des inégalités devant les risques ii
DESCRIPTION
TRANSCRIPT
Les inégalités devant les risques
I. Des inégalités face aux aléas
Des inégalités face aux aléas
Risques naturels et enjeux humains
Des inégalités face aux aléas
Risques naturels et enjeux humains
Pompéi est une ville de Campanie (Italie du sud) détruite par le Vésuve, le 24 août 79.
Mars 2011, accident nucléaire de Fukushima
Des inégalités face aux aléas
Aléa, vulnérabilité et risque
Aléa :évènement imprévisible à l’origine d’un risque.
Des inégalités face aux aléas
Les inégalités devant les risques
I. Des inégalités face aux aléasLes catastrophes naturelles ont toujours frappé les sociétés humaines, qu’elles soient liées aux mouvements de la Terre (séismes, tsunamis, éruptions volcaniques) ou au climat (cyclones, inondations, sécheresses...).
Avec le développement des pays, de nouveaux risques sont apparus : les risques technologiques : explosions d’usines, pollutions terrestres ou maritimes, accidents nucléaires...
Les aléas représentent un danger lorsqu’ils touchent des zones peuplées et la concentration des Hommes accroît leur vulnérabilité. Un tiers de la population mondiale vit dans des zones à risque.
Tous les pays, quel que soit leur niveau de développement, peuvent être touchés par des aléas. Mais les conséquences varient selon les pays et leur niveau de développement.
Les inégalités devant les risques
II. Des inégalités face aux dommages des catastrophes
Des inégalités face aux dommages des catastrophes
Porte anti tsunami
Fondations parasismiques
Risques et prévention au Japon
Des inégalités face aux dommages des catastrophes
Exercices de prévention
Risques et prévention au Japon
Des inégalités face aux dommages des catastrophes
Le coût de l'accident nucléaire de Fukushima pourrait doublerLe coût du traitement de l'accident nucléaire de Fukushima, comprenant la décontamination et le dédommagement des victimes, pourrait atteindre 100 milliards d'euros, le double de la somme prévue, selon la compagnie gérante de la centrale, ruinée par le tsunami du 11 mars 2011.La catastrophe de Fukushima, la plus grave du secteur depuis celle de Tchernobyl (Ukraine), en 1986, a entraîné d'importantes émissions radioactives dans l'air, les sols et les eaux de la région, et a obligé une centaine de milliers d'habitants à quitter leur logement. La somme de 10 000 milliards de yens (100 milliards d'euros), qui relève pour l'heure de l'hypothèse, ne comprend toutefois pas les charges liées au démantèlement des quatre réacteurs ravagés sur les six que compte le site. Ces opérations dureront autour de quarante ans et nécessiteront le développement de nouvelles techniques ainsi que la formation de milliers de techniciens.
D’après Le Monde, 7 novembre 2012
Risques et prévention au Japon
Des inégalités face aux dommages des catastrophesRisques et prévention en Birmanie
Les conséquences du cyclone NargisLe 2 mai 2008, le cyclone Nargis ravage le delta de l’Irrawady, qui avec 24 millions d’habitants, est la région la plus peuplée et la plus fertile de la Birmanie. Nargis frappe la côte à marée haute, amplifiant ainsi le raz dee marée de 4 mètres de haut, qui pénètre profondément à l’intérieur des terres, sans rencontrer le moindre obstacle naturel. Ainsi la catastrophe fait plus de 140 000 morts, beaucoup n’ayant pas eu le temps de se mettre à l’abri. De plus il y a eu plus de 2 millions de sans-abris (selon les endroits, de 50 à 95% des habitations sont détruites). La vie économique est paralysée (l’aéroport de Rangoon est fermé, les rizières sont inondées).
D’après T. FALISE, Le châtiment des rois, Birmanie, la chronique d’un cyclone oublié, 2008.Village de Kyaik Let, 9 mai 2008
Le cyclone Nargis, 2-11 mai 2008
Des inégalités face aux dommages des catastrophesRisques et prévention en Birmanie
La responsabilité du gouvernement birmanAucune instruction du gouvernement n’a suivi les bulletins d’alerte venus des services météorologiques indiens. Il aurait d’abord fallu des abris en béton pour protéger les populations menacées; il aurait fallu un plan et des moyens d’évacuation massifs avec des centaines de bateaux, de pirogues, de camions et d’hélicoptères. C’est pour masquer son impuissance que la dictature militaire au pouvoir depuis près de 50 ans a tardé à ouvrir ses portes à l’aide internationale.
D’après T. FALISE, Le châtiment des rois, Birmanie, la chronique d’un cyclone oublié, 2008.
Un employé du HCR donne une couverture à une victime du cyclone Nargis qui a frappé le Myanmar (Birmanie) en 2008.
Les inégalités devant les risques
II. Des inégalités face aux dommages des catastrophes
Les pays développés sont moins vulnérables : la recherche scientifique permet d’améliorer la prévision de certains risques et des politiques de préventions sont mises en place. Lors de catastrophes les pertes humaines sont donc limitées mais les dégâts matériels souvent très importants.
Les pays pauvres sont au contraire très vulnérables : de nombreux habitants ignorent les risques qui les menacent et les politiques de prévention sont souvent inexistantes. Les pertes humaines sont en général très lourdes car ces pays ont du mal à secourir les victimes et réparer les dégâts. Ils doivent souvent recevoir l’aide internationale.