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LES SYNTHÈSES SOLUCOM

Mars 2010

Virtualisation et cloud computing : jusqu’où aller ?

Observatoire KLC du management des systèmes d’information

no37

The power of simplicity« Ce qui est simple est fort  »

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2• Les Synthèses © Solucom - Mars 2010

Virtualisation et cloud computing 

Vinciane Narbonne est consultante chez Solucom, au sein de la practice Gouvernance SI depuis octobre 2008.

Elle est diplômée de Dauphine et de Polytech’ParisSud. Elle intervient dans le cadre de missions de sourcing (stratégie,conduite d’appels d’ores) et de gouvernance SI (conventions de services, organisation en CSP). Vinciane est certifée ITIL

Foundation et ormée à CMMI.

[email protected]

Damien Gouju est manager chez Solucom, au sein de la practice Architecture SI qu’il a rejoint en 2005.

Diplômé de Supélec, il intervient en tant qu’architecte technique tant en phase d’étude stratégique, que projet ou d’amé-

lioration de la production. Ses domaines de prédilection sont la production et les inrastructures datacenter ( middleware / virtualisation / serveur / stockage / réseau) des grands comptes.

[email protected]

Sonia Boittin est directeur associé chez Solucom.

Après l’ESSEC et un cursus MBA à l’Université de Birmingham, elle a commencé sa carrière dans des sociétés de services,et dans des onctions de contrôle de gestion, notamment aux États-Unis et en Grande-Bretagne. Elle intervient régulièrementsur des problématiques de gouvernance des systèmes d’inormation de l’entreprise.

[email protected]

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ÉDITO

Nos réexions sur la virtualisation dans le cadre de cette synthèse nous ont inéluctable-

ment poussés jusqu’au cod compting et vers de nouvelles approches « uturistes »

qui semblent avoir en commun un éloignement de l’entreprise des bases physiques

de l’inormatique et une diusion vers des sphères invisibles de la réalisation du trai-

tement de l’inormation. Tendance de ond inexorable ou eet de mode ? Nouveauté

révolutionnaire ou résultat d’un long processus qui arrive à un jalon emblématique

et « marketable » ? Qu’est ce que la virtualisation et le cod compting changent

aujourd’hui et changeront demain pour les DSI, dans leur rôle, leur organisation, dans

leurs relations avec les métiers, le modèle de ourniture et de acturation des services ?

Faut-il gérer de nouveaux risques, en accepter certains qu’on ne peut maîtriser, penser

ses contrats autrement ? Que gagne-t-on concrètement à mettre ces technologies en

place et que risque-t-on de perdre ?

Pour aider à y voir clair sur ces sujets qui sont difciles à maîtriser et dont l’ore aune maturité très inégale, nous avons pris le parti d’un examen sans concession de la

réalité des expériences que nos clients ont pu vivre. Nous avons cherché à dissocier

ce qui relève de l’absence de maturité ou de l’incident de parcours sur la courbe de

l’apprentissage, par rapport aux vrais ondamentaux de la virtualisation et du cod :

ce dont les entreprises pourront bénéfcier ou contre quoi elles doivent se prémunir.

Comprendre ce qui existe vraiment et ce à quoi s’attendre, identifer les enjeux et antici-

per quels peuvent être les impacts fnanciers, techniques, juridiques, organisationnels…

Identifer l’intérêt pour l’entreprise à y avoir recours, l’impact pour chaque acteur du SI

et les modifcations que cela peut induire dans leurs relations. Et aborder la nouvelle

problématique de sorcing que cela représente en particulier vis-à-vis des éditeurs.

Savoir dompter les ores multiples du marché ou au moins en comprendre les enjeux

pour en déjouer les pièges. Nous apporterons aussi des approches concrètes pour défnir

dans quelles circonstances et de quelle manière ranchir le pas ou développer puis

gérer le recours au cod et à la virtualisation. Une synthèse sur des sujets largement

techniques que nous avons essayé de mettre à portée de tous ceux qui se posent des

questions sur l’ampleur et les implications de ces approches (peut-être) nouvelles.

Bonne lecture.

Pourquoi raPProcher Cloud et Virtualisation ?

Damien Gouju

Vinciane Narbonne

Sonia Boittin

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4• Les Synthèses © Solucom - Mars 2010

Virtualisation et cloud computing 

Quelle défnition pragmatique derrière cesbzzwrs ?

Virtualisation et cloud computing sont deux termes à la mode, souvent associés, quirenvoient à deux solutions distinctes : le premier dissocie les ressources logiquesdes ressources physiques an d’optimiser l’utilisation de ces dernières ; le secondvise à mettre à disposition des solutions allant de l’inrastructure à l’applicationet aux services utilisateurs, grâce à des ressources physiques réparties à travers

le monde, accédées à la demande via internet, et dont l’entreprise n’est pluspropriétaire.

La virtualisation, buzzword desdernières annéesÀ partir de 2006, le terme virtua-lisation s’est installé dans toutesles bouches : toutes les attentionsdes acteurs de l’écosystème IT sontalors portées sur des solutions virtua-lisant ou optimisant la virtualisation.Jusqu’à ce que ce terme perde toute

saveur…

Même si le mot « virtualisation » n’estpas toujours utilisé, on virtualise deait le réseau : les Virta lAN (ouVlAN ), les disques, les gestionnairesde volumes disques lVM , les luN  dans un système de stockage disque,les applicatis (Java Virta Machine )et même les postes de travail (déportd’écran type Microsot TSE ou Citrix )

depuis longtemps.

Modèle Service Oriented Inrastructure (SOI)

Un peu d’histoireCe bzz est majoritairement attri-buable à l’introduction de solutionsde virtualisation de serveurs x86 

Windows / linx autour de 2005/06dans les datacenters des grandscomptes, notamment avec l’orede VMware . Un eet « popcorn »a conduit, et conduit encore à une

explosion du nombre de serveurs,avec les problématiques d’héber-gement qui s’en suivent. C’est ainsique la virtualisation est arrivée ensauveuse : transormer des serveursphysiques en entités logiques, lesVirta Machines , pouvant cohabiterà plusieurs sur un seul serveur phy-sique et de açon quasi-transparentepour les systèmes et applications.

Ce concept est cependant loin d’êtrenouveau : à la fn des années 1960sur mainrame , CP/CMS sur IBM

S/360 (dont descend l’actuel z/VM)permettait déjà de réaliser cette opé-ration !

Derrière cette grande tendance, uneorce considérable a poussé les édi-teurs, constructeurs et intégrateursà innover, à tous les niveaux, pourapporter des solutions avec de lavaleur pour l’inrastructure du SI.

La virtualisation dansl’inrastructure du SILes solutions de virtualisation s’in-

sèrent naturellement dans le modèleSOI (c. schéma ci-contre) en entrantdans le porteeuille de moyens tech-niques permettant d’implémenter lacouche dite « ressources ». Cette cou-

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La virtualisation c’est :le ait de rendre logique une res-source technique / physique dansle but d’optimiser l’utilisation desressources et / ou de réduire l’adhé-rence entre ces éléments. Il s’agitdonc d’un moyen, non d’une fn.

che ournit des ressources abstraitespour l’exécution des applications,indépendantes des inrastructuresphysiques et alignées aux exigencesde service.

Cloud computing : le termemarketing de 2010Le cod compting , issu de l’imagecommunément adoptée d’un nuagepour représenter internet, notammentpour son caractère impalpable, est laconjonction de deux principes :

internet devient le réseau de l’en-•

treprise, permettant aux utilisateursd’accéder aux ressources du SI ;

l’entreprise n’est plus propriétaire•

des solutions, mais s’abonne auprèsdes ournisseurs de services stan-dardisés sur demande.

On accède au SI de n’importe où,le SI lui-même peut être n’importeoù : il est centralisé sur internet, maisdécentralisé dans le nuage

Diérentes typologies d’ores sontregroupées derrière ce terme :

l’• Inrastrctre as a Service ou IaaS(serveurs Windows ou linx , stoc-

kage de données) ;les• Pateorm as a Service ou PaaS(environnement d’exécution pour lecode applicati) ;

es Sotware as a Service • ou SaaS(applications clé en main, type CRM,Messagerie / Collaborati…).

Depuis in 2008, on assiste aubouillonnement d’annonces autourde ces ores XaaS, et à des réac-tions très diérentes allant de l’en-thousiasme exacerbé, au rejet duconcept (on se souvient des déclara-tions de Larry Ellison, CEO d’Oracle,ou encore Richard Stallman).

Quoi qu’il en soit, c’est un sujet àaborder avec pragmatisme.

Et le cloud privé ?C’est une notion intermédiaire quivise à proposer la souplesse du cod  avec une solution interne (par oppo-sition à internet). Il peut s’appuyersur des solutions de virtualisationet c’est très souvent le cas (mêmesi les ournisseurs de services cod 

s’appuient eux-mêmes souvent surdes technologies de virtualisation,ce n’est pas obligatoire en soi). Ilest conçu à l’intention de la peror-mance de l’entreprise, en connais-

sant ses spécifcités et non dans unbut mercantile.

Il s’agit de concevoir les services,industriels, souples, marketés ettariés pour elle, dans un langagenon plus de techniciens, mais deMOA. La virtualisation est naturelle-ment liée à cette mouvance, dans lamesure où elle permet de ournir desressources, de l’énergie inormatique(par opposition à des solutions tech-niques), plus simples à standardiser,à industrialiser et à utiliser.

L’avis des DSI de l’Atelier Solucom sur…

La virtualisation :• les DSI iden-tifent deux apports majeursde la virtualisation :

l’optimisation des maté-–riels (rationalisation etstandardisation) et lesgains économiques qui endécoulent ;

l’amélioration des aspects–organisationnels et lesprocessus qu’il est indis-pensable de déinir etfabiliser.

Ces apports sont cependantnuancés par les DSI du aitnotamment de l’explosion dunombre de composants quipeut s’ensuivre.

Le• cloud computing : les DSIsont plus circonspects quand

au cod compting qui leurdonne l’impression d’une orepeu mature et très marketée.Il y a une attente relativementorte du ait de la exibilitéannoncée mais nuancée parla question cruciale du « com-ment en revient-on ? ».

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Virtualisation et cloud computing 

Virtuel : de l’exception à la règle

Enjeux et impacts

Quelles aides à la décision deGO / NOGO ?Qu’elles soient de cod compting  ou de virtualisation, les nouvellessolutions viennent enrichir le champdes possibles pour le SI. Un enjeumajeur lors de l’introduction de cesnouvelles solutions est de déinirdes cas d’usage et leurs limites, oucritères / matrices d’éligibilité. Dansle cas de la virtualisation, il étaitau départ essentiel de les déinirpuisque le virtuel était l’exception,réservé à des profls de machines àaible consommation de ressources.L’augmentation toujours plus rapidede la puissance par rapport à lacroissance plus modérée du besoinunitaire des applications associé àla prise de confance dans la tech-nologie, conduit à positionner levirtuel comme étant la cible, nonplus l’exception. Ceci change l’ap-proche : une nouvelle demande doitcibler un socle virtualisé sau raisonexceptionnelle.

Le cod compting va devoir êtreabordé dans un premier temps, en

tant qu’exception, au travers dematrices d’éligibilité. Des axes d’ana-lyse se dessinent, comme le couplageavec le SI et la valeur ajoutée d’in-ternet (comme réseau d’accès), maisle positionnement des solutions et

Un ROI dicile à établir

La multiplicité des méthodesd’évaluation suivant l’axe fnan-cier (TCO, ROI et autres businesscase) de l’intérêt de solutions et

les chires publiés un peu partoutcontribuent tantôt à promettre deséconomies importantes, tantôt àcréer l’eet inverse.

du périmètre d’éligibilité demandeencore du recul et de la réexion aucas par cas, avant de pouvoir dégagerdes tendances générales.

L’intérêt fnancier de la virtualisa-

tion est aujourd’hui unanimementreconnu lorsque l’on compare à iso-périmètre en nombre de serveurs lescoûts d’inrastructure physique, horsaspects opérations. Les coûts d’hé-bergement sont par exemple bieninérieurs (moins de m² / kVa / Btu),ainsi que les coûts serveurs (unitai-rement plus chers mais moindresrapportés au nombre de serveurshébergés, hyperviseur inclus) etréseau (plus de câbles par serveurmais moins rapporté au nombre deserveurs virtuels). Seul le stockage

des serveurs virtuels introduit unsurcoût, à ne pas négliger. Des casspécifques peuvent créer un intérêtinancier supplémentaire, comme

lors de la saturation de datacentersexistants où la virtualisation peut évi-ter ou repousser des investissementslourds (aménagements, déménage-ment, nouveau datacenter).

Cependant, ces postes sont souventnettement inérieurs aux coûts repré-sentés par les aspects opération-nels : RH / inogérance, processuset outillages. Et orce est de constaterque, quelques temps après la généra-lisation de la virtualisation, la acturereste globalement identique sur cesaspects. Ainsi, des eets contrairesapparaissent et se compensent plusou moins :

sur l’aspect RH / inogérance, la•

lexibilité et la standardisation

poussent à une baisse du coûtunitaire de gestion d’un serveur etdoivent aire l’objet de négociationavec les inogérants. Cependant,

Si on virtualise, c’est avant tout pour optimiser ses ressources et réaliser desgains (hébergement, maintenance…). Mais jusqu’où aller ? Quels sont les impactsgénérateurs de coûts à ne pas négliger ?

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ces mêmes aspects poussent àl’augmentation du parc en nombrede serveurs, moins chers, mais plusnombreux.

certains processus gagnent ou per-•

dent en efcacité suivant les cas.Prenons la gestion des incidents :

en cas de panne matérielle, il suftsouvent de aire redémarrer les VMs  impactées sur le reste de l’inras-tructure et de traiter les réparationsen heures ouvrées. Mais dans lescas plus délicats où un débogageest nécessaire, on ajoute un élé-ment de plus dans les chaînes deliaison. Et l’augmentation du nom-bre de serveurs ne simplife pas nonplus cette gestion.

des licences complémentaires sont•

souvent requises pour les diérents

outils d’opération (supervision,métrologie…) pour pouvoir soitprendre en compte les environ-nements virtuels, soit ajouter desonctionnalités complémentaires.

Un poison dans la relationéditeurs ?Deux interrogations sont essentielleslorsqu’une solution logicielle vise àêtre déployée en production sur uneinrastructure virtualisée : quid dumodèle de licences ? Quid du sup-port ? Sur l’axe licence, la complexité

est triple :

les modèles de licences de certains•

hyperviseurs tendent à se complexi-fer en multipliant les gammes etles modes de calcul ;

les systèmes d’exploitation voient•

leur modèle évoluer, notammentdans le but de pousser à l’utilisa-tion de l’hyperviseur dont ils sontle plus proche commercialement,initialement dans le but louablede réduire les coûts de licences

ace à l’augmentation du nombred’instances ;

quant aux applications, lorsque les•

modèles ne sont pas aberrants, ils

prennent difcilement en comptele ait qu’un processeur d’unemachine virtuelle ne soit pas équi-valent à un processeur physique (duait de la sur-allocation) et qu’il estdonc injuste d’en payer le prix (si cen’est plus). Un modèle de licenceau consommé est une cible, mais

avec quelle unité ? Contrairementau monde mainrame propriétaire,le monde ouvert ne dispose pasd’un arbitre pouvant imposer uneunité.

Quant au support, on constate un vraiparadoxe : nombreux sont les éditeursarrivant en démonstration avec uneVM clé en main supportant la solu-tion. Mais lorsqu’il s’agit d’obtenirun support ofciel en production, lesmêmes rechignent à s’engager sur lasupportabilité de leurs solutions.

Si on transpose au cod , il est natu-rel de craindre que ces questionsse posent de manière encore plusexacerbée.

Le TCO de la virtualisation

Un serveur virtuel coûtera toujours moins cher qu’unserveur physique classique, mais l’écart peut ne pasêtre si important : pas de quoi aire du ow cost sans

dispositions particulières. Globalement, les coûts del’inrastructure serveurs et sa gestion peuvent augmen-ter, la gestion de la demande étant globalement lemeilleur levier d’économie.

Dans le cod , il aut non seulement comparer les solu-tions en valeur mais également vis-à-vis du cash ow ,regardé de près en ces temps de crise. D’autre part, les

coûts de sortie sont rarement évalués, car complexes etdifciles à anticiper plusieurs années à l’avance dansun marché naissant.

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Virtualisation et cloud computing 

Impacts de la virtualisation sur les caractéristiques de l’inrastructure

Réactivité

Le• provisionning de l’inrastructure est simplifé

car on ne livre que des composants logiques :plus de stocks, d’opérations de câblage. On peut

espérer une division par quatre des délais de mise

à disposition (de trois semaines à quelques jours

maximum).

Le• capacity panning est à gérer avec rigueur : des

ressources physiques continuent à supporter lesressources logiques. Intégrer un nouveau châssis

de virtualisation n’est pas aussi simple qu’un ser-

veur classique, notamment sur les aspects stoc-

kage et réseau.

Devoir attendre plusieurs semaines ait rééchir,•

mais avoir à dispositions sous quelques jours des

serveurs pousse à la consommation : il est acile

de donner, mais difcile de reprendre.

Disponibilité

En rendant une ressource d’inrastructure logique,•

ou virtuelle, on peut limiter l’impact des incidents

liés aux équipements physiques. Par exemple, en

cas de panne sur un serveur physique, il n’est plus

nécessaire d’attendre l’intervention de la main-tenance ou d’entretenir un stock de pièces de

rechange : il suft de relancer le serveur virtuel sur

un autre serveur physique encore opérationnel.

En s’appuyant sur des mécanismes de réplication•

des systèmes stockage (comme pour les bases de

données) le plan de secours inormatique peut se

voir simplifé et sa fabilité augmentée : fnies les

restaurations des sauvegardes interminables ou

peu fables. On peut même ainsi ouvrir le plan

de secours à plus d’applications, pour un surcoût

modéré.

Un incident sur les composants physiques peut•

toucher plus de serveurs (plusieurs serveurs logi-

ques s’exécutants sur un serveur physique), mais

pour moins de temps. Il est donc important de

veiller à la haute disponibilité de ces serveursphysiques, l’impact d’un même type d’incident

pouvant être plus important, ainsi qu’à la maitrise

de la technologie

Côté plan de secours, les aspects réseaux, appli-•

catis, de reprise des traitements et métiers res-

tent à adresser : pas encore de « bouton rouge »

généralisé et garanti pour tout le SI juste grâce à

la virtualisation.

Souplesse

Il est beaucoup plus simple, dès lors que les archi-•

tectures des applications le permettent ou ont étéconçues pour, d’adapter le dimensionnement des

ressources aux besoins réels, à l’instant T, de l’ap-

plication. Ainsi, il n’est plus nécessaire de sur-

dimensionner l’inrastructure pour tenir le pic de

charge annuel ou par crainte d’un événement non

planifé pouvant surcharger ponctuellement l’in-

rastructure (cas du web).

On s’approche également du• pay per se .

La technologie seule ne permet pas cette sou-•

plesse : il aut en pré-requis des processus et desarchitectures techniques adaptés.

Une trop grande volatilité de la demande peut avoir•

des eets importants : inrastructure physique en

large surcharge (donc impacts sur les perorman-

ces) ou sous-charge (donc baisse de la rentabilité

de la plate orme). En dessous du logique, il s’agit

toujours d’une inrastructure physique.

Coûts

Unitairement, un serveur virtuel sera moins cher•

qu’un serveur physique classique, principalement

sur l’aspect physique : part de l’hébergement, de

la consommation, du câblage et des serveurs phy-

siques (produit inclus).

Sans maîtrise, l’accroissement de la demande peut•

aire exploser le nombre de serveurs et donc les

budgets.

L’eort d’industrialisation doit être valorisé par•

l’inogérant via par une baisse des coûts unitairesde l’exploitation des serveurs.

Apport RisquesCaractéristique

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Principes de tarication du marché

Quelle ore à quel prix ?

L’ore de service IT, dans une optique cloud , doit évoluer sur deux points :le marketing de la valeur ajoutée et la structuration des caractéristiques de la•

solution mettant en avant l’agilité,la tarication du service, en onction de ces caractéristiques et de la valeur•

ajoutée, simple et orientée pay per use .Mais le caractère abstrait ainsi que les promesses des acteurs du marché rendentcomplexe l’exercice de valorisation et de tarication à un juste niveau.

Tarication des servicesinternes : complexité accrueou opportunité ?Il était déjà complexe de construireun modèle de reacturation, mais lavirtualisation ne vient pas simpliferles choses. Elle ajoute une couchesupplémentaire, assez transverse,avec des besoins particuliers (com-pétences, réseau, stockage).

De quoi remettre en cause tout unmodèle existant, ruit de nombreu-ses années d’eorts et d’ajustementspour être au plus juste de la réalitéde ce que coûte une application àl’entreprise.

Quelle unité d’œuvre ?Deux unités d’oeuvre sont applica-bles :

image serveur :• pragmatique etrelativement simple à appréhendermais pas sufsamment souple pours’adapter à la virtualisation ;

quantité de ressources :• compara-ble aux MSu des environnementsmainrame , prenant en compte lasouplesse de la virtualisation mais,aute d’acteur dominant, sans unitéaisant consensus. Nous pensonsque la tendance sera au choix,opportuniste en onction de l’en-vironnement, d’une unité orientéeressources.

En abordant la acturationd’un autre angle...

... cela peut être une opportu-nité pour s’éloigner d’un prix quicolle au coût de revient (biendifcile à établir car trop com-plexe pour être modélisé !), pouraller vers un tari qui pénalise

les solutions exotiques et peuindustrielles par rapport auxservices industrialisés donc plusefcaces pour l’entreprise.

Il ne s’agit bien-sûr pas quela DSI gagne de l’argent, maisqu’elle utilise le levier tariairepour aire avancer ses clientsvers le choix de solutions répon-dant à leurs besoins en respec-tant ses contraintes.

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Virtualisation et cloud computing 

Le rapport bénéces / risques de la virtualisation

Comment défnir la bonne stratégie ?

L’introduction de la virtualisation (au sens large) et du cloud (notamment public) nedoit pas être subie par les projets / MOA et / ou traitée uniquement suivant un seulaxe : il est tentant d’aborder ces changements suivant l’axe purement technique(virtualisation) ou purement onctionnel (cloud et SaaS).

Impacts et gestiondu changementLa virtualisation et le cod peuventêtre tous deux perçus comme unedépossession : vu des MOA, il nes’agit plus de « leur » serveur, vu dela DSI, il ne s’agit plus de « son »SI. Le chacun chez soi habituel pré-sente certes des avantages, maisn’est pas le plus efcace en termesd’industrialisation, et donc d’efca-cité économique et opérationnelle.Il aut donc, notamment au traversdes études d’opportunités, bien étu-dier et communiquer sur les atten-tes, contraintes et valeurs ajoutéesattendues par tous les intervenants :MOA, MOE, production, contrôle degestion… Ceci va permettre de garan-tir une réelle évolution et l’adhésionde chacun.

Sur l’axe plus technique, les chan-gements doivent dans les deux casêtre traités dans la globalité du SI.Par exemple, traiter le problème de laconsolidation des inrastructures uni-quement via la réduction du nombrede « boîtes » en virtualisant est unevision très et trop partielle. Plusieursniveaux sont à étudier :

Quels risques ?

Ne pas rééchir et se préparer suivant ces axes peut conduire à des traversdifcilement rattrapables. Vis-à-vis de l’extérieur de la DSI, ceci peut ame-ner à une perte de crédibilité de celle-ci, liée par exemple à des promessesnon tenues (fnancières par exemple) ou encore à une perte de maîtrisedu SI. De l’intérieur, ceci peut conduire à une explosion de la complexité,intrinsèquement ou du ait du nombre.

Schéma prodit ors de ’Ateier 

physique, avec les solutions de den-•

sifcation (ormats bades , …) ;

ressources, avec les solutions de•

virtualisation ;

middeware • , avec la création deplusieurs instances sur un mêmesocle serveur ;

applicati, avec l’urbanisation et la•

rationalisation onctionnelle.

À l’opposé, consolider toutes lescouches conduit à un empilementpotentiellement instable.

La simplicité mise en avant par lesacteurs du marché doit être comprisecomme étant une cible et non unetransition orcément simple techni-quement et humainement. Elle nepeut s’atteindre que par une rigueurtoute particulière dans chacune desphases projets : chaque couche doitêtre robuste, sans quoi les autresne pourront s’appuyer sereinementdessus. Ceci passe d’une part parune gestion des compétences :« virtualisation rime avec ormation,

expertise, évolution des processuset organisation » et d’autre part, pardes conceptions rigoureuses, visantl’industrialisation avec les contrôlesqualité allant de pair.

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Dénition d’une stratégie

Il aut rééchir globalement, en identifant les enjeux,contraintes et gisements de gains pour chacune de cescouches et ainsi défnir une stratégie optimale, traitantles problèmes au bon niveau et industrialisant les solu-tions à tous les étages pour préparer l’avenir.

C’est le seul moyen d’atteindre l’efcacité économiqueet opérationnelle du SI, vis-à-vis des attentes de l’en-treprise au vu de sa stratégie. Mais ceci nécessite uneréexion globale, proche du schéma directeur SI.

Quelle est la stratégiegagnante ?Elle est identique pour ces deuxsujets :

anticiper le changement, tant au•

sein de la DSI qu’avec les métiers,

afn de rassurer et de présenter lesavantages pour l’entreprise, maiségalement prévoir les points durs ;

défnir une stratégie globale afn•

de tirer parti au mieux des solu-tions et de régler les problèmes au

bon niveau du SI sans en créer denouveaux ;

être rigoureux.•

Services OpérationsServices Utilisateurs

Services Applications

Services Génériques

Services Middleware 

Services Ressources

Services Physiques

Urbanisation

Mutualisation

Virtualisation

Densifcation

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12• Les Synthèses © Solucom - Mars 2010

Virtualisation et cloud computing 

Le cloud est-il le point ultime de l’externalisation ?

Le c cmpting , une nouvelle dimensiondans l’externalisation

Après celle du datacenter  (l’hébergement sec), des opérations (inogérance deproximité) et la vague de l’offshore , ce concept promet une externalisation complètede pans entiers du SI sur internet : une sorte d’étape ultime de l’externalisationinormatique. Le cloud computing pose les enjeux classiques d’une externalisationsous un nouveau jour en y ajoutant une dimension technique, dans la mesure où

les applications et inrastructures sont totalement externalisées, mutualisées etaccédées via internet.

Une fexibilité maximale quia pour pendant l’extrêmenormalisationL’objecti afché et atteint dans lesaits par les éditeurs de ces solutionsest de proposer des services exibleset simples dans leur contractualisa-tion, leur déploiement et leur utilisa-tion. Ces solutions sont attrayantespour les métiers qui peuvent y voirune porte ouverte pour s’aranchirde l’inertie relative de la DSI.

Mais attention, pour orir cette réac-tivité et ouvrir des marchés avec desprix bas, les oreurs ne proposentque des solutions standards avecde aibles degrés de liberté. Côtécontractuel, un simple End user 

licence Agreement est généralement

proposé de manière à industrialiserleur service au maximum, sans pos-sibilité de défnir le mode de gouver-nance du service : la relation avec leournisseur est très limitée.

Des unités d’oeuvre deacturation proche métier, maisà surveiller de très prèsLe principe de pay per se impliquede maîtriser le « se » :

Côté SaaS (issu de l’ASP) : véri-•

table atout car directement liés àdes volumétries métiers (nombre decomptes utilisateurs par exemple).Mais il aut bien piloter la suppres-sion et la migration des données dechaque utilisateur en cas de départ,sans quoi la acture peut augmen-

ter proportionnellement à la crois-sance des eectis et au trnover  conjugués.

Côté PaaS / IaaS : la qualité du code•

développé impacte directement laacture puisque l’unité d’œuvre estsouvent liée à la consommation deressources (processeur / serveurs) :une livraison de code peu optimisépeut la doubler.

Une réversibilité théoriquementpossible, probablementcoûteuse et nécessairementcomplexeL’implémentation du service est tota-lement masquée au client du servicecod . En un sens, c’est paraitementnormal : on achète un service et non

 

Externalisation des acilitiesdatacenter

Externalisation desopérations inshore

Externalisation des opéra-tions et développementsoshore

Ex t e r n a l i s a t i o n d e sinrastructures

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Mars 2010 - Les Synthèses © Solucom 13•

Il y a du concret derrière ces nuages

des moyens. Mais le revers de lamédaille est qu’il sera d’autant plusdiicile de réinternaliser : mêmedans les cas d’externalisation classi-que, il est possible d’avoir un droit deregard minimum bien utile en phasede réversibilité. Les ournisseurs ten-teraient quant à eux de aire croireà l’ouverture pour créer un marchécapti ? Cela ne serait pas la premièreois.

La compatibilité avec le « hors

cloud » n’est pas encore aupointLe SI se trouvant coupé en de mul-tiples parties : celles dans le cod  (chez plusieurs ournisseurs), lesautres en interne, comment gérerla cohésion globale du SI ? Lesutilisateurs doivent accéder toutaussi simplement et naturellementà une application interne qu’à uneapplication dans le cod , avec unegestion centralisée voire unique del’authentifcation pour ne pas com-plexifer l’utilisation. D’autre part,

hormis certaines parties en silo duSI, les applications communiquentégalement entre elles, il aut doncpouvoir assurer ces échanges entrel’interne et internet, ce qui n’est pas

toujours prévu notamment pour lapartie restée en interne. Et que direde l’adaptation des processus : ges-tion des incidents, de la continuitéd’activité, des changements … ?

Se positionner sur le cloud : untravail d’arbitrage entre risqueet productivité (rapport qualité / prix)Les enjeux de sécurité du cod sontle premier point d’achoppement deces solutions : que ce soit en termes

de sécurité des échanges utilisateurset inter-applications, d’expositionpotentielle des données de l’entre-prise sur internet ou d’incidents.Ces derniers déclenchent souvent lebzz , rappelant que même dans lecod il y a également des logiciels,des serveurs, du stockage, du réseau,des datacenters et une productionqui ne sont pas inaillibles.

Les ournisseurs de solutions jon-glent en permanence avec l’équa-tion reliant engagements de service,

coûts (à tirer au plus bas), taris dumarché (et la rentabilité induite) etrisque d’occurrence d’un incident(avec l’impact fnancier en cas denon respect des engagements et sur

l’image de marque). Cette mêmeéquation existe aussi en interne, maiselle est traitée en toute connaissancede cause entre DSI et DG : avec lecod on perd en visibilité.

Les aspects juridiques sont égale-ment ous : quelle juridiction s’ap-plique ? Les questions se posent caril n’y a pas encore eu de cas majeurde litige. Certains éditeurs en appel-lent même à la création d’instancesinternationales de gouvernance.

Notre recommandationse prémunir contre un enthou-•

siasme excessi ;

aborder les opportunités indénia-•

bles oertes par la technologie etl’ore marketing cod de manièrepragmatique ;

impliquer, à l’initiative de la DSI,•

métiers et DG dans la défnitionstratégique de la gouvernance cible,des opportunités, des risques et des

critères d’éligibilité du SI au co- ding, au risque de découvrir des SIparallèles.

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14• Les Synthèses © Solucom - Mars 2010

Virtualisation et cloud computing 

Nouvelles technologies

Virtualisation du réseau

Le FCoE est une technologie très récente, consis-tant à aire transporter le protocole fber channe 

du SAN, mais sur l’inrastructure ethernet duréseau LAN : la convergence vers un seul réseaudans le datacenter .

Cette pratique est rendue notamment possibleavec l’arrivée du 10G ethernet . Cependant, celanécessite une évolution des équipements réseaux

et de l’organisation, ainsi que de nouveaux stan-dards, permettant également d’introduire desmécanismes de qualité de service entre les ux.

FCoE (Fiber Channel over Ethernet ) Maturité

Tous les atouts de fber 

channe 

Deux ois moins de câbles /serveurs

À étudier à partir de 2010

Impacts sur l’organisation

Avantages / inconvénients

Virtualisation du stockage

Le Thin provisionning est une solution d’optimi-sation du stockage qui présente l’avantage d’unerelative maturité. Elle part du constat suivant :50 à 60% des espaces disques alloués ne sontpas utilisés. L’idée est alors de rendre virtuel cetespace, en l’allouant non plus directement à lataille cible lors de la création, mais uniquementlors des écritures des données.

Il est donc possible d’allouer aux serveurs plusde capacité que de capacité physiquement pré-sente. Cela entraîne de ait des risques en cas dedépassement de l’espace réellement disponible,

qui impliquent une complexifcation de la gestionde la capacité du système de stockage.

Thin provisionning  Maturité

Optimisation de l’usage desressources

  Capacity panning pluscomplexe

Léger impact sur les peror-mances en écriture

Avantages / inconvénients

p

p

+

+

-

-

+

-

-

L’engouement du marché pour les solutions de virtualisation a créé une émulationchez les constructeurs qui ont élargi le spectre de leurs ores et ont investi denouveaux champs techniques, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives pour lesannées à venir.

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Mars 2010 - Les Synthèses © Solucom 15•

Virtualisation du stockage (suite)

Partant du constat que la sauvegarde de donnéesentraînait la sauvegarde de multiples blocs iden-tiques, est née l’idée de les rendre logiques. Ainsi,lorsque des données doivent être stockées, ellessont découpées en blocs qui sont identifés etindexés. Lorsqu’un bloc identique à un précédentapparaît, un lien logique vers le bloc initial est

créé, permettant ainsi de ne stocker eectivementqu’une occurrence de chaque bloc.

Cette technique permet de gagner au moinsde 20 à 50% d’espace disque, suivant notam-ment le taux de modifcation des données. Maisattention aux coûts et aux débits avec ce type desolutions.

Déduplication Maturité

Élimination de la redondanceau sein du même fchier

Élimination de la redondanceentre fchiers

Elimination de la redondance

temporelle

Coûts / modèles de licences

Diminution de laperormance

Avantages / inconvénients

Le stockage linéaire ou en grille permet la consti-tution d’une baie de stockage virtuelle à partird’une grappe de serveurs standards. Les serveurssont reliés par l’intermédiaire d’un réseau interneet apparaissent comme une baie unique au restedu SI, grâce au logiciel installé sur ces serveurs,virtualisant leur propre stockage. La redondances’y eectue en écrivant la même inormation surau moins deux serveurs distincts.

Le recours à des matériels banalisés permet dediminuer les coûts. Les solutions sont très modu-laires et permettent d’eectuer des ajouts etretraits à chaud.

Stockage linéaire / en grille Maturité

Modularité totale

Perormances optimales

Résilience optimale

Requiert beaucoup de dis-ques (kW/m2)

Coûts encore élevés

Avantages / inconvénients

p

p

+

-

-

+

+

+

-

-

+

+

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16• Les Synthèses © Solucom - Mars 2010

Virtualisation et cloud computing 

Retours d’expérience des DSI :Ateier Scm de novembre 2009

Au cours de l’Atelier , les DSI ont témoigné de leur expérience et de leur approchede la virtualisation. Quatre attentes ortes se sont distinguées, nuancées par desrisques touchant à l’ensemble des aspects du SI. Les DSI approchent la virtualisationavec des objectis variés, allant de préoccupations pratiques visant à aciliter lagestion du SI, jusqu’à une réfexion sur l’évolution de la valeur ajoutée du SI pour

les utilisateurs.

Les objectis

Optimiser l’inrastructure•

Unanimement, les DSI reven-–diquent comme principalemotivation le ait de diminuerle nombre de serveurs et d’op-timiser leur utilisation desinrastructures ain d’engen-

drer des gains au niveau de lamaintenance.

Le gain est immédiat et–conorme aux attentes, la typo-logie de l’inrastructure est sim-plifée, la exibilité plus impor-tante, et la fabilité au moinsidentique.

Réduire les coûts•

L’aspect inancier est le–deuxième objecti avancé. Les

DSI attendent de la virtualisa-tion qu’elle asse diminuer lescoûts de matériels, de mainte-nance et réseaux.

Leur constat est plus mitigé–quant aux gains engendrésau global. Certes, les coûtsmatériels diminuent mais cen’est pas le cas du coût globaldes opérations, qu’elles soientréalisées en interne (complexi-ication de l’administration)ou en externe (négociations à

mener).

Améliorer l’agilité•

Les DSI recourent à la virtualisa-–tion afn d’améliorer leur agilitéglobale : scalabilité horizontale,exibilité et réactivité.

Sur ce point l’apport est immé-–diat avec pour certains DSIla possibilité de déployer un

nouveau serveur en 2h contreune semaine auparavant. De ceait, la exibilité obtenue et lespossibilités de la virtualisationpermettent un élargissement del’ore de service à destinationdes clients de l’inrastructure.

Garantir la continuité•

Les DSI attendent aussi de la vir-tualisation une fabilisation de l’ac-tivité avec notamment une simpli-fcation des activités de reprise sur

incident et de secours sur sinistre.

Les risques

 Risques humains•

Les DSI craignent une orte résis-tance au changement de la partdes clients de l’inrastructure. Ilsjugent indispensable d’impliquerles personnels dans la démarchede virtualisation et de les sensibi-liser en amont aux enjeux et auxapports directs sur leur utilisation

du SI. La virtualisation rend certesun certain nombre d’opérations plusaisées mais c’est la globalité du SIqui est complexifée. Au niveau despersonnels opérationnels apparaît

également un véritable enjeu : laréussite de leur nécessaire montéeen compétence.

Risques fnanciers•

D’un point de vue fnancier, les DSIs’interrogent sur l’investissementnécessaire à la mise en place de lavirtualisation et ce notamment dans

un contexte actuel privilégiant leséconomies. Ils s’interrogent d’autrepart sur le modèle de reacturationà adopter une ois la virtualisationeective ainsi que sur les modalitésde reventilation des coûts.

Risques liés à la maîtrise du SI•

Les DSI craignent que la exibilitéoerte par la virtualisation n’en-traîne une proliération des serveursvirtuels, impliquant une complexi-ication du SI dans un premier

temps, voire une perte de maîtrise.D’un point de vue logiciel, les DSIs’interrogent sur les changementsde version logicielle du socle devirtualisation (réquence, impacts)et la qualité du support réalisé parles éditeurs.

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Mars 2010 - Les Synthèses © Solucom 17•

Ce dont on est sûrRien n’est technologiquement on-damentalement nouveau ni dans lecod ni dans la virtualisation : lemode ASP (qui est certes un bzzword  moins ort), est utilisé depuis long-temps, et les datacenters n’ont pas

attendu ces dernières années pourmanipuler des objets logiques et nonplus uniquement physiques ! Ce quichange de açon certaine, c’est lepositionnement des maîtrises quel’on doit opérer pour monitorer soninormatique. Les unités d’œuvre devolumétrie comme de acturation nesont plus les mêmes. Le produit oule service acheté se transorme enabonnement à des accès. Les risquesà gérer sont d’une autre nature. Dansle cod , on risque non seulementde perdre des données sur incident,

mais peut-être même de les égarer.Alors qu’en interne, on peut en maî-triser la localisation physique et logi-que. Et ce ne sera la responsabilitéde personne. On ne pourra même pascapitaliser sur le premier incidentpour en éviter d’autres.

Ce dont on est sûr aussi, c’est quela maturité des modèles est encoreaible pour le cod dont l’ore estencore en débroussaillage, sansgrande visibilité contractuelle etinancière. Pour la virtualisation,

c’est de toute évidence aujourd’huila cible qui va largement se diuser.En revanche, une stabilisation desmodes de pricing et de icensing estattendue avec impatience.

Aucun doute non plus sur le ait quederrière toute cette virtualisation etces nuages, il y a quelque part lesmêmes vraies machines avec leurscouches de plus en plus complexesd’environnements à aire cohabiter.Ainsi les problèmes « ancestraux »de gestion de coniguration, de

pannes, de vulnérabilités restentà régler, mais peut être pas par les

En conclusion

mêmes acteurs et les mêmes proflsd’inormaticiens.

On sait que ces technologies, diu-sées au-delà de cercles restreints,nécessitent de revisiter les process,les compétences, les modèles écono-

miques, voire les organisations. Ellesmodifent certainement les relationsentre métiers et DSI.

Il est certain aussi que ces techno-logies ne répondent bien aux atten-tes que si elles s’insèrent dans unstandard défni. Nous sommes dansl’univers du prêt-à-porter sur étagèreavec des modules au choix. Il audrase restreindre au catalogue oert etoublier les demandes de solutionsspécifques pas toujours justifablesobjectivement.

Pour toutes ces raisons enfn, il n’estpas question de tout virtualiser ou detout envoyer sur le cod . Certainesapplications s’y prêtent bien et enbénéicient, d’autres le tolèrent,d’autres enfn ne eront qu’en pâtir.Nous ournissons en page 8 les grillesd’analyse.

Autre certitude, décevante peut être,mais pas étonnante, il audra redou-bler de vigilance pour la maîtrise descoûts. Les impacts directs devraient

être positis, mais les impacts indi-rects liés à l’organisation, aux contrô-les, à la gestion des contrats exter-nes, à la sécurité et à la maîtrise dela demande des métiers pourraientbien être inationnistes.

Ce qui prête à débatCe qui n’est pas clair en revanche,c’est si et comment on peut airedes retours arrière sur ses choix. Celasemble aisé pour la virtualisation etnous l’avons vu onctionner. Pourle cod en revanche, ce sont des

modes d’accès aux ressources, desaçons de travailler qui changent, descompétences aussi qui disparaîssent

de l’entreprise. Il sera difcile, voireimpossible de reconstruire : c’est uneexternalisation majeure.

Sur la complexité, il y a débat, ou dumoins les opinions qui s’arontent nese situent pas au même niveau. Plus

complexe de gérer la compatibilitéet l’homogénéité entre virtuel et nonvirtuel, in-cod et ot-o-cod , maisplus simple d’avoir accès à des res-sources de traitement supplémentai-res ou d’en supprimer. Plus complexepour le gestionnaire des ressources,plus simple pour son utilisateur.

Paradoxalement, on aboutit avec cestechnologies à plus de souplesse,plus de modularité et de réactivité,mais à un choix plus restreint portantsur des modules « tout aits », donc

une liberté limitée par les impératisde gestion de la complexité et l’in-dustrialisation qui va avec.

Autre sujet qui prête à controverse :le cod et la virtualisation sont-ilsune orme de dépossession de soninormatique ? Pour le métier qui nesait plus reconnaître « son » serveuret accepte mal de ne plus avoir sonespace physique réservé, commepour l’inormaticien qui voit d’unmauvais œil la possibilité oerte auxmétiers d’aller commander sur le

cod des plate-ormes virtuelles dedéveloppement. Le cod ore-t-il denouveaux espaces de liberté pour lesmétiers qui peuvent accéder à desmoyens en s’aranchissant du jougde la DSI ? Est-ce sain et sûr ? Est-ceoptimal dans la durée ? Les points devue divergent.

Peut-être est ce pour mettre tout lemonde d’accord que l’on a inventéle cod privé, ou comment accéderau nuage tout en le gardant chez soisous contrôle ?

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18• Les Synthèses © Solucom - Mars 2010

Virtualisation et cloud computing 

AgilitéCapacité d’un SI à évoluer rapide-ment, tant pour ournir de nouveauxservices que pour aire évoluerl’existant.

Cloud computing Faire reposer l’inormatique sur desressources ournies en standard etsur demande par un tiers, accédéeset reliées par internet et donc poten-tiellement réparties dans le mondeentier.

Cloud privéFaire reposer l’inormatique sur desressources défnies et ournies parla DSI ou l’inogérant, accédées etreliées par le réseau privé d’entre-prise avec une tarifcation à unitéd’œuvre.

DatacenterLittéralement, centre de traitementdes données. Il désigne souvent lecontenant (salle blanche d’héber-gement inormatique, inrastructured’alimentation électrique et de cli-matisation) et le contenu (serveurs,stockage et réseaux inormatiquescentralisés).

Inogérance / externalisationPrise en charge du onctionnementde l’inormatique d’une entreprisepar une société de services spéciali-sée. Cette prise en charge peut êtretotale ou partielle.

Pay per use Modèle de acturation des servicesbasé sur l’utilisation réellement aitedes services et non sur leur mise àdisposition. Les unités d’œuvre de cemodèle peuvent être par exemple :l’heure de CPU consommé ou l’es-pace de stockage consommé.

Scalabilité / ScalabilityCapacité de l’architecture du systèmed’inormation à assurer des montéesou baisses de charge. La scalabilitéhorizontale désigne la capacité àintégrer des ressources identiques àcelles en place (ajout/suppression decomposants) tandis que la scalabilitéverticale désigne la capacité à aire

évoluer les ressources en place (aug-mentation / diminution de la capacitéde chaque composant).

VirtualisationÀ travers un ensemble de techniquesmatérielles et logicielles, la virtuali-sation permet de aire onctionnersur un seul équipement plusieursinstances séparément les unes desautres, comme si elles disposaientchacune de leur propre équipe-ment. Les ressources éligibles à lavirtualisation sont les données, lapuissance de calcul, la capacité destockage, des éléments réseaux, lesapplications, les postes de travail, oules environnements d’exécution. Parexemple, un hyperviseur est le com-posant logiciel installé sur un serveurphysique permettant de créer desserveurs virtuels (les VMs ou encoreles partitions).

XaaSFourniture par une société tiercede ressources inormatiques, accé-dées par les protocoles standardsd’échange réseau :

IaaS : ourniture d’inrastructures•

d’exécution, à destination des équi-pes inrastructures de la DSI

PaaS : ourniture de plate-ormes•

logicielles, à destination des MOE

SaaS : ourniture de services logi-•

ciels, à destination des utilisateursfnaux

Lexique

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Mars 2010 - Les Synthèses © Solucom 19•

À propos de Solucom

Solucom est un cabinet indépendantde conseil en management et systèmed’inormation.

Ses clients sont dans le top 200des grandes entrepr ises etadministrations. Pour eux, le cabinetest capable de mobiliser et deconjuguer les compétences de prèsde 1000 collaborateurs.

Sa mission ? Porter l’innovation aucœur des métiers, cibler et piloter lestransormations créatrices de valeur,aire du système d’inormationun véritable acti au service de lastratégie de l’entreprise.

Solucom est coté sur NYSE Euronextet a obtenu la qualifcation entrepriseinnovante décernée par OSEOInnovation.

Pour en savoir plus, www.solucom.r

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Tour Franklin, 100-101 Terrasse Boieldieu, La Déense 892042 Paris La Déense Cedex

Tél. : 01 49 03 25 00 Fax. : 01 49 03 25 01www.solucom.r

   C  o  p  y  r   i  g   h   t   S  o   l  u  c  o  m  -

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   9   7   8 -   2 -

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   R  e  s  p  o  n  s  a   b   l  e   d  e   l  a  p  u   b   l   i  c  a   t   i  o  n  :   C  a   t   h  e  r   i  n  e   L  e   L  o  u  a  r  n


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