enfants d'un même père

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Page 1: Enfants d'un même père
Page 2: Enfants d'un même père

DONKENG Cosmas MOHO-LEKOUET n

ENFANTS D'UN MEME PERE...

GENEALOGIE DE LA FAMILLE NDJEUYIMDU VILLAGE BALENG A BAFOU-DSCHANG

1RAME GENEALOGIQUE, REPERES BIOGRAPHIQUESET ESSAI DE COMPREHENSION DES LIENS DE PARENTE

EN1RE LES DESCENDANTS DE NDJEUYIM 1er

Préface du Dr. Jean-Pierre FOGUI .·

©1995 FAMILLE NDJEUYIM DE YAOUNDE B.P 4757

Page 3: Enfants d'un même père

DEDICACE

- A TSOBGNY PANKA Paul, avec toute la reconnaissance et la gratitude del'orphelin qui, sans toi, ne serait pas devenu ce qu'il est.

- A Giovanni et à Alain, pour qui le parent absent ne doit point être un handicapdans l'ascension.

- A toi enfin, ma Perle du 31 mars, toi qui, sans le savoir et peut-être sans levouloir, m'as toujours poussé à me surpasser.

Page 4: Enfants d'un même père

PREFACE

Avoc "ENFANTS D'UN MEME PERE ...", DONKENG Cosmas fait W1eentréeremarquable dans le cercle -hélas trop restreint ...- des fils de la MENOUA qui ontcommis W1ouvrage. La reconstitution de la trame généalogique est W1exercice quiaurait pu être trop ardu pour l'auteur et trop ennuyeux pour le lecteur. Mais grâce àW1style alerte, incisif et dépouillé, DONKENG Cosmas a réussi le pari audacieux defaire "mousser" ce thème ingrat. Si bien que c'est avec W1mélange de plaisir et decuriosité qu'au fil des pages, nous assistons au déploiement de la grande saga de lafamille NDJEUYIM, remarquablement mise en scène par W1de ses plus beauxfleurons.

Mais, qu'on se le tienne pour dit : il ne s'est pas agi d'W1exercice académique etgratuit; car, au bout des enquêtes longues et fastidieuses, au bout d'une traqueminutieuse qui l'a amené à transgresser les frontières des villages, les frontières desDépartements, les frontières des Provinces -et même les frontières linguistiques etculturelles-, au bout de la galerie de portraits qui défilent sous nos yeux tout au longde ce parcours, au bout de ces itinéraires d'hommes et de femmes qu'il a reconstituésavec une dextérité de Sioux et W1epatience de fourmis, hé bien, DONKENG Cosmasa eu l'immense récompense de découvrir, de l'autre côté du MOUNGO, loin là-baschez les Anglophones, une branche florissante de sa famille!

Quand on se rappelle que dans les années 60, pendant les heures les plus sombresde l'agitation politique, il y a eu W1equerelle mémorable -et c'est W1euphémisme...-entre Francophones et Anglophones, entre le "French w0' of life" et le "British w0'of life"; quand on pense qu'aujourd'hui encore, 34 ans après la Réunification,l'affrontement entre les Francophones et les Anglophones demeure W1phénomènerécurrent de notre vie socio-politique; quand on se souvient de tout cela, dis-je, on nepeut qu'être heureux de lire ce livre qui nous permet de relativiser les différences qu'ilya entre les êtres humains. En ce sens, il est porteur, infine, d'W1message qui peutêtre ainsi décrypté :

"Ne faites jamais du mal à quelqu'un sous prétexteque vous ne le connaissez pas, car il pourrait trèsbien être votre frère" .

Saint EXUPERY ne dit pas autre chose lorsqu'il nous apostrophe en ces termes :"Toi, qui que tu sois, je te suis bien plus proche

qu'étranger" .Y a-t-il manière plus élégante de dire que par-delà les langues, les races, les tribus

et les religions, nous sommes tous issus d'une même souche' biologique ? Y a-t-ilargumentation plus forte pour dénoncer la puérilité -j'allaisdire la facticité ...- de cesbarrières que les hommes ont érigées entre eux, et au nom desquelles ils se battentdepuis des millénaires ?

Page 5: Enfants d'un même père

Préface

Je voudrais bien que, malgré cette évidence, certains continuent à dire que chaqueêtre humain est une île; à condition d'ajouter tout de suite que toutes ces îles formenttm immense archipel qui s'appelle l'UNIVERS; et que chacun d'entre nous estcondanmé, s'il veut donner tm sens à sa vie, à creuser tm tunnel pour se connecter auxautres îles. Par ce livre, DONKENG Cosmas a commencé à creuser le sien. Et vous,quand commencerez-vous à creuser le vôtre ???

Comment ne pas penser, ici, à cette terrible mise en garde d'Elsa TRIOLET:"On devrait toujours se voir comme des gens qui vont

mourir le lendemain. C'est ce temps qu'on croitavoir devant soit qui nous tue".

Alors, vite, à vos plumes ou à vos ... pioches ...

Dr . .Jean-Pierre FOGUIUniversité de Yaoundé II

11111I\l)~Ornndllère de FO-NDONG TENKONGMOJ' 'JI( tlNŒPAP

AVANT-PROPOSIL ET AIT TEMPS !!!

Dans le village Baleng à Bafou par Dschang, la deuxième grande Famille à côtéde celle de FOGHAP dont descendent le Chef Johnny Baleng et son importanteprogéniture, est la FamiIIe NDJEUYIM où on compte actuellement une bonne partiede l'élite locale. Avec le temps, cette Famille, constituée par tm prince de sang royal, aessaimé aux quatre coins du village Bafou, dans les villages voisins (Batcham,Fotomena, Bamendou, Foto, etc ...), dans d'autres villes de la Province de l'Ouest(Bafoussam, Bafang) et même hors de la Province, notamment dans les villagesSanta, Akum et Mendankwe près de Bamenda.

Le 15 Août 1992, au cours des travaux du Conseil de Famille convoqué parNGUIMEYA Gaston-Louis NDJEUYIM N et tenu au domicile de ce demier àBaleng, les enfants NDJEUYIM ont demandé à leurs aînés de les entretenir surl'histoire de la Famille. Cette entreprise devait avoir pour finaIité, de permettre deconnaître autant que possible tous ses membres, puis d'apporter la lumière nécessaireà la compréhension des liens de parenté qui unissent les \.IDS aux autres.

n était en effet temps de reconstituer la généalogie de la Famille compte tenu dugrand nombre des descendants de NDJEUYIM, de leur éparpillement, de ladisparition progressive des anciens et de l'inexistence d'une esquisse écrite de l'histoirede la Famille.

Le document que nous soumettons aujourd'hui à. votre appréciation est uneprésentation schématique des premiers résultats de nos recherches. Pour sa rédaction,nous avons bénéficié du concours de:

- YEMELE NTSANGUE Joseph à Dschang ;

- DONGMO YEMELE Jean-Claude à Yaoundé;- DONGKENG Charles-Roger à Douala.

Ils ont eu à rencontrer plusieurs personnes dont :- MAHA ZOUH FEUDnO Jeanne à Baleng ;- MAHA MEFO TOUHKEM MEGHOMO Suzanne à Baleng ;- YEMELE Cosmas A SOB ME-MEKEM à Dschang;- ZOHO TONLE Marcel à Dschang ;- MAHA MESSONBAH Odette à Baleng;- TEGNI FONGUE Pie à Nkongsamba ;- MOHO Sylvestre TEKOUDJOU KEUTSOP à Baleng ;- TEGNI Pierre SIGNING à Baleng ;- NGATCHOU André à Baleng ;- CHOH Lawrence NCHANG à Yaoundé;

Page 6: Enfants d'un même père

Avant-propos

- CHOFOR NDIMOFOR à Yaoundé;- PAGNlNG Ernest NDQ'MA'AH à Yaoundé;- DONGMO Jean KAM à Yaoundé,

La saisie et la mise en page sont l'oeuvre de notre soeur MAWAMBA TONLEJoséphine, épouse de NGOU Joseph SA'AH FOMENKEU à Yaoundé et de notrefrère NGNlNGHA Simon à Douala avec le précieux concours de Lambert AntoineLOMBE, Ingénieur de conœption en électromécanique en service à TWMICRONIC'S à Yaoundé.

. Aux: uns et aux: autres, ainsi qu'aux: personnes non citées, nous exprimons notresincère gratitude pour leur collaboration désintéressée.

Fig 2: TSOBONY Jdmny Ilulerg, n v Ild NDJEUYIM l er, fœdateur et l er chef du villageBuleng,

INTRODUCfIOND'un certain point de vue, la société bamiléké est esSentiellementpatrilinéaire. Du

fait de la pratique de la dot et de l'importance qu'on accorde à celle-ci les enfants nésd'une union "appartiennent" à la famille de leur père. DanS cette optique, une étudegénéalogique ne devrait prendre en ligne de compte que les enfants des descendantsmâles ; les enfants nés des filles parties en mariage étant considérés comme faisantpartie de la famille de leur père. ,

Dans le cadre de cette étude, notre objectif était de remonter le temps et l'espacepour faire connaître autant que possible, tous ceux qui ont un lien de sang avec lepatriarche NDJEUYlM 1er du village Baleng à Bafou. Cette initiative devraitrapprocher les uns des autres, éclairer les liens les unissant et leur éviter des rapports

-inutilement conflictuels ou des mariages incestueux. Ainsi, tout au lorig de notretravail, nous n'avons pas voulu tenir compte de cette considération patrilinéaire etavons développé les différentes descendances dans les brancheamasculines etféminines aussi loin que nos recherches ont pu le permettre. A ~es étapes,ce~es de nos soeurs, pour la raison énoncée ci-dessus ou pour d'autres motifs, ontrefuse de donner les noms et adresses des "enfants de leurs maris" qui pourtant sontleurs enfants à elles, et par conséquent nos cousins à des degrés divers.

On pourrait nous reprocher de n'avoir pas "suivi" les descendants des frères etsoeurs de NDJEUYlM 1er ou de n'avoir pas remonté les différentes branchesgénéalogiques du côté maternel. En effet, il aurait été intéressant d'étudier ladescendance de tous les enfants de FO-NDONG TENKONGMO TCHOUNLEPAPet de sa femme TSADllO, père et mère de NDJEUYIM Ier ; mais non seulement cetravail aurait été énormément touffu, mais il aurait encore plus éloigné le lecteur del'objet essentiel de notre recherche: la Généalogie de la famille NDJEUYIM.

Le même souci de clarté et de concision nous a aussi empêché de remonter lesbranches généalogiques du côté maternel car, dans une famille polygamique comme lanôtre, si tous les enfants ont les mêmes grands-parents paternels, les ancêtres du côtématernel diffèrent d'une "cuisine"1 à l'autre. TI nous a donc semblé judicieux: de ne pasinsister sur les familles d'origine des différentes mamans. Chaque descendant deNDJEUYlM pourra combler cette lacune en se renseignant sur ses ascendantsmaternels. L'exemple de nos cousins CHE John, CHOFOR NDIMOFOR, CHOHLawrence NCHANG, NEH Suzanna et NEH Justina de Bamenda est assez éloquentcar, leurs fréquentes visites à la famille NDJEUYIM à Baleng obéissent à leur volontéde remonter aux:sources et de nouer des relations plus solides avec les membres de lafamille d'origine de leur grand-mère TSADllO ZUHMBOUFOR, 3è mfant deNDJEUYlM 1er et de MEDONG JEAZAH, partie en mariage à AKUM près deBamenda, chez WAKAB NCHANG SANUH, leur grand-père.

'." usine" doit être entendue ici au sens du mot "lit". Des frères cœsanguins 800t du 1er ou du 2ànc litœmme «ont de la 1ère ou de la 2ème femme.

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Page 7: Enfants d'un même père

Introduction

A Bafou, on rencontre plusieurs personnes portant le titre de NDJlEUH Et le nomde YEMELE. Au quartier Léfè par exemple, il existe un NDJEUY:INf.· (formecontractée de NDJlEUH- YEMELE) qui n'a rien à voir avec celui qui nous intéresse.Avant de rentrer dans le détail des composantes de l'arbre génrogique de la familleNDJEUYIM, il nous faut situer notre sujet.

La première Partie de notre étude sera consacrée aux origines de notre patriarcheet à une brève histoire du village Baleng, où reposent les crânes de nos ancêtres. C'estaprès cette localisation par des éléments géographiques Et historiques que nouspourrons examiner dans une deuxième Partie la trame généalogique de la famille.

12 OCTOBRE 1957 : TSOBGNY JoImny Baleng pose avec OONGMO Simon, nONGO Cbarles, TETANGAntoine, YEMELE~, TONLE Man:cl et MOHO LEKOUET OONIŒNG Pierre en présence de sa filleMEFO- TOUHKEM Suzanne pour sceller la =onciIiaÔOll entre les deux familles.

2 Au quartier Léfè à Befou, l'I\NKA Victor porte le titre de NDJEUYIMLEFE ill. TIest le 3è à porterle titre après avoir succédé Il N JEUYIM LEFE II du nom de VOUKENG, lui-même successeur deNDJEUYIM LEFE 1er qui " ppc1n.it initialement YEMELE Et serait descendant de FO-NDONGTENKONGMO 01.1 de sœ Cilll }iO-NDONG KANA 1er. .

JO

PREMIERE PARTIE-=-==-==-==-

REPERES GEOGRAPmQUES ET mSTORIQUES

"Ke korte, père, ancêtre,qui es dans la région d'en bas;tu me vois, complètement aveugle!ke korte; prête-moi tes yeux .. "

(Maryse CONDE)

Page 8: Enfants d'un même père

CHAPITRE 1LES ORIGINl:S

La famille NDJEUYIM de Baleog, petit village du groupement Bafou situé àenviron quatre kilomètres au Nord-Est de la ville de Dschang, prend ses racines dansla famille royale de Bafou, \IDechefferie Bamiléké de 1er degré de l'Ouest-Cameroun.

FO-NDONG TENKONGMO TCHOUNLEPAP, llè chef de la dynastie desFO-NDONCf à la chefferie Bafou avait parmi ses nombreuses épouses, la nomméeTSADllO, fille de NKEM-MBIET, notable du village voisin Bamendou. De leurunion naquit \IDenfant, YEMELE, le fondateur de la famille qui nous intéresse.

Avant d'aller plus loin, il importe de dresser dès maintenant la liste des différentschefs qui se sont succédés sur le trône du village Barou. Ceci permettra \IDéclairageémanant de la famille régnante sur laquelle de nombreuses études ont déjà été faites.

Dans \IDouvrage édité en 1990 à l'occasion de l'installation officielle du 14e chefde la dynastie des FO-NDONG, le docteur Paul KANA II, comme chef de premierdegré du village Bafou, DONGMO Jean-Louis, professeur à l'université de Yaoundéet trois jeunes universitaires originaires de Bafou, présentent cinq versions de lagénéalogie des FO-NDONG4

: la version RAYNIER (1935) comportant Il chefs; laversion de l'Almanach NUFI (1967) comportant 13 chefs; la version des élèves etétudiants Bafou (1968) avec 13 chefs; la version NGUEFO TSANGO Edouard(1984) avec 12 chefs et la dernière issue de l'analyse des quatre premières avec 14chers. En retenant cette dernière, la généalogie des FO-NDONG se présente commesuit:

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Fig 3: J ,1 Hill (Il Ih1 vIII" IluI 1.\dl.lllij 10 ClU1.ede Bafou (chefferie de 1er dégré).

1) - NllEUMEZA, 1cr chef de la dynastie;2) - NDAPTCHOU 1er surnommé NllEUMETO-NTCHOU ;3) - NllEUMEZA-NZONG en abrégé NllEUMEZA ;4) - NllEU-NZONGTEU en abrégé NllEU-NZONG;5) - LEPAC-NZAC surnom FO-KEKEOK (Chef sans grande corpulence) ;6) - MBOUPTE (surnom) ;7) - AGHEOPEOH (surnom) ;8) - NDAPTCHOU Il ;9) - ZEBAZE surnommé FOZAP (abréviation de FO-ZEBAZE) ;

J A Bafou, l'appelatico FO-NDONG date du 10é chef qui s'appelait NDONGMO. Le préfixe FO (Chef)s'accouplant avec la première partie du nom a damé FO-NDONG plus facile à prœœcer que FO-NDONGMO. Cette appclatico e:t restée si ancrée dans les esprits qu'co aura après ce chef : FO-NDONG TEKONGMO ; FO-NDONG KANA et-FO-NDONG NGOUADJIO.

~ J.L DONGMO et autres: BAFOU, me grande caefferie de l'Ouest-Cameroun pp. 5,6 & 7. Ed.CEPER Yaoundé 1990. '

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Page 9: Enfants d'un même père

Les origines

10) - NDONGMO surnommé FO-NDONG NTO'O- TAANG'RA (qui porte \ID

large chapeau) ;Il) - TENKONGMO surnommé FO-NDONG TCHOUNLEP AP (qui a

toujours \ID petit pagne autour des reins) ;12) - KANA Ier surnommé NDIH-NKONGLA'H (mort le 28.10.1929);13) - NGOUADllO Jean (1929 - 1959) surnommé FO-NDONG KWHEUH-

NTCHOU (victime de guerre) ;14) - Dr. Paul KANA n(1961- 09/04/1994).15) - KANA Victor (désigné et "arrêté" le 30 avril 1994).

La politique expansionniste dans les sociétés traditionnelles bamiléké voulait quele chef, pour agrandir son territoire, assurer et maintenir son autorité sur ses sujets,installe ses enfants de sexe masculin aux quatre coins du village. Ainsi, notre ancêtreYEMELE, né de FO-NDONG TENKONGMO et de TSADllO à Ntsingfou, siègede la chefferie Bafou, fut confié très jeune à NDJlEU-GHOKENG, notable duquartier Mbeog' qui avait la charge de l'élever comme son propre fils jusqu'à lamaturité. Lorsque NDJlEU-GHOKENG fut élevé au grade de NKEMï - (il fait partiedes Neuf Notables "MEKEM LEVOUO") -et devint NKEM-GHOKENG,YEMELE prit le titre de NDJIEU et s'appela désormais NDJlEU - YEMELE. Pourdes commodités de prononciation, NDJlEU- YEMELE fut abrégé en NDJEUYIM etNKEM-GHOKENGen NKEMEGHO.

Bien des années plus tard, lorsque le chef FO-NDONG TENKONGMO constataque son fils était devenu majeur et devait fonder sa propre famille, il décida de le fairepartir de chez NKEMEGHO pour l'installer sur \ID terrain qui ne serait pas tropéloigné du domicile de ce dernier. TI pensa naturellement à Tsuet Lepouo (plantationde Lepouo) où se trouvait déjà \ID autre de ses fils , TENDONKENG, le frère deMOHO-LOH. TI fut demandé à TENDONKENG de céder ses terres à NDJEUYIMet d'aller s'installer à Gha'ang, près de Tsing-Lah au Sud de Bafou. C'est pour cela

5Originellement, Bafou était divisé en cinq grands quartiers (Mbeng, Ntsingfou, Sessa, Lah'tsuet et

Ndzinkop) placés sous l'autorité de grands notables qui administraient le quartier et rendaient comptedirectement au chef. Ces grands quartiers comportaient en leur sein des sous-quartiers ayant à leur têted'autres uotables ou des sous-chefs. Récemment, Bafou a été érigé en chefferie de 1er degré et a cœnul'érection de certaines communautés en chefferies de 3è degré (Ndoh, Nkoho, Melekouet, Baleng,Ndzihfeng, Bawouwoua et Tsingbeu). Cet état de chose a créé naguére des conflits d'autorité entre lechefBafou qui incarne le pouvoir central originel et les chefs de 3è degré qui voudraient un peu plus deliberté et d'indépendance par rapport à lui.

6A BAFOU, quand quelqu'un succède à sen père ou est ennobli par le dtef, sm nom s'allœge de l'un

des préfixes: NKEM, MANFO , MBEUHE ou MBOHO, NDJIEU, ASSOBO, MOHO, NTCHUEfI,SA'AH, FO ... qui sent autant de titres de noblesse d'importance plus ou moins grande. (cf. J.L.DONGMO et autres, op.cit, p.7).

7 op. cit.

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Les origines

que de nos jours, on a souvent vu des descendants de TENDONKENG quitterGha'ang pour venir "creuser le NTCHOP"8 aux endroits de la plantation deNDJEUYIM où ils espèrent que leur ancêtre avait eu à édifier la case où il avaithabité.

15 Avril 1984: Photo d'ensemble à l'issue d'lm ccngrèé de famille à Baleng (Bafou).

Mme NGOU(SA'AFOMENKEU) née TONLE .Joséphine

DONGMO JeaJK:laudeMaitre FONGUE Jacques-Marie

x Dans la société traditionnelle, les vieux assis autour du feu dans leur case martelaient le sol avec 1bout de leur canne pour mettreplus d'accent sur ce qu'ils disaient et convaincre davantage leur auditoir ,1~ocas de doute, ils n'hésitaient pas à jurer en versant un peu de vin de raphia par terre et en martel unt 1sol avec leur doigt. Une superstition bien ancrée dans les esprits accorde un pouvoir maléfique ù 'coups 5111" le sol et aux jurons accompagnant le vin versé par terre. Ainsi, pour cœjurer le sort ~ 1/1

mnlédiction provenant de ces jurons, les descendants doivent chercher l'emplacement des CEIR'~ tIleurs (Liversancêtres pour creuser le sol jusqu'à la découverte d'une galerie ou d'une sorte de poch 1\\1' 1lIl~tl(l11 il l'air libre. On dit alors qu'en a "percé le NTCHOP".

1.5

Page 10: Enfants d'un même père

Les origines

CARTE DU VILLAGE BALENGdu 3" dèy,e ci Bafou(Dschang)

Fig, 4: Carte du village Baleng. Chefferie du 3ème_dégré à Bafou (Dsd:lang). .

16•

CHAPITRE IIL'INSTALLATION

A l'époque où NDJEUYIM avait quitté Mbeng, Tsuet Lepouo faisait partieintégrante du quartier Mbeog, Les recherches effectuées par TSALEF AC Maurice,METANMO Germain et TAZO Etienne sous la conduite de DONGMO Jean-Louisrévèlent ce qi.Uswt: .

"Une guerre importante a opposé sous KANA 1er la chefferie de Bafou à savoisine de l'Ouest, Foto. Nous n'en connaissons malheureusement ni la cause, ni ledéroulement: Nous savons seulement qu'elle a été gagnée par Bafou et qu'elle a eucomme conséquence, la cession par Foto de deux quartiers à Bafou : Lepouo etTsueto. Le nom du premier signifie "lieu de rencontre" en souvenir du fait que lesbelligérants r/y sont, rencontrés pour négocier et conclure la paix. Le nom du secondsignifie quantâ 'lw"champ de Foto". Pour éviter qu'il n'entretienne la rancoeur chezles voisins, le chef KANA II l'a remplacé réœmment par Kekang du nom d'un coursd'eau qui arrose l'endroit. L'acquisition de ces deux quartiers a sensiblement accru lalargeur de Bafou qOi était dangereusement trop réduite'".

Pour d'autres, Lepouo signifie plutôt le lieu de rencontre des prosélytes venantd'horizons divers et nouvellement convertis au christianisme. TIs habitaientprovisoirement. autour de la mission catholique, payaient leurs impôts dans leurchefferie d'origine et s'en allaient après leur formation.

En dehors des terres de TENDONKENG que recevra NDJEUYIM, le reste ideTsuet Lepouo était occupé sous forme de champs ou de pâturages par MOHO KEM-MENA'H, par MOHO KEM-DOUHOU, et par ZEBAZE TEMEKONTCHOU, un .autre fils de FO-NDONG TENKONGMO, bien connu sous le nom de FOGHAP. Cedemier habitait à Mbeng en contre-bas de Ndo-Lepeuh sur la route de la chefferieBafou. TIse déplaça pour s'installer, non pas à Tsuet Lepouo où il avait des terres,mais plutôt à Tsueto dans un endroit qu'il a appelé Tenkwheu-h. Ce nom est la formecontractée de "Nte Wou Nkwheu'h" signifiant en dialecte local: "si je meurs là-bas ...".

Comme nous l'avons dit plus haut, Tsueto (le champ de Foto) venait d'être annexépar Bafou. ZEBAZE TEMEKONTœOU FOGHAP 1er qui avait participé à laguerre aux côtés de son frère FO-NDONG KANA 1er s'y installa comme un despremiers colons de ce nouveau territoire.' Bien que son courage et sa bravoure à laguerre aient été reconnus et lui aient valu le nom de TEMEKONTCHOU (le père deslances de guerre), il avait quelques appréhensions et devait à tout moment être sur lequi-vive car, les populations Foto pouvaient l'attaquer pour essayer de reprendre leurterritoire perdu. '

9 J.L DONGMO et autres: op. cit. page 24.

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Page 11: Enfants d'un même père

L'installation

Selon une autre source, NGUETSA FOGHAP II, frère de Johnny Baleng ethéritier de leur père avait perdu beaucoup d'enf~ à ~~. Sur l~ conseils deFOZEU AFRICA déjà installé à Ndzeng-Tsuet, il a décidé ?e partir ~e Mben~.

. TEl DJOUAKA et NTSUADJOUH se moquerent de lUIparcequ ilLorsque ses arms -., .". . , "émigrait pour la brousse, il repondit: S1Je meurs la bas... . .

MOHO KEM-DOUHOU aussi s'est déplacé pour occuper, en colon, une partie deTsueto laissant ses terres de Tsuet Lepouo à un nouveau-venu :OZUm: ~NI,voisin' Nord de NDJEUYIM, originaire comme KEM-DOUH u ageBamendou.

Plus tard viendront MOHO TEKOUGOUM TONGO 1er, fils de MOHOCHOURO- TSIA et petit-fils de FO-NDONG TEKONGMO ; MOHO NDJIEU-TIOGUE ; TELLA TEZANKEUNG ~ère de TELLA NDEHE) ; ~TSIGUIAvenant de Balessing tt père de TEGNI Pierre SIGNING ; TETIONANG , etc ...

MOHO KEM-"MENAH dont la concession se trouv~ ~ ~s~-Mbeng n'~ ~as crudevoir se déplacer pour Tsuet Lepouo .~s la de=tat1~O~G~~~~L~commandement du nouveau chef FOLENG mtegrera ses ants ,François, TEKOUDJOU KEUTS<?P S~vestre.et !EKOUTSING TSAGUE (perede NANDONG Etienne) dans ce qUIdeviendra bientôt Baleng. .

En définitive NDJEUYIM se présente comme le plus ancien occupant effectif deTsuet Lepouo. Ses terres au départ assez vastes, ont été, comm~ nous. le.verrons plusloin, grignotées par les nouveaux venus .. Très pacifiste et, ~ la limite amorp?e,NDJEUYIM 1er n'a entrepris aucune action pour reconquenr ses terres ou senapproprier de nouvelles.

1931: le jeune chefTSOBGNY JOOnnYBaleng entouré de 15 de ses épouses.- (Carte Postale Joo.ga - Expressioo., Photo A FORGET).

18•

CHAPITRE III

..LA NAISSANCE D'UN NOUVEAU VILLAGE: BALENGAvec l'occupation progressive des pâturages et des champs par des habitations, la

localité qui nous intéresse fut appelée Lepouo tout court. Th de ses occupants,TSOBGNY John, né vers 1891"de ZEBAZE TEMEKONTCHOU FOGHAP 1er ttde MEDONG JEAKlA, marquera l'histoire d'me empreinte indélébile et sera àl'origine du développement, de la transformation et du rayonnement de ce coinanonyme du village Bafou qui plus tard s'appelera Baleng. Cet illustre personnagemérite quelques lignes dans le cadre de cette étude.

Très jeune, TSOBGNY John se fit remarquer par son intelligence très au-dessusde la moyenne, son sens aigu des affaires et son dynamisme débordant. Ayantaccompagné très tôt son père FOGHAP et ses oncles dont le futur chef FO-NDONGKANA 1er dans leurs activités commerciales dans diverses chefferies de l'Ouest etmême dans l'ancien Cameroun britannique, il apprit le pidgin'? et acquit desconnaissances plus ou moins consistantes sur divers dialectes locaux. L'apprentissagedes dialectes locaux s'accéléra par la présence chez son père d'esclaves d'originesdiverses. Avec ce bagage linguistique, il fut utilisé comme interprète par le BlancCommandant de la Région Administrative de Dschang. TI profitera de ses voyagesavec les colons pour nouer de solides relations avec plusieurs chefs puissants etdiversifier ses activités commerciales.

. n achetait et revendait des esclaves, du sel, de l'huile de palme, des liqueurs, du vinimporté d'Espagne, .des vêtements traditionnels en Batik, des bracelets d'ivoire, desperles, etc. En raison de ses manières raffinées et de son élégance, les Blancsl'appelèrent affectueusement Johnny. TI se fera ensuite appeler Massa Johnny car safortune grandissait considérablement. A la suite d'me chute de cheval lors defunérailles au quartier Nkoho, il décida de se faire baptiser et prit le prénom chrétiende Paul. Ce choix n'est pas sans rapport avec la conversion de Saint Paul à cheval surle chemin de Damas et brutalement foudroyé par Dieu.

Avec la culture du quinquina et du caféier, produits de rente nouvellementintroduits par les colons, celle des pommes de terre et autres légumes fort appréciésdes Blancs, l'élevage des porcs, des chèvres et des boeufs, le commerce des vivresfrais, des arachides et du maïs à Dschang, à Nkongsamba et à Douala, Massa JohnnyTSOBGNY Paul devint de plus en plus riche et acquit davantage de prestige.

En 1924, il entreprit la construction dun château en s'inspirant de l'architectur duPalais du Sultan Bamoun. Ses largesses vis-à-vis des membres de sa famillpaternelle et surtout vis-à-vis de son oncle, le chef FO-NDONG KANA 1er, à qui il

'0 Pidgin : Mauvais Anglais parlé au Cameroun et au Nigéria voisin.

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Page 12: Enfants d'un même père

· La naissance d'un nouveau village: Baleng

rendait régulièrement visite, en compagnie des plus grands chefs Bamiléké d~ l'~le prédisposaient à une forte récompense. Ainsi, il fut. élevé en 1925. à l~ di~~ d~sous-chef par FO-NDONG KANA 1er. Pour certains, cette nommanon VISaItaarrêter Massa Johnny dans ses intrigues tendant à pr<>!iterde ses.b~ rap~orts avecle Commandant Blanc pour prendre le p.ouvoir ~tral a Bafou. ~1, c'~ ~ cause ~elui que le prince MANFO TEKOU, mcompns du chef aupres de qUI il accusaI~Johnny, a dû s'exiler à Bansoa où il a donné à trois de ses enf~, des noms qUIillustrent les déboires de son exil: MENAGUELI (pendant que les ammaux donnent,...le fils du chef est dehors); NGOUN-NEYI (le cri d'un homme solitaire ...);POUFONG(le bras du boeuf ...).

Lors de son intronisation en 1932 sous le règne de FO-NDONG NGOUADnO, ilprit le titre de FOLENG. TI était conseillé en cela par KAMGA Joseph, puissant chefdu village Bandjoun respecté dans tout le pays bamiléké et par KAMD~M, chef duvillage Balengsap près de Bafoussam, qui voulaient, par cette homonynue, consacreret inunortaliser les solides liens d'amitié qui les unissaient. En effet, Massa Johnnyétait un grand ami du chef KAMDEM FOLENGSAP. Lorsque celui-ci mourut endésignant comme successeur l'ancien combattant Thomas NEMBOT II,. MassaJohnny n'hésita pas à donner à ce dernier, la main de sa :filleMégni, POHONOULucienne née de ses oeuvres avec NKENGUE, une des veuves de son pere FOGHAPIer. Mégni POHONOU Lucienne donnera une fille au chef Balengsap, ThomasNEMBOT II, avant de rentrer à Bafou après les troubles que l'Ouest a connus aulendemain de l'indépendance.

i Avec l'avènement d'un nouveau chef portant le titre de FOLENG, la partie deLepouo placée sous son commandement se :fit désormais appeler Baleng. Cettenouvelle entité créait problème car, dans l'esprit des gens, Baleng n'était qu'un sous-quartier de Mbeng. Une nouvelle émanant de la cheff~e Bafou d~t ~iter par \KEMEMBENG, représentant du chef dans ce quartier, avant d'arriver a Baleag. _Beaucoup de gens considéraient FOLENG non pas comme un véritable chef, ~S"·plutôt comme un grand commerçant ennobli en raison de sa richesse. Les populationsBaleng elles-mêmes continuaient à participer aux activités économiques et culturellesde Mbeng en prenant une part active aux diverses réunions de familles ou d'amis, auxtontines, aux groupes de danses folkloriques et divers "Mendzong"". Cette situation a

11 Associaticn de classe d'âge. A BAFOU, il y avait douze classes regroupant la populatiœ active partranche d'âges: "NKWA'H MB'ANH", "MOG-MBEf", "SAHA-G'HANG", "NVEM-MEKA","AIAH-GHAP", "MEFOH-LEGHEM", "AKAH-MENDZONG", "AVOUNG-MENEUH","LEUFANG-MBEUNG", "AMA'H-NTSO'H", "MBENG-MEWEH", et "TAHA-NKACK". La classed'âge "NKWA'H MB'ANH" a été dissoute sous le chef NGOUADJIO après la mort de bea~coup degens de cette classe. Chaque classe d'âge a à sa tête un capitaine (fE-NGUlA-NDZONG) qUI encadreses hommes pour des activités socio-éccnomiques où l'intérêt général trouve sa place autant que l'intérêtparticulier. Selool'Administrateur civil Jean TSOUfEZO du villag~ Baleveng, le "~ZON~". a unquadruple rôle dmis la société: Défense du village en cas d'agression exteneure, entretlen de 1elan desolidarité villageaoise, travaux collectifs d'intérêt général et appui de l'action administrante du chef de

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La naissance d'un nouveau village: Baleng

longtemps aigri la fanùlle régnante de Baleng qui ne pouvait pas se rebeller tropouvertement car, notons-le bien, FOLENG encore appelé Johnny Baleng est le petit-fils de FO-NDONG TENKONGMO, le neveu de FO-NDONG KANA 1er et lecousin de FO-NDONG NGOUADnO. Comme chef traditionnel, il a bel et bien étéinitié dans les rites magico-re1igieux.du "Lah-kem" en reçevant l'onction des huilessacrées ("Melang") et disposait d'une cour de serviteurs aux fonctions diverses.

C'est en 1987 sous l'impulsion du chef TSOBGNY Salomon que Baleng cesserad'être considéré comme sous-quartier de Mbeng et deviendra un village autonomereconnu à l'intérieur de l'ensemble Bafou par l'Administration. L'arrêté préfectoraln0447/AP/F34/BAE/2 du 07 Juillet 1987 consacrant son érection en chefferie de 3èdegré, :fixeles limites du village Baleng comme suit:

- Nord: Cours d'eau Mezouckzang, quartier Lepouo, quartier Mbeng ;- Sud: Groupement Foto (quartier Touola Ndezong);- Est: Quartier Mbeng et village Nzifeog ;- Ouest : Cours d'eau Ndouh-Ndeohe-Toh et groupement Foto (quartier

Nzong).FOLENG TSOBGNY Paul Johnny Baleng est mort le 20 Août 1964. TI fut

remplacé par TSOBGNY Salomon assisté de NTCHUETI TSOBGNY Henri et deSA'AH TSOBGNY Joseph. Pour plus d'informations sur le phénomène qu'étaitJohnny Baleng, le lecteur consultera avec bonheur l'ouvrage "lA VIE D'UN VIEUXliON' publié aux éditions CEPER par un de ses illustres fils, l'ancien députéZEBAZE Siméon.

Nous avons dit plus haut que NDJEUYIM était le plus ancien occupant deBaleng. L'installation d'un nouveau chef eut pour conséquence première la diminutionde ses terres. Johnny Baleog avait un grand besoin d'espace pour caser ses nombreux.enfants et certains de ses beaux-frères immigrés à Baleog. Se fondant sur un principede l'époque qui stipulait que le chef était propriétaire de toutes les terres de son ressortde commandem!:!!t, Johnny Baleng entreprit de ravir les terrains appartenant -àNDJEUYJM. Les rapports entre le-chef et la famille NDJEUYIM commencèrent à sedétériorer. Dans un document daté du Il septembre 1952, Johnny Baleng, répondantà une réclamation de YEMELE Cosmas, petit-fils de NDJEUYIM 1er, reconnut quece dernier était un des fondateurs de Baleog sans en être le chef et que "to.!:::C:!!L...uQlterrains appartenaient à celui qui commandait Baleng." (sic) !

La réconciliation entre les deux familles interviendra en 1957 à la chefferie Balen présence de MAHA MEFO- TOUHKEM StmU111e,et de Massa Abel ZOLEl<Ogrâceà l'action conjuguée de nONGO Charles, TETANG Antoine, TONLE Ma ,MOHO-LEKOUET DONKENG Pierre, YEMELE Cosmas et DONGMQ im

village qui a seul.le pouvoir de lui attribuer l'un des noms de baptême ci-dessus, cf "Commœt foir pOUl'reussir une receptiœ" p.130. . .. - ,

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La naissance d'un nouveau village: Baleng

respectivement frère, neveu, petit-neveu a fils de NDJEuYIM ll. Ils avaient réussi àempêcher Johnny Baleng de prendre aussi le terrain de NDJEUYIM sis à Nkoho-Metoh a où MOHO-LEKOUET s'est par la suite installé. Depuis lors, les rapportsentre la famille Johnny Baleog a la famille NDJEUYIM se sont améliorés, dansl'intérêt des deux parties. En réalité, une mésentente trop durable n'avait pas de raisond'être entre les deux familles. NDJEUYIM 1er, le plus ancien OCCUpantde Baleog,était l'oncle paternel de TSOBGNY Paul Johnny Baleng, Comme ZEBAZETEMEKONTCHOU FOGHAP 1er (le père de Johnny Baleng), NDJEUYIM était lefils du chefFO-NDONG TENKONGMO: c'est tout dire!

Les bons rapports entre la famille NDJEUYIM a celle de Johnny Baleng se sontmatérialisés par la suite par plusieurs faits notoires :

- C'est dans la famille NDJEUYIM que Johnny Baleng a choisi son intendant ahomme de confiance ("ZOHO") en la personne de TEDADllO TEDONTSOPHOGUEN ZOHO 1er.

- YEMELE Cosmas, un des petit-fils de NDJEUYIM 1er, a été pendantlongtemps le principal gérant de la grande boutique de Johnny Baleng à Dschang.

- TET ANG Antoine a également géré à Dschang pendant plusieurs années, laboucherie-charcuterie de ZEBAZE Siméon, fils de Johnny Baleng. Les rapports entreles deux étaient si excellents que ZEBAZE Siméon a fourni les parpaings a lecercueil ayant servi à enterrer TET ANG Antoine.

- MOHO-LEKOUET DONKENG Pierre a hébergé le pharmacien TSOBGNYPANKAPaul à Dschangpendant ses années d'études primaires a secondaires et a étéson parrain lors de son baptême à la Mission Catholique de Dschang. En retour,TSOBGNY PANKA Paul n'a cessé d'offrir aux enfants de MOHO-LEKOUET,principalement à DONKENG Cosmas a à DONKENG KENF ACK Pierre, uneassistance matérielle a morale ainsi qu'un encadrement plus que paternel. L'achat deleurs fournitures scolaires, le paiement de leur scolarité, le versement du montant totald'une parcelle de terrain que DONKENG Cosmas a achetée à Baleng, l'achat ducercueil a des derniers linges ayant permis d'offrir une sépulture honorable à leurmère MEFOMENDJOU Hélène, ac ... sont autant de faits qui justifient à jamais lareconnaissance des enfants de MOHO-LEKOUET vis-à-vis de TSOBGNY PANKAPaul. Si DONKENG Cosmas a DONKENG KENFACK Pierre ont pu faire laprestigieuse Ecole Nationale d'Administration a de Magistrature (ENAM) a en sortirInspecteur du Trésor a Contrôleur des Régies Financières (Impôts), ils le doivent engrande partie à TSOBGNY PANKA Paul qui leur a ouvert les yeux a a servi decatalyseur dans leur progression.

- TSOBGNY PANKA Paul ne s'est pas contenté des seuls enfants de MOHO-LEKOUET. Dans la famille NDJEUYIM, il a également pris llONGO Claude, filsde Massa CHA'llONGO a YEMELE NTSANGUE Joseph, fils de YEMELECosmas comme professeurs dans son établissement : le Collège INTELLEXI de

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La naissance d'un nouveau village: Baleng

Dschang. Par ces temps de crise économique a de chômage généralisé, un tel gestetémoigne des bons rapports entre nos deux familles. Que JIONGo Claude soit lecorrespondant à Dschang de l'Hebdomadaire "CHALLENGE HEBDO" de ZEBAZEBEnjamin, petit-fils de TSOBGNY Johnny Baleng, participe également des mêmesbons rapports.

- TSOBGNY TANGNIE Pierre, jouant à fond le rôle de "Grand Conseiller" quilui a été attribué au sein de l'Association "Famille Baleng de Yaoundé", n'a jamaisprévilégié les princes par rapport aux autres. Sans toutefois négliger ses. frères, il atoujours souhaité que les enfants de NDJEUYIM soient aux premières loges danstoutes les activités de la Famille. Ainsi, il n'hésite pas à se transporter dans lesdomiciles de KITIO Bonaventure, de KlNF ACK Jean Pierre a de MOHOLEKOUET DONKENG Cosmas pour solliciter leur avis sur tout problème urgentconcernant le village Baleng ou tout événement intéressant la chefferie Bafou anécessitant l'intervention des populations Baleng.

Cette énumération n'est pas exhaustive. Nous l'arrêtons En priant le lecteur decomprendre que cette digression éclaire le passé tout en invitant les descendants deJohnny Baleng et ceux de NDJEUYIM à se serrer davantage les coudes pour ledéveloppement économique, social et culturel de Baleng, Beaucoup a été fait sous lerègne de TSOBGNY Paul Johnny Baleng, qui n'avait pas à ses côtés, les forcesfinancières a intellectuelles d'aujourd'hui. Pour que le règne de TSOBGNY SalomonJohnny Baleng II soit davantage rayonnant, il est urgent que tout le monde se réveillepour un nouveau départ la main dans la main. L'avenir de Baleng dépend de l'actionde toutes les forces vives de ce village animées de fraternité et d'un esprit de concorde.

JUIN 1982 : Les membres fondateurs de l'Association « Famille Baleng de Yaoundé ». Enfants de NDJEUYIMet de JOHNNY Baleng en parfaite harmonie.

,.1

Page 14: Enfants d'un même père

Légende:~~.=de Ndjeu)im l

CJ Garçon.. Branche non développée id

Généalogie de la famille Ndjeuyim1ère génération: 15 enfants (Il filles et 4 garçons)2e géaératica: 41 enfants (16 filles et 25 garçons)3e génératim: 169 enfants (78 filles et 91 garçons)

•4e génératim: 438 enfants (223 filles et 215 garçons)

Page 15: Enfants d'un même père

" La Famille est un lieu d'imitation où iln y a pas de création et d'originalité etdont il faut s'échapper pour pouvoiracquérir une individualité. "

(c. et P. LEIPLERRE)

DEUXIEME PARTIE---------

TRAME GENEALOGIQUEDE LA FAMILLE NDJEUYIM

Page 16: Enfants d'un même père

Branche généalogique deDcngmo, 1ère fille de Njeuyim l

et de Medong J eazah, mariéeà Tedcn-Tsobmegha'ah.de

Ndzifeng

Légende:1:,. Epouse de Tedontsopo ElleCJ Garçon.. Branche non développée ici.

NDJEUYIMI

.: ", ',

.. ·Dongmo·· .. : '.. M~~7.M.e.b.e. ::". ' 'Nguimatsia'" Tsobgo... 'Megninang '.

........ '., ...

. ..Tsobmegha'ah.'.. )ème fille ...

TsadjioZuhboufor.:

Jiongo DanielNDJEUYIMII

Page 17: Enfants d'un même père

Trame généalogique

En référence à ses origines princières avec la famille du Chef Bafou, NDJIEUYEMELE, fondateur de la famille NDJEUYIM était appelé KOHO-NO'H (venu dela chefferie) puisque né du chefFO-NDONG TENKONGMO TCHOUNLEPAP etde TSADJIO. A certaines occasions, l'actuel héritier de la lignée des NDJEUYIM faitdes offrandes à titre de sacrifices aux mânes de la chefferie Bafou pour solliciter leurbénédiction sur la famille. Dans les développements à suivre, nous utiliserons le termeNDJEUYIM 1ER ou NDJEUYIM KOHO-NO'H pour désigner la même personne.

Comme NDJEUYIM 1er a été confié dans sa tendre jeunesse à NKEMEGHO etque ce dernier s'est occupé de l'élever et de l'éduquer comme son propre fils, unerelation de TÊ_NKAP12 s'est créée entre les deux familles et justifie aujourd'hui laprésence de NKEMEGHO à toutes les cérémonies importantes chez NDJEUYIM.En retour, les descendants de NDJEUYIM ont un devoir d'allégeance vis-à-vis deNKEMEGHO qui reçoit d'eux des chaises, des chèvres, des vêtements, de lanourriture et de l'argent au cours d'une cérémonie pendant laquelle il sollicite sur euxla protection et la bénédiction des ancêtres. Bien qu'il n'y ait aucun lien de sang entreNDJEUYIM et NKEMEGHO, un mariage n'est pas très indiqué entre lesdescendants des deux familles en raison de la profondeur et de l'importance des liensde TÊ-NKAP qui les unissent.Une fois parti de chez NKEMEGHO, ND~lJYIM 1er (KOH~NO'H) s'est installé àLepouo et a épousé les cinq femmes dont les noms suivent:

1)- JEAZAH : encore appelée MEDONG JEAZAH (littéralement : JEAZAHmère de DONGMO).Elle a donné naissance à 3 filles (DONG MO,TSOBMEGHA'H, TSADJIO) et à un garçon (JIONGO Daniel, futurNDJEUYIM ll).

2)- NGUIMATSIA : mère de deux filles (YEMELE et LONKENG MariaMEGHA METS OP) et d'un garçon (TEYO NDONGMEZA).

3)- MEGNINANG : mère d'un fils unique (TEKOUDJOU TENDA' AH).4)- DONGMO MAHA-MEHE : mère de trois filles (TSAGUEU, JIOKENG et

TSADJIO Pauline) et d'un garçon (JIONGO Charles Massa CHA').5)- TSOBGO : mère de 2 filles (DONGMO et NKENGMO) et dun garçon

(NANDJIO).Ces quinze enfants constituant la première génération des descendants de la famille

NDJEUYIM ont à leur tour eu beaucoup d'enfants. Pour bien comprendre commentla famille s'est développée depuis cette première génération jusqu'à la cinquième où

12 Dans la coutume bamiléké, le TÊ-NKAP signifie "le père de l'argent". Quand un honnne libèrait sanesclave ou l'Envoyait (si c'est une femme) En mariage diez quelqu'un, il cœtinuait à avoir des droits surl'esclave effrànchi fi sur sa progéniture. Cœsidéré comme leur père, il devait recevoir comme gage deleur tranquillité, des cadeaux divers globalement appelés "l'argent de leur tête". Les tuteurs avaientégalement les mêmes droits de TÊ-NKAP sur leurs pupilles. C'est le cas de NKEMEGHO avec lesdescendants de NDJEUYIM. .

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Page 18: Enfants d'un même père

Trameg~néalogique

nous ous trouvons actuellement, il importe d'examiner l'arbre généalogique à ~arti~de diacune des cinq femmes de NDJEUYIM 1er..Nous consa~erons un chapitre achaque femme, puis des sections et paragraphes mtemes au developpement de leurdescendance respective.

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28

1953: Portrait de Jiœgo Daniel NDJEUYIM II-rii"s de Ndjenvim l. el de Medong-.Tc:.mùl.

CHAPITRE 1

PROGENITURE DE MEDONG JEAZAH

. LA PREMIERE FEMME DE NDJEUYIM 1ER

MEDONG JEAZAH était la fille de TENGUE JEAZAH de Nkoho. De son unionavec NDJEUYIM 1er sont nés les quatre enfants suivants :

1)- DONGMO (une fille)2)- TSOBMEGHAH (une fille)3)- TSADllO (une fille)4)- llONGO Daniel (un homme)L'examen de la famille de chacun de ces quatre enfants donne les résultats suivants

SECTION 1:

FAMILLE DE DONGMO, 1ERE FILLE DE NDJEUYIM 1ER

DONGMO avait épousé TEDON- TSOBMEGHAH (61 abrégé TEDONTSOP),fils de MOHO TENGUEU FEUNGUE installé à Ndzifeng mais venant de Tsing'lah.De leur mariage naîtront les enfants suivants :

1)- TEDADllO Hoguen qui deviendra TEDONTSOP 61 succédant à son père,puis ZOHO 1er en se mettant au service du chef TSOBGNY Johnny BaIeng;

2)- NGOUGNI NAHA-TALA encore appelée NDEMW AAN, très tôt accusé depratiques de sorcellerie et mort sans enfants ;

3)- KEUTSQP Pauline plus tard appelée MAHA-NDIEUHE ;4)- NGNINGHA André, mort sans enfants ;5)- TET ANG Antoine, appelé "PAPA MONSIEUR".Lorsque TEDON- TSOBMEGHAH mourut, NDJEUYIM 1er qui redoutait d

voir ses petits-enfants souffrir parce que isolés à Ndzifeng, les fit venir à Baleng, ixplique pourquoi la famille de ZOHO TONLE Marcel est implantée à Baleng, al r

quo leur ascendant direct, TEDONTSOP, était un homme de Ndzifeng,La descendance de DONGMO se développe comme suit:

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Page 19: Enfants d'un même père

Progéniture de MEDONG-JEAZAH, la 1ère femme

AI- ENFANTS DE TEDADJIO TEDONTSOP HOGUEN.TEDADJIO avait succédé à son père et pris son nom de TEDONTSOP. A son

arrivée à Baleng' il fut d'abord installé légèrement en contre-bas de l'actuelleconcession de Massa CHA' JIONGO où il construisit une case. Ensuite, laissant sapremière femme JIOPE sur place avec ses deux enfants FONGUE Pie etTSOBMEGHA'H Odette, il se déplaça pour s'installer à Mo-Tissong à l'emplacementactuel de la concession de TET ANG Théodore. Là, il fut remarqué par le jeune chefTSOBGNY Paul Johnny Baleng qui, appréciant ses qualités d'homme fera de lui son"ZOHO", c'est-à-dire son confident, son homme de confiance, et son principalintendant. Parmi les serviteurs du chef3, il jouissait d'une considération particulière.

Selon la tradition, l'homme choisi comme "ZOHO" est intimement impliqué dansles cérémonies du rite initiatique du cltcl- et sera plus tard à ses côtés pour lui rappelerles interdits sociaux et l'aider à s'acquitter honorablement de ses devoirs de chefdétenteur du pouvoir religieux, du pouvoir politique et du pouvoir militaire.

C'est donc TEDADJIO TEDONTSOP Hoguen ZOHO 1er qui partageait l'huilede palme aux femmes du chef. C'est lui qui négociait la dot des filles du chef. C'est luiqui partageait les biens aux enfants du chef ou leur trouvait des femmes à épouser.C'est lui qui introduisait auprès du chef les villageois ayant des problèmes à luisoumettre. En sa qualité de MOHO-FOH (père du chef) il lui rappelait ses rendez-vous et l'accompagnait dans ses sorties tant à Bafou que dans les autres chefferies del'Ouest à l'occasion de deuils, de funérailles ou de fêtes. C'est ainsi qu'il a pu épouserMégni NDONG-MESSOU, une femme originaire du village Bapi près deBafoussam.

Le chef Johnny Baleng le fera partir de Mo-Tissong pour l'actuel emplacement dela concession de ZOHO TONLE Marcel. Le terrain ainsi libéré à Mo-Tissong auraitdû revenir à NDJEUYIM: parce que initialement occupé par son petit-fils. MaisJohnny Baleng ne l'entendit pas de cette oreille et y installa son fils TET ANGThéodore.

TEDADJIO TEDONTSOP Hoguen ZOHO 1er décédé en 1953, a eu denombreux enfants nés de ses huit femmes suivantes: Jiope, Djuka, Feudjio,Djoumessi, Megni Ndong-Messou, Megni Nguefack, Tsamo Régine et Tetio Angela.

13 En dehors de ZOHO, le chef Johnny Baleng avait comme serviteurs: 1. SISPEN LEOH : palefreniers'occupant des chevaux du chef. 2. MOHO-POHO TAMFOTRO : jouant un rôle d'eunuque, il veillaitsur le harem du chef et servait d'intennédiaire entre ce demier et ses femmes. C'est lui qui "réglait les"descentes" des femmes le soir dans la maison personnelle du chef. C'est lui qui veillait à l'exécution despunitions infligées aux femmes en faute. 3. TEMBIA MEDJlOH : Chasseur, il était gardien de laplantation du chef à MEDJlOH près de NDZIFENG. 4. MOHO-TEKOU: Grand prêtre s'occupant dessacrifices aux lieux sacrés appelés FOHO-MBOH (près de l'Ecole de Baleng) et FOHO-NDOUH(endroit où Johnny Baleng avait enterré une malle contenant ses biens les plus précieux lorsqu'unemenace d'emprisconemwt pesait fortement sur lui. Ayant retrouvé sa malle intacte à sa sortie deprison, il fit de cet endroit un lieu sacré). 5. TEfSIGUIA Gastoo : Gardien des troupeaux de boeufs duchef .

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Progéniture de MEDONG-.JHA ZAH, la 1ère femme

1. JIOPE, LA PREMIERE FEMME.

Elle est la mère de FONGUE Pie, ancien fonctionnaire de l'Administration des~.T.T. installé depuis très longtemps à Nkongsamba et de TSOB~GHA'H Odette,epouse de TEDON-NTEM à Foto. Le développement de leur progéniture respectivedonne ce qui suit :

1.FONGUE Pie : TI a d'abord épousé TCHOUBOU Véronique, une fille Balengou"trouvée parmi les esclaves en transit à la chefferie Baleng. La dot

de cette fille versée par TEDADJIO TEDONTSOP, a étéencaissée par le chef TSOBGNY johnny Baleng en sa qualité de"propriétaire" ayant tous les droits sur ses esclaves. Elle luidonna les trois enfants suivants qui, malheureusement moururenten bas âge à l'époque où FONGUE Pie était moniteur dans des

. écoles catholiques de Bare (4 ans) et de Nkongsamba (10 ans):i) FONGUE Eugèneü) FONGUE Sébastieniü) FONGUE Michel.

Après la mort de TCHOUBOU Véronique, FONGUE Pie prit en secondes nocesSONNA Elisabeth née à Foto d'un soldat libérien et d'une mère originaire du villageMook. La dot de SONNA Elisabeth fut versée au mari de sa mère un homme duvi~age N~a'ah.installé ~ Foto. Mais, l'ayant appris, le chefFoto décl~ra que c'est lui-mem~qUIdevaIt.recevOl~la d<;>tcar la fille, née dans son village puis abandonnée parson pere, revenait de plem droit au chef. Ainsi, FONGUE Pie dut débourser pour unenouvelle dot des sommes d'argent et des cadeaux que reçut le chefFoto.

SONNA Elisabeth est la mère des 10 enfants suivants:1. FONGUE Odette: Son mariage avec Docteur Paul KANA, fils du chef Bafou

FO-NDONG NGOUADJIO et jeune médecin fraîchement rentré d'Europe a étécélébré en la cathédrale de Nkongsamba par l'Abbé Albert NDONGMO qui .deviendra le 16 Août 1964, le premier Evêque noir de ce diocèse. Lorsque Dr KANAPaul ~t appelé en 1961 à succéder à son père (assassiné en 1959) à la tête de lacheffene Bafou, .FONGUE Odette, ne pouvant accepter la grande polygamie danslaquelle son man devra se retrouver du fait de cette succession" trouva mieux dedivorcer malgré les deux enfants nés de leur union. Elle épousera par la suite unhomme de Bamendou, FOKOUE Elie, Directeur de l'Agence RENAUL T-CAMEROUN de Nkongsamba. Elle est la mère de :

i) KANA Jean Claude, en service à l'Hôpital de Dschang;

1~.r~l pays Bamiléké, il est in.concevable qu'un chef traditiœnel soit mœogamme, Le MUV ~I 1 l'II t'~('lSè\l~Clllentépouser plusieurs femmes, mais encore prendre les veuves IIlÎI;.'I(\ l'or '1 l' 1 tf!Il1llfl H cu trouvera amsr plus soudée autour de lui.

1

Page 20: Enfants d'un même père

rProgéniture de MEDONG-JEAZAH, la 1ère femme

1

1

Il

ii) KANA Elise, elle même mère de 2 enfants ;iii) NGATCHOU Yves, qui fait des études juridiques de notariat en France;iv) FOKOUE Roxane, étudiante à YaO\U1dé;v) FOKOUE Francis, étudiant en médecine en France ;vi) FOKOUE Fabrice, élève.

2. FONGUE Juliette : La deuxième fille de FONGUE Pie et de SONNAElisabeth, infirmière diplômée d'une Université de NEÜCHATEL en Suisse, travailleau Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Yaoundé et est mère de deux enfants:

i) FONGUE Alain Marcel, étudiant à Yaoundé;ii) FONGUE Régis, élève.

3. FONGUE Eugène : Décédé en 1984 des suites d'un accident de la circulationsur le pont du Wouri à Douala. TI a laissé un enfant de sexe féminin dont il faudraitretrouver la trace en recherchant sa mère. Notons que FONGUE Eugène porte lesnom et prénom du premier fils de Tégni FONGUE Pie et de sa première femmeTCHOUBOU Véronique. Comme par fatalité, la mort l'a aussi soustrait très tôt àl'amour de son père.

4. FONGUE Jacques Marie: Avocat au Barreau du Cameroun. Son Etude estsise Boulevard de la Liberté à Akwa dans la ville de Douala. TI est marié et père de :

i) FONGUE SONNA Brice Yvan ;:ii) FONGUE Ulrich KEVIN.

5. FONGUE Paul: Marié et père de FONGUE Jacques et de FONGUE SONNAGuilaine, il est installé à Nkongsamba.

6. FONGUE Thomas: décédé en bas âge.7. FONGUE Marie Pascale: titulaire d'un Brévet de Technicien Supérieur (BTS)

de tourisme international obtenu à Toulouse (France), elle réside à Yaoundé etest la mère de AWONO ONANA Steeve Olivier. Elle a succédé à leur mamanSONNA Elisabeth décédée le 5 Septembre 1989.

8. FONGUE Nicole Perpétue: vendeuse en pharmacie à Yaoundé.9 et 10. Les jumeaux FONGUE DONFACK Théophile Emile et FONGUE

TSAF ACK Patrice Albert, ont donné les titres de Tégni et de Mégni à FONGUE Pieet à SONNA Elisabeth. Patrice Albert suit une formation de réparateur d'appareilsélectroniques (T.V & autres) à ROUEN en France. Théophile Emile est installé àNkongsamba.

II. TSOBMEGHA'H Odette : La 2ème enfant de JIOPE et de TEDADJIOTEDONTSOP a épousé TEI-TEM (TEGNI- TEM) ou encore TEDONG- TEM du

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Progéniture de MEDONG-JEAZAH, la 1ère femme

q~rtier Léfè dans le village Foto. Elle est morte en 1964 en laissant les sept enfantssuivants :

1. YEMELE Joseph : Planteur à Léfè Foto, marié et père de cinq enfants dontNANF ACK Roger en service au Centre Hospitalier Universitaire (CHU) deYaoundé.

2. DONGMO Jeannette: épouse de DIFFO joseph du quartier Ndzong dans levillage Foto. Elle est mère de quatre enfants.

3. Mégni JIOPE Juliette: héritière de sa mère TSOBMEGHA'H Odette et épousede feu MBOHO- TEKOU du quartier Nteuh dans le village Foto. Elle est mère de 5enfants dont TEMGOUA Eugène en service dans la société ECAME et T.P deTSOBGNY Paul Roger KOPA à Dschang ;

4. MOMO Christine: épouse de TEGOMO André du quartier Melah dans levillage Foto. Elle est mère de 3 enfants ., .

5. TEMGOUA Gabriel: a travaillé longtemps à Douala comme chauffeur livreur== ;me ~son de commerce. Pour des raisons de santé, il est rentré au village. TI estmane et pere de 4 enfants.

6 et 7. Jacqueline et TONLE Maria: Mariées et mères de famille, elles résident àDschang.

2. DJUKA (ENCORE APPELEE MIASSOUH) LA DEUXIEME FEMMEDE TEDADJIO TEDONTSOP

. D'une petite taille et d'une petite corpulence, DJUKA MIASSOUH avait mal auxpieds et se déplaçait avec une canne. Elle est une des veuves de TEYONDONGMEZA de qui elle n'avait pas eu d'enfants. Ayant épousé TEDADJIOTEDONTSOP par la suite, elle lui a donné les quatre enfants suivants:

i) CHOUNNA David;ii) MET AH-NGOH Bernadette' ,iü) TSADJIO Emilienne;

iv) MEY A Maurice encore appelé ZOHO MEY A ouZOHO FOLENG.

1. CHOUNNA David: il était cuisinier chez des expatriés nuquartier BASTOS à Yaoundé. TI élevait beaucoup d chi l '

d'où son surnom de "PAPA MB'HJH". S'étant marié tr t' ml, Iiest mort le 23 décembre 1983 en laissant une v uv 1 Ilenfants.

, U. MET AH-NGO~ Bernadette: elle a épousé SONNA EBO dbien connu sous le nom de Massa ABO. Elle est la mère des 8 €:t'lfro t

.1,1•

Page 21: Enfants d'un même père

Progéniture de MEDONG-JEAZAH, la Ière femme

1. DONKING René: en service à la société SIC CACAO à Douala, domicilié àMakepe derrière le Centre Universitaire, marié et père de :

i) DONKING Domirùque Carole;ü) DONKING Ginette;iü) DONKING Martin-Guibert ;iv) DONKING Tatiana ;v) DONKING Aristide.

2. TATANG Joseph: professeur d'Education Physique et Sportive au LycéeLeclercq de Yaoundé, domicilié à la cité de Biyem-Assi, marié €t père de lETANGJohn.

3. SOBZE Henri : Instituteur de l'Enseignement Général à Maroua, il vient deconvoler en justes noces.

4. AZEMFACK Odette : en service au Centre Universitaire de Dschang, elle estl'épouse de KENTIA Pierre, Technicien des Trava~ Agricoles, originaire de Léfè(Foto), en service à l'Institut de Recherches Agronomiques (IRA) de Dschang. Leursenfants sont:

i) KENTIA Blanchard ;ü) KENTIA Lorette ;iii) KENTIA Alain ;iv) KENTIA Patrice ;v) KENTIA Jérôme ;vi) KENTIA LEW AT.

5. SONNA Madeleine: épouse de KENFACK Thomas, originaire de Touolah(Foto), chauffeur à l'IRA de Dschang. Elle est la mère de :

i) KENF ACK Patrick;ü) KENF ACK Michaël;iü) KENFACK NIna.

6. SONNA Jean Paul: étudiant en Génie-Chimie (Option: Recherche Pétrolière) àIbadan au Nigéria,

7. SONNA Lucienne: mariée à lU1 professeur d'Education Physique et Sportive àNdikinimeki et mère de 2 enfants.

8. SONNA Françoise : élève à Yaoundé où elle vit chez TATANG Joseph.ill. TSADJIO Emilienne: 3ème enfant de DJUKA MIASSOUH bien comme sous

le nom de MEGHA-MENTSUET. Elle a d'abord été l'épouse de lEDONDJIOSIMO-HATA de qui elle a eu 3 filles avant de se marier chez MOHO-TEIGHOUTONLIO Antoine de Mentsuet qui lui a donné lU1 enfant. A la mort de TONLIO

Progéniture de MEDONG-JEAZAH, la 1ère femme

Antoine, son succésseur TSAF ACK Albert Chapelle l'épousera et lui donnera deuxautres enfants.

lEDONDJIO SIMO-HATA (déformation des vocables anglais "small water"),originaire de Bamenda €t installé à Ndo-Lepeuh, frontière entre Baleng €t Mbeng où ilmourut, est le père de : .

1. NTIW A Marie Claire MEGHA-Mbmg : épouse de DONF ACK Etienne,maçon domicilié à Mbeng. Leurs enfants au nombre de 8 sont :

i) DONGMO Alice : épouse de TSOBGNI Thomas, lU1 Baleng installé àYaoundé et travaillant à la SOPECAM avec qui elle a à ce jour 4 enfants ;

ii) VOUFO Véronique: épouse de NGNIMBOU Prosper LEGRAMO SOBKAHKEU II, lU1 des petits-fils du chef johnny Baleng en service à laSociété Anonyme des Brasseries du Cameroun à Dschang. Elle est mèred'un enfant;

iii) DONGMO Etienne;iv) TIOF ACK Martine;v) TIOGUIMHugues;vi) TSOBGNY Paul ;vii)DONGMO Modeste ;viii)TONLE Romuald.

2. DONFACK Justine: épouse de SONKENG François MOHO-SA'A FOHO,lU1 homme de Tsingfou installé à Bepanda "Nouvelle-Route" à Douala. Elle est lamère de :

i) DONGMO Adelaïde, épouse de TEMGOUA Gérard, lU1 homme de Fotoinstallé à Douala. Ils ont lU1 enfant;

ü) NGUEPI Eric;iii) NJUKA Evariste ;iv) TIOMA Emérite ;v) FOKOU Lyco ;vi) ZEBAZE Nadège.

3. ZEMFACK Jeannette: encore appelée Jeannette MIASSOUH ou JeannetteMlA-MIAH est la demière fille de lEDONDJIO SIMO HATA et de TSADJIOEmilienne.Elle est l'épouse de TIOF ACK SOUFO Jean, laborantin au dispensaire duport à Douala de qui elle a eu les ? enfants suivants :

i) DONG MO SOUFO Eros Picard;ü) JIOFACK Emérentienne Mariotte ;iü) TAYO GUIMEY A Luicedy Besmer ;

Page 22: Enfants d'un même père

Progéniture de MEDONG-JEAZAH, la 1ère femme

iv) TIOF ACK DJUKA Armelle Flore;v) TIOF ACK TEGOMO Alice Ingrid;vi) TIOF ACK SONKENG Marie Dolly.

4. TSAGUE Odette: 4ème enfant de TSADnO Emilienne a pour père MORO-TEIGROU TONLIO Antoine de Mentsuet. Mariée à TIOGUIM David, un hommede Zem installé à Barnenda, elle est mère de 4 enfants.\ 5. TONLIO Gilbert: fils de MORO-TEIGROU TSAFACK Albert Chapelle,

mécanicien installé à CACAO BARRE à Douala. TI est marié, père d'un enfant a asuccédé à son père décédé le 10 novembre 1992.

6. NGUETSOP Blandine: 2e eofant de TSAFACK Albert Chapelle, est l'épousede SA'A KITIO Modeste de Bassessa, comptable à la Société SCI à Bonabéri où ilssont domiciliés. Elle est mère de 3 enfants.

IV - MEY A Maurice: Le dernier enfant de DJUKA était chauffeur de camion auservice de FO-NDJOH, grand commerçant de Dschang dans lesannées 1960. Quand son père TEDADnO TEDONTSOPHoguen ZORO 1er mourut a que son frère TONLE Marcel futdésigné comme successeur, le chef TSOBGNY Paul johnnyBaleng le préféra à TONLE Marcel a fit de lui son ZOHO.Ainsi, sans être reconnu comme successeur de TEDONTSOP, ilfut cependant investi de ses pouvoirs à la chefferie a fut appelé

ZORO MEY A ou ZOHO FOLENG. TI reçut du chef Baleng le terrain où se trouveactuellement sa concession. TI n'eut pas à exercer longtemps ses fonctions de ZOHOcar, il se pendit en 1966 à cause d'un problème né de sa profession de chauffeurtransporteur de marchandises.

Les enfants laissés par MEY A Maurice ZOHO FOLENG sont nés des troisfemmes suivantes :

1°/ MAWAMBA Christine: fille de SOUFO-MENKHEU est la mère de :i) WAMBA Maurice, chauffeur à Douala;ii) TEDONTSOP Charles Guy, héritier de MEY A Maurice, taximan à

Yaoundé ;iii) NGUESSONG Blaise Olivier;iv) DJUKA Caroline;v) MEYA Viviane.

2°/ Mégni NGUEF ACK Thérèse: une des veuves de TEDADnO TEDONTSOPHoguen de qui elle avait d'abord eu 3 enfants : ATIOTSOP YEMELE· Maria,DONGMO Julienne a NGUEUIŒNG Louise ( Voir le §.6 ci-dessous ). AvocMEYA Maurice son 2è mari, elle a eu les 3 filles suivantes : .

36

Progéniture de MEDONG-JEAZAH, la 1ère femme

i) TSADnO Emilienne, épouse de KEUMEDnO Casimir, un homme deNzemla, travaillant à l'Agence des Brasseries du Cameroun à Loum;

ii) KENF ACK Jeannette, encore appelée Jeannette MENGHA' (paropposition à Jeannette MIA-MIAH) est installée à Yaoundé, où elle aépousé nOF ACK Maurice, un homme de Ntsa'h vers Bagha à Bafou;

iii) DJUKA Colette: épouse de MBOUGO Roger, transporteur à Dschang.3°/ TETIO Angela: une autre veuve de TEDONTSOP de qui elle avait eu un

premier enfant : KITIO Bonaventure, est la mère des deux enfants suivants :i) CHOUNGNA David : (encore appelé part David pour marquer la

différence avec son oncle CHOUNNA David "PEPA MB'H1H"), taximanà Yaoundé, marié a père de CHOUNGNA VOUFO Herman, de DJUKA .Holory Clarence ade CHOUNNA DJOUAKA Judith.

ii) MET AH-NGOR Bernadette: ménagère à Yaoundé, mère d'une fillette.

3. FEUDJIO JEANNE MAHA-ZOUH, LA 3EME FEMME DETEDADJIO:

Elle est la mère de :0- YEMELE : décédé en bas-âge. NGOUGNI NAHA-TALLA NDEM-WAAN,

frère cadet de TEDADnO TEDONTSOP Hoguen, fut accusé à tort ou à raison,d'être l'auteur de la mort par sorcellerie de cet enfant. Les deux frères se brouillèrentdéfinitivement à la suite de cette grave accusation. Après YEMELE, naîtront lesquatre enfants suivants :

1- ZOHO TONLE Marcel : Infirmier Principal retraité à Baleng, successeur deTEDADnO TENDONTSOP a chef d'une importante famille dont l'arbregénéalogique sera décrit plus loin.

2- OONGMO Jean KAM : Chauffeur de poids lourds sur les lignes du Nord, de laRépublique du Tchad et de la République Centrafricaine. Il résidait auquartier Briquetterie à Yaoundé et est le père de :

i) OONGMO FEUDJIO Caroline, mère de OONGMO Linda etde OONGMO Ludovic;

ii) DONGMO NGUEMFO Eugénie;üi) DONGMO TONLE Suzie ;

iv) DONGMO DONTSOP Hervé;v) DONGMO DONKENG Bienvenu;vi) DONGMO ZEBAZE Arnaud ;vü)DONGMO MEGNIGUE Amélie;vüi)DONGMO Adélaïde.

Page 23: Enfants d'un même père

Progéniture de MEDONG-JEAZAH, la 1ère femme

DONGMO NGUEMFO Eugénie .~.succédé à son père décédé le 23 Septembre1994 à Baleog, ----

3. NGUIMEYA Victor Combani encore appelé "Papa Chéri" chauffeur àDschang, père de :

i) NGUIMEY A Patrice, marié et travaillant à CAMAo Yaoundé ~ii) NGUIMÈYA TEDONTSOP Armand, avocat stagiaire à Douala;iii) NGUIMEY A Pépin Charles, étudiant.

4. - TEPOUELE Fabi~ Enseignant à Bafoussam, père de TEPOUELE Mireille,étudiante à Douala.

4. DJOUMESSI, LA 4EME FEMME DE TEDADJIO

Elle n'avait eu qu'une fille, TSOBGNI Ernestine, actuellement à Dschang où elletravaille à la résidence du Procureur de la République. On lui reconnaît l'art detricoter des chapeaux traditionnels au crochet.

Dans sa jeunesse, elle épousa NDJADAH Louis et ils s'installèrent sur un terrainappartenant à NDJEUYIM et sis à Nkoho-Metoh. Mais quand ils se séparèrent sansavoir eu, d'enfants, NDJADAH Louis resta sur ce terrain où il se trouve encoreactuellement. I<IDJEUYIM avait donc perdu ce terrain du fait de son arrière petitefille. .

Lorsque FONGUE Pie demanda à NDJEUYIM Il de lui donner une parcelle deterrain pour se construire à Nkoho-Metoh, YEMELE Cosmas s'y opposa fermementen rappelant à son père que c'est à cause de TSOBGNI Ernestine, la soeurconsanguine de FONGUE Pie, que NDJEUYIM avait perdu la parcelle de terrain oùse trouvent NDJADAH Louis et son frère NGATCHOU André. FONGUE Pie dutaller plus au Nord où il acheta de ses deniers personnels au chef Johnny Baleng, leterrain où il a construit sa maison à côté du cimetière de Lepouo.

5. DONGMO PAULINE MEGNI NDONG-MESSOU, LA SEME FEMME.

Originaire du village Bapi près de Bafoussam, elle s'appelait MESSOU Pauline etrecevra le nom de DONGMO à son arrivée à Bafou. De TEDONTSOP Hoguen, ellea eu les 4 enfants suivants :

1. MAPE Gâ1éviève : mariée à PENKA Joseph, un homme de Bafoussam, elle estla mère de PENKA Roger et de PENKA Pulchérie. Cette dernière a épousé NGUEPIThéodore, Cadre à la SGBC à Douala de qui elle a eu 4 enfants.

2. TSOBMEGHA'H Elise : héritière de Mégni NDONG-MESSOU, installée àDouala, elle est vendeuse dans un établissement commercial tenu par des expatriés.

38

Progéniture de MEDONG-JEAZAH, la 1ère femme

3. TONLE Pauline MEFO NTCHOUHNGONG, épouse de NGUENfI Gaston,Directeur Général de la SGBC à Douala. Elle est la mère de :

i) NGUENfI Joseph Patrice, étudiant en Aéronautique civile en Californieaux Uâà ;

ii) NGUENfI ZEBAZE Sylviane Michèle, étudiante en Relations Publiquesen France; ---"-- __ .

iii) NGUENfI Olivier, étudiant en hôtellerie en France ~iv) NGUENTI Eric Bienvenu, élève en France. \

TONLE Pauline a été ennoblie dans le village de sa mère (chefferie Bapi) et portele titre de MEFO-NTCHOUHNGONG.

4. NGNINGHA SimQ!!, Ingénieur électromécanicien en service à la SociétéAnonyme des Brasseries du Cameroun à Douala. Marié, il est le père de

NGNINGHA Claude Stéphanie et de NGNINGHANDONGMESSOU Alex Michel.

Notons qu'après la mort de TEDONTSOP Hoguen, MégniNDONGMESSOU aura deux autres enfants de l'héritierTONLE Marcel ZOHO ll. (cf. chapitre consacré ci-dessous à ladescendance de ce dernier)

6. MEGNI NGUEFACK THERESE, LA 6EME FEMME DE TEDADJIO

Elle a eu 6 filles dont 3 de TEDONTSOP Hoguen et 3 autres de MEY A MauriceZOHO FOLENG. Les premières sont les suivantes :

1. ATIOTSOP YEMELE Maria : épouse de KEM-KELENG dans le villageFoto. Nous n'avons pas pu avoir des détails sur sa progéniture.

2. DONGMO Julienne: épouse de TONA Bernard, un homme de Fotomena,employé civil au camp militaire de Bafoussam. Elle est la mère de :

i) TEDONTSOP TONA Georgette Nicole, étudiante à Yaoundé ~ii) TONA Patrice, en service dans l'Armée Marine à Douala;iii) DEMANOU TONA Clémence Caroline;iv) NGUEKENG TONA Blanche Flore ~v) DONGMO Carine Fleurvi) TENEKEUNG TONA Alain ;vii)TONA Léa Eméline ~viii)TONLE TONA Jules Emmanuel.

3. NGUEUKENG Louise: épouse d'un rnilitaire fouIbé à Nkongsamba où ils sontinstallés.

Page 24: Enfants d'un même père

Progéniture de MEDONG-JEAZAH, la 1ère femme

Pour les trois autres enfants : (TSADJIO Emilienne, KENF ACK Jeannette etDJUKA Colette) voir ci-dessus le paragraphe consacré à leur père MEY A Mauriœ.

7. TSAMO REGINE, LA 7EME FEMME DE TEDADJIO TEDONTSOP

De son passage chez TEDONTSOP, elle aeu un seul entant : MAHAGHOHélène, épouse de NGUIMATSA Emmanuel de Tsingbeu, promoteur de l'équipe"FOZAP FOOT-BALL CLUB" de la Menoua, transporteur et commerçant àDschang. Ce couple très dynamique a les enfants suivants :

..i)--NG1JIMATSA-TEDONTSOP Prince Douglas, Étudiant à Lyon en France;ii) NGUIMATSA DJUKA Monique Félicité, épouse de NASSIRI NGOH

Platini originaire de Limbe et Gendarme à Kumbo;-iii)NGUIMATSA TSAGO Joseph Calvin, Étudiant en Belgique;iv) NGUIMATSA Pierre Beauclair;v) NGUIMATSA TEMATIO Willy Bertrand;vi) NGUIMATSA TSAGUE Jeanne-d'Arc Grâce ;vii)NGUIMATSA Blanche Christine;viii)NGUIMATSA TONLE NGUENTI Cédric.

8. TETIO ANGELE, LA 8EME FEMME DE TEDADJIO TEDONTSOP

Elle a eu un seul enfant de TEDONTSOP : KITIO Bonaventure, électricien enbâtiment domicilié à Etoudi (Yaoundé). Ayant longtemps travaillé à la SociétéENTRELEC, il est actuellement à son propre compte. Marié, il est père de :

i) KITIO Alain Josephii) KITIO TEDONTSOP Achilleiii) KITIO NGUEDOU Armelle Lucieiv) KITIO TETIO Arnita Alinev) KITIO Mariusvi) KITIO MEZA TIO Yannick.

A la mort de TEDONTSOP, TETIO Angèle a épousé MEYA Maurice ZOHOFOLENG de qui elle a deux enfants : CHOUNGNA Petit David et MET AH-NGOHBernadette (cf. paragraphe consacré ci-dessus à leur père).

A ce stade, une question importante se pose: POURQUOI Y-A-T-IL DEUXZOHO TOUS DEUX FILS DE TEDONTSOP ? De mémoire de Bamiléké, on n'ajamais vu un homme avoir deux successeurs!!!

40•

Progéniture de MEDONG-JEAZAH, la 1ère femme

TInous a été rapporté qu'à sa mort, TEDONTSOP avait désigné TONLE Marcelcomme son héritier. Mais, le Chef TSOBGNY Johnny Baleng ne voulant pas que sonZOHO soit un fonctionnaire appelé à servir l'Etat, hors du village, a préféré MEY AMaurice. Ainsi, pendant que TONLE Marcel succédait à son père et devenaitTEDONTSOP Hoguen TI, MEY A Maurice recevait du chef Johnny Baleog, lesattributs de ZOHO-FOLENG en même temps que le terrain où se trouve saconcession. Comme la fonction de ZOHO se confondait à la personne deTEDONTSOP Hoguen, TONLE Marcel a été aussi appelé ZOHO. Plus tard, lorsqueMEY A se suicidera par pendaison en laissant des enfants encore en bas âge, le titre deZOHO se confortera davantage sur le nom de TONLE Marcel.

\

On peut cependant se demander si ZOHO TONLE Marcel assume réellement à lachefferie Baleog les fonctions de confiance et d'intendance jadis assignées à son père.Ses rapports avec l'actuel chef Baleng TSOBGNY Salomon, sans être vraiment toutà fait mauvais, ne permettait pas de dire qu'il est l'homme de confiance et le confidents'occupant des affaires personnelles du chef. Bien plus, à l'état actuel de nosobservations, nous ne savons pas exactement qui, aujourd'hui dans le village Baleng,asswne les importantes fonctions de ZOHO à la chefferie. Mais, cela est le sujet d'lmautre débat.

J

DESCENDANCE DE WHO TONLE Marcel

Nous ne pouvons pas mettre un terme à cette fresque de ladescendance de TEDADJIO TEDONTSOP Hoguen ZOHO1er, sans nous attarder sur une figure influente de sa lignée en lapersonne de ZOHO TONLE Marcel, son successeur.

Comme nous l'avons dit plus haut, ZOHO TONLE Marcelest le fils de TEDADJIO TEDONTSOP Hoguen a deFEUDJIO Jeanne MAHA-ZOUH. De 1940 à 1948, il a fait ses

Études primaires sanctionnées par un CEPE à l'Ecole Régionale de Dschang. Aprèsun stage de Maître d'Enseignement Général a des Études en Entomologie Médicale àYaoundé, il réussit au concours de recrutement des infirmiers à la célèbre Ecoled'Ayos en 1952. TIen sortira en 1954 et entamera une carrière d'infirmier breveté dansplusieurs villes du pays. En 1964, avec sa réussite au concours des infirmiers-assistants, il sera nommé chef d'équipe mobile de prophylaxie (Grandes Endémies) aexerce~a en cette qualité successivement dans les villes de Dschang, Yaoundé,Batoun, Ebolowa, Abong-Mbang, Mbouda, Bafoussam a encore Dschang de 1964 à1985. En 1986, il est promu infirmier principal a sera admis à faire valoir ses droits àla retraite le 31 décembre 1987. Rentré à Baleng, il a ouvert une Case-Santé où ildonne dès soins élémentaires aux villageois dans l'esprit des soins de santé primaiprônés par le Gouvernement.

Ayant épousé plusieurs femmes, ZOHO TONLE Marcel a une nombi 1progéniture qu'il importe d'énumérer pour permettre, comme nous l'avons di 1I 1 l Il,

Page 25: Enfants d'un même père

Progéniture de MEDONG-JEAZAH, la 1ère femme

de ce travail une connaissance aussi large que possible des membres de notre grandefamille. Les enfants suivants sont nés de son union avec:~ A :MAFODONG Lucienne : sa première femme aujourd'hui décédée :

/ 1. MAWAMBA TONLE Joséphine: titulaire d'~ B;T.S. de secrétariat ~eDirection, elle a longtemps travailé à la SNI ft ~ epouse NGO~ Joseph S~ AFOMENKEU, cadre à la SOPECAM à Yaoundé. Elle est la mere ~. NGOUTONLE Corine NGOU NGUENA Kristel Nadège, NGOU ZANGUE Olivia-Laureet travaille actuellement à la Direction des Forêts à Yaoundé.

2. TADONTSOP TONLE Jean Claude : Cadre au service informatique de laBICIC à Douala, marié, père de TONLE Lise-Stella

3. MINDJOU TONLE Pierre-Mary : Architecte intallé en France.

B- DONGMO Pauline Mégni DONG-MESSOU :Après ses quatre enfants MAPE Géneviève, TSOBMEGHAH Elise, TONLE

Pauline MEFO NTCHOUH'NGONG et NGNINGHA Simon, nés de TEDADHOTEDONTSOP, elle donnera à son deuxième mari les deux enfants suivants :

l.FEUDHO TONLE Angéline : professeur d'Anglais au ~ycée ~e Déido àDouala, épouse de NOUBISSIE ~G~ Emmanuel, jo~ste, Directeur del'Hebdomadaire "DIKALO" paraissant a Douala. Elle est mere de 3 a:rrants,NOUBISSIE MALIKA, NOUBISSIE Raïssa Sarah et de NOUBISSIE Nassenne.

2. GUEDIA TONLÉ Raymond "Bayard": Survivant de jumea~ ayant donnéle titre de Mégni à leur mère, il est cadre de gestion résidant à Bonabén-Douala.

C - MEZATEU TEMF ACK Monique: elle est la mère de :1. DONG MO TONLE Albert Bertin : professeur de Lycée d'Enseignement

Technique en service au Lycée Technique de Maroua, marié et père de DONG MOKENGUE Golda Michelle;

2. NDAHDAK TONLE Elise-Florence : épouse MOU AJOU Etienne, elle estprofesseur au CES Bilingue de Bamenda ft mère d'un enfant;

3. DJUAZON TONLE Annie Virginie: élève à Douala;4. AYEMTSA TONLE Serge: étudiant à l'Université de Yaoundé ;5. FEUDHO TONLE Ernestine;6. TEMF ACK TONLE Sylvianne Minette ;7. MOMO TONLE Mirabelle.

D. ANOUBOUDEM Téclaire : elle est la mère de:

42

1.NGNlNBOGHA TONLE Guy-Blaise;2. DJOUMESSI TONLE ThéQphile ;3. TONLE Luc-Yves: étudiant en médecine vétérinaire en Italie depuis 1991 ;4. KENF ACK TONLE Françis ;5. TEWONDA TONLE Pauline Angèle.

Progéniture de MEDONG-JEAZAH, la 1ère femme

E - ZEBAZE Annie : elle est la mère de :1. DONGMO TONLE Guy Rodrigue;2. KANA TONLE Lewis ;3. TEGUEFOUET TONLE Pascal ;4. METCHUETI TONLE Mireille.

F. DONHACHI Pauline: elle est la mère de

1. TETIODONGTONLEFabien ;2. SA'ATONG TONLE ;3. TONLE Norbert ;4. TEDADHOTONLEHoguen.

G- DJOUKEN Ide: elle est la mère de :1. MEFOLAGAP TONLE Josmh2. KENF ACK TONLE Nicole.3. TONLE Christelle.

Après l'examen de la descendance de TEDADHO TEDONTSOP Hoguen ZOHO1er, nous pouvons à présent nous pencher sur celle de ses cadets NGOUGNI,KEUTSOP, NGNINGHA et TETANG Antoine.

TEDADnOTEDONTSOPHOGUENZOHOler,

NGOUGNI NAHA-TALA : (déformation probable du prénom chrétienNathanaël) encore appelé NDEM-WAAN était un très bel homme et travaillaitcomme cuisinier chez un Allemand à Dschang. A cause des frasques de la vimondaine qu'il menait, il attrapa des maladies qui le rendirent stérile. TI mourut sanlaisser d'enfant après s'être brouillé avec son frère TEDADHO TEDONT P litl'accusait de pratiques de sorcellerie.

NGNINGHA André: TI se maria mais mourut aussi sans enfant. S n h ."1 1 IIIson frère TETANG Antoine qui prit sa veuve pour épouse. Nous n p uv 1 1 1

Page 26: Enfants d'un même père

Progéniture de MEDONG-JEAZAH, la lèrefemme

attarder ni sur NGOUGNI, ni sur NGNINGHA pour la simple raison qû'ils n'ont paslaissé de descendance.

BI ENFANTS DE KEUTSOP1~AULINE MAHA-NDIEUHE

EUe a d'abord épousé TINGHOU un homme de Mbengexerçant la profession de vendeur de poudre à canon. Celui-cimourut des suites de brûlures graves occasiormées parl'explosion de CEtte poudre à canon entre ses mains au marchéSAHA-MEY A. KEUTSOP épousa alors TETSOBNANG,

frère de feu TINGHOU.Le nom de MAHA-NDIEUHE lui a été donné par son oncle maternel JIONGO

NDJEUYIM Il. Non seulement elle était l'héritière de sa soeur aînée DONG MO,(lère fille de NDJEUYIM Ier), mais en outre, JIONGO NDJEUYIM Il voulaitcalmer la colère qu'elle exprima à son égard parce qu'il avait repris le terrain deNGOUGNI NAHA-TALA NDEMW AAN qu'elle cultivait à Baleng depuis la mortde ce dernier. Nous avons dit plus haut que NGOUGNI était mort sans laisserd'enfants. En l'absence d'un descendant pouvant prétendre à hériter des biens dudéfunt, JIONGO NDJEUYIM Il avait trouvé normal de s'approprier de ce terrain quiavait été attribué à NGOUGNI par son grand-père maternel NDJEUYIM 1er, aprèsleur arrivée de Ndzifeng.

KEUrSOP MAHA-NDIEUHE est la mère de deux enfants :1. METAH-NGOH Martine : encore appelée MEGHA-MEDOUWOU. Elle a

épousé KOUDJOU puis NGUEAGHO Victor de Bamendou. Elle est la mère de :i) DONGMO Antoinette: épouse de TEHENDONG TEGHO de Bafou de

qui elle a eu DONGMO Martin, KENGMO Madeleine, ANOUMEDEMNoëlle, KEUTSOP Paulette, KENF ACK NGUIMGO Eloge Simplice etautres. '

ii) TENGUEKEU Pierre: Chauffeur de poids lourds à Loum, marié et père deKEUTSOP Liliane et autres.

iii) KAGHO Emilienne: épouse de M. Pascal, un homme de Melieuh (Bafou)en service au Central Hôtel à Yaoundé.

iv) TATANG Julienne: épouse de TATANG Christophe, commerçantBanlœdou installé à Bafoussam.

2/ PAGNING Ernest NDO'MAH : transporteur domicilié à Etoudi Yaoundé, pèrede:

i) PAGNING KEUTSOP Albertine: enseignanteii) PAGNING CHOUNGMELE Guy Bertrand: étudiantiii) PAGNING TSOBNANG Céline Josiane'

. .'

44•

Progéniture de MED( JNG-JEAZAH, la 1ère femme

iv) PAGNING NOUNE Clarisse;v) PAGNING NGUEMO Rostand;vi) PAGNING DONGMO Giscard;vii)PAGNING Livio Paulin ;

KlNFACKJean·Pierrç

CI ENFANTS DE TETANG ANTOINE "PAPA MONSIEUR"

TETANG Antoine, Massa ANTON, le benjamin .desenfants de DONGMO, s'est installé très tôt à Dschang où il étaittaiUeur, blanchisseur et garçon de commerce. Ses alluresdhomme propre et soigné lui valurent le surnom de "PapaMonsieur".

Quand son frère aîné NGNINGHA André mourut sans enfants, il prit sa veuveMETAH-NGOH Lucienne de qui il eut 3 enfants,

1. KINFACK Jean Pierre : fonctionnaire du Ministère du Plan et del'Aménagement du Territoire à Yaoundé, marié et père d'une fille: KINFACKSylviane.

2. DONGMO Jeanne : Bien connue sous le nom de MAMA Jeanne, elle estl'épouse de KENF ACK Albert, fils de MOHO NKEM-MENAH à Bafou.

3. DONF ACK NJOY A Gabriel: Employé à la SOPECAM à Yaoundé-

SECTIONll

FAMILLE DE TSOBMEGHA'H, 2EME FILLE DE

NDJEUYIM 1ER

TSOBMEGHAH était la 2ème fille de NDJEUYIM 1er et de MEDONG-JEAZAH. EUe s'appelait aussi ALA'AH-MBONG. TI se raconte à son sujet que néepourtant valide, elle fut malheureusement "agressée par le diable'l" qui lui paralysatout un côté du corps. A cause de cette infirmité, eUe ne se maria pas. Elle connutnéanmoins un.certain TEDONG-GOUMO de Ndzifeng de qui elle eut 3 enfants :

MBouno, NGUIMEYA et TEMBIA FOLENG

15_ Expression courante servant à désigner une maladie brutale entraînant de façon inexplicubl pour Ilvillageois, la paralysie d'une partie du COIpsd'un homme né pourtant valide. L'allusiœ 8\1 Illllhi 1 Ildu fait que tout ce qui est anormal et imprévisible avec des conséquences facbeuses ne peut prnv 1 l 'I"d'un être malfaisant.

45

Page 27: Enfants d'un même père

"Progéniture de MEDONG-JEAZAH, la 1ère femme

1- MBOUJIO : Encore appelée MEGHA-NDZINKOP est la mère des quatreenfants suivants :

11JEAZAH Pauline CMEFO-NTSAHLAH) mariée à TEZEKEM de Baleveng dequi elle n'eut aucun enfant. Elle divorça Et alla s'installer à Bafoussam où elle étaitcommerçante. Elle mourut en 1986 sans avoir eu d'enfants. Néanmoins, elle a élévébeaucoup d'enfants Et sa bonté sans discrimination lui a valu le surnom de "MEFO-NTSAHLAH' qui signifie "mère dispensant sa bonté à tous".

21 YEMELE François: Décédé très jeune31 TANKEU TEYO Gaston : Commerçant, vendeur de friperie dans les marchés

périodiques de Dschang. TI est domicilié à Ndzinkop Etpère de nombreux enfants.41 DONGMO Madeleine CMEGHA rOH): Epouse de TEDONG-NANG Albert

de Touolah dans le village Foto. Elle est mère de plusieurs enfants.

Il- NGUIMEYA : le deuxième enfant de TSOBMEGHAH n'a pas laissé d'enfants

ill- TEMBIA FOLENG : Le troisième enfant était, comme son nom l'indique, auservice du Chef Johnny Baleng. TI était chasseur, habitait à Medjio Et surveillait lesplantations du Chef. TI est mort célibataire Eton ne lui connaît pas de descendant.

SECTION ID

FAMILLE DE TSADJIO, 3EME FILLE DE NDJEUYIM 1ER

1

1

Le 3ème enfant de NDJEUYIM 1er Et de MEDONG JEAZAH était aussi unefille. Son nom : TSADJIO. Toute jeune, elle suivit des commerçants anglophones àBamenda Et épousa WAKAB NCHANG SANUH. Celui-ci était un sous-chef duquartier Bagfom dans le village Akum près de Bamenda. n donna à sa femmeTSADJIO un nouveau nom: ZUHMBOUFOR signifiant littéralement "écoute ce quedit le chef'. TSADJIO ZUHMBOUFOR mourut en 1959 en laissant les cinq enfantssuivants :

i) ZHlANGO (une femme)ii) NDIMOFOR encore appelé DONGMOiii) CHOR Stephen encore appelé CHOFORiv) BUFOU (MEFEUBOUH) Helen, encore appelée "Mamie". Elle a vécu

longtemps à Douala Et à Kumba où elle mourut en 1986. Elle tenait àDouala une gargote où elle vendait du taro (achu) ;

v) TIBONG Clément encore appeléTIBONG'NOUH.

Progéniture de MEDONG-JEAZAH, la 1ère femme

Au moment où nous écrivons ces lignes, seuls CHOH Stephen Et TIBONGClément sont encore vivants. La decendance de TSADJIO ZUHMBOUFOR sedéveloppe de la manière suivante:

A. ENFANTS DE ZHIANGOLa ressemblance phonétique permet de dire que ZHIANGO est l'homonyme de

JIONGO frère cadet de sa mère devenu DJEUYIM Il. Elle épousa un homme deSanta, FONGUH, de qui elle eut deux garçons :

i) BEZIEH qui est mort sans enfantsii) CHOFOR actuellement à Santa Et encore célibataire. TI vit de travaux

manuels (extraction Et vente de pierres Et de sable, creusage de puits Et delatrines, Etc...)

B. ENFANTS DE DONGMO NDIMOFORTI a épousé deux femmes Eta eu 3 enfants de la première Et 2 de la deuxième.

I. NTSAM, la première femme est la mère de :al NEH Suzanna : Mariée à TAMAMBANG Lucas du village Mendankwe

(Bamenda), elle a eu 7 enfants :i) TAMAMBANG Charles: Plombier à Douala;ii) ASAAH Célestin: ménuisier à Emana, Yaoundé ( quartier Bamenda );iii) NGUIEH, élève à Mbouda où elle vit avec sa mère qui s'y est installée Et

tient un débit de boissons depuis la mort de son mari ;iv) NDIMOFOR Patrice, électricien automobile Etbâtiments à Emana.v) NTSAM Grâce, élève à Bafoussam.vi) TUMASSANG Dénis, élève à Yaoundé.vii)MAMAH Téclaire, élève à Mbouda.

bl NCHANG Joseph : Instituteur à l'Ecole Catholique de Akum, marié Etpère d4 enfants;

d CHE John: TI a passé une bonne partie de son enfance à Baleng (Bafou). Reotl'à Akum, il est planteur Etfabricant de parpaings. TI a eu 6 enfants de ses 2 femmdont la première est aujourd'hui décédée.

1 JI>

Page 28: Enfants d'un même père

. Progéniture de MEDONG-JEAZAH, la 1ère femme

Il. BEUGHEU, la deuxième femme, est la mère de :al CHOFOR NDlMOFOR : Chef de Service au

Ministère de l'Agriculture. D est marié et père de 7 enfants.bl ATANGA Ignatius: Professeur de CEG, il est au

Lycée de Likumba à Tiko.

C. ENFANTS DE CHOH STEPHENPlanteur à Akum, il a épousé MANGUEH Bertha de qui sont nés les 10 enfants

suivants :al NDIKUM Joseph: Contrôleur-Adjoint des DOuanes en service à Ekok (Mamfé)

sur la frontière du Nigéria. TI est marié et père de 4 enfants:bl CHOH Lawrence NCHANG : Professeur de Collège d'Enseignement

Technique (PCET), il est chef de service des Equipements à laDirection des Projets et des Equipements Scolaires au Ministèrede l'Education Nationale à Yaoundé. Marié, père de 4 enfants.D est domicilié à Ekounou Yaoundé, face Château d'eauCollavino. Pour occuper ses heures libres et garder sa main detechnicien, il a ouvert un atelier d'ajustage à Madagascar(Yaoundé) pour la fabrication de pièces mécaniques. Cet atelier

occupe beaucoup de jeunes gens dont son neveu MBOUH Gustave.d NANGA Odilia: Elle a épousé Victor FON de qui elle a eu un enfant:

MBOUH Gustave, apprenti ajusteur à Yaoundé, dans l'atelier FABMEC de CHOHLawrence NCHANG au quartier Madagascar.

dl MANDJEUYIM Helen: Elle a épousé KOTI de BENJA (Bamenda) de qui ellea eu SIX enfants. Planteurs, ils se sont installés à Muyuka ;

el CHOH Philomena NGWE : Professeur de Lycée d'Enseignement Général(pLEG), elle enseigne au Lycée de Nkol-Ndongo et a un salon de coiffure pour damesau carrefour du marché Essos à Yaoundé. Elle a épousé CHOH David WANKI, luiaussi PLEG, Censeur au Lycée de Sangmélima. Ils ont cinq enfants ;

fi ASAAH Celestin BRAMO : Ajusteur à Yaoundé, carrefour Jean Vespa ;gJ ANUNIMBON Esther : Infirmière au Dispensaire de Nkomo Yaoundé elle a

épousé NGEH ANINGBAH NCHOTU Pius, vitrier domicilié à Ekounou ; ,~ F,ORBAH Rita NGIEH : Infirmière à l'Hôpital Central de Yaoundé. Elle est

manee a FORBAH TANDJONG Martin, Enseignant au CENAM ;il CHlNJE Valentin: ajusteur avec ASAAH Celestin au carrefour Jean Vespa à

Yao~dé. Not:ons en pass~ que le père de MANGUEH Bertha s'appelait CHINJE.Le pere de Eric CHINJE, journaliste de la CRTV Télé, Max TALO CHINJE, est le

48

Progéniture de MEDONG-JEAZAH, la 1ère femme

frère consanguin de MANGUEH Bertha et successeur de leur père. D'où l'origine dunom que porte Valentin; .

j/ NDE Chrisanthus :Elève à Yaoundé.

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D. ENFANTS DE BUFOU MEFEUBOUH HELENComme sa soeur ainée ZHIANGO, BUFOU Helen s'est mariée à Santa où elle a

eu de son mari BOMA un seul enfant : NEH Justina. Cette dernière a épousé JamesATANGCHO de Akum et a eu 10 enfants de lui.

i) ATANGCHO Christopher ATEYIM, cadre à l'ONCC à Douala, marié et pèrede 3 enfants; .

ii) ATANGCHO Pius MBAH, étudiant en Belgique, marié et père de 5 enfants;. iii) FORMENY AM Paul, homme d'affaires à Bamenda;

iv) ATANGCHO Stella, femme d'affaires en Italie, mère de 2 enfants;v) ATANGCHO Vivian, domiciliée à Douala et mère

d'un enfant;vi) ATANGCHO Denis NCHANG, étudiant;vii)ATANGCHO Priscillia, aujourd'hui décédée;viii)ATANGCHO Augustin TISHIE;ix) ATANGCHO Celestin CHOH, étudiant;

-; x) ATANGCHO Charles NDINGA, étudiant.E. ENFANTS DE TIBONG CLEMENT

Ancien cuisinier du Préfet de Bamenda, il a épousé SHURIScholasticas, princesse de la chefferie du village Akum de qui ila eu 7 enfants:

1- Mme TASOG née SICHE Elisabeth, institutrice àBafoussam où son mari, TASOG Célestin est Inspecteurpédagogique provincial de bilinguisme;

2- NDIKUM TIBONG Emmanuel, caporal de l'année camerounaise à Yaoundé;3- ZUHBOFOR TIBONG Rose (homonyme de TSADllO, 3ème fille de

NDJEUYIM 1er, surnommée ZUHMBOUFOR à son arrivée à Akum), épouse dTIMBONG WANKI Kevin, homme d'affaires basé à Yaoundé (Ovom-Abang) fiDouala. Elle est mère de cinq enfants. .

4- CHlNJE Francis;5- FRU Jude, photographe à Douala;6- CHE Faustin, étudiant à Buéa ;

Page 29: Enfants d'un même père

Progéniture de MEDONG-JEAZAH, la 1ère femme

7- AJIEH Innocent, mécanicien à Douala.

Après la mort de SHURI Scholasticas, TIBONG Clément a épousé SHURI Dorisdu village Bafut qui lui a donné 5 enfants: BIH Adeline, ZfllANGO Brigitte,NWUNFO, CHOH Stephen et SUR Conrad.

SECTION IV

FAMILLE DE JlONGO DANIEL NDJEUYIM n

llONGO Daniel, quatrième et dernier enfant de MEDONG JEAZAH et deNDJEUYIM 1er a succédé à son père et porte le nom de NDJEUYIM Il.

Outre les travaux des champs, il vendait de l'huile de palme et élevait des chèvres.

NDJEUYIM Il qui était légèrement bègue, n'avait qu'une seule femme :TEJIOGNI Claire. Elle était la fille de SA'A DONKENG de NDZINKOP et deDONGMO. Cette dernière était elle même la fille de TETSA NGUIMGOH. SA'ADONKENG, le père de TEllOGNI était le SA'N6 de TEGUIMEY A. Ceci permet decomprendre les liens de ce dernier avec la famille NDJEUYIM.

TEllOGNI était mieux connue sous le nom de "NDZU-NDAAH". Son premierpetit-fils s'appelant YEMELE Daniel, elle avait l'habitude de jouer avec lui all'appelant "mon mari". On l'appela al retour "la femme de Daniel", ("NDZU-NDAGNIA" al patois) qui sera abrégé "NDZU-NDAAH". Elle est morte al 1976ayant mis au monde les six enfants suivants :

7*'" i) DONKENG Pierre MOHO-LEKOUET

ü) YEMELE Cosmas A SOB MEMEKEM

iii) T ANKEU (décédé al bas âge)

iv) DONGMO Simon Massa SlMOU

v) JEAZAH (décédée al bas âge)

vi) NGUIMEY A Joseph (NDJEUYIM III)

En mourant, NDZU-NDAAH, conseillée par une de ses amies, une veuve duvoisin ZAHA-MONI, a désigné ses représentants dans chacune des familles de ses 4enfants. Elle voulait éviter d'avoir une héritière unique. Ainsi, al cas de sacrifices auxmânes des ancêtres ou al cas de reception de la dot d'une fille envoyée al mariage, lereprésentant recevra les cadeaux destinés à NDZU-NDAAH chaque fois que la

16 "SA'A" ou "SARA" : Dans la liquidatiœ de la succession en pays Bamiléké, l'héritier principalappelé "NDJIH-NGUIA" (1itt. celui qui gagne la maison) est souvent secondé par 2 co-héritiers quis'appellent par ordre de préséance, "NTCHUETI" et "SA'A". Ici, le SA'A est donc le deuxième adjoint àl'héritier principal. Le premier enfant du défunt n'est pas nécessairement héritier principal comme danscertaines tribus du Cameroun. Considéré comme l'"ami" du père défunt (parce qu'il est le plus âgé), ilreçoit le titre de 'SOB'O" et jouera un rôle de cœseiller auprès de l'héritier principal.

50

Progéniture de MEDONG-JEAZAH, la 1ère femme

cérémonie sacrificielle ou le mariage concernera une personne de sa famille. Ladescendance de llONGO Daniel NDJEUYIM n avec NDZU-NDAAH TEllOONIClaire se présente comme suit:

A. ENFANTS DE DONKENG PIERRE MOHO-LEKOUETD'abord installé à Dschang, il était tricoteur de gilets et de

chapeaux puis savetier. De sa femme MEFOMENDJOUHélène, il eut 3 enfants qui moururent al bas âge. DONKENGPierre décida de rentrer définitivement au village. n édifia sapremière case al haut de l'actuelle maison de DONGMOSimon. Comme le chef TSOBGNY Johnny Baleog menaçait de

ravir le terrain de son père sis à Nkôho-rnetôh, il alla s'y installer à côté de celui deMANFO SEHESSO, et fut appelé MOHO-LEKOUET, parce qu'il était le seulhomme mûr habitant sur cette colline où se trouve actuellement sa concession.

Dans sa jeunesse, il s'appelait "CAlLLE" al raison de son élégance. Ainsi, il seraconte qu'il s'amusa au point de se marier très tard. En exerçant encore de temps altemps son métier de savetier, il se convertit al planteur, al cueilleur de miel et de vinde raphia. On l'a également connu comme joueur de "Leloung" (sorte d'instrumenttraditionnel de musique) et grand animateur de "Mendzong'"? . DONKENG PierreMOHO-LEKOUET est mort le 26 janvier 1974 al laissant 9 enfants.

Sa première femme MEFOMENDJOU Hélène, fille de ZOHO NGUENTI deTsingfou et de KENF ACK, fille de FO-NDZIFENG, est la mère de:

11 TADJEUGNING Pauline : épouse de NGUEDIA Nicolas de Ntchoussuetinstallé à Douala. Elle est mère de 8 enfants:

i) DONKENG Eric Alain, étudiant al Electronique à 1W MICRONICS àYaoundé;

ü) NGUEDIA NGUEMEDllO Rommel Pétain ;

iii) NGUEDIA MAFOMENDJOU Delvette Aurole :

iv) NGUEDIA DONGMO Jacquéline Lucie;

v) NGUEDIA DIKA Joël Léolin ;

vi) NGUEDIAMESSOPDONG SOPPO PRISO Sylviane MIchèle;vii)NGUEDIA Paul Clément ;

vüi)NGUEDIA DONKENG Line Merveille.

17 MENDZONG : danse guerrière où des gens appartenant à une même classe d'âge fœt exhibitiœ dsouplesse, d'adresse et de ruse en mimant des scènes de guerre. Armés de lances, de sabres, d'épé ,CIfusils ou de pistolets de fabricatiœ locale, ils portent des coiffures et des costumes de guerre.

51

Page 30: Enfants d'un même père

Progéniture de MEDONG-JEAZAH, la 1ère femme

TADJEUGNING Pauline est la représentante de NDZU-NDAAH (la grand-mèrepaternelle) dans la famille de MOHO-LEKOUET DONKENG Pierre. Elle est trèsactive au sein de la Section de l'Organisation des Femmes du RassemblementDémocratique du Peuple Camerounais (OFRDPC) du département du Wouri(Douala) avec Mme FONING Françoise.

21 DONKENG Cosmas : Inspecteur du Trésor en service au Ministère. desFinances, il est domicilié à Emana- Yaoundé. TI a succédé à son père et porte le nom deMOHO-LEKOUET II. Marié, il est père de 9 enfants :

i) DON PANKA François Giovanni, né de GUEGUIM ZAMBOU Técla etélève au Monastère des Bénédictins du Mont Fébé à Yaoundé. Ses cadets,nés de 1EMATIO Juliette et de NGA MFOMO Gisèle Marcelle sont:

il) DONKENG JATSAFanny Christelle;iii) DONKENG Zed Enrico ;iv) DONKENG Joseph Kevin ;v) DONKENG MEFOMENDJOU Gaëlle Laetitia;vi) DONKENG Ferly Loïc;vii)DONKENG Dany Cisco ;viii)DONGKENG TADJEUGNING Charles Audreyix) DONKENG 1EMATIO Yvan Aurelien.

31 TONLIO David : Infirmier et vendeur en pharmacie, il est domicilié àBonabéri-Douala. Marié et père de 4 enfants :

i) TONLIO KANA Armelle Gloria;il) TONLIO DONKENG Bérenice Nma ;iii) TONLIO NOUDEM Christelle;iv) TONLIO FEZEU Ivano Pavlov.

41 DONKENG KENF ACK Pierre Exupéry : Contrôleur des Impôts, Adjoint auChef de Centre Départemental des Impôts de la Mefou et Akono à Ngoumou, mariéet père de 3 enfants :

i) DONNGUENA Gilbering Yvon;il) DON DONKENG Bienvenu LIFANGI ;iii) DONKENG DEMA Galucie-Ludivine.

51 DONGKENG Charles Roger : Comptable à la Société Asquini-Encorad àDouala, marié, domicilié à Bonabéri. TI est le successeur de leur mèreMEFOMENDJOU décédée le 16 novembre 1979.

La 2ème femme KENF ACK Joséphine, originaire de Fonakeukeu est la mère de :

52•

Progéniture de MEDONG-JEAZAH, la l ère femme

11DONKENG FOUEMO Marie Hélffie : Mariée à DONGMO Paul Justin àYaoundé. Elle est mère de 4 enfants :.

i) DONKENG Joël Aurelien ;ii) DONGLEO Muriel Olivia;iii) DONGLEO Lidivine NoëIla;iv) DONLEO Laurelle Cynthia

21 DdNKENG Antoin€tte : Mariée à NOUMEDEMRigobert, un Baleng installéà Douala. Elle est mère de 3 enfants.

i) DONKENG Eroïc Flanelle;ii) NOUMEDEM Magloire;iii) NOUMEDEM KENF ACK Cédric.

31 DONKENG TSAF ACK Léocadie Sylvie : Mariée à NGUETSE Emile àNkongsamba.

41 NDONKENG LEMONGO Thérèse: En mariage à Bansoa (penka-Michel) etmère d'un enfant: DONKENG KONAKO Franky Herman.

,

B. ENFANTS DE YEMELE COSMAS A SOB ME-MEKEMAyant fait des études jusqu'au CM1, YEMELE Cosmas, a

été catéchiste à Fokamezo où il a créé le marché de la chefferieen 1930. Ensuite, il a été garçon de commerce chez DEKAGE àDschang, puis savetier. De 1934 à 1937, il est chef d'équipedans les plantations coloniales de caféiers de Nyabang(Nkongsamba). Rentré à Dschang pour des raisons de santé, il

reprendra son métier de savetier pendant quelques temps avant, de travai~er à ,l~Station Quinquina et dans la boutique de Johnny Baleng. Dès 1946, il a etereprésentant des artisans de la région bamiléké, chef de la famille Bafou à Dschang,président de la jeunesse Bafou, chef de quartier, Conseiller Municipal, garçon decommerce chez PETITO, puis commerçant à son compte personnel à partir de 1958(tenancier de bar et vendeur de chèvres).

Ayant un sens élevé de la famille, il a choisi, quelques mois avant sa mort, de sefaire appeler "A SOB MEMEKEM" pour marquer son amour pour ses frères etsoeurs et les sacrifices qu'il a, à plusieurs occasions, consentis pour les sortir dsituations embarrassantes. TI est mort le 19 mars 1993 après avoir désigné YEMELAntoineRoger comme son successeur.

De sa première femme NGUEPI Angela, il a eu :II 1EGNI GUIMELE Damien (déformation de YEMELE Daniel) : tâcheron 1

bâtiment spécialisé en peinture, il est marié et père de plusieurs enfants d nt 2Jumeaux.

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Page 31: Enfants d'un même père

Progéniture de MEDONG-JEAZAH, la,.! ère femme

21 Mégni DONGMO Je2lltlette : Mariée à TSAF ACK Jean de Tsingbeu ; elle estmère de 9 enfants :

i) TEGNI YEMELE TSAF ACK Chamberlain Miguel, marié et père de troisenfants dont deux jumeaux ;

ii) llOGO TSAF ACK Rachel, mère de trois enfants ;iii) NGUETSE TSAF ACK Valentin Isaac, étudiant à Yaoundé 1 ; .iv) DJUKEM TSAF ACK Gisèle, mariée à NGUELIF ACT< Maurice,

domicilié à Foréké-Dschang, mère d'un enfant :v) NGUENA TSAF ACK Florence ;vi) ANOAZI Marie-Laure ;vii)KEMllO METANGMO Daniel (un jumeau) ;viü)KENGOUMTSA Maurice ;ix) VOUFO Roseline.

31 TIWODA Gilbert: Instituteur en service à Foumban. Il a épousé DELLANGANKENG Bernadette qui lui a donné 8 enfants :

i) DELLA TIWODA Patricia, étudiante à Yaoundé 1 ;ü) YEMELE TIWODA Marc RYAN ;iii) NGUEPI TIWODA Michèle-Christie, étudiante à Yaoundé II ;iv) TEGOMO TIWODA Olivier;v) TOUKEM TIWODA Bérangère ;vi) TIWODA VQUFO Sandrine;vü)NGANKENG TIWODA Gauthier Magloire ;viü)SONKENG TIWODA Rita Majoie.

A la mort de son père, TIWODA Gilbert a (té désigné comme tuteur attitré dusuccesseur YEMELE Antoine Roger encore élève. A ce titre, il joue le rôle de"SOBO" dans leur famille. .

41 TEMGOUAThérèse : Infirmière à l'Hôpital départemental de Dschang, elle est~riée à MOMO Maurice, maître d'EPS, originaire de Zong Fotomena, elle est lamerede: / .

i) YEMELE Jean Chrysostome, bien connu sous le nom de DINGOUS ;ü) DEN-MAROU Caroline, elle même mère d'tm enfant ;iii) MOMO Georges ;iv) MOMO NGOTSA Valérie;v) MOMO VOUFO Rosine;vi) MOMO nOF ACK Raïssa ;

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Progéni ture de MEDONG-JEAZAH, la 1ère femme

vü)MOMO llONGO Vital.TEMGOUA Thérèse est la représentante de NDZU-NDAAH (la grand-mère

partemelle) dans la famille de YEMELE Cosmas.5. TSADllO Louise : Mariée à TAFOPI Joseph, instituteur originaire de

Batcham, elle est la mère de :i) YEMELE TAFOPI Clarisse Mirabelleü) DJIMELI TAFOPI Alexandreüi) TAFOPI TAFOPI Martin 1Dugarsiv) NGUEPI TAFOPI Martin II Dagobert,v) KENTSOP TAFOPI Pierre Exuperyvi) MAWOUY A TAFOPI Marie Sandrine, YEMELE Marie-Madeleine

vü)TATANG TAFOPI Maurice.TSADllO Louise a succédé à sa mère NGUEPI Angela décédée le 17 janvier

1993.61 YEMELE Grégoire: Soudeur et ajusteur à Douala, marié et père de 3 enfants.

Les enfants de la 2ème femme MEPOUBON Elisabeth sont :1/ YEMELE Marie Madeleine: résidant à Douala et mère de DONGMO Adeline;21 YEMELE NTSANGUE Joseph : professeur au Collège INTELLEXI à

Dschang. Marié et père de 3 enfants ;31 YEMELE llONGO Colette: mariée et installée à Santchou (plaine des Mbos),

mère de 5 enfants ;41 YEMELE Angèle: mariée à ZANGUE Janvier de la BICIC à Dschang, elle est

mère d'un enfant : YEMELE Marcellin ;51 YEMELE Pierre: professeur au Collège TEGUIMEYA à Bafou;61 YEMELE Antoine Roger : élève, successeur de son père YEMELE Cosmas

décédé le 19 mars 1993 ;.71 YEMELE Esther: mariée àDouala ;81 YEMELE MAllOZE Béatrice: élève.

C. ENFANTS DE DONGMO SIMON (MASSA SIMOU)n a exercé le métier de tailteur, puis ayant eu son permis de

conduire, a travaillé comme chauffeur successivement à la chefferieBafou, chez CHANAS & PRIVAT, à la SAP, à la Coopérative desplanteurs de café Arabica (CAPBCA, COOPtOLV, CAPLAME,UCCAO).

55•

Page 32: Enfants d'un même père

Progéniture de MEDONG-JEAZAH, la 1ère femme

DONGMO Simon encore appelé Massa SIMOU est mort le 9 juillet 1990 enlaissant cinq femmes et une importante progéniture. Son successeur est DONG MOEugène assisté de NTCHUETI DONGMO NGUIMATSIA Gaston.

I. De sa 1ère femme DONKENG Madeleine, il a eu un seul enfant:- DONGMO Petit Pierre: homme d'affaires installé à Libreville (Gabon) depuis

1980. n est le père de:i) DONGMO Francine Carole;ü) DONGMO Dannie ;iii) DONGMO Bienvenu;iv) DONG MO Jean Paul ;v) DONG MO Colette;vi) DONGMO Arnaud.

1

II. De sa deuxième femme lEAGUE Noëlle sont nés:1/ JIOTSA Joséphine: mariée au Sergent NGAGNT Edouard à LEFE (Bafou).

Elle est mère de 7 enfants dont:i) DONGMO NGAGNI Florence ;ü) NGAGNINGUIMATSIA Alice;iii) NGAGNI Bertin ;iv) NGAGNI Elise.

2/. DONGMO Marie Thérèse: Greffier au Tribunal de Première Instance deBafoussam, elle est la mère des cinq enfants dont les noms suivent:

i) DONGMO Armelle Lucie;ii) MOMO NAGUE Rodrigue;iii) MOMO DONG MO Deliot Vauthier ;iv) MOMO Patrick Barret ;v) DONGMO Laura.

Notons en passant que DONGMO Marie Thérèse est la représentante deNDZUH-NDAAH (la grand-mère paternelle) dans la famille de Massa SIMOU.

3/ DONGMO Georges CARAMBA : Instituteur à Bafoussam, il est marié et pèrede:

i) DONGMO BOUZANG Marius Douglas.ii) DONGMO Joss Claire;iii) NGOUO Guy Mathieu

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Progéniture de MEDONG-JEAZAH, la 1ère femme

iv) DONG MO NGUEDIA Mirlande Axelle;v) DONG MO NGUIMF ACK Aracelli Anicet ;vi) DONGMO KENF ACK Boris Clotaire.

4/ NTCHUETI DONGMO NGUIMATSIA Gaston : Cadre de' banque en serviceà la SGBC à Bamenda. n est virtuellement chef de la famille de Massa SIMOU car,grâce à ses qualités d'hoinme de coeur, _~ s'occupe de tous les problèmes de ses frèreset soeurs surtout que l'héritier, DONGMO Eugène, est encore élève et n'a aucunpouvoir d'achat. marié, il est le père de :

i) DONGMO NGUIMEZAP Georgia ;ü) DONGMO Lionel SIMON dit DON SIMO~iii) DONGMO NGUETSA Chimène;iv) DONGMO lEAGUE Francine Saurelle ;v) DONGMO NGUIMATSIA Jorès ;

vi) DONG MO Arnaud Landry.5/ DONG MO TSAKEM Françoise : Epouse de MANFO KENF ACK David,

transporteur domicilié à Bépanda-Douala. Elle est mère de 4 enfants dont DONGMOKENF ACK Pélagie et KENF ACK Belgrade.

6/ DONGMO Marthe Brigitte : épouse de KITIO Jean Paul, instituteur àBafoussam ;

7/ DONGMO Eudoxie Bardot: épouse de NGUIMATIO Robert, technicien de laSanté au service dentaire de l'Hôpital Central de Yaoundé. Elle est mère d'un enfant

8/ DONGMO Ghislain Romaric;9/ DONGMO NGAGNI Pauline Sylvie.ill. De sa 3ème femme, TEMATIO Véronique, DONGMO Simon a eu:1/ DONG YEMELE Marie Claire: Mariée à NGUEPI Louis, cadre de banque à

la SGBC à Limbé. Elle est mère de 7 enfants dont : DONGMO NGUEPI AlainValéry.

2/ DONGMO Rachel Noëlle: mariée à VOUFO David à Yaoundé, elle est mèrede 3 enfants ;

3/ DONGMO Eugène Massa SIMOU n:Son successeur, élève à Bafoussam ;4/ DONG MO Yves Olivier ;5/ DONGMO Blandine Cécile: élève6/ DONGMO Sylviane Marthe;7/ DONGMO Elvis Joël ;8/ DONGMO Eric Martial.

•S7

Page 33: Enfants d'un même père

Progéniture de MEDONG-JEAZAH, la l ère femme

N. De sa 4ème ferrune Mégni JEAZET Jeannette sont nés :1- DONGMO TEFOUET Marie Christine: marié à DONGMO Pierre à Nkapa.

Elle est mère de 7 enfants;2- DONF ACK David: survivant des jumeaux, tâcheron en menuiserie à Dschang;3- DONGMO IŒNF ACK Bertrand;4- DONG MO Marthe Olga Evelyne;5- DONGMO ALOKENG Alice Véronique.

Il1

V. Sa cinquième ferrune NGUEF ACK Marthe est la mère de: DONGMOYEMELE Jean Claude, électricien en bâtiment domicilié à Etoudi Yaoundé. TI estaussi appellé DONGMO KORO-NOR comme étant l'homonyme de NDJEUYIM1er. De tous les descendants de NDJEUYIM, il est le seul à maîtriser aujourd'huil'emplacement des domiciles de ses oncles, tantes, cousins et frères dans la plupart desvilles du pays.

VI. D'une veuve de ZAHA MONI, (son voisin), DONGMO Simon eut une filledu nom de DONGMO Elise, mariée à un homme Foto domicilié à Bonabéri-Douala.

D. ENFANTS DE NGUIMEYA JOSEPH NDJEUYIM III,Le successeur de llONGO NDJEUYIM II a été à l'école jusqu'au CM II. Ayant

eu son permis de conduire, il a travailléquelques temps à la chefferie Bafou commechauffeur avant d'aller s'installer à Doualaoù il a servi comme garçon de commercechez GUERPILLON. TI a acheté unemotocyclette Vespa, puis une voiturePEUGEOT 403 familia1e dont il se servaitcomme taxi à Douala. Rentrédéfinitivement au village lors des funéraillesde son père dont il était le successeur, il autilisé sa voiture comme taxi entre Dschanget Bafou avant de se faire embauchercomme chauffeur livreur aux Brasseries duCameroun.

Mort le 7 juillet 1988 après avoir été longtemps malade, il a laissé 2 veuves et 8enfants.

Sa 1ère femme MEZAPKEM Jeanne, a perdu son unique enfant au cours d'unaccident de la circulation en 1958. Elle en a été définitivement traumatisée et est

1

58

Progéniture de MEDONG-JEAZAH, la 1ère femme

rentrée chez ses parents à Bassessa où elle est jusqu'à ce jour dans un état mentaldéplorable.

La 2ème ferrune, Mégni DONF ACK Christine est la mère de :1/ NGUIMY A Gaston Louis : commerÇant-à Bafoussam, il porte le titre de

NDJEUYIM N en sa qualité d'actuel héritier de la lignée des NDJEUYIM. TI estmarié et père d'un enfant ;

2/ NGUIMEYA Clémence: morte en 1987 ;3/ GUIMY A TSOBZE Anne-Marie : épouse NANDONG Janvier de Lepiah

domiciliéeà Bonabéri-Douala et mère d'un enfant; .4/ DONGMO Marthe Renriette : mariée à DONGMO Etienne YA'SOUR II, un

homme de Nzem1ah domicilié à Yaoundé et travaillant au Centre HospitalierUniversitaire (CHU);

5/ GUIMY A TSADllO Marie Joseph, mariée et installée à Douala.6/ GUlMY A NGUlMF ACK Annand : survivant de jumeaux ;7/ GUIMY A Diane Claire;8/ GUIMY A Jean Paul ;9/ DONG MO Fanny Oriane.

Précisonsque NGUlMY A JosephNDJEUYlM III était le représentantde NDZUH-NDAAHdans saproprefamille.

A ce stade, vous en savez autant que nous sur la progéniture de NDJEUYIM 1eret de sa 1ère ferrune MENDONG JEAZAH. Qu'en est-il maintenant de la secondefemme, la nommée NGUIMATSIA ? C'est l'objet du chapitre suivant.

Décembre 1959: Funérailles de NDJEUYIM IIà Baleng.

59

Page 34: Enfants d'un même père

Branche généalogique deJiongo Daniel Ndjeuyim II4e enfant de Njeuyim 1et

de Medong Jeazah sa Ière F e

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. . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .'------------------- ....···Oongmo··". 1èrefille

TsadjioZuhboufor.··. -Tsobmegha'ah.

. '. 2ème fille ...

1 G~de IllhWda Il Y=n,de 1Dannen Gilbert G!ésroire

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®''l\DianeClaire

Ç7~~'yae-Mari Nguimf""kAmland

Nguimeya §Gaston Louis NgUlDleya

NDJEUYIM N Clémenœ

@o@o_oMarthe FannyHenriette Oriane

GuimyaJean-Paul

Page 35: Enfants d'un même père

CHAPITRE IIPROGENITURE DE NGUIMATSIA, LA 2EME

FEMME DE NDJEUYIM 1ER

Les résultats de nos recherches sur cette deuxième branche de la généalogie de lafamille NDJEUYIM ne sont guère consistants. En attmdant d'm savoir plus dansl'avenir, on peut:noter que NGUIMATSIA, la deuxième femme de NDJEUYIM 1er,lui a dormétrois mfants:

i) YEMELE (une femme) ;ii) TEYO NDONGMEZA (un homme) ;iii) Maria LONKENG MEGHA-METSOP (une femme).

A. YEMELE LA lERE FILLEDe ces trois enfants, seule YEMELE a pu laisser une descendance. Les

jnfonnations que nous avons recueillies à ce sujet sont assez vagues. Selon unepremière source, elle-aurait épousé KEM DONGMEZA de qui elle a eu un enfant :ZANGUlM David, bien connu sous le nom de David MEGHA-METSOP. The autresource bien plus confuse révèle que YEMELE s'est plutôt mariée à KEMMEWOUNG'HO, fils de KEM DONGMEZA et que ce dernier serait le grand-pèrede ZANGUlM David. n serait souhaitable de retrouver ce dernier pour plus delumière sur la descendance de son aïeule NGUIMATSIA.

B. TEYO NDONGMEZA, LE DEUXIEME ENFANTSelon plusieurs sources concordantes, TEYO NDONGMEZA exerçait la

1 rofession de boucher, allait de marché en marché et abattait des chèvres et des porcs.râce à cette activité, il put se permettre de verser la dot de 3 femmes et gagna une

quatrième au cours d'une partie de INJAMBO"18. Les quatre femmes de TEYONDONGMEZA étaient :

i) DJUKA MIASSOUH;ii) DONGMO encore appelé NDONG-llOMO ;iü) DONG MO fille de SA'A FONGANG ;iv) TSOBZE fille de SA'A TSAF ACK.

Il NIAMBO : Md pidjin désigaeat un jeu de hasard faisant intervenir des dés ou des cartes. Lespllr110ipantsà ce jeu pariaient de l'argent, ou d'autres biens que remportait celui qui marquait le plus depoints. Dans un cas de pari de persœnes (esclaves ou femmes), l'objt>tde l'Enjeu n'était jamais cœsuJté.

61

Page 36: Enfants d'un même père

~,~------~----------------------------------------------------~.-------------------------~--Progéniture de NGUIMATSIA, la 2ème femme

TEYO NDONGMEZA succéda à NDJEUYIM 1er mais mourut quelques tempsaprès sans avoir eu d'enfant de l'une de .ses quatre épouses. La succession vacante futalors prise par son frère consanguin JIONGO Daniel qui devrait normalements'appeler NDJEUYIM ID et non NDJEUYIM II. Quant à ses quatre veuves, ellesprirent les destinations suivantes :

1°/ DJUKA MIASSOUH fut prise en mariage par TEDADJIO TEDONTSOPpetit-fils de NDJEUYIM 1er et neveu de TEYO NDONGMEZA. Elle lui donna lesenfants :

i) CHOUNNA David;ü) MET AH-NGOH Bernadette;iii) TSADJIO Emilienne ;iv) MEYA Maurice ZOHO FOLENG(cf. chap.l, SectionI § a ci-dessus).

2°/ DONGMO (NDONG-JIOMO): épousa TEKOUDJOU TENDA'AH, un desfrères consanguins de TEYO NDONGMEZA, unique enfant de MEGNINANG la3ème femme de NDJEUYIM 1er. NDONG-JIOMO et TEKOUDJOU TENDA'AHauront une fille unique: MESSONBAH Odette, dont la descendance sera examinéeci-dessous au chapitre ID.

3°/ DONGMO F~e de SA'A FONGANG : ira en mariage chez KEMEKOUNG,sucesseur du grand-pere maternel de TEYO NDONGMEZA.

4°/ TSOBZE, fille de SA'A TSAFACK est revenue en héritage à YEMELE lasoeur aînée de TEYO NDONGMEZA. Etant une femme, YEMELE donn'eraTSOBZE en mariage à un des enfants de KEM NDONGMEZA, son mari. On peutse demander si ZANGUIM David MEGHA-METSOP ne serait pas l'enfant de cetteTSOBZE.

La ventilation que nous venons de voir au sujet des veuves de TEYONDONGMEZA nous incite à attirer l'attention du lecteur sur le fait que la femme,dans la société traditionnelle, était considérée comme un bien faisant partie dupatrimoine de son mari. Ainsi, lorsque celui-ci décède, ses biens matériels(plantations, argent épargné, vêtements, droits successoraux, outils, etc ...) sontrépartis à ses héritiers en même temps que ses veuves. Dans le cas de TEYONDONGMEZA, il est cependant assez surprenant que son frère consanguin JIONGODaniel ,~ deviendra son successeur n'ait pas reçu de femme alors que YEMELE, lasoeur amee de TEYO NDONGMEZA en a eu. Peut-être faut-il croire qu'à la mort deTEYO NDONGMEZA, JIONGO Daniel était bien trop jeune pour prendre femme.Mais cette idée ne tient pas debout car, TEDADJIO TEDONTSOP, le fils de la soeuraînée de JIONGO Daniel était déjà mûr et a pu prendre une des veuves.

62

Progéniture de NGUIMA TSIA, la Zème femme

c- MARIA LONKENG MEGHA-METSOP

Maria LONKENG épousa WAMBA METEUH du quartier Metsop vers lachefferie Bafou. Ainsis'explique son nom de MEGHA-~TS<?P. Tous les ~antsqu'elle eut chez cet hëmme moururmt en bas âge. Son man avart œp~dant ~autresenfants nés d'un premier mariage. Une fois, il y eut des palabres au SUjetdes.pieds d~caféiers. Les enfants de WAMBA METEUH, rossèrent LONKENG au point de 1\11

provoquer un déhanchemmt. YEMELE Cosmas, mécontent des sévices dont sa tanteétait victime alla à la chefferie Bafou porter plainte contre les enfants de WAMBAMETEUH. À l'issue du jugement, le chef l'autorisa à ramener LONKENG MEGHA-METSOP à Balejg-Son mari qui était aveugle décida de la suivre et vécut ~ Balengchez JIONGO NDJEUYIM II pendant trois mois avant que ses enfants ne vmr~ lechercher. Comme elle prenait de l'âge et était toute seule, LONKENG demanda a sasoeur YEMELE, épouse de KEM DONGMEZA de lui donner son fils ZANGUIMDavidpour l'aider dans ses travaux. Celui-ci séjourna longtemps chez NDJEUYIM etn'enpartira qu'après la mort de MEGHA-METSOP.

Selon une autre source, le mari de MEGHA-METSOP était JIOMETIOH et n~WAMBA METEUH. En outre, David MEGHA-METSOP (ZANGUIM DaVId)erait le fils de KEM MEWOUNGHO et non KEM DONGMEZA. Une fois de plus,

il est nécessaire '~efaire de nouvelles enquêtes.

Août 1983: CHûH Stephen, MANGUEH Bertha et leurs enfants à AKUM (Bamenda)

63

Page 37: Enfants d'un même père

~ranohe généalogique deTsadjio Zuhboufor, 3ème enfant de

Njeuyim 1et de Medong Jeazah,mariée à Akum(Bamenda) chez

Wakab Nchang Sanuh: .

Légende:6 Epouse Ndjeo)im 1o FilleC) Garçon

Branche non développée ici.. ' '---._._.._._._-=:.::..:.:.:==:J

. .... 'Nguimatsia ........... ' -.. ,',

.. ' 'Megninang">......... '., ,',

NDJEUYIMI

..··Dongmo·· .. :' .. M~~::Mehe. ::"

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Dongmo1ère fille

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Page 38: Enfants d'un même père

CHAPITRE III

PROGENITURE DE MEGNINANG,

LA 3EME FEMME DE NDJEUYIM 1ERLa 3ème femme deNDJEUYIM 1er s'appelait MEGNINANG. Elle n'eut qu'un

seul enfant : TEKOUDJOU TEDADHO couramment appelé : TEKOUDJOUTENDA'AH. MEGNINANG étant morte très tôt, celui-ci fut élévé par DONG MOMAHA-MEHE, 4è femme de NDJEUYIM 1er, mère de TSADHO Pauline et denONGO Charles.

TEKOUDJOU TENDA'AH était invalide d'une jambe. A cause de cette infirmité,il eut des difficultés pour travailler et gagner sa vie (on l'appelait aussi TENDA'AHTEKOUWOU). n hérita de son frère consanguin TEYO NDONGMEZA d'unefemme appelée DONGMO NDONG-HOMO. Elle mut la fille de KEM LEPOUHLEPANDAN deNdzifeng et séparée d'un premier mari du quartier Ngwa'ah dans levillage Foto de qui elle avait eu une première fille du nom de MEGNIGUE Pauline.Elle donnera un seul enfant à TEKOUDJOU TENDA'AH du nom de MESSONBAH

Odette. DONGMO, la mère de MESSONBAH Odette avaitune grande plantation de canne à sucre en bas de laconcession de NDJEUYIM II. Les .enfants ont faitdisparaître cette plantation plu des actes répétés demaraudage au début des années 1960. Rien qu'à cause decette canne à sucre, ils n'oublieront jamais cette maman.

MESSONBAH Odette s'est mariée à SylvestreTEKOUDJOU KEUTSOP, fils de KEM-MENA'AH, à qui

ollea donné plusieurs enfants dont nous pouvons citer:10

- KEUTSOP Simon: commerçant installé à Bafia, père de:i) TSOBGNI Adèle Sylvie, épouse de VOUKENG Norbert, bien connu sous

le nom de " DJURADO ", ancien transporteur, éleveur et commerçant àDs~ .

ii) TSOBGNI Evelyne;iii) KEUTSOP Adeline;iv) KEUTSOP Cosmas ;v) DONGMO Marcel.

20- DONGMO Pie : instituteur à Yaoundé, domicilié à Obili Chapelle, ,marié et

père de : -i) DONG MO Joëlle;ii) DONGMO Rodrigue;

- 65

Page 39: Enfants d'un même père

,~~~~-- --~~--------~~----------------~----~------------~.~--~--------------------Progéniture de MEGNINANG, la 3ème femme

üi) DONGMO TEWONDA Francky ;iv) MESSONBAH Alvine ;v) TSAF ACK Elisabeth ;vi) DONGMO Christelle Béatrice.

3° - YEMDJEU Maurice: tâcheron à Dschang ;4° - NGUEPI Louis: Gardien de la paix à Douala;5° - MEGNIGUEU Jeanne : épouse de KENF ACK Pierre à Dzinkop maçon à

Dschang et père de DONGMO Alain ;6° - JIONGO Julienne : épouse de KANA Pierre de Mbeog, commerçant à

Bafoussam, père de DONGMO Gaëlle;7° - DONGMO Joseph: Gendarme domicilié à Etoug-Ebe (Yaoundé) ;8° - DONGMO Antoine: savetier à Yaoundé.DONGMO MAHA-MEHE, la nourrice de TEKOUDJOU TENDA'AIL était la

soeur aînée de MOHO-KEM MENA'AH. On comprend aisément commentMESSONBAH Odette, fille unique de TEKOUDJOU TENDA'AH s'est mariée avecTEKOUDJOU KEUTSOP, fils de MOHO-KEM MENA'AH. MESSONBAHOdette avait un premier fiancé qui avait même déjà versé la dot. YEMELE Cosmasrestitua cette dot et se fit rembourser plus tard par TEKOUDJOU KEUTSOPSylvestre qu'il avait rencontré dans les plantations coloniales de Nyabang. Lesrelations entre MOHO-NDJEUYIM et MOHO-KEM MENA'AH s'en sont trouvéesune fois de plus renforcées. Notons pour souligner cela que DONGMO Jeanne, lafille de TET ANG Antoine "Papa Monsieur" a épousé KENF ACK Albert, fils de cemême MOHO-KEMMENA'AH.

MAI 1992 : OONGMO Jeanne, OONGMO Juliette, MAHAGHO HélèDe, MAPE Geneviève et OONGMOMicheline à WlC cérémonie de « Si H» avec leurs amies à DsdJang

66

CHAPITRE IVPROGENITURE DE DONGMO,

LA 4EME FEMME DE DJEUYIM 1ERLa 4ème femme de DJEUYIM 1er, soeur aînée de MOHO-KEM MENA'AIL du

nom de DONGMO et bien connue sous celui de MAHA-MEHE (la mère d'en bas) luia donné\4 enfants :

i) TSAGUEU;ü) DJIOKENG;iii) TSADJIO Pauline MEGHA- TSA' ;iv) JIONGO Charles Massa CHA'JIONGO.

La première fille, TSAGUEU, épousa SOBGWI, mais mourut sans enfants.DJIOKENG, la deuxième fille, se maria chez TEMOKI et mourut aussi sans laisserd'enfants. Seuls les deux autres enfants retiendront notre attention:

SECTION 1

FAMILLE DE TSADJIO PAULINE MEGHA- TSA

La 3ème fille de DONGMO MAHA-MEHE n'eut pas à sedéplacer de Baleng pour se marier. Elle épousa sur placeDJOUH DONKENG Joseph, frère cadet de TEJIOGNINDZU-NDA'AAH, qui l'avait suivie à Baleng lors de sonmariage avec JIONGO NDJEUYIM n. DJOUH DONKENGs'était lié d'amitié avec TEKOUDJOU TENDA'AH (un des

enfants de NDJEUYIM 1er) qui, pour avoir perdu très tôt sa mère, était élevé parDONGMO MAHA-MEHE. TSADJIO Pauline était donc un peu comme la soeur'adette de son ami ; ce qui favorisa leur mariage et leur installation à Baleng en, ntre-bas du terrain de TEKOUDJOU TENDA'AH actuellement occupé parNAOUSSI Gaston SA'A FO-NDOP, de l'autre côté de la concession de NDJEUYIMIl. TSOBGNY Johnny Baleng faisant intervenir ses prérogatives de chef avait ravi ce1 rrain de NDJEUYIM pour y installer son fils SA'AH FO-NDOP NAOUSSIIiaston.

DJOUH DONKENG, comme sa soeur TEJIOGNI NDZU-NDA'AIL était le filsd SA'A DONKENG de Ndzinkop. A la mort de son père, il devait probablementvoir sa part d'héritage (terrain par exemple) mais son absence de Ndzinkop pendant

hop longtemps doit avoir amené un de ses frères à s'en approprier purement etmplement.

TSADJIO Pauline et DJOUH DONKENG ont eu les enfant suivants:

67

Page 40: Enfants d'un même père

:I-:---------~--------------,·"-----~---Progéniture de DONGMO, la 4ème femme

i) GUIMEYA Justine MEGHA YO-OOH .,ii) ZANDZI Marie Claire MEGHA TSlNG'LAH .,üi) KEMDA Léonard MOHO-DJOUH fi ;iv) llONGO Charles "Grand Bazard"v) DONGMO Antoinette Mégni MEGNIEDOU MEGHA- TSA'll.

La descendance de ces enfants mérite davantage de détails. En attendant de réunirtoutes les informations, nous pouvons retenir :

A. ENFANTS DE GUIMEYA JUSTINE MEGHA-YO-OOHElle s'est d'abord mariée à un garde régional de Lepouo NGUIMAPI Marcel de

qui elle a eu deux enfants : 'i) DONKENG Albert: garçon de commerce chez DONGMO Jean à Bafoussam,

marié et père de 4 enfants ;ii) FOUEDJOU Pierre: Ingénieur des Travaux Agricoles en service à l'E.T.A. de

Bafang, marié et père de 4 enfants.Après la mort de son mari des suites d'un accident de la circulation, GUIMEY A

!ustin~ partit de I;ePouo et épousa NGOUF ACK David, un homme de Tsing-La'hinstalle a Baleng, éleveur de poules et transporteur bien camu sous les noms de "chefNda" et "Jolis Copains". De cette union est née me fille, JEATSA Odette, épouse deWAMBA Joseph, lui-même fils de FOLAPNET de Bansoa. TIs sont installés àFoumbot et elle est mère de 6 enfants.

B. ENFANTS DE ZANDZI MARIE CLAIRE

MEGHA TSING-LAH

. Elle a épousé SONKENG Etienne de Tsing-Lah de qui elle a eu les enfantssuivants :

i) NDONKEN Claude : Ingénieur Agronome en service dans une entrepriseprivée de Buéa. TIest marié et père d'un enfant.

ii) TEGNI SONKENG Pascal : Tedmicien d'Agriculture en service auMinistère de l'Agriculture à Yaoundé. TIest marié et père de 4 enfants dont2 jumeaux.

iii) SONKENG Roger : Magistrat actuellement Substitut du Procureur de laRépublique près les Tribunaux de Yabassi dans le Département du Nkam.

iv) SONKENG Brigitte: épouse de TAMGNOUE René, professeur de Lycéeà Douala, elle est mère de trois enfants. .

68

Progéniture de DONGMO. la 4ème femme

v) SONKENG Désiré: étudiant en faculté de Médecine à l'Université de Jossdans l'Etat de CALABAR au Nigéria.

C. ENFANTS DE KEMDA LEONARD MOHO-DJOUH IILe titre qu'il porte indique qu'il est le successeur de MOHO-DJOU, mari de

TSADllO Pauline MEGHA-TSA'. Depuis les années 1970, il est installé àBafoussam où il est commerçant. TIest père des enfants suivants :

i) KEMDA Guy, étudiant à Yaoundé;ii) KEMDAFabriga, mariée et installée à Yaoundé;üi) KEMDA Nicole;iv) KEMDA Omer ;v) KEMDASerges;vi) KEMDA Séraphin ;vü)KEMDA BELLO;vüi)KEMDA MOHO-LEPOH;ix) KEMDA Francis;x) KEMDA SAHA-NDONG.

D ENFANTS DE JIONGO CHARLES "GRAND BAZAR"Commerçant depuis son jeune âge, il a ouvert dans les années 1960 me échoppe

portant l'enseigne "Grand Bazar" à l'entrée de leur concession sur la route Baleng-Balepouo, Parti de Baleng pour Edéa où il était photographe, il s'installe ensuite àDouala où il tient un commerce de denrées de première nécessité. Marié, il est père de3 enfants : llONGO Alain et ses deux soeurs cadettes .

E ENFANTS DE DONGMO ANTOINETTE

MEGNI-MEGNIEDOUElle a épousé MEGNIEDOU Pierre, ancien chef d'Agence d'une banque à

Dschang, actuellement installé à Douala et de qui elle a eu les enfants suivants :i) lVIENIEDOUDONKENG SESSECO : étudiant en médecine en URSS;ü)lVIENIEDOUNathalie: élève à Douala;iii) les jumeaux lVIENIEDOUFrancis et lVIENIEDOUPriso ;iv) lVIENIEDOULandry.

•69

Page 41: Enfants d'un même père

/ Progéniture de DONGMO, la 4ème femmeProgéniture de DONGMO, la 4ème femme

Le couple très dynamique dans les affaires, possède entre autres, W1eusine defabrication de bougies à Douala. Mégni MEGNIEDOU DONGMO Antoinette asuccédé à sa mère TSADnO Pauline décédéele 17 avril 1992.

SEÇTIONll

FAMILLE DE JIONGO CHARLES MASSA CHA'Le 4ème et dernier enfant de NDJEUYlM 1er et-de sa 4ème

femme DONG MO MAHA-MEHE s'appelait nONGO Charlescouramment appelé Massa CHA'nONGO. TI fit ses études àNkongsambajusqu'au CEl. A son retour à DSCHANG, il a ététour à tour savetier, servant, garçon de commerce de 1954 à1957 dans la maison de cycles d'W1expatrié répondant au nomde PETITO. A 'ses heures perdues, il jouait de la guitare en

imitant SOB NANF AH Victor, W1fils de Johnny Baleng qui a même sorti W1disquedans la firme OPIKA dans les années 50.

TI a épousé MEDONTSOP Anastasie bien connue sous le nom de MEMANAHTETSIA de qui il a eu les enfants suivants :

1/ DJOUMESSE Vincent (FOHO-SSOH) : Ingénieur des Travaux Agricoles mservice à Nkondjock. Marié et père de 4 enfants. TI a succédé àson père et porte le nom de Massa CHA' Il.

2/ DEMANOU Fidèle : chauffeur-mécanicien en service àl'Ambassade des Etats-Unis à Yaoundé, il est marié et père de 3enfants :

i) DEMANOU nONGO Rodolphe;ii) DEMANOU Gildas Gauthier;iii) DEMANOU Eric Pierre.

3/ DONGMO Micheline: encore appelée MAHA-MEHE, car elle porte le nomde sa grand-mère paternelle. Commerçante à Dschang, elle est la mère deABESSOLO DJONGO Charles Joseph. Très dynamique, elle ne recule devant rienlorsque l'intérêt de la:famille est en jeu.

4/ nONGO Jean Richard : grand athlète plusieurs fois primé dans lesco~é?tiœ:s organisées p.ar les Brasseries du Cameroun (Marathon Beaufort), laSociété Guinness (AsCOOSlondu Mont-Cameroun), etc... TI est mort des suites d'W1accid~ de sport l?rs de sa p~rticipati~ au jeu OSSUC de 1985 à Maroua. TI a laisséW1petirgarçon qUIporte ses nom et prenoms.

5. DJONGO Claude : professeur au Collège INTELLEXI de TSOBGNYPANKA Paul à Dschang, il est le correspondant local du journal "Challenge Hebdo"du groupe fondé et dirigé par ZEBAZE Benjamin, petit-fils de TSOBGNY Paul

70

..J •

Johnny Baleng. Ces deux occupations illustrent bien les bons rapports entre la familleJohnny Baleng et la famille NDJEUYlM.

6. DJONGO MaritrNoëlle : encore appelée Mamie, est l'épouse d'W1Foto duquartier Ndzong près de Baleng de qui elle a eu 5 enfants :

7. DJONGO DONKOUMartine ;8. DJONGO Pierre Marie; il s'exerce, comme son frère Cl~ude, au métier de

Journaliste dans 1"'iNVESTIGATEUR DECHAINE' paraissant a Dschang.9. D~ONGO C4'- :encore appelée Mimie, mariée à Bangangté où son mari

est taximan. . .

octobre 1994: Famille Ndjeu~ de Yaoundé

Janvier 1975: Enfants Ndjeuyim à Douala

•71

Page 42: Enfants d'un même père

Progéniture de DONGMO, la 4ème femme

Décembre 1979: Funérailles Tengue Jeazah à NkdlO (Bafou)

Mai 1993: La Famille Ndjeuyim de Bammda m visite à Dsdlang.

CHAPITRE V

PROGENITURE DE TSOBGO,

LA 5EME FEMME DE NDJEUYIM 1ER

A ce stade de la reconstitution de l'arbre généalogie de la famille NDJEUYIM, lesinformations que nous avons pu recueillir ne sont pas consistantes. Selon PapaYEMELE Cosmas, TSOBGO la 5ème femme de NDJEUYIM 1er, lui a donné 3enfants:

i) DONGMO;ii) KEUHMO;iii) NANGDTIO.

DONGMO qui était une femme épousa TSEBAZE bien connu sous le nom deSAHNGONG FOF ANG de Tsingfou. De ce mariage est née une fille unique :FOUELIFACK Thérèse, qui a épousé DTIOTSA Pierre de Zem encore appelé"TOUT VA BIEN'.

FOUELIFACK est la mère des 6 enfants suivants :IlTSAGUE Hélène: épouse du chef Baleng TSOBGNY Salomon de qui elle a eu

i) TSOBGNY Désiré;ii) TSOBGNY Yvonne MAHA MENTSIH;iii) TSOBGNY Odile;iv) TSOBGNY TEINKELA Jean Martial ;v) TSOBGNY Carine;vi) TSOBGNY Mandise.

2/ DONGMO Louise : épouse de TCHOUALA Gabriel de Balatchi (Mbouda),mère de DTIOTSA Brigitte et de TEBONSSOU Jean Jules, tous élèves à Bonabéri-Douala.

3/ DTIOTSA Thomas: commerçant de vivres à Bafou4/ DTIOTSA Jean;5/ DTIOTSA Maurice: suœsseur de DTIOTSA Pierre "TOUT VA BIEN"6/ MAGNIFOUET Micheline:Avec cette énumération de la descendance de DONGMO s'achève ce que nous

nvons pu récolter de la progéniture de TSOBGO. Personne n'a pu nous dire ce quent devenues ses soeurs KEUHMO et NANDTIO. C'est même à peine si les enfants

1 FOUELIFACK Thérèse, l'unique fille de DONGMO, savent que leur grand-mère111 temelle était une descendante de NDJEUYIM 1er. La difficulté pour eux d'avoir

/

73

Page 43: Enfants d'un même père

/T1

Progéniture de TSOBGO, la Sème femme

des informations sur les soeurs de leur grand-mère maternelle est donc biencompréhmsible.

A ce stade, il ne nou~ rest;eplus qu'à formuler une fois de plus l~ ~ que tousceux qU1peuvent nous aider a aVOIrplus de lumière sur ce sujet veuillent bien nocontacter. :J us

15 Avri11984: Coogrès de Famille à Baleng

18 Septembre 1994: Réunioo. "contact" Famille Ndjeuyim de Yaoundé

•1 - 7:74(- -------------~--,___- __

EN GUISE DE CONCLUSION.Au terme de la présentation schématique qui vient d'être faite, il nous faut

reconnaître que tout n'a pas été dit sur' les différentes ramifications de l'arbre.généalogique de la famille NDJEUYIM. Est-il possible de tout dire sur un groupeaussi en perpétuelle mutation que la famille? Entre le moment de la rédaction et celuioù vous avez eu à lire cette plaquette, des naissances ont eu lieu ~la mort a emportécertaines personnes; la vie a amené certains à changer de statut familial, à changer defonction, de métier ou de localité de résidence ; certaines informations ont pu setrouver modifiées car, en règle générale, la population est un sujet de rechercheinconstant, changeant et évolutif.

TI y a encore des points obscurs, des interrogations et des lacunes qui méritentdavantage d'éclaircissements. Certaines données sont incomplètes ou simplementerronées, peut-être parce que nous ne nous sommes pas adressés à la bonne source !Nous le reconnaissons, mais affirmons que la trame généalogique et certains repèresbiographiques resteront et pennettront aux générations futures de repenser à notrefamille et de mieux comprendre la complexité de son arbre généalogique,

En ces temps de crise économique Et d'adversité multiforme, le DEVOIR DESOLIDARITE impose aux membres d'une communauté de se rapprocher les unsdes autres, de se resserrer les coudes pour faire face aux vicissitudes du quotidien Etaux incertitudes du lendemain. La famille NDJEUYIM telle que développée ci-dessusest une fourmilière géante qui regorge de beaucoup de valeurs qui s'ignorent. On yrencontre des paysans agriculteurs, des fermiers, des commerçants, des artisans, desinfirmiers, des instituteurs, des professeurs de lycées et collèges, des médecins, destechniciens d'agriculture, des ingénieurs agronomes, des ingénieurs électroniciens etélectro-mécaniciens, des comptables, des contrôleurs Et des inspecteurs des RégiesFinancières, des banquiers, des avocats défenseurs, des magistrats, bref, tout un panelde cadres Et d'agents de maîtrise dans divers domaines d'activité du secteur public Etdu secteur privé.

La famille NDJEUYIM représente donc une formidable force sur laquelle ondevrait pouvoir compter. Comme dit le poète, si tous les enfants NDJEUYIM seprenaient par la main, ils formeraient une longue chaîne pouvant promouvoir ledéveloppement de chacun Et de tous. Le Docteur MET ANGMO Pierre-Marie FO-NTSAHALAH, Médecin-Chef à l'Hôpital Départemental de Dschang Et promoteurdu Groupement d'Agriculteurs Modernes (G.A.M) de Ntsingbeu au Sud de Bafou nese plaît-il pas à dire que "le développement est un ensemble de petites choses faitespar beaucoup de petites gens dans beaucoup de petits milieux'?" ? TI faut seulementqu'il y ait la volonté de se rechercher, de se reconnaître comme étant issus d'un même

19 P.M. METANGMO : cf. "D~e1opperpour libérer". Editiœs l'HARMATAN Collectiœ AlternativesPaysannes 1986,p. 143 .

75

Page 44: Enfants d'un même père

En guise de conclusion

ancêtre, de s'entendre et de conjuguer les efforts nécessaires à la promotion d'unfraternité véritablement agissante.

Les indications de cet essai devront servir de fil d'Ariane pour le reœnsemrapide des membres de la famille se trouvant dans une localité donnée aux fins d'unconnaissance mutuelle et d'un rapprochement des uns vers les autres. GUIMYGaston-Louis NDJEUYIM IV, actuel héritier de la lignée de notre patriarche, ne ppas facilement réunir autour de lui à Baleng, en une fois, toute la famille. TInous faplutôt créer dans notre localité de résidence, une association "FAMlLNDJEUYIM" réunissant tous nos frères et soeurs pour des retrouvailles périodiquesdevant permettre de maintenir allumée la flamme de notre fraternité. Cela est d'autantplus important que nous n'avons pas le droit de porter la responsabilité de ladisparition de l'image de notre grande famille dans la mémoire des générationsfutures./-

NGUEDIA TONlE Raymond FONGUE Marie PascaJe DONIŒNG KENFACK Piene

TONlE Pauline el TSOBMEGHA EliseNGIEH Rita et OONIŒNG H&ne

~_.•........ d' èsdefamilleà Baleng(Bafou).

15Avril 1984:Fh~o d'c:nsemble Ill'issue un cœgr7776

Page 45: Enfants d'un même père

QUELQUES REFERENCES BffiLIOGRAPIDQUES

Jean-Louis DONGMO :

La chefferie Bafou. Etude de géographie rurale. Mémoire de maîtrise 210. ., , p.,unrversrte de Lille, 1969.

Jean-Louis DONGMO :

Le dynamisme bamiléké, vol. 1 : la maîtrise de l'espace agraire, 424 p., éditionsCEPER, Yaoundé, 1981.

Jean-Louis DONGMO et (autres):

Bafou, une grande chefferie de l'Ouest-Cameroun, 115 p., éditions CEPER,Yaoundé, 1990.

Siméon ZEBAZE :

. La vie d'un vieux lion, éditions CEPER, Yaoundé.Pierre-Marie MET ANGMO :

. A.l'aube d'un nouveau départ. Le congrès du réveil, 150 p. Polycopié, août 1981.~erre-MarieMETANGMO:

Développer pour libérer, 155 p., éditions 1'Hannattan, Paris 1986.Odette DJOUMESSI née DONGMO :

L'évolution de la chefferie Bafou de 1900 à 1960 . l'impact des fact t' . .. li:1I,.;leursex eneursMémoire de maîtrise, FLSH, Yaoundé 1986. .

André NDONGMO:

Les origines du sens commercial des bamiliéké 70 p., éditions Saint Paul,Yaoundé 1974. '

Abbé François Marie TCHAMDA (Sous la direction de):

Histoire des chefferies bamiIéké et bamun du Cameroun Oriental in AlmanachNUFI, 158 p., 1967.

Philippe MENYE ME MYE :

Problématique de la succession à la chefferie traditionnel11e, 50 p., éditionsSOPECAM, 1990.

Dieudonné MlAFFO (sous la direction de ...) :

Chefferie traditionnelle et Démocratie, 82 p., éditions LAAKAM, Yaoundé 1993Jean TATSIMO : .

La P~ ~~ "LA'KEM" chez les bamiléké (Ouest-Cameroun). Le cas des NDA'A,148 p., éditions St François, Douala, 1993.

78

SOMMAIRE

DEDICACE - --3

PREFACE 5

A"A~1r-PIl()P()~------------------------------------------------------------------------7

INTIl()DUCTI()N - 9

PREMIERE PAIlTIE: REPERE~ GE()GllAPmQUE~ ETm~1r()IlIQUE~ - ----- - ----- ------ - Il

CHAPITRE 1: LES ORIGINES ----------- 13CHAPITRE II: L'INSTALLATION 17CHAPITRE ID: LA NAISSANCE D'UN NOUVEAU VILLAGE: BALENG 19

DEUXIEME PAIl1rIE: 1r1lAMEGENEAL()GIQUE 25

DE LA FAMILLE NDJEUYIM- --- 25CHAPITRE 1: PROGENITURE DE MEDONG JEAZAH LA PREMIEREFEMME DE NDJEUYIM lER------ -- 29

SECTION 1: FAMILLE DE DONGMO, 1ERE FILLE DE NDJEUYIM lER------------- 29

N- ENF ANIS DE TEDADnO TEDONTSOP HOGUEN.------------------------------ 301. nOPE, LA PREMŒRE FEMME. --------------------------------------------------- 312. DJUKA (ENCORE APPELEE MIASSOUH) LA DEUXIEME FEMME DETEDADnO TEDONTSOP --------------------------------------------------------------- 333. FEUDnO JEANNE MAHA-ZOUH, LA 3EME FEMME DE TEDADno : ---- 374. DJOUMESSI, LA 4EME FEMME DE 1EDADnO ------------------------------- 385. DONGMO PAULINE MEGNI NDONG-MESSOU, LA 5EME FEMME. ----- 386. MEGNI NGUEFACK THERESE, LA 6EME FEMME DE 1EDADnO ------- 397. TSAMO REGINE, LA 7EME FEMME DE TEDADnO 1EDONTSOP-------- 408. 1ETIO ANGELE, LA 8EME FEMME DE 1EDADnO 1EDONTSOP --------- 40

BI ENF ANIS DE KEUTSOP PAULINE MAHA-NDIEUHE -----------~--------------- 44

CI ENF ANIS DE TEIANG ANIOINE "PAPA MONSIEUR" ------------------------- 45SECTION ll: FAMILLE DE TSOBMEGHA'H, 2EME FILLE DE NDJEUYIM 1ER---- 45,SECTION III: FAMILLE DE TSADnO, 3EME FILLE DE NDJEUYIM lER------------ 46

A ENF ANIS DE ZHIANGO----------------------"----------------------------------------- 47

B. ENF ANIS DE DONGMO NDIMOFOR ----------------------------------------------- 47

C. ENF ANIS DE CHOH S1EPHEN ------------------------------------------------------- 48D. ENF ANIS DE BDFOU MEFEUBOUH HELEN-------------------------------------- 49

E. ENF ANIS DE TIBONG CLEMENT ---------------------------------------------------- 49SECTION IV: FAMILLE DE nONGO DANIEL NDJEUYIM ll--------------------------- 50

79

Page 46: Enfants d'un même père

SOMMAIRE ---- ---- - - -- 79 .

Sommaire

A. ENFANTS DE DONKENG PIERRE MOHO-LEKOUET --------------------------- 51B. ENFANTS DE YEMELE COSMAS A SOB ME-MEKEM-------------------------- 53

C. ENFANTS DE DONGMO SIMON (MASSA SIMOU) ----------------------------- 55

D. ENFANTS DE NGUIMEY A JOSEPH NDJEUYIM III ------------------------------ 58

CHAPITRE II: PROGENITURE DE NGUIMATSIA, LA 2EME FEMME DENDJEUYIM 1ER --------- 61

A. YEMELE LA lERE FILLE ----------------------------------------------------------------- 61

B. TEYO NDONGMEZA, LE DEUXIEME ENFANT -------------------------------------- 61

C- MARIA LONKENG MEGHA-METSOP -------------------------------------------- 63

CHAPITRE ID: PROGENITURE DE MEGNINANG, LA 3EME FEMME DENDJEUYIM 1ER ------------------------------------- -- 65CHAPITRE IV: PROGENITURE DE DONGMO, LA 4EME FEMME DEDJEUYIM 1ER ----------------------------------------------------- ---- 67

SECTION 1: FAMlLLE DE TSADJIO PAULINE MEGHA- TSA --------------------- 67

A. ENFANTS DE GUIMEYA JUSTINE MEGHA- YO-OOH -------------------- 68

B. ENFANTS DE ZANDZI MARIE CLAIRE MEGHA TSING-LAH ----------- 68

C. ENFANTS DE KEMDA LEONARD MOHO-DJOUH II --------- -------- 69

D ENFANTS DE JIONGO CHARLES "GRAND BAZAR" --------------------- 69E ENFANTS DE DONGMO ANTOINETTE MEGNI-MEGNlEDOU----------- 69

SECTION II: FAMlLLE DE JIONGO CHARLES MASSA CHA' ----------------- 70

CHAPITRE V: PROGENITURE DE TSOBGO, LA 5EME FEMME DENDJEUYIM 1ER ------------------------------------------------- 73

EN GillSE DE CONCLUSION ------- ------ -75

QUELQUES REFERENCES BmLIOGRAPIDQUES --78

80

Page 47: Enfants d'un même père

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