lantenne 03 12 2013

9
Après cinq ans passés à la tête du Grand Port maritime de Marseille, les instances de gou- vernance tirent leur révérence. Le Conseil de surveillance, avec à sa tête Patrick Daher, est le pre- mier à disparaître. Sa mandature arrive à son terme jeudi 5 décembre. Le Conseil de dé- veloppement, présidé par Marc Reverchon, arrivera à échéance le 16 février 2014. Quant au directoire, dont Jean-Claude Terrier est à la tête, il disparaîtra le 19 février. Au-delà de la refonte de son organisation issue de la loi du 4 juillet 2008, les cinq ans écou- lés ont notamment été marqués par le transfert de 410 agents vers le secteur privé, l’ou- verture des deux terminaux de Fos 2XL, l’ouverture du terminal métha- nier Fos-Cavaou, la croissance de 29 % du trafic conteneurisé mais le recul de 19 % des hydrocarbures et une enveloppe de 350 millions d’investissements. Patrick Daher (qui ne souhaite pas postuler pour un nouveau mandat) a indiqué que le GPMM a, au cours des cinq années écou- lées, “entamé de très grandes mu- tations et vu ses missions recali- brées”. Il a ajouté que le dialogue a permis d’obtenir une fiabilité sociale (qui avait fait tant défaut pendant des années) et d’enregis- trer une amélioration de la produc- tivité des terminaux. Abordant l’évolution des fi- lières d’activité du port phocéen, il a expliqué que le GPMM a assisté à la baisse de 50 % des volumes de pétrole. Le secteur, qui avait atteint son pic dans les années 1972-1973 à 95 Mt est passé à 50 Mt aujourd’hui. À ses yeux, l’établissement est entré dans “une période de transition” avec la progression du conteneur, de la croisière et du méthane. De son côté, Marc Reverchon, insistant sur “l’indépendance” du Conseil de développement vis-à-vis des autres instances de gouvernance, s’est attaché à souli- gner l’efficacité de cet organe dont l’efficacité était contestée à l’ori- gine. En cinq ans, il s’est réuni pas moins de 24 fois. Il explique que ce “think tank” a analysé au cours de cette période les modes ferroviaire, fluvial et routier ainsi que le multimodal. Les quarante membres ont également examiné l’évolution des filières hydrocar- bures, gaz, la réparation navale et la croisière. Du côté des investissements, pour Jean-Claude Terrier, l’enve- loppe s’est élevée entre 50 et 60 M EUR par an. Ce montant va être légèrement revu en baisse considé- rant que le GPMM se trouve dans “une période compliquée où nous avons des charges mais pas encore les produits”. En cette fin d’année, le GPMM a retenu la société TEA (filiale du groupe Charles André) pour exploiter un nouveau terminal voitures situé au sud de la darse 3, dans les bassins de Fos. Ces nou- velles installations mettront à dis- position 14 hectares sur le quai de Brûle-Tabac. Dans les bassins Est, l’établissement lance un appel à projets pour exploiter un terminal ro-pax à la Madrague. Au cours de l’hiver, les ins- tances de gouvernance actuelles du GPMM laissent sur leurs bu- reaux les dossiers que les futurs Conseil de surveillance, directoire et Conseil de développement de- vront reprendre dès leur arrivée. Ceux qui arriveront place de la Joliette à Marseille savent d’ores et déjà que la perte de trafic de pé- trole enregistrée par le GPMM est définitive. Vincent CalabRèse Grand Port maritime de Marseille Les trois instances de gouvernance quittent la scène Les instances de gouvernances du Grand Port maritime de Marseille (GPMM), qui disparaissent entre cette semaine et le mois de février 2014 dans le cadre de leur renouvellement, ont présenté lundi 2 décembre le bilan des cinq écoulés et le trafic provisoire de l’année qui s’achève. Gefco : Bilan du programme “Tosca” à mi-parcours Avec le cabinet Cereza, Gefco est engagé depuis fin 2011 dans la refonte de ses outils de gestion et de pilotage des flux “overland” en Europe. Baptisée Tosca, cette démarche a été présentée lors du dernier salon Supply Chain Event à Paris, et sera étendue aux autres métiers du groupe dont l’overseas. ArcelorMittal : Achat d’une usine américaine de ThyssenKrupp ArcelorMittal table sur la reprise de l’industrie automobile aux États-Unis en acquérant, avec le japonais Nippon Steel, une usine dans l’Alabama de son concur- rent allemand ThyssenKrupp, qui parvient enfin à se débarrasser de ce gouffre financier. GrainCorp : L’Australie met son veto à l’OPA d’ADM Le gouvernement australien s’est opposé vendredi 29 novembre au rachat du groupe agro- alimentaire GrainCorp par le géant américain du négoce et de la transformation de matières premières agricoles Archer Daniels Midland (ADM), jugeant que cette opération de 2 mil- liards d’euros était “contraire à l’intérêt national”. page 3 “Grandes mutations et recalibrage des missions” International Transport Company Freight Forwarder - Project & Oil Field cargo - Deepwater and off shore project - Supply chain specialist - 4 PL dedicated Agencies in Nigeria (Lagos and Port Harcourt) 48 rue de l’Aubépine 92160 ANTONY Tél : + 33 1 55 59 07 70 Fax : + 33 1 49 84 06 54 mailto: [email protected] http://www.Transprojets.com Entreprises Solutrans : Charte CO 2 : les transporteurs s’engagent C’est à l’issue du “3 e rendez- vous de la filière camion” que le préfet de la région Rhône-Alpes et les responsables de l’Ademe et de la Dreal ont choisi de mettre à l’honneur la centième société signataire de la charte CO2 , en l’occurrence les Transports Ducroux. HS2 : La lente mise sur les rails du TGV britannique Le gouvernement de David Cameron a publié lundi 25 novembre son projet de loi sur le HS2, le TGV britannique, première étape d’un projet pharaonique et controversé, à l’avenir incertain. page 2 68 ème année - N°19.088 Mardi 3 décembre 2013 ISSN 0395-8582 - CPPAP 0313T79480 © Franck anDrÉ Sommet L’Organisation mondiale du commerce (OMC) en- ta-me aujourd’hui sur l’île indonésienne de Bali une ministérielle de la dernière chance, avec pour mission quasi impossible de sauver les négociations mori- bondes sur la libéralisation des échanges, et jusqu’à l’avenir même de l’organi- sation. La neuvième réu- nion ministérielle de l’OMC ne pouvait pas démarrer sous de pires auspices : malgré des mois de pré- négociations à Genève, les 159 États membres n’ont même pas réussi à s’en- tendre sur une ébauche d’accord qu’ils auraient pu présenter aux ministres à Bali. “Nous n’allons pas à Bali avec des textes para- chevés, nous avons échoué à trouver une convergence”, a concédé mardi 26 no- vembre le nouveau directeur général, Roberto Azevedo. Le Brésilien, qui veut faire mieux que le Français Pascal Lamy à qui il a suc- cédé en septembre, a pour- tant déployé des efforts dé- sespérés pour ressusciter l’ambitieux Programme de Doha pour le développe- ment (PDD), lancé en 2001 au Qatar mais resté lettre morte depuis. Aujourd’hui Infrastructures/ Institutions Haropa : Le Havre mise sur son activité “Bunkering” Au même titre que l’accessibilité ou la compétitivité du passage portuaire, le soutage est un critère de sélection analysé par les compagnies maritimes pour l’escale de leurs navires. Un marché très concurrentiel en Europe où Le Havre progresse avec plus d’un million de tonnes de carburant livrées chaque année. page 2 Infrastructures/ Institutions Trafic en retrait de 6 % pour 2013 À 80,868 millions de tonnes, le trafic global pour 2013 du GPMM devrait à la fin du mois de décembre se situer en retrait de 6 % par rapport à 2012. Les dirigeants du port phocéen at- tribuent une nouvelle fois ce recul aux vracs liquides, en chute de 11 %, que ne sont pas parvenus à compenser les autres fi- lières. En effet, les hydrocarbures passeront de 52,679 Mt en 2012 à 46,400 Mt en raison de la diminution de 13 % du pé- trole brut (crise du raffinage oblige), de celle des raffinés (20 % en un an) et du repli de 7 % du GPL. Seul le GNL tirera son épingle du jeu, avec une hausse de 9 %. Quant aux vracs solides (9.000 tonnes), ils devront leur progression à l’activité portuaire des hauts-fourneaux d’ArcelorMittal. En revanche, les vracs agroalimentaires devraient stagner à un millier de tonnes. Les autres pondéreux marqueront un repli de 7 % à 3.257 tonnes contre 3.457 tonnes l’an dernier.De leur côté, les marchan- dises diverses vont progresser de 3 %, passant de 17,2 Mt en 2012 à 17,7 cette année. Cette hausse est due à la tendance à la croissance du conteneur (11,119 Mt, + 6 %). En revanche, le GPMM relève une stagnation du secteur roulier (qu’il attribue notamment aux effets négatifs du “printemps arabe”) et le recul de 5 % du conventionnel à 2,462 Mt. Enfin, le trafic passagers reste cette année sur une tendance très positive dans le secteur de la croisière (+ 24 %) mais chute de 8 % sur le Maghreb et de 5 % sur la Corse.

Upload: lantenne-smeci

Post on 16-Mar-2016

241 views

Category:

Documents


0 download

DESCRIPTION

 

TRANSCRIPT

Page 1: Lantenne 03 12 2013

Après cinq ans passés à la tête du Grand Port maritime de Marseille, les instances de gou-vernance tirent leur révérence. Le Conseil de surveillance, avec à sa tête Patrick Daher, est le pre-mier à disparaître. Sa mandature arrive à son terme jeudi 5 décembre. Le Conseil de dé-veloppement, présidé par Marc Reverchon, arrivera à échéance le 16 février 2014. Quant au directoire, dont Jean-Claude Terrier est à la tête, il disparaîtra le 19 février.

Au-delà de la refonte de son organisation issue de la loi du 4 juillet 2008, les cinq ans écou-lés ont notamment été marqués

par le transfert de 410 agents vers le secteur privé, l’ou-verture des deux terminaux de Fos 2XL, l’ouverture du terminal métha-nier Fos-Cavaou, la croissance de

29 % du trafic conteneurisé mais le recul de 19 % des hydrocarbures et une enveloppe de 350 millions d’investissements.

Patrick Daher (qui ne souhaite pas postuler pour un nouveau

mandat) a indiqué que le GPMM a, au cours des cinq années écou-lées, “entamé de très grandes mu-tations et vu ses missions recali-brées”. Il a ajouté que le dialogue a permis d’obtenir une fiabilité sociale (qui avait fait tant défaut pendant des années) et d’enregis-trer une amélioration de la produc-tivité des terminaux.

Abordant l’évolution des fi-lières d’activité du port phocéen, il a expliqué que le GPMM a assisté à la baisse de 50 % des volumes de pétrole. Le secteur, qui avait atteint son pic dans les années 1972-1973 à 95 Mt est passé à 50 Mt aujourd’hui. À ses yeux, l’établissement est entré dans “une période de transition” avec la progression du conteneur, de la croisière et du méthane.

De son côté, Marc Reverchon, insistant sur “l’indépendance” du Conseil de développement vis-à-vis des autres instances de gouvernance, s’est attaché à souli-gner l’efficacité de cet organe dont l’efficacité était contestée à l’ori-gine. En cinq ans, il s’est réuni pas moins de 24 fois. Il explique que ce “think tank” a analysé au cours de cette période les modes ferroviaire, fluvial et routier ainsi que le multimodal. Les quarante membres ont également examiné l’évolution des filières hydrocar-bures, gaz, la réparation navale et la croisière.

Du côté des investissements, pour Jean-Claude Terrier, l’enve-loppe s’est élevée entre 50 et 60 M EUR par an. Ce montant va être légèrement revu en baisse considé-rant que le GPMM se trouve dans “une période compliquée où nous avons des charges mais pas encore les produits”. En cette fin d’année, le GPMM a retenu la société TEA (filiale du groupe Charles André) pour exploiter un nouveau terminal voitures situé au sud de la darse 3, dans les bassins de Fos. Ces nou-velles installations mettront à dis-position 14 hectares sur le quai de Brûle-Tabac. Dans les bassins Est, l’établissement lance un appel à projets pour exploiter un terminal ro-pax à la Madrague.

Au cours de l’hiver, les ins-tances de gouvernance actuelles du GPMM laissent sur leurs bu-reaux les dossiers que les futurs Conseil de surveillance, directoire et Conseil de développement de-vront reprendre dès leur arrivée. Ceux qui arriveront place de la Joliette à Marseille savent d’ores et déjà que la perte de trafic de pé-trole enregistrée par le GPMM est définitive.

Vincent CalabRèse

Grand Port maritime de Marseille

Les trois instances de gouvernance quittent la scène

Les instances de gouvernances du Grand Port maritime de Marseille (GPMM), qui disparaissent entre cette semaine et le mois de février 2014 dans le cadre de leur renouvellement, ont présenté lundi 2 décembre le bilan des cinq écoulés et le trafic provisoire de l’année qui s’achève.

Gefco :Bilan du programme “Tosca” à mi-parcoursAvec le cabinet Cereza, Gefco est engagé depuis fin 2011 dans la refonte de ses outils de gestion et de pilotage des flux “overland” en Europe. Baptisée Tosca, cette démarche a été présentée lors du dernier salon Supply Chain Event à Paris, et sera étendue aux autres métiers du groupe dont l’overseas.

ArcelorMittal :Achat d’une usine américaine de ThyssenKruppArcelorMittal table sur la reprise de l’industrie automobile aux États-Unis en acquérant, avec le japonais Nippon Steel, une usine dans l’Alabama de son concur-rent allemand ThyssenKrupp, qui parvient enfin à se débarrasser de ce gouffre financier.

GrainCorp :L’Australie met son veto à l’OPAd’ADMLe gouvernement australien s’est opposé vendredi 29 novembre au rachat du groupe agro- alimentaire GrainCorp par le géant américain du négoce et de la transformation de matières premières agricoles Archer Daniels Midland (ADM), jugeant que cette opération de 2 mil-liards d’euros était “contraire à l’intérêt national”.

page 3

“Grandes mutations et recalibrage des missions”

International Transport CompanyFreight Forwarder

- Project & Oil Field cargo- Deepwater and off shore project

- Supply chain specialist- 4 PL dedicated

Agencies in Nigeria (Lagos and Port Harcourt)

48 rue de l’Aubépine92160 ANTONY

Tél : + 33 1 55 59 07 70Fax : + 33 1 49 84 06 54

mailto:[email protected]

http://www.Transprojets.com

Entreprises

Solutrans :Charte CO2 : les transporteurs s’engagentC’est à l’issue du “3e rendez-vous de la filière camion” que le préfet de la région Rhône-Alpes et les responsables de l’Ademe et de la Dreal ont choisi de mettre à l’honneur la centième société signataire de la charte CO2, en l’occurrence les Transports Ducroux.

HS2 :La lente mise sur les rails du TGV britanniqueLe gouvernement de David Cameron a publié lundi 25 novembre son projet de loi sur le HS2, le TGV britannique, première étape d’un projet pharaonique et controversé, à l’avenir incertain.

page 2

68ème année - N°19.088 Mardi 3 décembre 2013 ISSN 0395-8582 - CPPAP 0313T79480

© Franck anDrÉ

SommetL’Organisation mondiale

du commerce (OMC) en-ta-me aujourd’hui sur l’île indonésienne de Bali une ministérielle de la dernière chance, avec pour mission quasi impossible de sauver les négociations mori-bondes sur la libéralisation des échanges, et jusqu’à l’avenir même de l’organi-sation. La neuvième réu-nion ministérielle de l’OMC ne pouvait pas démarrer sous de pires auspices : malgré des mois de pré-négociations à Genève, les 159 États membres n’ont même pas réussi à s’en-tendre sur une ébauche d’accord qu’ils auraient pu présenter aux ministres à Bali. “Nous n’allons pas à Bali avec des textes para-chevés, nous avons échoué à trouver une convergence”, a concédé mardi 26 no-vembre le nouveau directeur général, Roberto Azevedo. Le Brésilien, qui veut faire mieux que le Français Pascal Lamy à qui il a suc-cédé en septembre, a pour-tant déployé des efforts dé-sespérés pour ressusciter l’ambitieux Programme de Doha pour le développe-ment (PDD), lancé en 2001 au Qatar mais resté lettre morte depuis.

Aujourd’hui

Infrastructures/Institutions

Haropa :Le Havre mise sur son activité “Bunkering”Au même titre que l’accessibilité ou la compétitivité du passage portuaire, le soutage est un critère de sélection analysé parles compagnies maritimes pour l’escale de leurs navires. Un marché très concurrentiel en Europe où Le Havre progresse avec plus d’un million de tonnes de carburant livrées chaque année.

page 2

Infrastructures/Institutions

Trafic en retrait de 6 % pour 2013À 80,868 millions de tonnes, le trafic global pour 2013 du

GPMM devrait à la fin du mois de décembre se situer en retrait de 6 % par rapport à 2012. Les dirigeants du port phocéen at-tribuent une nouvelle fois ce recul aux vracs liquides, en chute de 11 %, que ne sont pas parvenus à compenser les autres fi-lières. En effet, les hydrocarbures passeront de 52,679 Mt en 2012 à 46,400 Mt en raison de la diminution de 13 % du pé-trole brut (crise du raffinage oblige), de celle des raffinés (20 % en un an) et du repli de 7 % du GPL. Seul le GNL tirera son épingle du jeu, avec une hausse de 9 %. Quant aux vracs solides (9.000 tonnes), ils devront leur progression à l’activité portuaire des hauts-fourneaux d’ArcelorMittal. En revanche, les vracs agroalimentaires devraient stagner à un millier de tonnes. Les autres pondéreux marqueront un repli de 7 % à 3.257 tonnes contre 3.457 tonnes l’an dernier.De leur côté, les marchan-dises diverses vont progresser de 3 %, passant de 17,2 Mt en 2012 à 17,7 cette année. Cette hausse est due à la tendance à la croissance du conteneur (11,119 Mt, + 6 %). En revanche, le GPMM relève une stagnation du secteur roulier (qu’il attribue notamment aux effets négatifs du “printemps arabe”) et le recul de 5 % du conventionnel à 2,462 Mt. Enfin, le trafic passagers reste cette année sur une tendance très positive dans le secteur de la croisière (+ 24 %) mais chute de 8 % sur le Maghreb et de 5 % sur la Corse.

Page 2: Lantenne 03 12 2013

Lors du 12e salon Solutrans à Lyon, les Transports Ducroux était la 100e entreprise à signer la charte CO2 de l’Ademe. Mise en place en 2009 dans la région Rhône-Alpes, la charte “Objectifs CO2” est un dis-positif d’enga-gements volon-taires et concrets pris sur trois ans renouvelables qui vise à réduire les émissions de dioxyde de carbone (CO2). Elle concerne 100 entreprises et 16.500 véhi-cules à moteur. Les plans d’ac-tions permettent d’éviter les rejets de plus de 80.000 tonnes de CO2 par an.

23 actioNs

L’Ademe et la Dreal, en col-laboration avec les fédérations TLF, FNTR, FNTV, l’AFT et la CCIR, fournissent aux entre-prises un cadre méthodologique, cohérent et fiable pour entamer la démarche, établir le diagnos-tic, mesurer les performances

environnementales et suivre les gains réalisés en matière de ré-duction des émissions de CO2. Ils mettent gratuitement à la disposition des entreprises des applications informatiques et

divers documents. Les 23 “actions” de l’Ademe pro-posées aux entre-prises se répartis-sent en quatre axes qui concernent les actions sur le véhicule, sur le

carburant, la formation et l’éco-conduite et les bonnes pratiques et l’organisation des flux.

Selon l’Ademe, le secteur des transports représentait, en 2010, 26 % des émissions nationales de gaz à effet de serre. En 2010, le transport routier comptait pour 32 % des émissions nationales de CO2 dont 8,3 % pour les poids lourds qui, chaque année, sont de moins en moins polluants grâce à une recherche soutenue.

Les Transports Ducroux sont basés à Saint-Georges-de-Reneins, dans le Rhône. Cette PME emploie 24 personnes. Elle

dispose d’une flotte de 21 véhi-cules moteurs dont 16 tracteurs et 5 porteurs. “L’an dernier, nous avons consommé près de 600.000 litres de carburant et nous avons parcouru plus de 2,1 millions de kilomètres. Ces constats ont justifié notre enga-gement pour la charte CO2 qui représente une concrétisation d’une réelle volonté de réforme de l’entreprise. J’ai la ferme conviction de la nécessité d’as-socier les trois volets du déve-loppement durable, écologique, économique et social”, a obser-vé stéphane bojko, président

de la société et administrateur de la FNTR du Rhône.

Parmi les 100 signataires de la charte, des plus impor-tants groupes à des PME moins connues, on trouve la société TGC Transports d’Attignat du président de la FNTR de l’Ain, la société LTR Transports Vialon à La Fouillouse, du président de la FNTR de la Loire, mais pas (encore) la société Fret Rhône-Alpes du président de la FNTR Rhône-Alpes et vice-président de la FNTR nationale.

annick béRouD

Le président russe a promul-gué une loi mettant fin au mo-nopole de Gazprom pour les exportations de GNL et des-tinée à renforcer la présence russe sur le marché asiatique. Le texte, publié hier sur le site internet officiel consacré aux textes de loi, a été signé sa-medi 30 novembre par Vladimir Poutine et est entré en vigueur dès dimanche 1er décembre. En préparation depuis des mois, cette libéralisation serafinalement soumise à de strictes conditions et ne concernera dans un premier temps que certains projets de Rosneft et Novatek.

Libéralisation

L’Union européenne va imposer à partir de vendredi

6 décembre des mesures anti-dumping aux producteurs de panneaux solaires chinois qui n’ont pas accepté l’accord

à l’amiable trouvé cet été sur ce dossier qui avait fait

craindre le démarrage d’une guerre commerciale. Ces

mesures “entreront en vigueur pour une durée de deux ans

à partir du 6 décembre 2013”, a indiqué hier la Commission

européenne. Elles concernent uniquement les producteurs

chinois qui ont refusé d’appli-quer un prix plancher comme décidé en juillet, soit environ un tiers des producteurs de panneaux solaires chinois.

Mesures

SolutransDéveloppement durable

charte co2 : les transporteurs s’engagentC’est à l’issue du “3e rendez-vous de la filière camion” que le préfet de la région Rhône-Alpes et les responsables de l’Ademe et de la Dreal ont choisi de mettre à l’honneur la centième société signataire de la charte CO2, en l’occurrence les Transports Ducroux.

2 - Mardi 3 décembre 2013 - l’antenne

“100 signataires en Rhône-Alpes”

Infrastructures/Institutions

La Chine, qui cherche à ac-croître son influence écono-mique sur les ex-républiques soviétiques d’Asie centrale, a accordé vendredi 29 novembre un prêt de 350 millions de dollars à l’Ouzbékistan pour l’aider à financer une ligne de chemin de fer. La ligne Angren-Pap, longue de 120 kilomètres, est un projet crucial, reliant les régions de l’Est au reste du pays à travers un massif mon-tagneux. Elle doit remplacer la ligne actuelle qui transite par le territoire du Tadjikistan, avec qui l’Ouzbékistan entretient des relations difficiles.

Financement

Le gouvernement britan-nique vient de publier son projet de loi sur le HS2. Avec ses 55.000 pages, il s’agit du projet de loi le plus volumineux jamais présenté devant le Parlement où les débats ne vont pas débuter avant huit semaines, le temps de lancer l’enquête d’utilité pu-blique. Si tout se passe au mieux, le gouvernement espère faire voter le projet avant les pro-chaines élections générales en 2015 et les premiers coups de pioche seront alors portés l’an-née suivante.

La mise en service du HS2 sur un premier tronçon allant de Londres à Birmingham n’au-rait cependant pas lieu avant 2026, soit 62 ans après la mise en circulation du Shinkansen japonais et 45 ans après la pre-mière exploitation commer-ciale du TGV français. Dans une seconde phase, prévue pour 2032-2033, le HS2 doit en-suite continuer sa route vers le Nord-Ouest et le Nord-Est pour mettre Birmingham à 49 minutes

(contre 1 h 21 aujourd’hui) de Londres, et Manchester à 1 h 08 (contre 2 h 08) de la capitale.

UN coût de 59,8 Milliards d’eUros

Mais avant que la Grande-Bretagne ne goûte à son tour au rail à haute vitesse, ailleurs que sur les lignes d’Eurostar qui mènent à Londres, de nom-breux obstacles restent encore à lever. Outre l’inévitable guérilla juridique, portée notamment par des écologistes et des rive-rains, et d’ores et déjà budgétée, c’est le coût du projet qui divise les esprits. Réévalué à 50 mil-liards de livres (59,8 milliards d’euros), il a toujours l’appui des trois principaux partis de Grande-Bretagne. Mais plusieurs poids lourds de l’opposition tra-vailliste ont laissé entendre que cela pourrait changer si l’addi-tion continuait à grimper. Or, la fin de l’union sacrée risquerait de porter un coup fatal au rêve de trains à grande vitesse.

HS2Ferroviaire

la lente mise sur les rails du tGV britannique

Le gouvernement de David Cameron a publié lundi 25 novembre son projet de loi sur le HS2, le TGV britannique, première étape d’un projet pharaonique et controversé, à l’avenir incertain.

Depuis 2008, les volumes de fuel à haute viscosité vendus au Havre pour le soutage des na-vires en escale ont été multipliés par quinze ! Aujourd’hui le port à travers Total Marine Fuels, fi-liale de Total, délivre un million de tonnes de carburant grâce no-tamment aux travaux de moder-nisation menés par le pétrolier sur sa raffinerie située sur la zone portuaire. Cette forte croissance place Le Havre parmi les leaders du soutage sur un marché euro-péen très concurrentiel avec, au catalogue, plusieurs grades de fuel haute viscosité et du diesel. Pour assurer les avitaillements, deux navires spécialisés de forte capacité appelés “bunker tan-kers” sont affectés sous le pi-lotage de l’agence Humann et Taconet. Avec la possibilité de charger jusqu’à 7.000 tonnes en dix à douze heures, ces deux unités interviennent en même temps que les opérations

commerciales des navires, porte-conteneurs compris.

optiMiser les escales

Peu valorisée à ce jour, la compétitivité du soutage et la diversité des produits délivrés sont devenues des arguments commerciaux stratégiques pour les ports auprès des armements maritimes. Évaluées à 60 % du coût d’exploitation d’un navire, les soutes constituent en effet un enjeu majeur pour ces derniers qui chaque année consomment plus de 200 millions de tonnes dans le monde. Pour conquérir des parts de marché sur cette ac-tivité, Le Havre mise en sus de ses installations et flottes dédiées sur son positionnement géo- graphique, à l’entrée et à la sortie du détroit le plus fréquenté au monde...

e. D.

HaropaMaritime

le Havre mise sur son activité “Bunkering”

Au même titre que l’accessibilité ou la compétitivité du passage portuaire, le soutage est un critère de sélection analysé par les compagnies maritimes pour l’escale de leurs navires. Un marché très concurrentiel en Europe oùLe Havre progresse avec plus d’un million de tonnes de carburant livrées chaque année.

Cinq pays, dont la Chine et l’Inde, ont encore réduit leurs achats de brut iranien et évité

ainsi des sanctions améri-caines, a annoncé vendredi

29 novembre Washington, promettant une application

“stricte” des réglements actuels malgré l’accord

intérimaire avec Téhéran sur son programme nucléaire.

Par ailleurs, la période de gel pendant six mois de certaines

activités nucléaires contro-versées de l’Iran prévue par

l’accord de Genève, commen-cera fin décembre ou début

janvier, a déclaré vendredi le représentant iranien auprès

de l’AIEA.

Achats

Page 3: Lantenne 03 12 2013

l’antenne - Mardi 3 décembre 2013 - 3

Le ministre australien de l’Économie a évoqué jeudi 28 novembre la possibilité d’accroître la part des action-naires étrangers dans le capi-tal de la compagnie aérienne Qantas, qui proteste contre les apports d’États étrangers à sa grande rivale, Virgin Australia. “Le marché a changé mais les restrictions sont toujours en place”, a noté le Trésorier, Joe Hockey, qui appartient au gouvernement conservateur élu en septembre. Lors de la privatisation de Qantas en 1995, il avait été décidé que l’actionnariat étranger serait limité à 49 % du capital de la compagnie nationale historique.

Actionnariat

Les entreprises candidates à la reprise de Mory Ducros, placé mardi 26 novembre en

redressement, ont jusqu’au 3 janvier pour déposer une

offre formelle de reprise, ont indiqué vendredi à

l’AFP deux syndicats. La date pourra éventuellement être prorogée, a précisé la

CFDT. Mory Ducros, qui compte plus de 5.000 sala-

riés et fait en outre travailler 2.000 sous-traitants, a été placé mardi en redresse-

ment judiciaire par le tribunal de commerce de Pontoise,

avec une période d’observa-tion de six mois.

Prévu sur trois ans avec un terme fixé à fin 2014, le déploie-ment de Tosca comporte plusieurs volets dont la mise en place d’un outil d’optimisation des flux. Opérationnel dans une ving-taine de pays, Opteam tel est son nom, permet à Gefco “de repé-rer par zone géographique pour des flux «spot» et réguliers d’un client ou d’un transporteur les déséquilibres entre régions, et de prioriser nos actions en créant notamment des boucles afin de

réduire les retours à vide”, ex-plique bruno Rivoallan, direc-teur Overland. Servant aussi aux

appels d’offre, Opteam a trans-formé l’organisa-tion du prestataire à travers l’inter-vention “d’op-timisateurs de flux”, et l’ajuste-ment de son plan

de transport européen. Sur ce der-nier, il déclare une réduction des coûts de l’ordre de 7 %.

Le second volet du programme Tosca est une plate-forme colla-borative “Carrier Management

System” pour gérer les transpor-teurs sous-traitants, et lancer, à leur intention, des appels d’offres en ligne sous forme d’enchères inversées. Déployé dans toutes les filiales européennes, ce CMS “facilite et structure les missions de nos cellules Achats” qui tra-vaillent avec 8.000 transpor-teurs routiers. “Il facilite aussi la phase de pré-qualification et permet d’élaborer un véritable suivi sur le long terme”.

reMoNtée d’iNforMatioNs eN teMps réel

Adossé à Cadis conçue par Kratzer Automation, le déploie-ment d’une solution de manage-ment des transports et d’informa-tique embarquée est le troisième pilier de Tosca. Moyen de tracer toutes les phases d’une expédi-tion, elle s’appuie sur un PDA

qui remonte les informations en temps réel, photo en cas de réserve et saisie des signatures clients comprises. En moins d’un an, le logiciel Cadis et son péri-phérique mobile ont été déployés au sein d’une centaine d’agences dans treize pays européens.

L’ensemble des données issues de ces outils convergent vers deux systèmes centraux : le portail Gefco Connect, plate-forme colla-borative ouverte à tous les acteurs des supply chain clients externes de Gefco, et un outil de manage-ment dédié aux collaborateurs du groupe. Amélioration de la renta-bilité opérationnelle, baisse des coûts administratifs, réduction des délais de traitement et des ano-malies, facilitation des échanges avec les clients sont quelques-uns des résultats cités par le presta-taire depuis le lancement du pro-gramme Tosca.

e. D.

GefcoCommission de transport

Bilan du programme “tosca” à mi-parcoursAvec le cabinet Cereza, Gefco est engagé depuis fin 2011 dans la refonte de ses outils de gestion et de pilotage des flux “overland” en Europe. Baptisée Tosca, cette démarche a été présentée lors du dernier salon Supply Chain Event à Paris, et sera étendue aux autres métiers du groupe dont l’overseas.

“Réduction des coûts de 7 % sur le plan

de transport européen”

Candidatures

Entreprises

L’Australie a mis son veto à l’OPA de l’américain ADM sur GrainCorp. “Ce n’est pas le moment opportun pour une ac-quisition à 100 % de cette entre- prise stratégique australienne par un groupe étranger”, a jus-tifié le Trésorier, Joe Hockey. “Ce ne serait pas dans l’intérêt national”. L’annonce a provoqué la chute de l’action GrainCorp. Le titre a clôturé en repli de 22 % par rapport à son cours de la veille, à 8,73 dollars austra-liens (5,83 euros), à la Bourse de Sydney. Selon Joe Hockey, le secteur évolue en direction d’une concurrence plus robuste et la prise de contrôle étrangère d’un des plus grands groupes alimen-taires du pays pourrait miner le soutien du public pour les inves-tissements étrangers en Australie. La proposition d’ADM a en outre “suscité pas mal d’inquiétudes de la part des acteurs du secteur et de la communauté en général”, a ajouté le Trésorier, équivalent

en Australie du ministre des Finances et de l’Économie.

ADM, qui commercialise, transporte, stocke et transforme maïs, oléagineux, blé et cacao, avait proposé en octobre 2012 de racheter GrainCorp pour quelque 2,68 milliards de dollars aus-traliens (1,78 milliard d’euros), une offre non sollicitée d’abord refusée par GrainCorp. Le mon-tant avait été porté à près de 3 milliards de dollars australiens (2 milliards d’euros), 200 mil-lions de dollars australiens avaient été promis pour moderni-ser l’infra-structure ferroviaire, et l’offre avait été acceptée. GrainCorp détient 280 silos et sept des dix terminaux portuaires céréaliers des États de Nouvelle-Galles du Sud, Queensland et Victoria. Quelque 85 % des ex-portations céréalières de l’Est du pays transitent par son réseau portuaire. Quant à GrainCorp, elle offre ses services à quelque 30.000 céréaliers australiens.

GrainCorpMatières premières

l’australie met son veto à l’opa d’adM

Le gouvernement australien s’est opposé vendredi 29 novembre au rachat du groupe agroalimentaire GrainCorp par le géant américain du négoce et de la transformation de matières premières agricoles Archer Daniels Midland (ADM), jugeant que cette opération de 2 milliards d’euros était “contraire à l’intérêt national”.

© GeFco

La direction d’Air France a fait savoir vendredi 29 novembre qu’aucun de ses dirigeants ne bénéficiait plus de retraite chapeau depuis le début de l’année, en réponse à des syndicats qui dénonçaient un régime de retraite “choquant”. Le régime de retraite chapeau, qui était en vigueur depuis 2004, a été dénoncé “à l’occa-sion de l’arrivée d’Alexandre de Juniac” à la tête de la compagnie en novembre 2011, peu avant de lancer un plan de restructuration, indique Air France dans une mise au point. “Depuis deux ans, ce régime ne fait plus l’objet de financement dédié”, précise la direction.

Retraite

CFM international, co- entreprise du français

Safran et de General Electric, a décroché un contrat de

4,3 milliards de dollars pour motoriser 100 A320 Neo déjà

commandés par la compagnie turque à bas coûts Pegasus.

Le contrat durera au moins jusqu’en 2042, a précisé le

directeur général de Pegasus, Sertaç Haybat. En effet les livraisons des A320 Neo et A321 Neo, commandés en 2012, s’étaleront de 2016

à 2022, et CFM s’engage à maintenir les moteurs com-

mandés pendant une période initiale de vingt ans.

Contrat

Petite annonce

Dans le cadre du renforcement de ses équipes

recruteun agent d’exploitation maritimeExpérience minimum de 2 ans exigée / Maîtrise d'AP+ et de l'anglais indispensable. Expérience export Algérie souhaitée.

Envoyer CV et lettre de motivation à Jérôme DOREL 17/23, rue d'Athènes - Z.I. des Estroublans - 13127 Vitrolles

ou par mail : [email protected]

ArcelorMittal parie sur le rebond de l’automobile aux États-Unis, en achetant avec Nippon Steel une usine américaine de ThyssenKrupp. “En tant que fournisseurs d’acier à l’industrie automobile de l’Aléna (Canada, États-Unis et Mexique), nous ren-forçons nos positions avec cette acquisition sur un marché qui se remet de la crise avec force”, s’est félicité dimanche 1er dé-cembre le PDG lakshmi Mittal. Le patron du géant sidérurgique avait annoncé en novembre que son groupe avait passé le creux de la vague. Il n’a guère perdu de temps pour passer aux actes : moins d’un mois plus tard, il ac-quiert pour 1,55 milliard de dol-lars un site qu’il avait sur le radar depuis une année au moins et qui complète son usine de l’Indiana

pour alimenter le secteur auto- mobile. Frappé par la crise qui a fait fondre ses ventes au sec-teur automobile en Europe et aux États-Unis, très endetté (17,8 milliards de dollars au 30 septembre), ArcelorMittal a trouvé en Nippon Steel l’associé dont il avait besoin pour acquérir “le site stratégique de Calvert” à parité. Située sur le golfe du Mexique, cette usine “est idéa-lement placée pour fournir de l’acier à la fois à l’industrie automobile américaine, mais aussi à la mexicaine”, se réjouit le PDG, qui voit également de belles perspectives de croissance dans le secteur énergétique, avec l’exploration pétrolière dans ce même golfe.

antonio RoDRiguez

ArcelorMittalIndustrie

achat d’une usine américaine de thyssenKrupp

ArcelorMittal table sur la reprise de l’industrie automobile aux États-Unis en acquérant, avec le japonais Nippon Steel, une usine dans l’Alabama de son concurrent allemand ThyssenKrupp, qui parvient enfin à se débarrasser de ce gouffre financier.

Page 4: Lantenne 03 12 2013

4 - Mardi 3 décembre 2013 - l’antenne InternationalL’or termine en hausse grâce à la demande chinoise

L’or a chuté en début de semaine dernière, après l’accord avec l’Iran, avant de se rétablir au cours de la semaine grâce à la vigueur de la demande chinoise. Du côté des alimentaires, les cours du sucre se sont affaiblis, toujours pénalisés

par l’abondance de l’offre, tandis que les prix du café divergeaient et que le cacao se stabilisait.PLATINE-PALLADIUM - Les platinoïdes ont pâti

d’un recul des risques de grève en Afrique du Sud, le palladium tombant lundi à un plus bas depuis mi- octobre (à 710,05 dollars l’once) tandis que le platine marquait jeudi un minimum en quatre mois et demi (à 1.351,95 dollars l’once).

“Amcu, le principal syndicat à Amplats (premier producteur mondial de platine) a reporté à janvier un vote sur l’organisation ou non d’une grève”, a indiqué Walter de Wet, analyste de Standard Bank.

La grève se poursuit par contre chez le groupe sud-africain Northam Platinum, qui est un petit acteur du sec-teur. L’Afrique du Sud est le premier producteur mondial de platine (70 % de parts de marché) et le deuxième pro-ducteur mondial de palladium derrière la Russie.

Sur le London Platinum and Palladium Market, l’once de platine a fini à 1.376 dollars, contre 1.396 dol-lars une semaine auparavant.

L’once de palladium a clos à 724 dollars, contre 721 dollars sept jours auparavant.

MÉTAUX DE BASE - Les métaux industriels échan-gés sur le London Metal Exchange (LME) ont reculé, pâtissant de la chute du prix du pétrole puis de faibles volumes d’échanges à cause d’un jour férié jeudi 28 no-vembre aux États-Unis.

Les prix des matières premières, dont les métaux de base, “ont suivis la baisse des prix du pétrole après l’accord avec l’Iran sur son programme nucléaire”, ont expliqué les analystes du courtier Triland Metals. Les cours du brut ont accusé le coup lundi, suite à l’accord intérimaire entre les grandes puissances occidentales et l’Iran qui fait craindre une augmentation de l’offre pé-trolière à moyen terme.

Toutefois, la majorité des sanctions liées aux expor-tations pétrolières iraniennes restant en place, les prix du brut se sont ensuite rétablis. Les métaux de base ont néanmoins continué sur leur tendance baissière, pâtissant d’une fin de semaine très calme en termes d’échanges en raison d’un jour férié pour Thanksgiving aux États-Unis.

Le nickel a atteint mercredi un plus bas depuis le 9 juillet (à 13.274 dollars la tonne) tandis que le plomb et le zinc ont marqué jeudi des plus bas depuis début octobre, à respectivement 2.063 dollars et 1.863 dollars la tonne.

Quant à l’aluminium, il a touché mercredi un plus bas en quatre ans (à 1.748 dollars la tonne). “La liquida-tion observée mercredi sur le marché de l’aluminium est principalement technique”, a-t-on expliqué chez Triland Metals, les cours passant un niveau plancher après l’autre depuis début novembre.

Le nickel a également souffert des incertitudes en-tourant l’interdiction d’exporter du minerai de nickel depuis l’Indonésie censée entrer en vigueur début 2014. “Les informations en provenance d’Indonésie conti-nuent d’être confuses et contradictoires concernant l’in-terdiction d’exporter des minerais”, ont remarqué les économistes de Macquarie.

Comme le rappellent les experts de Commerzbank, “beaucoup d’opérateurs de marché sont sceptiques quant à la mise en place de cette interdiction d’expor-ter”. “Après tout, l’Indonésie n’a toujours pas suffisam-ment de capacité de raffinage, ce qui signifie que le pays pourrait perdre une partie de ses revenus liés à la vente de minerai, ce qui pourrait avoir un impact négatif sur la croissance économique ainsi que des conséquences sociales”, ont-ils ajouté. “Nous pensons qu’un compro-mis sera trouvé, selon lequel les entreprises avec l’inten-tion ferme de construire des usines de raffinage auront des quotas d’exportation tandis que les autres n’auront rien”, ont conclu les analystes de Macquarie.

Sur le LME, la tonne de cuivre pour livraison dans trois mois s’échangeait à 7.068 dollars vendredi, contre 7.077,75 dollars le vendredi précédent.

L’aluminium valait 1.763 dollars la tonne, contre 1.793 dollars.

Le plomb valait 2.086 dollars la tonne, contre 2.108 dollars.

L’étain valait 22.760 dollars la tonne, contre 22.845 dollars.

Le nickel valait 13.501 dollars la tonne, contre 13.560 dollars.

Le zinc valait 1.883 dollars la tonne, contre 1.909,50 dollars.

SUCRE - Les prix du sucre ont décliné, atteignant vendredi 29 novembre un plus bas depuis quinze jours à Londres (à 459,50 dollars la tonne) et un minimum depuis deux mois à New York (à 17,20 cents la livre).

Les cours sont pénalisés par “des inquiétudes autour d’une quatrième année consécutive de surplus sur le marché mondial, avec un excédent de plus de 4 millions

de tonnes prévus en 2013-2014”, ont expliqué les ana-lystes d’Ecobank.

“Même si la prévision d’une baisse de la production en 2014-2015 devrait soutenir les prix à l’avenir, les cours vont rester faibles pour l’instant”, a-t-on ajouté chez Ecobank.

L’ISO estime également dans son dernier rapport tri-mestriel que la production mondiale de sucre déclinera de “2 à 3 millions de tonnes” la saison prochaine, “an-nonçant la fin de la phase excédentaire dans la produc-tion sucrière” mondiale.

Sur le Liffe de Londres, la tonne de sucre blanc pour livraison en mars valait 459,80 dollars vendredi, contre 466 dollars le vendredi précédent.

Sur le ICE Futures US de New York, la livre de sucre brut pour livraison en mars valait 17,23 cents, contre 17,44 cents sept jours auparavant..

CACAO - Les cours du cacao ont oscillé dans une fourchette étroite, après avoir atteint la semaine précé-dente de nouveaux plus hauts en deux ans.

“Les prix sont influencés à part égales par le solide début de saison en Afrique de l’Ouest (principale région productrice de cacao) d’un côté et des indications d’un rebond de la demande de concassage de l’autre”, ont expliqué les analystes d’Ecobank.

Entre le début de la saison le 2 octobre et le 24 no-vembre, les arrivées de fèves aux ports de Côte d’Ivoire ont atteint 419.000 tonnes, soit 43 % de plus qu’au cours de la même période l’année dernière, a rapporté Ecobank, qui signale aussi que les arrivées aux ports ghanéens sont également en forte hausse (+ 30,8 %).

“Toutefois, l’aiguille penche du côté d’une hausse des prix, en raison de craintes que l’offre en provenance de l’Afrique de l’Ouest ne ralentisse début 2014, aug-mentant la possibilité d’un déficit mondial substantiel cette saison”, a-t-on conclu chez Ecobank.

À Londres, la tonne de cacao pour livraison en mars valait 1.750 livres sterling vendredi, contre 1.758 livres sterling le vendredi précédent.

À New York, la tonne pour livraison en mars valait 2.789 dollars, contre 2.784 dollars sept jours plus tôt.

CAFÉ - Les cours du café ont divergé, le robusta montant vendredi à Londres à un plus haut depuis le 17 octobre (à 1.651 dollars la tonnes) tandis que l’ara-bica reculait.

“Les restrictions exercées au Vietnam (deuxième pro-ducteur mondial, plutôt de robusta) en ce qui concerne les exportations de robusta semblent porter leurs fruits”, ont expliqué les économistes de Commerzbank. Le Vietnam attend cette saison une récolte record mais les exportations sont moins importantes que l’année der-nière, les exploitants freinant la vente de leur récolte en raison des faibles prix – le robusta a marqué un plus bas en trois ans début novembre.

De son côté, l’arabica peine à se reprendre après avoir atteint il y a trois semaines un plus bas depuis sept ans. Cette espèce de café reste en effet pénalisée par la perspective de récoltes records au Brésil.

À Londres, la tonne de robusta pour livraison en janvier valait 1.614 dollars, contre 1.608 dollars le ven-dredi précédent.

À New York, la livre d’arabica pour livraison en mars valait 108,20 cents, contre 111,70 cents sept jours auparavant.

CÉRÉALES-SOJA - Les cours du soja ont de nou-veau été portés à Chicago par la vigueur de la demande mondiale, en particulier de la Chine. Ceux du blé ont lé-gèrement progressé tandis que ceux du maïs ont reculé.

“Les chiffres sur les ventes à l’exportation diffusés vendredi 29 novembre sont encore très bons pour le soja, la vaste majorité partant pour la Chine, et cela continue de nourrir l’intérêt des investisseurs” pour l’oléagineux, estime Jack Scoville de Price Futures Group.

Les cours du blé évoluent de leur côté dans le sillage d’un marché mondial porté par une demande solide, selon Jack Scoville. Cette tendance positive est renforcée aux États-Unis par l’anticipation de gel dans la région des Grandes plaines, au centre du pays, qui pourrait dé-truire une partie de la récolte d’hiver.

Sur le marché du maïs, les cours ont “tenté un rebond dans le sillage d’un léger regain de vigueur des exporta-tions, de la progression des cours du soja et de la couver-ture de positions par des fonds d’investissement”, relève Dewey Strickler. Mais “cette reprise est restée limitée” car les investisseurs s’attendent à ce que les stocks de fin de campagne en janvier atteignent aux États-Unis des niveaux très élevés grâce à une production record.

Les échanges ont par ailleurs été limités par la fête de Thanksgiving, qui a conduit à la fermeture de la Bourse de Chicago jeudi et à une fermeture plus tôt vendredi.

Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en décembre a terminé vendredi à 4,1525 dollars contre 4,2225 dollars en fin de semaine dernière (- 1,65 %).

Le boisseau de blé pour la même échéance s’est établi à 6,55 dollars contre 6,495 dollars le vendredi précédent (+ 0,85 %).

Le boisseau de soja pour livraison en janvier a clô-turé à 13,365 dollars contre 13,195 dollars il y a une semaine (+ 1,29 %).

COTON - Après un début de semaine peu animé et un marché fermé jeudi 28 novembre à l’occasion de la fête de Thanksgiving aux États-Unis, les prix de la fibre blanche ont nettement grimpé vendredi au cours d’une journée qualifiée par la spécialiste du courtage de coton à KCG Futures, Sharon Johnson, de “rock n’roll”.

“Les cours ont d’abord reculé après la publication de chiffres sur les ventes à l’exportation pas aussi bons que les semaines précédentes”, dit-elle. Mais ils ont en-suite bénéficié d’ajustements en cette dernière séance de novembre par des fonds spéculatifs qui avaient lar-gement réduit leurs positions au cours des précédentes semaines, relève Sharon Johnson.

Les investisseurs ont par ailleurs été très attentifs à ce qui se passait en Chine. Pékin achète actuellement massivement du coton afin de garantir un prix minimal à ses producteurs, faisant gonfler ses stocks. Mais “le gou-vernement chinois semble déterminé à mettre un frein à la progression continue de ses réserves” en annonçant mercredi qu’il allait en mettre aux enchères une partie, relèvent les analystes de Plexus Cotton. Toutefois, les prix du coton vendu par Pékin “restent pour les manu-factures chinoises plus élevés que sur le marché mon-dial, même avec la taxe d’importation de 40 % imposée par Pékin”, souligne Sharon Johnson.

La livre de coton cotée à New York pour livraison en mars, le contrat le plus échangé, s’est établi vendredi à 79,35 cents contre 77,23 cents le vendredi précédent (+ 2,75 %).

L’indice Cotlook A, moyenne quotidienne des cinq prix du coton les plus faibles sur le marché physique dans les ports d’Orient, valait 84,90 dollars les 100 livres contre 84,75 dollars il y a une semaine (+ 0,18 %).

En vedette…OR-ARGENT

Le métal jaune est tombé lundi 25 novembre à un plus bas depuis quatre mois et demi, à 1.225,55 dol-lars l’once, entraînant l’argent, qui a chuté ce jour-là à 19,59 dollars l’once, un minimum depuis le 8 août.

La chute de l’or est “sans aucun doute princi-palement imputable à la réduction des risques géo- politiques après une percée dans les négociations entre les Occidentaux et l’Iran au cours du week-end”, ont expliqué les experts de Commerzbank. Les grandes puissances occidentales et l’Iran sont par-venus à un accord intérimaire, selon lequel quelques sanctions contre le pays seront levées en échange d’un gel de certaines activités nucléaires de Téhéran.

Par la suite, le cours du métal jaune s’est rétabli, bénéficiant d’une forte demande chinoise. “Selon les données des douanes de Hong Kong, la Chine a importé 131,2 tonnes d’or nettes de l’ancienne co-lonie britannique en octobre”, soit “cinq fois plus qu’à la même période l’année dernière et seulement cinq tonnes de moins que le record atteint en mars”, ont rapporté les économistes de Commerzbank.

Les cours de l’or restent toutefois pénalisés par le désintérêt des investisseurs financiers, qui conti-nuent de se retirer des ETF (fonds d’investissement adossés à des stocks physiques d’or), ont souligné par ailleurs plusieurs analystes.

Sur le London Bullion Market, l’once d’or a ter-miné à 1.253 dollars, contre 1.246,25 dollars le ven-dredi précédent.

L’once d’argent a clôturé à 19,93 dollars, au même niveau qu’il y a sept jours.

Page 5: Lantenne 03 12 2013

MarseillePr

évis

ions

de

dépa

rts

Roulant / Conventionnel / ConteneursALGER

DAINA ............................................................................... 7 Décembre

BEJAIA - SKIKDAHANSALAND ..................................................................... 7 Décembre

ORAN - MOStAGANEMTebeSSA ......................................................................... 4 Décembre

Réception : SOCOMA Poste 44

–––––––––––––52 rue Emmanuel Eydoux - 13016 MARSEILLE

tél.: 04.91.14.27.80 - Fax: 04.91.56.65.05/06www.agent-maritime-marseille.com

MAROC

GROUPAGE tUNISIEDépart hebdomadaire TUNIS/SFAX tous les mercredis

TOUS TYPe De MARCHANDISe CONTeNeURISAbLe(Dangereux accepté suivant classe)

tél. 04 91 13 27 07 ou 04 91 13 27 02e-mail : [email protected] ; [email protected]

Le monde à votre portée

Le monde à votre portée

TRANSCAUSSELots complets / Groupages

MAROC - tUNISIE - ALGÉRIEDéparts hebdomadaires

de Marseille, Lyon et Paris–––—————––

tél. : 04.91.13.15.37 / 38Fax : 04.91.90.54.29

l’antenne - Mardi 3 décembre 2013 - 5

Service hebdomadaire DIRECtconteneurs (FCL)

MARSEILLE - CASABLANCAIMPORT / eXPORT

Réception Poste 157_____________Depuis FOS hebdomadaire

ALGER port secORAN - SOUSSE

Réception eUROFOS

Marseille - tél. 04.91.13.16.16e-mail : [email protected]

ARKASFRANCE/SMI

au dÉpart de SÈte

Service Fret direct en 40 heures2 départs par semaine en Ro/Ro

depuis SÈte sur tanger et nadorCotations et réservations :

Burger-Fé[email protected] - tél. 04 91 39 93 66

TRANSCAUSSEMessagerie / Lots complets

ExpressCORSE

Livraison tous pointsDéparts quotidiens

––––––––tél. 04.91.13.14.52 Fax: 04.91.91.16.50

CORSE Et SARDAIGNERéservations Fret Marseille

tél. : 04 91 99 45 91Fax : 04 91 99 45 96

Départs du 3 décembreMarseille-bastia PIANAAjaccio-Marseille GIROLATAPropriano-Marseille KALLISTe Porto-Torres-Marseille KALLISTe

Départs du 4 décembrebastia-Marseille PIANAMarseille-Ajaccio GIROLATAMarseille-Propriano KALLISTe Marseille-Porto-Torres KALLISTe

www.lameridionale.fr

Marseille - tél. 04.91.13.16.16e-mail : [email protected]

ARKASFRANCE/SMI

Depuis FOS hebdoConteneurs

DAKAR ABIDJAN tEMALAGOS LIBREVILLE

MAURItANIERéception SeAYARD

Page 6: Lantenne 03 12 2013

6 - Mardi 3 décembre 2013 - l’antenne Prévisions de départs du port de Marseille

Service hebdomadaireMatériels roulant uniquement

Au départ deMarseille

LE PIRÉE - GEMLIKDERINCE

NePTUNe KeFALONIA ......... 8 Déc.Le MANS eXPReSS.............. 12 Déc.

––––––Pour fret et réservations :

O.t.M.10, place de la Joliette

13002 MARSEILLEtél.: 04.91.91.04.04

téléfax: 04.91.91.46.56e-mail : [email protected]

XPRESS CNTRS LINEDépart hebdomadaire de FOS

GENES - LIVOURNE - ALGESIRAS LAS PALMAS - tENERIFFE

AGADIR - MELILLA - tARRAGONEbJORG ................................ 3 Déc.

AGENA tRAMPTél. 04 42 05 71 71 - Fax 04 42 05 71 77

Service hebdomadairedepuis FOS

GRÈCE - tURQUIE - LIBANÉGYPtE - SYRIE - CANARIES

MER NOIRE - LIBYE_____________

Marseille - tél. 04.91.13.16.16e-mail : [email protected]

ARKASFRANCE/SMI

EVERGREEN LINEwww.evergreen-line.com

Service hebdomadaire DIRECT au départ de FOS

IMPORt ASIE / EXPORt ASIE & sous continent IndienSERVICE MD2 : Ningbo - Shanghai - Xiamen - Kaohsiung - Yantian

Singapour - Port Said - AshdodYM ULTIMATe 042e ................................................... 5 Décembre HONOLULU bRIDGe 009e ....................................... 12 Décembre YM UTOPIA 034e ....................................................... 18 Décembre HONG KONG bRIDGe 025e ..................................... 25 Décembre

Réception SeAYARD FOSRéception SeAYARD FOSMARSEILLE : 04 96 17 17 72/91

LYON : 04 72 61 19 91PARIS : 01 58 58 02 32/40

LE HAVRE : 02 32 74 50 52/54

Certificat AEO n°FR00000335

Simplifications douanières/Sécurité et sûreté

www.cargo-lines.com

Certificat AEO n°FR00000335

Simplifications douanières/Sécurité et sûreté

www.cargo-lines.com

boRCHaRD liNes ltdSERVICE DIRECt

Full Containers 20'/40' au départ de MARSeILLe

bosphorus serviceMIRIAM bORCHARD ............. 4 Déc.KATHeRINe bORCHARD ...... 11 Déc.LE PIRÉE ................... 4 joursAMBARLI ................... 5 joursGEBZE YILPORt ...... 6 joursIZMIR .......................... 7 jours

West Mediterraneanservice

ANNe bORCHARD ............. 6 Déc.RebeCCA bORCHARD ...... 13 Déc.LIMASSOL ................. 5 joursASHDOD .................... 6 joursHAïFA ......................... 7 joursALEXANDRIE ............ 8 joursMERSIN ..................... 9 jours

(transbordement Haïfa) MARMEDSA MARSEILLE

59, av. André Roussin - BP 106 - 13321 MARSEILLE Cedex 16tél. 04 96 17 17 12 / 32 / 09 / 37 — Fax 04 91 09 38 22

Départs de MARSEILLE/FOSRoulant - Projets - Conventionnel

Service hebdomadaire direct vers la turquie GEMLIK - DERINCE - YENIKOY

En transbordement via SALERNE :Palerme - Malte - tunis - tartous - Le Pirée

Beyrouth - Lattaquié - Al Khoms - AlexandrieGRANDe COLONIA ........................................................ 4 Décembre

Réception à FOS : Darse 3 - Nicolas Frères–––––––

aMaRsuD / GRIMALDI

17 A, Av. Robert Schuman - 13002 MarseilleTél. : 04.91.15.44.00 - Fax : 04.91.56.09.10

Une course d'avance pour toutes vos courses et transports

urgents, ponctuels ou réguliers.

120, bd de Paris - 13003 MarseilleTél 04.96.15.16.66 - Fax 04.96.15.16.67

C O G E P A R T

Les EUROS de l’ESPOIR®

Les entreprisescontre le CANCER

––––––––––––––––––––––GEFLUC

30, rue Montgrand13006 MARSEILLE

téléphone 04.91.33.00.67Chèque bancaire ou postal

––––––––––––––––––––––––––S'adresse aux entreprises,

Commerçants, Artisans,et à leur personnel

––––––––––Nous désirons participer à l'Action des

“eUROS De L'eSPOIR”, ci-joint:15,25 (minimum)

représentant notre cotisation pour un an.

NOM ........................................................

...................................................................

ADRESSE .............................................

...................................................................

...................................................................

...................................................................

LIgNES RégULIèRESTOUR DU MONDE ET INDE/MOyEN ORIENTTransport de marchandises conventionnelles, projets et colis lourds

Départ des ports d’Anvers / Hambourg / Gènes ou autres ports en route si aliments suffisants

Hervé Moignetél. +33 (0) 1 55 81 09 30Mob. +33 (0) 6 10 65 38 30

[email protected]

Elena Lazarevat +33 (0) 1 55 81 09 30

[email protected]

europe to SoutH eaSt aSia / Far eaStRICKMeRS SHANGHAI ........ 7 Déc.RICKMeRS SeOUL ............... 9 Janv.

europe to middle eaSt / india

RICKMeRS DUbAI ................ 27 Déc.RICKMeRS SAVANNAH ........ 29 Déc.

Marmedsa Paris : [email protected]

RICKMERS GROUP

Page 7: Lantenne 03 12 2013

l’antenne - Mardi 3 décembre 2013 - 7

ServicesMaritimes Rouen

Une desserte des pays côtiers et de l’hinterland de l’Afrique au départ de ROUEN

Destinations côtières :NOUAKCHOtt - DAKAR - ABIDJAN - CONAKRY - tÉMA

LOME - COtONOU - LAGOS - DOUALA - LIBREVILLEPORt GENtIL - POINtE NOIRE - MOMBASA

Destinations enclavées : NIAMEY - BAMAKOOUAGADOUGOU - BANGUI - N’DJAMENA - KINSHASA

Contact : [email protected] - tél. : 02.32.18.83.60

www.tsl-nvocc.comUne maitrise de bout en bout avec le réseau du groupe Bolloré

ServicesMaritimes Dunkerque

© D

unke

rque

Por

t

© D

unke

rque

Por

t

North West EuropedunKerQue /

St-peterSBourg+ reéxpédition RUSSIe

Départ hebdomadaireService direct

Cotations et réservations

[email protected]él. : 33.3.28.58.05.63

rouen-CaSaBlanCaService conteneur

hebdomadairedirect 4 Jours

[email protected]

rouen radiCatelFinlande – ruSSie

Nouveau service RO-RO & conventionnel direct sur St petersbourg

Service conteneur : 20’ / 40’ / 45’ (dry, pallet-wide, high cube, flat) Service conventionnel : colis lourds, matériel roulant, yachts

[email protected]

Service RoRo et conventionnel depuis Rouen

daKar, aBidJan, tema, lagoS

[email protected]

  Le HavreTél. 02 35 19 72 72Fax 02 35 21 42 34

www.agena.fr

Fort de FrancePointe à Pitre

La Havane

  Le HavreTél. 02 35 19 72 72Fax 02 35 21 42 34

www.agena.fr

Fort de FrancePointe à Pitre

La Havane

Page 8: Lantenne 03 12 2013

8 - Mardi 3 décembre 2013 - l’antenne

Le HavreServicesMaritimes

SeRVICe HebDOMADAIRe DIReCT

IMPORt / EXPORtSERVICE TAE

NEW YORK – NORFOLK CHARLEStON

HANJIN PHOeNIX ................ 8 Déc.YM VANCOUVeR.................. 15 Déc.

Réexpéditions ports secondaireset villes intérieures

—————PARIS : Tél. : 01.58.58.02.38/07 21LE HAVRE : Tél. : 02.32.74.52.39/54StRASBOURG : Tél. : 03.88.55.96.40MARSEILLE : Tél. : 04.96.17.17.87/93LYON : Tél. : 04.72.61.19.91

EVERGREEN LINEwww.evergreen-line.com

3 Afrique Occidentale et Equatoriale

Certificat AEO n°FR00000335

Simplifications douanières/Sécurité et sûreté

www.cargo-lines.com

5 Amérique du Nord

9 Moyen-Orient

SERVICE RORO

Prins boudewijnlaan 43b-2650 edegem, belgiumPhone : +32(0)3 451.09.14

[email protected]

EuropE - MiddlE East(EME sErViCE)

2 sailiNGs pEr MoNtHEuropE - asia(EsEa sErViCE)

2 sailiNGs pEr MoNtHEuropE - usa & soutHaMEriCa WEst Coast

(rtW sErViCE)3 sailiNGs pEr MoNtH

RAMP : 150WTMAX HEIgHT : 6,30 m

Certificat AEO n°FR00000335

Simplifications douanières/Sécurité et sûreté

www.cargo-lines.com

14 Mer du Nord / Baltique

Antilles / Amérique Centrale

6

http://www.niledutch.comSERVICE WESt AFRICA EXPRESS

DIRECt : ABIDJAN - POINtE NOIRELUANDA - LOBItO - NAMIBE

transbordement via POINtE NOIRE :LIBREVILLE - DOUALA - MAtADI

BAtA - MALABO - APAPARéexpédition possible depuis Pointe Noire sur Cabinda (Angola), Boma (RDC), Soyo (Angola)NILeDUTCH GeMSbOK ........... 5 Déc.beLGICA ................................... 12 Déc.NILeDUTCH GAZeLLe ............. 19 Déc.

NileDutch France S.A.S.espace Caillard - 3, rue Louis eudier

76600 Le Havrebertrand DeMARe 02.77.67.50.01Nathalie LeVeeL 02.77.67.50.03

[email protected]

France

10Extrême-Orient

SERVICE HEBDOMADAIRE DIRECt

SERVICE CESIMPORt : Le HAVRe, 1er PORT touché Kaohsiung - Ningbo - Shanghai - TaipeiHongKong - Shekou - Tanjung Pelepas

Piraeus - Algeciras Le HAVRe

EXPORt : AU DÉPART DU HAVRePiraeus - Jeddah - Tanjung Pelepas

Kaohsiung - Ningbo - ShanghaiTaipei - HongKong - Shekou

+ Réexpéditions - sur la Méditerranée Orientale et la Mer Noire - via le Piraeus- sur l’Afrique de l’Ouest ( Ne6 ) - via Algeciras - sur l’Afrique de l’est - via Colombo / Tanjung Pelepas

__________

PARIS : Tél. : 01.58.58.02.22LE HAVRE : Tél. : 02.32.74.50.50StRASBOURG : Tél. : 03.88.55.96.40MARSEILLE : Tél. : 04.96.17.17.70LYON : Tél. : 04.72.61.19.91

EVERGREEN LINEwww.evergreen-line.com

le HaVRe/sT PeTeRsbouRg & aRKHaNgelsK+ ReeX Russie/C.e.i. (CNTR DRY & ReeFeR/CoNV)

AGENT GÉNÉRAL :LE HAVRE : 02 35 22 81 30

FAX : 02 35 22 44 [email protected]

PARIS : 01 44 09 47 09 - Fax : 01 40 55 05 [email protected]

ARKHANGELSK LINES

ala russiE oriENtalE(Vostochniy, Vladivostok, Korsakov,

Petropavlovsk-Kamchatskiy, Magadan)

au dÉpart du HaVreAVeC

North West Europedépart hebdomadaire

Cotations et réservations

[email protected]él. : [email protected]él. : 33.3.35.25.57.35

Fort de FrancePointe à Pitre

La Havane

  Le HavreTél. 02 35 19 72 72Fax 02 35 21 42 34

www.agena.fr

Page 9: Lantenne 03 12 2013

9 - Mardi 3 décembre 2013 - l’antenne

En baisseEn hausseLa première compagnie aé-

rienne russe, Aeroflot, a publié hier un bénéfice net en hausse de 88 % sur un an au troisième tri-mestre, dopé par la hausse du trafic passagers et le contrôle de ses dépenses. Le bénéfice net s’est établi entre juillet et septembre à 543,7 millions de dollars, contre 289,1 millions au troisième tri-mestre 2012. L’excédent brut d’exploitation (Ebitda) a bondi de 91 % à 779,3 millions de dollars. La compagnie âgée de 90 ans, héritière du monopole aérien soviétique, a vu son chiffre d’af-faires augmenter de 20,5 % sur la période. Le directeur général du groupe, Vitali Saveliev, s’est félicité de “résultats financiers solides” et a dit s’attendre à une année “record dans l’histoire de la Russie moderne” en termes de passagers transportés. Aeroflot a transporté sur les neuf premiers mois de l’année 24 millions de passagers, soit 14,7 % de plus qu’un an plus tôt. Le trafic cargo est en hausse de 15,8 %.

Huit dirigeants industriels sur dix (84 %) sont inquiets pour les perspectives de l’économie française en 2014 et un nombre voisin (77 %) sur la compétitivité de l’industrie française à l’inter- national, selon un sondage Opinion Way pour CCI France présenté vendredi 29 novembre. Si les deux tiers des dirigeants inter-rogés (66 %) se disent préoccupés par les perspectives de l’industrie en général, ils ne sont qu’un tiers (34 %) à émettre les mêmes doutes pour leur propre entreprise. “Ce sont surtout les plus petites entre-prises qui sont les plus inquiètes à l’égard de l’avenir”, ce qui “n’est pas une spécificité industrielle”, a précisé Steeve Flanet, directeur de Opinion Way, lors de la présen-tation de cette étude sur les “nou-veaux métiers industriels”.

Plus de 235.000 nouveaux pilotes de ligne devront être formés d’ici 2020 pour absorber la croissance du trafic aérien et compenser les départs à la retraite, selon CTC Aviation, un des principaux centres de formation en europe. “Il y a un peu moins de 150.000 pilotes dans le monde mais, au cours des sept prochaines années, le secteur aérien aura besoin de trouver 235.000 pilotes supplémentaires pour répondre à la demande de trans-port aérien et remplacer également ceux partant à la retraite”, a expliqué vendredi 29 novembre CTC, basé au Royaume-Uni. “La France constitue l’un des principaux viviers de pilotes en Europe”, a souligné

Martin Hunt, son directeur, ajoutant que CTC allait mener une “campagne de recrutement” dans ce pays où les jeunes parlent de plus en plus l’anglais,

langue de l’aéronautique. La formation, d’une durée de près de deux ans, coûte 106.000 euros mais, fait-il valoir, “99 % des cadets trouvent un débouché dans une compagnie aérienne”. “C’est un bon investissement”, dit-il. CTC Aviation sou-ligne en outre que les salaires des pilotes débutants sont compris entre 35.000 et 60.000 euros par an en europe, les pi-lotes affectés sur long-courriers étant mieux rémunérés que ceux des vols court et moyen-courriers. CTC forme chaque année plus de 1.000 pilotes. entre 2003 et 2013, il aura accueilli 64.800 pilotes dont 45.800 en provenance d’europe et 2.839 de France.

235.000 nouveaux pilotes nécessaires d’ici 2020

l’antenneÉdité par la SMeCI

sarl au capital de 102.300 eurosR.C. 447 889 395 00037

Siège social : 32, avenue André-RoussinBP 36 - 13321 Marseille Cedex 16ISSN 0395-8582 - CPPAP 0313T79480

Dépôt Légal : 10 avril 2006Gérant : Jacques RICCOBONO

Directeur de la publication :Jacques RICCOBONO

————Tél. : 04.91.33.25.81 - Fax : 04.91.55.58.97

Site internet : www.lantenne.comPublicité :

Directeur commercial :F. Revenaz 04.91.13.71.60

Normandie F. Papion : 06.21.88.97.42Annonces maritimes : 04.91.33.83.01

Abonnement : 04.91.13.71.62 Rédaction :

v. grunchec : [email protected]@lantenne.com

[email protected]——————

Cette publication peut être utilisée dans lecadre de la formation professionnelle continue

Toulouse-Tarbes

Les cheminots tirent la sonnette d’alarmeLes cheminots CGT de Midi-Pyrénées s’alarment de l’état du réseau après la dé-

couverte d’un rail cassé sur la ligne entre Toulouse et Tarbes et estiment que la SNCF est passée à côté d’une “catastrophe ferroviaire”. Réseau ferré de France (RFF), qui gère les infrastructures ferroviaires, reconnaît un incident “sérieux” sur une ligne assez “vétuste” mais qui pour cette raison doit faire l’objet d’un vaste programme de moderni-sation. Des cheminots qui travaillaient sur une installation électrique près de la gare de Carbonne, en Haute-Garonne, ont fait la découverte fortuitement mardi 26 novembre, a expliqué vendredi 29 novembre Frédéric Konefal, élu CGT au comité d’entreprise. Il manquait un “tronçon d’environ un mètre” de rail. Il s’agit du second incident sur cette ligne en moins d’une semaine après la découverte d’un autre rail cassé dans le secteur de Montréjeau (Sud de la Haute-Garonne), selon la même source. “Des rails cassés, ce n’est pas exceptionnel en soit, ça arrive régulièrement”, ajoute l’élu, “mais là, on a une lacune d’un mètre et on a frôlé la catastrophe”. La catastrophe de brétigny-sur-Orge, dans l’essonne, qui avait fait sept morts et de nombreux blessés en juillet, “résonne toujours dans la tête des cheminots”, a-t-il ajouté. Une quarantaine de trains, TeR, trains intercités, TGV et trains de fret, empruntent quotidiennement la ligne, qui fait l’objet d’une surveillance régulière. La CGT demande l’avancement du programme de travaux de rénovation et, en attendant, que la vitesse soit limitée sur la ligne. “Là on a eu de la chance mais on ne peut pas s’en remettre toujours à la chance”, a ajouté le syndicaliste. “Dire qu’on a frôlé la catastrophe est exagéré”, dit Christian Dubost, directeur régional de RFF. Mais il s’agit “quand même d’un incident sérieux” et RFF est en train de l’exper-tiser, a-t-il souligné.

Cette ligne est ancienne, en particulier dans le secteur où s’est produit l’incident, avec des rails d’une cinquantaine d’années. “C’est le bon âge pour procéder à leur rempla-cement”, a ajouté Christian Dubost. Un programme de modernisation de plus de 300 M eUR a été arrêté pour la partie Midi-Pyrénées de cette ligne (de Toulouse à Saint-Pé de bigorre) qui va jusqu’à bayonne et les travaux doivent commencer en 2016-2017 pour se poursuivre jusqu’en 2025. D’ici-là, RFF, qui a réalisé 15 M eUR d’investissements sur la ligne en 2013, n’exclut pas de “faire un certain nombre de travaux déjà significatifs”. “Cet incident témoigne d’un état général pas totalement satisfaisant de la ligne et on a besoin de prendre un certain nombre de décisions plus rapides que celles qu’on imagi-nait”, a ajouté Christian Dubost.

PerturbationsLa circulation a été perturbée hier

dans le Nord en raison des blocages d’une vingtaine de transporteurs rou-tiers qui ont protesté contre l’Écotaxe, a-t-on appris de sources concordantes. L’autoroute A25 entre Dunkerque et Lille et la nationale N41 ont été cou-pées plusieurs heures. La préfecture avait prévu dès vendredi de fermer ces deux axes, en prévision des mouve-ments de transporteurs routiers. Les manifestations sur l’A25 et sur la N41 ont pris fin vers 14 h 30. Après la fin du blocage, le cortège se dirigeait vers Seclin, au sud de Lille, provoquant un bouchon de 4 km.

ZoneLe Pentagone a affirmé vendredi

29 novembre que les forces améri-caines continueraient à opérer “nor-malement”, après que la Chine eut fait décoller d’urgence des chasseurs pour surveiller des appareils évoluant dans sa zone autoproclamée de défense aérienne. Samedi 23 novembre, les autorités chinoises ont unilatéralement instauré une zone aérienne d’identifi-cation (ZAI) sur une grande partie de la mer de Chine orientale, entre la Corée du Sud et Taïwan, englobant notamment un petit archipel contrôlé par Tokyo, les îles Senkaku, et fer-mement revendiqué par Pékin sous le nom de Diaoyu.

François Marendet

L’ENSM face à “l’enjeu de son projet d’établissement”

Alors que la grogne s’est amplifiée la semaine dernière au Havre autour du projet d’établissement de l’École natio-nale supérieure maritime (eNSM), son directeur, François Marendet, a souhaité désamorcer la polémique. Selon lui, les nouvelles missions de l’école sont à la fois de former des officiers mais également des ingénieurs. Il assène l’idée selon laquelle “les navigants doivent se dire qu’ils ne navi-gueront pas uniquement sous pavillon français”. Autre évo-lution dans la carrière de cette profession, leur possibilité de “se reconvertir à terre”, avec leur diplôme d’ingénieur en poche. Il aborde la question de fond dans les milieux maritimistes : “Faut-il techniciser un marin ou maritimiser un terrestre” ? François Marendet, qui participait à la session annuelle d’Info Navires à Marseille, organisée par l’Institut méditerranéen des trans-ports maritimes (IMTM), est revenu sur la complémentarité des quatre sites : Le Havre, Marseille, Nantes et Saint-Malo. Selon lui, “la question ne se pose pas, c’est un enjeu”. Le directeur général de l’eNSM a rappelé les grands principes du projet d’établisse-ment. Alors que l’école du Havre délivrera les diplômes de première classe en assurant les 4e et 5e années, le site de la Cité phocéenne va se concentrer sur les trois premières années du cycle car, à ses yeux, “Marseille est le port où se trouvent de nombreux armateurs”. Quant à l’école de Nantes, elle assurera les formations en connexion avec l’industrie. Enfin, celle de Saint-Malo prodiguera celles ayant un lien avec les machines et la sécurité”. Cette complémentarité des sites permettra aux écoles du Havre et de Marseille “de ne pas se faire concurrence”, a-t-il souligné. Quant à l’ouverture de l’eNSM vers les formations d’ingénieurs, il a insisté : “Il faut faire comprendre qu’un navire est une petite usine”.

Vincent CALABRÈSE

Réaction...

CrashUn avion de la compagnie mozam-

bicaine Lam à destination de l’Angola a été retrouvé carbonisé samedi 30 no-vembre en Namibie et aucune des 33 personnes à bord n’a survécu à cet accident, le plus grave dans l’histoire de l’aviation civile mozambicaine. Le vol TM 470 avait décollé vendredi matin à 9 h 26 de Maputo à destination de la ca-pitale angolaise, Luanda, avec 27 pas-sagers à bord. L’appareil, un embraer brésilien e190 avec une centaine de sièges, donc au deux tiers vide, avait été livré en novembre 2012.

GrèveLes pilotes de la compagnie aérienne

easyJets basés au Portugal ont annon-cé vendredi 29 novembre leur intention d’observer cinq jours de grève, notam-ment pendant les fêtes de fin d’année, afin d’exiger de meilleures conditions de travail. “Les pilotes EasyJet de la base de Lisbonne ont remis un pré-avis de grève pour les 13, 24, 26 et 31 décembre, ainsi que pour le 1er jan-vier”, a annoncé le Syndicat des pilotes de l’aviation civile (Spac). Le mou-vement de grève prévoit des arrêts de 24 heures et un service minimum consistant à assurer une liaison quoti-dienne vers l’archipel de Madère.

Zoom...

© G

ree

npe

ace