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Page 1: Artisanat n° 116 Octobre 2006

des Pyrénées-AtlantiquesLe magazine de la Chambre de Métiers et de

La force de

l’apprentissage

dans le 64(pages 8 à 11)

◆ Territoire

Présence renforcéeen Soule

◆ Métiers

L’artisanat d’artest répertorié

1er trimestre 2006 - n° 116

Phot

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lat.

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Actualité Pages 4 à 6

Missions CMA 64La force de l’apprentissage Page 8 à 10Chèque emploi TPE Page 11Europe et qualité Page 12 Présence renforcée en Soule Pages 14 et 15

AvenirL’engagement des Artisans Page 16 “Les artisans au cœur de la société” Page 17

MétiersL’artisanat d’art répertorié Pages 18 et 19 Concours Meilleur Apprenti de France Pâtissier Page 20

RéseauLa TVA à 5,5 % Page 21 Partenariats Page 22

Infos pratiques Pages 23 à 26

Opportunités artisanalesPermanences

2006, sous le signe de la proximité

Les élus, le personnel et moi-mêmesommes très heureux de vous présen-

ter votre nouveau magazine. Plusd’infos sociales, fiscales, juridiques et

pratiques ; une mise en valeur desactions menées sur le terrain ; une

organisation plus dynamique et variée ;tels étaient vos souhaits révélés lorsde l’enquête menée auprès de notre

lectorat (numéro d’octobre 2005).

Ce début d’année marque de nouvel-les orientations en matière d’emploi

(contrat nouvelle embauche ; chèqueemploi TPE), de formation (apprentis-

sage à 14 ans ; gestion des compétencesdans l’entreprise artisanale ; titre

d’artisan) de fiscalité (réforme de lataxe professionnelle ; crédit d’impôt

en faveur de l’apprentissage).

L’édifice repose en partie sur la capacité des entreprises artisanales àtransmettre le savoir-faire, d’homme àhomme, ainsi que sur un financementadapté et clair de la formation profes-

sionnelle. Je vous invite à verser lataxe d’apprentissage à la Chambre de

Métiers et de l’Artisanat des P-A(CMA64) pour que nos entreprises

perdurent par la formation.

La proximité géographique fait égale-ment partie de nos préoccupations.

Nous avons renforcé notre présence enSoule en développant nos permanences.Preuve s’il en est, de la vitalité de nos

territoires et de la volonté de vie, des hommes et des femmes qui

les composent.

Bonne et heureuse année 2006 !Qu’elle soit pour vous et vos proches une

année de réussite professionnelle.

Bernard Cazala

CMA 64Éd

itoria

lEdito

Sommaire

CHAMBRE DE MÉTIERS ET DE L’ARTISANAT DES PYRÉNÉES-ATLANTIQUES11 rue de Solférino - BP 608 - 64006 PAU CEDEX

Tél. 05.59.83.83.62 - Fax : 05.59.27.65.48■ DIRECTEUR DE LA PUBLICATION : Bernard Cazala ■ Comité de lecture : MM. Bernard Dupont, Philippe Pallu,

Paul Lavignasse, Christian Pascual. ■ COORDINATION : Nathalie Romanet ■ RÉDACTION : Chambre de Métiers

des Pyrénées-Atlantiques ■ CONCEPTION/RÉALISATION : VALEURS DU SUD Morlaàs - Tél. 05 59 140 140

■ IMPRESSION : Parchemins du Midi ■ ILLUSTRATIONS : Chambre de Métiers et de l’Artisanat

■ PUBLICITE : VALEURS DU SUD - Tél. 05 59 14 01 40 - Fax : 05 59 14 01 44 ■ Prix : 0,03 € - ISSN 1266 0620

Dépôt légal : 1er trimestre 2006 - Impression à 12 000 exemplaires.

Le magazinede la Chambre de Métierset de l’Artisanatdes Pyrénées-Atlantiques

AQUA SUN

Faites de grosses économies d’énergietout en bénéficiant de crédits d’impôts

ZAC de l’Ayguelongue - Rue Denis Papin - 64121 MONTARDONTél : 05 59 33 25 92 - E-mail : [email protected]

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Les CFA planchentsur l’avenirLes directeurs et responsablesdes Centres de formation d’apprentis (CFA) se sont réunisà Bordeaux du 7 au 9 novembredernier, avec pour objectifd’élaborer un « guide pour l’action ». Comment mettre enœuvre l’individualisation desparcours de formation ? quelles sont les conditions de laréussite ? sous quelles formesdoivent-ils se dérouler ? quelssont les enjeux derrière cespratiques ?… C’est à toutes cesquestions et bien d’autres, qu’ilsont répondu, afin de proposer lesmeilleures formations tout aulong de la vie dans les Chambresde métiers et de l’artisanat.

Des ordinateursportables pour lesapprentisLe jeudi 1er décembre 2005,Renaud Dutreil, ministre despetites et moyennes entreprises,du commerce, de l’artisanat etdes professions libérales, AlainGriset, président de l’APCM(Assemblée Permanente desChambres de Métiers), etBernard Carlier, président de la

CMA des Yvelines, ont lancé l’opé-ration visant à faciliter l’acquisi-tion d’un micro-ordinateur porta-ble par les apprentis des CFA.L’offre porte à la fois sur desconditions avantageuses pouracquérir un matériel performantet sur la sélection d’une gammede neuf ordinateurs portableséquipés d’une connexion réseausans fil (Wifi) et d’un lecteur deDVD. Chaque constructeur a enrichi l’offre en proposant sespropres compléments, adaptésaux besoins des apprentis. Lesagents et élus du réseau peuventbénéficier de cette offre particulièrement intéressante.

Les artisanssoutiennentle hand« L’Artisanat, première entreprisede France » entre officiellementdans la famille du sport ensignant un partenariat avec laFédération française de handball,pour une durée de trois ans.L’Artisanat devient ainsi lePartenaire officiel des équipes deFrance de handball jusqu’auxJeux Olympiques de Pékin en2008. Les deux partenairesseront ainsi présents sur de nombreux événements, dont le

Championnat d’Europe masculinen Suisse, du 26 janvier au5 février 2006.

Un fonds de promotion nationalCréé en novembre 1997, le Fondsnational de promotion et de com-munication de l’artisanat (FNPCA)a conçu les campagnes de com-munication « l’Artisanat, premièreentreprise de France ». Cet éta-blissement public est co-géré parsix représentants des artisans ettrois représentants de l’État. Il apour objectif de soutenir ledéveloppement de l’artisanaten valorisant son image par desactions de communicationfinancées par une taxe annuellede 11 euros, acquittée par cha-cune des 880 000 entreprisesartisanales.

Commerce équitableLe Ministère des PME, duCommerce, de l’Artisanat va publierun décret qui fixera les critères com-muns pour le commerce équitableafin d’habiliter ses acteurs à s’enprévaloir et créera une commissionnationale du commerce équitable.Ces critères seront inspirés de ceuxélaborés par l’Afnor (associationfrançaise de normalisation).

Le 13 octobre dernier, EDF asigné avec la CMA 64 uneconvention de cession d’uneClio diesel destinée à servir devéhicule pédagogique aux pro-fesseurs et élèves en formationmécanique auto à l’Universitédes Métiers à Pau. C’estM. Chauteau, responsable duDomaine collectivités locales etcommunication d’EDF Gaz deFrance, qui représentait la délé-gation Béarn Bigorre. Cetteconvention est un exemple desactions qu’EDF et Gaz de Franceconduisent en partenariat avecles associations et des collecti-vités locales, dans le cadre de

la politique de soutien au

monde scolaire pour favoriser

notamment la pratique des

jeunes sur des cas concrets.

à savoirLe chèque

emploi TPEVéritable moyen de paie-ment, comme un chèque

traditionnel, il vaut déclara-tion d’embauche, contrat

de travail et bulletin desalaire. Il concerne les

entreprises de 5 salariésou moins.

Lire article en page 8

Entraide familialeet travail dissimulé

La Chambre criminelle dela Cour de cassation, dans

un arrêt du 22 octobre2002 (n° de pourvoir

02-81859) a estimé quel'emploi d'un conjoint sansstatut "de façon durable etpermanente, dans un rap-

port de subordination,sans l'avoir déclaré aux

organismes sociaux" étaitassimilable à du travail

dissimulé.Cette activité a été jugée

comme excédent l'entraidefamiliale et le devoir

de secours.Arrêt signalé par M. Finet

(CM du Pas de Calais)

Une Clio offerte parEDF

M. Bernard Cazala, président de la Chambre de Métiers et de l’Artisanatdes Pyrénées-Atlantiques, entouré de MM. Chauteau et Cléris, ainsi que l’équipepédagogique.

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◆ LA CMA 64en assemblée

Notre traditionnelleAssemblée générale a eu

lieu le 27 octobre dernier,au siège, en présence de

M. Humbert, secrétairegénéral de la Préfecture des

Pyrénées-Atlantiques, deM. Harel, délégué régional

au Commerce et àl’Artisanat, et de

M. Pinguet, trésorier payeurgénéral. M. Humbert a fait

part de sa satisfactiondevant la vitalité du monde

de l’artisanat, reflétéenotamment par l’augmenta-

tion des créations d’entre-prises. Autre signe positif

constaté par le représentantdu Préfet, la croissance du

nombre d’apprentis.

Lire un extrait des rapports des différentescommissions en page 17

Deux apprentis des Pyrénées-Atlantiques, sont montés sur lepodium du Concours désignantles « Meilleurs apprentis deFrance, pâtissiers ». Simon Roy(Bayonne) et Thomas Vernier(Sauvagnon) ont été primés à

la troisième place ex æquo avecJonathan Joly (Landes), RomainRongieras et Xavier Senecal(Dordogne) ; derrière MarieChrisw (Gironde), première, et ;David Lailheuge (Landes),second. La sélection régionale

s’est déroulée le 14 novembreà l’Université des Métiers dePau, avec l’appui de la CMA 64,et sous la houlette de RobertGazaube, Président départe-mental du Syndicat desPâtissiers. Ces jeunes titulairesd’un CAP devaient confection-ner une pâte feuilletée, unepâte à chou, des entremets etde la chocolaterie… sur lethème des transports à traversles siècles. Maîtrise des basesprofessionnelles, hygiène, dextérité, créativité,... faisaientpartie des critères du jury. Lalauréate défendra les couleursde l’Aquitaine lors de la finalenationale, le 28 février àNantes. Félicitations à tous cesjeunes, très prometteurs.

Lire interview , page 20

A L’HONNEUR:Le Meilleur apprenti de France pâtissier

La sélection régionale à l’Université des métiers avec de gauche à droite : Simon Roy,Thomas Vernier, David Lailheugue, Marie Chrisw, Romain Rongieras, Xavier Senecalet Jonathan Joly.

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LICI

ActualitéA c t u a l i t é C M A 6 4

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Semaine del’Artisanat, du 17 au 24 marsNotez d’ores et déjà les datesde cette semaine nationale.C’est le grand rendez-vousannuel de l’orientation et de ladécouverte des métiers, essen-tiel pour promouvoir nosprofessions et nos savoir-faire.Consultez notre site dès le moisde février pour avoir le détaildu programme.www.cm64.com - rubrique« Actualités »

Questionsde taxes…La réforme de la taxe profes-sionnelle rend effectif le plafon-nement de cet impôt à 3,5 %de la valeur ajoutée. Ce quiapaise les craintes qu’avaientfait naître, pour les entreprisesartisanales, les projets de réfor-me envisagés précédemment.La suppression définitive de lavignette automobile constitueégalement une simplification etun allégement des charges

pour tous les artisans pour lesquels les véhicules profes-sionnels sont des outils de travail indispensables.Enfin, le seuil d’application del’imposition forfaitaire annuelledes sociétés (IFA) est remonté à200 000 euros.

La naissance desChambresde MétiersÀ l’initiative du député JosephCourtier, la loi portant créationdes chambres de métiers estvotée le 26 juillet 1925.Le rapport Courtier est très clairquant au rôle que le législateurentend confier aux chambres: ils’agit « de donner aux profes-sions des organes leur permet-tant d’exprimer officiellement leuravis sur les sujets qui les concer-nent ». Les chambres de métierssont « auprès des pouvoirspublics les organes représentatifsdes intérêts généraux des arti-sans dans leur circonscription ».Le décret portant règlementd’administration publique pourl’application de cette loi serapublié le 14 avril 1928.

Le 31 décembre 1929, les deuxpremières chambres de métiers,celles de la Haute-Marne et de laSeine-Inférieure, étaient créées.La création d’autres chambres s’é-chelonna dans les années trente.On en compte 27 en 1933, 44 en1936 et 76 à la veille de la guerre.

Développementdes entreprisesLe 27 octobre 2005, en clôture del’Assemblée Générale de laCMA64, un point presse a permisde présenter la démarche et l’outilde gestion des compétences dansl’entreprise artisanale. Ce program-me, mis en place dans le cadre desnouvelles dispositions concernantla formation des actifs et du droitindividuel à la formation, est recon-nu comme programme piloteauprès des autres Chambres deMétiers et de l’Artisanat de France.La CMA64 a élaboré des référentielspar famille de métiers en concerta-tion avec les chefs d’entreprise,afin d’analyser les écarts entre lescompétences existantes et celles àacquérir et de proposer la formation adéquate.

La signature d’une conventionde partenariat avec l’Insee vapermettre de mieux accompa-gner et conseiller les entrepri-ses artisanales grâce à l’ODIL :outil d’aide au diagnostic d’im-plantation locale. Quelles sontles implantations déjà existan-tes ? Quelle est la clientèlepotentielle ? Quel est sonprofil ?... voici quelques-unesdes questions auxquelles peutrépondre l’Insee. Ces informa-tions ainsi que les conseils dela CMA 64 doivent permettred’améliorer les chances deréussites des entrepreneurs,créateurs ou repreneurs. Unoutil d’autant plus importantqu’il faut savoir que 45 % desentreprises créées ou reprisesdisparaissent au cours des 5premières années.

Bernard Cazala, Président de laChambre de Métiers desPyrénées-Atlantiques, tout enmettant l’accent sur la nécessi-té d’avoir une vision prospecti-ve des créations, a tenu à souli-gner l’importance de cetteinitiative : « Cet outil va aider àla pérennisation des entrepri-

ses, il vient compléter unegamme de produits existantsliés au rôle de conseil de nosagents de développement éco-nomique. Il affine les donnéessur une zone géographiqueprécise et pour chaque typed’activité. »

à savoirQuoi de neuf

pour l’emploi ?Présenté dans le « Plan urgen-

ce pour l’emploi », l’objectif ducontrat « Nouvelles

Embauches » (CNE) est d’offrirdavantage de souplesse à

l’employeur. Il est destiné auxentreprises de 20 salariés oumoins. Le CNE, nouvelle caté-gorie de contrat à durée indé-

terminée, autorise en effetl’employeur à rompre le contrat

sans risque de contentieux,dans les deux années qui sui-

vent la date du recrutement.Le CNE offre donc davantage

de souplesse pour l’employeurainsi que des garanties pour le

salarié. En cas de rupture,l’employeur doit simplement

respecter un préavis : deuxsemaines pour les six premiers

mois, puis un mois ensuite.Quant au salarié, il reçoit une

indemnité représentant 8 % desa rémunération brute depuis

le début du contrat et bénéficied’un accompagnement pour

retrouver un emploi. Ainsi, l’en-treprise doit verser à l’Assedicune contribution équivalente à

2 % de la rémunération pourfinancer cet accompagnement.

Lire l’enquête emploi, page 12

Ecoguide desmétiers du bois

Les CCI du département et laCMA 64 ont édité un guide per-

mettant aux entreprises de lafilière bois d’adopter les bonnes

pratiques environnementales.Procédés, réglementation,

contacts utiles sont recensés.

Avec l’Insee,les implantations facilitées

De gauche à droite, pour l’INSEE : Vincent BERNARD, responsable de l’unitéDiffusion et Service Universel ; Colette DEGUILLAUME, responsable des relationsavec les intermédiaires ; Michel DAVID, chef du service Etudes et Diffusion ; pourla CMA64 : Bernard CAZALA, Président et François GAY Secrétaire Général.

Actualité A c t u a l i t é C M A 6 4

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Formation

LaFORCE

de l’apprentissagecôté pratique

Votre bordereau de versement vous sera adressé.

Vous pouvez également enfaire la demande au serviceTaxe d’Apprentissage de la

Chambre des Métiers 64.Notre service d’assistance

assure :

Aux entreprises :- l’aide à l’établissement du

bordereau de versement- les calculs adéquats

- le reçu

Aux partenaires, les reversements :

- de la péréquation nationaleau Trésor Public

- aux différents centreset écoles.

Vous avez reçu les borde-reaux de collecte de la taxed’apprentissage. Nous vousrappelons que lescentres de formation sontessentiellement financés parcette collecte.Participez à l’effort de forma-

tion en renvoyant votre dos-sier à la Chambre de métiers,organisme collecteur etrépartiteur par délégation.Cet impôt sert à couvrir lesfrais de fonctionnement etd’équipement des centres deformation.

Le CFA de la Chambre desMétiers proposant quant àlui, des formations dans lessecteurs suivants : alimenta-tion, métaux, mécanique,électricité, hygiène et divers,cuirs, textiles, vêtements.

Avec la Taxe d’Apprentissage, vous œuvrez pour la formation profession-nelle des jeunes qui, demain, deviendront des compagnons qualifiés,

des collaborateurs et pour certains, de futurs chefs d’entreprise.

L’article 31 de la loi de pro-grammation pour la cohésionsociale instaure un créditd’impôt en faveur de l’ap-prentissage. Ce dispositif estinstitué en faveur des entre-prises imposées d’après leurbénéfice réel. C’est-à-dire, les

entreprises soumises à l’im-pôt sur le revenu ou à l’impôtsur les sociétés selon le régi-me du bénéfice réel normalou simplifié d’imposition.Le montant du crédit impôtest égal à 1 600 euros parapprenti employé au moins 6mois dans l’année. Un mon-tant qui grimpe à 2 200 euroslorsque l’apprenti est recon-nu travailleur handicapé.

Pour pouvoir bénéficier de ce crédit, il faut d’abord remplirle formulaire CERFA 2079 -A-

SD, émis par la DirectionGénérale des Impôts.Vous pouvez le télécharger à l’adresse Internet suivante :http://www.impots.gouv.frTapez « crédit impôt appren-tissage » dans le moteur derecherche.Il faut ensuite le joindre : soità votre déclaration de résul-tat (pour les entreprises sou-mises à l’impôt sur le reve-nu), soit à votre déclarationde solde de paiement (pourles entreprises redevables de l’impôt société).

l CRÉDIT D’IMPÔT EN FAVEUR DE L’APPRENTISSAGE l

Comment procéder

votre contact : LE SERVICE APPRENTISSAGE

À Bayonne : au 05 59 55 12 02À Pau : au 05 59 83 83 62

l TAXE D’APPRENTISSAGE l

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Cette première étape, ouverte à partirde 14 ans, veut être un parcours d’ini-tiation aux métiers. Elle devrait durer unan, sous statut scolaire, et alternerenseignements généraux, technolo-giques, pratiques, et stages en entrepri-ses. Son but est de proposer un premierniveau de consolidation du socle et unedécouverte des métiers pour permettreà l’élève de choisir son domaine d’apprentissage professionnel, s’il nel’a pas déjà trouvé.La deuxième étape consistera en lasignature d’un contrat d’apprentissage,à partir de 15 ans. Il y aura deux condi-tions à cette signature : que « l’apprentijunior » ait fait le choix d’un métier et aittrouvé une entreprise d’accueil ; que l’équipe pédagogique le juge apte àentrer sous contrat d’apprentissage et àacquérir le socle commun par cette voiede formation. Ce parcours, qui mèneraau CAP ou BEP pourra s’effectuer en 2 ou 3 ans.« Certains diront : il fallait plutôt inven-ter un enseignement général différent !Mais c’est précisément ce que je propo-se, puisque l’apprentissage junior com-prendra, je le répète, l’acquisition dusocle, couplée avec une formation professionnelle en alternance.« Je souligne aussi, pour bien faire com-prendre toute la différence avec lesanciennes formes d’apprentissage, quetout sera réversible jusqu’à 16 ans. Ilfaut pouvoir dire à ces jeunes, droitdans les yeux : “ tu as le choix. ” Le lienavec le collège ne sera jamais rompu.Un collège de référence qui suivra sonparcours pourra le reprendre à tout

moment, à sa demande. En construisantcette nouvelle voie, je ne pars pas duprincipe que tous les jeunes qui la choi-siront auront, à 14 ans, une idée abso-lument définitive du métier qu’ils veu-lent faire. « Certains l’auront, d’autrespas. Mais l’apprentissage junior estjustement conçu pour les uns et pourles autres. À ceux qui sont décidés trèsjeunes, il donne la possibilité de commencer plus tôt le parcours qu’ilsauraient fait de toute façon. Aux autres,il laissera le temps de se déterminer,soit pour poursuivre dans une voie pro-fessionnelle, soit pour revenir au collè-ge, soit pour continuer vers un bac pro,voire un bac général. « Les exemplessont nombreux de jeunes qui ont reprisconfiance en eux en apprentissage.Nous ne devons pas négliger cette voie,si certains font le choix de l’emprunter.Je ne prétends pas que l’apprentissagejunior soit LA solution unique à tous lesproblèmes. Mais j’affirme qu’elle peut-être une partie de la solution. Leproblème est complexe, il n’a pas uneseule cause, il n’a pas un seul remède !« En inventant cette nouvelle voie, jecrois que nous serons fidèles au princi-pe d’adaptation permanente du servicepublic. D’ores et déjà, les différentesbranches professionnelles s’y montrenttrès favorables, tout en insistant légiti-mement, sur le caractère volontaire del’engagement dans une telle voie. Hier,l’Assemblée permanente des Chambresde métiers et de l’artisanat s’est enga-gée à prendre une part très active dansl’accueil des futurs apprentis juniors.« Je crois en cette nouvelle voie, car je

suis convaincu d’une chose : certainsélèves, qui sont au bord de la ruptureavec l’École, pourraient retrouverconfiance en eux, motivation au travail,goût de l’effort dans la découverte d’unapprentissage professionnel, encontact direct avec la réalité.L’expérience l’a prouvé ! « Fabriquer un produit, travailler enéquipe, réaliser un service, rencontrerdes personnes et leur donner le meilleurde soi-même, voilà qui peut rendre àcertains jeunes ce qui leur manque parfois cruellement : l’estime de soi.

« Et puis, je vous dirai, pour finir sur cepoint, le fond de ma pensée : je préfèrevoir un jeune qui a retrouvé confianceen lui, qui s’instruit, se forme et s’épa-nouit en apprentissage, plutôt que voirun jeune sans espoir, qui traîne de clas-se en classe, et finit sans formation niqualification à la sortie du système sco-laire ! Il y a en a 150 000 par an dans cecas, je le rappelle. Et la conclusion de cegâchis, c’est généralement le chômage.« À côté de cela, 365 000 jeunes gens,filles et garçons, sont actuellementapprentis ; et un an après la sortie del’apprentissage, 80 % de ces jeunes ontun CDI. Voilà qui doit aussi nous faireréfléchir.« Enfin, j’en viens au quatrième chan-tier : la création d’un service public del’orientation. Les carences de l’orienta-tion sont bien connues. Les lycéens nesavent pas très bien où ils vont. Lesdébouchés des différentes filièresn’apparaissent pas clairement. Ilss’engagent dès lors dans des voiesparfois sans issues ».

Le 8 décembre, devant le Conseil Supérieur de l’Éducation, M. Gilles de Robien,Ministre de l’Éducation Nationale, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche a repris les points essentiels qui ont amené le gouvernement à proposer

l’apprentissage dès 14 ans. Résumé…

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Formation C M A 6 4 les Missions

Bientôt les apprentisJuniors?

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Formation continueProgramme du 1er trimestre 2006

Pau : contactez Jean-ChristopheTISNE 05 59 14 86 28Photoshop- Espagnol débutantWord - Anglais - Initiation WordComptabilité générale -Espagnol perfectionnementDécoration vitrines - Bijouxfloraux - ArtisanauteBayonne : contactez MaïtéDUHART 05 59 55 12 02Espagnol débutants - Espagnolperfectionnement -Comptabilité - Initiation informatique - Anglais - Veste -Coupe performance élite

Le Brevet de ConjointCollaborateur d'EntrepriseArtisanale (BCCEA)est une formation qualifiantequi peut également vousintéresser. Il permet de renfor-cer la connaissance des outilsnécessaires à la gestion del'entreprise : secrétariat,bureautique, communication,gestion, stratégie commerciale ...Le cycle de formation se dérou-le à l'Université des Métiers ,renseignez-vous au 05 59 14 85 90

Service développementéconomiqueGestion de l’environnementchez les peintresÉvaluation des risquesCertification de servicesautomobilesCertification de servicesambulanciersContact à Pau 05 59 91 03 et àBayonne 05 59 55 82 63

Formation initialeProjet pédagogique àl’Université des Métiers, deuxétudiants en apprentissagesracontent :« Nous sommes deux élèves dela classe de BEP Mécaniqueauto 2e année. BaptisteLAGOUTTE et Bruno BAZILEEn regardant les informations surTF1, on a vu un reportage concer-nant un moteur « Pantone » :utilisant deux carburants ensemble(gasoil et eau) pour fonctionner.Nous l’avons étudié et avecl’accord de notre professeur detechnologie Mr Gilles Duny, nousavons décidé de créer un projetgrandeur nature en utilisant lavoiture de notre professeurcomme véhicule d’essai (405 Turbo diesel break ).En résumé, notre projet consiste à

se servir de l’hydrogène contenudans l’eau comme carburant grâceà la vapeur d’eau. » À suivre…

Transmission desavoir faire ancestralLa CMA64 a organisé en colla-boration avec le Haras Nationalde Gelos, une formation à lafabrication du collier landais.François HAUQUIN, artisanbourrelier à la retraite est venuenseigner pendant deuxsemaines la fabrication du collier d’attelage landais, àcinq stagiaires venus de laFrance entière.

10

◆ Rencontre avecles Centresd’Information etd’OrientationJeudi 15 décembre, le direc-teur du CFA recevait àUniversité des Métiers,Monsieur Lespes, InspecteurÉducation Nationale, ainsiqu’une délégation de direc-teurs de Centresd’Information etd’Orientation du départe-ment, dans le cadre d’uneopération de promotion del’apprentissage. L’objectifétait de présenter les initia-tives de promotion de l’ap-prentissage et d’échangersur les dernières mesuresconcernant l’apprentissageà 14 ans.

Une visite du site est prévuedans le courant du premiertrimestre, pour lesconseillers d’orientation.

◆ Les CFA planchentsur l’avenirLes directeurs et responsa-bles des Centres de forma-tion d’apprentis (CFA) sesont réunis à Bordeaux du 7au 9 novembre dernier, avecpour objectif d’élaborer un« guide pour l’action ».Comment mettre en œuvrel’individualisation des par-cours de formation ? quelles sont les conditionsde la réussite ? sous quellesformes doivent-ils se dérou-ler ? quels sont les enjeuxderrière ces pratiques ?…C’est à toutes ces questionset bien d’autres, qu’ils ontrépondues, afin de proposerles meilleures formationstout au long de la vie dansles Chambres de métiers etde l’artisanat.

Formation

François HAUQUIN à droite, donne sesprécieuses indications.

les Missions C M A 6 4

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Administration C M A 6 4 les Missions

Gestion socialeSimplifiée

Depuis le 1er septembre, lesentreprises qui emploientde 1 à 5 salariés peuvent

bénéficier des simplificationsapportées par la création duchèque emploi TPE.

Première simplification, les entreprisesadhérentes peuvent établir la déclarationunique d'embauche et le contrat de travailde leurs salariés à partir d'un seul docu-ment. En une seule fois, les formalitéssont effectuées.

Deuxième avantage, l’employeur n’a plusde cotisations sociales à calculer et n’aplus de bulletins de paie à établir. C’est leCentre national chèque emploi très petitesentreprises qui s'en charge.

Chaque mois, sur la base d'une seuledéclaration par salarié, le centre nationalcalcule les cotisations de sécurité sociale,d'assurance chômage, de retraite complé-mentaire, de prévoyance, et, le caséchéant, de congés payés. Ce calcul tientcompte des exonérations de cotisationssociales dont peut bénéficier l'employeur.

La première déclaration de salaire de lapersonne employée s'effectue à l'aide d'unvolet social extrait du chéquier emploi TPE.Les mois suivants, l'employeur n'a qu'àconfirmer ou modifier cette déclaration. Lecentre national adresse également à l'employeur le bulletin de paie de chaquesalarié ainsi déclaré.

Dans le courant du mois d’octobre, l'employeur pourra demander à son agence bancaire un chéquier comportant,outre les volets sociaux, des chèques pourrémunérer son salarié.

L'employeur n'effectue qu'un seulrèglement de ses cotisations de protection sociale obligatoire, auprès del'Urssaf dont il relève. C'est le centrenational chèque emploi TPE qui transmetà chaque organisme de protection socialeconcerné les données relatives au salariéainsi que les cotisations correspondantes.

Chèques Emploi EN BREF

Qui est concerné ?Toutes les entreprises de 1 à 5 salariés, quel que soit le secteur d'activité ou lanature du contrat de travail des salariés (CDD ou CDI), qu'ils soient employés àtemps complet ou partiel.

Sur Internet…Il est possible d’adhérer et d’effectuer toutes les déclarations en ligne surwww.emploitpe.fr.Les données des entreprises sont pré-renseignées. Une aide en ligne est disponi-ble. Les certificats d’enregistrement des déclarations sont délivrés immédiatement.

Comment adhérer ?Il suffit de se connecter sur www.emploitpe.fr ou de contacter un conseiller chèqueemploi très petites entreprises en appelant le 0 810 123 873 (prix d’un appel local).

l CHÈQUE EMPLOI TRÈS PETITES ENTREPRISES l

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Administration

l QUALIFICATION ARTISANALE l

La qualité comme atout262 Maîtres-Artisans (logo rouge) et 6400Artisans Qualifiés (logo bleu) sont recen-sés dans les Pyrénées-Atlantiques. Leurqualification assure la reconnaissanced'un savoir-faire artisanal. Un signe dequalité envers le consommateur particuliè-rement utile face à l’accélération de lacompétition économique. Un certain nom-bre de conditions (diplôme, expérienceprofessionnelle) sont requises pour bénéfi-cier de ce titre, véritable reconnaissancede la qualification artisanale, et utiliser unlogotype (bleu ou rouge) comme critère dequalité auprès de la clientèle.

l RÉPERTOIRE DES MÉTIERS l

Les entreprisesrecenséesCe répertoire est le fichier officiel de recense-ment des entreprises artisanales installéesdans le département. Ses missions s'intèg-rent au Centre de Formalité des Entreprises(CFE), c'est lui qui se charge de: l'enregistre-ment des immatriculations, modifications etradiations; la délivrance des cartes etextraits d'immatriculation; la production etla diffusion de listes et statistiques. Il gère

également la qualification minima nécessai-re pour exercer, ainsi que l'attribution dutitre d'Artisan et de Maître Artisan.

Pour toute information concernant leRépertoire des Métiers et les conditions dedélivrance des titres, contactez le serviceRépertoire des Métiers - Centre deFormalités, en composant le05 59 83 83 62.

Les artisans d’art sont répertoriés dans le Registre desMétiers (voir pages 18 et 19)

l AIDE À LA CRÉATION D’ENTREPRISES l

Connaître les projetssoutenus par l’EuropeAvec 250 emplois créés en 5 ans sur unterritoire de 70 000 habitants, l''associa-tion BULTZAImpulser a réussi son pari.Cette plate-forme d'initiative locale, crééeen 1999, a su stimuler le développementéconomique du Pays Basque intérieur, parl'octroi de prêts d'honneur à des créateurset repreneurs d'entreprises locaux. Le prêtà taux 0% vient renforcer les fonds propresdes futurs porteurs de projet et leur permetainsi d'obtenir un prêt bancaire par effetde levier. Dans un territoire caractérisé,comme la plupart des zones rurales euro-péennes, par un faible dynamisme démo-graphique et un manque d'initiatives loca-les, un tel dispositif contribue à la créationd'emplois et au maintien de la populationrurale. Ce projet a pu être mené grâce àl'appui des fonds européens (FEDER) dansle cadre du programme Objectif 2.

Voir le site : http://projetsdeurope.gouv.fr <http://pro-jetsdeurope.gouv.fr/>

◆ Enquête sur l’emploiPositif, mais…

Une enquête menée par l’APCM (AssembléePermanente des Chambres de Métier) et les

Chambres de métiers et de l’artisanat, dès lapromulgation des mesures d’urgence pour

l’emploi, démontre que l’accueil fait par lesartisans au contrat « Nouvelles Embauches »

est très largement positif.

L’enquête a porté sur ce nouveau contrat ainsique sur la simplification des formalités de

recrutement. Les entreprises artisanales, depar leur nombre (880 000 en janvier 2005) etla diversité de leurs activités, représentent un

réservoir d’emploi particulièrement important.Sur plus de 20 000 entrepreneurs interrogés,

15% ont répondu. Et, la moitié d’entre eux(47,30 %) déclare avoir désormais

l’intention d’embaucher sous contrat« Nouvelles Embauches ».

L’accueil est très largement favorable car, pourbeaucoup, ce contrat permet de « limiter les

dégâts » en cas de retournement conjoncturel.Dans un contexte où il est difficile de trouverdes personnes qualifiées, certains artisans y

voient aussi la possibilité d’embaucher du per-sonnel moins qualifié mais désireux de se for-

mer. Cependant, une petite majorité des per-sonnes interrogées précise que ce nouveau

type de contrat ne leur permettra pas d’embau-cher dans l’immédiat, le critère essentiel d’em-

bauche étant le « carnet de commandes ».Les autres réserves viennent essentiellementdes entreprises de plus de 20 personnes quis’estiment pénalisées par cette mesure et de

certains chefs d’entreprises qui craignent quece nouveau contrat de travail ne crée, pour lespetites entreprises, un « ghetto » qui pourrait

faire « fuir les salariés qui seraient susceptiblesd’y venir ». Enfin, certains chefs d’entreprisesindiquent que si le besoin d’embaucher se faitréellement sentir, ils le feront en CDI classique.

Des charges trop lourdesEn ce qui concerne la simplification des

formalités d’embauche, les entreprises artisa-nales considèrent que la mesure est certes

positive, mais elles soulignent, dans leurécrasante majorité, que le principal

frein à l’emploi reste le niveau trop élevé descharges sur les salaires.

Les chefs d’entreprises artisanales pensent quela lourdeur des formalités ne doit pas servir de« prétexte pour renoncer au développement et

à la création d’emplois ». Ils ont apprécié lesmesures de simplifications qui ont permis d’al-

léger substantiellement les formalités. La principale entrave à leur développement, etdonc à la création d’emploi, résulte du niveau

trop élevé des charges sur les salaires.Viennent ensuite les perspectives de marché,

les procédures de licenciement, la lourdeur desformalités et, de façon récurrente, la difficulté à

trouver des salariés qualifiés.

ARTISAN M A I T R EA R T I S A N

les Missions C M A 6 4

Page 13: Artisanat n° 116 Octobre 2006

La Fédération du BTP, c’est quoi?

PL. La Fédération, c’est uneOrganisation Professionnelle créée il y a60 ans pour défendre les intérêts desentrepreneurs et artisans du BTP.Elle regroupe actuellement 512 entreprises qui représentent 65 % del’effectif salarié du secteur sur le département.Elle est, comme la Fédération Françaisedu Bâtiment (FFB), majoritairementcomposée d’entreprises artisanales(environ 70 %).

Quelle est l’actualité de laFédération en ce début d’année?

PL. C’est bien sûr au niveau national laTVA 5,5 %.La FFB a développé un énorme lobbyingauprès du gouvernement français et dela Commission Européenne. Elle a délibérément choisi l’efficacité dans l’ac-tion plutôt que les gesticulations dépas-sées qu’affectionnent encore certains.

Localement, ce sont TOUS les conten-tieux engagés et gagnés pour le

compte des entreprises adhérentes à laFédération du BTP 64. Ces dossiers qui se multiplient en nombre et endiversité, concernent évidemment lesentreprises artisanales.

Ce sont principalement des actionscontre des maîtres d’ouvrages privés etpublics récalcitrants dans le cadre dedépôts de bilans, de sous-traitance,d’obtention de garanties de paiementou tout simplement de recouvrementde créances…

…Sans oublier la défense au quotidiendes entrepreneurs face à l’administra-tion, devant les Prud’hommes, le TASS(sécurité sociale), le Tribunal deCommerce etc.

Enfin en ce qui concerne notre ACTIONformation, l’effort fédéral porte actuel-lement sur les nouvelles obligations desentreprises concernant l’utilisation deséchafaudages et le travail en hauteur.Les modules habituels (CACES, PGN-PGP, secourisme, FIMO, etc.) continuentbien évidemment d’être proposés.

Le « plus » de la Fédération pourles entreprises?

PL. Indéniablement, et ce sont les arti-sans qui nous rejoignent qui le disent,LES SERVICES FÉDÉRAUX.

La Fédération intervient tous les joursaux cotés des entrepreneurs pourrésoudre leurs difficultés quotidiennesdans des domaines tels que le Droit duTravail (contrats de travail, aides à l’embauche, licenciement, conventioncollective,…), la sécurité et la santé au

travail (réglementation, évaluation

des risques professionnels/document

unique,…), l’assistance technique direc-

te sur chantier (avis techniques,

normes, DTU,…), le droit des marchés

(marchés publics, marchés privés,

réception de chantier, libération de

retenue de garantie,…), la sous-traitance,

les assurances, etc.

Elle met à la disposition des adhérents,

ses services juridiques locaux sur le

BEARN et le PAYS BASQUE, mais aussi les

services spécialisés de la Fédération

Française du Bâtiment.

Tous les entrepreneurs et artisans bénéfi-

cient, quelle que soit leur taille, de l’exper-

tise des services et de leur disponibilité.

L’efficacité est toujours privilégiée.

Que ce soit par exemple l’assistance

fiscale de collaborateurs nationaux

devant la Commission des impôts (dans

le cadre d’un redressement sur la TVA à

5,5 %), sociale pour un redressement

Urssaf ou l’assistance technique directe

sur chantier face à un donneur d’ordre,

CE SONT DES SPECIALISTES RECONNUS

DANS LEUR DOMAINE qui assistent en

permanence les entrepreneurs et

artisans du BTP.

C’est cette expertise qui est recherchée

dans une profession où il est essentiel

de bénéficier, en plus de la maîtrise

technique du métier, d’une assistance

performante et des conseils d’un

réseau professionnel reconnu.

Contact : du lundi au vendredi de 8h00 à 19h00 sans interruption

Tél. : PAU 05 59 84 85 00 - Tél. : BAYONNE 05 59 59 17 60 - www.d64.ffbatiment.fr

Construisez votre avenir….Avec la FEDERATION du BTP 64 : votre partenaire au quotidien

Interview de Patrick LACARRERE, Secrétaire Général

LA FEDERATION DU B.T.P des PYRENEES-ATLANTIQUES…en 3 questions…

PubliREPORTAGE

Page 14: Artisanat n° 116 Octobre 2006

L’Artisanat enSoule

14

Territoire

La CMA64 vient d’annoncer le renforcement de sa présence en Soule. Uneoccasion de faire un zoom sur l’artisanat souletin et son évolution au coursdes dernières années.

l ZOOM l

L’agroalimentaire, toujours!La filière agro-alimentaire sou-letine a su se maintenir avec untaux supérieur à la moyennedépartementale (9,11 %) etmalgré les importantes muta-tions auxquelles ce secteur aété confronté ces dernièresannées.

Cette analyse doit cependantêtre nuancée. En effet, lesmodes de consommation enSoule liés au caractère vieillis-sant de la population constitueun facteur d’explication aumaintien d’une activité alimen-taire de proximité, d’autre part,ce secteur connaît un risqued’érosion à terme : 35 % deschefs d’entreprise ayant plusde 50 ans.

L’emploi progresse

1999 2004 solde

Construction 276 297 21

Autres 534 545 11

Total secteur 810 842 32

Source INSEE / RSA 2004

De 1999 à 2004, les entrepri-ses du secteur des métiers ontbénéficié d'une augmentationde 4 % en nombre d'actifs. Lesétablissements de la construc-tion ont bénéficié d'une aug-mentation de 7,6 % en nombred'actifs. Les établissements desautres activités ont bénéficiéd'une augmentation de 2,1 %en nombre d'actifs.

Une dynamique de créationÀ l’inverse de la tendancerégionale et départe-mentale, on peutconstater une éro-sion lente du secteurde l’artisanat de1995 à 2005 sur leterritoire souletinavec une disparitionde 8,38 % d’entrepri-ses. Un recul quimérite néanmoinsd’être nuancé avec

une dynamique de création etde reprise d’entreprises percep-tible ces trois dernières annéesqui a permis une stabilisationdu tissu artisanal.La majorité de chefs d’entrepri-se sont de sexe masculin. Lepourcentage des chefs d’entre-prises féminins 18,84 % estsupérieur à la moyenne nationale (17,92 %).

37,33 % des chefs d’entreprisesont plus de 51 ans. Ce pourcen-tage démontre bien que le tissuartisanal souletin est vieillis-sant et qu’il faut impérative-ment mettre en œuvre desmoyens pour anticiper la pro-blématique liée à la transmis-sion d’entreprise (carences enmatière de succession familialeet salariale, disparition dessavoir-faire,…).

2501995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004

300

350340

330

320

310

290

280

270

260

Données Répertoire des Métiers au 31 mai 2005

à savoirMercredi 5 octobre 2005,dans les locaux du Centre

multiservices de Mauléon,la Chambre de Métiers et

de l’Artisanat a annoncé ledéveloppement de perma-nences, afin de répondre àune demande accrue éma-nant de ses ressortissants

et d’optimiser le réseau departenaires institutionnelschargé du développement

local (Odace, Communautédes communes de Soule).

Un paysage contrasté

Services25,34 %

Alimentation11,64 %

Production20,21 %

Bâtiment42,81 %

Répartition par secteurs d’activitéset par poste

Stock d’entreprises de 1995 à 2004

Page 15: Artisanat n° 116 Octobre 2006

15

Territoire C M A 6 4 les Missions

La Chambre de Métiers etde l’Artisanat des Pyrénées-Atlantiques participe activement au développe-ment des territoires, enaccompagnant lesentreprises dans leursévolutions. Exemples…

De l’immobilier à la promotionL’accompagnement commencesouvent par la recherche definancement et l’élaboration desdossiers (Conseil général, Conseilrégional, FISAC). Ainsi, en 2004et 2005, 6 entreprises de Souleont bénéficié d’une aide pour desprojets immobiliers.L’aide à l'embauche constituetoujours une priorité. En 2004,2 entreprises souletines ontbénéficié de l’aide régionale àl’emploi (ARCE), 4 en 2005.Une entreprise a bénéficiéd’une aide régionale “seconddu patron” en 2005 pour l’embauche d’un cadre.La CMA 64 apporte égalementun conseil au développementcommercial, un soutien pour le

montage de groupementsd'entreprises, des opportuni-tés de promotion sur les foireset salons (locaux, nationaux etinternationaux). Elle intervientaussi pour la coopérationtransfrontalière et l’intégrationdes NTIC dans les entreprises.Dans le cadre du programmeLeader+, 8 entreprises deSoule ont été sensibilisées surle dispositif “Artisanautes”.Une d’entre elles a suivi uneformation spécifique.

Qualité etproductionLa CMA 64 propose un accom-pagnement en démarche qua-lité et gestion de production,ainsi que des conseils pour lamise aux normes et mise enconformité. En Soule, 14 entre-prises ont été accompagnéeset ont bénéficié de formationsrelatives à la mise aux normesou à l’organisation de la production en 2004 et 2005.Autre apport de la CMA, l’appuià l'innovation et à l’intégrationdu respect de l'environnementdans l'entreprise. 3 entreprises

souletines ont bénéficié de diagnostics environnement(1 dans la filière Autos, 2 dans

la filière Bois). Une réuniond’information relative à l’aménagement de la déchette-rie s’est tenue à Mauléon.

Soigner la transmissionLa CMA 64 propose des dia-gnostics pour les entreprisesà céder, des conseils sur lesmodalités et démarches, unemise en relation cédants-repreneurs, une assistancepour le montage de dossiers(Contrat régional d’aide à lareprise, contrat de pré-garan-tie bancaire,…). En Soule, 4entreprises ont bénéficié d’undiagnostic approfondi afin depréparer leur transmission. Cedispositif va être confortérapidement grâce à une opération territoriale de transmission programméedans le cadre du PCD.

Plusde 25 porteursde projetsLa CMA 64 accueille et orienteles porteurs de projets. Elleapporte des conseils indivi-duels pour l'analyse et le mon-tage de projets. En 2004, 25entreprises ou porteurs de projet ont bénéficié d’uneassistance technique pour lafinalisation de leur projet dont12 pour le montage d’un dos-sier (4 Accre, 3 Bultza, 5 prévi-sionnels bancaires). De janvierà juin 2005, la demande deconseil s’est accrue avec 24porteurs de projet ou entrepri-ses accueillis (4 Bultza, 2Accre, 1 prévisionnel bancaire).

La Soule est le territoire le plusaidé par la plateforme d’initia-tives locale Bultza : soit 26,5 %de projets émanant les cantonsde Tardets et de Mauléondepuis 5 ans, avec une enve-loppe globale d’interventionestimée à 260 000 euros.

22 suivispostinstallationParmi les actions proposées: visites d'entreprises, diagnostics,clubs créateurs, parrainage,...Depuis 2001, 22 entreprisesdes cantons de Tardets etMauléon ont bénéficié d’unaccompagnement personnali-sé durant leurs trois ou quatrepremières années d’existence.Ces prestations sont garantiespar une démarche qualité.

En partenariataveclescollectivitéslocalesLa CMA 64 réalise des diagnos-tics de zone. En partenariat avecla CCI Bayonne Pays Basque, ellea mené l’étude préalable auxORAC (opérations de restructura-tion du commerce et de l'artisa-nat) du Pays Basque et s’est for-tement impliquée dans l’élabora-tion de programmes d’actions àmener sur la Soule. L’opérationdevrait démarrer rapidement. Parailleurs, 35 entreprises ont émisle souhait de bénéficier d’uneexpertise individuelle de déve-loppement stratégique (EIDS)avec 32 demandes d’aides à l’investissement.Dans le cadre du montage dedossiers OMPAPE (opérationsde modernisation programméede l’artisanat et des PME), uneopération spécifique à la filièrebois a été menée à l’échelledépartementale. 9 entreprisesde Soule ont pu bénéficierd’une aide à l’investissement.En ce qui concerne l’intégra-tion de l'artisanat dans lesopérations urbaines et rurales,une entreprise souletine a pubénéficier d’une aide dans lecadre de la rénovation de vitrines en 2004.La CMA 64 participe égale-ment à la construction dePlans Collectifs deDéveloppement (PCD).

Contact CMA64 en Soule Christine ErrecaretTéléphone : 05 59 98 91 03

mail : [email protected]

De nombreuses entreprises accompagnées

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oule

Page 16: Artisanat n° 116 Octobre 2006

Cinq Commissions, rassemblant les arti-sans élus de la CMA 64 se réunissentrégulièrement pour travailler sur tousles grands dossiers que notre institu-tion doit prendre en compte pour défen-dre et promouvoir l’artisanat, apporteraux artisans une aide et des outils effi-caces pour développer leurs activités.Un tel engagement est remarquable etdoit être amplifié pour renforcer la dynamique artisanale.Lors de la dernière AssembléeGénérale de la CMA 64, le 27 octobre,chaque Commission a eu l’occasion defaire le point sur les actions menées etde présenter les projets en cours. Voiciquelques extraits de leurs rapports.

FormationCette Commission est chargée de l’étu-de de toutes les questions concernantl’apprentissage et le perfectionnementprofessionnel. Son objectif est de déve-lopper l’accès à la formation continueet de poursuivre les opérations de pro-motion de la formation initiale.* L’action « Gestion des Compétences »est en cours de réalisation. Déjà, 15référentiels métiers sont opérationnels.* La création de l’Université desMétiers du Pays Basque est en bonnevoie. La SEPA est nommée maîtred’ouvrage délégué.* Au CFA (Centre de formation desapprentis), le contrôle en cours de for-mation s’organise ainsi que la modu-larisation de certaines formations.* Au CAD (Centre d’Aide à laDécision), la taxe d’apprentissage esten forte augmentation.* Côté formation continue, un stageBCCEA (Brevet de ConjointCollaborateur d’Entreprise Artisanale)est lancé sur Pau.

Métiers d’artCette Commission est chargée de la valo-risation des métiers d’art et de mener desopérations de promotion et de dévelop-pement des entreprises d’artisanat d’art.* Une étude est menée pour la ville deNavarrenx, désireuse de se positionnercomme « Ville de métiers d’art »

(voir « L’Artisanat » N° 115, page 19).* Le marché de Noël de Bayonne a étéparfaitement organisé. 25 chalets ontété retenus par des artisans d’art.* La section artisanat d’art va êtremise en place dans le Répertoire desMétiers (217 métiers).

AffaireséconomiquesCette Commission est chargée notam-ment des questions relatives à l’accom-pagnement des entreprises dans les dif-férentes phases de leur développement.* Le « boom historique » des immatri-culations de 2004 se poursuit en2005. Elles sont particulièrementnombreuses dans le bâtiment (amé-nagement et finitions). Les radiationssont stables.* A noter la naissance du dispositifd’accompagnement des entreprises endéveloppement: CAPEA (Cycled’Amélioration des Performances del’Entreprise Artisanale) et le programmed’appui à la modernisation.

EnvironnementCette Commission mène des actionspour la gestion collective des déchetset facilite l’intégration de la régle-mentation environnementale.* Le site Internet environnement est riched’informations pour les artisans. Plus de75 fiches métiers, spécifiques aux activi-tés artisanales, ont été réactualisées.* Cinq filières artisanales bénéficient d’ai-des financières pour l’environnement:réparateurs de véhicules, pressings,

photographes, peintres et imprimeurs.La CMA64 s’engage à trouver des solu-tions adaptées pour la gestion desdéchets. Pour 2006, la filière agroali-mentaire pourra bénéficier d’aides pourla récupération des huiles de cuisson.

FinancementCette Commission est chargée del’examen des documents comptableset financiers préparés par le Présidentet les membres du Bureau, ainsi quede la vérification et de l’apurementdes comptes dressés par le Trésorier.Le budget est à l’équilibre: maintien de lapratique de l’amortissement pour ordre,rattrapage de la taxe Chambre de métiersauprès de ressortissants non imposés.Dépenses - Les frais de personnel repré-sentent 69 % du total des coûts de fonc-tionnement on note cependant pour l’an-née 2006 l’exonération de la taxe sur lessalaires pour les enseignants de CFA. Lesautres postes sont constants, voire à labaisse pour les achats, l’entretien, lesfrais financiers et les frais spécifiques.Recettes de fonctionnement - La subven-tion région représente 40 % de l’ensem-ble des recettes et le budget nous a étéprésenté avec une demande de subven-tion à l’équilibre. Les ressources propressont en augmentation du fait: de l’ac-croissement du nombre de créateursd’entreprise et de l’estimation du rattra-page de taxe suite aux pointages faitsentre le fichier Répertoire des métiers etcelui des impôts.

16

des ArtisansL

es Commissions jouent un rôlemajeur au sein de la Chambre demétiers et de l’artisanat. Elles illust-

rent aussi parfaitement l’engagement denombreux artisans dans l’action collecti-ve et leur implication pour lancer lesgrands chantiers indispensables pourdévelopper nos métiers.

L’en

gage

men

tl COMMISSION CMA 64 l

Charges excep., amort.,provisions 7 %

Salaires 44 %Charges sur salaires24 %

Honor.pers. ext.

4 %

Achats 5 %

Frais defonctionnement 14 %

Charges spécifiques2 %Charges excep., amort.,

provisions 7 %

Salaires 45 %Charges sur salaires23 %

Honor.pers. ext.

4 %

Achats 5 %

Frais defonctionnement 14 %

Charges spécifiques2 %

Budget 2006 : 6 973 247€ Rectifié 2005 : 7 113 366 €

Chantier

Page 17: Artisanat n° 116 Octobre 2006

La dernière assem-blée des Chambresde métiers et de

l’artisanat fera date. Enadoptant le projet inti-tulé « Les artisans aucœur de la société », lesprésidents ont voulusouligner les grandsenjeux pour demain.Adopté à l’unanimité moinssept abstentions par les prési-dents, ce projet est une vérita-ble feuille de route, rassem-blant les objectifs à atteindrepour développer l’emploi, parti-ciper à l’aménagement du terri-toire, au développement dura-ble et à la protection de l’envi-ronnement.

Cinq orientations stratégiquessont fixées :

Anticiper l’évolution de l’artisanat à l’horizon 2010.Les CMA se doteront d’outilsstatistiques performants et ren-forceront leur place dans lesstructures consacrées au déve-loppement territorial. Elles éla-boreront également un disposi-tif d’intelligence économique,basé notamment sur l’évolution

des métiers, au service des arti-sans et de tous les partenairesdu secteur de l’artisanat.

Développer une offre deservice communeLes Chambres de métiers et del’artisanat s’engagent à redéfi-nir leur organisation et leurarchitecture pour soutenir unepolitique offensive de dévelop-pement des entreprises et del’emploi auprès des artisans etde nouveaux publics. Ellespourront ainsi proposer uneoffre de service commune auxartisans.

Simplifier et structurerla formationC’est une organisation nouvel-le, construite avec les partenai-res et tous les acteurs, quiréunira l’ensemble des disposi-tifs d’information, d’orientationet de promotion et de forma-tion initiale et continue.

Fédérer les compétenceset les énergiesIl importe de travailler à la clari-fication et à la complémentaritédu rôle de tous les acteurs del’artisanat, pour répondre auxattentes des artisans et gagneren efficacité. Cette nouvellesynergie sera marquée par l’or-ganisation d’une Conférence

nationale de l’artisanat, instan-ce de concertation de tous lesacteurs.

Renforcer la place de l’artisanat en l’EuropeLa réflexion sur une conceptioncommune de l’artisanat euro-péen est un objectif fort de lamandature. La conférence euro-péenne de l’artisanat prévue àl’automne 2006 sera une étapeimportante. Cet axe vise à lafois à renforcer la prise encompte de l’artisanat en Europeet à faciliter l’accès des entre-prises artisanales aux marchéseuropéens.

17

“Les Artisans au cœur de la société”

A v e n i r

à savoirChantier Université

des MétiersPays-Basque

Pour répondre aux objectifsde valorisation des métierset de développement de la

formation continue etinitiale, le chantier de

l’Université des Métiers enPays Basque est en route.

Le terrain se trouve àBayonne, sur le domaine

ARITXAGUE. La SEPA en estle maître d’ouvrage délé-gué. Le premier semestre

sera consacré à la réflexionet à l’étude des besoins

des organisations profes-sionnelles ; des ensei-

gnants et administratifs. Lesecond semestre débute-

ront les recherches definancement.

l ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE L’APCM l

POUR LE DÉVELOPPEMENT DURABLE

Michèle Pappalardo, présidente de l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) et Alain Griset,

président de l’APCM (Assemblée permanente des Chambres de métiers)réaffirment leur collaboration en signant un nouvel

accord-cadre d’une durée de trois ans. L’ADEME et l’APCM sontfortement impliquées dans les problématiques environnementales des

entreprises. Leurs moyens et leurs intérêts respectifs sontcomplémentaires. Ce nouvel accord a pour objectif d’inciter les entre-

prises artisanales à réduire leurs impacts surl’environnement et à améliorer leur maîtrise de l’énergie.

L’ADEME et l’APCM s’adressent plus particulièrement ici aux apprentis,créateurs-repreneurs d’entreprises et chefs

d’entreprises installés.

Enjeux Avenir

Négoce de Bois & DérivésProfessionnels et Particuliers.

Nombreuses essences de bois en stock :Pin des Landes, Sapin de Pays, Sapin du Nord,

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Page 18: Artisanat n° 116 Octobre 2006

Art floralFabricant de compositionsflorales, fabricant de fleursartificielles-parurier floral.

Arts du spectableCostumier, décorateur de théâtre, perruquier-posticheur

Arts et traditionspopulairesCanneur-rempailleur, cirier,charron, fabricant et restaura-teur de coiffes, fabricant et res-taurateur de manèges, forgeron,pareur, pelletier, poêlier, mégis-sier, parcheminier, peaussier.

Arts graphiquesCalligraphe, dominotier-marbreursur papier à la main, doreursur cuir, doreur sur tranche,enlumineur, fabricant depapier, fabricant de papierpeint, graphiste, infographiste,maquettiste, graveur et fon-deur de caractères, imagier aupochoir, imprimeur en hélio-gravure, imprimeur en lithogra-phie, imprimeur en sérigra-phie, imprimeur en taille-douce (gravure en creux surmétal au burin, à l’eau forte,),imprimeur en typographie,photographe de mode, photo-graphe illustrateur, relieur,

restaurateur de reliures, res-taurateur de dessins et estam-pes, restaurateur de papier,restaurateur de tableaux

Arts mécaniques / jeux-jouetsFabricant et restaurateur d’au-tomates, fabricant et restaura-teur de jeux et jouets, fabricantet restaurateur de maquettes,fabricant et restaurateur desoldats de plomb, fabricant etrestaurateur d’objets miniatu-res, marionnettiste, modéliste

Bijouterie, joaillerie, orfèvrerie, horlogerieBatteur d’or (tireur d’or), bijou-tier en métaux précieux, bijou-tier fantaisie, chaîniste, ciseleur, doreur sur métal,émailleur sur cadrans, graveur,héraldiste, diamantaire, fabri-cant et restaurateur d’horloges,carillons, pendules, aiguilles,balanciers, glypticien (graveursur pierres fines), gnomoniste(fabricant de cadrans solaires),joaillier, lapidaire, médailleur(métaux précieux), orfèvre,pétissier (fabricant de couvertsen argent), polisseur (en bijou-terie), restaurateurs de montresde collection, sertisseur.

BoisDoreur-ornemaniste, laqueur,peintre sur bois, ébéniste, res-taurateur de meubles, encad-reur, menuisier en sièges, mar-queteur, marqueteur de pailles,pipier, rotinier, sculpteur orne-maniste (bois), sculpteur sta-tuaire (bois), tourneur sur bois,vannier, vernisseur finisseur,vernisseur au tampon

CuirBottier main, fourreur, gainier,gantier, maroquinier, sellier,sculpteur sur cuir, taxidermiste.

Décoration(tous matériaux)Décorateur étalagiste MosaïstePeintre en décor Staffeur-stu-cateur gypsier

Facture instrumentaleArchetier, fabricant et restaura-teur d’anches, facteur et res-taurateur d’accordéons, facteuret restaurateur de clavecins etépinettes, facteur et restaura-teur de harpes, facteur et res-taurateur de percussions, fac-teur et restaurateur de pianos,facteur et restaurateur d’instru-ments à corde anciens, facteuret restaurateur d’instruments àvent en bois, facteur et restau-

rateur d’instruments à vent enmétal (cuivre, argent, or…), fac-teur et restaurateur d’instru-ments de musique mécanique,facteur et restaurateur d’instru-ments traditionnels, facteur etrestaurateur d’orgues, luthier,luthier en guitare

LuminaireFabricant et restaurateur d’a-bat-jour, fabricant et restaura-teur de lustres et luminaires.

MétalArmurier, bronzier, carrossier,coutelier, ciseleur, damasqui-neur (incrustation par martela-ge de filets d’or, argent, cuiv-re), doreur, argenteur,émailleur (sur métal), graveur,dinandier, ferronnier, fondeur,campanologue, fondeur de clo-ches et sonnailles, médailleur(sur métal), potier d’étain,sculpteur ornemaniste (surmétal), sculpteur statuaire.

Métiers liés à l’architectureArdoisier, briquetier, chaumier,couvreur, fabricant et restaura-teur de toitures spéciales, cou-vreur ornemaniste, escaliéteur,fabricant de girouettes et d’é-léments de faîtage, fabricant etrestaurateur de charpentes,charpentier de marine, fabri-

18

Les métiers d’art sont maintenant répertoriés.L’objectif est de permettre une meilleureidentification de ces professionnels, de valo-

riser leur savoir-faire, ainsi que de développer desopérations de promotion du secteur métiers d’art.L’arrêté du 12 décembre 2003, fixant la liste des métiers de l’artisanat d’art, a créé la section spécifique « artisan d’art » auRépertoire des Métiers. Les titres « d’artisan d’art » et de « maîtreartisan en métier d’art » ont également été mis en place. Au total,217 métiers et leurs spécialités sont désormais répertoriés.

D’ores et déjà, si vous exercez l’un des métiers répertoriés (listeci-dessous), ou bien si vous êtes titulaire d’un diplôme dans lemétier exercé (ou titre équivalent), ou encore si vous êtesimmatriculé depuis 6 années au Répertoire des Métiers… vous serez interrogés par courrier . Dans ce courrier, vous trouverez un questionnaire pour l’inscrip-tion dans la section « Artisan d’Art » ou dans la rubrique« Métiers d’Art ». Cette inscription est gratuite et se fait par simple retour du questionnaire, accompagné des piècesjustificatives s’il y a lieu. Vous pouvez également le téléchargersur notre site : http://www.cm64.com.

Toute la divl L’ARTISANAT D’ART l

Les métiers répertoriés

Chantier

Page 19: Artisanat n° 116 Octobre 2006

19

versité de l’artcant et restaurateur de dalla-ges, fabricant et restaurateurde toitures, lauzier, maçon,maître-plâtrier, menuisier,métallier-serrurier, parqueteur,paveur-dalleur, tuilier.

ModeChapelier, corsetier, éventaillis-te, formier, modiste, plumassier,modéliste, tailleur-couturier

PierreFontainier, graveur sur pierre,marbrier, marqueteur de pier-res dures, sculpteur ornema-niste (pierre), sculpteur sta-tuaire (pierre), tailleur de pier-re, appareilleur schisteur, tour-neur sur pierre.

TabletterieBimbelotier (fabricant de bibe-lots), boutonnier, brossier, cor-nier, écailliste, fabricant decannes, graveur sur ivoire etautres matériaux d’origine ani-male, ivoirier, lunetier, nacrier,tabletier (fabricant de boîtes-nécessaire de voyage).

TerreCéramiste, modeleur-mouleur,restaurateur de faïence et deporcelaine, émailleur, peintrefileur-doreur, peintre sur faïen-ce, peintre sur porcelaine,pipier de terre cuite, santon-nier, potier de grès, potier de

porcelaine, potier de terrecuite, potier raku.

TextileBrodeur, dentellier, ennoblis-seur textile, moireur (travail surtissu), fabricant de tapis, ren-trayeur (restaurateur de tapis ettapisseries), fabricant d’objetsdécoratifs en tissus (patch-works, tissus appliqués, cous-sins, drapeaux…), lissier, passe-mentier, peintre décorateur surtissu, restaurateur de textiles,tapissier d’ameublement/tapis-sier décorateur, tisserand (fabri-cant de tissu), veloutier (fabri-cant de tissu en velours), verre,émailleur (verre), graveur(verre), tailleur, flaconneur, maî-tre-verrier (ou vitrailliste), res-taurateur de vitraux, miroitierd’art, bombeur de verre, fileurde verre, restaurateur d’objetsen verre ou en cristal, verrier àla main (soufflage de verre), verrier au chalumeau.

Métiers

Page 20: Artisanat n° 116 Octobre 2006

Thomas Vernier,salarié de l’entrepriseGalabert, embauchéaprès sa formation enapprentissage.Parvenir à une réalisation deses propres mains« Au départ, je voulais être cuisinier. Après une troisièmespéciale, j’ai fait un stage enpâtisserie et j’ai choisi cemétier. Je suis diplômé depuisjuin 2005 et je travaille, avecpour ambition de voir un jource qui se fait ailleurs, à l’étranger par exemple.

Pour le concours MAF, c’estmon prof : MonsieurMagnouac, qui m’a proposé d’yparticiper. Je craignais de nepas être à la hauteur mais je nevoulais pas passer à côte decette chance. Alors j’ai com-mencé à me préparer, pendantun mois, à raison de deux àtrois fois par semaine, je merendais au centre de formationet travaillais avec lui, il n’étaitplus un prof mais un ami quim’aidait dans ma préparation.

Ce qui m’a le plus intéressédans ce concours, a été de voirce que les autres participantsavaient réalisé, de comparer etde voir que j’avais été capablede faire mon programme sansraté ! »

NicolasMagnouac,enseignant en CAPPâtisserie à l’Universitédes Métiers de Pau.« Avant d’enseigner ici, j’avaisété apprenti et M Mercader,mon professeur à l’époque,m’avait préparé au concoursMAF Pâtissier. Reçu à la sélec-tion régionale, j’avais fini11ème au concours national.L’opportunité de préparer àmon tour un jeune à ceconcours me tenait à cœur ! Il fallait un profil précis : résis-tance physique, maturité, professionnalisme. Une fois lasélection faite, on a travaillé.L’objectif était que Thomasfinisse le concours et qu’il entire quelque chose de positif.

Humainement, c’est une expérience enrichissante. Celam’a permis de mieux connaîtreThomas et de rencontrerd’autres professionnels »

Jean-LucGalabert,chocolatier, pâtissier,confiseur et glacier àSauvagnon.Faire de son mieux c’est unconcours permanent !« La participation à unconcours se prépare tout aulong de l’apprentissage ! J’ai formé Thomas de manièreprécise : sur le chocolat parexemple, mais tout au long desa formation il a travaillé danstous les domaines.Un conseil aux jeunes : Nosmétiers sont difficiles, il y a uncap à passer, une fois que ledéclic a eu lieu on tombededans et on adhère. Ma plus grande fierté : nejamais être tombé dans l’à peuprès et être là au quotidienavec mes gars. »

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Thomas VERNIER, titulaire du CAP Pâtisserie a terminé troisième ex-aequo à la sélectionrégionale du concours Meilleur Apprenti de France pâtissier. Pour participer à cetteépreuve prestigieuse, il a été préparé par son maître d’apprentissage : Jean-Luc

GALABERT et par son enseignant à l’Université des Métiers à Pau : Nicolas MAGNOUAC.Voici les impressions de ce triptyque de professionnels, passionnés et engagés.

l PORTRAITS l

Partagede Savoir-Faire

Métiers

Page 21: Artisanat n° 116 Octobre 2006

Malgré la mobilisation générale des artisans, aucune réponse n’a été apportée pour la pérennisationde la TVA à 5,5 %

Le 18 janvier 2006 la CAPEBBéarn et Soule avait déléguéune partie de son Conseild'Administration pour repré-senter les artisans béarnais etsouletins lors du grand ras-semblement national organiséà PARIS, pour donner une der-nière chance à la TVA à 5,5,avant le prochain Conseil ECO-FIN du 24 janvier.

3000 artisans venus de toute laFrance sont montés pour témoi-gner de l’urgence à pérenniserle principe de ce taux réduit,vital pour la santé des entrepri-ses artisanales du bâtiment

La matinée a permis aux déléga-tions de la CAPEB de faire latournée des ambassades pourréafirmer à chacun des 24 mem-bres de l’Union Européenne lebien fondé économique de cettemesure. Les béarnais et soule-tins composaient la délégationchargée de rencontrerl'Ambassade du Portugal qui lesa reçus en la personne de sapremière Secrétaire.

L'après-midi, le grand rassem-blement à Bercy montraitl’ampleur de la mobilisationde toutes les CAPEB de Franceet, par extension, celui de l'ar-tisanat du bâtiment toutentier ! L'entretien de la délé-gation officielle avec leMinistre des Finances a laisséentrevoir des perspectives plu-tôt optimistes, sinon le com-bat devra s'intensifier.

Pour symboliser les 60000 pertesd'emplois qu'engendrerait unenon reconduction du taux réduit,chaque participant a déposé surle pavé parisien, un vieil outildevenu inutile, la personne n'é-tant plus là pour l'utiliser.

Dernière minute.Les derniers développementsde la négociation montrentque la prudence affichée par ladélégation de la CAPEB à Bercyétait fondée.Ont sait maintenant que, jusqu’au dernier moment, toutpeut être remis en question

puisque trois états font valoirleur point de vue, en échangede leur accord définitif sur leprincipe du taux réduit de TVA,dans une sorte de chantageque permettent actuellement

les institutions européennes(cf : règle de l’unanimité)Espérons qu’en définitive laraison l’emportera. En atten-dant les artisans du bâtimentrestent mobilisés.

21

La position de la CMA 64

TVA à 5,5 %PrécisionsUtiles

RéseauO R G A N I S A T I O N S P R O F E S S I O N N E L L E S

20 bis, rue Bourgneuf Claa64440 LARUNSTél. 05 59 05 38 23Fax : 05 59 05 37 66

366, Bd Cami Salié64000 PAU

Tél. 05 59 02 55 25Fax : 05 59 02 38 20

Bois etMatériauxd’Ossau

SCIERIE - SPÉCIALITÉ SAPIN - DIMENSIONS SPÉCIALESPanneaux bois - Parquet - Lambris - CaillebotisMenuiseries - Gros-œuvre - Couverture - IsolationPlâtrerie - Carrelage - Quincaillerie - Outillage

PARTICULIERS ET PROFESSIONNELS

www.bois-materiaux.com - [email protected]

« A l’heure de mettre sous presse, la Pologne n’a toujours pas donné sonaccord sur le maintien de la TVA à 5.5 % pour les travaux de rénovation.Espérons que le bon sens remportera. Socialement cela se solderait par uneforte perte d’emplois; fiscalement la preuve a été apportée que l’Etat n’a pasperdu d’impôts. Croisons les doigts. »

Bernard CAZALA, Président de la CMA 64

Page 22: Artisanat n° 116 Octobre 2006

22

PartenariatChéquier ConseilLa convention Chéquier Conseila été signée entre le DirecteurDépartemental du Travail, del’Emploi, et de la FormationProfessionnelle agissant pardélégation pour Monsieur lePréfet des Pyrénées-Atlantiques,et Le Président de la Chambre deMétiers et de l’Artisanat 64.Le dispositif des chèques-conseil vise à encourager lademande de conseil de la partdes demandeurs d’emploi quisouhaitent créer ou reprendreune entreprise. Le recours auconseil le plus en amont possi-ble de la création, doit permet-tre de mieux préparer le projet,d’en accroître la viabilité. Laphase de montage et de démar-rage passée, le conseil doit per-mettre au créateur de répondreaux problèmes techniques parti-culiers rencontrés à l’occasionde la mise en place de sonentreprise ou de son redresse-ment, si celle-ci est confrontée àdes difficultés.

Le chéquier conseil est compo-sé de 6 chèques d’un montantde 45, 74 euros pris en chargepar l’État. Un chèque équivautà une heure de conseil. L’heurede conseil est fixée à 60,98euros TTC. La prise en chargepar l’État des prestations deconseil des Chambres de com-merce et d’industrie et desChambres de métiers et de l’ar-tisanat est de 32,00 euros parheure de conseil.

Protection sociale,les CMA proposentd’autres pistes.L’annonce faite par le Présidentde la République d’ouvrir lechantier du coût du travailrépond aux attentes du réseaudes Chambres de Métiers . Eneffet, depuis son origine, l’as-siette de ce financement repo-se trop lourdement sur lessalaires, ce qui conduit à faireprendre en charge par lesentreprises, c'est-à-dire par letravail, l’essentiel du régime de

protection sociale.En revanche, reporter mêmepartiellement cette charge surla valeur ajoutée reviendra àpénaliser les entreprises dansleur effort de croissance. Lerisque est d’aggraver le phéno-mène de délocalisation. Lesentreprises artisanales qui,elles, ne délocalisent pas etdont on attend actuellement ledéveloppement pour créerl’emploi, seront touchées dansleur effort de croissance. Leréseau souhaite que soit égale-ment étudiées d’autres pistescomme celle de la TVA socialepour ouvrir, le plus largementpossible, la concertation etamplifier la portée de ce projet.Par ailleurs, Alain Griset,Président de l’AssembléePermanente des Chambres deMétiers (le réseau) se félicitede l’engagement du Présidentde la République de faire béné-ficier les entreprises des finan-cements adaptés à leursbesoins.

à savoirLe Diplôme Universitairemention « connaissance

du milieu professionnel etde l’entreprise » est orga-

nisé en partenariat avecl’UPPA, pour l’insertion des

jeunes diplômés (Bac + )dans l’Artisanat, toussecteurs confondus.

Réseau

Page 23: Artisanat n° 116 Octobre 2006

Alimentation◆ BOUCON FREDERICFAB DE PLATS CUISINES ABASE DE VIANDES

◆ POULIN VERONIQUEFAB DE PLATS CUISINES ABASE DE VIANDES

◆ GOLOXOACHARCUTERIE

◆ ASCASO SERGEPREPA DE PLATS A EMPORTEREN CHARCUTERIE

◆ BEHIR FRANCOISEPREPA ET CUISSON DEPRODUITS BOULANGERIE

◆ LAVIE EDOUARDFABRICATION DE PIZZAS AEMPORTER

◆ DEHEUNYNCK MICHELBOULANGERIE-PATISSERIE

◆ BOUCH CHARCUTERIEDES ARCEAUXBOUCHERIE CHARCUTERIE

◆ LACOUADE JEANBOUCHERIE-CHARCUTERIE

◆ ROCHET MAURICEBOUCHERIE-CHARCUTERIE

Bâtiment

◆ SEIN JACQUES MICHELREAL ENTRETIEN PLANTA-TION ORNEMENTALE

◆ DINIS DIAMANTINOCONST DE MAISONS INDI-VIDUELLES

◆ BENONI BRUNOINSTALLATION DE BUNGA-LOWS MONTAGE DE BUN

◆ ARNAIZ Y MARTINEZ JULIANTRAV COUVERTURE PLOMBERIEETANCHEITE

◆ MINDEGUIA PASTERNAKS.N.C. TRAV COUVERTUREPLOMBERIE ETANCHEITE

◆ BECK DIDIER TRAVAUXDE CHARPENTE

◆ LANDABURU MICHELTRAVAUX DE CHARPENTE

◆ LORIN ERIC PIERRETRAVAUX DE CHARPENTE

◆ DUPIN FREDERICMONTAGE DE STANDS

◆ BEN MOHAMED M'BAREKTRAVAUX DE MACONNERIEGENERALE

◆ BENAHMED AHMEDTRAVAUX DE MACONNERIEGENERALE

◆ CAMINA FERNANDOTRAVAUX DE MACONNERIEGENERALE

◆ DARRIBERE JUSTINTRAVAUX DE MACONNERIEGENERALE FOSSOYEU

◆ DUMONDIN JOSEPHMACONNERIE

◆ LABADIOLE JEAN-CLAUDEMACONNERIE

◆ NOLIVOS PIERRETRAVAUX DE MACONNERIEGENERALE

◆ QUIRCE JACQUESTRAVAUX DE MACONNERIEGENERALE

◆ REIZABAL LOUISTRAVAUX DE MACONNERIEGENERALE

◆ RIBEIRO FRERESTRAVAUX DE BATIMENT ETTRAVAUX PUBLICS

◆ SAUTIER JEAN JACQUESTRAVAUX DE MACONNERIEGENERALE

◆ BIDAU GEORGESINSTAL ELECTRIQUE

◆ CHAPOT GERARD INSTAL ELECTRIQUE

◆ DESJARDINS JEAN- MARIEINSTAL ELECTRIQUE

◆ ICHOURIBEHERE JEAN CLAU-DE INSTAL ELEC-TRIQUE

◆ ITHURRITZE PIERREINSTAL ELECTRIQUE

◆ MAISONNAVE RENEELECTRICITE GENERALE.

◆ PLANCQ JOELLEINSTAL ELECTRIQUE

◆ BEHOTEGUY J MARTININSTAL D'EAU ET DE GAZ

◆ CACHAU GEORGESPLOMBERIE CHAUFFAGESANITAIRE ZINGUERIE

◆ DARRIGRAND LUCINSTAL D'EAU ET DE GAZ

◆ MARTIN DANIELINSTAL D'EAU ET DE GAZ

◆ MURGUET MARCDEPANNAGE PLOMBERIE

◆ PAOLINETTI JEAN INSTAL ENTR CLIMATCHAUFFERIE ET CHAUFFA

◆ HIRIART DURRUTY JEAN-MICHEL ENTRETIENDEPANNAGE CHAUDIERES-FIOUL ET G

◆ ALZURI JEAN PIERREPLATRERIE D'INTERIEUR

◆ CAZALET GASTONMENUISERIE BOIS ETMATIERES PLASTIQUES

◆ DENIS JALBERTMENUISERIE BOIS ETMATIERES PLASTIQUES

◆ SARL NORLANDPOSE DE MENUISERIES

◆ ANT JEANCARRELAGE MOSAIQUE

◆ LARRONDE MARCELCARRELAGE

◆ SCHIANO ERIC MARTIALPONCAGE VITRIFICATIONPOSE DE PARQUETS M

◆ QUIZANO STEPHANEMIROITERIE VITRERIE

◆ CRUSENER PASCALPEIN-TURE BATIMENT

◆ IRIBARREN JEAN PIERREPEINTURE EXTERIEURE

◆ JUAN J ROBERTPEINTURE EXTERIEURE

◆ LACROUTS HENRIPEINTURE EXTERIEURE

◆ LEGARTO FRANCOISPEINTURE EXTERIEURE

◆ MONCLA YVESPEINTURE BATIMENT

◆ MONTET CLAUDEPEINTURE EXTERIEURE

◆ OTHATS DAVIDPEINTURE EXTERIEURE

◆ RECAYTE MICHELPEINTURE BATIMENT

◆ RONSIN DANIELPEINTURE EXTERIEURE

◆ UEBER CLAUDEPEINTURE INTERIEURE

Production

◆ MARESTIN ANDRESELLERIE

◆ SUD OUEST SERVICESFAB D'OBJETS DIVERS ENBOIS

◆ ARESTI KARINEFAB ART CERAM USAGEDOMES OU ORNEMENTAL

◆ GARBERO CAROLEFABRICATION D'OBJETSDIVERS EN CERAMIQUE

◆ KONCEWICZ YVANFAB DE TABLEAUX EN BAS-RELIEF

◆ DABAN MAURICEFAB DE PETITS ARTICLESMETALLIQUES

◆ BORDATTO J MARIEREPARATION MACHINESAGRICOLES ET AUTOS

◆ BORDENAVE ALAININSTAL ENTRET AUT MATAGRIC FORESTIER

◆ DURA BERNARDFAB DE PROTHESESDENTAIRES

◆ VERTONE ERIKFAB DE PROTHESES DEN-TAIRES

◆ PALISSES-CARDET JEANFAB DE MEUBLES MEU-BLANTS

◆ CHAMPAGNAC LUDOVICFINITION DE MEUBLESEN BOIS

◆ MERLE FRANCOISETAPISSERIE DECORATION

◆ LE GUINE JEAN LOUISFAB DE PLANCHES DE SURF

◆ SMITH JEREMYFAB D'ARTICLES DE SPORT

◆ GRANDJEAN BRICEBIJOUTERIE FANTAISIE

◆ HARISTOUY MARYSEBIJOUTERIE FANTAISIE

◆ FONT PATRICK TRISTANFAB ARTICLES DE DECORA-TION A BASE METAUX

◆ RYCKENBUSCH BRIGITTEFAB MIROIRS CACHE POTSVASES

Service

◆ VAILLANT MAURICEREPARATION AUTOMOBILESREPARATION DE CULASSES

◆ DA SILVA CHARLESREP AUTOMOBILE : MECANIQUE

◆ RAMON CARROSSERIEREP AUTOMOBILE : CARROSSERIE

◆ THEODON FRANCOISECOMPOSITIONS FLORALESDE FLEURS SECHEES

◆ VENTURI ALAINREP MATERIEL ELECTRO-NIQUE GRAND PUBLIC

◆ DARRIEUTORT GERARDREP AUT ART ELECTRIQUESUSAGE DOMESTIQUE

◆ CAYROU ALAINREP DE CYCLES ET MOTO-CYCLES

◆ JACQUES M.THERESEINST ENTRETIEN DEP EQUI-PEMENT MENAGERS E

◆ PIRES JOSE TAXI

◆ DAVID ERICSERVICE DE NETTOYAGEESPACES VERTS

◆ DUJARDIN MICHELNETTOYAGE DE LOCAUX

◆ CLAVERIE BERNARDSERVICES DESINFECTIONDESINSECTISATION

◆ BIERE JOELLESTUDIO DE PHOTOGRAPHIE

◆ SABACA JEAN-MICHELSTUDIO DE PHOTOGRAPHIE

◆ DESGROUX PATRICKPORTRAIT REPORTAGE

◆ SOLHONNEMADELEINE CLAUDETOUS TRAVAUX DESECRETARIAT

◆ BERGE JEANNEPRESSING

◆ LARTIGUE JEAN CLAUDEPRESSING

◆ ABADIAS JACQUELINECOIFFURE EN SALON

◆ CARSUZAA GILBERTCOIFFURE EN SALON

◆ IZAURE DANIELLECOIFFURE MIXTE

◆ JAUREGUIBERRY DENISECOIFFURE EN SALON

◆ LABORDE JEANINECOIFFURE EN SALON

◆ MONCADA M PIERRECOIFFURE EN SALON

◆ OPOZDA JACKIECOIFFURE EN SALON

◆ LEPRINCE VALERIECOIFFURE HORS SALONS

◆ OTHEGUY ESTELLECOIFFURE HORS SALONS

◆ DE ROLL MONTPELLIERANNE MARIESOINS DE BEAUTE ESTHE-TIQUE REMISE EN FOR

◆ HARAN ELODIESOINS DE MANUCUREPEDICURE ET POSE ONGU

◆ MEDICI MICHELINESOINS DE BEAUTE

◆ ZAIA MAGALISOINS A LA PERSONNEESTHETIQUE SOLARIU

◆ BOYE MAURICETTE JEANNETOILETTAGE D'ANIMAUX DECOMPAGNIE

◆ L'ARBIOSE BENEDICTETOILETTAGE D'ANIMAUX DECOMPAGNIE

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Radiations du 15 décembre 2005 au 15 janvier 2006 i n f o s Pratiques

Les artisans ont, depuis janvier 2006, la possibilité de faire paraître sur le support officiel de la CMA 64 leurs mouvements d’entreprises (inscriptions, modifications…). Tarif : 10 euros, Service

Répertoire des Métiers.

Page 24: Artisanat n° 116 Octobre 2006

24

i n f o s Pratiques Opportunitésartisanales

BEARN

Cédants

◆ 64100180Coiffure mixtePAU, centre ville, proximi-té château, Coiffuremixte 4 coiffages, 2bacs, climatisation, infor-matique. Excellent état.Chiffre d'affaires supé-rieur à 100 000 eurosavec bonne rentabilité.Bail 3/6/9 renouveléavec loyer faible 464euros par mois avecréserve et T1. Possibilitéajout activité esthétique.Entreprise diagnostiquéepar CMA 64.

◆ 64100181RéparationPoids lourdsVends entreprise deréparation Poids lourds,entretien dépannage(intervention sur auto-route), location véhicu-le, vente. Atelier de 1200 m2 très fonctionnelsur terrain de 11 000m2. CA supérieur 750000 euros, EBE : 100000 euros après prélè-vement exploitant.Accompagnement ducédant possible.

◆ 64100156Mécanique deprécisionÀ vendre activité demécanique de préci-sion, spécialité d'ou-tillage de fabrication. 4salariés expérimentés,clientèle automobile etaéronautique régionale.Matériel conventionnel.Possibilité de dévelop-pement vers étude des-

sin. Niveau de chiffred'affaires stable supé-rieur à 200.000 euros.

◆ 64100174Electricité etélectro-ménagerVente fonds comprenant2 activités: électricité enbâtiment et négoceélectro-ménager. Situéau Nord de Pau danschef lieu de canton.Entreprise créée en1969. Bonne clientèlefidèle, carnet de com-mande 1 an. 1 employéqualifié. Bâtiment 200m2 en location.Possibilité de vendreséparément les activités.

◆ 64100164Salon de coiffureCause retraite vendssalon de coiffurehimme, centre ville Pau,bail renouvelé au01/01/2005 avec loyertrès faible : 110 eurosmensuel. Bonne renta-bilité, possibilité decoiffure mixte.

BEARN

Repreneurs

◆ 64100135ChaudronnerieRecherche entreprisepour reprise activité enchaudronnerie fineacier ou inox dans lesPyrénées Atlantiques,départ en retraite oucessation d'activitésforcées.

◆ 64100142NettoyageRecherche entreprise denettoyage. Etudie tou-

tes propositions sérieu-sement, quel que soit lerésultat de votre bilancomptable. Ceci, dansun contexte de partena-riat ou d'un rachat total.Discrétion assurée

◆ 64100151MécaniqueRecherche entreprise demécanique générale deprécision à reprendre20 ans d'expérience.

◆ 64100139BoulangerieJe recherche une bou-langerie avec un fourBATI, chauffe bois.

◆ 64100167Peinture bâtimentHomme 44 ans, possè-de expérience gérant desociété, rechercheentreprise peinture enbâtiment à céder,accompagnement d'unminimum avec lecédant souhaité.

PAYS BASQUE

Cédants

◆ N°06 - CoiffureÀ vendre, cause retrai-te, salon de coiffuremixte, côte basque, bonemplacement, loyermodéré, parking gra-tuit. 1 salarié.

◆ N°09 - PlâtrerieÀ vendre, cause retrai-te, entreprise de plâtre-rie sur côte basque. 27ans d’activité. 6 sala-riés. Emplacement enzone artisanale.Possibilité d’accompa-gnement.

◆ N°17BoucheriecharcuterieÀ vendre, cause retrai-te, entreprise bouche-rie, charcuterie,volailles, plats cuisinés,intérieur Pays Basque,bon emplacement cent-re ville, loyer faible,possibilité logement.Pas de salarié. Parkingà proximité.

◆ N°19 Peinture décorationÀ Bayonne, causeretraite, à céder entre-prise spécialisée endécoration et peinturesintérieures soignées,28 ans d’existence, 1salarié, clientèle fidéli-sée, carnet de comman-de à plus de 6 mois.Accompagnementassuré.

◆ N°34Garage autoCause retraite, à céderparts sociales ou fondsde commerce garageautomobile (méca-nique, carrosserie,vente véhicules).Spécialisé GPL.

PAYS BASQUE

RReepprreenneeuurrss

◆ N°03Mécanique

Tourneur fraiseur,recherche entreprisemécanique générale.20 ans expérience pro-fessionnelle. Étudie tou-tes propositions ou aut-res formes.

◆ N°14MaçonnerieCadres + professionnelsdu bâtiment cherchentà reprendre entreprisemaçonnerie, grosœuvre, minimum 5salariés. Sérieuses réfé-rences techniques etfinancières.

◆ N°16MétallurgieRecherche entreprisemanufacturière, si pos-sible dans le secteur dela métallurgie, méca-nique, chaudronnerie,dans les environs deBayonne.

◆ N°19ChocolaterieRecherche chocolaterieconfiserie + salon dethé, si possible ou acti-vité glacerie. Étudieaussi propositions pourdes locaux. Merci de mecontacter avec détailsdu dossier (prix, maté-riel, etc…)

◆ N°22 Artisanat d’artDécoratrice ensemblierrecherche une entrepri-se avec un accompa-gnement possible dusavoir-faire dans ledomaine de l’artisanatd’art (exemples : tapis-serie décoration, res-tauration meublesanciens, passemente-rie). Toutes propositionsseront étudiées. But :ne pas laisser se perdreun savoir-faire pourcause de départ à laretraite. Secteur souhai-té : de Saint-Jean-de-Luzà Biarritz de préférence.

Voici une liste d’entreprises artisanales à céder et à reprendre. Pour en savoir plus, contactez votre Chambre de Métiers et d’Artisanat à Bayonne au 05 59 55 12 02

ou à Pau au 05 59 83 83 62.

Page 25: Artisanat n° 116 Octobre 2006

Pouvoir compter sur des spé-cialistes quand on aborde lesquestions d’habitat est primor-dial. À Lons, la Comipa détientune compétence de premierplan en menuiserie et cuisineet ce, depuis 70 ans. Elle faitpartie du réseau des profes-sionnels Bati-Man et fêtera cetanniversaire à la fin du mois.

Grâce à la force d’un réseau com-mercial et au savoir-faire d’uneentreprise vouée à la menuiseriedepuis 1936, ce magasin réunitdeux atouts qu’il n’est pas toujoursaisé de concilier : il dispose d’uncatalogue complet de produit bois,PVC, Alu et apporte des solutionssur mesure à sa clientèle.La société est née en 1936 auxpieds des coteaux de Jurançon.L’entreprise du fondateur PhilippePaybou qui a compté jusqu’à 22salariés, a progressivement cesséde produire pour se consacrer à ladistribution et à l’installation defenêtres, portes, volets, portails,escaliers, placards et parquets.« Devant l’explosion et la variété dumarché domestique dans lesannées soixante-dix et 80, quelleentreprise artisanale aurait pu pro-

duire autant de références ? Etquand bien même nous étionsrodés sur le bois, le PVC et l’alucommençaient à inonder le marchéet sur un même chantier ces 3 pro-duits devenaient incontournables »souligne Christian Paybou, chefd’orchestre de ce repositionnementde l’activité familiale. À la Comipa,depuis longtemps déjà, les savoir-faire sont divers et variés. « De laporte de placard, au plancher, lesclients savent qu’ils peuvent toutdemander aux menuisiers » pour-suit le dirigeant qui évolue depuis1989 sous l’enseigne Bati-Man.À cheval sur la qualité des produitsqu’il distribue, Christian Paybou

est également entouré de techni-ciens capables d’écouter et de tra-duire les attentes de ses clients.Parmi eux, un certain nombre a latête remplie de préoccupationsinhérentes à tout projet de cons-truction. Conçue à leur intention lagamme Bati-Man « spécial maisonneuve » comprend un équipementmenuiserie complet à prix préféren-tiel. Pour embellir ou rénover, lemagasin fait dans le cousu-main.Les meilleurs matériaux offrent suf-fisamment de déclinaison pour per-mettre à la rénovation de traverserle temps sans heurter le style.Récemment Christian Paybou afourni conseils et matériaux à unpropriétaire américain venu restau-ré son château dans le Vic-Bilh.« Nous sommes les menuisiers del’an 2000 » conclut-il.

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Christian Paybou, directeurQu’est ce que le réseau Bati-Man?Au début des années 90 nous étions 9copains tous passionnés, originaires dugrand sud à lancer Bati-Man, afin de pro-mouvoir leurs produits de menuiserie par lebiais d’un catalogue. En raison de préoccu-pations communes, j’ai très rapidementrejoint ces professionnels et l’aventure adémarré. Nous sommes montés en puis-sance et nous sommes arrivés à la créationd’une centrale d’achat puis au lancementd’une franchise. Aujourd’hui le réseau Bati-Man comporte 37 magasins implantésdans tout le grand sud de la France. Pourêtre franchisé, il faut être un technicienaguerri qui a pignon sur rue.Quelles garanties offrent le réseauBati-Man à ses clients?La première d’entre elles c’est la garantie-produit. Tous nos produits sont garantis 10ans. Nous sommes positionnés sur le moyen,haut de gamme et l’installation est l’affairede spécialistes. Nous sommes là pour simpli-fier la vie de nos clients. Nous nous appuyonspour y parvenir sur une connaissance pointuedes matériaux. Mon père m’a longtempsconfié des missions de réparation. À traversces travaux, j’ai vu évoluer les produits. Jesais ce qui tient et ce qui se dégrade. Je choi-sis mes fournisseurs en fonction de cesacquis. C’est cette culture du métier quenous partageons à l’intérieur du réseau.Comment allez-vous fêter vos 70 ansd’activité?Nous organisons une grande opérationcommerciale qui coïncide avec l’opérationanniversaire annuelle du réseau Bati-Man.Nos fournisseurs nous font bénéficier deconditions particulières pendant la période.Toutes ses remises complémentaires aurontlieu du 26 au 30 janvier dimanche compris.

“Bio” en Bref Christian Paybou passe son enfance et sonadolescence dans les copeaux de bois de lamenuiserie familiale. 1978 : la Comipa (Comptoir de menuiserieindustrielle Paybou) est créée1987 : recherche de partenaires pour l’édition d’un catalogue. Rencontre des 9 fondateurs de Bati-Man1989 : entrée de la Comipa dans le réseauBati-Man2000 : lancement de la centrale d’achatsuivie des premières franchises2006 : Christian Paybou fête 70 ans d’activité familiale dans la menuiserie

70 ans de métierquestions à

publi reportage

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i n f o s Pratiques

Arrêts de travail, contrôles renforcésLa loi portant réforme de l’assurance maladie renforce les contrô-les des arrêts de travail. Elle prévoit de nouvelles dispositionsapplicables depuis le 1er juillet 2005.« Attention, il convient d’être vigilant ! », prévient Valérie Paris,vice-présidente du Conseil de la CPAM. « Les employeurs doiventêtre informés qu’ils risquent des sanctions en cas de non respectdes procédures ».Rappelons les règles. Dans un délai de 48 heures, le salarié doitenvoyer à son employeur le volet 3 de l’avis d’arrêt de travail remispar son médecin. Dans le même temps, il ne doit pas oublier d’en-voyer les volets 1 et 2 au service médical de sa Caisse d’assurancemaladie. Dès qu’il reçoit ce volet 3, l’employeur doit remplir le for-mulaire « attestation de salaire pour le paiement des indemnitésjournalières » et l’adresser à la Caisse maladie du salarié, le plusrapidement possible.C’est en fonction des renseignements ainsi fournis que la Caissepourra déterminer si le salarié remplit les conditions requises pouravoir droit à des indemnités journalières pendant son arrêt de tra-vail pour maladie. Et, si tel est le cas, elle en calculera le montantdes indemnités et les lui versera (ou à l’employeur en cas de main-

tien du salaire et desubrogation).En cas de non respectdes délais, la CPAMpeut désormais appli-quer des sanctions. Etla CPAM Pau Pyrénéesa décidé de le faire.Car, aujourd’hui sur enmoyenne 200 arrêtsde travail reçus quoti-diennement, près de20 % arrivent encorehors délai !

AvantagesDAMALYS, est un réseau d’entreprises béarnaises qui applique destarifs préférentiels et avantageux aux particuliers ou salariés d’entre-prises. Cette offre de service vise les PME avec ou sans comité d’entre-prise et le particulier privé.Pour en savoir plus : www.damalis.fr ou Didier ZOIA au 06 98 45 64 64.Permanences au Centre d’activités économiques à Orthez : les 1er et 3e

mercredis de chaque mois.

Le régime social des indépendants du département

RAPPROCHEMENT DU REGIME DES AVA et OrganicLes régimes d’assurance vieillesse des commerçants (Organic) et desartisans (AVA) se regroupent avec le régime d’assurance maladie destravailleurs indépendants (Ampi) pour ne former qu’une institution : leRégime Social des Indépendants (RSI).Ce nouveau régime constituera désormais le seul interlocuteurs destravailleurs indépendants pour l’ensemble de leurs démarches enmatière de protection sociale.Un regroupement des représentations départementales s’organise : àcompter du 1er janvier, le bureau de Pau de l’Organic partagera leslocaux de la caisse des AVA P-A Landes au 2 rue Alfred de Lassence àPau. Tél. : 05 59 27 96 76.

De gauche à droite : M. LAVIGNASSE (Membre du conseil, UPA) ; Mme PARIS (Vice-présidente du Conseil CPAM, MEDEF) ; M. MARRACQ (Membre du conseil,MEDEF) ; M. PERRONE (Membre du conseil, MEDEF) ; M. GUILHOT (Membre du conseil,MEDEF) ; M. CASTET (Membre du conseil UPA), M. SANGAURIN (Membre du conseilCGPME) ; manque sur la photo M. PAOLA (Membre du conseil CGPME) représenté par le suppléant.

PERMANENCESPERMANENCES SERVICE DE DÉVELOPPEMENTÉCONOMIQUE

Un agent de développement économique accueille les artisans pourles conseiller sur les différents aspects de la gestion de leur entrepri-se, l'emploi, la formation professionnelle, et les différentes aides enfaveur de l'artisanat.Permanences des agents du service : téléphoner au préalable au 05 59 33 83 62 pour le Béarn et Soule

Mauléon : ✆ 05 59 28 78 78Centre Multiservices - Rue des Frères Barenne - de 9 h à 12 hmercredi 1er et lundi 20 février - mercredi 1er et lundi 20 mars

Oloron : ✆ 05 59 39 59 39Centre d’Activités Economiques - 6, avenue de la Gare - de 9 h à 12 hlundis 13 et 27 février - lundis 13 et 27 mars

Saint-Jean-Pied-de-Port : ✆ 05 59 37 31 61Cité administrative - de 9 h à 12 h - mardi 7 février - mardi 7 mars

Saint-Etienne-de-Baïgorry : ✆ 05 59 37 40 80Mairie de 9 h à 12 h - mardi 14 février - mardi 14 mars

Orthez : ✆ 05 59 69 32 52Centre d’Activités Economiques - 6/8, Place Brossers - de 9 h à 12 hmercredis 1er et 15 février - mercredis 1er et 15 mars

Saint-Palais : ✆ 05 59 65 28 60Maison des Services Publics - de 9 h à 12 hmardi 21 février - mardi 21 mars

AUTRES PERMANENCES dans les locaux de la CMA 64

◆ CONSEIL JURIDIQUEPermanences avec un avocat : prendre rendez-vous au préalable au05 59 83 83 62 pour Pau et au 05 59 55 12 02 pour Bayonne.

◆ A.V.A. (Assurance Vieillesse des Artisans)Permanences à Bayonne, chaque jeudi de 14 h à 16 h. Tél : 05 59 55 12 02

◆ Fédération de la BoulangeriePermanences à Bayonne, sur rendez-vous, de 14 h à 16 h.Tél : 05 59 55 12 02

◆ Caisse Maladie RégionalePermanences de l’Assistante SocialePau : le 2e mardi du mois de 9 h à 12 h et le 4e mardi du mois lematin (9 h à 12 h)Bayonne : le 1er et le 3e mardi du mois de 9 h à 12h

PERMANENCES DU CENTRE DE FORMALITÉS DESENTREPRISES/RÉPERTOIRE DE MÉTIERS

Les entreprises artisanales peuvent effectuer l’ensemble de leurs forma-lités obligatoires directement à Saint-Palais ou Oloron, sans avoir à sedéplacer à la CMA 64 sur les sites de Pau ou de Bayonne.

■ A Oloron, au Centre d’Activités Economiques, 6 avenue de la Gare :le premier lundi de chaque mois.

■ A Saint-Palais, à la Maison des Services Publics, le premier jeudi du mois.

PERMANENCES CENTRE D’AIDE À LA DÉCISION/ POINT MÉTIERS JEUNES

Ce service informe sur les métiers, les possibilités d’emploi, évalueet oriente les jeunes publics, accompagne les entreprises pour l’éla-boration des contrats d’apprentissage. Renseignements àl’Université des métiers, avenue Léon Blum à Pau, à la CMA 64, ruede Solférino, à Pau ou bd Jean d’Amou à Bayonne.

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LE SPÉCIALISTE DU MÉTAL DANS LE BÂTIMENT

➤ Nay 05.59.61.99.99

➤ Bayonne 05.59.55.88.01

➤ La Rochelle 05.46.31.18.68

➤ Clermont-Ferrant 04.68.70.08.87

➤ Toulouse 05.34.55.04.01

➤ Bordeaux 05.57.35.40.30

➤ Narbonne 04.70.28.55.31

➤ Tours 02.47.73.51.65

Siège social : route de Montjoie - BP 35 - 64800 NAYTél. : 05.59.61.99.99 - Fax : 05.59.61.25.13

Internet : www.cance.fr - Email : [email protected]

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