conférence 11 octobre 2014 balghouthi_ayadi_belhaj_paris
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" Quelle politique industrielle et économique pour la Tunisie après les élections de 2014 ?". Ce débat se proposera de décrire selon trois points de vues complémentaires (Industrie, Finance/Banque, Monnaie) les moteurs de l'économie tunisienne depuis les dernières années/décennies, et quels sont/seront les Défis/Risques/Opportunités qui attendent la Tunisie après ces premières élections de 2014. Bien entendu, le sujet est tellement vaste que nous ne pouvons être exhaustifs. Néanmoins, nous essaierons de vous donner une vision de ce que nous estimons prioritaire pour relever ces défis.TRANSCRIPT
Economie, Industrialisa2on, Souveraineté & Poli2que Gouvernementale
D’une économie de sous-‐traitance à basse valeur ajoutée vers une économie de co-‐développement à haute valeur ajoutée.
Maison de la Tunisie_Paris_11/10/2014 : L’ÉCONOMIE TUNISIENNE A LA CROISÉE DES CHEMINS_ DiagnosEc, PerspecEves & Souveraineté
Mohamed BALGHOUTHI Manager Technique en Génie Industriel & Business Consultant en Stratégie et en Intelligence Economique Tel : +33 618 622 053 [email protected]
Qui suis-‐je ?
Economie, Industrialisa2on, Souveraineté & Poli2que Gouvernementale
l I. Le Constat : Ressources Naturelles et Industrie : Négocier en posi2on asymétrique est-‐il possible ?
l II. De la Prospec2ve vers la Planifica2on : Triangle Eau-‐Agriculture-‐Energie. Les enjeux de ce siècle.
l IV. Exemple d’Intelligence Economique et de Planifica2on Stratégique : La Corée du Sud.
l V. Exemples de Ruptures Technologiques : Energie (hydrocarbures renouvelables), Construc2on (Maisons 3-‐D)
Mohamed BALGHOUTHI – Octobre 2014-‐ Tous droits réservés – contact : [email protected]
Le Constat
« Pour se prémunir des effets d’une guerre économique, il faut être en capacité de basculer vers une économie de guerre »
« L’avantage compara>f est celui du Savoir : c’est lui qui engendre la Puissance Economique. »
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CondiEons nécessaires à un pays pour créer des richesses
l Industrielle : La créa2on de richesses d’un pays dépend obligatoirement de son industrie, qu’elle soit une industrie de produc2on et/ou une industrie de services.
l Poli2que : Elle dépend également d’une volonté poli2que partagée : Nous voyons ces consensus dans toutes les démocra2es du monde, entre des camps poli2ques opposés qui se font une bataille sans merci, mais qui se rejoignent en majorité sur des ques2ons stratégiques qui touchent à la souveraineté de leur pays, dont la souveraineté économique.
l Ressources Naturelles : Quel est le capital de ressources naturelles dont dispose le pays, l’eau étant la première de ces ressources ?
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Pour établir une Stratégie, il est nécessaire de connaître l’existant : QuanEtaEvement et QualitaEvement
l Ressources Naturelles :
l Qu’avons nous comme ressources naturelles ? Quelles sont celles renouvelables et épuisables ?
l Quelles sont celles qui sont vitales pour nous ? Quelles sont celles qu’on ne peut pas partager et qu’il faut protéger ? Quelles sont celles qui nous sont nécessaires pour développer notre industrie ? Quelles sont celles que nous devons importer ?
l Quelles sont celles que nous pouvons exporter ? et sous quelle forme ? brute ou travaillée ?
l Que peut-‐on faire avec ces ressources ? Quelles industries pour le marché intérieur et pour le marché extérieur ? Quel est notre marché extérieur poten2el ?
l Que faut-‐il inves2r (Enseignement, Industrie,…) pour les exploiter avec un bénéfice maximal et durable ?
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Ressources Naturelles : Qualité et Quan2té
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Veille Economique Interna2onale sur les RN : LYNX INFORMATION SYSTEM
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Exemple de la puissance de l’agréga2on d’informa2ons : le GIS
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Ressources Naturelles : De quoi disposons nous ?
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l Terres Agricoles
l Phosphates & Mines
l Pétrole
l Eau
l Soleil
l Sable
Terres Agricoles
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Phosphates : 10 Milliards de tonnes mini gorgés d’Uranium
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Phosphates : Un prix du marché interna2onal désormais régulé par le Maroc
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L’Eau : Une ressource vitale à préserver l Tunisie en stress hydrique : eaux des nappes phréa2ques faible : <500 m3 d’eau/hab/an
l Mais 1400 km de côtes ET eaux souterraines fossiles : Con2nental Intercalaire
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Pétrole Tunisien
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Le Pétrole Tunisien l Pétrole : le pétrole tunisien est« extra-‐sweet », d’une des meilleures qualités au monde : ce pétrole est appellé « Zarzaï2ne », a un indice API >30 et est quasiment sans Soufre et sans Plomb. Ce pétrole se vend plus cher sur le marché interna2onal du brut léger car il est plus facile à raffiner : entre 10 et 20$ de plus par baril.
l Le raffinage de ce pétrole donne des produits finis à très haute valeur ajoutée, comme par exemple le kérosène, ou bien des huiles synthé2ques spéciales u2lisées dans l’aéronau2que ou dans l’horlogerie qui valent 2 000$ le litre.
l Malheureusement la STIR, notre seule raffinerie ne le raffine pas.
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Le Soleil
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Le Sable
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A. Quel paradigme économique pour la Tunisie au lendemain de l’Indépendance ?
A. Quel paradigme économique pour la Tunisie au lendemain de l’Indépendance ?
A. Quel paradigme économique pour la Tunisie au lendemain de l’Indépendance ?
Quel Paradigme Economique pour la Tunisie au Lendemain de l’Independance ?
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A. Quel paradigme économique pour la Tunisie au lendemain de l’Indépendance ?
A. Quel paradigme économique pour la Tunisie au lendemain de l’Indépendance ?
A. Quel paradigme économique pour la Tunisie au lendemain de l’Indépendance ?
Quel Paradigme Economique pour la Tunisie au Lendemain de l’Independance ?
l L’équilibre macro-‐économique d’un pays se fait sur un niveau d’importa2ons (Imp) égal au niveau d’exporta2ons (Exp). Si les (Exp) > (Imp), alors nous avons des excédents budgétaires : nous nous enrichissons.
l Si les (Exp) < (Imp), alors nous avons des déficits budgétaires : nous nous appauvrissons.
l De plus, les exporta2ons de biens/services doivent avoir suffisamment de valeur ajoutée pour être bénéficiaires
l Par conséquent, c’est la valeur de la marge nebe récupérée par les ExportaEons qui doit équilibrer la valeur d’achats des ImportaEons.
l Sinon, il n’y a pas d’enrichissement.
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A. Quel paradigme économique pour la Tunisie au lendemain de l’Indépendance ?
A. Quel paradigme économique pour la Tunisie au lendemain de l’Indépendance ?
A. Quel paradigme économique pour la Tunisie au lendemain de l’Indépendance ?
Quel Paradigme Economique pour la Tunisie au Lendemain de l’Independance ?
l Ceve ques2on capitale des importa2ons et des exporta2ons nous renvoie vers un constat terrible sur le paradigme économique choisi par la Tunisie :
l C’est celui d’un sabotage, d’une renoncia>on méthodique et systéma>que :
l -‐ au choix d’une économie du savoir, de la technique et de la haute valeur ajoutée.
l -‐ à la transforma>on de notre ma>ère première en produit de haute valeur ajoutée.
l Non seulement nos ressources naturelles, celles qui pourraient générer des richesses sans limites, sont vendues brutes, mais de plus nous importons des ma2ères premières de qualité inférieure à la notre pour les transformer en produits à basse valeur ajoutée.
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Nos Ressources Naturelles sont vendues brutes ou semi brutes : Toute la chaine mul2plica2ve de la valeur ajoutée est perdue Agriculture : Peu AOC et AOP : Peu de transforma2on. Vente brute. Pétrole : pétrole (extra-‐sweet de qualité zarzaï2ne quasiment sans Soufre et sans Plomb, meilleure qualité au monde) est totalement exporté brut sans être transformé sur notre sol !. Gaz tunisien exploité à 100% par le groupe britannique Bri2sh Gas (Permis Miskar), le revendant au prix du marché interna2onal à la Tunisie !
l Sel tunisien : exploité à 100% par le groupe français. Fleur de Sel coute 20 euros le kg
l Sable : à haute teneur en Silicium, il est vendu brut à 17€ la tonne, alors que transformé, la tonne pourrait générer facilement 1 000 fois plus de richesses, en amor2ssant rapidement son industrie de transforma2on…
l Eau : peut etre compromise par la fractura2on hydro chimique La géopoli2que de l’eau est une discipline à part en2ère dans les poli2ques de défense na2onale des pays les plus puissants du Monde, et elle figure au top de leurs priorités.[7
l Phosphate : vendu brut et semi-‐transformé (en acide phosphorique et en triple super phosphate). N’en sont pas extraits l’Uranium (à hauteur de 150g/tonne à Sra Ouertane[8]), et les terres-‐rares Perdu 2 Milliards de $/an
l Soleil : Desertec : Ce projet n’a été pensé qu’en terme d’exporta2on totale !Sans passer préalablement par un maillage électrique du pays producteur afin d’assurer son autosuffisance énergé2que...
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Crea2on (et Perte !)des richesses en Tunisie : Secteur Primaire l Secteur primaire : comme vu au dessus, pas de transforma2on et vente brute : Hydrocarbures, Mines, Agriculture : ces trois secteurs contribuent à eux seul à au moins 30% du PIB (avec 13 à 15% pour l’agriculture, et pour les Mines et Hydrocarbures nous pourrons le savoir correctement que si un Audit sera fait…)
l Danger Agriculture : Loi mai 1999 sur Obten2ons Végétales (OGM)
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Crea2on (et Perte !)des richesses en Tunisie : Secteur Secondaire 1/2 l Tourisme :
l La rive Nord >re des revenus substan>els de son tourisme : Sa poli>que générale est celle du mieux-‐disant. La rive Sud, quant à elle est bien loin d’avoir ces rentabilités : Sa poli>que générale est celle du moins-‐disant.
l Industrie manufacturière :
l Privilégiant les IDE (Inves2sseurs Directs Etrangers) au lieu des IDN (Inves2sseurs Directs Na2onaux). La valeur ajoutée de ces industries n’est pas taxée pendant 5 à 10 ans, et elle est complètement rapatriée à l’étranger. Le salarié tunisien ne servant que de main d’œuvre la moins-‐disante. Pire que cela, nos industries na2onales (privées ou publiques) rentables,« vaches à lait » vivent non seulement un désengagement de la par2cipa2on de l’Etat, mais elles sont vendues à des intérêts privés. (par exemple le groupe agroalimentaire Vitalait revendu en 2012 à l’Espagnol KAIKU[9] à plus de 45% : les bénéfices de ce groupe sont donc rapatriés à l’extérieur de la Tunisie bien que les produits Vitalait con2nuent à être vendus en Tunisie en dinars). Ceci est un exemple de perte de croissance. Ces exemples sont légion : comme nos cimenteries (dont 6 appar2ennent également à des groupes espagnols), notre chaux et plâtre (groupe allemand), notre sucre[10], notre sel, mais aussi notre industrie telecom, les aéroports (Enfida),…
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Crea2on (et Perte !)des richesses en Tunisie : Secteur Secondaire 2/2 l Industrie de sous-‐traitance : Il faut dis2nguer ici entre :
l § une industrie de produc2on concevant, transformant ses propres produits en sous-‐ensembles, les assemblant pour en faire un produit final de haute valeur ajoutée, maitrisant complètement sa produc2on. Son marché peut être intérieur et extérieur.
l § une industrie d’assemblage se contentant d’importer des sous-‐ensembles et de les assembler en produit fini pour ensuite les exporter. Son marché est complètement dépendant du donneur d’ordre extérieur.
l § Une industrie de co-‐traitance travaillant dans une logique de partenariat à risques et bénéfices partagés. Ici, la concep2on et la produc2on sont partagées. Son marché est co-‐dépendant de la bonne intelligence des deux partenaires tunisiens et étranger.
l Secteur secondaire :
l Industrie de Produc2on : Industrie na2onale illogique et fonc2onnant (volontairement?) à perte : Un exemple de la perte de valeur ajoutée : la raffinerie de pétrole de la STIR.
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Perte de la Valeur Ajoutee : Exemple de la STIR
l La Tunisie dispose d’une raffinerie à Bizerte appelée STIR (Société Tunisienne des Industries de Raffinage) : Créée en 1961 par la Tunisie et le groupe pétrolier italien ENI, ceve raffinerie ne sert pas à raffiner le pétrole tunisien d’excellente qualité, qui est totalement exporté brut ! Ceve raffinerie sert à raffiner du pétrole importé, de mauvaise qualité, produisant ainsi peu de valeur ajoutée (Si par exemple le baril vaut 100, la vente des produits de son raffinage vaudra par exemple 200).
l -‐ pétrole tunisien extra-‐sweet -‐-‐> Construc2on d’une Raffinerie à forte capacité pouvant traiter notre pétrole et celui des voisins -‐-‐> Raffinage en Tunisie Haute Valeur Ajoutée -‐-‐> Mul2plica2on de la Valeur Ajoutée par 10-‐50-‐100 -‐-‐> exporta2on du surplus de produc2on -‐-‐> poliEque de thésaurisaEon. malheureusement nous avons choisi ceci :
l -‐ pétrole tunisien extrat-‐sweet -‐-‐> Exporta2on totale : vente brute sans aucune VA -‐-‐> importa2on pétrole basse qualité -‐-‐> Construc2on d’une Raffinerie à faible capacité pour traiter le pétrole étranger de basse qualité -‐-‐> Raffinage à Faible valeur ajoutée <10 -‐-‐> importa2on du manque de produits transformés au prix du marché interna2onal -‐-‐> poliEque d’endebement.
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Secteur Ter2aire
l Secteur ter2aire : fort développement des NTIC (Technologies de l’Informa2on et de la Communica2on) ainsi que des services à haute valeur ajoutée (tourisme médical,…) mais prédominance de service offshore comme les centres d’appel téléphoniques.
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Les germes de la dépendance économique
l Du fait des déséquilibres d'une économie dispersée faisant très peu d'intégra2on entre ses secteurs Primaires, Secondaires et Ter2aires :
l renonçant méthodiquement à la créa2on de richesses propres, s’endevant pour combler ces déficits budgétaires chroniques, et pour rembourser sa deve en vendant les secteurs les plus juteux de l’économie.
l s’engageant sauvagement sur des poli2ques de libre échange, sans faire d'ouverture sectorielle choisie et sans protéger et renforcer ses « pépites » ou « vaches à lait » privées et publiques.
l Renonçant à cause de sa deve extérieure à sa souveraineté économique en appliquant le diktat des « partenaires interna2onaux » : Poli2que macro-‐économique dictée par le FMI, les autres Ins2tu2ons Financières Interna2onale ainsi que les partenaires commerciaux "donneurs d'ordre". Jusqu'au 14 janvier 2011, la Tunisie avait toujours été considérée comme le bon élève du FMI (voir la dernière allocu2on de Dominique Strauss Kahn à ce sujet...). Le FMI d’ailleurs siège carrément à la Banque Centrale de Tunisie.
l Orientant à plus de 80%, son industrie vers la sous-‐traitance à faible valeur ajoutée : Partenaire quasi-‐exclusif : l'Europe.
l Ne pouvant absolument pas supporter un choc exogène vu sa très forte dépendance économique extérieure,: La situa>on économique tunisienne est une situa>on de survie. Il est impossible de maintenir ceMe absence de stratégie économico-‐industrielle telle quelle.
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Conséquence de ceve poli2que de suivisme économique
l Déséquilibre de l'Emploi : Un déséquilibre structurel s'est installé : celui de l'inadéqua2on entre la forma2on scolaire/universitaire/professionnelle et un 2ssu industriel capable d'absorber ces diplômés.
l Fuite des cerveaux
l Dépression sociale
l Baisse du niveau de qualifica2on et fonc2onnement en « Mode Dégradé » : à Nivellement par le bas obligatoire
l La Révolte, la Révolu2on, la Guerre Civile : les évènements qui ont suivi après le 17 Décembre 2010 sont des évènements qui viennent d'une souffrance profonde. Ils sont toujours ancrés dans la popula2on, en tension pouvant se libérer à n'importe quel moment, et ne disparaitront que quand l'économique et la jus2ce sociale seront au moins résolus...
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Pré-‐Conclusion : peEt clin d’œil à certains discours "économiques" populistes post 14 Janvier 2011
l Lorsqu’on veut comparer deux systèmes, ils doivent se valoir« dimensionnellement », et doivent à minima contenir les mêmes dynamiques de
développement.
l Dire par exemple que la Tunisie peut devenir un nouveau Singapour est une hérésie, car dimensionnellement nos deux pays n’ont absolument rien à voir entre eux.
l Voici quelques données compara2ves, grosse maille. Tunisie : PIB = 50 Milliards de $ -‐ Superficie : 164 000 km2 soit 250 fois la taille de Singapour. -‐ Popula2on : 12 000 000 habitants (dont 1,2 àl'étranger) -‐ 65 Hab/km2 -‐ Enseignement : 6% du Budget naEonal/an consacré (en 2013, à peu près 2Milliards de $). Aucune Université au classement de Shanghai. -‐ Economie Tunisienne : Ressources naturelles abondantes. Secteur primaire vendu en vrac, secteur secondaire na2onal quasi inexistant (industrie exportatrice IDE dominante), secteur ter2aire développé. 1 militaire pour 300 habitants. Les fronEères sont une véritable passoire. Singapour : PIB = 250 Milliards de $ soit 5 fois le PIB Tunisien. -‐ 700 km2 = 1/250ème de la Tunisie. -‐ >5 Millions d'habitants = ½ Popula2on Tunisienne. -‐ Densité : > 7 000 hab/km2 et donc > 100 fois le nombre de tunisien au km2 ! -‐ Enseignement : 20% du Budget naEonal/an consacré (12 Milliards de $/an. >3 fois le budget consacré par la Tunisie en pourcentage et > 6 fois en argent inves2t) . Universités au top 500 du classement de Shanghai. -‐ Economie : Aucune ressource naturelle. Secteur secondaire (industrie hightech) et ter>aire à très haute valeur ajoutée (services financiers : plaque tournante mondiale de la finance interna2onale, supplantant bientôt la Suisse. secret bancaire & paradis fiscal, lessiveuse interna2onale d'argent pas forcement propre). -‐ Importe plus de 50% de son eau de la Malaisie et de l'Indonésie. -‐ Importe la quasi totalité de ses besoins en nourriture. Autosuffisance alimentaire impossible. -‐ Budget de l'armée : > 6% du PIB soit plus de 10 Milliards de $/an. 72 000 Militaires+350 000 réservistes. PraEquement 1 Militaire pour 10 habitants. L'ile est une véritable forteresse armée jusqu’aux dents.
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Exemple de plannifica2on stratégique sur 50 ans : la Corée du Sud. Un Etat régulateur et Fort
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Un Etat régulateur et Fort l "L’interven2on des pouvoirs publics a longtemps été dominée par une poli2que commerciale combinant mesures protec2onnistes et fortes incita2ons aux exporta2ons pour protéger et surmonter les débouchés limités du marché intérieur et une poli2que industrielle et technologique de croissance par l’inves2ssement donnant successivement la priorité, dans le cadre de plans quinquennaux, à l’industrie lourde et chimique (années 1960 et 1970), à l’industrie automobile, navale et électronique (années 1980 et 1990), enfin aux nouvelles technologies et à l’industrie de l’informa2on (depuis les années 1990).
l La plupart de ces orienta2ons ont entraîné des résultats spectaculaires et la Corée du Sud occupe aujourd’hui les tous premiers rangs mondiaux dans la construc2on navale, la pétrochimie et la sidérurgie, l’automobile, l’électronique grand public, les mémoires électroniques ou les communica2ons (internet à haut débit et téléphonie mobile 4G). Le pays émerge même comme un concurrent sérieux des grandes puissances nucléaires comme l’a montré en 2009 le contrat conclu avec les Emirats arabes unis au détriment de la France."
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Conclusion : Après le Diagnos2c, l’Ac2on ! l Inves2ssement massif dans l’Educa2on, l’Enseignement Supérieur et la R&D.
l Réflexion stratégique et prospec2ve sur l'établissement d'une industrie na2onale (publique et privée) à haute valeur ajoutée, ambi2euse et perenne. Plans Quinquennaux et Décennaux
l Placer la Veille Economique et Technologique au premier rang des priorités.
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Créa2on de Richesses Durables = Créa2on de la Valeur Ajoutée Durable l Maitrise et Entre2en du Savoir
l Evolu2on Techno-‐Scien2fique
l Applica2ons Industrielles
l Améliora2on Con2nue
l Créa2on Valeur Ajoutée Durable
l Créa2on de Richesses Durables
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« L’avantage compara>f est celui du Savoir : c’est lui qui engendre la Puissance Economique. »
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Différentes sources d’énergies durables et rentables : Centrale Solaire
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Différentes sources d’énergies durables et rentables : transforma2on de l’énergie solaire en énergie thermique
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Différentes sources d’énergies durables et rentables : Bio-‐Gaz cycle complet
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Différentes sources d’énergies durables et rentables : marée-‐motrice et centrale à Spiruline
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Différentes sources d’énergies durables et rentables : Bio-‐Pétrole par la cul2va2on de la spiruline
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Enjeux Mondiaux des 15 prochaines années : le triangle EAU-‐AGRICULTURE-‐ENERGIE l Les enjeux socio-‐économiques et industriels majeurs de ce Siècle, renvoient obligatoirement à trois points principaux in>mement liés : l’EAU, l’AGRICULTURE et l’ENERGIE.
l Deux façons d’aborder ces deux besoins nécessaires à toute vie existent : l Celle du XXème Siècle : u2liser ces ressources jusqu’à l’épuisement l Celle du XXIème Siècle : u2liser ces ressources ra2onnellement en les renouvelant.
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Avis des Cabinets d'Analyse Stratégique et de diverses agences gouvernementales (NSA)
l Le Trend Compendium 2030, dernier rapport du cabinet de conseil stratégiques Roland Berger parle quant à lui
l -‐ d’une augmenta2on de 53% des besoins en eau pour l’ac2vité humaine d’ici 2030 : 75% de ceve augmenta2on viendra des pays développés.
l -‐ d’une augmenta2on de 26% des besoins en énergie primaire.
l -‐ d’une augmenta2on de 27% des besoins en nourriture.
l hvps://www.rolandberger.com/exper2se/trend_compendium_2030/scarcity_of_resources.html
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Evolu2on Besoins Energe2ques horizon 2030
Evolu2on Besoins Hydriques horizon 2030
Evolu2on Besoins Alimentaires horizon 2030
Geopoli2que de l’Eau : Top 1 des Priorités
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Technologies Letales et Spécula2on Financiere : Exemple de la fractura2on hydro-‐chimique
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Technologies Letales et Spécula2on Financiere : Exemple de la fractura2on hydro-‐chimique
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Quelques Ruptures Technologiques : Exemple de l’Energie Fossile
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Quelques Ruptures Technologiques : Exemple de l’Energie Fossile
l Les solu2ons du triangle E-‐A-‐E, durables, renouvelables et respectueuses de l'environnement existent en quan2té et en qualité; elles commencent même à emerger de façon visible (comme à l'exemple de l'Australie qui dans un horizon de moins de 10 ans produira du bio-‐pétrole créé à par2r d'algues, à un coût< 50 cts le litre, visant un revenu de 50 Milliards de $/an et 50 000 emplois créés par an pour ceve nouvelle industrie).
l hvp://futuredirec2ons.org.au/publica2ons/associate-‐papers/1044-‐food-‐and-‐fuel-‐forever.html
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Changement de Paradigme Energe2que : l’Après-‐Pétrole : la Quant-‐e de Nano Flow Cell
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