le métier de monteur vidéo [10/2010]

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Exposé Projet Personnel et Professionnel : Monteur vidéo Par Romain Emiel

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Page 1: Le métier de monteur vidéo [10/2010]

Exposé Projet Personnel et Professionnel :

Monteur vidéo

Par Romain Emiel

Page 2: Le métier de monteur vidéo [10/2010]

SOMMAIRE : Introduction : étymologie, rôle du monteur

I/ Que fait un monteur ? : - A quelle étape de la réalisation fait-on appel au monteur ? - Les étapes du montage, de nos jours - Collaboration entre monteurs et réalisateurs

II/ Les techniques et types de montages : - Montage linéaire - Montage non linéaire (avantages et inconvénients) - Logiciels utilisés (payants et gratuits)

III/ Caractéristiques du métier et chiffres : - Types de contrats et durée d’un montage - Formations et évolution de carrière - Salaires

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INTRODUCTION : Monter un film, c’est faire en sorte que les séquences filmées

s’enchaînent logiquement en fonction du scénario.

Etre monteur en 1950, c’était savoir manipuler des kilomètres de pellicules, développer les négatifs, les trier, les couper…et les coller au montage final.

Et tout cela à la main !

Le monteur est maintenant chargé de superposer du son ou encore d’ajouter des transitions entre les séquences…

Un bon montage est donc indispensable dans un film/reportage/documentaire de qualité ! Mais ce travail intervient à un moment précis de la réalisation…

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I/ Monteur, un métier de l’ombre ? 1) A quelle étape de la réalisation fait-on appel au monteur ?

Le montage fait partie de la phase de postproduction audio-visuelle. Il intervient après la phase de tournage, le rush. C’est la phase finale de l'assemblage d’un film, avant de passer à la phase commerciale (distribution).

/!\ Attention : ce sont des activités proches, mais distinctes !

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2) Les étapes d’un montage, de nos jours :

a)  L’acquisition de l’image : Importation de données (ici numériques), depuis un caméscope ou un magnétoscope vers un ordinateur.

b) Dérushage : Nomination et description des différentes séquences/plans qui ont été tournées lors du rush sans se soucier de la durée ou de l’ordre.

La difficulté est donc de choisir les plans qui présentent le plus d’intérêt !

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c) Ordonnancement des scènes : Placer tous les plans sélectionnés dans une visionneuse, le clipboard, puis les ranger en fonction de l’ordre d’apparition des scènes à l’écran.

d) Transitions, effets spéciaux et sons : Nous avons un montage brut, les plans s’enchainent en « cut », sans transitions. Il reste à en ajouter (fondues, brusques…),ajouter des titres ou des effets spéciaux, synchroniser musiques et bruitages au préalable préparés par le mixeur.

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d) Le codage (conversion) : Suivant le format de la production finale, on code le

montage effectué soit en AVI, soit en MPEG (pour CD et DVD), en DivX, mov ou wmp (pour le streaming), le débit (bitrate) c’est-à-dire le nombre d’images/seconde…

e) La gravure / lecture : Si on souhaite diffuser sa production sur CD ou DVD, on utilise alors un logiciel de gravure.

Cette dernière étape précède la distribution (phase commerciale) de la réalisation.

Il y a une importante différence de poids entre une vidéo sortant d’un logiciel de montage et une vidéo encodée en MPEG

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3) Collaboration entre monteurs, réalisateurs et producteurs :

« Le montage c'est le style. Un cinéaste qui ne monte pas lui-même est traduit dans une langue étrangère. »

Jean Cocteau

•  Le montage final d'un film, le « final cut » en anglais, peut jouer sur la compréhension et la perception de celui-ci par le spectateur.

•  Certains films bénéficient après une première sortie d'une seconde vie dans un montage conforme aux souhaits du réalisateur : le « director's cut » .

Exemple : Brazil, de Terry Gilliam (1985), rallongé de 48 minutes

Exemple : Blade runner, de Ridley Scott, sorti en 1982, réédité en 1991

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II/ Les techniques et types de montages :

1) Le montage linéaire (ou régie multimachines) : Jusqu’en 1980, on utilisait cette technique qui consiste à utiliser un lecteur dans lequel on met une cassette de rushes) et un enregistreur avec une cassette vierge, pour y copier les plans choisis, les uns après les autres, sans possibilité de revenir sur les plans précédemment montés.

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2) Le montage non-linéaire (virtuel) :

Avec l’avènement de l’informatique, on peut désormais modifier un plan situé à n’importe quel endroit du montage, mais aussi effectuer des transitions plus élaborées qu’avec un banc de montage linéaire, d’appliquer des effets spéciaux (compositing, matte painting) sur les images, d’incorporer des graphismes, des textes… Il permet l’édition « à la volée » de certains évènements en direct.

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3) Quelques logiciels utilisés :

- Logiciels gratuits :

ZS4 Lightworks Virtualdub Avidemux

- Logiciels payants :

Avid Adobe Première Apple Final Cut Sony Vegas

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III/ Caractéristiques du métier et chiffres :

1) Types de contrats et durée d’un montage :

- Au cinéma : le monteur un salarié CDD engagé par le producteur. Son travail ne dure donc que le temps de la réalisation du film, 8 à 18 semaines ou plus.

- Dans une entreprise de postproduction : le monteur est un salarié CDI qui est sollicité en fonction de la demande des clients.

- A la télévision : pour des émissions, des documentaires ou reportages, dont la durée de réalisation est de 5 à 7 semaines en moyenne , il bénéficie d’un CDI puisqu’il est tous les jours sollicité par un rythme de diffusion quotidien.

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2) Formations et évolution de carrière :

Au plan technique les formations sanctionnées par les BTS sont les plus indiquées : - BTS photographe, -  BTS métiers de l’audiovisuel option montage et post production

Les diplômes d’école de cinéma comme l’ENSLL, la FÉMIS ou l’INSAS en Belgique par exemple sont aussi de bonnes préparations, ainsi que des formations universitaires, image, son et multimédia, au niveau master (Brest, Bordeaux 3, Strasbourg 2…).

Le parcours des monteurs de film reste variable:

-  Un jeune peut démarrer comme assistant monteur et, petit à petit, se faire connaître.

-  Au cinéma : stagiaire, puis assistant et enfin, chef monteur.

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3) Salaires :

- Au cinéma : selon le Barème hebdomadaire minimum des techniciens pour la production cinématographique (http://www.nidinfo.com/html/salaires.html) de 2006, un monteur adjoint gagnait 871.27 euros/semaine tandis qu’un chef monteur gagnait 1278.64 euros /semaine (pour un CDD qui ne dure que la durée de réalisation du film).

- Dans une boite de post-production : le salaire d'un assistant monteur vidéo est évalué à la journée, il varie donc en fonction de la taille de l’entreprise, de la demande...etc…en général aux alentours d’un SMIC.

- A la télévision : un débutant gagne le SMIC : 1 344 € brut par mois

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Sources : http://fr.wikipedia.org/wiki/Montage_vidéo http://fr.wikipedia.org/wiki/Postproduction http://fr.wikipedia.org/wiki/Montage http://fr.wikipedia.org/wiki/Monteur http://www.dicocitations.com/citation.php?mot=montage http://www.ecole-art-aix.fr/article286.html http://www.media-center.fr/fr/mc_m3_lineaire.htm http://www.olivierplusquellec.net/cms/