lantenne 24 03 2015
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Développement de l’axe du canal de Suez
Un protocole d’accord a été signé en Égypte le 16 mars 2015 visant à simplifier les projets d’in-vestissements destinés au développement du canal de Suez. “Les projets de développement de l’axe du canal de Suez concernent non seulement le canal à proprement parler mais également les provinces de Suez, d’Ismaïlia et de Port Saïd”, a indiqué le ministre égyptien de l’Investisse-ment, Ashraf Salman, un des trois signataires de l’accord. Le projet a voca-tion à créer des dizaines de milliers d’emplois dans le secteur de la supply chain, à savoir des quais à la lo-gistique en passant par la technologie.
Le détroit de Bab al-Mandeb entre la mer Rouge et le golfe d’Aden qui séparent l’Afrique de la Péninsule arabique est situé à proximité de la grande ville de Taëz, contre la-quelle les Houthis ont lancé une of-fensive ces der-niers jours. Et il suffit pour eux de pousser un peu plus vers l’ouest pour parvenir à la côte. Dimanche 22 mars déjà, selon des sources de sécurité, des détachements de Houthis faisaient route vers le port de Mocha, à 80 km de Taëz, qui permet un accès direct au dé-troit de Bab al-Mandeb.
Un tel scénario donnerait une dimension internationale au conflit yéménite, les grandes puis-sances ne pouvant rester insen-sibles au fait qu’une force ayant des liens présumés avec l’Iran, pays qui contrôle déjà le détroit stratégique d’Ormuz, prenne pied au détroit de Bab al-Mandeb. “Dans ce cas, l’Iran serait le principal bénéficiaire et aurait en main une carte pour faire pression sur les puissances mondiales dans les négociations sur le dossier du nucléaire iranien”, affirme l’ana-lyste politique yéménite Bassem al-Hakimi. “L’Arabie saou-dite pourrait parallèlement en
pâtir car ses exportations de pé-trole vers les marchés asiatiques passent par le détroit de Bab al-Mandeb”, ajoute-t-il. “L’Iran aurait ainsi un outil de pression
sur Ryad”.En entrant dans
Taëz, où ils se sont emparés ce week-end de l’aéroport sans toutefois se rendre maîtres de la cité, les Houthis ne se trouvent plus qu’à quelque
160 km d’Aden, la deuxième ville du pays, tout au sud. Le détroit de Bab al-Mandeb est situé quant à lui à 150 km à l’ouest d’Aden. La route entre Aden et Bab al-Mandeb longe la côte et l’ar-mée régulière n’y est que faible-ment présente, selon des spécia-listes yéménites.
Ligne rouge
Le détroit revêt une impor-tance stratégique pour d’autres pays, comme l’Égypte et Israël, en plus des grandes puissances. Parmi celles-ci, les États-Unis disposent depuis quelques années d’une base à Djibouti, non loin de la rive africaine du détroit, où la France a une présence militaire plus ancienne. Pour Le Caire, Bab al-Mandeb, qui donne accès au canal de Suez, “constitue une
ligne rouge”, a affirmé l’ambassa-deur égyptien au Yémen, Youssef al-Charkaoui. “Plus de 38 % du trafic maritime mondial passent par ce détroit”, a-t-il précisé pour en souligner l’importance straté-gique. “La sécurité nationale du Yémen est intimement liée à la sé-curité de la mer Rouge, du Golfe et de Bab al-Mandeb”, a ajouté le diplomate égyptien après avoir rencontré la semaine dernière à Aden le président yéménite, Abd Rabbo Mansour Hadi.
ingérences
L’Égypte, qui soutient Abd Rabbo Mansour Hadi, a fermé son ambassade à Sanaa, comme d’autres pays occidentaux et arabes, après la prise du pou-voir par les Houthis dans la ca-pitale yéménite début février. Abd Rabbo Mansour Hadi a fui Sanaa et s’est réfugié à Aden et, dimanche 22 mars, le Conseil de sécurité de l’ONU lui a réaffirmé son soutien, tout en appelant les États membres de l’organisation à “s’abstenir de toute ingérence” au Yémen. L’ambassadeur égyp-tien s’était exprimé après avoir remis à Abd Rabbo Mansour Hadi une invitation à participer au sommet arabe prévu fin mars en Égypte. Parmi les pays arabes, les monarchies sunnites du Golfe, en particulier l’Arabie saoudite, sont à l’avant-garde du soutien au président “légitime” du Yémen.
La menace potentielle des Houthis sur Bab al-Mandeb est également un sujet d’inquiétude pour Israël, dont le port d’Eilat est situé sur la mer Rouge. Le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, n’a pas manqué, dans son discours du 3 mars devant le Congrès amé-ricain, de dénoncer les “menaces” que fait peser l’Iran sur le “monde entier”. “Pendant que beaucoup espèrent que l’Iran va rejoindre la communauté des nations, l’Iran est en train d’avaler plusieurs nations. Nous devons être unis pour stop-per la marche terrible de l’Iran”, a déclaré Benjamin Netanyahu, en faisant référence notamment au Yémen et au “détroit stratégique à l’entrée de la mer Rouge”.
Mohamed HASNi
Yémen
Le détroit stratégique de Bab al-Mandeb à la portée des miliciens chiites
“Plus de 38 % du trafic maritime mondial passent par ce détroit”
Stef :Défendre les intérêts de La MéridionaleDans l’attente du jugement du tribunal administratif de Bastia le 2 avril, Stef et sa filiale, La Compagnie méridionale de navigation, se concentrent sur l’exploitation des dessertes maritimes de la Corse dans le cadre de l’actuelle délégation de service public. Une position encouragée par les bons résultats de la CMN en 2014.
Boeing :Les équipementiers français suiventUsines neuves, nouvelles ma-chines, créations d’emplois : les équipementiers français investissent des centaines de millions d’euros pour répondre à un surcroît de la production chez Boeing, déterminé comme son rival Airbus à couper l’herbe sous les pieds des concurrents chinois, canadien et russe.
Entreprises
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70e année - n°19.415 Mardi 24 mars 2015 ISSN 0395-8582 - CPPAP 0313T79480
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2014
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En progressant vers le Sud-Ouest du Yémen, les miliciens chiites Houthis, proches de l’Iran, font planer une menace sur le détroit stratégique de Bab al-Mandeb par lequel transite une bonne partie du trafic maritime mondial.
États-Unis :Les compagnies pétrolières acculées par les coursLes compagnies pétrolières amé-ricaines, notamment celles qui produisent des hydrocarbures de schiste, se retrouvent acculées par la baisse des prix de l’or noir qui les pousse à la faillite ou à un endettement massif.
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Infrastructures/Institutions Akanea :
Répondre aux enjeux de mobilité et de performanceVéritable clé de voûte indispen-sable à la gestion de l’activité transport d’une entreprise, le TMS joue aujourd’hui, au cœur de la supply chain, un rôle prépondérant sur les leviers de réactivité, d’efficacité et de pro-ductivité. La société lyonnaise Akanea présente dans cette optique son nouveau logiciel métier, le TMS V14.
Entreprises
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2 - Mardi 24 mars 2015 - l’antenne
Un médecin militaire du Nicaragua a été condamné à trois mois et quinze jours de prison pour avoir critiqué la ré-pression exercée en décembre contre des paysans protes-tant contre le projet de canal interocéanique dans le Sud du pays. Traduit en cour martiale, le Dr Yader Montiel, 42 ans, a été reconnu coupable d’atteinte à l’honneur militaire. Au cours du procès, le Dr Montiel s’est déclaré innocent, alléguant que les commentaires incriminés avaient été exprimés durant ses congés à San Miguelito. San Miguelito est l’un des 37 villages du Sud du pays se trouvant sur le tracé de ce projet de canal confié à l’entre-prise chinoise HKND.
Critique
Le Conseil des Prud’hommes de Paris a commencé hier l’exa-men des recours pour discrimi-nation déposés contre la SNCF par 832 cheminots de nationa-lité ou d’origine marocaine, qui
affirment avoir été bloqués dans leurs carrières et pénalisés à la retraite. Environ 200 dos-
siers devaient être examinés hier. Embauchés au début des
années 70 comme contractuels, donc avec un contrat de droit privé, ces agents à la retraite,
ou proches de la retraite, ne relèvent pour la plupart pas du
statut particulier des cheminots, plus avantageux mais réservé aux ressortissants européens.
Procès
Infrastructures/Institutions
Le secteur de l’énergie est maintenant celui qui rassemble le taux le plus important d’obli-gations à fort rendement, ou obli-gations pourries (junk bonds), qui contraignent leurs émetteurs à payer des intérêts très élevés. La valeur de ces obligations pourries émises par le secteur de l’énergie américain a bondi de 30 milliards de dollars sur les trois premiers mois de 2015 pour atteindre 247 milliards de dollars, selon des chiffres communiqués par l’agence de notation Fitch. Le producteur de pétrole de schiste Quicksilver Resources a, lui, dû se résoudre à placer le 17 mars ses activités aux États-Unis sous la protection de la loi américaine sur les faillites après avoir manqué une échéance sur le paiement de sa dette. Le 3 mars, un autre groupe, Cal Dive International, qui ins-talle pipelines et plateformes offshores a dû faire de même.
Le baril de pétrole de la va-riété West Texas Intermediate (WTI) qui fait référence aux États-Unis, a baissé de 60 % en
neuf mois pour tomber cette se-maine à 45 dollars et cette chute affecte surtout les petites compa-gnies pétrolières. “Il s’agit défi-nitivement d’un environnement difficile pour les compagnies de second rang qui ont de la peine à faire des affaires”, souligne Mark Sadeghian, un des respon-sables du secteur énergie chez Fitch. Elles doivent payer plus cher pour s’endetter, souligne-t-il et faire face à leurs obliga-tions financières. Mais la plupart des analystes ne prévoient pas une avalanche de faillites sur les prochains mois, à moins que les
prix du pétrole ne poursuivent leur baisse verti-gineuse. “Il fau-drait que les prix du pétrole res-tent bas pendant plus longtemps
pour voir un raz-de-marée de faillites”, estime David Pursell, directeur chez Tudor, Pickering Holt, une banque d’investisse-ment spécialisée dans l’énergie à Houston (Texas).
Le paradoxe est que, pour survivre, ces compagnies n’ont d’autre choix que de produire
plus, ce qui augmente l’offre et contribue à faire baisser encore davantage les prix. L’Agence internationale de l’énergie (AIE) a souligné récemment que les prix du pétrole pourraient rester encore très volatils et que la pro-duction américaine “ne montre pas vraiment jusqu’ici de signe de ralentissement”. Les compa-gnies tentent de garder un niveau de liquidités important pour faire face à leurs échéances mais n’ont souvent d’autre choix que de s’endetter. “Elles s’achètent en gros la possibilité de survivre pour se battre encore un jour”, constate David Pursell.
Energy XXI, un producteur texan, a ainsi levé début mars sur les marchés 1,45 milliard de dollars au taux de 11 %. Cet argent emprunté très cher va
lui permettre de faire face à des échéances sur un emprunt de 1,6 milliard de dollars et de pour-suivre ses investissements dans le golfe du Mexique. Mais la compa-gnie a déjà prévenu qu’elle aurait des difficultés à payer ses créan-ciers si les prix du pétrole restaient bas encore longtemps. D’autres compagnies émettent de nouvelles actions même si cela dilue la valeur de l’investissement de leurs ac-tionnaires. Carrizo Oil & Gas, un producteur de pétrole de schiste au Texas et en Pennsylvanie, a ainsi pu lever 205 millions de dollars en mettant sur le marché environ 4,5 millions d’actions à 45,50 dol-lars, soit à peu près les deux tiers de ce que son titre valait encore en juin dernier.
John BieRS
États-UnisÉnergie
Les compagnies pétrolières acculées par les coursLes compagnies pétrolières américaines, notamment celles qui produisent des hydrocarbures de schiste, se retrouvent acculées par la baisse des prix de l’or noir qui les pousse à la faillite ou à un endettement massif.
“Pas d’avalanche de faillites sur les prochains mois”
© CArrizo oil & GAs
Le conseil d’administration d’Air France-KLM a proposé vendredi 20 mars le renou-
vellement d’Alexandre de Juniac au poste de PDG, qui devra être entériné lors de la
prochaine assemblée générale. Par ailleurs, le conseil entend
“accroître l’interaction et la cohérence entre Air France-
KLM, Air France et KLM”. Pour ce faire, il propose que Hans
Smits, président du conseil de surveillance de KLM, soit sys-
tématiquement invité à assister aux conseils d’administration d’Air France-KLM, de même
que Pierre-François Riolacci, directeur financier du groupe,
avec les conseils de sur-veillance de KLM, et Alexandre de Juniac aux conseils d’admi-
nistration d’Air France.
Soutien
Le fabricant italien de pneus Pirelli va passer sous le contrôle du groupe chinois ChemChina, selon un accord annoncé dimanche 22 mars qui prévoit le maintien en Italie du siège de ce groupe plus que centenaire. Fruit d’une négociation menée semble-t-il tambour battant, et jusqu’à jeudi dans la plus grande dis-crétion, un accord de “parte-nariat industriel à long terme” a été conclu entre la holding italienne Camfin, principal actionnaire de Pirelli, et la so-ciété CNRC, contrôlée par le groupe chinois ChemChina.
Contrôle
L’avionneur américain Boeing, qui a livré un record de 723 avions neufs l’an dernier et en prévoit entre 750 et 755 cette année, veut produire davantage de 737, son best-seller, et de 787 “Dreamliner”, l’avion de nouvelle génération utilisant des matériaux composites, pour pro-fiter du dynamisme du secteur. Son usine de Renton (ouest des États-Unis) dédiée à l’assem-blage du 737 fabrique depuis quelques mois 42 appareils par mois, contre 38 auparavant. En 2017, elle en produira 47 et 52 en 2018. En 2005, Boeing produisait 21 737 par mois. Le site d’Everett (ouest) produit, lui, 10 787 par mois depuis mi-2014 et devrait monter à 12 en 2016 et 14 d’ici 2020.
Cette croissance met beau-coup de pression sur les équipe-mentiers puisqu’elle intervient en même temps qu’une montée en cadence des programmes du rival Airbus. Les deux avionneurs ont souvent recours aux mêmes four-nisseurs. “C’est la première fois qu’on va faire une remotorisation d’avions existants à un rythme de production aussi fort du côté de Boeing et d’Airbus”, confie Pierre Fabre, le patron du moto-riste Snecma (Safran). “Boeing attend d’être livré 100 % à l’heure et à temps”, renchérit Vincent Mascré, président de Messier-Bugatti-Dowty. L’un comme l’autre soulignent avoir effectué de lourds investissements.
Luc OLiNgA
BoeingAéronautique
Les équipementiers français suivent
Usines neuves, nouvelles machines, créations d’emplois : les équipementiers français investissent des centaines de millions d’euros pour répondre à un surcroît de la production chez Boeing, déterminé comme son rival Airbus à couper l’herbe sous les pieds des concurrents chinois, canadien et russe.
Fruit d’un investissement majeur en R&D, Akanea TMS V14 s’appuie sur une architecture technologique résolument nova-trice alliant SaaS (Software as a Service) et Cloud pour répondre aux enjeux économiques et de mobilité attendus aujourd’hui par la majorité des profession-nels du transport. “Akanea TMS V14 est la traduction infor-matique de vingt-cinq années d’écoute et de compréhension des attentes de nos clients. Dans le panorama des TMS, il n’existe pas de solution comparable avec un tel niveau d’industrialisa-tion et de qualité disposant d’un spectre fonctionnel capable de satisfaire tous les impératifs des métiers de la route. C’est à ce jour l’outil de référence au ser-vice de la compétitivité des entre- prises de transport français dans un contexte concurrentiel aux réglementations variées”, explique Arnaud Martin, di-recteur du développement de marchés. L’application mobilité de l’entreprise lyonnaise permet d’échanger simultanément des
informations entre l’exploitant de l’entreprise et son personnel roulant. Partagées et accessibles en temps réel, les informations sont affichées de la manière la plus ergonomique et la plus li-sible possible en fonction du sup-port utilisé : ordinateur, tablette, Smartphone. La connexion en temps réel avec le TMS permet au chauffeur d’avoir une grande réactivité sur le terrain et à l’ex-ploitant de disposer de toutes les informations lui permettant d’optimiser son service client et de facturer rapidement ses pres-tations. “Le mode SaaS dans un cloud privé libère l’entreprise des contraintes informatiques liées à la gestion du logiciel et de ses infrastructures pour délivrer des services connectés qui s’adaptent aux besoins réels de l’entreprise : EDI, cartographie profession-nelle, portail de traçabilité et mobilité”, précise Arnaud Martin à propos de cet outil évolutif de mobilité et d’action accessible aux entreprises de toute taille.
Annick BéROuD
AkaneaInformatique
répondre aux enjeux de mobilité et de performance
Véritable clé de voûte indispensable à la gestion de l’activité transport d’une entreprise, le TMS joue aujourd’hui, au cœur de la supply chain, un rôle prépondérant sur les leviers de réactivité, d’efficacité et de productivité. La société lyonnaise Akanea présente dans cette optique son nouveau logiciel métier, le TMS V14.
Attentif aux démêlés judiciaires de la SNCM et ses éventuelles conséquences sur la DSP enca-drant les dessertes maritimes de la Corse depuis Marseille, le groupe Stef reconnaît par la voix de son pré-sident, Francis Lemor, “man-quer de visibilité” sur le dossier. “Nos relations avec la SNCM se concentrent autour de l’exploitation des ser-vices. Quelles que soient l’issue des procédures en cours et les
incertitudes qui pèsent sur la DSP, notre objectif est de défendre les intérêts de La Méridionale, et de continuer à fournir une prestation de qualité reconnue par ses clients
et les collectivi-tés corses”. Suite à la position du rapporteur public du tribunal ad-ministratif de Bastia concluant le 19 mars sur l’annulation de
la DSP (“L’Antenne” du 21/03), le jugement sera rendu le 2 avril. Dans le cas où les conclusions
du rapporteur sont suivies, l’arrêt de la DSP actuelle pourrait inter-venir d’ici le 1er avril 2016. Les douze prochains mois seraient alors consacrés à lancer et à ins-truire un nouvel appel d’offres im-posant une nouvelle candidature de La Méridionale avec de pos-sibles nouveaux partenariats...
Bons résuLtats pour La cMn
Engagé dans une stratégie de croissance en Europe sur son cœur de métier, le transport et la logistique sous température di-rigée, Stef a décidé de ne pas se porter candidat à la reprise de la SNCM. “Nos investissements servent aujourd’hui à conforter et à renforcer nos activités en Europe à travers de nombreux projets”, rappelle Francis Lemor.
Dans ce cadre, le groupe main-tient en revanche son activité ma-ritime via La Méridionale qui, en 2014, a sensiblement amélioré sa rentabilité. Sur un marché mari-time entre Marseille et la Corse marqué par une baisse de 7,5 % des passagers et de 0,9 % dans le fret, la CMN résiste dans le pas-sage (- 2,2 %) et progresse sur le segment marchandises (+ 1,9 %). Avec un chiffre d’affaires de 112 millions d’euros (+ 3,7 %),
le résultat opérationnel de la compagnie bondit de 194 %. À 5 millions d’euros, celui-ci a bé-néficié de “la fin de l’amortisse-ment du «Kalliste» qui a réduit de 2 millions d’euros le coût de possession de notre flotte. Dans le même temps, le «Scandola» a été affrété toute l’année (auprès de Trasmediterranea, NDLR) dans de meilleures conditions”, explique Stanislas Lemor, direc-teur général délégué de Stef.
érick DeMANgeON
La plus grande confusion entourait vendredi 20 mars les projets américains de la compagnie aérienne à bas coût Ryanair, dont le conseil d’administration a validé un projet de liaison trans- atlantique en début de se-maine, avant d’affirmer ne pas l’avoir fait. “Il y a clairement un problème de communication, du désordre dans leur ser-vice de relation publique’”, a expliqué un expert du secteur, Stephen Furlong, de la maison de courtage Davy Stockbro-kers. “Ils ne font pas volte-face, c’est juste que leur conseil d’administration n’a pas pu ap-prouver formellement ces plans transatlantiques”, a-t-il ajouté.
Confusion
Deutsche Bahn et Bombardier sont parvenus à un accord
pour mettre fin à un litige vieux de deux ans. Début
2013, la compagnie publique allemande avait réclamé à son fournisseur canadien
350 millions d’euros de dommages et intérêts pour des manquements sur les
freins et les moteurs de ces trains, problèmes techniques
qui avaient provoqué le chaos dans les transports berlinois
en 2009. DB avait également déposé deux plaintes à Berlin et Munich contre Bombardier
concernant d’autres trains régionaux et de banlieue ren-contrant des problèmes tech-
niques et demandé 160 mil-lions d’euros de dommages et
intérêts dans le cadre de ces deux procédures.
StefMultimodal
Défendre les intérêts de La MéridionaleDans l’attente du jugement du tribunal administratif de Bastia le 2 avril, Stef et sa filiale, La Compagnie méridionale de navigation, se concentrent sur l’exploitation des dessertes maritimes de la Corse dans le cadre de l’actuelle délégation de service public. Une position encouragée par les bons résultats de la CMN en 2014.
“La Méridionale multiplie par trois
son bénéfice opérationnel”
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tef
l’antenne - Mardi 24 mars 2015 - 3 EntreprisesLitige
Stanislas Lemor, directeur général délégué de Stef
Croissance rentable en europeSupérieur à 2,7 milliards d’euros, le chiffre d’affaires
consolidé de Stef en 2014 s’apprécie de 5 % et son bénéficie net de 8,2 % à 65 millions d’euros. Illustrées par l’acquisition en septembre de Speksnijder aux Pays-Bas, ses prestations eu-ropéennes affichent des performances historiques. À 553 M EUR, leurs revenus augmentent de près de 8 %. Une crois-sance rentable puisqu’en parallèle leur résultat opérationnel progresse de 64 % à 29 M EUR. Reconnaissant “une intégra-tion d’Ebrex plus lourde que prévue”, les activités nationales sont plus contrastées. Le développement des flux induit par cette reprise profite au chiffre d’affaires transport qui atteint 1,2 milliard d’euros (+ 5 %) au prix d’une dégradation de sa rentabilité cependant (- 14,7 %). Hors éléments exceptionnels, la logistique se redresse. Ses revenus augmentent de 4,5 % (486 M EUR) et son bénéfice opérationnel de plus de 30 %. Consacré en majorité au parc logistique, Stef a investi près de 130 M EUR l’an passé.
L’or reprend des forces après la réunion de la FedAprès avoir passé un début de semaine sous la pression de la Réserve fédérale américaine (Fed), les cours de l’or
et des autres métaux précieux ont retrouvé des couleurs aidés par un accès de faiblesse du dollar.
PLATINE/PALLADIUM - Après être tombés à leur plus bas niveau en cinq ans et demi, les prix du pla-tine ont grimpé à leur maximum depuis le 10 mars, à 1.142,85 dollars l’once.
Le palladium a, quant à lui, fini la semaine assez stable malgré une baisse de forme mercredi qui l’a en-traîné à son plus bas niveau en deux mois, à 757,65 dol-lars l’once.
Ces deux métaux précieux ont bénéficié cette se-maine de bonnes perspectives concernant la demande de l’industrie automobile, cette dernière étant aidée par la baisse des prix du pétrole, selon des analystes.
Sur le London Platinum and Palladium Market, l’once de platine a fini à 1.129 dollars, contre 1.115 dol-lars sept jours plus tôt.
L’once de palladium a terminé pour sa part à 778 dollars, contre 791 dollars à la fin de la semaine précédente.
MÉTAUX DE BASE - Les prix des métaux de base échangés sur le London Metal Exchange (LME) ont dégringolé mercredi avant de reprendre leur souffle en fin de semaine, après la réunion de la Réserve fédérale américaine (Fed). Les cours des métaux industriels, à l’exception de l’aluminium, ont ainsi chuté mercredi, lestés par un dollar fort par les attentes d’indices sur une prochaine hausse des taux de la Réserve fédérale.
La hausse des taux américains rendrait le dollar plus rémunérateur, et donc plus attrayant pour les spé-culateurs, qui ont acheté du dollar en prévision d’un relèvement des taux.
Mais, si la Fed a fait un pas supplémentaire vers une hausse des taux mercredi, la banque centrale améri-caine a préféré rester vague quant à un éventuel calen-drier, affaiblissant ainsi légèrement le dollar et offrant un peu de répit aux métaux de base.
En effet, le renforcement du dollar rend plus onéreux les achats de métaux, libellés dans la monnaie améri-caine pour les investisseurs munis d’autres devises.
Le cuivre est le métal qui a le plus fluctué, tombant à son plus bas niveau depuis mi-février mercredi, à 5.621 dollars la tonne, puis grimpant vendredi à son plus haut niveau depuis la mi-janvier, à 5.947 dollars la tonne. “Le consensus de marché est en train de s’ali-gner avec notre opinion sur le fait que la baisse des cours d’octobre à janvier était excessive, et que les fon-damentaux s’améliorent”, ont commenté les analystes d’Unicredit. Le métal rouge attirait ainsi de nouveau l’attention des investisseurs, plus de participants s’at-tendant à ce que l’offre de cuivre se resserre dans la se-conde moitié de l’année.
Les cours du plomb et de l’étain sont tombés mercre-di à leur plus bas niveau en un peu plus de quatre ans, à respectivement 1.676,50 dollars la tonne et 16.705 dol-lars la tonne.
Le zinc et le nickel ont aussi été gênés par le renché-rissement du dollar mercredi et ont atteint leur plus bas niveau depuis un an, à respectivement 1.981 dollars la tonne et 13.490 dollars la tonne.
Les cours du nickel pourraient d’ailleurs peiner à se reprendre, l’offre de ce métal demeurant abondante pour le moment, même si, selon l’institut d’études inter-national sur le nickel le surplus s’est résorbé passant de 17.200 tonnes en décembre à 5.200 tonnes en janvier.
Les cours de l’aluminium sont, pour leur part, restés stables toute la semaine.
Sur le LME, la tonne de cuivre pour livraison dans trois mois s’échangeait à 5.945 dollars vendredi, contre 5.837 dollars le vendredi précédent.
L’aluminium valait 1.784 dollars la tonne, contre 1.754.50 dollars.
Le plomb valait 1.752 dollars la tonne, contre 1.790,50 dollars.
L’étain valait 17.150 dollars la tonne, contre 17.425 dollars.
Le nickel valait 13.035 dollars la tonne, contre 13.880 dollars.
Le zinc valait 2.023,50 dollars la tonne, contre 2.011,50 dollars.
CAFÉ - Les cours du café ont connu une se-maine plutôt stable avant d’atteindre vendredi, à New York, leur plus haut niveau depuis la fin février, à 143,90 cents la livre, sur fond de craintes de mauvaise récole au Brésil. “La plus importante coopérative de café brésilienne avait renoncé à ses estimations sur une hausse de la production de ses membres en février. Et maintenant d’autres coopératives craignent que la pro-duction diminue de 20 % à 50 % par rapport à l’année dernière”, ont expliqué les analystes de Commerzbank.
Selon les analystes, une infestation d’insectes po-serait également problème dans un certain nombre de région au Brésil, où l’état d’urgence a été déclaré.
Mais “le réal brésilien, à un plus bas en douze ans face au dollar, continue d’avoir un effet baissier sur les cours des grains”, a tempéré Ole Hansen, analyste chez Saxo Bank. La chute du réal pousse les produc-teurs à vendre leurs stocks, car ils recevront plus de réais pour des produits vendus à l’extérieur en dollars.
Sur le Liffe de Londres, la tonne de robusta pour li-vraison en mai valait 1.791 vendredi, contre 1.771 dol-lars le vendredi précédent.
Sur le ICE Futures US de New York, la livre d’ara-bica pour livraison en mai valait 142,65 cents, contre 132,30 cents sept jours auparavant.
CACAO - Les cours du cacao ont poursuivi leur dé-gringolade, tombant vendredi à Londres et à New York à leurs plus bas niveau depuis début février, à respec-tivement 1.910 livres sterling la tonne et 2.697 dollars la tonne.
Peu de changements du côté des fondamentaux de marché, selon des analystes qui estiment que la pro-duction mondiale de cacao devrait être légèrement plus faible cette année, face à une demande plutôt morose.
À Londres, la tonne de cacao pour livraison en mai valait 1.911 livres sterling, contre 1.994 livres sterling le vendredi précédent.
À New York, la tonne pour livraison en mai valait 2.700 dollars, contre 2.839 dollars sept jours plus.
SUCRE - Le sucre n’a pas réussi à se reprendre, toujours plombé par la surabondance d’offre et un réal, la monnaie brésilienne, faible. Les prix du sucre coté à New York ont d’ailleurs atteint vendredi un nou-veau plus bas depuis avril 2009, à 12,47 cents la livre.
“Nous arrivons à la fin de la saison 2014-2015, avec un surplus pour la quatrième année consécutive, et le sucre s’échange à des plus bas en six ans”, ont noté les experts du courtier Czarnikow.
À Londres, la tonne de sucre blanc pour livraison en mai valait 361,30 dollars, contre 369,60 dollars le vendredi précédent.
À New York, la livre de sucre brut pour livraison en mai valait 12,50 cents, contre 13,09 cents sept jours auparavant.
CÉRÉALES/SOJA - Les cours du blé et du maïs s’affichaient en hausse sur la semaine, et le soja était pratiquement stable, bénéficiant largement du reflux du dollar après un reflux constaté en milieu de semaine.
“On voit un marché très corrélé avec les facteurs macroéconomiques, et particulièrement sensible au dollar”, a commenté Michael Zuzolo, chez Global Commodity Analytics and Consulting.
Vendredi, l’euro valait presque quatre cents de plus qu’une semaine plus tôt, à 1,08 dollar. La hausse du dollar des derniers mois s’est enrayée avec les hésita-tions exprimées par la Réserve fédérale à rehausser les taux d’intérêt, ce qui a poussé à la hausse les marchés des matières premières libellées en dollars.
Les cours étaient en outre soutenus par une mau-vaise météo aux États-Unis faisant craindre des rende-ments médiocres. Ainsi dans la région de culture du blé dur rouge d’hiver, le temps s’annonçait chaud et sec. Au Kansas (centre), en Oklahoma et au Texas (sud), “il est temps que les cultures commencent leur regain après l’hiver, mais elles ne trouvent pas assez d’eau”, a expliqué Bill Nelson, chez Doane Advisory Services.
A l’inverse dans la région du Delta du Mississippi les semis de maïs ont déjà pris du retard en raison des pluies, qui d’après les prévisions devraient se prolonger.
Quant aux acheteurs du soja, ils semblaient eux aussi se concentrer sur les bonnes affaires permises par le dollar bas. Ils ont feint d’ignorer les annonces sur les rendements meilleurs que prévu au Brésil, et moins menacés en Argentine que des inondations au-raient pu le faire croire il y a deux semaines.
La semaine prochaine devrait être rythmée par les estimations d’organismes privés sur les réserves et les surfaces cultivées, en attendant les rapports gouverne-mentaux attendus le 31 mars.
Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en mai, le plus échangé, s’échangeait à la mi-journée à 3,85 dollars, contre 3,805 à la clôture du vendredi précédent (+ 1,18 %).
Le boisseau de blé pour mai, le plus actif, s’échan-geait à 5,30 dollars, contre 5,02 en fin de semaine pré-cédente (+ 5,58 %).
Le boisseau de soja pour mai, lui aussi le plus vendu, coûtait 9,7375 dollars contre 9,74 dollars il y a une semaine (- 0,03 %).
COTON - Les prix du coton ont rebondi, bénéficiant comme les autres matières premières de la baisse du dollar, ainsi que de ventes meilleures que prévu des va-riétés américaines.
“Après avoir décliné de plus de 600 points en 14 sessions depuis le 26 février, le marché a subitement changé de direction mercredi et a repris 300 points”, ont résumé les analystes de Plexus Cotton.
Ce revirement a coïncidé avec les déclarations am-biguës de la Réserve fédérale, qui en semblant reporter à la fin de l’année toute hausse des taux a fait chuter le dollar. Vendredi, il fallait plus de 3 cents de plus qu’il y a une semaine pour acheter 1 euro (à 1,0816 dollar).
En outre, a noté Dan Manternach chez Doane Advisory Services, les investisseurs ont appris que les autorités chinoises font pression sur leurs agriculteurs pour qu’ils réduisent les surfaces cultivées en coton de 15 %, afin de commencer à écouler d’énormes réserves.
Enfin les cours ont été poussés par un bon rapport publié jeudi sur les exportations de coton Pima et Upland, qui ont “ravivé la peur d’une insuffisance” de la produc-tion américaine face à la demande, selon Plexus Cotton.
La livre de coton pour livraison en mai, le contrat le plus actif sur l’IntercontinentalExchange (ICE), s’échangeait vendredi à la clôture à 62,82 cents, contre 60,50 cents en fin de semaine précédente (+ 3,83 %).
L’indice Cotlook A, moyenne quotidienne des cinq prix du coton les plus faibles sur le marché phy-sique dans les ports d’Orient, évoluait à 69,65 dollars les 100 livres contre 68,20 dollars il y a une semaine, (+ 2,13 %).
En vedette…OR/ARGENT
Les cours de l’or, qui se sont trouvés à la peine dans les jours qui ont précédé la réunion de la Fed - tombant même mardi à leur plus bas niveau depuis le 12 janvier, à 1.142,94 dollars l’once, ont retrouvé leur lustre à l’issue d’une annonce de la Fed en demi-teinte.
Les prix du métal jaune ont d’ailleurs at-teint vendredi leur maximum en deux semaines à 1.184,58 dollars l’once.
La Fed ne promet désormais plus d’être “pa-tiente” avant une première hausse des taux, mais affirme que celle-ci n’interviendra pas lors de la prochaine réunion les 28 et 29 avril.
L’annonce de la présidente de la Fed a laissé la porte ouverte pour un relèvement des taux d’inté-rêts en septembre, mais en même temps le comité est resté prudent sur l’amplitude de la hausse, a expliqué M. Hansen.
“Avec l’affaiblissement du dollar et le rendement des obligations qui baisse en réponse au report des prévisions d’une hausse des taux, les prix de l’or ont grimpé”, ont expliqué les analystes de Natixis.
Par ailleurs, le nouveau système de fixing de l’or confié par le London Bullion Market Association (LBMA) à l’opérateur boursier Intercontinental Exchange (ICE), a été inauguré vendredi.
Deux nouveaux participants ont rejoint Barclays, HSBC, Scotiabank et Société générale : la banque suisse UBS et la banque d’affaires américaine Goldman Sachs.
Le fixing de l’or continue d’être réalisé, comme c’est déjà le cas, deux fois par jour à 10 h 30 et 15 heures (heure de Londres).
De son côté, l’argent a été aidé par une demande industrielle ferme. L’industrie compte pour 60 % de la demande et la joaillerie pour 40 %, selon les analystes d’ING.
Les cours du métal gris ont même atteint ven-dredi leur plus haut niveau depuis début mars, à 16,76 dollars, aidés par un dollar affaibli.
Sur le London Bullion Market, l’once d’or a ter-miné à 1.183,10 dollars vendredi, contre 1.152 dol-lars le vendredi précédent.
L’once d’argent a clôturé à 16,17 dollars, contre 15,50 dollars il y a sept jours.
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9 - Mardi 24 mars 2015 - l’antenne
En baisseEn hausseLe gouvernement russe prévoit
de débloquer près de 400 millions d’euros pour soutenir le marché automobile, qui s’effondre en raison de la crise économique, a annoncé hier le Premier ministre, Dmitri Medvedev. Ces mesures prévoient notamment des subven-tions pour réduire le coût des cré-dits automobiles et des achats de véhicules utilitaires par des struc-tures publiques, a précisé le chef du gouvernement. Le plan prépa-ré par le ministère de l’Industrie représente “une coût total d’envi-ron 25 milliards de roubles”, soit 390 millions d’euros, a indiqué Dmitri Medvedev, précisant qu’il soutenait “totalement ces idées”.
Les ventes de vin en grande distribution ont baissé de 0,6 % en volume en 2014 à 9,7 millions d’hectolitres, grevées par les vins rouges dont les ventes continuent de baisser au profit des rosés et des blancs, selon FranceAgriMer. En valeur, les ventes de vins “tranquilles”, qui excluent les vins pétillants, sont cependant en hausse de 2,5 % par rapport à 2013 à 4,1 milliards d’euros, selon l’organe statistique du mi-nistère de l’Agriculture. Fin fé-vrier, le marché du vin en “vrac” est aussi en recul par rapport à la campagne précédente pour les vins français sans indication spécifique ainsi que pour les cé-pages rouges, alors que les IGP et les vins français sans IG rosés et blancs progressent. Les prix moyens sont en augmentation.
Un brise-glace des garde-côtes ca-nadiens est allé libérer vendredi 20 mars un ferry bloqué depuis plus de deux jours avec 40 passagers à bord dans le golfe du Saint-Laurent, à l’est du Canada, a-t-on appris auprès de l’ar-mateur. Parti de Port-aux-Basques, au sud de l’île de Terre-Neuve, en direction de North Sydney, en Nouvelle-Écosse, le “Blue Puttees” était prisonnier des glaces depuis mercredi 18 mars, a in-diqué Darrell Mercer, porte-parole de la société Marine Atlantique, armateur du navire. Le plus puissant brise-glace de la marine canadienne, le “Louis Saint-Laurent”, “a ouvert la voie pour être cer-tain que le ferry progresse”, a-t-il ajouté.
Le “Blue Puttees” est arrivé à bon port vendredi soir à 19 heures. Par endroit, la glace a une épaisseur d’environ 8 mètres, a relevé Darrell Mercer. “Les garde-côtes décrivent ces conditions comme les pires
des trente dernières années, c’est vrai-ment intense cette année”, a-t-il ajouté. L’itinéraire emprunté par le “Blue Puttees” traverse le détroit de Cabot qui sépare le golfe du Saint-Laurent de l’Atlantique Nord. Or, “la glace est là depuis début fé-vrier cette année, alors que d’habitude ça ne prend pas une telle ampleur avant fin mars”, a remarqué le porte-parole de l’ar-mateur, expliquant que “le vent pousse la glace vers les côtes et augmente ainsi sa densité”. À la différence de l’ouest et du centre du Canada qui ont eu des tem-pératures plus douces qu’à la normale, les provinces atlantiques et le Québec connaissent un hiver bien plus froid qu’à l’accoutumée.
Un ferry bloqué par les glaces au Canada
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Tunis
Les croisiéristes français reportent leur campagne de promotion
L’association française regroupant les compagnies de croisières a annoncé vendredi 20 mars reporter sa semaine de promotion initialement prévue du 23 au 30 mars, en hommage aux touristes croisiéristes morts dans l’attentat à Tunis mercredi 18 mars. CLIA France est la branche française de l’Association internationale des compagnies de croisières (CLIA), qui regroupe de grands groupes tels Costa (groupe Carnival), MSC ou encore Cunard. L’attentat contre le musée du Bardo de Tunis a coûté la vie à vingt tou-ristes étrangers. MSC a déploré neuf victimes parmi ses croisiéristes, qui faisaient escale dans le port de la capitale, ainsi que douze blessés et quatre disparus. Costa a de son côté fait état de cinq morts et huit blessés parmi ses passagers. “En hommage aux vic-times du terrible attentat au musée du Bardo à Tunis, à leurs familles et à leurs proches, et en solidarité avec MSC Croisières et Costa Croisières, les compagnies membres de CLIA France ont pris la décision de différer l’opération «Croisières en Fête !»”, indique l’association. Initialement prévue du 23 au 30 mars, cette semaine de promotion de la croisière dans plus de 1.000 agences de voyages en France “aura lieu ultérieurement, à une date encore indéfinie. L’ensemble du dispositif média dédié à «Croisières en Fête !» a été immédiatement interrompu ce jour, dans la mesure du possible, et les agences de voyages inscrites ont été informées de cette décision”, ajoute-t-elle. CLIA France dit “s’associer à la douleur des proches des victimes de l’attentat”. Jeudi 19 mars, les croi-siéristes italiens MSC et Costa ont annoncé suspendre leurs escales à Tunis.
Croisière
Marseille-Fos cinquième port de Méditerranée
Le port de Marseille-Fos est devenu en 2014 le cinquième port de croisière de Méditerranée, gagnant une place par rapport à l’année précédente. L’établissement a ainsi un an d’avance sur ses prévisions. Le nouveau clas-sement a été publié par MedCruise, l’association des ports de Croisière en Méditerranée, et révélé à l’occasion du salon professionnel Seatrade à Miami.
Avec un total de 1.311.284 pas-sagers, le Grand Port maritime de Marseille-Fos (GPMM) s’est offert une progression de 10,4 % l’année der-nière. Il a profité de l’absence de croissance du Pirée, qui a même subi un net recul de 19 % pour tomber de 1,30 à 1,05 million de croisiéristes.
La tendance a été globalement baissière pour le marché méditerranéen, deuxième du monde après celui des Caraïbes. Selon MedCruise, les ports de la zone ont accueilli, en 2014, 7 % de passagers de moins qu’en 2013 (25,8 millions). À l’exception du port phocéen, les Baléares, Savone et Tenerife sont les seuls ports du top 10 méditerranéen à avoir enregistré une progression sur un an.
Barcelone est toujours largement en tête (2,36 millions, - 9 %) mais l’écart se réduit entre Marseille et ses concurrents du haut du classement. Civitavecchia est 2e avec 2,14 millions de passagers (-15,7 %), Venise 3e avec 1,73 million (- 4,5 %) et les ports des Baléares sont 4e avec un cumul de 1,59 million de passagers (+ 3 %). Naples (1,11 million de passagers) et Le Pirée sont respectivement 6e et 7e.
Parmi ces ports, Marseille est l’un de ceux qui présentent le plus grand potentiel de croissance. Sur les cinq dernières années, le GPMM affiche de très loin la plus forte pro-gression, + 87,3 %, quand les quatre premiers s’échelonnent entre 0,6 % et 10 %. On trouve ensuite Savone avec + 30 % (8e) et Tenerife (+ 13,5 %, 10e). Dubrovnik a connu le plus fort recul (894.000 passagers, - 21,3 %). Le port croate est 9e.
Le GPMM a mis en service en 2013 le terminal Joliette dédié aux navires “luxe” de moins de 200 mètres et en avril 2014 le terminal B, opéré par le Marseille-Provence Cruise Terminal, qui lui permettent d’accueillir jusqu’à sept navires simultanément. Marseille a compté l’an dernier 475.000 voyageurs de tête de ligne. Le premier port français de la catégorie ambitionne d’atteindre les 2 millions de passagers d’ici 2020 et d’accueillir 1,4 million de croisiéristes dès cette année.
Franck ANDRÉ
Zoom...
CondamnationUn pilote d’Ethiopian Airlines qui
avait dérouté en février 2014 son appa-reil sur Genève afin d’y demander l’asile politique, a été condamné par contu-mace à 19 ans et six mois de prison par un tribunal éthiopien. Le 17 février 2014, hailemedehin Abera tagegn, 32 ans, copilote sur le vol Ethiopian re-liant Addis Abeba à Rome, avait profité de l’absence du commandant de bord, parti aux toilettes, pour s’enfermer dans le cockpit et prendre le contrôle de l’ap-pareil, avec 202 personnes à bord, et le diriger vers Genève.
EnquêteDes experts néerlandais sont re-
tournés en Ukraine pour les besoins de l’enquête sur le vol MH17 qui s’y était écrasé à la mi-juillet 2014, a indi-qué le ministère de la Justice vendredi 20 mars, soulignant qu’ils visiteront un site auparavant inaccessible. L’équipe, composée de douze membres de la police et de la Défense, se rendra pour la première fois dans cette zone qui était inaccessible “pour des raisons de sécurité”, a indiqué le ministère de la Justice, notamment à cause des com-bats entre rebelles prorusses et armée ukrainienne.
Focus...
© frAnCk André
ManifestationDes salariés de MoryGlobal ont
manifesté vendredi 20 mars à Reims (Marne) et à Sedan (Ardennes) pour réclamer une prime supra légale après l’annonce de la probable mise en liqui-dation judiciaire de l’entreprise, selon des sources concordantes. À Reims, quelque 50 salariés du transporteur ont organisé une opération escargot dans le centre-ville à l’aide d’une quinzaine de véhicules dont des camions-citernes qui ont déversé de l’eau savonneuse sur le parvis de l’hôtel de ville, a consta-té l’AFP. “La liquidation est inéluctable, nous allons nous battre pour obtenir une prime supra légale conséquente. L’entreprise possède 60 millions d’eu-ros et nous sommes 2.200 à perdre notre emploi, le calcul est vite fait”, a expliqué Mickaël Dauphin, le délégué CFDT du site de Reims qui compte 58 salariés.
PollutionL’association des riverains de
l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle, premier aéroport d’Europe continen-tale, a réclamé hier de ne pas s’en tenir à la circulation alternée pour les voitures mais de réduire aussi le trafic aérien, face au pic de pollution atmos-phérique, une mesure qui n’a jamais été mise en œuvre. “Les polluants issus de la combustion du kérosène sont toxiques”, rappelle l’Avocnar, l’as-sociation qui regroupe ces riverains, citant les oxydes d’azote, les particules fines et les composés organiques vola-tils émis par les moteurs d’avion. Selon Airparif, qui dispose d’un observatoire dédié à la pollution autour des aéro-ports parisiens, “les émissions d’oxyde d’azote” de l’ensemble des aéroports parisiens “sont plus de trois fois supé-rieures à celles du périphérique”.