lantenne 16 12 2014

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Le Grand Port maritime de Marseille-Fos (GPMM) a pré- senté son projet stratégique pour la période 2015-2018, qui avait été validé par son Conseil de sur- veillance le 28 novembre. Ayant pris acte du déclin du raffinage européen et de la baisse continue de ses trafics de vracs liquides, il a axé son projet sur les filières “à fort potentiel” : le conteneur, les vracs solides, le roulier et la croisière principalement. La première ambition du GPMM est de se poser véritablement en porte d’entrée Sud de l’Europe pour le trafic conteneurisé de longue distance. Il s’agit d’aller bien au- delà de l’hinterland naturel du port en utilisant ses forces, dont sa position géographique et sa réserve foncière importante qui lui permettent, maintenant que la fiabilité semble retrouvée, d’être une alternative aux ports du range Nord dont les accès sont à terme “voués à la saturation”. Avant de penser aux futurs ter- minaux 3XL et 4XL, la direction veut améliorer l’existant, soit 2XL. Le comblement de la rotule entre les terminaux de Seayard et d’Eurofos offrira 2,6 km de quai d’un seul tenant. Le port en attend des gains de productivité allant jusqu’à 100 mouvements par heure susceptibles de le faire jouer dans la cour des grands européens. L’aménagement de la zone de services, dont la créa- tion d’une zone poids lourds et la modernisation du PIF et du PEC, doivent l’y aider en fluidifiant le passage portuaire. La poursuite du développe- ment des activités logistiques, notamment à la Feuillane, sera un corolaire, tandis que la massi- fication des flux est un préalable. De ce côté, le GPMM a prévu de miser surtout sur le mode ferroviaire, qui bénéficie- ra d’un fonds d’amorçage. Le canal de fond de darse à Fos, retardé depuis des lustres pour raisons écologiques, n’est plus une priorité. La prési- dente du Directoire, Christine Cabau-Woehrel, estime d’ailleurs que “le mode fluvial peut être développé dans les infra- structures existantes”. DU GROS œUVRE à L’EST Dans les bassins Est, l’ac- cent est mis sur la croisière, le roulier, le ropax, la réparation navale et le conteneur intra- méditerranéen. C’est là que les projets d’infrastructures seront les plus importants, avec le ter- minal ferroviaire combiné de Mourepiane qui devra aider à développer le shortsea à partir de fin 2017, la forme de radoub n° 10, qui reprendra du service à la fin de l’été 2015 et l’élargis- sement de la passe Nord livrée en deux temps, en 2015 et 2017, faite pour pérenniser le trafic de paquebots géants. Le regroupement des activités passagers liées au Maghreb au Cap Janet et la “consolidation” des activités corses libérera des espaces autour des bassins de la Joliette, dont les accès nau- tiques seront améliorés pour accueillir des navires de plus de 180 mètres. Cette zone devra servir à améliorer encore l’inter- face ville-port, conformément à la charte éponyme. TRANSITION éNERGéTIQUE à L’OUEST Le chantier le plus délicat sera peut-être celui de la re- qualification de la zone industrialo-portuaire de Fos, qui voit le trafic d’hydrocarbures s’amenuiser, en la positionnant sur le terrain de la transition énergétique. Les projets se bous- culent : Piicto, une plateforme d’innovations technologiques et d’économie circulaire, EOOS, avec le développement d’une filière industrielle d’éoliennes offshores à partir d’un nouveau prototype, Girel, le port écolo- gique, Vasco pour la valorisation et le stockage du CO2 ou encore Costa, qui concerne le soutage au GNL. Sur un budget total de 360 millions d’euros pour la pé- riode, 90 serviront au maintien de l’existant. Sur les 270 mil- lions restants, 141 seront consa- crés aux bassins Ouest et 129 aux bassins Est. 80 millions concerneront des opérations déjà lancées et 190 de nouveaux pro- jets qui seront initiés au fur et à mesure. L’établissement se veut am- bitieux mais réaliste, souhaitant présenter “un business plan co- hérent, volontariste mais raison- nable”, selon Christine Cabau- Woehrel. Oublié, donc, l’objectif du précédent projet stratégique de 5 millions d’EVP traités en 2020. Pour 2018, le GPMM table sur 1,5 million de boîtes, contre quelque 1,2 million pour 2014. Il se fixe pour 2018 un tonnage global de 86 Mt, contre 78 Mt cette année. Réaliste, la direction du GPMM tient aussi à l’être sur les délais de réalisation, dont elle assure qu’ils seront tenus. Pour le président du Conseil de surveillance du GPMM, Jean- Marc Forneri, “le projet straté- gique a été élaboré avec et pour les clients” et s’inscrit dans une logique “de reconquête”. Celui- ci se donne ainsi pour objectif de redevenir le premier port de Méditerranée. Franck André Projet stratégique Le port de Marseille-Fos dévoile des ambitions continentales Le port de Marseille-Fos a présenté un plan stratégique 2015-2018 “réaliste et ambitieux” axé sur le développement des activités à fort potentiel. Il veut notamment s’imposer comme le port à conteneurs du Sud de l’Europe. “Reconquérir notre hinterland naturel et au-delà” 30.000 Plus de 200 anciens sala- riés de l’ex-compagnie de fer- ries SeaFrance, qui contes- taient leur licenciement lors d’un plan social de janvier 2012, vont recevoir des in- demnités de 30.000 euros en moyenne sur décision ven- dredi 12 décembre du tribunal d’instance de Calais, a-t-on appris de sources concor- dantes. “La moyenne des indemnisations est de l’ordre de 30.000 euros, la fourchette étant comprise entre 15.000 et 50.000 euros”, a déclaré M e Philippe Brun, avocat des anciens salariés. David Baré, ancien trésorier du CE de SeaFrance, a salué “des indemnités plus importantes que lors des deux premiers plans de sauvegarde de l’emploi (d’une moyenne de 20.000 euros), notamment parce que les ex-employés ont davantage d’ancienneté”. le chiffre du jour 69 e année - N°19.349 Mardi 16 décembre 2014 ISSN 0395-8582 - CPPAP 0319T79480 International Transport Company Freight Forwarder - Project & Oil Field cargo - Deepwater and off shore project - Supply chain specialist - 4 PL dedicated Agencies in Nigeria (Lagos and Port Harcourt) 48 rue de l’Aubépine 92160 ANTONY Tél : + 33 1 55 59 07 70 Fax : + 33 1 49 84 06 54 mailto: [email protected] http://www.Transprojets.com EUROREGIE 07/2014 L’Italie intéressée par STX France L’Italie a manifesté de “l’intérêt” pour une entrée au capital de la société STX France, a déclaré vendredi 12 décembre le ministre fran- çais des Finances, Michel Sapin. “Il y a un intérêt de la partie italienne pour STX” France, a-t-il dit, précisant avoir abordé le sujet lors d’une brève rencontre avec son homologue italien, Pier Carlo Padoan, vendredi 12 décembre à Rome. Michel Sapin n’a pas mentionné le nom du groupe italien inté- ressé, mais selon la presse italienne il s’agit du construc- teur naval italien Fincantieri, contrôlé indirectement par les autorités italiennes. La partie italienne “cherche à voir si elle peut prendre la place d’un autre investisseur, qui est coréen”, a dit Michel Sapin, en allusion au groupe coréen STX Europe, détenteur de 66,6 % de STX France, le reste étant détenu par l’État français via le Fonds straté- gique d’investissement (FSI). Un feu vert français serait né- cessaire à une telle transaction, a-t-il précisé. “Le sentiment français, c’est qu’il y a de la complémentarité intelligente entre ces deux ensembles”, a déclaré le ministre, sans livrer d’élément de calendrier. © Port de Marseille-Fos Stena Lines : Premier navire au méthanol dans le monde D’ici mars, Stena Lines exploi- tera le premier ferry au méthanol après conversion du “Stena Germanica” naviguant entre les ports de Göteborg et de Kiel. Cette première mondiale d’un coût de 22 millions d’euros est menée avec le concours de Wärtsilä et de la société Methanex Corporation. Ecomouv’ : Guillaume Pepy va embaucher des salariés La SNCF “fera sa part” pour participer au “sauvetage” d’une partie des 200 salariés licenciés d’Ecomouv’, société qui était chargée de la mise en œuvre et de collecter la taxe sur les poids lourds. page 3 Entreprises VENTE DE CONTAINERS MARSEILLE-FRANCE-EUROPE www.CONtAINER-z.COM VENTE DE CONTAINERS MARSEILLE-FRANCE-EUROPE www.CONtAINER-z.COM Lyon- Saint-Exupéry: Première pierre pour le futur T1 L’investissement de 180 millions d’euros pour le nouveau Termi- nal 1 de l’aéroport de Lyon- Saint-Exupéry prépare l’avenir d’un équipement stratégique pour Rhône-Alpes. Rhin : Feu vert à des matelots de l’Est La reconnaissance de la qualification d’élèves tchèques et roumains a été établie début décembre pour la navigation sur le Rhin. Weastflows : Une nouvelle géographie européenne à créer Face à la saturation progressive et aux risques de congestion des corridors Nord-Sud depuis les ports du range Nord, le programme européen Weastflows aboutit à un constat : une nouvelle dynamique est à créer, réorientée sur un axe Ouest-Est de l’Europe. Infrastructures/ Institutions page 2

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Page 1: Lantenne 16 12 2014

Le Grand Port maritime de Marseille-Fos (GPMM) a pré-senté son projet stratégique pour la période 2015-2018, qui avait été validé par son Conseil de sur-veillance le 28 novembre. Ayant pris acte du déclin du raffinage européen et de la baisse continue de ses trafics de vracs liquides, il a axé son projet sur les filières “à fort potentiel” : le conteneur, les vracs solides, le roulier et la croisière principalement.

La première ambition du GPMM est de se poser véritablement en porte d’entrée Sud de l’Europe pour le trafic conteneurisé de longue distance. Il s’agit d’aller bien au-delà de l’hinterland naturel du port en utilisant ses forces, dont sa position géographique et sa réserve foncière importante qui lui permettent, maintenant que la fiabilité semble retrouvée, d’être une alternative aux ports du range Nord dont les accès sont à terme “voués à la saturation”.

Avant de penser aux futurs ter-minaux 3XL et 4XL, la direction veut améliorer l’existant, soit 2XL. Le comblement de la rotule entre les terminaux de Seayard et d’Eurofos offrira 2,6 km de quai d’un seul tenant. Le port en attend des gains de productivité allant jusqu’à 100 mouvements par heure susceptibles de le faire jouer dans la cour des grands européens. L’aménagement de la zone de services, dont la créa-tion d’une zone poids lourds et la

modernisation du PIF et du PEC, doivent l’y aider en fluidifiant le passage portuaire.

La poursuite du développe-ment des activités logistiques, notamment à la Feuillane, sera un corolaire, tandis que la massi-fication des flux est un préalable. De ce côté, le GPMM a prévu de

miser surtout sur le mode f e r rov ia i r e , qui bénéficie-ra d’un fonds d’amorçage. Le canal de fond de darse à Fos, retardé depuis des

lustres pour raisons écologiques, n’est plus une priorité. La prési-dente du Directoire, Christine Cabau-Woehrel, estime d’ailleurs que “le mode fluvial peut être développé dans les infra- structures existantes”.

Du gros œuvre à l’est

Dans les bassins Est, l’ac-cent est mis sur la croisière, le roulier, le ropax, la réparation navale et le conteneur intra-méditerranéen. C’est là que les projets d’infrastructures seront les plus importants, avec le ter-minal ferroviaire combiné de Mourepiane qui devra aider à développer le shortsea à partir de fin 2017, la forme de radoub n° 10, qui reprendra du service à la fin de l’été 2015 et l’élargis-sement de la passe Nord livrée en deux temps, en 2015 et 2017, faite pour pérenniser le trafic de paquebots géants.

Le regroupement des activités passagers liées au Maghreb au Cap Janet et la “consolidation” des activités corses libérera des espaces autour des bassins de la Joliette, dont les accès nau-tiques seront améliorés pour accueillir des navires de plus de 180 mètres. Cette zone devra servir à améliorer encore l’inter-face ville-port, conformément à la charte éponyme.

transition énergétique à l’ouest

Le chantier le plus délicat sera peut-être celui de la re- qualification de la zone industrialo-portuaire de Fos, qui voit le trafic d’hydrocarbures s’amenuiser, en la positionnant sur le terrain de la transition énergétique. Les projets se bous-culent : Piicto, une plateforme d’innovations technologiques et d’économie circulaire, EOOS, avec le développement d’une filière industrielle d’éoliennes offshores à partir d’un nouveau prototype, Girel, le port écolo-gique, Vasco pour la valorisation et le stockage du CO2 ou encore Costa, qui concerne le soutage au GNL.

Sur un budget total de 360 millions d’euros pour la pé-riode, 90 serviront au maintien de l’existant. Sur les 270 mil-lions restants, 141 seront consa-crés aux bassins Ouest et 129 aux bassins Est. 80 millions concerneront des opérations déjà lancées et 190 de nouveaux pro-jets qui seront initiés au fur et à mesure.

L’établissement se veut am-bitieux mais réaliste, souhaitant présenter “un business plan co-hérent, volontariste mais raison-nable”, selon Christine Cabau-Woehrel. Oublié, donc, l’objectif du précédent projet stratégique de 5 millions d’EVP traités en 2020. Pour 2018, le GPMM table sur 1,5 million de boîtes, contre quelque 1,2 million pour 2014. Il se fixe pour 2018 un tonnage global de 86 Mt, contre 78 Mt cette année. Réaliste, la direction du GPMM tient aussi à l’être sur les délais de réalisation, dont elle assure qu’ils seront tenus. Pour le président du Conseil de surveillance du GPMM, Jean-Marc Forneri, “le projet straté-gique a été élaboré avec et pour les clients” et s’inscrit dans une logique “de reconquête”. Celui-ci se donne ainsi pour objectif de redevenir le premier port de Méditerranée.

Franck André

Projet stratégique

Le port de Marseille-Fos dévoile des ambitions continentales

Le port de Marseille-Fos a présenté un plan stratégique 2015-2018 “réaliste et ambitieux” axé sur le développement des activités à fort potentiel. Il veut notamment s’imposer comme le port à conteneurs du Sud de l’Europe.

“Reconquérir notre hinterland naturel

et au-delà”

30.000Plus de 200 anciens sala-

riés de l’ex-compagnie de fer-ries SeaFrance, qui contes-taient leur licenciement lors d’un plan social de janvier 2012, vont recevoir des in-demnités de 30.000 euros en moyenne sur décision ven-dredi 12 décembre du tribunal d’instance de Calais, a-t-on appris de sources concor-dantes. “La moyenne des indemnisations est de l’ordre de 30.000 euros, la fourchette étant comprise entre 15.000 et 50.000 euros”, a déclaré Me Philippe Brun, avocat des anciens salariés. David Baré, ancien trésorier du CE de SeaFrance, a salué “des indemnités plus importantes que lors des deux premiers plans de sauvegarde de l’emploi (d’une moyenne de 20.000 euros), notamment parce que les ex-employés ont davantage d’ancienneté”.

le chiffre du jour

69e année - n°19.349 Mardi 16 décembre 2014 ISSN 0395-8582 - CPPAP 0319T79480

International Transport CompanyFreight Forwarder

- Project & Oil Field cargo- Deepwater and off shore project

- Supply chain specialist- 4 PL dedicated

Agencies in Nigeria (Lagos and Port Harcourt)

48 rue de l’Aubépine92160 ANTONY

Tél : + 33 1 55 59 07 70Fax : + 33 1 49 84 06 54

mailto:[email protected]

http://www.Transprojets.com

EUR

OR

EGIE

07/

2014

L’Italie intéressée parSTX France

L’Italie a manifesté de “l’intérêt” pour une entrée au capital de la société STX France, a déclaré vendredi 12 décembre le ministre fran-çais des Finances, Michel Sapin. “Il y a un intérêt de la partie italienne pour STX” France, a-t-il dit, précisant avoir abordé le sujet lors d’une brève rencontre avec son homologue italien, Pier Carlo Padoan, vendredi 12 décembre à Rome. Michel Sapin n’a pas mentionné le nom du groupe italien inté-ressé, mais selon la presse italienne il s’agit du construc-teur naval italien Fincantieri, contrôlé indirectement par les autorités italiennes. La partie italienne “cherche à voir si elle peut prendre la place d’un autre investisseur, qui est coréen”, a dit Michel Sapin, en allusion au groupe coréen STX Europe, détenteur de 66,6 % de STX France, le reste étant détenu par l’État français via le Fonds straté-gique d’investissement (FSI). Un feu vert français serait né-cessaire à une telle transaction, a-t-il précisé. “Le sentiment français, c’est qu’il y a de la complémentarité intelligente entre ces deux ensembles”, a déclaré le ministre, sans livrer d’élément de calendrier.

© Port de Marseille-Fos

Stena Lines :Premier navire au méthanol dans le mondeD’ici mars, Stena Lines exploi-tera le premier ferry au méthanol après conversion du “Stena Germanica” naviguant entre les ports de Göteborg et de Kiel. Cette première mondiale d’un coût de 22 millions d’euros est menée avec le concours de Wärtsilä et de la société Methanex Corporation.

Ecomouv’ :Guillaume Pepy va embaucher des salariésLa SNCF “fera sa part” pour participer au “sauvetage” d’une partie des 200 salariés licenciés d’Ecomouv’, société qui était chargée de la mise en œuvre et de collecter la taxe sur les poids lourds.

page 3

Entreprises

Vente de contAIners

MARSEILLE-FRANCE-EUROPEwww.CONtAINER-z.COM

Vente de contAIners

MARSEILLE-FRANCE-EUROPEwww.CONtAINER-z.COM

Lyon-Saint-Exupéry:Première pierre pour le futur T1L’investissement de 180 millions d’euros pour le nouveau Termi-nal 1 de l’aéroport de Lyon-Saint-Exupéry prépare l’avenir d’un équipement stratégique pour Rhône-Alpes.

Rhin :Feu vert à des matelots de l’EstLa reconnaissance de la qualification d’élèves tchèques et roumains a été établie début décembre pour la navigation sur le Rhin.

Weastflows :Une nouvelle géographie européenne à créerFace à la saturation progressive et aux risques de congestion des corridors Nord-Sud depuis les ports du range Nord, le programme européen Weastflows aboutit à un constat : une nouvelle dynamique est à créer, réorientée sur un axe Ouest-Est de l’Europe.

Infrastructures/Institutions

page 2

Page 2: Lantenne 16 12 2014

2 - Mardi 16 décembre 2014 - l’antenne

Le chantier du futur Terminal 1 de l’aéroport de Lyon-Saint-Exupéry a commencé depuis six mois mais la première pierre vient d’être symbolique-ment posée par le PDG de GFC Construction, filiale de Bouygues Construction, Alain Loyer, ainsi que par les respon-sables de l’aéroport et des collectivités concernés par le développement de cette infrastructure multimodale qui, avec cet investis-sement de 180 mil-lions d’euros, prépare l’avenir.

Conçu par le cabinet d’ar-chitecture Rogers Stirk Harbour + Partners, qui s’est déjà illustré à Madrid, Heathrow, Shanghai ou Oslo, le futur termi-nal pourra accueillir 15 millions de

passagers en 2020. Aujourd’hui, l’aéroport en accueille 8,5 mil-lions et il est même cette année un peu en régression côté passa-gers tandis que le fret enregistre une croissance à deux chiffres. Le bâtiment HQE accueillera la croissance du trafic low-cost et

conventionnel. Implanté dans le prolonge-ment de l’actuel T1, il viendra se connecter, via une galerie souterraine au satellite de l’ac-

tuel T3 dont la partie métallo-textile sera démolie en été 2016 (phase A). La poursuite de l’ex-tension (phase B) sera achevée en 2018. Le T1 représentera une surface neuve de 70.000 m2, soit l’équivalent de celle de tous les

terminaux actuels réunis. Le projet accueillera un espace de vie de 10.000 m2 dédié à la dé-tente, aux loisirs, au shopping et à la restauration, situé au cœur du terminal, en zone réservée. Deux cents personnes environ, issues en majorité des entre-prises locales, travailleront sur ce vaste chantier. Le projet inté-grant le bâtiment, les extérieurs, les parkings avions et les équi-pements représente un montant de 180 millions d’euros. La BEI accompagne le financement du programme à cinq ans par un prêt global de 140 millions d’euros. Le financement de ce projet est intégré au programme d’inves-tissement global d’Aéroports de Lyon pour la période 2012-2016 de 260 millions d’euros.

“Il s’agit d’un chantier straté-gique qui correspond à l’arrivée

de la métropole. L’accessibilité est le socle du développement de toutes les grandes cités. La puissance d’une cité se mesure à la variété et au nombre de ses connections”, a relevé Gérard Collomb, sénateur-maire de Lyon et président du Grand Lyon, qui espère voir Lyon reliée à terme aux grandes villes et capitales du monde. “Nous voulons hisser l’aéroport de Lyon au niveau des grands standards mondiaux”, a observé Philippe Bernand, pré-sident du directoire d’Aéroports de Lyon, actuellement en dis-cussion avec China Eastern pour une liaison Lyon-Shanghai. Il a à cœur aussi de développer les recettes commerciales “pour maintenir des redevances les plus basses possibles”.

Annick Béroud

Lyon-Saint-ExupéryAérien

Première pierre pour le futur t1L’investissement de 180 millions d’euros pour le nouveau Terminal 1 de l’aéroport de Lyon-Saint-Exupéry prépare l’avenir d’un équipement stratégique pour Rhône-Alpes.

“Le fret enregistre une croissance à deux chiffres”

Le nouvel aéroport de Berlin, dont le chantier a tourné

au gigantesque fiasco, vise désormais une ouverture au plus tard fin 2017, soit avec

environ six ans de retard. “Le conseil de surveillance de

l’aéroport Berlin-Brandebourg apporte tout son soutien à

la direction dans son objectif d’une mise en exploitation

aussi rapide que possible”, a indiqué sa société ges-

tionnaire, précisant que la direction envisage “une mise en exploitation au

second semestre 2017”. Le nouvel aéroport de la capitale, dont les travaux de construc-

tion ont débuté en 2006, devait initialement ouvrir en

octobre 2011.

Ouverture

Une ligne aérienne reliant Belgrade à Zagreb, capitales serbe et croate, a été rétablie vendredi 12 décembre après une interruption de vingt-trois ans en raison du conflit serbo-croate de 1991 à 1995. Le premier avion en provenance de Belgrade a atterri à Zagreb à 8 heures, a-t-on appris à l’aéroport Pleso de la capitale croate. La liaison a été rétablie par la compa-gnie aérienne nationale serbe Air Serbia, avec deux dé-parts prévus chaque jour des deux villes. Les capitales des deux anciennes républiques yougoslaves se trouvent à une distance de 440 km.

Reprise

Infrastructures/Institutions

© K

eo

© CrdP de strasbourg

Le Rhin s’ouvre aux jeunes na-vigants de l’Est. La Commission centrale pour la navigation du Rhin (CCNR) accorde ses pre-mières autorisations à la circu-lation de matelots formés en Europe centrale, en l’occurrence en République tchèque et en Roumanie. En se fondant sur le tableau de compétences euro- péen Platina, l’organisation ga-rante de la liberté de mouve-ment sur le fleuve a reconnu “l’équivalence des compétences acquises par formations profes-sionnelles” dans les écoles de Decin (République tchèque) et Ceronav (Roumanie).

L’autorisation vaut pour les élèves de Decin formés à partir de septembre 2014 et à ceux sortis entre l’automne 2009 et l’été 2014 s’ils font valoir un temps de navigation d’au moins six mois. Pour Ceronav, le feu vert bénéficiera aux matelots qui auront engagé à partir de

janvier prochain une formation de 90 jours minimum.

livrets De service

Dans un contexte de manque de main-d’œuvre, il s’agit d’une première parmi les sept États d’Europe centrale et de l’Est observateurs de la CCNR : Autriche, Bulgarie, Hongrie, Pologne, République tchèque, Roumanie et Slovaquie. Avec ces pays pour la plupart riverains du Danube, il existe déjà une re-connaissance des certificats de conduite et des livrets de service pour les équipages expérimentés.

La CCNR rappelle sa vo-lonté d’aboutir à une harmoni-sation européenne sur les mé-tiers de la navigation intérieure, par l’élaboration de standards communs avec la Commission européenne.

Christian roBiSChon

RhinFluvial

Feu vert à des matelots de l’est

La reconnaissance de la qualification d’élèves tchèques et roumains a été établie début décembre pour la navigation sur le Rhin.

Les sénateurs sont revenus vendredi 12 décembre sur la suppression d’un avan-

tage fiscal dont bénéficient les sociétés d’autoroute,

l’absence de plafond pour déduire les charges finan-

cières, qu’avaient votée les députés. Cet avantage fiscal est ouvert à tous les déléga-

taires de service public ou concessionnaires, a souligné

le rapporteur de la commis-sion des finances, Albéric de Montgolfier. “C’est pour des raisons juridiques que nous

proposons la suppression de cet article, qui porte atteinte au principe d’égalité devant

l’impôt”, a-t-il ajouté, relevant “un risque constitutionnel”.

Suppression

L’Ukraine a interdit tous les vols à destinations de Dnipropetrovsk, Kharkiv et Zaporijjia, grandes villes proches du front de l’Est séparatiste pro-russe, a dé-claré samedi 13 décembre le chef du service aérien. Denis Antoniouk a expliqué que cette décision qui est entrée en vigueur samedi avait été prise “pour des raisons de sécu-rité”, sans plus de précisions. “Nous ne savons pas encore combien de temps cette inter-diction va durer”, a-t-il ajouté. Fin novembre, les autorités ukrainiennes avaient déjà interdit les vols de toutes les compagnies aériennes russes à destination de Dnipropetrovsk et Kharkiv.

Fermeture

Massification, congestion, dé-veloppement durable, dévelop-pement économique, tels sont les enjeux liés au transport de mar-chandises pris en compte dans “L’Atlas analytique des trans-ports de marchandises en Europe du Nord-Ouest” (ENO). Tout juste édité (www.weastflows.eu) par l’Agence d’urbanisme de la région du Havre et de l’Estuaire de la Seine (AURH), dans le cadre du programme européen Weastflows (Interreg IV B), cet atlas présente une ana-lyse cartographique des réseaux d’infrastructures, des échanges interrégionaux et des dynamiques territoriales. “La croissance du transport d’ici 2050 sera de + 80 % pour les marchandises et de + 50 % pour les voyageurs”, rappelle dominique dhervillez, directeur de l’AURH.

Plus précises que le premier atlas qui présentait en 2013 un état des lieux des infrastructures, ces analyses par carroyage per-mettent de visualiser les énormes inégalités de développement entre les ensembles régionaux.

Le Benelux-bassin rhénan appa-raît le mieux doté grâce à “une continuité forte de réseaux mul-timodaux”. Côté Hexagone, le maillage est plus léger : le réseau des voies navigables est “sans continuité ni connexion avec les réseaux belges, hollandais et allemands” et le réseau fer-roviaire beaucoup moins dense et homogène. Quant à la vallée de la Seine, bien dotée en infra- structures routières, elle apparaît isolée notamment de l’Europe de l’Est, “poumon économique en devenir”. Pourtant, note l’AURH, elle est “l’une des seules régions avec le Benelux et le bassin rhénan où le report modal peut s’envisager de façon massifiée sur le fleuve et le rail”. Elle apparaît ainsi comme l’alternative Ouest-Est, idéale à la veille de l’appel à projets euro-péens pour la modernisation du réseau transeuropéen de trans-port d’un montant de 11 milliards d’euros. Date butoir : 26 février.

natalie CAStetz

WeastflowsMultimodal

une nouvelle géographie européenne à créer

Face à la saturation progressive et aux risques de congestion des corridors Nord-Sud depuis les ports du range Nord, le programme européen Weastflows aboutit à un constat : une nouvelle dynamique est à créer, réorientée sur un axe Ouest-Est de l’Europe.

Page 3: Lantenne 16 12 2014

La SNCF va jouer son rôle et embaucher des salariés d’Ecomouv’, a assuré dimanche 14 décembre son président, Guillaume Pepy. “On va faire notre devoir d’actionnaire, c’est-à-dire qu’on va participer au «sauvetage» de ces emplois” et des “efforts” seront fournis à destination de ces salariés-là “qui se sont formés pendant deux ans, qui parlent plein de langues, qui connaissent très bien la régle-mentation”, a déclaré le patron de la SNCF, actionnaire à hauteur de 10 % d’Ecomouv’. Les quelque 200 salariés d’Ecomouv’ vont perdre leur emploi et la société va disparaître, a annoncé mardi 9 dé-cembre sa direction, conséquence de l’abandon par le gouverne-ment du dispositif d’Écotaxe que l’entreprise était chargée

d’appliquer. La plupart des sala-riés – 157 sur 200 – sont basés à Metz, au centre opérationnel d’Ecomouv’. La filiale de logis-tique Geodis pourrait absorber quelques emplois, puisque “la connaissance des langues, des règles douanières, des flux eu-ropéens c’est un plus pour ces salariés” qu’ils pourraient faire valoir dans cette société à la di-mension “mondiale”, a poursuivi Guillaume Pepy. “Donc on fera notre part”, a-t-il ajouté, sans préciser le nombre d’embauches envisagées. “Le sujet n’a même pas encore commencé, donc on va discuter”, a-t-il conclu. Ecomouv’ est une filiale à 70 % de l’italien Atlantia (ex-Autos-trade), où sont également présents les français Thales (11 %), SNCF (10 %), SFR (6 %) et Steria (3 %).

D’ici le 1er janvier 2015, l’annexe VI de la convention Marpol transposée en droit européen par la directive 2012/33 entrera en vigueur. Redoutée par les armateurs concernés en raison des coûts induits, en Europe, elle impose aux navires naviguant à moins de 200 milles des côtes de la Manche, de la mer du Nord et de la Baltique, d’utiliser des carburants émettant un taux de soufre maxi-mal de 0,1 %. Face à ce défi, Stena Lines a décidé de conver-tir son ropax “Stena Germanica” au méthanol. Cette première mondiale asso-cie le motoriste Wärtsilä et la so-ciété Methanex Corporation, pro-ducteur et fournis-seur de méthanol. Évaluée à 22 mil-lions d’euros finan-cés avec le concours de l’Europe via le programme Autoroutes de la mer, cette conversion com-mencera en janvier au chantier naval polonais de Remontowa, et durera six semaines environ.

Construit en 2001 et long de 240 mètres, le “Stena Germanica” est affecté sur une ligne régulière entre les ports de Göteborg et de Kiel avec une ca-pacité de 1.500 passagers et de 300 voitures.

suPPression De 99 % Des sox

Une fois sa conversion ache-vée, le ropax disposera d’une double motorisation, une princi-pale au méthanol et une plus clas-sique au MGO (marine gas oil). Par rapport à son carburant actuel

(HFO), le métha-nol permet selon Stena une réduc-tion des émis-sions d’oxydes de soufre (SOx) d’environ 99 %, de particules fines de 95 %, d’oxydes

d’azote (Nox) de 60 % et de dioxyde de carbone (CO2) de 25 %. Biodégradable et incolore, le méthanol est produit à partir de gaz naturel, charbon, biomasse voire de dioxyde de carbone.

Première mondiale, cette conversion d’un ferry au métha-nol s’inscrit dans une série de projets menée par Stena dans le

domaine des carburants alter- natif comme le gaz naturel li-quéfié (GNL) et la pose d’épu-rateurs de fumées (scrubbers). Fin septembre, la compagnie suédoise qui exploite une flotte de quarante navires sur vingt-trois routes en Europe du Nord, a lancé un plan d’économies en prévision de l’entrée en vigueur de l’annexe VI de la convention Marpol. Estimant le surcoût en combustible (MGO) à plus de 100.000 euros par jour, ce plan prévoit une économie de 128 mil-lions d’euros par la suppression de 800 postes sur 6.000, et des ajustements apportés à son offre de lignes régulières et à sa flotte.

érick deMAnGeon

Entreprises l’antenne - Mardi 16 décembre 2014 - 3

La SnCF terminera 2014 dans le vert

La SNCF devrait terminer l’année 2014 dans le vert, après la perte essuyée sur l’exercice précédent, a également affirmé dimanche 14 décembre Guillaume Pepy. En juin, “la grève a effectivement coûté 200 millions d’euros de chiffre d’affaires, ce qui est énorme”, a déclaré le dirigeant de l’entreprise ferro-viaire. “Depuis, avec une très forte discipline financière, avec un plan d’économies drastique, nous avons rattrapé à peu près 95 % de ce manque à gagner. Et donc la bonne nouvelle, c’est que la SNCF sera dans le vert en 2014”, a-t-il assuré. La SNCF avait plongé dans le rouge en 2013, et enregistré une perte nette de 180 millions d’euros, contre un bénéfice de 376 mil-lions d’euros en 2012, en raison d’une révision en baisse dras-tique de la valeur comptable de son parc de rames TGV. Mais le résultat net récurrent était ressorti à 582 millions d’euros, a rappelé Guillaume Pepy. “On fera un peu moins, mais on sera très, très nettement dans le vert”, a-t-il ajouté.

Stena LinesMaritime

Premier navire au méthanol dans le monde

D’ici mars, Stena Lines exploitera le premier ferry au méthanol après conversion du “Stena Germanica” naviguant entre les ports de Göteborg et de Kiel. Cette première mondiale d’un coût de 22 millions d’euros est menée avec le concours de Wärtsilä et de la société Methanex Corporation.

“Plus de 100.000 euros

par jour”

C s

ten

a li

nes

Technip restera attentif à des opportunités lui permettant de

se développer dans les études de gisements d’hydrocarbures,

après l’échec d’un rappro-chement avec le parapétrolier

CGG, déjà présent sur cette activité, a déclaré hier son

PDG, Thierry Pilenko. Technip avait annoncé la veille avoir

renoncé à faire une offre sur CGG faute d’avoir pu

trouver un terrain d’entente avec cette autre entreprise tricolore emblématique du

secteur qu’il avait approchée le 10 novembre. Après le

refus par CGG de sa propo-sition libellée à 8,3 euros par

action, Technip avait présenté “un certain nombre d’options

alternatives” sans aboutir à un accord.

Intérêt

La compagnie aérienne birmane publique Myanma Airways a annoncé vendredi 12 décembre son nouveau nom, Myanmar National Airlines (MNA), alors que le secteur tente d’attirer des investisseurs et de se déve-lopper à l’international. Un nouveau conseil d’administra-tion a également été nommé, ce qui devrait permettre des décisions plus indépendantes du ministère des Transports, même si la compagnie reste contrôlée par l’État. La compagnie, créée en 1948, reste pour l’heure axée quasi uniquement sur les lignes intérieures. Mais elle ne cache pas ses ambitions de développement.

Dénomination

Le “Stena Germanica” © Stena Lines

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Le numéro un espagnol de la construction, ACS, a remporté

vendredi 12 décembre un contrat via un consortium pour

la construction du tronçon d’une ligne de train à grande

vitesse en Californie, pour 963 millions d’euros. Ce

contrat a été remporté dans le cadre d’un appel d’offres lancé

par l’Autorité californienne pour le train à grande vitesse,

portant sur un tronçon de 105 km entre la ville de Fresno

et celle de Bakersfield en Californie.

Construction

Après de rocambolesques re-bondissements, la livraison du premier A350-900 de l’histoire de l’aviation commerciale à Qatar Airways aura finale-ment lieu le 22 décembre, à moins d’un nouveau coup d’éclat de la compagnie du Golfe. Annoncée pour samedi 13 décembre, la réception du biréacteur long-courrier de dernière génération a été suspendue sine die mercredi 10 décembre pour une raison obscure par la compagnie de Doha qui a toutefois écarté un problème technique.

Livraison

Ecomouv’Ferroviaire

guillaume Pepy va embaucher des salariés

La SNCF “fera sa part” pour participer au “sauvetage” d’une partie des 200 salariés licenciés d’Ecomouv’, société qui était chargée de la mise en œuvre et de collecter la taxe sur les poids lourds.

Page 4: Lantenne 16 12 2014

4 - Mardi 16 décembre 2014 - l’antenne

L’or stimulé par la chute du pétroleL’or a été stimulé la semaine dernière par le plongeon de l’or noir, qui a atteint de nouveaux plus bas en plus de cinq ans

vendredi 12 décembre, tout en profitant des turbulences sur les bourses européennes.pLatInE/paLLaDIUM - les cours du platine

ont connu une semaine assez stable, même si comme pour l’or et l’argent les prix ont marqué un plus haut mardi 9 décembre depuis la fin du mois d’octobre, à 1257,40 dollars l’once.

Les menaces de coupures d’électricité pouvant af-fecter la production dans les mines d’Afrique du Sud ont stimulé un peu les prix du platine en fin de semaine, selon les analystes d’Unicredit. L’Afrique du Sud-Est le premier producteur mondial de ce métal principalement utilisé dans l’industrie automobile.

Sur le London Platinum and Palladium Market, l’once de platine a fini à 1,231 dollars, comme sept jours plus tôt.

L’once de palladium a terminé pour sa part à 818 dollars, contre 806 dollars à la fin de la semaine précédente.

MÉtaUX DE BaSE - Les prix des métaux de base échangés sur le London Metal Exchange (LME) ont fini en légère baisse, gênés par la dégringolade des prix du pétrole, qui sont tombés à de nouveaux plus bas en plus de cinq ans vendredi 12 décembre, et des indicateurs chinois baissiers.

Le pétrole est la plus importante des matières pre-mières échangées en valeur et le plus gros composant des indices de matières premières, il est donc naturel que ces fluctuations, à court terme, impactent les autres ma-tières premières, y compris les métaux, ont souligné les experts du groupe Macquarie.

Par ailleurs, la production industrielle chinoise a enregistré en novembre un ralentissement fort et plus marqué qu’attendu, d’après des chiffres officiels pu-bliés vendredi 12 décembre. Ces chiffres sont de nature à confirmer l’essoufflement de la deuxième économie mondiale mais aussi principal consommateur de métaux de base et notamment de cuivre.

Les analystes de Commerzbank ont en outre relevé que le pays aurait réduit ses objectifs de croissance lors d’une réunion-clé des leaders chinois, même si aucun niveau n’a été spécifié.

Les prix du cuivre, vus comme le baromètre du marché, ont continué à s’échanger dans une fourchette étroite.

Les prix de l’étain sont également restés assez stables, mais tout de même en légère hausse par rap-port à la semaine précédente. Les cours de l’étain ont d’ailleurs atteint leur plus haut niveau depuis début oc-tobre à 20.600 dollars la tonne jeudi 11 décembre.

Du côté du Nickel, La faiblesse de la croissance de la demande chinoise pesait sur les cours, même si Glencore a précisé devant ses investisseurs mercredi 10 décembre, que la demande chinoise de nickel était certes plus faible, mais pas en baisse.

Le groupe basé en Suisse a de plus estimé que la croissance de la demande mondiale de nickel devrait atteindre 4,5 % par an entre 2014 et 2019. Glencore s’est d’ailleurs montré intéressé par le rachat éventuel de la mine de nickel de l’entreprise minière BHP Billiton “Nickel West”, en Australie de l’Ouest.

Pour Leon Westgate de Standard Bank, les prix restaient également sous pression à cause d’une abon-dances de stocks.

Le marché du zinc aussi demeure plombé par une offre surabondante. “Nous ne pouvons échapper au fait que l’industrie a surproduit ces dernières quatre à cinq années”, a souligné Glencore.

Sur le LME, la tonne de cuivre pour livraison dans trois mois s’échangeait à 6.467 dollars vendredi 12 dé-cembre, contre 6.453 dollars le vendredi précédent.

L’aluminium valait 1.942 dollars la tonne, contre 1.991,25 dollars.

Le plomb valait 1.989,50 dollars la tonne, contre 2.031 dollars.

L’étain valait 20.400 dollars la tonne, contre 20.325 dollars.

Le nickel valait 16.471 dollars la tonne, contre 16.940 dollars.

Le zinc valait 2.187 dollars la tonne, contre 2.238,75 dollars

CaFÉ - Les prix du café ont poursuivi leur baisse, alors que de meilleures conditions météorologiques au Brésil, de bon augure pour les volumes de récoltes, pèsent sur les cours. “Les pluies au Brésil ont aidé à faire descendre les prix, alors que les prix du robusta sont montés légèrement à cause de volumes d’exporta-tion plus bas depuis l’Indonésie et une récolte moins bonne qu’escompté au Vietnam”, ont expliqué les ana-lystes de Capital Economics.

Des déficits d’offres sont prévus pour l’arabica, af-fecté par la sécheresse au Brésil, premier producteur et exportateur mondial de café (principalement d’Arabica), et qui a connu au premier trimestre de cette année une

sécheresse historique, qui a touché les cultures caféières au moment crucial du développement des fruits.

Mais les pluies récentes devraient améliorer les pré-visions de récoltes, selon les analystes de Rabobank.

Sur le Liffe de Londres, la tonne de robusta pour livraison en mars valait 1.973 dollars vendredi 12 dé-cembre, contre 2.049 dollars le vendredi précédent.

Sur le ICE Futures US de New York, la livre d’arabi-ca pour livraison à la même période valait 175,95 cents, contre 181,75 cents sept jours auparavant.

CaCaO - Les cours du cacao ont continué de bais-ser, sur fond de bonne récolte en Côte d’Ivoire et au Ghana, premier et deuxième producteurs mondiaux.

Le prix du cacao coté à Londres a atteint vendredi 12 décembre son plus bas niveau depuis le 26 novembre, à 1.876 livres sterling la tonne. À New York la tonne de cacao a chuté vendredi 12 décembre à son plus bas niveau depuis début décembre, à 2.843 dollars.

“Les prix du cacao sont tombés car l’offre a été renforcée par le début de la nouvelle récolte en Côte d’Ivoire et au Ghana, qui s’ajoute aux stocks existants”, ont noté les analystes de Capital Economics.

Néanmoins, il est possible que les cours du cacao remontent à court terme, car la croissance de l’offre de cacao de Côte d’Ivoire pourrait ralentir, selon Jack Scoville, analyste chez Price Future Group. “La météo a été généralement bonne, mais des pluies ont un peu ralenti le rythme des récoltes”, a souligné Jack Scoville.

À Londres, la tonne de cacao pour livraison en mars valait 1.887 livres sterling, contre 1.922 livres sterling le vendredi précédent.

À New York, la tonne pour livraison en mars valait 2.861 dollars, contre 2.887 dollars sept jours plus tôt.

SUCRE - Les prix du sucre ont continué de bais-ser, marquant pour le sucre coté sur le Liffe de Londres un plus bas niveau depuis le mois de septembre, à 392,50 dollars la tonne.

“Les prix du sucre ont chuté malgré une baisse de la production brésilienne”, ont indiqué les analystes de Capital Economics. Le nouveau rapport de la fédération professionnels brésilienne Unica, qui a confirmé une baisse de la récolte de la canne à sucre au Brésil, n’a pas réussi à offrir un peu de soutien aux cours.

Le marché du sucre demeure victime d’un surplus d’offre. “Le sucre souffre déjà de l’idée que la demande n’est pas assez bonne par rapport à l’offre du marché”, a commenté Jack Scoville.

À Londres, la tonne de sucre blanc pour livraison en mars valait 394,30 dollars, contre 395,20 dollars le vendredi précédent.

À New York, la livre de sucre brut pour livraison en mars valait 15,18 cents, contre 15,14 cents sept jours auparavant.

CÉRÉaLES/SOJa - Après avoir hésité au cours de la semaine, les cours du blé et du maïs se sont finalement orientés à la hausse, notamment à cause de doutes sur les exportations d’Ukraine et de Russie, le soja gagnant aussi un peu de terrain.

“Pour le maïs et le blé, l’une des principales pré- occupations, c’est la disponibilité de la récolte de la région de la mer Noire, en Russie et l’Ukraine”, à la fois en proie à des tensions politiques et à des menaces de gel, a remarqué Bill Nelson de Doane Advisory Services.

Les analystes d’Allendale précisaient que “les ex-portateurs ukrainiens pourraient ne pas être en mesure d’expédier près de 20 % du maïs promis à la Chine”, dans un accord signé en octobre, soit “de 200.000 à 550.000 tonnes”.

De plus, “le marché continue à s’inquiéter d’une baisse des exportations de blé russe”, ajoutaient-il.

“Si ces craintes s’avèrent justifiées, les États-Unis pourraient récupérer la demande de blé et de maïs à la-quelle ne peuvent plus répondre l’Ukraine et la Russie”, ce qui ferait augmenter les cours des deux céréales, a noté Bill Nelson.

Pour le soja, les objectifs de vente ont été fidèles aux attentes, avec un peu plus de 800.000 tonnes vendues, contre 700.000-1 million escomptées.

“Les ventes de soja devraient continuer à un niveau très élevé en raison de la demande en Chine”, a noté Bill Nelson. “La Chine importe du soja à un rythme effréné, et les États-Unis sont actuellement leur source princi-pale d’importation.”

Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en mars, le plus échangé sur le marché, a fini vendredi 12 décembre en séance à 4,1575 dollars contre 3,95 dol-lars le vendredi précédent (+ 5,25 %).

Le boisseau de blé pour la même échéance, le contrat le plus actif en ce moment, a clôturé à 6,0875 dollars contre 5,94 dollars en fin de semaine précédente (+ 2,48 %).

Le boisseau de soja pour livraison en janvier, le contrat le plus échangé, s’est établi à 10,4725 dollars contre 10,36 dollars il y a une semaine (+ 1,09 %).

COtOn - Les prix du coton échangé à New York ont rebondi après une révision à la baisse de la production aux États-Unis par le ministère de l’Agriculture (USDA).

Dans son rapport de mercredi 10 décembre, “l’USDA a fait état de chiffres encourageants pour les cours aux États-Unis, même si, au niveau mondial, ils sont plutôt négatifs pour les prix”, a relevé Sharon Johnson, agent de courtage chez KCG Futures, soulignant que les prix américains avaient retrouvé leur niveau de mi-novembre.

Dans son rapport mensuel, l’USDA a abaissé de 474.000 balles de coton son estimation de la production américaine pour 2014-2015.

Les États-Unis ne devraient ainsi produire que 15,92 millions de balles cette année-là, selon les experts de la maison de courtage britannique Plexus Cotton.

“La grande question, c’est de savoir si la hausse des cours va être durable”, a prévenu Sharon Johnson. “A plusieurs reprises, récemment, on les a vu remon-ter quelques semaines pour rechuter par la suite. S’ils restent à ce niveau lundi, on peut s’attendre à ce qu’ils montent encore.”

La livre de coton pour livraison en mars, le contrat actuellement le plus échangé sur l’Intercontinental- Exchange (ICE), valait vendredi 12 décembre 60,54 cents contre 59,64 cents en fin de semaine précé-dente (+ 1,5 %).

L’indice Cotlook A, moyenne quotidienne des cinq prix du coton les plus faibles sur le marché physique dans les ports d’Orient, s’échangeait à 68,60 dollars contre 67,05 dollars les 100 livres le vendredi précédent (+ 2,3 %).

En vedette…OR

L’or a débuté la semaine dernière sur les cha-peaux de roues. Le retour de la crise grecque sur le devant de la scène, combiné à afflux de facteurs économiques baissiers, a poussé les investisseurs à se tourner vers le métal jaune, généralement consi-déré comme une valeur refuge.

Les bourses européennes ont plongé fortement mardi 9 décembre, touchées par les incertitudes politiques en Grèce. La Bourse d’Athènes s’est ef-fondrée en clôturant sur une chute de 12,78 %, le gouvernement grec ayant annoncé par surprise lundi 8 décembre qu’il accélérait le calendrier de la présidentielle qui doit désigner le successeur de Carolos Papoulias, 85 ans, avec un premier tour avancé de deux mois, au 17 décembre.

“Dans les six prochaines semaines, la crise grecque pourrait devenir plus importante pour les marchés mondiaux que les tensions géopolitiques entre la Russie et l’Ukraine”, a souligné Charlie Robertson de Rencap.

L’or a d’ailleurs atteint son plus haut niveau depuis le 23 octobre mardi 9 et mercredi 10 dé-cembre, à 1.238,34 dollars l’once.

Le métal jaune a aussi bénéficié d’un accès de faiblesse du dollar, d’après Fawad Razaqzada, ana-lyste chez Forex.com.

Le billet vert a été mis sous pression, vendredi 12 décembre par un indicateur américain décevant. Les prix à la production ont reculé légèrement plus que prévu aux États-Unis en novembre, notamment à cause de la baisse des prix de l’énergie.

La hausse de l’or a logiquement entraîné les cours de l’argent avec elle. Le métal gris a égale-ment marqué un plus haut mercredi 10 décembre depuis le 29 octobre, à 17,31 dollars l’once.

Sur le London Bullion Market, l’once d’or a ter-miné à 1.217 dollars vendredi 12 décembre au fixing du soir, contre 1.194 dollars le vendredi précédent.

L’once d’argent a clôturé à 17,07 dollars, contre 16,33 dollars il y a sept jours.

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Page 5: Lantenne 16 12 2014

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Page 9: Lantenne 16 12 2014

9 - Mardi 16 décembre 2014

En baisseEn hausseLa demande mondiale de char-

bon va continuer à croître mais à un rythme plus lent pour atteindre 9 milliards de tonnes en 2019, malgré les efforts de la Chine pour modérer sa consommation, selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE). Après avoir atteint 3,3 % par an entre 2010 et 2013, la croissance de la demande mon-diale de charbon sera de 2,1 % en moyenne par an d’ici 2019, prévoit l’AIE dans son rapport annuel sur le marché du charbon publié hier.

Halliburton licencie 1.000 per-sonnes en dehors du continent américain sur fond de chute des prix du pétrole. “Nous avons pris la difficile décision de réduire nos effectifs d’environ 1.000 personnes dans l’hémisphère Est”, c’est-à-dire en Europe, Asie, Afrique, Moyen-Orient et Australie, a in-diqué Chevalier Mayes, porte-pa-role de l’entreprise américaine. Ces licenciements, qui sont effec-tifs immédiatement, représentent 1,25 % des 80.000 personnes employées par le groupe dans 80 pays à travers le monde.

IncidentsLa Suède et le Danemark ont indiqué

hier avoir convoqué l’ambassadeur de Russie pour obtenir des explications sur l’attitude des militaires russes pilotant un avion qui a failli percuter un avion de ligne au-dessus de la Baltique. Vendredi 12 décembre au large de Malmö (sud de la Suède), un avion de la compagnie scandinave SAS qui venait de décoller de Copenhague a manqué de peu cet avion russe. Il volait sans transpondeur, ce qui le rend invisible pour les autres appareils.

L’objet volant ayant frôlé un A320 à l’aéroport de Heathrow en juillet était vraisemblablement un hélicoptère té-léguidé, qui est passé à moins de 6 mètres de l’avion en phase d’atterris-sage, a révélé vendredi 12 décembre un rapport officiel. L’A320 se préparait à l’atterrissage quand le pilote a vu “un petit objet noir à la gauche de l’appa-reil” alors qu’il se trouvait à environ 200 mètres d’altitude, indique le rap-port du UK Airprox Board, l’organisme officiel qui répertorie et enquête sur les incidents aériens.

Un vol de la compagnie aérienne thaïlandaise AirAsia a fait demi-tour vers Bangkok après le geste de rage d’une passagère chinoise, qui a jeté de l’eau chaude sur une hôtesse de l’air. Le vol Bangkok-Nanjing avait décollé jeudi 11 décembre avec 174 passagers à bord. Mais “pendant le vol, une passa-gère chinoise, insatisfaite du service, a jeté de l’eau chaude sur une hôtesse de l’air”, précise AirAsia. Le commandant de bord a décidé de faire demi-tour et quatre passagers chinois ont été remis à la police. L’avion est reparti sans eux. Ils ont finalement été relâchés vendredi 12 décembre.

GrèvesUne dizaine d’unités de la raffi-

nerie ExxonMobile de Notre-Dame-de Gravenchon (Seine-Maritime), la deuxième de France, sont à l’arrêt depuis jeudi 11 décembre en raison d’un mouvement de grève de la CGt. “Il n’y a plus de production d’hydro-carbures et d’huiles synthétiques”, a indiqué Christophe Aubert, secrétaire du syndicat CGt. Le conflit est motivé principalement par des revendications salariales.

Des dizaines de milliers de per-sonnes ont manifesté vendredi 12 dé-cembre en Italie lors d’une grève géné-rale contre les mesures économiques et sociales du gouvernement de centre-gauche Matteo Renzi. De nombreux secteurs du public et du privé ont été touchés par cette grève, essentielle-ment les transports. Des centaines de vols, notamment vers l’Europe, ont dû être annulés ou reprogrammés, tandis que les transports en commun ont sur-tout assuré le service minimum garanti par la loi aux heures de pointe.

La Belgique était paralysée hier par une grève générale contre l’austérité qualifiée “d’historique” par les syndi-cats, qui reprochent au gouvernement de droite et au patronat leur “autisme”. En raison de l’arrêt de travail des contrôleurs aériens, plus aucun avion n’a décollé ni atterri dans les aéro-ports depuis dimanche 14 décembre à 22 heures, ce qui représente 600 vols supprimés pour le seul aéroport inter-national de Bruxelles.

Francesco Schettino, l’ex-comman-dant du paquebot “Concordia”, a estimé samedi 13 décembre qu’”avec 30 se-condes de plus” l’accident aurait pu être évité, si l’équipage l’avait prévenu. “Nous avions presque réussi à éviter le rocher. Imaginez ce qui aurait pu être fait avec seulement 30 secondes de plus, si l’on m’avait fourni toutes les données”, a-t-il déclaré devant le tribunal de Grosseto, en toscane, où se déroule son procès, selon le quotidien local “Il tirreno”. Francesco Schettino est accusé de multiples homi-cides, abandon de navire et dommages à l’environnement après le naufrage qui s’est produit dans la nuit du 13 janvier

2012. Il risque plus de vingt ans de prison. Au cours de son interrogatoire par le par-quet puis par les avocats des diverses parties, il a rejeté la faute sur les officiers et l’équipage qui se trouvaient sur la

passerelle la nuit du naufrage, les accu-sant de ne pas lui avoir fourni les infor-mations nécessaires et en temps utile. L’équipage “croyait être sur un Concorde, pas sur le «Concordia»”, a-t-il déclaré samedi 13 décembre en évoquant la course du bateau vers les rochers en raison d’une route trop proche de la côte de l’île du Giglio. “Je suis prêt à assumer une part de responsabilité. Mais il s’agit d’une part seulement”, a-t-il ajouté, alors qu’il représente pour l’opinion publique le principal responsable de la tragédie, entre autres parce qu’il a abandonné le navire alors qu’il restait encore des cen-taines de personnes à bord.

“Concordia” : “30 secondes de plus et on évitait le naufrage”

CFDT Route

Pagaille dans le ciel après une panne informatique

trente-huit vols ont été annulés samedi 13 décembre à l’aéroport londonien d’Heathrow en raison de la panne informatique survenue la veille, mais la situation reve-nait à la normale en milieu de journée, a-t-on indiqué de source aéroportuaire. “Trente-huit vols ont été annulés à cause de l’incident d’hier”, a déclaré un porte-parole de l’aéroport, précisant que 1.300 vols au total étaient programmés samedi 13 décembre sur Heathrow, premier aéroport d’Europe en nombre de passagers et premier du monde pour le trafic international de voyageurs. Vers 12 h 30, la situation était “en train de revenir à la normale”, a-t-on ajouté, l’aéroport conseillant néanmoins aux voyageurs de prendre contact avec leur compagnie aérienne pour vérifier que leurs vols n’étaient pas concernés par les annulations. Une panne informatique dans un centre de contrôle aérien de Swanwick, dans le Sud-Est de l’Angleterre, a semé vendredi 12 décembre la pagaille dans le ciel de Londres pendant plusieurs heures avec des centaines de vols na-tionaux et internationaux retardés ou annulés. Samedi 13 décembre, Nats, l’organisme chargé du contrôle aérien, a indiqué que cette panne, qui a affecté les postes de travail des contrôleurs, “n’avait encore jamais été constatée” auparavant. Concrètement, les contrôleurs “n’étaient plus en mesure d’accéder à l’ensemble des informations concer-nant les plans de vol, ce qui s’est traduit par une augmentation significative de leur charge de travail”, explique Nats. “En conséquence, nous avons immédiatement pris des mesures pour réduire le trafic aérien”, ajoute la compagnie, qui assure : “Les contrô-leurs avaient une image radar complète de la situation et étaient en contact avec tous les avions durant l’incident”. “À aucun moment la sécurité n’a été compromise”, insiste Nats, alors que le ministre des transports, Patrick McLoughlin, a qualifié l’incident d’”inacceptable” en exigeant des “explications détaillées”.

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Blocage d’entrepôts et routes les 18 et 19 décembre

La CFDt Route appelle à bloquer des routes et des entre-pôts en région parisienne les 18 et 19 décembre pour peser sur les négociations salariales, des actions que le gouvernement souhaiterait éviter. La fédération veut délivrer un “dernier coup de semonce” à la veille des fêtes de Noël, avec des opérations coups de poing “qui auront un impact sur l’économie et sur le panier de la ménagère”, selon thierry Cordier, le numéro 1 de l’Union fédérale Route FGtE-CFDt. Une action sera notam-ment organisée au marché de Rungis, où se fournissent les professionnels. La CFDt a claqué la porte de la dernière séance de négociation, le 1er décembre, jugeant “inac-ceptables et irrespectueuses” les propositions des organisations patronales. Celles-ci n’accepteraient, en guise de revalorisation salariale, qu’un alignement sur le salaire minimum, selon la CFDt. Le syndicat réclame 20 centimes de plus que le Smic horaire brut, fixé en 2014 à 9,53 euros. Le secrétaire d’État aux transports, Alain Vidalies, a appelé les partenaires sociaux “à reprendre le dialogue dans un esprit de respon-sabilité”, avec l’espoir “que la négociation sociale permette de parvenir à un accord sur la question salariale”. La prochaine réunion avec le patronat est prévue le 20 jan-vier, deux jours avant une autre grève reconductible des routiers lancée par une inter- syndicale, dont ne fait pas partie la CFDt. Le syndicat s’est dit prêt à lever son mouve-ment en cas de “négociation rapide, sereine, loyale et surtout sérieuse” avec le patro-nat, qui pour l’instant “joue la montre”. Ce n’est “jamais le moment” de faire grève et ce n’est “vraiment pas de gaieté de cœur qu’on y va”, a remarqué thierry Cordier. “Mais là on est devant un patronat qui ne veut rien, rien donner”. Actuellement, un seul des quatre coefficients en vigueur dans le secteur des transports – celui réservé aux salariés les plus qualifiés – dépasse le salaire minimum, a rappelé la CFDt.

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