hyperthyroïdie paranéoplasique d’une mole hydatiforme
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358 SFE Paris 2013 / Annales d’Endocrinologie 74 (2013) 345–377
[1] Riedel BM. Verh Ges Chir 1896.[2] Hong JT. Intern Med 2013.[3] Baloch ZW. Endocr Pathol 2000.[4] Hao SP. Head Neck Surg 1999.
http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2013.07.406
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L’autoimmunité thyroïdienne dans lesdysthyroïdies frustesA. Chikouche ∗, M.A. Himeur , A. Talbi , L. GrieneLaboratoire d’hormonologie CPMC, Alger, Algérie∗Auteur correspondant.
Introduction.– L’autoimmunité thyroïdienne se caractérise par la productiond’auto-anticorps type les anticorps antithyropéroxydase (Ac Anti-TPO) et lesanticorps antithyroglobuline (Ac Anti-Tg).Les dysthyroïdies frustes sont des dysthyroïdies sans manifestations cliniques, seprésentent sous forme d’hyperthyroïdie infraclinique avec une TSH basse et deshormones thyroïdiennes normales ou sous forme d’hypothyroïdie infracliniqueavec une TSH élevée et des hormones thyroïdiennes normales.Méthodes.– Trente patients, sélectionnés sur la base d’un taux de TSH perturbéavec hormones thyroïdiennes normales et 10 témoins ont été étudié.Les différents dosages ont été effectués par des trousses radio-immunologiquesde CIS bio international (France).Résultats.– Des valeurs de la TSH de 00,52 à 04,07 �UI/mL avec des Ac anti-TPO et des Ac Anti-Tg négatifs ont été retrouvé chez les témoins.Douze patients avec hyperthyroïdie fruste avaient une TSH entre 00,02 et00,18 �UI/mL et parmi eux 6 avaient des Ac anti-TPO et des Ac Anti-Tg négatifset 6 avaient des Ac anti-TPO et ou des Ac Anti-Tg positifs.Dix-huit patients avec hypothyroïdie fruste avaient une TSH entre 05,20 et37,92 �UI/mL et parmi eux 11 avaient des Ac anti-TPO et des Ac anti-Tgnégatifs et 7 avaient des Ac anti-TPO et ou des Ac anti-Tg positifs.Conclusions.– Cinquante pour cent des hyperthyroïdies frustes et prés de 40 %des hypothyroïdies frustes présentaient des Ac anti-TPO et/ou Ac anti-Tg positifsdonc prés de 43 % des dysthyroïdies infracliniques étudiées seraient d’origineautoimmune.Aussi faut-il intégrer le dosage de ces auto-anticorps dans l’exploration desdysthyroïdies frustes et dans leur suivi thérapeutique.
http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2013.07.407
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Hyperthyroïdie paranéoplasique d’une molehydatiformeM. Monseu a,∗, L. Cloix a, L. Criniere a, P. Renoult-Pierre a,B. Lioger b
a Unité endocrinologie, nutrition, diabétologie, service médecine interne,CHRU Bretonneau, Tours, Franceb Service médecine interne, CHRU Bretonneau, Tours, France∗Auteur correspondant.
Introduction.– L’human chorionic gonadotrophin (hCG) est un agoniste faibledu récepteur de la TSH. Ainsi, on peut observer une diminution modérée de laTSH lors du premier trimestre de grossesse, souvent asymptomatique, ou unehyperthyroïdie sévère en cas de tumeurs germinales ou trophoblastiques.Observation.– Une femme de 55 ans est adressée pour exploration d’un syn-drome néphrotique impur découvert dans les suites de l’embolisation d’unetumeur pelvienne. Le bilan étiologique de ce syndrome néphrotique retrou-vait : TSH < 0,02 mUI/L (0,2–3,4), T4-L 28 pmol/L (11–26) et T3-L 7,4 pmol/L(2,8–6,4), sans signe clinique d’hyperthyroïdie. Sur le bilan biologique pré-opératoire étaient retrouvées des hCG à 230 000 U/L (N < 5) et des anticorpsanti-TPO et anti-TBII négatifs. L’examen anatomopathologique concluait à unemole hydatiforme invasive, sans tissu thyroïdien. Le diagnostic d’hyperthyroïdieparanéoplasique, secondaire à la sécrétion tumorale d’hCG était évoqué etconfirmé secondairement par la normalisation du bilan thyroïdien, tout commela disparition du syndrome néphrotique, lors de la décroissance du taux d’hCG.
Discussion.– L’originalité de ce cas tient au mode de révélation de cette hyperthy-roïdie par un syndrome néphrotique, rarement associé aux moles hydatiformes.Il rappelle aussi l’intérêt du dosage de l’hCG devant une hyperthyroïdie dans uncontexte de tumeur pelvienne, pour ne pas conclure à tort à une thyroïde ecto-pique. La forte concentration d’hCG et l’affinité de celle-ci pour le récepteur dela TSH semblent impliquées dans la perturbation du bilan thyroïdien observéechez cette patiente.
http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2013.07.408
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Description d’un nouveau dosage sensible dela thyroglobuline : Thermo Scientific B R AH M S hTg sensitive KRYPTORE. Thomas a, A. Algeciras-Schimnich b, C.M. Preissner b,P. Caruhel a, A. Richard-Gireme c,∗a Thermo Fisher Scientific, Nîmes, Franceb MAYO Clinic, Rochester, États-Unisc Thermo Fisher Scientific, Asnières-sur-Seine, France∗Auteur correspondant.
L’immuno-essai Thermo Scientific B·R·A·H·M·S hTg sensitive KRYPTOR estun nouveau dosage sensible de la thyroglobuline utilisé pour la surveillancepostopératoire des patients atteints d’un carcinome différencié de la thyroïde.Disponible sur KRYPTOR compact PLUS, cet immuno-essai calibré sur le stan-dard international CRM457 utilise la technologie TRACETM (Time-ResolvedAmplified Cryptate Emission) basée sur un transfert d’énergie non radiatif. Lagamme de lecture directe est de 0,09–200 ng/mL et la mesure des échantillonsHors-Gamme est réalisée par dilution automatique jusqu’à 200,000 ng/mL.La sensibilité fonctionnelle et la limite de détection sont respectivement de0,15 et 0,09 ng/mL. Une corrélation entre ce dosage et l’essai Beckman CoulterTg Access a été effectuée (n = 89, 0,1–193 ng/mL). Les résultats de corréla-tion montrent un coefficient de corrélation Spearman de 0,99 et une pente à0,86 avec une ordonnée à l’origine à 0,01 (corrélation par la méthode Passing-Bablock). Sur ces 89 échantillons, 62 ont une concentration en Anti-Tg négative(< 22 UI/mL, Roche Elecsys anti-Tg) et 45 ont une concentration en anti-Tgpositive (> 22 UI/mL). Les tests de recouvrement effectués sur ces échantillonssont tous compris entre 100 % et 127 % pour les échantillons négatifs en Anti-Tg alors que ceux-ci sont entre 68 % et 126 % pour les échantillons positifs enAnti-Tg permettant ainsi de distinguer les échantillons avec des interférencesaux auto-anticorps des échantillons positifs en Anti-Tg sans interférences.Le dosage B·R·A·H·M·S hTg sensitive KRYPTOR est un immuno-essai auto-matisé sensible et fiable pour un suivi optimal des cancers de la thyroïde.
http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2013.07.409
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Manifestations atypiques de l’hypothyroïdieS. Doubi , N. Andzouana , S. Bensbaa , F. AjdiCHU Hassan II, Fès, Maroc
Introduction.– L’hypothyroïdie se manifeste classiquement par un myxœdème,mais peut être révélée par des manifestations dites atypiques.Nous rapportons 2 cas d’hypothyroïdie révélées par des manifestations muscu-laires.Observation 1.– Mme S.A., âgée de 50 ans, présentant depuis 5 mois une asthéniephysique associée à des myalgies et prise de poids.Elle consulte un médecin généraliste qui trouve une hypercholestérolémie etprescrit simvastatine 20 mg/jour arrêtée après 4 jours en raison de l’exacerbationdes myalgies.Bilan : CPK = 300 U/L, débit de filtration glomérulaire : 41,88 mL/min, anémienormochrome normocytaire : 11 g/dL et une hyperprolactinémie.Biopsie musculaire : pas de signes inflammatoires bilan thyroïdien : TSH :107 �UI/mL (0,1–3,5), les hormones périphériques très basses, diagnostic étio-logique : thyroïdite autoimmune.Observation 2.– M. A.Z., âgé de 47 ans, sans notion d’éthylisme, présentantdepuis 5 mois des cervico-myalgies, fatigabilité musculaire s’accentuant en fin