Transcript
Page 1: Le rhinosclérome : à propos d’un cas et revue de littérature

Posters / Annales françaises d’oto-rhino-laryngologie et de pathologie cervico-faciale 131 (2014) A104–A160 A157

de la cloison nasale et extension en dedans vers la fosse nasalecontro-laterale. Extension en haut vers les cellules ethmoïdales, etendocrânienne au niveau de la région basi-frontale. Une biopsie decette formation au niveau de la fosse nasale droite revient en faveurd’un fibrome solitaire. Le patient a été opéré par notre équipe etl’équipe de neurochirurgie par la voie sus-sourcilière combiné a lavoie para-latéro-nasale permettant l’exérèse complète de la masseavec réparation du dèfect basicrânien par un fragment d’os avec dela Gallia et de la colle biologique.Résultats L’évolution fut marquée par l’apparition d’une rhinoli-quorrhée qui a disparue après 72 heures. L’étude anatomopatholo-gique avec immuno-marquage a confirmé le diagnostique.Conclusion La tumeur fibreuse solitaire des fosses nasales est unetumeur rare surtout a extension endocrânienne cette localisationpose un grand problème de prise en charge ; vue l’absence sonl’évolution qui est imprécise avec un potentiel de récidive et demalignité non négligeable.

Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclara-tion de conflits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2014.07.364

P164

Caractérisation des sous-populationsde cellules gliales olfactives de lamuqueuse olfactive et de leurmicro-environnement, après culturecellulaire, par étude transcriptomiqueen micro-arrayN. Bon-mardion ∗, A. Honoré , C. Duclos , A. Mayeur , N. Guérout ,J. MarieCHU Rouen, Rouen, France∗ Auteur correspondant.

But de la présentation Les cellules gliales olfactives (CGO)constituent un espoir de thérapie cellulaire autologue pour la réha-bilitation des lésions du système nerveux. Les cultures primairesde CGO peuvent être obtenues à partir de prélèvements prove-nant de la muqueuse (CGOm) ou des bulbes olfactifs. L’innocuitéd’un prélèvement endonasal de muqueuse olfactive rend lesCGOm particulièrement intéressantes. Après conditionnementen milieu privatif, elles ont permis d’augmenter la récupéra-tion fonctionnelle pour la réhabilitation de lésions sévères dunerf laryngé inférieur, du nerf facial, et après section médul-laire chez le rat. Nous avons identifié deux sous-populationsde CGOm (CGOm-TRKA et CGOm-p75), inégalement sensiblesau conditionnement en milieu privatif. L’objectif de cette étudeest de présenter les profils d’expression génique de ses sous-populations de CGOm, ainsi que de leur micro-environnement,classiquement considéré comme étant les fibroblastes olfactifs(FO-CD90).Matériel et méthodes Étude expérimentale réalisée avec desrats Fischer syngéniques. Identification et isolement des sous-populations cellulaires présentes dans les cultures de muqueuseolfactive, avant et après conditionnement en milieu privatif, parcytométrie en flux. Caractérisation des sous-populations cellulairespar leurs profils différentiels d’expression génique, par analysetranscriptomique en micro-array.Résultats Nous décrivons les profils géniques de 3 populationscellulaires, présentes dans les cultures primaires de muqueuseolfactive. Bien qu’elles apparaissent très différentes, cette étudesuggère qu’il s’agit de trois stades sur une voie de différenciationcellulaire gliale, dont le FO-CD90 pourrait être le progéniteur. Leconditionnement en milieu privatif modifie de facon importantele profil d’expression génique de la sous-population CGOm-TRKA,s’accompagnant de la disparition de la sous-population CGOm-p75.

Conclusion Le turn-over des neurones olfactifs primaires, aucours de la vie des mammifères, pourrait contribuer à maintenir le« système glial olfactif » proche d’un état neuro-développemental,à l’origine de son potentiel thérapeutique. La caractérisation desproduits cellulaires peut permettre d’optimiser le développementd’une thérapie cellulaire pour la réhabilitation de lésion du systèmenerveux chez l’homme.

Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclara-tion de conflits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2014.07.365

P165

Thrombose du sinus caverneux sursinusite frontale : à propos de 2 casL. El jahd ∗, N. Tazi , S. Rouadi , M. Roubal , A. Janah , M. MahtarCHU 20 août Casablanca, Casablanca, Maroc∗ Auteur correspondant.

But de la présentation Les thromboses du sinus caverneux sontdes affections rares et graves, concernant de facon prédominantel’enfant et l’adulte jeune et compliquant le plus souvent un pro-cessus infectieux de la face. L’association d’une ophtalmoplégiedouloureuse, d’un chémosis et d’un ptosis constitue la triade carac-téristique évocatrice du diagnostic. Notre but de travail et de décrireles signes cliniques radiologiques et la prise en charge de cettecomplication grave.Matériel et méthodes Nous rapportons deux patients admis dansnotre service pour sinusite frontale compliquée d’abcès orbitaire etune thrombose du sinus caverneux.Résultats Les deux patients ont bénéficié d’un drainage chirur-gical avec un traitement médical basé sur l’antibiothérapie et untraitement anticoagulant. L’évolution était bonne pour les deuxpatients.Conclusion La thrombophlébite de la loge caverneuse d’originesinusienne est une pathologie rare, mais grave. Le diagnostic reposesur des arguments cliniques et doit être confirmé par l’imagerie.Celle-ci permet de plus la recherche d’une étiologie et d’éventuellescomplications intracrâniennes associées. La prise en charge doitêtre urgente et bien adaptée.

Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclara-tion de conflits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2014.07.366

P166

Le rhinosclérome : à propos d’un caset revue de littératureE. Rachid ∗, L. Eljahed , A. Redalah , R. Sami , R. Mohamed ,M. MohamedCHU Ibno Roch, Casablanca, Maroc∗ Auteur correspondant.

But de la présentation Le rhinosclérome est une affectiongranulomateuse chronique et spécifique due à une entérobac-térie de la famille Klebsiella (Klebsiella rhinoscleromatis) ayantun tropisme pour les voies aériennes supérieures. Les lésionsse développent habituellement dans les fosses nasales maispeuvent également siéger sur toute l’étendue de l’arbre res-piratoire jusqu’aux bronches. le but de notre travail, est dedécrire à travers une observation, le profil épidemio-clinique decette pathologie et de démontrer ses particularités de prise encharge.Matériel et méthodes C’est le cas d’un patient âgé de 45 ans, qu’aconsulté pour une obstruction Nasale bilatérale d’installation pro-gressive associée à une rhinorrhée séro-muqueuse et des épisodesd’épistaxis depuis 5 mois.

Page 2: Le rhinosclérome : à propos d’un cas et revue de littérature

A158 Posters / Annales françaises d’oto-rhino-laryngologie et de pathologie cervico-faciale 131 (2014) A104–A160

Résultats L’examen clinique mettait en évidence un élargis-sement de la pyramide nasale sans lésion granulomateuse. Larhinoscopie antérieure permettait de visualiser une tumeur bour-geonnante, semblant infectée, avec des croûtes. Après aspiration etmouchage on a visualisé une perforation large du septum nasale. Lacavité buccale, le pharynx et le larynx étaient normaux. Nous avonsréalisé des biopsies au niveau des 2 fosses nasales au cours d’unerhinocavoscopie. Le résultat anatomopathologique affirmait le dia-gnostic de rhinosclérome par la présence de cellule de MIKULICZ. Lepatient a bénéficié d’un traitement médical associant une antibio-thérapie à base de sulfamide (triméthoprime/sulfamethoxazole)pendant 8 semaines et une corticothérapie de courte durée à ladose de 1 mg/kg/24 heures. L’évolution au 1er control à 2 semainesa été marquée par la régression de la tuméfaction nasale etl’amélioration de l’obstruction nasale puis le patient était perdude vu.Conclusion Le rhinosclérome paraît de plus en plus rare au Maroc,il est fréquent dans les régions à climat sec, semi-désertique et dansdes classes sociales défavorisées. Il est recherché systématique-ment devant tout granulome centrofacial. Un diagnostic précoce,un traitement adapté et une surveillance rigoureuse et prolongéesont nécessaires pour éradiquer cette maladie infectieuse et pouréviter les séquelles mutilantes.

Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclara-tion de conflits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2014.07.367

P167

Apport de l’imagerie dans les sinusitesaspergillaires invasivesJ. Marrakchi ∗, R. Zainine , D. Chiboub , S. Akkari , M. Ben amor ,N. Beltaief , G. BesbesService d’ORL La Rabta, Tunis, Tunisie∗ Auteur correspondant.

But de la présentation Les sinusites fongiques invasives sont desinfections fongiques opportunistes rares, rapidement exten-sives. Elles surviennent préférentiellement sur un terraind’immunodépression. La présentation clinique est peu spéci-fique. L’imagerie permet une meilleure approche diagnostiquemais la confirmation étiologique repose sur les données anato-mopathologiques et microbiologiques. But : préciser l’apport del’imagerie dans le diagnostic positif et le bilan d’extension del’aspergillose naso-sinusienne dans sa forme invasive.Matériel et méthodes Étude rétrospective portant sur 8 cas colli-gés sur une période de 14 ans (2000–2013).Résultats L’âge moyen de nos patients était de 47 ans (32–56 ans)avec une prédominance féminine (5F/3H). On a noté dans lesantécédents : un diabète non insulino-dépendant dans 5 cas, untraitement immunosuppresseur dans 1 cas et une corticothéra-pie au long cours dans 1 cas. La symptomatologie était dominéepar l’obstruction nasale retrouvée dans tous les cas, la rhinor-rhée purulente dans 5 cas, le jetage postérieur dans 4 cas, lescéphalées dans 5 cas et l’œdème palpébral dans 3 cas. La duréemoyenne de l’évolution était de 6 mois (des extrêmes 5 jours et2 ans). L’endoscopie nasale a objectivé la présence de pus au niveaudes méats moyens dans 6 cas, une muqueuse nasale congestivedans tous les cas, la présence de polype au niveau du méat moyendans 2 cas et une déviation de la cloison nasale dans 3 cas. L’examenophtalmologique a montré un œdème palpébral avec une exoph-talmie dans 2 cas, un ptosis dans 2 cas. L’examen neurologique étaitnormal dans tous les cas. La TDM du massif facial faite dans tous lescas a objectivé un comblement fronto-ethmoïdo-maxillaire cheztous les patients avec une lyse osseuse de la cloison inter-sinuso-maxillaire dans 4 cas, de la lame papyracée avec une extensionorbitaire dans 3 cas et une lyse de la paroi antérieure du sinus fron-tal dans 1 cas. Une IRM du massif facial faite dans 2 cas a montré unemasse tissulaire hétérogène en hyposignal T1 et T2. Le prélèvement

mycologique a retrouvé un aspergillus fumigatus dans 5 cas et unaspergillus flavus dans 3 cas. Le traitement était médicochirurgicaldans tous les cas.Conclusion L’imagerie joue un rôle important dans le diagnosticet le bilan d’extension de l’aspergillose naso-sinusienne dans saforme invasive. La TDM permet d’étudier l’extension et d’analyserles structures osseuses. L’IRM est d’un apport considérable dansla différenciation de cette forme invasive d’aspergillose des autrestumeurs du massif facial.

Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclara-tion de conflits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2014.07.368

P168

Le kyste nasolabial : une entité àredécouvrirJ. Marrakchi ∗, S. Meherzi , R. Bechraoui , D. Chiboub ,M. Ben amor , R. Zainine , N. Beltaief , G. BesbesService d’ORL La Rabta, Tunis, Tunisie∗ Auteur correspondant.

But de la présentation Le kyste nasolabial (KNL) est une lésionkystique d’origine épithéliale non odontogénique des maxillaires.Son étiopathogénie est controversée. Son exérèse permet sa guéri-son. Le but de notre travail est de rappeler les aspects cliniques etradiologiques de cette entité et de discuter les différentes modalitésthérapeutiques.Matériel et méthodes Nous rapportons 66 cas colligés de patientstraités pour KLN entre 2000 et 2013.Résultats Notre population était constituée de 30 hommes et 36femmes. L’âge moyen était de 39 ans (de 24 à 55 ans). Le motif deconsultation était une tuméfaction du plancher narinaire dans tousles cas et une obstruction nasale chez 38 patients. Le délai moyen deconsultation était de 19 mois. La tuméfaction était bilatérale chez 3patients. La TDM pratiquée chez 26 patients révélait une formationkystique d’un diamètre moyen de 19 mm. Une IRM a été faite chezun patient. L’exérèse chirurgicale du kyste a été faite par voie vesti-bulaire chez 95 % des patients. Les autres patients ont été opérés parvoie endoscopique. L’examen histologique a confirmé le diagnosticde kyste du seuil narinaire dans tous les cas. Aucune récidive n’aété notée.Conclusion Le KNL est une pathologie rare. La radiologie n’estpas spécifique et le scanner peut être utile. Le traitement dechoix est l’exérèse chirurgicale. La voie endoscopique endonasalesemble être une nouvelle alternative thérapeutique intéres-sante.

Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclara-tion de conflits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2014.07.369

P169

Les complications oculo-orbitaires dessinusites : étude prospective à proposde 20 casB. Belhoucha ∗, K. Hssaine , Y. Rochdi , H. Nouri , L. Aderdour ,A. RajiCHU MED VI ORL, Marrakech, Maroc∗ Auteur correspondant.

But de la présentation/Objectif Cette étude consiste à présenterles aspects cliniques, paracliniques, bactériologiques et thérapeu-tiques des complications oculo-orbitaires de sinusite.Matériel et méthodes Une étude prospective de 20 cas de compli-cations oculo-orbitaires de sinusite au cours d’une période allant deseptembre 2010 à mai 2013. En excluant les cas des complicationsendocraniennes.


Top Related