joyeux noël et heureuse année 2017 -...

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Vol. XLV, n o 2 – 1 er décembre 2016 « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse, puisque l’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint; elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus (c’est-à-dire : Le-Seigneur-sauve), car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. » (Mt 1, 20-21) Aussi dans ce numéro : Les forums du Tournant missionnaire suscitent une belle adhésion Un ressourcement grandement apprécié Une Lettre apostolique pour prolonger l’Année de la miséricorde Joyeux Noël et Heureuse Année 2017 (La Sainte Famille. Photo d'une oeuvre de Claude Théberge, Collection de l'évêché de Sainte-Anne)

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Vol. XLV, no 2 – 1er décembre 2016

« Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse, puisque l’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint; elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus (c’est-à-dire : Le-Seigneur-sauve), car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. » (Mt 1, 20-21)

Aussi dans ce numéro : Les forums du Tournant missionnaire suscitent une belle adhésion Un ressourcement grandement apprécié Une Lettre apostolique pour prolonger l’Année de la miséricorde

Joyeux Noël et Heureuse Année 2017

(La Sainte Famille. Photo d'une oeuvre de Claude Théberge, Collection de l'évêché de Sainte-Anne)

Page 22 – INTERCOMMUNICATION – Décembre 2016

Billet de l'évêque : Accueillir et découvrir les Lectionnaires ......................................................... 23

Agenda de Mgr Moreau ................................................................................................................. 24

Les forums du Tournant missionnaire suscitent une belle adhésion .............................................. 24

Nominations diocésaines et mandats ............................................................................................. 25

Un ressourcement grandement apprécié ........................................................................................ 26

Sainte-Lucie célèbre 75 ans de présence des Servantes du Saint-Cœur de Marie ......................... 26

Une Lettre apostolique pour prolonger l’année de la miséricorde ................................................. 28

Nouveaux évêques auxiliaires à Québec ........................................................................................ 30

Ressourcement du 24 septembre 2016 ........................................................................................... 31

En quelques mots ........................................................................................................................... 32

Notes de lecture : Pour une écologie intégrale ............................................................................... 34

Souvenez-vous de… ..................................................................................................................... 35

La libraire vous propose… ............................................................................................................ 36

Prochaines parutions Dates de tombée

2 février 2017 19 janvier 2017

6 avril 2017 23 mars 2017

INTERCOMMUNICATION est édité par l'Église de Sainte-Anne-de-la-Pocatière et publie cinq numéros par année.

Coordination et rédaction : Gaétan Godbout

Mise en pages : Line Drapeau

Adresse : 1200, 4e avenue Painchaud

La Pocatière (Québec)

G0R 1Z0 Dépôt légal :

Bibliothèque nationale du Québec

Téléphone : 418-856-1811

Télécopieur : 418-856-5863

Courriel : [email protected]

Site internet : www.diocese-ste-anne.net

Page 23 – INTERCOMMUNICATION – Décembre 2016

ACCUEILLIR ET DÉCOUVRIR LES LECTIONNAIRES

(n.d.l.r.) Nous reproduisons ici un extrait du texte de présentation des nouveaux Lectionnaires publié dans l’Ordo de 2016-2017. Ces lectionnaires ont été officiellement accueillis dans notre diocèse le 27 novembre dernier à l’occasion du premier dimanche de l’Avent : début d’une nouvelle année liturgique (année A). (…) L’Accueil de ces nouveaux lectionnaires est d’abord un appel à redécouvrir comment, dans la fidélité à Vatican II, ils ont été pensés et construits en vue d’aider tous les fidèles à mieux connaitre et à mieux aimer la Parole de Dieu. Évêques, prêtres et diacres – et même lecteurs et lectrices – nous pourrions bénéficier de grandes lumières, si nous prenions le temps de lire la Présentation générale du Lectionnaire de la messe qui se trouve au début du Lectionnaire dominical. J’attire votre attention sur un point que souligne la Présentation et que nous négligeons peut-être trop dans nos assemblées :

« Les livres de la Parole de Dieu, de même que les ministres, les actions, les lieux et autres choses, éveillent chez les auditeurs la mémoire de la présence de Dieu qui parle à son peuple. C’est pourquoi il faut veiller à ce que même les livres soient vraiment dignes, harmonieux et beaux, puisqu’ils sont dans l’action liturgique, signes et symboles des réalités d’En-Haut. » (no 35)

Malgré les grands services que nous rendent Prions en Église ou Magnificat, il est important de proclamer la Parole de Dieu à partir des Lectionnaires eux-mêmes, et d’éviter surtout les feuilles chiffonnées! Nous nous devons de respecter la Parole de Dieu, qui a été mise par écrit à une époque et dans une culture où le langage inclusif n’était pas honoré. Mais nous nous devons aussi d’être attentifs aux personnes à qui la Parole est proclamée aujourd’hui, dans une culture vivante et toujours en évolution. Une note de La Bible, traduction officielle liturgique fait judicieusement remarquer : Pour introduire un passage d’une lettre de saint Paul, il est souvent utile de commencer par : « Frères… » ou « Frères et sœurs » (p. 34 ou 31 selon le format d’édition de la Bible). Aussi, c’est dans nos monitions, nos homélies et nos commentaires de la Parole que nous devons porter attention au langage inclusif. Puisse la réception de ces trois Lectionnaires redonner à la Parole de Dieu la place essentielle qu’elle doit avoir dans nos célébrations liturgiques, dans notre prière personnelle et dans notre vie de croyant ou de croyante! … Et surtout, toujours mieux accueillir la Parole de Dieu!

† Yvon Joseph Moreau Évêque de Sainte-Anne-de-la-Pocatière

président de la Commission épiscopale de liturgie et des sacrements

Page 24 – INTERCOMMUNICATION – Décembre 2016

LES FORUMS DU TOURNANT

MISSIONNAIRE SUSCITENT UNE BELLE

ADHÉSION

Selon les données compilées à la suite des forums

régionaux tenus dans toutes

les Unités pastorales, le

Tournant missionnaire

amorcé dans notre diocèse

suscite une belle adhésion

de la part des fidèles. Un

peu partout, on se dit prêt à

assumer nos responsabilités

de baptisés et à travailler à

l’annonce de la Parole de

Dieu. Malgré cette adhésion

massive, il demeure des zones d’incertitude et des besoins

d’accompagnement et de formation ont été exprimés un

peu partout. Certaines questions demeurent sensibles,

notamment ce qui concerne l’absence de communion

eucharistique lors de Célébrations dominicales de la

Parole. D’autres communautés se disent préoccupées par

l’aspect administratif qu’implique ce Tournant

missionnaire.

Globalement, dans les neufs Unités pastorales de notre

diocèse, ce sont plus de 900 personnes qui ont été

rejointes par ces forums régionaux. Destinées à entendre

la population, ces rencontres ont pris différentes formes. Il

est arrivé que les gens soient invités à débattre de cette

importante question pour notre Église diocésaine quelques heures avant une célébration eucharistique régionale.

Toutefois, dans la plupart des cas, ce sont les délégués paroissiaux, qui, avec l’appui des équipes pastorales des

communautés locales, ont pris le leadership de ces rencontres.

Et dans tous les coins de notre diocèse, on a souhaité que d’autres rencontres de ce genre soient convoquées afin

de poursuivre la réflexion. Une prochaine rencontre pourrait notamment aborder le sens des communautés locales

vivantes : comment les reconnaitre, leur composition, leur rôle, etc. On a aussi insisté pour que dans toutes les

régions du diocèse, on identifie de petites actions qui sont déjà en marche et qui témoignent que notre Église a

déjà amorcé son Tournant missionnaire.

Cette tournée du diocèse, à laquelle l’équipe missionnaire diocésaine a pris une part active, sera bientôt suivie de

quelques lettres de notre évêque qui pourront être partagées avec les fidèles dans le cadre d’homélies. La toute

première a été livrée aux communautés locales pour la fête du Christ Roi, le 20 novembre dernier.

DÉCEMBRE :

01 Réunion du Conseil presbytéral

04 Confirmation à Saint-Thomas

05 Conseil diocésain de pastorale

06 Halte spirituelle à la Maison provinciale des Sœurs de l’Enfant-Jésus : « Le désir de Dieu, source de la prière »

07 Rencontre avec la famille diaconale Rencontre avec les fermières de Saint-Louis-de-

Kamouraska

08 Ordination des deux évêques auxiliaires de Québec à la basilique de Sainte-Anne-de-Beaupré

11 Présidence de l’Eucharistie pour Le Jour du Seigneur, à l’Oratoire Saint-Joseph de Québec

12-13 Séjour monastique au Val Notre-Dame

14 Réunion de l’équipe des services diocésains

16 Rencontre de Noël pour le personnel diocésain

18 Eucharistie à Notre-Dame-de-Liesse Eucharistie à Saint-Denis-de-la-Bouteillerie

24 Eucharistie à Saint-Jean-Port-Joli

27 Eucharistie et rencontre avec nos Sœurs Clarisses

28 Rencontre et diner à l’occasion de l’échange des voeux avec les prêtres, diacres et épouses, agentes et intervenant(e) en pastorale et conjoints et séminaristes au Collège de Sainte- Anne

29 Eucharistie et rencontre avec nos Sœurs de la Visitation

Une partie des fidèles réunis à Sainte-Hélène pour le forum de l'Unité « Kamouraska-Est ».

Page 25 – INTERCOMMUNICATION – Décembre 2016

NOMINATIONS DIOCÉSAINES ET MANDATS

Mgr Yvon Joseph Moreau, évêque du diocèse de Sainte-Anne-de-la-Pocatière, vient de procéder aux nominations

suivantes :

• ADMINISTRATEUR PAROISSIAL :

HUDON, M. l’abbé Odilon,

administrateur paroissial à la paroisse Saint-Antonin sans préjudice à ses autres fonctions

• AGENTE DE PASTORALE :

THÉRIAULT, S. Jocelyne, s.s.c.m.,

agente de pastorale pour les paroisses Saint-Aubert et Saint-Damase sans préjudice à ses autres fonctions

• MINISTRE EXTRAORDINAIRE DU BAPTÊME :

THÉRIAULT, S. Jocelyne, s.s.c.m.,

ministre extraordinaire du baptême pour les paroisses Saint-Aubert et Saint-Damase

• PRÉSIDENT(E)S ET VICE-PRÉSIDENT(E)S D'ASSEMBLÉE DE FABRIQUE :

BOULANGER, M. Denis,

renouvellement de mandat comme président de l’Assemblée de Fabrique de la Paroisse Saint-Antoine

DESCHÊNES, Mme Fernande,

vice-présidente de l’Assemblée de Fabrique de la Paroisse Saint-Adalbert

LAPLANTE, Mme Lucie,

présidente de l’Assemblée de Fabrique de la Paroisse Saint-Germain

MASSÉ, Mme Huguette,

présidente de l’Assemblée de Fabrique de la Paroisse Notre-Dame-du-Mont-Carmel

• CORPORATION DU SANCTUAIRE NOTRE-DAME DE FATIMA :

GRENIER DESCHÊNES, Mme Denise,

membre de la Corporation du Sanctuaire Notre-Dame de Fatima

MICHAUD, M. Normand,

membre de la Corporation du Sanctuaire Notre-Dame de Fatima

• RENOUVEAU CHARISMATIQUE :

PARADIS, Mme Suzanne,

renouvellement de mandat comme répondante diocésaine du Renouveau charismatique

Page 26 – INTERCOMMUNICATION – Décembre 2016

UN RESSOURCEMENT GRANDEMENT APPRÉCIÉ

Le samedi 15 octobre dernier, les délégués

paroissiaux, agentes de pastorale et responsables des

trois champs pastoraux ont eu l’occasion de vivre

une journée de ressourcement en compagnie de

M. Denis Petitclerc, laïc et fondateur du centre de

formation chrétienne Agapê de Québec.

À l’aide de textes de l’Ancien Testament, Denis

Petitclerc nous a aidés à poser un regard lucide sur la

situation de notre Église au moment où nous

amorçons un Tournant missionnaire. Comme au

temps de l’exil, nous sommes, nous aussi, en terre

étrangère et il nous faut inventer des façons

nouvelles de faire communauté.

Utilisant le récit des vendeurs du temple, Denis

Petitclerc nous

a aussi fait

comprendre

qu’aux yeux

de Dieu, ce

sont les

personnes qui

sont impor-

tantes, pas les

pierres de nos temples. Aujourd’hui encore, le

Seigneur nous demande d’entrer « en terre de

Canaan » pour y vivre la mission. Et comme ce fut le

cas au temps des premiers disciples, le Seigneur

nous demande d’être une « Église en sortie », d’aller

en périphéries comme nous le répète à son tour le

pape François dans son exhortation apostolique La

joie de l’évangile. Cette Église que nous tous,

baptisés, sommes appelés à édifier, elle se doit d’être

ouverte et accueillante…

À lire les évaluations

déposées à la suite de cette

journée de ressourcement, on

peut sans se tromper affirmer

que Denis Petitclerc a su

captiver son auditoire au

point que presque tous les

participant(e)s lui ont accordé

une note frôlant la perfection.

Ci-dessous, quelques

commentaires recueillis à

l’issue de cette rencontre :

- « C’est encourageant, ça prouve que l’Église

catholique a déjà eu des difficultés et elle est passée

au travers. Ça nous donne de l’espoir. »

- « Les exemples apportés sont très éclairants; une

nouvelle façon d’annoncer l’Évangile. »

- « C’est une richesse qui va m’aider au niveau de

mon fonctionnement. La Parole de Dieu sera mon

guide pour la suite. »

- « J’ai tout apprécié et je pars nourrie et prête à

continuer. »

- « D’autres avant nous ont vécu le défi des

changements radicaux. À faire atterrir dans les

Unités et les communautés paroissiales. »

Plusieurs se sont dit prêts et prêtes à revivre cette

expérience en ouvrant la session à d’autres

personnes intéressées et impliquées dans notre

Église. Des rencontres dans les différentes Unités

seraient très appréciées. Quant à la personne-

ressource, elle ne recueille que des éloges.

SAINTE-LUCIE CÉLÈBRE 75 ANS DE PRÉSENCE

DES SERVANTES DU SAINT-CŒUR DE MARIE

Le 30 octobre dernier, à l'occasion de la messe

régionale du mois, présidée par l'abbé Martin Patrice

Pelletier, les paroissiens et paroissiennes de Sainte-

Lucie et des environs soulignaient les 75 ans de

présence des Servantes du Saint-Coeur de Marie

(s.s.c.m.) à Sainte-Lucie. En effet, c'est le

Monsieur Denis Petitclerc

Vue des participant(e)s à la journée du 15 octobre

Page 27 – INTERCOMMUNICATION – Décembre 2016

26 septembre 1941 que le Seigneur nous accordait la

grâce d'accueillir les deux premières représentantes

de la communauté, soit Mère Marie-Emérentia

(Cécile Pouliot) et Mère St-Rémi (Thérèse Roy).

Pour cette occasion, nous avions lancé une invitation

à toutes les religieuses de la communauté,

particulièrement à celles qui ont déjà oeuvré chez

nous (et qui, bien sûr, pouvaient se déplacer ou

n'étaient pas déjà décédées). Nous avons eu la joie

de recevoir la visite d'une quinzaine de celles-ci.

Après leur avoir livré un hommage au début de la

célébration, comportant un bref historique de leur

arrivée à aujourd'hui, nous avons fait participer

quelques-unes d'entre elles à la procession des

offrandes.

Nous avions

fait asseoir

les Soeurs

juste à côté

de la chorale,

ce qui leur a

permis d'unir

leurs magni-

fiques voix à

celle-ci.

Pas moins de

62 religieuses

de la com-

munauté s.s.c.m. se sont succédé pendant ces 75 ans.

Nous avons eu la chance, à une certaine époque, d'en

avoir quatre en même temps. Chacune avait ses

tâches particulières et les accomplissait avec amour :

enseignement au primaire, musique, chorale,

pastorale paroissiale, visite aux malades et aux

personnes âgées. Même la petite Soeur toute humble

et discrète qui faisait la cuisine et le lavage pour ses

compagnes avait son importance pour le bon

fonctionnement de la communauté.

Nous ne savons pas combien de temps encore la

communauté pourra continuer de nous envoyer une

représentante chez nous, mais, je crois que

S. Georgette Bilodeau a posé un geste prophétique à

la fin des années 1990 en créant un groupe

d'affiliés(es) aux s.s.c.m. Depuis une vingtaine

d'années, les membres de ce groupe se réunissent à

Sainte-Lucie une fois par mois de septembre à juin.

C'est une laïque, Mme Marie-Paule Asselin, qui est

en charge de l'animation. Le groupe est composé de

personnes provenant de 7 ou 8 paroisses de la

région. Le groupe est bien vivant et, nous le

souhaitons, pourra assurer une certaine continuité de

la présence des s.s.c.m. chez nous advenant

l'impossibilité pour elles, un jour, de pouvoir

continuer de nous envoyer une des leurs.

Au fil des ans, les religieuses qui se sont succédé

sont demeurées chez nous un an, quelques années ou

même plusieurs années, selon le cas. Mais celle qui

détient le record de longévité est S. Élisabeth Roy,

qui a été la dernière religieuse enseignante de la

communauté à Sainte-Lucie et qui a oeuvré ici

pendant 23 ans (soit de 1970 à 1993). Aujourd'hui,

la présence de la communauté est assurée par

S. Claudette Pilon qui

nous fait grâce de sa

présence autant qu'elle

le peut, puisqu'elle est

aussi rattachée à la

communauté que les

s.s.c.m. ont à

Charlesbourg. À cause

de sa formation

d'infirmière, c'est

aussi elle qui fait le

soin des pieds des

Soeurs âgées de

l'infirmerie à

Beauport.

Comme vous pouvez

le constater, les Servantes du Saint-Coeur de Marie,

malgré leurs effectifs vieillissants, sont encore bien

présentes et actives dans nos communautés. L'oeuvre

qu'elles ont accomplie à Sainte-Lucie et dans la

région au cours de toutes ces années est

incommensurable, d'autant plus que beaucoup de

travail s'est fait dans la discrétion. Leur présence et

Le groupe des Servantes du Saint-Coeur de Marie qui assistait à la célébration spéciale en hommage à leurs 75 ans de présence à Sainte-Lucie.

S. Georgette Bilodeau a mis sur pied le groupe des Affiliés à Sainte-Lucie.

Page 28 – INTERCOMMUNICATION – Décembre 2016

leur dévouement a sûrement suscité l'admiration de

plusieurs jeunes filles puisque pas moins de huit

d'entre elles ont accepté de consacrer toute leur vie

au Seigneur par l'entremise de la communauté des

s.s.c.m.

La célébration eucharistique qui soulignait les 75 ans

de présence et d'amour des s.s.c.m. chez nous a été

suivie d'un repas fraternel et de chaleureuses

retrouvailles pour plusieurs. Le seul fait de savoir

qu'une quinzaine d'entre elles ont pris la peine de se

déplacer de Lac Etchemin, de L'Islet et de Beauport,

nous a fait chaud au coeur.

Merci aux fondatrices qui ont eu le courage de venir

chez nous en 1941! Merci à toutes celles qui sont

passées dans nos vies depuis 75 ans! Continuez

votre beau témoignage et longue vie aux Servantes

du Saint-Coeur de Marie.

Que la Sainte Famille, Jésus, Marie et Joseph vous

bénissent!

Bruno Lachance

délégué paroissial

UNE LETTRE APOSTOLIQUE POUR PROLONGER

L’ANNÉE DE LA MISÉRICORDE

Quelques minutes après avoir refermé la Porte sainte

de la basilique Saint-Pierre, à Rome, le pape

François apposait sa signature au bas d’une Lettre

apostolique qu’il adresse à l’Église universelle.

Intitulée « Misericordia et misera » (que certains

traduisent par « miséricorde et pauvreté »), ce

document du Saint-Père a été rendu public le

21 novembre par Mgr Rino Fisichella, président au

Conseil pontifical pour la promotion de la Nouvelle

évangélisation.

Dans l’homélie qu’il prononçait à l’occasion de la

messe conclusive de l’Année de la miséricorde, le

pape François a aussi affirmé que « même si la Porte

sainte se ferme, la vraie porte de la miséricorde

qu’est le cœur du Christ reste toujours ouverte pour

nous. » De fait, précise-t-il dès le premier

paragraphe de sa lettre apostolique, « la miséricorde

ne peut être une parenthèse dans la vie de l’Église,

mais elle en constitue l’existence même qui rend

manifeste et tangible la vérité profonde de

l’Évangile. »

Se référant à de nombreux extraits bibliques, le

Saint-Père ne craint pas de soutenir que « le pardon

est le signe le plus visible de l’amour du Père que

Jésus a voulu révéler dans toute sa vie. » Il n’y a

dans l’évangile, soutient le pape François, aucune

page où cet impératif de l’amour qui va jusqu’au

pardon ne soit présent. C’est pourquoi, ajoute-t-il,

« aucun d’entre nous ne peut poser de conditions à la

miséricorde. Elle demeure sans cesse un acte gratuit

du Père céleste, un amour inconditionnel et

immérité. »

Pour le Souverain Pontife, la célébration de la

miséricorde prend

tout son sens dans le

Sacrement de la

réconciliation. Dans

ce sacrement, dit-il,

« Dieu montre le

chemin pour revenir

à lui et invite à faire

de nouveau

l’expérience de sa

proximité. » Et le

pape François

insiste : Dieu seul

pardonne les péchés

mais il nous demande aussi de pardonner aux autres

comme lui-même nous pardonne. « Quelle tristesse

quand nous restons enfermés en nous-mêmes et

incapables de pardonner! La rancœur, la colère, la

Le pape François procédant à la fermeture de la Porte sainte de la miséricorde. (Photo : Osservatore Romano)

Page 29 – INTERCOMMUNICATION – Décembre 2016

vengeance prennent alors le dessus, nous rendant la

vie malheureuse et l’engagement joyeux de la

miséricorde vain. » (no 8)

Aux prêtres appelés à célébrer le Sacrement de la

réconciliation, le pape demande de se préparer avec

grand soin à ce ministère les invitant aussi à être

« accueillants avec tous », à être les témoins de la

tendresse paternelle, prompts à aider la réflexion sur

le mal commis, clairs dans l’exposé des principes

moraux, disponibles pour accompagner les fidèles

dans leur chemin pénitentiel. « Que le prêtre, dans le

confessionnal, ait un cœur magnanime, conscient

que le pénitent le renvoie à sa propre condition

personnelle de pécheur mais ministre de la

miséricorde. » (no 10)

Un dimanche consacré à la Parole de Dieu

Comme c’est le cas depuis le début de son

pontificat, le pape François souhaite ardemment que

la Parole de Dieu soit toujours davantage célébrée et

diffusée. Pour lui, la Bible est le « grand récit qui

raconte les merveilles de la miséricorde de Dieu ».

Dans la Lettre apostolique publiée le 21 novembre,

le Saint-Père soutient qu’il serait bon qu’un

dimanche de l’année liturgique (il ne précise pas

lequel) soit entièrement consacré à la Parole de Dieu

afin que nous puissions comprendre « l’inépuisable

richesse qui provient du dialogue permanent entre

Dieu et son peuple. » (no 7)

Un grand souci pour les pauvres

Dans cette Lettre apostolique, le pape François nous

redit à quel point il se préoccupe des pauvres de

notre société. « Les œuvres de miséricorde

corporelles et spirituelles constituent jusqu’à

aujourd’hui la confirmation de la grande et positive

incidence de la miséricorde en tant que valeur

sociale. Elle nous pousse en effet à retrousser nos

manches pour redonner dignité à des millions de

personnes qui sont nos frères et sœurs, appelés à

construire avec nous une “cité fiable” » (no 18) Plus

loin, le Saint-Père soutient qu’être « sans travail et

ne pas recevoir un juste salaire, ne pas avoir une

maison ou une terre où habiter, subir des

discriminations pour la foi, la race, le statut social…

ces réalités et d’autre encore, sont des conditions qui

portent atteinte à la dignité de la personne face

auxquelles l’agir miséricordieux des chrétiens

répond avant tout par la vigilance et la solidarité. »

« Nous ne pouvons pas oublier les pauvres : c’est un

appel plus que jamais d’actualité et qui s’impose

dans son évidence évangélique », écrit encore le

Souverain Pontife. (no 20)

Alors qu’à travers le monde se fermaient toutes les

« Portes de la miséricorde » le pape François a

demandé que dorénavant, comme signe concret de

cette Année sainte extraordinaire, on célèbre, dans

toute l’Église une Journée mondiale des pauvres.

Et le Saint-Père a retenu le 33e dimanche du temps

ordinaire pour célébrer cette journée. Ce sera, écrit-

il, « la meilleure préparation pour vivre la solennité

de Notre Seigneur Jésus Christ, Roi de l’Univers,

qui s’est identifié aux petits et aux pauvres et qui

nous jugera sur les œuvres de miséricorde. » (no 21)

Ceux et celles qui voudraient prendre connaissance de l’intégralité de cette Lettre apostolique pourront la trouver

à l’adresse suivante : http://w2.vatican.va/content/francesco/fr/apost_letters/documents/papa-francesco-lettera-ap_20161120_misericordia-et-misera.html

Page 30 – INTERCOMMUNICATION – Décembre 2016

NOUVEAUX ÉVÊQUES AUXILIAIRES À QUÉBEC

Le 25 octobre dernier, le pape François annonçait la

nomination de deux évêques auxiliaires pour

l’archidiocèse de Québec. C’est ainsi que, dans leurs

nouvelles fonctions, les abbés Louis Corriveau et

Marc Pelchat assisteront désormais l’archevêque de

Québec, le cardinal Gérald Cyprien Lacroix.

En commentant cette double nomination, le cardinal

Lacroix se disait « très reconnaissant envers le pape

François pour la nomination de ces deux nouveaux

évêques auxiliaires à Québec ». Il dira des nouveaux

élus que ce sont « deux pasteurs riches d’expériences

diversifiées qui seront d’un grand soutien pour la

mission dans notre diocèse ».

Qui sont-ils?

Au moment de sa nomination, l’abbé Louis

Corriveau était curé des paroisses de Saint-

Raymond, Saint-

Bernardin-de-Sienne à

Rivière-à-Pierre, Saint-

Léonard et Sainte-

Christine dans Portneuf.

Âgé de 52 ans, il est natif

de Sainte-Marie-de-

Beauce. Il a terminé ses

études primaires dans sa

ville natale et fait son

secondaire au Collège de

Lévis. En 1983, il est entré

au Grand Séminaire de

Québec pour se préparer à la prêtrise.

Il a été ordonné prêtre en juin 1990 par Mgr

Clément Fecteau, alors évêque auxiliaire à Québec.

Au cours de son ministère sacerdotal, il a été vicaire

à Saint-Georges et Saint-Jean-de-la-Lande, dans la

région de la Beauce; animateur pour les vocations;

membre de la communauté de formateurs du Grand

Séminaire. En 1997-1998, il a assisté à des cours de

spiritualité au Centre Sèvres à Paris et, une fois de

retour dans le diocèse de Québec, il fut de nouveau

affecté à la formation et à la direction spirituelle au

Grand Séminaire où il est demeuré jusqu’en 2011.

Au début de 2011, il fut nommé curé des paroisses

de Saint-Léonard, Sainte-Christine et Saint-

Raymond de Portneuf. Puis, le 7 septembre 2011, on

lui ajoute la responsabilité de la paroisse Saint-

Bernardin-de-Sienne, à Rivière-à-Pierre. Depuis

2009, il agissait aussi comme directeur spirituel des

équipes Notre-Dame pour le Canada.

Quant à l’abbé Marc Pelchat il fut professeur et

doyen de la Faculté de théologie et de sciences

religieuses de l’Université Laval. Au moment de sa

nomination à titre d’évêque auxiliaire, il agissait

comme vicaire général de l’archidiocèse de Québec

et modérateur de la curie. Âgé de 66 ans, l’abbé

Pelchat est natif de Saint-Samuel-du-Lac-Drolet.

Il a terminé ses études primaires dans son village

natal et fait son secondaire au Petit Séminaire de

l’Immaculée Conception de Saint-Georges de

Beauce, où, en 1970, il a obtenu un diplôme en

sciences humaines. Il est ensuite entré au Grand

Séminaire de Québec. En 1976, il a obtenu une

maitrise en théologie à l’Université Laval. Il a

ensuite poursuivi ses

études à l’Université

Pontificale Grégorienne,

où il a obtenu un doctorat

en théologie en 1986.

Il fut ordonné prêtre le

19 juin 1976, dans l’église

Saint-Honoré-de-Shenley,

en Beauce, village où

l’abbé Pelchat a grandi.

Durant ses trois premières

années de ministère, il a

été vicaire dans la paroisse de Saint-Édouard et

Mgr Louis Corriveau

Mgr Marc Pelchat

Page 31 – INTERCOMMUNICATION – Décembre 2016

Saint-Louis de Lotbinière (1976-1979). Il est ensuite

devenu animateur de la région pastorale de

Lotbinière et Bois-Francs (1979-1982), curé de

Sainte-Émmélie de Lotbinière (1980-1982) et

animateur de la région pastorale Québec-Centre

(1986-1987).

Après avoir obtenu son doctorat à Rome, il a

commencé à enseigner à la Faculté de théologie et

de sciences religieuses de l’Université Laval,

d’abord comme chargé de cours, puis comme

professeur adjoint, professeur agrégé et professeur

titulaire de la Chaire de théologie « Monseigneur-de-

Laval ». Il fut doyen de la Faculté de Théologie et de

sciences religieuses durant trois termes (1997-2012).

Depuis 2013, il est professeur associé, à la

retraite. De 1987 à 1996, il a aussi fait partie du

groupe de formateurs du Grand Séminaire de

Québec.

Le 1er juin 2015, il était nommé vicaire général et

modérateur de la Curie de l’archidiocèse de Québec.

Mgr Corriveau et Mgr Pelchat seront ordonnés

évêques en la Basilique de Sainte-Anne-de-Beaupré

le jeudi 8 décembre prochain, fête de l’Immaculée-

Conception.

Ressourcement du 24 septembre 2016

« SUIS-JE AUSSI MISÉRICORDIEUX ENVERS MOI-MÊME

QUE LE PÈRE L’EST POUR MOI? »

C’est sous ce thème que l’abbé Gérard Marier a

animé cette journée pour 85 personnes. En voici

quelques bribes :

« La Parole de Dieu (2 Cor 5, 21) témoignant de

l’amour fou de Dieu qui a identifié son Fils au péché

pour nous en délivrer. Voici l’Agneau de Dieu qui

porte le péché du monde! Bien loin du Dieu sévère,

surveillant pour nous prendre en défaut, comme on

l’a cru à tort.

Il court après la brebis perdue, la prend sur ses

épaules, soigne ses blessures. Et nous, nous aimons-

nous tels que nous sommes, avec nos manques, nos

limites, nos pertes? Cela nous humilie, tant mieux,

cela rabat notre orgueil qui nous empêche de

ressembler à Dieu, doux et humble de cœur,

miséricordieux à l’infini.

Comment je vis les moments où je perds? En

rageant, en me décourageant? Jésus s’est fait petit et

faible, dépendant de nous. Acceptons avec humour

les pertes inévitables dues à l’âge, à l’usure du

temps, en gardant le sourire par amour pour ne pas

assombrir les autres. Au contraire, témoignons de la

joie qu’il y a à être

chrétien, à marcher

dans l’amour vers

l’Amour. Si on met

nos souffrances avec

celles de Jésus, elles

deviennent plus

légères, surtout si on

les offre pour ceux

qu’on aime, ou qu’on

n’aime pas assez ou

qui n’ont personne à

aimer. On découvre ainsi les vraies dimensions de la

miséricorde, don gratuit de Dieu penché sur notre

misère pour y laisser couler sa grâce.

Soyez miséricordieux pour vous-mêmes comme le

Père l’est pour vous. Le Père m’a créé par amour,

unique au monde. Il m’aime comme je suis, une

créature faible, fragile, avec ses faiblesses, pas

parfaite. Dieu est proche, il s’occupe de nous. Rien

de ce qu’on est, de ce qu’on vit n’est indifférent à

Dieu. Notre ange gardien nous protège, nous

accompagne! Nous ne sommes jamais seuls.

Les entretiens de l'abbé Gérard Marier sont toujours très appréciés.

Page 32 – INTERCOMMUNICATION – Décembre 2016

Le pape François nous invite à être des consolateurs

pour les souffrants. C’est une mission qu’il nous

confie.

Comment aimer les autres si nous ne nous aimons

pas? Nous sommes invités à aimer notre corps tel

qu’il est avec ses beautés, ses laideurs, se voir

comme un cadeau de Dieu. En un mot, être

miséricordieux pour ce que nous sommes.

N’oublions jamais qu’il nous a créés à son image.

Remplaçons nos plaintes et lamentations par la

louange et l’action de grâce pour ce qu’il nous donne

en toute gratuité.

Aimes-tu tes péchés? Le plus beau cadeau que tu

puisses faire à Dieu, c’est de reconnaitre tes péchés.

Nous sommes tous des êtres blessés, des êtres

pécheurs! C’est difficile de ne pas être parfaits mais

s’il n’y a pas d’ivraie, c’est l’orgueil qui grandit sans

arrêt. Je fais de mon mieux, Dieu ne m’en demande

pas plus. Les handicaps peuvent être des richesses si

on sait les accueillir. Dieu rend capable ceux qu’il

choisit.

Nous devons être miséricordieux pour notre corps,

notre entourage, notre conjoint, les voisins, etc. Il

faut en arriver à aimer ce qui est moins beau en soi!

Comment vivre en paix? Aimer ce qui est détestable

en soi, dans son passé comme dans son présent!

Aimer sa vie quotidienne, faire tout avec amour.

Tout est grâce! Il faut regarder avec les yeux de

Dieu, rayonner sa joie! (La joie prolonge la santé.)

La maladie provoque l’érosion de l’égo, dépouille de

bien des choses. Il est difficile d’accepter sa maladie,

il faut dire oui à ce que je ne peux pas changer. Il

faut demander cette grâce à Dieu d’accueillir,

d’aimer sa maladie, son handicap, son mauvais

caractère. L’Esprit nous devance toujours dans le

cœur des autres. Ma vie doit devenir un hymne à

l’amour! Qu’il est difficile d’aimer!

La mesure dont nous nous servons pour les autres

servira aussi pour nous! (Psaume 90). Ce qui restera

c’est l’amour.

Est-ce que le plus beau est derrière ou devant moi?

Suis-je capable d’aller chercher en moi ce qui est

faible comme la brebis perdue? Est-ce que j’accepte

d’aller là où Dieu veut me conduire?

C’est l’intérieur qu’il faut changer! À l’intérieur, il y

a un diamant brut qu’il faut frotter pour qu’il soit de

plus en plus beau et que sa beauté éclate pour

transfigurer tout notre être. « Ce diamant c’est

l’amour. »

Merci à l’abbé Marier pour ces interpellations au

sujet de l’amour et de la miséricorde dans notre

quotidien.

Suzanne Paradis

EN QUELQUES MOTS

VŒUX DE NOËL DU MOUVEMENT DES MARGUERITES

Déjà l’hiver est à nos portes et tout autour de nous laisse percevoir que Noël s’en vient à

grands pas. L’année liturgique se termine en nous laissant de belles réalisations.

Remercions le Seigneur pour l’Année de la miséricorde, pour le Tournant missionnaire,

pour l’ordination de Fernando vécu cet automne, pour le rassemblement diocésain du

Mouvement des Marguerites en mai et bien d’autres événements vécus dans vos

communautés chrétiennes. Demeurons debout et veillons pour vivre la joie de Dieu au

Page 33 – INTERCOMMUNICATION – Décembre 2016

creux de nos existences, de nos familles, de nos communautés chrétiennes et dans notre Église diocésaine. En ces

moments de grâce, confions à l’Enfant-Jésus nos pasteurs et tous ceux que le Seigneur appelle. Que ce Noël soit

rempli d’amour et de joie et que la nouvelle Année soit porteuse d’espérance et de paix pour l’Église de Sainte-

Anne.

JOYEUX NOËL ET HEUREUSE ANNÉE 2017!

Carmelle Laplante, Céline Hudon et Colette Lévesque

pour le Mouvement des Marguerites

UN SYNODE SUR LES JEUNES, LA FOI ET LE DISCERNEMENT VOCATIONNEL

À la mi-novembre, le Conseil ordinaire du

Secrétariat général du synode des évêques se

réunissait au Vatican afin d’élaborer le Document

préparatoire à la prochaine assemblée synodale qui

aura lieu à Rome en octobre 2018. Cette

XVe Assemblée générale ordinaire des évêques aura

pour thème « les jeunes, la foi et le discernement

vocationnel. » Présidée par le pape François, la

réunion des 21 et 22 novembre dernier a permis

d’examiner en profondeur ce document préparatoire,

aussi appelé « Lineamenta » qui a été préparé par le

secrétariat général, appuyé de quelques experts. En

préparation de ce synode, un questionnaire sera

bientôt envoyé aux diverses Conférences épiscopales

du monde catholique afin qu’il soit transmis aux

diocèses et autres institutions ecclésiales.

UN TIMBRE DE NOËL À THÉMATIQUE RELIGIEUSE

Motif profane ou religieux? Le Père Noël ou la mère

de Jésus? C'est ce que les maitres de poste vont

demander ces jours-ci aux clients qui se procureront

des timbres pour leurs cartes de vœux. Une des

quatre vignettes postales émises par Postes Canada

propose une œuvre d'un peintre du XVe siècle qui

fait partie aujourd'hui de la collection du Musée des

beaux-arts de Montréal. Cette œuvre, La Vierge et

l’Enfant a été réalisée en 1460 par un maitre

florentin. L'identité du peintre n'est pas connue mais

il est « surnommé le Maitre de la Nativité de

Castello », expliquait Postes Canada lors du

lancement de ce timbre. La vignette, qui porte le

tarif intérieur, est intégrée

dans un carnet de douze

timbres vendu au cout de

10,20 $. Son tirage est de

650 000 exemplaires.

N’hésitez donc pas à

demander ce timbre la

prochaine fois que vous

vous rendrez à l’un ou

l’autre bureau de Postes

Canada. (Source : Présence

information religieuse)

Page 34 – INTERCOMMUNICATION – Décembre 2016

POUR UNE ÉCOLOGIE INTÉGRALE

Dutton, Robert, Émile Robichaud, Stéphan Thériault et Patrick Vinay. Pour une écologie intégrale, Médiaspaul,

Montréal, 2016, 121 p.

Ce livre regroupe les textes de quatre conférences en

matière d’écologie humaine prononcées lors d’un

colloque qui avait pour thème « L’écologie

humaine : l’Invisible existe-t-il? » L’Invisible

exprime ici les « éléments incontournables qui

assurent le développement harmonieux de

l’humain. » Une question très pertinente dans un

monde qui promeut le matérialisme.

« Écologie » est un mot à la mode habituellement

utilisé en référence à notre environnement physique.

On oublie souvent qu’une approche intégrale en

matière d’écologie englobe l’humanisme, l’éthique

et la spiritualité.

Le premier texte intitulé : « Pour une écologie

humaine au service de l’invisible », présente les

éléments de cette écologie.

L’écologie humaine vient dire l’interaction entre

l’être humain et son milieu de vie, que l’auteur

nomme environnement. Il est ainsi question

d’environnement naturel; d’environnement

interpersonnel (les lieux d’appartenance : la famille,

la communauté chrétienne); d’environnement social

(système économique, politique, d’éducation, de

santé, les classes sociales); d’environnement

culturel : (l’univers des valeurs, de nos

communications, nos règles de socialité). Dans une

vision chrétienne, s’ajoute le milieu divin, celui de

l’interaction de l’humain avec Dieu.

Tous les environnements ont été reconnus porteurs

du divin dans les prises de parole des papes en

matière d’écologie humaine.

La personne, la relation à un autre

et l’esprit de communion

constituent les fondements de

cette écologie humaine qui repose

sur une écologie intérieure.

L’auteur identifie ce qu’il nomme

des capteurs de l’invisible et

auxquels il associe les vertus

théologales : intelligence du coeur et foi, affectivité

et charité, action/création et espérance. Un rappel de

l’urgence d’une conversion écologique humaine

termine ce texte.

Les autres textes du recueil nous proposent

réflexions et expériences réalisées dans différents

secteurs d’activités : milieu des affaires, de

l’éducation et de la santé. Des textes qui témoignent

de l’actualisation d’une préoccupation commune aux

auteurs : rendre visible l’invisible. Le dernier, celui

d’un médecin en médecine palliative, propose trois

fois le même récit pour faire prendre conscience des

perceptions différentes d’une même situation selon

le regard, l’attention et la sensibilité manifestés par

les témoins de la scène décrite. Une présentation qui,

se termine par cette phrase : « Et l’essentiel est dans

l’invisible. » Un texte fortement en appui à une

écologie intérieure.

L’ordre de lecture des quatre textes de ce volume

peut s’établir selon nos intérêts. Réflexions ou récits

d’actions concrètes, ils portent tous vers une

écologie intégrale.

Nicole Paradis

Page 35 – INTERCOMMUNICATION – Décembre 2016

* S. Rose-Aimée Landry, s.s.c.m., décédée à la Maison provinciale de Beauport, le 12 octobre dernier.

Funérailles à la chapelle des Sœurs Servantes du Saint-Cœur de Marie, le 17 octobre. Elle était la sœur de

monsieur l’abbé Clément Landry.

* S. Pierrette Leblond, n.d.p.s., décédée le 22 novembre dernier à la Maison mère de Saint-Damien de

Bellechasse à l’âge de 68 ans et 10 mois. Funérailles le samedi 26 novembre en la chapelle de la Maison Mère,

suivies de l’inhumation au cimetière de la communauté. Missionnaire avant l’heure, S. Leblond a été

particulièrement active à Sainte-Apolline (1974-1980) puis à Montmagny (secteur Normandie), de 1980 à

1989.

* Monsieur l’abbé Jean-Roch Castonguay, décédé au Centre hospitalier régional

de Rivière-du-Loup le 23 novembre dernier à l’âge de 66 ans et 7 mois. Présidées

par Mgr Yvon Joseph Moreau, ses funérailles ont été célébrées en l’église de Saint-

Alexandre le mercredi 30 novembre. L’inhumation de ses cendres aura lieu à une

date ultérieure.

Né à Saint-Alexandre, l’abbé Jean-Roch Castonguay a fait ses études théologiques

au Grand Séminaire de Québec, avec stage comme animateur de pastorale à Saint-

François-Xavier de Rivière-du-Loup. Il fut ordonné prêtre à Saint-Alexandre le

22 novembre 1985 par Mgr André Gaumond, alors évêque de Sainte-Anne-de-la-Pocatière. Dès son

ordination, il exerce son ministère en milieu paroissial, d’abord comme vicaire à Saint-Mathieu, puis à Sainte-

Perpétue, Sainte-Félicité et à Cap Saint-Ignace. En 1990, il est nommé curé aux paroisses de Sainte-Lucie-de-

Beauregard et de Saint-Léonidas de Lac-Frontière. En 1992, il poursuit des études en pastorale et il intègre

l’équipe d’animation de la Maison de la Paix (La Pocatière) l’année suivante. En 1994, il est nommé curé de la

paroisse de Saint-Onésime, poste qu’il occupera jusqu’en 1998 alors qu’il retourne à Saint-François-Xavier de

Rivière-du-Loup comme collaborateur. En 1999, avec l’autorisation de son évêque, il est nommé curé des

paroisses de Saint-Jean-Baptiste de l’Isle-Verte, Saint-Paul-de-la-Croix et Notre-Dame-des-Sept-Douleurs de

L’Isle-Verte par Mgr Bertrand Blanchet, archevêque de Rimouski.

Après une année d’études en pastorale à l’Université Saint-Paul d’Ottawa, l’abbé Castonguay fut nommé

collaborateur aux paroisses de Saint-Pascal et de Saint-Germain en 2001. Deux ans plus tard, il acceptait la

cure des paroisses de Notre-Dame de Bonsecours, de Sacré-Cœur (L’Islet), de Saint-Cyrille et de Saint-

Eugène. En 2005, il est nommé membre de l’équipe « in solidum » pour les paroisses de Marie-Médiatrice

d’Estcourt, Saint-Athanase, Saint-David, Saint-Éleuthère, Saint-Joseph et de Saint-Marc. L’année suivante, on

le retrouve comme collaborateur aux paroisses de Saint-Pierre-du-Sud, Saint-François-de-Sales, Saint-Thomas

et Saint-Mathieu (Montmagny). En 2007, il est nommé animateur de pastorale à l’établissement de détention

de Québec par le cardinal Marc Ouellet, archevêque de Québec. En 2009, il revint dans notre diocèse comme

collaborateur aux paroisses Notre-Dame-du-Rosaire, Saint-Paul-de-Montminy, Sainte-Apolline et Sainte-

Euphémie. Enfin, en août 2010, il retourne dans le Transcontinental comme curé des six paroisses de ce

secteur. Affecté d’une grave maladie, il démissionnera de ses fonctions en mars 2014. Depuis quelques mois,

il vivait à la Maison Reine-Antier de Rivière-du-Loup.

Sincères condoléances.

Spécialisation dans le livre religieux. Vente d’articles religieux (crucifix, plaques, cadres, chapelets, etc.). Disques compacts. Possibilité de commander livres et cahiers de catéchèse. Chèques-cadeaux disponibles.

SCAVO, Nello. Les ennemis du pape, Novalis, 2016, 393 p., 24,95 $.

METZGER, Marcel. Divorcés remariés. Les voies de la réconciliation, Cerf, 2016, 199 p., 25,95 $.

HERVY, Jean-Pascal. Des jeunes dans l’Église? Leurs attentes, leurs pratiques, leurs soifs, Médiaspaul,

2016, 110 p., 18,95 $.

BOSTROM, Kathleen Long. Les plus beaux récits de la Bible, Novalis, 2016, 144 p., 27,95 $.

SCARAFFIA, Lucetta. Du dernier rang : les femmes et l’Église, Salvator, 2016, 163 p., 31,95 $.

MICHELET, Thomas. Les papes et l’écologie. De Vatican II à Laudato si (1965-2015), Artège, 2016,

594 p., 39,95 $.

COLLECTIF. Tibhirine. L’Héritage, Bayard, 2016, 177 p., 24,95 $.

5 CD. Anthologie – John Littleton, Bayard musique, 2016, Durée : 4 h 46, 39,95 $.