lantenne 10 02 2015

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Sealogis nommé agent de CSCL China Shipping Container Line (CSCL) vient de désigner le groupe Sealogis pour représenter ses intérêts commerciaux dans les régions Nord et Est de la France (Dunkerque et Strasbourg). L’armateur chinois, qui fait partie des trois membres de la nou- velle alliance Ocean Three, aux côtés de CMA CMA et d’UASC, compte sur son nouvel agent pour étendre sa présence sur le marché français, tant à l’import qu’à l’export. Selon le groupe Sealogis, au-delà des services Asie-Europe, CSCL France propose également des prestations en “cross trade”, c’est- à-dire des lignes opérées entre l’Asie et Afrique de l’Ouest (WAX, WAX2). La nomination de Sealogis intervient après le lance- ment du service 3O de la compagnie chinoise. La première escale dans le port de Dunkerque est attendue le 14 février prochain, dans le cadre du service AEX4. “Un service qui se veut compétitif pour le marché français en termes de transit- time puisque Le Havre et Dunkerque sont les deux premiers ports desser- vis en Europe en provenance d’Asie et les deux derniers touchés à l’export”, selon Christophe Buisson, direc- teur général de Sealogis. Le groupe est l’un des princi- paux agents maritimes in- dépendants en France. Les entrées du Grand Port maritime de Bordeaux (GPMB) a été pénalisées en 2014 par la chute de 76 % des bois tropicaux à 6.647 tonnes, celle de la pâte à papier de 75 % à 1.632 tonnes. Le recul de 47,6 % du charbon et du coke (à 108.105 tonnes) et de 43 % des minerais qui ont fini l’année à 7.200 tonnes ont égale- ment contribué à cette tendance baissière. En revanche, quelques trafics ont bondi l’an dernier. Le verre pilé a fini 2014 sur une hausse de 189 %, à 10.450 tonnes. Les laitiers et clinkers ont progressé de 55,6 % à 11.700 tonnes. Quant aux huiles, elles ont marqué une hausse de 38 %, à 80.460 tonnes. Mais ces progressions, eu égard aux tonnages concernés, n’ont pas suffi à compenser le recul du charbon et des minerais. Sur les douze mois de 2014, les vracs liquides ont progressé de 2,2 % pour s’établir à 4,55 Mt. Les vracs solides, à l’opposé, ont diminué de 12,2 % pour achever l’année sur un trafic de 1,36 Mt. Quant aux “autres marchandises”, elles ont reculé à l’import de 18,5 % pour s’élever à presque 270.000 tonnes. LES EXPORTATIONS EN BERNE À l’export, si le port girondin est parvenu en fin d’année sur un volume frôlant les 2,3 Mt, en baisse de 12,8 %, c’est en raison notamment d’une chute de presque 70 % des ferrailles, à 100.200 tonnes, le fort recul de 68 % du trafic des granulats (43.157 tonnes) et celui des huiles (- 38 % à 37.540 tonnes). En re- vanche, Bordeaux a vécu une belle année dans le secteur des raf- finés (+ 56,5 %, 126.130 tonnes), une forte progression des huiles (+ 47 %, 130.000 tonnes) et un sursaut des graines oléagineuses (+ 91,2 %, 60.500 tonnes). Sur les douze mois de l’année, les vracs liquides ont progressé de 3,95 % pour franchir la barre des 5 millions de tonnes. Le GPMB mentionne une augmentation modeste 1,89 % des hydro- carbures qui se sont établis à 4,3 Mt. En revanche, les autre vracs liquides ont effectué un bond de 17,2 % à 657.770 tonnes. Du côté des vracs solides, la tendance à Bordeaux est inverse à celle des nombre d’autres ports français. À 3,338.000 tonnes, le trafic a diminué l’an dernier de 17,3 % par rapport à 2013. Dans le secteur du conteneur, le trafic bordelais a reculé de 0,6 %, passant de 56.383 EVP en 2013 à 56.065 l’an dernier. Selon les chiffres annuels, le nombre d’EVP vides a diminué de 11,1 % alors que le nombre d’EVP a pro- gressé de 2,6 %. L’import a diminué de 24 % pour s’établir à 240.000 EVP tandis que l’export a marqué un repli de 5,1 % à 350.781 EVP. En tonnage, le GPMB a perdu sur l’année 14,1 % à 590.871 tonnes. Les statistiques 2014 mon- trent que le port girondin reste essentiellement tourné vers l’Europe, (77,5 %), l’Amérique du Nord (11,68 % du trafic, soit 728.000 tonnes) et le Maghreb (4,09 %, soit 255.000 tonnes) à l’import et qu’il est orienté vers l’Europe (76,5 %, soit 1,7 Mt), l’Amérique du Sud (7,66 %) et l’Afrique occidentale (4,25 %), à l’export. Les liaisons avec les prin- cipaux ports européens permettent à Bordeaux d’être connecté régu- lièrement au reste du monde. V. J. C. Bordeaux Bilan annuel en recul par rapport à 2013 “L’Europe et le continent américain, pôles d’attrait du port girondin” Air France : Le fret chute de 8 % en janvier Le trafic passagers d’Air France- KLM s’est contracté de 0,5 % en janvier, avec une baisse encore plus marquée dans la zone Afrique/Moyen-Orient et en Asie. STX France : Un nouveau site de production de cabines STX France a inauguré dans la zone industrielle de Saint- Nazaire son nouveau site de production de cabines, destinées notamment aux deux paquebots géants de la classe “Oasis”. Entreprises page 3 Routier : Les négociations salariales virent au “clash” “L’ultime” séance de négocia- tion salariale dans le transport routier, interrompue mardi 3 février faute d’avancées, a tourné au “clash” hier, selon les syndicats qui reprochaient au patronat d’être venu les mains vides. La Réunion : Enquête sur la Nouvelle route du littoral Le parquet de Saint-Denis de La Réunion a ouvert une enquête préliminaire “il y a quelques mois” sur les condi- tions d’attribution des marchés de la Nouvelle route du littoral. Le Havre- Strasbourg : Naviland Cargo renforce ses liaisons Pour répondre à l’augmentation des volumes, Naviland Cargo, filiale de SNCF Geodis, renforce son offre Le Havre-Strasbourg qui passe de trois à cinq services hebdomadaires. page 2 Infrastructures/ Institutions 7.800 L’industriel allemand Siemens a indiqué vendredi 6 février qu’il allait supprimer 7.800 emplois dans le monde, dont 3.300 en Allemagne, dans le cadre de son plan de réorganisation annoncé au printemps dernier devant permettre de faire un milliard d’euros d’économies. “Dans une volonté de rationaliser les fonctions administratives et de frais généraux, environ 7.800 postes vont être sup- primés, y compris quelque 3.300 en Allemagne”, a indi- qué le groupe, qui emploie plus de 300.000 employés au total. Mais ses effectifs totaux resteront “virtuelle- ment stables”, car il a embau- ché plus de 11.000 personnes dans le monde depuis l’au- tomne, dont plus de 1.500 en Allemagne, assure-t-il. le chiffre du jour 70 e année - N°19.385 Mardi 10 février 2015 ISSN 0395-8582 - CPPAP 0313T79480 International Transport Company Freight Forwarder - Project & Oil Field cargo - Deepwater and off shore project - Supply chain specialist - 4 PL dedicated Agencies in Nigeria (Lagos and Port Harcourt) 48 rue de l’Aubépine 92160 ANTONY Tél : + 33 1 55 59 07 70 Fax : + 33 1 49 84 06 54 mailto: [email protected] http://www.Transprojets.com EUROREGIE 07/2014 04 91 11 62 00 [email protected] © GPMB Le Grand Port maritime de Bordeaux (GPMB) a achevé l’année 2014 sur un trafic en baisse de 6 %. En un an, l’activité du port girondin est passée de 9 millions de tonnes à 8,53 Mt avec une diminution de 5,9 % de l’export et un recul de 3,1 % de l’import.

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Page 1: Lantenne 10 02 2015

Sealogis nommé agent de CSCL

China Shipping Container Line (CSCL) vient de désigner le groupe Sealogis pour représenter ses intérêts commerciaux dans les régions Nord et Est de la France (Dunkerque et Strasbourg). L’armateur chinois, qui fait partie des trois membres de la nou-velle alliance Ocean Three, aux côtés de CMA CMA et d’UASC, compte sur son nouvel agent pour étendre sa présence sur le marché français, tant à l’import qu’à l’export. Selon le groupe Sealogis, au-delà des services Asie-Europe, CSCL France propose également des prestations en “cross trade”, c’est-à-dire des lignes opérées entre l’Asie et Afrique de l’Ouest (WAX, WAX2). La nomination de Sealogis intervient après le lance-ment du service 3O de la compagnie chinoise. La première escale dans le port de Dunkerque est attendue le 14 février prochain, dans le cadre du service AEX4. “Un service qui se veut compétitif pour le marché français en termes de transit- time puisque Le Havre et Dunkerque sont les deux premiers ports desser-vis en Europe en provenance d’Asie et les deux derniers touchés à l’export”, selon Christophe Buisson, direc-teur général de Sealogis. Le groupe est l’un des princi-paux agents maritimes in-dépendants en France.

Les entrées du Grand Port maritime de Bordeaux (GPMB) a été pénalisées en 2014 par la chute de 76 % des bois tropicaux à 6.647 tonnes, celle de la pâte à papier de 75 % à 1.632 tonnes. Le recul de 47,6 % du charbon et du coke (à 108.105 tonnes) et de 43 % des minerais qui ont fini l’année à 7.200 tonnes ont égale-ment contribué à cette tendance baissière.

En revanche, quelques trafics ont bondi l’an dernier. Le verre pilé a fini 2014 sur une hausse de 189 %, à 10.450 tonnes. Les laitiers et clinkers ont progressé de 55,6 % à 11.700 tonnes. Quant aux huiles, elles ont marqué une hausse de 38 %, à 80.460 tonnes.

Mais ces progressions, eu égard aux tonnages concernés, n’ont pas suffi à compenser le recul du charbon et des minerais.

Sur les douze mois de 2014, les vracs liquides ont progressé de 2,2 % pour s’établir à 4,55 Mt. Les vracs solides, à l’opposé, ont diminué de 12,2 % pour achever l’année sur un trafic

de 1,36 Mt. Quant aux “autres marchandises”, elles ont reculé à l’import de 18,5 % pour s’élever à presque 270.000 tonnes.

Les exportationsen berne

À l’export, si le port girondin est parvenu en fin d’année sur un volume frôlant les 2,3 Mt, en

baisse de 12,8 %, c’est en raison n o t a m m e n t d’une chute de presque 70 % des ferrailles, à 100.200 tonnes, le fort recul de 68 % du trafic des granulats

(43.157 tonnes) et celui des huiles (- 38 % à 37.540 tonnes). En re-vanche, Bordeaux a vécu une belle année dans le secteur des raf-finés (+ 56,5 %, 126.130 tonnes), une forte progression des huiles (+ 47 %, 130.000 tonnes) et un sursaut des graines oléagineuses (+ 91,2 %, 60.500 tonnes).

Sur les douze mois de l’année, les vracs liquides ont progressé de 3,95 % pour franchir la barre des 5 millions de tonnes. Le GPMB mentionne une augmentation

modeste 1,89 % des hydro- carbures qui se sont établis à 4,3 Mt. En revanche, les autre vracs liquides ont effectué un bond de 17,2 % à 657.770 tonnes.

Du côté des vracs solides, la tendance à Bordeaux est inverse à celle des nombre d’autres ports français. À 3,338.000 tonnes, le trafic a diminué l’an dernier de 17,3 % par rapport à 2013.

Dans le secteur du conteneur, le trafic bordelais a reculé de 0,6 %, passant de 56.383 EVP en 2013 à 56.065 l’an dernier. Selon les chiffres annuels, le nombre d’EVP vides a diminué de 11,1 % alors que le nombre d’EVP a pro-gressé de 2,6 %.

L’import a diminué de 24 % pour s’établir à 240.000 EVP tandis que l’export a marqué un repli de 5,1 % à 350.781 EVP. En tonnage, le GPMB a perdu sur l’année 14,1 % à 590.871 tonnes.

Les statistiques 2014 mon-trent que le port girondin reste essentiellement tourné vers l’Europe, (77,5 %), l’Amérique du Nord (11,68 % du trafic, soit 728.000 tonnes) et le Maghreb (4,09 %, soit 255.000 tonnes) à l’import et qu’il est orienté vers l’Europe (76,5 %, soit 1,7 Mt), l’Amérique du Sud (7,66 %) et l’Afrique occidentale (4,25 %), à l’export. Les liaisons avec les prin-cipaux ports européens permettent à Bordeaux d’être connecté régu-lièrement au reste du monde.

V. J. C.

Bordeaux

Bilan annuel en recul par rapport à 2013

“L’Europe et le continent américain,

pôles d’attrait du port girondin”

Air France :Le fret chute de 8 % en janvierLe trafic passagers d’Air France-KLM s’est contracté de 0,5 % en janvier, avec une baisse encore plus marquée dans la zone Afrique/Moyen-Orient et en Asie.

STX France :Un nouveau site de production de cabinesSTX France a inauguré dans la zone industrielle de Saint-Nazaire son nouveau site de production de cabines, destinées notamment aux deux paquebots géants de la classe “Oasis”.

Entreprises

page 3

Routier :Les négociations salariales virent au “clash”“L’ultime” séance de négocia-tion salariale dans le transport routier, interrompue mardi 3 février faute d’avancées, a tourné au “clash” hier, selon les syndicats qui reprochaient au patronat d’être venu les mains vides.

La Réunion :Enquête sur la Nouvelle route du littoralLe parquet de Saint-Denis de La Réunion a ouvert une enquête préliminaire “il y a quelques mois” sur les condi-tions d’attribution des marchés de la Nouvelle route du littoral.

Le Havre-Strasbourg :Naviland Cargo renforce ses liaisonsPour répondre à l’augmentation des volumes, Naviland Cargo, filiale de SNCF Geodis, renforce son offre Le Havre-Strasbourg qui passe de trois à cinq services hebdomadaires.

page 2

Infrastructures/Institutions

7.800L’industriel allemand

Siemens a indiqué vendredi 6 février qu’il allait supprimer 7.800 emplois dans le monde, dont 3.300 en Allemagne, dans le cadre de son plan de réorganisation annoncé au printemps dernier devant permettre de faire un milliard d’euros d’économies. “Dans une volonté de rationaliser les fonctions administratives et de frais généraux, environ 7.800 postes vont être sup-primés, y compris quelque 3.300 en Allemagne”, a indi-qué le groupe, qui emploie plus de 300.000 employés au total. Mais ses effectifs totaux resteront “virtuelle-ment stables”, car il a embau-ché plus de 11.000 personnes dans le monde depuis l’au-tomne, dont plus de 1.500 en Allemagne, assure-t-il.

le chiffre du jour

70e année - n°19.385 Mardi 10 février 2015 ISSN 0395-8582 - CPPAP 0313T79480

International Transport CompanyFreight Forwarder

- Project & Oil Field cargo- Deepwater and off shore project

- Supply chain specialist- 4 PL dedicated

Agencies in Nigeria (Lagos and Port Harcourt)

48 rue de l’Aubépine92160 ANTONY

Tél : + 33 1 55 59 07 70Fax : + 33 1 49 84 06 54

mailto:[email protected]

http://www.Transprojets.com

EUR

OR

EGIE

07/

2014

04 91 11 62 [email protected]

© G

PMB

Le Grand Port maritime de Bordeaux (GPMB) a achevé l’année 2014 sur un trafic en baisse de 6 %. En un an, l’activité du port girondin est passée de 9 millions de tonnes à 8,53 Mt avec une diminution de 5,9 % de l’export et un recul de 3,1 % de l’import.

Page 2: Lantenne 10 02 2015

Les deux camps se sont re-trouvés en début d’après-midi à la Direction générale du travail à Paris pour boucler un cycle de né-gociations annuelles obligatoires (NAO) marqué, depuis son lan-cement début novembre, par de fortes tensions entre partenaires sociaux. Mais les retrouvailles n’ont permis aucun rapproche-ment, à en croire les syndicats. “Ça va au clash”, a commenté Jérôme Vérité, secrétaire géné-ral de la CGT Transports. “Le pa-tronat est revenu sans rien” pro-poser de nouveau par rapport à la semaine précédente, selon lui.

Mardi 3 février, les chambres pa-tronales ont fait des propositions pour améliorer le pouvoir d’achat des salariés. Parmi elles, la réduction de la carence maladie (de cinq à trois jours), une meilleure prise en charge de la mutuelle obligatoire ou encore une hausse des indemnités de dé-placement. Mais sur la question des salaires, “cruciale” pour la CGT, il n’est pas question pour elles d’aller au-delà des 1 à 2 % d’augmentation proposés selon

les coefficients, là où les syndi-cats réclament 5 % pour tous. Le patronat “est allé à la limite de ce qui pouvait lui sembler raison-nable”, estime Jean-Christophe Pic, le président de la FNTR, pre-mière organisation profession-nelle du secteur

“2 %, ce n’est pas rai-sonnable”, réplique Thierry Douine (CFTC). Cette hausse, explique-t-il, ne constitue en effet qu’un simple rattrapage du Smic, après deux années sans augmen-tation générale. À l’embauche, les plus bas salaires de la conven-tion collective du transport rou-

tier de marchan-dises (TRM) sont actuellement sous le salaire minimum (9,61 euros en 2015). “On a l’im-pression de faire

la manche”, se désole Patrice Clos (FO). Les syndicats accep-tent de revoir leurs exigences à la baisse, à condition que le patro-nat soit plus généreux. “On n’est pas ferme à 5 %. Mais entre 5 et 2 %, il y a une marge”, glisse-t-il. “On essaie de faire la politique du petit pas”, mais “aujourd’hui on est dans une position inte-

nable”, lance-t-il, fustigeant des “échanges pas à la hauteur” des attentes syndicales.

Pour la CFDT Transports, les “gestes d’ouverture” dont la partie patronale se targue d’avoir fait preuve mardi 3 février “ne répondent toujours pas aux lé-gitimes demandes des salariés”. Le syndicat majoritaire dénonce la partie de “poker-menteur” de certaines fédérations patronales, qui “tentent de fausser le débat en avançant par voie de com-munication tous azimuts des chiffres pharaoniques”. Il de-mande que “la partie patronale apporte des propositions dignes de ce nom, chiffrées et écrites”. L’OTRE, qui représente les PME, se dit prête à regarder les “évolutions possibles, mais de façon globale”, et non point par point, affirme Jean-Marc Rivera, son secrétaire national adjoint. “Nous donnons encore une chance à la négociation, on espère un retour positif” de la part des partenaires sociaux, dit-il. Mais “si lundi on n’a pas trouvé l’équilibre, on aura sonné la fin de la récréation. Nous

ferons face à un échec largement constaté”. En cas d’échec, la CFDT Transports “ne sera pas signataire de l’accord formation professionnelle et s’assurera qu’aucun métier relevant de la branche ne sera inscrit sur les listes éligibles au Compte per-sonnel de formation”, a-t-elle déjà prévenu.

“Menaces pas acceptabLes”

Évoquant des “menaces” “pas acceptables”, les syndicats pa-tronaux FNTR, TLF et Unostra ont dénoncé un “chantage à la signature” dont les “premières victimes” seront “les salariés du secteur eux-mêmes”. Dans ce contexte, la reprise des blocages de sites industriels et logistiques initiés par l’intersyndicale (CGT, FO, CFTC, CFE-CGC), pendant dix jours en janvier, paraît pos-sible. “On prépare tout le monde à repartir si ça capote. Les copains sont prêts à repartir au charbon”, prévient Jérôme Vérité.

Jérémy TalBoT

2 - Mardi 10 février 2015 - l’antenne

Une nouvelle banque de l’ex-portation, des moyens renforcés pour les organismes d’export, une fondation dédiée aux échanges avec le continent... la France a annoncé vendredi 6 février une série d’outils pour muscler ses liens économiques avec l’Afrique, à l’occasion d’un forum économique franco- africain. Une banque de l’ex-portation destinée à faciliter la conclusion de grands contrats internationaux, notamment en Afrique, devrait voir le jour d’ici fin mars. C’est la Société de financement local (Sfil, qui est également la banque des collectivités) qui refinancera les crédits exports de gros mon-tants octroyés par les banques, avec la garantie de l’État via l’assureur-crédit Coface.

Échanges

Infrastructures/Institutions

Les autorités turques envisa-gent sérieusement de baptiser le futur pont routier qui doit traverser l’Euphrate, dans le Sud du pays, du nom du prési-dent islamo-conservateur en exercice, Recep Tayyip Erdogan, a rapporté ven-dredi 6 février le quotidien “Hürriyet”. “Nos concitoyens ont exprimé avec insistance le souhait qu’un pont soit baptisé du nom de notre respecté président”, a déclaré le ministre des Transports, Lütfi Elvan. D’une longueur de 500 mètres, le pont routier à haubans qui pourrait s’appeler Recep Tayyip Erdogan doit être inauguré le mois pro-chain.

Baptême

Le déficit commercial de la France a reculé de 11,5 % à 53,8 milliards d’euros en

2014, essentiellement sous l’effet de la baisse des prix du pétrole, a annoncé ven-dredi 6 février le secrétaire

d’État chargé du Commerce extérieur, Matthias Fekl. La France n’a pas connu d’ex-cédent commercial annuel depuis 2002 et son déficit

a été depuis en augmenta-tion quasiment constante, jusqu’en 2011, lorsqu’il a

atteint le record historique de 74,5 milliards d’euros. Les

importations ont diminué de 1,6 %, à 491,1 milliards d’eu-

ros l’an dernier, tandis que les exportations ont légère-ment progressé de 0,1 %, à

437,3 milliards d’euros.

Déficit

Direction générale du travailRoutier

Les négociations salariales virent au “clash”“L’ultime” séance de négociation salariale dans le transport routier, interrompue mardi 3 février faute d’avancées, a tourné au “clash” hier, selon les syndicats qui reprochaient au patronat d’être venu les mains vides.

“2 %, ce n’est pas raisonnable”

À La Réunion, une enquête a été ouverte sur l’attribution des marchés de la Nouvelle route du littoral (NRL), a-t-on appris vendredi 6 février de sources concordantes. L’enquête ouverte “il y a quelques mois” suite à une dénonciation anonyme a été confiée à la gendarmerie. Le conseil régional, maître d’ou-vrage de ce chantier évalué à 1,6 milliard d’euros, a également confirmé “qu’une enquête est en cours”.

Les malversations supposées dénoncées par l’auteur du cour-rier remonteraient à 2013. C’est le 15 octobre de cette année-là que la commission d’appel d’offres du conseil régional de La Réunion a attribué les deux principales tranches du chan-tier de la NRL aux groupe-ments Vinci/Bouygues et GTOI/SBTPC, pour un montant s’éle-vant à 1,2 milliard d’euros. Une dizaine de personnes, des élus, administratifs de la Région et professionnels du bâtiment ont été interrogés ainsi que Didier

Robert, président UMP du conseil régional.

Michel allamèle, président de l’Intersyndicale des profes-sionnels de la route (IPR), enten-du par les enquêteurs à la fin de l’année 2014, a expliqué qu’on lui a demandé s’il était au cou-rant “de qui a touché certaines sommes d’argent pour l’attribu-tion du marché de la Nouvelle route du littoral”. “On m’a demandé combien j’ai touché. J’aurais bien aimé toucher, mais je n’ai touché aucun euro”, a -t-il dit. Au cours de son en-tretien avec les enquêteurs, “quatre noms d’élus de la majo-rité régionale (UMP, NDLR) ont été cités”, selon lui.

Un projet d’envergUre

Les investigations en cours sont “classiques et courantes compte tenu de l’importance et des enjeux attachés à un projet de cette envergure”, selon le conseil régional.

La RéunionRoutier

enquête sur la nouvelle route du littoral

Le parquet de Saint-Denis de La Réunion a ouvert une enquête préliminaire “il y a quelques mois” sur les conditions d’attribution des marchés de la Nouvelle route du littoral.

L’Autriche a enregistré en no-vembre son premier excédent

commercial en sept mois, à 540 millions d’euros, selon

des chiffres publiés vendredi 6 février par l’institut Statistik

Austria. En novembre, les exportations ont baissé de

3,9 % par rapport à octobre, à 11,24 milliards d’euros, tandis

que les importations ont diminué de 9,4 %, à 10,7 mil-liards. Sur les onze premiers

mois de l’année, le déficit commercial de l’Autriche s’est

réduit à 1,68 milliard contre 4,32 milliards sur la même

période en 2013.

Excédent

© VJC

L’opérateur de transport com-biné maritime Naviland Cargo re-prend une fréquence quotidienne pour relier les terminaux du Havre à Strasbourg, en 72 heures jour A/jour C. “Nous nous adap-tons à l’évolution de la demande de nos clients pour leur offrir le meilleur service”, explique Christine Rosso, de la direc-tion générale de Naviland Cargo, dont actuellement deux trains partent du Havre chaque jour. Les trains de 730 mètres sont composés de wagons qui peuvent accepter toutes les classes de marchandises, excepté les mar-chandises des classes 1 (matières et objets explosifs) et 7 (matières radioactives).

Pour Haropa, alliance des ports Le Havre-Rouen-Paris, ces moyens de transport supplé-mentaires ont pour objectif de

répondre à l’augmentation des volumes sur le port du Havre : “Ils permettent aux acteurs éco-nomiques des places portuaires du Havre et de Strasbourg de bénéficier de capacités accrues d’échanges avec les régions Alsace, Lorraine, l’Allemagne et le Nord de la Suisse”. Haropa rappelle qu’une procédure doua-nière ferro-maritime est propo-sée sur ce service, permettant d’assouplir les conditions de dédouanement, et insiste : cette évolution “s’inscrit dans la stratégie menée pour dévelop-per l’offre ferroviaire au départ et à l’arrivée des terminaux et, demain, au départ de la nouvelle plateforme multimodale”. Celle-ci devrait être opérationnelle à partir de mai prochain.

Natalie CasTeTz

Le Havre-StrasbourgFerroviaire

naviland cargo renforce ses liaisons

Pour répondre à l’augmentation des volumes, Naviland Cargo, filiale de SNCF Geodis, renforce son offre Le Havre-Strasbourg qui passe de trois à cinq services hebdomadaires.

Page 3: Lantenne 10 02 2015

En janvier, Air France-KLM a enregistré un trafic passagers baisse de 0,5 %, le cargo chutant de 8 %, a annon-cé hier le groupe franco-néerlan-dais. En volume, les compagnies Air France, KLM, Transavia et Hop! ont transporté 5,7 millions de passa-gers (+ 0,5 %). Dans le détail, le trafic long-courrier PKT (passa-gers par kilomètre transporté, la référence du secteur) a baissé de 0,7 % malgré une “bonne perfor-mance sur l’Amérique du Nord” (+ 1,8 % avec des capacités en hausse de 2,5 %).

Le groupe, numéro 2 européen derrière Lufthansa, explique que la demande sur l’Asie a été affec-

tée par le décalage du Nouvel An chinois qui s’est traduit par une diminution du trafic de 1,7 %. Il

a surtout accusé un net recul en Afrique/Moyen-Orient (- 5,4 %). “Le coefficient d’occupation et le niveau des prix sur l’Afrique et

l’Asie ont été affectés par la fai-blesse de la demande”, poursuit le groupe aérien.

Le trafic PKT a en revanche progressé de 0,5 % sur le réseau court et moyen-courrier avec une amélioration du coefficient d’oc-cupation (72,3 %, + 1,1 point) sous l’effet de la restructuration. La seule compagnie Transavia, dont l’activité est centrée sur la clientèle loisirs, a vu son trafic

bondir de 8,1 %. Le groupe a fait du développement de sa filiale low-cost une priorité pour contrer la concurrence des compagnies à bas coûts en France comme en Europe.

recettes Unitaires en baisse

Le trafic cargo a chuté quant à lui de 8 % avec des recettes uni-taires également en baisse. Le groupe présentera ses résultats annuels le 19 février. Il a déjà prévenu qu’ils seraient inférieurs aux attentes initiales en raison de la grève des pilotes d’Air France en septembre et d’une demande

plus faible que prévue. Il avait annoncé début janvier avoir enregistré un trafic quasiment stable en 2014 (+ 0,5 %) avec des baisses sur tous ses réseaux à l’exception du continent améri-cain et des Caraïbes.

Au total, les compagnies d’Air France-KLM ont trans-porté 77,45 millions de passa-gers (+ 0,2 % en volume) l’an dernier, beaucoup moins que les 105,98 millions du groupe Lufthansa. Le groupe franco-néerlandais est désormais ta-lonné par le groupe IAG (British Airways, Iberia, Vueling) qui a transporté 77,33 millions de passagers.

Singapore Airlines (SIA) a annoncé vendredi 6 février un quadruplement de son bénéfice net au troisième trimestre soutenu par des gains ponctuels liés à l’ab-sorption de sa filiale Tiger Airways et la baisse des prix du pétrole. Le bénéfice net pour les trois mois achevés le 31 décembre a bondi à 202,6 millions de dollars singapouriens (150,6 millions USD) contre 50,1 millions un an auparavant. SIA possède actuellement 55,8 % de Tiger Airways après l’avoir absorbée à la suite de lourdes pertes subies par sa filiale.

Bénéfice

À proximité de l’aéroport inter-national O’Hare de Chicago,

Ceva Logistics a inauguré un nouveau bâtiment de

20.000 m2 portant ses capa-cités sur le site à 60.000 m2.

Composé de quatre plate-formes, cet ensemble emploie

250 personnes et propose une offre de services globale

autour du fret aérien : com-mission de transport, douane,

entreposage et préparation des envois. Depuis Chicago,

Ceva assure également la distribution domestique en

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que des capacités pour le traitement de fret sous tempé-

rature dirigée, pour produits périssables et pharma en

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ExtensionAir France-KLMAérien

Le fret chute de 8 % en janvierLe trafic passagers d’Air France-KLM s’est contracté de 0,5 % en janvier, avec une baisse encore plus marquée dans la zone Afrique/Moyen-Orient et en Asie.

“Bonne performance sur l’Amérique

du Nord”

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l’antenne - Mardi 10 février 2015 - 3 Entreprises

Le groupe français d’aciers spéciaux Ascométal prévoit de restructurer son site du Cheylas (Isère), qui emploie 78 salariés, a indiqué vendredi 6 février Frank Supplisson, le vice-président et directeur de la stratégie du groupe. “Ce n’est pas une fermeture, mais un plan de réindustralisation du Cheylas”, a assuré Frank Supplisson, sans pouvoir don-ner davantage de détails avant un comité central d’entreprise (CCE) du groupe à Paris, où le plan devait être présenté aux représentants des salariés. La CGT accuse la direction d’Ascométal de vouloir fermer le site d’ici fin juin.

Restructuration

La privatisation partielle du gestionnaire d’aéroports

espagnol Aena se fera sans la présence d’un noyau dur d’actionnaires, ont indiqué deux sources proches du

dossier, après le relèvement de la fourchette de prix d’intro-

duction en Bourse. Du coup, Ferrovial et les March ont

préféré jeter l’éponge, selon ces sources. Elles n’ont pas

passé d’ordre d’achat de titres. Selon la presse espagnole, le milliardaire américain George Soros serait en revanche prêt

à investir.

Privatisation

STX France a inauguré vendredi 6 février en Loire-Atlantique son nouveau site de production de cabines. Cette nouvelle usine, d’une surface couverte de 22.000 m2 et dotée d’une ligne de production “à grande vitesse”, permet de fabri-quer en peu de temps de grandes séries de cabines, totalement équipées quand elles sont embar-quées à bord. “Pour l’Oasis, ce sont près de 3.000 cabines pas-sagers à construire et 1.000 ca-bines d’équipage. Il nous fallait un site qui nous permette de faire face à un tel volume”, a expliqué le directeur général de STX France, laurent Castaing. “Ici, nous produisons une cabine toutes les demi-heures, donc 20 cabines par jour”, a-t-il pour-suivi. L’Oasis 3, le plus gros paquebot du monde en cours de construction à Saint-Nazaire et qui doit être livré à l’américain Royal Caribbean (RCCL) en avril 2016, est ainsi déjà doté de “50 %” des cabines d’équipage et la production des cabines pas-sagers “a débuté la semaine der-nière”, a indiqué la direction de STX France.

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Les cabines quittent le site de production complètes, avec un matelas, un lit, la table de chevet, mais aussi “le porte-savon, le rideau de douche”, ce

qui permet de “ne pas avoir à gérer un flux logistique énorme à bord du paquebot”, a détaillé Laurent Castaing. “Une fois em-barquées, il reste juste à poser le revêtement au sol et à faire les raccordements”, d’eau et d’électricité notamment, a ajouté Jacky Dubois, chef de projet de la nouvelle ligne de production de l’usine, qui compte 150 sala-riés. Outre le gain de temps, de quatre mois selon Jacky Dubois, “une cabine pré-fabriquée nous coûte trois fois moins cher que si elle était fabriquée à bord”, a affirmé Laurent Castaing.

“Quand on a commencé à faire de la pré-fabrication de cabines, entre les années 1985 et 1990, ça a été un long débat car ça coûtait plus cher que de les fabriquer à bord. Aujourd’hui, on ne saurait plus faire dans les délais qu’on nous demande des paquebots sans les cabines pré-fabriquées”, qui représentent “10 % du coût” total d’un navire, soit un “enjeu de 100 millions d’euros” pour les navires de la classe “Oasis”, a-t-il assuré.

Le département cabines, réintégré à STX France après avoir été une de ses filiales à 100 %, pré-fabrique également des cabines pour les grandes compagnies de l’offshore. STX France est détenu à 66,6 % par STX Europe (filiale du sud- coréen STX) et à 33,3 % par l’État français.

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Un nouveau site de production de cabines

STX France a inauguré dans la zone industrielle de Saint-Nazaire son nouveau site de production de cabines, destinées notamment aux deux paquebots géants de la classe “Oasis” actuellement en construction aux chantiers navals.

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Page 4: Lantenne 10 02 2015

Les prix agricoles profitent du dollarLes prix du maïs et du soja ont progressé cette semaine à Chicago, bénéficiant notamment d’une pause dans l’essor du dollar,

comme ceux du blé, qui ont de plus profité d’inquiétudes sur les conditions météorologiques aux États-Unis.

MÉTAUX PRÉCIEUX - L’or est ainsi passé vendredi 6 février sous le seuil psychologique des 1.250 dollars l’once, tombant même à 1.237,79 dol-lars son plus bas niveau depuis le 15 janvier 2015, le jour où la Banque nationale suisse (BNS) a aban-donné le taux plancher de conversion du franc suisse face à l’euro, provoquant un mini-krach boursier à Zurich.

“L’or est sous pression à cause de l’optimisme am-biant, réaffirmé par les chiffres de l’emploi américain, sur le fait que la Réserve fédérale américaine (Fed) va relever ses taux prochainement”, a commenté Jameel Ahmad, analyste en chef chez FXTM.

Avant le rapport sur l’emploi, les indicateurs américains publiés ces dernières semaines ont dans l’ensemble été décevants, apportant du soutien au métal jaune, valeur considérée comme refuge par les investisseurs.

Mais les négociations cette semaine entre le nouveau gouvernement grec et ses créditeurs sur un allègement de la dette du pays avait déjà commencé à ternir un peu l’attrait de l’or pour les investisseurs, même si aucun accord n’a été trouvé jusqu’à présent.

L’or a logiquement entraîné l’argent dans son sillage, le métal gris atteignant vendredi 6 février son plus bas niveau depuis le 15 janvier à 16,75 dollars l’once.

De leur côté, le palladium et le platine — métaux précieux utilisés dans l’industrie automobile et la joaillerie — ont baissé légèrement, mais sont globale-ment restés fermes toute la semaine.

“De solides chiffres de ventes de véhicules aux États-Unis ont aidé les prix du palladium et du pla-tine,” ont souligné les experts de Commerzbank.

Selon les analystes de Barclays, le marché du pal-ladium devrait rester en déficit en 2015. Mais le métal devrait être sensible à la faiblesse générale des autres métaux précieux, comme l’or.

Sur le London Bullion Market, l’once d’or a terminé à 1.241 dollars vendredi 6 février, contre 1.260,25 dol-lars le vendredi précédent.

L’once d’argent a clôturé à 17,22 dollars, contre 16,92 dollars il y a sept jours.

Sur le London Platinum and Palladium Market, l’once de platine a fini à 1.239 dollars, contre 1.221 dol-lars sept jours plus tôt.

L’once de palladium a terminé pour sa part à 786 dollars, contre 775 dollars à la fin de la semaine précédente.

MÉTAUX DE BASE - Les cours du cuivre ont passé une nouvelle semaine sous pression, fluctuant au rythme des actualités économiques chinoises.

Mais le métal rouge a amorcé un rebond mercredi 4 février, atteignant 5.755 dollars la tonne, son plus haut niveau en deux semaines, après la décision de la Banque centrale chinoise (PBOC) de réduire le ratio de réserves obligatoires des banques afin d’alléger les restrictions sur le crédit.

“La Chine a accéléré ses efforts de stimulation de l’économie. Le plus récent exemple en la matière est la réduction du ratio de réserves obligatoires des banques d’un demi-point de pourcentage dans l’espoir que cela favorise les emprunts et la croissance”, ont noté les ex-perts du courtier PVM.

Mais, selon les analystes d’IG, si l’annonce a en-traîné une vague d’achats, soutenant ainsi les cours, “il faudra plus que cela pour enrayer le déclin du cuivre observé depuis le mois de juillet”.

“Le cuivre a connu son pire début d’année depuis 1988, tiré vers le bas par les craintes sur un ralen-tissement de la demande chinoise car le secteur de la construction s’affaiblit”, ont commenté les experts de Capital Economics.

Le métal rouge semble avoir également subi l’in-fluence du pétrole cette semaine, suivant les mouve-ments de l’or noir qui continuent d’inquiéter les mar-chés, malgré leur rebond.

Les cours de l’aluminium ont grimpé à leur plus haut niveau depuis le 22 décembre 2014, à 1.898 dol-lars la tonne, aidés par le rebond des prix du pétrole.

La hausse des cours du pétrole a bénéficié à l’alu-minium, ce dernier ayant dernièrement souffert de la dégringolade des cours.

En effet, la production de ce métal est très gour-mande en énergie, et une réduction de la facture éner-gétique pour les producteurs faisait craindre une aug-mentation de l’offre.

Les stocks d’aluminium entreposés au LME sont tombés vendredi à leur plus bas niveau depuis le 15 mai 2009, à 4 millions de tonnes.

De leur côté, le nickel et le zinc ont mercredi 5 fé-vrier tous deux atteint leur plus haut niveau depuis début janvier à respectivement 15.505 dollars et 2.168,50 dol-lars la tonne, avant de repartir en baisse. Le plomb et le l’étain ont connu une semaine plus stable.

Sur le LME, la tonne de cuivre pour livraison dans trois mois s’échangeait à 5.677,50 dollars vendredi 6 février, contre 5.468 dollars le vendredi précédent.

L’aluminium valait 1.878,50 dollars la tonne, contre 1.863,50 dollars.

Le plomb valait 1.860 dollars la tonne, contre 1.845 dollars.

L’étain valait 18.920 dollars la tonne, contre 19.250 dollars.

Le nickel valait 14.920 dollars la tonne, contre 14.720 dollars.

Le zinc valait 2.163 dollars la tonne, contre 2.112 dollars.

CAFÉ - Les cours du café se sont légèrement repris en milieu de semaine après des annonces sur des re-tards de développement des cultures au Brésil, plus gros producteur de café au monde.

“Les prix ont rebondi à New York et à Sao Paulo en réaction des annonces de Cooxupe (la plus grosse

coopérative brésilienne de café, NDLR) sur le fait que les plants de café ne se développeraient pas norma-lement et que des pertes de rendement seraient pos-sibles”, ont expliqué les analystes de Commerzbank.

Mais ces annonces étaient toujours contrebalancées par de bonnes conditions météorologiques au Brésil de bon augure pour les récoltes, les perspectives de pluies se confirmant dans la plus grosse région productrice du Minas Gerais.

Sur le Liffe de Londres, la tonne de robusta pour livraison en mars valait 1.927 vendredi 6 février, contre 1.934 dollars le vendredi précédent. Sur le ICE Futures US de New York, la livre d’arabica pour livraison en mars valait 166,60 cents, contre 159,40 cents sept jours auparavant.

CACAO - Du côté du cacao, les cours ont également connu une légère hausse en fin de semaine, mais res-taient sous la pression d’une demande faible.

“Les estimations du prix du cacao se sont détério-rées ces derniers mois car la demande s’affaiblit”, ont noté les analystes de Capital Economics.

De plus, “les spéculations sur une production plus importante en Afrique de l’Ouest (la plus grosse région productrice de cacao au monde, NDLR) ont refait sur-face, tandis que les statistiques de livraisons dans les ports de Côte d’Ivoire se sont améliorées, même si elles restent plus faibles que l’année dernière à cette même période”, a souligné Jack Scoville, de Price Futures Group.

À Londres, la tonne de cacao pour livraison en mai valait 1.911 livres sterling, contre 1.917 livres sterling la tonne pour livraison en mars le vendredi précédent. À New York, la tonne pour livraison en mai valait 2,777 dollars, contre 2.707 dollars la tonne pour li-vraison en mars sept jours plus tôt.

SUCRE - Le sucre a légèrement baissé cette se-maine avant de se stabiliser, malgré la réintroduction des taxes sur l’essence au Brésil qui devrait doper la consommation d’éthanol produit à partir du sucre.

“La production de sucre en 2014 sera soit stable ou en augmentation, et le potentiel déficit sur les marchés du sucre ne va pas se matérialiser,” ont noté les ana-lystes de Sucden.

De plus, la montée du dollar face au réal (au plus haut en près de dix ans) a également pesé sur les cours.

L’Inde est le deuxième plus gros producteur de sucre au monde, et détiendrait, selon l’Organisation inter- nationale du sucre (ISO), 2 millions de tonnes de sur-plus exportable.

À Londres, la tonne de sucre blanc pour livraison en mars valait 382,50 dollars, contre 382,40 dollars le vendredi précédent. À New York, la livre de sucre brut pour livraison en mars valait 14,57 cents, contre 14,77 cents sept jours auparavant.

COTON - Le marché du coton, revenu à son niveau de fin 2014, a obtenu “du soutien sur le plan des échanges commerciaux”, a résumé Sharon Johnson, agent de cour-tage chez KCG Futures.

Comme la semaine précédente, le ministère américain a fait état d’exportations élevées, à 460.700 balles la se-maine dernière. Principalement destinées à la Chine et au Vietnam, elles ont dépassé les attentes des experts du cabi-net Plexus Cotton.

“L’intérêt exprimé par la Chine laisse perplexe l’USDA, qui n’attendait pas des exportations à un tel niveau”, a rap-porté Sharon Johnson.

Selon elle, les cours ont aussi profité de mouvements spéculatifs à la hausse, en vue de la parution mardi du rapport mensuel de l’USDA sur l’offre et la demande mon-diales de produits agricoles (Wasde), toujours très attendu.

“Le Brésil et l’Australie ont produit près de 3 millions de balles en moins cette saison, ce qui réduit l’offre par rap-port à la même époque de l’an dernier”, ont pour l’heure noté les experts de Plexus Cotton. “Les filatures ne peu-vent donc plus se permettre d’attendre une baisse des prix comme l’an dernier.”

Enfin, “le marché du coton, comme de nombreuses ma-tières premières, a profité d’une hausse des cours du pétrole brut, même s’ils restent particulièrement volatiles”, a noté Sharon Johnson.

La livre de coton pour livraison en mars, le contrat ac-tuellement le plus échangé sur l’IntercontinentalExchange (ICE), a terminé la séance à 61,63 cents contre 59,36 cents en fin de semaine dernière (+ 3,82 %).

L’indice Cotlook A, moyenne quotidienne des cinq prix du coton les plus faibles sur le marché physique dans les ports d’Orient, valait 68,60 dollars les 100 livres contre 67,30 dollars vendredi dernier (+ 1,93 %).

En vedette…CÉRÉALES/SOJA

Le billet vert, qui se renforce régulièrement depuis l’an dernier, s’est montré plus hésitant lors des der-nières séances, notamment face à l’euro, ce qui bé-néficie aux exportateurs américains de céréales.

Toutefois, vendredi 6 février, “le rapport men-suel sur l’emploi aux États-Unis a semblé témoigner d’une économie solide, avec comme conséquence un rebond du dollar”, qui a stoppé la montée des prix agricoles, a tempéré Bill Nelson, de Doane Advisory Services.

“L’autre dominante de la semaine, ce sont les conditions météorologiques aux États-Unis comme en Amérique du Sud”, a-t-il ajouté.

“Aux États-Unis, cela concerne surtout le blé”, où les basses températures provoquent des inquié-tudes sur les cultures du centre du pays, “en parti-culier deux des États les plus producteurs, le Kansas et l’Oklahoma, ce qui soutient les prix”, a précisé Bill Nelson.

Enfin, selon l’analyste, le marché du blé a été porté par l’intensification du conflit dans l’Est de l’Ukraine, qui a “remis ce gros producteur sur le devant de la scène”.

Lors de la semaine conclue le 29 janvier, les États-Unis ont exporté 844.892 tonnes de maïs, pour une fourchette attendue par les experts de la maison de courtage Allendale entre 800.000 et un million, 397.624 tonnes de blé, pour des estimations com-prises entre 300.000 et 500.000, et 489.667 tonnes de soja, les prévisions allant de 200.000 à 500.000.

Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour li-vraison en mars, le plus échangé, a fini la séance à 3,8575 dollars contre 3,70 dollars vendredi dernier (+ 4,26 %).

Le boisseau de blé pour la même échéance, le contrat le plus actif en ce moment, s’est établi à 5,27 dollars contre 5,0275 dollars en fin de semaine dernière (+ 4,82 %).

Le boisseau de soja pour livraison en mars, lui aussi le plus échangé, a terminé à 9,735 dollars contre 9,61 dollars il y a une semaine (+ 1,3 %).

4 - Mardi 10 février 2015 - l’antenne International

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Page 9: Lantenne 10 02 2015

9 - Mardi 10 février 2015 - l’antenne

En baisseEn hausseLa Chine a enregistré en janvier

un excédent commercial record de 367 milliards de yuans (près de 60 milliards de dollars), ce qui re-présente un bond de 88 % sur un an, sous l’effet d’une baisse conti-nue des importations, ont annoncé dimanche 8 février les douanes chinoises. La deuxième économie mondiale a vu ses exportations re-culer de 3,2 % sur un an le mois dernier, à 1.230 milliards de yuans.

L’excédent commercial du Danemark s’est contracté en 2014 pour la troisième année consécu-tive, avec la baisse des exporta-tions. L’excédent de la balance des biens a diminué de 8,2 % à 60,88 milliards de couronnes (8,17 mil-lions d’euros). Sur l’ensemble de l’année, les importations ont aug-menté de 1,8 % tandis que les ex-portations ont diminué de 2 %.

La Grande barrière de corail risque de devenir une “décharge” si le gouver-nement australien ne bannit pas com-plètement le déversement de déchets de dragage dans les eaux du parc marin inscrit au patrimoine de l’humanité, a prévenu hier le Fond mondial pour la nature (WWF) dans un rapport. “Si rien n’est fait, la Grande barrière de corail — un des habitats marins les plus pré-cieux de la planète — pourrait devenir une décharge et une autoroute maritime”, affirme l’ONG. Dans le but d’éviter le pla-cement du site sur la liste du patrimoine en danger, l’Australie avait ordonné l’in-terdiction du déversement des déchets du

dragage en janvier. Selon les écologistes, ce déversement de déchets endommage le site en asphyxiant les coraux et les algues qui constituent la plus grande formation vivante au monde, les expo-sant à des poisons. Le rapport précise

que les expansions portuaires à l’inté-rieur des eaux de la barrière de corail, qui verrait près de 51 millions de m3 de fonds marins disparaître, mettraient en danger la beauté naturelle du site. Ces expansions augmenteraient la capacité des ports charbonniers, qui passerait de 267 à 637 millions de tonnes par an, et permettraient au complexe portuaire de se rapprocher de la capacité totale de Shanghai, le plus grand port du monde, toujours selon le document du WWF. Le projet n’est toutefois pas nécessaire d’après les auteurs du rapport, la capaci-té des ports existants n’étant pas utilisée la plupart du temps.

La Grande barrière de corail risque de devenir une “décharge”

l’antenneÉdité par la SMECI

sArL au capital de 102.300 eurosR.C. 447 889 395 00037

Siège social : 32, avenue André-RoussinBP 36 - 13321 Marseille Cedex 16ISSN 0395-8582 - CPPAP 0313T79480

Dépôt Légal : 01 mars 2013Gérant : Jacques RICCOBONO

Directeur de la publication :Jacques RICCOBONO

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Site internet : www.lantenne.com

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Autoroutes

“Un règlement” dans les prochains jours

François hollande a souhaité samedi 7 février un “règlement global et définitif”, dans les “prochains jours”, du contentieux entre l’État et les sociétés d’autoroutes, après la décision gouvernementale de geler les tarifs des péages. “Un contrat de confiance doit être signé entre les sociétés d’autoroutes et l’État”, a affirmé le chef de l’État en inau-gurant une portion d’autoroute entre Brive et Tulle, en Corrèze. Le gel des tarifs est une mesure “provisoire et conservatoire”, a-t-il souligné alors que les sociétés autoroutières, dénonçant un “excès de pouvoir”, ont déposé, les 2 et 3 février, un recours devant le Conseil d’État, après la décision du gouvernement de suspendre la hausse des tarifs des péages de 0,57 % qui devait entrer en vigueur le 1er février. Cette suspension doit laisser le temps d’attendre les conclusions du groupe de travail sur l’avenir des concessions.

AccusationsLyon Turin Ferroviaire, maître d’ou-

vrage du projet de ligne ferroviaire à grande vitesse Lyon-Turin, a dénoncé vendredi 6 février des “accusations in-fondées” après le recours anti-fraude mené par deux eurodéputées. Des élues françaises au groupe européen des Verts ont affirmé jeudi 5 février que l’Office anti-fraude européen (Olaf) avait ouvert une enquête “au vu des do-cuments” qu’elles lui avaient remis.

ContributionPlusieurs collectivités charentaises

ont suspendu leur contribution au finan-cement de la future LGV entre Tours et Bordeaux pour exprimer leur inquié-tude devant la réduction annoncée du nombre d’arrêts en gare d’Angoulême à l’horizon 2017. Après la Communauté d’agglomération du Grand Angoulême et la Communauté de communes du Grand Cognac, c’est le Conseil général qui s’est prononcé à l’unanimité pour la suspension du versement des 7,3 mil-lions d’euros dus d’ici 2018.

RepriseLe trafic des TER a repris “progres-

sivement” en Rhône-Alpes dimanche 8 février vers 17 h 30 à la suite d’un accord conclu entre les contrôleurs de l’établissement de Lyon qui avaient exercé leur droit de retrait après l’agression de deux d’entre eux et la direction de la SNCF. Samedi 7 février, une “grande majorité” de contrôleurs de la région Rhône-Alpes ont exercé leur droit de retrait après la violente agression de deux contrôleurs dans un TER Lyon-Grenoble par trois hommes alcoolisés toujours en fuite.

Mory Ducros

Un an après le sauvetage, le repreneur en faillite

Bis repetita : un an après le doulou-reux sauvetage du transporteur Mory Ducros, son repreneur MoryGlobal se retrouve au pied du mur et a demandé vendredi 6 février sa mise en redresse-ment judiciaire, plongeant 2.200 salariés dans l’incertitude. L’entreprise a effectué dans l’après-midi sa déclaration d’état de cessation de paiement (faillite) au tribunal de commerce de Bobigny et demandé du même coup son placement en redressement judiciaire. Elle explique que le “montage” de son financement n’a “pas abouti dans les délais prévus” et que cette démarche doit permettre de “débloquer la situation” pour mener à bien “son plan de retournement, engagé avec succès”. L’annonce avait été faite dans la matinée en comité d’entreprise. Le tribunal examinera aujourd’hui le dossier. Il aura le choix entre mettre en redresse-ment MoryGlobal ou prononcer son éventuelle liquidation directe. De source proche du dossier, un redressement est l’hypothèse la plus probable.

Selon “Le Figaro”, MoryGlobal a accusé en 2014 une perte nette de 40 millions d’eu-ros pour un chiffre d’affaires de 330 millions. Le fonds Arcole Industries, propriétaire de MoryGlobal et ex-actionnaire majoritaire de Mory Ducros, a pris “acte” de cette “de-mande de placement de MoryGlobal sous la protection du tribunal de commerce de Bobigny”. Semblant déjà comme enterrer MoryGlobal, il “déplore que les conditions d’une poursuite d’exploitation n’aient pu être réunies”.

Mis en redressement en novembre 2013, Mory Ducros avait été repris en février 2014 par son actionnaire au prix de 2.800 licenciements. La nouvelle société, MoryGlobal, avait conservé environ 50 agences sur 85 et 2.200 salariés. De nombreuses agences s’étaient mises en grève et Arcole, en bras de fer permanent avec les syndicats, avait menacé de jeter l’éponge plusieurs fois.

MoryGlobal “nous a annoncé ce matin tout simplement que l’actionnaire ne souhaitait plus mettre un euro dans l’entreprise”, a relaté le secrétaire adjoint du CE, Éric Martin (CFTC). Pour les salariés “c’est terrible”, a ajouté le délégué. Comme les fédérations CGT et CFDT du transport routier, il estime que “le seul et unique coupable de cette catastrophe c’est Arcole”.

Arcole ne s’est d’ailleurs pas privé d’attaquer vendredi 6 février les syndicats, et spécialement la CFDT. Aujourd’hui encore, l’actionnaire reproche au premier syndicat de n’avoir finalement pas signé il y a un an d’accord pour sécuriser la mise en œuvre du plan de licenciement. Arcole affirme que l’absence d’accord a “eu pour conséquence la réintégration de plus de 200 salariés protégés et créé un climat d’incertitude sur la reprise, avec un impact financier colossal pour MoryGlobal”. Il reporte également la res-ponsabilité de la situation sur le tribunal de commerce de Pontoise, qui n’a selon lui “pas autorisé” la cession d’actifs immobiliers (d’un montant prévu de 25 millions d’euros) qui “aurait permis à MoryGlobal de couvrir les coûts exceptionnels de reprise” et “conforter son plan de financement”.

Sylvie hUSSON

Sur le vif...

PanneLes deux moteurs de l’ATR 72-600

victime d’un spectaculaire accident la semaine dernière à Taïwan étaient en panne avant la chute de l’appareil dans une rivière. L’appareil, dont les moteurs sont fabriqués par Pratt & Whitney Canada, s’est abîmé mercredi 4 février dans les eaux glacées d’une rivière peu après son décollage de l’aéroport Songshan de Taipei. Le vol GE235 de la compagnie taïwanaise TransAsia avait pour destination Kinmen, petite île côtière située à proximité du continent chinois mais contrôlée par Taïwan.

RecherchesDes plongeurs ont retrouvé le corps

du copilote français qui était aux com-mandes de l’avion d’AirAsia tombé en mer de Java le 28 décembre. Un corps portant un uniforme avec les trois barrettes de copilote a été re-trouvé vendredi 6 février à l’avant du fuselage de l’appareil, immergé par 30 mètres de fond au large de l’Indonésie. L’identité du corps, très abîmé par son long séjour dans l’eau, devra encore être formellement confir-mée par des analyses, mais “il s’agit probablement du corps du copilote français” Remi Plesel.

ÉruptionLe volcan Fuego au Guatemala est

entré en éruption samedi 7 février, projetant un épais nuage de cendres qui a recouvert plusieurs villes, dont une destination touristique prisée, for-çant les autorités à publier une mise en garde à l’aviation civile. Le volcan Fuego, dont le nom veut dire “feu” en espagnol, a craché des colonnes de cendres à 5.000 mètres au-dessus du niveau de la mer samedi. Les autori-tés ont prévenu l’agence nationale de l’aviation civile, les vols pouvant être perturbés par les épais nuages de cendres.

Réaction...

© M

ory

GLo

BAL