lantenne 09 12 2014

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Le report du projet d’agran- dissement du port Calais en 2015 suscite des inquiétudes. Le vote de la délégation de service public (DSP), nécessaire pour désigner un nouveau concession- naire pour les ports de Calais et Boulogne-sur-Mer, prévu jeudi 11 décembre, a été ajourné, ce qui entraîne de fait un report de la mise en œuvre du projet Calais-Port 2015, selon Bertrand Péricaux , président (PCF) de la commis- sion économique de la région Nord-Pas-de-Calais. Le préfet du Pas-de-Calais, Denis Robin, a dit comprendre “que cette décision suscite de l’inquiétude”, évoquant un “grand projet fédérateur”. “L’État a dit qu’il était prêt à examiner avec le conseil régio- nal les sujets sur lesquels un accompagnement financier était possible”, a-t-il ajouté. D’après Wulfran Despicht, vice-président en charge de la mer au conseil régional, le dou- blement de la capacité du port créera entre 1.200 et 2.000 em- plois sur le Calaisis quelques années à peine après l’ouverture de cette infrastructure. Le projet d’investissement, qui concerne également le port voisin de Boulogne-sur-Mer, se monte à 800 millions d’euros, dont 600 à 650 millions d’euros pour Calais, selon la même source. Hier, la réunion du conseil portuaire à Boulogne s’annonçait animée. Les syndicats (CGT, FO et CFDT) du port avaient en effet prévu un rassemblement devant la CCI Côte d’Opale, actuel ges- tionnaire. En fin de matinée, les manifestants devaient mener une opéra- tion escargot de Calais à Boulogne. Selon le président de la CCI, il est urgent que la DSP soit votée au plus tôt : “Il est absolu- ment nécessaire que la décision soit prise avant fin janvier car nous avons besoin de prêts de la banque, qui s’est engagée à hauteur de 520 millions d’eu- ros”, a déclaré Jean-Marc Puissesseau. “S’il n’y a pas ce port, Calais sera condam- né”, a-t-il assuré. La région a indiqué “qu’il y aurait proba- blement une discussion sur la date du vote hi lors du comité de pilotage à Calais ou pendant la séance plénière du 16 au 18 décembre”. CALAIS-PORT 2015 Le port de calais est le pre- mier port français de passagers (10,4 millions en 2013) et le pre- mier port continental pour le trafic maritime transmanche de mar- chandises (41 millions de tonnes de fret en 2013). “Calais-Port 2015”, qui a été lancé en 2003, comprend la réalisation d’un nouveau bassin de 110 hectares en eaux profondes, de nouveaux postes à quai et de nouveaux terre- pleins au nord des installations portuaires existantes, indique la région sur son site. Calais Inquiétude après le report du projet d’agrandissement L’inquiétude grandit à Calais, premier port français de passagers, après l’annonce du report d’un vote par la région Nord-Pas-de-Calais devant permettre un projet d’agrandissement, a-t-on appris vendredi 5 décembre de sources concordantes. “S’il n’y a pas ce port, Calais sera condamné” 116.000 Le géant de la sidérurgie ArcelorMittal a annoncé hier la signature d’un contrat avec STX France pour la livraison de 116.000 tonnes d’acier, qui seront produites en France et en Espagne, afin de construire trois navires. Le site d’ArcelorMittal de Fos- sur-Mer fournira les rouleaux pour le pont des navires et l’usine de Gijòn, en Espagne, livrera l’acier pour la coque. STX France avait annoncé vendredi 5 décembre la si- gnature d’une lettre d’in- tention de commande de 1,2 milliard d’euros avec Royal Caribbean Cruises Ltd (RCCL) pour deux nouveaux navires destinés à la filiale Celebrity Cruises de RCCL. Le troisième navire concerné par l’accord est le second de classe “Oasis” déjà comman- dés par RCCL aux chantiers. Un premier contrat entre ArcelorMittal et STX France avait porté sur le premier navire “Oasis”. le chiffre du jour 69 e année - N°19.344 Mardi 9 décembre 2014 ISSN 0395-8582 - CPPAP 0319T79480 International Transport Company Freight Forwarder - Project & Oil Field cargo - Deepwater and off shore project - Supply chain specialist - 4 PL dedicated Agencies in Nigeria (Lagos and Port Harcourt) 48 rue de l’Aubépine 92160 ANTONY Tél : + 33 1 55 59 07 70 Fax : + 33 1 49 84 06 54 mailto: [email protected] http://www.Transprojets.com EUROREGIE 07/2014 Le “CSCL Globe” entre en service Le nouveau plus gros porte-conteneurs du monde est officiellement entré en opération hier, en commen- çant son voyage inaugural entre Shanghai et l’Europe du Nord (Felixstowe, Rotterdam, Hambourg et Zeebruges). Propriété de la compagnie China Shipping Container Lines (CSCL), le “CSCL Globe” fait 400 mètres de long et affiche une capacité de 19.100 EVP. Mis bout à bout, ces 19.100 conteneurs 20 pieds couvriraient une dis- tance dépassant cinq fois la hauteur de l’Éverest. Le géant des mers fait baisser le coût unitaire du conteneur trans- porté et réduit la consomma- tion et le taux d’émissions par EVP. Le navire a été construit par les chantiers sud-coréens de Hyundai Heavy Industries (HHI). Il est censé être le premier d’une série de cinq porte-conteneurs de même taille commandés par l’ar- mateur chinois. Le “CSCL Globe” peut transporter envi- ron 200 millions de tablettes informatiques en un seul voyage. © Port de Calais © Port de Calais Air France : Trafic en hausse Qantas : La compagnie renoue avec les bénéfices page 3 Entreprises VENTE DE CONTAINERS MARSEILLE-FRANCE-EUROPE www.CONtAINER-z.COM VENTE DE CONTAINERS MARSEILLE-FRANCE-EUROPE www.CONtAINER-z.COM Steel Case et Danser, lauréats des trophées Riverdating Organisée les 19 et 20 novembre à Luxembourg par Voies navigables de France, la septième édi- tion du salon Riverdating a remis deux trophées de l’in- novation fluviale. Dans la catégorie chargeurs, le prix a été décerné à Steel Case, leader mondial du mobilier de bureau, pour le déve- loppement d’un conteneur multimodal de 20 m 3 conçu pour la logistique urbaine et les organisations combinées route-fleuve. De son côté, Danser a été récompensé dans la catégorie trans- porteurs pour l’aména- gement d’un automoteur fluvial motorisé au gaz na- turel liquéfié, et son réseau multimodal en étoile (hub- and-spoke) reliant, à partir de Nimègue aux Pays-Bas, les ports maritimes et inté- rieurs néerlandais et alle- mands. La prochaine édi- tion du salon Riverdating se déroulera en 2015 à Lille. Toulouse : Appel du pied aux investisseurs étrangers Ebola : L’arrêté instaurant des contrôles à bord des navires au JO Infrastructures/ Institutions page 2

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Page 1: Lantenne 09 12 2014

Le report du projet d’agran-dissement du port Calais en 2015 suscite des inquiétudes. Le vote de la délégation de service public (DSP), nécessaire pour désigner un nouveau concession-naire pour les ports de Calais et Boulogne-sur-Mer, prévu jeudi 11 décembre, a été ajourné, ce qui entraîne de fait un report de la mise en œuvre du projet C a l a i s - P o r t 2015, selon B e r t r a n d P é r i c a u x , président (PCF) de la commis-sion économique de la région Nord-Pas-de-Calais.

Le préfet du Pas-de-Calais, Denis Robin, a dit comprendre “que cette décision suscite de l’inquiétude”, évoquant un “grand projet fédérateur”. “L’État a dit qu’il était prêt à examiner avec le conseil régio-nal les sujets sur lesquels un accompagnement financier était possible”, a-t-il ajouté.

D’après Wulfran Despicht, vice-président en charge de la mer au conseil régional, le dou-blement de la capacité du port créera entre 1.200 et 2.000 em-plois sur le Calaisis quelques années à peine après l’ouverture de cette infrastructure. Le projet d’investissement, qui concerne également le port voisin de Boulogne-sur-Mer, se monte à 800 millions d’euros, dont 600 à

650 millions d’euros pour Calais, selon la même source.

Hier, la réunion du conseil portuaire à Boulogne s’annonçait animée. Les syndicats (CGT, FO et CFDT) du port avaient en effet prévu un rassemblement devant la CCI Côte d’Opale, actuel ges-tionnaire. En fin de matinée, les manifestants devaient mener

une opéra-tion escargot de Calais à Boulogne.

Selon le président de la

CCI, il est urgent que la DSP soit votée au plus tôt : “Il est absolu-ment nécessaire que la décision soit prise avant fin janvier car nous avons besoin de prêts de la banque, qui s’est engagée à

hauteur de 520 millions d’eu-ros”, a déclaré Jean-Marc Puissesseau. “S’il n’y a pas ce port, Calais sera condam-né”, a-t-il assuré. La région a indiqué “qu’il y aurait proba-blement une discussion sur la date du vote hi lors du comité de pilotage à Calais ou pendant la séance plénière du 16 au 18 décembre”.

Calais-Port 2015

Le port de calais est le pre-mier port français de passagers (10,4 millions en 2013) et le pre-mier port continental pour le trafic maritime transmanche de mar-chandises (41 millions de tonnes de fret en 2013). “Calais-Port 2015”, qui a été lancé en 2003, comprend la réalisation d’un nouveau bassin de 110 hectares en eaux profondes, de nouveaux postes à quai et de nouveaux terre-pleins au nord des installations portuaires existantes, indique la région sur son site.

Calais

Inquiétude après le report du projet d’agrandissement

L’inquiétude grandit à Calais, premier port français de passagers, après l’annonce du report d’un vote par la région Nord-Pas-de-Calais devant permettre un projet d’agrandissement, a-t-on appris vendredi 5 décembre de sources concordantes.

“S’il n’y a pas ce port, Calais sera condamné”

116.000Le géant de la sidérurgie

ArcelorMittal a annoncé hier la signature d’un contrat avec STX France pour la livraison de 116.000 tonnes d’acier, qui seront produites en France et en Espagne, afin de construire trois navires. Le site d’ArcelorMittal de Fos-sur-Mer fournira les rouleaux pour le pont des navires et l’usine de Gijòn, en Espagne, livrera l’acier pour la coque. STX France avait annoncé vendredi 5 décembre la si-gnature d’une lettre d’in-tention de commande de 1,2 milliard d’euros avec Royal Caribbean Cruises Ltd (RCCL) pour deux nouveaux navires destinés à la filiale Celebrity Cruises de RCCL. Le troisième navire concerné par l’accord est le second de classe “Oasis” déjà comman-dés par RCCL aux chantiers. Un premier contrat entre ArcelorMittal et STX France avait porté sur le premier navire “Oasis”.

le chiffre du jour

69e année - N°19.344 Mardi 9 décembre 2014 ISSN 0395-8582 - CPPAP 0319T79480

International Transport CompanyFreight Forwarder

- Project & Oil Field cargo- Deepwater and off shore project

- Supply chain specialist- 4 PL dedicated

Agencies in Nigeria (Lagos and Port Harcourt)

48 rue de l’Aubépine92160 ANTONY

Tél : + 33 1 55 59 07 70Fax : + 33 1 49 84 06 54

mailto:[email protected]

http://www.Transprojets.com

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2014

Le “CSCL Globe” entre en service

Le nouveau plus gros porte-conteneurs du monde est officiellement entré en opération hier, en commen-çant son voyage inaugural entre Shanghai et l’Europe du Nord (Felixstowe, Rotterdam, Hambourg et Zeebruges). Propriété de la compagnie China Shipping Container Lines (CSCL), le “CSCL Globe” fait 400 mètres de long et affiche une capacité de 19.100 EVP. Mis bout à bout, ces 19.100 conteneurs 20 pieds couvriraient une dis-tance dépassant cinq fois la hauteur de l’Éverest. Le géant des mers fait baisser le coût unitaire du conteneur trans-porté et réduit la consomma-tion et le taux d’émissions par EVP. Le navire a été construit par les chantiers sud-coréens de Hyundai Heavy Industries (HHI). Il est censé être le premier d’une série de cinq porte-conteneurs de même taille commandés par l’ar-mateur chinois. Le “CSCL Globe” peut transporter envi-ron 200 millions de tablettes informatiques en un seul voyage.

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© Port de Calais

Air France :Trafic en hausse

Qantas :La compagnie renoue avec les bénéfices

page 3

Entreprises

Vente de contAIners

MARSEILLE-FRANCE-EUROPEwww.CONtAINER-z.COM

Vente de contAIners

MARSEILLE-FRANCE-EUROPEwww.CONtAINER-z.COM

Steel Case et Danser, lauréats des trophées Riverdating

Organisée les 19 et 20 novembre à Luxembourg par Voies navigables de France, la septième édi-tion du salon Riverdating a remis deux trophées de l’in-novation fluviale. Dans la catégorie chargeurs, le prix a été décerné à Steel Case, leader mondial du mobilier de bureau, pour le déve-loppement d’un conteneur multimodal de 20 m3 conçu pour la logistique urbaine et les organisations combinées route-fleuve. De son côté, Danser a été récompensé dans la catégorie trans- porteurs pour l’aména-gement d’un automoteur fluvial motorisé au gaz na-turel liquéfié, et son réseau multimodal en étoile (hub-and-spoke) reliant, à partir de Nimègue aux Pays-Bas, les ports maritimes et inté-rieurs néerlandais et alle-mands. La prochaine édi-tion du salon Riverdating se déroulera en 2015 à Lille.

Toulouse :Appel du pied aux investisseurs étrangers

Ebola :L’arrêté instaurant des contrôles à bord des navires au JO

Infrastructures/Institutions

page 2

Page 2: Lantenne 09 12 2014

Marisol Touraine, ministre de la Santé

2 - Mardi 9 décembre 2014 - l’antenne

Jeudi 4 décembre, les ministres de l’Économie, Emmanuel Macron, et des Finances, Michel Sapin, ont annoncé avoir choisi le consortium Symbiose, com-posé de Shandong Hi-Speed Group et de Friedman Pacific Asset Management, un fonds d’investissement de Hong Kong, comme “acquéreur pressenti” de la part de 49,9 % de l’aéroport de Toulouse mise en vente cet été

par l’État sur les 60 % qu’il dé-tient actuellement.

Mais si cette première cession partielle du capital d’un aéroport de province est symbolique, les 308 millions d’euros que l’État compte empocher ne sont qu’une première étape. Mi-octobre, lors de la présentation du futur projet de loi pour l’activité visant à “déverrouiller l’économie fran-çaise”, Emmanuel Macron avait

annoncé que l’État prévoyait de céder entre 5 et 10 milliards d’euros de ses actifs dans les dix-huit prochains mois.

La possibilité d’ouvrir le ca-pital des aéroports de Nice et de Lyon, détenus aujourd’hui à 60 % par l’État, seront mentionnés dans la loi, a confir-mé jeudi 4 décembre Emmanuel Macron. En outre, une ouverture du capital du gestionnaire du Réseau de transport d’électricité (RTE), filiale autonome d’EDF, a été évoquée récemment dans la presse.

Et la décision sur Toulouse-Blagnac montre que la préfé-rence nationale, jusque-là fa-vorisée par la France, n’a plus cours. Dans une entretien au quotidien “La Dépêche du Midi”, Emmanuel Macron a d’ailleurs reconnu que le prix avait été “le critère essentiel” dans le choix du consortium chinois.

Une décision qui a suscité des inquiétudes tant au niveau natio-nal que local. Nicolas Dupont-Aignan a évoqué une décision “anti-économique” et “absurde”, tandis que Jean-Louis Chauzy, président du Conseil écono-mique, social et environnemental de Midi-Pyrénées, a estimé que “l’État hypothéquait l’avenir”.

Faut-il pour autant s’inquiéter de voir des investisseurs chinois

racheter les quelques entreprises encore contrôlées par l’État ? “Chaque rachat est un cas par-ticulier. Il n’y a pas de stratégie globale de la Chine en France”, nuance Camille Chen, auteur de “Investissements chinois en France : mythes et réalités”. “Toulouse est très connu des Chinois en raison d’Airbus. C’est une démarche économique, certes avec un aspect stratégique, mais pas politique, sinon que les pouvoirs publics français sont beaucoup plus ouverts aux in-vestisseurs étrangers”, complète François Godement, directeur du programme Asie-Chine au

Conseil eu-ropéen des affaires étran-gères (ECFR). “Les Chinois se comportent comme tous les épargnants qui

ont une masse d’épargne sur le dos, passant d’une logique mo-nétaire à une logique d’actifs”, ajoute François Godement. Et les infrastructures européennes représentent un investissement stable, stratégique et rentable. Après avoir commencé en ra-chetant des ports grecs ou por-tugais en 2007, des investisseurs chinois ont récemment pris position dans le rail et les auto-routes, en Europe de l’Est et en Grande-Bretagne.

Thibault MARChAND

ToulouseAérien

la cession de l’aéroport, appel du pied aux investisseurs étrangers

En privilégiant l’offre du consortium chinois Symbiose dans la privatisation partielle de l’aéroport de Toulouse, le gouvernement a démarré un programme de cessions d’actifs mais surtout voulu lancer un message aux investisseurs étrangers, priés de croire que la France est bien un pays “pro-business”.

“Une démarche économique,

pas politique”

Vendredi 5 décembre, à l’occasion de la rencontre du président français et de son

homologue kazakh à Astana, Alstom a signé un accord

pour devenir premier action-naire d’EKZ, sa coentreprise

avec la compagnie ferroviaire nationale du Kazakhstan.

EKZ vient de remporter un contrat de maintenance de

1,3 milliards d’euros, sur 25 ans, pour la maintenance des locomotives électriques

de fret et de voyageurs au Kazakhstan, “carrefour qui re-lie l’Europe, le Moyen-Orient, l’Asie et la Russie par le biais

de la nouvelle route de la soie”. PSA Peugeot Citroën a également annoncé qu’il

allait renforcer sa présence au Kazakhstan avec une nou-

velle ligne d’assemblage de Peugeot destinées au marché

intérieur à partir de 2016.

Signatures

La production industrielle allemande a affiché en octobre une maigre progression de 0,2 % sur un mois, laissant es-pérer un rebond économique début 2015. Si en octobre, les productions de biens intermédiaires et de biens de consommation ont chacune progressé, respectivement de 0,8 % et de 0,5 %, celle de biens d’investissement a elle reculé de 0,4 %. La production d’énergie a diminué de 1,1 %, l’activité dans le bâtiment a augmenté de 1,4 %.

Stabilisation

Infrastructures/Institutions

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L’arrêté instaurant des contrôles à bord des navires concernant Ebola est paru ven-dredi 5 décembre au “Journal officiel”. La ministre de la Santé, Marisol Touraine, avait annon-cé le 24 octobre que des mesures complémentaires à celles mises en place dans les aéroports al-laient être instaurées à l’arrivée dans les ports pour les navires partis depuis moins de trois se-maines depuis un pays touché par l’épidémie. Selon l’arrêté, tout navire qui, dans les 21 jours pré-cédant son entrée sur le territoire national, a effectué une escale dans un des pays touchés par le virus doit informer les capitaine-ries des ports où il compte faire escale, au plus tard 72 heures avant sa première escale dans un port français. Avant l’entrée dans le port, le capitaine du navire est en outre tenu de signaler tout cas suspect au Centre de consultation médicale maritime (CCMM). Comme c’est déjà le cas pour les passagers et membres

d’équipage voyageant par avion, ceux transitant à bord de navires doivent désormais eux aussi faire l’objet d’un contrôle de tempé-rature à leur arrivée en France. Il est précisé que cela concerne les personnes à bord de navires ayant fait une escale, dans un délai de 21 jours précédant leur arrivée, dans les pays touchés par l’épidémie. Ce contrôle est effec-tué à bord des navires, indique l’arrêté, ajoutant que les ressor-tissants étrangers refusant de s’y soumettre se verront refuser leur entrée sur le territoire tandis que les ressortissants d’un des pays de l’UE seront orientés, en cas de refus, vers un service médical afin de se soumettre à des exa-mens médicaux. Dans le cas où une personne à bord d’un navire présenterait des signes évocateurs de la maladie, le préfet territoria-lement compétent est habilité à prendre toutes les mesures néces-saires pour éviter la propagation du virus, comme le déroutement du navire ou son immobilisation.

Ministère de la SantéEbola

l’arrêté instaurant des contrôles à bord des navires paru au Jo

L’arrêté instaurant des contrôles sanitaires à bord des navires, après ceux déjà mis en place dans les aéroports pour prévenir la propagation du virus Ebola, est paru au JO.

Entre quarante et soixante “bonnets blancs”

ont bloqué l’accès au tunnel du Mont-Blanc pendant

plus d’une heure samedi 6 décembre pour protester

contre la pollution de leur vallée par le trafic routier.

“On demande le retour de la pollutaxe (Écotaxe et l’ins-tallation des eurovignettes

dans l’ensemble des zones sensibles”, a déclaré Simon

Métral, président de l’associa-tion pour le respect du site du Mont-Blanc. “Partout, on nous

dit qu’on a raison, que notre combat est légitime mais

rien n’avance. Alors on fait une opération coup de poing baptisée «les bonnets blancs au Mont-Blanc»”, a expliqué

Simon Métral.

Blocage

Les députés ont voté vendredi 5 décembre la suppression d’un avantage fiscal accordé aux sociétés d’autoroutes, l’absence de plafond pour dé-duire les charges financières, pour appuyer malgré lui le gouvernement engagé dans un bras de fer avec ces so-ciétés. L’objectif de la mesure est de soumettre les sociétés exécutant une mission de service public autoroutier au mécanisme de plafonnement à 75 % de la déductibilité des charges financières créé par le budget 2013 et d’en finir ainsi avec une exception.

Vote

Groupe BALGUERIEcommissionnaire de transport internationalmaritime et aérienrecherche dans le cadre de son développement

commerciaux maritimes et aériens confirmés

pour ses bureaux du Sud et Nord de la France. Sous la responsabilité de la direction commerciale, vous êtes en charge du développement de nouveaux clients exportateurs ou importateurs situés sur le territoire français.Développement du portefeuille prospects ; organisation de visites commerciales ; rédaction de rapports sur les actions menées.Expérience commerciale exigée ; connaissance du milieu maritime exigée ; force de proposition ; sens du relationnel ; anglais courant

Écrire avec lettre manuscrite CV + photo au :447, bd Alfred-Daney - 33075 Bordeaux cedex

www.balguerie.com

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Page 3: Lantenne 09 12 2014

Entreprises l’antenne - Mardi 9 décembre 2014 - 3

Qantas renoue avec les bé-néfices, a annoncé hier la com-pagnie aérienne australienne. Pour le premier semestre de son exercice budgétaire décalé 2014-2015, les bénéfices avant impôts devraient se situer dans une fourchette comprise entre 300 et 350 millions de dollars australiens (203 à 237 millions d’euros), a déclaré le directeur général de la compagnie, Alan Joyce.

les Meilleurs résultats Pour uN PreMier seMestre

Pour les six derniers mois de 2013, Qantas avait enregistré des pertes de 252 millions de dollars australiens en raison des prix très élevés du pétrole dans un contexte de concurrence féroce. L’action Qantas a atteint un plus haut de près de quatre ans, en pro-gression de 13,8 % à 2,39 dol-lars australiens à la clôture de la Bourse de Sydney. Alan Joyce a expliqué ce retour de fortune par la baisse des cours du pé-trole et l’ambitieux programme

de réduction des coûts entrepris par la compagnie aérienne, avec le lancement voici douze mois d’un programme de transfor-mation de 2 milliards de dollars australiens.

“Aujourd’hui, nous confir-mons que Qantas s’apprête à publier ses meilleurs résul-tats pour le premier semestre depuis 2010”, a souligné Alan Joyce. “Cela montre que la stra-tégie que nous avons choisie pour transformer l’entreprise marche. Par rapport au premier semestre de l’année dernière, nous connaissons une améliora-tion de 550 millions de dollars australiens”.

Qantas doit rendre public ses résultats définitifs pour les six premiers mois le 26 février. Tous les secteurs de l’entreprise devraient renouer avec les bé-néfices, ajoute la compagnie aérienne. Le programme de re- structuration de Qantas a vu des milliers d’emplois disparaître, les livraisons d’appareils être reportées et la croissance de sa filiale low-cost Jetstar être gelée.

QantasAérien

la compagnie australienne renoue avec les bénéfices

Qantas est sortie du rouge grâce à la chute des cours du carburant et un vaste programme de réduction des coûts et enregistrera des bénéfices avant impôts pour le premier semestre de son exercice décalé.

Air France-KLM a enregistré un trafic passagers en hausse de 0,4 % en novembre. L’activité fret recule de 2,3 % sur un mois mais le coefficient de remplissage reste stable sur un an (+ 0,1 point). Le nombre de passagers sur le réseau long-courrier a progressé de

0,5 % malgré un recul des desti-nations Afrique et Moyen-Orient (- 5,9 %). Mais le groupe a en-registré une progression vers les Amériques (+ 3,4 %). Le réseau court et le moyen-courrier baisse légèrement à - 0,1 %, mais du fait d’une diminution des capacités

de 3,3 %, le coefficient d’occu-pation s’améliore de 2,2 points à 76,5 %.

traNsavia Progresse de 22 %

Cette amélioration est “tirée par la restructuration du point-à-point”, c’est-à-dire l’offre court-courrier exploitée par Hop!, née de la fusion en janvier 2013 entre les trois compa-gnies régionales Airliner, Brit Air et Regional, et qui opère plus de 500 vols quoti-diens. L’activité de la filiale “low-cost” Transavia a progressé de 22 % à 497.000 pas-sagers. Dans le même temps, son

coefficient d’occupation s’est accru de 0,8 point. Le groupe note le développement toujours “rapide” de Transavia. Sur onze mois, Transavia a transpor-té 9,4 millions de passagers, soit 11,1 % de plus que sur la même période en 2013.

La recette unitaire au siège kilomètre offert (RSKO) hors change, un des baromètres de

la rentabilité, est en baisse com-paré à novembre 2013. Depuis le début de l’année, l’activité passa-gers d’Air France-KLM est en hausse de 0,1 % à

71,19 millions de voyageurs, et l’activité fret a reculé de 2,3 % à 9.242 tonnes.

Air France-KLMAérien

trafic en hausse de 0,4 % en novembreLa compagnie aérienne Air France-KLM a annoncé hier une hausse de 0,4 % de son trafic en novembre, avec 5,9 millions de passagers transportés, grâce à une progression du taux d’occupation de ses appareils de 1,4 point.

“Le fret recule de 2,3 % sur

un mois”C a

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Le groupe CMA CGM propose des temps de transit amélio-

rés de quatre jours depuis les Émirats arabes unis vers la

Tanzanie et de cinq jours vers Zanzibar et rend hebdo-

madaire son service entre Mombasa, au Kenya, et Mo-

gadiscio, en Somalie. Le “New Noura Express” est depuis le début du mois de décembre

assuré par quatre navires de 1.800 à 2.200 EVP. Quant au “New Swahili Express”, pour

lequel six unités de 2.800 EVP sont déployées, il propose “la

capacité la plus importante de la zone”. Il dessert Nhava Sheva, Djebel Ali, Khor Fak-

kan, Dar Es Salaam, Zanzibar, Nacala et Nhava Sheva. Le premier voyage aura lieu le

11 décembre, avec le “Apulia”.

Réorganisation

À l’occasion du Simi (Salon de l’immobilier d’entreprise), qui s’est tenu à Paris du 3 au 5 décembre, Barjane a reçu le Grand Prix dans la catégorie immeuble logistique pour sa plateforme logistique réalisée pour Carrefour. Ce projet clés en main est situé sur le parc des Bréguières (Var), dont la foncière est l’aménageur. Le bâtiment constitué de sept cellules de stockage et de 900 m² de bureaux s’étend sur plus de 43.000 m². Il com-prend pôle de vie, agence bancaire, carré entreprises La Poste, parking et accueil pour chauffeurs routiers, vidéosurveillance et éléments de sécurité. Une crèche et un restaurant sont en projet.

Récompense

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Page 4: Lantenne 09 12 2014

4 - Mardi 9 décembre 2014 - l’antenne

L’or se stabilise au terme d’une semaine mouvementéeL’or s’est stabilisé vendredi 5 décembre au terme d’une semaine mouvementée, qui a vu le métal jaune suivre un parcours

en montagnes russes, au gré de spéculations sur l’offre et la demande, finissant gêné par un dollar fort.ARGENT - L’once d’argent a clôturé à 16,33 dol-

lars, contre 15,97 dollars il y a sept jours.

PLATINE/PALLASIUM - Les créations d’emplois ont bondi en novembre aux États-Unis, dépassant large-ment les attentes des analystes tout en laissant le taux de chômage inchangé, au plus bas depuis six ans, selon des chiffres publiés vendredi 5 décembre.

Le dollar a atteint vendredi 5 décembre des sommets depuis mi-août 2012 face à l’euro et fin juillet 2007 face au yen.

De leur côté les prix du platine sont restés stables mais fermes la semaine dernière. “Le platine reste le métal précieux le plus fort”, toujours recherché comme investissement alternatif à l’or, ont relevé les analystes de Standard Bank.

Pour sa part, “la palladium s’est stabilisé tout en restant soutenu par de très bonnes données sur les ventes de voitures aux États-Unis publiées la semaine dernière”, a-t-on précisé chez Standard Bank.

Le palladium est principalement utilisé dans la confection des pots catalytiques.

Sur le London Platinum and Palladium Market, l’once de platine a fini à 1.231 dollars, contre 1.205 dol-lars sept jours plus tôt.

L’once de palladium a terminé pour sa part à 806 dollars, contre 809 dollars à la fin de la semaine précédente.

MÉTAUX DE BASE - L’or noir a dégringolé suite à la décision de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) de laisser inchangé son plafond de production. Les prix du pétrole ont ainsi atteint lundi 1er décembre leurs plus bas niveaux depuis 2009, à Londres et à New York, à respectivement 67,53 dollars pour le Brent et à 63,72 dollars pour le WTI.

Un indicateur manufacturier décevant publié en Chine le même jour a aussi contribué à tirer les cours des métaux industriels vers le bas. Selon Commerzbank, la faiblesse des indicateurs chinois amène les opérateurs de marché à penser que la demande de métaux de base pourrait ralentir de façon notable.

Le cours du cuivre, qui est vu comme le baromètre du marché, est d’ailleurs tombé lundi 1er décembre à son plus bas niveau depuis juin 2010, à 6,230,75 dollars la tonne.

“La chute des prix du pétrole a été le catalyseur de la chute des cours d’autres matières premières, le cuivre inclus. Mais (comme elle pourrait stimuler l’activité économique mondiale, NDLR) la baisse des cours de l’or noir pourrait se traduire par une hausse de la de-mande pour les métaux industriels en 2015”, ont noté les analystes de Capital Economics.

Depuis mi-janvier, le minerai de nickel extrait en Indonésie doit être raffiné dans le pays avant d’être exporté.

D’ailleurs, selon les autorités indonésiennes, trente fonderies de nickel devraient être construites d’ici 2017, a rapporté Commerzbank en précisant qu’en attendant, “l’Indonésie ne va exporter que de petites quantités de nickel, ce qui va provoquer une contraction de l’offre globale de ce métal.”

Sur le LME, la tonne de cuivre pour livraison dans trois mois s’échangeait à 6.453 dollars vendredi 5 dé-cembre, contre 6.427,50 dollars le vendredi précédent.

L’aluminium valait 1.991,25 dollars la tonne, contre 2.025 dollars.

Le plomb valait 2.031 dollars la tonne, contre 2.030 dollars.

L’étain valait 20.325 dollars la tonne, contre 20.140 dollars.

Le nickel valait 16.940 dollars la tonne, contre 16.240 dollars.

Le zinc valait 2.238,75 dollars la tonne, contre 2.221,25 dollars.

CAFÉ - Les cours du café ont baissé la se-maine dernière, lestés par une hausse des exporta-tions d’Arabica du Brésil et d’Amérique centrale. À Londres, la tonne de Robusta a même atteint jeudi 4 décembre son plus bas niveau près de trois mois, à 2.028 dollars. Le même jour, la livre d’Arabica cotée à New York est tombée à 181,10 cents, au plus bas depuis le 19 septembre.

“La chute des prix a été causée par l’annonce des exportations brésiliennes en novembre, qui ont atteint 2,86 millions de sacs (de 60 kg), contre 2,71 millions de sacs à la même période l’année dernière”, selon des chiffres rapportés par les experts de Commerzbank.

Mais les prix de l’Arabica se sont repris légère-ment en fin de semaine, notamment grâce aux prévi-sions de Commerzbank sur une éventuelle apparition d’un déficit de l’offre l’année prochaine, a relevé Jack Scoville, analyste chez Price Futures Group.

“Le marché du café sera pénalisé par une grande incertitude concernant la récolte brésilienne en 2015, ce qui devrait contribuer à soutenir les prix de l’Arabica mais aussi du Robusta”, a-t-on noté chez Commerzbank.

Un potentiel déficit d’offre pourrait faire monter les prix de l’Arabica au dessus de 200 cents la livre, selon la banque allemande.

Sur le Liffe de Londres, la tonne de robusta pour li-vraison en janvier valait 2.049 dollars vendredi 5 dé-cembre, contre 2.094 dollars le vendredi précédent. Sur le ICE Futures US de New York, la livre d’arabica pour livraison en mars valait 181.75 cents contre 192,80 cents sept jours auparavant.

SUCRE - Les prix du sucre ont continué de bais-ser la semaine dernière, toujours pénalisés par la surabondance de l’offre dans le marché. Jeudi 4 dé-cembre, la tonne de sucre blanc échangée à Londres a marqué un plus bas depuis près de trois mois, à 394 dollars. Le même jour, la livre de sucre brut à New York tombait à un plus bas en trois mois égale-ment, à 15,02 cents.

Le sucre a également fait face à une vague de vente sur l’ensemble des marchés de matières premières de la part d’investisseurs spéculatifs déclenchée par la décision des Pays exportateurs de pétrole (Opep) de conserver leur plafond de production à 30 millions de barils par jour, selon Jack Scoville.

À Londres, la tonne de sucre blanc pour livraison en mars valait 395,20 dollars, contre 413,80 dollars le vendredi précédent. À New York, la livre de sucre brut pour livraison en mars valait 15,14 cents, contre 15,91 cents sept jours auparavant.

CACAO - Les cours ont accentué leur rebond la semaine dernière après la forte chute observée en no-vembre. Les prix du cacao ont atteint mardi 2 décembre

des plus hauts depuis environ un mois, à 1.929 livres sterling la tonne à Londres et 2.908 dollars la tonne à New York.

Mais le cacao reste sous pression car l’offre est suf-fisante, d’après les analystes de Capital Economics. “Malgré les inquiétudes à propos d’un déficit d’offre, le marché du cacao reste abondant, avec un surplus un peu plus large qu’estimé et des stocks bien remplis”, ont-ils développé.

“Les prix du cacao ont été poussés à la hausse par les craintes d’une sécheresse en Afrique de l’Ouest, mais ces peurs étaient infondées. En effet, les arrivées de fèves de cacao dans les ports de Côte d’Ivoire ont atteint un record pour la saison 2013-2014”, ont commenté les experts de Capital Economics.

La Côte d’Ivoire est le plus gros producteur de fève brune de la planète, à raison de 40 % de l’offre mondiale.

À Londres, la tonne de cacao pour livraison en mars valait 1.922 livres sterling, contre 1.901 livres sterling le vendredi précédent. À New York, la tonne pour livrai-son en mars valait 2.887 dollars, contre 2.862 dollars sept jours plus tôt.

CÉRÉALES - Sur le marché même du maïs amé-ricain, “maintenant que la moisson est terminée, il n’y a plus grand-chose à dire avant que les planteurs res-sortent des hangars au printemps prochain”, souligne Dewey Strickler d’AG Watch Market Advisors en rappe-lant que la récolte est à un niveau record.

Aussi, “les investisseurs tournent leur attention no-tamment vers le secteur de l’énergie”, ajoute-t-il.

Les prix du baril de pétrole brut ont en effet chuté de près de 40 % depuis l’été et dans leur sillage ceux de l’essence. “Cela pèse sur le maïs et le soja, utilisés respectivement dans la production d’éthanol et de bio- diesel”, remarque Bill Nelson de Doane Advisory Services.

Cet élément négatif était toutefois en partie com-pensé selon lui par la robustesse de la demande pour ces produits à l’étranger. “Le rapport sur les ventes heb-domadaires publié jeudi 4 décembre était bien meilleur qu’attendu et le fort intérêt pour le soja a été confirmé par une nouvelle commande de plus de 200.000 tonnes annoncée vendredi 5 décembre”, indique le spécialiste.

“Il est toujours prévu des pluies dans la partie Nord de l’Argentine puis dans le Sud et le centre du Brésil”, soulignent les analystes d’Allendale. “Si ces prévisions se confirment, la seule zone d’Amérique du Sud qui verrait moins de précipitations que la normale serait la partie Sud-Ouest de l’Argentine”, remarque-t-il. De quoi semer les graines de récoltes record.

Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livrai-son en mars, le plus échangé désormais sur le marché, a terminé vendredi 5 décembre à 3,95 dollars contre 3,8875 dollars le vendredi précédent (+ 1,61 %).

Le boisseau de blé pour la même échéance, le contrat le plus actif en ce moment, s’est établi à 5,94 dollars contre 5,785 dollars en fin de semaine précédente (+ 2,68).

Le boisseau de soja pour livraison en janvier, le contrat le plus échangé, a clôturé à 10,36 dollars contre 10,16 dollars il y a une semaine (+ 1,97 %).

COTON - On est resté dans une fourchette de prix très étroite, de l’ordre d’un cent et demi, avec des mouvements déclenchés par des seuils techniques”, remarque Sharon Johnson, courtier chez KCG Futures.

“La récolte de coton s’est déroulée un peu plus tard qu’habituellement cette année et cela a retardé la mise du coton sur le marché”, rappelle-t-elle. “De plus pour des raisons techniques liées à un programme gouvernemental de soutien par des prêts, les producteurs américains ont attendu longtemps avant de céder leur coton et ils essaient maintenant de gérer comme ils peuvent la situation”, explique-t-elle.

“Une fois que les producteurs seront convaincus que les versements qu’ils peuvent recevoir de ce programme de prêts ne pourront pas augmenter, ils commenceront à vendre leur marchandise aux négociants”, expliquent de leur côté les analystes de Plexus Cotton.

“Comme la liste des plus importants pays importa-teurs de pétrole correspond grossièrement à celles des plus importants consommateurs de coton, incluant par exemple la Chine, l’Inde, les États-Unis, l’Europe, le Japon ou le Sud-Est asiatique, nous avons le sentiment que la consommation de coton pourrait en bénéficier”.

La livre de coton pour livraison en mars, le contrat ac-tuellement le plus échangé sur l’IntercontinentalExchange (ICE), a terminé vendredi 5 décembre à 59,64 cents contre 60,08 cents en fin de semaine dernière (- 0,73 %).

L’indice Cotlook A, moyenne quotidienne des cinq prix du coton les plus faibles sur le marché physique dans les ports d’Orient, s’échangeait à 67,05 dollars contre 66,85 dollars les 100 livres le vendredi précédent (+ 0,30 %).

En vedette…OR

Le métal jaune a ouvert la semaine en baisse, tombant lundi 1er décembre à son plus bas niveau depuis un mois, à 1142,60 dollars l’once, plombé par le “non” du référendum sur l’or de la banque centrale de suisse, un résultat pourtant attendu.

L’initiative qui voulait obliger la Banque natio-nale suisse (BNS) à conserver un minimum de 20 % de ses avoirs en or, a ainsi été massivement rejetée par les Suisses dimanche 30 novembre.

“Clairement, certains opérateurs de marchés avaient parié sur un résultat positif au référendum, ce qui a contribué à soutenir les cours de l’or les semaines précédentes”, a commenté Commerzbank.

Mais l’or a rapidement repris du terrain dans la journée de lundi 1er décembre, entraînant l’argent dans son sillage, porté par des rachats de positions à découvert d’investisseurs pariant sur une baisse, selon les experts de Commerzbank.

Les marchés ont semblé également avoir digéré l’annonce, en fin de semaine dernière, d’une levée partielle des restrictions sur les importations d’or en Inde.

La demande physique de ce métal précieux de-vrait donc progresser dans le futur, grâce à la levée de ces restrictions, selon Commerzbank. La Chine et l’Inde sont les deux principaux consommateurs mondiaux d’or.

Mais en fin de semaine, l’or a été gêné par une reprise du dollar. “Le dollar dominait encore une fois le marché des matières premières faisant bais-ser l’or, l’argent et le pétrole grâce aux chiffres posi-tifs de création d’emploi,” a souligné Jasper Lawler d’IG.

Sur le London Bullion Market, l’once d’or a terminé à 1.194 dollars vendredi 5 décembre, contre 1.182,75 dollars le vendredi précédent.

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Page 9: Lantenne 09 12 2014

9 - Mardi 9 décembre 2014

En baisseEn hausseLa Chine a enregistré en no-

vembre un excédent commercial record, avec une chute surprise de ses importations et un fort ralentis-sement de ses exportations, selon des chiffres officiels publiés hier, qui confirment l’essoufflement de la deuxième économie mondiale. L’excédent commercial du géant asiatique, numéro un des échanges de produits manufacturés dans le monde, s’est élevé le mois dernier à 54,47 milliards de dollars. En cause : la Chine a vu ses impor-tations trébucher sévèrement en novembre, avec un net recul de 6,7 %, à 157,19 milliards de dollars, ont précisé les douanes. En paral-lèle, les chiffres des douanes font état d’un effritement continu de la demande extérieure de la Chine - dont la croissance économique repose encore largement sur ses exportations. Ainsi, les expor-tations du pays ont progressé le mois dernier de 4,7 % seulement, à 211,66 milliards de dollars.

Le déficit commercial des États-Unis a très légèrement reculé en octobre mais moins que ne l’espé-raient les analystes, selon les don-nées publiées vendredi 5 décembre par le département du Commerce. Il s’est établi à 43,4 milliards de dollars en données corrigées des variations saisonnières, soit une décrue de 200 millions de dollars seulement ou - 0,4 %. Les raisons de l’embellie d’octobre tiennent principalement à une progres-sion des exportations (+ 1,2 %, à 197,5 milliards de dollars) légè-rement plus rapide que les impor-tations (+ 0,9 % à 241 milliards de dollars). Sur un an, la balance commerciale américaine a creusé son déficit de 11 %.

PerturbationsL’activité économique et les trans-

ports, y compris les liaisons inter- nationales, étaient à nouveau très per-turbés hier dans Bruxelles et sa région, en raison d’une grève pour protester contre les mesures d’austérité annon-cées par le nouveau gouvernement de droite. Ce mouvement de grèves tour-nantes a été lancé il y a deux semaines et doit culminer lundi 15 décembre avec une grève dans l’ensemble du pays. Hier, le mouvement concernait le Brabant flamand et le Brabant wallon, les deux provinces autour de Bruxelles, ainsi que la capitale du pays.

MouvementMalaysia Airlines a recruté le PDG de

la compagnie aérienne irlandaise Aer Lingus, l’Allemand Christoph Mueller, pour diriger à partir de mi-2015 la com-pagnie malaisienne au bord du gouffre après deux catastrophes cette année, a annoncé vendredi 5 décembre l’ac-tionnaire majoritaire. Christoph Mueller avait pris la direction d’Aer Lingus en 2009 et mis en place un plan de redres-sement et une stratégie ayant conduit à la suppression de nombreux emplois. Il avait auparavant occupé des fonctions au sein de la compagnie aérienne alle-mande Lufthansa et de l’ex-compagnie belge Sabena.

Grèvetrois des quatre organisations syn-

dicales représentatives de conducteurs SNCF, CGt, SUD et Unsa ont appelé à une grève en Midi-Pyrénées de di-manche 7 décembre à 20 heures à aujourd’hui 8 heures, a-t-on appris auprès de la SNCF. Peu après la grève nationale des contrôleurs, qui a perturbé le trafic de jeudi 4 à samedi 6 décembre, la circulation des trains était de nouveau réduite hier. Selon la direction régionale de la SNCF, le service sera normal pour les tGV et les trains Intercités (grandes lignes), mais le trafic régional sera sé-vèrement touché. trois trains tER sur dix seulement sont prévus.

ConvoiUn premier convoi routier transpor-

tant des débris de l’avion malaisien abattu mi-juillet dans l’Est de l’Ukraine arrivera “dans le courant de la semaine” aux Pays-Bas, où la carcasse sera re-constituée pour les besoins de l’en-quête, a annoncé samedi 6 décembre le Bureau néerlandais d’enquête pour la sécurité (OVV). “Le premier convoi vers les Pays-Bas comprend plusieurs camions sous scellés et deux camions type plateau dont la cargaison est re-couverte”, a indiqué l’OVV, précisant que les débris seront emmenés à une base militaire. Les débris de l’appareil seront examinés par l’OVV, chargé d’enquêter sur les causes du drame.

Un membre d’équipage d’un navire-citerne vietnamien a été tué d’une balle dans la tête par des pi-rates au large des côtes de la Malaisie, dans une nouvelle attaque commise dans les eaux du Sud-Est de l’Asie, ont indiqué hier les autorités locales. Seize membres d’équipage se trou-vaient sur le navire transportant du bitume de Singapour au Vietnam quand des pirates ont fait irruption di-manche 7 décembre près de l’île d’Aur, en mer de Chine méridionale, au sud-est de la Malaisie, a précisé le Centre régional de la piraterie du Bureau ma-ritime international (BMI), basé à Kuala Lumpur. “Des voleurs sont montés sur

le navire. Ils ont tiré une balle dans la tête d’un membre d’équipage”, a décla-ré le directeur du BMI, Noel Choong, ajoutant que les pirates avaient dérobé des effets personnels des membres

d’équipage avant de prendre la fuite. La victime a succombé à ses blessures au cours de son transfert à l’hôpital à Singapour, a-t-il ajouté. Au cours des derniers mois, des pirates ont mené plusieurs attaques en Asie du Sud-est, au large de la Malaisie, de l’Indonésie et de Singapour. En octobre, un pétro-lier battant pavillon vietnamien avait été détourné par des pirates au large de Singapour. Les assaillants s’étaient emparés d’un tiers de la cargaison, avant de prendre la fuite. En avril, des pirates avaient attaqué un pétrolier au large de la côte Est de Malaisie, bles-sant le capitaine et faisant main basse sur la cargaison.

Attaque d’un navire-citerne vietnamien en Malaisie

Euro Cargo Rail

“Un message très négatif de Bruxelles”Les élus locaux, qui ont rencontré jeudi 4 décembre le secrétaire d’État aux

transports, Alain Vidalies, ont reçu “un message très négatif de Bruxelles” à propos du dossier de la SNCM, a indiqué vendredi 5 décembre le président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Michel Vauzelle. “Comme nous le redoutions, c’est un message très négatif de Bruxelles que nous a transmis le secrétaire d’État aux Transports à propos du dossier de la SNCM”, a indiqué Michel Vauzelle, qui était re-présenté jeudi 4 décembre par son vice-président délégué au développement écono-mique. “Le secrétaire d’État s’est montré en effet plus que pessimiste quant à la trans-missibilité de la délégation de service public (pour la desserte de la Corse, attribuée à la SNCM et à La Méridionale jusqu’en 2022, NDLR) à un éventuel repreneur. Malgré ses efforts, la négociation avec les commissaires européens n’a pas abouti”, poursuit l’élu. La SNCM a été déclarée en cessation de paiement et placée en redressement judiciaire, après que l’actionnaire majoritaire transdev (66 % des parts) a volontai-rement provoqué le dépôt de bilan de la compagnie en exigeant le remboursement immédiat de créances que la SNCM n’était pas en mesure d’honorer. La SNCM, qui compte 2.000 salariés dont 1.500 salariés en CDI, a été placée en redressement judi-ciaire pour une durée de six mois avec une audience d’étape prévue le 7 janvier. Selon la direction actuelle, le “périmètre à l’équilibre” se situerait entre 800 et 1.000 emplois, à condition de conserver la DSP. “Dans ces conditions, nous devons tous interpel-ler avec vigueur les responsables de la Commission européenne sur la gravité des conséquences d’une analyse qui condamnerait la SNCM à la liquidation judiciaire. Quel opérateur pourrait se déclarer devant le tribunal de commerce pour une reprise de la compagnie sans cette garantie ?”, s’interroge Michel Vauzelle, qui demande à rencontrer les commissaires européens concernés par le dossier.

Réaction...

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SNCM

Sur le vif...

Un train de fret avec le plus long trajet au monde arrive en France

Un premier convoi de fret ferroviaire direct entre la Chine et l’Espagne, soit le plus long trajet du genre au monde, a entamé samedi 6 décembre son itinéraire en France via Forbach, en Moselle, ont annoncé ses opérateurs, envisa-geant d’ouvrir une ligne régulière. Parti de Yiwu, dans l’Est de la Chine, le 18 novembre avec 40 conteneurs transpor-tant 1.400 tonnes de marchandises, le convoi doit arriver aujourd’hui à Madrid, sa des-tination finale, après un parcours de plus de 13.000 km à travers sept pays dont le Kazakhstan, la Russie, la Biélorussie, la Pologne et l’Allemagne. Le succès de l’opéra-tion pourrait conduire à établir un itinéraire régulier depuis la Chine dès le printemps pro-chain, “avec deux rotations prévues par mois”, selon Euro Cargo Rail, premier opérateur privé de fret ferroviaire en France et filiale du groupe allemand DB Schenker Rail. Ce groupe offre déjà des liaisons régulières directes entre la Chine et l’Allemagne, notam-ment jusqu’aux ports de Hambourg et Duisbourg. Environ 80 % du commerce mondial s’effectue toutefois par navire, le fret ferroviaire international présentant de nombreuses contraintes tant réglementaires que techniques variant selon les pays. Néanmoins “le train est plus rapide que le navire, qui d’après nos clients mettrait plus de trente jours pour un tel trajet Chine-Espagne” et c’est aussi une solution “plus écologique” en termes d’émissions de CO2, fait valoir Nadja Rachow, directrice de la communication pour l’Europe de l’Ouest de DB Schenker Rail. En France, le fret ferroviaire est en déclin depuis plusieurs années, avec une chute de près de 21 % entre 2008 et 2013 en tonnes-kilomètres, selon des données du Commissariat général au développement durable. Cette baisse est due à la dégradation du transport national de marchandises par chemin de fer, qui n’est que “très peu compensée” par le dynamisme du transport international y compris transit, note le Commissariat.

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