classe de cm2 mme dubarry année...
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Classe de CM2 Mme Dubarry Année 2012/2013
Grammaire Gram 1. La phrase
Gram.2. Les types de phrases
Gram.3. Forme affirmative et forme négative Gram.4. Phrase simple/phrase complexe Gram.5 .Le sujet du verbe
Gram.6 .Les compléments d’objet
Gram.7 .L’attribut du sujet
Gram.8. Les compléments circonstanciels
Gram.9 .L’adverbe
Conjugaison Conj 1: Le verbe
Conj.2. L’infinitif et les groupes
Conj.3. Les modes Conj.4. Le présent Conj.5. L’imparfait
Conj.6. Le passé composé
Conj.7. Le passé simple
Orthographe ORTH.1. Lettres muettes et mots invariables ORTH.2. Les homophones
ORTH.3. Les noms féminins -é , té ou tié ORTH.4. Les accords ORTH.5. Comment marquer le pluriel des noms. ORTH.6. Les consonnes doubles en début de mot
ORTH.7. Le participe passé ORTH.8. Le participe présent
Vocabulaire VOC.1. Le dictionnaire VOC 2. La formation des mots
VOC.3. Les préfixes VOC.4. Les suffixes
VOC.5. Les niveaux de langue VOC.6. Le sens des mots
VOC.7. Les synonymes VOC.8. Les contraires
VOC.9. Les homonymes VOC.10. Les sigles et les abréviations
Rédaction EE.1. Répondre à des questions de lecture EE.2. Savoir écrire un résumé
EE.3. Savoir écrire un récit EE.4. Savoir écrire la description d’un personnage
EE.5. Savoir écrire la description d’un paysage EE.6. Savoir écrire un dialogue
EE.7. Savoir exprimer des sentiments EE.8. Savoir donner son avis
EE.9. Savoir écrire une saynète EE.10. Savoir écrire une BD
EE.11. Savoir écrire un compte-rendu EE.12. Savoir écrire une poésie
Gram.10. Le groupe nominal
Gram.11. Les noms
Gram.12. Les déterminants
Gram.13. Les expansions du nom
Gram.14. La ponctuation
Gram.15. Classes et fonctions
Gram.16. Les conjonctions
Gram.17. L’analyse grammaticale
Conj.8. Le futur
Conj.9 . Le futur antérieur
Conj.10 .Le présent de l’impératif
Conj.11. Le présent du conditionnel
Conj.12. Les verbes d’état
Conj.13. La voix passive
Conj 14. La concordance des temps
Conj 15. Le participe passé
Gram 1 : LA PHRASE
La phrase est une suite ordonnée de mots qui a un sens. A l’écrit, la phrase commence par une
majuscule et se termine par un point.
La phrase comporte un nombre plus ou moins grand de mots. Elle peut n’avoir qu’un seul
mot.
Une phrase comporte le plus souvent un sujet, un verbe, un ou plusieurs compléments.
Les phrases comportent le plus souvent des verbes conjugués. Ce sont des phrases
verbales. Certaines phrases ne comportent aucun verbe ; ce sont des phrases non-
verbales. (Elles se comprennent en contexte.)
Gram.2. LES TYPES DE PHRASES
La phrase déclarative Une phrase déclarative raconte un événement, donne une information. Elle se termine toujours
par un point simple.
Ex : Aujourd’hui il fait beau. ………………………………………………………………………………
La phrase interrogative Une phrase interrogative pose une question. Elle se termine toujours par un point
d’interrogation. Les différentes constructions des phrases interrogatives :
- On remplace le point simple par un point d’interrogation. La belette est un carnivore ?
- On inverse le pronom sujet et on ajoute un trait d’union. Peux-tu ouvrir la porte ?
- On utilise un pronom de reprise. Le corbeau part-il en automne ?
- On utilise des mots interrogatifs. Quand pars-tu en Australie ?
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
La phrase injonctive (impérative) Une phrase injonctive donne un ordre, un conseil, une interdiction. Les différentes
constructions des phrases injonctives :
- Un verbe conjugué au présent de l’impératif. Protégez les hérissons.
- Un verbe employé à l’infinitif. Protéger les hérissons.
Attention ! Elle peut se terminer par un point d’exclamation ! Ne joue pas avec le feu !
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… La phrase exclamative Une phrase exclamative exprime un sentiment fort (colère, surprise, impatience). Elle se
termine toujours par un point d’exclamation.
Ex : C’est faux! Quel menteur ! Comme il est méchant !
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………. Chaque phrase peut être rédigée dans les 4 types. Il faut pour cela la transformer.
Phrase déclarative Phrase interrogative Phrase exclamative Phrase impérative
Tu manges une pomme.
Est-ce que tu manges une pomme ?
Manges-tu une pomme ?
Tu manges une pomme !
Mange une pomme.
Mange une pomme !
Gram.3. FORME AFFIRMATIVE ET FORME NEGATIVE Tous les types de phrases peuvent être à la forme affirmative ou négative :
Type Forme affirmative Forme négative
Déclaratif Le garagiste répare la voiture. Le garagiste ne répare pas la voiture.
Interrogatif Ce garagiste répare-t-il la voiture ?
Ce garagiste ne répare-t-il pas la voiture ?
Exclamatif Ce garagiste se tue au travail ! Ce garagiste ne se tue pas au travail !
Impératif Réparez cette voiture. Ne réparez pas cette voiture.
Pour affirmer quelque chose, dire que l’on est d’accord, on utilise la forme affirmative.
Ex : Léa est contente. ……………………………………………………………………………………………………………………………………………. Pour nier quelque chose, dire son désaccord, on utilise la forme négative.
Ex : Léa n’est pas contente. Pour la forme négative on utilise les négations suivantes :
ne (ou n’)............pas ne (ou n’)............rien ne (ou n’)............personne
ne (ou n’)............jamais ne (ou n’)............plus……………………………………………………………………………………………
Gram.4. PHRASE SIMPLE/PHRASE COMPLEXE Une phrase simple contient un seul verbe conjugué, c’est une proposition indépendante. Ex :
Je vais à l’école. (Phrase simple) ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Une phrase complexe contient plusieurs verbes conjugués. Chaque partie de la phrase qui
comporte un verbe conjugué s’appelle une proposition. Les propositions peuvent être
juxtaposées, coordonnées, subordonnées.
- Les propositions juxtaposées sont séparées par des virgules, ou deux points : La souris file vers le buffet, grignote des grains de riz, entend du bruit, se sauve. 4 propositions ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
- Les propositions coordonnées sont reliées par une conjonction de coordination : (mais, ou,
et, donc, or, ni, car) Des éclairs strient le ciel et le tonnerre gronde.
- Les propositions subordonnées.
1. La proposition subordonnée relative complète un nom , elle est introduite par le
pronom relatif (qui, que). Le nom complété est l’antécédent du pronom relatif. La maison qui a des volets bleus est au bout de la rue.
2. La proposition subordonnée conjonctive complète le verbe d’une autre proposition
appelée proposition principale. Elle peut être introduite par « que » Les alpinistes savent que la montagne est dangereuse.
Gram.5 .LE SUJET DU VERBE C’est le sujet qui commande l’action du verbe dans la phrase. Le sujet fait varier le verbe en
nombre et en personne. Le verbe s’accorde toujours avec le sujet.
Un même sujet peut commander plusieurs verbes.
Un verbe peut avoir plusieurs sujets.
Le repérage du sujet :
Le sujet répond aux questions :
Qui + verbe ? Qui siffle ? qui roucoule ?
Qui est-ce qui + verbe ? Qui est-ce qui siffle ?
Qu’est ce qui + verbe Qu’est ce qui te plait ?
Le sujet peut être encadré par « c’est……qui »
Le lion rugit C’est le lion qui rugit
Le sujet peut être :
Un pronom : Ils refusent l’argent.
Un groupe nominal : Les paysans du village refusent l’argent.
Un verbe à l’infinitif Troquer n’est pas voler.
Un nom propre : Marie refuse l’argent.
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Gram.6 .LES COMPLEMENTS D’OBJET
Le complément d’objet direct (COD) • Le complément d’objet direct désigne l’objet de l’action. Il suit généralement directement le
verbe qu’il complète. Il n’y a pas de préposition. • Le complément d’objet direct répond aux questions
qui ? ou quoi ?
Ex : Le chat attrape deux souris. Le chat attrape quoi ? deux souris. On ne peut pas le supprimer
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Le complément d’objet indirect (COI) Le C.O.I. est séparé du verbe par une préposition. (à , de, pour, aux, contre, …).
Il répond aux questions : à qui ?, de quoi ?…etc.
Ex : Ce clown plaît aux enfants. à qui ? “ aux enfants ”.
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Le complément d’objet second (COS) C’est un COI dans une phrase où il y a déjà un COD ou un premier COI. En général, il répond
à la question à qui ? à quoi ? de qui ? de quoi ?
Il donne un bonbon à son fils.
Il parle de cet événement à sa femme. ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Gram.7 .L’ATTRIBUT DU SUJET L'attribut du sujet sert à dire comment est le sujet.
Ex : M. Le Gall est agent de police. attribut du sujet Ce peut être un nom, un groupe nominal ou bien un adjectif qualificatif.
Ex : Ce gâteau est rose. ( adj qual.) Papa est un bon menuisier. ( G. N.)
L’attribut est relié au sujet par un verbe d’état (avoir l’air, demeurer, être, paraître,
devenir, rester, sembler…) Il s’accorde avec le sujet.
Ex : Agnès et Julie sont belles.
Comment différencier AdS et COD ? Qu’est-ce qu’un attribut du sujet ?
L’attribut du sujet peut être :
· un adjectif : Il est courageux.
· un nom : Il est pompier.
· un groupe nominal : Il est un pompier courageux.
L’attribut du S désigne la même personne que le GS.
Ma maitresse est la directrice de l’école.
Le COD ne désigne pas la même personne que le GS. Ma mère rencontre la directrice de l’école.
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Gram.8. LES COMPLÉMENTS CIRCONSTANCIELS Ce sont des constituants facultatifs : on peut les déplacer ou les supprimer.
Ils permettent de préciser dans quelles circonstances se déroule l’action exprimée par le verbe.
Les principaux Compléments Circonstanciels sont :
- le CC de Lieu (où ?) ex : Il habite dans un village. - le CC de Temps (quand ?) ex : Elle arrive dans cinq jours. - le CC de Manière (comment ?) ex : Il a accepté de bon coeur. - le CC de Cause (pourquoi ?) ex : On sursaute de peur. - le CC de But (dans quel but ? à quelle fin ?) ex : Elle court en vue d’une médaille.
On peut en ajouter d’autres (condition, opposition, accompagnement ...)
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Gram.9 .L’ADVERBE L’adverbe modifie le sens d’un verbe, d’un adjectif, ou d’un autre adverbe. Il est composé d’un
mot ou d’un groupe de mots invariables. Lorsqu’il est formé de plusieurs mots, il s’agit d’une
locution adverbiale. La baleine plonge facilement Il arrivera tôt. Il arrivera plus tôt. C’est très étrange. Adv adv adv adv adv
Le vent souffle de plus en plus fort. Locution adverbiale
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Gram.10 .LE GROUPE NOMINAL
Le groupe nominal est formé au minimum d’un nom et d’un déterminant. Le chat
Il peut être complété par une ou plusieurs expansions : Le petit chat avec une longue queue
Comment se font les accords dans le GN ?
Les déterminants, les adjectifs et le verbe de la proposition subordonnée relative s’accordent
en genre et en nombre avec le nom noyau.
Si un adjectif se rapporte à plusieurs noms :
· noms au masculin => adjectif au masculin pluriel.
· noms au féminin => adjectif au féminin pluriel
· noms genres différents => adjectif au masculin pluriel
Gram.11. LES NOMS Le nom sert à nommer les personnes, les animaux, des lieux, les objets, des sentiments.
Le nom propre ne convient qu’à une seule personne, un seul animal ou un seul lieu en
particulier
Exemple : Anne, la France, Toulouse, St Orens,…………………………………………………………….
Les noms propres sont faciles à reconnaître : ils commencent toujours par une majuscule.
Le nom commun convient aux personnes, aux animaux et aux choses en général.
Il peut désigner des éléments animés : un écolier, un cheval
Ou des éléments inanimés concrets, que l’on peut voir, entendre, sentir :Le cartable, le printemps.
La plupart des noms communs sont précédés d’un déterminant.
Le genre d'un nom est soit féminin, soit masculin. Lorsque le déterminant et le nom sont
au féminin, l'adjectif qualificatif se met lui aussi au féminin. (Il s'accorde en genre). En général
il prend un e à la fin. Ex : une jolie casquette verte. Mais parfois : On ajoute un accent grave. Ex : une boulangère On transforme la lettre finale. Ex : un chanteur, une chanteuse On change la consonne finale. Ex : un sportif, une sportive On double la consonne finale et on ajoute un –e. Ex : un pharmacien, une pharmacienne.
Le nombre d'un nom est soit singulier, soit pluriel. Pour marquer le pluriel d’un nom, on met en général un s à la fin. Ex : une fille, des filles …………………………..…………………………………………………….
Les noms qui se terminent par -s, -x, -z au singulier ne changent pas une souris/ des souris un nez /des nez ……………………………………………………………………
Sept noms en –ou se terminent par –oux au pluriel :
Des hiboux, des joujoux, des poux, des bijoux, des cailloux, des choux, des genoux.
Certains noms ont un singulier et un pluriel très différents :
Un œil des yeux …………………………………………………………….
Dans la phrase, le pluriel du sujet entraîne le pluriel du verbe. Ex : Le joli chat miaule. Les jolis chats miaulent. Les noms composés forment leur pluriel selon la classe des mots qui les composent.
Des poissons-chats des porte-cartes
Gram.12. LES DETERMINANTS
Le déterminant accompagne le nom, il indique toujours le nombre du nom et le plus souvent son
genre. Il existe plusieurs classes de déterminants :
Article indéfini désigne quelque chose ou quelqu’un dont on ne sait rien : un, une, des.
Article défini désigne quelque chose ou quelqu’un dont on a parlé: la, le, l’, les.
Article contracté : au (à + le), aux (à + les), du ( de + le), des ( de + les)
Déterminant démonstratif désigne, montre quelqu’un ou quelque chose : ce, cet, cette, ces
Adjectif possessif indique à qui appartient ce dont on parle : mon, ton, son, ma, ta, sa, mes,
tes, ses, notre, votre, leur, nos, vos, leurs.
Adjectifs interrogatifs : combien de et quel (dans une phrase interrogative) Adjectifs exclamatifs quel, combien de et que de (dans une phrase exclamative) Adjectifs indéfinis : chaque, plusieurs, aucun, certains, quelques…….
Le déterminant précède toujours un nom.
Gram.13. LES EXPANSIONS DU NOM
L’ADJECTIF QUALIFICATIF Il précise le nom qu’il accompagne Ex : un petit livre passionnant Les fonctions de l’adjectif qualificatif :
Si l'adjectif qualificatif sert à préciser un nom commun, il se place avant ou après lui.
On dit dans ce cas qu'il est épithète du nom.
Ex : La neige fraîche crissait sous les pneus. Un énorme nuage cachait le soleil.
S’il est séparé du nom qu’il qualifie par une virgule, ont dit qu’il est apposé. Ex : Ce coureur, rapide, a amélioré ses performances.
Placé après un verbe d’état, c’est un attribut du sujet.
Le jeune girafeau semble fragile. Il parait inquiet. L’accord de l’adjectif
L’adjectif qualificatif épithète s’accorde en genre et en nombre avec le nom qu’il qualifie. Un petit chien blanc des petits chiens blancs des petites chiennes blanches
L’adjectif qualificatif attribut s’accorde avec le sujet du verbe d’état . Ces chatons sont joueurs ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
LE COMPLEMENT DU NOM.
Le complément du nom est un groupe nominal qui précise le sens d’un nom. Il est relié au nom
par une préposition : à, de, du, en, avec, sans… Un plat à tarte Un plat de spaghettis Un plat en porcelaine Un plat du jour
LA PROPOSITION SUBORDONNEE RELATIVE La proposition subordonnée relative est une expansion du nom. Elle est introduite par un
pronom relatif : (qui, que, quoi, dont, où, lequel, laquelle..) Elle comporte un verbe conjugué.
Le gâteau au chocolat que je préfère est sur la table
Le gâteau au chocolat qui est sur la table est mon préféré.
Le gâteau au chocolat dont je vous ai parlé est prêt.
Gram.14. LA PONCTUATION
Les signes de ponctuation en fin de phrase · Le point [ . ] : marque la fin d’une phrase déclarative
· Le point d’exclamation [ ! ] : marque la fin d’une phrase exclamative ou injonctive.
· Le point d’interrogation [ ? ] : marque la fin d’une phrase qui pose une question
· Les points de suspension [ … ] : indiquent qu’une suite est possible.
Les signes de ponctuation en milieu de phrase · La virgule [ , ] : sert a séparer des mots ou des groupes de mots et à marquer une petite
pause
· Le point-virgule [ ; ] : marque une pause plus importante que la virgule
· Les deux-points [ : ] : introduisent une explication ou une énumération.
Les signes de ponctuation en début de phrase · Les tirets [ — ] : indiquent un changement de personnage dans un dialogue
· Les parenthèses [ ( ) ] : donnent une précision
· Les guillemets [ ≪ ≫ ] : indiquent que quelqu’un parle.
Gram.15. CLASSES ET FONCTIONS
Qu’est-ce que la CLASSE d’un mot ? La classe grammaticale d’un mot, c’est ce qu’il est. 1 mot = 1 classe
Le dictionnaire, avant de donner le sens d’un mot, nous donne sa classe. (verbe, nom, adjectif…)
La classe d’un mot ne change jamais. Le mot garde toujours sa classe et ce peut importe sa
place dans la phrase.
Qu’est-ce que la FONCTION d’un mot ? Un mot a toujours la même classe, mais il peut occuper différentes fonctions, différents rôles
dans la phrase.
1 mot = plusieurs fonctions Un mot peut être sujet, COD, CC… La fonction varie.
Le chat mange. La fille attrape le chat. S COD
Distinguer classe et fonction Tu es un garçon ou une fille et ça c’est ta nature (ta classe) et ça ne changera jamais.
Par contre, selon l’endroit où tu te trouves, ta fonction change. Quand tu es à l’école, tu es un(e)
élève, quand tu es avec tes parents, tu es leur enfant….
Les classes
Verbe
Nom
Pronom
Déterminant
Adjectif
Adverbe
Préposition
Conjonction
interjection
Les Fonctions
Verbe
Sujet
Complément du nom
Complément d’objet direct
Complément d’objet indirect
Complément d’objet second
Attribut du sujet
Complément circonstanciel
Gram.16. LES CONJONCTIONS
Qu’est-ce qu’une conjonction ?
Une conjonction est un mot invariable qui sert à relier des mots qui ont la même fonction.
Il existe deux types de conjonction :
· la conjonction de coordination,
· la conjonction de subordination.
Les conjonctions de coordination La conjonction de coordination est un mot invariable qui sert à relier des mots qui ont la
même fonction ou deux propositions indépendantes.
mais - ou - et - donc - or - ni - car
Les conjonctions de subordination La conjonction de subordination est invariable. C’’est un mot ou un groupe de mots qui sert a
relier une proposition principale et une proposition subordonnee conjonctive.
comme, lorsque, parce que, puisque, quand, que, quoique, si
Gram.17. L’ANALYSE GRAMMATICALE
Faire l’analyse grammaticale, c’est donner la nature d’un mot, puis indiquer sa fonction dans la
phrase.
· Le nom : sa nature (nom commun ou nom propre), son genre (masculin ou féminin), son nombre
(singulier ou pluriel) et sa fonction (sujet du verbe X, COD, CC, attribut du sujet X).
· Le déterminant : sa nature (article, déterminant possessif…), son genre, son nombre et sa
fonction (détermine le nom X).
· L’adjectif qualificatif : sa nature (adjectif qualificatif), son genre, son nombre et sa fonction
(épithète du nom X ou attribut du sujet X).
· Le pronom personnel : sa nature (pronom personnel), son genre, son nombre et sa fonction
(sujet ou complément du verbe X).
· Le verbe : sa « carte d’identité » : infinitif, groupe, voix, personne, nombre, temps et
mode. fait : verbe faire, 3eme groupe, voix active, 3eme personne du singulier de present de l’indicatif.
· L’adverbe : sa nature (adverbe), mot invariable et sa fonction (modifie le sens de l’adjectif,
du verbe X ou complément CC de temps, lieu, manière).
· La préposition : sa nature (adverbe), mot invariable et sa fonction (unit le complément au
mot).
CONJUGAISON
CONJ.1. LE VERBE Le verbe est le seul mot de la phrase qui se conjugue.
Il porte les marques du temps et de la personne.
Le verbe change de forme suivant le moment ou se passent les évènements, les actions. L’an dernier nous étions au CM1 Cette année nous sommes au CM2 l’année prochaine nous serons en 6° Passé Présent Futur
Un verbe varie selon la personne à laquelle il est conjugué.
Les pronoms personnels sont des mots que l'on peut utiliser à la place d'un groupe nominal
sujet.
On les numérote (1ère, 2e, 3e) et on différencie le singulier et le pluriel.
je parle... GN exemples pronom personne
de moi moi, Arthur, roi de
Bretagne je 1ère personne du singulier
de toi toi, mon fils tu 2e personne du singulier
de quelqu’un ou
de quelque chose
mon grand ami la boulangère
Il /elle
on 3e personne du singulier
de moi et d'autres mes amis et moi nous 1ère personne du pluriel
de toi et d'autres (sans
moi) tes amis et toi vous 2e personne du pluriel
de plusieurs personnes
ou
de plusieurs choses
les oiseaux migrateurs
des pommes de terre
ils
elles 3e personne du pluriel
CONJ.2. INFINITIF ET GROUPES Le verbe a une forme non conjuguée, c’est l’infinitif. Dans les dictionnaires on trouve les
verbes à l’infinitif.
Pour trouver l’infinitif d’un verbe conjugué, on place «il faut » devant lui. Ex : Nous prenons le train. Il faut prendre le train.
Les verbes sont classés en 3 groupes selon la terminaison de leur infinitif.
Classer les verbes permet de les conjuguer plus facilement.
Premier groupe : les verbes en er sauf aller.
Deuxième groupe : les verbes en ir qui se terminent par « issons » à la première personne
du pluriel.
Troisième groupe : tous les autres verbes.
On dit que avoir et être sont des auxiliaires.
CONJ.3. LES MODES Les temps verbaux sont répartis en modes :
Le mode indicatif : temps du passé du présent et du futur qui se répartissent en temps simples
et temps composés :
Temps simples : passé simple, imparfait, présent, futur
Temps composés : futur antérieur, passé composé, plus que parfait, passé antérieur
Le mode impératif : Il est utilisé au présent pour donner des ordres, des conseils.
Le mode infinitif : après un verbe conjugué ; Manon adore danser
Après une préposition : avant de sortir
Pour donner des conseils, des consignes : traverser prudemment
Le mode conditionnel : Il est utilisé dans une phrase après un verbe à l’imparfait : Si nous savions jouer, nous gagnerions cette partie.
CONJ.4. LE PRESENT Le présent de l’indicatif est employé dans plusieurs cas :
Pour raconter ce que l’on fait, ce que l’on dit, au moment où l’on parle. J’arrive à la porte.
Pour expliquer quelque chose qui est toujours vrai. En été, il fait chaud.
Pour raconter des faits historiques (présent historique) Napoléon est sacré empereur en 1804. Au présent de l’indicatif, les verbes du 1er groupe se terminent ainsi :
-e, -es, -e, -ons, -ez, -ent.
C’est aussi le cas pour certains verbes du 3ème groupe comme : ouvrir, cueillir, couvrir, offrir…
offrir Dessiner
J’offre
Tu offres
Il offre
Nous offrons
Vous offrez
Ils offrent
Je dessine
Tu dessines
Il dessine
Nous dessinons
Vous dessinez
Ils dessinent Les verbes en – ier, - ouer, - uer ont des –terminaisons que l’on n’entend pas, sauf à la 1ère et à la 2°
personne du pluriel. Ex : il secoue, je scie, il distribue.
Les verbes en –cer prennent un –ç à la 1ère personne du pluriel. Ex : Nous plaçons. Les verbes en –ger prennent un –e entre le –g et le –o à la 1ère personne du pluriel.
Ex : Nous partageons. Les verbes du 2ème groupe et la plupart des verbes du 3ème groupe se terminent par :
-s, -s, -t, -ons, -ez, -ent Ex : Je finis La plupart des verbes en –dre se terminent par :
- ds, -ds, -d, -ons, -ez, -ent. Ex : Je prends, tu prends, il prend, nous prenons
Les verbes pouvoir, vouloir, valoir ont une conjugaison particulière au présent de l’indicatif : -
x, -x, -t, -ons,-ez, - ent.
CONJ.5. L’IMPARFAIT L’imparfait est un temps du passé. Dans un récit il permet de présenter le cadre des évènements
et de décrire les éléments du décor.
A l’imparfait, les verbes de tous les groupes ont des terminaisons identiques à la même
personne : - ais, - ais, - ait ,- ions, - iez, -aient.
Exemple : j’avais, tu avais, il avait, nous avions, vous aviez, ils avaient. Les particularités de certains verbes en –er :
Les verbes en –ier : plier nous pliions ; vous pliiez
Les verbes en –cer : avancer j’avançais tu avançais elle avançait ils avançaient
Les verbes en –ger : charger : je chargeais ; tu chargeais ; elle chargeait ; ils chargeaient.
CONJ.6. LE PASSE COMPOSE Quand un verbe est formé de deux mots, il est à un temps composé. Le premier mot s’appelle
l’auxiliaire, il change avec la personne ou le temps. Le deuxième mot s’appelle le participe passé. Ex : Le chien a aboyé « a » est l’auxiliaire, « aboyé » est le participe passé du verbe aboyer.
Le passé composé permet de rapporter des évènements qui se sont déroulés et qui sont
achevés.
Le passé composé se construit avec le présent de l’auxiliaire être ou avoir et le participe
passé du verbe conjugué.
Le participe passé se termine de différentes façons suivant l’infinitif du verbe.
-é verbes du 1er groupe + aller, être et naître
-i verbes du 2° groupe et la plupart des verbes du 3° Groupe qui se terminent par –ir.
-is ou -u apprendre appris ; remettre remis ; vouloir voulu ;………………………………….
-t faire fait offrir offert éteindre éteint………………………………………………………………………….
Avec l’auxiliaire avoir, le participe passé ne s’accorde pas avec le sujet
Exemple : J’ai donné, tu as donné, nous avons donné, vous avez donné, ils ont donné. Le passé composé peut aussi se construire avec l’auxiliaire être
Avec être, le participe passé s’accorde avec le sujet.
Exemple : masculin : je suis allé, tu es allé, nous sommes allés, vous êtes allés, ils sont allés. Féminin : je suis allée, tu es allée, elle est allée , nous sommes allées, vous êtes allées, elles sont allées. …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
CONJ.7. LE PLUS QUE PARFAIT, le passé antérieur et le futur antérieur Le plus que parfait se construit avec l’imparfait de l’auxiliaire être ou avoir et le participe
passé du verbe conjugué.
Le passé antérieur se construit avec le passé simple de l’auxiliaire être ou avoir et le
participe passé du verbe conjugué.
Le futur antérieur se construit avec le futur de l’auxiliaire être ou avoir et le participe passé
du verbe conjugué.
CONJ.8. LE PASSE SIMPLE
Le passé simple est un temps du passé qui n’est plus employé à l’oral mais qui s’emploie encore beaucoup à
l’écrit. Dans un récit, il permet de raconter les évènements situés au premier pl n, qui surviennent
soudainement.
Terminaisons du 1er groupe + aller : - ai, - as, - a, - âmes, - âtes, - èrent.
Les verbes du 2ème groupe et la plupart de ceux du 3ème groupe se terminent par : - is, - is, - it, -
îmes, - îtes, - irent.
Le passé simple du verbe avoir : j’eus, tu eus, il eut, nous eûmes, vous eûtes, ils eurent .
Le passé simple du verbe être : je fus, tu fus, il fut, nous fûmes, vous fûtes, ils furent.
CONJ.9. LE FUTUR
Le futur sert à exprimer des actions, des évènements à venir dans un avenir plus ou moins
proche. Demain, j’irai pêcher.
Au futur simple, tous les verbes prennent les mêmes terminaisons, précédées de la lettre r :
ai –as –a –ons –ez –ont
Exemple : j’aurai, tu auras, il aura, nous aurons, vous aurez, ils auront. (Voir le tableau des verbes)
Au futur, le radical des verbes du troisième groupe n’est pas toujours identique à celui de
l’infinitif :
Exemple : venir : nous viendrons Faire : je ferai Voir : nous verrons prendre : je prendrai
CONJ.10. LE PRESENT DE L’IMPERATIF
L’impératif est un mode qui sert à exprimer un ordre, un conseil, une consigne, une
interdiction. Il se conjugue à trois personnes seulement.
Ex : Ouvre la fenêtre. (2ème pers singulier)
Ouvrons la fenêtre (1ère pers pluriel)
Ouvrez la fenêtre (2ème pers pluriel)
Les verbes du 1er groupe et certains autres verbes (offrir, cueillir…) se terminent par : -e, -
ons, -ez.
Tous les autres verbes ont une terminaison en : - s, - ons, - ez.
Exceptions : Aller va, allons, allez Faire fais, faisons, faites Dire dis, disons, dites
CONJ.11. LE PRESENT DU CONDITIONNEL
Comment se forme le conditionnel présent ?
Il est formé par : radical + terminaisons au futur simple de l’imparfait
Comme l’indicatif, le subjonctif ou l’impératif, le conditionnel est un mode.
・On l’utilise pour exprimer une action qui aura lieu à condition qu’une autre action ait pu avoir
eu lieu avant.
Le conditionnel présent n’est employé que lorsque la condition est à l’imparfait.
Si la condition est au présent, on utilise le présent. S’il ne pleuvait pas, tu pourrais aller te promener.
On l’utilise aussi pour exprimer un souhait. J’aimerais bien voler comme un oiseau.
CONJ.12. LES VERBES D’ETAT On classe les verbes en deux catégories : les verbes d'action et les verbes d'état.
Les verbes d'action sont des verbes qui expriment une action faite ou subie par le sujet.
Je marche. ( marche : verbe d'action) / L'arbre a été abattu par l'orage. (abattre : verbe
d'action)
Les verbes d'état sont des verbes qui expriment un état, une manière d'être du sujet
Il paraît fatigué (paraître / verbe d'état)
Les verbes d'état sont:
être, devenir, paraître, sembler, demeurer, rester, avoir l'air, passer pour.
CONJ.13. LA VOIX PASSIVE
Lorsque le verbe a un complément d’objet direct, il peur être conjugué à la voix passive :
On effectue une transformation : le COD de vient sujet. Le sujet subit l’action, il devient
complément d’agent.
Lord Parker observe les dragons
Les dragons sont observés par Lord Parker.
Au passif, les verbes sont conjugués avec l’auxiliaire être
CONJ.14. LA CONCORDANCE DES TEMPS
A / La subordonnée exprime un fait qui est simultané à celui de la proposition principale c’est à dire deux faits se produisant EN MEME TEMPS
Il pense que tu dis la vérité | Il pensait que tu disais la vérité | Il pensera que tu diras la vérité
B/ La subordonnée exprime un fait qui est antérieur à celui de la proposition principale, c'est à dire se produisant AVANT :
À chaque temps simple correspond un temps composé qui permet d'exprimer l'antériorité : présent passé composé Il pense que tu as dit la vérité futur simple futur antérieur Il pensera que tu auras dit la vérité imparfait plus-que-parfait Il pensait que tu avais dit la vérité passé simple passé antérieur Il pensa que tu eus dit la vérité
C/ La subordonnée exprime un fait qui est postérieur à celui de la proposition principale, c'est à dire se
produisant APRES : Il pense que tu diras la vérité. D/ Un fait a lieu pendant qu'un autre se passe : Je regardais la télévision quand Pierre entra. Je regardais la télévision quand Pierre est entré. E/ Subordonnée introduite par si :
Si je fais mes devoirs, je pourrai regarder la télévision. : présent / futur certitude
Si je faisais mes devoirs, je pourrais regarder la télévision. : imparfait / conditionnel hypothèse
Si j'avais fait mes devoirs, j'aurais pu regarder la télévision. : plus-que-parfait / conditionnel passé
CONJ.15. LE PARTICIPE PASSE On l’utilise de 2 manières :
· seul, en tant qu’adjectif qualificatif · avec un auxiliaire pour former les temps composés
(passé composé, plus-que-parfait, passe antérieur et futur antérieur).
Comment se forme le participe passé ?
Pour trouver le participe passe d’un verbe, il faut s’aider de la formule :
ORTHOGRAPHE
ORTH.1. LETTRES MUETTES ET MOTS INVARIABLES
En début de mot, la lettre muette peut être :
- un h muet (on peut alors faire la liaison) :un homme, des hommes ;
- un h aspiré (on ne peut pas faire de liaison) : un / haricot, des / haricots
A l’intérieur d’un mot, il s’agit :
- d’un e : un éternuement, je nettoierai, nous jouerons
- d’un p : sept, compter, baptiser, sculpter
- d’un h : chahut, thé A la fin d’un mot, pour trouver la consonne muette, on peut :
Mettre le nom ou l’adjectif au féminin :
sourd sourde étudiant étudiante franc franche Chercher un mot de la même famille :
drap draperie plomb plombier sang saigner
Les prépositions, les adverbes, les conjonctions de coordination et de subordination sont
invariables. Ils ne s’accordent ni en genre, ni en nombre.
ORTH.2. LES HOMOPHONES
Ne confonds pas a et à :
a verbe avoir au présent à la 3ème personne du singulier. Il peut être remplacé par avait :
Elle a (avait) l’air jeune. à préposition :
Ce tableau est plus joli, à mon avis. Ne confonds pas ont et on :
ont verbe avoir au présent à la 3ème personne du pluriel. Il peut être remplacé par avaient :
Ils ont (avaient) l’air jeune.
on pronom. On peut le remplacer par il ou elle ou un autre sujet singulier : On dirait
Ne confonds pas est et et :
est verbe être au présent à la 3ème personne du singulier. On peut le remplacer par était :
Il est (était) délicat. et conjonction de coordination que l’on peut remplacer par et puis : Ses yeux tournicotent et (et puis) ses fossettes ne sont pas à la bonne place.
Ne confonds pas sont et son :
sont verbe être au présent à la 3ème personne du pluriel. On peut le remplacer par étaient :
Elles sont (étaient) là. son déterminant possessif. Il précède un nom. On peut le remplacer par mon :au milieu de son (mon) nez...
Ne confonds pas la, là, l’as, l’a:
la article défini qui précède un nom ou un adjectif féminin singulier. Il peut être remplacé par
une : la (une) table la pronom personnel. Il remplace un nom féminin singulier. Il précède le verbe : La roue s’est dégonflée, qui la regonflera ? là adverbe qui indique un lieu. On peut le remplacer par ici : La mer est là l’as ou l’a contraction de le ou la et de l’auxiliaire avoir à la 2ème ou 3ème personne du singulier
du présent. On peut les remplacer par l’avais ou l’avait : Tu l’as remontée, il l’a rapportée.
Ne confonds pas où et ou :
où mot interrogatif (Où vas-tu ?) ou pronom relatif (l’immeuble où j’habite). Il indique un lieu,
parfois un moment.
ou conjonction de coordination qui indique un choix. On peut la remplacer par ou bien : Elle ira à la piscine ou (ou bien) au cinéma.
Ne confonds pas ce et se :
se pronom personnel qui précède un verbe. On peut le remplacer par me en changeant de sujet:
Il se souvient. Je me souviens. Ne confonds pas si et s’yce déterminant démonstratif qui précède un nom singulier. On peut
le remplacer par ces au pluriel: Ce chien Ces chiens ce pronom démonstratif. On l’emploie avec le verbe être, on peut souvent le remplacer par cela : Ce n’est pas le moment. Cela n’est pas le moment.
Ne confonds pas ces et ses :
ces déterminant démonstratif qui précède un nom pluriel. On peut le remplacer par ce, cet ou
cette au singulier : ces orages cet orage ses déterminant possessif qui précède un nom pluriel. On peut le remplacer par mes ou tes : ses jambes mes jambes
Ne confonds pas c’est et s’est :
c’est On peut remplacer c’ par cela : C’est un miracle cela est un miracle s’est On peut remplacer s’ par se ou par me Il s’est lamenté Il se lamente Je me suis lamenté(e)
Ne confonds pas leur et leurs : Devant un verbe, leur est invariable. C’est un pronom
personnel. On peut le remplacer par lui. Il leur (lui) était interdit de pêcher. leur devant un nom s’accorde avec lui en genre et en nombre. C’est un déterminant possessif. On
peut remplacer leur par un, une et leurs par des
Ils possèdent leur (une) cabane et leurs (des) chèvres.
Ne confonds pas tout et tous : tout placé devant un nom s’accorde avec lui en genre et en
nombre. C’est un déterminant indéfini. Le seigneur possédait toutes les terres et tous les habitants
Si tous est placé devant un verbe, il prend le genre et le nombre du nom qu’il remplace. C’est un
pronom indéfini. Les serfs sont pauvres : tous travaillent pour le seigneur
Ne confonds pas sans et s’en : Sans est une préposition de sens négatif (contraire de avec
ou de en), devant un nom, un pronom ou un infinitif :
Sans peine (≠ avec peine), sans souffrir (≠ en souffrant), S’en (pronom réfléchi + pronom personnel) appartient à une forme verbale pronominale
il s’en moque (remplacer par je m’en moque, tu t’en moques…), Ne pas confondre non plus avec CENT (100), SENS, et SENT (du verbe SENTIR) ni C'en est (cela en est)
Ne confonds pas si et s’y Si est un adverbe (= tellement) ou une conjonction (�hypothèse) :
Tu es si timide ! – Si tu osais, tu réussirais
S’y est composé d’un pronom réfléchi et d’un pronom personnel et appartient à un verbe
pronominal :
Qui s’y frotte s’y pique ( essayer de remplacer par je m’y frotte, tu t’y frottes…) Ne pas confondre non plus avec une SCIE, et SCIE, SCIES et SCIE du verbe SCIER.
Ne confonds pas ni et n’y . Ni, conjonction de coordination, sert à relier deux négations.
Je ne bois ni thé ni café. N’y est une suite de deux mots : n’ qui marque la négation + y pronom. N’y se place devant un
verbe.
Personne n’y pénètre.
ORTH.3. Les noms féminins terminés par « -é »,« té » ou « tié » Les noms féminins terminés par le son « é » s’écrivent -ée
Ex : une journée…………………………………………………………………………………………………………………………………….
Exception : une clé (qui peut aussi s’écrire clef)
Les noms féminins terminés par le son « té » s’écrivent –té
Ex :la beauté………………………………………………………………………………………..
Exceptions : une dictée, une portée, une montée, une pâtée, une jetée, et les noms de contenus somme une assiettée, une pelletée……… Les noms féminins en –tié
Ils ne prennent pas de -e
ex : l'amitié, la pitié, la moitié
ORTH.4. LES ACCORDS
Dans le groupe nominal, les déterminants et les adjectifs qualificatifs s’accordent en genre
et en nombre avec le nom principal :
un écuyer merveilleux (masculin singulier) une écuyère merveilleuse (féminin singulier)
Quand le groupe nominal est composé d’un nom féminin et d’un nom masculin, l’adjectif se met
au masculin pluriel le blé et l’avoine mûrs. Le verbe s’accorde toujours avec son sujet.
Le maçon sommeille. Les maçons sommeillent. Sujet au singulier verbe au singulier ; sujet au pluriel verbe au pluriel
Lorsqu’un verbe a plusieurs sujets au singulier, il se met au pluriel :
Amandine, Floriane et Nicolas se reposent. Plusieurs verbes peuvent s’accorder avec un même sujet : Le vitrier dort, ronfle et rêve.
ORTH.5. COMMENT MARQUER LE PLURIEL DES NOMS. Pour marquer le pluriel d’un nom, on met en général un s à la fin. Ex : une fille, des filles …………………………..…………………………………………………….
Les noms qui se terminent par -s, -x, -z au singulier ne changent pas une souris/ des souris un nez /des nez ……………………………………………………………………
Sept noms en –ou se terminent par –oux au pluriel :
Des hiboux, des joujoux, des poux, des bijoux, des cailloux, des choux, des genoux.
Certains noms ont un singulier et un pluriel très différents :
Un œil des yeux …………………………………………………………….
Dans la phrase, le pluriel du sujet entraîne le pluriel du verbe. Ex : Le joli chat miaule. Les jolis chats miaulent. Les noms qui se terminent au singulier par –au, -eau, -eu prennent un x au pluriel
Ex : un Esquimau / des Esquimaux Un traîneau / des traîneaux…
Un lieu / des lieux ………………………………………………………………………………………………………………………..
Exceptions : un landau des landaus un bleu des bleus
un pneu des pneus un émeu des émeus
Les noms en –al se terminent en –aux au pluriel.
Ex : un animal / des animaux ……………………………………………………………………………………………
Exceptions : des bals, des carnavals, des chacals, des étals, des festivals, des récitals, des
régals, des narvals.
La plupart des noms en –ail prennent un –s au pluriel :
Un éventail / des éventails …………………………………………………………………………………………..
Mais certains noms en –ail se terminent en –aux au pluriel :
Un émail des émaux Un vitrail des vitraux Un soupirail des soupiraux Un travail des travaux Un corail des coraux Un vantail des vantaux
ORTH.6. LES CONSONNES DOUBLES EN DEBUT DE MOT
En général, les mots commençant par ac-, af-, ap-, ef-, of- doublent leur consonne : un accord, une affaire, une apparition, un effort, une offre... Exceptions :
acacia afin apaiser apitoyer académie Afrique apercevoir aplanir acajou africain apeurer aplatir
acompte apéritif apostrophe acrobate
ORTH.7. LE PARTICIPE PASSE
Employé avec l’auxiliaire être, le participe passé s’accorde en genre et en nombre avec le
sujet : Elle est née en 1999. Employé avec l’auxiliaire avoir, le participe passé ne s’accorde jamais avec le sujet :
Nous avons trotté. Lorsqu’un participe passé est employé sans auxiliaire, il s’accorde en genre et en nombre avec
le nom auquel il se rapporte : Les graines grignotées.
Il ne faut pas confondre le participe passé des verbes du 1er groupe en –é, -és, -ée,
-ées avec l’infinitif en –er.
Pour savoir s’il faut écrire le participe passé ou l’infinitif, on peut remplacer le verbe par un
verbe du 3ème groupe comme : prendre, conduire, partir, perdre. Ainsi on peut entendre la
syllabe finale.
Le train venait de quitter... Le train venait de partir... J’ai oublié mes affaires. J’ai perdu mes affaires.
ORTH.8. LE PARTICIPE PRESENT
Le participe présent est invariable :
Lorsqu’il peut être remplacé par un verbe. Marchant à grands pas dans la neige……
Lorsqu’il est précédé de « en » En courant, il rattrape son retard.
Le participe présent s’accorde en genre et en nombre lorsqu’il peut être remplacé par un
adjectif qualificatif. C’est alors un adjectif verbal. Les soldats voyaient des personnages amusants.
VOCABULAIRE
VOC.1. LE DICTIONNAIRE
L’alphabet est l’ensemble de 26 lettres que l’on utilise pour écrire le français. Ces lettres sont
toujours présentées dans le même ordre : l’ordre alphabétique.
a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z
Il y a 20 consonnes : b, c, d, f, g, h, j, k, l, m, n, p, q, r, s, t, v, w, x, z
et 6 voyelles : a, e, i, o, u, y.
L’ordre alphabétique est utilisé pour ranger, classer, ordonner : dans le dictionnaire, dans
l’annuaire et dans les listes (classe, cantine…).
Quand deux mots commencent par les mêmes lettres, il faut comparer la place dans l'alphabet
des premières lettres qui diffèrent.
Exemple 1 : ► carnet est classé alphabétiquement avant carnivore car la lettre e vient avant la
lettre i dans l'alphabet.
Exemple 2 : toit est classé alphabétiquement avant toiture car le mot toit n'est formé que des
lettres communes aux deux mots
Dans le dictionnaire, nous apprenons la nature, le genre et le sens d’un mot.
« continent » n. m. grande étendue de terre comprise entre deux océans
n. nom m. masculin
VOC 2. LA FORMATION DES MOTS
Tous les mots formés à partir d’un même mot constituent une famille.
La famille du mot « terre » : terrasse, atterrir, terrain, déterrer, terrestre
La partie du mot (ici, « terr ») que l’on retrouve dans tous les mots de la même famille s’appelle
le radical.
Une famille de mots est donc un ensemble de mots formés à partir du même radical.
ATTENTION, ce n’est pas toujours si simple !
Le radical peut subir une légère transformation.
sang, saigner, sanguinaire, sanguin, saignement
Les mots peuvent posséder un radical proche et ne pas appartenir à la même famille.
courir, course, accourir, coureur, courage
Une famille de mots est donc un ensemble de mots,
formés à partir du même radical.
se rapportant à une même idée
VOC 3. LES PREFIXES
Les préfixes se placent au début du mot.
malheureux, préhistoire, impossible, relire,
Ils permettent la formation de mots en modifiant le sens du mot d’origine.
honnête malhonnête venir prévenir
ATTENTION, tous les mots ne sont pas formés avec un préfixe. (maison, train, habit…)
Il existe plusieurs centaines de préfixes, les plus utilisés sont :
dé-, dés-, im-, in-, mal-, qui indiquent le contraire (impossible, désordre…)
ir-, il-, qui indiquent aussi le contraire (illisible, irréel…)
para-, qui indique l’action de protéger ( parapluie, parasol…)
pré-, qui indique que l’action s’est déroulée avant ( préhistoire )
re-, qui indique que l’action va se renouveler ( relire, recommencer…)
ac-, ad-, af-, ag-, qui indiquent que l’action est en train de se réaliser (accourir)
On peut remarquer qu’ils n’ont aucun sens employés seuls
VOC 4. LES SUFFIXES
Les suffixes se placent à la fin du mot.
camionnette, lavable, imprimeur, poignée, brûlure
Ils permettent la formation de mots en modifiant :
1. le sens du mot d’origine, manger mangeable
2. la nature grammaticale du mot d’origine, le verbe devient adjectif
Les suffixes permettent de former :
1. des adjectifs, possible, verdâtre, pâlot
2. des noms, feuillage, sucette, chênaie
3. des verbes, manger, noircir, voleter
Quelques exemples :
-ette diminutif…qui est plus petit une maison une maisonnette
-able que l’on peut (+ verbe)
que l’on peut laver lavable que l’on peut démonter
-eur métier…qui fait l’action (+verbe)
qui cultive cultivateur qui chante
VOC.5. LES NIVEAUX DE LANGUE Le langage familier
Il est parfois utilisé dans les dialogues à l’oral. « Grouille-toi ! File moi mon bouquin.»
Le langage courant
Il s’utilise à l’oral ou dans des écrits courants (journaux, courrier…) « Dépêche-toi ! Donne moi
mon livre.»
Le langage recherché ou soutenu
Principalement à l’écrit, dans des descriptions, des portraits, des récits. « Hâte-toi de me
rendre mon roman.»
langage familier langage courant langage recherché
Quelle galère ! Que d’ennuis ! Quelle situation embarrassante !
Fais gaffe ! Attention ! Prends garde !
Et que ça saute ! Dépêchez-vous ! Hâtez-vous !
une bagnole une voiture une automobile
un boulot un travail une profession
une baraque une maison une habitation
VOC.6. LE SENS DES MOTS
Un mot peut avoir plusieurs sens. On dit qu’il est polysémique (poly = plusieurs) Je trace une ligne droite Je regarde à droite
Le sens d’un mot est donc déterminé par le contexte (la phrase dans laquelle il se trouve).
On dit que les mots sont utilisés au sens propre ou au sens figuré.
Le sens propre du mot exprime la réalité.
Les rues étaient inondées. Il y avait de l’eau dans les rues.
Le sens figuré est utilisé en comparaison du sens propre.
Les boîtes aux lettres étaient inondées de journaux.
Il y avait beaucoup de journaux dans les boîtes aux lettres.
sens propre sens figuré
Je plonge dans la piscine. Je me plonge dans ce livre.
J’ai mal au dos. Le dos de la chaise est abîmé.
Pierre observe les étoiles. Pierre a la tête dans les étoiles.
VOC.7. LES SYNONYMES Synonymes, signifie même sens.
dissimulé / caché Mon petit frère s’est caché, il s’est dissimulé dans un placard.
Les synonymes permettent d’apporter une précision sur le sens d’un mot ou d’une expression.
maison / demeure Cette maison est une très belle demeure.
Il existe beaucoup de synonymes du verbe FAIRE qu’il serait bon d’employer !
faire des photos, prendre des photos faire cent kilos, peser cent kilos
faire un sport, pratiquer un sport faire une cabane, construire une cabane
faire un métier, exercer un métier faire un dessin, dessiner !
VOC.8. LES CONTRAIRES ou antonymes Antonymes, signifie sens opposé, sens contraire.
grand / petit Un petit voyage, exprime le contraire d'un grand voyage.
Terminer / commencer Il termine son exercice / Il commence son exercice.
Les antonymes ou contraires sont parfois formés en utilisant un préfixe
attentif inattentif obéir désobéir patient impatient
Les antonymes ou contraires peuvent expliquer un mot en utilisant la négation.
ardu qui n'est pas facile. optionnel qui n'est pas obligatoire
Quelques antonymes (contraires) à connaître..
Adjectifs Noms bon / mauvais nouveau / ancien clair / obscur – sombre content / mécontent fort / faible long / court haut / bas jeune / vieux beaucoup / pas
la beauté / la laideur la gentillesse / la méchanceté la jeunesse / la vieillesse la force / la faiblesse le bonheur / le malheur
Verbes Autres mots interdire / autoriser monter / descendre entrer / sortir apparaître / disparaître
dessus / dessous devant / derrière
VOC.9. LES HOMONYMES Des mots ont la même forme, écrite ou orale, mais des sens différents, on dit qu’ils sont
homonymes. Exemples : un comte et une comtesse le conte du Petit Chaperon Rouge un compte en banque Il compte son argent.
Il faut tenir compte du contexte pour choisir le bon homonyme.
amande = manger une amande amende = payer une amende
auteur = l’auteur de ce livre hauteur = la hauteur de la tour
bal = le bal du village balle = la balle de tennis
but = marquer un but butte = monter sur une butte
cane = la cane et le canard canne = la canne du vieillard
cent = cent euros sang = une goutte de sang sans = sans famille
cour = la cour de récréation cours = le cours de maths court = le chemin le plus court
VOC.10. LES SIGLES ET LES ABREVIATIONS
Qu’est-ce qu’un sigle ?
Un sigle est une suite de mots réduits à leurs initiales.
Exemples : EDF => Electricité De France FFF => Fédération Française de Football
Qu’est-ce qu’une abréviation ?
Une abréviation est un mot abrégé, raccourci. On utilise souvent des abréviations dans le
langage familier.
Exemple : la télé => la télévision
Dans le dictionnaire, on retrouve de nombreuses abréviations qui te donnent des informations
sur :
· la nature des mots : n. = nom commun pron. = pronom adj. = adjectif prep. = préposition
v. = verbe ... adv. = adverbe
· le genre et le nombre : m. = masculin f. = féminin pl. = pluriel inv. = invariable
· autres éléments importants : fig. = sens figure fam. = familier
syn. = synonyme contr. = contraire
EE.1 . Répondre à des questions de lecture
Pour répondre à des questions de lecture, il faut toujours faire des phrases que l’on
comprend même sans la question.
Exemple : Q : Que mange la petite fille ?
R : Du pain = réponse incorrecte.
R² : La petite fille mange du pain. = réponse juste
Quand on répond à une question comportant le mot « pourquoi », il faut écrire les mots «
parce que » à l’intérieur de la phrase de réponse et non au début.
Exemple : Pourquoi le chien remue-t-il la queue ?
Le chien remue la queue parce qu’il est content.
Pour répondre à une question qui demande d’expliquer quelque chose dans le texte, il faut
expliquer avec ses propres mots.
Pour répondre à une question qui demande de citer quelque chose dans le texte, on peut
alors recopier ce qui est demandé.
Il est nécessaire de se relire avant de passer à la question suivante.
Grille d’auto-évaluation à compléter au crayon papier :
oui non
J’ai fait des phrases complètes à chaque fois
Je n’ai pas commencé par « parce que »
J’ai expliqué avec mes propres mots
J’ai relu chaque réponse avant de passer à la question suivante
J’ai vérifié les accords.
EE.2 . Savoir écrire un résumé
Le résumé d’un texte est l’essentiel de ce qui a été écrit dans ce texte.
1- Comment faire :
Lis très attentivement le texte et comprends-le.
Raconte à l’oral ce dont parle ce livre.
Dégage l’idée essentielle (importante) de chaque partie : ce qui se passe au début, au
milieu et à la fin.
Écris un nouveau texte qui rapportera ces idées principales.
2- Des conseils :
Reformule les idées essentielles avec des synonymes. Il ne faut pas reprendre des
phrases entières du texte d’origine, mais en construire de nouvelles.
Supprime tout ce qui est superflu (ce qui n’est pas indispensable) comme les dialogues
et les détails. Un résumé doit être court.
Utilise les mêmes temps de conjugaison que le texte d’origine.
Ne change pas de narrateur (celui qui raconte l’histoire).
N’oublie pas qu’un résumé est moins complet et moins précis que le texte d’origine. Il
ne contient pas tous les détails de l’histoire.
Ne rajoute pas d’informations supplémentaires, ni d’avis personnel.
Grille d’auto-évaluation à compléter au crayon papier :
oui non
J’ai écrit un résumé qui fait plus de trois lignes et moins de 20 lignes
(environ)
J’ai relu mon texte attentivement
Mon texte a un sens.
J’ai écrit des phrases complètes.
Je n’ai pas écrit les détails
J’ai écrit les idées importantes
J’ai utilisé le même temps de conjugaison que le texte d’origine
Je n’ai pas changé de narrateur
J’ai vérifié les accords.
EE.3. Savoir écrire un récit
Un récit ou un conte utilisent la même structure :
● Une situation initiale où on présente les personnages, le lieu et le moment où se passe
l’action.
● Dans la deuxième partie un événement imprévu va déclencher les actions qui vont se succéder
(partie la plus longue). Une solution est toujours trouvée.
● Une situation finale : Le problème est résolu souvent grâce à l’aide des amis du héros
Des outils :
● Dans un conte, les personnages sont décrits (caractère et/ou apparence). Le héros,(ou les
héros) rencontre(nt) d’autres personnages : qui vont l’aider ou s’opposer à lui.
● Le conte est écrit à l’imparfait et au passé simple.
● Il peut y avoir de petits dialogues.
● Formules de début : « Il y a très (fort, bien) longtemps..., autrefois..., jadis..., au commencement... » ● Formules de fin : « Voilà pourquoi..., et de nos jours encore..., depuis ce jour..., et c’est pourquoi aujourd’hui..., c’est depuis ce temps là que... »
● Dans un récit, les personnages sont décrits (caractère et/ou apparence). Ils sont plutôt
modernes.
● Le récit peut être écrit au présent, mais aussi au passé composé et à l’imparfait.
Dans tous les cas
● On évite d'utiliser systématiquement le pronom « il » ou « elle », on utilise des substituts.
● On utilise des connecteurs (temps – lieu – logique) pour faciliter l'enchaînement des actions.
Grille d’auto-évaluation à compléter au crayon papier :
oui non
J’ai écrit un récit qui fait plus de 5 lignes
J’ai écrit un récit qui fait plus de 10 lignes
J’ai relu mon texte attentivement
Mon texte a un sens.
J’ai écrit des phrases complètes.
J’ai écrit la situation initiale
J’ai écrit un évènement imprévu
J’ai écrit une situation finale
Je n’ai pas changé de narrateur
J’ai utilisé le même temps de conjugaison (soit le présent, soit le passé)
J’ai évité les répétitions
J’ai vérifié les accords.
EE.4. Savoir écrire la description d’un personnage
Le portrait est la description d’un personnage ou d’un animal.
Il doit le décrire (portrait physique) et montrer son caractère (portrait moral). On peut
aussi présenter ses attitudes et ses actions.
1- Le portrait physique :
On donne des éléments qui se rapportent : à l’allure, au visage (forme, teint, cheveux, front, œil,
sourcils, regard, nez, lèvres, menton, oreilles...), à la voix, aux gestes, au corps, aux vêtements...
Il faut essayer de suivre un ordre logique. (du haut en bas, de droite à gauche)
2- Le portrait moral :
On donne des éléments qui se rapportent : au caractère, aux qualités, aux défauts, à la manière
de s’exprimer. On peut donner aussi les habitudes du personnage.
Pour insister sur un trait de caractère et l’illustrer, on peut mettre le personnage en action.
On peut parler aussi de ses passions.
On peut utiliser la comparaison pour rendre la description plus précise, plus « parlante », voire
humoristique. («Comme» ; « tel(le) que » ; « plus...que » ; « moins...que » ; « ressembler à... »).
Pour réussir un portrait, il est nécessaire :
● De ne pas mélanger la description physique et morale.
● D’éviter les répétitions, en utilisant des substituts et des synonymes.
● D’utiliser un vocabulaire varié, ainsi que des adjectifs qualificatifs.
Grille d’auto-évaluation à compléter au crayon papier :
oui non
J’ai écrit un texte qui fait plus de 10 lignes
J’ai relu mon texte attentivement
Mon texte a un sens.
J’ai écrit des phrases complètes.
J’ai écrit le portrait physique au début
J’ai écrit le portrait moral ensuite
J’ai écrit beaucoup de détails
J’ai évité les répétitions
J’ai vérifié les accords.
EE.5. Savoir écrire la description d’un paysage
Pour décrire un paysage:
On part toujours du plus proche (premier plan) pour aller vers le plus lointain (plan le plus
éloigné).
Je donne une impression générale du paysage. Dominante de couleur, sentiment qu’il procure
Je fais la liste des éléments de ce paysage avec une ou plusieurs caractéristiques
J’essaye de décrire le paysage avec d’autres sens que la vue. Toucher : douceur, dureté… Ouie : les bruits, les chants des oiseaux
Je choisis un ordre dans l’apparition des différents éléments, selon les différents plans,
en suivant un ordre précis.
Au lieu de citer deux éléments. J’essaye de faire une phrase qui les relie : EX : Je vois une petite maison. J’observe de grands arbres derrière = De grands arbres dominent une petite maison
J’évite les répétions de vocabulaire. J’emploie des expansions du nom
J’évite le verbe voir. J’utilise des synonymes… (voir fiche outils)
J’utilise un vocabulaire précis pour situer les éléments (voir fiche outil
Grille d’auto-évaluation à compléter au crayon papier : oui non
J’ai écrit un texte qui fait plus de 10 lignes
J’ai relu mon texte attentivement
Mon texte a un sens.
J’ai écrit des phrases complètes.
J’ai écrit le paysage en suivant un ordre que j’ai décidé
J’ai utilisé des synonymes et des mots précis pour situer
J’ai écrit beaucoup de détails
J’ai évité les répétitions
J’ai vérifié les accords.
EE.6. Savoir écrire un dialogue
Écrire UN DIALOGUE inséré dans un récit
Un dialogue est une conversation entre deux ou plusieurs personnages; si une seule personne
parle, c’est alors un monologue. Dans la littérature française, lorsque des personnages parlent dans un récit, on le montre
généralement avec des signes de ponctuation particuliers :
« » - Ex : Pauline dit à son amie : « Nous allons au cinéma mercredi prochain ! ».
Lorsque plusieurs personnages discutent entre eux, on utilise le tiret (- à la ligne) pour
indiquer le changement d’interlocuteur. Dans ce cas, des morceaux de phrases précisent
souvent qui parle et la manière dont il le fait.
« -Arrête, tu me fais mal! crie soudainement Jérôme. - Qui a crié ? exige alors le maître. - C’est moi, bafouille Jérôme. Mais c’est Fabien qui m’a pincé, précise-t-il. - C’est pas vrai! râle Fabien. » On trouve des dialogues sans guillemets, Seuls les tirets permettent alors de comprendre qui
parle…
Il faut absolument éviter les réparties banales :
« Bonjour Margot, ça va ?
- Oui, ça va, et toi, Anthony ?
- Oui. »
Un dialogue doit faire avancer l'action, mieux faire connaître les personnages, etc.
Grille d’auto-évaluation à compléter au crayon papier :
oui non
J’ai écrit un texte qui fait plus de 10 lignes
J’ai relu mon texte attentivement
Mon texte a un sens.
J’ai écrit des phrases complètes.
J’ai pensé à utiliser les marques du dialogue
Je suis revenu(e) à la ligne pour chaque changement de personne
J’ai évité de dire des réparties banales
J’ai évité les répétitions
J’ai vérifié les accords.
EE.7. Savoir exprimer des sentiments
Dans un récit, l’auteur veut parfois faire partager une émotion,
un moment important, une situation vécue personnellement.
Les sentiments, les impressions, les réflexions y tiennent une grande place et expliquent
les réactions des personnages.
1- Le récit de vie :
L’auteur va chercher dans sa propre vie, dans sa mémoire. Le texte est alors écrit plus tard,
souvent plusieurs années après. Il s’agit d’un récit à la première personne. « je » est narrateur (« je » raconte l’histoire). On trouve ces récits dans les autobiographies.
On peut aussi se mettre dans la peau d’un personnage : « je » est narrateur mais l’auteur n’a pas
vécu ce qu’il écrit. Ce sont les récits de fiction (inventés) et les biographies.
Parfois la frontière entre la réalité et la fiction n’est pas très nette : l’auteur peut embellir et
transformer la réalité.
Dans un journal intime, l’auteur écrit pour lui, pas pour partager avec des lecteurs. C’est un
compagnon secret. Le témoin à qui on confie tout : ses espoirs, ses peines, ses joies, ses
douleurs.
2- Le contenu :
● Les sentiments sont exprimés à l’aide d’un vocabulaire précis.
● Les paroles prononcées par les personnages permettent éventuellement d’exprimer des
sentiments (exclamation...)
● Les gestes, les attitudes, les actions des personnages donnent aussi des indications sur leurs
sentiments.
3- La structure d’un récit de vie :
Comme dans un récit classique, 4 étapes peuvent apparaître : l’introduction (situation initiale), la
suite des événements (complication puis résolution) et la conclusion (situation finale).
4- Des sentiments : L’amour - la peur - l’appréhension - l’inquiétude - l’angoisse - la frayeur – la terreur - la panique - la culpabilité - la joie - la gaieté - la peine - la pitié - l’indifférence - la douleur - l’admiration - l’envie - la surprise - l’horreur - le désespoir - la gentillesse - la méchanceté - la colère - la haine - la jalousie - l’amitié…
Grille d’auto-évaluation à compléter au crayon papier :
oui non
J’ai écrit un texte qui fait plus de 10 lignes
J’ai relu mon texte attentivement
Mon texte a un sens.
J’ai écrit des phrases complètes.
J’ai écrit en parlant à la première personne
J’ai exprimé des sentiments
J’ai vérifié les accords.
EE.8. Savoir donner son avis
Pour donner son point de vue sur un sujet particulier,
on écrit une suite d’arguments : une argumentation.
L’objectif est d’essayer d’en convaincre le lecteur.
1- Les idées :
Pour donner son avis par écrit, on rassemble au brouillon toutes ses idées qui vont permettre
de construire l’argumentation.
2- Le plan du texte :
● En introduction, on présente le sujet sur lequel on va donner son avis.
● Dans une première partie, on peut donner des arguments contraires à sa position (en
utilisant par exemple la formule : « d’un côté », et « de l’autre » dans la deuxième partie). Ce
peut être aussi, un moyen de mieux combattre ces arguments dans la deuxième partie (contre
arguments).
● Ensuite dans la deuxième partie, on peut organiser ses idées en partant de l’argument qui
paraît le moins fort, pour finir par celui qui paraît le plus fort.
● Dans la dernière partie, on conclut en donnant son avis, de manière logique par rapport à ses
arguments
Grille d’auto-évaluation à compléter au crayon papier : oui non
J’ai écrit un texte qui fait plus de 10 lignes
J’ai relu mon texte attentivement
Mon texte a un sens.
J’ai écrit des phrases complètes.
J’ai évité les répétitions
J’ai écrit des arguments « pour »
J’ai écrit des arguments « contre »
J’ai écrit une conclusion en donnant mon avis.
J’ai vérifié les accords.
EE.9. Savoir écrire une saynète
Une pièce de théâtre est destinée à être jouée par des acteurs,
sur une scène, devant des spectateurs.
Une saynète est une courte pièce avec quelques personnages. Souvent, elle se termine par
un effet comique : la chute.
1. La présentation et l'organisation :
● Les éléments de mise en scène : avant la saynète, on écrit une petite fiche descriptive : lieu,
personnages, sujet, matériel nécessaire, musique ou éventuellement bruitages... Ils permettront
de la jouer.
● Le NOM des personnages : à préciser en LETTRES MAJUSCULES avant chaque réplique.
● Les didascalies : ce sont des indications pour guider les jeux de scène. Elles précisent : le
lieu, les gestes, les déplacements, les attitudes, les sentiments, les actions ou l’intonation des
personnages.
Elles sont entre parenthèses et en italique.
● Les dialogues : L’impératif est souvent utilisé. La ponctuation a un rôle très important, les
points de suspension (...), les points d'interrogation (?) et les points d'exclamation (!) permettent
d'exprimer des hésitations, des réactions des personnages.
2. Les effets comiques :
● Le comique de gestes (didascalie) : mimiques, grimaces, vêtements, accessoires...
● Le comique de situation est produit par la situation d'un personnage dans l'histoire :
surprises, chutes...
● Le comique de mots : l'effet comique est produit par les paroles : jeux de mots...
● Le comique de caractère : l'effet comique est produit par la description des caractères des
personnages
Grille d’auto-évaluation à compléter au crayon papier :
oui non
J’ai écrit un texte qui fait plus de 10 lignes.
J’ai relu mon texte attentivement.
Les phrases sont correctes .
J’ai écrit des phrases complètes.
L’ordre chronologique est bien respecté.
Je suis revenu(e) à la ligne pour chaque changement de personne
Le nom de chaque personnage est indiqué avant qu’il parle.
Les répliques des personnages sont cohérentes.
J’ai écrit des didascalies.
J’ai vérifié les accords.
EE.10. Savoir écrire une BD
La bande dessinée est un texte de type narratif qui raconte
une histoire dont le déroulement s’effectue par bonds successifs
d’une image à l’autre.
1. Reconnaître une B.D. :
● C’est un récit.
● Il est raconté en images.
● Il y a une succession de petites cases de tailles différentes (les vignettes).
● L’histoire peut être complète sur quelques cases seulement, sur une feuille entière (la planche)
ou sur plusieurs (l’album, la revue).
● Les paroles des personnages apparaissent dans des bulles.
● Les explications sont données dans des cartouches.
2. Du scénario jusqu'à l'histoire :
Voici les différentes étapes de fabrication d’une B.D.
● Rédaction du scénario.
● Découpage: le dessinateur met bien en place les personnages, les bulles et le texte.
● Crayonné : le dessinateur travaille le dessin au crayon.
● Encrage : il repasse les textes et les dessins à l’encre noire.
● Coloriage.
3. Les codes :
● La bulle : La forme des lettres et de la bulle permet de visualiser des messages particuliers
(peur, pensées, exclamation, colère...).
● L’onomatopée sert à évoquer la sonorité des bruits de l’action en cours.
Elle peut constituer à elle seule une vignette (explosion par exemple).
● L ’image et le texte se complètent parfaitement pour permettre une bonne compréhension
de l’histoire. Le lecteur regarde le dessin, lit le texte et revient au dessin.
Grille d’auto-évaluation à compléter au crayon papier : oui non
J’ai relu mon texte attentivement.
Mon texte a un sens.
J’ai évité les répétitions.
Mes personnages se répondent.
Je suis revenu(e) à la ligne pour chaque changement de personne.
J’ai évité de dire des réparties banales.
J’ai dessiné des illustrations qui complètent le texte.
J’ai vérifié les accords.
EE.11. Savoir écrire un compte-rendu
Un compte rendu informe sur des faits qui ont eu lieu.
Il indique exactement ce qui s’est passé (où, quand, comment, pourquoi, avec qui). C’est donc un
écrit dans lequel on expose ce qui a été vu, entendu ou lu lors d’une réunion, d’une visite, d’un
spectacle etc.
A quoi reconnaît-on un compte rendu ?
Il est organisé en paragraphes.
Chaque paragraphe est précédé d’un titre et comprend aussi parfois des sous-titres.
On ne rapporte que les idées essentielles, sans commentaire personnel. (sauf à la fin)
On utilise un vocabulaire précis reprenant celui employé lors de la conférence, de la réunion,
etc.
Bien choisir les titres et les sous-titres : Le titre et les sous-titres reprennent en quelques mots l’idée ou les idées essentielles contenues dans un
paragraphe. Ces quelques mots doivent être marquants pour l’œil et pour l’esprit. Pour cela, on peut
utiliser :
Des verbes à l’infinitif suivis de quelques mots importants ou des phrases nominales. On peut utiliser le procédé de la nominalisation : on forme un nom à partir d’un verbe.
Bien présenter son compte rendu :
Il faut bien faire apparaître le titre et les sous-titres en utilisant des couleurs différentes.
Il faut aussi bien séparer chaque paragraphe en sautant une ligne.
Généralement le compte-rendu comprend 3 parties :
La première partie présente la situation (date, lieu, personnes en présence, raison de
ce compte-rendu…)
La deuxième partie décrit en détail les faits et les événements
La troisième partie brève et précise tire les conséquences des faits exposés dans la
deuxième partie : c’est la conclusion. On y donne son avis.
Grille d’auto-évaluation à compléter au crayon papier :
oui non
J’ai relu mon texte attentivement.
Mon texte a un sens.
J’ai évité les répétitions.
Le compte rendu est organisé en trois parties.
Chaque partie a un titre. La 1ère partie comporte la date, le lieu, les personnes présentes, la raison de ce CR
La 2° partie décrit en détails les faits et les évènements.
La troisième partie est une conclusion : j’y donne mon avis.
J’ai vérifié les accords.
EE.12. Savoir écrire une poésie
L’auteur d’une poésie exprime ses idées au moyen d’images et de
comparaisons. Le rythme des phrases, la sonorité des mots et les
rimes rendent la poésie très agréable à lire et à entendre.
Un poème se caractérise par une écriture particulière :
Chaque ligne est un vers
Les vers peuvent être regroupés en strophes séparées par un espace.
Les poèmes se présentent sous des formes différentes : ils peuvent :
Etre composés de vers réguliers (même nombre de pieds=de syllabes) ou
irréguliers (nombre de pieds variables ;
Etre écrits en vers libres (les vers n’ont pas le même nombre de pieds et n’ont
pas de rimes)
Dans un poème l’auteur emploie souvent des images.
La répétition d’un même son en fin de vers s’appelle une rime.
Pour écrire un poème, il faut :
Choisir le poème à imiter
Sélectionner des mots pour leur sonorité et correspondant un thème choisi.
Imiter la structure du poème en faisant apparaître les strophes.
Bien présenter le poème.
Donner un titre à la poésie.
On peut aussi utiliser des figures de style (voir fiches outils)
Grille d’auto-évaluation à compléter au crayon papier :
oui non
J’ai relu mon poème attentivement.
Mon poème est agréable à lire.
J’ai respecté la structure du poème.
Les vers sont bien délimités (retour à la ligne, majuscule, point.)
Mon poème a un titre.
J’ai sauté une ligne entre chaque strophe.
J’ai vérifié les accords.
Fiches outils Les connecteurs Les connecteurs sont des mots qui marquent un rapport de sens entre des propositions, des
ensembles de propositions ou entre les phrases d’un texte.
Ils jouent un rôle clé dans l’organisation du texte : ils en soulignent les articulations.
Ils marquent les relations établies par le locuteur entre les idées et les événements.
Valeurs des connecteurs logiques :
J'utilise un des mots-outils suivants pour introduire une idée, un thème ou une information
nouvelle: idée d'addition :
d'abord, ensuite, d'une part. d'autre part, de plus, en outre, par ailleurs, puis, enfin, etc.
Indiquer un ordre des arguments dans le discours
D’une part… d’autre part, premièrement… deuxièmement … troisièmement, d’abord… ensuite…
puis… enfin
Préciser ou illustrer une idée par un exemple: idée d'addition ou de renchérissement
C'est-à-dire, ainsi, par exemple, notamment, en effet, citons, etc.
Apporter des preuves, des justifications: idée de cause
Car, en effet, parce que, puisque, comme, étant donné que, vu que, etc.
Donner les résultats d'un fait: idée de conséquence
Donc, c'est pourquoi, par conséquent, ainsi, si bien que, dès lors, d'où, de sorte que, etc.
Reconnaître le bien fondé des arguments opposés: idée de concession
Bien sûr, il est vrai que, soit, il est certain que, certes, nul doute que, il n'est pas contestable
que, quand, bien même, sans doute, même si, etc.
Réfuter l'argument opposé: idée d'opposition
Mais, or, néanmoins, en revanche, cependant, au contraire, toutefois, quoique, bien que, alors
que, pourtant, etc.
Résumer ou introduire une conclusion: idée de récapitulation, de reformulation
Ainsi, donc, en somme, bref, pour conclure, en résumé, finalement, en un mot, en définitive, en
conclusion etc.
Figures de style pour la poésie
Pour enrichir le texte et provoquer chez le lecteur des images, des sensations, on peut
employer des comparaisons ou des métaphores.
La comparaison
Une comparaison réunit deux éléments comparés en utilisant un outil comparatif.
Il est beau comme un Dieu
Les outils pour la comparaison
On peut utiliser : comme, ainsi, tel, pareil à, semblable à, sembler, ressembler à, paraître,
avoir l’air de » Exemples :
Ce jeune homme est doux comme un agneau Cette personne est belle comme le jour
Il semble prompt comme l’éclair Elle a toujours été gaie comme une pie.
La métaphore
C’est une comparaison sans outil de comparaison
Exemples La lune est une faucille d’or. Une faucille d’or illumine la nuit Le vaste bateau glissait, jetant sur le ciel, qui semblait ensemencé d’étoiles, un gros serpent de fumée noire. Le printemps de la vie
Quelques synonymes du verbe faire :
adresser - aider - amasser - apprendre - appuyer - astiquer - attraper - avoir - bâtir - brûler - bûcher
- causer - célébrer - changer - charger - chercher - cirer - composer - constituer - construire -
contrefaire - convertir - couper - coûter - créer - cueillir - cuire - cuisiner - cultiver - débiter -
décider - dégrossir - dessiner - déterminer - devenir - dévorer - dire - donner - durer - écrire - -
élever - entreprendre - entretenir - établir - être - étudier - évaluer - exécuter - exercer -
extorquer - façonner - familiariser - fêter - forger - former - formuler - fournir - frotter - gagner -
habituer - imiter - importer - imposer - impressionner - instaurer - - jouer - laver - lever - lustrer -
manufacturer - maquiller - mesurer - métamorphoser - mijoter - modeler - monter - nettoyer -
nommer - observer - obtenir - parcourir - passer - peigner - peser - piocher - plier - pousser -
prendre - préparer - prétendre - procéder - procurer - proférer - prospecter - provoquer - publier -
ramasser - ranger - récolter - remplir - remporter - rendre - répliquer - représenter - reproduire -
réussir - s'acquitter - s'appuyer - s'employer - s'occuper - satisfaire - se livrer - se mêler - semer -
se multiplier - se permettre - se prendre - servir - sillonner - simuler - sortir - soulever - soutirer -
Quelques synonymes du verbe dire :
affirmer - ajouter - annoncer - apprendre - articuler - assurer - avertir - avouer - bavarder -
certifier - chanter - chuchoter - colporter - commander - communiquer - confier - confirmer -
conseiller - conter - convenir - crier - débiter - décider - déclamer - déclarer - découvrir - dégoiser -
demander - désigner - déterminer - dévoiler - disserter - donner - ébruiter - émettre - enfiler -
énoncer - énumérer - expliquer - exposer - exprimer - faire - faire savoir - formuler - indiquer -
informer - jaser - juger - jurer - lâcher - lancer - lire - manifester - marquer - médire - montrer -
murmurer - narrer - nommer - observer - opposer - ordonner - parler - persuader - plaire - porter -
pressentir - prétendre - prévenir - prévoir - proférer - professer - prononcer - protester - publier -
rapporter - réciter - recommander - relater - renseigner - répandre - répliquer - répondre - requérir
- rétorquer - retracer - révéler - revendiquer - s'écrier - signaler - signifier - solliciter - sortir -
souffler - souhaiter - soutenir - spécifier - stipuler - témoigner - tenter - tomber - trahir - trancher
- raconter - verbaliser
CODE CORRECTION dictées et Expression écrite
MD Mal dit
A Accord
X Oubli
H Homonyme a / à
T Temps
D Dictionnaire
d Dialogue
( ? Son
ı Phrase à couper
( ) Mot à enlever
… Non terminé
acc Accent
P Ponctuation
R Répétition
? On ne comprend
pas
M Majuscule
m Minuscule
MI Mot invariable
C Conjugaison