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Dix Petits Nègres

Agatha Christie

(Université catholique de Louvain)Maitre en langues et littératures françaises et romanes

Document rédigé par Marie-Hélène Maudoux

Questionnaire de lecture

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Document rédigé par Marie-Hélène Maudoux

Dix Petits Nègres

Agatha Christie

Questionnaire de lecture

QUESTIONNAIRE 7

CORRIGÉ 11

POUR ALLER PLUS LOIN 23

- 5 -

Agatha ChristieRomancière, dramaturge

et nouvelliste anglaise

•  Née en 1890 à Devon•  Décédée en 1976 à Oxford•  Quelques- unes de ses œuvres :

ʟ Mort sur le Nil (1937), roman ʟ Dix Petits Nègres (1939), roman ʟ Le Retour d’Hercule Poirot (1959), recueil de nouvelles

Née en 1890, Agatha Christie est une auteure anglaise de romans policiers très prolifique et mondialement connue. Elle a écrit plus de soixante romans (Le Meurtre de Roger Ackroyd, 1926, Le Crime de l’Orient Express, 1934, Mort sur le Nil, 1937), plusieurs pièces de théâtre (La Souricière, 1947), deux autoportraits, et six romans publiés sous le pseudo-nyme  de Mary Westmacott.  Certains  de  ses  détectives, Hercule  Poirot  et  Miss  Marple  par  exemple,  sont  des personnages récurrents dans ses livres. Elle brille par son style toujours étonnant, mais reconnaissable à certaines constantes, tels le don de maintenir l’énigme jusqu’à la fin, la spontanéité et l’humour des répliques et des personnages, ou encore l’effet de surprise.

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QUESTIONNAIRE

1.  Où se déroule cette histoire ? Qu’est- ce que cela induit ?(5 lignes)

2.  Comment  expliquer  le  titre  de  l’œuvre ?  Que  nous  apprend- il ?(5 lignes)

3.  Dix Petits Nègres est- il un récit « manichéen » ? Justifiez votre réponse de manière détaillée, en citant des exemples.(12 lignes)

4.  Vrai ou faux ? Justifiez chaque réponse négative.

a) Les invités sur l’ile du Nègre n’ont aucun point commun.

b)  Le juge Wagrave est mort assassiné d’une balle dans la tête.

c) Miss Emily Brent a chassé sa domestique parce que celle- ci était enceinte.

d) M. Blore meurt dévoré par un ours.

e) Le Dr Armstrong a opéré une femme alors qu’il était en état d’ébriété.

5.  Qui est  le  juge Wargrave ? Décrivez sa personnalité et son rôle au sein de l’histoire.(15 lignes)

Dix Petits NègresD’une comptine pour enfants

aux meurtres angoissants

•  Genre : roman policier•  Édition de référence : Dix Petits Nègres, Paris, Librairie 

des Champs- Élysées, coll. « Intégrale », 1993, 222 p.•  1re édition : 1939•  Thématiques : angoisse, meurtre, isolement, culpabilité, 

enquête, mise en scène

Dix Petits Nègres (Ten Little Niggers,  1939)  est un  roman policier  qui  propose  aux  lecteurs  une macabre mise  en scène –  aux nuances  ludiques,  en  apparence,  puisque  le titre évoque une comptine pour enfants – d’une série de meurtres. Ceux- ci se présentent comme autant de punitions pour des  actes  répréhensibles,  contre  lesquels  la  justice est impuissante.

L’atmosphère mystérieuse et l’angoisse, le rythme des dialo-gues et l’organisation très structurée de l’histoire continuent à séduire les lecteurs, enfants comme adultes.

Pour aller plus  loin dans votre étude de  l’œuvre, consul-tez aussi :

•  la fiche de lecture sur Dix Petits Nègres

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b)  Peut- on  considérer  Dix Petits Nègres comme un roman policier traditionnel ? Justifiez.

(23 lignes)

9.  Quelle est  la surprise finale qui donne toute sa valeur à  l’ouvrage ?  Cette  fin  est- elle  fréquente  dans  un récit policier ?(12 lignes)

10. À partir de ce que vous avez  lu,  retrouvez  les  termes propres aux récits policiers qui correspondent aux défi-nitions suivantes.

a) Des traces invisibles à l’œil nu mais précieuses pour une enquête policière.

b)  Les  policiers  soumettent  les  suspects  à  cette  pratique.

c) Motif qui pousse l’assassin à commettre un crime.

d) Elle permet d’accuser un individu.

e) Indice établi par un témoin visuel permettant de se faire une idée du visage du coupable.

f)  Il vous permet d’être innocenté en prouvant que vous ne pouviez physiquement commettre le délit.

g) Le coupable reconnaît sa culpabilité en y passant.

h) Auteur de lettres anonymes.

6.  Êtes- vous  d’accord  avec  les  agissements  du  juge ? Expliquez votre point de vue.(6 lignes)

7.  Quels sont les sentiments ressentis par les personnages tout au long de l’histoire ? Expliquez à l’aide d’exemples.(20 lignes)

8.  Le roman policier :

a) Complétez ce tableau qui rassemble les rôles incon-tournables de tout roman policier :

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CORRIGÉ

1.  Où se déroule cette histoire ? Qu’est- ce que cela induit ?

L’histoire  se  déroule  entièrement  sur  l’ile  du Nègre, excepté  le  premier  chapitre  qui  narre  le  voyage  des dix  invités. Tout  comme  dans  la  tragédie  classique, l’unité  de  lieu  est  donc  admirablement  respectée : « On perdait contact avec son univers quotidien – une île, c’était un monde en soi. » (p. 29) Cet univers clos permet au meurtrier de mener son jeu tout à son aise sans  qu’aucune  intervention  extérieure  ne vienne  le déranger, tel un joueur d’échecs qui déplace ses pions à sa guise.

2.  Comment  expliquer  le  titre  de  l’œuvre ?  Que  nous  apprend- il ?

Le titre Dix Petits Nègres rappelle le poème que trouvent les  invités dans leur chambre à leur arrivée sur l’ile du Nègre.  Il annonce d’emblée que l’histoire qui nous est contée est celle de dix  invités qui, comme les person-nages  de  la  comptine, mourront  chacun  à  leur  tour, inéluctablement. On retrouve donc avec le titre une mise en abyme de tout le récit.

i) Chargé d’examiner le corps de la victime.

j)  Blanche ou à feu.

k) Direction  suivie  par  un  policier  lors  de  l’enquête, qui peut être bonne ou mauvaise.

l) Auteur du crime.

m) Terme familier synonyme de roman policier.

n) Examen médical du corps de la victime.

o) Incertitude  liée  au  développement  de  l’histoire, qui tient le lecteur en haleine.

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a porté un faux témoignage qui a détruit  la vie d’une victime, tandis que le Dr Armstrong a opéré une femme en état d’ébriété.

Ce sont donc des personnages non stéréotypés, réalistes, qui  se  présentent  au  lecteur,  lui  rappelant  sa  nature humaine complexe (d’où un phénomène d’identification).

4.  Vrai ou faux ? Justifiez chaque réponse négative.

a) Les  invités  sur  l’ile  du  Nègre  n’ont  aucun  point  commun.

Faux : les invités ont un lien ténu entre eux : chacun est coupable d’un crime que la justice ne peut prouver.

b)  Le juge Wagrave est mort assassiné d’une balle dans la tête.

Faux : le juge s’est suicidé avec le revolver de Lombard, pour faire croire qu’il avait été assassiné, comme consi-gné dans les journaux intimes de ses victimes.

c) Miss Emily Brent a chassé sa domestique parce que celle- ci était enceinte.

Vrai.

d) M. Blore meurt dévoré par un ours.

Faux :  Blore  meurt  écrasé  par  une  pendule  en forme d’ours.

Bon à savoir : la « mise en abyme »

La mise en abyme est un procédé artistique selon lequel une première œuvre est insérée dans une seconde du même type. Un même élément peut alors se répéter (parfois à l’infini) à l’intérieur d’autres éléments similaires. Les « poupées russes » constituent un célèbre exemple de la mise en abyme : emboitées les unes dans les autres, elles sont toutes identiques. La mise en abyme permet de créer un trouble vertigineux chez le spectateur et de le faire réfléchir sur l’œuvre.

3.  Dix Petits Nègres  est- il  un  récit  « manichéen » ? Justifiez votre réponse de manière détaillée, en citant des exemples.

Dix Petits Nègres n’est pas un récit manichéen avec d’une part les bons, et d’autre part les mauvais. Au contraire, il est très difficile de classer les personnages et de percevoir leur nature profonde car ils apparaissent tous comme des êtres ambivalents : ils ont commis des erreurs par le passé, mais sont courtois dans la vie de tous les jours. Comme le certifie le Dr Armstrong, « les fous homicides sont souvent des gens tout ce qu’il y a de paisibles et effacés. Des types charmants » (p. 86).

Ainsi,  certains  invités ont  commis un crime d’amour, par exemple Vera Claythorne, qui a laissé se noyer l’en-fant dont elle avait la garde pour que son amant hérite de  la  fortune  familiale  et puisse  l’épouser,  ou  encore le général Macarthur, qui a envoyé à  la mort un offi-cier lors de la Première Guerre mondiale, pour le punir d’être l’amant de sa femme. D’autres invités, plus naïfs, ont commis un crime suite à un manque de conscience professionnelle : M.  Blore,  ancien  policier  corrompu, 

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il s’agit d’un héros déceptif : bien qu’ayant des qualités héroïques,  il  les utilise à mauvais escient et est finale-ment condamnable. Il ne ressemble donc pas aux héros traditionnels (comme Hercule Poirot, personnage phare de  la plupart des romans d’Agatha Christie) qui, eux, mènent  l’enquête pour trouver et punir un coupable. Ici, l’invité- détective n’est pas innocent puisque c’est le meurtrier, même s’il prend son rôle d’enquêteur  très à cœur.

Bon à savoir : l’antihéros

L’antihéros est le personnage central d’un récit qui ne présente pas les caractéristiques du héros conventionnel (force, bravoure, loyauté).

6.  Êtes- vous  d’accord  avec  les  agissements  du  juge ? Expliquez votre point de vue.

De multiples réponses sont possibles.

7.  Quels sont les sentiments ressentis par les personnages tout au long de l’histoire ? Expliquez à l’aide d’exemples.

Le  juge Wargrave sait que  le sentiment de culpabilité peut ronger un être humain. C’est entre autres pour cette raison qu’il leur fait écouter une sentence dès leur premier diner sur l’ile du Nègre. Cette culpabilité devient tellement  accablante  chez  certains  qu’ils  finissent par se reconnaitre coupables  (c’est  le cas du général Macarthur, de Lombard et de Blore). Vera Claythorne sera la dernière « survivante », mais décidera de mettre fin à  ses  jours, manipulée par  le  juge et dévorée par ses souvenirs.

e) Le Dr Armstrong a opéré une femme alors qu’il était en état d’ébriété.

Vrai.

5.  Qui est  le  juge Wargrave ? Décrivez sa personnalité et son rôle au sein de l’histoire.

Le juge Lawrence Wargrave semble vieux et sage, mais il demeure alerte malgré son âge : « Sous son air à moitié endormi,  il était retors comme ce n’est pas permis dès qu’il s’agissait d’un point de droit. » (p. 30) Son expérience du crime le rend honorable aux yeux de tous. Assez craint dans le monde de la justice,  il est surnommé le « pour-voyeur de la potence » (p. 30). Il manipule aisément et aime diriger : « Il y a belle lurette qu’il se prend pour Dieu le Père dix mois par an. » (p. 118) À l’aide de ses talents d’acteur et de metteur en scène,  il  rassemble  tous  les invités sur une ile pour disposer à son gré de ses victimes et s’ériger en juge suprême. Il apparait ainsi comme un homme d’esprit redoutable.

Il est toutefois marginal, comme on l’apprend à la fin : « Dès ma plus tendre enfance, je me suis rendu compte que ma nature était un tissu de contradictions. » (p. 196) Fantasque,  il se définit comme un artiste à  l’imagina-tion débridée : « J’étais – ou pouvais être – un artiste du crime ! » (p. 198)

Si le juge Lawrence Wargrave apparait comme le héros de  l’histoire,  il  est  en  réalité  un  antihéros :  il  a  des défauts, mais  vole  la  vedette  aux  enquêteurs,  car  il se présente comme un « justicier ». Plus précisément, 

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Par  cette  menace  constante,  le  juge  crée  surtout, sadiquement, un état d’angoisse chez tous les person-nages qui  ignorent tout sur celui qui les  invite, sur l’ile et  sur  ce qui  leur  arrive. Dès  l’écoute de  la  sentence, les invités pressentent des évènements qu’ils ne peuvent encore deviner.

Une fois les premiers meurtres commis, l’angoisse pro-gresse vers la peur. Tous ont maintenant la certitude de devoir mourir sur l’ile. Ils ne savent néanmoins pas à quel moment ils mourront, ni comment, ce qui augmente le sentiment d’effroi chez chacun.

Ensuite,  plus  le nombre d’invités diminue,  plus  la peur laisse  la place à  la terreur,  implacable et  incontrôlable : « Cinq personnes… cinq personnes  terrifiées. Cinq per-sonnes qui s’épiaient mutuellement, qui ne prenaient même plus la peine de cacher leur état de tension. » (p. 145) Le juge compte également sur ce sentiment pour créer une animosité dans le groupe, chacun réagissant finalement comme un animal : « Ils régressaient au rang de la bête. » (p. 145) Vera Claythorne tue instinctivement Philip Lombard, persuadée d’être face à l’auteur de tous les assassinats sur l’ile :  « D’un geste  instinctif, Vera pressa  sur  la détente […]. Le soulagement submergea Vera – un soulagement immense, exquis. […] C’en était fini d’avoir peur. Fini de vivre sur les nerfs […]. » (p. 182)

8.  Le roman policier

a) Complétez ce tableau qui rassemble les rôles incon-tournables de tout roman policier :

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•  d’abord, un même rôle est pris en charge par différents personnages. Les victimes se multiplient  rapidement (pour  arriver  au  nombre  de  dix),  le  coupable  est  le juge Lawrence Wargrave, mais toutes  les victimes se révèlent être  intrinsèquement coupables,  les enquê-teurs  sont  nombreux  et  les  suspects  encore  plus (mêmes  des morts- vivants  seront  suspectés  durant le récit) ;

•  ensuite,  les dix  invités, en cours d’intrigue, vont  tous changer de  rôle. De  coupable,  ils  passeront  à  enquê-teur et suspect, pour finalement devenir chacun à leur tour victime.

En conséquence, le roman se conclut par une surprise de taille (voir question 9).

D’un point de vue structural, nous avons affaire à un roman à suspense. Le roman à suspense est une variante du roman noir (roman à frissons) auquel on ajoute les éléments du roman à énigme (récit qui ne porte pas sur le meurtre, mais  sur  le mystère du crime à élucider). Nous retrouvons plusieurs caractéristiques reconnais-sables de ce genre spécifique :

•  les personnages risquent leur vie sans cesse ;•  la parole tient une place plus  importante que l’action 

(roman proche de la psychanalyse) ;•  le motif du crime parait presque excusable ;•  et le suspense suspend le temps à sa manière (viennent 

d’abord la menace, puis l’attente où la durée est ralentie, et la poursuite où le rythme s’accélère)…

b)  Peut- on  considérer  Dix Petits Nègres comme un roman policier traditionnel ? Justifiez.

Dix Petits Nègres n’est pas un roman policier traditionnel, car chaque personnage change sans cesse de rôle aux yeux du lecteur :

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Nous  retrouvons donc  ici une caractéristique norma-lement  défendue  par  le  genre  policier  (règle  n°  4  de Van Dine : « Le coupable ne doit jamais être découvert sous les traits du détective lui- même »). Agatha Christie nous narre ici le crime parfait, commis par un enquêteur qui acquiert une aura mythique (le criminel est sympa-thique au lecteur, car relativement ingénieux…).

10. À partir de ce que vous avez  lu,  retrouvez  les  termes propres aux récits policiers qui correspondent aux défi-nitions suivantes.

a) Les empreintes digitales

b)  L’interrogatoire

c) Le mobile

d) La preuve

e) Le portrait- robot

f)  L’alibi

g) Aveux

h) Le corbeau

i) Le médecin légiste

j)  Arme

k) La piste

Dans les romans policiers, les personnages sont réalistes et génèrent par là même un phénomène d’identification. Ce livre respecte la règle n° 8 des « 20 règles pour le crime d’auteur » de Van Dine (écrivain américain, 1888-1939) : « Le véritable roman policier doit être résolu à l’aide de moyens strictement réalistes ». Le message dans la bou-teille jetée à la mer permet cela, tout en laissant l’image de « crime parfait » à cette énigme que, par elle- même, la police n’arriverait pas à résoudre. Toutefois, le récit pré-sente quelques éléments fantastiques qui interviennent pour faire douter le lecteur : « Il y avait quelqu’un dans la pièce – quelqu’un de tout trempé, qui dégoulinait… Beatrice Taylor était sortie de la rivière… » (p. 137)

9.  Quelle est la surprise finale qui donne toute sa valeur à l’ou-vrage ? Cette fin est- elle fréquente dans un récit policier ?

Une des subversions les plus grandioses, qui surprend inéluctablement le lecteur, est la révélation du coupable. En effet, notre coupable est  inattendu à cause de son statut (écart déontologique) : c’est un juge, il n’est logi-quement pas là pour commettre, mais pour condamner les crimes. Le statut de juge est donc un statut d’emblée respectable et honorable. Nous retrouvons également un écart générique :  le coupable est surprenant, car  il avait été catalogué par  le  lecteur comme victime ! Et même avant de « mourir », le juge Wargrave se plaisait à enquêter pour trouver le coupable…

Dans un  récit  à  énigme  traditionnel,  le  coupable n’est jamais  l’enquêteur,  et  la  clé  de  l’énigme  est  apportée par  le détective  chargé de  l’enquête, non pas  le meur-trier lui- même.

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POUR ALLER PLUS LOIN

ÉDITION DE RÉFÉRENCE

•  Christie A., Dix Petits Nègres, Paris, Librairie des Champs- Élysées, coll. « Intégrale », 1993, 222 p.

ÉTUDES DE RÉFÉRENCE

•  Dubois  J., Le Roman policier ou la Modernité,  Paris, Nathan, coll. « Le texte à l’œuvre », 1992, 235 p.

•  Lits M., Pour lire le roman policier, Bruxelles, De Boeck, coll. « Formation continuée », 1989, 246 p.

•  Todorov T., Typologie du roman policier, Paris,  Seuil, 1980, p. 55-65.

l) Le coupable

m) Le polar

n) L’autopsie

o) Le suspense

Gaudé• La Mort du roi Tsongor• Le Soleil des Scorta

Gautier• La Morte amoureuse• Le Capitaine Fracasse

Gavalda• 35 kilos d’espoir

Gide• Les Faux-Monnayeurs

Giono• Le Grand Troupeau• Le Hussard sur le toit

Giraudoux• La guerre de Troie  n’aura pas lieu

Golding• Sa Majesté des  Mouches

Grimbert• Un secret

Hemingway• Le Vieil Homme  et la Mer

Hessel• Indignez-vous !

Homère• L’Odyssée

Hugo• Le Dernier Jour• d’un condamné• Les Misérables• Notre-Dame de Paris

Huxley• Le Meilleur des mondes

Ionesco• Rhinocéros• La Cantatrice chauve

Jary• Ubu roi

Jenni• L’Art français  de la guerre

Joffo• Un sac de billes

Kafka• La Métamorphose

Kerouac• Sur la route

Kessel• Le Lion

Larsson• Millenium I. Les hommes qui n’aimaient pas les femmes

Le Clézio• Mondo

Levi• Si c’est un homme 

Levy• Et si c’était vrai…

Maalouf• Léon l’Africain

Malraux• La Condition humaine

Marivaux• La Double Inconstance• Le Jeu de l’amour et du hasard

Martinez• Du domaine des murmures

Maupassant• Boule de suif• Le Horla• Une vie

Mauriac• Le Nœud de vipères

Mauriac• Le Sagouin

Mérimée• Tamango• Colomba

Merle• La mort est mon métier

Molière• Le Misanthrope• L’Avare• Le Bourgeois gentilhomme

Montaigne• Essais

Morpurgo• Le Roi Arthur

Musset• Lorenzaccio

Musso• Que serais-je  sans toi ?

Nothomb• Stupeur et Tremblements

Orwell• La Ferme des animaux• 1984

Pagnol• La Gloire de mon père

Pancol• Les Yeux jaunes des crocodiles

Pascal• Pensées

Pennac• Au bonheur des ogres

Poe• La Chute de la maison Usher

Proust• Du côté de chez Swann

Queneau• Zazie dans le métro

Quignard• Tous les matins du monde

Rabelais• Gargantua

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  des fiches de lectures  des commentaires littéraires  des questionnaires de lecture  des résumés

Anouilh• Antigone

Austen• Orgueil et Préjugés

Balzac• Eugénie Grandet• Le Père Goriot• Illusions perdues

Barjavel• La Nuit des temps

Beaumarchais• Le Mariage de Figaro

Beckett• En attendant Godot

Breton• Nadja

Camus• La Peste• Les Justes• L’Étranger

Carrère• Limonov

Céline• Voyage au bout  de la nuit

Cervantès• Don Quichotte de la Manche

Chateaubriand• Mémoires  d’outre-tombe

Choderlos de Laclos• Les Liaisons  dangereuses

Chrétien de Troyes• Yvain ou le Chevalier au lion

Christie• Dix Petits Nègres

Claudel• La Petite Fille de Monsieur Linh

• Le Rapport de Brodeck

Coelho• L’Alchimiste

Conan Doyle• Le Chien des Baskerville

Dai Sijie• Balzac et la Petite• Tailleuse chinoise

De Gaulle• Mémoires de guerre III. Le Salut. 1944-1946

De Vigan• No et moi

Dicker• La Vérité sur  l’affaire Harry Quebert

Diderot• Supplément au Voyage de Bougainville

Dumas• Les Trois Mousquetaires

Énard• Parlez-leur  de batailles,  de rois et d’éléphants

Ferrari• Le Sermon sur la chute de Rome

Flaubert• Madame Bovary

Frank• Journal  d’Anne Frank

Fred Vargas• Pars vite et  reviens tard

Gary• La Vie devant soi

Racine• Andromaque• Britannicus• Phèdre

Rousseau• Confessions

Rostand• Cyrano de Bergerac

Rowling• Harry Potter à l’école des sorciers

Saint-Exupéry• Le Petit Prince• Vol de nuit

Sartre• Huis clos• La Nausée• Les Mouches

Schlink• Le Liseur

Schmitt• La Part de l’autre• Oscar et la Dame rose

Sepulveda• Le Vieux qui lisait des romans d’amour

Shakespeare• Roméo et Juliette

Simenon• Le Chien jaune

Steeman• L’Assassin habite au 21

Steinbeck• Des souris et des hommes

Stendhal• Le Rouge et le Noir

Stevenson• L’Île au trésor

Süskind• Le Parfum

Tolstoï• Anna Karénine

Tournier• Vendredi ou la Vie sauvage

Toussaint• Fuir

Uhlman• L’Ami retrouvé

Verne• Le Tour  du monde en 80 jours

• Vingt mille  lieues sous les mers

• Voyage au centre de  la terre

Vian• L’Écume des jours

Voltaire• Candide

Wells• La Guerre des mondes

Yourcenar• Mémoires d’Hadrien

Zola• Au bonheur des dames• L’Assommoir• Germinal

Zweig• Le Joueur d’échecs

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