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Les européens et le monde ( XVI-XVIII èmes siècles) Humanisme et Renaissance Pascale MALLET PLP Lettres Histoire L.P. J. Raimu NÎMES

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Les européens et le monde ( XVI-XVIIIèmes siècles)

Humanisme et Renaissance

Pascale MALLET

PLP Lettres Histoire

L.P. J. Raimu NÎMES

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Les situations à étudier

Vinci et l'homme mesure de toutes chose

La controverse de Valladolid

Erasme et l'Europe

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Objectifs

On présente la Renaissance comme un mouvement d'innovation dans tous les domaines de la culture, arts et savoirs revendiquant des héritages de l'Antiquité. On en présente les grandes figures que sont l'artiste et l'Humaniste et on en montre la diffusion notamment par l'imprimerie.

Comme nous le dit François Châtelet, le passage du Moyen Âge à la Renaissance est un long processus, et non pas une coupure nette: «Dans le devenir idéologique de l’Europe occidentale, il n’y a ni Moyen Âge ni Renaissance.»

Il faut éviter de tout simplifier: il n’y pas l’obscurité du Moyen Âge et ensuite la lumière de la raison

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Les pistes

Au cours du XVIème, un ensemble de transformations permet à l'Occident d'accomplir une révolution (ou seulement une évolution) culturelle et artistique: La Renaissance et l’Humanisme.

Cette évolution est à la base de notre culture, de notre pensée et de notre civilisation.

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Des problématiques possibles

Quelles furent les conditions qui ont permis cette évolution?

Quelles furent les révolutions dans la pensée de l'homme moderne ?

Quelles furent les évolutions artistiques qui ont bouleversé notre manière de voir le monde ?

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Imprimerie et Humanisme

Les innovations technologiques, la progression constante des connaissances et la curiosité des souverains nécessitent un nouveau moyen de communication.

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Gutenberg n’a pas inventé l’imprimerie, connue depuis 150 av J-C , il ne fait que reprendre et perfectionner les procédés existants . Le papier ( le vélin) est devenu plus courant et moins coûteux que les supports antérieurs ( le parchemin , cuir tanné très fin ) . L’invention des caractères mobiles en plomb a créé un instrument souple et rapide .

Il achève en 1455 l’impression d’une bible à 42 lignes . Ce premier livre connaît un succès immédiat produit à 30 exemplaires vers 1450. Il ressemble encore beaucoup aux manuscrits : par ses dimensions importantes (62 centimètres sur 42), par la forme des lettres employées (gothique), par la présentation du texte sur deux colonnes, par les décors rajoutés peints à la main, et par l’usage du parchemin comme support ( 170 peaux de moutons par volume ).

On estime à 20 millions de livres sont imprimés avant 1500, même si un européen sur dix seulement sait lire .

Ces livres sont imprimés en lettres gothiques. 77 pour cent sont en latin , la langue commune à tous les lettrés , et près de la moitié en caractères religieux. En 1465 le premier ouvrage en couleur est achevé. Les imprimeurs aèrent les textes en recourant à la ponctuation , ils fixent l’orthographe ; à la fin du siècle on numérote les pages .

On a encore recours à la lecture publique , l’instruction se répand alors à grande vitesse , dans la mesure ou de plus en plus de gens ( les élites) , peuvent avoir accès aux livres sans passer par le clergé .

Gutenberg meurt en 1468 , ruiné par un procès . Il est anobli avant sa mort .

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Deux conceptions de l’écriture

Page manuscrite .Décret de Gratien manuscrit de 1314 BNF idem mais page imprimée 1477 : Gratien moine du XIIème siècle

remet au pape un ouvrage de droit .

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Un atelier d'imprimerie

Avec l’imprimerie , on assiste à la première mécanisation et parcellisation du travail .

Au Moyen-âge , la confection des manuscrits était le lot des moines , les scriptoriums sont spécialisées dans la recopie de la Bible .

L’atelier d’un imprimeur gravure de G Stradano 1570, BNF, Paris

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Un atelier d'imprimerie L’ancrage et la relecture Presse xylographique

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Un atelier d'imprimerie

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La diffusion des savoirs

Les centres d’imprimerie se multiplient entre 1455 ( Mayence et Strasbourg ) et en 1500 (236 villes) . On imprime 30 000 livres en 15 millions d’exemplaires.

Une diffusion importante mais inégale

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Quelques ouvrages pour les thèmes d’études

Ouvrages permettant de travailler en lettres:

Umberto Eco : Le nom de la rose, collection livre de poche, 2002

Marguerite Yourcenar : L'œuvre au noir, Gallimard, Folio, 1976

Bibliographie pour les question traitées

Martin Aquilo,Le livre dans l’Europe de la Renaissance , Paris, Promodis, 1988

Garin,L’éducation de moderne, 1400-1600.La pédagogie de la Renaissance , Paris, Fayard, 1995

Galluzzi, Les ingénieurs de la Renaissance: de Brunelleschi à Leonard de Vinci , Florence, Giunti, 1995 .

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Humanisme et Éducation Les humanistes mettent l'homme au centre de

leurs réflexions et de l'univers . Par la puissance de son esprit , l'homme a la capacité de penser par lui -même et de prendre en main son destin . Par son intelligence, il doit se perfectionner . L'éducation est donc primordiale pour les humanistes qui prônent de nouvelles formes d'enseignement .

Qu'est-ce que l'idéal humaniste ?

Erasme développe une pensée nouvelle et une philosophie chrétienne mais tolérante, ouverte sur le monde et centrée sur l’homme . Celui-ci peut selon lui obtenir son salut par la lecture des Anciens ( grecs et latins) et de la Bible . La connaissance des Sciences et du monde ainsi que par la charité . C’est la base même de la philosophie de l’Humanisme .

Erasme (1469-1536). Huile sur bois de Hans Holbein. Musée du Louvres

Prêtre hollandais , il renonce à sa carrière pour se consacrer aux études , formé à Paris et à Londres , il se fixe à Bâle en 1521

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Erasme, le prince des humanistes

Erasme est né prés de Rotterdam en 1467. Il apprend le latin et le grec , découvre les textes anciens . Il voyage dans toute l’Europe . Il suit des cours à la Sorbonne à Paris, il donne des cours particuliers à de riches aristocrates , il part en Angleterre où il rencontre Thomas More , en 1500 il revient en France puis en 1506 , il réalise son rêve d’aller en Italie , Bologne , Venise , Rome où il rencontre Jean de Médicis .

En 1509, il écrit « l’éloge de la folie » . Il écrivit plus de 3000 lettres , sa correspondance est d’une richesse inépuisable pour les historiens.

En 1516 il publie son œuvre majeure , la nouvelle traduction du grec en latin de la Bible

Il créa à Louvain ( université des Flandres) un collège des trois langues ( hébreu, grec, latin ) consacré aux lettres, à la philosophie religieuse et aux langues .

Il est protégé par Charles Quint ( il lui dédia un traité d’éducation politique pour les princes ) . En 1521 il s’installe à Bâle et meurt en 1536 . Il est attaqué par les enseignants universitaires ( scolastiques) et par les protestants.

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Erasme, le prince des humanistes

Il critique parfois très violement la société dans laquelle il vit , en particulier celle des religieux , véritables ignorants et impies selon lui, ainsi que les scolastiques dont l’enseignement rétrograde maintient les hommes dans l’ignorance , la soumission et la peur. C’est pourquoi , il développe une véritable pédagogie pour enfants basés sur la tolérance et l’amour : on trouve ses idées dans « De l’éducation des enfants » qu’il adresse au Duc Guillaume de Clèves;

Comme tous les humanistes il écrit aux grands de ce monde et demande l’arrêt des guerres ; c’est un pacifiste convaincu , il souhaite que les femmes accèdent à l’éducation et à la connaissance.

Les idées d’Erasme sont à la base même de la définition de l’humanisme : liberté, tolérance, progrès , connaissance . Une philosophie héritée des anciens, mais profondément chrétienne qui doit mettre l’homme au centre du monde .

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Humanisme et éducation

L’éducation humaniste a pour principe l’éveil à la connaissance , une envie d’apprendre à mieux connaître le monde qui nous entoure et ce que nous sommes .Cette éducation vise à une meilleure compréhension du monde et de l’homme , de façon à pouvoir le rendre libre .

Ces idées sont propagées par Erasme , Rabelais , Machiavel ou More .

Sous le règne de François Ier , il crée le collège royal confié à G. Budé qui développe l’étude des sciences , des langues et des textes antiques.

Trois aspects de l’éducation d’un jeune homme . Illustration .BNF 1520

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Humanisme et éducation

À la Renaissance, les humanistes travaillent à un renouveau de l'éducation et de l'instruction. Les études, plus systématiques, comportent désormais des niveaux et les disciplines se diversifient. L'apprentissage du latin est au cœur de cette nouvelle éducation pour laquelle l'étude des Anciens se conjugue avec la morale chrétienne : grammaire et humanités, puis rhétorique, arts de plaire et de persuader sont tous étudiés dans la langue antique de référence. Dans cette enluminure italienne de la Renaissance, Massimiliano Sforza, le fils du duc de Milan, assiste à la leçon d'un maître humaniste.

Enluminure italienne du XVe siècle, figurant le jeune Massimiliano Sforza. Illustration extraite d'un manuscrit Renaissance de l'Ars grammatica du grammairien antique Donat. Biblioteca Trivulziana, Milan.

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Humanisme et éducation

Érasme, Éloge de la folie, 1511

"J'arrive à ceux qui se donnent, parmi les mortels, l'extérieur de la sagesse et convoitent, comme ils disent, le rameau d'or.

Au premier rang sont les Grammairiens [enseignants], race d'hommes qui serait la plus affligée, la plus calamiteuse et la plus accablée par les Dieux (...). On les voit toujours faméliques et sordides dans leur école ; je dis leur école, je devrais dire leur séjour de tristesse, ou mieux encore leur galère ou leur chambre de tortures. Parmi leur troupeau d'écoliers, ils vieillissent dans le surmenage, assourdis de cris, empoisonnés de puanteur et de malpropreté, et cependant je leur procure l'illusion de se croire les premiers des hommes. Ah! qu'ils sont contents d'eux lorsqu'ils terrifient du regard et de la voix une classe tremblante, lorsqu'ils meurtrissent les malheureux enfants avec la férule, les verges et le fouet ! (...) Leur malheureuse servitude leur apparaît comme une royauté (...). Mais leur plus grande félicité vient du continuel orgueil de leur savoir. Eux qui bourrent le cerveau des enfants de pures extravagances (...)!"

Erasme , Lettre à Guillaume, duc de Clèves, sur l'éducation, 1529

"Toutefois nous pouvons également veiller avec soin à ce que la fatigue soit réduite à l'extrême et que, par conséquent, le dommage soit insignifiant. C'est ce qui se produira si nous n'inculquons pas aux enfants des connaissances multiples ou désordonnées, mais seulement celles qui sont les meilleures et qui conviennent à leur âge, où l'agrément est plus captivant que la subtilité. En outre, telle manière douce de les communiquer les fera ressembler à un jeu et non à un travail. Car, à cet âge, il est nécessaire de les tromper avec des appâts séduisants puisqu'ils ne peuvent pas encore comprendre tout le fruit, tout le prestige, tout le plaisir que les études doivent leur procurer dans l'avenir. Ce résultat sera obtenu en partie par la douceur et la bonne grâce du maître, en partie par son ingéniosité et son habileté, qui lui feront imaginer divers moyens pour rendre l'étude agréable à l'enfant et l'empêcher d'en ressentir de la fatigue. Rien n'est en effet plus néfaste qu'un précepteur dont le caractère amène les enfants à haïr les études avant d'être en mesure de comprendre pourquoi il faut les aimer."

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L'éducation selon Rabelais et Montaigne J'entends que tu apprennes les langues parfaitement :

premièrement, la Grecque, comme le veut Quintilien. Secondement, la Latine. quant à la Grecque, à l'imitation de Platon, quant à la Latine, à Cicéron. Qu'il n'y ait histoire que tu ne tiennes en mémoire présente. (...) Des arts libéraux, Géométrie, Arithmétique et Musique, je t'en donnai quelque goût quand tu étais encore petit en l'âge de cinq ou six ans; poursuis le reste ; et d'Astronomie saches-en tous les canons. Laisse-moi l'Astrologie divinatoire (...) comme abus et vanités. Du Droit Civil, je veux que tu saches par coeur les beaux textes, et me les confères avec philosophie. Et quant à la connaissance des faits de nature, je veux que tu t'y adonnes curieusement ; qu'il n'y ait mer, rivière, ni fontaine, dont tu ne connaisses les poissons ; tous les oiseaux de l'air, tous les arbres, arbustes et fructices des forêts, toutes les herbes de la terre, tous les métaux cachés au ventre des abîmes ; les pierreries de tout Orient et Midi, que rien ne te soit inconnu. Puis soigneusement, revisite les livres des médecins, Grecs, Arabes et Latins, sans mépriser les Talmudistes et Cabalistes. Et par fréquentes anatomies, acquiers-toi.....

Rabelais « L'éducation à mon fils »

Je voudrais qu'on fût soigneux de lui choisir un conducteur qui eût plutôt la tête bien faite que bien pleine, les deux étant à souhaiter, mais les rnanières et l'intelligence devant passer avant la science; et puis qu'il remplît sa charge selon de nouvelles méthodes.

Les jeux mêmes et les exercices seront une bonne partie de l'étude : la course, la lutte, la musique, la danse, la chasse, le maniement des chevaux et des armes. Je veux que la bienséance extérieure, et l'entregent (qualité sociale), et la disposition de la personne, se façonnent quant à l'âme. Ce n'est pas une âme, ce n'est pas un corps qu'on dresse, c'est un homme; il n'en faut pas faire à deux. Et, comme dit Platon, il ne faut pas les dresser l'un sans l'autre, mais les conduire également, comme un couple de chevaux attelés à même timon.

Michel de Montaigne , Essais,I,26, 1580

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Humaniste et éducation

Erasme , Lettre à Guillaume, duc de Clèves, sur l'éducation, 1529

"Toutefois nous pouvons également veiller avec soin à ce que la fatigue soit réduite à l'extrême et que, par conséquent, le dommage soit insignifiant. C'est ce qui se produira si nous n'inculquons pas aux enfants des connaissances multiples ou désordonnées, mais seulement celles qui sont les meilleures et qui conviennent à leur âge, où l'agrément est plus captivant que la subtilité. En outre, telle manière douce de les communiquer les fera ressembler à un jeu et non à un travail. Car, à cet âge, il est nécessaire de les tromper avec des appâts séduisants puisqu'ils ne peuvent pas encore comprendre tout le fruit, tout le prestige, tout le plaisir que les études doivent leur procurer dans l'avenir. Ce résultat sera obtenu en partie par la douceur et la bonne grâce du maître, en partie par son ingéniosité et son habileté, qui lui feront imaginer divers moyens pour rendre l'étude agréable à l'enfant et l'empêcher d'en ressentir de la fatigue. Rien n'est en effet plus néfaste qu'un précepteur dont le caractère amène les enfants à haïr les études avant d'être en mesure de comprendre pourquoi il faut les aimer."

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L'homme de cour

Castiglione, Le courtisan (1528)

En 1528 parut en Italie un livre, " L'Homme de Cour ", qui eut immédiatement un immense succès dans tous les milieux cultivés de l'Europe. Son auteur était Balthasar Castiglione, homme de guerre, diplomate et humaniste (portrait par Raphaël). L'ouvrage raconte les conversations au cours desquelles, quatre soirs durant, quelques hommes et femmes d'élite, réunis au château d'Urbin, auraient discuté des qualités que devrait posséder le parfait homme de cour.

"[L’ homme de cour] Qu'il soit, comme on dit, homme de bien : cela comprend la prudence, la bonté, le courage, la maîtrise de soi... J'estime que sa principale, sa véritable profession, doit être celle des armes. Qu'il soit passé maître dans tous les exercices qui conviennent à un homme de guerre... Je veux qu'il sache non seulement le latin, mais le grec... Qu'il sache écrire en vers et en prose, particulièrement notre langue... Je le louerai aussi de savoir plusieurs langues étrangères, particulièrement l'espagnol et le français, parce que l'usage de l'un et l'autre est très répandu en Italie... Sa culture me semblerait insuffisante s'il n'était musicien, et il ne suffit pas qu'il sache lire sa partie sur un livre, il doit encore pouvoir jouer de divers instruments... Je veux encore mentionner une autre chose que, vu l'importance que je lui accorde, je ne voudrais pas le voir négliger : c'est la science du dessin et l'art de peindre." (D'ap. la trad. Chapuys, 1585.)

On pense bien sur aux poètes de la Pléiade

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UNE NOUVELLE VISION DE L' HOMME

Pic de la Mirandole, "De la dignité de l'homme" (1486)

"Donc notre Père, Dieu le Grand Architecte, construisit cette maison qu'est le monde (...). Mais lorsque son œuvre fut achevée, l'Artisan voulut une créature capable de concevoir le plan d'une si grande création, d'aimer sa beauté et d'admirer sa grandeur (...).

Donc, il conçut l'homme comme une créature de nature indéterminée et, le plaçant au milieu de l'univers, il lui dit : "Je ne t'ai donné, ô Adam, aucune place ni aucune forme particulière et pour cette raison, afin que tu puisses avoir et posséder, selon ton désir et ton jugement, la place, la forme et les fonctions que tu désireras (...).

Je t'ai placé au centre du monde de sorte que là tu puisses plus

aisément observer ce qui est dans le monde. Tu ne participes ni des cieux ni de la terre, tu n'es ni mortel ni immortel, afin que, te façonnant toi-même plus librement, tu puisses prendre la forme

que tu préféreras (...) ". Ô suprême générosité de Dieu le Père ! Ô

très haute et très merveilleuse félicité de l'homme ! À lui seul est accordé le pouvoir de posséder ce qui lui plaît, d'être ce qui lui semble bon."

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Comment les sciences modifient- elles la vision de l'homme ?

Portrait du mathématicien Lucas Paccioli et son élève le duc d'Orbino ( tableau de J de Barbari , 1495, Naples)

Le moine conférencier exhibe les instruments de son savoir mathématique dont les applications désormais se généralisent en architecture et en peinture . On aperçoit à la loupe le reflet d’une fenêtre , dans le polyèdre de cristal suspendu.

Jusqu'au 15ème siècle, les années passèrent sans qu'il y ait de grandes découvertes mathématiques. Toutefois, pendant ce temps, le savoir des grecs est précieusement gardé par la civilisation arabe. Ceux-ci ont découvert, grâce à leurs voyages, le système de numérotation hindou qu'ils utilisent et répandent autour d'eux.

Ce système est celui que l'on utilise encore pour écrire les nombres : la numération décimale de position. Il a été inventé entre le IIIème et le Vème siècle en Inde. Les Indiens comptaient à l'aide de neuf caractères. Ils étaient les premiers à utiliser le zéro en tant que nombre et pas seulement comme indicateur de place vide dans l'écriture d'un nombre.

A partir du XIVème siècle, l'usage des chiffres indo-arabes est largement répandu en Occident.

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Les mathématiciens Au XVème, XVIème siècles, les mathématiques renaissent grâce

aux premiers travaux des Italiens notamment dans leurs études géométriques : ils découvrent les lois de la perspective. Cette découverte est particulièrement visible à travers les tableaux des peintres de l'époque. L'algèbre connaît une grande évolution à cette époque. les Italiens Targaglia ( 1499-1557 ) et Cardan ( 1501-1576 ) parviennent à résoudre les équations du 3ème degré.

A la fin du XVIème siècle, Ferrari (1522 - 1565) résout celles du du 4ème degré mais les calculs sont très longs et très compliqués.

Ce sont donc les Italiens qui ont ouvert la voie aux véritables progrès mathématiques jusqu'à nos jours.

Le savant le plus important du début du XVIIème siècle fut le Français René Descartes(1596-1650).

Il expose un nouveau point de vue conciliant algèbre et géométrie. Au lieu de raisonner sur les figures, il traduit ces figures par des équations que l’on cherche ensuite à résoudre. C’est l’invention de la géométrie analytique.

A cette époque, le but des scientifiques est de comprendre la nature : quel est le mouvement des étoiles, qu’est-ce que la lumière, quelle forme a la Terre… Les mathématiciens tentent de répondre à ces questions par l’observation et par l’invention de nouvelles techniques de calcul.

Au milieu du XVIIème siècle, un ensemble de signes uniques est inventé, il allait constituer l’algèbre symbolique moderne.

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Copernic L’homme et la théorie

L’homme

Né en 1473, en Pologne; laïc et chanoine

Formation universitaire polyvalente: médecin, juriste, politicien, diplomate

Meurt en 1543, année de son célèbre livre «De revolutionibus orbium celestrium»

Théorie:

Le problème: le lieu et le mouvement de la terre; des positions différentes; thèse et antithèse «nullement méprisable»

Si la terre est fixe, on ne peut rendre compte des constatations scientifiques; le contraire si le soleil est fixe

Reprise d’une ancienne théorie grecque des Pythagore

L’

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Une vision nouvelle du monde

TEXTE

Mais laissons aux disputations des philosophes [de décider] si le monde est fini ou infini; nous sommes [en tout cas] certains que la terre entre ses pôles, est limitée par une surface sphérique. Pourquoi donc hésiterions-nous plus longtemps de lui attribuer une mobilité, de s'accorder par sa nature avec sa forme, plutôt que d‘ébranler le monde entier dont on ignore et ne peut connaître les limites ? et n'admettrions-nous pas que la réalité de cette révolution quotidienne appartient à la terre, et son apparence seulement au ciel ! Et qu'il en est par conséquent comme lorsqu'Énée (chez Virgile) dit : nous sortons du port et les terres et les villes reculent.

En effet, lorsqu'un navire flotte sans secousses, les navigateurs voient se mouvoir, à l'image de son mouvement, toutes les choses qui lui sont extérieures et inversement ils se croient être en repos, avec tout ce qui est avec eux. Or, en ce qui concerne le mouvement de la terre, il se peut que c'est de façon pareille que l'on croit le monde entier se mouvoir autour [d'elle]. Mais que dirons-nous donc touchant les nuages et les autres choses flottant dans l'air, ainsi que celles qui tombent ou inversement tendent vers le haut ? tout simplement que, non seulement la terre, avec l'élément aqueux qui lui est joint, se meut ainsi, mais encore une partie non négligeable de l'air et toutes les choses qui, de la même manière, ont un rapport avec la terre. Soit que l'air proche de la Terre, mélangé de matière terrestre et aqueuse, participe de la même nature que la terre, soit que ce mouvement de l'air soit un mouvement acquis, dont il participe sans résistance par suite de la contiguïté et du mouvement perpétuel de la terre.

N. Copernic, Des Révolutions des orbes célestes, livre I, chap. 8.

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Galilée L’homme et sa théorie

L’homme et sa théorie – Né en 1564 – Inventeur d’une lunette astronomique (et

commercialisation comme arme défensive…) au doge de Venise

– Publication du Siderius nuncius (Le messager des étoiles) dans lequel il soutient la théorie de Copernic avec des preuves mathématiques

– 1616: condamnation par l’Inquisition, abjuration et interdiction de publier et d’enseigner

– 1632: publication du «Dialogues sur les deux plus grands systèmes du monde» où il reprend ses théories; nouvelle condamnation en 1633: prison et résidence surveillée pour le reste de sa vie.

– Avant sa mort, il écrit à Fortunio Luceti que «donner la terre comme centre commun est une pensée absolument fallacieuse »

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MEDECINS ET HUMANISME: Vésale et A. Paré

Texte

Quand la guerre éclata, je dus quitter Paris et revenir à Louvain ce la, alors que je me promenais en compagnie du célèbre physicien et mathématicien Gemma Frisius, cherchant des os le long des routes de campagne où, pour le plus grand bénéfice des étudiants, on expose généralement les criminels exécutés, je tombai sur un cadavre tout sec, pareil à celui du voleur mentionné par Galien. Si, comme je le suppose, les oiseaux avaient dépouillé le premier de sa chair, ainsi en avaient-ils fait de celui-là qui avait été partiellement brûlé et grillé sur un bûcher de paille et ensuite attaché à un poteau. De sorte que les os étaient complètement dénudés et ne tenaient plus ensemble que par les ligaments, de telle manière que seules les insertions et les extrémités des muscles avaient été préservées... Voyant que le corps était sec et ne présentait aucune trace de pourriture ou d'humidité, je tirai parti de cette occasion inattendue et néanmoins la bienvenue et, avec l'aide de Gemma, je grimpai au poteau et détachai le fémur de l'os iliaque. En tirant vigoureusement, les omoplates vinrent aussi, avec les bras et les mains; il ne manquait que les doigts d'une main, les deux rotules et un pied. Après avoir subrepticement rapporté chez moi, en plusieurs voyages, les jambes et les bras en laissant la tête et le tronc , je fis en sorte de me trouver enfermé le soir hors de la ville, afin de pouvoir m'emparer du thorax qui était solidement attaché par une chaîne. Si grand était mon désir de posséder ces os que, seul, au milieu de la nuit et entouré de tous ces cadavres, je grimpai au poteau au prix d'un effort considérable et n'hésitai pas à saisir ce que je désirais si fort. Quand j'eus descendu les os de la potence, je les transportai à quelque distance de là et les cachai jusqu'au lendemain, et je pus alors les rapporter chez moi petit à petit en empruntant une autre porte de la ville.

Vésale,

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MEDECINS ET HUMANISME: Vésale et A. Paré

Ambroise Paré se contente de pratiquer le métier de chirurgien-barbier dans une échoppe de Paris. Mais il possède une expérience exceptionnelle acquise pendant les guerres d'Italie.

Ainsi sauva-t-il dix ans plus tôt le duc François de Guise, qui avait été gravement blessé à l ‘œil. Le duc en garda le surnom de «Balafré».

Ambroise Paré est à l'origine d'importantes avancées médicales. Par exemple, au lieu de cautériser les plaies en les brûlant, il imagine de les ligaturer ou de les panser avec un mélange de jaune d ‘œuf, d'huile et de térébenthine.

Dans ses nombreux traités, écrits en français, il s'affranchit de l'obéissance aux Anciens et recommande l'apprentissage de la chirurgie par la pratique.

Précurseur de la Croix-Rouge et des «french doctors», il soigne les blessés de tous les camps, Français et Allemands, catholiques et protestants. Lui-même protestant, il témoigne d'une pieuse humilité («Je le pansai, Dieu le guérit», dit-il de son patient).

Le père de la chirurgie moderne s'éteint en 1590 après une longue vie de labeur au service de l'humanité, en digne représentant de la Renaissance. Il demeure l'une des plus belles figures de l'Histoire de France.

La chirurgie

De Paré l'on connait surtout sa réforme des pratiques chirurgicales illustrée par le remplacement de la cautérisation au fer rouge par la ligature lors des amputations. Mais il illustre également les transformations que subirent les pratiques médicales à la Renaissance; les luttes entre les médecins et les chirurgiens-barbiers, la relecture du corpus des œuvres attribuées à Hippocrate et celles de Galien de même que le rôle de la pratique (ce que nous appellerions l'expérimentation) dans l'accumulation du savoir. Bref la médecine est travaillée à la fois par un renouveau de ses sources théoriques et par le développement des techniques d'intervention et d'investigation.

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La dissection

Le premier, Vésale publia en 1543 (aussi!) son De humani corporis fabrica libri septem, où l'art de l'écorché, cette planche anatomique où les muscles gonflés saillent, touche à un sommet. Il y manifeste à la fois sa distance par rapport aux anciens, en affirmant que l'anatomie de Galien n'était pas fondée sur l'observation du corps humain mais plutôt sur celle des animaux et particulièrement du singe, et une déférence certaine puisqu'il maintient, dans la première édition, des descriptions anatomo-fonctionnelles de Galien, au sujet du cœur notamment, alors qu'il s'avouait comme incapable de les observer:

"Nous nous émerveillons de l'art du créateur qui est cause que le sang passe du ventricule droit au ventricule gauche à travers des pores invisibles ».

Or la publication de son livre souleva la controverse, (en France il fut attaqué dans de nombreux pamphlets par Silvius). Vésale termina sa vie au service de l'empereur Charles-Quint, ce qui était aussi une tradition dans sa famille.

Cette nouvelle orientation de l'anatomie reposait sur la pratique réglée de la dissection et pour ce faire il fallait des cadavres. L'Église manifestait ouvertement son opposition à la dissection sous peine d'excommunication. Ce n'est que par arrangements avec le juge Contarini que Vésale put s'assurer de l'approvisionnement régulier en corps de criminels pour son enseignement à la faculté de Padoue ( depuis 1537).

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Léonard de Vinci : génie de la Renaissance.

Le 15 Avril 1452 dans un petit village de Toscane (qui porte aujourd'hui son nom), à l'ouest de Florence, naît le fils d'un riche notaire florentin et d'une paysanne : Léonard Di Ser Piero Da Vinci, appelé aussi Léonard De Vinci. Le petit Léonard est élevé par son grand père paternel et consacre la plupart de son temps à jouer dans la nature et à observer, ce qui explique peut être sa passion future pour elle et son insatiable désir de percer ses secrets. 1460, la famille De Vinci s'installe à Florence où Léonard, âgé alors de 8 ans, reçoit une solide éducation. 1476, Léonard peint sont premier tableau (la madone à l'œillet) et entre dans l'atelier d'Uccelo avec lequel il étudie la perspective, mais aussi la géométrie et toutes les sciences de l'époque. Il accumule à force de travail et de lecture, une somme considérable de connaissances dans divers domaines comme l'hydraulique, l'architecture, l'anatomie, les mathématiques . En 1503, il prend part à la guerre contre Pise comme ingénieur. Il en retire de nombreux enseignements pour ses futurs travaux militaires. C'est au cours de cette période qu'il peint "La Joconde" . Il s'en suit une période où il voyage à travers le pays, de ville en ville, proposant ses services à tout notable ou seigneur voulant bien l'entretenir. Cette condition précaire, que partagent la plupart des artistes de son époque, lui permet quand même de continuer ses recherches. François Ier, fasciné et séduit par Léonard De Vinci, l'engage comme "Premier peintre, architecte, et ingénieur du roi" et lui achète plusieurs de ses tableaux pour une somme considérable (dont "la Joconde"). Le roi installe Léonard au château de Clos-Lucè prés d'Amboise. Léonard y finira ses jours paisiblement en se consacrant à des travaux d'architecture pour les châteaux royaux et à la recherche scientifique. Il y mourra le 2 Mai 1519 à l‘âge de 67 ans et léguera l'ensemble de ses notes techniques à Francesco Melzi, son élève, en espérant qu'elles soient publiées. Ce n'est que quatre siècles plus tard que le génie de Léonard éclatera au grand jour.

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Léonard de Vinci le génie de la Renaissance.

Léonard de VINCI, Traité de la peinture, De l'anatomie

(1490)

Pour en acquérir une connaissance juste et complète, j'ai disséqué plus de dix cadavres, en détruisant tous les autres éléments, en enlevant jusqu'aux plus petites particules de la chair qui entourait ces veines, sans autre saignement que celui, tout imperceptible, des veines capillaires. Un seul cadavre ne durait pas assez longtemps ; il fallait procéder avec plusieurs, par degrés, pour arriver à une connaissance complète

Malgré tout ton amour des recherches, tu peux en être éloigné par la nausée - si elle ne t'en éloigne pas, par la peur de passer les heures de la nuit en compagnie de ces cadavres découpés, écorchés et horribles. Et si cela ne t'en éloigne pas, peut-être n'auras-tu pas le don graphique nécessaire pour l'interprétation figurée. Et si tu sais dessiner, peut-être te manquera-t-il la connaissance de la perspective ; et si tu l'as, le sens des exposés mathématiques et la méthode pour calculer les forces et l'énergie musculaire, ou peut-être est-ce la patience qui te manquera, et tu ne seras pas diligent.

L'homme de Vitruve 1490, étude de la proportion du corps humain

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Vinci l'homme multiple

Dessin de léonard de Vinci , extrait d’un cahier d’anatomie , vers 1510 , collections royales, Windsor .

La vis aérienne est une des machines imaginées par Léonard de Vinci. .. Il s'agit d’unaéronef à hélice à vol vertical, interprété par certains comme un précurseur de l’l’hélicoptère.[

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Vinci l'homme multiple

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LE MILITAIRE ET L’INGENIEUR

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Vinci l'homme multiple Aux yeux de Vinci , le résultat compte

moins que la réflexion, l’invention et l’expérimentation.

Léonard de Vinci commence le portrait à Florence en 1502, et d'après Giorgio Vasari l'achève au bout de quatre années. La Joconde ne quitte jamais Léonard de son vivant. Il l’emporte probablement à Amboise où François Ier le fait venir. Ce dernier en fait l'acquisition et l'installe à Fontainebleau.

La technique inventée par Vinci , le sfumato atteint dans cette toile son sommet , il ,utilise des pinceaux très fins et superpose de minces couches de peintures à l’huile, ce qui lui permet d’obtenir de la transparence et des passages d’ombres et de lumières. Il travaille ce tableau toute sa vie , il tend vers la perfection .

La Joconde peinture sur bois . 1503-1507 . Musée du Louvre. 77 par 53 cm

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Vinci l’homme multiple

La Vierge, l'Enfant Jésus et sainte Anne (Santa Anna Metterza), aussi appelée La Vierge à l'Enfant avec sainte Anne, est un tableau de Léonard de Vinci, réalisé entre 1508 et 1510, une peinture à l'huile sur panneau de peuplier qui est conservée et exposée au Musée du Louvre à Paris.

La Dame à l’hermine est un tableau de 54 × 39 cm peint par Léonard de Vinci entre 1488 et 1490. Il est peint sur du bois de noyer, provenant du même tronc d’arbre que La Belle Ferronnière. Le fond du tableau a été repeint dans une couleur sombre à une époque tardive. Des analyses menées grâce à une caméra multi-spectrale en 2007 ont montré qu'à l’origine, « il s’agissait d’un bleu-gris modulé différemment de gauche à droite du tableau, ce qui permettait de donner une impression de profondeur ». Des repeints ont aussi été repérés (dans la zone inférieure notamment, ainsi que sur la coiffe ou sur la main droite). Le pelage de l’hermine a perdu de son éclat. En dépit des dommages subis, le tableau est néanmoins dans un meilleur état de conservation que plusieurs autres peintures de Léonard de Vinci.

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Bibliographie

XVe et XVIe siècle. Renaissance, Humanisme et Réforme : Des textes extraits de la nouvelle Clio

Humanisme : liberté, imprimerie, recherche et enseignement, 15 pages

Renaissance : les arts, peinture, sculpture, architecture, 7 pages

Le commerce et l'usure à l'époque de la Renaissance et de la Réforme, 4 pages

Erasme , extraits de l' "Eloge de la folie", 7 pages

La médecine au XVIe siècle, 2 pages

L'astronomie au XVI-XVIIe siècle, 4 pages

Les bonnes manières au XVIe siècle, 3 pages

Thomas More, extraits de "L'Utopie", 4 pages

Machiavel, extraits du "Prince", 2 pages

Espagne : problèmes religieux, XVe-XVIe siècles, 9 pages

Causes de la Réforme, 13 pages

Début de la Réforme, Luther, 22 pages

Le sac de Rome (1527), 3 pages

Réforme et guerres de religion en France, XVIe siècle, 11 pages

Réforme dans les cantons suisses, 5 pages + 10 cartes (Suisse de 1536, religions 1530 et 1650

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Bibliographie

• Quelques ouvrages pour une vue d’ensemble de la question

• Bennassar et Jacquard , le XVIème , Paris , Armand Colin .

• Cassan , M , L’Europe au XVIeme, Paris ,SEDES. 1999.

• Dictionnaire de la Renaissance , Paris, Encyclopédia Universalis, Albin Michel,1998.

• La France et la Renaissance .Histoire et dictionnaire , Paris,Robert Laffond, Bouquins.2001

L'Europe et la Renaissance doc photo numéro 8049 2006

Historia thématique numéro 113 juin 2008 De Vinci

Jean-Claude Carrière, La controverse de Valladolid, Pocket 2003

Edina Bernard, Histoire de l’Art , Larousse , 2008