journal enseignant

Informations pratiques dédiées aux enseignants de Saint-Ouen

L’école des Docks /p4

Les fonds d’aide à projetsPrime à la créativité /p8

Les classes de neige /p10Le journaldes écoles

N°1 - Année scolaire 2008/2009

N°1 - Année scolaire 2008/2009page 2

« Nous sommes prêts à consacrer encore plus d’efforts à ce que nous considérons comme crucial : la réussite de tous les enfants. » (Nicole Amédro)

Course des écoliers.

École Joliot-Curie.

Festival du jeu.

Ludothèque.

Rentrée dans l’école Nelson-Mandela.

Défis solaires.

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Saint-Ouen agit pour la gratuité Le 2 septembre, le maire et l’équipe municipale se sont rendus dans les écoles élémentaires de la ville pour remettre à chacun des enfants des pochettes de rentrée contenant crayons, gommes, cahiers, compas, et calculatrice pour les plus grands. En moyenne, la dépense se chiffre à 16,20 euros par enfant. À cette somme s’ajoutent les 25 euros (28 euros pour les maternelles) par enfant que la mairie remet à chaque école pour acheter des fournitures scolaires pendant l’année. Celles-ci sont rassemblées dans un pot commun et remises aux élèves en fonction des besoins. Bonne rentrée à tous !

Sommairerentrée 2008

4L’école Nelson-Mandela La nouvelle école des Docks ouvre ses

portes. Capacités d’accueil et fonctionnement.

6TechnologieLe tableau numérique interactif :

technologie dernier cri dans chaque école.

8Fonds d’aide à projetsPrime à la créativité, un dispositif de

soutien aux enseignants porteurs de projets.Revue de presse.

10Joies de la glisseApprentissage de l’autonomie dans

le cadre feutré de la montagne. Bilan d’une initiative soutenue par la Ville.

11InterviewNicole Amédro, adjointe aux

ressources humaines, à l’enfance et à l’enseignement.

12LudothèqueUn temple du jeu à Saint-Ouen.

Jacqueline Rouillon à l’école Nelson-Mandela, le 2 septembre.

Au programme

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Plus qu’une école, le nou-vel équipement est un

projet ambitieux destiné à faciliter les conditions d’ap-prentissage des élèves et les missions des enseignants : 15 salles de classes spacieu-ses (60 m2) et lumineuses, toutes équipées d’ordina-teurs, dont certaines dispo-sent même du tableau nu-mérique interactif ; une salle de motricité pour les mater-nelles ; une salle dédiée aux arts plastiques ; une salle de repos avec 40 lits pour la sieste des enfants. L’école compte aussi une très belle bibliothèque de 100 m2 en fa-çade vitrée, un gymnase et un

Mandela accueille principa-lement des élèves venus de divers quartiers de la ville ainsi que des enfants nouvellement arrivés.Enfin, pour faire face à l’aug-mentation des effectifs scolai-res, la décision est actée de construire une nouvelle école proche du centre-ville et de même capacité, à l’horizon 2012.

École d’applicationNelson-Mandela est la pre-mière école d’application de Saint-Ouen. Il en existe 30 en Seine-Saint-Denis, le label étant dispensé par le ministère de l’Éducation nationale selon des critères très sélectifs. Pour être homologuée « école d’ap-plication », l’établissement doit comporter 3 classes d’appli-cation dirigées par 3 maîtres formateurs chevronnés et dont l’objectif est de fomer les ensei-gnants sortant de l’IUFM.

centre de loisirs pour les acti-vités extrascolaires. L’équipe pédagogique est composée de 11 enseignants, sous la hou-lette du directeur Thierry Duez, en provenance de l’école Jules-Vallès. La Ville a égale-ment prévu des locaux desti-nés à accueillir psychologue, médecin scolaire et ensei-gnants du Réseau d’aide spé-cialisée aux élèves en difficul-tés (Rased).

Mixité socialeL’école peut accueillir 9 clas-ses élémentaires et 6 classes maternelles, soit 375 enfants environ. Trois cents enfants sont inscrits pour la rentrée scolaire. Ils viennent des sec-teurs Victor-Hugo, Émile-Zola et Alexandre-Bachelet. Une nouvelle sectorisation a été validée par le conseil muni-cipal du 26 novembre 2007, avec l’objectif de préserver la mixité sociale chère à la municipalité. L’école Nelson-

Trois cents élèves inaugurent la nouvelle école située dans un secteur de la ville en pleine expansion.

Nelson-Mandelaouvre ses portes

En chiffresCoût de l’équipement et du terrain : • 15 697 270 euros TTC Prix d’une salle informatique complète : • environ 10 000 euros Équipement de l’espace enfant : • 90 000 euros.


Ac t u a l i t é

Pour une somme totale de 100 000 euros que

le Sénat complète par une subvention de 55 000 euros, de nouveaux outils font leur entrée dans les écoles. Le but : faciliter la pédagogie avec le tableau numérique in-teractif. Raccordé à un ordi-nateur via un vidéoprojecteur, il affiche des pages web géantes ou bien les exercices

réalisés à l’aide de logiciels pédagogiques. Il réagit aussi au contact d’un stylet électri-que, un peu et même mieux qu’une craie sur un tableau noir.Une poignée d’écoles avait déjà testé le système, comme Victor-Hugo et Jules-Vallès.Les enseignants ont beau-coup apprécié l’éveil à la géo-graphie sur un site bien connu.

« Nous sommes partis d’une vue du quartier pour nous en éloigner peu à peu et décou-vrir les limites de la commune, du département, du pays et de la Terre », explique une ensei-gnante. Avec la grande page sur écran, Internet devient faci-lement consultable par 20 élè-ves à la fois et se révèle plus attractif.

Les écoliers vont découvrir le tableau numérique interactif, un outil qui pourrait révolutionner la leçon et l’exercice.

Technologie dernier cri dans ch

La maîtresse apprécie aussi la reconnaissance des lettres qui, tracées maladroitement, deviennent parfaites sur le ta-bleau. Elle se réjouit de n’avoir plus besoin de fabriquer d’éti-quettes pour les immuables textes à trou, ni de recopier les exercices. En un clic, l’écran les affiche au stade où ils avaient été interrompus !

Former les enseignantsLa formation des enseignants reste cependant une interroga-tion ainsi que l’équipement de toutes les classes audonien-nes – en raison, notamment, de la localisation des tableaux dans les écoles. Ils sont, pour l’instant, placés dans des endroits partagés avant que d’autres classes soient équi-pées. D’ici la Toussaint, tous les établissements devraient être munis d’au moins un ta-bleau.Fabrice Lelarge, chargé de mission à l’Inspection acadé-mique sur la « technologie de l’information et de la communi-cation pour l’enseignement » (TICE), juge que « la ville va être à la pointe de l’usage de ces tableaux en France, après Limoges. En Grande-Bretagne, il est déjà généralisé ».

B21En deux ans, l’intégralité des salles informatiques en classes primaires (14 postes par salle, soit 2 enfants par ordinateur) a été rééquipée. Les élèves de CM2 peuvent ainsi obtenir plus facilement leur B2I, diplôme qui valide certaines compétences informatiques (s’approprier un environnement informatique, se documenter, créer un document numérique) et récompense une attitude responsable.

aque école

Au programme

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Prime à la créativité

Un voyage au Burkina Fas-so, une classe de décou-

verte dans l’Ain, un journal d’école, un atelier théâtre... Quel point commun à ces projets ? Leur intérêt pédago-gique. Soit le critère principal d’analyse de la commission ad hoc, qui se réunit chaque année en janvier pour attri-buer les subventions.La commission d’attribution des aides est constituée de Nicole Amédro, maire adjoint en charge des ressources hu-maines, de l’enfance et de l’en-seignement, et de membres des directions de la culture et de l’enseignement. La par-ticipation du secteur cuturel n’est pas anodine, puisque le projet doit faire appel aux qualités créatives des enfants. En 2007/2008, l’école Jules-Michelet a ainsi travaillé avec

l’Atlas, structure municipale de culture scientifique : de sep-tembre à février, 26 élèves de CM2 ont inventé toutes sortes de robots, qu’ils ont présen-tés au printemps dans le cadre des Trophées de robotique.

Restitution exigéeLes projets doivent aboutir concrètement et pouvoir faire l’objet d’une réelle restitution. Ainsi, le conte Nina, Marc et l’arbre extraordinaire a été élaboré, scénario et dessins compris, par les CPA de l’éco-le Joliot-Curie, et édité avec le concours de l’imprimerie mu-nicipale. Le livret sera remis à chacun des enfants à l’issue de l’année scolaire. Le service de l’enseignement envoie les dossiers aux direc-teurs d’établissement des 1er

et 2nd degrés aux alentours

Le fonds d’aide à projets apporte une aide financière aux enseignants porteurs d’un projet pédagogique. Rappel des modalités pour y accéder.

P r a t i q u e

d’octobre. À charge pour les enseignants de remplir la de-mande, qui doit désigner : le public concerné ; les objectifs et le contenu du projet ; les conditions de mise en œuvre ; les éventuelles demandes d’aide financière ; le budget de l’action. Après avoir pris l’avis de l’Inspection académique, la commission se réunit et alloue une aide à chacun des projets. Une délibération municipale arrête les subventions.Les établissements du 2nd de-gré reçoivent la subvention sur leur compte, alors que pour le 1er degré, le service ensei-gnement paie sur factures les sommes engagées pour concrétiser le projet. L’ensei-gnant ne doit jamais débour-ser un centime.

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DANS LA PRESSE

31 mars 2008

mai 2008

En 2007, 32 des 44 dossiers présentés au fonds d’aide à projets ont été subventionnés.

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Depuis 1954, Saint-Ouen met un point d’honneur à

faire partir tous ses élèves de CM2 en classe de neige, pour permettre à cette tranche d’âge de faire ses premiers pas à ski, un sport coûteux.Le budget est à la hauteur de l’enjeu : 650 578 euros dépensés dans l’organisa-tion des classes de neige en 2006/2007, pour 463 enfants partis à Prémanon, Montgenè-vre et Saint-Véran, trois cen-tres de vacances appartenant

à la commune de Saint-Ouen et situés dans les Alpes et le Jura. La Ville propose en outre une aide conséquente : cette année, 127 enfants ont pu choisir un anorak ou des après-ski, et une bourse per-met de réduire le coût du sé-jour restant à la charge des familles.

AutonomieFaire découvrir ou améliorer la pratique sportive du ski, tel est l’objectif du dispositif classe

de neige, mené en partenariat avec l’OVL (Office vacances loi-sirs). Les jeunes sont guidés dans leur apprentissage par des moniteurs de l’École de ski français (ESF).Outre les plaisirs de la glisse, les élèves apprennent aussi l’autonomie dans le cadre feu-tré de la haute ou moyenne montagne. Bien souvent, c’est en effet leur premier séjour en dehors de la famille. Ils sont accompagnés dans cette dé-couverte par leur enseignant habituel et une équipe péda-gogique formée d’une assis-tante sanitaire, d’animateurs et du personnel du centre de vacances.

Joies de la glisse pour les CM2 École le matin et cours de ski l’après-midi, les élèves audoniens pourront cet hiver encore s’en donner à cœur joie.


Découverte

ContactService enseignement Mme Bifgrane17 rue Claude MonnetTél. : 01 49 45 88 91

Nicole Amédro,Adjointe en charge des ressources humaines, de l’enfance et de l’enseignement

w Dans quel esprit avez-vous préparé la rentrée scolaire ?Nous avons travaillé dans le souci constant de faciliter l’activité des enseignants au quotidien. Comme vous le verrez dans ce premier numéro, la municipalité déploie des moyens exemplaires pour accompagner la mission de ce personnel dont la tâche n’est pas toujours simple. Nous venons d’ouvrir une école, nous dotons tous les établissements du tableau numérique interactif, nous modernisons nos équipements et nous sommes prêts à consacrer davantage d’efforts encore à ce que nous considérons comme crucial : la réussite de tous les enfants. Toute la question est d’obtenir de la part de l’État du personnel qualifié en nombre suffisant.

w Justement, quel est votre positionnement sur les réductions d’effectifs ?La marchandisation de l’éducation est en route, elle est planifiée. Ainsi, un projet est dans les cartons qui vise à remplacer les petites classes par des garderies sans réel projet éducatif.Ce projet justifie les suppression de postes, puisqu’on supprime des niveaux scolaires. À Saint-Ouen, nous sommes attachés à un enseignement de qualité, dispensé par du personnel qualifié et en nombre suffisant. Cependant, il est de plus en plus difficile, à l’image de la rentrée que nous venons de vivre, d’obtenir de l’inspecteur d’académie les postes nécessaires à la scolarisation de tous les enfants audoniens...

w Quel message souhaitezvous adresser aux enseignants à l’occasion de cette rentrée ? Tout d’abord, je leur souhaite une excellente année scolaire, faite de projets innovants et de satisfactions personnelles. Toute l’équipe municipale et moi-même sommes à leur disposition, à leur écoute, pour échanger, concerter, construire ensemble l’école de demain, ce qui est un véritable défi à relever dans une société comme la nôtre, marquée par les mutations très rapides et permanentes.

questions à Nicole Amédro3

La ludothèque Michelet ouvrira ses portes en décembre. Petit tour d’horizon d’un nouvel équipement à utiliser sans modération.

Un temple du jeu à Saint-Ouen

D’une superficie de 150 m2 sur pilotis, avec 2 passe-

relles d’accès vers l’espace enfants attenant, la nou-velle ludothèque est située au cœur du quartier Debain Michelet, en face de la biblio-thèque Lucie-Aubrac.Même s’ils coexistent dans un même bâtiment, ludothèque et espace enfants ont des objectifs bien différents. « La ludothèque n’est en aucun cas un lieu de garde, précise Ma-rie-France Menier, directrice du service municipal de l’en-fance. C’est un endroit où l’on vient jouer. Le contexte ludique propre au jeu favorise les va-leurs de tolérance, d’échange et de partage développées à Saint-Ouen. »

Jeux de plateau Aux jeux de société, Marie-France Menier préfère les « jeux de plateau », c’est-à-dire les jeux collectifs « qui se

jouent sur table ». On y vient en famille, en solo, mais aus-si entre élèves d’une même classe. « Nous allons organi-ser un planning de visite pour permettre aux enseignants de venir avec leurs élèves passer ici quelques heures afin de dé-couvrir de nouveaux jeux, jouer en tournois et compléter leur pratique pédagogique. » Car même s’il n’est pas sanc-tionné par une évaluation, le jeu possède des vertus édu-catives. « Lorsqu’on joue, on acquiert parfois sans en avoir conscience des compéten-ces, une logique, des capaci-tés d’adaptation, de création ou autres. En somme, le jeu

nous nourrit », poursuit Marie-France Menier.Pour faire vivre ce lieu un peu magique, une équipe spécialisée a été recrutée. Rose Marie Rault, qui parti-cipe depuis de nombreuses années au Festival du jeu, est la future directrice de l’établissement. Elle sera as-sistée d’une équipe chevron-née ayant une connaissance pointue des 300 jeux dispo-nibles. À terme, le prêt sera possible, ainsi que des confé-rences, des rencontres avec des créateurs de jeux et des illustrateurs. Pour aller plus loin dans le plaisir de jouer…

Direction de la communication de la ville de Saint-Ouen

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