion de 100 bus roulant auGNC, au profit des entreprises detransports de voyageurs de la wilayad’Alger.A ce jour, on reste dans l’an-nonce, sans plus. Pour rappel, en2007, deux programmes de dévelop-pement de GNC ont été annoncés pardifférents responsables du secteur del’énergie. Un programme (2007-2011)de 7,3 milliards de DA pour l’achatde 175 bus GNC, la mise en place de40 stations-service et la conversionde 14.000 véhicules taxis (GNV).Et unsecond programme (pour 2012 à2025) qui comprend l’installation de112 stations-service GNC dans plu-sieurs villes d’Algérie et l’acquisitionde 500 bus utilisant ce carburant. Enattendant, la facture d’importationdes carburants liquides (gasoil et es-sence) continue d’augmenter.

Le trafic maritime en Méditerranée ne ces-se d’augmenter depuis quinze ans avec 50 %de capacité de transports supplémentaire en-tre 1997 et 2006, mais l’Algérie reste à l’écartdes opportunités offertes aux ports méditer-ranéens en raison d’hésitations stratégiques.A la différence des égyptiens et marocainsqui se sont rapidement dotés de hubs detransbordement, l’Algérie attend toujours lesien, porté par le projet d’agrandissement duPort de Djendjen, qui fera décoller le traficportuaire du pays. Port Saïd en Egypte etTanger Med au Maroc font ainsi partie dessix premiers plus grands ports à conteneursde la Méditerranée ; aucun port algérien nefigure dans le classement 2010 des 20 plusgrands ports à conteneurs de la Méditerranéeen millions d’EVP. « Mieux vaut améliorer l’efficacité des diffé-rents ports méditerranéens plutôt que de créerdes nouveaux hubs », préconise Xavier Moi-roux dont l’« Atlas des villes portuaires du sudet de l’est de la Méditerranée » réalisé pour lecompte de l’Agence d’urbanisme de l’agglomé-ration marseillaise (AGAM) dresse un diagnos-tic éclairant accompagné de nombreuses pré-conisations. Il existe ainsi un risque de sous-exploitation dû à la multiplication des grandsprojets de ports de transbordement, en Mé-diterranée, au-delà des besoins, indiquel’étude effectuée dans six pays du pourtourméditerranéen : l’Algérie, le Maroc, la Tuni-sie, l’Egypte, la Turquie et le Liban. « Pouréviter la concentration sur les ports les plusperformants, il faut accélérer les réformesportuaires », souligne l’étude. Or, à ce niveau-là, l’Algérie navigue à vue.

Ports algériens : Djendjen en attente,Alger en casse-tête, Oran en essor

La multiplication des entreprises portuaires –actuellement au nombre de dix malgré la pu-blication de décrets exécutifs portant organi-sation et création de trois autorités portuai-res (est-ouest-centre) - ralentit les prises dedécisions et, par conséquent, les projets demodernisation. La rénovation du port de Djen-djen, confiée en 2009 au manutentionnaireémirati Dubaï Ports World (DPW) avec l’objec-tif d’un trafic de 2 millions d’EVP pour un coûtannoncé en 2008 de 1,4 milliards d’euros,s’éternise. Faute d’investissements de l’Etatdans des infrastructures lourdes telles que laconstruction d’une digue de protection, l’ex-tension des quais et des aires de stockage, laconnexion à l’autoroute, etc., précise l’« Atlasdes villes portuaires du sud et de l’est de laMéditerranée » rendu public en juin derniermais réactualisé depuis avec une nouvelle ver-sion sortie en octobre.

LE CASSE-TÊTE DU PORT D’ALGERBien que tous les discours parlent de déloca-liser le port d’Alger à l’extérieur de la ville, ce-lui-ci n’est encore qu’à l’état d’étude. « Le planstratégique d’aménagement « Alger 2030 » pré-voit la délocalisation du port d’Alger pour 2016mais aucune étude de port en eau profonden’est vraiment avancée », pointe Xavier Moi-roux qui connaît bien le pays pour y avoir ef-fectué plusieurs visites de terrain. Et les ter-giversations sur la localisation du port n’aidentpas à accélérer le chantier. « Ce projet qui aémergé en 2007-2008, baptisé « Cap 2015 »,

était prévu au départ à 50 km à l’est d’Alger, àCap Djinet, par deux investisseurs privés,Cevital et CMA-CGM, qui proposaient un portclé en main, rappelle Xavier Moiroux, maisl’Etat n’a pas agréé le projet ». Résultat : cedernier a lancé une nouvelle étude en mars2012 avec un bureau d’études coréen pourl’identification d’un autre site, à l’ouest cettefois-ci, entre Alger et Ténès. A défaut d’une véritable alternative aux dif-ficultés du port d’Alger - bien identifiées dansl’étude à savoir « l’obsolescence des infrastruc-tures, des temps de chargement, décharge-ment, d’attente en rade et de séjour à quaiexcessivement élevés par rapport à Casa-blanca ou Tunis, un port saturé et des coûtsde passage portuaire très élevés » -, les portssecs se multiplient aux alentours de la capi-tale. « L’Algérie a développé une stratégie deports secs destinée à décongestionner lesports algériens », souligne l’économiste ori-ginaire de Marseille. Les principales compa-gnies maritimes mondiales possèdent désor-mais leurs ports secs dans la banlieue d’Al-ger comme la compagnie maritime françaiseCMA CGM qui a créé en 2005 un port sec àRouïba situé à 22 km à l’est de la capitale. «En 2012, 70 % des conteneurs sous-doua-nes se trouvaient dans les ports secs », pré-cise le rédacteur de l’atlas. « Nos clients nousdemandent presque exclusivement d’orien-ter leurs marchandises vers les ports secscar c’est dans ces ports secs qu’ils arriventà être le plus performant en ce moment en

termes de dédouanement et prestations loca-les » confirme Céline Roussel, commerciale ausein de l’entreprise transitaire Globetransitinstallée à Marseille.

L’ESSOR DU PORT D’ORANPendant qu’Alger se « noie » dans son histoirede port en eau profonde, Oran, elle, profite del’attractivité de son site pour développer le troi-sième port à conteneurs du pays. Son attrac-tivité tient à l’important foyer de populationsconcentrées sur Oran- Arzew et les petitesplaines littorales et le pôle économique struc-turant composé du complexe industrialo-portuaire d’Arzew-Bethioua. Grâce à l’acqui-sition en 2013 de nouveaux matériels pourle chargement des conteneurs, le port a déjàaugmenté sa productivité passant de 10 con-teneurs par heure à 30 conteneurs par heu-re. La modernisation du port s’accompagneaussi d’un agrandissement des quais. L’ob-jectif de ces travaux de rénovation étant depasser de 200.000 EVP par an actuellementà 1,5 millions, prochainement. Si l’Algérieconnaît donc quelques avancées en matièrede développement de ses infrastructures por-tuaires, le pays, riche de ses 1.200 km de cô-tes, souffre de l’absence d’un projet portuaired’envergure réel. Or, le temps presse. L’influen-ce de Tanger Med se fait de plus en plus sen-tir et l’Egypte et la Turquie captent de plus enplus de trafics de la Méditerranée grâce à lamise en place d’une stratégie de développe-ment portuaire rapide et efficace.

Le nouveau terminal à conteneurs du port de Djendjen a été inauguré fin octobre mais lestravaux de rénovation prévus piétinent. Alger reste un casse-tête. Oran est en essor.

Globalement, les choix stratégiques portuaires du pays restent peu lisibles.

150.000 véhiculesconvertis au GPL/c,un carburant plus

propre, moins cher,produit en Algérie !

Le bilan duprogramme, plus

récent, dudéveloppement du

gaz naturelcomprimé (GNC), est

tout aussi maigre.Faute d’une politiquevolontariste, le gasoil

et l’essence –dont une partieest importée –

dominent.

PAR ABDELKADER ZAHAR

ECONOMIESupplémentLe Quotidien d'OranMardi 19 novembre 201314

PAR MEROUANE KORSOLe Maroc compte porter sa con-sommation d’énergie à partir du re-nouvelable à 42% contre 95 % actuel-lement à partir des importations deproduits pétroliers, dont la factureatteint actuellement les 60 mil-liards de dirhams. En 2020, l’éo-lien et le solaire devraient permet-tre au Maroc d’économiser 1,5 mil-liard de dollars par an d’importa-tion de produits pétroliers. Avecdes financements de 13,4 milliardsd’euros dans les énergies renouve-lables, le Maroc devrait théorique-ment dès 2020 sortir de sa dépen-dance des importations de pétrole.En fait, c’est une course contre lamontre que mène le Maroc dans ledomaine de la consommation éner-gétique. Face à une facture pétro-lière sans cesse en hausse du faitdu renchérissement des cours surle marché international, le paysdoit trouver des solutions urgen-tes pour répondre à une forte crois-sance de la demande. Celle-ci aug-mente chaque année de 4% depuis1998, et devrait atteindre les 8% d’icià 2020. Le Maroc, qui dépend entiè-rement des importations de pétrole,n’a que les énergies renouvelables àdévelopper pour alimenter sa crois-sance économique et faire face à uneforte demande de consommation no-tamment domestique.

CONTOURNERLES IMPORTATIONSDE PÉTROLE

A lui seul, le pétrole représente prèsde 61% de la consommation énergé-tique du Maroc. Les centrales élec-triques du pays fonctionnent toujoursau fioul, ce qui contribue à greverdavantage le budget pour les achatsde produits pétroliers. Lors de la pré-

Le Maroc en quête d’autonomie par le renouvelableA l’horizon 2020, le Maroc, pauvre en énergie

fossile, voudrait inverser la tendancede sa dépendance des importations de pétrole.

sentation du mégaprojet de parc so-laire de Ouarzazate en 2012, Abde-rahmane El-Hafidi, directeur del’Électricité et des Énergies renou-velables du Maroc, a estimé que lepays ‘’va devoir financer 13,4 mil-liards d’euros pour renforcer sescapacités de production d’électri-cité, dont près de 10 milliards se-ront consacrés aux seules énergiesrenouvelables’’. Un ambitieux pro-jet qui va s’étaler à l’horizon 2020et devrait être concrétisé par la pro-duction de centrales solaires et éo-liennes, dans le sud et près duDétroit de Gibraltar, région devents forts. Pour le solaire, c’est unformidable programme de produc-tion d’énergie qui est mis en oeuvreavec la capacité de production de 2000 mégawatts, et qui coûtera quel-que 7 milliards d’euros. Ouarzazatesera le premier des cinq parcs solai-res à entrer en fonction, dès 2015.

LES PARCS DE OUARZAZATEEN CHANTIER

Le Maroc a lancé en mai dernier laconstruction de la centrale thermo-solaire, première phase du projet deparc solaire à Ouarzazate. Selon ledirecteur général de l’Agence maro-caine de l’énergie solaire (Masen),Mustapha Bakkoury, elle «est la plusgrande du genre au monde». Avec uncoût d’environ 650 millions d’euros,cette première centrale, dont la cons-truction a été confiée à un consor-tium majoritairement saoudien, en-trera en fonction d’ici fin 2015 et dis-posera d’une capacité de productionde 160 mégawatts. A l’horizon 2020,le Maroc compte ainsi construire decinq parcs solaires avec une capaci-té de production estimée à 2000 MW.A lui seul, le programme de dévelop-pement de l’énergie solaire est esti-mé à neuf milliards de dollars.

L’ÉOLIEN,L’AUTRE CHALLENGE

Par ailleurs, avec des potentialitésimportantes, le Maroc s’est égale-ment lancé depuis quelques annéesdans un vaste programme de pro-duction d’énergie éolienne de 1 500mégawatts, pour un investissementde 1,5 milliard d’euros. Les expertsestiment le potentiel de l’éoliendans le pays à 25 000 mégawatts.

Le vent va donc être mis à contri-buer autant que le soleil à la four-niture d’énergie au Maroc. Cinq si-tes de production d’énergie électri-que à partir de l’éolien, notam-ment implantés à Tanger, Té-touan ou Taza, atteindront unepuissance installée de 1.000 MW,soit 19% de la puissance électri-que du pays actuellement instal-lée. Ils produiront surtout près de

L’enjeu est double. Sur le planpolitique, et dans le contexte actuelde tensions avec l’Algérie à proposdu Sahara et de la fermeture de lafrontière terrestre, le renforcementdes liens avec l’UE est jugé priori-taire afin d’empêcher tout isolementdiplomatique. Si Rabat peut comp-ter sur le soutien actif de l’Espagneet de la France – un soutien acquisdepuis plusieurs décennies et que lechangement de majorité à Parisn’aura guère modifié – d’autres par-tenaires européens sont jugés plusou moins versatiles. « Le Maroc saitque de nombreux pays européensconsidèrent l’Algérie comme un paysvital pour la sécurité énergétique duvieux Continent » juge un observa-teur européen averti. Pour ce der-nier, un accord de libre-échangeadossé à un partenariat politiquerénové serait un atout majeur dansla lutte d’influence qui oppose leMaroc à son voisin. Et de préciserqu’il y a actuellement « une vérita-ble guérilla diplomatique en Europeentre Algériens et Marocains, cha-cun comptant ses soutiens, réels ousupposés ».Pour ce même interlocu-teur, l’hypothèse d’une « forte dégra-dation des relations entre l’Algérie etle Maroc est d’ailleurs prise très ausérieux à la Commission européen-ne et cela constitue un motif d’in-quiétude pour la stabilité régionalealors que des pays comme la Libyeet l’Egypte s’enfoncent dans la cri-se ». Dernier point : à Rabat, l’Unioneuropéenne (UE) serait jugée « plussûre et plus fiable » que les Etats-Unis plutôt enclins à soutenir Algernotamment en raison du caractèrestratégique de l’Algérie dans la guer-re menée au Sahel contre les mou-vements islamistes armés.

UNE RELATION DENSEQUI NE MET PAS À L’ABRI

Mais c’est aussi sur le plan écono-mique qu’un rapprochement euro-marocain ferait encore plus senspour le Royaume chérifien. On le

En 2014, le Maroc comptera encore sur l’EuropePour nombre d’officiels marocains, c’est le principal objectif de 2014 :

le Royaume doit conclure un nouvel accord commercial avec l’Union européenne (UE) ou du moinsarriver à une avancée notable dans ses négociations avec Bruxelles.

sait, depuis 2011, le Royaume bé-néficie depuis déjà du « statut avan-cé » dans ses relations avec l’Unioneuropéenne. Ouvertes en mars der-nier, des négociations visent à abou-tir sur un accord encore plus ambi-tieux en matière économique avec,entre autre, une convergence deslégislations sociales et une mise àniveau des institutions européennes.L’objectif de ce rapprochement,même si cela n’est pas formulé ain-si, est d’arriver à faire du Maroc unpays « quasi-membre » de l’Unioneuropéenne sans toutefois faire par-

tie des institutions (pas d’apparte-nance au Conseil, pas de représen-tation parlementaire, etc…). « L’idéeest de mettre en place un continuumlégislatif et réglementaire entre l’UEet le Maroc, à l’image de ce qui exis-te déjà avec la Turquie » confie unfonctionnaire européen pour qui leRoyaume « est un cas à part au sudde la Méditerranée en terme de dy-namique de rapprochement avecl’Europe ».Un rapprochement qui ason importance pour ce qui est de lamise à niveau de l’économie maro-caine puisque cette dernière peut

compter sur des financements régu-liers. En 2012, la Banque européen-ne d’investissement (BEI) a accor-dé 1 milliard d’euros au Maroc et,plus récemment, l’UE vient de dé-bloquer 166,9 millions d’eurospour l’amélioration du systèmeéducatif marocain en vue de le ren-dre plus apte à répondre aux be-soins du monde professionnel. Dansle détail, la relation euro-marocainec’est 26 milliards d’euros d’échangesen termes de biens et 7 milliardsd’euros en services pour l’année2012. Une densité qui, pourtant, ne

met pas le Maroc à l’abri des diffi-cultés financières.

GARANTIE «IMPLICITE»Pour 2014, le budget de ce pays de-vrait être ainsi déficitaire et le re-cours à l’endettement nécessaire. Or,l’accès aux marchés financiers pour-rait être des plus onéreux pour leMaroc sans l’existence d’une certai-ne garantie « implicite » de l’Europe.En fin de semaine dernière, l’agenceStandard & Poor’s a ainsi maintenula note souveraine du Royaume àBBB- (investment grade), soit unrang qui donne un label de paysémergent mais qui, dans le mêmetemps, rend l’accès aux marchésobligataires assez coûteux. Du coup,la proximité avec l’Europe et l’éven-tuelle conclusion d’un accord éco-nomique compenserait les consé-quences de cette notation. Présentéd’ailleurs comme un signe positif parles médias marocains, ce maintienà BBB- du rang souverain par S&Pest pourtant assorti par des perspec-tives jugées négatives par l’agence.Cela signifie que cette dernière pour-rait à terme décider de dégrader cerating surtout si la situation budgé-taire se complique. Officiellement, legouvernement Benkirane est enga-gé dans une politique d’austérité vi-sant à diminuer les dépenses publi-ques (un argument qui pourrait ras-surer les agences de notation). Mais,dans un point de vue publié sur lesite du quotidien économique LesEchos, l’économiste Hicham ElMoussaoui relève que les dépen-ses globales vont augmenter de2,8% et cela malgré les projets of-ficiels de baisse des investisse-ments publics et des subventionsaux produits alimentaires. En clair,en 2014, le Maroc aura besoin definancements extérieurs pour équi-librer son budget et donc, encoreune fois, du soutien de l’Europe.

3.305 GWh/an d’électricité. Et,vers 2020, la production d’éner-gie électrique provenant de l’éo-lien devrait atteindre 2.000 MW.Avec le plan solaire (productionde 2.000 MW/an d’ici 2020), leparc éolien du Maroc devrait per-mettre l’économie de 2,5 millionsde tonnes équivalent pétrole (TEP)d’énergie fossile, soit 1,25 milliardde dollars par an.

PAR AKRAM BELKAÏD, PARIS

S PORTS 15Le Quotidien d'OranMardi 19 novembre 2013

Kamel Mohamed

L’équipe nationale et lefootball algérien seront face à leur destin ce soir,

à l’occasion du match Algérie-Burkina Faso au terme duquelsera connu le dernier représen-tant du continent africain auMondial-2014. L’Algérie, qui s’était inclinéesur le score de 3-2 au matchaller, doit remonter un seul butde retard. La mission des pro-tégés du sélectionneur nationalVahid Halilhodzic parait proba-blement facile puisque un sco-re de 1-0 qualifierait l’Algérie.Toutefois, sur le terrain et dansun match de football, tout peutarriver, la logique étant parfoisbafouée. A ce titre, l’équipenationale abordera cette ren-contre avec beaucoup de pru-dence certes, mais en s’enga-geant résolument en attaquepour refaire son retard. En cesens, Halilhodzic a reconnuqu’il est adepte du jeu offen-sif, relevant que depuis sa pri-se en main de la sélection, cel-le-ci inscrit une moyenne dedeux buts par match. Autre-ment dit, le technicien bosnia-que optera pour un dispositiftactique basé sur l’offensive àoutrance avec Soudani et Sli-mani en pointe, d’autant que

Yacine Cadamuro, socié-taire du Réal Sociédad

et de la sélection nationale,en manque de temps de jeuen raison de blessures à ré-pétition, se dit optimistecomme ses camarades devoir l’Algérie sortir victorieu-se du match décisif de cesoir et se qualifier pour leMondial 2014.

Le Quotidien d’Oran:Comment se présente cerendez-vous ?

Yacine BoutaïbaCadamuro: Je peux vousassurer qu’il règne une am-biance bon enfant dans legroupe même si la tensionmonte à mesure que lematch approche. Dieu mer-ci, toutes les conditionsétaient réunies pour unebonne préparation. Il n’y apas de blessé et c’est déjà quelque chose qui rassuretout le monde avant le ren-dez-vous en question.

Q.O.: Etes vous prêtpersonnellement à allerau charbon ?

Y.B.C.: Je me porte à mer-veille, Dieu merci, car j’ai étéépargné cette fois-ci par lesblessures. Je suis en posses-sion de tous mes moyens etje vous dirai donc que je suisen très grande forme; prêt àtout pour gagner ce match.

Q.O.: Espérez-vousdécrocher une place detitulaire ?

Y.B.C: Non, je n’ai pas ditque j’allais jouer. Seul lecoach le sait et il faudra quechacun de nous respecte leschoix du staff technique. Etcela va dans l’intérêt del’équipe et de tout un pays.Je suis prêt à jouer là où lecoach me demande etquand il le voudra. C’est çàl’esprit d’équipe.

Q.O.: Vous n’ignorezpas que la pressionsera sur notre équipenationale…

Y.B.C: En tant que profes-sionnels, chacun de nous estconscient de la mission quil’attend. Donc, on se doitd’évacuer cette pression. Onest bien préparé sur le planLes joueurs de la sélection

burkinabé de footballn’ont pas voulu faire de décla-rations à la presse algérienneà leur arrivée à Alger pour«s’éloigner de la pression»avant le match face à l’Algériece soir au stade Mustapha-Tchaker à Blida (19h15), selonle coach belge des Etalons,Paul Put. Les coéquipiers deJonathan Pitroipa n’ont pas vou-lu s’exprimer à la presse algérien-ne à leur arrivée à l’aéroport et ontrejoint directement l’hôtel «Villedes Roses» de Blida. «Nous avonsentamé une phase cruciale dansla préparation notamment sur leplan psychologique qui sera dé-terminant aujourd’hui. Mesjoueurs ont voulu éviter lapresse pour garder leur con-centration et éviter ainsi lapression», a déclaré Put à lapresse. «Le match sera diffici-le. Si l’Algérie se qualifie ça nesera pas du tout une surprisecar elle est habituée à prendrepart à ces grands rendez-vous.De notre côté on tentera deréussir une qualification histo-rique pour le peuple burkina-bé», a-t-il souhaité. La sélection burkinabé est ar-rivée dans la nuit de dimanche

M. Zeggai

Après un stage au Maroc, les joueurs du Burkina

Faso sont arrivés à Alger hierpar vol spécial avant de re-joindre leur lieu d’héberge-ment à Blida. Les Burkina-bés, qui se sont entraînéshier sur la pelouse du stadeTchaker, ont refusé toutedéclaration à la presse. Pource qui est de l’effectif, à no-ter qu’aucun des trois gar-diens de but burkinabés re-tenus n’évolue en Europe,ce qui pourrait constituer unhandicap pour les Etalonset une belle opportunitépour nos attaquants. Cen’est qu’une éventualitéthéorique dans la mesure oùla sélection burkinabéecompte de bonnes indivi-dualités titulaires dans leursclubs, à l’image des Bakary(Lyon), Yago (Toulouse),

Yacine Boutaïba Cadamuro«Ce sera dur mais

l’Algérie ira au Brésil»

psychologique et il n’ya paslieu de s’inquiéter. Il fautnous faire confiance. Avecce merveilleux public de Bli-da on ne peut que se don-ner à fond.

Q.O.: Comment jugez-vous cette mancheretour ?

Y.B.C: C’est le match de lavie pour chacun de nous. Cen’est pas tous les jours qu’ona la chance de jouer unecoupe du monde surtout auBrésil. Ce sera vraiment trèsdur devant une équipe quine va pas se présenter envictime mais bien pour jouertoutes ses chances de quali-fication à fond . Il va falloirrester vigilants derrière etprofiter de la moindre occa-sion. Ce ne sera pas unepartie de plaisir mais bienune bataille. Je crois qu’onest bien armé pour la rem-porter, inchallah. Je souhai-te tant revivre ces moments

d’euphorie vécus par l’équi-pe qui a ramené la qualifi-cation d’Omdurman. Bou-gherra et Yebda nous ontmis l’eau à la bouche ennous remémorant les bellesimages de cette commu-nion avec tout un peuple.

Q.O.: Vous semblez op-timiste, mais ne crai-gnez-vous pas un scena-rio catastrophe ?

Y.B.C: Non. Pourquoi ?Nous avons les moyens depasser cet écueil. L’équipe estau complet, s’est bien prépa-rée et avec l’apport de notrepublic, on ne craint personnesur la pelouse de Blida. Nousoffrirons à l’Algérie, inchal-lah, sa quatrième qualifica-tion à un Mondial. On n’apas le droit de rater cetteoppotunité et décevoir lepeuple algérien. Ce sera durmais l’Algérie ira au Brésil.

Propos receuillispar Fouad B.

Burkina FasoPour quelle stratégie

optera Paul Put ?Rouamba Florent (Lens),Koné (Evian T. G), Pitroipa(Rennes), Zongo Jonathan(Almeria), Bancé (Dussel-dorf), Traoré Alain (Lorient)sans pour autant oublierYedan Moussa (Coton Sportde Garoua), sollicité pour uncontrat de cinq ans par leAhly du Caire. A propos del’équipe-type, Paul Putcompte faire confiance auonze aligné à l’aller pourpreserver la cohésion dugroupe. Il est clair que leBelge Paul Put entend dansun premier temps gérer sonmaigre acquis du match al-ler et éviter à ses joueurs lesconséquences psychologi-ques du fameux premier buttout en essayant d’exploiterd’éventuelles brèches. C’estdonc sur le volet défensifque le coach des Etalons afixé ses choix comme en té-moigne le nombre de défen-

seurs et de milieux récupé-rateurs appelés à contrer lejeu offensif des Verts. En at-taque, le tandem Alain Tra-oré - Pitroipa sera reconsti-tué sauf surprise dans lamesure où l’attaquant deLorient de retour de blessu-re manque de compétition.Dans l’entrejeu, Paul Putentend aligner un milieu deterrain basé sur la puissan-ce physique tout en comp-tant en attaque sur leur per-le Pitroipa. Mais, il n’est pasexclu de voir Zongo (Alme-ria) débuter le match pourbrouiller les cartes de Halil-hodzic. En somme, les Bra-himi et consorts sont à 90minutes du bonheur, néan-moins ils doivent se tenir surleurs gardes et éviter toutepression inutile face à desBurkinabés qui n’ont pas faitle déplacement à Alger lafleur au fusil.

Paul Put (Entraîneur du Burkina Faso)«Réussir une qualification historique»

à lundi (1h20), à bord d’unavion spécial, en provenancedu Maroc où les Etalons onteffectué un stage d’une semai-ne à El-Jadida (90 km de Ca-sablanca). La délégation, com-posée de 64 personnes(joueurs, encadrement techni-que et journalistes), a été ac-cueillie à l’aéroport internatio-

Mondial 2014 - Algérie - Burkina Faso ce soir (19h15) à Blida

Dernier obstacle avant le Brésil

ces deux joueurs ont pour ha-bitude d’inscrire des buts à Bli-da. Le dispositif tactique deHalilhodzic tend à prendreles Burkinabés à la gorge enles empêchant carrément dejouer et de développer leurjeu. Le milieu de terrain seraainsi renforcé, tout en donnantdavantage de liberté à Fe-ghouli et Taider, lesquelsdevraient se porter un peuplus en avant de manière àsoutenir les attaquants. Pour ce faire, Halilhodzic de-vrait opter pour une défenserenforcée avec quatre joueursfixes, dont la mission est d’em-pêcher les attaquants adversesde porter le danger dans la sur-face des Algériens. Il s’agit no-tamment d’empêcher le joueurJonathan Pitroipa de partirballe au pied, sachant que ledanger vient souvent de cetélément, le meilleur de la sé-lection burkinabé. Le sélection-neur national se montre cepen-dant peu rassurant sur la dé-fense où il devrait apporter deschangements, notamment enl’absence de Belkalem (sus-pendu). Pour rappel, deux destrois buts du Burkina Faso aumatch aller sont venus du côtéde Mostefa. A cet effet, le sé-lectionneur national a prévutrois variantes pour empêcher

les Burkinabés de surprendrel’équipe nationale, sachantque l’idéal pour les Algériensconsiste à ouvrir le score dèsle premier quart d’heure afinde pouvoir ensuite gérer lematch. Un match qui s’annon-ce très palpitant et très diffici-le, d’autant plus que toute lapression sera supportée par lescamarades de Bougherra, pourreprendre les propos de Halil-hodzic, lequel a mis en gardeses joueurs contre les provoca-tions des Burkinabés. Ces der-niers useront de tous les sub-ter fuges pour énerver lesjoueurs algériens et surtoutpréserver leur avance d’un but.Un match qui se jouera, ensomme, sur les nerfs.Quant à l’équipe probable,prévue pour ce soir, Halilhod-zic tente de brouiller les cartesen ne laissant filtrer aucuneinformation crédible. Il s’estcontenté de dire qu’aucunjoueur de la sélection n’est au topde sa forme, une manière de lestitiller et de les faire réagir sur leterrain. En revanche, il a transmistoute sa rage de vaincre auxjoueurs auxquels il a avouéqu’il n’a jamais eu une aussigrande envie et une telle ragede gagner comme à ce matchhistorique. Le défi est lancé etaux joueurs et de le relever.

nal Houari-Boumediene pardes représentants du ministèrede la Jeunesse et des Sports(MJS) et de la Fédération al-gérienne de football (FAF). Une seule séance d’entraîne-ment était au menu des Burki-nabés à Blida, hier sur la pe-louse du stade Tchaker, à l’heu-re du match.

COMMUNICATION16 Le Quotidien d'OranMardi 19 novembre 2013

APPEL A MANIFESTATION D’INTERETPOUR LA CONCLUSION D’UN PARTENARIAT

Présentation du promoteur : Spécialisée dans les métiers de la logistique enAlgérie, RAIL LOGISTIC Spa, est une entreprise publique économique, au capi-tal de 135.000.000 DA détenu à 100% par la Société Nationale des TransportsFerroviaires.

Forte d’une expérience avérée dans son domaine, RAIL LOGISTIC Spa pos-sède un solide potentiel de développement et de croissance, renforcé par lesoutien du groupe propriétaire et de l’ensemble de ses sociétés affiliées.

Objet du partenariat souhaité : RAIL LOGISTIC Spa, propriétaire d’un terrainde 15 hectares dans la périphérie d’Oran (Pôle industriel, commercial et écono-mique de premier ordre), désire valoriser ce potentiel par une ou plusieurs activi-tés compatibles avec son objet social.

Profil du partenaire recherché : Le partenaire recherché doit réunir : Une expertise reconnue dans les métiers de la logistique ; Une capacité financière suffisante pour un partage des risques ; Une expérience vérifiée dans le développement de projets analogues.

Dossier à fournir : RAIL LOGISTIC Spa, invite les entreprises et/ou investis-seurs nationaux ou internationaux, intéressés par cet appel à manifestation d’in-térêt, à fournir un dossier comprenant essentiellement :1. Une lettre de manifestation d’intérêt ;2. Une note de présentation du partenaire intéressé, fournissant des informa-tions pertinentes sur son expérience, expertise et ses activités en rapport avecle partenariat projeté ;3. L’adresse et les coordonnées de contact ;4. Les personnes dûment habilitées à négocier et à engager le partenaire dansle cadre de ce partenariat.

Dépôt de dossier : Les manifestations d’intérêt doivent être remises par pli outransmises par mail aux adresses ci-dessous, au plus tard à 12 h 30, le Jeudi 05Décembre 2013.

EPE RAIL LOGISTIC SpaAdresse administrative : 01, Rue Taggort – ALGER.

e-mail : info@rail-logistic.comSite web : www.rail-logistic.com

S PORTS 17Le Quotidien d'OranMardi 19 novembre 2013

M. Lamine

Le CRB vit au rythme duderby face à l’USMA au stade Omar-Hama-

di, vendredi prochain, pourle compte de la 12 ème jour-née du championnat de Li-gue 1. L’équipe de Beloui-zdad est auteur d’un par-cours en dents de scie voiredécevant pour un potentielcandidat aux premières lo-ges. C’est ce qui a provoquéd’ailleurs le courroux dessupporters qui sont en trainde mettre la pression sur lesjoueurs et sur l’entraîneurGamondi. Ce dernier est ap-pelé à éviter une autre dé-convenue qui l’éjectera de la

Kamel Lezoul

Apparemment et sans ris- que de nous tromper la

JSMT est sur la bonne voie.Les hommes du coach, Ah-med Benamar, carburentmieux à présent, après undébut de championnat dé-cevant. En effet, l’équipechère au président Moha-med Chadli n’a pas connude défaite durant les quatredernières rencontres, deuxmatchs en championnat, unevictoire face au CRB Send-

K. L.

C’est dimanche soir à l’hô-tel Bab-Essahra de Sou-

gueur que s’est déroulée l’as-semblée générale élective del’IRBS en présence de deuxreprésentants de la DJS etd’un huissier de justice. Leprésident de la commissiondes candidatures a appliquéà la lettre la réglementationet n’a rien laissé au hasard.D’ailleurs il a été félicité partous les présents. Deux candidats étaient encourse pour prendre les rê-nes de l’Ittihad, Neciri Abdel-kader et BoukhadidjaBenaïssa et c’est le premiercité qui a été élu avec 30 voixcontre 21 pour son concur-rent. Ce dernier, surpris parla sanction des urnes, expri-ma sa colère. « Je jure queje ne vais plus remettre lespieds dans ce club. Il faut que tout le mondesache que c’est grâce à moique l’équipe a démarré, et

Un footballeur portugais de 20 ans évoluant dans le club de Tourizense (3e di-

vision), dans le centre du pays, est mort di-manche après-midi d’un arrêt cardiaque sur-venu sur le terrain lors d’un match avec sonéquipe, ont annoncé les services de secours. Carlos Alexandre Caseiro Marques, jeuneattaquant du Tourizense, s’est effondré à la7e minute d’un match contre le club de Ca-rapinheirense, à Touriz, près de Coimbra(centre). Après plusieurs tentatives de réani-mation, le coeur du footballeur n’a jamaisrecommencé à battre, selon les secours citéspar l’agence Lusa. Alex, qui a débuté sa car-rière très jeune, avait notamment été formédans l’école de football du FC Porto. Il avaitété recruté cette saison par Tourizense.

Interdits de mondiaux,suspendus ou exclus de

leurs équipes, plusieurssportifs égyptiens payentaussi le prix de leur sou-tien aux islamistes, ciblesd’une répression menéepar le pouvoir installé parl’armée depuis qu’elle adestitué le président Mo-hamed Morsi. Le club defoot d’Al-Ahly, adulé auCaire, a suspendu AhmedAbdel Zaher du Mondialdes clubs et annoncé vou-loir vendre son attaquantqui, après avoir marquéun but en finale de la Li-gue des champions africai-ne le 10 novembre, alevé quatre doigts enl’air, le signe de rallie-ment des pro-Morsi. Ilavait pourtant assuré lavictoire ce soir-là contreles Orlando Pirates sud-africains. Puis Al-Ahly n’apas hésité à s’en prendreà sa vedette, MohamedAboutrika. Connu pourson soutien aux islamistes,le joueur chouchou desEgyptiens a écopé d’uneamende pour ne pas s’êtreprésenté à la remise desmédailles après le match. Les arts martiaux ont euxaussi fait les frais du mé-lange des genres: Moham-med Youssef a été suspen-du deux ans pour avoirarboré un T-shirt orné desquatre doigts en l’air lors-qu’il recevait sa médailled’or dans un tournoi inter-national en Russie. «Ra-baa (quatrième en arabe)»évoque la place Rabaa où,le 14 août, soldats et poli-ciers ont tué plusieurs cen-taines de manifestantspro-Morsi au coeur duCaire. Un massacre qui amarqué le début d’uneimplacable répressionayant fait, à ce jour, plusd’un millier de morts etenvoyé derrière les bar-reaux plus de 2.000 Frè-res musulmans, la confré-

CR Belouizdad

Défaite interdite à Bologhinebarre technique. Ses détrac-teurs, dont le nombre ne ces-se d’augmenter au sein dessupporters, l’attendent autournant pour le pousser versla porte de sortie. Craignantce scénario, le technicien ar-gentin tient à sensibiliser songroupe pour bien négocier cerendez-vous algérois avecl’équipe de l’USMA qui estrevenue en force en cham-pionnat. Dans ce contexte,les coéquipiers de Rebih ontété soumis à un travail inten-se avec un programme enbiquotidien. La première par-tie de cette préparation s’esteffectuée dans les stades du20 Août et de Dar El-Beïda.Le travail a été axé sur la

condition physique, puisqueles joueurs accusaient unegrande faiblesse dans cedomaine . Avan t -h ie r,l’équipe du CRB a entamésa seconde étape de pré-paration à Staouéli pourun stage bloqué qui prendrafin ce vendredi et ce dans lebut de fuir la presion quis’exerce sur les joueurs de-puis leur semi-échec devantle MC El-Eulma. Gamondiest conscient aussi que songroupe a besoin d’être reca-dré dans le domaine tech-nico-tactique qui reste aussil’un des points faibles duCRB qui se pésentera à Bo-loghine au grand completavec le retour des blessés.

JSM TiaretSur la bonne voie

jas et un nul ramené de Has-sasna outre deux victoires enCoupe d’Algérie face à l’USBTissemsilt et l’IRB Faidja avecà la clé une qualification aux1/ 32 èmes de finale de laCoupe d’Algérie. Le premier responsable duclub, Chadli Mohamed, esti-me qu’il faut compter à pré-sent sur cette équipe. « Enfootball, il n’y a que le sé-rieux et le travail qui paie. D’ailleurs, je saisis cette oc-casion pour féliciter l’entraî-neur Ahmed Benamar pour

le travail qu’il a fait depuisson installation après le dé-part de l’ex-entraîneur Arez-ki Amrouche. Aussi, je de-mande aux joueurs de gar-der les pieds sur terre et deredoubler d’efforts et preser-ver cette dynamique afin deremettre l’équipe à sa vérita-ble place. Enfin, ma grandesatisfaction provient des sup-por ters qui commencentmaintenant à venir en grandnombre au stade et à accom-pagner l’équipe en déplace-ment », conclura-t-il.

IRB Sougueur - L’arbitrage décrié à SaïdaNeciri Abdelkader nouveau président

voici ma récompense » dira-t-il. Quant au nouveau pré-sident Neciri Abdelkader, ils’est montré satisfait. « Jeremercie tous ceux qui m’ontfait confiance ainsi que monconcurrent pour sa correctionet d’ailleurs je lui lance unappel pour m’épauler. Jevous informe que je ne vaisrien changer, je vais suivre lechemin tracé par mes prédé-cesseurs et bien sûr commeobjectif l’accession. Enfin, je demande auxjoueurs de redoubler d’ef-forts pour préserver cettedynamique et je leur prometsqu’ils auront leur dû commeconvenu avec l’ancien prési-dent » conclura-t-il. Dans un autre registre, lestade Bracci de Saïda a abri-té samedi dernier le choc dela cinquième journée duchampionnat de la Régiona-le 1, ligue de Saïda et qui aopposé les deux premiers dugroupe, l’Ittihad Aïn El Had-jar à son homologue de l’It-

tihad de Sougueur. Avant ledébut de la rencontre, toutparaissait normal et le triod’arbitrage de la ligue deNaâma a le plus normale-ment du monde effectué lavérification des licences et,alors qu’il allait donner lecoup d’envoi de la rencon-tre, contre toute attente, etcela on ne l’a jamais vu dansle monde du football, le dé-légué du match intervientpour permettre à un autretrio de la ligue de Mascarad’arbitrer ce match. Les dirigeants de Sougueurn’ont pas compris les raisonsde ce changement et ontémis des réserves. D’ailleursce trio a fait des siennes enarbitrant à sens unique. C’estl’IRBS qui avait ouvert lescore avant que le refereen‘accorde aux locaux un pe-nalty imaginaire qui leur apermis d’égaliser. Le refereene s’est pas arrêté là en ex-pulsant gratuitement deuxjoueurs adverses.

EgypteLe sport fait les frais

des divisions politiques

rie de M. Morsi lui-mêmedétenu et poursuivi en jus-tice. Premier président éludémocratiquement enEgypte, Morsi a été desti-tué et arrêté le 3 juillet,l’armée invoquant les mil-lions de manifestants des-cendus dans la rue troisjours plus tôt pour exigerle départ de celui qu’ilsaccusaient de vouloir isla-miser à marche forcée lasociété. Depuis, la grandemajorité de l’opinion pu-blique soutient les nouvel-les autorités dans leur«guerre contre le terroris-me» visant les Frères mu-sulmans. Pour James Dor-sey, de l’Ecole d’études in-ternationales S. Rajarat-nam à Singapour, les sus-pensions de sportifs s’ins-crivent dans le cadre «desefforts d’un régime auto-cratique pour contrôler latotalité de l’espace public».La suspension de Zaher enpar ticulier, explique àl’AFP cet expert du foot-ball arabe, «montre augrand jour la relation inex-tricable entre le sport et lapolitique» en Egypte. «Lesidées islamistes n’ont ab-solument pas droit de citédans les médias (...) et siquelqu’un sort du discoursofficiel, il devient une me-nace potentielle», renché-rit Shadi Hamid, spécialis-te de l’Egypte au Broo-kings Doha Center. «L’ex-clusion de ces joueursest clairement politique.Si un joueur brandissaitun portrait du généralAbdel Fattah al-Siss i ,serait-il inquiété par lesautorités ? Cela serait vucomme un acte patrioti-que», poursuit-il, en réfé-rence au commandant enchef de l’armée, minis-tre de la Défense et vé-ritable homme fort dupays. Mais, soulignentles experts, la politiquene s’est pas invitée sur les

terrains de sport avec ladernière crise. Déjà sous les trois décen-nies de présidence de Hos-ni Moubarak, chassé dupouvoir début 2011 parune révolte populaire, «lamajorité des joueurs lesoutenaient car il les cou-vrait de cadeaux à chaquevictoire», rappelle M. Dor-sey. «Pour Moubarak,c’était une façon de s’as-socier à la culture popu-laire la plus par tagéedans l’espoir de bénéfi-cier des retombées po-sitives du jeu pour redo-rer son image ternie».Mais alors qu’i l cher-chai t à bénéf ic ier dufoot, c’est aussi du footqu’est venue sa chute. Lesultras, ces suppor tersfriands d’affrontementsnotamment avec la police,ont joué un rôle crucialdans la révolte qui a ga-gné l’Egypte dans le tu-multe du Printemps arabe.Moins d’un an plus tard,les ultras étaient de nou-veau en première lignedans les manifestations,cette fois contre l’arméequi a assuré l’intérim dupouvoir entre le départ deM. Moubarak et l’électionde M. Morsi en juin 2012.Puis, en février 2012, desheurts entre fans des clubsd’Al-Ahly et d’Al-Masryavaient fait plus de 70morts, en majorité des ul-tras, à Port Saïd dans leplus grand drame de l’his-toire du football égyptien.La politique a égalementfait irruption dans le footquand l’équipe nationale aessuyé une lourde défaite(6-1) contre le Ghana le 15octobre lors du match al-ler des barrages pour laCoupe du monde. Dans de furieux échan-ges de tweets, des pro-Morsi sont allés jusqu’àparler d’une punition con-tre le nouveau pouvoir.

PortugalUn jeune footballeur

meurt d’un arrêt cardiaque

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DÉCÈSLes familles

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décès de leur mère et grand-

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SEFIANI KHAÏRA

survenu le 17/11/2013.

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PENSÉEA la mémoire denotre très cher etregrettéMr HOUDARIMohamed,décédé le19/11/2012 àTiaret, cela fait une année depuisqu’il nous quittés pour l’éternité enlaissant derrière lui un immensevide irremplaçable. En cettemalheureuse occasion, les famillesHOUDARI, BENATTIA, DAIRI,BOUAKAZ, HAMROUN, AITCHABANE, MERZOUG, SOLTANI etMECHMOUM demandent à tousceux qui l’ont connu d’avoir unepieuse pensée en sa mémoire.

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COMMUNICATION20 Le Quotidien d'OranMardi 19 novembre 2013

AVIS DE REMERCIEMENTSLes familles KASMI, BOUSALAH, SARI, KACEM-CHERIF, YAHIA-ZOUBIR, GUERRAB - El-HACHEMI et KEFIF, remercient tous ceux

qui les ont entourées de leur soutien lors du décès de leur chèreMme El-Hadja Veuve BOUSALAH Lahouaria née KASMI

décédée le 13 Novembre 2013 à l’âge de 102 ans.L’enterrement a eu lieu le Jeudi 14 Novembre 2013 au cimetière de

Sidi El-Hasni (Sananès) à Oran. Adresse mortuaire : 31, RueAbderrahmane Miloud – Protin

Qu’ALLAH Le Tout-Puissant accorde à la défunte Sa SainteMiséricorde et l’accueille en Son Vaste Paradis.

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AVIS D’ATTRIBUTION PROVISOIREDE MARCHE

La Compagnie d’Assurances des Hydrocarbures CASH Spa, informe

les soumissionnaires ayant participé à l’appel d’offres N° 06/DAM/2013

portant sur les travaux d’aménagement de l’agence Mostaganem, en

deux lots, qu’à l’issue de l’évaluation et analyse des offres techniques

des différents lots, le marché est attribué provisoirement comme suit :

Désignation du lot : Lot 01Lot infructueux, une consultation restreinte sera lancée incessamment

par la CASH Spa, Direction de l’Administration des Moyens.

Désignation du lot : Lot 02Soumissionnaire : SERICANote : 42,13Montant du marché : 580 221,00 DAObservation : Moins-disant

Les soumissionnaires intéressés de prendre connaissance des résul-

tats de l’évaluation de leurs offres, sont invités à se rapprocher des

services de la CASH / DAM au plus tard (03) trois jours à compter de

la première publication du présent avis.

Tout soumissionnaire contestant le choix opéré par le service contrac-

tant peut introduire un recours dans un délai de 10 jours à compter de

la première parution de cet avis.

T ÉLÉVISION 21Le Quotidien d'OranMardi 19 novembre 2013

09.25 Petits secretsentre voisins10.25 Au nomde la vérité12.00 Les douzecoups de midi13.00 Journal13.55 Les feuxde l’amour14.55 Le prixdu passé16.35 Quatremariages pourune lune de miel17.25 Bienvenuechez nous18.20 Unefamille en or19.05 Le juste prix20.00 Journal20.50 Coupedu monde 2014

12.00 La quotidienne13.00 Le tourdu Cervin13.40 Le magazinede la santé14.35 Allô, docteurs !15.10 Vues d’en haut15.40 Le Brahma-poutre, un fleuve aucoeur de l’Assam16.40 Dangersdans le ciel17.45 C dans l’air19.00 C à vous20.15 Entrée libre20.38 Parlons passion20.40 Après les coups,la reconstructiond’une femme21.34 Le mondeen face21.45 Yémen,le cri des femmes22.40 C dans l’air23.50 Entrée libre00.10 New York,tendances yiddish

09.35 Amour,gloire et beauté10.00 C’estau programme11.00 Motus11.30 LesZ’amours12.00 Tout lemonde veutprendre sa place13.00 Journal14.05 Touteune histoire15.45 Commentça va bien !16.55 Dans lapeau d’un chef17.50 Jusqu’icitout va bien18.50 N’oubliezpas les paroles20.00 Journal20.45 ApocalypseHitler

10.50 Midien France12.00 12/13 :Journal régional12.25 12/13 :Journal national13.55 Un caspour deux14.55 Questionsau gouvernement16.10 Des chiffreset des lettres16.50 Harry17.30 Slam18.10 Questionspour un champion19.00 19/20 :Journal régional19.30 19/20 :Journal national20.00 Tout le sport20.15 Plus bellela vie

12.45 Le 12.4513.05 Scènesde ménages13.45 L’ennemidans ma vie15.40 Bodyof Proof16.25 Les reinesdu shopping17.30 Un dînerpresque parfait18.45 100 % mag19.45 Le 19.4520.05 Scènesde ménages20.50 LaFrance a unincroyable talent22.50 La Francea un incroyabletalent, ça continue

12.20 Lanouvelle édition12.45 Lanouvelle édition,2e partie14.00 Spécialinvestigation15.45 Lesupplémentpolitique16.20 Dansla maison18.00 Zapping18.10 Le Beforedu grand journal18.45 Le JT19.05 Le grandjournal20.00 Le grandjournal, la suite20.25 Lepetit journal

11.15 HollywoodGirls 3, une nouvellevie en Californie12.10 Futurama13.35 Tellement vrai15.15 Tellement vrai :la quotidienne16.30 HollywoodGirls 3, une nouvellevie en Californie17.30 Le mag18.25 HollywoodGirls 3, une nouvellevie en Californie19.25 The BigBang Theory20.50 Allô Nabilla :ma famille enCalifornie01.00 Tellementpeople : la saga

09.10 Des basketsdans l’assiette09.15 Bons plans09.25 Plus bellela vie11.45 Avengers :L’équipedes super héros12.35 Iron Man13.40 Bons plans13.50 NewYork 91115.25 Urgences18.40 Doctor Who20.20 Hero Corp20.45 OFF ! Secretset coulisses23.50 Master classeFrance 401.25 Moriarty

09.00 Le destinde Lisa10.25 Les enquêtesimpossibles12.25 Tousdifférents13.20 NT1 infos13.27 NT1 le mag13.30 Les enquêtesimpossibles17.10 Psych :enquêteur malgré lui18.00 GhostWhisperer19.45 VDM20.43 Météo20.50 Commet’y es belle !22.25 Une suitepour deux00.10 Chroniquescriminelles

00.00 Les fils du vent

arte

- Le commissaire dans la truffièreAvec Victor Lanoux, Pierre VernierHiver 1963, dans le Luberon. Un jeune hommea mystérieusement disparu. Informé par lemarquis de Bredes, un ami d'enfance qu'il n'apas revu depuis bien longtemps, le commissaireLaviolette accepte de se rendre sur les lieuxavec sa fidèle servante Solange. Le gendarmeJoubert lui apprend que des éleveurs de truffesse sont volatilisés sans laisser de trace.Selon eux, toutes ces affaires sont liées.22.20 Grand Soir 323.25 Ensemble, nous allons vivre une très,très grande histoire d’amour01.00 Libre court

20.55 Augustine

22.55 Mentalist

20.45 Commissaire Laviolette

16.25 Le monde selon Christophe Colomb17.20 X.enius17.45 Dans tes yeux18.15 L’Orient-extrême, de Berlin à Tokyo19.00 La ceinture de feu du Pacifique19.45 Arte journal20.05 28 minutes20.50 Dallas, une journée particulièreLe 22 novembre 1963, le Présidentdémocrate John Fitzgerald Kennedy, encampagne pour sa réélection, se rend envisite officielle à Dallas. Ce déplacements'annonce houleux, l'État du Texas étanthostile à sa politique de «déségrégation».Pourtant, la foule acclame avec ferveur lecortège présidentiel tout au long du trajetdepuis l'aéroport. Mais à 12h30, alors quela Lincoln noire aborde la Dealey Plaza,Kennedy est frappé d'une balle en pleinetête. Le réalisateur revient sur cette tragédiequi a fait basculer le cours de l'Histoire,grâce à de nombreux témoignages etimages d'archives.22.15 Lyndon B. Johnson23.10 Troubles de la santé mentale :les enfants aussi00.05 Je ne veux pas mourir, en fait01.00 A l'assaut de la montagne :dans la tempête et la glace

22.40 La traque des nazis

Soixante ans après la fin du procès de Nurem-berg, ce document dévoile le destin des nazisdepuis le lendemain de la guerre jusqu'auxannées 2000. Si certains ont été jugés etcondamnés, d'autres ont échappé à tout procès.Comment la fuite de responsables du régimehitlérien a-t-elle été rendue possible par desfilières internationales ? Quel fut l'immensetravail de justice du procès de Nuremberget des équipes menant la traque des criminelsau fil des décennies ? Une enquête nourried'images d'archives inédites et bénéficiant duconcours de l'écrivain, historien et avocat de lacause des déportés en France, Serge Klarsfeld.00.20 Concertos pour piano n°12 et 23, de Mozart01.20 Toute une histoire

Avec Vincent Lindon, Chiara Mastroianni,Stéphanie Sokolinski, Olivier RabourdinA Paris, en 1885. Augustine, 19 ans, estemployée de maison. Au cours d'un service,la jeune femme est victime d'une violente crise.Elle est emmenée chez le docteur Bourneville,qui l'ausculte et la recommande à son confrère,le professeur Jean-Martin Charcot. Celui-ci s'estspécialisé dans l'étude de l'hystérie et s'attachetout particulièrement au cas d'Augustine.A l'aide de séances d'hypnose, il tentede localiser les sources de la maladie.22.35 Un jour de chance00.10 Gebo et l'ombre

- Les héritiersAvec Malcolm McDowell, Simon Baker,Robin Tunney, Tim KangAlors qu'il devait succéder à son père en tantque patron d'un grand groupe de presse,Xander Harrington est assassiné dans sonbureau. Patrick et l'équipe étudient d'abordla piste de salariés de l'entreprise, au courantde l'intention du nouveau chef de se séparerd'une partie des effectifs. Les soupçons seportent ensuite sur les membres d'une sectequ'un journal du groupe s'apprêtait à épingler.01.30 Baby boom

Avec Williams Belle, Laurent Piemontesi,Châu Belle Dinh, Malik DioufLéo, Williams, Kenjee, Lucas et Logan, cinqamis d'enfance adeptes des sports de rue, serendent à Bangkok afin d'ouvrir un gymnasepour les enfants défavorisés. Mais à leurarrivée, ils se trouvent confrontés aux Hyènes,un groupe d'athlètes à la solde des yakuzas, lamafia locale. Les ennuis se poursuivent pour lesjeunes Français lorsque Logan s'éprend de Tsu,la sœur du chef des Hyènes.

09.30 Journée ouverteAlgérie - Burkina Faso

20.50

COUPE DU MONDE 2014- France / UkrainePour se qualifier pour la prochaine coupe dumonde, la mission des Bleus est simple : vain-cre l'Ukraine par le plus grand nombre de butsd'écart. Pour la réaliser, Franck Ribéry, HugoLloris, Mathieu Valbuena et leurs partenairesdevront avoir les nerfs solides face aux Ukrai-niens qui n'ont rien à perdre. Après un dépla-cement à Kiev, il y a quatre jours, les Tricoloresont l'avantage d'évoluer dans un Stade de Fran-ce paré de l'ambiance des grands soirs. Cesmatchs couperets se gagnent généralement plusavec le cœur qu'avec les schémas tactiques.Didier Deschamps, le sélectionneur français, lesait et tentera d'inculquer l'esprit de "la gagne"à ses joueurs qui disputent sans doute l'un desmatchs les plus importants de leur carrière.

20.45

APOCALYPSE HITLER

- La menaceCe documentaire en deux parties est intégrale-ment composé d'images d'archives en hautedéfinition, restaurées et colorisées. Les auteursont pour ambition de retracer l'irrésistible as-cension d'Adolf Hitler à la tête de l'Allema-gne, dans le contexte troublé de l'Europe dudébut du XXe siècle. En 1924, le futur Führerécrivait : «Un Etat qui refuse la contaminationdes races doit devenir un jour maître de laTerre». Comment a-t-il réussi à imposer cet-te idée ? Artiste raté dans sa jeunesse, rienne prédestinait cet homme à devenir un jourle dictateur de l'Allemagne. C'est la guerre de1914-1918 qui le transforma en nationaliste etantisémite exacerbé, habité par une vision.

20.50

LA FRANCEA UN INCROYABLE TALENT

- Première demi-finalePrésenté par Alex Goude, Dave,Sandrine Corman, Sophie EdelsteinTrente candidats ont été sélectionnés pour par-ticiper aux demi-finales. Dès ce soir, dix d'entreeux vont proposer un numéro inédit, en direct,face aux jurés et au public, afin de se qualifierpour la grande finale. Désormais, Sophie Edels-tein, Andrée Deissenberg, Dave et Gilbert Ro-zon ne sont plus seuls à désigner leurs favoris,les votes des téléspectateurs comptent égale-ment. Pour les artistes amateurs, l'enjeu est detaille : chacun espère remporter le titre d'Incroya-ble Talent 2013 et succéder aux gagnants del'édition précédente, les Die Mobilés.

PluieMax.14-Min.7

Légère pluieMax.13-Min.9

Légère pluieMax.14-Min.5

Légère pluieMax.11-Min.4

Légère pluieMax.8-Min.0

Légère pluieMax.14-Min.6

EnsoleilléMax.19-Min.6

PluieMax.14-Min.8

Averses éparsesMax.13-Min.5

Averses éparsesMax.18-Min.10

Averses éparsesMax.18 - Min.11

Averses éparsesMax.17-Min.12

VentMax.18- Min.8

Averses éparsesMax.14-Min.8

Légère pluieMax.10-Min.6

Légère pluieMax.16-Min.10

EnsoleilléMax.19-Min.6

Légère pluieMax.16-Min.12

VentMax.13-Min.6

Plutôt ensoleilléMax.20-Min.12

FENETRES22 Le Quotidien d'OranMardi 19 novembre 2013

MÉTÉOMARDI MERCREDI

ANNABA

CONSTANTINE

ALGER

BÉCHAR

CHLEF

TIARET

MASCARA

TLEMCEN

MOSTAGANEM

ORAN

TRAINDépart Arrivée

ORAN - ALGER

06h25 11h29

08h00 12h30

12h30 17h39

15h00 19h30

ALGER - ORAN

06h25 11h29

08h00 12h30

12h30 17h39

15h00 19h30

ORAN - MAGHNIA

07h30 11h05

12h50 16h22

MAGHNIA - ORAN

04h45 08h09

14h05 17h26

ORAN - TLEMCEN

17h00 19h42

ORAN - SBA

17h00 18h22

SBA - ORAN

05h40 06h58

ORAN - BECHAR

20h30 05h46

BECHAR - ORAN

20h00 05h00

ORAN - CHLEF

16h15 18h22

CHLEF - ORAN

06h50 09h11

ORAN - RELIZANE

17h15 18h47

RELIZANE- ORAN

05h25 07h17

ORAN - TÉMOUCHENT

08h10 09h11

13h30 14h31

17h02 18h03

TÉMOUCHENT - ORAN

06h15 07h14

09h30 10h34

15h05 16h05

ALGÉRIEFERRIES

NOVEMBRE

ALGÉRIEFERRIES

DÉPART ARRIVÉEORAN / ALICANTE

Lun 18 - 19h00 Mar 19 -07h00Dim 24 - 19h00 Lun 25 -07h00Ven 29 - 19h00 Sam 30 -07h00

ALICANTE / ORANMar 19 - 19h00 Mer 20 -07h00Lun 25 - 19h00 Mar 26 -07h00

ORAN / MARSEILLELun 18- 12h00 Mar 19 -14h00Jeu 28- 12h00 Ven 29 -14h00

MARSEILLE/ ORANMer 27 - 12h00 Jeu 28 -14h00

Table RondeMOULOUD FERAOUN,Un écrivain engagé

Mardi 19 novembre à 17h00 à l'IF d'AlgerAvec José Lenzini, écrivain, auteur de la bio-graphie éponyme chez Actes Sud / Barzakh,Ali Feraoun, fils de Mouloud Feraoun,...Mouloud Feraoun est né en Algérie en 1913, commeAlbert Camus dont il fut son ami proche. Leurs originespauvres, leur humanisme et leur refus de la violence lesrapprochaient. Mouloud Feraoun deviendra instituteur...Il parvient ainsi, par l'éducation et la culture à réussir unebelle carrière dans l'enseignement et comme écrivain avecun premier ouvrage d'abord publié à compte d'auteurpuis au Seuil en 1950. Quatre ans plus tard éclate laguerre d'indépendance. Feraoun est tiraillé, anxieux faceà l'avenir et ne cessera de se/nous questionner au fil deses ouvrages. Il choisira son camp et en témoignera dansson Journal. Jusqu’au bout, Feraoun sera “engagé”.

Art de la scèneCAMUS L’HUMANISTE

Dimanche 24 novembre à 18h à l'IFde ConstantineLe 7 novembre 1913 naît Albert Camus. Romancier,dramaturge, philosophe, essayiste et journaliste, AlbertCamus n’aura eu de cesse d’appeler à la révolte...Mise en espace et direction d’acteur Gauthier Morax.Avec Marianne Denicourt & André Wilms Fil conduc-teur de son oeuvre, la sienne est à la fois contre l’absur-dité de la condition humaine, et contre le monde tel qu’ilest et tel qu’il se dessine. Camus s’engage et participeainsi à tous les débats de son siècle qu’il aborde le plussouvent dans une perspective anthropologique, ce quiexplique pourquoi ses prises de position résonnentaujourd’hui encore avec une pertinence remarquable.

ConférenceUn état des lieux sur les

violences faites aux femmes Lundi 25 novembre à 18hà l'IF d'Oran du mardi 26 novembre au mercredi 27 no-

vembre Librairie Alili - Fg Kiffane...un des huit objectifs du millénaire pour le Dévelop-pement (OMD 3), s’impose comme contribution auxactions menées contre les discriminations que subis-sent les femmes des deux côtés de la méditerranée. C’est ainsi que dans le cadre de la campagne mondialede lutte contre les violences faites aux femmes, en colla-boration avec l'association FARD, l’institut Français or-ganise sur une table ronde «Etat des lieux et perspecti-ves sur la promotion de l’égalité des sexes et l’autono-misation des femmes en Algérie et en France». Les interventions de deux personnalités politiquesféminines (une française et une algérienne) et deuxféministes (une algérienne et une française) contri-bueront à la compréhension les actions mises enplace en France et Algérie dans ce domaine.

THÉÂTRERÉGIONAL

D’ORAN

THÉÂTRERÉGIONAL

D’ORAN

Lundi 18 novembre à 17h30 au TRO«Mon histoire»

Auteur Mise en scène et interprétationKadid Mohamed Imad (Coop/Ikram)

Mardi 19 novembre à 15h au TRO«En Nahla» MarionnetteConception Abdelkhalek Houari (TRO)

Mercredi 20 novembre à 14hAprès-midi poétique

Mercredi 20 novembre à 18het jeudi 21 novembre à 18h au TRO

«Jeu de mariage»Auteur «Mourad Senouci

Mise en scène : Azri Ghaouti (TRO)

Mercredi 20 novembre à 18h3eme salon des arts plastic

(Maison de la culture d'Oran)

Vendredi 22 novembre à 17hh au TROConcert de musique

(Rap et Hip-Hop moderne)(Coop Ichaa Lil founoune)

AIR ALGÉRIE

VOL DEP/ARRMar /Mer / Jeu/ Ven /Dim

Paris-Orly - Oran 15h00/ 16h25Lun/ Mer/ Ven

Paris-CDG - Oran 15h15/ 16h45Mar/Mer/Jeu/Ven/Dim

Marseille - Oran 09h00 / 09h40Mar

Toulouse - Oran 15h30 /16h10Mar

Lyon- Oran 09h00/ 10h05Lyon- Oran 14h55/ 16h00

JeuMulhouse- Oran 15h15 /16h35

Mar /Mer / Jeu/ Ven /DimOran - Paris-Orly 17h40/ 21h00

Mer / VenOran - Paris-CDG 10h40/ 14h15

DimOran - Lille 10h40/ 14h15

MarOran - Lyon 11h00/ 13h55

Mar / JeuOran - Lyon 17h25/ 20h20

Mar /Mer / Jeu / VenOran - Marseille 17h45/ 20h20

MarOran - Toulouse 11h30/ 14h00

JeuOran - Mulhouse 10h45/ 14h00

--------------- Mardi ---------------Vol DépartOran - Alger 07h00Oran - Alger 11h00Oran - Alger 15h30Oran - Alger 19h00Oran - Adrar 09h00Oran - Constantine 15h30Alger - Oran 09h00Alger - Oran 13h10Alger - Oran 15h15Alger - Oran 17h00Alger - Oran 21h00Adrar - Oran 12h05Constantine - Oran 17h50------------- Mercredi -------------Vol DépartOran - Alger 07h00Oran - Alger 10h45Oran - Alger 11h00Oran - Alger 15h00Oran - Alger 19h00Oran - Constantine 15h30Oran - Adrar 09h00Alger - Oran 09h00Alger - Oran 13h10Alger - Oran 16h00Alger - Oran 17h00Alger - Oran 21h00Constantine - Oran 17h50Adrar - Oran 12h05

INTERNATIONAL---------------- Mardi ---------------Vol DépartOran - Toulouse 08h50Oran - Marseille 09h00Oran - Paris-Orly 08h00Oran - Paris-CDG 14h00Oran - Alicante 15h45Oran - Lyon 14h45Oran - Istanbul 21h30Vol ArrivéeToulouse - Oran 11h00Marseille - Oran 11h45Paris-Orly - Oran 12h05Paris-CDG - Oran 17h45Alicante - Oran 17h45Lyon - Oran 17h55Istanbul(j+1) - Oran 03h20------------- Mercredi -------------Vol DépartOran - Marseille 09h00Oran - Paris (Orly) 08h00Oran - Toulouse 08h50Oran - Paris (CDG) 14h00Oran - Lyon 14h45Oran - Alicante 15h45Vol ArrivéeMarseille - Oran 13h35Paris (Orly) - Oran 14h35Toulouse- Oran 12h50Paris (CDG) - Oran 20h10Lyon - Oran 20h00Alicante - Oran 18h45

Tunis/ Oran Oran / TunisArrivée Départ

Lundi / Jeudi09h45 10h30

DÉTENTE

Jeux proposés par Chérifa Benghani

AGENCE –ALLEGREMENT –AMALGAME –AVANTAGE –BERGERIE – BONZE– CHOSE – CIERGE– COCHER –CONNAISSANCE –DEVANT –EMPEREUR – FILLE- FROMAGE –GHETTO – GROUPE– HACHE –INCERTITUDE –MAGIE – MENTHE –MORS – MORUE –MOTTE - OASIS –PONT – PRESAGE –PRINCIPAUTE –PROFIL –RANCŒUR – RIVE –ROUE - ROYAUTE –TAON – TAVERNE –TERRE – TROUILLE– VALEUR –VASISTAS.

Les 8 lettres restantes composent le tout de la charade suivante :-Mon 1er est un adjectif possessif.-Mon 2e est avare.-Mon 3e est un gros poisson.Mon tout est une course pédestre de grand fond (42,195 km sur route).

Verticalement:

1. Refaites et retaillées.2. Shoot hors limites.3. Humide.Grecque.4. Mise à mors.Article de pub.5. Faire le coup du bouffi.6. Retour à la terre de culture.Le petit prince du rail.7. Epreuves.Labiée.8. Textile.Une leçon de morale !9. Mère d’Apollon.Cognent et fouettent.10. Défrichées.

A. Popote ordinaire.B. Romains. Proches.C. Portent plainte.D. Afaiblit.Coin d’oasis.E. Des femmes infâmes !F. Ecrire en l’air.Couleurs de l’arc-en-ciel.G. Sur la rose.Conjonction.Passage.H. Allée à son terme.Fixée à la corde.I. De premier plan.Sentons.J. Exprès.

Horizontalement:

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13

14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26

FOUI

LLIS

N° 5

169

7ERREURS

CODÉS N° 51681 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13

14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26

LES SOLUTIONSCROISÉS N° 5168 FLECHES N° 5168

FOUILLIS N° 5168 FARDEAU ( Phare - Dos )

CROI

SÉS

N° 5

169

FLÉC

HÉS

N° 5

169

CODÉ

S N

° 516

9

23Le Quotidien d'OranMardi 19 novembre 2013

A N R

A R F I E S T O V U P N G

B L M C D

E I R E G R E B E G A S E R P

T E G R E I C E R U E L A V M

T R E O T T E H G I E V A O E

O R C H R A M C G S A S R H T

M E N N O T A A O N I S T N E

E T A R B R M H T S E N A M D

U U S E O I C A T L E V O E U

O A S H N V G A L M E R R M T

R P I C Z E S I E D U A E A I

F I A O E L U R E E N G V G T

I C N C I O G P R C A E S L R

L N N F R E U E O M R N I A E

L I O T L O P E O N O C S M C

E R C L R M U R E A T E A A N

P P A G E R F E T U A Y O R I

6 3 9 8 7 11 11 1 3 01

3 9 4 5 3 1 7 5 3

9 01 5 9 2 6 1

8 5 5 2 71 3 1 7 4

41 5 5 7 5 81 5 6

11 61 9 31 51 7 2 7

5 71 9 8 3 11 31

51 9 8 5 21 9 7 8

5 11 8 8 2 21 5

6 8 5 5 6 1 4

5 21 5 6 6 1 7 4

61 5 61 5 11 11 5 4

3 7 2 71 4 7 5 2

8 11 6 3 1 5 4 6 5

1 4 4 5 2 5 3 7 6

A B C D E F G H I J

1

2

3

4

5

6

7

8

9

01

-OLLA,NOITUC

HCEEPS------------------TNEMIDNOC

EDREIRCSESSETUOT

SECROF------------------

FITINIFNI

NONIS------------------

-SNOMEDFITART

ARUŒCELRELRAP

------------------TUEPENAC!ERDNETTA

ERELOC------------------

REHCINED

ELCITRA------------------SIOMEZUOD------------------

LIREP

ETON------------------

ALTIRPEDECALP

MUIDOS------------------

TOP------------------

FISSESSOP

-NEPERESES,RITERDROM

STGIODSEL

APMORT------------------

ATEMESEGAPAL

ESIRPMOC------------------

ISSUA

ESSORGEHCUOM

------------------EDNAPETSEV

ÉTCARTNOC------------------

MUIREC------------------

EEHCAT

UDSURIVADIS

------------------EDNAB

ECNONNA’D

EIGUOB------------------

TORTSIB

EEILLA------------------

ELAEREC

SIGOLXUOD------------------

ELOIRRAC

DNARGERERF

------------------ETIUSNE

R E S T A U R A I T

E X C E P T I O N S

Q U O R U M U A

U B U R S T A R

I E T E K E P I

E R B R A I P N

M A L I M E D E E

N I L O R A L

E T A L O N H E P

D E S E R T E U R S

E S P L A N A D E

X I O I E O U

A L L U M E R T

M O I R E I L

E O D E U R R

N O N S E M U

I C I S E S

O E C E S S E

G R A T U I T R

R O U E S E T

E M N O M N E

S E A U E T A T

HOROSCOPE

PoissonsPoissonsPoissonsPoissonsPoissons 19-02 au 20-03

Bélier Bélier Bélier Bélier Bélier 21-03 au 20-04

TTTTTaureau aureau aureau aureau aureau 21-04 au 21-05

Gémeaux Gémeaux Gémeaux Gémeaux Gémeaux 22-05 au 21-06

Cancer Cancer Cancer Cancer Cancer 22-06 au 22-07

Lion Lion Lion Lion Lion 23-07 au 23-08

Vierge Vierge Vierge Vierge Vierge 24-08 au 23-09

Balance Balance Balance Balance Balance 24-09 au 23-10

Scorpion Scorpion Scorpion Scorpion Scorpion 24-10 au 22-11

Sagittaire Sagittaire Sagittaire Sagittaire Sagittaire 23-11 au 21-12

Capricorne Capricorne Capricorne Capricorne Capricorne 22-12 au 20-01

VVVVVerseau erseau erseau erseau erseau 21-01 au 18-02

Une décision importantepourrait se prendre sans

vous. Elle vous semble prise unpeu trop à la hâte. Une personnevous aide à trouver des solutionspour calmer le jeu.

Prenez le temps pour fai-re quelques mouvements

de gymnastique matinale. Il estsain de se sentir bien dans soncorps et dans son esprit. Bougez,ne restez pas immobile.

Ne laissez pas vos affairesprofessionnelles ou finan-

cières prendre le pas sur vos désirspersonnels. C’est le moment de réor-ganiser vos priorités. N’hésitez pas àdonner toute votre énergie à vos af-faires personnelles.

Vous pensez qu’on pourraitvous devancer dans une

affaire sérieuse dans laquelle vousvous impliquez. Il convient deveiller au grain si vous voulez res-ter en tête du peloton. La chancesera de votre côté et vous pour-rez enfin réaliser la bonne affairefinancière que vous convoitez.

Vous connaitrez la sensa-tion que le monde entier est

à vos pieds. Vous penserez avoir réa-lisé l’exploit de l’année. Vous serezfélicité pour votre réalisation et vousen garderez beaucoup de fierté.

Laissez la chance vous pro-voquer dans les affaires.

Peu importe ce qui arrivera, vous nerisquez rien d’essayer à condition degarder la tête froide. Ne jouez pastrop gros aux jeux d’argent. Vousaurez bientôt l’occasion de voir seréaliser un vœu qui vous est cher.

Les histoires de cœuret d’amour ne seront

pas vraiment au rendez-vousaujourd’hui, cela vous laisse toutle temps de vous occuper de vosaffaires personnelles.

Vous ressentez une certai-ne gène passagère face à

une proposition en apparencesérieuse. Après réflexion vousvous armez de courage et vousfaites face à une éventualité quivous aurait désarmée en d’autrescirconstances moins favorables.

Quelque chose d’impor-tant va survenir ce qui cla-

rifiera certains points primordiauxdans votre vie. Mais comme lemoral est bon vous n’aurez qu’àvous féliciter de ce qui arrive.

Avec le moral que vousaurez, vos craintes au su-

jet de l’avenir sont totalementsans fondement. Même si vousavez envie de douter, cette fois-ci, vous n’avez pas d’autres choixque de sourire et de croire quec’est votre jour de chance !

Si vos projets financiersrencontraient un obstacle

particulier, vous seriez sansdoute vraiment dégoûté. Armez-vous de patience, ne baissez surtoutpas les bras et battez-vous.

Vous avez des doutes ausujet de la réalisation

d’un projet qui vous tient à cœur.Rassurez-vous car vous gagnerezgrâce à votre détermination.

DE LA DICTATUREAU CHAOS

Par M.SaadouneEDITORIAL

Le QuotidienD'ORAN

Edition Nationale d'Information

Mardi 19 novembre 201315 moharram 1435

N° 5772

Entre Misrata et Tripoli, il y a la hai-ne, le sang et un gouvernement ino-pérant et des milices qui envahissenttous les espaces et ferment la voie à

une reconstruction d’un Etat détruit par larévolution «otanienne». La Libye a été la sé-quence la moins authentique des révoltesarabes, celle où l’intrusion des forces étran-gères a été déterminante. Que le régime deKadhafi ait créé les conditions pour qu’unepartie des «élites» et de la population s’allieà des forces étrangères n’est pas contesta-ble. Ce régime, qui gouvernait par les hu-meurs et les appareils sécuritaires, n’a passaisi l’occasion et les opportunités de partirau bon moment et de faire les changementsnécessaires qui permettent à la populationde se sentir partie prenante de son pays. La personnalité fantasque de Kadhafi y étaitpour beaucoup, celle de ses héritiers puta-tifs aussi. On ne gouverne pas un pays uni-quement par la police et encore moins encomptant sur les « amis» occidentaux qui ontété les premiers à lui tirer dessus. Et s’il nefaut jamais trop s’attarder sur le passé, il n’estpas judicieux de faire semblant d’ignorer que

ce qui se passe actuellement en Libye est laconséquence d’une intrusion forcée des Oc-cidentaux en Libye où ils ont fabriqué, detoutes pièces et avec beaucoup de désinfor-mation, une « révolution». Ce qui se passeen Libye montre, une fois de plus, que leschangements qui viennent de l’extérieur, sedécident à l’extérieur et s’exécutent à l’exté-rieur, n’ont rien de vertueux. La « libération»par les aviations de l’Otan débouche surl’anarchie et l’oppression des milices. L’étatd’anarchie ne se résorbe pas, il s’étend. Cha-que ville en Libye est devenue un « Etat» avecsa milice et une représentation « armée» auniveau de la capitale. Ce serait mentir de faire semblant de croireque les derniers événements ne relèvent pasde la routine. La Libye n’a pas de gouverne-ment, elle a des milices. Le gouvernementprésumé «central» accuse les milices d’être

responsables du chaos, de l’insécurité et del’état de guerre civile qui sévit dans le pays.Sauf que la moitié du budget préparé par legouvernement sert à financer ces milices etle paiement des soldes. On est dans un jeusans fin où la faiblesse du gouvernement ali-mente la force des milices. L’interventionmilitaire étrangère a créé une implosion gé-néralisée de l’Etat libyen avec des répliquessur l’ensemble des pays de la région. Uneintervention militaire étrangère a eu lieu auMali pour « corriger» un des dommages «col-latéraux» de l’intrusion de l’Otan. Il ne faut pas s’étonner si, la dégradation dela situation aidant, l’Otan soit appelée à reve-nir en Libye pour « remettre de l’ordre». Onest dans le jeu impérial classique : détruire etcréer un besoin de reconstruction. Cela s’estfait en Irak avec le succès que l’on sait. Cen’est pas de cela dont a besoin la Libye. Maisles Libyens qui sortent d’une dictature régres-sive pour sombrer dans l’insécurité ne serontpas consultés. Ils devront trouver, en eux-mê-mes, les moyens de résoudre les problèmesqu’ils rencontrent. Et cela ne sera pas faciletant les choses se sont dégradées.

L

edjma Ooredoo participe en tantque Sponsor Gold à la Semaine

Mondiale de l’Entrepreneuriat (GlobalEntrepreneurship Week) GEW Algeria2013 qui se tient du 18 au 24 novem-bre 2013 à l’hôtel El Aurassi à Alger.Organisée par la Nouvelle Approchede Partenariat, de l’Entreprenariat etdes Opportunités «N.A.P.E.O » et avecle parrainage du Ministère de l’Indus-trie, de la PME et de la Promotion del’Investissement, cette manifestationvise à encourager les initiatives desti-nées à développer l’attractivité des ter-ritoires. GEW Algeria 2013 réunit en-trepreneurs locaux, jeunes leaders, in-vestisseurs, scientifiques, hommesd’affaires et hommes politiques. Ned-jma Ooredoo soutient cette manifes-tation afin de participer à initier lesjeunes algériens à l’entrepreneuriat etleur permettre d’intégrer les réseaux in-ternationaux pour échanger, développerleur potentiel et concrétiser leurs projetsinnovants. Pour ce faire, des ateliers dementorat, des conférences, des jeuxd’entreprise et des tables rondes sontprogrammés dans le but d’aider les por-teurs de projets à identifier leurs besoinset leur apporter un soutien et un accom-pagnement solide et durable.

es agences australiennes du ren-seignement ont tenté d’espionner

les appels téléphoniques du président in-donésien, et placé sous surveillance sonépouse et plusieurs ministres, rapportelundi la presse australienne, suscitant unedemande d’explications de Jakarta. Desdocuments présentés comme émanantde l’ex-analyste de la NSA EdwardSnowden, obtenus par l’AustralianBroadcasting Corporation et le quotidienThe Guardian, nomment neuf prochesdu président Susilo Bambang Yudhoyo-no comme étant des cibles de la sur-veillance australienne. Les liens entreCanberra et Jakarta sont déjà tendusdepuis quelques semaines, en raison depremières informations sur des activitésd’espionnage et de la polémique sur lesort à réserver aux bateaux de réfugiésqui partent d’Indonésie pour se rendreen Australie. Les documents révélés lun-di montrent que les services du rensei-gnement australiens ont suivi les appelssur le téléphone portable de Yudhoyo-no pendant deux semaines en août2009, lorsque le travailliste Kevin Ruddétait Premier ministre à Canberra.Une liste de cibles à écouter com-prenait par ailleurs l’épouse du pré-sident, Ani, le vice-président Boedio-no, le porte-parole des Affaires étran-gères, et les ministres de la Sécuritéet de l’Informations notamment.

L’Australiea tenté

d’espionnerle téléphonedu présidentindonésien

Ooredoo,sponsor Goldde la Semainemondiale de

l’entrepreneuriatN

e représentant du ministè-re public a requis, hier, trois

peines de mort dans le procès desprésumés assassins du jeune Ghi-lès Hadjou, enlevé, assassiné etenterré le 18 octobre 2012 àAzeffoune, ouvert au tribunal cri-minel de Tizi Ouzou. En effet, à l’encontre des pré-venus H. Mohamed, C. Amar etB. Mehdi, la peine capitale a étéréclamée alors que contre le qua-trième prévenu sur le même dos-sier, Y. Amar, une peine de 10ans de prison a été requise. Leverdict devait être rendu dans lasoirée d’hier. Selon l’arrêt de ren-

Arabie saoudite a affirméofficiellement lundi n’entre-

tenir «aucun contact» avec Israël,à la suite d’informations attri-buant aux deux pays, sans rela-

n homme armé d’un fusil àpompe a grièvement blessé lun-

di matin un assistant photographedans le hall du quotidien Libérationà Paris avant de prendre la fuite,entraînant un renforcement de la sé-curité devant les grands médias pa-risiens. L’homme a fait irruption vers10h15 au siège du quotidien, dansle 3e arrondissement de Paris, et aouvert le feu à deux reprises, attei-gnant la victime au thorax et à l’ab-domen, a-t-on appris auprès du jour-nal et de source policière. Transpor-té à l’hôpital, son pronostic vital estengagé. Peu après, des policiers ontété déployés devant les sièges desgrands médias parisiens, où «la sé-curité a été renforcée», a-t-on apprisde source policière. Vendredi dernier, un homme arméavait déjà pénétré au siège parisien dela chaîne d’information BFMTV sansfaire de victimes. Un périmètre de sé-curité a été dressé autour du siège deLibération, dont l’accès a été bouclé.La brigade criminelle de la police ju-diciaire parisienne a été saisie de l’af-faire. Vendredi matin, un hommearmé avait déjà fait irruption dansle hall de la chaîne d’informationsBFMTV à Paris, menaçant l’un de sesrédacteurs en chef en lui lançant,après avoir éjecté deux cartouchesde son fusil à pompe: «La prochainefois je ne vous raterai pas», selon unesource proche de l’enquête.

ingt-sept personnes, la plu-part revenant d’un maria-

ge, ont été tuées lundi en Egyptedans un minibus littéralementpulvérisé par un train après quele chauffeur du véhicule eut for-cé un passage à niveau, selon leministère de la Santé. Une fillet-te de trois ans figure parmi lesmorts, a constaté un journalistede l’AFP, et 34 personnes ont étéblessées dans l’accident survenudans une zone désertique à 45km au sud du Caire. En pleinmilieu de la nuit, le chauffeur duminibus et celui d’un camion ontmanifestement ignoré les feux designalisation indiquant l’arrivéed’un train, et même forcé leschaînes que les employés desChemins de fer avaient tenduesen travers de la route pour fer-mer le passage à niveau, a assu-ré aux médias Hussein Zakaria,

Ryad dément entretenirun contact avec Israël

tions diplomatiques, la possibili-té de coordonner leurs effortsface au danger nucléaire del’Iran. Dans une mise au point,un porte-parole du ministère

saoudien des Affaires étrangèresa déclaré que son pays n’entre-tenait «avec Israël aucune rela-tion ou aucun contact d’unequelconque nature ou à un quel-conque niveau». Il réagissait à unarticle de l’hebdomadaire britan-nique «The Sunday Times» qui,sous le titre «deux anciens enne-mis s’unissent contre Téhéran»,évoque la possibilité que l’Ara-bie saoudite et Israël travaillent«ensemble pour freiner les ambi-tions» nucléaires de l’Iran. Lejournal, citant des sources diplo-matiques, rapporte que l’Arabiesaoudite ouvrirait son espace aé-rien aux avions israéliens pourune frappe en Iran.

L’

le directeur de cette administra-tion. Le train de marchandise lan-cé à pleine vitesse a alors littéra-lement pulvérisé le minibus, qu’ila traîné sur plus d’un kilomètreavant que le convoi ne s’immo-bilise, a rapporté un photogra-phe de l’AFP sur place. Les se-

couristes ont mis des heures àdécouper la carcasse du véhi-cule et retirer des corps mutiléscoincés jusque sous les roues dela locomotive. Le camion dontle chauffeur avait forcé le pas-sage à niveau a également étéheurté par le train.

Egypte : un bus pulvérisépar un train, 27 morts

V

Agression arméeau journalLibération

à Paris

U

es inconnus ont brisé les vitresde la porte d’entrée d’une mos-

quée près de Stockholm et lancé despieds de porc à l’intérieur, a-t-on ap-pris lundi de source policière. «Un peuavant 11 heures ce matin (lundi), nousavons reçu un appel de la mosquée»de Fittja, a indiqué à l’AFP un respon-sable de la police, Ulf Lindgren. «Lapersonne venait d’arriver sur place eta trouvé à l’intérieur des pieds desporcs». «On a classé cela comme unacte de vandalisme», a affirmé M.Lindgren. «Mais dans la mesure où cesont des pieds de porcs, il peut s’agirde quelque chose d’autre». La policea recherché des témoins dans le voisi-nage, et n’avait pas de suspect lundiaprès-midi. «En Suède, les pieds deporcs sont considérés comme des platstypiques autour de la période de Noël.On peut en acheter très facilement», arappelé M. Lindgren.

voi de la chambre d’accusation,la victime, Ghilès Hadjou, a étéassassinée dans une maison enchantier à Azeffoune avant queson corps ne soit enterré surune plage non loin de la mêmeville. Le prévenu principal, H.Mohamed, a reconnu en partieles faits en faisant valoir que lavictime était en possessiond’une vidéo montrant sa cousi-ne nue. Ce que la jeune femmeen question, en sa qualité detémoin, a démenti devant lesjuges. Il a également soutenudevant le tribunal que la mortdu jeune Ghilès serait acciden-

telle au moment où il tentait dele délester de l’appareil de télé-phone mobile contenant la vi-déo. Les autres accusés ont éga-lement nié les charges retenuescontre eux. Alors que trois d’en-tre eux, H. Mohamed, C. Amaret B. Mehdi étaient présents surles lieux du crime et au momentoù le corps de la victime a étédissimulé. Tandis que le quatriè-me prévenu, appelé par lesautres accusés le lendemain dumeurtre, était chargé de contac-ter la famille de Ghilès pour ré-clamer une rançon de 5 milliardsde centimes. Nait Ali H.

Assassinat de Ghilès Hadjou :trois peines de mort requisesL

Des piedsde porcs lancés

dans unemosquée prèsde Stockholm

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