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Page 1: Mélanome anorectal et revue de la littérature : à propos d’un cas

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eucopénie avec une lymphopénie, un syndrome inflammatoire, unaux de fibrinogène à 1 g/L, une cytolyse, une choléstase et uneypertriglycéridémie. L’échographie abdominale a objectivé uneplénomégalie homogène. une antibiothérapie probabiliste avaitté alors instaurée. Les sérologies VIH et hépatitiques étaient néga-ives. La BOM a montré des aspects d’hémophagocytose, la biopsieanglionnaire n’était pas concluante. Le diagnostic a été apportéar biopsie profonde, réalisée à la troisième reprise, montrant unspect de lymphome anaplasique à grandes cellules. Une chimio-hérapie COP a été entamée. Le patient est décédé dans les suitesmmédiates de la première cure dans un tableau de défaillanceultiviscérale.onclusion.— Le SAM est une pathologie grave, dont la mortalitéeut atteindre 50 % des cas. Notre observation illustre les difficultésiagnostiques d’un lymphome cutané, révélé par ce syndrome.

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227ermatofibrome anévrismal troublant : à propos’un cas. Aounallah a, R. Gammoudi a, E. Zaouali a, B. Sriha b,. Ghariani a, M. Denguezli a, C. Belajouza a, R. Nouira a

Service de dermatologie, hôpital Farhat Hached de Sousse,unisieLaboratoire d’anatomopathologie, hôpital Farhat Hached deousse, Tunisie

ntroduction.— Le dermatofibrome ou histiocytofibrome est uneumeur bénigne. Habituellement, le diagnostic est évoqué clini-uement et confirmé histologiquement. Nous rapportons un cas deermatofibrome anévrysmal troublant par son aspect clinique trèsvocateur de mélanome.bservation.— Il s’agit d’un patient âgé de 32 ans sans antécédentsarticulier qui nous a consulté pour une lésion tumorale pig-enté peu douloureuse du bras gauche évoluant depuis deux mois.

’examen dermatologique notait la présence d’un nodule ferme de,5 cm de diamètre noirâtre de consistance ferme localisé au niveaue l’avant bras gauche. Le reste du tégument était normal. Devant’aspect Clinique et l’évolution rapide le premier diagnostic évoquétait un mélanome nodulaire. La conduite à tenir était de faire unexérèse totale du nodule avec une marge d’exérèse de 0,5 cm deiamètre. L’examen anatomopathologique rectifiait le diagnostic etontrait qu’il s’agissait plutôt d’un dermatofibrome de type ané-

rysmal. L’évolution était excellente.ommentaires.— Le dermatofibrome anévrysmal est une varianteistologique du dermatofibrome qui représente 2 % des cas. Il touchees sujets jeunes surtout de sexe féminin. Cliniquement, il se pré-ente sous forme d’un nodule bleu ou brun au niveau des membresnférieurs. La taille moyenne est de 0,5 à 1 cm de diamètre excep-ionnellement de taille géante. La tumeur est le plus souventolitaire. Contrairement à notre patient, l’évolution est habituel-ement très progressive. Le dermatofibrome anévrysmal pose leiagnostic différentiel avec un mélanome nodulaire ou une tumeurasculaire. L’examen dermatoscopique peut aider au diagnostic enontrant une pigmentation homogène variant du bleu gris rouge

ssocié des structures linéaires fines correspondant à la fibrose.a confirmation se fait uniquement par l’examen histologique quiontre une prolifération histiocytaire et vasculaire. La variante

névrysmal est caractérisée par la présence d’espaces kystiquesimant des dilatations vasculaires. L’exérèse de la tumeur est le

raitement de référence.onclusion.— Notre observation est originale par l’aspect trompeur,

a localisation inhabituelle et l’évolution rapide du dermatofibrome

névrysmal posant le diagnostic différentiel du mélanome.

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228élanome anorectal et revue de la littérature : àropos d’un cas. Aounallah a,b, M. Ksiaa a,b, A. Ben Slama a,b, B. Sriha a,b,. Boussofara a,b, F. Abdennadher a,b, N. Ghariani a,b,. Belajouza a,b, M. Denguezli a,b, R. Nouira a,b, S. Ajmi a,b

Service de dermatologie, hôpital Farhat Hached Sousse, TunisieService de gastro-entérologie, hôpital Sahloul Sousse, Tunisie

ntroduction.— Le mélanome anorectal est une entité rare quieprésente 1 % des cancers du canal anal. Il occupe la troisièmelace après le mélanome cutané et rétinien. À travers cette obser-ation déroutante par son aspect clinique, on se propose de rappeleres particularités anatomocliniques et thérapeutiques de cetteumeur et de faire une revue de la littérature sur la question.bservation.— Nous rapportons l’observation d’un patient âgé de3 ans de phototype III qui a consulté un gastro-entérologue pourn écoulement séreux anal évoluant depuis quatre mois asso-ié à des douleurs anales. L’examen proctologique a objectivéa présence d’une lésion centimétrique pigmentée au niveau duaquet hémorroïdaire latéral gauche. Le diagnostic retenu étaitelui d’hémorroïde thrombosée. Le patient avait bénéficié d’unexcision chirurgicale de ses lésions. L’étude anatomopathologiquevait rectifié le diagnostic vers un mélanome malin du bas rectum.’examen dermatologique était strictement normal. Nous n’avonsas noté d’adénopathie dans les différents territoires ganglion-aires. L’exploration de l’extension locorégionale par une imageriear résonance magnétique pelvienne et une echoendoscopie endo-ectale retrouvait un envahissement des sphincters internes etxternes. Le bilan d’extension n’a pas révélé de métastases à dis-ance. Une amputation abdominopérinéale était réalisée. Les suitespératoires ont été simples. Nous n’avons pas noté de récidive nie métastases à distance après un recul d’une année.ommentaires.— Le mélanome anorectal est une tumeur maligneare développée au dépend du système pigmentaire et dont le dia-nostic se fait le plus souvent à un stade tardif. Cliniquement, il serésente comme un nævus atypique ou un cancer rectal. La surve-ue d’un mélanome anorectal au sein d’un paquet hémorroïdaireomme est le cas de notre patient est une présentation originale.e diagnostic est purement histologique. Le traitement du méla-ome anorectal reste de nos jours un sujet de controverse devant’absence d’étude portant sur un nombre significatif de patients.ne amputation abdominopérinéale est souvent préconisé vu saorrélation à une meilleure survie. D’autres thérapeutiques ontté essayées telles que la chimiothérapie et la radiothérapie maises résultats sont peu satisfaisants. Le pronostic est redoutable enapport avec l’agressivité manifeste et le caractère infiltrant desésions. La survie à cinq ans est de moins de10 % tout traitementonfondu.onclusion.— Notre observation est originale par l’aspect trompeuru mélanome anorectal et l’évolution bonne après traitement radi-al.

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229élanome du pouce et faux ongles chez une fillee 29 ans infectée par le VIH. Keita a, A.M. Keita b, B. Traoré c, I. Thiam d, M.M. Soumah a,.F. Diané a, T.M. Tounkara a, H. Baldé a, A. Camara a,.D. Camara a, M. Cissé a

Service de dermatologie-MST, CHU Conakry, université Gamalbdel Nasser de Conakry, Conakry, Guinée

Service d’anatomie-pathologie CHU de Conakry, universitéamal Abdel Nasser de Conakry, Conakry, GuinéeUnité de chirurgie oncologique, CHU de Conakry, universitéamal Abdel Nasser de Conakry, Conakry, Guinée

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