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Cpac Info p esticides Bulletin N° 008 Octobre-Décembre 2009 Le CPAC sur le point d’étendre sa compétence au niveau de la CEEAC: Le CPAC sur le point d’étendre sa compétence au niveau de la CEEAC: Le Sao Tomé et Principe, la RDC, l’Angola, et le Burundi demandent leur adhésion Formation Formation des membres du CPAC à l’AFSSA, Paris des membres du CPAC à l’AFSSA, Paris Le Sao Tomé et Principe, la RDC, l’Angola, et le Burundi demandent leur adhésion Le Processus de renforcement des capacités se poursuit: Le Processus de renforcement des capacités se poursuit:

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Page 1: Cpac Info...Cpac Info Pesticide N 008-Octobre-Décembre 2009 4 CPAC en marche Rapport/bilan du CPAC 2007 - 2009 L e Comité Inter-Etats de Pesticides d'Afrique Centrale (CPAC) est

Cpac Infopesticides Bulletin N° 008Octobre-Décembre 2009

Le CPAC sur le point d’étendre sacompétence au niveau de la CEEAC:Le CPAC sur le point d’étendre sacompétence au niveau de la CEEAC:Le Sao Tomé et Principe, la RDC, l’Angola,et le Burundi demandent leur adhésion

FormationFormationdes membres du CPAC à l’AFSSA, Parisdes membres du CPAC à l’AFSSA, Paris

Le Sao Tomé et Principe, la RDC, l’Angola,et le Burundi demandent leur adhésion

Le Processus de renforcementdes capacités se poursuit:Le Processus de renforcementdes capacités se poursuit:

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Sommaire

Cpac Infopesticides Bulletin N° 006de Juin 2008

Supervision Générale :S.E. Le Président Antoine NTSIMI

Directeur de la Publication :Dr. NKOUKA NazaireRédacteur en Chef :

Benoit B BouatoCollaboration :Serge LIALE

Hugues NDIH (stagiaire IRIC)Logistique :

Timothée MVOMInfographie et Impression :Fidèle Perrier ONONINA

B.P. 16344 Yaoundé-CamerounTél./Fax : (237) 22 20 31 99

Standard : (237) 22 21 19 69E-mail: [email protected]

Site-web : www.cpac-cemac.org

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15

Edito 3

CPAC en marche

Rapport/bilan du CPAC 2007 - 2009 4

Reunion CPAC/Commission CEMAC 8

Les Chantiers de 2010 du CPAC 10

CONGO : Le CPAC saisi par son antenne du CONGOde la découverte d'un stock de pesticides obsolètes 11

Les Experts du CPAC ont bénéficiés d’une formationorganisée par l’AFSSA à Paris, France, du 06 au10 juillet 2009 12

Rencontre CPAC – ORANGE HOUSEPARTENERSHIP 14

RCA : Découverte d’un nouveau stock de pesticidesobsolètes 15

Activités de la cellule ‘’CPAC‘’ en Republique 16

Pesticides Actu

Le Comité de Révision de la Convention de Stockholmsur les POPs (POPRC) classe l’ endosulfan commepolluant organique persistant 18

Page Scientifique

Les conventions sur les dechets et les produits chimiquesdangereux 19

Un cadre reglementant la gestion tout au long du cycle devie ensemble 19

Substances visées par les Conventions 20

Évolution future des Conventions 21

Assistance technique et centres régionaux 22

Page 3: Cpac Info...Cpac Info Pesticide N 008-Octobre-Décembre 2009 4 CPAC en marche Rapport/bilan du CPAC 2007 - 2009 L e Comité Inter-Etats de Pesticides d'Afrique Centrale (CPAC) est

Voici deux ans déjà que leComité Inter-Etats de Pesticidesd'Afrique Centrale (CPAC) estdevenu une réalité. Né d'une volon-té politique des Etats membresd'assainir l'environnement et lasanté des populations dans la zoneCEMAC, le CPAC porte sur lui, lalourde responsabilité d'opération-naliser cette vision commune.

Installé officiellement en novembre 2007, le CPAC asuivi le processus de création des institutions spéciali-sées de la CEMAC, tel que stipulé dans l'article 10 duTraité instituant la Communauté Economique etMonétaire de l'Afrique Central (CEMAC). Sa prise en char-ge par la CEMAC est conforme à l'article 27 de ce traité,et son fonctionnement ou statut devrait être régi par lesmêmes principes normatifs évoqués aux articles 40 et 41dudit traité. Ce statut doit être matérialisé pour que sonfonctionnement ne souffre d'aucune ambiguïté, surtouten ce qui concerne le traitement du personnel.

Dès sa création, une mission lui a été assignée par lesEtats membres. Cette mission, déclinée en un program-me, a été conçue dans le but de mettre en place un dispo-sitif permettant une gestion commune et effective desintrants agricoles en zone CEMAC, le plus rapidementpossible, afin d'arrimer les exportations des produitsagricoles de la sous région aux exigences du marchéinternational, protéger la santé des consommateurslocaux, ainsi que l'environnement contre les effets néfas-tes de ces produits chimiques.

Aussitôt installée, l'équipe du CPAC a fixé le cap de lanouvelle vision ainsi née de la CEMAC. Cette vision, por-teuse d'espoir et de grandes ambitions pour les popula-tions de la sous région Afrique centrale, a été opération-nalisée en deux phases : (i) l'installation du Comité (2007- 2009) et (ii) le lancement effectif des activités telles queconçues dans les missions assignées au Comité pour unpremier mandat de 05 ans.

Au terme de cette phase d'installation, il convientdonc de revisiter le parcours réalisé afin de mieux proje-ter les attentes de toute la communauté CEMAC pour lescinq futures années. Ainsi, le CPAC a œuvré et atteint lesobjectifs suivants :

- Une reconnaissance du CPAC par les instances com-munautaires avec en prime le rôle capital qu'il a àjouer dans la gestion de pesticides et le processusd'homologation de ces produits chimiques en zoneCEMAC ;

- Son adoption par le Conseil des Ministres de l'UnionEconomique de l'Afrique Centrale (UEAC) ; adoptionassortie d'une prise en charge par le portefeuille de laCEMAC ;

- L'installation du Secrétariat Permanent dont le siègeest à Yaoundé au Cameroun ; ce qui a donné une plusgrand visibilité à l'action du Comité tant sur le plan

national qu'international ;- La création et la supervision des unités opérationnel-

les du Comité (cellules CPAC) dans les Etats memb-res en vue d'opérationnaliser la nouvelle politiquephytosanitaire de la sous région et de garantir la visi-bilité du CPAC au sein de ces états membres.Au-delà de la sous région Afrique Centrale, le CPAC a

porté haut l'étendard de la CEMAC en s'affirmant, nonseulement comme un bon exemple d'intégration sousrégionale mais aussi et surtout comme une volonté poli-tique forte de résoudre les problèmes d'assainissementde l'environnement et de santé publique liés à l'usage despesticides. Pour preuve, la demande d’adhésion des paysCEEAC.

De nombreux partenariats avec des industries agro-pharmaceutiques, ainsi qu'avec des organismes gouver-nementaux, intergouvernementaux et non gouvernemen-taux ont permis au CPAC de co-organiser des sessionsde formation pour ses membres/experts, en procédésd'homologation et aussi de vendre la vision qu'a laCEMAC d'assainir son environnement et d'assurer unemeilleure santé à ses populations.

La tenue en janvier 2010 à Yaoundé d'une réunion deplanification d'un projet conjoint avec notre partenaire audéveloppement Orange House Partnership en est unautre exemple illustratif de cette nouvelle dynamique decoopération.

Au moment où nous entamons la deuxième phase denotre chronogramme, nous voulons nous féliciter de lamise sur agenda de la CEMAC, la question du laboratoired'analyse de pesticides. Cela a été une de nos préoccu-pations majeures au terme de notre phase d'installationet nous voulons en faire notre cheval de bataille pour lescinq prochaines années.

C'est dire que la tâche sera bien ardue, car il est dés-ormais clair que nous devons passer à la phase d'homo-logation proprement dite, nonobstant les incrédulités etles résistances aux changements de certains individus.Nous nous devons également de beaucoup communi-quer (informer et sensibiliser sur les questions d'intérêtcommun et les enjeux mêmes liés à l'existence du CPAC).Au travers d'une stratégie de communication basée sur laredynamisation des cellules nationales du CPAC, nousnous engageons à atteindre les objectifs de cette phase.

A cet ambitieux programme de communication, il fau-dra ajouter l'incontournable coopération, tant nationalequ'internationale, issue de nos nombreux contacts ; etdont l'apport substantiel nous aidera à coup sûr à boos-ter nos activités dès 2010.

Ce numéro du CIP marque également la fin d'uneannée - 2009. Tout en vous souhaitant une bonne lecturede cet autre numéro de notre publication, je voudraisvous prier, au nom de toute l'équipe du bulletin, de tout lepersonnel du secrétariat permanent, de celui duPrésident du CPAC, et en mon nom propre, d'accepternos vœux les meilleurs pour l'année 2010.

3 Cpac Info Pesticide N° 008-Octobre-Décembre 2009

Editorial

B. B. BOUATO

L'ENVOL

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4Cpac Info Pesticide N° 008-Octobre-Décembre 2009

CPAC en marche

Rapport/bilan du CPAC 2007 - 2009

Le Comité Inter-Etats de Pesticides d'AfriqueCentrale (CPAC) est un organisme créé parles Etats membres de la CEMAC pour la coor-dination de la gestion commune des produits

chimiques à usage agricole dans cette zone, afin d'enlimiter la circulation incontrôlée et l'utilisation anar-chique, dans la zone CEMAC.

En mars 2007, le bureau du CPAC a réussi à faireadopter cet organisme par la conférence desMinistres de l'UEAC à Ndjamena et ses activités ontdémarré officiellement en novembre 2007. Non seule-ment ce bureau a réussi à accomplir toutes les mis-sions qui lui ont été assignées, mais il a réussi aussià faire connaître le CPAC dans le monde scientifiqueen quelques temps. Le CPAC fonctionne sous le con-trôle de la Commission de la CEMAC à travers lesactions suivantes :

1- Sur le plan scientifique, les rapports sontrégulièrement adressés aux membres du CPACqui représentent pour le moment, le Conseild'Administration de cette institution spécialiséede la CEMAC ;

2- Sur le plan administratif, en dehors des rapportsd'activités, financiers et administratifs qui sontdemandés avant le virement de chaque dotation,il y a aussi des rapports annuels et les rapportsd'audit commis par la haute hiérarchie de laCommission, qui sont déjà intervenus à deuxreprises au cours de cette période.

Le présent document a pour objectif de faire un rap-port/bilan sur l'exécution des missions qui lui ont étéassignées.

Tableau Synoptique des Activités

Objectif

Mise en place duCPAC

Adoption du CPACpar la CEMAC

Faire connaître leCPAC

Activité

Organisation de la réunion à Brazzaville- Recherche de financement auprès du

PIP/UE pour l'organisation de cette réunion- Préparation des documents de la réunion ;- Organisation de la réunion de Brazzaville

Préparation du dossier d'adoption (missiondu CPAC, son programme de travail,moyens nécessaires pour son fonction-nement et son règlement interne) :

- Rédaction de la note de présentation duCPAC, à l'intention du Conseil des Ministresde l'UEAC ;

- Envoi par Air Toumaï d'un carton de docu-ments sur le CPAC au siège de la CEMACà Bangui, pour la préparation de la réuniondes experts du Comité Inter-états, àNdjamena ;

- Rencontre avec le Secrétaire Exécutif p.i.de la CEMAC lors de son séjour à Yaoundé,le 23 novembre 2006

- Rencontre avec les autorités du ministèrede l'Economie et Finances chargées de l'in-tégration du Cameroun pour la présentationdu CPAC ;

- Rencontre avec la DASE/CEMAC à Douala

Elaboration d'une stratégie de communica-tionMise en œuvre de la stratégie de communi-cation et d'information :

- Tournée de prise de contact auprès desMinistres en charge des problèmes agri-coles des pays de la zone CEMAC pour

Résultat

Le CPAC est créé et un bureau est élupour 2 années probatoires

Le CPAC est adopté en mars 2007 parle CM/UEAC/CEMAC

Le CPAC est connu dans certainsmilieux scientifiques :

- Adhésion et soutien des ministres d'a-griculture des états membres de l'actiondu CPAC

- Invitation et participation du SP/CPAC à

Remarque

Le Mandat normalest de 5 ans

Le SP du CPAC,victime d'un acci-dent grave ayantempêché sa ren-contre avec laDASE

Travail continuel

Par B. B. BOUATO; SP CPAC

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5 Cpac Info Pesticide N° 008-Octobre-Décembre 2009

CPAC en marche

Mise en œuvre de ladécision desMinistres sur l'adop-tion du CPAC

Mise en place effec-tive du CPAC

Evaluation de la situ-ation sur la gestionde pesticides en zoneCEMAC

Etablissement duSiège du Secrétariatpermanent du CPAC

expliquer le bien fondé de la création duCPAC

- La traduction des rapports et autres docu-ments relatifs à la mise en place du CPAC,en anglais, pour se faire comprendre auniveau des institutions internationales etautres partenaires concernés, en applica-tion des dispositions de la stratégie de com-munication ;

- La Traduction et édition de la plaquette deprésentation du CPAC, en espagnole

- La Création d'un site web Internet (versionsFrançaise et Anglaise) ;

- La Création d'un bulletin trimestriel duCPAC ;

- Tournée de prise de contact pour faire con-naître le CPAC aux partenaires à Rome,Parme, Genève, Bruxelles et Paris

Prise de contact avec les autorités chargéesde la mise en œuvre des décisions de laCEMAC au Cameroun

- Rencontre avec Son Excellence M.Awamba, Représentant résident de laCEMAC au Cameroun ;

- Rencontre avec le Directeur du CPI/UApour l'emménagement de l'espace àréserver au siège du CPAC ;

- Rencontre avec le Président de laRégionale (établissement d'épargne et decrédit), pour lui proposer de pré-financerles activités du CPAC ;

Construction de l'identité visuelle du CPAC- Elaboration des attributs pour l'identité

visuelle du CPAC (conception du cachetrond, cachet nominatif, entête, etc.) ;

- Elaboration des panneaux d'orientation(plaques signalétiques) vers le siège duCPAC ;

- Elaboration des documents de base duCPAC, (draft de l'Accord de Siège avec lepays hôte, statut et règlement intérieur duCPAC, etc.) ;

- Ouverture des comptes pour le virementdes dotations du CPAC à la BEACnationale et à ECOBANK ;

- Publication des avis de recrutement pourle personnel local

- Organisation de la cérémonie d'installationofficielle et solennelle du secrétariat per-manent du CPAC par le Président de laCEMAC et le Vice-Premier Ministre chargédu MINADER au Cameroun

- Abonnement au téléphone, - Conception d'une plaquette pour le CPAC,

Etude sur l'état des lieux de la gestion depesticides dans les pays membres de laCEMAC

- Elaboration des TDR pour l'étude sur l'étatdes lieux de la gestion de pesticides enAfrique centrale ;

- Supervision de l'étude sur l'état des lieuxde la gestion de pesticides en Afrique cen-trale

Démarches auprès du Gouvernementcamerounais pour l'attribution d'un bâti-ment pour le siège du CPAC :

- Rencontre avec le ministre des relations

certaines conférences scientifiquesinternationales ;

- Adhésion dans certains réseaux scien-tifiques et sociétés savantes ;

- Admission aux Comités exécutifs de laConvention de Stockholm et de laConvention de Rotterdam ;

- Chaque trimestre une édition du bul-letin fait le point sur la situation de lagestion de pesticides en Afrique cen-trale

Le CPAC est établi provisoirement dansl'enceinte du CPI

Le CPAC a son identité visuelle : - l'Accord de siège est signé entre le gou-

vernement camerounais et le CPAC ;- Personnel local recruté ;- Démarrage officiel des activités du

CPAC ;- Programme de travail approuvé par les

experts/représentants des pays mem-bres

La situation sur la gestion de pesticidesen zone CEMAC est connue

Le siège du Secrétariat permanent duCPAC est installé dans ses nouveauxlocaux

6 mois après soninstallation, leCPAC réussi àobtenir gracieuse-ment du gou-vernement camer-ounais, un immeu-ble pour emmé-nager son siège

Programme de tra-vail du CPAC, pro-gressivementenrichi par lespartenariats

Rapport de cetteétude disponibleet utilisé pourl'élaboration desplans d'action duCPAC

Cette installationse poursuit

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6Cpac Info Pesticide N° 008-Octobre-Décembre 2009

CPAC en marche

Mettre les basesd'une homologationcommune de pesti-cides en zoneCEMAC

Formation des mem-bres du CPAC dansles techniques d'ho-mologation de pesti-cides

Mise en place d'unsystème d'informa-tion informatisé

extérieures et le ministre des domaines etdes affaires foncières chargé de l'attribu-tion des locaux aux services publiques ;

- Emménagement et équipement des nou-veaux locaux attribués au CPAC par leCameroun

Elaboration des outils pour une bonnehomologation de pesticides

- Conception et élaboration de laRéglementation sur l'homologation desbiopesticides ;

- Edition et impression du document sur lescritères d'homologation (annexe à la régle-mentation)

- Traduction et édition du document sur lescritères d'homologation, en anglais ;

- Composition du dossier d'homologation ;- Elaboration des fiches d'évaluation des

dossiers d'homologation ;- Création des bases de données sur les

pesticides

Etude sur les besoins en formation desmembres du CPAC réalisée au PIP/UE àBruxelles

- Prise de contact avec l'Ambassade del'Egypte, ayant abouti au voyage enEgypte et à la signature d'un accord departenariat dans le cadre de la formationdes membres du CPAC ;

- Prise de contact avec l'Ambassade d'Israëlpour la recherche de partenariat dans lecadre du renforcement des capacités duCPAC ;

- Voyage en Israël du Secrétaire Permanentdu CPAC pour la préparation de la forma-tion des membres du CPAC au CINADCO(Centre for International AgriculturalDéveloppement Coopération) en Israël ;

- Négociation de la formation en Espagnepour les experts de la Guinée Equatoriale ;

- Organisation de la formation des membresdu CPAC à l'AFSSA (Paris), sur la gestiondu processus d'homologation de pesticides

Création d'un service qui s'occupe de l'in-formation et des TIC :

- Transfert et installation des équipementsinformatiques du CPI/UA vers le nouveausiège du CPAC ;

- Installation des logiciels de sécurités etautres outils de travail dans les ordina-teurs;

- Assistance-support aux différents utilisa-teurs des TIC ;

- Maintenance préventive des équipementsinformatiques, administration système etréseau;

- Définition des caractéristiques deséquipements à acquérir pour la mise enplace du réseau informatique local (LAN) ;

- Supervision des travaux relatifs à la miseen place du réseau informatique, de télé-phonie interne et vidéo (câblo-opérateur) ;

- Supervision de la mise en place de la con-nexion Internet ;

- Définition, mise en place et maintenancede la liste de diffusion pour les membresdu CPAC ;

Certains outils pour l'homologation depesticides sont réalisés

Besoins en formation des membres duCPAC sont connus et le programme deces formations est élaboré

- La formation des membres du CPAC enIsraël est réalisée ;

- Un Accord de coopération est concluentre Israël et le CPAC ;

- La formation des membres du CPAC enFrance est organisée et un accord decoopération est conclu avec l'AFSSApour le suivi de cette formation

Fonctionnement effectif du systèmed'information informatisé et en ligne ;Site web dynamique et régulièrementmise à jour

D'autres outilssont en cours deréalisation

La démarche del'Egypte n'a pasencore abouti

L'accord seraeffectif après lasignature desdeux parties

Le système doitêtre renforcé etamélioré et lesmises à jourdoivent se pour-suivre

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7 Cpac Info Pesticide N° 008-Octobre-Décembre 2009

CPAC en marche

Visibilité du CPAC ausein des Etats mem-bres

Coopération et parte-nariat

Elaboration des pro-jets

- Mise en place et maintenance du systèmede messagerie personnalisé du CPAC ;

- Mise à jour quotidienne et maintenance dusite web (contenus) ;

Rédaction du document sur les directivesrelatives à la mise en place des CNGP(Comités Nationaux de Gestion desPesticides) ;Création des cellules du CPAC dans lespays membres :

- Equipements des cellules CPAC enmatériels informatiques ;

- Création d'un réseau interconnecté entreles cellules du CPAC et le secrétariat per-manent ;

- Animation des cellules CPAC pour le suivides activités au sein des états, afin demieux suivre l'évolution de la gestion depesticides en zone CEMAC

- Subvention accordée aux cellules pour leurfonctionnement

- Traduction des documents important enespagnol

Séances de travail avec Dr MohamedAmmati, spécialiste des pesticides à la FAO,relatives aux pesticides obsolètes auCameroun et en Afrique centrale ;Réunion de prise de contact entre l'AVRDC(industrie de production de semences), leCPI et le CPAC ;Négociation avec l'Ambassade des Pays-Bas pour une coopération avec les servicesscientifiques de ce pays ;Coopération avec Orange House, organismede financement Participation aux Assemblées Générales deCropLife Cameroun ;Organisation d'une réunion entre le CPAC etl'industrie phytopharmaceutique, sur leprocessus d'homologation commune depesticides en zone CEMAC

Elaboration des TDR pour la conception duprojet sur le système sous-régional deprévention et de contrôle de pesticides enAfrique Centrale,Reprise en mains du projet LIEAP, en souf-france au CPI/UA :

- Elaboration des TDR pour la réunion deplanification du projet sur la mise en placed'un laboratoire sous-régional d'analyse depesticides et de résidus de pesticides dansles aliments

- Organisation de la réunion de planificationdu projet LIEAP

- Rédaction du rapport final du projet de fais-abilité du LIEAP

Les Cellules du CPAC au sein des étatssont créées et fonctionnent dans 04états sur 06 :

- Des rapports sont envoyés régulière-ment au secrétariat permanent ;

- Le secrétariat permanent maîtrise la sit-uation sur la gestion de pesticides ausein de ces pays

Les coopérations sont établies avec lesdifférents partenaires

Des modalités pratiques du transfertdes homologations nationales au CPACsont élaborées

Les TDR pour la conception du projetsur le système sous-régional de préven-tion et de contrôle de pesticides enAfrique Centrale sont élaborés etsoumis à la hiérarchie

Le Draft du document de faisabilité duprojet LIEAP est rédigé et soumis à lahiérarchie

Au cours de cetteannée toutes lescellules doiventêtre créées etleur fonction-nement intensifié.

Beaucoup d'ac-tions de coopéra-tion initiée aucours de cetteannée vont seconcrétiser en2010

Commencé cetteannée, le proces-sus de transfertdes homologa-tions au CPAC vase poursuivre

Le processus deréalisation de cesprojets doit sepoursuivre

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CPAC en marche

8

Reunion CPAC/Commission CEMAC

Ala demande du Secrétariat Permanent duComité Inter-états des Pesticides d'AfriqueCentrale (CPAC) et sur haute instruction duPrésident de la Commission de la CEMAC, le

Commissaire aux Infrastructures et du DéveloppementDurable (IDD) de la Commission de la CEMAC le DrBernard ZOBA a reçu le 21 Octobre 2009, une mission duCPAC, composée de Monsieur BOUATO Benoît,Secrétaire Permanent, Monsieur MVOM Timothée,Comptable, les Experts/Membres du CPAC/RCA(Monsieur MBOROHOUL Jean Benoît et Madame BRA-HIM Marie Honorine).

Le Commissaire de l'IDD était accompagné deMonsieur OBAMA Isaïas, Directeur de la DASE,Monsieur Robert PONG-BALLET, Chef de Service de laRecherche Agricole à la DASE et Monsieur PatriceMAUDZOU, Chef de Cabinet du Commissaire IDD.

La séance de travail a portée sur les points suivants :- La présentation du document de l'étude de faisabilité

du Projet de mise en place d'un Laboratoire Inter-étatsd'Analyse des Pesticides et du Contrôle de qualité desAliments en Afrique Centrale (LIEAP) ;

- Discussion sur les Statuts des membres du CPACainsi que du personnel d'appui local en service auSecrétariat Permanent du CPAC ;

- La signature des Accords de Coopération entre laFrance et le CPAC et entre l'ISRAËL et le CPAC ;

- Présentation du Projet de Budget de la Réunion deplanification pour la mise en place d'un Système sous-régional d'Information et de Contrôle des Pesticidesen Afrique Centrale zone CEMAC.

Déroulement de la réunion :

Le commissaire de l'IDD qui présidait la séance de tra-vail a pris la parole en premier pour souhaiter la bienve-nue à la mission, a ensuite félicité le SP sur les travauxjusqu'ici élaborés au sujet de la mise en place du LIEAP.Tout en reprécisant le contexte de cette mise en place duLIEAP, il a instruit le SP de compléter les TdR qui ferontl'objet de recrutement d'un consultant qui exécutera l'étu-de selon la procédure classique en vigueur à laCommission de la CEMAC.

Bien que le SP ait trouvé que le document élaboré lorsde la réunion de Douala du 27 au 30 mai 2009, avait étésuffisamment préparé pour être considéré et accepté parles Experts des Etats membres comme un document

définitif, le directeur de la DASE a rappelé tout simple-ment que le CPAC faisant partie des institutions de laCEMAC, devra respecter les procédures en vigueur quiconsiste entre autres à faire valider un tel document parun comité plus élargie en mettant en exergue l'expertisedes autres départements.

Ainsi on retient du 1er point à l'ordre du jour au sujet duLIEAP après de âpres échanges, que les procédures envigueur à la commission de la CEMAC doivent êtrerespectées.

Pour les autres points inscrits à l'ordre du jour, il a étérecommandé au Secrétaire Permanent d'adresser à laCommission de la CEMAC des correspondances pourdes suites à donner.

Par ailleurs, le Comptable et Responsable Administratifdu CPAC a été présenté auprès du Directeur des AffairesAdministratives et Financière (DAAF) afin de s'imprégnerdes méthodes et techniques des Affaires Administrativeset Financières selon les règles de la Commission de laCEMAC. Au cours de ces travaux qui ont durés deuxjours, les 22 et 23 octobre 2009, les différents services dela DAAF (Direction des Ressources Humaines (DRH),Service de la Solde, Direction du Budget (DB), leContrôle Financier et la Cellule Juridique) ont été parcou-rus.

Au terme des séances des travaux avec le Personnel dela DAAF, une transmission de la Fiche NavetteN°087/CEMAC/C/P/DAAF/SDAAF/SRH, des Textes

M. GONIDE François, Dircab/MINAGRI RCA au Centre et laMission du CPAC

Par Timothée MVOM

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CPAC en marche

9 Cpac Info Pesticide N° 008-Octobre-Décembre 2009

règlementaires de la Commission de la CEMAC a ététransmise au CPAC.

Ces textes règlementaires (décisions et règlements), lesperspectives de formations et de recyclages viendrontainsi enrichir les connaissances du comptable du CPAClui permettant ainsi de les appliquer dans le cadre del'exercice de ses tâches aux personnels, à la GestionFinancière et Budgétaire et améliorer par là le systèmecomptable du CPAC.

Enfin, la mission du CPAC a effectué une visite auMinistère de l'Agriculture et du Développement Rural dela République Centrafricaine et a été reçue en audiencepar M. GONIDE François, Directeur de Cabinet duMinistre en charge du développement rural et del'Agriculture. Au cours de leurs entretiens, Monsieur leSecrétaire Permanent a reconnu du GouvernementCentrafricain en général et du Ministère en charge del'Agriculture en particulier sa franche collaboration pourl'intégration sous-régionale en matière de Gestion desPesticides avec la signature de plusieurs décisions, lacréation du Comité National de Gestion des Pesticides(CNGP) en RCA ainsi que l'attribution d'un Bureau auxMembres du CPAC de ce Pays.

Une présentation des membres du CPAC, de ses mis-sions et l'intérêt des Gouvernements à encourager leCPAC dans son action pour la lutte contre les industriels« Contrefaiteurs et des fraudeurs » des pesticides lui aété faite.

La mission s'est terminée par la visite du bureau desMembres du CPAC dans lequel des Installations deséquipements Informatiques ont été faites au cours d'unemission des Techniciens du CPAC en RCA.

PHOTO DE FAMILLE

Dans le cadre du renforcement des capacités du Comité desPesticides d’Afrique Centrale (CPAC), Structure spécialisée de laCommunauté Économique et Monétaire de l’Afrique Centrale(CEMAC), chargée de la Coordination de la gestion concertéedes Pesticides, il est prévu de recruter des Experts pour appuyerle Secrétaire Permanent du CPAC dont le Siège est basé àYaoundé (Cameroun).

A cet effet, la Commission de la CEMAC lance un appel àcandidature pour le recrutement de deux Spécialistes dans lesdomaines ci-après :

1- Expert en Phytopharmacie : Titulaire d’un Master, DEA ouDoctorat en Phytopharmacie, Phytochimie ou tout autredomaine connexe ;

2- Expert en Écotoxicologie : Titulaire d’un Master, DEA ouDoctorat en Agronomie, Protection des cultures ou une for-mation équivalente.

CONDITIONS DE RECRUTEMENT

Tout candidat au poste doit remplir les conditions suivantes :- Etre ressortissant de l’un des Etats membres de la CEMAC ;- Jouir de ses droits civiques et être de bonne moralité ;- Etre âgé de quarante (40) ans au plus ;- Avoir au moins cinq (5) ans d’expérience en Recherche –

Développement dans le domaine de sa compétence.

Les candidatures féminines sont vivement encouragées.

Les candidats retenus seront assimilés à la catégorie d’ExpertPrincipal, conformément au Statut des fonctionnaires de laCommission de la CEMAC.

COMPOSITION DU DOSSIER DE CANDIDATURE

Les dossiers de candidature doivent comprendre :- Une lettre de motivation ;- Un curriculum vitae (3 pages maximum) ;- Un extrait d’acte de naissance ou de jugement supplétif en

tenant lieu ;- Un certificat de nationalité ;- Un extrait de casier judiciaire ayant moins de trois mois ;- Des copies légalisées des diplômes.

Les dossiers de candidature doivent être adressés au plus tard le21 décembre 2009, à l’adresse suivante :

- Par courrier :Commission de la CEMACDépartement des Infrastructures et du DéveloppementDurableAvenue des MartyrsBP 969 BANGUI République Centrafricaine

- Par courrier électronique : Email : [email protected]

AVIS DE RECRUTEMENT

ANNONCE

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CPAC en marche

10Cpac Info Pesticide N° 008-Octobre-Décembre 2009

Less CChhaannttiieerrss ddee 22001100 dduu CCPPAACC ::Sao Tomé & Principe, RDC, Angola et Burundifrappent à la porte.

L’une des nouvelles qui pourraient enchanter nos lecteurs etrassurer la tutelle ainsi que les partenaires et populationsde la zone CEMAC quant aux missions du comité inter-Etats des pesticides en Afrique Centrale, en ce début d’an-

née 2010, est l’engagement ferme à mettre tout en œuvre pourpouvoir procéder aux homologations communes au cours de cetteannée. Cela nécessitera la poursuite des sessions de formationpour continuer à mieux outiller les membres du CPAC ainsi que lepersonnel du Secrétariat Permanent quant à l’évaluation des dos-siers d’homologation. Seule inquiétude, la non participation effecti-ve de tous les pays membres du comité. Nous osons croire que lesouci d’intégration régionale va primer sur les autres considéra-tions pour que tous les pays membres se sentent concernés etnous facilitent la tâche.

Auréolé de ses réalisations fort convaincantes et de son enga-gement à coordonner les actions pour aboutir à une gestion com-mune de pesticides dans la sous région Afrique Centrale, leSecrétariat Permanent du CPAC aura la lourde tache de fédérer lesénergies autour de cet objectif commun. A ce jour il existe cinq cel-lules nationales au lieu de six conformément au nombre d’Etatsmembres ; ce qui laisse entrevoir une fissure aussi faible soit–elleentre les membres du comité et exige des efforts à fournir pouravoir tout le monde à bord du navire CPAC. Le SecrétariatPermanent s’y attellera en 2010, certes, mais il faudra le faire avecbeaucoup de dialogue et de concessions, tant les enjeux sonténormes. En effet, il y va de la réussite même des missions assi-gnées au comité par les chefs d’Etat de la sous région. Cependant,il ne fait l’ombre d’aucun doute que la participation de tous est vive-ment souhaitée.

En outre, la mission du CPAC en 2010 sera de renforcer lescapacités des cellules opérationnelles du CPAC dans les six paysmembres de la CEMAC en redynamisant leurs capacités fonction-nelles. Un suivi de leurs actions sur le terrain sera un peu plusaccentué, afin de leur permettre de mieux coordonner, sur le plannational, les efforts relatifs à la gestion efficiente de pesticides. Cargrâce à l’action de ces cellules nationales du CPAC, de nouveauxstocks de pesticides prohibés viennent d’être découverts enRépublique du Congo et en RCA. Il est donc question de renforcerces cellules nationales pour en faire un vrai mécanisme de veille etd’alerte.

D’autres part, le suivi de la mise en place des ComitésNationaux de Gestion de Pesticides (CNGP), représentant leCPAC dans les pays membres et qui sont des éléments indispen-sables pour une homologation commune harmonisée de pesticidesest aussi un impératif de ce semestre. Sur les six états membresde la CEMAC, nous avons déjà réussi à mettre en place les CNGPau sein de 04 états. Il faudra terminer cette œuvre au sein de tousles états, afin d’assurer une homologation commune sur une baseharmonisée. Après la tournée de sensibilisation et d’incitation à lacréation des CNGP, une autre tournée est prévue avec un repré-

sentant du siège de la Commission de la CEMAC. En effet, unedélégation de trois personnes fera cette tournée dans les six paysmembres de la CEMAC. Cette tournée aura pour prétexte l’instal-lation officielle et solennelle des CNGP nouvellement créés.

Au terme de la mise en place de ces CNGP, nous prévoyonsune réunion Ad’ hoc des Ministres en charge de l’agriculture desEtats membres pour entériner le lancement officiel des homologa-tions communes de pesticides en zone CEMAC et pour l’examendes dossiers des nouvelles demandes d’adhésion à l’initiativeCPAC des pays membres de la CEEAC, non membres de laCEMAC (Sao Tomé & Principe, RDC, Angola et Burundi).

2010 verra également une intensification de la coopérationinternationale dans un souci de renforcement de capacités pourpouvoir homologuer les pesticides selon les règles universelles del’art. Il faudra compter dès mars sur l’option de Orange HousePartnership (OHP) qui nous offre une formation sur la gestion etl’évaluation des risques liés à l’usage des pesticides. Cette forma-tion concernera aussi bien les administrateurs que les scientifiqueset portera sur les fondamentaux du processus d’homologation, degestion et d’évaluation du risque. Elle précèdera celle portant surla gestion du fichier des itinéraires techniques des pesticides, pré-vue pour plus tard au courrant de l’année avec des partenaires telsle Programme Initiatives Pesticides (PIP). Il s’agit ici de formerles personnels à même de gérer tout le cycle de vie d’un pesticidepar les outils les plus performants des TIC. Cela s’appelle la ges-tion du système d’information dans le processus d’homologation. Ilfaut noter que ces informations seront gérées par un ensemble debases de données en cours de finalisation.

De même, au terme de l’année 2010, le CPAC entend formerou tout au moins entamer la formation de ses propres scientifiquespures pour l’analyse profonde de substances chimiques contenuesdans les pesticides soumis à l’homologation.

Le laboratoire Inter-Etats d’analyse des pesticides a été l’objetd’une très grande attention en 2009, il est impératif de poursuivrecette belle et louable initiative qui permettra à court et moyen termede s’approprier la certification des produits agricoles made inCEMAC. Tout compte fait, c’est un instrument viable de crédibilisa-tion des produits agricoles de la sous région entraînant ainsi l’amé-lioration des revenus des agriculteurs. Au-delà des aspects analy-tiques qu’offre le laboratoire, il faut également signaler la créationd’un cadre scientifique propice à la recherche et à l’expertise scien-tifique au processus d’homologation commune sous régionale.

C’est dans cette optique que le CPAC se donne pour point d’hon-neur le suivi et la mise en application de toutes les recommanda-tions des experts représentant les pays membres. En outre, leCPAC a été saisi par son antenne du CONGO de la découverted'un stock de pesticides obsolètes

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11 Cpac Info Pesticide N° 008-Octobre-Décembre 2009

CPAC en marche

CONGO :Le CPAC saisi par son antenne du Congo de ladécouverte d'un stock de pesticides obsolètes

Dans le cadre de leurs activités, la cellule duCPAC du CONGO est tombée sur une quantitéde stock de pesticides obsolètes et périmés enl'occurrence 500 litres de Cyperméthrine et plus

de 200 kilos d'autres pesticides en poudre. Le SecrétariatPermanent ayant été informé par les membres de cettecellule, a immédiatement déclenché le mécanisme dedestruction rapide en saisissant les acteurs impliquésdans ce processus.

La première mesure de ce mécanisme a été demandé àla cellule de faire une description détaillées de l'état dustock afin d'évaluer la dangerosité et l'urgence de l'actionà prendre. Ci-dessous le tableau qui nous est parvenu etque nous avons soumis au mécanisme de la destruction.

Le CPAC prétend descendre sur les lieux pour aller voirexactement l'effectivité des renseignements donnés etapprécier les dangers que représente ce stock afin d'en-visager une action plus appropriés.

Tableau synthèse des stocks des pesticides prohibés FSCau CONGO

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CPAC en marche

Les Experts du CPAC bénéficient d’uneformation organisée par l’afssa à Paris,France, du 06 au 10 juillet 2009.

1.1- LES OBJECTIFS DE LA FORMATIONLe passage à l’Agence Française de Sécurité Sanitairedes Aliments (AFSSA) pour une formation sur les proces-sus d’homologation – évaluation des dossiers de deman-des de mises sur le marché des produits phytosanitairesrentre parmi les premières préparations des ExpertsMembres du CPAC à leurs nouvelles missions. La toutepremière session d’homologation à mettre en oeuvre par

le CPAC est prévue au dernier trimestre de l’année 2009.Il est attendu de cette formation :

- la maîtrise du processus d’homologation des produitsphytopharmaceutiques ;

- la maîtrise du circuit des dossiers d’autorisation demise sur le marché des pesticides ;

- l’acquisition des connaissances théoriques et pra-tiques permettant d’assurer les diverses évaluations

Comme résultat d’une intense démarche du Secrétariat Permanent du Comité Inter-Etats desPesticides d’Afrique Centrale (CPAC), soutenue par la CEMAC, la Direction du Végétal et del’Environnement (DiVE) de l’Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments (AFSSA) a organiséune formation du 6 au 10 juillet 2009 sur le thème ‘’Processus d’homologation –Evaluation des dos-siers de demandes de mise sur le marché des produits phytopharmaceutiques’’. Ont pris part à cetteformation, les membres du Bureau du CPAC, à savoir, le Président et les 2 Vices Présidents, leSecrétaire Permanent et les 2 Rapporteurs. Le présent Rapport donne le contenu des travaux et larésolution finale qui a pu se dégager de la formation.

Les Stagiaires du CPACet leurs encadreurs del’AFSSA

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13 Cpac Info Pesticide N° 008-Octobre-Décembre 2009

CPAC en marcherequises pour l’homologation des produits phytosani-taires ;

- l’acquisition des directives, et des différentes sourcesdocumentaires support de l’évaluation des risques liésà l’utilisation des produits phytopharmaceutiques pourla santé humaine, les animaux et l’environnement.

1.2- LES PARTICIPANTS A LA FORMATIONOnt pris part à ce programme de formation six (6) Expertsqui constituent le bureau du CPAC.Il s’agit de :

1- Dr Nazaire NKOUKA, Président du CPAC2- Mr Benoît BOUATO, Secrétaire Permanent du CPAC3- Mr Aggée TEMWA, Président de la Commission

Toxicologie/Ecotoxicologie4- Mme Marie-Honorine BRAHIM, Rapporteur de la

Commission Toxicologie/Ecotox ;5- Dr Jean-Benoît MBOROHOUL, Président de la

Commission Efficacité Biologique et Physico-chi-mique

6- Dr Auguste NDOUTOUME, Rapporteur de laCommission Efficacité Biologique et Physico-chi-mique

DEROULEMENT DES TRAVAUX

2.1- LE PROGRAMME DE FORMATION ET LESINTERVENANTSLe programme de formation et les différents thèmesexposés par les intervenants qui sontdes responsables et chefs d’Unités d’évaluations del’AFSSA – DiVE sont portés en annexe de ce rapport. Lesprincipaux intervenants sont :

- Thierry MERCIER, Directeur Adjoint de la Direction duVégétal et de l’Environnement

- Pascal BEDEKOVIC, Chef de l’Unité d’Autorisation deMise sur Marché

- Véronique POULSEN, Adjointe à l’Unité Ecologique etEnvironnement

- Christine VERGNET, Evaluateur à l’UnitéEcotoxicologie et Environnement

- Laurent THIBAULT, Chef de l’Unité Efficacité- Françoise BOUNEB, Adjointe à l’Unité Toxicité et

Santé au Travail- Claude VERGNET Chef de l’Unité Résidus et Sécurité

du Consommateur- Gaëlle VIAL, Evaluateur à l’Unité Résidus et Sécurité

du Consommateur- Laurent MEYER GOYHENEIX, Evaluateur à l’Unité

Résidus et Sécurité du Consommateur- Michaël TAILLANDIER, Evaluateur à l’Unité Résidus

et Sécurité du Consommateur- Thérèse SIX, Adjointe à l’Unité Physico-Chimie et

Méthode D’Analyse.

2.2- LE CONTENU DE LA FORMATIONLa formation a commencé par une présentation généralede l’AFSSA – DiVE (structuration, missions, environne-ment technique et scientifique et collaboration) et les thè-mes qui portaient sur les sujets ci-après détaillés.

a/ Présentation généraleBP 16344 – Yaoundé (Cameroun)– Tél. (237) 22 20 31 99 / (237) 99 80 81 63– Fax (237) 22 20 31 99Site web: www.cpac-cemac.org

Dans la présentation générale le Directeur Adjoint de laDiVE a axé son exposé sur :

- la structuration et les missions de l’AFSSA-DiVE ;- le dispositif d’instruction nationale de gestion des

demandes (texte réglementaire, type de dossier, pro-cédures) ;

- le dispositif d’instruction nationale d’évaluation desdangers et des risques, sources, documentations ;

- le dispositif d’instruction européenne d’évaluation desdemandes relatives aux substances -procédures,sources documentaires, procédures.

b/ Thèmes d’évaluationsLes différentes évaluations qui rentrent dans le domainede missions de la DiVE de l’AgenceFrançaise de la Sécurité Sanitaire des Aliments sont :

- l’évaluation de l’efficacité et de la sélectivité ;- l’évolution toxicologie et le risque pour l’applicateur

(présentation et étude de cas) ;- l’évaluation des risques pour le consommateur (pré-

sentation et étude de cas) ;- l’évaluation écotoxicologique et environnementale

(présentation et étude de cas) ;- l’évaluation des spécifications, méthodes d’analyse et

physico-chimie ;- l’évaluation d’une demande d’autorisation de mise sur

le marché (étude de cas) ;- le retour de l’expérience, questions et conclusion de la

formation (participants et intervenants).

Retrouvez le CPACsur internet en francais

et en anglais

WWW. cpac-cemac.Org

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Pesticide Actu

Rencontre CPAC – ORANGE HOUSEPARTENERSHIP

Au terme des travaux, supervisés par le SP du CPACqu’entouraient ses collaborateurs, les deux parties(CPAC et Orange House Partnership) ont convenu de

ce qui suit :

1 Procéder à la formation du personnel et experts/mem-bres du CPAC. La formation est de deux types : - une formation sommaire pour les décideurs et scien-

tifiques sur les principes fondamentaux de gestiondes dossiers d’homologation.

- Une formation approfondie, pour les scientifiquespures. Elle portera sur la gestion scientifique des dos-siers d’homologation en mettant l’accent sur les pro-priétés physico-chimiques, l’évaluation biochimique,environnementale et sanitaire, et enfin sur les LMRdans les aliments.

De renforcer, à travers ces formations, des liens d’ami-tié et de coopération mutuellement bénéfiques.

Le compte-rendu complet vous sera donné dans la pro-chaine édition.

Dans l’optique du renforce-ment continu des capacitésdes membres et experts duCPAC pour le lancementeffectif des sessions d’homo-logation commune en 2010,il s’est tenu à Yaoundé les 5,6, et 7 janvier 2010 au siègedu Secrétariat Permanentdu CPAC, une séance de tra-vail entre le SecrétairePermanent M. BenoîtBOUATO et le ManagingDirector de Orange HousePartnership Dr. Köter. Lesdébats ont porté sur l’identi-fication des besoins en for-mation du CPAC et l’offreen formation de OrangeHouse Partnership.

Retrouvez le CPACsur internet en francais

et en anglais

WWW. cpac-cemac.Org

Photo de famille entre Orange House et le CPAC

Par Serge Pascal Liale et Hugues NDIH

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15 Cpac Info Pesticide N° 008-Octobre-Décembre 2009

CPAC en marche

RRCCAA : Découverte d’un nouveau stock depesticides obsolètes

Dans le cadre de la mission assignée auxExperts/Membres du Comité Inter-Etats desPesticides d’Afrique Centrale ‘’CPAC’’, vu l’ins-tallation de la cellule au sein du Département

du Développement Rural et de l’Agriculture, dont l’unedes missions est de faire connaître ledit Comité sur le ter-ritoire Nationale, une mission de terrain a eu lieu dans leCentre-Est de la République Centrafricaine (RCA), visantà sensibiliser la masse paysanne et les autorités de laplace, sur les objectifs et le bien fondé de ce comité.

Cette mission a été effectuée par l’Expert/MembreMonsieur OUSMAN Oumar sous la Coordination deMadame BRAHIM Marie-Honorine (Expert/Membre-PointFocal).

Déroulement :

La période de Novembre à Décembre de chaque annéecorrespond pour la quasi-totalité des cultures, à la récol-te et au conditionnement ainsi :

- Pour le Coton: Les derniers traitements sont néces-saires pour la qualité de la fibre, et la jugulation desvers roses et les dysdercus. Cette période en décisi-ve pour la collecte des résultats.

Pour cela des déplacements dans les groupements àgrande production est presque obligatoire. Ces déplace-ments s’accompagnent de présentation des activitésdans les villages.

- Pour le Café: Le déplacement dans le Sud-Est àmontré que le café n’est pas protégé comme par lepassé. La qualité du café-cerise baisse.

Une augmentation d’utilisation de pesticide sur cette spé-culation s’avère urgente et indispensable.

- Pour les Cultures Vivrières: Les gousses de Niébéet les grains de Maïs sont très sensibles aux dégâtsd’insectes et champignons. Malheureusement, leNiébé qui est très consommé, est semé sous le coton-nier qui reçoit au moins cinq (05) traitements insectici-des ; Alors que le Niébé de part sa spécificité de cul-ture vivrières ne devrait recevoir que deux (02) appli-cations à ? dose, d’où sensibilisation des paysans surcette mauvaise pratique.

Visites et sensibilisation :- visite du Chef de Centre d’Exploitation Coton du

Centre-Est (Cellule Coton); - visite de Coopération Internationale (COOPI) pour la

qualité des semences;- visite du Représentant Régional de la FAO;- visite d’une mission chinoise conduite par la

Secrétaire Particulière du Ministre du DéveloppementRural et de l’Agriculture, pour la relance de la CultureCotonnière.

Des pesticides pourdes produits sains

Par OUMAR Ousman; RCA

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16Cpac Info Pesticide N° 008-Octobre-Décembre 2009

CPAC en marche

Conclusion :Cette mission nous a permis :

- La sensibilisation des paysans, sur le bien fondé del’utilisation raisonnée des pesticides;

- Le traitement pesticide a abouti à une augmentationde la production;

- D’informer les autorités Techniques, Politico-Administratives sur les activités du CPAC au niveaude la RCA;

- De détecter la présence des Pesticides obsolètes,

bloqués dans le magasin du Centre RégionalPolyvalent de Recherche (CRPR) de BAMBARI;

- A cela, une mission de terrain est nécessaire pourvérifier dans la zone cotonnière et maraichère dupays, s’il en existe d’autre afin de les ramasser.

Nous solliciterons par la suite une mission du ComitéInter-Etats des Pesticides d’Afrique Centrale (CPAC) depart la Cellule/RCA pour leur destruction.

Suivi de l’utilisation des produits insectici-des Homologués sur coton-café :

a)- Produit utilisés :- Cyperméthrine profenofos 654 EC- Cyperméthrine profenofos 672 EC

Tous deux des binaires.Ce sont des organophosphorés associés à laCyperméthrine.

- Profenofos dosé à 600mg/l/ha- Cyperméthrine dosé à 54mg/l/ha et 672 mg/l/ha ; sur

coton.Cinq applications espacées de quatorze jours.

Nombre d’application au seuil économiquement rentablepour le pays.

Ils sont conditionnés dans des flacons de ? litre pour1/2ha.

b)- Appareils utilisés :ULVA + TBV 10 litre avec 5 piles et équipé d’une nourri-ce de 5 litres pour 1/2ha.Les produits appliqués en station et dans les villagesenvironnants de 30 kms de rayon, sont au 10 villages.Egalement dans les cinq (5) sous Préfectures de laOUAKA ; A savoir :

- Bambari, Grimari, Kouango, Bakala, Ippy .Surface en station = 30 ha.Surface dans les villages et sous Préfectures = 6000

ha.Quantité de produits utilisés = 6000 litres de

Cyperméthrine profenofos.

c)- Emballages :Les emballages restent au niveau des villages ce qui

constitue quand même un danger. Ces emballages sont

rincés dans les petits cours d’eau. D’où risques pour tousles animaux aquatiques.Les paysans manipulent les produits et les appareilssans aucune mesure de protection d’où danger pour leshommes.N.B : Risque pour l’environnement en général.

D’autres cultures alimentaires sont cultivées an associa-tion avec le coton. Ce sont :Niébé : Haricot (Sango)Solanun negrétum : Ngago (Sango)Corchorus esculentus : Gossa (Sango)Amaranthus esculentus : Bboudou (Sango)Hibiscus escucentus : Vékè (Sango)Manihot (manioc) : Gozo (Sango) ; les feuilles sont trèsconsommées.

Expérimentation :Expérimentation d’une nouvelle famille des insecticides :

- OxadiazineProduit expérimenté : steward (non homologué).Conquest : famille des organophosphorés (Homologué).Ces produits sont fournis par la firme Aristalifescienceassocié au Croplife.L’expérimentation est menée uniquement en station.Surface exploitée : 0,50 ha.Par station (2) = 1 ha.

Distance parcourues :Bangui- Bambari = 386 kmBangui- Grimari = 80 kmBangui- Kouango = 120 kmBangui- Bakala = 110 kmTOTAL = 696 kmIl faut ajouter : 20% = 139,2 kmTotal distance en champ : 835 km + 386 km (retour àBAMBARI) = 1.221 km

Activites de la cellule ‘’cpac‘’ en RepubliqueCentrafricaine

DANS LE CENTRE-ESTPar Ousman OUMAR

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17 Cpac Info Pesticide N° 008-Octobre-Décembre 2009

CPAC en marche

1-ActivitésPour la période Juillet, Août et Septembre 2009, le servi-ce rendu pour le compte du CPAC à couvert les points ciaprès :Préparation d’une fiche explicative et d’un rapport de syn-thèse sur le CPAC et le plan de fonctionnement d’unCNGP avec production et remise des copies de cesdocuments aux Instances suivantes :

- Cabinet du Ministre du Développement Rural et del’Agriculture(MDRA)

- CPRAC (Primature)- DCF (Finance)

Analyse et synthèse des textes, des dispositions, desconventions internationales touchant aux pesticides (encours) ;Conférence portant, diffusion du contenu de laRéglementation Commune sur l’Homologation desPesticides aux élèves Ingénieurs de l’Université deBangui ;

Divers contacts et communications par appels télépho-niques et par messageries électroniques par internet (ycompris les analyses des différents rapports et les répon-ses aux sollicitations en provenance du SecrétariatPermanent).

2- RemarquesAvec le CNGP crée il faut passer à la mise en place desmembres et envisager la diffusion vers ceux-ci les conte-nus de la réglementation commune sur l’Homologationdes pesticides en Afrique Centrale zone CEMAC(RCHP)et des différents textes des conventions pertinentes. Ilimporte aussi de procéder à la formation des agents quisont impliqués dans le dispositif de contrôle des pestici-des ; Ce qui demande la préparation des modules ainsique l’organisation des sessions de formation. Ce sont làdes nouveaux éléments de coût à prendre en comptepour les prochaines dotations et pour les trimestres àvenir.

AU NIVEAU DE BANGUI

Par Dr. Jean-Benoît MBOROHOUL

Activités menées :Dans le cadre de la présentation du CPAC en général etcelle de la cellule de la RCA en particulier, des tournéesde sensibilisation sur les produits de protection de cultu-res tant en végétation qu’en stock ont été effectuées auxalentours de Bangui et dans la Préfecture de la Lobaye(zone de forêt).La cible étant les paysans réunis en groupement de pro-duction de diverses spéculations (riz, café, taro, bana-niers plantains etc…).Les principaux ennemis identifiés sont :

Café : - scolytes du café.- Protection insecticide : Cypermétrine profenofos.

Riz : - Nématodes ;- Piriculariose foliaire et nodulaire.- Traitement : Les semences en stock doivent être trai-

tés ;- Précautions à prendre : Respects de la durée de

rémanence (3 mois) avec le TREBON (insecticide) ;- Désinfection des sols ;- Respect de la rotation et de l’assolement.

Bananiers plantains :Les ennemis sont les nématodes pour les plants sur pied.Nous avons aussi la maladie de la Pourriture des doigts.Traitement : Des essais d’efficacité des produits doiventêtre envisagés afin de livrer des jeunes plants sains. Utilisation des jeunes plants issus des cultures des tissus(multiplication végétative).

Le Palmier à huile : Mérite des essais de produits phytosanitaires aussi bienpour le sol, les plants que le régime.

Remarques :Nous sollicitons un véhicule de Mission et trois motos deterrain afin de nous faciliter les déplacements dans lecadre de la Recherche, d’Encadrement, de laSensibilisation et de la communication.

AUX ALENTOURS DE BANGUI ET DANSLA PREFECTURE DE LA LOBAYEPar Mme Marie-Honorine BRAHIM

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18Cpac Info Pesticide N° 008-Octobre-Décembre 2009

Pesticide Actu

Le Comité de Révision de la Convention deStockholm sur les POPs (POPRC) classel’ endosulfan comme polluant organiquepersistant.

C’était au cours de sa cinquième réunion d’éva-luation à Genève (du 11 – 16 Octobre, 2009),réunion qui visait à identifier de nouveaux pes-ticides à interdire dans le cadre de la conven-

tion de Stockholm sur les POP.

Au terme des travaux, le POPRC a conclu que l’endosul-fan est un POP mais nécessitant encore une action glo-bale. L’étape suivante d’évaluation consistera à examinerdes risques liés à sa gestion et des alternatives. En plus,le POPRC laisse ouvert le « Profil de Risque » pour queles informations supplémentaires sur les effets de santéhumains y soit ajoutés, à cause de l’Inde et de la Chinequi se sont plaints du manque de données scientifiques.

D’autres pesticides sur la table des participant à cette cin-quième réunion étaient des pesticides tels l’hexabromo-cyclododecane (HBCD), et le Short-chained chlorina-ted paraffins (SCCP). Le HBCD est un retardateur deflamme communément utilisé dans la construction d’iso-lant à base de polystyrène. Le POPRC a donc conclu que

le HBCD satisfait les critères et l’a classé à l’étape sui-vante d’évaluation (le Profil de Risque).

Les SCCP quant à eux ont été ajournés pour une annéeencore ; le Comité ne pouvant pas prendre des mesurespréventives. L’obstacle est l’incertitude sur la toxicité telleque utilisée par les différentes industries et gouverne-ments comme une raison de l’inaction, contrairement austatut préventif de la Convention.

La réunion de Genève a été d’accord sur une procédured’évaluation des alternatives et des produits de substitu-tion de sa propre évaluation et a aussi recommandé sonutilisation par toutes les Parties (plus de 160 pays) etObservateurs en incluant le secteur privé. Les conseilspourraient être plus utiles aux ONG intéressées dans lespolitiques afin de formuler des produits de substitutionplus sûrs.

Au cours de la quatrième Conférence des Parties(COP4), une exemption avait été créée permettant derecycler des plastiques, la mousse et d’autres articlescommerciaux contenant du PentaBDE et du OctaBDEjusqu’en 2030. Ainsi l’exposition à ces POPs continue etsape l’intégrité de la Convention. La Conférence desParties (COP) a donc confié au POPRC la responsabilitéde développer un document cadre (technique) sur laquestion et lors de la réunion le POPRC a approuvé destermes de référence y relatifs.

Au COP4, le Perfluorooctane Sulphonate (PFOS) futmalheureusement listé en Annexe B avec de nombreuxbuts acceptables (aucune date limite) et exemptions (5ans maximum). Par conséquent, le POPRC a approuvéun schéma pour un document technique complet desalternatives PFOS.

Source: IPEN Listserver

Un conditionnementd’Endosulfan

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19 Cpac Info Pesticide N° 008-Octobre-Décembre 2009

Page Scientifique

Les conventions sur les déchets et les produits chimiquesdangereux

Les Conventions de Bâle, de Rotterdam et deStockholm sont des accords multilatéraux sur l’envi-ronnement dont le but commun est de protéger lasanté des personnes et l’environnement des déchets

et des produits chimiques dangereux. Ces accords peuventaider les pays à gérer les produits chimiques en toute sécu-rité pendant les différentes phases de leur cycle de vie : laConvention de Stockholm s’attache principalement à la pro-duction et à l’utilisation des produits chimiques, laConvention de Rotterdam à leur commerce et la Conventionde Bâle à leur élimination. Certains des mêmes produits chi-miques sont inscrits dans leurs annexes respectives et leurssecrétariats entreprennent des activités d’assistance tech-nique complémentaire aux niveaux régional et national avecun éventail de partenaires. Cette coopération et cette coor-dination seront améliorées à la suite des décisions adoptéeslors de la neuvième session de la Conférence des Parties(COPs) à la Convention de Bâle et de la quatrième sessiondes COPs des Conventions de Rotterdam et de Stockholm.

La Convention de Bâle a été adoptée en 1989. Pendant lapremière décennie de son application, la Convention s’estprincipalement attachée à réglementer les mouvements«transfrontières» des déchets dangereux, c’est-à-dire lesmouvements de ces substances entre les frontières interna-tionales, et à ; définir les critères d’une gestion écologique-ment rationnelle des déchets. Plus récemment, le travail dela Convention a essentiellement insisté sur la mise enœuvre intégrale des engagements du traité, la promotiond’une gestion écologiquement rationnelle des déchets dan-gereux, une approche fondée sur leur cycle de vie et laréduction de leur formation. La Convention est entrée envigueur le 5 mai 1992.L’adresse du site Web de la Convention est: www.basel.int

La Convention de Rotterdam a été adoptée en 1998. Dansles années 80, le PNUE et la FAO ont élaboré des codes deconduite et des systèmes d’échange d’informations qui ontabouti à la procédure de consentement préalable enconnaissance de cause (PIC), adoptée en 1989. LaConvention remplace ce dispositif provisoire par une procé-dure PIC obligatoire. La Convention est entrée en vigueur le24 février 2004.L’adresse du site Web de la Convention est: www.pic.int

La Convention de Stockholm a été adoptée en 2001. Lespolluants organiques persistants (POP) sont des substan-ces chimiques extrêmement toxiques et persistantes quis’accumulent dans les organismes vivants et se propagentdans l’environnement sur de grandes distances. LaConvention vise à éliminer ou à restreindre la production etl’utilisation de tous les POP produits intentionnellement(c’est-à-dire les produits chimiques industriels et les pestici-des). Son objectif est également de réduire et, si possible,d’éliminer le dégagement des polluants organiques persis-tants non intentionnels, tels que les dioxines et les furanes.La Convention est entrée en vigueur le 17 mai 2004.L’adresse du site Web de la Convention est: www.pops.int

La Convention de Bâle sur le contrôle des mouvementstransfrontières de déchets dangereux et de leur élimination

La Convention de Rotterdam sur la procédure de consente-ment préalable en connaissance de cause applicable à cer-tains produits chimiques et pesticides dangereux qui fontl’objet d’un commerce international

La Convention de Stockholm sur les polluants organiquespersistants ces trois conventions forment un cadre interna-tional réglementant la gestion écologiquement

Un cadre reglementant la gestion tout au long du cyclede vieEnsemble, les Conventions de Bâle, de Rotterdam et deStockholm traitent tous les éléments clés de la gestion desproduits chimiques dangereux «de l’usine à la décharge» demanière exhaustive, en particulier dans le cas. Des pol-luants organiques persistants, qui peuvent être réglementéspar les trois traités.

Produits chimiques existants. La Convention de Rotterdam(article 5) oblige les Parties àaviser le Secrétariat des mesures de réglementation finalesqu’elles ont prises concernant les produits chimiques inter-

dits ou strictement réglementés, afin d’informer les autresParties, voire de citer ces produits dans la Convention. Lespays en développement et les pays à économie en transitionpeuvent également proposer de citer des préparations pes-ticides extrêmement dangereuses (article 6). La Conventionde Stockholm (article 43.4) exige que les Parties qui appli-quent des mesures d’évaluation et de réglementation pren-nent en considération les critères d’analyse des polluantsorganiques persistants énoncés à l’annexe D à laConvention au moment d’évaluer les pesticides ou les pro-duits chimiques industriels en usage sur leur territoire. Les

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Substances visées par les Conventions

La Convention de Bâle s’applique à 45 catégories dedéchets figurant à l’annexe I. (Y1-Y45). Pour êtreinclues à l’annexe I, ces catégories doivent présenter

les caractéristiques de danger énumérées à l’annexe III. Elles’applique également aux déchets qui sont définis ou quisont considérés par la législation nationale de la Partieexportatrice, importatrice ou de transit comme étant desdéchets dangereux. De plus, les déchets figurant dans l’uneou l’autre des catégories de l’annexe II et sujets à un mou-vement transfrontalier seront considérés comme « autres

déchets » aux fins de la Convention de Bâle. On entend pardéchets dangereux, les déchets explosifs, inflammables,vénéneux, infectieux, corrosifs, toxiques ou écotoxiques. Deplus amples détails concernant les déchets soumis aucontrôle de la Convention figurent aux annexes VIII et IX.Les dispositions concernant l’échange d’informations de laConvention de Rotterdams’appliquent à tout produit chi-mique interdit où strictement réglementé par une Partie. LaProcédure de consentement préalable enconnaissance decause s’applique à 40 produits chimiques y compris 29 pes-

Parties doivent éliminer la production et l’utilisation de cer-tains produits chimiques figurant dans la Convention(article 3).

Nouveaux produits chimiques. La Convention de Stockholm (article43.3) exige que lesParties qui appliquent des régimes de réglementation et d’é-valuation prennent des mesures visant à prévenir la produc-tion et l’utilisation de nouveaux pesticides ou de nouvellessubstances chimiques industrielles qui présentent les carac-téristiques des polluants organiques persistants.

Contrôle des importations et des exportations.La Convention de Bâle impose des conditions strictes auxmouvements transfrontières des déchets dangereux (arti-cles 4 et 6). Le commerce avec les États non parties (article4.5) n’est généralement pas autorisé. La procédure origina-le d’information et consentement préalable de la Conventionde Bâle (article 4.1) a été renforcée par les décisions ulté-rieures prises par les Parties, adoptant un amendement auxtermes duquel les exportations de déchets dangereux depays OCDE vers des pays non-OCDE seraient interdites(Décisions II/12 et III/1, au 10 août 2009, l’amendement n’é-tait pas encore entré en vigueur). La Convention deRotterdam (articles 10 à 12) établit une procédure deconsentement préalable en connaissance de cause concer-nant l’importation future de certains produits Chimiques dan-gereux. La Convention de Stockholm (article 3.2) limite l’im-portation et l’exportation de polluants organiques persistantsà certains cas tel que l’élimination écologiquement rationnel-le. Elle exige également que les polluants organiques per-sistants ou leurs déchets ne soient pas transportés à traversdes frontières internationales, sans tenir compte des règles,normes et directives internationales pertinentes (article 6.1).

Gestion des déchets.La Convention de Bâle (article 4) exige que chaque Partieréduise au minimum la production de déchets et assure,dans la mesure du possible, la mise en place d’installationsde destruction adéquates sur son propre territoire. À sa neu-

vième réunion, qui s’est tenue en juin 2008, la Conférencedes Parties a décidé de prolonger le Plan stratégique pourla mise en œuvre de la Déclaration de Bâle jusqu’en 2011lorsqu’un nouveau Plan stratégique sera adopté par laCOP10 en 2011. La Convention de Stockholm (article 6)oblige chaque Partie à élaborer des stratégies appropriéespour identifier les déchets de produits polluants organiquespersistants et de les gérer de manière écologiquementrationnelle. D’une manière générale, le contenu en POP desdéchets est détruit ou transformé de manière irréversible.Dans le cadre de son programme de travail, le Groupe detravail technique de la Convention de Bâle a élaboré desdirectives techniques concernant les déchets de produitspolluants persistants.

Rejets dans l’environnement.La Convention de Stockholm exige que chaque Partie rédui-se ou élimine les rejets de produits polluants organiquespersistants résultant d’une production et d’une utilisationintentionnelle (article 3), d’une production non intentionnelle(article 5) et émanant de stocks et déchets (article 6). Lorsde sa troisième réunion (2007), la Conférence des Parties aadopté des directives provisoires concernant les meilleurestechniques disponibles et les meilleures pratiques environ-nementales.

Communication des dangers.La communication de l’information concernant les dangersest obligatoire aux termes de la Convention de Bâle (article4.2), de la Convention de Rotterdam (article 5.1) et de laConvention de Stockholm (article 10).

Remplacement.La Convention de Stockholm exige l’échange d’informationset la recherche de solutions de remplacement pour les pol-luants organiques persistants (articles 9 et 11). Elle obligechaque Partie utilisant le DDT à élaborer un plan d’action,incluant la mise au point de produits de remplacement(annexe B).giquement rationnelle des produits chimiques etdes pesticides tout au long de leur cycle de vie.

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ticides et 11 produits chimiques à usage industriel.Pesticides: 2,4,5-T, aldrine, binapacryl, captafol, chlordane,chlordiméforme, chlorobenzilate, DDT, 1,2-dibromoéthane(EDB), dieldrine, dinosèbe, DNOC et ses sels, dichlorured’éthylène, oxyde d’éthylène, fluoroacétamide, HCH (mélan-ge d’isomères), heptachlore, hexachlorobenzène, lindane,composés du mercure, monocrotophos, parathion, penta-chlorophénol, toxaphène et tous les composés de tributylé-tain, plus certaines préparations de méthamidophos, méthy-le parathion, phosphamidon, et à une combinaison de beno-myl, carbofuran et de thiram. Produits chimiques à usageindustriel: amiante (actinolite, anthophyllite, amosite, croci-dolite, trémolite), polybromobiphényles (PBB), polychlorobi-phényles (PCB), polychloroterphényles (PCT), phosphatede tris (dibromo-2,3 propyle), plomb tétraéthyle (TEL) etplomb tétraméthyle (TML). Un organe subsidiaire, le Comitéd’étude des produits chimiques (CRC), évalue l’opportunitéde soumettre d’autres produits chimiques interdits ou stricte-ment réglementés, ou des formulations pesticides extrême-ment dangereuses, à la procédure de consentement préala-ble en connaissance de cause. Le CRC formule des recom-mandations à la Conférence des Parties.

La Convention de Stockholm vise à éliminer, réglementer ouà réduire la production et l’emploi de 21 produits chimiquesinscrits dans trois annexes. L’annexe A (Elimination)contient: l’aldrine; le chlordane; le chlordécone; le dieldrine;l’endrine; l’heptachlore; l’heptabromodiphényléther et l’hexa-bromodiphényléther; l’hexabromobiphényle; l’hexachloro-benzène (HCB); l’alpha hexachlorocyclohexane; le bêtahexachlorocyclohexane; le lindane; le mirex; le pentachloro-benzène; le tetrabromodiphényléther et le pentabromodi-phényléther; le toxaphène et les polychlorobiphényles(PCB). En ce qui concerne les PCBs, les pays doivent s’em-ployer résolument à identifier, étiqueter et retirer de la circu-lation les équipements contenant des PCBs d’ici à 2025 ets’employer à une gestion écologiquement rationnelle desdéchets d’ici à 2028 au plus tard. L’annexe B (Restrictions)

contient: l’acide perfluorooctane sulfonique et ses sels et leflorure de perfluorooctane sulfonyle, ainsi que le DDT. LeDDT est autorisé pour la lutte contre les vecteurs de mal-adies jusqu’à ce que des alternatives sans danger, aborda-bles et efficaces soient disponibles. L’annexe C (Productionnon intentionnelle) contient: les sous-produits dioxines; lesfuranes; le HCB; les PCB et le pentachlorobenzène. LesPays doivent s’employer à réduire, et si possible éliminer lesrejets de ces polluants organiques persistants non intention-nels. Un organe subsidiaire, le Comité d’étude des polluantsorganiques persistants (POPRC), évalue si de nouveauxproduits chimiques sont des POP et s’ils doivent être soumisaux dispositions de la Convention Le POPRC formule desrecommandations à la Conférence des Parties.

Maison internationale de l’environnement15 chemin des Anémones ;CH - 1219 Châtelaine, Genève, SUISSETél. (41 - 22) 917 82 18 - Fax (41 - 22) 797 34 54Mel: [email protected]; Site Web: www.basel.int Programme des Nations Unies pour l’environnementMaison internationale de l’environnement11-13 chemin des AnémonesCH - 1219 Châtelaine/Genève, SUISSETél. (41 - 22) 917 8296; Fax (41 - 22) 917 8082Mel: [email protected] des Nations Unies pour l’alimentation et l’agri-culture (FAO); Service de la protection des plantesViale delle Terme di Caracalla; 00153, Rome, ItalieTél. (39 06) 5705 2188; Fax. (39 06) 5705 6347Mel: [email protected]; Site Web: www.pic.int Programme des Nations Unies pour l’environnementMaison internationale de l’environnement11-13 chemin des Anémones; CH - 1219Châtelaine/Genève, SUISSETél. (41 - 22) 917 8729; Fax (41 - 22) 917 8098Mel: [email protected]; Site Web: www.pops.int

Évolution future des Conventions

Les conférences des Parties des trois Conventions ontadopté des décisions pour améliorer la coopération etla coordination entre les trois Conventions (décision de

Bâle IX/10; décision de Rotterdam RC-4/11 et décision deStockholm SC-4/34. Les décisions comprennent des élé-ments visant à créer ou à renforcer les activités, la gestionet les services communs aux secrétariats des troisConventions et elles font référence à des domaines spéci-fiques de coopération et de coordination accrues tels que :

- la nécessité d’une plus grande coopération au niveaunational;

- l’utilisation coordonnée des bureaux régionaux;

- l’harmonisation de la communication des données natio-nales;

- une plus grande coopération sur la conformité;- la coopération sur des questions techniques et scienti-

fiques;- la gestion des informations et la sensibilisation de l’opi-

nion publique et- la mobilisation des ressources et des réunions coordon-

nées.Un des principaux résultats de ces décisions consistera enun programme amélioré de la mise en œuvre coordonnéedes trois Conventions aux niveaux national et régional.

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Assistance technique et centres régionaux Les Conventions répondent toutes trois aux besoins d’assis-tance technique des pays en développement et des pays àéconomie en transition. La Convention de Bâle (article 14) etla Convention de Stockholm (article 12) pourvoient à la créa-tion des centres régionaux de formation et de transfert detechnologie. La Convention de Bâle dispose d’un fonds fidu-ciaire pour la coopération technique pour fournir une assis-tance aux pays en développement et aux pays à économieen transition, tandis que Stockholm (articles 13 et 14) a misen place un «mécanisme financier» dont l’entité principaleest le Fonds pour l’environnement mondial. La Conventionde Rotterdam (article 16) prévoit une assistance techniqueentre les Parties en vue de développer les infrastructures et

les capacités nécessaires à la gestion des produits chi-miques. La Convention de Rotterdam dispose en outre d’unfond fiduciaire sur base volontaire pour aider les pays enaccord avec le programme de travail adopté par laConférence des Parties.

Pour de plus amples informations s’adresser à:Convention de BâleSecrétariat de la Convention de Bâle Convention de RotterdamSecrétariat de la Convention de RotterdamConvention de StockholmSecrétariat de la Convention de Stockholm

CÔTE D’IVOIRE RÉUNION RÉGIONALE POUR L’AFRIQUE SUR LA GESTION

DES PRODUITS CHIMIQUES INDUSTRIELS

La capitale Ivoirienne Abidjan servira de cadre à la Réunion Régionale Africainesur l’Approche Stratégique de Gestion Internationale de Produits Chimiques(SAICM), la gestion des produits chimiques industriels et la nanotechnologie.L’événement pluridimensionnel se tient du 25 au 29 janvier 2010. Les participantsà cette réunion plancheront, d’une part, sur la gestion des produits chimiques surle continent africain; et la sensibilisation quant à la nanotechnologie, sur proposi-tion de l’Organisation pour la Coopération et le Développement Économique(OCDE) et l’Institut des Nations Unies pour la Formation et la Recherche (UNI-TAR) d’autre part. De plus, un atelier de sensibilisation d’un jour de la Conventionde Rotterdam et l’Organisation Mondiale de la Santé sur la gestion accentuée desproduits chimiques industriels aura lieu au cours des assises d’Abidjan.

La réunion d’Abidjan regroupera les groupes centraux Africains de coordination etse déroulera comme suit :

Dimanche 24 janvier : Groupes Centraux Africains de la SAICM (les memb-res uniquement)Du Lundi 25 au Mardi 26 janvier : atelier de sensibilisation OCDE/UNITARsur la nanotechnologie Mercredi 27 janvier : atelier de sensibilisation Convention de Rotterdam /OMS sur le renforcement des capacités de gestion des produits chimiquesindustriels Du Jeudi 28 au Vendredi 29 janvier : réunion régionale africaine sur leSAICM

La réunion est conjointement organisée par le secrétariat du SAICM et le ministè-re Ivoirien de l’environnement. Elle fait suite à la demande formulée au cours dela deuxième séance de la Conférence Internationale de Gestion des Produits chi-miques dans sa résolution II/2 et ce compte tenu de l’importance concordée auxréunions régionales dans le paragraphe 26 de la Stratégie de Politique Dominanteet dans la résolution I/1 de la Conférence ; laquelle recommande à chacune descinq régions des Nations Unies d’organiser au moins une réunion pendant l’inter-session.

Further to your request below,please find attached the invitationletter which was sent by post mailto the Permanent Secretary, Inter-States Pesticides Committee ofCentral Africa (CPAC), Yaounde,Cameroon on 30 October 2009 toparticipate in the Simultaneousextraordinary meetings of theconferences of the Parties to theBasel, Rotterdam and Stockholmconventions on enhancing coope-ration and coordination among thethree conventions, Bali, Indonesia,22–24 February 2010.Attached, also please find theagenda and registration form(French version).Best regards,Stéphanie CadetSecretariats of the Basel ,Rotterdam and StockholmConventionsInternational Environment House(IEH/MIE)15, Chemin des Anémones1219 ChâtelaineGeneva, SwitzerlandTel: + 41 (22) 917 83 24Fax: + 41 (22) 917 80 98E-mail: [email protected]

The SP invited to attendthe Bali Conference on

cooperation

COMMUNIQUES

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Le Secrétaire Permanent du CPAC,

le personnel et tous les membres experts

vous souhaitent ainsi qu’à tous ceux qui vous

sont chers une Bonne, Prospère et HeureuseAnnée 2010.

The Permanent Secretary of CPAC,The staff and experts members

wish you and your Loved Ones a Prosperousand Happy New Year 2010.

El Secretario Permanente del CPAC,

la plantilla y todos los miembros expertos

les desean así que a todos sus queridos FelizAño nuevo 2010.

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La bonne utilisation des pesticidespeut produire des resultats pareilsLa bonne utilisation des pesticidespeut produire des resultats pareils

Ce Bulletin est publié avec le support financier dela CEMAC et l’encadrement technique du CPI.

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