la maladie d’erdheim chester : à propos d’un cas

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Abstracts / Médecine Nucléaire 786 (2014) 140–162 155 P 54 Impact de l’activité urinaire sur l’évaluation loco-régionale par TEP/TDM au 18-FDG C. Jaudet , L. Dierickx , M. Ouali , S. Zerdoud , K. Weyts , S. Brillouet , O. Caselles , F. Courbon Institut Claudius-Regaud, Toulouse, France Objectifs.– L’utilité des examens de TEP/TDM au FDG dans les bilans d’extension des cancers de la vessie est limitée par la concentration du radio- traceur au niveau de la vessie. Cette étude vise à évaluer l’impact locorégional sur la détermination du volume et de l’intensité de l’activité par des mesures sur fantômes réalistes. Patients et méthodes.– Une concentration de FDG (kBq/mL) de 14 pour les sphères (4 sur 6) et de 3 pour le bruit de fond a été utilisée pour remplir un fantôme PTW CEI 61675-1. L’activité de la vessie a été simulée avec une poche de sérum physiologique de 100 mL (207 kBq/mL) placée à 10 cm des sphères. Les acquisitions ont était réalisées sur une TEP/TDM Discovery ST4 de GE. Les images TEP ont été reconstruites grâce à un algorithme OSEM avec corrections de décroissance radioactive, d’atténuation, des coïncidences fortuites et avec et sans correction du diffusé. L’activité maximale (Amax), l’activité pic autour du maximum (Apeak) et l’activité pic moyenne maximum (Apeakmoy) en utilisant un volume d’intérêt de 0,5 cm 3 ont été mesurées. Un test de Wilcoxon parié a été réalisé. Résultats.– Vingt-deux acquisitions ont été réalisées avec (11) et sans (11) pré- sence de la ‘vessie’. Des différences significatives sont apparues (p < 0,05) entre les grandeurs caractérisant l’activité (kBq) dans les 4 plus grosses sphères pour Amax, Apeak et Apeakmoy dont les activités médiane avec la vessie étaient de resp. 14,8 ; 11,1 ; 12,3 et de 15,8 ; 11,3 ; 12,6 sans la vessie, soit une impor- tante sous-estimation de l’activité volumique mesurée en présence de la vessie de resp.–8,9 ; –4,1 et –3,5 %. Cet effet diminue si les images sont reconstruites sans correction du rayonnement diffusé : –1,3 ; +2,8 et +1,2 %. La comparaison des valeurs de seuils optimaux avec et sans vessie n’a pas révélé de différence significative (p > 0,0652). Conclusions.– Probablement à cause d’une surcorrection du diffusé, une sous- estimation significative de l’intensité de la concentration de FDG dans les sphères voisines est observée. Cette étude souligne la nécessité d’un protocole diurétique non seulement pour l’interprétation correcte de la fixation de la vessie elle-même, mais aussi pour l’analyse locorégionale. http://dx.doi.org/10.1016/j.mednuc.2014.03.097 P 55 Découverte fortuite en TEP/TDM au 18F-FDG d’une masse pelvienne hypermétabolique : à propos d’un leiomyosarcome rétropéritonéal M. Bailly a , Y. Venel a , B. Erra a , A. Jacquet b , A. Saint Hilaire c , C. Rousselot Denis d , M.-J. Ribeiro a a Médecine nucléaire, CHRU de Tours, Tours, France b Gynécologie, CHRU de Tours, Tours, France c Groupement d’imagerie médicale, CHRU de Tours, Tours, France d Anatomie pathologique, CHRU de Tours, Tours, France Objectifs.– La TEP/TDM au 18 F-FDG est indiquée dans le bilan d’extension de nombreux cancers, dont le sein. Les fixations pelviennes sont fréquentes, et le plus souvent physiologiques, mais il convient de ne pas méconnaître la présence d’une autre pathologie néoplasique sous-jacente. Patients et méthodes.– Nous présentons le dossier d’une femme de 59 ans, adres- sée pour bilan d’extension d’un carcinome canalaire infiltrant du sein gauche. L’examen TEP/TDM au 18 F-FDG met en évidence une masse hypermétabolique pelvienne. Le bilan est complété par une échographie pelvienne, un scanner thoraco-abdominopelvien et une IRM pelvienne. Une chirurgie est réalisée dans un second temps après l’intervention mammaire, avec examen anatomopatho- logique. Résultats.– L’examen TEP/TDM montre un foyer hypermétabolique mammaire gauche, associé à une masse hypermétabolique latéro-pelvienne droite, avec urétéronéphrose droite. Une échographie et une IRM pelvienne retrouvent cette masse de 7 cm de grand axe, rétropéritonéale, dont les caractéristiques évoquent un léiomyosarcome. Le scanner thoraco-abdominopelvien confirme les résultats de la TEP/TDM, à savoir l’absence d’autre localisation tumorale. Une chirurgie pelvienne large, avec examen anatomopathologique, a mis en évidence un léio- myosarcome de grade III, sans dédifférenciation, englobant l’uretère droit. Le curage ganglionnaire, le péritoine vésical et la recoupe urétérale droite étaient sains. Conclusions.– Cette observation rapporte en TEP/TDM au 18 F-FDG la décou- verte fortuite d’un léiomyosarcome rétropéritonéal au décours d’un bilan d’extension de néoplasie mammaire. Il s’agit d’une tumeur rare, dérivée des cellules musculaires lisses, de mauvais pronostic, nécessitant une chirurgie large et complète. Outre la détection de la tumeur, la TEP/TDM contribue également au bilan d’extension de cette pathologie. http://dx.doi.org/10.1016/j.mednuc.2014.03.098 P 56 Imagerie TEMP/TDM des métastases osseuses et pièges de la réponse thérapeutique M. Erradi , H. Chorfi , N. Ismaili-Alaoui Médecine nucléaire, CHU Hassan II, Fès, Maroc Objectifs.– La guérison de l’os après la mise en route du traitement antinéopla- sique peut se traduire par une augmentation de la fixation des métastases connues et même de l’apparition de nouveaux foyers de fixation sur la scintigraphie osseuse qui contraste avec l’amélioration clinique. Cette symptomatologie est une des manifestations du flare up phénomène, syndrome classiquement pour- voyeur de « faux positifs » scintigraphiques. Le risque est d’assimiler le flare up à une progression métastatique et de modifier le traitement de fac ¸on intempes- tive. Le but de ce travail est de mettre en évidence l’apport de la TEMP/TDM dans l’élimination des pièges de la réponse thérapeutique. Patients et méthodes.– Nous rapportons, à travers ce travail, le cas d’une patiente âgée de 38 ans, suivie pour un carcinome canalaire du sein gauche classé initialement pT1N0M0, ayant bénéficié d’une chimio-radiothérapie et hormonothérapie. Une scintigraphie osseuse au HMDP- 99m Tc, complétée par une TEMP/TDM, était demandée dans le cadre du bilan d’extension initial et lors de l’évaluation du protocole anticancéreux. Résultats.– La scintigraphie osseuse planaire couplée à une TEMP/TDM a objec- tivé un foyer d’hyperfixation sternal, qui correspondait sur les coupes TDM de repérage à une lésion lytique pure. Après un an de traitement anticancéreux, un autre examen scintigraphique a été réalisé dans les mêmes conditions que l’examen antérieur et il a permis la visualisation en lieu et place de la lésion lytique d’une ostéosclérose grossière hyperfixante témoignant d’un processus cicatriciel. Conclusions.– Le flare up phénomène est instauré après plusieurs mois du traitement anticancéreux et peut être interprété à tort comme une aggravation des lésions ou une progression de la maladie métastatique d’où la nécessité de réaliser une TEMP/TDM lors des scintigraphies osseuses de réévaluation thérapeutique. http://dx.doi.org/10.1016/j.mednuc.2014.03.099 P 57 La maladie d’Erdheim Chester : à propos d’un cas Y. Shimi , S. Touil , H. Aschawa , H. Kandil , R. Aaouini , M. El Amrani , H. Boulmane , M. Kebbou Médecine nucléaire, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc Objectifs.– Décrire les manifestations osseuses et montrer le rôle primordial de l’imagerie dans le diagnostic de la maladie d’Erdheim Chester. Patients et méthodes.– Nous rapportons le cas d’une patiente de 17 ans présentant la maladie d’Erdheim Chester avec une atteinte neurologique, rétro-orbitaire et osseuse. Le diagnostic positif a été posé à l’examen anato- mopathologique de la pièce d’exérèse cérébrale. Une scintigraphie osseuse a été réalisée.

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Page 1: La maladie d’Erdheim Chester : à propos d’un cas

Abstracts / Médecine Nucléaire 786 (2014) 140–162 155

P 54

Impact de l’activité urinaire sur l’évaluationloco-régionale par TEP/TDM au 18-FDGC. Jaudet , L. Dierickx , M. Ouali , S. Zerdoud , K. Weyts ,S. Brillouet , O. Caselles , F. CourbonInstitut Claudius-Regaud, Toulouse, France

Objectifs.– L’utilité des examens de TEP/TDM au FDG dans les bilansd’extension des cancers de la vessie est limitée par la concentration du radio-traceur au niveau de la vessie. Cette étude vise à évaluer l’impact locorégionalsur la détermination du volume et de l’intensité de l’activité par des mesures surfantômes réalistes.Patients et méthodes.– Une concentration de FDG (kBq/mL) de 14 pour lessphères (4 sur 6) et de 3 pour le bruit de fond a été utilisée pour remplir unfantôme PTW CEI 61675-1. L’activité de la vessie a été simulée avec une pochede sérum physiologique de 100 mL (207 kBq/mL) placée à 10 cm des sphères.Les acquisitions ont était réalisées sur une TEP/TDM Discovery ST4 de GE. Lesimages TEP ont été reconstruites grâce à un algorithme OSEM avec correctionsde décroissance radioactive, d’atténuation, des coïncidences fortuites et avec etsans correction du diffusé. L’activité maximale (Amax), l’activité pic autour dumaximum (Apeak) et l’activité pic moyenne maximum (Apeakmoy) en utilisantun volume d’intérêt de 0,5 cm3 ont été mesurées. Un test de Wilcoxon parié aété réalisé.Résultats.– Vingt-deux acquisitions ont été réalisées avec (11) et sans (11) pré-sence de la ‘vessie’. Des différences significatives sont apparues (p < 0,05) entreles grandeurs caractérisant l’activité (kBq) dans les 4 plus grosses sphères pourAmax, Apeak et Apeakmoy dont les activités médiane avec la vessie étaientde resp. 14,8 ; 11,1 ; 12,3 et de 15,8 ; 11,3 ; 12,6 sans la vessie, soit une impor-tante sous-estimation de l’activité volumique mesurée en présence de la vessiede resp.–8,9 ; –4,1 et –3,5 %. Cet effet diminue si les images sont reconstruitessans correction du rayonnement diffusé : –1,3 ; +2,8 et +1,2 %. La comparaisondes valeurs de seuils optimaux avec et sans vessie n’a pas révélé de différencesignificative (p > 0,0652).Conclusions.– Probablement à cause d’une surcorrection du diffusé, une sous-estimation significative de l’intensité de la concentration de FDG dans les sphèresvoisines est observée. Cette étude souligne la nécessité d’un protocole diurétiquenon seulement pour l’interprétation correcte de la fixation de la vessie elle-même,mais aussi pour l’analyse locorégionale.

http://dx.doi.org/10.1016/j.mednuc.2014.03.097

P 55

Découverte fortuite en TEP/TDM au18F-FDG d’une masse pelviennehypermétabolique : à propos d’unleiomyosarcome rétropéritonéalM. Bailly a, Y. Venel a, B. Erra a, A. Jacquet b,A. Saint Hilaire c, C. Rousselot Denis d, M.-J. Ribeiro a

a Médecine nucléaire, CHRU de Tours, Tours, Franceb Gynécologie, CHRU de Tours, Tours, Francec Groupement d’imagerie médicale, CHRU de Tours, Tours, Franced Anatomie pathologique, CHRU de Tours, Tours, France

Objectifs.– La TEP/TDM au 18F-FDG est indiquée dans le bilan d’extension denombreux cancers, dont le sein. Les fixations pelviennes sont fréquentes, et leplus souvent physiologiques, mais il convient de ne pas méconnaître la présenced’une autre pathologie néoplasique sous-jacente.Patients et méthodes.– Nous présentons le dossier d’une femme de 59 ans, adres-sée pour bilan d’extension d’un carcinome canalaire infiltrant du sein gauche.L’examen TEP/TDM au 18F-FDG met en évidence une masse hypermétaboliquepelvienne. Le bilan est complété par une échographie pelvienne, un scannerthoraco-abdominopelvien et une IRM pelvienne. Une chirurgie est réalisée dansun second temps après l’intervention mammaire, avec examen anatomopatho-logique.Résultats.– L’examen TEP/TDM montre un foyer hypermétabolique mammairegauche, associé à une masse hypermétabolique latéro-pelvienne droite, avecurétéronéphrose droite. Une échographie et une IRM pelvienne retrouvent cette

masse de 7 cm de grand axe, rétropéritonéale, dont les caractéristiques évoquentun léiomyosarcome. Le scanner thoraco-abdominopelvien confirme les résultatsde la TEP/TDM, à savoir l’absence d’autre localisation tumorale. Une chirurgiepelvienne large, avec examen anatomopathologique, a mis en évidence un léio-myosarcome de grade III, sans dédifférenciation, englobant l’uretère droit. Lecurage ganglionnaire, le péritoine vésical et la recoupe urétérale droite étaientsains.Conclusions.– Cette observation rapporte en TEP/TDM au 18F-FDG la décou-verte fortuite d’un léiomyosarcome rétropéritonéal au décours d’un biland’extension de néoplasie mammaire. Il s’agit d’une tumeur rare, dérivée descellules musculaires lisses, de mauvais pronostic, nécessitant une chirurgie largeet complète. Outre la détection de la tumeur, la TEP/TDM contribue égalementau bilan d’extension de cette pathologie.

http://dx.doi.org/10.1016/j.mednuc.2014.03.098

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Imagerie TEMP/TDM des métastasesosseuses et pièges de la réponsethérapeutiqueM. Erradi , H. Chorfi , N. Ismaili-AlaouiMédecine nucléaire, CHU Hassan II, Fès, Maroc

Objectifs.– La guérison de l’os après la mise en route du traitement antinéopla-sique peut se traduire par une augmentation de la fixation des métastases connueset même de l’apparition de nouveaux foyers de fixation sur la scintigraphieosseuse qui contraste avec l’amélioration clinique. Cette symptomatologie estune des manifestations du flare up phénomène, syndrome classiquement pour-voyeur de « faux positifs » scintigraphiques. Le risque est d’assimiler le flare upà une progression métastatique et de modifier le traitement de facon intempes-tive. Le but de ce travail est de mettre en évidence l’apport de la TEMP/TDMdans l’élimination des pièges de la réponse thérapeutique.Patients et méthodes.– Nous rapportons, à travers ce travail, le cas d’unepatiente âgée de 38 ans, suivie pour un carcinome canalaire du sein gaucheclassé initialement pT1N0M0, ayant bénéficié d’une chimio-radiothérapie ethormonothérapie. Une scintigraphie osseuse au HMDP-99mTc, complétée parune TEMP/TDM, était demandée dans le cadre du bilan d’extension initial etlors de l’évaluation du protocole anticancéreux.Résultats.– La scintigraphie osseuse planaire couplée à une TEMP/TDM a objec-tivé un foyer d’hyperfixation sternal, qui correspondait sur les coupes TDM derepérage à une lésion lytique pure. Après un an de traitement anticancéreux,un autre examen scintigraphique a été réalisé dans les mêmes conditions quel’examen antérieur et il a permis la visualisation en lieu et place de la lésionlytique d’une ostéosclérose grossière hyperfixante témoignant d’un processuscicatriciel.Conclusions.– Le flare up phénomène est instauré après plusieurs mois dutraitement anticancéreux et peut être interprété à tort comme une aggravationdes lésions ou une progression de la maladie métastatique d’où la nécessitéde réaliser une TEMP/TDM lors des scintigraphies osseuses de réévaluationthérapeutique.

http://dx.doi.org/10.1016/j.mednuc.2014.03.099

P 57

La maladie d’Erdheim Chester : à proposd’un casY. Shimi , S. Touil , H. Aschawa , H. Kandil , R. Aaouini ,M. El Amrani , H. Boulmane , M. KebbouMédecine nucléaire, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc

Objectifs.– Décrire les manifestations osseuses et montrer le rôle primordial del’imagerie dans le diagnostic de la maladie d’Erdheim Chester.Patients et méthodes.– Nous rapportons le cas d’une patiente de 17 ansprésentant la maladie d’Erdheim Chester avec une atteinte neurologique,rétro-orbitaire et osseuse. Le diagnostic positif a été posé à l’examen anato-mopathologique de la pièce d’exérèse cérébrale. Une scintigraphie osseuse a étéréalisée.

Page 2: La maladie d’Erdheim Chester : à propos d’un cas

156 Abstracts / Médecine Nucléaire 786 (2014) 140–162

Résultats.– La scintigraphie osseuse au HDP-Tc99m montre une hyperfixationbilatérale et symétrique des diaphyses et des métaphyses des os longs et unehyperfixation inter orbitaire, alors que le squelette axial est épargné.Conclusions.– La maladie d’Erdheim Chester présente des tableaux cliniquesvariés avec des caractéristiques histologiques, scintigraphiques et radiologiquesquasi-pathognomoniques. Les manifestations extra-osseuses sont diversifiéesmettant le pronostic en jeu. L’examen anatomopathologique pose le diagnosticpositif. La scintigraphie osseuse reste un examen sensible pour la détection dessites d’infiltration osseuse.

http://dx.doi.org/10.1016/j.mednuc.2014.03.100

P 58

Les hyperfixations du bassin en oncologie :quel est l’apport de la TEMP/TDM dans ladifférenciation entre les lésions bénignes etmalignes ?H. Chorfi , M. Erradi , N. Ismaili-AlaouiCentre hospitalier universitaire Hassan II, Fès, Maroc

Objectifs.– Le bassin constitue un des sites osseux métastatiques les plus fré-quents. Toutefois, la fragilisation osseuse et l’ostéopénie dues à l’âge avancé despatients cancéreux ainsi qu’aux différentes thérapies antinéoplasiques rendentcette zone très susceptible aux microtraumatismes qui passent souvent inapercus.L’objectif de notre étude est donc de montrer l’apport de la TEMP/TDM dansla distinction entre une métastase osseuse et une fracture en cas d’anomalie defixation au niveau du bassin.Patients et méthodes.– Notre étude a porté sur 17 patients adressés pour biland’extension d’une pathologie néoplasique chez qui l’examen scintigraphiquea révélé des foyers d’hyperfixation pathologiques au niveau du bassin, classésindéterminés à la scintigraphie osseuse planaire et ayant nécessité un complé-ment par TEMP/TDM.Résultats.– L’âge moyen des patients était de 57,4 ans avec une nette prédomi-nance masculine (sexe ratio de 1,42). Les hommes étaient suivis dans la plupartdes cas pour une tumeur de la prostate (6 cas), nous avions 2 cas de tumeurs ducavum, un cas de tumeur pulmonaire et un autre cas de tumeur rectale. Chezles femmes, on a retrouvé 6 cas de tumeurs du sein et un seul cas de tumeurdu colon. Les foyers d’hyperfixation se localisaient en regard des articulationssacro-iliaques, des branches ischiopubiennes, du toit du cotyle, du sacrum, de lasymphyse pubienne, de l’aile iliaque, des branches iliopubiennes et du coccyx.La TEMP/TDM a permis de déceler dans 5 cas des fractures du bassin et dans12 cas des métastases osseuses.Conclusions.– Les foyers hyperactifs du bassin prêtent souvent à confusionen scintigraphie osseuse planaire, surtout dans un contexte néoplasique. LaTEMP/TDM a un intérêt remarquable dans la détermination de l’origine bénigneou maligne de la lésion osseuse.

http://dx.doi.org/10.1016/j.mednuc.2014.03.101

P 59

Apport de la scintigraphie osseuse planairecouplée à la tomographie par émissionmonophotonique dans la distinction entre lecaractère bénin ou malin d’un tassementvertébralH. Chorfi , M. Erradi , N. Ismaili-AlaouiCentre hospitalier universitaire Hassan II, Fès, Maroc

Objectifs.– La distinction entre le tassement vertébral ostéoporotique et méta-statique s’avère parfois difficile car tous deux surviennent chez une populationâgée sans contexte traumatique. L’objectif de notre étude est alors de démontrerl’apport de la TEMP/TDM en complément à la scintigraphie osseuse planairedans la détermination de l’origine bénigne ou maligne d’un tassement vertébral.Patients et méthodes.– Notre étude a porté sur 10 patients adressés pour biland’extension d’une pathologie néoplasique chez qui l’examen scintigraphique arévélé des foyers d’hyperfixation pathologiques rachidiens classés indéterminéset ayant nécessité un complément par TEMP/TDM qui a mis en évidence untassement vertébral.

Résultats.– Tous les patients inclus dans notre série étaient porteurs d’une tumeurmaligne, le sexe féminin était prédominant avec un sexe ratio de 0,25, l’âgemoyen des patients était de 61,4 ans. La scintigraphie osseuse planaire a révéléune hyperfixation intense intéressant tout le corps vertébral chez 9 patients etun discret foyer hyperactif vertébral latéralisé chez un seul patient. Le complé-ment TEMP/TDM a permis de mettre en évidence un tassement vertébral quiintéresse essentiellement le rachis lombaire chez 6 patients et le rachis dorsalbas chez 4 patients. Il a permis également de distinguer un tassement vertébralmétastatique retrouvé chez 2 patients d’un tassement vertébral ostéoporotiqueretrouvé chez 8 patients.Conclusions.– La scintigraphie osseuse planaire est très sensible aux lésionsrachidiennes évolutives, toutefois sa spécificité est faible d’où l’intérêt de laTEMP/TDM, surtout dans la distinction entre le caractère bénin et malin d’untassement vertébral permettant ainsi de modifier le pronostic ainsi que la stratégiethérapeutique des patients.

http://dx.doi.org/10.1016/j.mednuc.2014.03.102

P 60

La tomographie par émission de positonscouplée à la tomodensitométrie TEP/TDMdans la prise en charge du mélanome malin(expérience du CHU de Casablanca)H. Bendaoud , L. Lamghabbar , H. Aschawa , R. Aaouini ,H. Kandil , S. Meftah , H. Belfaik , M. KebbouMédecine nucléaire, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc

Objectifs.– Le but de ce travail est de montrer la place capitale de la TEP/TDMdans la détection des métastases (ganglionnaires ou autres) qui sont inaccessiblesà l’examen clinique ou indétectables à l’imagerie conventionnelle et d’établirde ce fait une stadification correcte.Patients et méthodes.– Il s’agit d’une étude rétrospective colligeant 16 patients(13 hommes), adressés au service de médecine nucléaire du CHU Ibn Rochdde Casablanca entre 2011 et 2013 pour bilan d’extension de mélanome connu(15 cas) et de métastases ganglionnaires d’un mélanome dont le primitif estinconnu (1 cas). L’âge médian était de 52 ans (30 à 64 ans). Les acquisitions ontété faites en balayage corps entier une heure de repos après injection intravei-neuse de 5 MBq/kg de 18 fluorodésoxyglucose (18F-FDG).Résultats.– La TEP/TDM a objectivé chez les 15 patients dont le primitif estconnu des foyers hypermétaboliques en faveur d’une récidive loco-régionaleavec extension ganglionnaire (8 cas) dont un cas avec une atteinte hépatiquesecondaire associée, une extension ganglionnaire isolée (3 cas), une deuxièmelocalisation cutanée (1 cas). Dans trois cas, l’examen ne mettait pas en évi-dence de foyer suspect. Concernant le patient dont le primitif était inconnu,la TEP/TDM avait objectivé un foyer hypermétabolique pédieux suspect deprimitif.Conclusions.– Le mélanome malin ne représente que 5 % des cancers cuta-nés, mais plus de 75 % des décès dus à ceux-ci. Une bonne stadification estindispensable à la prise en charge correcte de cette pathologie, c’est là où laTEP/TDM trouve tout son intérêt dans le bilan initial, l’évaluation de l’efficacitédu traitement ainsi que la surveillance.

http://dx.doi.org/10.1016/j.mednuc.2014.03.103

P 61

Comparaison de deux méthodes de mesuredes TLG en TEP au 18-FDG dans lemélanome métastatiqueH. Lahousse a,b, C. Baillet a,b, A.-S. Dewalle b,c,M. Vermandel b,c, L. Mortier b,d, D. Huglo a,b

a Médecine nucléaire, hôpital Huriez, CHRU de Lille, Lille, Franceb Université Lille Nord-de-France, Lille, Francec Inserm U 703, Franced Dermatologie, hôpital Huriez, CHRU de Lille, Lille, France

Objectifs.– Il existe un large panel de méthodes de segmentation, mais actuel-lement aucune méthode ne peut être considérée comme la référence (Gold