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Thello veut desservir Nice et Marseille au départ de Milan Thello, filiale de l’ita- lien Trenitalia (67 %) et du français Veolia Transdev (33 %) qui exploite déjà des trains au départ de Paris pour Venise, va cir- culer en Paca en desser- vant Marseille et Nice depuis Milan. Trois allers- retours par jour (deux jusqu’à Nice, un jusqu’à Marseille) sont prévus. Des sillons auraient été déloqués sur une ligne déjà chargée. La région Paca, qui orga- nise les TER avait saisi l’Autorité de régulation des activités ferroviaires (Araf). Cette dernière estime que “le service envisagé par Thello entre Milan et Marseille ne porte pas at- teinte à l’équilibre écono- mique” des TER conven- tionnés. Le train Thello qui s’arrêtera à Milan permet une correspondance avec les trains à grande vitesse de Trenitalia, les Frecce qui desservent la péninsule. La SNCF a mis en service en 2013 une ligne de bus entre Marseille-Milan via Gênes et Nice (10 heures de trajet, 39 euros). Un temps craint, le rapport Pauvros fait aujourd’hui auto- rité. Des professionnels de la voie d’eau aux collectivités terri- toriales en passant par l’État, ses conclusions et son mode d’emploi pour la réalisation du canal ont été salués de façon unanime le 18 fé- vrier lors de la conférence orga- nisée à Paris par l’Association Seine-Nord Europe. En présence de Frédéric Cuvillier et de son auteur, le député Rémi Pauvros, son président Philippe Marini reste néanmoins vigilant “sur le respect des délais”, et de- mande à l’État de clarifier deux points : “La modification de la Déclaration d’utilité publique (DUP) et la mise en place d’une mission administrative”. S’agissant des délais, Philippe Marini rappelle que, “pour béné- ficier de subventions européennes pouvant couvrir jusqu’à 40 % du coût du projet, les travaux de- vront être réalisés sur la période 2014-2020”. Un engagement de l’Europe et un calendrier confir- més par Hérald Ruijters, chef d’unité Réseau Transeuropéen à la direction générale Mobilité et Transports de la Commission européenne : “L’Europe s’est en- gagée à financer jusqu’à 50 % des études sur la liaison Seine-Escaut et est signataire de la déclara- tion de Tallinn qui prévoit un co- financement de l’Europe à hau- teur de 40 % pour la construction de Seine-Nord Europe”. Le canal s’intègre en outre “au réseau central européen à réaliser avant 2030, et constitue un maillon es- sentiel du corridor RTE-T Mer du Nord-Méditerranée”. Hérald Ruijters souligne enfin que, le 7 janvier dernier, la Commission a retenu cinq projets prioritaires pour lesquels 5 milliards d’euros ont été “sanctuarisés” dans le cadre du Mécanisme pour l’in- terconnexion en Europe (MIE). Parmi ces cinq projets figurent Seine-Nord Europe et Lyon-Turin. Pour Seine-Nord, Hérald Ruijters et Remi Pauvros notent que le fi- nancement eu- ropéen prévu ne pourra pas être ré- affecté à un autre projet français. Autrement dit, si la France ne respecte le calendrier, soit la remise de son dossier entre juillet et septembre prochain, les sommes fléchées “Seine-Nord” seront allouées à un autre projet fluvial sur le Danube (sic). Pour la bonne conduite du dossier, deux mesures du rapport Pauvros sont encouragées par la Commission précise le député : “La nomination d’un coordina- teur national garant de l’avan- cement, de la cohérence politique et technique du projet notamment avec les collectivités locales fran- çaises qui se sont engagées à le cofinancer à hauteur d’un mil- liard d’euros, et la création d’une société de projet” où ces mêmes collectivités seraient appelées à siéger. Outre son rôle de maîtrise d’ouvrage avec Voies navigables de France, “cette société est né- cessaire pour recourir à l’endet- tement, ce que VNF ne peut pas faire”, indique Philippe Marini. Le nouveau plan de financement de Seine-Nord prévoit en effet un prêt de 700 millions d’euros que la Banque européenne d’in- vestissement (BEI) et d’autres établissements financiers seraient déjà prêts à accorder selon Rémi Pauvros. QUID DE LA DUP Si l’hésitation de Pierre Serne du Conseil régional d’Île-de- France sur la participation finan- cière de la région à hauteur de 110 millions d’euros a “glacé” l’assistance, les réponses du mi- nistre délégué aux Transports sur la modification de la DUP et le rôle de la mission administrative l’ont en revanche “réchauffé”. Selon Frédéric Cuvillier, les optimisations du tracé ont des conséquences juridiques que la mission administrative aura pour mission d’étudier. Ce périmètre intègre la modification de la DUP d’ici mi-2015 sur le nouveau tracé empruntant l’actuel canal du Nord. Pour Rémi Pauvros, cette modification “pourrait faire l’objet d’une enquête publique en temps masqué mais ne pourrait en aucun cas être évoquée pour remettre en cause le canal”... ni son ouverture annoncée en 2022. Érick DeMangeon Seine-Nord Europe La balle est dans le camp de l’État Si elle veut bénéficier du cofinancement européen à hauteur de 40 %, la France doit remettre à Bruxelles sa nouvelle mouture du projet Seine-Nord Europe avant la fin de l’été. Alors que les collectivités territoriales semblent prêtes à apporter un milliard, les regards sont désormais tournés vers l’État pour boucler à temps le tour de table financier... avec ou sans Écotaxe. Le compte à rebours est lancé. “La modification de la DUP ne pourrait remettre en cause le projet” 69 e année - n°19.143 www.lantenne.com Jeudi 20 février 2014 ISSN 0395-8582 - CPPAP 0313T79480 Lyon : Signature d’une convention entre LUTB et Indura À Lyon, LUTB, pôle de compé- titivité axé sur les transports de personnes et de marchandises, et Indura viennent de signer une convention, avec l’objectif de devenir des référents mondiaux dans le domaine des nouveaux systèmes de transport. Poids lourds : Barack Obama s’attaque aux normes de consommation Kasumbalesa : La Zambie si proche, si lointaine page 2 Infrastructures/ Institutions Philippe Marini, président de l’Association Seine-Nord Europe © AssociAtion seine nord europe Axègaz : Distribution de gaz pour les transports Après les industriels, Axègaz di- versifie son offre de distribution de gaz naturel liquéfié et com- pressé aux transports avec pour cibles la route, sous la marque Axègaz Solutions Transport, et le maritime prochainement. page 3 Entreprises International Transport Company Freight Forwarder - Project & Oil Field cargo - Deepwater and off shore project - Supply chain specialist - 4 PL dedicated Agencies in Nigeria (Lagos and Port Harcourt) 48 rue de l’Aubépine 92160 ANTONY Tél : + 33 1 55 59 07 70 Fax : + 33 1 49 84 06 54 mailto: [email protected] http://www.Transprojets.com EUROREGIE 12/2013 Cosco-China Shipping : Rapprochement en vue entre les deux armateurs d’État Total : Les bénéfices chutent en 2013 page 3 Entreprises

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Page 1: Lantenne 20 02 2014

Thello veut desservir Nice et Marseille au départ de Milan

Thello, filiale de l’ita-lien Trenitalia (67 %) et du français Veolia Transdev (33 %) qui exploite déjà des trains au départ de Paris pour Venise, va cir-culer en Paca en desser-vant Marseille et Nice depuis Milan. Trois allers- retours par jour (deux jusqu’à Nice, un jusqu’à Marseille) sont prévus. Des sillons auraient été déloqués sur une ligne déjà chargée. La région Paca, qui orga-nise les TER avait saisi l’Autorité de régulation des activités ferroviaires (Araf). Cette dernière estime que “le service envisagé par Thello entre Milan et Marseille ne porte pas at-teinte à l’équilibre écono-mique” des TER conven-tionnés. Le train Thello qui s’arrêtera à Milan permet une correspondance avec les trains à grande vitesse de Trenitalia, les Frecce qui desservent la péninsule. La SNCF a mis en service en 2013 une ligne de bus entre Marseille-Milan via Gênes et Nice (10 heures de trajet, 39 euros).

Un temps craint, le rapport Pauvros fait aujourd’hui auto-rité. Des professionnels de la voie d’eau aux collectivités terri-toriales en passant par l’État, ses conclusions et son mode d’emploi pour la réalisation du canal ont été salués de façon unanime le 18 fé-vrier lors de la conférence orga-nisée à Paris par l’Association Seine-Nord Europe. En présence de Frédéric Cuvillier et de son auteur, le député Rémi Pauvros, son président Philippe Marini reste néanmoins vigilant “sur le respect des délais”, et de-mande à l’État de clarifier deux points : “La modification de la Déclaration d’utilité publique (DUP) et la mise en place d’une mission administrative”.

S’agissant des délais, Philippe Marini rappelle que, “pour béné-ficier de subventions européennes pouvant couvrir jusqu’à 40 % du coût du projet, les travaux de-vront être réalisés sur la période 2014-2020”. Un engagement de l’Europe et un calendrier confir-més par Hérald Ruijters, chef d’unité Réseau Transeuropéen à la direction générale Mobilité et Transports de la Commission européenne : “L’Europe s’est en-gagée à financer jusqu’à 50 % des études sur la liaison Seine-Escaut et est signataire de la déclara-tion de Tallinn qui prévoit un co- financement de l’Europe à hau-teur de 40 % pour la construction de Seine-Nord Europe”. Le canal s’intègre en outre “au réseau central européen à réaliser avant

2030, et constitue un maillon es-sentiel du corridor RTE-T Mer du Nord-Méditerranée”. Hérald Ruijters souligne enfin que, le 7 janvier dernier, la Commission a retenu cinq projets prioritaires pour lesquels 5 milliards d’euros ont été “sanctuarisés” dans le cadre du Mécanisme pour l’in-terconnexion en Europe (MIE). Parmi ces cinq projets figurent Seine-Nord Europe et Lyon-Turin.

Pour Seine-Nord, Hérald Ruijters et Remi Pauvros notent que le fi-nancement eu-ropéen prévu ne pourra pas être ré- affecté à un autre projet

français. Autrement dit, si la France ne respecte le calendrier, soit la remise de son dossier entre juillet et septembre prochain, les sommes fléchées “Seine-Nord” seront allouées à un autre projet fluvial sur le Danube (sic).

Pour la bonne conduite du dossier, deux mesures du rapport Pauvros sont encouragées par la Commission précise le député : “La nomination d’un coordina-teur national garant de l’avan-cement, de la cohérence politique et technique du projet notamment avec les collectivités locales fran-çaises qui se sont engagées à le cofinancer à hauteur d’un mil-liard d’euros, et la création d’une société de projet” où ces mêmes collectivités seraient appelées à siéger. Outre son rôle de maîtrise d’ouvrage avec Voies navigables de France, “cette société est né-cessaire pour recourir à l’endet-tement, ce que VNF ne peut pas

faire”, indique Philippe Marini. Le nouveau plan de financement de Seine-Nord prévoit en effet un prêt de 700 millions d’euros que la Banque européenne d’in-vestissement (BEI) et d’autres établissements financiers seraient déjà prêts à accorder selon Rémi Pauvros.

Quid de la duP

Si l’hésitation de Pierre Serne du Conseil régional d’Île-de-France sur la participation finan-cière de la région à hauteur de 110 millions d’euros a “glacé” l’assistance, les réponses du mi-nistre délégué aux Transports sur la modification de la DUP et le rôle de la mission administrative l’ont en revanche “réchauffé”. Selon Frédéric Cuvillier, les optimisations du tracé ont des conséquences juridiques que la mission administrative aura pour mission d’étudier. Ce périmètre intègre la modification de la DUP d’ici mi-2015 sur le nouveau tracé empruntant l’actuel canal du Nord. Pour Rémi Pauvros, cette modification “pourrait faire l’objet d’une enquête publique en temps masqué mais ne pourrait en aucun cas être évoquée pour remettre en cause le canal”... ni son ouverture annoncée en 2022.

Érick DeMangeon

Seine-Nord Europe

La balle est dans le camp de l’ÉtatSi elle veut bénéficier du cofinancement européen à hauteur de 40 %, la France doit remettre à Bruxelles sa nouvelle mouture du projet Seine-Nord Europe avant la fin de l’été.Alors que les collectivités territoriales semblent prêtes à apporter un milliard, les regards sont désormais tournés vers l’État pour boucler à temps le tour de table financier... avec ou sans Écotaxe. Le compte à rebours est lancé.

“La modification de la DUP ne pourrait

remettre en cause le projet”

69e année - n°19.143 www.lantenne.com Jeudi 20 février 2014 ISSN 0395-8582 - CPPAP 0313T79480

Lyon :Signature d’une convention entre LUTB et InduraÀ Lyon, LUTB, pôle de compé-titivité axé sur les transports de personnes et de marchandises, et Indura viennent de signer une convention, avec l’objectif de devenir des référents mondiaux dans le domaine des nouveaux systèmes de transport.

Poids lourds :Barack Obama s’attaque aux normes de consommation

Kasumbalesa :La Zambie si proche, si lointaine

page 2

Infrastructures/Institutions

Philippe Marini, président de l’Association Seine-Nord Europe

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Axègaz :Distribution de gaz pour les transportsAprès les industriels, Axègaz di-versifie son offre de distribution de gaz naturel liquéfié et com-pressé aux transports avec pour cibles la route, sous la marque Axègaz Solutions Transport, et le maritime prochainement.

page 3

Entreprises

International Transport CompanyFreight Forwarder

- Project & Oil Field cargo- Deepwater and off shore project

- Supply chain specialist- 4 PL dedicated

Agencies in Nigeria (Lagos and Port Harcourt)

48 rue de l’Aubépine92160 ANTONY

Tél : + 33 1 55 59 07 70Fax : + 33 1 49 84 06 54

mailto:[email protected]

http://www.Transprojets.com

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12/

2013

Cosco-China Shipping :Rapprochement en vue entre les deux armateurs d’État

Total :Les bénéfices chutent en 2013

page 3

Entreprises

Page 2: Lantenne 20 02 2014

Les exportations de vins et alcools français sont restées pratiquement stables en 2013 malgré les corrections sévères infligées par la Chine au Cognac, mais l’année 2014 s’annonce difficile après les faibles récoltes, prévien-nent les professionnels. Selon la fédération des exportateurs de vins et spiritueux (FECVS) qui présentait mercredi 12 février son bilan 2013, la France manque pour cette année de vins en raison de deux récoltes successives à faibles volumes, ce qui fait monter les prix.

Export

Les cours de l’arabica ont grimpé à leur niveau le

plus élevé depuis un an mardi 18 février, alors que la sécheresse persiste au

Brésil, faisant craindre une moindre récolte chez le

premier producteur mondial de café. L’arabica, l’espèce qui constitue les trois quarts de la production brésilienne,

a atteint mardi à New York 156,65 cents la livre, son

plus haut niveau depuis fin janvier 2013. De son côté, le robusta échangé à Londres

est monté jusqu’à 1.887 dol-lars la tonne, son maximum

depuis six mois.

Cours

2 - Jeudi 20 février 2014 - l’antenne

L’excédent commercial de la Norvège a atteint un niveau record en janvier, à 48,8 mil-liards de couronnes (5,9 milliards d’euros), en progression de 41,8 % sur un an, selon des chiffres officiels publiés mardi 18 février. La progression s’explique par une nette augmentation sur cette période des exportations de pétrole (+ 38 %) dopées par des volumes et des prix en hausse, a expliqué l’institut statistique national (SSB). Au total, les exportations sont en hausse de 16,5 % par rapport à janvier 2013 tandis que les importations reculent de 3,8 %.

Excédent

Les investissements directs chinois en France ont explosé

depuis 2005, orientés vers des marques reconnues et des

technologies duplicables en Chine, mais ils représentaient moins de 1 % des stocks d’in-vestissements étrangers dans l’Hexagone fin 2012. Selon la

Banque de France, le mon-tant total des investissements

directs chinois a bondi de 250 millions d’euros en 2005 à

3,5 milliards en 2012 (4,2 milliards en incluant

Hong Kong), soit 0,8 % du total des investissements

étrangers dans l’Hexagone à cette date.

Explosion

Infrastructures/Institutions

Pierre Rampa, prési-dent de l’association Indura (Infrastructures durables de Rhône-Alpes), et Philippe grand, président de LUTB (Lyon Urban Truck & Bus), vien-nent de signer une convention de partenariat afin d’unir leurs forces pour concevoir ensemble la mobilité de demain.

“Comment parler de la route de demain qui sera techno- logique et moderne, c’est-à-dire automatisée, énergétique, sûre, durable et adaptée aux besoins de déplacements sans travailler avec les systèmes de transport ?” Pour Pierre Rampa, la réponse est claire et l’accord conclu met une touche concrète aux aspirations.

La collaboration entre le pôle de compétitivité et Indura (qui aimerait devenir un cluster ré-gional notamment pour des rai-sons financières) va permettre de faire évoluer l’infrastructure

routière grâce aux développe-ments de solutions en lien avec l’ITS (Intelligence Transportation Systems). Les technologies de base existent déjà : capteurs, senseurs, réseaux, boucles d’in-duction, nouveaux enrobés, nou-veaux matériaux. Mais les indus-triels, chercheurs, spécialistes doivent avancer ensemble pour s’assurer de l’adéquation concrète des fruits de leurs travaux dans la vie quotidienne où la notion de mobilité est en pleine évolution technique, économique, socié-tale, environnementale.

Génératrice d’énerGie

Quelques sujets de recherche sont identifiés : la route intelligente avec l’implantation de capteurs, la route génératrice d’énergie grâce aux technologies de l’in-duction, la route communicante

permettant aux véhicules d’op-timiser leur consommation de carburant, la route silencieuse qui optimise la liaison entre le bitume et le pneu.

En 2012, Indura et LUTB avaient partagé un stand sur le salon Pollutec. En mars prochain, ils participeront de façon commune au salon de l’Association québé-coise des transports.

LUTB est fortement impliqué dans les démonstrateurs d’ap-plication pour le transport de

marchandises que sont Citylog, “bus de marchandises” expé-rimenté à Berlin, Lyon et Turin,

C i ty log i s t i c s pour la livrai-son de mar-chandises en milieu urbain, Freilot qui ras-semble 21 par-tenaires et est testé à Bilbao,

Cracovie, Lyon et Helmond (Pays-Bas) et Meduse, projet de distribution urbaine de marchan-dises à Saint-Étienne…

annick BÉRouD

Barack obama s’attaque aux normes de consommation des poids lourds. Le président amé-ricain, qui malgré des objectifs ambitieux n’a pas réussi jusqu’ici à faire adopter par le Congrès des mesures contre le changement climatique, a en revanche eu re-cours à ses pouvoirs réglemen-taires depuis 2009 pour définir de nouvelles normes de consom-mation des véhicules particuliers et des utilitaires légers.

date-butoir :31 mars 2016

Mardi 18 février, lors d’une intervention dans une cen-trale d’achat de la banlieue de Washington, le président a pour-suivi sur cette lancée en donnant l’ordre à son administration de

fixer d’ici le 31 mars 2016 des normes plus strictes pour les poids lourds, qui représentent 4 % du trafic mais 20 % de la consom-mation de carburant dans le sec-teur des transports, selon lui. Remarquant que cet objectif était “ambitieux”, le président, cinq ans après avoir donné son feu vert à un plan de sauvetage de l’industrie automobile américaine sous condi-tions, a affirmé que “chaque fois que quelqu’un a dit qu’on ne pou-vait pas faire croître l’économie tout en réduisant la pollution, il a fini par avoir tort”. “L’économie croît. Nous créons des emplois. Nous générons davantage d’éner-gie propre. Nous réduisons notre dépendance vis-à-vis du pétrole importé. Nous produisons moins d’émissions de carbone dange-reuses”, a-t-il insisté.

États-UnisPoids lourds

barack obama s’attaque aux normes de consommation

Le président américain, Barack Obama, a lancé mardi 18 février le chantier d’une réduction des émissions polluantes des poids lourds d’ici deux ans, des mesures selon lui bonnes pour l’environnement et le dynamisme de l’économie américaine.

LyoNRoutier

signature d’une convention entre lutb et induraÀ Lyon, LUTB, pôle de compétitivité axé sur les transports de personnes et de marchandises, et Indura viennent de signer une convention, avec l’objectif de devenir des référents mondiaux dans le domaine des nouveaux systèmes de transport.

“Une route intelligente,

communicante et silencieuse”

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Citylog, bus de marchandises expérimenté à Berlin, Lyon et Turin

Le poste-frontière de Kasumbalesa est vital pour la RDC. C’est la première porte de sortie de la production minière du Katanga (province enclavée du Sud-Est du pays), indispen-sable aux recettes de l’État. Mais pour ceux qui doivent le passer, c’est un parcours du combattant, parfois mortel, en dépit des ef-forts des autorités pour faciliter les choses.

un Guichet uniQue ?

Le 6 février, un chauffeur zambien y a été abattu par un policier congolais qui cherchait à le rançonner. En représailles, de l’autre côté de la frontière, on a commencé à chasser les Congolais. Un homme a été tué. Il était zimbabwéen. La frontière a été fermée une journée mais les perturbations se font encore sentir une semaine après les faits. Un policier explique qu’ils ne sont que quatre pour assurer la bonne circulation des semi-re-morques et porte-conteneurs en attente. Nombre de ces véhicules sont entrés avec des équipe-ments ou du ravitaillement venu

d’Afrique australe ou d’Asie à destination des compagnies mi-nières, et s’apprêtent à repartir chargés de minerai, du cuivre surtout.

La file ininterrompue des ca-mions à l’arrêt peut d’étendre sur plus de 5 km. Dans la file d’at-tente, deux Tanzaniens racontent leur errance kafkaïenne pendant trois semaines à courir d’un or-ganisme de contrôle à une auto-rité de vérification – avec autant de demandes de bakchich que de bureaux visités – pour obtenir les permis leur permettant de sortir leur cargaison du pays... jusqu’à se retrouver avec un visa expiré. Ces soucis relativisent l’amélio-ration qu’a constituée l’instau-ration du “guichet unique” per-mettant depuis quelques années de régler en un seul endroit toutes les taxes dues aux différentes agences de l’État congolais.

Le passage des camions chargés de minerais renforce la rancœur à l’idée que le pays – un des plus pauvres au monde en dépit de ses immenses ressources naturelles – est pillé au profit des étrangers et d’une caste de pri-vilégiés congolais, scandale dé-noncé depuis des années.

KasumbalesaRoutier

la Zambie si proche, si lointaine

Des centaines de chauffeurs routiers sont régulièrement bloqués plus d’une semaine à la frontière entre la République démocratique du Congo et la Zambie.

Petite annonce

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Page 3: Lantenne 20 02 2014

Boeing va faire construireles ailes de son futur gros porteur 777x dans l’État de Washington, où il sera assem-blé. Cette décision tranche avec le modèle mis en place pour le 787 Dreamliner qui reposait sur une production éclatée en de multiples sites et un recours aux sous-traitants plus important que jamais, entraînant des coûts de supervision beaucoup plus élevés que prévu et de gros retards de livraison. Le 777x est doté de nouveaux moteurs moins énergivores et d’ailes en composite et affiche un carnet de commandes bien rempli.

Production

La compagnie aérienne à bas prix Virgin America pourrait faire son entrée

en Bourse à New York au second semestre, et a sélec-

tionné dans ce but des banques d’affaires, selon le

quotidien britannique “Financial Times”. Les

banques Barclays et Deutsche Bank ont été choisies pour

mener l’opération à bien, précise le quotidien, se basant

sur des sources proches du dossier. Créée il y a tout juste

dix ans, Virgin America dessert aujourd’hui plus d’une ving-

taine de villes aux États-Unis et au Mexique et envisage

d’ouvrir des lignes à destina-tion du Canada.

Bourse

l’antenne - Jeudi 20 février 2014 - 3

Le spécialiste japonais des textiles haut de gamme et fibres de carbone Toray a annoncé lundi 17 février son intention d’investir quelque 400 milliards de yens (près de 3 milliards d’euros) en équipe-ments en trois ans, en Asie, dans les pays émergents et aux États-Unis principalement. Le groupe prévoit en outre de dépenser sur la même période (avril 2014 à mars 2017) environ 180 milliards de yens (1,3 milliard d’euros) en recherche et développement. Toray mentionne aussi sa volonté d’étendre ses activités par le biais d’acquisitions pour lesquelles il n’a pas précisé de montant.

Équipements

Le conglomérat industriel allemand ThyssenKrupp a

confirmé vendredi 14 février ses prévisions de résultats

pour l’ensemble de son exer-cice décalé 2013-2014, après des performances opération-nelles améliorées au premier

trimestre malgré une perte nette. À 64 millions d’euros,

contre un résultat quasiment à l’équilibre à la même période de l’exercice précédent, cette perte trouve essentiellement

son origine dans des frais financiers exceptionnels liés à la vente de son activité d’acier

inoxydable au finlandais Outokumpu.

Prévisions

Distributeur de gaz naturel depuis 2012, Axègaz s’adresse désormais aux transporteurs rou-tiers sous la marque Axègaz Solutions Transport. Pour conquérir ce marché, l’entreprise capitalise sur les atouts de cette énergie. “Son prix est deux fois moins élevé que celui du gasoil, et sa stabi-lité fournit aux transporteurs une meilleure prévisibilité de leurs coûts. Axègaz est capable de pro-poser un prix fixe sur une période

pouvant aller jusqu’à trois ans”, déclare Édouard de Montmarin, responsable commercial. Au plan

écologique, les vé-hicules routiers ali-mentés au gaz émet-tent en outre jusqu’à 25 % moins de dioxyde de carbone (CO2). Par rapport aux nouveaux mo-

teurs diesel Euro 6 par exemple, leur combustion produit 96 % de particules fines en moins, et libère 70 % en moins d’oxydes d’azote (NOx). “Les moteurs gaz

sont également deux fois plus si-lencieux avec une moyenne de dix décibels en moins”.

clés en mainet sur-mesure

Selon Édouard de Montmarin, le surcoût du véhicule et de la station gaz “est compensé dès 80.000 km par an” sans comp-ter la réduction voire l’abandon d’AdBlue sur certaines motori-sations. Aussi Axègaz Solutions Transport s’adresse-t-elle aux “grands routiers” et leur recom-mande le GNL qui “assure une autonomie de l’ordre de 1.000 km contre 300 à 400 km avec le GNC. Le gaz à l’état liquide occupe 600 fois moins de volume qu’à l’état gazeux en effet. Les trac-teurs et porteurs routiers GNL sont par ailleurs plus légers de 150 à 400 kg”.

Par le biais d’abonnements mensuels “full service”, l’entre-prise propose des solutions clés en main composées de plusieurs éléments : étude des besoins et du site d’implantation, fourniture de la station gaz GNL/GNC, dé-claration en préfecture (station soumise à réglementation ICPE), approvisionnement en gaz auto-matisé grâce à un système de télé- métrie intégré, et maintenance. “Il est possible de mutualiser une installation entre plusieurs trans-porteurs, et nous étudions l’équi-pement et l’approvisionnement de stations-service publiques”.

Équipé d’une station de char-gement de camions depuis le 1er juillet 2013, le terminal métha-nier de Montoir-de-Bretagne est l’une des sources d’approvision-nement de la société avec les ter-minaux méthaniers de Barcelone et de Zeebrugge. “En France, une nouvelle installation de char-gement est prévue à Fos cette année. À partir de ces points, Axègaz organise l’approvisionne-ment partout en France à l’aide de camions citernes spécialisés”. Présentée lors du prochain salon SITL du 1er au 4 avril prochain, Axègaz Solutions Transport sera suivie d’une offre maritime.

e. D.

AxègazÉnergie

distribution de gaz pour les transportsAprès les industriels, Axègaz diversifie son offre de distribution de gaz naturel liquéfié et compressé aux transports avec pour cibles la route, sous la marque Axègaz Solutions Transport, et le maritime prochainement.

“Depuisdes terminaux portuaires”

Entreprises

Édouard de Montmarin, responsable commercial

d’Axègaz Solutions Transport

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Les bénéfices de Total, plom-bés par le raffinage et l’explora-tion, chutent en 2013. Le groupe a néanmoins confirmé son objec-tif d’accroître progressivement sa production à l’horizon 2017 et au-delà, grâce au lancement de projets en Afrique, au Canada, en Russie et au Brésil. Total a accusé en 2013 une baisse de 20 % de son bénéfice net, à 8,4 milliards d’euros, pour un chiffre d’affaires de 189,5 mil-liards d’euros (- 5 %), selon ses résultats annuels publiés mercre-di 12 février.

un ambitieuxProGramme de foraGe

Le bénéfice net ajusté, mesure très suivie dans le secteur et qui exclut certains éléments volatils, a suivi le même mouvement, avec un repli de 12 % à 10,7 mil-liards d’euros. Cette chute s’ex-plique par une légère diminution du prix du baril, conjuguée à la hausse des charges d’exploration,

conséquence de l’ambitieux pro-gramme de forage dans lequel le groupe s’est lancé pour compen-ser le déclin de la production de gisements dits “matures”. Elles ont atteint 2,8 milliards de dol-lars l’an dernier, contre 2,5 mil-liards en 2012, et devraient rester stable en 2014. La production s’est malgré tout maintenue au même niveau, à 2,29 millions de barils par jour, pénalisée no-tamment par l’arrêt à l’automne du gisement pétrolier géant de Kachagan, au Kazakhstan, en raison d’une fuite. Ce recul de la production de pétrole a pu être compensé par la progres-sion de l’extraction de gaz, mais cette dernière est moins juteuse, ce qui a pesé également sur les bénéfices. Mais le lancement de nouveaux projets devrait toute-fois permettre à la production de croître au cours des prochaines années, a indiqué Total, qui table toujours sur une production de 2,6 millions de barils par jour en 2015 et de 3 millions en 2017.

TotalÉnergie

les bénéfices chutent en 2013Total a vu ses bénéfices chuter en 2013, plombés par une hausse des charges d’exploration et l’effondrement des marges de raffinage en Europe, et le géant pétrolier français n’est pas parvenu à augmenter sa production d’hydrocarbures comme il l’espérait.

Selon Alphaliner, l’accord de partenariat entre Cosco et China Shipping va permettre aux deux groupes de jeter les bases d’une coopération tant en termes de développement commercial commun que d’investissements.

Le protocole entre les deux armateurs table sur le long terme, le partage de bénéfices et une coo-pération “gagnante-gagnante”. La coopération envisagée prévoit des alliances stratégiques et la création de joint-ventures dont la vocation sera de coordonner les attributions des structures com-munes et le partage des gains. Selon Alphaliner, les partenaires devraient leur confier le rôle d’ex-plorer de nouveaux marchés, de prendre en charge la gestion des terminaux portuaires, d’assurer la logistique, de gérer les activi-tés de construction navale, etc.

une solution aux Pertes financières ?

Cet accord de rapprochement pourrait apporter une solution

aux pertes financières que traver-sent les deux armateurs chinois depuis quelques années. Paul Tourret, directeur de l’Isemar, dans une note de synthèse consa-crée à la Chine, indiquait en dé-cembre 2013 que Cosco Holding est placée sous la menace d’une suspension des cotations boursières sur les places de Shanghai comme de Hong Kong si le groupe traversait une troi-sième année de pertes. Quant à China Shipping, il souligne que la compagnie a évité la contami-nation des pertes à tout le groupe en séparant les branches vracs et conteneurs.

Selon le dernier Top 100 d’Alphaliner, Cosco Container Line, la branche conteneuri-sée du groupe, se place au cin-quième rang mondial avec 776.615 EVP de capacité sur le marché, soit 4,4 % de l’offre mondiale de transport. Quant à CSCL, il est situé à la septième place avec 582.632 EVP, soit 3,3 %.

V. J. C.

Cosco-China ShippingMaritime

rapprochement en vue entre les deux armateurs d’état

Cosco et China Shipping ont signé le 13 février un protocole de partenariat visant à rapprocher les deux grands armateurs d’État chinois. L’objectif de cette manœuvre financière est de mieux résister à la faible reprise économique mondiale et à la sévérité de la concurrence internationale.

© port of rotterdAm

Page 4: Lantenne 20 02 2014

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4 - Jeudi 20 février 2014 - l’antenne

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Page 5: Lantenne 20 02 2014

l’antenne - Jeudi 20 février 2014 - 5Prévisions de départs du port de Marseille

MARSEILLE-FOSArmAteurs/ConsignAtAires

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ACI 04.95.04.32.86 04.95.04.32.87AFCC 04.91.13.16.50 04.91.90.92.13A.F.C.C. (Fos) 04.42.48.40.00 04.42.48.45.25AGENA 04.91.14.48.48 04.91.14.48.49 www.agena.frAGENA TRAMP (Fos) 04.42.05.71.71 04.42.05.71.77Agences MArit. BARWIL POMME 04.42.35.45.55 04.42.06.48.84ALIAS SHIPPING 04.42.86.50.90 04.42.86.50.99AMARSUD 04.91.15.44.00 04.91.56.09.10 www.sealogis.comAMARTRANS 04.91.99.01.80 04.91.56.24.46 www.amartrans.comA.M.F.M. 04.91.13.16.20 04.91.13.16.58APL FRANCE 04.96.11.65.30 04.91.91.16.02 www.apl.comBALPORT 04.91.13.16.10 04.91.90.92.13BLUE OCEAN SHIPPING SYSTEM 04.42.48.00.13 04.42.48.90.27BOURBON 04.91.13.08.00 04.91.55.65.58 www.bourbon-online.comBURGER FERON 04.91.39.93.06 04.91.99.62.09CAMBIASO & RISSO 04.42.06.41.68 04.42.06.61.35 www.cambiasorisso.itCANTONI 04.91.13.30.00 04.91.13.30.01 www.cantoni.frCEVA (Fos) 04.42.47.13.60 04.42.47.13.70 www.cevalogistics.comCLB LINER 04.91.14.46.00 04.91.14.45.99 www.clbliner.frCMA/CGM (AGENCE) 04.88.91.77.00 04.88.91.77.99 www.cma-cgm.comCMN (LA MERIDIONALE) 04.91.99.45.71 04.91.99.45.34 www.cmn.frCNAN GROUP SPA 04.91.14.27.80 04.91.56.65.05 www.cnanmarseille.comCIE MARITIME CHAMBON 04.96.11.11.55 04.91.55.70.07COSCON 04.91.13.74.80 04.91.90.55.31 www.coscon.comCSAV Agency France 04.86.67.83.00 04.86.67.83.19 www.csav.comCURRIE 04.91.13.16.12 04.91.90.92.13DELMAS MARSEILLE 04.91.14.91.05 04.91.14.91.15 www.delmas.comEVERGREEN SHIPPING AGENCY 04.96.17.17.71 04.91.91.28.40 www.evergreen-line.comFAUVEDER 04.91.60.09.60 04.91.69.44.14 www.fauveder.comFERON DE CLEBSATTEL 04.91.39.93.60 04.91.90.27.50 www.sealogis.comFERON DE CLEBSATTEL (Fos) 04.42.11.73.90 04.42.48.90.31FERRARI SHIPPING AGENCY 04.42.81.39.00 04.42.81.09.22FOUQUET SACOP 04.95.09.31.40 04.95.09.31.49FRAMATRANS 04.96.11.50.20 04.96.11.50.29HANJIN SHIPPING 04.91.14.00.81 04.91.14.00.99 www.hanjin.comHAPAG LLOYD 04.91.39.55.69 04.91.39.55.53 www.hapag-lloyd.comHEESTERSHIP 04.91.56.02.42 04.91.90.66.14 www.heestership.comHUMANN & TACONET 04.42.07.04.51 04.42.40.02.78 www.humann-taconet.frI. MESSINA FRANCE S.A.S. 04.13.25.80.50 04.13.25.80.81 www.messinaline.itISAMAR (IBESMAR SAGEMAR) 04.95.09.09.09 04.91.90.93.80 www.isamar.frK LINE FRANCE 02.35.19.33.21 02.35.19.62.55 www.klineeurope.comLES ABEILLES MARSEILLE 04.91.13.08.00 04.91.55.65.58 www.bourbon-online.comLES ABEILLES FOS 04.42.40.72.00 04.42.40.05.05 www.bourbon-online.comMAERSK LINE 04.91.13.18.23 04.91.39.96.25 www.maerskline.comMAERSK LINE (Fos) 04.42.48.00.01 04.42.48.90.27 www.maerskline.comMARFRET 04.91.56.91.42 04.91.56.91.21 www.marfret.frMARITIMA 04.42.40.53.73 04.42.06.47.13 www.cft.frMARMEDSA 04.96.17.17.00 04.91.03.84.35 www.marmedsa.comM&B SHIP’S AGENTS 04.91.60.46.01 04.91.60.48.28 www.mbshipsagents.comM&B SHIP’S AGENTS (Fos) 04.42.05.58.74 04.42.05.59.41 www.mbshipsagents.comMEDLINES 04.91.99.06.30 04.91.91.68.27MEDACRUISE 04.91.95.21.66 04.91.95.20.98MIDI SHIPPING 04.42.48.47.47 04.42.86.27.32MOL (EUROPE) B. V. France 02.32.74.24.00 02.32.74.24.41 www.molpower.comMSC FRANCE 04.91.14.17.00 04.91.14.17.10 www.mscgva.comNAVITRANS 04.91.84.13.13 04.91.50.43.55 www.navitrans.frNYK LINE 04.91.31.19.53 04.91.01.55.40 www.nykline.comOOCL 04.91.99.07.70 04.91.91.80.62 www.oocl.comOTM 04.91.91.04.04 04.91.91.46.56RSC (river shuttle contAiners) 04.88.91.75.03 04.88.91.75.15 www.rsc.frSAFMARINE 04.91.99.09.80 04.91.99.09.89 www.safmarine.comSCAMAR Division herfurth shipping 04.96.11.57.84 04.91.90.41.33 www.scamar-france.comSCM (Serv. Courtage Maritime) 04.91.91.13.09 04.91.91.01.15SCM (Serv. Courtage Maritime) 04.42.48.91.12 04.42.48.90.19SEA INVEST SHIPPING AGENCY 04.42.35.02.60 04.42.35.02.69 www.sea-invest-sa.comSHIPPING AGENCY SERVICE 04.91.14.48.48 04.91.14.48.49 www.sas-shipping.comSMI (SOC. MARITIME INTERNAT.) 04.91.13.16.12 04.91.90.92.13SOPHIMEX 04.91.99.21.88 04.91.91.62.88SUD CLEARANCE 04.91.91.90.89 04.91.91.34.21SUD CLEARANCE (Fos) 04.42.48.91.05 04.42.48.90.04UAA (UNITED ARAB AGENCIES) 04.91.99.62.20 04.91.99.62.09 www.royalburgergroup.frUIM SERVICES MARITIMES 04.91.95.20.40 04.91.95.21.37UMA FRANCE 04.95.04.40.10 04.95.04.40.21UNIVERSAL MARITIMA 04.88.57.15.00 04.91.09.20.75WILLIAM ELTVEDT 04.91.13.16.12 04.91.90.92.13WORMS SERVICES MARITIMES 04.91.95.20.40 04.91.50.00.04 www.worms-sm.comZIM FRANCE 04.91.91.91.34 04.96.17.29.70

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Page 6: Lantenne 20 02 2014

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6 - Jeudi 20 février 2014 - l’antenne Prévisions de départs du port de Marseille

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Page 7: Lantenne 20 02 2014

l’antenne - Jeudi 20 février 2014 - 7

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Page 8: Lantenne 20 02 2014

8 - Jeudi 20 février 2014 - l’antenne

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Page 9: Lantenne 20 02 2014

9 - Jeudi 20 février 2014

En hausseLes compagnies à bas coûts

ont continué de grignoter du ter-rain face aux compagnies tradi-tionnelles dans le trafic enregistré en 2013 par les aéroports fran-çais, a annoncé mardi 18 février leur fédération, l’Union des aé-roports français (UAF). La part de ces transporteurs s’établit dé-sormais à 23,8 % (+ 1,5 point). Elle s’élève même à 36,5 % sur les seuls aéroports de province contre 33,4 % en 2012, a détaillé Jean-Michel Vernhes, son prési-dent. Le trafic low-cost représente en outre plus de 50 % du trafic total de 14 aéroports français.

En baisseLa production industrielle en

Russie a légèrement reculé en janvier, de 0,2 % sur un an, pre-nant à contre-pied les prévisions des économistes. Le recul de jan-vier (le premier depuis août) a été enregistré malgré une progres-sion de la production de pétrole (+ 2,1 % sur un an) et de gaz (+ 1,2 %), qui dominent l’éco-nomie russe. Ce chiffre confirme l’état de stagnation de la produc-tion en Russie, qui a progressé de 0,4 % en 2013 contre 3,4 % en 2012 et 5 % en 2011.

L’Assemblée nationale a affirmé “les droits légitimes” de la France sur le sous-sol marin autour de Saint-Pierre-et-Miquelon, sur lequel le Canada a aussi des prétentions, dans une résolu-tion adoptée mardi 18 février à l’unanimi-té. Tous les groupes politiques ont sou-tenu ce texte présenté par des députés de toutes tendances, dont la députée radicale de gauche de Saint-Pierre-et-Miquelon, Annick Girardin. L’extension du plateau continental autour de cet archipel français de l’Atlantique Nord, situé à 25 km au sud de Terre-Neuve, est un sujet qui oppose Paris à Ottawa depuis plus d’une vingtaine d’années. Le sous-sol marin est en effet poten-tiellement riche en hydrocarbures.

Le ministre des Outre-Mer, Victorin Lurel, se félicitant du vote de cette résolution, a confirmé à la tribune que le dossier de revendication français serait bien déposé en avril devant la

Commission des limites du plateau continental de l’ONU, comme l’avait dé-claré le président François Hollande le 23 janvier. Le Canada a déjà fait cette démarche en décembre 2013, estimant que la France n’était “éligible à aucune zone maritime” en Amérique du Nord, au-delà de l’étroit périmètre qui avait été tracé en 1992 par arbitrage inter-national. Un litige est donc à attendre entre les deux pays. Dans ce contexte, l’Assemblée a entendu appuyer la dé-marche du gouvernement par cette ré-solution présentée par une quarantaine de députés, dont, outre Annick Girardin, le socialiste de La Réunion Jean-Claude Fruteau et le radical de gauche de Haute-Corse Paul Giacobbi.

L’Assemblée affirme ses droits à Saint-Pierre-et-Miquelon

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La forêt française en phase de réveilLongtemps endormie, la filière bois française, pourtant adossée à la troisième forêt d’Europe, accuse le deuxième déficit commercial sectoriel de l’Hexagone qu’elle tente désormaisde combler.

Exploitation forestière, meubles, parquet, construc-tion... : l’industrie du bois pèse 60 milliards d’euros de chiffre d’affaires en France, et emploie au total environ 450.000 personnes. Pourtant, le secteur pâtit d’un déficit commercial chronique d’environ 6 milliards d’euros. D’où son inscription sur la liste des 34 filières prioritaires de la “nouvelle France industrielle” dressée par le gouver-nement. Et l’inclusion d’un volet “forêt” dans la future loi d’avenir pour l’agriculture, discutée actuellement au Parlement.

Problème majeur : l’exportation de bois brut vers l’étranger, puis le retour en France d’une partie de ce bois transformé en meubles et en parquets... à bien plus forte valeur ajoutée. Sur le banc des accusés, la Chine, touchée de plein fouet par la dé-forestation, et qui multiplie les achats de bois brut depuis quelques années. “L’année dernière, ça a pris des proportions dramatiques. Cela crée des tensions considérables sur le marché. Ce sont des exportations sans valeur ajoutée puisqu’on ne fait tra-vailler ni la scierie ni l’industrie”, explique Nicolas Douzain-Didier, secrétaire général de la Fédération nationale du bois (FNB). Ce phénomène ferait perdre entre 600 et 800 millions d’euros par an à la France. D’autant que la Chine s’est mise à acheter des résineux, plus utilisés dans la construction que les feuillus. En 2013, les achats de résineux par des acheteurs chinois ont doublé, avec 400.000 m3, contre 200.000 m3 en 2012. 350.000 m3 de feuillus ont également été achetés, un volume “en hausse de 5 % par an depuis dix ans”, selon Nicolas Douzain-Didier.

PLANTATiON D’ARBRES SUSPENDUE

Si les acquisitions chinoises ne représentent que 4 % de la production française de grumes (18 millions de m3), elles ont fait grimper de 15 % le prix du bois en un an, selon l’association professionnelle France Bois Industrie Entreprises. Un surcoût qui pose problème à certaines scieries françaises. “C’est choquant mais une industrie qui n’arrive pas à payer sa matière première est en général une industrie qui a un souci en termes d’investissement, de productivité technique, d’innovation, etc.”, estime Jean-Yves Caullet, député PS, président du conseil d’administration de l’Office national des forêts (ONF) et auteur d’un rapport sur la forêt. Car le problème de la forêt ne vient pas seulement du “pillage” dénoncé par l’industrie, mais aussi de son manque d’adaptation à l’exploitation économique.

“Belle endormie”, selon un connaisseur du secteur, la filière bois commence à peine à se réveiller. Un contrat de filière avec l’État doit être signé cet été pour dynamiser le secteur. Parmi les problèmes à résoudre, le caractère très morcelé de la forêt, dé-tenue aux trois quarts par des propriétaires privés. Rares sont ceux qui l’exploitent. Difficile aussi d’accéder à certains massifs forestiers pour y couper le bois. “Il y a un problème d’accès à la ressource bois. C’est plus compliqué et plus cher que dans d’autres pays”, souligne Paul-Antoine Lacour, délégué général de Copacel, l’organi-sation professionnelle de l’industrie papetière. “Le déficit vient de la pâte à papier et du meuble, pas de la Chine”, explique Laurent Denormandie, président de l’interprofes-sion France Bois Forêt. La France importe autant de pâte à papier qu’elle en produit, avec au final un déficit de près d’un milliard d’euros. Les importations de meubles en bois coûtent 3 milliards d’euros par an.

En fait, la forêt “ne produit pas suffisamment et pas ce dont on a besoin”, comme des épicéas ou des mélèzes, car les deux tiers des arbres sont des feuillus, résume Serge Raison, président des exploitants forestiers et scieurs de Basse-Normandie. Les plantations d’arbres sont suspendues depuis 2002, date de l’arrêt du fonds fo-restier national, qui avait permis de planter des résineux dans l’après-guerre. Or, un arbre met plusieurs dizaines d’années à pousser. “Même si on se remet à planter maintenant, on ne peut pas combler ce creux de dix ans. Comment faire en atten-dant ?”, s’interroge Jean-Yves Caullet, qui suggère que la France investisse dans des parcelles forestières à l’étranger.

Emmanuelle MiCHEL

Focus...

CondamnationLa condamnation de la compagnie

ferroviaire allemande Deustche Bahn (DB) pour l’incendie du train Paris-Munich qui avait fait douze morts en 2002 est devenue définitive mardi 18 février après le rejet de son pourvoi en cassation. La compagnie avait été condamnée pour homicides involon-taires à 160.000 euros d’amende par la cour d’appel de Nancy le 5 juin 2012. La SNCF, également poursuivie, avait en revanche été relaxée.

PerquisitionsDes perquisitions ont eu lieu dans les

bureaux de la filiale fret de Lufthansa en Allemagne, dans le cadre d’une enquête de corruption, selon l’heb-domadaire allemand “Der Spiegel”. D’après un porte-parole du parquet de Francfort, cinq personnes seraient visées par cette enquête. Trois d’entre elles auraient payé des pots-de-vin et deux autres les auraient reçus. Au total 17 bureaux et lieux d’habitation dans différentes régions d’Allemagne au-raient été perquisitionnés.

AmendeTrois grands fabricants allemands de

sucre se sont vus infliger une amende de 280 millions d’euros pour s’être ré-partis pendant des années les zones de vente, a indiqué mardi 18 février l’Office allemand anti-cartel. Pfeifer & Langen, Südzucker et Nordzucker, qui peuvent encore faire un recours contre cette décision, “ont fondé un “cartel régional” et se sont concertés pendant de nom-breuses années pour limiter leur com-mercialisation de sucre en Allemagne à leurs zones à chacun”, explique Andreas Mundt, président de l’Office anti-cartel.

PrécisionsDans notre article intitulé “Fécamp :

un léger mieux en 2013”, paru le 29 jan-vier 2014, une erreur s’est glissée dans le dernier paragraphe. La conces-sion de ce port a été attribuée au port de Dieppe alors que c’est la CCI de Fécamp-Bolbec qui en est le conces-sionnaire depuis 1984.

InspectionL’aéroport international de Guarulhos,

à Sao Paulo, le principal du Brésil, n’est pas prêt pour recevoir les A380 du groupe européen Airbus Group (ex-EADS), a indiqué mardi 18 février l’au-torité aéronautique du pays. L’Agence nationale de l’aviation civile (Anac) a indiqué que lors d’une inspection sur place début février, il a été constaté que “l’aéroport n’a pas encore réalisé toutes les procédures minimum et essentielles de sécurité pour ce type d’appareil”. L’Anac insiste surtout sur l’élargisse-ment de la zone d’approche externe de la piste de décollage et d’atterrissage de 7,5 mètres de chaque côté, en plus de ce qui est actuellement pavé.

EmploiLe géant américain de l’aluminium

Alcoa a annoncé lundi 17 février la fer-meture de deux unités de production en Australie dans le cadre de ses ré-ductions de capacités mondiales, qui conduiront à un millier de suppressions d’emploi. Le groupe va fermer défini-tivement en août son usine de Point Henry qui emploie 500 personnes à Geelong (sud de l’Australie) puis avant la fin de l’année un laminoir qui y est attaché. Un autre laminoir et une unité de recyclage situés à Yennora (sud-est) seront fermés d’ici la fin de l’année.

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L’industrie du bois emploie 450.000 personnes © FNB

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