Download - LAURÉATS ET FINALISTES 2016 - grandsprixsst.com · Coordonnateur – Maintenance, Sivaco Québec Alexandre Audette Chef d’équipe en prévention-inspection, CNESST Guylaine Auger

Commission des normes, de l’équité,de la santé et de la sécurité du travailcnesst.gouv.qc.ca

RÉGION DE SAINT-JEAN-SUR-RICHELIEU

2016LAURÉATS ET

FINALISTES

Ce document est réalisé par la Direction régionale de Saint-Jean-sur-Richelieu, en collaboration avec la Direction des communications et des relations publiques.

Prépresse et impression :Service approvisionnement, arts graphiques et impressions Direction des ressources matérielles – CNESST

Reproduction autorisée avec mention de la source

© Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail, 2016

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Avril 2016cnesst.gouv.qc.ca

LES GRANDS PRIX SANTÉ ET SÉCURITÉ DU TRAVAIL | 3

MOT DE LA DIRECTRICE

Lorraine LabbéDirectrice régionaleCNESST, Direction régionale de Saint-Jean-sur-Richelieu

Pour une douzième année consécutive, la Direction régionale de Saint-Jean-sur-Richelieu est fière de vous présenter ses finalistes et lauréats du concours régional des Grands Prix santé et sécurité du travail. Cette année, ce sont onze innovations qui ont été soumises et retenues dans les différentes catégories. N’oublions pas que les lauréats seront aussi finalistes au Gala national, qui se tiendra au printemps 2017.

Vous trouverez, au fil des pages qui suivent, des idées qui sortent de l’ordinaire et qui sauront très certainement vous inspirer. Chaque année, la qualité des innovations sou-mises nous impressionne et cette édition ne fait pas exception. Dans notre cuvée 2016, nous vous présentons avec bonheur des entreprises que l’on retrouve année après année, mais aussi des entreprises qui se sont lancées dans ce beau projet pour la première fois.

À tous les participants des Grands Prix de cette année, je tiens à vous donner plus qu’un simple mot de félicitations. Je tiens à vous remercier personnellement pour votre engage-ment quotidien qui fait avancer notre cause. Tous, individuellement, mais surtout collec-tivement, vous travaillez afin de faire évoluer les actions, les mentalités et pour mettre de l’avant des solutions efficaces et durables en matière de santé et de sécurité du travail. Un grand merci ! Sans vous, nous ne pourrions atteindre notre but.

Comme vous le savez, le concours des Grands Prix santé et sécurité du travail ne s’organise pas seul. Je tiens donc à remercier chaleureusement tous ceux et celles qui y ont contribué. Merci aux membres du jury qui n’ont pas eu la tâche facile, merci à nos partenaires et à tous les employés de la Direction régionale ; cette aventure est un réel travail d’équipe et je suis choyée de pouvoir la réaliser avec vous.

Au plaisir de vous retrouver tous de nouveau l’an prochain et, en attendant, bonne lecture !

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Lorraine Labbé

4 | LES GRANDS PRIX SANTÉ ET SÉCURITÉ DU TRAVAIL

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Éric LabelleChef de service – Ingénierie, Thomas & Betts

Jean-Simon Fortin Directeur de l’administration et de la prévention-inspection, CNESST

De gauche à droite :

Daniel Demers Conseiller en gestion de la prévention, MultiPrévention ASP

André Morin Mécanicien, Multi-Portions inc.

Gilles Larose Coordonnateur – Maintenance, Sivaco Québec

Alexandre Audette Chef d’équipe en prévention-inspection, CNESST

Guylaine Auger Chef de service – Santé au travail, santé publique et de l’organisation communautaire, CISSS de la Montérégie-Centre, territoire du Haut-Richelieu–Rouville

MEMBRES DU JURY DIRECTION RÉGIONALE DE SAINT-JEAN-SUR-RICHELIEU


PROBLÈME À RÉSOUDREB. Frégeau & fils regroupe ses activités autour de quatre principaux secteurs, soit génie civil, industriel, institutionnel et commercial. Il offre également une expertise pour réaliser des travaux impliquant du désamiantage. Lorsque des fibres se détachent des matériaux et se propagent dans l’air, la santé des travailleurs est alors à risque, problème que l’employeur souhaitait ardemment résoudre. En effet, l’exposition à certains types de fibres peut entraîner plusieurs problèmes de santé importants, notamment l’amiantose, le cancer du poumon et le mésothéliome.

MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSL’employeur voulait une solution durable qui serait efficace pour tous les chantiers. Avec ses travailleurs, il a donc conçu une aire de décontamination transportable construite à partir d’un conteneur et de plusieurs matériaux récupérés. À l’intérieur, on trouve un vestiaire pour les vêtements de ville, deux douches (une pour femme, une pour homme) avec eau chaude ainsi qu’un second vestiaire pour les vêtements de travail. Le risque de contamination est désormais beaucoup mieux contrôlé grâce à l’étanchéité des maté-riaux du conteneur, et les travailleurs disent se sentir plus en sécurité.

CONFECTION D’UNE AIRE DE DÉCONTAMINATION POUR LES TRAVAUX CONTENANT DE LA POUSSIÈRE D’AMIANTE

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Excavation, démolition et désamiantage

Saint-Alexandre 75 travailleurs

Maryse Cloutier Directrice des ressources humaines Tél. : 450 346-3487

Centrale des syndicats démocratiques (CSD), Syndicat québécois de la construction (SQC), Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ), Confédération des syndicats nationaux (CSN) et Conseil provincial du Québec des métiers de la construction (CPQMC)

B. FRÉGEAU & FILS INC.

LAURÉATPETITES ET MOYENNES ENTREPRISES

Aire de décontamination transportable et étanche


Polissage de surface de béton sur les plans commercial et industriel

Saint-Jean-sur-Richelieu 2 à 8 travailleurs

Dominique Racine Adjointe administrative Tél. : 450 359-6767

CSD, CSN et CPQMC, section locale 929

PROBLÈME À RÉSOUDRELorsque Finition de béton 2000 a entrepris des démarches pour offrir des services sur les plans commercial et industriel, la direction a pris conscience de certaines lacunes quant à la gestion de la santé et de la sécurité du travail. Si un travailleur se blessait sur un chan-tier, l’équipe en place n’avait pas le matériel nécessaire pour donner les premiers soins. Des risques dans le bureau de l’entreprise ont aussi été cernés, notamment le fait qu’un employé pouvait demeurer captif dans les locaux situés au premier étage en cas d’incen-die au rez-de-chaussée et qu’une porte donnant sur le vide présentait un risque de chute.

MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSUn programme de prévention a été élaboré pour pallier les risques identifiés. Ce pro-gramme inclut notamment l’achat de deux trousses de premiers soins : une pour les bureaux et une dans le camion utilisé par les travailleurs. Également, une ressource additionnelle est en voie de formation afin d’obtenir son statut de secouriste. En ce qui concerne le bureau, une seconde sortie a été aménagée pour éviter qu’un employé reste captif : une terrasse et un escalier sécuritaire donnent désormais accès à la cour. Tous les employés se sentent plus en sécurité depuis la mise en place du système de prévention.

Programme de prévention au travail et trousse de premiers soins

PROGRAMME DE PRÉVENTION AU TRAVAIL

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FINITION DE BÉTON 2000

FINALISTEPETITES ET MOYENNES ENTREPRISES

FINALISTECATÉGORIE D’ENTREPRISE

VIANDES DUNHAM


Préparation de viandes prêtes à cuire

Dunham 30 travailleurs

Léandre Bélanger Recherche et développement, superviseur Tél. : 450 266-1370, poste 222

PROBLÈME À RÉSOUDRECertains produits préparés par Viandes Dunham, comme les pains de viande enrobés de légumes, contiennent des poivrons. L’employeur a procédé à l’analyse de risques sur ces postes de découpe et a observé de nombreux accidents récurrents, dont des lacérations aux mains et l’apparition de troubles musculosquelettiques aux membres supérieurs liés à l’effort et aux mouvements répétitifs. Les travailleuses occupant ce poste utilisaient initialement un couteau denté pour effectuer leur travail, couteau mal adapté qui les obligeait à effectuer plusieurs mouvements et des efforts non nécessaires.

MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSViandes Dunham a adapté deux couteaux qui seraient utilisés spécifiquement pour la découpe de poivrons. Une paire de pinces a été modifiée pour retirer le cœur : son angle a été recourbé davantage et les dents ont été aiguisées. Ensuite, pour enlever les membranes sur les parois intérieures du poivron, une séparation a été effectuée au bout d’une spatule à tartiner pour créer une « fourchette » à deux dents. Un côté de la lame a aussi été aiguisé pour nettoyer l’intérieur. Ces opérations demandent maintenant moins d’efforts et de mouvements répétitifs, diminuant donc les risques liés aux troubles musculosquelettiques.

AMÉLIORATION DE COUTEAUX SPÉCIALISÉS

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Couteaux adaptés pour la découpe de poivrons

FINALISTEPETITES ET MOYENNES ENTREPRISES

LAURÉATGRANDES ENTREPRISES

TARKETT INC.


Fabrication de recouvrements de plancher

Farnham 236 travailleurs

Monique Denis Chef santé, sécurité et environnement Tél. : 450 293-8034

Fédération de l’industrie manufacturière – CSN

PROBLÈME À RÉSOUDREDans leurs activités de fabrication de recouvrements de plancher, les travailleurs de la ligne 130 devaient soulever manuellement un embout de métal à même le sol. Ils l’insé-raient ensuite dans un tube de carton supportant le substrat (feutre ou voile de verre) pour permettre au rouleau de se dérouler. Ils devaient faire la même opération une fois la bobine vide. L’entreprise a observé un risque très élevé à ce poste, dont des problèmes ergonomiques telles des blessures au dos. En effet, les embouts, pesant 19 kg ou 27,5 kg, sont difficiles à soulever étant donné leur poids, mais aussi leur forme.

MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSPour remédier à la situation, un support a été construit pour entreposer les embouts à l’horizontale et une table élévatrice a été conçue pour faciliter la manipulation des em-bouts. Pour effectuer les opérations, le travailleur n’a plus qu’à faire glisser l’embout du support à la table et, selon la hauteur de la bobine, à lever ou à abaisser la table à l’aide d’un système utilisant une perceuse à batterie. Les travailleurs n’ont plus besoin de forcer pour soulever les embouts ni de faire des mouvements de torsion pour les insérer dans les rouleaux, ce qui élimine les risques de blessure au dos.

Support et table élévatrice pour manipulation des embouts

DÉPLACEMENT ERGONOMIQUE DES EMBOUTS AU DÉVIDOIR DE LA LIGNE 130

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Le convoyeur d’éjection est désormais couvert et une machine brise le verre

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PROBLÈME À RÉSOUDRELors du processus d’embouteillage de la bière, les bouteilles passent sur un convoyeur jusqu’à un équipement appelé Système FBI. Celui-ci détecte les bas niveaux dans les bouteilles et, à l’aide d’un poussoir, rejette les bouteilles non conformes sur un autre convoyeur. Avant la mise en place de l’innovation, le travailleur était exposé au bris de la bouteille lors de l’éjection et il devait la décapsuler pour la vider. Cette action pouvait entraîner l’explosion de la bouteille dans les mains du travailleur en raison de la pression provoquée par le dioxyde de carbone présent dans les bouteilles.

MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSLa décision a été prise d’éliminer toute manipulation de bouteilles lors de cette étape. Désormais, lorsque l’équipement détecte une anomalie, la bouteille est éjectée sur un convoyeur couvert, puis envoyée dans une machine qui brise le verre. Tous les morceaux sont récupérés dans un bac sur roues. L’ensemble du processus, de la détection à la destruction du verre, est encoffré et il n’y a plus aucune manipulation de bouteilles sous pression par les travailleurs. Depuis la mise en place de l’innovation, plus aucune blessure n’a été enregistrée à ce poste.

INSTALLATION D’UN BRISEUR DE BOUTEILLES

Fabrication de bière

Chambly 90 travailleurs dans l’établissement

Élise Viau-Méthot Spécialiste santé et sécurité Tél. : 450 658-7658, poste 3274

Syndicat des Teamster, section locale 931 – FTQ

BRASSERIES SLEEMAN LTÉE

FINALISTEGRANDES ENTREPRISES


Surtransformation de viande

Chambly 500 travailleurs

Daniel Beauchemin Directeur SST et environnement Tél. : 450 447-4646

Travailleurs et travailleuses unis de l’alimentation et du commerce Canada, section locale 500

PROBLÈME À RÉSOUDREL’entreprise se spécialise dans la surtransformation de viande pour les produits de bœuf, de porc, de veau, de poulet, de saucisses et de viande hachée. Le travail effectué nécessite l’utilisation de scies alimentaires à ruban. Depuis 2007, pas moins de 30 lacérations et coupures aux doigts ont été observées à ces machines. Ces accidents sont survenus mal-gré la mise en place de plusieurs procédures pour réduire les risques liés à la tâche, dont la limitation des accumulations sur les scies, le cadenassage, l’arrêt complet de chaque scie au besoin, le port du doigt de métal, etc.

MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSL’entreprise a créé un protecteur de lame facile d’usage, lavable et adaptable aux diffé-rentes scies. L’innovation est en fait trois améliorations en une. Le protecteur empêche le travailleur de toucher la lame lors de la découpe ; le poussoir à viande a été modifié pour l’empêcher d’être en contact avec la scie à la fin de la découpe du morceau de viande lorsque le protecteur est relevé ; finalement, une plaque a été installée pour lui éviter de recevoir de l’eau dans les yeux. Depuis septembre 2014, aucune lacération ou coupure n’a été enregistrée à ces postes et les bouchers disent se sentir plus en sécurité.

PROTECTEURS DE LAME DE SCIE À RUBAN

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Le protecteur de lame créé par Jonathan Allard, électromécanicien chez Cargill Limitée

CARGILL LIMITÉE



FORMICA CANADA INC.


Fabrication de stratifié haute pression

Saint-Jean-sur-Richelieu 305 travailleurs

Luc Harrisson Spécialiste en santé et sécurité Environnement Tél. : 450 647-7541, poste 6217

UNIFOR, local 140

PROBLÈME À RÉSOUDRELa fabrication d’un stratifié requiert que son revers soit sablé. Lors de l’opération de sablage, il y a 2 % de la production qui nécessite que l’on pousse chaque feuille manuellement dans la sableuse. Avant l’installation de la trappe, une lumière indiquait à quel moment le travailleur pouvait passer la feuille dans la machine. Il lui était alors possible d’entrer deux feuilles l’une par-dessus l’autre dans la machine. Cela provoquait l’éjection d’une feuille en direction du travailleur qui était posté pour pousser les prochaines feuilles et pouvait lui occasionner de sérieuses coupures.

MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSL’entreprise a voulu faire en sorte d’éliminer ce genre d’accident. L’équipe de maintenance a développé un mécanisme qui barre l’entrée de la sableuse dès que la feuille est passée. Un détecteur d’épaisseur détecte toute anomalie et ferme la porte dès qu’un signal est envoyé lorsque deux feuilles passent en même temps. Il est impossible pour l’opérateur de changer les paramètres du détecteur. Des capteurs de vibration et d’ampérage ont été installés pour arrêter la machine dans les autres cas où des feuilles se cassent dans la sableuse. Depuis l’installation de l’innovation, aucune feuille n’est ressortie de la sableuse.

TRAPPE AUTOMATIQUE ANTI-RETOUR DE FEUILLE

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Trappe automatique à l’intérieur de la sableuse


KDC KNOWLTON


Produits cosmétiques

Knowlton 750 travailleurs

Benoit Monty Directeur SST Tél. : 450 242-2727, poste 355

PROBLÈME À RÉSOUDREPour sortir les fourches transpalettes des palettes vides ou légères, les caristes devaient utiliser leur pied. Puisque la palette était trop légère lors du retrait, les travailleurs devaient utiliser une méthode non sécuritaire en tentant d’éloigner, vers l’extérieur, la barre de contrôle tout en bloquant la palette avec un pied. Lors de l’opération, les caristes risquaient de s’infliger des blessures par coincement et par écrasement. Cette méthode pouvait également entraîner des douleurs musculaires multiples aux chevilles, aux genoux, hanches, au dos et aux épaules.

MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSL’entreprise a trouvé un « coin en caoutchouc » utilisé habituellement comme bloqueur de roue. Après avoir effectué des essais, on a démontré que l’extracteur était parfaitement adapté à la tâche. L’utilisation de l’extracteur est très simple : le cariste lève légèrement les fourches du transpalette, dépose l’extracteur sous un coin de la palette et retire le transpalette. Des extracteurs ont été installés sur tous les transpalettes à l’aide d’un ru-ban autoagrippant et une formation a été donnée aux caristes sur la nouvelle méthode à utiliser. Le travail se fait maintenant sans efforts physiques et sans risque de blessure.

Coin en caoutchouc utilisé comme extracteur

EXTRACTEUR DE PALETTES LÉGÈRES

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FINALISTECATÉGORIE D’ENTREPRISE

ROULEMENTS KOYO CANADA INC.


Fabrication de produits automobiles (cylindre planétaire de transmission)

Bedford 285 travailleurs

Jean-Philippe Émond Superviseur de jour Tél. : 450 248-3316, poste 252

UNIFOR

PROBLÈME À RÉSOUDREL’entreprise a constaté un niveau plus élevé d’accidents, d’incidents et de « passés proche » chez les nouveaux travailleurs et chez ceux ayant moins d’ancienneté, et ce, malgré l’existence préalable d’une formation. Dès leur premier jour de travail, tous les nouveaux travailleurs assistaient à une présentation en salle axée sur la santé et la sécurité du tra-vail (SST) et ils étaient ensuite jumelés à un formateur sur le terrain. Cette façon de faire semblait toutefois non optimale.

MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSL’entreprise a mis en place un module de formation de type « DOJO » composé de douze stations interactives axées sur la santé et la sécurité. Lors de leur premier après-midi, les nouveaux travailleurs se déplacent d’une station à l’autre avec le formateur, où l’ensemble des risques en SST leur est présenté. Par exemple, à l’une des stations, une formation est donnée sur le cadenassage et ils doivent en effectuer un. Plus loin, ils découvrent la différence entre une tenue conforme et une tenue non conforme. Les nouveaux travailleurs ayant expérimenté le DOJO mentionnent avoir eu une meilleure compréhension des risques et ont trouvé l’expérience beaucoup plus dynamique.

MODULE DE FORMATION SANTÉ ET SÉCURITÉ DU TRAVAIL « DOJO »

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Quelques stations du module DOJO


LAURÉATORGANISMES PUBLICS

SOCIÉTÉ DE L’ASSURANCE AUTOMOBILE DU QUÉBEC (SAAQ) – SERVICE DU CONTRÔLE ROUTIER DE SAINT-JEAN-SUR-RICHELIEU

Société d’assurance

Saint-Jean-sur-Richelieu 22 travailleurs

Jean-François Bromow Directeur Tél. : 450 348-3288, poste 225

Fraternité des constables du contrôle routier du Québec (FCCRQ)

PROBLÈME À RÉSOUDRELe design des fosses d’inspection de véhicules lourds causait plusieurs problèmes aux travailleurs. Notamment, l’absence de garde-corps de chaque côté des fosses et de la plateforme d’inspection représentait un risque de chute pour les contrôleurs routiers. De plus, des plinthes métalliques de cinq à six pouces de hauteur situées de chaque côté des fosses étaient parfois accrochées par les véhicules surbaissés. Finalement, les passerelles mobiles situées à la même hauteur que les plinthes étaient parfois montées et écrasées par les pneus des véhicules lourds. Tous ces problèmes posaient un risque pour la santé et la sécurité des contrôleurs routiers.

MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSPlusieurs mesures ont été mises en place afin d’adapter les fosses d’inspection. Un garde-corps avec chaînes a été ajouté de chaque côté des fosses, les plinthes métalliques ont été éliminées, on a ajusté la hauteur des rails et des marquages ont été ajoutés au sol pour guider les véhicules. Les passerelles mobiles ont aussi été modifiées pour s’adapter à l’inspection des véhicules lourds. Le risque de chute est désormais éliminé, car, lors du déploiement de la passerelle, celle-ci ne peut plus bouger. Toutes les modifications rendent le travail des contrôleurs routiers beaucoup plus sécuritaire.

MODIFICATION DES PLINTHES ET DES PASSERELLES MOBILES DES FOSSES D’INSPECTION DE VÉHICULES LOURDS

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Nouvelle passerelle mobile adaptée à l’inspection de véhicules lourds


FINALISTEORGANISMES PUBLICS

VILLE DE CARIGNAN

Administration publique – municipalité

Carignan 59 travailleurs

Alain Cousson Directeur général Tél. : 450 658-1066

SCFP, section locale 3508 – FTQ

PROBLÈME À RÉSOUDREAvant la mise en place de l’innovation, les accidents de travail et certaines probléma-tiques liées à la santé et à la sécurité étaient rapportés aux responsables des opérations et traités selon les besoins. Les travailleurs ont alors soulevé quelques lacunes quant au traitement des accidents. Notamment, les différentes versions de déclarations des accidents ne permettaient pas de faire une analyse approfondie pour favoriser l’identifi-cation, le contrôle et l’élimination des risques présents en lien avec les diverses activités de la municipalité.

MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSUn appel a été lancé aux employés de la Ville pour participer à la mise sur pied d’un comité de santé et de sécurité du travail. Une réponse positive a permis de former un comité paritaire composé de deux représentants de l’employeur et de deux travailleurs syndiqués. Avec l’implication de l’Association paritaire pour la santé et la sécurité du tra-vail, secteur « affaires municipales », les formulaires Procédure de déclaration d’enquête et d’analyse des accidents de travail, Formulaire de déclaration d’accident du travail (personne accidentée) et Formulaire d’enquête et d’analyse d’accident du travail et section MÉLITO (supérieur) ont été produits lors de la première rencontre du comité. L’uniformité de ces nouveaux documents permet désormais de pousser plus loin les rapports d’enquête afin d’éliminer les risques à la source.

Nouveau comité paritaire en SST

MISE EN PLACE DU NOUVEAU COMITÉ PARITAIRE SANTÉ ET SÉCURITÉ DU TRAVAIL ET DÉPLOIEMENT DE NOUVELLES PROCÉDURES DE DÉCLARATION D’ACCIDENTS

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NOTES

NOTES

LES LAURÉATS DE 2015

LES LAURÉATS DE 2014

LA CNESST EST FIÈRE DE RECONNAÎTRE LA CONTRIBUTION DE TOUS LES PARTICIPANTS

PETITES ET MOYENNES ENTREPRISESST-JEAN PHOTOCHIMIE Supports et tables hydrauliques pour supporter les vannes de fond des réacteurs

PETITES ET MOYENNES ENTREPRISESLES REVÊTEMENTS G.B.M. ALUMINIUM INC. Programme de prévention en santé et sécurité

GRANDES ENTREPRISESBARRETTE STRUCTURAL INC.Amélioration des éjecteurs

GRANDES ENTREPRISESKDC KNOWLTON Extension du convoyeur pour l’emballage

ORGANISMES PUBLICSVILLE DE CHAMBLY – SERVICE D’INCENDIE Motomarine adaptée pour le sauvetage en eaux vives

ORGANISMES PUBLICSVILLE DE SAINT-JEAN-SUR-RICHELIEU – TRAVAUX PUBLICS – DIVISION AQUEDUC ET ÉGOUTSBras manipulateur du compacteur

serez-vous les prochains lauréats ?

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