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Méthodes et exercices MathéMati ues Jean-Marie Monier PC-PSI-PT Les méthodes à retenir Plus de 600 énoncés d’exercices Indications pour bien démarrer Tous les corrigés détaillés

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  • Mthodes et exercicesMathMati ues

    Jean-Marie Monier

    PC-PSI-PT

    Les mthodes retenir Plus de 600 noncs dexercices

    Indications pour bien dmarrer

    Tous les corrigs dtaills

    NordCompoPice jointe9782100542598.jpg

  • Dunod, Paris, 2009ISBN 978-2-10-054259-8

  • Jean-Marie Monier

    MATHMATIQUESPC-PSI-PTMTHODES ET EXERCICES

    Professeur en classe de Spciales

    au lyce La Martinire-Monplaisir Lyon

  • IV

    Table des matires

    1. Espaces vectoriels norms 1

    Les mthodes retenir 2

    noncs des exercices 6

    Du mal dmarrer ? 9

    Corrigs des exercices 12

    2. Fonctions vectorielles dune variable relle 23

    Les mthodes retenir 24

    noncs des exercices 28

    Du mal dmarrer ? 35

    Corrigs des exercices 39

    3. Intgration sur un intervalle quelconque 57

    Les mthodes retenir 58

    noncs des exercices 60

    Du mal dmarrer ? 68

    Corrigs des exercices 74

    4. Sries 113

    Les mthodes retenir 114

    noncs des exercices 117

    Du mal dmarrer ? 125

    Corrigs des exercices 129

    5. Suites et sries dapplications 157

    Les mthodes retenir 159

    noncs des exercices 165

    Du mal dmarrer ? 174

    Corrigs des exercices 179

    6. Sries entires 221

    Les mthodes retenir 222

    noncs des exercices 226

    Du mal dmarrer ? 235

    Corrigs des exercices 240

    7. Sries de Fourier 283

    Les mthodes retenir 283

    noncs des exercices 285

    Du mal dmarrer ? 289

    Corrigs des exercices 292

    8. quations diffrentielles 307

    Les mthodes retenir 308

    noncs des exercices 311

    Du mal dmarrer ? 319

    Corrigs des exercices 323

  • Table des matires

    V

    9. Fonctions de plusieurs variables relles 349

    Les mthodes retenir 350

    noncs des exercices 353

    Du mal dmarrer ? 355

    Corrigs des exercices 357

    10. Complments dalgbre linaire 365

    Les mthodes retenir 366

    noncs des exercices 367

    Du mal dmarrer ? 372

    Corrigs des exercices 376

    11. Dterminants, systmes linaires 389

    Les mthodes retenir 389

    noncs des exercices 391

    Du mal dmarrer ? 395

    Corrigs des exercices 397

    12. Rduction des endomorphismes et des matrices carres 407

    Les mthodes retenir 408

    noncs des exercices 410

    Du mal dmarrer ? 419

    Corrigs des exercices 423

    13. Espaces prhilbertiens rels 447

    Les mthodes retenir 448

    noncs des exercices 451

    Du mal dmarrer ? 460

    Corrigs des exercices 465

    14. Gomtrie 489

    Les mthodes retenir 490

    noncs des exercices 493

    Du mal dmarrer ? 496

    Corrigs des exercices 499

    Index alphabtique 511

  • VI

    Pour bien utiliser cet ouvrage

    La page dentre de chapitre

    Elle propose un plan du chapitre, lesthmes abords dans les exercices, ainsiquun rappel des points essentiels du courspour la rsolution des exercices.

    ( )( )

    Les mthodes retenir

    Cette rubrique constitue une synthse des prin-cipales mthodes connatre,dtailles tape partape, et indique les exercices auxquels elles serapportent.

  • VII

    noncs des exercices

    De nombreux exercices de difficult croissantesont proposs pour sentraner. La difficult dechaque exercice est indique sur une chelle de1 4.

    Corrrigs des exercices

    Tous les exercices sont corrigs de faon dtaille.

    noncs des exercices

    285

    noncs des exercicesExemple de dveloppement en srie de Fourier, crneau

    Soit f : R R , 2-priodique, paire, telle que, pour tout t [0 ;] :f (t) = 1 si 0 t <

    2, f (t) = 0 si t =

    2, f (t) = 1 si

    2 < t .

    a) Vrifier f CM2 et calculer les coefficients de Fourier (trigonomtriques) de f.

    b) tudier les convergences de la srie de Fourier de f et prciser sa somme.

    c) En dduire les sommes de sries suivantes :+

    p=0

    (1) p

    2p + 1 ,+

    p=01

    (2p + 1)2 ,+

    n=1

    1n2 .

    Exemple de dveloppement en srie de Fourier, dent de scie continue

    Soit f : R R , 2-priodique, impaire, telle que :f (t) = t si 0 t < 2

    ,f (t) = t si

    2 t .

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    Pour relier entre elles des sommesde sries convergentes du genre+

    n=1

    1n2 , et

    +p=0

    1(2p+1)2

    Sparer, dans une somme partielle, les termes dindices pairs, din-

    dices impairs, puis passer aux limites.

    Exercices 7.1 c), 7.2 c), 7.7 c).Pour calculer les coefficients de Fourierdune fonction,lorsque le calcul direct ne parat pas faisable

    Exprimer la fonction comme somme dune srie de fonctions et mon-

    trer que lon peut permuter intgrale et srie par lune des trois

    mthodes habituelles (cf. les mthodes retenir du chapitre 5). Exercices 7.14, 7.15, 7.16, 7.17 a), 7.22 b)

    Ne pas confondre lindice dun terme de la sommation donnant f ini-

    tialement, et lindice concernant le terme dune srie de Fourier.

    Pour obtenir une galit entre une fonction et une somme de srie trigonomtrique

    Essayer dappliquer un des deux thormes de Dirichlet une fonc-

    tion bien choisie.

    Exercice 7.6.

    Pour obtenir une ingalitportant sur des intgrales de carrs de fonctions

    Essayer de se ramener, quand cest possible, une ingalit portant

    sur des sommes de sries numriques, en utilisant une formule de

    Parseval.

    Exercices 7.9, 7.11, 7.13.

    7.1

    7.2

    PC, PSI

    PSI

    ( )( )

    ( )( )

    ( )

    ( )

    Du mal dmarrer ?

    Des conseils mthodologiques sont proposspour bien aborder la rsolution des exercices.

    ( )

  • Prface

    VIII

    Prface

    Alors que, rcemment, je feuilletais lun des manuels de mathmatiques qui servait de rfrence lorsque voiciquelques dcennies ! jtais en prpa, me revinrent en mmoire certaines sensations : la lecture des noncs desexercices que javais jadis cochs, dune concision la fois lgante et provocante, je me rappelais le plaisir que javaisprouv la rsolution de quelques-uns dentre eux mais aussi, cette trange amertume, pas encore totalement estom-pe aujourdhui, que javais ressentie en abandonnant la recherche de quelques-uns, pourtant signals dun simple ast-risque, aprs de vains efforts et plusieurs tentatives avortes.

    Les volumes Mthodes et Exercices (pour MP dune part, PC-PSI-PT dautre part) que J.-M. Monier nous prsenteaujourdhui semblent tout spcialement crits pour viter ce traumatisme aux tudiants daujourdhui et de demain.

    Chacun de ces ouvrages se compose de deux parties minemment complmentaires :

    Les mthodes constituent ce guide prcieux qui permet ltudiant de passer, confiant, efficacement coach , ducours quil apprend la recherche ncessaire et fructueuse des exercices. Si les thormes du cours sont les outils delartisan-tudiant, les mthodes et techniques proposes ici en sont les modes demploi. videmment, ces conseilssont particulirement soigns et pertinents : ne sont-ils pas le fruit de la longue et multiple exprience de J.-M.Monier, pdagogue avr, interrogateur recherch et auteur apprci de maints ouvrages reconnus ?

    Pour une aide encore plus prcise, chaque mthode est assortie de la liste des exercices dans lesquels sa mise en uvreest souhaitable.

    Les exercices, nombreux, varis et souvent originaux, couvrent la totalit du programme, chapitre aprs chapitre. Ilsrpondent parfaitement un triple objectif : permettre dassurer, dapprofondir et daffiner, pendant son apprentissage, la comprhension du cours ; consolider et enrichir ses connaissances par la rsolution dexercices plus substantiels et de questions plus dli-

    cates ; raliser des rvisions efficaces et cibles lors de la prparation des preuves crites ou orales des concours.

    Ces exercices sont judicieusement classs en quatre niveaux de difficult croissante, permettant ainsi aussi bien au no-phyte de se mettre en confiance en traitant une application directe du cours (niveau 1) qu ltudiant chevronn de semesurer des exercices plus difficiles et dlicieusement subtils (niveau 4). On notera avec plaisir que chaque chapitreest couvert par des exercices des quatre niveaux. Labandon douloureux devant une question trop abruptement pose,dont je parlais au dbut, ne saurait se produire avec louvrage de J.-M. Monier : en effet, dans la rubrique Du mal dmarrer , il apporte ltudiant(e) qui le souhaite une aide discrte, rappelant ici la mthode adquate, donnant lune indication prcieuse, ouvrant ailleurs une piste de recherche

    Pour chaque exercice, lauteur sest impos la rdaction complte et applique dun corrig clair, prcis, dtaill, osonsle mot, exemplaire. Sil est louable et formateur de chercher, il est plus gratifiant de trouver ! Et, ici encore, le manuelpermet chacun, soit de constater que sa solution est celle qui est fournie (et il en prouve un indicible plaisir !), soitde saider du corrig pour parvenir, rassur et guid, cette solution.

    Quil me soit aussi permis dinsister sur lampleur de ces volumes, lie la grande varit des exercices choisis, et quiest rare ce niveau dtudes, en mme temps que sur leur prix trs modique !

  • Prface

    IX

    Ces ouvrages de consultation particulirement agrable constituent loutil efficace et complet qui permettra chacun, son rythme mais en magnifiant ses propres aptitudes, de dvelopper son got pour les mathmatiques et ses comp-tences et, tout la fois, de forger son succs.

    Quant moi, un regret est en train de massaillir : pourquoi nai-je pas attendu la rentre prochaine pour commencerma prpa ?

    H. Durand,professeur en Mathmatiques Spciales PT*au lyce La Martinire Monplaisir Lyon.

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  • Index alphabtique

    X

    Remerciements

    Je tiens ici exprimer ma gratitude aux nombreux collgues qui ont accept de rviser des parties du manuscrit :

    Bruno Arsac, Jean-Philippe Berne, Grard Bourgin, Jean-Paul Charroin, Jean-Paul Christin, Carine Courant, HerminDurand, Jean Feyler, Viviane Gaggioli, Marguerite Gauthier, Daniel Genoud, Andr Laffont, Ccile Lardon, IbrahimRihaoui, Ren Roy, Marie-Dominique Sifert, Marie-Pascale Thon, Audrey Verdier.

    Jean-Marie Monier

  • Index alphabtique

    XI

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    Programmes PC, PSI, PT

    Chapitre 1 : Espaces vectoriels norms

    Les tudiant(e)s de PT nont connatre que le cas de Rn muni de la norme euclidienne : norme euclidienne, dis-tance associe, boules, parties ouvertes, parties fermes, parties bornes, suites dans Rn ; toute suite convergente estborne, oprations algbriques sur les suites.

    Les tudiant(e)s de PC nont pas connatre les notions suivantes : suite de Cauchy, point intrieur, caractrisationsquentielle des points adhrents ou des parties fermes, image rciproque dune partie ouverte (resp. ferme) parune application continue.

    Chapitre 2 : Fonctions vectorielles dune variable relle

    Pour les tudiant(e)s de PT, les fonctions de ce chapitre 2 sont valeurs dans Rn muni de son produit scalaire usuelet de la norme euclidienne associe.

    Chapitre 4 : Sries

    La CNS de Cauchy de convergence dune srie termes rels ou complexes ne concerne que les tudiant(e)s de PSI. Les tudiant(e)s de PT nont pas connatre la formule de Stirling ni le produit de deux sries numriques.

    Chapitre 5 : Suites et sries dapplications

    Ce chapitre ne concerne pas les tudiant(e)s de PT. Les tudiant(e)s de PC nont pas connatre la notion de convergence uniforme. Son intervention est remplace par

    celle de la convergence normale ou par un thorme sur les sries entires. Cependant, le programme PC comporteune tude de lapproximation uniforme.

    Chapitre 6 : Sries entires

    Les programmes PC et PT, pour compenser labsence de ltude de la convergence uniforme, contiennent un tho-rme sur les sries entires appel thorme de la limite radiale.

    Chapitre 7 : Sries de Fourier

    Le programme PT ne comporte pas ltude des coefficients de Fourier exponentiels. Le programme PT comporte une dfinition de a0 diffrente de celle figurant dans les programmes MP, PC, PSI. Nous

    optons pour les formules classiques qui sont celles de ces derniers programmes, et qui donnent comme srie de

    Fourier trigonomtrique de f :a02

    +n1

    (an cos nt + bn sin nt

    ).

    Chapitre 8 : quations diffrentielles

    Ltude des systmes autonomes ne figure quen PC. Les tudiant(e)s de PT nont pas connatre la notion de wronskien.

  • Programmes PC, PSI, PT

    XII

    Chapitre 9 : Fonctions de plusieurs variables relles

    Lingalit des accroissements finis pour une application f : U R de classe C1 sur un ouvert convexe U de Rpne concerne que les tudiant(e)s de PSI.

    La condition suffisante dextrmum local pour une application f : U R de classe C2 sur un ouvert U de R2, fai-sant intervenir lexpression s2 rt , ne concerne que les tudiant(e)s de PT.

    Chapitre 10 : Complments dalgbre linaire

    Pour les tudiant(e)s de PT, la notion de somme directe nest au programme que dans le cas de deux sous-espacesvectoriels dun espace vectoriel de dimension finie.

    Ltude de linterpolation du point de vue de lalgbre linaire et la dualit ne sont pas au programme PT. Les notions de base duale et de base prduale ne sont quau programme PSI.

    Chapitre 11: Dterminants

    Ltude du groupe symtrique et la dfinition et les proprits de la comatrice ne sont quau programme PSI.

    Chapitre 12: Rduction des endomorphismes et des matrices carres

    Les notions de polynme dendomorphisme et de polynme de matrice carre ne sont pas au programme PT. Le thorme de Cayley et Hamilton et ltude des idaux de K [X] ne sont quau programme PSI.

    Chapitre 13: Espaces prhilbertiens rels

    Ltude des formes bilinaires symtriques et des formes quadratiques nest pas au programme PC. La notion dadjoint et la rduction simultane ne sont quau programme PSI.

    Chapitre 14 : Gomtrie

    Lenveloppe dune famille de droites du plan, le centre de courbure, la dveloppe dune courbe du plan et les dve-loppantes dune courbe du plan, les surfaces rgles, les surfaces dveloppables, les courbes traces sur une surfaceet satisfaisant une condition diffrentielle ne sont quau programme PT.

    Les cylindres, cnes, surfaces de rvolution ne sont pas au programme PSI.

  • 1

    1CHAPITRE 1Espaces vectorielsnorms

    Thmes abords dans les exercices

    Montrer qu'une application est une norme

    Obtention dingalits portant sur des normes

    Montrer que deux normes sont (ne sont pas) quivalentes

    Montrer quune partie dun evn est (nest pas) ferme, est (nest pas) ouverte

    Manipulation de ferms, douverts

    Calcul de la distance dun point une partie

    Utilisation de la continuit, du caractre lipschitzien

    Montrer quune application linaire f est continue, calculer ||| f ||| Montrer quune partie est (nest pas) compacte, manipulation de parties com-

    pactes

    Utilisation dune suite de Cauchy

    Montrer quune application est un produit scalaire

    Dterminer lorthogonal dune partie dun espace prhilbertien

    Points essentiels du cours pour la rsolution des exercices

    Dfinition de norme, espace vectoriel norm, distance associe une norme,ingalit triangulaire renverse, normes quivalentes

    Dfinition de boule ouverte, boule ferme, parties bornes

    Dfinition et proprits de : ouvert, ferm, point adhrent

    Dfinition de la distance dun point x une partie A dun evn E, caractrisa-tion de d(x,A) = 0

    Dfinition et proprits de la convergence des suites, suites extraites

    Dfinition et proprits des limites, de la continuit en un point, de la conti-nuit sur une partie

    Dfinition du caractre lipschitzien, lien entre continue et lipschitzienne

    Les mthodes retenir 2

    noncs des exercices 6

    Du mal dmarrer ? 9

    Corrigs 12

    Plan

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    Ce chapitre 1 ne concerne que les filires PC et PSI, et non la filire PT.

  • Essayer dappliquer lingalit triangulaire :

    (x,y) E2, ||x + y|| ||x || + ||y||,ou lingalit triangulaire renverse :

    (x,y) E2, ||x || ||y|| ||x y||. Exercices 1.1, 1.23.

    Chapitre 1 Espaces vectoriels norms

    2

    Les mthodes retenir

    Caractrisation des applications linaires continues parmi les applicationslinaires, dfinition et proprits de la norme |||.|||

    Dfinition de la compacit, image continue dun compact, quivalence desnormes en dimension finie

    Dfinition dune suite de Cauchy dans un evn de dimension finie, quivalen-ce logique entre suite de Cauchy et suite convergente dans un tel evn

    Dfinition dun produit scalaire (rel ou complexe), dun espace prhilbertien,ingalit de Cauchy et Schwarz et cas dgalit, ingalit de Minkowski et casdgalit

    Dfinition et proprits de lorthogonalit dans un espace prhilbertien, tho-rme de Pythagore, procd dorthogonalisation de Schmidt, thorme de pro-jection orthogonale sur un sev de dimension finie.

    On abrge :espace vectoriel en evsous-espace vectoriel en sevespace vectoriel norm en evn.

    Pour montrer quune applicationN : E R est une norme sur unK-espace vectoriel E

    Pour exprimer la distance dassocie une norme sur un K-ev E partir de cette norme, ou pourexprimer une norme partir de ladistance associe d sur E

    Revenir la dfinition.Ne pas oublier de montrer que, pour tout x E , N (x) existe, en par-ticulier lorsque N (x) est donne par une borne suprieure ou uneintgrale.

    Exercices 1.18 a), 1.19, 1.24.

    Utiliser les formules :

    (x,y) E2, d(x,y) = N (x y),x E, N (x) = d(0,x).

    Pour tablir une ingalit faisant intervenir une norme ||.|| sur un K-ev

  • Les mthodes retenir

    3

    Pour montrer que deux normesN, N sur un K-espace vectoriel Esont quivalentes

    Pour montrer que deux normesN, N sur un K-espace vectoriel Ene sont pas quivalentes

    Pour montrer quune partie A dun evn Eest ferme dans E

    Lorsque E nest pas ncessairement de dimension finie, revenir ladfinition, cest--dire montrer :

    (,) (R+)2, ,x E, N (x) N (x) N (x). Exercices 1.3, 1.19, 1.24

    Si E est de dimension finie, daprs le cours, toutes les normes sur E sont quivalentes.

    Chercher une suite ( fn)n dans E {0} telle que :N ( fn)N ( fn)

    n

    + ou N ( fn)N ( fn)

    n

    + .

    Exercices 1.13, 1.24.

    Si on peut faire intervenir la notion de suite, utiliser la caractrisa-tion squentielle des ferms :la partie A de E est ferme dans E si et seulement si, pour toute suite(an)n dans A convergeant vers un lment x de E, on a : x A.

    Exercices 1.2 a), 1.11, 1.12

    Essayer de montrer que : A est une intersection de ferms de E A est une runion dun nombre fini de ferms de E A est un produit cartsien dun nombre fini de ferms

    Essayer de montrer que A est limage rciproque dun ferm par uneapplication continue.

    Si le contexte fait intervenir des ouverts, essayer de montrer queE(A) est ouvert dans E .

    Pour montrer quune partie dun evn Eest ouverte dans E

    Revenir la dfinition, cest--dire montrer :

    x , r > 0, B(x ; r) . Montrer que E() est un ferm de E Essayer de montrer que : est une runion douverts de E

    Exercice 1.4 b)

    est une intersection dun nombre fini douverts de E Essayer de montrer que est limage rciproque dun ouvert par

    une application continue.

    Exercices 1.4 a), 1.20.

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    PSI

  • Chapitre 1 Espaces vectoriels norms

    4

    Utiliser la dfinition : d(x,A) = InfaA

    d(x,a),ce qui revient :{ a A, d(x,A) d(x,a)

    k R+,((,a A, k d(x,a)) k d(x,A)).

    On fera souvent alors intervenir lingalit triangulaire ou lingalittriangulaire renverse.

    Exercice 1.12.

    Appliquer les thormes gnraux (opratoires) relatifs la conti-nuit en un point.

    Exercice 1.14

    Si f est valeurs dans un produit cartsien, montrer que chaque fonc-tion-coordonne de f est continue en a.

    Revenir la dfinition, cest--dire montrer :

    > 0, > 0, x A,(

    dE(x,a) dF(

    f (x), f (a))

    ).

    Utiliser la caractrisation squentielle de la continuit, cest--diremontrer que, pour toute suite (an)n dans A convergeant vers a, lasuite

    (f (an)

    )n converge vers f (a).

    Appliquer les thormes gnraux (opratoires) relatifs la conti-nuit sur une partie.

    Exercice 1.5

    Montrer que f est continue en chaque point de X, en se ramenant auxmthodes vues plus haut.

    Se souvenir que le caractre lipschitzien entrane la continuit.

    Pour manipuler la distance d(x,A)dun point x dun K-evn E une partie non vide A de E

    Utiliser la dfinition :

    (x1,x2) X2, dF(

    f (x1), f (x2))

    k d(x1,x2). Exercice 1.6

    Montrer dabord quil existe M R+ tel que : x E, || f (x)||F M||x ||E ,

    et on a alors ||| f ||| M, o, par dfinition :

    ||| f ||| = SupxE{0}

    || f (x)||F||x ||E = SupxB(0 ;1) || f (x)||F .

    On peut esprer, si M a t convenablement obtenu, que lon ait :||| f ||| = M.On cherchera donc x0 E {0} de faon que || f (x0)||F||x0||E = M.

    Exercice 1.7, 1.17.

    Pour montrer quune applicationf : X E Fest continue en un point a de X

    Pour montrer quune applicationf : X E Fest continue sur X

    Pour manipuler une applicationf : X E F k-lipschitzienne

    Pour calculer la norme |||f |||dune application linairef L(E,F) o E,F sont des evn de dimensions finies

    PSI

  • Les mthodes retenir

    5

    Essayer de faire apparatre X comme image directe dun compactpar une application continue.

    Essayer de montrer que X est ferme et borne.

    Exercices 1.8, 1.15, 1.21.

    Revenir la dfinition, cest--dire montrer :

    > 0, N N, (p,q) N2,({ p N

    q N d(up,uq)

    ).

    Exercice 1.9.

    Revenir la dfinition.

    Exercice 1.22.

    Utiliser la formule qui exprime laide de :

    x E, (x) = (x,x),ou, si K = R , une des formules exprimant laide de :

    (x,y) E2, (x,y) = 12

    ((x + y) (x) (y)),

    (x,y) E2, (x,y) = 14

    ((x + y) (x y)).

    Utiliser lingalit de Cauchy et Schwarz :

    (x,y) E2, |(x | y)| ||x || ||y||,ou lingalit de Minkowski, cest--dire lingalit triangulaire pourla norme associe au produit scalaire :

    (x,y) E2, ||x + y|| ||x || + ||y||.

    Revenir la dfinition de lorthogonal dune partie A de E :

    A = {x E ; a A, (x | a) = 0}. Utiliser les proprits ensemblistes (globales) de lorthogonalit : A B A B A = (Vect (A)) A A, E = {0}, {0} = E A A {0}.

    Exercice 1.16.

    Se rappeler que, daprs le thorme de projection orthogonale surun sev de dimension finie, si F est de dimension finie, alors :F F = E .

    Pour montrer quune partie X dun evn Ede dimension finie est compacte

    Pour montrer quune suite (un)n dun evn Ede dimension finieest de Cauchy

    Pour montrer quune application : E E R est un produitscalaire, o E est un K-ev

    Pour relier un produit scalaire : E E K et la forme quadratique : E R associe

    Pour obtenir des ingalits dans un contexte despace prhilbertien

    (E,(. | .))

    Pour manipuler des orthogonaux de parties dans un espace prhilbertien (E,(. | .))

    D

    unod

    . La

    phot

    ocop

    ie n

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    .

  • Chapitre 1 Espaces vectoriels norms

    6

    noncs des exercices

    Ingalit sur des normes

    Soient (E,||.||) un evn, x,y,z,t E . Montrer :

    ||x y|| + ||z t || ||x z|| + ||y t || + ||x t || + ||y z||.

    Une partie est-elle ferme, est-elle ouverte ?

    On note E le R-ev des applications continues bornes de R dans R, muni de ||.||.a) Est-ce que F = { f E ; x R, f (x) 0} est ferme dans E ?b) Est-ce que U =

    {f E ; x R, f (x) > 0

    }est ouverte dans E ?

    Exemple de deux normes quivalentes

    On note E = C1([0 ; 1] ; R) et 1,2 les applications de E dans R dfinies, pour toute f E ,par : 1( f ) = | f (0)| + 2

    10

    | f (t)| dt, 2( f ) = 2| f (0)| + 1

    0| f (t)| dt.

    Montrer que 1 et 2 sont des normes sur E et quelles sont quivalentes.

    Somme dune partie et dun ouvert

    Soient E un evn, un ouvert de E .

    a) Montrer que, pour tout a E, la partie {a} + = {a + x ; x } est un ouvert de E .b) En dduire que, pour toute partie A de E, la partie A + = {a + x ; (a,x) A } est un

    ouvert de E .

    Fonction continue deux variables

    Soient E,F,G des evn, A E telle que A =/ , B F telle que B =/ , etf : A G, g : B G deux applications.On note : : A B G, (x,y) (x,y) = f (x) + g(y).Montrer que est continue sur A B si et seulement si : f est continue sur A et g est continue sur B.

    Exemple dapplication lipschitzienne

    Soit (a,b) (R+)2. On munit R2 de la norme ||.||1 dfinie, pour tout (x,y) R2, par :||(x1,x2)||1 = |x1| + |x2|. On note f : R2 R2, (x1,x2) f (x1,x2) = (ax2, bx1).Montrer que f est lipschitzienne.

    Exemple de calcul de la norme subordonne dune application linaire en dimensions finies

    On note f : R2 R, (x1,x2) 2x1 3x2. Vrifier que f est linaire et calculer ||| f |||lorsque R2 est muni de ||.|| et R est muni de |.|.

    1.1

    1.2

    1.3

    1.4

    1.5

    1.6

    1.7

    PSI

    PSI

  • noncs des exercices

    7

    D

    unod

    . La

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    .

    Une partie est-elle compacte, non compacte ?

    On considre lapplication f : R R, x f (x) =

    sin x

    xsi x =/ 0

    1 si x = 0et on note :

    A = {x R ; f (x) = 0}, B = {x R ; f (x) 12

    }.

    Est-ce que A est compacte ? Est-ce que B est compacte ?

    Suite proche dune suite de Cauchy

    Soient (E,||.||) un evn, d la distance associe ||.||, (un)nN, (vn)nN deux suites dans E tellesque : d(un,vn)

    n 0. Montrer que, si lune des deux est de Cauchy, alors lautre lest aussi.

    Caractrisation de lgalit de deux boules pour deux normes

    Soient E un K -evn, N1,N2 deux normes sur E . On note, pour tout i {1,2} :

    Bi ={x E ; Ni (x) < 1

    }, B i =

    {x E ; Ni (x) 1

    },

    qui sont la boule ouverte et la boule ferme de E, de centre 0, de rayon 1, pour la norme Ni .Montrer :

    a) B 1 = B 2 N1 = N2 b) B1 = B2 N1 = N2.

    Exemple de partie ferme dans un espace de fonctions

    On note E le R-ev des applications de [0 ; 1] dans R bornes, muni de la norme ||.||, et on consi-dre A = { f E ; x [0 ; 1], e f (x) 2 + f (x)}.Montrer que A est une partie ferme, non borne, de E .

    Exemple de calcul de la distance dun point une partie

    On note E = C([0 ; 1] ; R), muni de ||.||.a) On note A =

    {f E ; f (0) = 1 et

    10

    f = 0}.

    1) Montrer que A est une partie ferme de E .

    2) Calculer d(0,A). Cette distance est-elle atteinte ?

    b) Mmes questions pour B ={

    f E ; f (0) = 0 et 1

    0f = 1

    }.

    Exemple de trois normes deux deux non quivalentes

    On note E = C2(

    [0 ; 1] ; R)

    et N, N , N les applications de E dans R dfinies, pour toute

    f E , par :

    N( f ) = Supx[0;1]

    | f (x)|, N ( f ) = | f (0)| + Supx[0;1]

    | f (x)|,

    N ( f ) = | f (0)| + | f (0)| + Supx[0;1]

    | f (x)|.

    1.8

    PSI

    1.9

    1.10

    1.11

    1.12

    1.13

  • Chapitre 1 Espaces vectoriels norms

    8

    a) Montrer que N, N , N sont des normes sur E .

    b) Comparer les normes N, N , N pour la relation dquivalence entre normes.

    Exemple dapplication continue

    Soit (E,||.||) un evn. On considre lapplication f : E E, x f (x) = x1 + ||x ||2 .

    Montrer : a) f est continue sur E b) f (E) = B (

    0 ; 12

    ).

    Exemple de partie compacte de R2

    La partie E ={(x,y) R2 ; x2(x 1)(x 3) + y2(y2 4) = 0

    }de R2 est-elle compacte ?

    Exemple de sev F dun ev prhilbertien E ,tel que F ne soit pas un supplmentaire de F dans E

    On note E = C([0 ; 1] ; R), muni du produit scalaire ( f,g) < f , g >= 1

    0f g et on

    considre F = { f E ; f (0) = 0}.Montrer : a) F = {0} b) F F =/ E .

    Exemple de calcul de la norme subordonne dune application linaire en dimension finie

    Soient n N, A = (ai j )i j Mn(C), f lendomorphisme de Mn,1(C) reprsent par A dans labase canonique. Calculer la norme subordonne de f lorsque Mn,1(C) est muni, au dpart et lar-rive, de ||.||1.

    Exemple de norme sur R2, dtermination dune boule

    On note N : R2 R, (x,y) SuptR

    |x + t y|1 + t + t2 .

    a) Montrer que N est une norme sur R2.

    b) Reprsenter graphiquement la boule B N (0 ; 1) ={(x,y) R2 ; N (x,y) 1} dans le plan

    usuel.

    c) Calculer laire (dans le plan usuel) de B N (0 ; 1).

    Exemple de deux normes quivalentes

    On note E le R-ev des applications f : [0; 1] R de classe C1 sur [0; 1] et telles que f (0) = 0 . Pour f E , on note N ( f ) = Sup

    x[0;1]| f (x)| + Sup

    x[0;1]| f (x)| et

    ( f ) = Supx[0;1]

    | f (x) + f (x)|. Montrer que N et sont des normes sur E , et quelles sont qui-valentes.

    Sparation de deux ferms disjoints par deux ouverts disjoints

    Soient E un evn, F,G deux ferms de E tels que F G = . Montrer quil existe deux ouvertsU,V de E tels que : F U, G V, U V = .PSI

    PSI

    PSI

    1.14

    1.15

    1.16

    1.17

    1.18

    1.19

    1.20

  • Du mal dmarrer ?

    9

    Applications continues de limites infinies en + et en Soit f : R R une application continue. Montrer que les trois proprits suivantes sont deux deux quivalentes :

    (i) Limage rciproque par f de tout compact de R est un compact de R

    (ii) lim

    | f | = + et lim+

    | f | = +

    (iii)(

    lim f = ou lim f = +)

    et(

    lim+ f = ou lim+ f = +).

    Exemple de norme issue dun produit scalaire

    On note E = C1([0 ; 1] ; R) et N : E R lapplication dfinie par :

    f E, N ( f ) =( 1

    0f

    2 + f (0) f (1)) 1

    2

    .

    Montrer que N est une norme sur E .

    Ingalit sur des normes

    Soient (E,||.||) un evn, x,y E {0}. Dmontrer : x||x ||

    y

    ||y|| 2 ||x y||Max (||x ||, ||y||) .

    Exemple de norme paramtre par une fonction

    On note E = C([0; 1],R) et, pour E, N : E R lapplication dfinie par : f E, N( f ) = || f ||.

    a) Montrer que N est une norme sur E si et seulement si (1({0})) = .

    b) Montrer que N et || || sont des normes sur E quivalentes si et seulement si 1({0}) = .

    Endomorphismes continus tels que u v v u = eSoit E un evn distinct de {0}. On note e = IdE .

    On suppose quil existe (u,v) (LC(E))2 tel que : u v v u = e.a) Montrer : n N, u vn+1 vn+1 u = (n + 1)vn .b) En dduire : n N, (n + 1)|||vn||| 2 |||u||| |||v||| |||vn|||.c) Conclure.

    Du mal dmarrer ?

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    .

    PSI

    1.21

    1.22

    1.23

    1.24

    1.25

    Appliquer convenablement, plusieurs fois, lingalit tri-

    angulaire.

    a) Utiliser, par exemple, la caractrisation squentielle des

    ferms.

    b) Montrer que U nest pas ouvert, en trouvant f U telle que,pour tout R+, B( f ; ) U.

    1) Montrer que 1 est une norme sur E en revenant la

    dfinition dune norme.

    1.1

    1.2

    PSI

    1.3

  • Chapitre 1 Espaces vectoriels norms

    10

    2) De mme pour 2.

    3) Remarquer que, pour toute f E :1( f ) 22( f ) et 2( f ) 21( f ).

    a) Considrer, par exemple, pour a E fix, la translationde vecteur a :

    a : E E, y y a.

    b) Exprimer A + laide des {a} + , a A.

    1) Si est continue sur A B, exprimer f laide de ,pour dduire que f est continue sur A.

    2) Si f est continue sur A et g est continue sur B, exprimer

    laide de f,g et des projections canoniques, pour dduire que

    est continue sur A B.

    valuer, pour (x1,x2), (y1,y2) R2 :|| f (x1,x2) f (y1,y2)||1.

    Pour (x1,x2) R2, majorer convenablement | f (x1,x2)| laide de Max (|x1|,|x2|), et chercher (x1,x2) = (0,0) de faonquil y ait galit.

    1) A nest pas borne.

    2) B est ferme et borne.

    Majorer d(vp,vq ) en intercalant up et uq et utiliser les deux

    hypothses : la suite (un)nN est de Cauchy et d(un,vn)n 0.

    a) Un sens est immdiat.

    Si B1 = B2, pour x E {0}, considrer 1

    N1(x)x, qui est

    dans B1 , donc dans B2.

    b) Un sens est immdiat.

    Si B1 = B2, pour x E {0}, considrer 1N1(x)

    x, qui nest

    pas dans B1 , donc pas dans B2.

    1) Utiliser, par exemple, la caractrisation squentielle des

    ferms.

    2) Montrer : t [2 ;+[, et 2 + t.

    En dduire que toute application constante suprieure ou gale

    2 est dans A.

    a) 1) Utiliser, par exemple, la caractrisation squentielle

    des ferms.

    2) Montrer : d(0,A) 1.

    Considrer f : [0 ; 1] R, x 1 2x .

    b) 1) Comme en a)1).

    2) Montrer : d(0,B) 1. Considrer, pour tout n N, une application gn continue, affi-ne par morceaux, constante gale 1 sauf prs de 0, telle que

    gn(0) = 0. Dduire d(0,B) = 1. Montrer que d(0,B) nest pas atteinte, en raisonnant par lab-

    surde.

    a) Revenir la dfinition dune norme.

    b) 1) Remarquer dabord :

    f E, N( f ) N ( f ) N ( f ),en utilisant lingalit des accroissements finis.

    2) Trouver une suite ( fn)n dans E {0} telle que, par exemple,N ( fn)N( fn)

    n +.

    b) 1) Remarquer : t R+, t1 + t2 1

    2,

    et dduire linclusion f (E) B (

    0 ; 12

    ).

    2) Rciproquement, pour y B (

    0 ; 12

    )fix, chercher R

    pour que f (y) = y.

    1) Montrer que E est ferme, comme image rciproque

    dun ferm par une application continue.

    2) Montrer que E est borne, en utilisant les coordonnes

    polaires par exemple.

    a) Soit g F. Considrer lapplication f : [0 ; 1] R, x xg(x)

    qui est dans F , et traduire < f,g >= 0.

    Pour X = t(x1,...,xn) Mn,1(C), majorer convenablement|| f (X)||1 en faisant intervenir ||X ||1.

    Ayant obtenu le coefficient M = Max1 jn

    ni=1

    |ai j |, chercher

    X = 0 de faon que : || f (X)||1 = M||X ||1.

    a) Montrer dabord, pour tout (x,y) R2, lexistence deN (x,y) , en montrant que lapplication t |x + t y|

    1 + t + t2 est bor-ne sur R.

    Revenir la dfinition dune norme.

    b) Transformer la condition N (x,y) 1 en :

    t R, 1 x + t y1 + t + t2 1,

    puis utiliser les rsultats sur les trinmes rels.

    c) Calculer laire comme intgrale double de la constante 1.

    1.4

    1.5

    1.6

    1.7

    1.8

    1.9

    1.10

    1.11

    1.12

    1.13

    1.14

    1.15

    1.16

    1.17

    1.18

  • Du mal dmarrer ?

    11

    D

    unod

    . La

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    .

    1) Montrer que N et sont des normes. Pour montrer

    limplication ( f ) = 0 f = 0, utiliser la rsolution dunequation diffrentielle.

    2) Montrer : f E, ( f ) N ( f ).

    Pour f E, considrer g : [0 ; 1] R, x ex f (x),

    exprimer g , puis dduire des majorations de |g(x)|,| f (x)|, | f (x)|, laide de ( f ).

    Considrer lapplication

    : E R, x d(x,G) d(x,F)

    et les parties U = 1(]0 ;+[), V = 1(] ; 0[) de E .

    (i) (ii) : Appliquer lhypothse au compact [A ; A],pour A R+ fix.

    (ii) (iii) : Utiliser le thorme des valeurs intermdiaires.

    (iii) (i) : Soit K un compact de R. Il existe A R+ tel que :K [A ; A]. Appliquer lhypothse pour dduire que f 1(K )est born, puis est compact.

    Vu lexposant 12 et le carr dans lintgrale, on peut conjec-

    turer que N soit une norme associe un produit scalaire.

    Montrer que lapplication : E E R dfinie, pour tout( f,g) E E par :

    ( f,g) = 1

    0f g + 1

    2

    (f (0)g(1) + f (1)g(0))

    est un produit scalaire et que N est la norme associe .

    1.19

    1.20

    1.21

    1.22

    Dans le premier membre de lingalit demande, interca-

    ler, par exemple,x

    ||y|| , puis utiliser lingalit triangulaire et lesrles symtriques de x et y .

    a) Montrer que, pour E fixe, N vrifie une partie de ladfinition dune norme.

    1) Supposer (1({0})) = . Montrer qualors : f E, (N( f ) = 0 f = 0).

    2) Supposer (1({0})) =/ .Construire un lment f de E tel

    que : f = 0 et N( f ) = 0.

    b) Soit E fixe.1) Supposer 1({0}) = . Montrer qualors N et ||.|| sontquivalentes, en faisant intervenir

    1

    .

    2) Supposer 1({0}) = . Construire alors une suite ( fn)nNdans E {0} telle que : || fn ||

    N( fn)n +.

    a) Rcurrence sur n.

    b) Utiliser a) et la sous-multiplicativit de |||.|||.

    c) Montrer, en utilisant a), quon ne peut pas avoir :

    n N, vn = 0.

    Considrer lensemble {n N ; vn = 0} , son plus petit l-ment, et obtenir une contradiction laide de b)}.

    On conclut quil nexiste pas de tel couple (u,v).

    1.23

    1.24

    1.25

  • 12

    On applique lingalit triangulaire, de deux faons chaque fois, pour majorer ||x y|| et pour majorer ||z t || :{ ||x y|| ||x z|| + ||z y||

    ||x y|| ||x t || + ||t y||{ ||z t || ||z x || + ||x t ||

    ||z t || ||z y|| + ||y t ||.

    Ensuite, on additionne ces quatre ingalits, on simplifie parun coefficient 2, et on obtient lingalit voulue :

    ||x y|| + ||z t || ||x z|| + ||y t || + ||x t || + ||y z||.

    a) Nous allons montrer que F est ferm dans E en uti-lisant la caractrisation squentielle des ferms.

    Soient ( fn)nN une suite dans F, et f E tels que fn n

    f

    dans (E,||.||).On a : x R, | fn(x) f (x)| || fn f ||

    n 0,

    donc : x R, fn(x)n

    f (x).

    Comme, par hypothse :

    x R, n N, fn(x) 0,il sensuit, par passage la limite dans une ingalit lorsquelentier n tend vers linfini :

    x R, f (x) 0,et donc : f F.On conclut que F est ferm dans E .

    b) Nous allons montrer que U nest pas ouvert dans E , en trou-vant f U telle que, pour tout R+, on ait : B( f ; ) / U.

    Considrons f : R R, x f (x) = 1x2 + 1 .

    Il est clair que f est continue et borne, donc f E .Soit R+ fix.Considrons lapplication g = f

    2.

    On a : g E, || f g|| = 2 < ,donc g B( f ; ).Mais g / U car g(x)

    x+

    2< 0, donc g prend des valeurs

    0.

    Ceci montre : R+, B( f,) / U,et on conclut que U nest pas ouvert dans E .

    1) Il est clair que, pour toute f E, 1( f ) existe. On a, pour tout R et toute f E :

    1( f ) = |( f )(0)| + 2 1

    0|( f )(t)| dt

    = || | f (0)| + 2|| 1

    0| f (t)| dt = ||1( f ).

    On a, pour toutes f,g E :1( f + g)

    = |( f + g)(0)| + 2 1

    0|( f + g)(t)| dt

    = | f (0) + g(0)| + 2 1

    0| f (t) + g(t)| dt

    (| f (0)| + |g(0)|) + 2 1

    0

    (| f (t)| + |g(t)|) dt=

    (| f (0)| + 2

    10

    | f (t)| dt)

    +(

    |g(0)| + 2 1

    0|g(t)| dt

    )

    = 1( f ) + 1(g).

    Soit f E telle que 1( f ) = 0.

    On a alors : | f (0)| + 2 1

    0| f (t)| dt = 0,

    donc f (0) = 0 et 1

    0| f (t)| dt = 0.

    Puisque | f | est continue et 0, il en rsulte f = 0, donc fest constante, f = f (0) = 0.Ceci montre que 1 est une norme sur E .

    2) De mme, 2 est aussi une norme sur E .

    De manire plus gnrale, pour tout (a,b) (R+)2 ,

    lapplication f a| f (0)| + b 1

    0| f (t)| dt

    est une norme sur E .

    3) On a, pour toute f E : 121( f ) 2( f ) 21( f ),

    donc les normes 1 et 2 sur E sont quivalentes.

    Corrigs des exercices

    1.1

    1.2

    1.3

  • 13

    a) Soit a E .Considrons lapplication a : E E, y y aqui est la translation de vecteur a.On a, pour tout y E : y {a} + y a ,donc : {a} + = {y E ; a(y) } = 1a().Ainsi, {a} + est limage rciproque de louvert par lap-plication continue a, donc {a} + est un ouvert de E .b) Soit A E . On a : A + =

    aA

    ({a} +).

    Ainsi, A + est une runion douverts de E, donc est un ou-vert de E .

    1) Supposons continue sur A B.Puisque B =/ , il existe b B. On a alors :

    x A, f (x) = (x,b) g(b) .Comme est continue sur A B, par composition,lapplication x (x,b) est continue sur A , puis, par ad-dition dune constante, f est continue sur A .

    De mme, g est continue sur B .

    2) Rciproquement, supposons f continue sur A et g continuesur B .

    Notons : pr1 : E F E, (x,y) x ,pr2 : E F F, (x,y) y

    les deux projections canoniques, qui, daprs le cours, sont conti-nues sur E F .On a alors : = f pr1 + g pr2,donc, par composition, est continue sur E F .

    Soient (x1,x2), (y1,y2) R2 . On a : f (x1,x2) f (y1,y2)1 =(ax2,bx1) (ay2,by1)1

    = (ax2 ay2, bx1 by1)1= (a(x2 y2), b(x1 y1))1

    = |a(x2 y2)| + |b(x1 y1)| = a|x2 y2| + b|x1 y1| .En notant k = Max (a,b) R+ , on a donc : f (x1,x2) f (y1,y2)1 k|x2 y2| + k|x1 y1|

    = k(x1 y1, x2 y2)1 = k(x1,x2) (y1,y2)1 .

    On conclut que f est lipschitzienne.

    Il est clair que lapplication

    f : R2 R, (x1,x2) 2x1 3x2est linaire.

    On a donc, par dfinition de la norme subordonne :

    ||| f ||| = Sup(x1,x2)R2{(0,0)}

    | f (x1,x2)|||(x1,x2)|| .

    On a, pour tout (x1,x2) R2 :| f (x1,x2)| = |2x1 3x2| 2|x1| + 3|x2|

    q 5 Max (|x1|,|x2|) = 5 ||(x1,x2)||.Il en rsulte, daprs la dfinition de la norme subordonne :||| f ||| 5. De plus, en notant X = (1,1), on a X =/ (0,0) et :

    | f (X)|||X || =

    5

    1= 5.

    On conclut : ||| f ||| = 5.

    Par thormes gnraux, f est continue sur R, et,

    comme f (x) = sin xx

    x0

    1 = f (0),f est continue en 0, donc f est continue sur R.

    Traons dabord lallure de la courbe reprsentative de f :

    1.6

    1.7

    1.8

    1.4

    1.5

    y

    x 22 O

    1

    12

    B

    A

    1) On a : A = Z, donc A nest pas borne, donc nest pascompacte.

    2) Puisque B = f 1([

    1

    2;+

    [), que f est continue et que

    [1

    2;+

    [, est ferm dans R, daprs le cours, B est ferme

    dans R.

    On a, pour tout x R :

    |x | > 2 | f (x)| = sin xx

    1x 0.

    Puisque d(un,vn)n

    0, il existe N1 N tel que :

    n N1, d(un,vn) 3 .

    Dautre part, puisque (un)nN est de Cauchy, il existe N2 Ntel que :

    p N2, q N2, d(up,uq) 3 .Notons N = Max (N1,N2) N . On a alors, pour tout(p,q) N2 tel que p N et q N :

    d(vp,vq) d(vp,up) + d(up,uq) + d(uq ,vq) 3 3 = .

    Ceci montre que (vn)nN est de Cauchy dans E .

    a) Limplication N1 = N2 B 1 = B 2 est vidente. Rciproquement, supposons B 1 = B 2.Soit x E tel que x =/ 0.

    Considrons y = 1N1(x)

    x . On a :

    N1(y) = N1(

    1

    N1(x)x

    )= 1

    N1(x)N1(x) = 1 ,

    donc y B 1 = B 2 , do N2(y) 1.

    Mais : N2(y) = N2(

    1

    N1(x)x

    )= 1

    N1(x)N2(x).

    On a donc :1

    N1(x)N2(x) 1, do : N2(x) N1(x).

    Puisque N1 et N2 jouent des rles symtriques, on a aussiN1(x) N2(x), do : N1(x) = N2(x) .Enfin, pour x = 0, lgalit N1(x) = N2(x) est triviale.On conclut : N1 = N2 .b) Limplication N1 = N2 B1 = B2 est vidente. Rciproquement, supposons B1 = B2.Nous allons adopter la mme mthode que dans la solution de a).

    Soit x E tel que x =/ 0.

    Considrons y = 1N1(x)

    x . On a alors N1(y) = 1, doncy / B1 = B2 , do N2(y) 1.

    Mais N2(y) = 1N1(x)

    N2(x), do N2(x) N1(x).

    Puisque N1 et N2 jouent des rles symtriques, on a aussiN1(x) N2(x), do : N1(x) = N2(x) .Enfin, pour x = 0, lgalit N1(x) = N2(x) est triviale.On conclut : N1 = N2 .

    1) Nous allons montrer que A est une partie ferme de Een utilisant la caractrisation squentielle des parties fermes.

    Soient ( fn)nN une suite dans A , f E tels que fn n

    f dans

    (E,||.||) .On a, pour tout x [0 ; 1] :

    | fn(x) f (x)| || fn f || n

    0 ,

    donc : fn(x)n

    f (x) .

    Dautre part :

    x [0 ; 1], n N, e fn (x) 2 + fn(x) .On dduit, par passage la limite dans une ingalit lorsquelentier n tend vers linfini :

    x [0 ; 1], e f (x) 2 + f (x) ,et donc : f A .Ceci montre que A est une partie ferme de E .

    2) Montrons : t [2 ;+[, et 2 + t.Lapplication

    : [2 ;+[ R, t (t) = et (2 + t)

    est drivable et, pour tout t [2 ;+[ :

    (t) = et 1 > 0 ,

    donc est strictement croissante.

    De plus : (2) = e2 4 > 0 .On dduit : t [2 ;+[, (t) 0,do lingalit voulue.

    Soient t [2 ;+[ et ft : [0 ; 1] R, x t lapplica-tion constante gale t. On a alors :

    t [2 ;+[,(

    ft A et || ft || = |t | = t)

    ,

    ce qui montre que A nest pas borne.

    a) 1) Nous allons montrer que A est une partie fermede E , en utilisant la caractrisation squentielle des ferms.

    Soient ( fn)nN une suite dans A , f E tels que fn n

    f dans

    (E,||.||) . On a : | fn(0) f (0| || fn f ||

    n 0,

    donc : fn(0)n

    f (0) .

    Mais : n N, fn(0) = 1, do : f (0) = 1.

    1.9

    1.10

    1.11

    1.12

  • 15

    On a :

    1

    0fn

    10

    f

    = 1

    0( fn f )

    1

    0| fn f | (1 0)|| fn f ||

    n 0,

    donc : 1

    0fn

    n

    10

    f.

    Mais : n N, 1

    0fn = 0, donc :

    10

    f = 0.

    On dduit : f A.On conclut que A est une partie ferme de E .

    2) Soit f A .On a : || f 0|| = || f || | f (0)| = 1,donc : d(0,A) || f 0|| 1. Lapplication f : [0 ; 1] R, x 1 2xest dans A et : d(0, f ) = || f || = 1.On conclut : d(0,A) = 1, et cette borne est atteinte, par fci-dessus et reprsente graphiquement ci-aprs.

    Considrons, pour tout n N , lapplicationgn : [0 ; 1] R dfinie, pour tout x [0 ; 1], par :

    gn(x) =

    nan x si 0 x 1

    n

    an si1

    n< x 1

    ,

    o an est calculer pour que 1

    0gn = 1.

    y

    x

    y = f(x)

    1

    1O

    1

    12

    b) 1) On montre que B est une partie ferme de E par la mmemthode quen a) 1).

    2) Soit f B . On a :

    1 = 1

    0f

    10

    | f | (1 0)|| f || = || f 0|| ,

    donc : d(0,B) 1.

    y

    11 x

    n

    1

    O

    a

    n

    On a : 1

    0gn = 1 an an2n = 1 an =

    2n

    2n 1 .

    On a alors : n N, gn B et :

    ||gn 0|| = an = 2n2n 1 n 1 ,

    do lon conclut : d(0,B) 1.

    Supposons quil existe f B telle que d(0,B) = || f ||. On a :

    0 1

    0

    (|| f || f ) = || f || 1

    0f = 1 1 = 0 ,

    donc, puisque || f || f est continue et 0, on a :|| f || f = 0, f = || f ||, f est une constante.

    Mais f (0) = 0 , donc f = 0, contradiction avec 1

    0f = 1.

    Ceci montre que d(0,B) nest pas atteinte.

    a) Dabord, E est bien un R-ev, et N,N ,N sont

    dfinies, car, si f E , alors f, f , f sont continues sur le seg-ment [0 ; 1] , donc sont bornes, do lexistence deN( f ), N ( f ), N

    ( f ) .

    1.13

  • 16

    Nous allons montrer que N est une norme sur E , les preuves

    pour N et N tant analogues et plus simples.

    On a, pour toutes f,g E :

    N ( f + g)

    =|( f + g)(0)| + |( f + g)(0)| + Supx[0;1]

    |( f + g)(x)|

    (| f (0)| + |g(0)|) + (| f (0)| + |g(0)|)

    + Supx[0;1]

    (| f (x)| + |g(x)|)

    (| f (0)| + |g(0)|) + (| f (0)| + |g(0)|)

    + Supx[0;1]

    | f (x)| + Supx[0;1]

    |g(x)|

    =(| f (0)| + | f (0)| + Supx[0;1]

    | f (x)|)

    + (|g(0)| + |g(0)| + Supx[0;1]

    |g(x)|)

    =N ( f ) + N (g).

    On a, pour tout R et toute f E :

    N ( f ) = |( f )(0)| + |( f )(0)| + Supx[0;1]

    |( f )(x)|

    = || | f (0)| + || | f (0)| + || Supx[0;1]

    | f (x)| = ||N ( f ) .

    Soit f E telle que N ( f ) = 0.On a alors : | f (0)|

    0

    + | f (0)| 0

    + Supx[0;1]

    | f (x)|

    0

    = 0,

    donc f (0) = 0, f (0) = 0, Supx[0;1]

    | f (x)| = 0 .

    Il en rsulte f = 0. Il existe donc (a,b) R2 tel que :

    x [0; 1], f (x) = ax + b .

    De plus :

    {f (0) = 0f (0) = 0

    { a = 0

    b = 0do f = 0.

    On conclut : N, N , N sont des normes sur E .

    b) 1) Soit f E .Pour tout x [0 ; 1], daprs lingalit des accroissements finis,applique f sur [0 ; x], on a :

    | f (x) f (0)| x Supt[0;x]

    | f (t)| 1 Supx[0;1]

    | f (t)| ,

    puis :

    | f (x)| = f (0) + ( f (x) f (0)) | f (0)| + | f (x) f (0)|

    | f (0)| + Supt[0;1]

    | f (t)| = N ( f ).

    Il en rsulte : N( f ) N ( f ). De mme : f E, N ( f ) N ( f ) .2) Montrons que les normes N, N , N

    sont deux deux

    non quivalentes :

    Considrons la suite ( fn)nN dapplications de [0 ; 1] dans Rdfinies, pour tout n N , par :

    x [0 ; 1], fn(x) = sin (nx) .On a, pour tout n N, fn E et, pour tout x [0 ; 1] :

    fn(x) = sin (nx), f n(x) = n cos (nx),f n (x) = 2n2 sin (nx) ,

    do, pour tout n N :N( fn) = 1, N ( fn) = n, N ( fn) = n + 2n2 .

    Il sensuit :

    N ( fn)N( fn)

    = n n

    + , N( fn)

    N ( fn)= 1 + n

    n + ,

    N ( fn)N( fn)

    = n + 2n2 n

    + .

    Ainsi, les rapports N ( f )N( f )

    ,N ( f )N ( f )

    ,N ( f )N( f )

    ne sont pas bor-

    ns lorsque f dcrit E {0} , donc les normes N, N , N sont deux deux non quivalentes.

    a) Lapplication

    f : E E, x f (x) = x1 + ||x ||2

    est continue par oprations sur les applications continues.

    b) 1) On a : x E, || f (x)|| = ||x ||1 + ||x ||2

    1

    2,

    car : t R+, t1 + t2 1

    2= (1 t)

    2

    2(1 + t2) 0.

    do : f (E) B (

    0 ; 12

    ).

    2) Rciproquement, soit y B (

    0 ; 12

    ).

    Cherchons R pour que f (y) = y. On a :f (y) = y y

    1 + ||y||2 = y ||y||22 + 1 = 0.

    1.14

  • 17

    Si y = 0, on peut choisir = 0.Supposons y =/ 0. Lquation du second degr prcdente, din-connue R , admet au moins une solution puisque son dis-criminant 1 4||y||2 est 0, car ||y|| 1

    2.

    Ceci montre : B (

    0 ; 12

    ) f (E).

    On conclut : f (E) = B (

    0 ; 12

    ).

    Remarque :

    Le rsultat est apparent dans le cas E = R muni de la norme|.| usuelle :

    a) Soit g F .Considrons lapplication

    f : [0 ; 1] R, x f (x) = xg(x) .On a f F , donc :

    0 =< f , g >= 1

    0f (x)g(x) dx =

    10

    x(g(x)

    )2dx .

    Comme x x(g(x))2 est continue et 0, on dduit : x [0 ; 1], x(g(x))2 = 0 ,

    puis : x ]0 ; 1], g(x) = 0.Comme g est continue en 0, il en rsulte g = 0.On conclut : F = {0}.b) On a donc : F F = F {0} = F.Il est clair que F =/ E, puisque lapplication constante gale 1 est dans E et nest pas dans F .

    On conclut : F F =/ E.

    Par commodit typographique, un lment de Mn,1(C)peut tre not en ligne au lieu de colonne.

    1) On a, pour tout X = (x1,...,xn) Mn,1(C) :

    || f (X)||1 =n

    i=1

    n

    j=1ai j xj

    n

    i=1

    ( nj=1

    |ai j | |xj |)

    =n

    j=1

    ( ni=1

    |ai j |)|xj |

    (Max1 jn

    ni=1

    |ai j |

    note M

    ) nj=1

    |xj |

    = M||X ||1.

    Ceci montre que la norme subordonne de f, note ||| f |||, v-rifie : ||| f ||| M.

    2) Montrons quil existe X =/ 0 ralisant des galits dans lachane dingalits prcdentes.

    Il existe j0 {1,...,n} tel que : M =n

    i=1|ai j0 |.

    Considrons X = (0,...,0,1,0,...,0), dont toutes les coordon-nes sont nulles, sauf la j0-me qui est gale 1.

    On a alors, dune part,||X0||1 = 1, et, dautre part,f (X0) = (a1 j0,...,anj0), donc :

    || f (X)||1 =n

    i=1|ai j0 | = M.

    Ainsi : X =/ 0 et || f (X)||1||X ||1 = M.

    Finalement : ||| f ||| = Max1 jn

    ( ni=1

    |ai j |).

    y

    x1

    0

    Reprsentation graphique de f : x x1 + x2

    On a ici : f (R) =[

    12

    ; 12

    ]= B

    (0 ; 1

    2

    ).

    1) Lapplication

    f : R2 R, (x,y) x2(x 1)(x 3) + y2(y2 4)est continue et {0} est ferm dans R, donc E = f 1({0}) estferm dans R2, comme image rciproque dun ferm par uneapplication continue.

    2) Montrons que E est borne, en utilisant les coordonnes po-laires.

    Notons, pour (x,y) R2 : = x2 + y2 .On a, pour tout (x,y) R2 :

    (x,y) E x4 4x3 + 3x2 + y4 4y2 = 0 x4 + y4 = 4x3 3x2 + 4y2 ,

    do, pour tout (x,y) E :4 = (x2 + y2)2 = x4 + 2x2 y2 + y4 2(x4 + y4)

    = 2(4x3 3x2 + 4y2) 2(43 + 42) = 83 + 82 .En supposant 1, on a donc, si (x,y) E :4 163, do : 16.Ceci montre : (x,y) E,

    x2 + y2 16,

    donc E est borne.

    Ainsi, E est une partie ferme borne de R2, qui est un evn dedimension finie, donc E est compacte.

    1.15

    1.16

    1.17

  • 18

    a) Existence :

    Soit (x,y) R2.Premire mthode :

    Lapplication fx,y : t |x + t y|1 + t + t2 , est continue sur R, carle trinme rel 1 + t + t2 est de discriminant < 0 , etfx,y(t)

    t0. Il existe donc t0 [0 ;+[ tel que :

    t ] ;t0] [t0 ;+[, | fx,y(t)| 1 .

    Ensuite, f tant continue sur le segment [t0 ; t0] , daprs unthorme du cours, f est borne sur ce segment. Il existe doncA R+ tel que :

    t [t0 ; t0], | fx,y(t)| A .En notant M = Max (1,A) R+ , on a donc :

    t R, | fx,y(t)| M .Ainsi, fx,y est borne, donc N (x,y) = Sup

    tRfx,y(t) existe.

    Deuxime mthode :

    Soit (x,y) R2. On a, pour tout t R tel que |t | 1 :|x + t y|

    1 + t + t2 |x | + |t | |y|1 + t + t2

    |x | + |y|1

    = |x | + |y| ,

    et, pour tout t R tel que |t | 1 :|x + t y|

    1 + t + t2 |x | + |t | |y|1 + t + t2

    (|x | + |y|)|t |t2

    = |x | + |y||t | |x | + |y|.

    Do : t R, |x + t y|1 + t + t2 |x | + |y|.

    Ainsi, lapplication t R |x + t y|1 + t + t2 , est borne, donc

    N (x,y) = SuptR

    fx,y(t) , existe.

    On a, pour tous (x,y), (x ,y) R2 :

    N((x,y) + (x ,y))

    = N (x + x , y + y)

    = SuptR

    (x + x ) + t (y + y)1 + t + t2

    SuptR

    |x + t y| + |x + t y|1 + t + t2

    SuptR

    |x + t y|1 + t + t2 + SuptR

    |x + t y|1 + t + t2

    = N (x,y) + N (x ,y).

    On a, pour tout R et tout (x,y) R2 :N

    ((x,y)

    ) = N (x,y)= Sup

    tR

    |x + ty|1 + t + t2 = || SuptR

    |x + t y|1 + t + t2 = ||N (x,y).

    On a, pour tout (x,y) R2 :

    N (x,y) = 0 (

    t R, |x + t y|1 + t + t2 = 0

    )

    ( t R, x + t y = 0) (x,y) = (0,0).On conclut que N est une norme sur R2.

    b) Soit (x,y) R2. On a :

    (x,y) B N (0 ; 1)

    N (x,y) 1

    SuptR

    |x + t y|1 + t + t2 1

    t R, |x + t y|1 + t + t2 1

    t R, (1 + t + t2) x + t y 1 + t + t2

    { t R, t2 + (1 y)t + (1 x) 0

    t R, t2 + (1 + y)t + (1 + x) 0

    {

    (1 y)2 4(1 x) 0(1 + y)2 4(1 + x) 0.

    Ainsi, B N (0 ; 1) est la partie du plan comprise entre les deuxparaboles (voir schma ci-aprs) :

    P : (y 1)2 = 4(x 1), Q : (y + 1)2 = 4(x + 1) .

    b) Les points dintersection des deux paraboles P et Q ont pour

    ordonnes 3 et 3. Laire S de B N (0 ; 1) est donne, parexemple, par lintgrale double :

    S = 3

    3

    ( 1 (1y)24(1+y)2

    4 1dx

    )dy

    = 3

    3

    (1 (1 y)

    2

    4 (1 + y)

    2

    4+ 1

    )dy

    = 3

    3

    (3

    2 y

    2

    2

    )dy =

    [3

    2y y

    3

    6

    ]33

    =2(

    3

    2

    3 3

    3

    6

    )= 2

    3.

    1.18

  • 19

    1) Montrons dabord que N et sont des normes sur E .

    Pour f E , N ( f ) et ( f ) existent dans R car f et f sont conti-nues sur le segment [0; 1], donc bornes.Les proprits, pour tous de R, f,g de E :

    N ( f ) = ||N ( f ), ( f ) = ||( f )

    N ( f + g) N ( f ) + N (g), ( f + g) ( f ) + (g)

    sont immdiates.

    Soit f E .Si N ( f ) = 0, alors Sup

    x[0;1]| f (x)| = 0, donc f = 0.

    Supposons ( f ) = 0 . Alors f + f = 0, donc il existe Rtel que :

    x [0; 1], f (x) = ex .

    Comme f (0) = 0 , on dduit = 0, puis f = 0.Ainsi, N et sont des normes sur E .

    2) Soit f E . On a :

    x [0; 1], f (x) + f (x) | f (x)| + | f (x)| N ( f ),do : ( f ) N ( f ) .3) Soit f E .Considrons lapplication g : [0; 1] R

    x ex f (x), qui est de

    classe C1 sur [0; 1].

    On a, pour tout t de [0 ; 1] :|g(t)| = et( f (t) + f (t)) e( f ) ,

    puis, pour tout x de [0 ; 1] :

    |g(x)| = x

    0g(t) dt

    x

    0|g(t)| dt xe( f ) e( f ),

    do : | f (x)| = ex |g(x)| |g(x)| e( f ) .Et : | f (x)| = ( f (x) + f (x)) f (x)

    f (x) + f (x) + | f (x)| (1 + e)( f ).

    Do : x [0 ; 1], | f (x)| + | f (x)| (1 + 2e)( f ) ,donc : N ( f ) (1 + 2e)( f ).On a montr : f E, ( f ) N ( f ) (1 + 2e)( f ) ,donc N et sont des normes quivalentes.

    Considrons lapplication : E R dfinie par : x E, (x) = d(x,G) d(x,F),

    et les parties U = 1(]0 ;+[) , V = 1(] ; 0[)de E .

    On sait que, pour toute partie non vide A de E , lapplicationx d(x,A) est continue (et mme : 1-lipschitzienne), donc est continue. Comme ]0 ;+[ et ] ; 0[ sont des ouvertsde R, il en rsulte que U et V sont des ouverts de E .

    Soit x F. Dune part, d(x,F) = 0. Dautre part, x / G (carF G = ) et G est ferm, donc d(x,G) > 0. Il en rsulte(x) > 0 , cest--dire x U . Ceci montre : F U . De mme : G V . Enfin, il est clair que U V = .

    (i) (ii) :Supposons que limage rciproque par f de tout compact de Rest un compact de R.

    Soit A R+ . Puisque [A ; A] est un compact de R ,f 1([A ; A]) est un compact de R, donc est borne. Il existedonc B R+ tel que :

    f 1([A ; A]) [B ; B] .On obtient, pour tout x R :

    |x | > B x / [B ; B] x / f 1([A ; A]) f (x) / [A ; A] | f (x)| > A .

    On a montr :

    A > 0, B > 0, x R,{

    x < B | f (x)| > Ax > B | f (x)| > A,

    et on conclut : lim

    | f | = + et lim+

    | f | = +.

    1.19

    1.20

    1.21

    y

    x

    1

    23

    23

    1

    1

    3

    O

    B'N(0 ; 1)

    3

    1

  • 20

    Il est clair que est symtrique et est linaire par rapport

    la deuxime place.

    Soit f E . On a : ( f, f ) = 1

    0f 2 + f (0) f (1).

    En utilisant lingalit de Cauchy et Schwarz pour des intgrales,

    on a :

    (f (1) f (0))2 = (

    10

    f )2

    ( 1

    012

    )( 10

    f 2)

    = 1

    0f 2.

    do :

    ( f, f ) = 1

    0f 2 + f (0) f (1)

    ( f (1) f (0))2 + f (0) f (1)= ( f (1))2 f (0) f (1) + ( f (0))2

    =(

    f (1) f (0)2

    )2+ 3

    (f (0)

    )24

    0 .

    En particulier, ceci montre que, pour toute f E , la racine car-re propose dans lnonc existe.

    Avec les mmes notations, supposons ( f, f ) = 0. On a alors :

    (f (1) f (0)

    2

    )2

    0

    + 3(

    f (0))2

    4 0

    = 0,

    donc : f (1) f (0)2

    = 0 et f (0) = 0,

    do : f (0) = 0 et f (1) = 0,

    puis : 1

    0f 2 = ( f, f ) f (0) f (1) = 0 0 = 0.

    Comme f 2 est continue et 0, on dduit f 2 = 0, puis f = 0,donc f est constante, puis f = f (0) = 0.Ceci montre que est un produit scalaire sur E , et Nest la norme

    associe , donc N est une norme sur E .

    On a, par lingalit triangulaire, en intercalant par

    exemple x

    ||y|| , entre x

    ||x || , et y

    ||y|| :

    1.23

    (ii) (iii) :Supposons : lim

    | f | = + et lim

    +| f | = +.

    Soit A R+ . Il existe B R+ tel que : x < B, | f (x)| > A ,

    cest--dire :

    x ] ;B[, ( f (x) < A ou f (x) > A) .Sil existe (x1,x2) ] ;B[2 tel que f (x1) < A etf (x2) > A , alors, comme f est continue sur ] ;B[ ,daprs le thorme des valeurs intermdiaires, il existeraitx3 ] ;b[ tel que f (x3) = 0, contradiction.On a donc :

    ( x < B, f (x) < A) ou ( x < B, f (x) > A) ,et on conclut : lim

    f = ou lim

    f = +.

    De mme : lim+

    f = ou lim+

    f = +.

    (iii) (i) :Supposons : lim

    f = ou lim

    f = +

    et : lim+

    f = ou lim+

    f = +.Il est clair qualors : lim

    | f | = + ou lim

    +| f | = +,

    cest--dire : (iii) (ii).Soit K un compact de R. Alors, K est born, donc il existeA R+ tel que : K [A ; A] .Daprs lhypothse, il existe B R+ tel que, pour tout x R :

    |x | > B | f (x)| > A,do, par contraposition, pour tout x R :x f 1(K ) f (x) K | f (x)| A

    |x | B x [B ; B].Ceci montre : f 1(K ) [B ; B], donc f 1(K ) est born.Dautre part, puisque f est continue et que K est ferm (car com-pact), f 1(K ) est ferm.

    Ainsi, f 1(K ) est un ferm born de R, donc, daprs le cours,f 1(K ) est un compact de R.

    Nous allons montrer que N est la norme associe unproduit scalaire.

    Considrons lapplication : E E R dfinie, pour tout( f,g) E E , par :

    ( f,g) = 1

    0f g + 1

    2

    (f (0)g(1) + f (1)g(0)) ,

    obtenue partir de N en ddoublant le rle de f dans(N ( f )

    )2.

    1.22

  • 21

    Considrons lapplication f : [0; 1] R dfinie par :

    f (x) =

    0 si 0 x ou x 1

    x si x + 2

    x si + 2

    x .

    x||x ||

    y

    ||y||

    x||x ||

    x

    ||y|| +

    x||y||

    y

    ||y||

    = 1||x ||

    1

    ||y|| ||x || + 1||y|| ||x y||

    =||y|| ||x ||

    ||y|| +1

    ||y|| ||x y||

    ||y x ||||y|| +1

    ||y|| ||x y|| =2 ||x y||

    ||y|| .

    Par rles symtriques, on a aussi : x||x ||

    y

    ||y|| 2 ||x y||||x || .

    On conclut :

    x||x ||

    y

    ||y|| 2 ||x y||Max (||x ||,||y||) .

    a) Soit E.Puisque f est continue sur le segment [0; 1], f est borne,et donc N( f ) existe dans R.

    On a, pour tous de R et f,g de E :

    N( f ) = || f || = || || f || = ||N( f )N( f + g) =

    ( f + g) = f + g

    || f || + ||g|| = N( f ) + N(g).

    1) Supposons (1({0})) = .

    Soit f E telle que N( f ) = 0 ; on a donc f = 0.Supposons f =/ 0. Il existe x0 [0; 1] tel que f (x0) =/ 0.Puisque f est continue en x0, il existe un intervalle I, inclus

    dans [0; 1] et de longueur > 0 , tel que : x I, f (x) =/ 0.On a alors : x I, (x) = 0 ,ce qui contredit

    (1({0})) = .

    Ceci montre f = 0,donc : f E, (N( f ) = 0 f = 0) ,et finalement, N est une norme sur E .

    2) Supposons (1({0})) =/ .

    Alors (1({0})) , tant un ouvert non vide de [0 ; 1], contient

    au moins un intervalle [;] tel que < . On a ainsi :

    x [;], (x) = 0 .

    y

    xO 1

    f

    + 2

    -- 2

    On a alors f E , f =/ 0, et f = 0 donc N( f ) = 0.Ceci montre que N nest pas une norme sur E .

    Finalement, N est une norme sur E si et seulement si(1({0})) = .

    b) Soit E.b) 1) Supposons 1({0}) = , cest--dire :

    x [0; 1], (x) =/ 0.Alors,

    (1({0})) = , donc, daprs a), N est une norme

    sur E .

    On a : f E, N( f ) = || f || || f |||||| .Dautre part, puisque E et que ne sannule en aucun point,1

    existe dans E , do :

    f E, || f || = 1 f

    1

    || f || = 1

    N( f ).

    On a montr :

    f E,( 1

    )1|| f || N( f ) |||||| f || ,

    et donc N et || || sont quvalentes sur E .2) Rciproquement, supposons que N et || || soient desnormes sur E quivalentes.

    Daprs a), on a dj (1({0})) = .

    Supposons 1({0}) =/ . Il existe donc x0 1({0}), cest--dire tel que (x0) = 0 .Soit n N . Puisque est continue en x0 et que (x0) = 0 ,il existe > 0 tel que :

    x [x0 ; x0 + ] [0; 1], |(x)| 1n

    .

    1.24

  • 22

    Considrons lapplication fn : [0; 1] R dfinie par :

    fn(x) =

    0 si0 x x0

    ou x0 + x 1x x0 +

    si x0 x x0

    x0 + x

    si x0 x x0 + .

    On a alors fn E , || fn|| = 1 , et, pour tout x de [0; 1] :

    | fn(x)(x)| |(x)| 1n

    si |x x0| fn(x)(x) = 0 si |x x0| ,

    donc : N( fn) = || fn|| 1n

    .

    Ainsi, || fn|| n

    1 et N( fn) n

    0, donc || || et Nne sont pas quivalentes.

    On a alors :

    u vn+2 vn+2 u

    = (u vn+1 vn+1 u) v + vn+1 u v vn+2 u

    = (u vn+1 vn+1 u) v + vn+1 (u v v u)

    = (n + 1)vn v + vn+1 e = (n + 2)vn+1,

    ce qui montre la proprit pour n + 1.On conclut, par rcurrence sur n :

    n N, u vn+1 vn+1 u = (n + 1)vn .

    b) Rappelons que LC(E) est un espace vectoriel norm, pourla norme |||.||| dfinie, pour tout f LC(E) , par :

    ||| f ||| = Sup||x ||1

    || f (x)|| ,

    et que cette norme est sous-multiplicative, cest--dire que :

    f,g LC(E), |||g f ||| |||g||| ||| f ||| .

    On a donc, pour tout n N :(n + 1)|||vn|||

    = |||(n + 1)vn||| = |||u vn+1 vn+1 u|||

    |||u vn+1||| + |||vn+1 u|||

    |||u||| |||vn||| |||v||| + |||vn||| |||v||| |||u|||

    = 2 |||u||| |||v||| |||vn|||.

    c) Si, pour tout n N, vn =/ 0, alors on dduit : n N, n + 1 2 |||u||| |||v||| ,

    contradiction.

    Il existe donc n N tel que vn = 0 .Lensemble {n N ; vn = 0} est une partie non vide de N, doncadmet un plus petit lment, not n0.

    Comme v0 = e =/ 0, car E =/ {0}, on a : n0 1.Appliquons la formule de a) n0 1 la place de n :

    u vn0 vn0 u = n0vn01 .Comme vn0 = 0 et n0 =/ 0, on dduit vn01 = 0, contradictionavec la dfinition de n0.

    On dduit une contradiction et on conclut quil nexiste pas (u,v)convenant.

    Autrement dit :

    (u,v) (LC(E))2, u v v u =/ e .

    y

    n

    n

    x

    1

    1

    1

    O1

    x0 n x0 + nx0

    y = fn(x)

    y = (x)

    Finalement, N et || || sont des normes quivalentes si et seu-lement si 1({0}) = .

    a) Rcurrence sur n.

    La proprit est vraie pour n = 0, par hypothse :u v v u = v = 1v0 .

    Supposons que la proprit soit vraie pour un n N fix :u vn+1 vn+1 u = (n + 1)vn .

    1.25

  • 23

    2CHAPITRE 2Fonctions vectoriellesdune variable relle

    Thmes abords dans les exercices Rsolution dquations fonctionnelles

    Existence et calcul ventuel dune drive premire, dune drive n-me

    Sparation des zros dune quation

    Obtention dingalits une ou plusieurs variables relles

    Obtention dingalits portant sur des intgrales

    Calculs dintgrales

    Dtermination de limites de suites lies des intgrales

    Recherche de limites dintgrales

    tude et reprsentation graphique dune fonction dfinie par une intgrale, leparamtre aux bornes

    Calculs de limites, dquivalents, de dveloppements limits, de dveloppe-ments asymptotiques

    Dveloppement limit, dveloppement asymptotique dune fonction rci-proque

    Limite, quivalent, dveloppement asymptotique dune intgrale dpendantdun paramtre

    Limite, quivalent, dveloppement asymptotique des solutions dune quation paramtre.

    Points essentiels du cours pour la rsolution des exercices Proprits des fonctions ayant des limites finies ou des limites infinies, pour

    les oprations algbriques et pour lordre usuel

    Proprits gnrales des fonctions continues

    Proprits gnrales des fonctions monotones

    Thorme des valeurs intermdiaires, thorme de la bijection monotone,thorme de continuit sur un compact

    Dfinition de la lipschitzianit ; lien avec la continuit

    Dfinition et proprits algbriques de la drivabilit, de la drive, de la dri-ve n-me, formule de Leibniz

    Thorme de Rolle, thorme des accroissements finis, ingalit des accrois-sements finis

    Les mthodes retenir 24

    noncs des exercices 28

    Du mal dmarrer ? 35

    Corrigs 39

    Plan

    D

    unod

    . La

    phot

    ocop

    ie n

    on a

    utor

    ise

    est

    un

    dlit

    .

  • Chapitre 2 Fonctions vectorielles dune variable relle

    24

    Revenir aux dfinitions. Exercices 2.16, 2.31.

    Raisonner par condition ncessaire, puis condition suffisante : siune fonction f convient, essayer dobtenir lexpression de f (x) pourtout x, puis tudier la rciproque.Pour obtenir des conditions ncessaires sur f, appliquer lhypoth-se des cas particuliers. Si, par exemple, lhypothse est vraie pourtout (x,y), appliquer lhypothse (x,0) , (0,y) , (x,x), etc.

    Exercices 2.2, 2.3, 2.17

    Essayer de faire apparatre, dans lquation fonctionnelle, une fonc-tion auxiliaire telle que, par exemple, = Id , et appliquerlhypothse x, (x).

    Exercice 2.30.

    On peut essayer, par changement de variables ou changement defonction inconnue, de se ramener la recherche des applicationsg : R R continues telles que :

    Les mthodes retenir

    Pour montrer quune fonctionest paire,est impaire,est priodique

    Proprits algbriques et proprits relatives lordre, pour les intgrales

    Les mthodes usuelles pour transformer lcriture dune intgrale : intgrationpar parties, changement de variable, relation de Chasles

    Les proprits de lapplication x x

    x0

    f (t) dt

    Formule de Taylor avec reste intgral, ingalit de Taylor et Lagrange, formu-le de Taylor et Young

    Proprits des fonctions ou des suites ayant une limite finie ou une limite infi-nie, pour les oprations algbriques et pour lordre usuel

    quivalents et dveloppements limits usuels, savoir par coeur

    Notion de dveloppement asymptotique.

    Pour rsoudre une quation fonctionnelle,sans hypothse de rgularit sur la fonction inconnue

    Pour rsoudre une quation fonctionnelle avec hypothse de continuit

  • Les mthodes retenir

    25

    (x,y) R2, g(x + y) = g(x) + g(y)qui sont les applications linaires de R dans R , cest--dire les appli-cations g : x x, R fix.

    Voir les mthodes retenir dans le volume Exercices PCSI-PTSI. Se rappeler :

    (lipschitzienne) (continue). Exercice 2.42.

    Essayer dappliquer le thorme du cours : toute application continuesur un compact et valeurs relles est borne et atteint ses bornes.

    Exercice 2.41.

    Sassurer dabord (souvent par un thorme sur les oprations) que fest n fois drivable sur I .

    Si f est une fraction rationnelle, utiliser une dcomposition en l-ments simples, ventuellement en passant par les nombres com-plexes.

    Exercice 2.4

    Appliquer les formules sur les drives n-mes dune combinaisonlinaire ou dun produit de deux fonctions (formule de Leibniz)

    Voir les mthodes retenir dans le volume Exercices MPSI.

    tudier les variations dune fonction, aprs avoir ventuellementremplac lingalit voulue, par quivalence logique, par une inga-lit plus commode.

    Exercice 2.5.

    Utiliser le thorme de Rolle ou le thorme des accroissements finis.

    Exercice 2.18.

    Fixer une des deux variables et tudier une fonction de lautrevariable.

    Exercice 2.19

    Essayer de ramener la question la monotonie dune fonction dunevariable relle.

    Exercice 2.20 a).

    Pour montrer quune application est continue

    Pour obtenir une ingalit plusrenforce quune ingalit initiale

    Pour calculer la drive n-me dune fonction fen tout point dun intervalle I

    Pour tablir une ingalitportant sur une variable relle

    Pour montrer lexistence de zrospour une drive ou pour des drives successivesdune fonction valeurs relles.

    Pour tablir une ingalit portant sur deux variables relles

    D

    unod

    . La

    phot

    ocop

    ie n

    on a

    utor

    ise

    est

    un

    dlit

    .

  • Chapitre 2 Fonctions vectorielles dune variable relle

    26

    Essayer dappliquer le thorme : toute application continue sur uncompact et valeurs relles est borne et atteint ses bornes.

    Exercice 2.41

    Faire apparatre deux normes sur un espace vectoriel de dimensionfinie, et utiliser le thorme affirmant que ces deux normes sontalors quivalentes.

    Exercice 2.21.

    Essayer dutiliser :

    la dfinition : x X,(Sup ( f,g)

    )(x) = Max ( f (x),g(x)),(

    Inf ( f,g))(x) = Min ( f (x),g(x))

    les formules :

    Sup ( f,g) = 12

    (f + g + | f g|) ,

    Inf ( f,g) = 12

    (f + g | f g|) .

    Exercice 2.32 a).

    Essayer dutiliser une fonction auxiliaire, de manire se ramener une inquation diffrentielle du type : x X, g(x) 0,qui traduit que g est croissante.

    Exercice 2.33.

    Essayer dutiliser une intgration par parties.

    Exercice 2.7.

    Essayer dappliquer les proprits sur les intgrales, relatives lordre :

    si a b et si f,g : [a ; b] R sont continues par morceaux et

    vrifient f g, alors : b

    af

    ba

    g

    si a b et si f : [a ; b] K est continue par morceaux sur

    [a ; b] , alors : b

    af

    ba

    | f |

    si a b et si f,g : [a ; b] K sont continues par morceaux sur[a ; b] , alors (ingalit de Cauchy et Schwarz) :

    b

    af g

    2 ( b

    a| f |2

    )( ba

    |g|2)

    .

    Exercices 2.9, 2.34.

    Pour tablir lexistence dune constante ralisant une ingalit,sans pouvoir calculer une telle constante

    Pour tudier Sup (f , g), Inf (f , g) ,o f , g : X R sont des applications valeurs relles

    Pour tudier ou rsoudre une inquation diffrentielleou une inquation intgrale

    Pour tudier lintgrale dun produit

    Pour obtenir une ingalitportant sur des intgrales

  • Les mthodes retenir

    27

    Se reporter aux mthodes retenir pour le calcul des intgrales et desprimitives, volume Exercices PCSI-PTSI.

    Exercices 2.25, 2.26.

    Appliquer les mthodes de calcul dintgrales et de primitives :

    primitives usuelles linarit de lintgration relation de Chasles changement de variable intgration par parties.On se ramne alors la formule fondamentale de lanalyse :

    ba

    f (x) dx = F(b) F(a) ,

    o f est continue sur [a ; b] et F est une primitive de f.On peut quelquefois exploiter un changement de variable qui chan-ge les bornes.

    Essayer dappliquer la relation de Chasles, ou deffectuer un change-ment de variable.

    Essayer de se ramener une somme de Riemann, et utiliser le thorme du cours : si f : [a ; b] K est continue par morceaux,alors les sommes de Riemann de f tendent vers lintgrale de f,cest--dire :

    b an

    nk=0

    f(

    a + k b an

    )

    n

    ba

    f .

    cet effet : si une somme de Riemann vn ressemble un propos, former

    un vn et essayer de montrer que un vn n

    0

    Exercice 2.39

    sil sagit dun produit, se ramener une somme en prenant le loga-rithme.

    Exercice 2.10.

    Utiliser le rsultat du cours : si u,v : I R sont de classe C1 surun intervalle I et si f : J K est continue sur un intervalle J telque u(I ) J et v(I ) J, alors lapplication

    G : I K, x v(x)

    u(x)f (t) dt

    Pour calculer lintgraledune fonction continue sur un segment, dans un exemple

    Pour changer la forme de lcriture dune intgrale,ou pour calculer ou valuer une intgrale

    Pour amener une intgraleayant des bornes diffrentes de celles qui interviennent dans lnonc

    Pour trouver la limite, lorsquelentier n tend vers linfini,dune sommationindexe par un entier k,portant sur un terme dpendant de k et n

    Pour tudier ou driver une intgrale dpendant dun paramtre,le paramtre tant aux bornes

    D

    unod

    . La

    phot

    ocop

    ie n

    on a

    utor

    ise

    est

    un

    dlit

    .

  • Chapitre 2 Fonctions vectorielles dune variable relle

    28

    est de classe C1 sur I et : x I, G (x) = f (v(x))v(x) f (u(x))u(x) .

    Exercice 2.27.

    On peut conjecturer la limite, qui est souvent, dans les exemplessimples, lintgrale de la limite, et montrer que la diffrence entrelintgrale de lnonc et la limite conjecture tend vers 0.

    Si lessentiel de lintgrale est concentr en un point, essayer defaire intervenir une continuit en ce point.

    Exercice 2.43.

    Voir aussi lutilisation du thorme de convergence domine dans lechapitre 5.

    Utiliser les DL(0) usuels et les oprations sur ces DL(0) : tronca-ture, drivation, primitivation, addition, loi externe, multiplication,composition, inverse. Se ramener, si ncessaire, au voisinage de 0par transformation de lcriture.

    Essayer danticiper lordre auquel dvelopper certaines parties delcriture, afin darriver au bon ordre pour le dveloppement limitdemand.

    Exercices 2.12, 2.24, 2.28.

    Commencer par montrer lexistence et lunicit de la racine tu-dier, dans un certain intervalle.

    Utiliser lquation elle-mme pour essayer dobtenir la limite (si elle existe) de la racine.

    tudier la diffrence entre la racine et sa limite, et ritrer si nces-saire.

    Exercices 2.14, 2.15, 2.35, 2.45.

    Pour trouver une limite dintgrale

    Pour obtenir un dveloppement limit

    Pour obtenir la limite ouun dveloppement asymptotiquedune racine dune quationdpendant dun paramtre

    noncs des exercices

    Ingalits sur des bornes infrieures et des bornes suprieures de f , g, f + g , et de leursmoyennes

    Soient X un ensemble non vide, f,g : X R des applications bornes. On note :

    m( f ) = InfxX

    f (x), M( f ) = SupxX

    f (x), ( f ) = 12

    (m( f ) + M( f )) ,

    et de mme pour g.

    2.1

  • noncs des exercices

    29

    a) Montrer :

    {m( f + g) m( f ) + M(g) M( f + g)m( f + g) M( f ) + m(g) M( f + g).

    b) En dduire : m( f + g) ( f ) + (g) M( f + g).

    Exemple dquation fonctionnelle

    Trouver toutes les applications f : R R telles que : (x,y) R2, f (x + ey) = x + e f (y) .

    Exemple dquation fonctionnelle

    Trouver toutes les applications f : R R telles que :

    (x,y) R2, f (x) + f (y) = f(

    x + y2

    )+ f (3x) .

    Drives successives de Arctan, dtermination de leurs zros

    On considre lapplication f : R R, x f (x) = Arctan x .a) Montrer que f est de classe C sur R, et calculer f (n)(x) pour tout (n,x) N R. On feraintervenir les nombres complexes.

    b) Rsoudre, pour tout n N {0,1} lquation f (n)(x) = 0, dinconnue x ]0 ;+[.

    Ingalit une variable par tude des variations dune fonction

    Montrer : x [0 ;+[, ex (

    e x

    2

    )2.

    Recherche dune fonction proche de deux fonctions donnes

    Trouver une application f : [0 ; 1] R continue telle que : 1

    0

    (f (x) x)2 dx 102 et

    10

    (f (x) x2)2 dx 102 .

    Lemme de Lebesgue pour une fonction de classe C1 sur un segment

    Soient (a,b) R2 tel que a b , f : [a ; b] C de classe C1 sur [a ; b].

    Montrer : b

    af (x) eix dx

    +0.

    quivalents simples de sommations

    a) Montrer :n

    k=1

    1

    kn

    ln n.

    b) En dduire un quivalent simple de un =n1k=1

    1

    k(n k) , lorsque lentier n tend vers linfini.

    Ingalit sur des intgrales

    Soient (a,b) R2 tel que a b , f,g,h : [a ; b] R+ continues.

    D

    unod

    . La

    phot

    ocop

    ie n

    on a

    utor

    ise

    est

    un

    dlit

    .

    2.2

    2.3

    2.4

    2.5

    2.6

    2.7

    2.8

    2.9

  • Chapitre 2 Fonctions vectorielles dune variable relle

    30

    Montrer :

    ( ba

    f gh

    )4

    ( ba

    f 4)( b

    ag2

    )2( ba

    h4)

    .

    Limite dun produit

    Trouver limn

    ( nk=1

    2n + k3n + k

    ) 1n

    .

    tude de drivabilit en un point, pour une fonction dfinie par une intgrale

    On note f : R R, x f (x) = x2

    0( sin t) Arctan

    t

    1 + x2 dt.

    Montrer que f est drivable en 0 et calculer f (0).

    Exemple de calcul de dveloppement limit

    Former le dveloppement limit lordre 2 en 0 de f : x Arctan

    tan x

    x.

    Exemple de calcul de limite

    Trouver limx6

    (2 sin x)tan 3x .

    Dveloppement asymptotique dune racine dune quation dpendant dun paramtreentier

    a) Montrer que, pour tout n N , lquation 1 + x + ex

    n= 0, dinconnue x ] ; 0], admet

    une solution et une seule, note xn.

    b) Montrer que la suite (xn)nN converge et dterminer sa limite.

    c) Former un dveloppement asymptotique de xn la prcision o

    (1

    n

    ), lorsque lentier n tend vers

    linfini.

    Limite, quivalent, dveloppement asymptotique dune racine dune quation dpendant dun paramtre entier

    a) Montrer que, pour tout n N , lquation cos x = nx , admet, dans [0 ; 1], une solution et uneseule, note xn .

    b) Montrer xn n

    0, puis xn n

    1

    n.

    c) Trouver un quivalent simple de xn 1n

    , lorsque lentier n tend vers linfini.

    Condition pour une priodicit

    Soit f : R R une application non injective, telle quil existe une application g : R2 Rtelle que : (x,y) R2, f (x + y) = g( f (x),y).Montrer que f est priodique.

    2.10

    2.11

    2.12

    2.13

    2.14

    2.15

    2.16

  • noncs des exercices

    31

    Exemple dquation fonctionnelle sur deux fonctions

    Soient f,g : R R des applications telles que :

    (x,y) R2, f (x + g(y)) = 2x + y + 5 .Calculer, pour tout (x,y) R2, g(x + f (y)) .

    tude dune fonction C ayant une infinit de zros saccumulant en 0

    Soit f : [0 ;+[ R de classe C telle quil existe une suite (xn)nN dans ]0 ;+[ telle que : xn

    n 0 et

    ( n N, f (xn) = 0). Montrer : k N, f (k)(0) = 0.

    Minimum dune fonction de deux variables relles

    On considre lapplication f : [0 ;+[2 R, (x,y) 1 + x2 y + xy2 3xy.Montrer : (x,y) [0 ;+[2, f (x,y) 0, et tudier le cas dgalit.

    Ingalits une, deux, trois variables, faisant intervenir des logarithmes

    a) Montrer, pour tout (x,y) R2 tel que 0 < x < y : xy

    0 fix, dcomposer lintervalle [0 ; 1]en [0 ; 1 ] et [1 ; 1], o vient de la continuit de f en 1,de faon majorer lintgrale de 0 1 (en utilisant le fait quef est borne) et lintgrale de 1 1 (en utilisant la continui-t de f en 1).

    Considrer Jn = 1

    02xn1ln(1 + xn) dx, qui ressemble

    In .

    Dune part, calculer Jn .

    Dautre part, valuer In Jn .a) Utiliser le thorme de Rolle et compter les zros du

    polynme P n .

    b) Utiliser la formule du cours relative P

    P, lorsque P K[X]

    est scind sur K .

    c) Dans n

    k=0

    1

    k un , isoler le terme dindice k = 0.

    d) Dans n

    k=1

    1

    k un , isoler le terme dindice k = 1.

    a) Sassurer dabord que, pour tout n 1, un existe etun 0. Montrer : un un1 + 1 et dduire, par sommation,un u1 + (n 1) , puis dduire, successivement, que (un)n estborne, que un

    C

    n, o C est une constante, que un

    D

    n2, o

    D est une constante, et enfin que un n

    1

    n2, par un raisonne-

    ment correct sur les quivalents.

    b) Remplacer un par 1

    n2+ o

    (1

    n2

    ), dans lexpression de un+1 ,

    puis dcaler lindice.

    2.40

    2.41

    2.42

    2.43

    2.44

    2.45

    2.46

  • a) 1) On a :

    x X, m( f + g) f (x) + g(x) f (x) + M(g) ,do, en passant la borne infrieure lorsque x dcrit X :

    m( f + g) m( f ) + M(g) . Puisque f et g sont bornes, on a, en appliquant le r-sultat prcdent ( f,g) la place de ( f,g) :

    m( f g) m( f ) + M(g) .Mais :

    m( f g) = InfX

    ( f g) = SupX

    ( f + g)

    = M( f + g)et m( f ) = M( f ), M(g) = m(g),do : M( f + g) M( f ) m(g),cest--dire : M( f ) + m(g) M( f + g).2) Puisque f et g ont des rles symtriques, on a aussi, en chan-geant f et g dans les rsultats prcdents :

    m( f + g) m(g) + M( f )et M(g) + m( f ) M( f + g),do les encadrements demands :{

    m( f + g) m( f ) + M(g) M( f + g)m( f + g) M( f ) + m(g) M( f + g).

    b) En additionnant, puis en divisant par 2, on obtient :

    m( f + g) ( f ) + (g) M( f + g) .

    1) Soit f convenant.

    On a alors, en appliquant lhypothse (x ey, y) :(x,y) R2, f (x) = f ((x ey) + ey) = (x ey) + e f (y) .En particulier, en remplaant y par 0 :

    x R, f (x) = x 1 + e f (0) .Il existe donc a R tel que : x R, f (x) = x + a. On a, alors, pour tout y R , en appliquant lhypothse (0,y) : f (0 + ey) = 0 + e f (y),cest--dire : ey + a = ey+a,do : ey(ea 1) = a.En appliquant ceci deux valeurs de y, diffrentes entre elles,par exemple y = 0, y = 1, on dduit a = 0, et donc :

    x R, f (x) = x .

    2) Rciproquement, il est vident que lapplication

    f : R R, x x convient.On conclut quil y a une solution et une seule, f = IdR .

    1) Soit f convenant.

    En appliquant lhypothse (x,x), on obtient :

    x R, f (x) = f (3x) .En reportant dans lhypothse, on a alors :

    (x,y) R2, f (y) = f(

    x + y2

    ).

    En appliquant ceci (2t,0), on a :

    t R, f (0) = f (t) ,donc f est constante.

    2) Rciproquement, il est vident que toute application constanteconvient.

    On conclut que lensemble S des applications cherches est :S = { f : R R, x C ; C R}.

    a) Daprs le cours, f : x Arctan x est de classe C

    sur R et on a : x R, f (x) = 1x2 + 1 .

    En utilisant une dcomposition en lments simples, on obtient,en passant par les nombres complexes :

    x R, f (x) = i2

    (1

    x + i 1

    x i)

    .

    Do, par une rcurrence immdiate, pour tout n N :

    f (n)(x) = i2(1)n1(n 1)!

    (1

    (x + i)n 1

    (x i)n)

    .

    b) Soit n N fix tel que n 2. On a, pour tout x R :

    f (n)(x) = 0 1(x + i)n

    1

    (x i)n = 0

    (

    x ix + i

    )n= 1 .

    En notant, pour tout k {0,. . . ,n 1}, k = 2kn

    , et k = ei k,on a : (

    x ix + i

    )n= 1

    k {0,. . . ,n 1}, x ix + i = k

    39

    Corrigs des exercices

    2.1

    2.2

    2.3

    2.4

  • k {0,. . . ,n 1}, x i = k x + ik k {0,. . . ,n 1}, (1 k)x = i (1 + k)

    k {1,. . . ,n 1}, x = i 1 + k1 k .

    Et :

    i1 + k1 k = i

    1 + ei k1 ei k = i

    eik2 2 cos k2

    ei k2 2 i sin k2= cotan k

    2.

    On conclut que, pour tout n N tel que n 2, lensemble Sndes solutions de lquation f (n)(x) = 0, dinconnue x R ,est :

    Sn ={

    cotan kn

    ; k {1,. . . ,n 1}}

    .

    Commenons par transformer lquation propose en uneinquation quivalente et plus commode :

    x [0 ;+[, ex (

    e x

    2

    )2

    x [0 ;+[, 4ex2 x2

    x ]0 ;+[, 2 ln 2 + (x 2) 2 ln x,le cas x = 0 tant dtude immdiate.Considrons lapplication

    f : ]0 ;+[ R, x f (x) = 2 ln 2 + x 2 2 ln x .Il est clair que f est drivable sur ]0 ;+[ et :

    x ]0 ;+[, f (x) = 1 2x

    = x 2x

    .

    On en dduit les variations de f :

    x 0 2 +f (x) 0 +

    f (x) + 0 +

    Comme f (2) = 0 , on obtient : x ]0 ;+[, f (x) 0 ,

    ce qui tablit lingalit demande.

    Puisquil sagit de trouver une application proche dex x et de x x2, on peut essayer leur moyenne arith-mtique, f : x 1

    2(x + x2). On a alors :

    10

    (f (x) x

    )2dx =

    10

    (x + x2

    2 x

    )2dx

    = 1

    0

    (x x2

    2

    )2dx = 1

    4

    10

    (x2 2x3 + x4) dx

    = 14

    [x3

    3 2 x

    4

    4+ x

    5

    5

    ]10

    = 14

    (1

    3 1

    2+ 1

    5

    )

    = 1120

    102

    et 10

    (f (x) x2

    )2dx =

    10

    (x + x2

    2 x2

    )2dx

    = 1

    0

    (x x2

    2

    )2dx

    = 1120

    102.

    Ainsi, f : [0 ; 1] R, x x + x2

    2, convient.

    Soit ]0 ;+[ fix.Effectuons une intgration par parties, pour des applicationsde classe C1 sur [a ; b] :

    ba

    f (x) eix dx

    =[

    f (x)eix

    i

    ]ba

    b

    af (x)

    eix

    idx

    = f (b)e

    ib f (a)eiai

    1i

    ba

    f (x)eix dx

    | f (b)| + | f (a)|

    + 1

    ba