chiffres et réalités 2009

132
LE TOURISME EN PROVINCE DE LUXEMBOURG CHIFFRES ET RÉALITÉS 2009 Avec le soutien du Député provincial à l’Economie de la Province de Luxembourg

Upload: melanie-pauly

Post on 12-Mar-2016

227 views

Category:

Documents


2 download

DESCRIPTION

Tourisme REAL

TRANSCRIPT

Page 1: Chiffres et réalités 2009

LE TOURISMEEN PROVINCE

DE LUXEMBOURG

C H I F F R E S E T R É A L I T É S

Avec le soutien du Député provincialà l’Economie de la Province de Luxembourg

LE TOURISMEEN PROVINCE

DE LUXEMBOURG

C H I F F R E S E T R É A L I T É S

2 0 0 9

Avec le soutien du Député provincialà l’Economie de la Province de Luxembourg

Page 2: Chiffres et réalités 2009
Page 3: Chiffres et réalités 2009

SOMMAIRE

Editorial 03

Le Luxembourg, terre de tourisme 05

Historique du tourisme en Luxembourg belge 07

Pour une définition du tourisme 13

L’offre d’hébergements touristiquesen province de Luxembourg 15

La demande touristiqueen province de Luxembourg 35

Impact socio-économique du tourisme :évaluation de l’emploi touristiqueen province de Luxembourg 61

Besoins et réserve de main d’œuvre 79

Le tourisme vert et rural 93

Profil des hébergements hôteliers,de terroir et campings 101

Tourisme et réflexion 109

Annexes 116

Glossaire 121

Liste des abréviations 125

Adresses 126

Note de l’équipe technique du Real 128

Page 4: Chiffres et réalités 2009

02

Page 5: Chiffres et réalités 2009

03

EDITORIAL

Mesdames, Messieurs,

Je suis très heureux de tenir entre les mains le premier cahier thématique produit par leREAL, le Réseau d’Etudes et d’Analyses de la province de Luxembourg.

Précédemment, les efforts du Réseau s’étaient centrés sur la réalisation d’analyses globaleset plurisectorielles de la situation socio-économique de la province.

Ici, l’attention se focalise sur une thématique en particulier, celle du tourisme. Pourquoi cechoix ? Pour deux raisons : d’une part, le tourisme est devenu l’un des secteurs les plusporteurs économiquement parlant – a fortiori dans une province dont la vocation touristiqueest avérée –; d’autre part, le tourisme se situe au carrefour de champs socio-économiquestels que l’agriculture, l’économie, la culture et l’éco-développement.

Au travers de cet ouvrage, je vois le fruit de deux méthodes de travail dont la pertinence etl’efficacité ne font pour moi plus aucun doute : la mise en réseau des acteurs et l’approcheprospectiviste.

Les réseaux sont la norme organisationnelle de demain. Ils sont la marque des territoires« gagnants ». En inscrivant la réalisation de ce cahier dans le cadre du réseau REAL, onprivilégie une approche transversale et pluridisciplinaire qui donne toute sa richesse et toutesa valeur à l’analyse. Comme tout autre secteur, le tourisme ne peut plus être appréhendéde façon cloisonnée et restrictive.

Par ailleurs, le monde est en constante évolution. Les tendances sont plus lourdes. Lesmutations sont plus rapides. Dans ce contexte, s’engager dans des exercices de prospectivedémontre la volonté d’un territoire de ne pas subir les choses mais plutôt de prendre sondestin en main.

La capacité à identifier et anticiper les grands enjeux et les grandes évolutions d’un secteur,à se projeter dans le futur, notamment en termes d'innovation et de responsabilité, et àprendre des décisions intégrant cette réflexion, n’est-ce pas aussi cela… l’ardeur d’avance !

Notons qu’aux côtés du REAL, le vaste Réseau Luxembourg 2010 déploie aussi constam-ment toute son énergie pour mettre ces deux paradigmes à l’honneur.

Il me reste, pour conclure, à remercier chaleureusement toutes les personnes et institu-tions qui composent le Real et qui ont contribué à l’édition de ce cahier thématique‘Tourisme’, remarquable instrument d’anticipation au service de la décision et de l’action.

Bernard Caprasse,Gouverneur de la province de Luxembourg et

Président du REAL

Page 6: Chiffres et réalités 2009

04

Page 7: Chiffres et réalités 2009

05

LE LUXEMBOURG, TERRE DE TOURISME

Le tourisme fait partie de notre quotidien. Il est dans beaucoup de discours et, que ce soit enenvironnement, en infrastructures, en économie, en agriculture, il est souvent utilisé commeargument, soit de développement soit de protection.

Mais en réalité, qu’en est-il ?

C’est à cette question que l’équipe du REAL a été chargée de répondre au travers d’un exer-cice très difficile. En effet, les données statistiques disponibles sont diffuses, manquent souventd’actualité et sont difficilement comparables. A l’heure actuelle, par exemple, il n’est pas encorepossible de comparer les informations relatives à l’offre d’hébergement reconnue ou répertoriéepar le CGT à celles relatives à la demande, fournies par l’INS. Les populations de référence nesont toujours pas les mêmes.

En matière d’impact socioéconomique, aucune méthodologie satisfaisante ne fait à ce jourl’unanimité des observateurs. Evaluer le nombre d'emplois dans ce secteur ne s’est pas avéréchose aisée !

C’est donc avec une certaine audace que le REAL publie ce document.

Intuitivement, les professionnels, les observateurs et les opérateurs s’accordent à dire que lepotentiel de développement socioéconomique du tourisme est énorme.

Mais quelle est sa réalité, avec ses acteurs, sa fréquentation, ses emplois directs et indirects,…la voici esquissée en une centaine de pages.

Ce document renforce encore ma conviction profonde. Le tourisme en province de Luxembourgest un secteur économique fort et son potentiel peut encore être considérablement développé.

Notre capital nature et patrimonial est exceptionnel. Il sera illimité s’il est préservé, organiséet valorisé.

Notre infrastructure touristique est variée et de qualité.

Notre image de marque de modernité et d’authenticité est une excellente carte !

Enfin et non des moindres, notre accueil et la qualité de nos relations humaines ne sont plus àdémontrer.

Ce sont sur ces atouts que doit jouer notre créativité.

Au-delà des projets et des actions déjà mis en place, je pense notamment au développementdu tourisme d’affaires et de groupes, à l’évolution performante du site Internet de la FTLB, auPlan Langues mis en place à destination des professionnels, à la signalisation touristique, àl’évènementiel de qualité comme le « week-end des Paysages »,… un seul mot d’ordre doit nousanimer : poursuivre les efforts.

Il faut continuer à promouvoir nos atouts, à diversifier l’offre, à aménager les infrastructures etl’accueil, à professionnaliser encore davantage et surtout à innover…

Les efforts et l’investissement déployés dans le secteur du tourisme ont un impact directnon négligeable pour d’autres secteurs comme l’agriculture, la valorisation des forêts, le choixd’implantation des entreprises et la valorisation du patrimoine.

Développer le tourisme c’est œuvrer au carrefour des réalités, c’est apporter une plus-valueéconomique et sociale, c’est aussi améliorer la qualité de vie.

René COLLINDéputé Provincial aux Finances, à l’Economie,

à l’Agriculture et au TourismePrésident de la FTLB

Page 8: Chiffres et réalités 2009

06

Page 9: Chiffres et réalités 2009

07

Le tourisme en Luxembourg belge, un bref historique

Très tôt, le Luxembourg belge a attiré des visiteurs. Beauté des paysages, attractivité desvallées de l'Ourthe, de la Semois, sensation de dépaysement, tout concourt dès les originesà faire de la province une destination prisée. Cette évolution mérite que l'on s'y attarde quelquepeu. Certes, cet ouvrage n'a pas vocation à dresser un historique de l'évolution touristique dela verte province mais il est essentiel de mettre cette évolution, même si elle est fragmen-taire, en perspective. Evolution de l'offre, des clientèles, mise en place des premières struc-tures de promotion, flux et reflux des marchés, cette courte introduction se veut plus unhistorique qu'un bilan.

Le développement de l'activité touristique en Luxembourg procède de divers facteurs liés audésenclavement de la région, à son évolution socio-économique et aux investissementsconsentis par les acteurs touristiques, qu'ils soient privés ou publics, professionnels oubénévoles.

De la villégiature aux gîtes ruraux

C'est à la fin du XIXe siècle qu'apparaissent les premiers visiteurs de l'Ardenne, relativementfortunés. Marcellin Lagarde, Thomas Braun, Adrien de Prémorel, Auguste Donnay, AlbertRaty, Camille Barthélémy et d'autres ont magnifié l'Ardenne à travers leurs écrits et leursœuvres picturales.

La bonne société, professions libérales et industriels de Bruxelles, de Liège ou du Hainaut seplaisent à découvrir certains coins pittoresques (c'est le terme utilisé par les premiers guidestouristiques de l'époque) de notre Luxembourg. On ne se presse pourtant pas sur les bordsde la Semois ou de l'Ourthe.

Les routes sont héritées directement du cadastre thérésien et n'ont que fort peu évolué, lajeune Belgique ayant d'autres chats à fouetter que de développer ce réseau essentiellementlocal. Heureusement, le tram et le grand chemin de fer participent depuis peu au désencla-vement de notre région. Les infrastructures d'accueil sont réduites à leur plus simpleexpression : quelques agriculteurs ont bien compris l'intérêt d'accueillir ces nouveaux arri-vants : une ou deux chambres aménagées sommairement, une table où l'on sert une cuisineroborative qui fait le bonheur de ces estivants. Pour ces premiers touristes, ces vacancesrelèvent de l'aventure, et n'est-ce pas ce qui en fait tout le sel ? A l'époque, rallier l'Ardenneest une véritable aventure : de Bruxelles, on rejoint la gare de Marloie sur la grande ligne duLuxembourg nouvellement achevée. De là, on s'enfonce en terra incognita via le tram à vapeurqui irrigue les coins les plus reculés des vallées de l'Ourthe ou de la Semois. A l'arrivée, les

HISTORIQUE DU TOURISME ENLUXEMBOURG BELGE

Page 10: Chiffres et réalités 2009

clients sont attendus par l'aubergiste avec un chariot ou une simple brouette pour le trans-port des bagages et les derniers kilomètres se font parfois à pied, à la découverte de ce paysqui garantit le dépaysement quand il ne faut pas traverser l'Ourthe en barque à Palogne pourrejoindre le havre de paix rêvé par ces estivants.

Dans la vallée de la Semois, Aloïs Mercatoris, qui aidait troupeaux, bûcherons et agriculteursà traverser la Semois à la « Scierie » imagine d'offrir aux nouveaux villégiateurs une descentede la rivière en barque à fond plat. Le succès est au rendez-vous. Les Passeurs réunis vontse développer de manière importante.

Au début du XXe siècle, des hôtels familiaux se créent dans les principales vallées de l'Ardenne,dotés de tout le confort moderne de l'époque : électricité, salle de bains, chauffage central ...On y sert truites pêchées par les virtuoses de la gaule du village et viandes de la région,accompagnées de vins fins et de légumes produits dans les jardins environnants. La « villé-giature » se démocratise quelque peu et on assiste à la naissance des premiers syndicatsd'initiative. L'Ardenne fait recette et il convient de le faire savoir. Le Touring-Club de Belgiquedéploie des efforts considérables pour baliser des promenades pédestres et aménager despoints de vue qualifiés eux aussi de « pittoresques ». Les plus fortunés de nos estivants sefont construire des petites villas dans le goût de l'époque.

Un premier frein

Malheureusement, la Première Guerre mondiale va mettre un frein à la belle aventure. Il fau-dra un certain temps pour relever les infrastructures routières et vicinales de leur ruine.Pourtant, la « villégiature » retrouve ses fervents, nous confirme Alphonse ZIMMER, « à uneélite restreinte ». Toutefois, la mode des voyages organisés voit le jour à travers l'apparitiondes premières agences de voyages. La jeune SNCB invente un nouveau concept à destinationde l'Ardenne et de la Côte : les trains de plaisir. De son côté, la SNCV fait mieux encore : à lademande, elle gare dans une station de votre choix une voiture-camping équipée de tout leconfort : lavabo, réchaud à gaz, couchettes, bref une véritable caravane sur rails qui permetaux touristes qui le souhaitent « d'excursionner » dans la région. C'est de cette époque aussique datent les premiers guides Cosijn, véritables bibles du villégiateur.

Deux Luxembourgeois, le député permanent Arsène Gribaumont et le greffier de la Justice dePaix de Houffalize, Jean Herin, attentifs à ce développement, en entrevoient très vite leseffets positifs pour notre province un peu laissée pour compte.

Jean Herin, devenu entretemps président du syndicat d’initiative houffalois, se rend très vitecompte que l'énergie investie par les petites structures locales dans la propagande touris-tique ne sert pas l'intérêt collectif d'une Ardenne qui mise beaucoup sur ce réservoir derichesses. Pour lui, « il faut donner vie à une association puissante faisant autorité sur leplan provincial et pourquoi pas sur le plan national ». Le député permanent Gribaumont,enthousiasmé par cette idée, décide la députation permanente à subsidier la future associa-tion. Le 20 février 1930 naît à Libramont, la Fédération touristique du Luxembourg.

Dès 1936, les congés payés deviennent une réalité en Belgique. Cette avancée socialeimportante va donner un coup de pouce supplémentaire au tourisme en Ardenne : les cam-pings fleurissent sur les bords de l'Ourthe, de la Lesse, de la Semois et les camps de jeunesapportent une nouvelle vie estivale dans la région, non sans scandaliser parfois les âmes bienpensantes de notre Ardenne.

08

Page 11: Chiffres et réalités 2009

09

Dans l'ombre et retour à la vie

Durant la Deuxième Guerre mondiale, contraint et forcé, le tourisme se met en veille. Un planest mis à l'étude pour obtenir la priorité dans la réparation des dommages de guerre. LaRoche-en-Ardenne, Houffalize et Bastogne ont souffert de l'offensive Von Rundstedt etd'autres localités touristiques sortent très endommagées à la suite du conflit. La situationhôtelière de l'Ardenne est loin d'être brillante : de 175 établissements qu'elle comptait en1939, la province n'en dénombre plus que 106, soit 60 % du potentiel initial, le reste ayantété abîmé ou ruiné dans la tourmente.

L'impulsion du Gouverneur CLERDENT

Ce relèvement de la province passera aussi par une relance du tourisme. Diverses actionssont entreprises, notamment à l'initiative du Gouverneur CLERDENT : repeuplement desrivières, rééquipement des Syndicats d’Initiative, remise en état des voiries, volonté de créerun musée de la guerre à Bastogne, un musée de la chasse et du folklore à Saint-Hubert ...

Le tourisme, première industrie de la province

En 1950, la Fédération touristique présente le tourisme comme étant la première industriede la province. Le ministre SEGHERS, signale qu'environ 1.750.000 travailleurs bénéficientdes congés payés. On va assister assez rapidement à la naissance du tourisme social duLuxembourg. La « civilisation des loisirs » s'impose petit-à-petit et le secrétaire général de laFTLB, M. Zimmer constate que « les populations laborieuses peuvent maintenant y consacrer35 à 40 % de leur existence ». Avec ce développement et l'organisation des loisirs, le tourismeoccupe une place de plus en plus importante en termes économiques, ce qui n'échappeévidemment pas à la FTLB.

Fin des années ’70

Le conseil d'administration de la FTLB enregistre avec plaisir que « le mouvement touristiquevers les Ardennes et plus particulièrement vers la province de Luxembourg, s'est amplifié nonseulement en haute saison mais aussi en dehors des semaines de traditionnelle grandeaffluence ». Campeurs et caravaniers constituent maintenant plus de la moitié de notre clien-tèle. Les premiers projets de villages de vacances suscitent l'émoi au sein des populationsrurales du Luxembourg. Des oppositions parfois farouches se font jour. Qui ne se souvient duslogan des Amis de la Terre à l'époque qui précisait que « Nous ne serons pas toujours les gensbons d'Ardenne » ?

Le camping sauvage doit être stoppé tout comme il faut régulariser les installations pirates.Le bon aménagement du territoire réclame l'étude et la mise en place d'un plan de secteurprécisant les zones de loisirs avec hébergement tout en veillant à ne pas perturber lesautres activités économiques ou agricoles ainsi que l’espace dévolu aux premiers résidents.

Page 12: Chiffres et réalités 2009

Les établissements de tourisme social se multiplient. La FTLB y est favorable pour autantqu'on ne crée pas n'importe quoi n'importe où. Elle s'oppose à la construction de villages mam-mouths par des entreprises non régionales, avec des matériaux importés. Elle se révèle parailleurs être très favorable à la politique de soutien à la création de gîtes ruraux dans unevolonté d'intégration d'un tourisme convivial, porteur de diversification pour les agriculteurset susceptible de préserver un patrimoine immobilier tombé parfois en désuétude.

Comme il fallait le prévoir, l'ouverture de la forêt au public est couronnée de succès. Elleconstitue depuis de nombreuses décennies l'un des pôles d'attractivité de la province. Lebalisage de promenades pédestres apporte un supplément d'âme à la région, attirant denouvelles clientèles sensibles à la nature et à l'environnement.

La création, en plusieurs tronçons, des autoroutes E25 et E411 constitue une fameuseopportunité aux yeux de la Province et de la FTLB qui y voient un moteur important pourl'économie provinciale.

En 1979, l'assemblée générale de la FTLB énonce des chiffres du secteur touristique fortencourageants : le tourisme génère un chiffre d'affaires de près de 3 milliards de BEF alorsque l'essentiel de la promotion relève de bénévoles motivés et soucieux de faire connaître lesatouts de leur région. L'un des souhaits de l'époque est de voir les communes s'investir plusqu'elles ne l'ont fait jusqu'alors dans le secteur touristique et que les budgets qui y sontconsacrés deviennent bien des dépenses obligatoires et non plus facultatives.

Les années ’80

M. Bock dresse le bilan de 12 années d'équipements touristiques en Luxembourg :- hébergement : 22 réalisations pour 486.960.000 BEF ;- accueil : 4 pour 6.068.000 BEF ;- sports et délassements: 16 pour 125.557.000 BEF;- équipements d'animation culturelle: 10 pour 114.479.000 BEF ;- mise en valeur des sites : 14 pour 19.484.000 BEF ;- travaux divers de génie civil : 2 pour 6.439.000 BEF.

Soit un total de 68 réalisations pour un montant de 758.987.000 BEF, qui représentent destravaux pour plus d'1 milliard de BEF. Durant ce laps de temps, les établissements hôteliersse sont partagé 35.371.000 BEF de primes à l'hôtellerie pour des travaux exécutés pourplus de 200 millions de BEF.

Par contre, des études réalisées par la FTLB confirment ce que d'aucuns craignaient confu-sément : l'attractivité de notre région est en perte de vitesse sur le marché international.Des explications sont avancées : des charges trop lourdes sur le secteur, des difficultés pourle secteur hôtelier d'assumer les rénovations qui s’avèrent pourtant bien nécessaires parfois,un manque de réactivité de tout le secteur professionnel face aux changements de clientèlesconcourent à rendre le secteur fragile. Les habitudes ont également changé : l'hôtellerie sem-ble faire l'objet d'une désaffection au profit des hébergements ruraux. Les gîtes et chambresd'hôtes font le plus souvent le plein alors que les hôtels peinent à remplir leurs chambres.Crise oblige, les clients ont également changé leur façon de consommer. Le Hollandais,sédentaire et autonome, fréquente les établissements de tourisme social, campe, pratiquela marche, les sports et visite des sites réputés. Le Français, lui, juge les prix de nos res-

10

Page 13: Chiffres et réalités 2009

11

taurants supérieurs à ceux de son pays. L'Allemand, adepte de courts séjours, se déplace leplus souvent dans nos régions le temps d'un week-end prolongé dans un but précis : visite dechamps de bataille des deux guerres et pratiques sportives (canoë-kayak). Le Britanniqueenfin exige un bon confort de tradition. On se retrouve face à un tourisme d'adultes.

En 1980, la FTLB fête ses 50 ans. La crise économique annonce à nouveau des changementsdans les comportements touristiques: on s'achemine vers des séjours plus courts qui serépartissent sur l'année et on assiste à un tassement des dépenses moyennes par touriste.Il faut s'attendre à ce que, nécessairement, l'offre et les prestations se modifient et s’adap-tent à cette nouvelle donne. Les équipements devront s'améliorer tout comme il faudraveiller à procurer à nos visiteurs les distractions qu'ils recherchent. D'où l'idée qui voit le jourde développer des packages qui incluent une série de prestations (hébergement, restauration,activités culturelles ou sportives) tout compris.

La dévaluation du franc favorisera-t-elle notre tourisme en incitant nos compatriotes àpasser leurs vacances à l'intérieur des frontières et les touristes étrangers à profiter deséjours à qualité égale et à prix mesurés ? Il faut l'espérer car les difficultés financières queconnaît notre province engendrent de l'inquiétude chez les opérateurs touristiques.

Le début du 21ème siècle

Dès 2003, les sondages montrent que nos touristes recherchent avant tout la présence dela nature. L'image véhiculée par la province est celle d'un territoire vert, à l'environnementpréservé et qui recèle quantité de produits d'un terroir authentique. Tout concourt à démon-trer que la randonnée pédestre et la pratique du VTT et du kayak constituent les atouts surlesquels il faut appuyer l'offre et la promotion touristiques. A condition de mener les politiquesnécessaires à la conservation et à la mise en valeur des milieux naturels.

Ces dernières années ont connu une série de bouleversements qui n'ont pas manqué d'influersur l'évolution de la sphère touristique en Luxembourg. L'arrivée de la monnaie unique, lesinvestissements dans les infrastructures, la création de nouvelles attractions, l'avènementdes nouvelles technologies de l'information et de la communication, la crise économique etfinancière, les incidents politiques et environnementaux aussi bien nationaux qu'internatio-naux constituent autant de facteurs qui détermineront immanquablement les grandes lignesde la politique touristique à venir.

Source : - Regard sur 75 ans de promotions touristique - Jacques Rossignon, FTLB, 2005.- Histoire du tourisme en Belgique - Claire Billen, ULB.- http://wegen-routes.be- http://150ansligue162.canalblog.com

Page 14: Chiffres et réalités 2009

12

Page 15: Chiffres et réalités 2009

13

Le tourisme est une notion difficile à cerner et, dès lors, à définir.

« Le tourisme constitue aujourd’hui à l’échelle mondiale l’une des activités économiquesmajeures tant en termes de valeurs ajoutées, de capitaux investis que d’emplois. Il esthasardeux d’en chiffrer l’importance car la définition opérationnelle du secteur reste floue(confusion pour le déplacement pour des motifs d’affaires et de loisirs, prise en compte dela valeur produite par l’ensemble du secteur de voyage,…) et que les statistiques sont enta-chées de nombreux biais. Le poids économique du tourisme varie fortement selon le volumedes flux reçus et le degré de diversification des structures économiques des États. Définirce qu’est le fait touristique est fastidieux ; derrière son apparente simplicité, il se révèlerapidement d’une complexité extrême car il repose sur une forme de déplacement dont lescontours sont particulièrement flous : combien de kilomètres doit-on franchir depuis sondomicile pour être considéré comme touriste, quelles motivations sous-tendent ce déplace-ment, quels biens ou services doit-on consommer,… ».

L’approche économique et la quantification des nuitées, des emplois, la déterminationdu chiffre d’affaires touristique ne sont pas d’un abord aisé. A l’instar d’autres secteurséconomiques, le tourisme n’est pas une catégorie à part entière dans les comptabilitésnationales ou régionales.

De même, la législation en matière de tourisme superpose différentes réglementations,conséquence logique de l’éclatement des compétences aux divers niveaux de pouvoir politique.

Le choix du REAL s’est donc porté sur la définition adoptée en 1993 par l’OMT car celle-cin’est pas trop restrictive. Elle prend en considération tant les séjours que les excursionsainsi qu’un grand nombre de motifs de départ.

« Le tourisme comprend les activités déployées par les personnes au cours de leurs voyageset de leurs séjours dans des lieux situés en dehors de leur environnement habituel pour unepériode consécutive qui ne dépasse pas une année, à des fins de loisirs, pour affaires, etd’autres motifs … »

Il couvre donc toutes les activités des visiteurs incluant à la fois « les touristes » et les« visiteurs de la journée » ou « excursionnistes ».

Ainsi, il importe de prendre en compte diverses strates avec :

• d’une part, le touriste d’un jour ou encore de passage ou excursionniste qui est un visiteurqui ne passe pas la nuit dans un établissement d’hébergement collectif ou privé de la des-tination (notre province). Il logera donc à son domicile ou, à défaut, dans une autre régionle plus souvent limitrophe à la destination (notre province) ;

• d’autre part, le touriste de séjour, c’est-à-dire toute personne, tout visiteur qui passe aumoins une nuit dans un établissement d’hébergement collectif ou privé de la destination(notre province).

Source : Du tourisme au système touristique - JM Decroly - Économie du tourisme – ULB.Source : Impact socio-économique du tourisme en Province de Luxembourg, 1998. (pp5-7, pp38-40, pp83)Source : Office des Publications Officielles des Communautés Européennes. (1998)

POUR UNE DEFINITION DU TOURISME

Page 16: Chiffres et réalités 2009

14

Page 17: Chiffres et réalités 2009

15

L’offre d’hébergements touristiques en province de Luxembourg et en Wallonie peut êtreenvisagée sous deux angles : commercial et non commercial.

L’offre commerciale d’hébergements touristiques est dans son ensemble largement reconnuepar la législation wallonne (hôtellerie, camping et tourisme de terroir) ou répertoriée par leCommissariat général au Tourisme (tourisme social et villages de vacances). Il existe toute-fois une offre commerciale non reconnue et non répertoriée. Celle-ci n’est pas illégale maissituée en dehors des structures, des appellations et de toute promotion officielles. Il y ad’une part les chambres « Bed and Breakfast » ou « Gastenkamer » chez l’habitant ou dansun ancien hôtel qui n’est plus reconnu par exemple. Il y a d’autre part un grand nombre demaisons mises en location qui sont soit reprises comme seconde résidence par les rôlescommunaux, soit taxées par les communes non plus comme seconde résidence mais commelocation faisant l’objet d’une taxe de séjour plus rentable pour la recette communale. A l’heureactuelle, il n’existe aucun inventaire, aucune étude sur le poids économique de cette offrecommerciale non reconnue. Nous l’abordons néanmoins brièvement dans le chapitre consa-cré aux secondes résidences.

L’offre non commerciale, quant à elle, comprend le logement chez des amis ou dans la famille,les caravanes résidentielles et les secondes résidences, même si ces dernières sont assezsouvent mises en location touristique.

1.1. L’offre commerciale d’hébergementstouristiques en Wallonie

Capacité d’accueil (lits - personnes) de l’offre commerciale d’hébergements touristiques par province

En 2008, en dehors de l’offre non commer-ciale, la province de Luxembourg totalise41.514 lits ou places touristiques répartisdans les secteurs de l’hôtellerie, des cam-pings de passage, du tourisme de terroir,des villages de vacances et du tourismesocial ou pour jeunes. Cette capacitéd’hébergement représente 43,1% du totalwallon, soit aussi environ le double descapacités namuroise et liégeoise.

Source : CGT-OTW 2009 – Données 2008 – Traitement OTLux-FTLB

1. L’OFFRE D’HEBERGEMENTS TOURIS-TIQUES EN PROVINCE DE LUXEMBOURG

Total de l'offre commerciale reconnue par provinceen 2008 (capacité lits-personnes et % de l'offre)

Luxembourg : 41 514 ; 43,1 %

43,1 %

23,8 %

7,7 %3,1 %

22,3 %Liège : 22 977 ; 23,8 %

Hainaut : 7 431 ; 7,7 %

Brabant wallon : 2 982 ; 3,1 %

Namur : 21 479 ; 22,3 %

Page 18: Chiffres et réalités 2009

1.2. Répartition de l’offre commercialed’hébergements touristiques, par secteur,en province de Luxembourg

Province de Hôtels Campings Tourisme Tourisme VillagesLuxembourg de passage de terroir social de vacances TOTALNombre d’hébergement 178 94 1240 17 12 1 541Capacité d'accueil 6 222 16 341 8 620 2 196 8 135 41 514Capacité d'accueil (%) 15,0 % 39,4 % 20,8 % 5,3 % 19,6 % 100,0 %Capacité Moyenne 35,0 173,8 7,0 129,2 677,9

Source : CGT-OTW 2009 - Données 2008 - Traitement OTLux-FTLB

Pour l’année 2008, sont recensés en province de Luxembourg 1.541 hébergements touris-tiques reconnus ou répertoriés dont 178 hôtels (soit 11,5% du nombre d’hébergements enprovince de Luxembourg), 94 campings (6,1%), 1.240 hébergements touristiques de terroiret meublés de vacances dont les chambres d’hôtes (80,4%), 17 centres de tourisme social(1,1%) et 12 villages de vacances (0,8%).

En termes de capacité d’accueil, le secteur du camping de passage, hautement saisonniercomme nous le verrons par la suite, représente 39,4% de l’offre commerciale contre 15,0%pour les hôtels, 20,8 % pour les hébergements touristiques de terroir et les meublés devacances, 5,3 % pour les établissements de tourisme social et 19,6 % pour les villages devacances.

Répartition de l’offre commerciale d’hébergements touristiques (capacité lits - personnes),par commune, en province de Luxembourg

La répartition sur une carte provinciale des com-munes et de leur capacité d’hébergement en pour-centage du total révèle la haute concentration del’offre commerciale dans le nord de la province et enparticulier le long de l’Ourthe à partir de Houffalize.Durbuy pèse à elle seule 14,0 % de la capacitétotale, La Roche-en-Ardenne 9,6%, Rendeux 6,8 %et Houffalize 5,4 %. Gouvy (2,1 %) par son tourismede terroir, Manhay (2,9 %) par ses campings depassage et surtout Vielsalm (9,0 %) par ses villagesde vacances viennent accentuer l’importance dunord autour du bassin de l’Ourthe dans l’offre com-merciale d’hébergements touristiques. En ajoutantErezée (1,9 %) et Hotton (1,6 %), on constate queces neuf communes sur les 44 que compte laprovince contribuent pour plus de la moitié à l’offretotale luxembourgeoise (53,3 %).

Le bassin de la Semois qui ne compte qu’un centrede vacances à Herbeumont (2,1 % du total) etaucun village de vacances, se distingue dans undeuxième temps avec notamment les communes deBouillon (9,6 %), Bertrix (3,4 %) et Florenville(3,3 %).

DURBUY

MANHAY

VIELSALM

EREZEE

HOTTON

MARCHE-EN-FAMENNE GOUVYRENDEUX

HOUFFALIZELA ROCHE-EN-ARDENNE

NASSOGNE

TENNEVILLE

BASTOGNE

WELLIN BERTOGNETELLIN

SAINT-HUBERTSAINTE-ODE

LIBINDAVERDISSE

LIBRAMONT-CHEVIGNYVAUX-SUR-SURE

PALISEUL

FAUVILLERS

BERTRIX NEUFCHATEAULEGLISE

BOUILLONMARTELANGE

HERBEUMONT

ATTERTCHINY

HABAY

TINTIGNYFLORENVILLE

ARLONETALLE

MESSANCYSAINT-LEGER

VIRTON

MEIX-DEVANT-VIRTON

AUBANGEMUSSON

ROUVROY

16

Tourisme - Offre commercialeSource FTLB – Carte : Idelux

Capacité (%)

[ 10 ; 14 ]

[ 8 ; 10 ]

[ 6 ; 8 ]

[ 4 ; 6 ]

[ 2 ; 4 ]

[ 0 ; 2 ]

Page 19: Chiffres et réalités 2009

17

Notons enfin le poids des communes de Tellin (3,3 % via le secteur des campings) et deVirton (4,7% via le secteur des campings et des villages de vacances). Saint-Léger demeurela seule commune de la province à n’offrir aucun hébergement touristique reconnu ou réper-torié par le CGT.

1.3. Les cinq secteurs de l’offre commercialed’hébergements touristiques en provincede Luxembourg et en Wallonie

1.3.1.Les hôtels en 2008

Brabant wallon Hainaut Liège Luxembourg Namur TOTALNombre d’hébergement 20 58 134 178 96 486Capacité d'accueil 2 554 3 410 6 221 6 222 3 935 22 342Cap moyenne 127,7 58,8 46,4 35,0 41,0 46,0Capacité d'accueil (%) 11,4 % 15,3 % 27,8 % 27,8 % 17,6 % 100,0 %

Source : CGT-OTW 2009 - Données 2008 - Traitement OTLux-FTLB

Poids du secteur par rapport à la région wallonne

Les hôtels de la province de Luxembourg représentent avec ceux de la province de Liège, lamajorité de la capacité wallonne (27,8% en province de Luxembourg et en province de Liège,soit respectivement 6.222 et 6.221 lits-personnes).

Evolution de l’offre de 2000 à 2008

Les hôtels luxembourgeois ont historique-ment la capacité la plus faible de Wallonie,révélant des hôtels de petite et de moyennecapacité (35,0 lits-personnes).

Depuis 2000, la capacité moyenne hôtelièrepour l’ensemble des provinces wallonnes esttendanciellement à la hausse.

L’ensemble des provinces progresse entre2000 et 2008 en termes de capacitémoyenne avec le Hainaut (de 40,5 à 58,8 lits-personnes), Namur (de 32,4 à 41 lits), leLuxembourg (de 29,7 à 35 lits-personnes),Brabant wallon (de 94,5 à 127,7 lits-per-sonnes) et Liège (43,3 à 46,4 lits-per-sonnes).

Si le nombre d’établissements hôteliers reconnus reste relativement stable dans le Brabantwallon, dans le Hainaut et en province de Liège, la tendance est depuis 2000 à la baisseen province de Namur (de 118 à 96 établissements) et en province de Luxembourg (de 210à 178 établissements).

Poids du secteur hôtelier par province en2008 (Capacité lits-personnes et % de l'offre)

Source : CGT-OTW 2009 – Données 2008 – Traitement OTLux-FTLB

Luxembourg : 6 222 ; 27,8 %

27,8 %

27,8 %

15,3 %

11,4 %

17,6 %

Liège : 6 221 ; 27,8 %

Hainaut : 3 410 ; 15,3 %

Brabant wallon : 11,4 %

Namur : 3 935 ; 17,6 %

Page 20: Chiffres et réalités 2009

L’augmentation de la capacité moyenneluxembourgeoise tient donc plus à la ferme-ture ou à la non reconnaissance d’hôtels qu’àun réel processus d’investissements ou decréation d’établissements.

Répartition géographique

L’offre hôtelière, tout comme l’offre totale, seconcentre principalement dans les bassins del’Ourthe, de la Salm et de la Semois. Houffa-lize contribue à elle seule pour 15,7 % àl’offre totale, Durbuy pour 10,9%, La Roche-en-Ardenne pour 6,2 %, Vielsalm pour 5,0 %et Bouillon pour 17,4 %. En périphérie dubassin de l’Ourthe, Marche (3,8%), Bastogne(2,9 %) et Saint-Hubert (4,3 %) se distin-guent. Arlon se positionne également commepôle hôtelier sur la carte provinciale (4,4 %)ainsi que Florenville (3,8%).

Evolution suivant la classification par leCGT entre 2003 et 2008

Le nombre d’hôtels reconnus par le Commis-sariat général au Tourisme passe de 200 en2003 à 178 en 2008.

Si on remarque, sur la même période, une di-minution de la capacité hôtelière de plus basstanding (-292 lits-personnes dans les hôtels1 et 2 étoiles), les hôtels 3 et 4 étoiles quantà eux gagnent respectivement 675 et 325places lits-personnes. L’hôtellerie provincialegagne donc en qualité sur la période observée.

18

DURBUY

MANHAY VIELSALMEREZEE

HOTTON

MARCHE-EN-FAMENNE GOUVYRENDEUX

HOUFFALIZELA ROCHE-EN-ARDENNE

NASSOGNE

TENNEVILLE

BASTOGNE

WELLIN BERTOGNETELLIN

SAINT-HUBERTSAINTE-ODE

LIBINDAVERDISSE

LIBRAMONT-CHEVIGNYVAUX-SUR-SURE

PALISEULFAUVILLERS

BERTRIX NEUFCHATEAULEGLISE

BOUILLONMARTELANGE

HERBEUMONT

ATTERTCHINY

HABAY

TINTIGNY

FLORENVILLE

ARLONETALLE

MESSANCYSAINT-LEGER

VIRTON

MEIX-DEVANT-VIRTON

AUBANGEMUSSON

ROUVROY

Tourisme - HôtelsSource FTLB – Carte : Idelux

398 307

1 320

1 119

2 874

3 549

922

1 247

Evolution des hôtels suivant la classification (2003-2008) - en lits-personnesSource : CGT - OTW 2009 – Données 2008 – Traitement OTLux-FTLB

2003

2008

1 *

0

500

1000

1500

3000

2500

2000

3500

4000

2 * 3 * 4 *

Capacité (%)

[ 5 ; 17 ]

[ 4 ; 5 ]

[ 3 ; 4 ]

[ 2 ; 3 ]

[ 1 ; 2 ]

[ 0 ; 1 ]

Page 21: Chiffres et réalités 2009

19

1.3.2.Le camping de passage en 2008

Brabant wallon Hainaut Liège Luxembourg Namur TOTALNombre d’hébergement 4 22 52 94 59 231Capacité d'accueil 84 1 440 6 801 16 341 5 391 30 057Cap moyenne 21,0 65,5 130,8 173,8 91,4 130,1Capacité d'accueil (%) 0,3 % 4,8 % 22,6 % 54,4 % 17,9 % 100,0 %

Source CGT-OTW 2009 – Données 2008 – Traitement OTLux-FTLB

Poids du secteur par rapport à la région wallonne

En dehors des emplacements de camping pour caravanes résidentielles que nous abordons parla suite, la province de Luxembourg concentre plus de la moitié (54,4 %) de la capacitéwallonne en camping de passage reconnue par le CGT alors que la province de Liège la secondeavec 22,6%.

Evolution de l’offre de 2000 à 2008

En province de Luxembourg, les campings depassage présentent une capacité moyennesupérieure à celle de la région wallonne :173,8 lits-personnes contre 130,1 pour lamoyenne wallonne.

A l’exception du Brabant wallon, la capacitémoyenne entre 2000 et 2008 augmentedans l’ensemble des provinces wallonnessous l’effet de la diminution du nombre d’éta-blissements (+ 23 lits-personnes par campingen province de Luxembourg) ; 19 campingsluxembourgeois perdant leur reconnaissanceentre 2000 et 2008 contre 13 à Namur,17 à Liège, 19 dans le Hainaut et 3 dans leBrabant wallon.

Les raisons de la diminution en campings depassage sont à trouver dans la restructura-tion du secteur imposée par le CGT depuisquelques années (nouvelles normes dont celledu pourcentage minimum d’emplacements depassage et les fermetures de campings situésen zone inondable).

Poids du secteur des campings de passage(Capacité lits-personnes et % de l’offre)

Source : CGT-OTW 2009 – Données 2008 – Traitement OTLux-FTLB

Luxembourg : 16 341 ; 54,4 %

54,4 %

0,3 %

22,6 %

4,8 %

17,9 %

Liège : 6 801 ; 22,6 %

Hainaut : 1 440 ; 4,8 %

Brabant wallon : 84 ; 0,3 %

Namur : 5 391 ; 17,9 %

Page 22: Chiffres et réalités 2009

Evolution des campings suivant la classification (2003-2008) - en lits-personnesSource : CGT - OTW 2009 – Données 2008 – Traitement OTLux-FTLB

Répartition géographique

Les campings se répartissent essentielle-ment le long des cours d’eau de l’Ourthe etde la Semois. La Roche-en-Ardenne (15,1%)et Bouillon (13,0 %) se démarquent. Notonscependant le poids intéressant de Tellin (7,7%) et de certaines communes situées le longde la Nationale 4 comme notamment Nas-sogne (2,1%).

D’autres communes sont bien positionnéescomme par exemple Manhay (5,6 %), Durbuy(5,0 %), Florenville (5,3 %), Virton (5,2 %),Houffalize (4,2 %), Tintigny (4,3 %), Vielsalm(3,8%), Bertrix (6,4%) et Erezée (3,2%).

Evolution suivant la classification par leCGT entre 2003 et 2008

De 127 en 2003, les campings recenséschutent à 94 en 2008. La principale explica-tion est à trouver dans l’application de lalégislation exigeant la fermeture des campingssitués en zones inondables. Ceci aura étépréjudiciable pour les campings 1 étoile quipèsent en 2008, 28,3 % de la capacitécontre 39,7 % en 2003 (-24 campings), soitune perte de capacité de 2856 lits-per-sonnes. A noter également, le passage duseul camping 5 étoiles à 4 étoiles.

20

DURBUY

MANHAY

VIELSALMEREZEE

HOTTON

MARCHE-EN-FAMENNE GOUVYRENDEUX

HOUFFALIZELA ROCHE-EN-ARDENNE

NASSOGNE

TENNEVILLE

BASTOGNE

WELLIN BERTOGNETELLIN

SAINT-HUBERTSAINTE-ODE

LIBINDAVERDISSE

LIBRAMONT-CHEVIGNYVAUX-SUR-SURE

PALISEUL

FAUVILLERS

BERTRIX NEUFCHATEAULEGLISE

BOUILLONMARTELANGE

HERBEUMONT

ATTERTCHINY

HABAY

TINTIGNY

FLORENVILLE

ARLONETALLE

MESSANCYSAINT-LEGER

VIRTON

MEIX-DEVANT-VIRTON

AUBANGEMUSSON

ROUVROY

Tourisme - Campings de passageSource FTLB – Carte : Idelux

7 488

4 632

3 1413 471

2 931

4 836

3 129

4 668

174 280 441

2003

2008

1*

0

1000

2000

3000

4000

5000

6000

7000

8000

2* 3* 4* 5* Non classé

Capacité (%)

[ 7 ; 15 ]

[ 4 ; 7 ]

[ 3 ; 4 ]

[ 2 ; 3 ]

[ 1 ; 2 ]

[ 0 ; 1 ]

Page 23: Chiffres et réalités 2009

21

1.3.3.Le tourisme de terroir en 2008

Brabant wallon Hainaut Liège Luxembourg Namur TOTALNombre d’hébergement 87 340 735 1 240 773 3 175Capacité d'accueil totale 308 1 858 4 880 8 620 4 906 20 572Capacité moyenne gîtes 4,9 7,2 8,5 8,7 8,3 8,3Capacité moyenne chambres 2,4 2,2 2,5 2,5 2,4 2,4Cap moyenne totale 3,5 5,5 6,6 7,0 6,3 6,5Capacité d'accueil totale (%) 1,5 % 9,0 % 23,7 % 41,9 % 23,8 % 100,0 %

Source : CGT-OTW 2009 - Données 2008 - Traitement OTLux-FTLB

Depuis le 1er janvier 2005, les hébergements de tourisme rural et à la ferme sont répartisen deux catégories : les meublés de vacances d’une part, les hébergements touristiques deterroir d’autre part. C’est dans cette dernière catégorie que se retrouvent les appellationsde gîte rural, gîte à la ferme, gîte citadin, chambre d’hôtes, chambre d’hôtes à la ferme, mai-son d’hôtes et maison d’hôtes à la ferme. Les meublés de vacances, gîtes ruraux, gîtes à laferme ou gîtes citadins peuvent être qualifiés de « grande capacité » ou de « micro » selon leurcapacité. Toutes ces appellations sont par ailleurs protégées.

Poids du secteur par rapport à la régionwallonne

En 2008, la province de Luxembourg compte1.240 hébergements touristiques de terroirreconnus, soit 348 chambres d’hôtes et 892gîtes ou meublés. La capacité d’accueil y estde 8.620 lits-personnes, soit 41,9% du totalwallon, loin devant les provinces de Liège(23,7%) et de Namur (23,8%).

Evolution de l’offre de 2000 à 2008

En 2008, en province de Luxembourg, les éta-blissements de tourisme de terroir présen-tent une taille sensiblement supérieure à lamoyenne wallonne. A savoir 7,0 lits-personnescontre 6,5 en région wallonne.En distinguant les gîtes des chambresd’hôtes, on constate une relative constanceentre les provinces concernant la capacitémoyenne dans les chambres d’hôtes (entre2,2 et 2,5). Il n’en est pas de même concer-nant les gîtes, avec 8,3 comme moyennerégionale, la capacité moyenne fluctue entre4,9 en Brabant wallon et 8,7 en province deLuxembourg.

Poids du tourisme de terroir(Capacité lits-personnes et % de l’offre)

Source : CGT-OTW 2009 – Données 2008 – Traitement OTLux-FTLB

Luxembourg : 41,9 %

41,9 %

1,5 %

23,7 %

9,0 %

23,8 %

Liège : 23,7 %

Hainaut : 9,0 %

Brabant wallon : 1,5 %

Namur : 23,8 %

Page 24: Chiffres et réalités 2009

La capacité moyenne entre 2000 et 2008 pour l’ensemble des provinces est en légèrehausse, plus particulièrement pour les provinces de Namur (+ 0,7 unité) et de Luxembourg(+ 0,6).

Pour l’ensemble des provinces, le nombre d’hébergements a suivi une forte hausse depuis2000 pour se stabiliser en 2004 et 2005, chuter en 2006 et reprendre sa progression en2007 et 2008. La diminution en 2006 (-18,6% ou -233 hébergements pour la province deLuxembourg, -21,6% ou -169 pour Namur, -12,6% ou -89 pour Liège, -37,4% ou -126 pourle Hainaut et -44,3% ou -43 pour le Brabant wallon) s’expliquent par la mise en applicationpar le CGT des nouvelles normes « incendie ». Celles-ci ont engendré la non-reconnaissancetemporaire d’un nombre important d’hébergements sans toutefois que cela implique unecessation de leur activité. Une fois remis aux normes par leurs propriétaires, ces établisse-ments ont réintégré l’offre reconnue en 2007 et 2008.

Répartition géographique

Les hébergements reconnus de tourisme de terroir apparaissent bien présents dans lesvallées de la Semois et de l’Ourthe autour des grands pôles touristiques. Il semble néanmoinsqu’ils soient globalement bien répartis sur l’ensemble du territoire, à l’exception de l’extrêmesud.

Le gîte est largement majoritaire dans la plupart des communes. Trois communes n’ont pasde gîtes reconnus et dix sont sans chambre d’hôtes.

La part moins importante de chambres d’hôtes peut s’expliquer par le grand nombre decontraintes. Parmi lesquelles on distingue entre autres l’ouverture de sa maison, l’aspectlinguistique pour l’accueil,...

22

Page 25: Chiffres et réalités 2009

670

3 149

3 698

1 546

2 660

27 91323

64

393 476

72

1 épi

0

500

1000

1500

2000

2500

3000

3500

4000

2 épis 3 épis 4 épis Non classé En cours dereconnaissance

Non reconnu

23

DURBUY

MANHAY

VIELSALM

EREZEE

HOTTON

MARCHE-EN-FAMENNE GOUVYRENDEUX

HOUFFALIZELA ROCHE-EN-ARDENNE

NASSOGNE

TENNEVILLE

BASTOGNE

WELLIN BERTOGNETELLIN

SAINT-HUBERTSAINTE-ODE

LIBINDAVERDISSE

LIBRAMONT-CHEVIGNYVAUX-SUR-SURE

PALISEUL

FAUVILLERS

BERTRIX NEUFCHATEAULEGLISE

BOUILLONMARTELANGE

HERBEUMONT

ATTERTCHINY

HABAY

TINTIGNYFLORENVILLE

ARLONETALLE

MESSANCYSAINT-LEGER

VIRTON

MEIX-DEVANT-VIRTON

AUBANGEMUSSON

ROUVROY

Tourisme - GîtesSource FTLB – Carte : Idelux

Les meublés de vacances, gîtes ruraux, gîtes à la ferme, gîtes citadins

Répartition géographique

Les 892 gîtes et meublés reconnus génèrentune capacité d’accueil de 7.775 lits-per-sonnes, soit 18,7% de la capacité totale del’offre commerciale luxembourgeoise et toutde même 37,8% de la capacité d’accueil wal-lonne en tourisme de terroir.

Sur la carte provinciale, se distinguent unenouvelle fois Durbuy avec 13,1% de la capa-cité totale mais aussi Gouvy (7,3%), Bouillon(7,5 %), Vielsalm (6,6 %), Houffalize (6,2 %),Rendeux (5,5 %), Saint-Hubert (3,9 %), Daver-disse (3,9 %), Sainte-Ode (3,6 %), Bertogne(3,8 %), Bertrix (3,5 %) et Manhay (3,1 %).

Evolution suivant la classification par leCGT entre 2003 et 2008

Les hébergements classés 3 épis enregis-trent entre 2003 et 2008 la plus forteprogression, soit +72,1 % (de 163 à259 établissements, soit une augmentationde 1114 lits-personnes). Suivent les héber-gements 2 épis qui gagnent 65 établisse-ments et 549 lits-personnes (+ 17,4 %).A noter également, sur la même période, lamultiplication par 3 de la capacité des éta-blissements haut de gamme (4 épis).De manière générale, on constate une aug-mentation de l’offre dans les gîtes, meubléset maisons d’hôtes qui se fait au bénéficed’établissements de bon standing.

Evolution des meublés et gîtes suivant la classification (2003-2008) - en lits-personnes.Source : CGT - OTW 2009 – Données 2008 – Traitement OTLux-FTLB

2003

2008

Capacité (%)

[ 9 ; 13 ]

[ 7 ; 9 ]

[ 5 ; 7 ]

[ 3 ; 5 ]

[ 1 ; 3 ]

[ 0 ; 1 ]

Page 26: Chiffres et réalités 2009

109

58

140168

208

408

112

174

6958

4 728

DURBUY

MANHAY

VIELSALM

EREZEE

HOTTON

MARCHE-EN-FAMENNE GOUVYRENDEUX

HOUFFALIZELA ROCHE-EN-ARDENNE

NASSOGNE

TENNEVILLE

BASTOGNE

WELLIN BERTOGNETELLIN

SAINT-HUBERTSAINTE-ODE

LIBINDAVERDISSE

LIBRAMONT-CHEVIGNYVAUX-SUR-SURE

PALISEUL

FAUVILLERS

BERTRIX NEUFCHATEAULEGLISE

BOUILLONMARTELANGE

HERBEUMONT

ATTERTCHINY

HABAY

TINTIGNYFLORENVILLE

ARLONETALLE

MESSANCYSAINT-LEGER

VIRTON

MEIX-DEVANT-VIRTON

AUBANGEMUSSON

ROUVROY

Source FTLB – Carte : Idelux

Tourisme - Chambres d’hôtes

Les chambres d’hôtes, chambres d’hôtes à la ferme, maisons d’hôtes et maisons d’hôtes à la ferme

Répartition géographique

La capacité d’accueil reconnue par le CGTen chambre d’hôtes représente 845 lits-personnes, soit 2,0% de l’offre commercialeen province de Luxembourg.On les retrouve non seulement avec forcedans les deux bassins de l’Ourthe et de laSemois mais également dans un certain nom-bre de communes de Gaume, du centre etsurtout de la vallée de la Lesse.Se distinguent particulièrement Durbuy(15,0 %), La Roche-en-Ardenne (8,8 %),Bouillon (6,2%) et Florenville (5,2%). Notonségalement Houffalize (4,6%), Chiny (4,4 %),Erezée (4,4 %), Libin (4,3 %), Daverdisse(4,1 %), Virton (3,9 %), Paliseul (3,3 %) etMarche-en-Famenne (3,2%).

Evolution suivant la classification par leCGT entre 2003 et 2008

Entre 2003 et 2008, on constate une aug-mentation de 23,4% du nombre de chambresd’hôtes (de 282 unités à 348).La tendance, en termes de qualité del’hébergement, est nettement à la hausse.On observe, en effet, que seules les cham-bres 1 épi diminuent de moitié tant en nom-bre (de 42 à 24) qu’en capacité totale (de109 à 58 lits-personnes). La progression laplus forte est enregistrée par les chambres3 et 4 épis avec respectivement un passagepour les 3 épis de 82 à 169 chambres (+200lits-personnes soit + 96,2 %), et pour les4 épis, de 47 à 73 chambres (+62 lits-personnes soit +55,4%).

Evolution des chambres d'hôtes suivant la classification (2003-2008) - en lits-personnesSource : CGT - OTW 2009 – Données 2008 – Traitement OTLux-FTLB

2003

2008

1 épi0

50

100

150

200

250

300

350

400

450

2 épis 3 épis 4 épis Non classé En cours dereconnaissance

Non reconnu

Capacité (%)

[ 6 ; 15 ]

[ 4 ; 6 ]

[ 3 ; 4 ]

[ 2 ; 3 ]

[ 1 ; 2 ]

[ 0 ; 1 ]

24

Page 27: Chiffres et réalités 2009

1.3.4.Les hébergements de tourisme social en 2008

Brabant wallon Hainaut Liège Luxembourg Namur TOTALNombre d'hébergement 1 9 18 17 19 64Capacité d'accueil 36 723 1 695 2 196 1 947 6 597Capacité moyenne 36,0 80,3 94,2 129,2 102,5 103,1Capacité d'accueil (%) 0,5 % 11,0 % 25,7 % 33,3 % 29,5 % 100,0 %Source : CGT - OTW 2009 – Données 2008 – Traitement OTLux-FTLB

Poids du secteur par rapport à la régionwallonne

Les hébergements de tourisme social sontrépartis de manière assez équitable entreles province de Namur (29,5 %), de Liège(25,7 %) et de Luxembourg qui ouvre lamarche avec 33,3% de la capacité wallonne.

Evolution de l’offre de 2000 à 2008

En province de Luxembourg, la taille moyennedes établissements de tourisme social pré-sentent une taille supérieure à la moyennewallonne. A savoir 129,2 lits-personnes contre103,1 au niveau régional.

Le tourisme social n’est pas encore officielle-ment reconnu par la Région wallonne. Il estnéanmoins répertorié par le CGT. Depuis la dis-ponibilité des données, à savoir depuis 2002,ce secteur n’enregistre aucune évolution tanten capacité d’accueil qu’en nombre d’établis-sements et ce, quelle que soit la province.

Répartition géographique

En 2008, il regroupe, d’une part, les centresde vacances de tourisme social comme Euro-village Ardennes à Herbeumont (285 lits-per-sonnes), le Floréal Club à La Roche-en-Ardenne(429), le Centre nature de Borzée – La Roche-en-Ardenne (550), le CIRAC à Marcourt (110)et le Centre Mont-des-Pins à Bomal (244) et,d’autre part, les centres d’hébergement pourjeunes comme les deux Auberges de jeunessede Bouillon (132) et de Champlon (72), lesgîtes de groupe des ASBL « Centre belge dutourisme des jeunes », « Etapes de la route »ou « Les Amis de la nature ».

Poids de tourisme social par province en 2008(Capacité lits-personnes et % de l’offre)

Source : CGT-OTW 2009 – Données 2008 – Traitement OTLux-FTLB

Luxembourg : 33,3 %

33,3 %

0,5 %

25,7 %

11,0 %29,5 %

Liège : 25,7 %

Hainaut : 11,0 %

Brabant wallon : 0,5 %

Namur : 29,5 %

DURBUY

MANHAY VIELSALMEREZEE

HOTTON

MARCHE-EN-FAMENNE GOUVYRENDEUX

HOUFFALIZELA ROCHE-EN-ARDENNE

NASSOGNE

TENNEVILLE

BASTOGNE

WELLIN BERTOGNETELLIN

SAINT-HUBERTSAINTE-ODE

LIBINDAVERDISSE

LIBRAMONT-CHEVIGNYVAUX-SUR-SURE

PALISEUL

FAUVILLERS

BERTRIX NEUFCHATEAULEGLISE

BOUILLONMARTELANGE

HERBEUMONT

ATTERTCHINY

HABAY

TINTIGNYFLORENVILLE

ARLONETALLE

MESSANCYSAINT-LEGER

VIRTON

MEIX-DEVANT-VIRTON

AUBANGEMUSSON

ROUVROY

Tourisme - Tourisme socialSource FTLB – Carte : Idelux

Capacité (%)

[ 15 ; 39 ]

[ 10 ; 15 ]

[ 5 ; 10 ]

[ 0 ; 5 ]

[ 0 ; 0 ]

25

Page 28: Chiffres et réalités 2009

1.3.5.Les villages de vacances en province de Luxembourg et en Wallonie

Brabant wallon Hainaut Liège Luxembourg Namur TOTALNombre d'hébergement - - 5 12 11 28Capacité d'accueil - - 3 380 8 135 5 300 16 815Capacité moyenne - - 676,0 677,9 481,8 600,5Capacité d'accueil (%) - - 20,1 % 48,4 % 31,5 % 100,0 %Source : CGT - OTW 2009 – Données 2008 – Traitement OTLux-FTLB

Poids du secteur par rapport à la régionwallonne

En Wallonie, seules les provinces de Liège,Namur et Luxembourg offrent de l’héberge-ment en villages de vacances. Avec 8.135 lits-personnes, les douze villages de vacances dela province de Luxembourg représentent à euxseuls un peu moins de la moitié de la capacitétotale wallonne (48,4 %) et 19,6 % de lacapacité totale des hébergements luxem-bourgeois.

Evolution de l’offre de 2000 à 2008

En province de Luxembourg, les villages devacances présentent une taille supérieure àla moyenne wallonne. A savoir 677,9 lits-personnes par établissement contre 600,5au niveau régional. Tout comme pour lescentres de tourisme social, les villages devacances en Wallonie sont, dans l’ensemble,répertoriés par le CGT mais ne font pasencore l’objet d’une reconnaissance officielle.

De 2002 à 2008, tant le nombre d’établisse-ments que la capacité pour l’ensemble desprovinces restent constants.

Répartition géographique

Cinq communes luxembourgeoises accueillentles douze villages de vacances : quatre dans lenord à Durbuy (36,1 %), Vielsalm (27,7 %),Rendeux (21,6 %) et Hotton (2,8 %), et undans le sud à Virton (11,9%).

La taille moyenne y est de 677,9 lits-personnes contre 676 pour les villages devacances de la province de Liège et de 481,8pour ceux de la province de Namur.

26

Poids des villages de vacances par province en 2008(Capacité lits-personnes et % de l'offre)

DURBUY

MANHAY VIELSALMEREZEE

HOTTON

MARCHE-EN-FAMENNE GOUVYRENDEUX

HOUFFALIZELA ROCHE-EN-ARDENNE

NASSOGNE

TENNEVILLE

BASTOGNE

WELLIN BERTOGNETELLIN

SAINT-HUBERTSAINTE-ODE

LIBINDAVERDISSE

LIBRAMONT-CHEVIGNYVAUX-SUR-SURE

PALISEUL

FAUVILLERS

BERTRIX NEUFCHATEAULEGLISE

BOUILLONMARTELANGE

HERBEUMONT

ATTERTCHINY

HABAY

TINTIGNYFLORENVILLE

ARLONETALLE

MESSANCYSAINT-LEGER

VIRTON

MEIX-DEVANT-VIRTON

AUBANGEMUSSON

ROUVROY

Tourisme - Villages de vacancesSource FTLB – Carte : Idelux

Luxembourg : 48,4 %

48,4 %

20,1 %

31,5 %

Liège : 20,1 %

Hainaut : 0 %

Brabant wallon : 0 %

Namur : 31,5 %

Source : CGT-OTW 2009 – Données 2008 – Traitement OTLux-FTLB

0 %0 %

Capacité (%)

[ 30 ; 36 ]

[ 20 ; 30 ]

[ 5 ; 20 ]

[ 3 ; 5 ]

Page 29: Chiffres et réalités 2009

27

1.4. L’offre commerciale d’hébergements touristiquesnon répertoriée et non reconnue par le CGT enprovince de Luxembourg

A l’heure actuelle, il n’existe aucun inventaire, aucune étude sur le poids économique de cetteoffre commerciale non reconnue. Nous l’abordons néanmoins brièvement dans le chapitresuivant, consacré aux secondes résidences et aux caravanes résidentielles.

1.5. L’offre non commercialed’hébergementstouristiques

L’offre non commerciale comprend lessecondes résidences (même si celles-ci sontparfois et même souvent mises sur le marchéde la location touristique), les caravanesrésidentielles et le logement chez des amisou dans la famille. Dans ce chapitre, nousabordons uniquement les secondes rési-dences et les caravanes résidentielles pourlesquelles nous disposons de chiffres officiels.

1.5.1.Les secondes résidences

Sur base des données pour l’exercice d’impo-sition 2008 (Source ADEHIS), la province deLuxembourg compte 9.089 secondes rési-dences faisant l’objet d’une taxe provinciale etcommunale (la Province se basant sur le Rôledes Communes), contre 9.140 lors de l’exer-cice fiscal 2000 et 9.039 lors del’exercice fiscal 2005. On observe une relativestabilité. Ce chiffre de 9.089 secondesrésidences est à comparer aux 892 gîtesou meublés reconnus par le CGT. Il y a donc dixfois plus de secondes résidences que de gîtesou de meublés ayant fait l’objet d’une recon-naissance officielle. En prenant l’hypothèsed’une capacité moyenne de 4 lits-personnes par seconde résidence, ce secteuroffrirait donc une capacité de 36.356 lits-per-sonnes.

Outre la stabilité du nombre des résidencessecondaires, on peut constater l’augmenta-tion constante du nombre des propriétairesflamands ou néerlandais. Dans ce contexte, lademande touristique extrêmement forte surces deux marchés et la perspective d’un ren-

DURBUY

MANHAY

VIELSALM

EREZEE

HOTTON

MARCHE-EN-FAMENNE GOUVYRENDEUX

HOUFFALIZELA ROCHE-EN-ARDENNE

NASSOGNE

TENNEVILLE

BASTOGNE

WELLIN BERTOGNETELLIN

SAINT-HUBERTSAINTE-ODE

LIBINDAVERDISSE

LIBRAMONT-CHEVIGNYVAUX-SUR-SURE

PALISEUL

FAUVILLERS

BERTRIX NEUFCHATEAULEGLISE

BOUILLONMARTELANGE

HERBEUMONT

ATTERTCHINY

HABAY

TINTIGNYFLORENVILLE

ARLONETALLE

MESSANCYSAINT-LEGER

VIRTON

MEIX-DEVANT-VIRTON

AUBANGEMUSSON

ROUVROY

Source FTLB – Carte : Idelux

Tourisme - Offre non commerciale(Capacité lits-personnes selon hypothèsed’une capacité moyenne de 4 lits-personnespar seconde résidence et 3 lits-personnespar caravane résidentielle)

Capacité (%)

[ 10 ; 13 ]

[ 5 ; 10 ]

[ 3 ; 5 ]

[ 2 ; 3 ]

[ 1 ; 2 ]

[ 0 ; 1 ]

Page 30: Chiffres et réalités 2009

dement locatif nous forcent à envisager unemise en location relativement importante deces habitations, quelle que soit l’origine despropriétaires d’ailleurs, via entre autres, desagences immobilières ou des sites web delocation basés en Flandre ou aux Pays-Bas.

Combien de secondes résidences sont ainsimises en location ? La moitié, un tiers, unquart ? Pour quelle capacité d’accueil ?Quatre ou cinq personnes en moyenne parlogement ? Soit combien de centaines demilliers de nuitées commerciales par an etavec quelles retombées sur les secteurs del’Ho.Re.Ca. et des attractions ? Quel impactsur le prix des maisons ? A l’heure actuelle,aucune étude ne s’est encore véritablementpenchée sur ce phénomène ni sur celui desmaisons qui passent d’une taxation commu-nale et provinciale « seconde résidence » à unetaxe de séjour touristique.

En 2008, 10,3 % des propriétaires proviennent de la province de Luxembourg (+11 % parrapport à 2000), 21,9% du reste de la Wallonie (-18,2%) et 13,3% de la région de Bruxelles-Capitale (-13,1%). 39,3% sont flamands (+5,7%) et 10,4% néerlandais (+29,8%). On noteégalement une augmentation significative des propriétaires grand-ducaux qui représentent2,4% (+39,7%) et français avec 1,6% (+18,3%).

Si on observe la ventilation des propriétaires belges de secondes résidences, on constate qu’unpeu plus de 10 % proviennent de Bruxelles (13,3 %), de la province d’Anvers (11,3 %) et laprovince de Luxembourg (10,3 %). Notons également les 9,3 % pour la province de Flandreorientale et 9,2 % pour les provinces de Liège et du Brabant flamand. 84,8 % des propriétairesde secondes résidences en province de Luxembourg sont belges.

28

Origine des propriétaires des secondesrésidences en province de Luxembourg(Exercice fiscal 2008 - Source : Province de Luxembourg - ADEHIS)

Flandre : 39,3 %

39,3 %

10,3 %

13,3 %

21,9 %

10,4 %

Région Bruxelles-Capitale : 13,3 %

Reste de wallonie : 21,9 %

Province de Luxembourg : 10,3 %

Autres : 0,8 %

GDL : 2,4 %

France : 1,6 %

Pays-Bas : 10,4 %

0,8 %2,4 %

1,6 %

843 932

728

945

120 142 156 21877 72

3 3853 576

2 439

1 995

1 3921 209

2000

2008

Province deLuxembourg

0

500

1000

1500

2000

2500

3000

3500

4000

Restede Wallonie

RégionBruxelles-Capitale

Flandre Pays-Bas France GDL Autres

Nombre des propriétaires de secondes résidences par origine entre 2000 et 2008(Source : Province de Luxembourg - ADEHIS - Traitement : OTLux)

Page 31: Chiffres et réalités 2009

Une répartition des secondes résidences parcommune révèle la haute concentration dece type d’hébergement dans le nord de laprovince, principalement autour du bassin del’Ourthe. Le Pays touristique d’Ourthe et Aisne,à savoir Durbuy (15,6 %), Erezée (7,4 %),Hotton (1,5 %), Rendeux (6,8 %) et Manhay (3,2%) concentre à lui seul plus du tiers dessecondes résidences provinciales, soit un totalde 3.131 secondes résidences répertoriées surles cinq communes. Si on ajoute La Roche-en-Ardenne (7,7 %) et Houffalize (4,8 %), on atteintsur ces sept communes environ la moitié dessecondes résidences de la province de Luxem-bourg (46,9 %).

Dans le sud de la province, les communes deBouillon avec 633 secondes résidences (7,0 %),de Chiny (2,7 %), de Florenville (3,0 %) etd’Arlon (2,5 %) se distinguent.

1.5.2.Les emplacements pourcaravane résidentielle

En 2008, la province de Luxembourg comptait7.755 emplacements pour caravanerésidentielle ou mobil-home (« maison mobile »)situés dans les 94 campings répertoriés parle CGT.

On observe une diminution de 16,8 % enemplacements pour caravane résidentielleentre 2006 et 2008 (de 9.316 à 7.755 em-placements). La demande pour ce type de lo-gement touristique étant plus importante quel’offre après la restructuration imposée ausecteur par la Région wallonne, les emplace-ments libres se font dès lors extrêmementrares. En prenant pour hypothèse une capa-cité moyenne de 3 lits-personnes par cara-vane, on comptabiliserait une capacitéd’accueil de 23.265 lits-personnes.

La répartition géographique des caravanesrésidentielles suit bien évidemment celle descampings de passage. On constate néanmoinsune concentration moins grande le long desaxes routiers mais plus importante autourdes cours d’eau et bassins touristiques del’Ourthe, de la Semois et de la Salm.

DURBUY

MANHAY

VIELSALMEREZEE

HOTTON

MARCHE-EN-FAMENNE GOUVYRENDEUX

HOUFFALIZELA ROCHE-EN-ARDENNE

NASSOGNE

TENNEVILLE

BASTOGNE

WELLIN BERTOGNETELLIN

SAINT-HUBERT SAINTE-ODE

LIBINDAVERDISSE

LIBRAMONT-CHEVIGNYVAUX-SUR-SURE

PALISEUL

FAUVILLERS

BERTRIX NEUFCHATEAULEGLISE

BOUILLONMARTELANGE

HERBEUMONT

ATTERTCHINY

HABAY

TINTIGNYFLORENVILLE

ARLONETALLE

MESSANCYSAINT-LEGER

VIRTON

MEIX-DEVANT-VIRTONAUBANGEMUSSON

ROUVROY

Source FTLB – Carte : Idelux

Capacité (%)

[ 10 ; 19 ]

[ 8 ; 10 ]

[ 6 ; 8 ]

[ 4 ; 6 ]

[ 2 ; 4 ]

[ 0 ; 2 ]

Caravanes résidentielles(Capacité lits-personnes selon hypothèsed’une capacité moyenne de 3 lits par caravanerésidentielle)

DURBUY

MANHAY

VIELSALM

EREZEE

HOTTON

MARCHE-EN-FAMENNE GOUVYRENDEUX

HOUFFALIZELA ROCHE-EN-ARDENNE

NASSOGNE

TENNEVILLE

BASTOGNE

WELLIN BERTOGNETELLIN

SAINT-HUBERTSAINTE-ODE

LIBINDAVERDISSE

LIBRAMONT-CHEVIGNYVAUX-SUR-SURE

PALISEUL

FAUVILLERS

BERTRIX NEUFCHATEAULEGLISE

BOUILLONMARTELANGE

HERBEUMONT

ATTERTCHINY

HABAY

TINTIGNYFLORENVILLE

ARLONETALLE

MESSANCYSAINT-LEGER

VIRTON

MEIX-DEVANT-VIRTON

AUBANGEMUSSON

ROUVROY

Source FTLB – Carte : Idelux

Secondes résidences(Capacité lits-personnes selon hypothèse d’unecapacité moyenne de 4 lits par secondes résidences)

Capacité (%)

[ 10.0 ; 15.6 ]

[ 7.5 ; 10.0 ]

[ 5.0 ; 7.5 ]

[ 2.5 ; 5.0 ]

[ 1.0 ; 2.5 ]

[ 0.2 ; 1.0 ]

29

Page 32: Chiffres et réalités 2009

30

DURBUY

MANHAY

VIELSALM

EREZEE

HOTTON

MARCHE-EN-FAMENNE GOUVYRENDEUX

HOUFFALIZELA ROCHE-EN-ARDENNE

NASSOGNE

TENNEVILLE

BASTOGNE

WELLIN BERTOGNETELLIN

SAINT-HUBERTSAINTE-ODE

LIBINDAVERDISSE

LIBRAMONT-CHEVIGNYVAUX-SUR-SURE

PALISEUL

FAUVILLERS

BERTRIX NEUFCHATEAULEGLISE

BOUILLONMARTELANGE

HERBEUMONT

ATTERTCHINY

HABAY

TINTIGNYFLORENVILLE

ARLONETALLE

MESSANCYSAINT-LEGER

VIRTON

MEIX-DEVANT-VIRTON

AUBANGEMUSSON

ROUVROY

Source FTLB – Carte : Idelux

Offre totale d’hébergement

Capacité (%)

[ 10 ; 14 ]

[ 8 ; 10 ]

[ 6 ; 8 ]

[ 4 ; 6 ]

[ 2 ; 4 ]

[ 0 ; 2 ]

Bouillon est, en cette matière, la première commune de la province (18,7 %). Si on ajouteBertrix (7,1 %) et Florenville (4,9 %), le long de la Semois, on atteint, sur ces troiscommunes, près de 31% du total général.

Dans le nord, et à proximité des rivières de l’Ourthe et de la Salm, Durbuy (10,0 %) estdevancée par La Roche-en-Ardenne (14,0 %). Ensemble, les onze communes des Paystouristiques d’Ourthe et Aisne, de Marche-en-Famenne et Nassogne, d’Houffalize - La Roche-en-Ardenne et du Val de Salm comptabilisent 57,3% du total.

1.6. L’offre totale d’hébergements touristiques

L’offre totale d’hébergements touristiques reconnue ou répertoriée en province de Luxem-bourg comprend donc l’offre commerciale et l’offre non commerciale hors logement dans lafamille ou chez des amis, qui s’avère incalculable.

Elle s’élève à 101.135 lits-personnes.

Type d'hébergements Capacité %Offre commerciale 41.514 41 %d'hébergements touristiquesOffre non commerciale 59.621 59 %d'hébergements touristiques

Secondes résidences (*) 36.356Caravanes résidentielles (**) 23.265

Offre totale d'hébergements 101.135 100 %touristiques

(*) hypothèse d’une capacité moyenne de4 lits-personnes par seconde résidence

(**) hypothèse d’une capacité moyenne de3 lits-personnes par caravane résidentielle

Page 33: Chiffres et réalités 2009

31

Pression touristique de l’offre commerciale et non commerciale sur la population

La carte provinciale ci-dessous révèle pour 2008 la pression touristique due à l’offre totaled’hébergement, soit le nombre de lits-personnes par habitant. Les communes les plus concer-nées sont celles de Rendeux (2,64), La Roche-en-Ardenne (2,30), Bouillon (1,97), Erezée(1,52), Durbuy (1,28), Herbeumont (1,22), Tellin (1,09) et Manhay (1,09). Il convient depréciser que cette carte ne doit pas être considérée comme un palmarès touristique descommunes. Elle permet simplement de mettre en évidence le lien étroit entre les touristeset les habitants de certaines communes. En d’autres termes, elle donne une indication surl’impact que peut exercer les hébergements touristiques sur le cadre de vie de la populationlocale avec son lot d’avantages (maintien de certains services ou commerces, etc.) etd’inconvénients (inflation immobilière, etc.). Elle est également à lier aux graphiques relatifsà la saisonnalité de l’activité touristique.Source OTW 2009 – INS 2009 – ADEHIS 2009 – Données 2008 - Traitement OTLux-FTLB.

DURBUY

MANHAY

VIELSALM

EREZEE

HOTTON

MARCHE-EN-FAMENNE GOUVYRENDEUX

HOUFFALIZELA ROCHE-EN-ARDENNE

NASSOGNE

TENNEVILLE

BASTOGNE

WELLIN BERTOGNETELLIN

SAINT-HUBERTSAINTE-ODE

LIBINDAVERDISSE

LIBRAMONT-CHEVIGNYVAUX-SUR-SURE

PALISEUL

FAUVILLERS

BERTRIX NEUFCHATEAULEGLISE

BOUILLONMARTELANGE

HERBEUMONT

ATTERTCHINY

HABAY

TINTIGNYFLORENVILLE

ARLONETALLE

MESSANCYSAINT-LEGER

VIRTON

MEIX-DEVANT-VIRTON

AUBANGEMUSSON

ROUVROY

Source FTLB – Carte : Idelux - Valbois

Lits-personnes / Habitant

[ 1.1 ; 2.6 ]

[ 0.9 ; 1.1 ]

[ 0.7 ; 0.9 ]

[ 0.5 ; 0.7 ]

[ 0.3 ; 0.5 ]

[ 0.0 ; 0.3 ]

% taxes tourisme/total recettes

[ 8 ; 10 ]

[ 6 ; 8 ]

[ 4 ; 6 ]

[ 2 ; 4 ]

[ 0 ; 2 ]

Tourisme - Pression touristique

DURBUY

MANHAY

VIELSALM

EREZEE

HOTTON

MARCHE-EN-FAMENNE GOUVYRENDEUX

HOUFFALIZELA ROCHE-EN-ARDENNE

NASSOGNE

TENNEVILLE

BASTOGNE

WELLIN BERTOGNETELLIN

SAINT-HUBERTSAINTE-ODE

LIBINDAVERDISSE

LIBRAMONT-CHEVIGNYVAUX-SUR-SURE

PALISEUL

FAUVILLERS

BERTRIX NEUFCHATEAULEGLISE

BOUILLONMARTELANGE

HERBEUMONT

ATTERTCHINY

HABAY

TINTIGNYFLORENVILLE

ARLONETALLE

MESSANCYSAINT-LEGER

VIRTON

MEIX-DEVANT-VIRTON

AUBANGEMUSSON

ROUVROY

Source FTLB – Carte : Idelux- Valbois

Tourisme - Taxes communales

Par taxes communales touristiques, on entend les taxes deséjour, de secondes résidences, sur les terrains de campinget sur la mise à l'eau d'embarcations

Page 34: Chiffres et réalités 2009

Synthèse chapitre 1

L’offre d’hébergements touristiques en province de Luxembourg

• En 2008, l’offre totale d’hébergements touristiques reconnus, tous hébergementsconfondus est, en province de Luxembourg, de 41.514 lits-personnes, soit 43,1 % del’offre wallonne.

• En termes de capacité, le camping de passage offre 39,4 % de l’offre de capacité d’accueil,devant les hôtels (15 %), les hébergements touristiques de terroir et les meublés devacances (20,8 %), le tourisme social (5,3 %) et les villages de vacances (19,6 %).

• Géographiquement, l’offre se concentre essentiellement au nord de la province : neufcommunes du nord concentrent à elles seules plus de 50 % de l’offre provinciale. Ledeuxième « pôle » se situe dans la vallée de la Semois.

• Même si elle est à la baisse, l’offre hôtelière se concentre dans les vallées de l’Ourthe, dela Salm et de la Semois. Arlon se positionne également comme pôle hôtelier.

• Les campings de passage ont connu une restructuration imposée par le CGT et, de ce fait,ont vu leur nombre diminuer. De 2000 à 2008, 19 d’entre eux ont disparu pour arriver en2008 à 94 campings de passage reconnus. Par contre leur capacité moyenne d’accueil a aug-menté depuis 2000. Ils se concentrent essentiellement le long de la Semois et de l’Ourthe.

• Le tourisme de terroir a connu une forte hausse de 2000 à 2006 avant de subir untassement fin 2006, lié à la mise en œuvre des nouvelles normes incendie par le CGT.Depuis 2007, la progression a repris. En termes de capacité d’accueil, la province concen-tre à elle seule 41,9 % de l’offre wallonne.

• En matière de tourisme social (centres de vacances, auberges de jeunesse, gîtes degroupes, etc.), le Luxembourg accueille 33,3 % de la capacité totale wallonne.

• Les douze villages de vacances du Luxembourg couvrent 48,4 % de la capacité wallonne.

• L’offre de secondes résidences et d’emplacements pour caravanes résidentielles est nonnégligeable : sur base de quatre lits-personnes par seconde résidence et trois lits-personnes par caravane résidentielle, on peut l’évaluer à 59.621 lits-personnes (36.356lits-personnes pour les secondes résidences et 23.265 lits-personnes pour les caravanesrésidentielles). Les secondes résidences connaissent une relative stabilité tandis que lenombre d’emplacements pour caravanes résidentielles a connu une chute de 16,8 % entre2006 et 2009.

• In fine, l’offre totale d’hébergements touristiques en province de Luxembourg s’élève à101.135 lits-personnes.

32

Page 35: Chiffres et réalités 2009

33

Page 36: Chiffres et réalités 2009

34

Page 37: Chiffres et réalités 2009

35

2. LA DEMANDE TOURISTIQUEEN PROVINCE DE LUXEMBOURG

2.1. La fréquentation des hébergements touristiquescommerciaux

Les statistiques de fréquentation fournies par l’Institut national de la statistique (INS) abordentles arrivées et les nuitées d’affaires et de loisirs, dans les hébergements touristiquescommerciaux à l’exception des hébergements du tourisme de terroir, dont l’activité estmesurée par l’Observatoire du Tourisme wallon. Les statistiques de l’INS concernent doncuniquement les hôtels, les campings de passage, les centres de vacances du tourisme social,les villages de vacances et les hébergements pour jeunes repris par l’INS sous l’appellation« hébergements pour catégories spécifiques ».

Remarquons qu’en 2009, il n’est toujours pas possible de comparer directement les informa-tions relatives à l’offre d’hébergement reconnue ou répertoriée par le CGT à celles relatives àla demande, fournies par l’INS. Les populations de référence ne sont en effet pas toujours lesmêmes. Moyennant cette importante précision, il apparaît néanmoins intéressant de présen-ter les chiffres récoltés par l’INS et d’apprécier moins les valeurs absolues que les variationsannuelles.

2.1.1. La fréquentation des hébergements touristiques commerciaux enprovince de Luxembourg en 2008

Tableau : La fréquentation des hébergements touristiques commerciaux en province de Luxembourg en 2008Source INS 2009 – traitement OTlux - FTLB

Année 2008 Arrivées Nuitées Durée moyenne de séjourHôtellerie 342.022 613.287 1,8Campings de passage 160.463 634.571 4,0Parcs de vacances 142.651 663.839 4,7Hébergements pour groupes et jeunes 123.498 428.815 3,5Total hors tourisme de terroir 768.634 2.340.512 3,0

En 2008, 768.634 arrivées et 2.340.512 nuitées commerciales sont comptabilisées parl’INS en province de Luxembourg dans les secteurs de l’hôtellerie, des campings de passage,des parcs de vacances (villages et centres de vacances du tourisme social) et des héberge-ments pour groupes et jeunes. En sont donc exclues les données issues des hébergementstouristiques de terroir. La durée moyenne de séjour est de 3 nuitées. On constate néanmoinsde grandes différences selon les secteurs parmi les durées moyennes de séjour puisquecelles-ci oscillent entre un maximum de 4,7 nuitées dans le secteur des parcs de vacances etun minimum de 1,8 nuitées dans l’hôtellerie.

Page 38: Chiffres et réalités 2009

36

2.1.2.La fréquentation des hébergements touristiques en provincede Luxembourg et en Belgique par catégorie d’hébergement horshébergements touristiques de terroir

2.1.2.1. Hôtellerie

Structure des arrivées et des nuitées dans l’hôtellerie en 2008 et évolution depuis 1995.

En 2008, l’INS recense pour la province de Luxembourg 342.022 arrivées hôtelièresgénérant 613.287 nuitées toutes origines confondues.

Evolution indicée (1995=100) des arrivées et des nuitées hôtelières de 1995 à 2008- province de Luxembourg et reste de wallonie.Source INS 2009 – traitement OTlux - FTLB

L’année 2000 marque un tournant dans l’évolution des arrivées et des nuitées hôtelièresluxembourgeoises. Là où, avant 2000 et depuis 1995, elles suivaient grosso modo l’évolutiondes arrivées et des nuitées du reste de la Wallonie, elles sont par la suite en rupture aveccelles-ci : phase de croissance pour les hôtels du reste de la Wallonie, phase de décroissancepour les hôtels de la province de Luxembourg jusqu’en 2003. Si les années 2005 à 2007repartent légèrement à la hausse, suivant en cela la tendance wallonne, il importe néanmoinsde signaler l’impact positif que représente l’introduction à partir du 1er janvier 2006 dans leschiffres de l’hôtellerie, du plus gros hôtel de Wallonie, Ol Fosse d’Outh et ses 800 lits-personnes.

Entre 1995 et 2008, les arrivées et les nuitées hôtelières du reste de la Wallonie gagnentrespectivement 63,6 % et 48,4 %. Sur la même période et en tenant compte du biaisde 2006, les hôtels de la province de Luxembourg voient leurs arrivées augmenter d’à peine17,2% et leurs nuitées se stabiliser au niveau de 1995.

En termes de nuitées par conséquent, les hôtels luxembourgeois ne représentent plus en2008 que 22,3% du marché wallon contre 29,7% en 1995.

Arr. Province de Luxembourg

Nuit Province de Luxembourg

Arr. Reste de la Wallonie

Nuit Reste de la Wallonie

1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

80

90

100

110

120

130

140

150

160

170

Page 39: Chiffres et réalités 2009

37

Nuitées hôtelières en Wallonie - Evolution des parts de marché entre 1995 et 2008Source INS 2009 – traitement OTlux - FTLB

Arrivées et nuitées dans l’hôtellerie par origine de clientèle en 2008 et évolution depuis1995

La part étrangère dans les nuitées hôtelières luxembourgeoises avoisine, en 2008, les 30%contre 30,7% en 1995, soit une relative stabilité dans le temps. La clientèle belge (l’INS neprécise pas la provenance régionale des Belges mais un certain nombre d’études nous confir-ment cependant la présence majoritaire de personnes originaires de la Communauté flamandede Belgique) apparaît sur-représentée dans l’hôtellerie provinciale, se démarquant en cela dureste de la Wallonie où les nuitées de la clientèle d’origine étrangère dépassent en 2008 les50% (contre 54,1% en 1995).

Les nuitées hôtelières belges en province de Luxembourg croissent globalement jusque 2000pour chuter lourdement par après. Elles sont au plus bas en 2003 et les progressions de2004 à 2008 ne permettent d’atteindre qu’un niveau de 2% supérieur à celui de 1995. Lahausse sur 2006 vient confirmer celles des deux années précédentes mais s’explique aussien partie par le profil majoritairement belge de la clientèle de l’ancien centre de vacances OlFosse d’Outh. Cette évolution peu favorable est à mettre en rapport avec celle des nuitéesbelges pour le reste de la Wallonie qui gagnent, sur treize ans, 38%. Concernant les nuitéeshôtelières étrangères en province de Luxembourg, elles sont, contrairement à celles du restede la Wallonie, à la baisse dès 2002. Elles se stabilisent ensuite bon an mal an autour de leurniveau de 1995 alors que les nuitées étrangères des autres provinces wallonnes gagnent57,3% entre 1995 et 2008.

Reste de la Wallonie

Province de Luxembourg

1995 1997 1999 2001 2003 2005 2007 2008

0 %

10 %

20 %

30 %

50 %

60 %

70 %

80 %

90 %

100 %

40 %

Page 40: Chiffres et réalités 2009

Nuit belge Province de Luxembourg

Nuit étrangères Province de Luxembourg

Nuit Belges reste de la Wallonie

Nuit étrangères reste de la Wallonie

1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

80

90

100

110

120

130

140

150

160

170

38

Belgique ; 70,0 %

70,0 %

17,4 %

2,0 %1,7 %

0,3 %0,9 %

Pays-Bas ; 17,4 %

France ; 3,7 %

Allemagne ; 2,0 %

Royaume-Uni ; 1,7 %

Chine ; 0,3 %

Luxembourg ; 0,9 %

Etats-Unis ; 0,6 %

Italie ; 0,7 %

Autres ; 2,1 %

3,7 %

2,1 %0,7 %

0,6 %

Evolution indicée (1995=100) des nuitées hôtelières belges et étrangères de 1995 à 2008- province de Luxembourg et reste de la wallonie(source INS 2009 – traitement OTlux-FTLB)

L’origine géographique des nuitées hôtelières en 2008 donne une idée de la dépendance com-merciale historique du Luxembourg belge à l’égard de la Belgique et des Pays-Bas ; la France,deuxième pays étranger, ne représente qu’un maigre 4,4%.

Tableau : Arrivées, nuitées et durée moyenne de séjour par origine des clientèles en 2008(source INS 2009 – traitement OTlux-FTLB)

Pays de provenance Arrivées Arrivées en % Nuitées Nuitées en % Durée moyenne de séjourTotal général 342.022 100,0 % 613.287 100,0 % 1,8Belgique 238.645 69,7 % 429.806 70,0 % 1,8Pays-Bas 55.515 16,2 % 107.105 17,4 % 1,9France 14.834 4,3 % 23.167 3,7 % 1,6Allemagne 6.703 1,9 % 12.260 2,0 % 1,8Royaume-Uni 6.505 1,9 % 10.494 1,7 % 1,6Chine 2.347 0,6 % 2.416 0,3 % 1,0Luxembourg 4.200 1,2 % 5.985 0,9 % 1,4États-Unis 2.689 0,7 % 4.114 0,6 % 1,5Italie 2.483 0,7 % 4.484 0,7 % 1,8autres 8.101 2,3 % 13.456 2,1 % 1,7Total général 342.022 100,0 % 613.287 100,0 % 1,8

Origine des nuitées des hôtels en 2008 en province de Luxembourg(source INS 2009 – traitement OTlux-FTLB)

Page 41: Chiffres et réalités 2009

Province de Luxembourg

Reste de la Wallonie

Province de Luxembourg

Reste de la Wallonie

1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

1,4

1,5

1,6

1,7

1,8

1,9

2,0

2,1

2,2

1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

2,0 %

0,0 %

4,0 %

6,0 %

8,0 %

10,0 %

12,0 %

14,0 %

39

Evolution de la durée moyenne de séjour dans l’hôtellerie depuis 1995

La durée moyenne de séjour dans les hôtels luxembourgeois suit évidemment l’évolutionnégative des arrivées et des nuitées. En treize années, elle passe de 2,1 nuits en 1995 à1,8 nuits en 2008 et elle se situe même historiquement sous la durée moyenne du reste dela Wallonie de 2003 à 2005.

Evolution de la durée moyenne de séjour en hôtellerie entre 1995 et 2006(source INS 2009 – traitement OTlux-FTLB)

Le seuil des deux nuits, qui caractérisait encore le séjour hôtelier en province de Luxembourgavant 2000, n’est donc plus qu’un souvenir. Précisons cependant que la situation des hôtelsluxembourgeois et wallons n’est pas celle des autres secteurs d’hébergement touristique enprovince de Luxembourg, où la durée moyenne de séjour s’établit le plus souvent au-dessusdes quatre nuits.

Saisonnalité des nuitées dans l’hôtellerie en 2008

Saisonnalité des nuitées hôtellières en 2008

(source INS 2009 – traitement OTlux-FTLB)

Page 42: Chiffres et réalités 2009

L'analyse mensuelle des nuitées en 2008 permet d’aborder les phénomènes de saisonnalitéde l’activité hôtelière. On constate dans un premier temps que les mois de juillet et aoûtrestent les deux meilleurs mois de l'année (plus de 24 % du total des nuitées). Les mois demai (1er mai - Ascension - Pentecôte) et d'octobre (week-ends cynégétiques et gastrono-miques) constituent deux autres pics de saisonnalité dans l’année.Décembre et sa semaine de fêtes ne se démarquent pas, contrairement à certainesdestinations européennes (comme l’Alsace par exemple sous l’impulsion des marchés de Noëlnotamment). On note enfin la faiblesse des trois premiers mois de l’année (janvier étantgénéralement un mois de fermeture).

La courbe mensuelle de fréquentation pour le reste de la Wallonie présente de son côté, unerépartition plus équilibrée sur l'ensemble de l'année (moins d'effets de saisonnalité). Les moisd’avril à décembre oscillent en effet entre 8 et 10 %. Janvier, février et mars sont, toutcomme pour la province de Luxembourg, les moins bons mois de l’année.

Quelle que soit l’origine de la clientèle, juillet et août restent les deux meilleurs mois de l’année.La courbe belge est néanmoins relativement plus plate que celle des nuitées hollandaises, oùpratiquement 70 % des nuitées de l’année sont achetées sur six mois, entre mai et octobre.

Saisonnalité des nuitées hôtellières de la province de Luxembourg en 2008 selon l’origine de clientèle

(source INS 2009 – traitement OTlux-FTLB)

Structure du chiffre d’affaires des hôtels en province de Luxembourg en 2008 et évolu-tion depuis 1995

Dans les deux graphiques suivants, nous abordons l’évolution du chiffre d’affaires des hôtels(source INS – code Nacebel 551). Ces chiffres sont extraits des déclarations à la TVA desentreprises. Pour une interprétation correcte des données, il convient de savoir que lesdéclarations à la TVA sont remplies par des entreprises et que celles-ci sont classées enbranches selon la nomenclature NACE pour l'ensemble de leur activité, en fonction de leuractivité principale. Par hôtel, on entend dès lors les hôtels ou motels avec ou sans restau-rant. Les déclarants sont donc des entreprises et non des établissements. La localisation desentreprises est celle de leur siège social.

40

Nuitées totales

Nuitées belges

Nuitées hollandaises

2,0 %

0,0 %

4,0 %

6,0 %

8,0 %

10,0 %

12,0 %

14,0 %

16,0 %

Janv. Fév. Mars Avril Main Juin Juil. Aout Sept. Oct. Nov. Déc.

Page 43: Chiffres et réalités 2009

Province du Brabant

Province du Hainaut

Province de Liège

Province du Luxembourg

Province de Namur

1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

80

90

100

110

120

130

140

150

160

170

41

Tableau : Structure du chiffre d’affaires des hôtels en province de Luxembourg en 2008(source INS 2009 – traitement OTlux-FTLB)

2008 Province Province Province Province Province Régiondu Brabant wallon de Hainaut de Liège de Luxembourg de Namur Wallonne

Nombre de déclarants 25 77 191 171 84 548en milliers d’euros (valeur nominale) 47 665 228 31 959 678 67 832 426 65 699 550 31 150 365 244 507 249% 19,5 % 13,1 % 27,7 % 27,0 % 12,7 % 100,0 %

Evolution indicée (1995=100) du chiffre d’affaire des hôtels à prix constants de 1995 par province de 1995 à 2008(source INS 2009 – traitement OTlux-FTLB)

En 2008, le chiffre d’affaires des hôtels luxembourgeois, avec ou sans restaurant, s’élève àla somme de 65.899.550 euros et représente 27% du chiffre d’affaires wallon. Cette partluxembourgeoise doit être comparée à celle de 22,5 % dans les nuitées wallonnes. Larestauration dans l’hôtellerie en province de Luxembourg semblerait donc soutenir le chiffred’affaires du secteur.

Comme nous l’avons précédemment observé, les nuitées hôtelières luxembourgeoisesaugmentent jusqu’en 2000, chutent de 2001 à 2003 et repartent légèrement à la haussede 2004 à 2007. Or la courbe luxembourgeoise du chiffre d’affaires des hôtels, et mêmes’il est bien moins favorable que celui des provinces de Hainaut et du Brabant, progresseglobalement depuis 1995 (+9,5%), avec néanmoins une certaine stagnation entre 2000 et2003. Outre une possible augmentation du prix moyen de la nuitée hors inflation, la compen-sation est sans doute à trouver dans la bonne santé relative de l’activité de restauration deshôtels, elle-même probablement soutenue par la population locale mais aussi par les autressecteurs d’hébergements commerciaux ou non commerciaux dont celui des hébergementstouristiques de terroir.

Page 44: Chiffres et réalités 2009

Reste de la Wallonie

Province de Luxembourg

Arr. Province de Luxembourg

Nuit Province de Luxembourg

Arr. Reste de la Wallonie

Nuit reste de la Wallonie

1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

50

60

70

80

90

100

110

1995 1997 1999 2001 2003 2005 2007 2008

0 %

10 %

20 %

30 %

50 %

60 %

70 %

80 %

90 %

100 %

40 %

2.1.2.2. Campings de passage

Structure des arrivées et des nuitées dans les campings de passage en 2008 et évolutiondepuis 1995

Pour l’année 2008, selon l’INS, la province de Luxembourg comptabilise pour ses campingsde passage un total de 160.463 arrivées (+0,5% par rapport à 1995) et 634.571 nuitées(-16,5%).

Entre 1995 et 2008, les arrivées et nuitées luxembourgeoises évoluent en dents de sciequasi parallèlement mais à un niveau néanmoins inférieur à l’année de référence. La perte esttoutefois moins grande que celle des arrivées et des nuitées pour le reste de la Walloniequi chutent chacune de plus de 40% sur treize ans. L’année 2003 et son été caniculaire fontfigure d’exception avec un pic à hauteur de l’année de référence, à 104,5 pour les arrivéeset 98,8 pour les nuitées. Contrairement aux autres campings wallons, 2006 et plus modes-tement 2008 se révèlent des années relativement bonnes en termes d’arrivées.

Evolution indicée (1995=100) des arrivées et des nuitées des campings de passage de 1995 à 2008- province de Luxembourg et reste de la wallonie(source INS 2009 – traitement OTlux-FTLB)

Dans ce contexte, la province de Luxembourg progresse en termes de parts de marchéwallon et passe, entre 1995 et 2008, de 48,7% à 58,1%.

Nuitées des campings de passage en Wallonie - Evolution des parts de marché entre 1995 et 2008(source INS 2009 – traitement OTlux-FTLB)

42

Page 45: Chiffres et réalités 2009

43

Nuit belges Province de Luxembourg

Nuit étrangères Province de Luxembourg

Nuit belges Reste de la Wallonie

Nuit étrangères reste de la Wallonie

Province de Luxembourg

Reste de Wallonie

Province de Luxembourg

Reste de Wallonie

1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

30

50

70

90

110

130

150

2,5

3,0

3,5

4,0

4,5

5,0

Arrivées et nuitées dans les campings de passage par origine de clientèle en 2008 etévolution depuis 1995

En 2008, les nuitées dans les campings de passage luxembourgeois sont pour environ 70%étrangères, contre 55,9 % en 1995. Comme pour le reste de la Wallonie, la clientèle belgeest donc largement en recul depuis 1995 comme le révèle le graphique suivant (-50 %environ). En revanche, les nuitées étrangères se maintiennent globalement au niveau de 1995,contrairement à celles du reste de la Wallonie (-30% par rapport à 1995).

Evolution indicée (1995=100) des nuitées belges et étrangères des campings de passage de 1995 à 2008- province de Luxembourg et reste de Wallonie(source INS 2009 – traitement OTlux-FTLB)

Evolution de la durée moyenne de séjour dans les campings de passage depuis 1995

La durée moyenne de séjour dans les campings de passage de la province de Luxembourgs’élève en 2008 à 4 nuits contre 3,4 nuits pour le reste de la Wallonie. Cette évolution,certes tendanciellement en baisse, semble largement soutenue par la clientèle étrangère,qui tend à séjourner au-delà des 4,2 nuits depuis 1995, allant jusqu’à atteindre 4,7 nuits en2004.

Evolution de la durée moyenne de séjour des campings de passage entre 1995 et 2008(source INS 2009 – traitement OTlux-FTLB)

Page 46: Chiffres et réalités 2009

Belgique ; 28,7 %

65,4 %28,7 %

1,7 %1,6 %

1,1 %

Pays-Bas ; 65,4 %

France ; 1,3 %

Allemagne ; 1,7 %

Royaume-Uni ; 1,6 %

Autres ; 1,1 %

1,3 %

Origine des nuitées dans les campings de passage de la province de Luxembourg en 2008

L’origine géographique des nuitées dans les campings de passage en 2008 confirme la fortedépendance de notre destination à l’égard des seuls marchés belge et néerlandais; ceux-cipesant à eux seuls plus de 90 % du total des nuitées. Notons l’importance de la duréemoyenne de séjour pour la clientèle hollandaise puisqu’elle se chiffre à 4,5 nuitées, soit plusde cinq journées passées sur le sol provincial.

Tableau : Arrivées, nuitées et durée moyenne de séjour par origine de clientèle en 2008(source INS 2009 – traitement OTlux-FTLB)

Pays de provenance Arrivées Arrivées en % Nuitées Nuitées en % Durée moyenne de séjourTotal général 160.463 100,0 % 634.571 100,0 % 4,0Belgique 52.909 32,9 % 182.716 28,7 % 3,5Pays-Bas 92.800 57,8 % 414.985 65,4 % 4,5France 3.667 2,2 % 8.364 1,3 % 2,3Allemagne 4.317 2,6 % 10.956 1,7 % 2,5Royaume-Uni 3.851 2,4 % 10.434 1,6 % 2,7Autres 2.919 1,8 % 7.116 1,1 % 2,2Total général 160.463 100,0 % 634.571 100,0 % 4,0

Origine des nuitées des campings en 2008 en province de luxembourg(source INS 2009 – traitement OTlux-FTLB)

Saisonnalité des nuitées dans les campings de passage en 2008

Le secteur du camping de passage est certainement le plus touché par la saisonnalité deson activité. A eux seuls, les mois de juillet et août 2008 concentrent environ 70 % desnuitées de l'année, les trois mois de printemps se positionnant loin derrière. Ce secteurapparaît donc dépendant de la période estivale, de ses conditions climatiques et d'uneclientèle principalement néerlandaise. Précisons que les courbes de saisonnalité par originede clientèle révèlent un comportement quasi identique des Belges et des étrangers pourl’année 2008.

44

Page 47: Chiffres et réalités 2009

5,0 %

0,0 %

10,0 %

15,0 %

20,0 %

25,0 %

30,0 %

35,0 %

40,0 %

45,0 %

Janv. Fév. Mars Avril Main Juin Juil. Aout Sept. Oct. Nov. Déc.

45

Saisonnalité des nuitées dans les campings de passage en 2008(source INS 2009 – traitement OTlux-FTLB)

2.1.2.3. Parcs de vacances

Structure des arrivées et des nuitées dans les parcs de vacances en 2008

Suite aux changements de classification opérés par l’INS entre 2003 et 2004, nous nesommes pas en mesure de suivre l’évolution de la fréquentation dans ce secteur depuis 1995.Les parcs de vacances regroupent en effet depuis 2004 les deux anciennes catégories« centres de vacances » (du tourisme social) et « villages de vacances », mais en partie seu-lement ; certains déclarants ayant été recasés dans la catégorie des hôtels ou des héber-gements pour groupes et jeunes. Voilà pourquoi nous n’abordons dès lors, pour ces deuxsecteurs, que les années 2004, 2006 et 2008.

Tableau : Arrivées, nuitées et durée moyenne de séjour en 2004, 2006 et 2008 dans les parcs de vacances(source INS 2009 – traitement OTlux-FTLB)

Année 2004 Année 2006 Année 2008Arrivées Nuitées Durés Parts de Arrivées Nuitées Durés Parts de Arrivées Nuitées Durés Parts de

marché wallon marché wallon marchéwallonProv. Luxembourg 187.238 812.954 4,3 57,3 % 153.932 739.910 4,3 52,9 % 142.651 663.639 4,7 50,2 %Reste de la wallonie 129.927 604.663 4,7 42,5 % 130.147 658.699 5,1 47,1 % 129.033 658.427 5,1 49,8 %

L’année 2006 voit le passage des chiffres liés à l’ancien centre de vacances Ol Fosse d’Outhà Houffalize dans la catégorie « hôtels ». Cette modification influence certainement la chutedes nuitées entre 2005 et 2006 (-8,5 %) ainsi que la diminution des parts de marchéspour le Luxembourg sur la même période. L’INS ne dénombre plus qu’un peu plus de 663.000nuitées en 2008, soit la moitié du marché wallon, mais une chute de 10,3 % par rapport à2006. Notons enfin que ce secteur génère, en province de Luxembourg, non seulement unnombre de nuitées plus important que dans le secteur hôtelier, mais également une duréemoyenne de séjour intéressante en termes de retombées touristiques (4,7 nuits), d’ailleursen nette augmentation depuis 2004.

Reste de la Wallonie

Province de Luxembourg

Page 48: Chiffres et réalités 2009

Arrivées et nuitées dans les parcs de vacances par origine de clientèle en 2006 et 2008

Tableau : Evolution des arrivées et des nuitées par origine de clientèle en 2006 et 2008dans les parcs de vacances de la province de Luxembourg(source INS 2009 – traitement OTlux-FTLB)

Evolution EvolutionAnnée 2006 Année 2008 des arrivées des nuitées

2006-2008 2006-2008Origine Arrivées Nuitées Arrivées NuitéesBelges 86.872 400.980 76.896 321.482 -11,5 % -19,8 %Etrangers 67.060 338.930 65.755 342.357 -1,9 % 1,0 %Total 153.932 739.910 142.651 663.839 -7,3 % -10,3 %

Légèrement majoritaire en 2006 (54,2 %) contrairement au reste de la Wallonie (37,7 %), laclientèle belge a très nettement boudé les parcs de vacances de la province de Luxembourgen 2008 (-19,8 % de nuitées par rapport à 2006). Les nuitées sont en revanche en légèreaugmentation pour la clientèle étrangère (+1 %).

Origine des nuitées dans les parcs de vacances de la province de Luxembourg en 2008

L’origine géographique des nuitées dans les parcs de vacances en 2008 révèle une nouvellefois l’importance de la Belgique (48,4 %) et des Pays-Bas (42,8 %), les Français et lesAllemands contribuant ensemble pour environ 7%. Au niveau de la durée moyenne de séjour,les parcs de vacances sont, tout comme le secteur des campings de passage, un excellentfournisseur de séjours de longue durée en province de Luxembourg. Les Hollandais et lesAnglais séjournent ainsi plus de cinq nuits en 2008, les Français et les Belges plus dequatre nuits. Avec six nuits en moyenne et même s’ils ne représentent que 2,3 % des nuitéestotales, les Allemands consacrent une durée de séjour tout à fait appréciable de septjournées.

Tableau : Arrivées, nuitées et durée moyenne de séjour par origine de clientèle en 2008(source INS 2009 – traitement OTlux-FTLB)

Pays de provenance Arrivées Arrivées en % Nuitées Nuitées en % Durée moyenne de séjourTotal général 142.651 100,0 % 663.839 100,0 % 4,7Belgique 76.896 53,9 % 321.482 48,4 % 4,2Pays-Bas 54.536 38,2 % 284.516 42,8 % 5,2France 6.714 4,7 % 28.624 4,3 % 4,3Allemagne 2.578 1,8 % 15.581 2,3 % 6,0Royaume-Uni 439 0,3 % 2.352 0,3 % 5,4Luxembourg 403 0,2 % 1.680 0,2 % 4,2Italie 24 0,0 % 115 0,0 % 4,8Autres 1.061 0,7 % 9.489 1,4 % 8,9Total général 142.651 100,0 % 663.839 100,0 % 4,7

46

Page 49: Chiffres et réalités 2009

Reste de la Wallonie

Province de Luxembourg

2,0 %

0,0 %

4,0 %

6,0 %

8,0 %

10,0 %

12,0 %

14,0 %

16,0 %

18,0 %

Janv. Fév. Mars Avril Main Juin Juil. Aout Sept. Oct. Nov. Déc.

Belgique ; 48,4 %

48,4 %

42,8 %

2,3 %

0,3 %0,2 %

0,0`%

Pays-Bas ; 42,8 %

France ; 4,3 %

Allemagne ; 2,3 %

Royaume-Uni ; 0,3 %

Chine ; 0,2 %

Italie ; 0,0 %

Autres ; 1,4 %

4,3 %

1,4 %

47

Origine des nuitées des parcs de vacances en 2008 en province de Luxembourg(source INS 2009 – traitement OTlux-FTLB)

Saisonnalité des nuitées dans les parcs de vacances en 2008

Le volume des nuitées apparaît dans ce secteur fortement dépendant des périodes de congéset de vacances scolaires. Les pics de mai, de juillet - août et d'octobre confirment l'hypothèsed'une clientèle essentiellement familiale. Globalement enfin, les courbes de la province deLuxembourg et du reste de la Wallonie apparaissent fort semblables.

Saisonnalité des nuitées dans les parcs de vacances en 2008(source INS 2009 – traitement OTlux-FTLB)

L’analyse selon l’origine de clientèle permet d’affirmer que c’est d’abord chez les touristesétrangers, et singulièrement hollandais, que les pics de saisonnalité se retrouvent le plusdépendants des congés scolaires. Cela démontre d’une part que notre destination, autravers du secteur des parcs de vacances mais aussi des campings de passage, resteencore une destination clairement identifiée « vacances » aux Pays-Bas. Cela révèle d’autrepart, la difficulté de créer des emplois permanents et de mieux répartir l'amortissement desinvestissements.

Page 50: Chiffres et réalités 2009

Saisonnalité des nuitées des parcs de vacances de la province de Luxembourg en 2008selon l’origine de la clientèle(source INS 2009 – traitement OTlux-FTLB)

2.1.2.4. Hébergements pour catégories spécifiques (tourisme des jeunes ou pour groupes)

Structure des arrivées et des nuitées dans les hébergements pour catégories spécifiquesen 2008

Les hébergements pour catégories spécifiques regroupent les logements pour jeunes commeles maisons de vacances, les gîtes de groupes pour jeunes, les auberges pour jeunes ou lescentres d'hébergement pour jeunes. En sont donc exclus les centres d’hébergement sportifde l’ADEPS. Remarquons enfin que nombreux sont les hébergements repris par l’INS qui ac-cueillent également une large clientèle d’adultes.

Tableau : Arrivées, nuitées et durée moyenne de séjour en 2004, 2006 et 2008dans les hébergements pour catégories spécifiques(source INS 2009 – traitement OTlux-FTLB)

Année 2004 Année 2006 Année 2008Arrivées Nuitées Durés Parts de Arrivées Nuitées Durés Parts de Arrivées Nuitées Durés Parts de

marché wallon marché wallon marché wallonProv. Luxembourg 147 245 531 588 3,6 29,7 % 131 349 463 659 3,5 28,6 % 123 498 428 815 3,5 28,2 %Reste de la wallonie 355 283 1 264 357 3,5 70,2 % 336 652 1 154 041 3,4 71,34 % 330 919 1 090 278 3,3 71,7 %

En 2008, l’INS dénombre 428.815 nuitées dans les hébergements pour jeunes de la provincede Luxembourg, soit environ 28 % du marché wallon. La durée moyenne de séjour y est de3,5 nuits. Les nuitées luxembourgeoises affichent une perte de 19,3 % sur quatre ans(-14,9% pour le reste de la Wallonie).

48

Nuitées totales

Nuitées belges

Nuitées hollandaises

5,0 %

0,0 %

10,0 %

15,0 %

20,0 %

25,0 %

Janv. Fév. Mars Avril Main Juin Juil. Aout Sept. Oct. Nov. Déc.

Page 51: Chiffres et réalités 2009

49

Arrivées et nuitées dans les hébergements pour catégories spécifiques en 2004 et 2008

Tableau : Evolution des arrivées et des nuitées par origine de clientèle entre 2004 et 2008dans les catégories spécifiques(source INS 2009 – traitement OTlux-FTLB)

Evolution EvolutionAnnée 2004 Année 2008 des arrivées des nuitées

2004-2008 2004-20080rigine Arrivées Nuitées Arrivées NuitéesBelges 130.323 478.753 107.018 382.453 -17,9 % -20,1 %Etrangers 16.922 52.835 16.480 46.362 -2,6 % -12,3 %Total 147.245 531.588 123.498 428.815 -16,1 % -19,3 %

En 2008, la clientèle belge dans ce type d’hébergement est largement majoritaire (89,2% desnuitées en 2008). Entre 2004 et 2008, celle-ci diminue néanmoins tant au niveaudes arrivées (-17,9%) qu’au niveau des nuitées (-20,1%). Cette chute n’est cependant pascompensée par la clientèle étrangère qui plonge également en 2008 (-12,3% de nuitées).

2.1.3 La fréquentation des hébergements touristiques en provincede Luxembourg hors tourisme de terroir en 2004, 2006 et 2008 –Comparaison avec les autres provinces wallonnes

Dans cette section, nous globalisons en 2004, 2006 et 2008 les arrivées et les nuitéesdans les quatre secteurs précédemment étudiés de l’hôtellerie, des campings de passage,des parcs de vacances et des hébergements pour catégories spécifiques ou pour jeunes, etnous établissons une comparaison entre les provinces wallonnes. Les hébergements touris-tiques de terroir qui composent largement les offres luxembourgeoise et wallonne ne sontpour le moment pas traités par l’INS. Ils sont donc envisagés par la suite mais au traversd’une estimation des nuitées et du taux d’occupation, calculée par l’Observatoire du Tourismewallon.

Tableau : Arrivées, nuitées et durée moyenne de séjour dans les hébergements touristiqueshors tourisme de terroir, en 2008 et par province(source INS 2009 – traitement OTlux-FTLB)

Année 2008Province Arrivées Nuitées Durée (*)Brabant wallon 196.502 337.699 1,7Hainaut 341.855 814.853 2,4Liège 883.820 2.075.525 2,3Luxembourg 768.634 2.340.512 3,0Namur 419.268 1.109.777 2,6Total Wallonie 2.610.079 6.678.366 2,6

En 2008, la province de Luxembourg est la province wallonne qui comptabilise le plus denuitées. La durée moyenne de séjour y est aussi la plus élevée avec 3 nuits, contre une duréemoyenne inférieure à trois dans les quatre autres provinces wallonnes.

Page 52: Chiffres et réalités 2009

Luxembourg ; 29,4 %

Namur ; 16,1 %

Brabant wallon ; 7,5 %

Hainaut ; 13,1 %

Liège ; 33,9 %

Les arrivées hors tourisme de terroir en 2004, 2006 et 2008 –Comparaison avec les provinces wallonnes

En province de Luxembourg, les arrivées totales dans les quatre secteurs évoluent peu entre2004 et 2008 (-2,3%). C’est mieux que la province de Namur (-8,6%), mais nettement moinsbien que la province de Liège (+10,7 %) ou du Hainaut (+53,0 %). En 2008, la province deLiège est la première province wallonne en termes d’arrivées hors tourisme de terroir (33,9%du total contre 29,4% pour la province de Luxembourg). On remarque que les trois provincesévoquant principalement la destination touristique « Ardenne » pèsent ensemble environ 80%des arrivées totales en Wallonie.

Tableau : Arrivées, nuitées et durée moyenne de séjour dans les hébergements touristiqueshors tourisme de terroir, en 2004, 2006 et 2008 et par province(source INS 2009 – traitement OTlux-FTLB)

Province Arrivées 2004 Arrivées 2006 Arrivées 2008 Evolution 2004 - 2008Brabant wallon 174.482 193.683 196.502 12,6%Hainaut 223.417 306.712 341.855 53,0%Liège 798.664 848.225 883.820 10,7%Luxembourg 786.683 781.462 768.634 -2,3%Namur 458.928 427.770 419.268 -8,6%Total Wallonie 2.442.174 2.557.852 2.610.079 6,9%

Les arrivées par province en 2008(source INS 2009 – traitement OTlux-FTLB)

Les nuitées hors tourisme de terroir en 2004, 2006 et 2008 –Comparaison avec les provinces wallonnes

Entre 2004 et 2008, les nuitées totales luxembourgeoises dans les quatre secteurs étudiéschutent d’environ 7 % contre une baisse de 17,9 % pour la province de Namur mais unehausse de 66% pour la province de Hainaut. La province de Luxembourg reste néanmoins lapremière province wallonne en termes de séjour (35 %). Elle devance la province de Liège(31,1 %) et la province de Namur (16,6 %). Les trois provinces du Sud pèsent, ensemble,encore plus lourd que pour les arrivées, puisqu’elles fournissent 83% des nuitées totales àla Wallonie, hors hébergements touristiques de terroir.

50

33,9 %

29,4 %

16,1 % 7,5 %

13,1 %

Page 53: Chiffres et réalités 2009

Luxembourg ; 35 %

Namur ; 16,6 %

Brabant wallon ; 5,1 %

Hainaut ; 12,2 %

Liège ; 31,1 %31,1 %

35 %

16,6 % 5,1 %

12,2 %

51

Tableau : Evolution des nuitées dans les hébergements touristiques hors tourisme de terroirentre 2004 et 2008, par province(source INS 2009 – traitement OTlux-FTLB)

Province Arrivées 2004 Arrivées 2006 Arrivées 2008 Evolution 2004 - 2008Brabant wallon 318.009 344.051 337.699 6,2 %Hainaut 490.987 753.725 814.853 66,0 %Liège 2.079.843 2.066.498 2.075.525 -0,2 %Luxembourg 2.519.308 2.472.462 2.340.512 -7,1 %Namur 1.352.480 1.193.434 1.109.777 -17,9 %Total Wallonie 6.760.627 6.830.170 6.678.366 -1,2 %

Les nuitées par province en 2008(source INS 2009 – traitement OTlux-FTLB)

Origine de la clientèle hors tourisme de terroir en province de Luxembourg en 2008

Dans les quatre secteurs d’hébergements étudiés par l’INS, la clientèle belge reste majori-taire puisqu’elle représente 56,2% des nuitées totales pour une durée moyenne de séjour detrois nuits. Les Pays-Bas constituent de loin le premier marché étranger de la provincede Luxembourg (35,7 % des nuitées provinciales), loin devant la France (3,0 %), l’Allemagne(1,7%) et le Royaume-Uni (1,0%). La clientèle des Pays-Bas est aussi celle qui séjourne leplus longtemps dans la province de Luxembourg (plus ou moins 4 nuits en moyenne en 2008).

Tableau : Arrivées, nuitées et durée moyenne de séjour par origine de clientèle en 2008(source INS 2009 – traitement OTlux-FTLB)

Pays de provenance Arrivées en % Nuitées en % Durée moyenne de séjourTotal général 100,0 % 100,0 % 3,0Belgique 61,8 % 56,2 % 2,8Pays-Bas 27,7 % 35,7 % 3,9France 3,7 % 3,0 % 2,5Allemagne 1,8 % 1,7 % 2,8Royaume-Uni 1,4 % 1,0 % 2,2Chine 0,3 % 0,1 % 1,0Luxembourg 0,7 % 0,4 % 2,0États-Unis 0,3 % 0,1 % 1,5Italie 0,3 % 0,2 % 1,9Danemark 0,2 % 0,3 % 3,6autres 1,3 % 0,9 % 2,2Total général 100,0 % 100,0 % 3,0

Page 54: Chiffres et réalités 2009

Nuitées totales

Nuitées belges

Nuitées hollandaises

5,0 %

0,0 %

10,0 %

15,0 %

20,0 %

25,0 %

Janv. Fév. Mars Avril Main Juin Juil. Aout Sept. Oct. Nov. Déc.

En 2008, tous secteurs confondus hors tourisme de terroir, les clientèles belge et néerlan-daise contribuent donc ensemble pour environ 90 % des arrivées et 92 % des nuitées enprovince de Luxembourg. Leur répartition par mois en 2005 diffère cependant comme lerévèle le graphique suivant.

Saisonnalité des nuitées totales hors tourisme de terroir de la province de Luxembourgen 2008 selon l’origine de la clientèle

Saisonnalité des nuitées totales hors tourisme de terroir de la province de Luxembourg en 2008selon l’origine de la clientèle(source INS 2009 – traitement OTlux-FTLB)

La haute saison estivale demeure tout d’abord un pic de saisonnalité clairement identifié dansla fréquentation aussi bien des Belges que des Néerlandais. Les différences se situent d’unepart au niveau du poids des mois de juillet et août dans le total annuel (+/- 35% des nuitéespour les Belges et +/- 50% des nuitées pour les Néerlandais) et d’autre part au niveau duprofil des courbes. La courbe néerlandaise révèle la bonne tenue du mois de mai autour de lasemaine de congé dite « Koninginnedag », ainsi qu’une extrême faiblesse des mois de janvierà avril et de novembre à décembre (sous les 5%). La courbe belge démontre de son côté unemeilleure répartition de l’activité en dehors des mois d’été et des trois premiers mois del’année ; ce qui tend d’ailleurs à favoriser la création d’emplois permanents et l’amortisse-ment des investissements. La réalité du terrain, c’est cette répartition mensuelle parnationalité. C’est aussi ce déséquilibre entre semaine et week-end révélé entre autres par lesjours de fermeture ou les actions commerciales de type « Mid-week ». A l’heure actuelle,aucune donnée ne nous permet en effet de chiffrer, par exemple, le poids moyen sur un an dechacun des sept jours de la semaine.

La sur-représentation des deux mois de vacances de l’été dans la fréquentation annuelle deshébergements touristiques apparaît comme une caractéristique forte de la province deLuxembourg. Sa courbe de saisonnalité est en effet globalement moins tassée que les courbesde la Flandre et du reste de la Wallonie.

52

Page 55: Chiffres et réalités 2009

Nuitées totales

Nuitées belges

Nuitées hollandaises

1,0

0,0

2,0

3,0

4,0

5,0

6,0

Janv. Fév. Mars Avril Main Juin Juil. Aout Sept. Oct. Nov. Déc.

53

Saisonnalité de la durée moyenne de séjour hors tourisme de terroir en provincede Luxembourg et en Belgique en 2008

Saisonnalité de la durée moyenne de séjour hors tourisme de terroir de la province de Luxembourg en 2008selon l’origine de la clientèle(source INS 2009 – traitement OTlux-FTLB)

La répartition par mois en 2008 de la durée moyenne de séjour des Belges et des Néerlan-dais permet d’observer que c’est également en juillet et août que le séjour est le plus long :jusqu’à 5,6 nuits pour les Néerlandais en juillet 2008. Ces 5,6 nuits, soit quasi une semainede vacances estivales, mais aussi, par ailleurs, les 3,6 nuits du mois de mai viennent nousrappeler avec insistance l’importance d’une réponse de la part des acteurs du tourismenon plus uniquement aux exigences d’un court séjour souvent évoquées, mais à celles d’unséjour relativement long.

2.1.4. Durée moyenne de séjour, nuitées et taux d’occupation deshébergements touristiques de terroir de 2004 à 2006

A défaut de statistiques INS concernant la fréquentation des hébergements touristiques deterroir (gîtes, meublés de vacances et chambres d’hôtes), nous sommes contraints d’adop-ter une autre source d’informations et de traiter l’estimation 2004, 2005 et 2006 desnuitées, de la durée moyenne de séjour et du taux d’occupation réalisée par l’Observatoire duTourisme wallon.

Tableau : Evolution des nuitées entre 2004 et 2006 dans les hébergements touristiques de terroir par province(source CGT-OTW 2007)

Province Nuitées 2004 Nuitées 2005 Nuitées 2006 Evolution 2004-2006Brabant wallon 13.837 11.642 21.033 52,0 %Hainaut 127.757 143.903 151.069 18,2 %Liège 616.530 667.940 702.918 14,0 %Luxembourg 692.839 709.359 717.889 3,6 %Namur 375.585 360.400 369.340 -1,6 %TOTAL WALLONIE 1.826.548 1.893.244 1.962.790 7,4 %

Page 56: Chiffres et réalités 2009

Luxembourg ; 36,6 %

36,6 %

18,8 %

1,1 %

7,7 %

35,8 %Namur ; 18,8 %

Brabant wallon ; 1,1 %

Hainaut ; 7,7 %

Liège ; 35,8 %

En 2006, les hébergements touristiques de terroir en province de Luxembourg génèraient717.889 nuitées, soit une augmentation de 3,62% par rapport à 2004.

En 2006, la répartition des nuitées totales place la province de Luxembourg, avec 36,6 %,de peu devant la province de Liège (35,8 %), mais bien devant celles de Namur (18,8 %),du Hainaut (7,7 %) et du Brabant wallon (1,1 %). Ensemble, les trois provinces composanttraditionnellement la destination « Ardenne »5 représentent en 2006 91,2 % du total desnuitées. Notons que ce chiffre se situe parfaitement dans le prolongement des quatre autressecteurs d’hébergements abordés par l’INS dans les sections précédentes.

Tourisme de terroir - Nuitées par province en 2006(source CGT-OTW 2007)

Tableau : Evolution du taux d’occupation entre 2004 et 2006 dans les hébergements touristiquesde terroir par province(source CGT-OTW 2007)

Province Taux d’occupation 2004 Taux d’occupation 2005 Taux d’occupation 2006 %Brabant wallon * * 31,5 % *Hainaut 29,3 % 30,0 % 37,1 % 26,6 %Liège 32,5 % 34,9 % 31,9 % -1,8 %Luxembourg 29,5 % 28,4 % 27,4 % -7,1 %Namur 27,6 % 27,9 % 25,1 % -9,1 %TOTAL 29,5 % 30,5 % 32,7 % 10,8 %

Entre 2004 et 2006, seul le Hainaut enregistre une progression de plus de 26 % du tauxd’occupation alors que les provinces de Namur (-9,1%), de Luxembourg (-7,1%) et de Liège(-1,8%) régressent.

Le tourisme à la ferme apparaît en région wallonne comme le secteur du tourisme de terroirqui engendre le taux d’occupation le plus performant. La province de Luxembourg y devancede près de 6% la moyenne régionale alors que le taux d’occupation en chambres d’hôtes eten tourisme rural se rapproche de la moyenne wallonne.6 La durée moyenne de séjour dansles hébergements du tourisme rural s’élève à 6 nuits contre 5 nuits dans les hébergementsdu tourisme à la ferme et 3 nuits dans les chambres d’hôtes.

54

5 Notons que les provinces du Hainaut et du Brabant wallon peuvent toutefois revendiquer une appartenance pour partie au territoire naturelou historique de l’Ardenne.

6 Taux d’occupation : nombre d’emplacements occupés rapporté à celui des emplacements offerts.- Durée moyenne de séjour : rapport entre le nombre de nuitées et le nombre d’arrivées

Page 57: Chiffres et réalités 2009

Le taux d’occupation mensuel par type d’hébergement touristique de terroir en 2005

A défaut de données plus récentes, nous présentons les données 2005 du taux d’occupationmensuel par type d’hébergement. En l’absence de courbes de saisonnalité pour la province deLuxembourg, nous mentionnons les courbes wallonnes vu non seulement le poids de la provincede Luxembourg dans le total, mais aussi le profil de destination quasi identique pour les deuxautres provinces majoritaires.

Tout comme pour les autres secteurs d’hébergements, juillet et août sont à nouveau les deuxpremiers mois de l’année (60% de taux d’occupation). On note par ailleurs, la force des moisde mai et juin mais aussi celle de l’arrière saison dans le tourisme rural et à la ferme.

2.2. Le tourisme d’affaires en 2008

En 2008, la Wallonie enregistre 1.066.675 nuitées liées au tourisme d’affaires, dont 98.074en province de Luxembourg, soit 9,2 % de la part wallonne. Le tourisme d’affaires en provincede Luxembourg représente, selon les statistiques INS, à peine 4,2 % des nuitées totales(contre 16,0 % en Wallonie).

Parmi ces 98.074 nuitées, 64,9 % sont attribuées aux Belges et 35,1 % aux étrangers. Lespays les plus représentés sont les Pays-Bas avec 12,8 %, la France avec 6,6 %, l’Allemagneavec 4,4 %, l’Italie et l’Angleterre enfin, avec chacunes 2 % des nuitées.

Si, entre 2006 et 2008, les nuitées du tourisme d’affaires enregistrent une forte haussedans le reste de la Wallonie (+19,3 %), il n’en est pas de même en province de Luxembourg,qui accuse une baisse de 1,1 %. Celle-ci s’explique par une diminution de la fréquentation desBelges (-4,1 %), insuffisamment compensée par la hausse des nuitées étrangères (+5,0 %).

Tourisme d’affaires(source : INS 2009 – traitement OTLux-FTLB)

Nuitées 2006 2007 2008 évolution 06-08Reste de la belges 265.107 272.413 335.038 26,4%Wallonie étrangers 546.804 593.753 633.563 15,9%

TOTAL 811.911 866.166 968.601 19,3%Province de belges 66.359 55.290 63.671 -4,1%Luxembourg étrangers 32.772 31.962 34.403 5,0%

TOTAL 99.131 87.252 98.074 -1,1%

La progression du tourisme d’affaires depuis 2006 en Wallonie tend à montrer qu’il s’agit d’unmarché en croissance à ne pas négliger.

55

Chambres

Tourisme à la ferme

Tourisme rural

10 %

0 %

20 %

30 %

40 %

50 %

60 %

70 %

Janv. Fév. Mars Avril Main Juin Juil. Aout Sept. Oct. Nov. Déc.

Page 58: Chiffres et réalités 2009

2.3. Fréquentation des attractions touristiques en2008 et évolution

2.3.1.Fréquentation des attractions touristiques en 2008 –comparaison avec les autres provinces wallonnes (Source : OTW)

Contrairement à l’offre d’hébergements et aux statistiques de séjour, la province de Luxem-bourg ferme la marche lorsque sont évoquées les attractions touristiques, en ce compris lesmusées, les attractions « nature » et « nautiques », les parcs et centres récréatifs, leschâteaux (et citadelles), les demeures et les monuments historiques.

Avec 200 attractions répertoriées, lesprovinces de Namur (32,0% du total wallon -2.664.433 visiteurs), du Brabant wallon(23,0 % du total wallon – 1.913.785) et duHainaut (23,1% - 1.927.661 visiteurs) sontde très loin les premières destinations. Avecpourtant 37 attractions touristiques réper-toriées, la province de Luxembourg ferme lamarche (10,3% - 859.756 visiteurs).Quelques grosses « locomotives » expliquent,entre autres, le poids des autres provinces :Han-sur-Lesse pour Namur, Paradisio pour leHainaut et Walibi pour le Brabant wallon.

La fréquentation des attractions touristiques en 2008 par provinceNbre attr. Fréquentatation

Brabant wallon 12 1.913.785Hainaut 60 1.927.661Liège 32 967.848Luxembourg 37 859.756Namur 59 2.664.433Total 200 8.333.483

2.3.2.Evolution indicée (2000=100) de la fréquentation des attractionstouristiques

Sur base d’un échantillon d’attractions touristiques pour chacune des provinces, on constatequ’entre 2000 et 2008, les attractions luxembourgeoises perdent 10,2% de leur fréquen-tation et celles de Liège 5,9%. La fréquentation des attractions des provinces du Brabantwallon et du Hainaut sont en légère progression, alors que la province de Namur enregistreun statu quo. On remarque que l’année 2003 a été faste pour l’ensemble des provinceswallonnes sauf pour le Luxembourg.

56

La fréquentation des attractions touristiquesen 2008 par province(Source CGT-OTW 2009 - Données 2008 - Traitement OTLux-FTLB)

Luxembourg : 10,3 %

11,6 %

10,3 %23,1 %

23,0 %32,0 %

Liège : 11,6 %

Hainaut : 23,1 %

Brabant wallon : 23,0 %

Namur : 32,0 %

Page 59: Chiffres et réalités 2009

57

2.4. Fréquentation des Maisons du Tourisme en 2008

2.4.1.Fréquentation des Maisons du Tourisme en 2008 – comparaisonavec les autres provinces wallonnes

Province MDT reconnues MDT participantes Fréqu. guichet %Brabant wallon 5 5 29.537 3,2 %Hainaut 7 6 117.104 12,6 %Liège 11 11 287.310 30,9 %Luxembourg 12 12 343.122 36,9 %Namur 7 6 153.926 16,5 %TOTAL 42 40 930.999 100,0 %

Source : CGT-OTW 2009 - Donnée 2008 - Traitement : OTLux-FTLB

En 2008, on a dénombré près d’un million de visiteurs aux guichets de 40 Maisons duTourisme sur les 42 reconnues en Wallonie. Les douze Maisons du Tourisme situées enprovince de Luxembourg en ont accueilli près de 350.000, soit 36,9 % de la fréquentationwallonne. Ce chiffre ne tient évidemment pas compte des nombreux visiteurs qui se rendentégalement dans les syndicats d’initiative luxembourgeois.

2.4.2.Origine des visiteurs

L’origine des visiteurs des Maisons du tourisme diffère sensiblement selon les provinces. LesMaisons du tourisme de la province de Luxembourg présentent la particularité d’accueillirautant de Wallons que de Flamands (30,4% et 28,8% respectivement), et comptent égale-ment un pourcentage important de visiteurs néerlandais (14%). On y rencontre aussi 6% deFrançais, 3,2% d’Anglais, 2,5% d’Allemands, les autres nationalités se partageant 15,2%.

Brabant wallon

Hainaut

Liège

Luxembourg

Namur

Evolution indicée (2000=100) de la fréquenation des attractions touristiques(Source : CGT-OTW - Traitement : OTLux-FTLB)

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

80

90

100

110

130

120

Page 60: Chiffres et réalités 2009

Belges francophones

France

Belges néerlandophones

Pays-bas

Allemagne

Angleterre

Autres

Brabant wallon

Hainaut

Liège

Luxembourg

Namur

Brabant wallon Hainaut Liège Luxembourg Namur

0 %

10 %

20 %

30 %

50 %

60 %

70 %

80 %

90 %

100 %

40 %

Janv. Fév. Mars Avril Main Juin Juil. Aout Sept. Oct. Nov. Déc.

0,0 %

2,0 %

4,0 %

6,0 %

16,0 %

18,0 %

20,0 %

14,0 %

10,0 %

8,0 %

Origine des visiteurs aux guichets des Maisons de tourisme par province en 2008Source : CGT-OTW 2009 - Donnée 2008 - Traitement : OTLux-FTLB

2.4.3.Saisonnalité

Ce graphique, même s’il intègre également la fréquentation des excursionnistes ou touristesd’un jour, vient confirmer les courbes de saisonnalité des arrivées et des nuitées dans leshébergements touristiques de la province de Luxembourg. Il permet de visualiser une nou-velle fois l’importance des mois de juillet et août dans l’activité touristique luxembourgeoise.Ces deux mois génèrent en effet à eux seuls près du tiers de la fréquentation des Maisonsdu Tourisme. Mai est bien le deuxième pic de saisonnalité. Le Hainaut observe une tendanceparticulière avec un pic en septembre qui trouve principalement son explication, selonl’Observatoire du Tourisme wallon, dans l’organisation des journées du patrimoine.

Pourcentage mensuel moyen de la fréquentation aux guichets des Maisons de tourismepar province en 2006, 2007 et 2008Source : CGT-OTW 2009 - Donnée 2008 - Traitement : OTLux-FTLB

58

Page 61: Chiffres et réalités 2009

Synthèse chapitre 2

La demande touristique en province de Luxembourg

• Les hôtels luxembourgeois ont connu une phase de décroissance jusqu’en 2003. Par contre,depuis 2005, les fréquentations connaissent à nouveau une croissance sensible. En 2008,le chiffre d’affaires de l’hôtellerie luxembourgeoise représente 27 % du CA wallon et la duréemoyenne de séjour est de 1,8 nuits.

• Les campings de passage connaissent une évolution en dents de scie pour conserver unelégère croissance depuis 2005 alors que la Wallonie connaît une baisse dans ce secteur.La durée des séjours (4 nuits en 2008) est en continuelle décroissance en Wallonie commeen province de Luxembourg où elle est toutefois plus élevée que la moyenne wallonne. Onconstate une forte dépendance aux marchés belge et hollandais ainsi qu’une forte saison-nalité en juillet et août (production de 70 % des nuitées de l’année 2008).

• Depuis 2004, les parcs de vacances regroupent les hébergements de tourisme social etles villages de vacances. Cette branche produit un nombre plus important de nuitées quel’hôtellerie en province de Luxembourg. L’essentiel de la clientèle de ces hébergements separtage entre Belges et Hollandais. La durée moyenne de séjour s’élève à 4,7 nuits en2008.

• En matière de tourisme de terroir, le Luxembourg se situe, en 2006, juste devant laprovince de Liège avec 36,6 % du total des nuitées wallonnes. Un léger tassement se faitsentir entre 2004 et 2006. Le tourisme à la ferme dispose du taux d’occupation le plusélevé.En 2006, la durée myenne de séjour est de 6 nuits dans le tourisme rural.

• Le tourisme d’affaires, enfin, occupe 9,2 % de la part wallonne. Alors que ce type detourisme enregistre, au niveau wallon, une hausse moyenne de 19,3 %, le Luxembourgaccuse un recul de 1,1 %.

• Sur les 37 attractions touristiques sondées, le Luxembourg draine 859.756 visiteurs an-nuellement et représente 10 % de la fréquentation de l’ensemble des attractions touris-tiques wallonnes. En termes d’évolution de la fréquentation, une diminution apparaît entre2000 et 2008 de l’ordre de 10,2 %.

• Les 12 Maisons de tourisme luxembourgeoises ont accueilli 36,9 % de la fréquentation del’ensemble des Maisons de tourisme wallonnes.

59

Page 62: Chiffres et réalités 2009

60

Page 63: Chiffres et réalités 2009

61

3. IMPACTS SOCIO-ÉCONOMIQUES DU TOURISME :ÉVALUATION DE L’EMPLOI TOURISTIQUE ENPROVINCE DE LUXEMBOURG

Note introductive7

Pour estimer le volume d’emplois générés par le secteur du tourisme en province deLuxembourg, nous avons rencontré différents écueils, allant de l’identification des activitésqui composent le tourisme à l’utilisation des méthodologies adéquates.

D’une part, qu’est-ce qu’une activité touristique ? Le secteur des transports produira desactivités qui seront touristiques quand il s’agira du transport de touristes, mais non de celuides navetteurs. L’activité du commerçant sera touristique ou non selon qu’il s’adressera ounon à un touriste… Et surtout, l’activité du restaurateur sera touristique selon le type declient qui recourra à ses services (population locale, excursionnistes, touristes, …). Or, il estéminemment difficile de cerner ces caractéristiques dans les statistiques disponibles et doncde discerner l’emploi dédié au tourisme stricto sensu.

D’autre part, les publications sur le sujet tiennent généralement compte de la distinction8

entre impacts directs, indirects et induits de l’activité touristique :

- « les impacts directs sont la conséquence directe de l’activité touristique dans la régionétudiée. Les dépenses des visiteurs se traduisent en rentrées (chiffre d’affaires) pour lesentreprises touristiques. Ces rentrées sont utilisées pour payer des rémunérations, dessalaires et des taxes.

- Les impacts indirects concernent les dépenses effectuées par les entreprises touristiquespour acheter des biens et des services afin de servir leurs clients ainsi que les investisse-ments qu’elles réalisent dans de nouveaux équipements et de nouvelles infrastructures.Pour faire face à la demande des entreprises touristiques, les fournisseurs doivent, à leurtour, se procurer des biens et services auprès d’autres qui devront également s’approvi-sionner… et ainsi de suite.

- Les impacts induits sont les dépenses générées par les revenus des employés du secteurtouristique ».

Toutes ces difficultés nous ont amené à nous concentrer dans un premier temps sur ladescription de l’emploi dans le secteur Ho.Re.Ca., secteur repris comme une entité à partentière dans les statistiques existantes. Dans un deuxième temps, nous tenterons decerner les effets directs du tourisme au départ d’une méthodologie réfléchie par l’Observa-toire du Tourisme wallon en collaboration avec les Facultés Notre-Dame de la Paix (Namur,2003) appliquée à nos données sous-régionales les plus récentes. Enfin, dans un troisièmetemps, nous utiliserons la méthode des ratios de gestion pour estimer l’emploi direct,indirect et induit dans la province9.

7 Le poids économique du tourisme en Région wallonne, Elaboration de méthodologies relatives à la quantification du chiffre d’affaire et de l’emploi, Observatoiredu Tourisme Wallon, Edition 2003, pp. 1-2.

8 Le poids économique du tourisme en Région wallonne, Elaboration de méthodologies relatives à la quantification du chiffre d’affaire et de l’emploi, Observatoiredu Tourisme Wallon, Edition 2003, pp. 1-2.

9 Plan de développement stratégique du tourisme de la province de Luxembourg, Syne & Partners - Tourisme & Loisirs Consultants, 2002.

Page 64: Chiffres et réalités 2009

1 0 ,9 %2 9 ,8 %9 ,8%

2 2 ,9 %3 0 ,7 %

3 3 ,3 %1 2 ,3 %

1 1 ,1 %3 6 ,2 %

1 4 ,1 %

100 et plus

50 à 99 travailleurs

10 à 49 travailleurs

5 à 9 travailleurs

1 à 4 travailleurs

HorecaTous secteurs

10 %

0 %

20 %

30 %

40 %

50 %

60 %

70 %

80 %

90 %

100 %

A. Le secteur Ho.Re.Ca.

A. 1. Travail salarié dans le secteur Ho.Re.Ca.

A.1.1. Nombre d’établissements et de postes dans le secteur Ho.Re.Ca.

Province de Luxembourg RWNb unités Nb postes % de l’emploi % de l’emploi

établissements10 total total55.1 Hôtels 125 897 1,2 % 0,3 %55.2 Installation de campings et d'autres 63 832 1,1 % 0,2 %

moyens d'hébergement de courte durée55.3 Restaurants 332 946 1,3 % 1,5 %55.4 Cafés 113 330 0,5 % 0,4 %55.5 Cantines et traiteurs 22 58 0,1 % 0,2 %Total Nace 55 655 3.064 4,2 % 2,6 %Total tous secteurs 6.701 73.154 100,0 % 100,0 %Source : Données ONSS 2007, statistiques décentralisées.

A.1.2. Evolution du nombre de postes de travail salarié dans le secteur Ho.Re.Ca.

Répartition du nombre de postes de travail selon la taille d’établissement - ONSS 2007Source : Données ONSS 2007, statistiques décentralisées.

En 2007, les 655 établissements du secteur Horeca de la province procurent 3.064 postesde travail, principalement dans les restaurants (946 postes), les hôtels (898 postes) et lesautres moyens d’hébergement (832 postes). Ces 3.064 postes représentent 4,2 % de l’em-ploi salarié provincial, proportion bien supérieure à celle observée en région wallonne (2,6 %).Au sein de l’Europe des 27, ce pourcentage s’élevait à 4,2 % en 200611.

62

10 Attention, le nombre d’établissements n’est pas le nombre d’entreprises présentes sur le territoire. Il s’agit ici de la définition de l’ONSS considérant l’unitéd’établissement comme étant un lieu d’activité, géographiquement identifiable par une adresse, où s’exerce au moins une activité de l’entreprise à partirde laquelle elle est exercée.

11 Tourism statistics, Eurostat Pocket Book, European Commission, 2008 edition, p. 15, “Percentage of persons employed in hotels and restaurants (Nace55) as percentage of all persons employed, EU-27”.

Page 65: Chiffres et réalités 2009

63

Ce secteur est caractérisé par des établissements de petite taille. On note en effet dansl’Ho.Re.Ca. qu’1 poste sur 3 est occupé dans un établissement de moins de 5 travailleurs(1/10 pour l’ensemble des secteurs).

Evolution indicée en base 100 (1996=100) du nombre de postes de travail salarié dans le secteur Horecaen province de Luxembourg de 1996 à 2007Sources : Données ONSS 1996 à 2007, statistiques décentralisées

Entre 1996 et 2007, ce secteur a gagné 21,7 % de postes alors que l’ensemble du travailsalarié a cru de 20,2 % dans la province. Toutefois, cette augmentation dans le secteurHo.Re.Ca. a été artificiellement gonflée entre 2006 et 2007, notamment dans le sous-secteur de l’hébergement collectif par la prise en compte des postes de travail salariéprécédemment déclarés dans un autre secteur (internat scolaire précédemment déclaré sousun autre code Nace) ou dans une autre région (siège social d’un établissement considérédans la province après fusion avec un opérateur flamand). En dehors de cette anomalieconstatée en 2007, l’évolution du nombre de postes dans le secteur Ho.Re.Ca. a souvent étémoindre que celle du travail salarié dans son ensemble, surtout entre 2003 et 2006.

Dans l’Europe des 27, le nombre de personnes employées dans le secteur Nace 55 (hotels-restaurants) a cru de 20,6 % entre 2000 et 2006 (+1,5 % en Belgique, +3,1 % en provincede Luxembourg).

Parmi les sous-secteurs de l’Ho.Re.Ca., la restauration a vu son nombre de postes augmen-ter considérablement, malgré une diminution de 2006 à 2007 (+20,4 % de 1996 à 2007).Les hôtels et cafés sont caractérisés par une faible croissance depuis 10 ans (+3 % pourles hôtels, +7 % pour les cafés). Globalement, le nombre de postes de travail dans lesinstallations de campings et autres moyens d’hébergements est assez fluctuant, mais aconnu un pic en 2007 pour les raisons expliquées ci-dessus (changement de code Nace d’unétablissement ou de lieu de siège social d’un opérateur). Enfin, le nombre réduit de postesdans le secteur des cantines et traiteurs ne nous permet pas de tirer des conclusions desévolutions.

Hôtels

Installations de campings et autresmoyens d’hébergement

Restaurants

Cafés

Cantines et traiteurs

Total secteur Horeca

Tous secteurs province80

60

100

120

140

160

180

20001999199819971996 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007

Page 66: Chiffres et réalités 2009

A.1.3. Caractéristiques de l’emploi salarié dans le secteur Ho.Re.Ca.

L’emploi salarié par type de prestation12Répartition des travailleurs résidant en province de Luxembourg par type de prestation - ONSS LATG - juin 2007Source : Données ONSS LATG 2007.

L’emploi salarié par genreRépartition des salariés résidant en province de Luxembourg selon le genre et le secteur- ONSS LATG - juin 2007Source : Données ONSS LATG 2007.

L’emploi salarié par âgeRépartition des travailleurs salariés résidant en province de Luxembourg par âge - ONSS LATG - juin 2007Source : Données ONSS LATG 2007.

64

3 ,4 % 3 ,0% 3 ,5 % 2 ,0 %

46 ,9%

6 9 ,3 %5 7 ,6%

3 3 ,5 %

49 ,7%

2 7 ,8 %3 8 ,9%

6 4 ,5 %Temps plein

Temps partiel

Spécial (saisonnier, intermittent,intérimaire)

3 8 ,6 % 43 ,2 % 3 9 ,0 %5 3 ,4 %

6 1 ,4 % 56 ,8 % 6 1 ,0 %4 6 ,6 %

Femmes

Hommes

2 2 ,0%2 9 ,9%

2 3 ,1%12 ,0%

3 7 ,3%

4 0 ,9%

3 9 ,2%

36 ,4%

3 1 ,7%

2 3 ,2%2 9 ,6%

40 ,0%

9 ,0 % 6 ,0 % 8 ,2 % 11 ,6%

55 ans et plus

de 40 à moins de 55 ans

de 25 à moins de 40 ans

de 15 à moins de 25 ans

12 Les données qui suivent sont issues de l’ONSS LATG, juin 2006. Elles concernent les travailleurs salariés résidant dans la province de Luxembourg, mêmes’ils exercent leur activité ailleurs (en Belgique). Ces données ne comprennent pas les salariés des administrations provinciales et locales.

Hôtels Restaurants Total secteur Horeca Total tous secteurs

Hôtels Restaurants Total secteur Horeca Total tous secteurs

10 %

0 %

20 %

30 %

40 %

50 %

60 %

70 %

80 %

90 %

100 %

Hôtels Restaurants Total secteur Horeca Total tous secteurs

10 %

0 %

20 %

30 %

40 %

50 %

60 %

70 %

80 %

90 %

100 %

10 %

0 %

20 %30 %

40 %

50 %

60 %70 %

80 %

90 %

100 %

Page 67: Chiffres et réalités 2009

65

Le secteur Ho.Re.Ca. est caractérisé par une main-d’œuvre jeune, féminine, occupée à tempspartiel. Ces observations au niveau de l’âge et du type de prestation sont encore plus vraiesdans le secteur des restaurants où 7 salariés sur 10 ont moins de 40 ans (moins de 1 sur2 pour l’ensemble des secteurs) et où plus des 2/3 travaillent à temps partiel (1/3 pourl’ensemble des secteurs).

Cela va dans le même sens que les données collectées par Eurostat13 au niveau de l’Europedes 27 où l’on remarque, dans le secteur Ho.Re.Ca (Nace 55), une plus grande proportion desalariés à temps partiel, une majorité de femmes, mais également une plus grande propor-tion de salariés faiblement qualifiés que dans l’ensemble des secteurs.

A.2. Travail indépendant dans le secteur de l’hôtellerie – alimentation

A.2.1. Nombre de travailleurs indépendants et aidants dans le secteur Ho.Re.Ca.– INASTI 2008

Province de Luxembourg RWNb Nb Total % du travail % du travail

indépendants aidants indépendants indépendant indépendantet aidants Total Total

407 Secteur Horeca 886 241 1127 5,0 % 4,3 %Total tous secteurs 20.540 2.157 22.697 100,0 % 100,0 %

Source : Données INASTI 2008.

En 2008, 886 indépendants travaillent dans le secteur Horeca en province de Luxembourg.Additionnés aux 241 aidants, cela constitue 5,0 % du travail indépendant de notre territoire,proportion légèrement plus importante qu’en région wallonne (4,3 %).

A.2.2. Evolution du nombre de travailleurs indépendants et aidantsdans le secteur Ho.Re.Ca.

Evolution indicée base 100 (1998=100 et 2003=100) du nombre d’indépendants et aidants entre 1998 et 2008Source : Données INASTI 1998 à 2008.

13 Tourism statistics, Eurostat Pocket Book, European Commission, 2008 edition, p. 18 , “Characteristics of employment in tourism in the, EU-27, 2006”.14 Hormis le saut statistique intervenue entre 2002 et 2003 due à la comptabilisation des conjoints aidants. C’est la raison pour laquelle nous avons choisi

de présenter l’évolution selon un double indice : 1998 comme indice de base 100 pour la période allant de 1998 à 2002, 2003 comme indice pour la pé-riode de 2003 à 2007.

Secteur Horeca - Prov. Lux.

Tous secteurs - Prov. Lux.

Secteur Horeca - RW

Tous secteurs - RW

92

90

94

96

98

100

102

104

106

200019991998 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

Page 68: Chiffres et réalités 2009

5 4%67 %

4 6%33 %

Femmes

Hommes

Total tous secteursSecteurs Horeca

10 %

0 %

20 %

30 %

40 %

50 %

60 %

70 %

80 %

90 %

100 %

De 1998 et jusqu’en 2006, le nombre de travailleurs indépendants et aidants dans le sec-teur Ho.Re.Ca. n’a cessé de chuter, dans la province, mais plus encore en région wallonne14.Ce n’est qu’au cours des années 2007-2008 que le secteur a connu un léger redressementdans la province avec un retour aux chiffres de 2003-2004.

Plus précisément, entre 1998 et 2002, le secteur Ho.Re.Ca. a perdu 5,3 % (-8,1 % en RW)et stagne depuis 2003 (+0,4 % dans la province, -2,4 % en RW). Le travail indépendant dansson ensemble n’affiche qu’une légère croissance dans la province cette dernière annéepuisqu’il n’a gagné que 1,3 % entre 2003 et 2008 (+5,0 % en RW).

A.2.3. Caractéristiques des travailleurs indépendants dans ce secteur

Le travail indépendant selon le statutRépartition des indépendants et aidants en province de Luxembourg - INASTI 2008Source : Données INASTI 2008.

Le travail indépendant selon le genreRépartition des travailleurs indépendants et aidants selon le genre - Province de Luxembourg - INASTI 2008Source : Données INASTI 2008.

66

78 ,6 %9 0 ,5 %

21 ,4 %9 ,5 %

Aidants

Indépendants

Total tous secteursSecteurs Horeca

10 %

0 %

20 %

30 %

40 %

50 %

60 %

70 %

80 %

90 %

100 %

Page 69: Chiffres et réalités 2009

67

Le travail indépendant selon le type d’activitéRépartition des travailleurs indépendants et aidants par type d’activité - Province Luxembourg - INASTI 2008Source : Données INASTI 2008.

Le secteur Ho.Re.Ca. est caractérisé par des proportions plus grandes d’aidants (1 sur 5 estaidant dans le secteur Ho.Re.Ca., 1 sur 10 seulement pour l’ensemble des secteurs), defemmes (presqu’1 femme sur 2 dans l’Ho.Re.Ca., environ 1 sur 3 pour l’ensemble dessecteurs) et de travailleurs en activité principale (8 travailleurs sur 10 dans le secteurHo.Re.Ca., 7 sur 10 au total des secteurs).

B. Le tourisme : effets directs, indirects et induits

B.1. Estimation des effets directs du tourisme sur l’emploi par la méthodedes taux de touristicité

Introduction

L’estimation du nombre de postes de travail salarié et du nombre d’indépendants généréspar les effets directs des activités touristiques a été élaborée par nos soins, sur base d’uneméthodologie mise au point par l’Observatoire du Tourisme wallon (2003)15 et appliquée auxdonnées ONSS et INASTI les plus récentes en notre possession.

Méthodologie

La méthode utilisée est l’approche par les taux de touristicité16. Le principe est d’utiliser lesdonnées existantes sur l’emploi (ONSS, INASTI) et de les paramétrer afin d’évaluer lesimpacts économiques du tourisme. « Dans un premier temps, les activités touristiques sontidentifiées. Les données sur (…) l’emploi généré par ces activités sont ensuite recueilliesauprès de l’un ou l’autre organisme. Ensuite, un ratio appelé taux de touristicité, déterminela part de l’activité d’un secteur due à la seule demande des touristes (par ex., la demandedes touristes représenterait 20 % de l’activité du secteur de la restauration). Un taux detouristicité devra donc être calculé pour chaque secteur d’activité touristique. Des juge-ments d’experts permettent d’établir ces taux de touristicité (…). Le travail effectué pour

7 9%67 %

33 %3 %1 6%

6% 9 %

Activité complémentaire

Actif après pension

Activité principale

Total tous secteursSecteurs Horeca

10 %

0 %

20 %

30 %

40 %

50 %

60 %

70 %

80 %

90 %

100 %

15 Le poids économique du tourisme en Région wallonne, Elaboration de méthodologies relatives à la quantification du chiffre d’affaires et de l’emploi, Ministère dela Région wallonne, Direction générale de l’Economie et de l’Emploi, Commissariat général au Tourisme, Observatoire du Tourisme wallon, Edition 2003.

16 Ibidem, pp. 22 - 23.

Page 70: Chiffres et réalités 2009

définir les taux de touristicité (consultation d’experts), par zones géographiques, s’est révéléconcluant (…). Malgré les limites de la méthode des taux de touristicité, c’est celle-ci qui estemployée actuellement en région wallonne (…). Il est bon de conclure qu’il n’existe pas de tech-nique qui calcule (…) le nombre précis d’emplois touristiques. Il n’existe que des estimations17».

B.1.1. Estimation du nombre de postes de travail salarié

Les zones de fonction touristique utiliséespour l’application des taux de touristicitésont illustrées par la carte ci-jointe. Lesintensités de couleurs indiquent l’importancedu tourisme dans la commune. Plus la couleurest foncée, plus la commune est considéréecomme fortement touristique.

Les taux appliqués par secteur seront doncfonction de l’importance du tourisme dansces communes. Par exemple, à Durbuy, com-mune considérée comme très touristique,on appliquera un taux élevé au secteur ducommerce, de l’Ho.Re.Ca., des transports, …A l’inverse, on appliquera dans les communesfaiblement touristiques des taux largementinférieurs18.

Selon cette méthode appliquée par zone defonction touristique, on estime l’emploisalarié touristique à 4.813 postes de travailau 31 décembre 2007. Cela constitue 6,6 %de l’emploi salarié de la province.

Le nombre de postes selon les communesdépendra donc de la zone de fonction touris-tique déterminée (carte ci-contre) ainsi quedu nombre de postes de travail salarié danschaque sous-secteur des communes. Tenantcompte de ces différents critères utiliséspour l’estimation, la proportion de postesattribués au tourisme19 va de 0,5 % àSt-Léger jusqu’à 29,5 % des postes à LaRoche-en-Ardenne. Les communes où lesproportions d’emplois dits touristiques sontles plus importantes sont La Roche-en-Ardenne, Durbuy (23,9 %), Bouillon (21,3 %),Herbeumont (19,8 %), Houffalize (16,7 %),Florenville (16,3 %), Rendeux (15,8 %) etVielsalm (15,1 %).

68

DURBUY

MANHAY

VIELSALM

EREZEE

HOTTON

MARCHE-EN-FAMENNE GOUVYRENDEUX

HOUFFALIZELA ROCHE-EN-ARDENNE

NASSOGNE

TENNEVILLE

BASTOGNE

WELLIN BERTOGNETELLIN

SAINT-HUBERTSAINTE-ODE

LIBINDAVERDISSE

LIBRAMONT-CHEVIGNYVAUX-SUR-SURE

PALISEUL

FAUVILLERS

BERTRIX NEUFCHATEAULEGLISE

BOUILLONMARTELANGE

HERBEUMONT

ATTERTCHINY

HABAY

TINTIGNYFLORENVILLE

ARLONETALLE

MESSANCYSAINT-LEGER

VIRTON

MEIX-DEVANT-VIRTON

AUBANGEMUSSON

ROUVROY

17 Ibidem, pp.23-24.18 Voir annexe 119 Ces proportions varient suivant le nombre de postes touristiques (numérateur) mais également suivant le nombre total de postes de la commune (dénomina-

teur). Une commune dont l’activité salariée non touristique est importante (par exemple, l’enseignement) générera une proportion faible d’emploisdits touristiques..

Communes très touristiques

Communes moyennementtouristiques

Communes peu touristiques

Page 71: Chiffres et réalités 2009

69

Sur cette période, la proportion de postes touristiques a augmenté dans certainescommunes davantage que pour l’ensemble de la province. C’est le cas, pour des nombressuffisamment importants, à Arlon, Bertrix, Durbuy, La Roche-en-Ardenne, Marche-en-Famenne et Vielsalm. A l’inverse, Habay et Bastogne ont toutes deux perdu des postessalariés dans le secteur touristique.

Nombres de postes de travail salarié attribués au tourismeSources : Données postes de travail salariés ONSS 2007, méthodologie taux de touristicité OTW, calculs Forem/CSEF.

Nb postes % postes Nb postes Evolutionattribués au sous-secteur attribués au postestourisme par / total postes tourisme par touristiquessous-secteur attribués au sous-secteur (%)Nace5 - 2007 tourisme Nace5 - 1996 1996-2007

50.5 Commerce de détail de carburants 8,3 0,2 % 2,95 179,7 %52.1 Commerce de détail en magasins non spécialisés 574,3 11,9 % 537,3 6,9 %52.2 Commerce de détail alimentaire en magasins spécialisés 175,1 3,6 % 170,3 2,8 %52.3 Commerce de détail de produits pharmaceutiques 74,7 1,6 % 58,2 28,5 %

et médicaux, de parfumerie et de produits de beauté52.4 Autres commerces de détail de produits neufs 222,8 4,6 % 156,3 42,6 %

en magasins spécialisés52.5 Commerce de détail de biens d'occasion et d'antiquités en magasins 0,7 0,0 % 1,1 -38,1 %52.6 Commerce de détail hors magasins 3,9 0,1 % 0,7 492,3 %55.1 Hôtels 898,0 18,7 % 871,0 3,1 %55.2 Installation de campings et d'autres moyens 832,0 17,3 % 490,0 69,8 %

d'hébergement de courte durée55.3 Restaurants 552,8 11,5 % 437,5 26,3 %55.4 Cafés 204,5 4,2 % 200,3 2,1 %55.5 Cantines et traiteurs 18,8 0,4 % 17,1 9,9 %60.1 Transports ferroviaires 201,0 4,2 % 224,4 -10,4 %60.2 Transports urbains et routiers 150,2 3,1 % 164,6 -8,7 %63.2 Autres services annexes des transports 8,9 0,2 % 0,063.3 Agences de voyage et voyagistes 242,0 5,0 % 100,0 142,0 %67.1 Auxiliaires financiers 2,3 0,0 % 0,3 820,0 %71.1 Location de véhicules automobiles 2,0 0,0 % 0,074.8 Services divers fournis principalement aux entreprises 0,0 0,0 % 9,5 -100,0 %75.1 Administration générale, économique et sociale 290,0 6,0 % 219,0 32,4 %92.1 Activités cinématographiques et vidéo 9,0 0,2 % 4,1 119,5 %92.3 Autres activités de spectacle et d'amusement 71,7 1,5 % 29,6 142,2 %92.5 Activités des bibliothèques, archives publiques, 214,2 4,5 % 118,2 81,2 %

musées et autres activités culturelles92.6 Activités liées au sport 43,0 0,9 % 33,6 28,2 %92.7 Autres activités récréatives 13,3 0,3 % 7,0 90,0 %TOTAL 4813,3 100,0 % 3852,6 24,9 %

En fonction des sous-secteurs et des taux appliqués, le secteur Ho.Re.Ca domine asseznaturellement la structure de l’emploi dit « touristique » avec 52,1 % des postes (35,9 %pour l’hébergement et 16,1 % pour la restauration). Selon la méthode appliquée, on consi-dère ici que l’activité du secteur du commerce dédiée au tourisme interviendra pour 22,0 %des postes de travail salarié dits touristiques. La part que constitue le transport dans cetravail salarié touristique s’élève à 7,3 % des postes. On note également 13,3 % des postesdans les attractions, en ce compris ce qui relève des « activités d'organismes publicsrelatives aux soins de santé, à l'environnement, à l'enseignement, à la culture et aux autresmatières sociales » et des « activités d’organismes publics relatives aux matières écono-miques ».

Page 72: Chiffres et réalités 2009

Evolution du travail salarié de 1996 à 2007

Au total, le nombre de postes de travail touristiques a augmenté dans la province de 24,9 %,alors que l’ensemble du travail salarié a augmenté de 20,2 % sur cette même période. Onestime que les postes de travail touristiques constituent 6,6 % des postes de la province deLuxembourg en 2007; en 1996, ils en constituaient 6,3 %.

En 2007, cette proportion20 s’élève à 4,7 % en région wallonne. Au total, le nombre de postestouristiques a augmenté de 24,9 % dans la province et de 27,7 % en région wallonne.

Evolution indicée en base 100 (1996 = 100) du nombre de postes de travail salarié de 1996 à 2007Sources : Données ONSS 1996 à 2007, méthodologie taux de touristicité OTW, calculs Forem/CSEF.

Si l’on compare l’évolution du nombre de postes de travail salarié dans la province et enrégion wallonne, on constate que l’emploi salarié dans le tourisme a connu un pic entre 2000et 2004, aussi bien dans la province qu’en région wallonne. Ceci est surtout à attribuer à uneélévation du nombre de postes dans les secteurs « Activités d'organismes publics relativesaux matières économiques » et « Activités d'organismes publics relatives aux soins de santé,à l'environnement, à l'enseignement, à la culture et aux autres matières sociales » et doitdonc être considéré avec prudence puisqu’il s’agit surtout d’un effet de changement decodification de certaines activités. On notera surtout que les activités récréatives ont vuleur nombre de postes salariés fortement augmenter en 10 ans (+82 % de postes attribuésau tourisme), de même que les agences de voyage et voyagistes dont le nombre a plus quedoublé. Le secteur Ho.Re.Ca. a gagné 24 % de postes en 10 ans21, l’ensemble du commercede détail a gagné 14 % de postes. Par contre, les transports ont perdu 10 % de leurs postesdans ce secteur touristique.

B.1.2. Estimation du nombre de travailleurs indépendants et aidants

Laméthodologie appliquée ici tient également compte des taux de touristicité établis par l’OTW pourles codes professions de l’INASTI22 ainsi que des zones de fonction touristique telles que définiesci-dessus.

Au 31 décembre 2008, la province de Luxembourg comptabilise 1.975 indépendants et aidants dansle secteur touristique, ce qui représente 8,7 % du travail indépendant provincial (8,3 % en RW).

70

Postes touristiques Prov. Lux

Postes touristiques R.W

Total postes salariés Prov. Lux.

Total postes salariés RW

20 Nous avons utilisé une approche induite qui a consisté à partir des proportions établies par sous-secteur d’activité Nace4 en 2007 pour l’ensemble de la pro-vince et à les appliquer aux données concernant l’ensemble de la Région wallonne pour les années 1996 à 2007. Cette adaptation de la méthode comprendcertainement un biais mais nous permet toutefois d’évaluer et de comparer les tendances provinciale et régionale.

21 Il s’agit bien ici des emplois considérés comme touristiques dans le secteur Ho.Re.Ca. et non du secteur Ho.Re.Ca. dans son ensemble tel qu’envisagé dans lapremière partie de ce chapitre.

22 Voir annexe 2.

100

95

105

110

115

120

125

130

1996 1998 2000 2002 2004 2005 2006 2007

Page 73: Chiffres et réalités 2009

71

Selon les communes, ces parts vont de 2,9 % (Léglise) à 18,4 % (Bouillon). Entre 1998 et2008, le nombre d’indépendants et aidants actifs dans le secteur du tourisme a diminué de5 %. Les communes où les proportions d’indépendants actifs dans le secteur touristiquesont les plus importantes sont Bouillon, La Roche-en-Ardenne (16,1 %), Rendeux (13,7 %),Chiny (13,4 %), Hotton et Durbuy (12,6 %), Florenville (12 %).

La part relative de chaque sous-secteur dans le travail indépendant touristique dépendra bienévidemment des taux de tourisiticité appliqués à chacun23. La structure du travail est, commepour l’emploi salarié, majoritairement dominée par l’industrie hôtelière, considérée touris-tique à 100 % de son activité quel que soit le lieu où s’exerce l’activité. Celle-ci rassembleainsi 57,1 % des indépendants et aidants travaillant dans le secteur touristique. Viennentensuite le commerce de détail (27,7 % des indépendants du tourisme) et les divertissementspublics pour 9,9 %.

Nb indépendants Part emploi Part sectorielle Evolution (%)- aidants tourisme touristique / /total touristique 1998-2007

secteur 2008Transports 39,5 19,0% 2,0% -27,5%Commerce détail 547,2 33,3% 27,7% -22,7%Banques 9,5 19,8% 0,5% -32,1%Ind. Hôtelière 1127,0 100,0% 57,1% 7,8%Divert. Publics 195,8 75,0% 9,9% -0,4%Forains 19,8 36,0% 1,0% -10,2%Marchands ambul. 24,1 19,4% 1,2% 18,4%Pharmaciens 11,7 18,6% 0,6% -30,8%Total 1974,6 8,7% 100,0% -4,9%

Sources : Données INASTI 1998 - 2008, méthodologie taux de touristicité OTW, calculs Forem/CSEF.

Evolution du travail indépendant de 1998 à 200824

Evolution du nombre d’indépendants et aidants de 1998 à 2008 - INASTISources : Données INASTI 1998 - 2008, méthodologie taux de touristicité OTW, calculs Forem/CSEF.

Entre 1998 et 2008, le nombre d’indépendants et d’aidants dans le tourisme a diminué dansla province de 4,9 % alors qu’il a augmenté de 6,6 % pour l’ensemble des secteurs. Uneaugmentation artificielle apparaît en 2003 à tous les niveaux et est attribuée à la comptabi-

23 Voir annexe 3.24 La méthode utilisée pour calculer le nombre d’indépendants et aidants actifs dans le secteur touristique en région wallonne a consisté à utiliser les répartitions

par secteurs relevées pour l’ensemble du territoire de la province de Luxembourg et à les appliquer à l’ensemble de la Région wallonne. Cette adaptationpersonnelle de la méthode comprend certainement un biais mais nous permet toutefois d’évaluer et de comparer les tendances provinciale et régionale.

Indépendants tourisme Prov. Lux

Indépendants tourisme R.W

Total indépendnats Prov. Lux.

Total indépendants RW

90

85

95

100

105

110

115

1996 2000 2002 2004 2006 2008

Page 74: Chiffres et réalités 2009

lisation des conjoints aidants. Hormis cette rupture statistique, la tendance générale estune évolution à la baisse du nombre d’indépendants et aidants depuis 10 ans, même si l’onnote une légère recrudescence dans la province entre 2006 et 2008. Dans le secteur du tou-risme, la chute est nettement plus forte. Si, en 1998, le secteur du tourisme concernait 9,8% du travail indépendant provincial, il n’en représente plus que 8,7 % en 2008.

Parmi les secteurs comprenant un nombre suffisant de travailleurs affectés au tourisme,nous relèverons surtout la forte diminution entre 1998 et 2008 du commerce de détail quia perdu 22,7 % de ses indépendants et aidants. Par contre, le nombre d’indépendants etaidants dans l’industrie hôtelière a gagné 7,8 % sur ces 10 dernières années.

B.2. Méthode des ratios de gestion

Introduction

La méthode des taux de touristicité développée ci-dessus comporte certains inconvénients :

- estimation des effets directs du tourisme uniquement ;

- prise en compte de l’activité touristique par le biais des bases de données statistiques exis-tantes (ONSS et INASTI), ce qui ne nous permet pas de quantifier l’ensemble des activitéstouristiques (notamment celles menées par des établissements dont ce n’est pas l’activitéprincipale) ;

- les taux de touristicité ont été établis en 2002 et mériteraient d’être revus.

Afin de nous permettre d’appréhender les effets indirects et induits du tourisme, nous avonsdonc eu recours à la méthodologie utilisée par José Syne en 2001 pour la FTLB dans le cadrede l’évaluation des impacts socio-économiques du tourisme en province de Luxembourg.

Méthodologie25

La méthode se base d’une part sur l’estimation des taux minimums d’occupation desétablissements commerciaux et non-commerciaux qui leur permettent d’assurer unerentabilité. Les ratios (occupation minimale lits-personnes) ont été définis par des experts etpar les secteurs professionnels26. De ces ratios de gestion et de la capacité définie pourchaque type d’hébergement est déduit un nombre de nuitées minimal sur le territoireconcerné. Les dépenses moyennes par personne par nuitée sont ensuite estimées dans lesdifférents modes d’hébergement. En multipliant ces dépenses et le nombre de nuitéescalculées précédemment, on obtient le chiffre d’affaires minimal. Le nombre d’emplois directs,indirects et induits liés à l’activité touristique peut alors être estimé en appliquantau chiffre d’affaires du tourisme de séjour des ratios d’application donnés « nombre d’em-plois/dépense de consommation touristique ».

D’autre part, la méthode prend en compte l’excursionnisme en tant que déplacement hors dudomicile habituel, couvrant une demi-journée à une journée entière mais sans nuitée, pour leplaisir, à une distance minimale de 20 km du domicile et tente d’évaluer le nombre d’excur-sionnistes sur notre territoire. Le même raisonnement est appliqué tant à l’excursionnismequ’au tourisme de séjour, à savoir, estimation du nombre de visiteurs et des dépensesmoyennes par type d’attraction, estimation du chiffre d’affaires de l’excursionnisme, puisapplication de ratios « nombre d’emplois/dépense touristique ».

7225 Syne et Partners, Synergy Tourism. Voir page 61 (plan de développement,…)26WES, Belcamp, Fédération des Auberges de Jeunesse, Fédération des Gîtes ruraux, Euro Relais, …

Page 75: Chiffres et réalités 2009

73

B.2.1. Estimation des emplois directs, indirects et induits liés au tourisme de séjour

Type hébergement Capacité Nombre Nombre Répartition Dépenses Chiffre Répartition(lits) minimal de de nuitées des nuitées 2008 d'affaires en du chiffre

nuitées par totales en lits euros 2008 d'affaireslits par commerciaux en litsannée, en 2008

nécessairepour obtenir

une rentabilitéminimale

des exploitationsHôtels 6.222 164 1.020.408 10 % 69,44 70.853.560,1 23 %Campings résidentiels 23.265 72 1.675.080 17 % 23,34 39.096.367,2 13 %Camping de passage 16.341 36 588.276 6% 23,34 13.730.361,8 5 %Hébergements 3.231 117 378.027 4 % 20,42 7.720.256 ,4 2 %pour jeunesTourisme social 2.196 117 256.932 3 % 36,18 9.295.029,0 3 %Résidences secondaires 36.376 103 3.746.728 37 % 17,50 65.586.473,6 22 %Chambres d'hôtes 845 110 92.950 1 % 52,51 4.881.269,3 2 %Gîtes ruraux 7.775 157 1.220.675 12 % 35,01 42.735.831,8 14 %Villages de vacances 8.135 190 1.545.650 15 % 36,18 55.916.980,1 19 %TOTAL 104.386 10.524.726 100 % 29,44 309.816.129,2 100 %

Sources : données FTLB 2008, méthodologie Syne et Partners, calculs FTLB.

On constate que la dépense moyenne tous hébergements confondus s’élève à 29,44 EUR parpersonne par nuit, ce qui est probablement sous-estimé. Ces chiffres comprennent toutesles dépenses (hébergements, déplacement, shopping, restauration, attractions, …) etconcernent autant le tourisme d'affaires que d'agrément. Notons toutefois que ces donnéesne concernent que les nuitées dans les structures reconnues. Au total, le chiffre d’affairesminimal pour assurer une rentabilité des établissements liés au tourisme de séjour estestimé à 309.816.129,2 EUR (nombres de nuitées pour chaque type d’hébergement xdépenses estimées par personne par nuit).

Répartition Montant Ratio d'application Nombre d'emploisdes dépenses Nombre d'emplois /

dépense deconsommation

touristiqueHébergement 50 % 154.908.065 1 / 92573 1673Restaurant / café 35 % 108.435.645 1 / 86787 1247Autres 15 % 46.472.419 1 / 86787 534Emplois directs 27 100 % 309.816.129 3454Emplois indirects 0,17 / 92573 558Emplois induits 0,14 / 37608 1146TOTAL salariés & indépendants 5158

Sources : données FTLB 2008, méthodologie Syne et Partners, calculs FTLB.

Si l’on considère qu’un emploi dans l’hébergement est généré par 92.573 EUR de dépenses(86.787 EUR de dépenses pour les restaurants, cafés et autres secteurs), on peut alorsestimer le nombre d’emplois directs liés au tourisme de séjour à 3.454 personnes (salariéset indépendants). Si l’on y ajoute les 558 emplois indirects et les 1.146 emplois induits, onconsidèrera que le tourisme de séjour participe à l’emploi de 5.158 personnes en province deLuxembourg.

27 Ratios d’application élaborés par le WES, 2001, indexés pour 2008 en fonction de l’inflation. Les empois directs sont les emplois dépendant directement de la dépense dutouriste. Exemples : les repas consommés au restaurant créent l'emploi du restaurateur ; la commission de l'agence de location ou l'entrée d'une attraction crée l'emploi deces entreprises. Les emplois indirects sont les emplois dépendant indirectement de la dépense du touriste. Exemple : le restaurateur s'approvisionne chez le boucher contri-buant de la sorte à créer l'emploi du boucher. Enfin, les bénéficiaires des revenus touristiques (par exemples, restaurateur et boucher) dépensent pour leur propre consom-mation et contribuent à créer par exemple l'emploi de l'épicier. Il s’agira là d’un emploi induit par l’activité touristique.

Page 76: Chiffres et réalités 2009

B.2.2. Estimation des emplois directs, indirects et induits liés à l’excursionnisme

Type d’attraction Nombre de visiteurs Dépenses moyennes (EUR) Chiffre d’affairesAttractions 1.199.415 22,05 26.449.419Attractions nautiques, nature - aventure 533.000 29,17 15.550.275Culture et folklore 185.284 17,50 3.243.396Evénements sportifs 88.517 11,71 1.036.454Festivals 100.000 23,34 2.334.000TOTAL visiteurs 2.106.216 48.613.545Total excursionnistes 1.504.440 32,31 48.613.545

Sources : données FTLB 2008, méthodologie Syne et Partners, calculs FTLB.

Le même raisonnement peut alors être tenu pour l’excursionnisme. On estime globalementle nombre de visiteurs pour les différents types d’attractions à 2.106.216. Toutefois,l’estimation de ce nombre s’est révélée extrêmement difficile à réaliser ; les chiffres donnésici sont des estimations minimales qui ne tiennent notamment pas compte des marchéslocaux. Nous noterons que ce nombre de visiteurs doit être divisé par 1,4 qui est la moyennede visites par excursionniste afin de connaître le nombre d’excursionnistes, qui s’élève alorsà 1.501.440. La dépense moyenne par excursionniste est évaluée à 32,31 EUR28, montantsupérieur à ce qui a été observé dans l’hébergement ; cela étant probablement dû au coûtdes attractions considérées ici.

Montant total Ratio d’application Emploisde dépenses liées nombrel’excursionnisme d’emplois/dépense

de consommationtouristique

48.613.545 Emplois directs 1/92.573 525Emplois indirects 0,17/92.573 73Emplois induits 0,14 /37.608 181Total 780

Sources : données FTLB 2008, méthodologie Syne et Partners, calculs FTLB.

A raison d’un emploi direct pour 92.573 de dépenses liées à l’excursionnisme, ces dernièresgénèrent alors 525 emplois directs. En appliquant des ratios de 0,17 et 0,14, on obtientrespectivement 73 emplois indirects et 181 emplois induits, soit un total de 780 emplois àtemps plein liés à l’excursionnisme, salariés et indépendants confondus.

B.2.3. Estimation des emplois directs, indirects et induits liés au tourisme(séjour et excursionnisme).

Tourisme de séjour 2008 Excursionnisme 2008 TotalNombre emplois directs 3454 525 3979Nombre emplois indirects 558 74 632Nombre emplois induits 1146 181 1327Total 5158 780 5938

Sources : données FTLB 2008, méthodologie Syne et Partners, calculs FTLB.

Selon cette méthode, on estime que 3.979 emplois sont directement liés à l’activité touris-tique en province de Luxembourg, 632 y sont indirectement liés et 1.327 sont induits par lesdépenses générées par les revenus du tourisme. Au total, le nombre total d’emplois liés au

74 28 Dépenses moyennes estimées par le WES, 2001, indexées pour 2008 en fonction de l’inflation.

Page 77: Chiffres et réalités 2009

75

tourisme serait ainsi estimé à 5.938 pour le territoire provincial. Ces calculs ne tiennent pascompte de l’hébergement dans des structures non reconnues ainsi que de certaines activi-tés d’excursion. Les totaux indiqués peuvent donc être considérés comme minimaux.

C.Conclusions

Par la méthode des taux de touristicité, nous avons évalué le nombre d’emplois directs à4.813 salariés en 2007 (6,6 % de l’emploi salarié) et 1.975 indépendants et aidants en2008 (8,7 % du travail indépendant). Ce nombre s’élève à 3.979 emplois salariés et indé-pendants selon la méthode des ratios de gestion. La différence entre les deux estimationsvient des fondements mêmes des méthodes : la méthode des ratios de gestion tient comptedes dépenses estimées des touristes (elle dépendra donc d’une bonne estimation de lafréquentation touristique et des dépenses encourues, ainsi que de l’élaboration des ratioseux-mêmes) ; la méthode des taux de touristicité tente d’estimer la part de l’activitétouristique au sein de l’activité professionnelle (elle dépendra donc de la fiabilité des basesde données de l’emploi et des taux estimés pour chaque secteur d’activité et pour chaquecommune).

L’obtention de résultats différents selon la méthode utilisée nous démontre une fois de plustoute la difficulté à quantifier l’activité touristique. Nous rappellerons « qu’il n’existe pasde technique qui calcule (…) le nombre précis d’emplois touristiques. Il n’existe que desestimations29 ». Selon les méthodes, nous pouvons donc estimer que la proportion d’emploistouristiques directs varie entre 4 % et 7 % de l’activité salariée et indépendante prestée surnotre territoire. De plus, le secteur Ho.Re.Ca. et le secteur touristique représentent despoids supérieurs dans la province qu’en région wallonne ; cela se remarque davantage auniveau du travail salarié qu’au niveau de l’activité indépendante.

Nous retiendrons de cet exercice la difficulté d’identifier l’activité touristique en tant quetelle et d’en distinguer les impacts en termes d’emplois soit au départ de bases de donnéesexistantes, soit via d’autres méthodes d’estimations (méthode des ratios de gestion). Il fautégalement attirer l’attention sur le fait que les comparaisons entre régions ou pays ne sontque difficilement opérationnalisables, tant les bases de données et méthodes diffèrent d’unterritoire à l’autre.

29 Le poids économique du tourisme en Région wallonne, Elaboration de méthodologies relatives à la quantification du chiffre d’affaires et de l’emploi, Minis-tère de la Région wallonne, Direction générale de l’Economie et de l’Emploi, Commissariat général au Tourisme, Observatoire du Tourisme wallon, Edition2003, pp.23-24.

Page 78: Chiffres et réalités 2009

76

Dates des données Nombre d’emplois estimés Inconvénients de la méthode

Secteur HORECA• Salariés dans le secteur

Horeca - NACE 55• Indépendants – industrie

hôtelière

2007

2008

3.064 postes de travail

1.127 indépendants et aidants

• Ne tient compte que du secteurHo.Re.Ca.

• Ne tient pas compte des activitésprestées dans des établisse-ments dont ce n’est pas l’activitéprincipale (hébergement rural –intérim…)

Tourisme directMéthode des taux de touristicité :

• Salariés• Indépendants

20072008

4.813 postes de travail1.975 indépendants et aidants

• Ne permet d’estimer que leseffets du tourisme direct

• Taux établis en 2002 etappliqués en 2007 ou 2008(taux à revoir)

• Fiabilité des taux• Part des bases de données

existantes (biais de l’activitéprincipale de l’établissementpour la base de données ONSS)

Méthode des ratios de gestion• Tourisme direct• Tourisme indirect• Tourisme induit

20083.979 emplois directs632 emplois indirects1.327 emplois induits

• Ne se base pas sur l’activitédu travailleur mais sur lesdépenses supposées duconsommateur (doubleestimation de la fréquentationet des dépenses)

• Ratios établis pour 2001et indexés

• Fiabilité des différents ratios

Page 79: Chiffres et réalités 2009

77

Synthèse chapitre 3

Impacts sur l’emploi

• En 2007, le secteur Ho.Re.Ca. comptait 655 établissements, soit 3.064 postes detravail salariés ou encore 4,2 % de l’emploi salarié en province de Luxembourg, taux supé-rieur à la région wallonne.

• Un poste sur trois est occupé dans un établissement de moins de cinq travailleurs.

• La main d’œuvre est généralement jeune, essentiellement féminine et occupée à temps partiel

• En 2008, le travail indépendant touristique représente 886 indépendants et 241 aidants,soit 5 % du travail indépendant en province de Luxembourg, taux supérieur ici encore à larégion wallonne.

Le tourisme : ses effets directs, indirects et induits

• L’emploi salarié touristique représente 4.813 postes de travail en province de Luxem-bourg, soit 6,6 % de l’emploi salarié en province de Luxembourg (méthode des taux detouristicité).

• Par commune, la proportion de postes varie de 0,5 % à Saint-Léger à 29,5 % pourLa-Roche-en-Ardenne.

• La part de l’activité du commerce dédiée au tourisme est estimée à 22 % des postes detravail salarié.

• Le travail indépendant touristique représente 1.975 indépendants et aidants soit 8,7 %du travail indépendant provincial.

• Selon la méthode des ratios de gestion, 5.158 personnes travaillent dans les activitéstouristiques en province de Luxembourg liées au tourisme de séjour et 780 emplois sont liésà l’excursionnisme.

Page 80: Chiffres et réalités 2009

78

Page 81: Chiffres et réalités 2009

79

A. BESOINS DE MAIN D’ŒUVRE

Ce chapitre aborde les besoins de main d’œuvre émis par les entreprises. Il propose uneanalyse des postes vacants gérés par Le Forem30 en 2008 et indique les grands groupesprofessionnels de l’Ho.Re.Ca et du tourisme qui regroupent le plus de postes diffusés.

L’approche n’est donc pas ici exhaustive31. En effet, divers canaux de recrutement sontutilisés et combinés pour trouver du personnel dans l’Ho.Re.Ca et le tourisme. Quel que soitle groupe de métiers étudiés, les canaux globalement les plus utilisés sont par ordredécroissant d’importance : le réseau de relations, le bouche à oreille - les annonces dans lesjournaux - le Forem - les agences d’intérim - les candidatures spontanées - les écoles del’Ho.Re.Ca et du tourisme - le site internet de l’employeur, …

Approche métiers ou approche secteur

Compte tenu des difficultés liées aux frontières même des secteurs Ho.Re.Ca, culture,loisirs et tourisme, l’approche « métiers » sera ici privilégiée. De plus, compte tenu des placesvacantes qui transitent via des sociétés d’intérim, l’approche sectorielle serait troprestrictive.

Les métiers évoqués ci-après sont en lien direct avec l’Ho.Re.Ca, la culture, les loisirs et letourisme.

Nous envisageons34:• les métiers de la restauration (traditionnelle, rapide, d’hôtels, les cafés et la petiterestauration…) ;

• les métiers de l’hébergement (hôtels, hébergement de courte durée dont camping, gîterural etc., ..) ;

• les métiers de la gestion de la promotion et de l’animation touristiques (maisons et officesdu tourisme, attractions touristiques - dont musées, parcs d’attractions, monumentshistoriques - et les agences de voyages et tours opérateurs ) ;

• les métiers liés au transport de personnes (chauffeur bus/car).

Les métiers de l’hôtellerie, de la restauration et des cafés - bars - bras-series35

En 2008, en province de Luxembourg, 926 postes vacants ont été recensés par le Forempour ces métiers (soit 13,8 % des 6719 postes vacants gérés en région wallonne). Tousmétiers confondus, la province de Luxembourg représente 7,1 % des postes vacants propo-sés en région wallonne.

4. BESOINS ET RESERVEDE MAIN D’ŒUVRE

30 Le Forem est ici envisagé en tant qu’un des canaux de recrutement. Selon une étude d’IDEA Consult réalisée pour Federgon en 2006, 46 % des entre-prises feraient appel aux services du FOREM en matière de canal de recrutement.

31 Bien que le nombre d’offres gérées par le Forem croît d’année en année, il est raisonnable de penser que plusieurs entreprises n’utilisent pas le canal derecrutement. Le Forem attend la mise en route par l’IWEPS de l’enquête sur les pratiques de recrutement (IDEES) afin de cerner la part que représentele canal de recrutement dont il a mandat.

32 Lire à ce sujet « les attitudes et les pratiques à l’égard de la gestion des ressources humaines dans l’écosystème de l’Horeca et du tourisme en Régionwallonne » source: Le Forem

33 Ne sont pas ici envisagés les métiers non en lien direct avec les activités d’horeca et de tourisme tels que maintenance, nettoyage, entretien, secréta-riat, comptabilité, etc. …

34 Cette découpe est partiellement la même que celle abordée dans « les attitudes et les pratiques à l’égard de la gestion des ressources humaines dansl’écosystème de l’Horeca et du tourisme en Région wallonne » source: Le Forem - novembre 2006

35 La codification « métier » utilisée est la nomenclature ROME/ REM (Répertoire Opérationnel des Métiers et des Emplois – Répertoire Emplois Métiers)

Page 82: Chiffres et réalités 2009

L’évolution du nombre total de postes proposés pour les métiers de l’hôtellerie, de la res-tauration et des cafés-bars-brasseries entre 2006 et 2008 est globalement croissante enprovince (+38 %) et en région (+36,5 %). Tous métiers confondus l’évolution est de respec-tivement + 33,4 % et + 30,1 %.

Code Libellé détaillé REM Province de Luxembourg Région wallonneNombre de postes proposés 2006 2007 2008 2006 2007 2008

131 Hôtellerie (employé d'étage, accueil, 85 127 95 603 681 835réception, concierge d'hôtel, exploitant d'hôtel, …)

132 Restauration (serveur, aide-cuisinier, 557 621 779 4065 5662 5.542cuisinier, maitre d'hôtel, gérant d'établissement, …)

133 Café, bar-brasserie 29 27 52 255 274 342(employé, employé technique, exploitant)

Total Hôtellerie-restauration-Café, bar 671 775 926 4.923 6.617 6.719Total Tous métiers confondus 7.163 8.374 9.558 100.533 117.254 130.791

Source : Le Forem

Ces évolutions sont assez fortes. Elles ne traduisent pas seulement le fait que le secteur Ho.Re.Caest en croissance en termes de volume d’emploi mais surtout que les employeurs utilisentmaintenant de plus en plus le Forem comme un des canaux de diffusion de leurs postes vacants.

Dans la province, l’évolution est différente selon les sous-groupes professionnels. Ainsi, les mé-tiers de l’hôtellerie n’ont progressé que de 11,8 % entre 2006 et 2008. A contrario, les postesvacants pour les métiers des cafés, bars-brasseries augmentaient de 78 % sur la même période.

Caractéristiques de certains métiers de l’Ho.Re.Ca.36

Au niveau du personnel de l’hôtellerie, les métiers les plus demandés (96 % des postesproposés) sont :

Employé(e) d'étage (code 13111)L’employé d’étage est majoritairement demandé par les employeurs du secteur del’Ho.Re.Ca mais certaines entreprises du secteur "Culture, loisirs et tourisme"proposent aussi certaines opportunités.

Le type de contrat intérimaire est le contrat le plus représenté dans les offresd’emploi du Forem (près d’une offre sur 2), les autres offres d’emploi concernantsurtout des emplois à durée indéterminée et déterminée. Un tiers des offresd’emploi vise des postes à temps plein de jour, les autres sont à temps partiel ouconcernent des emplois à horaires décalés.

Réceptionniste en établissement hôtelier (code 13122)Deux tiers des offres d’emploi de réceptionniste en établissement hôtelier gérées parle Forem concernent des emplois soit à durée indéterminée soit intérimaire. De plus,un tiers des postes concernent des emplois à temps plein de jour, les autres étant despostes à horaires particuliers ou à temps plein de nuit. En effet, les établissementshôteliers doivent assurer des permanences en soirée ou durant les week-ends.

Les opportunités d’emploi en région wallonne sont essentiellement concentrées surles provinces de Liège, du Brabant wallon et du Luxembourg. Des connaissances enanglais et en néerlandais sont fréquemment demandées dans les offres d’emploi. Celaconstitue un réel atout pour exercer le métier.

80 36 Cette partie est une synthèse de certaines informations disponibles sur Horizons emploi. http://www.leforem.be/former/horizonsemploi-index.html

Page 83: Chiffres et réalités 2009

81

Au niveau du personnel de la restauration, les opportunités les plus nombreuses (92 % despostes proposés) concernent les métiers de :

Aide de cuisine (code 13211)L’aide de cuisine est un métier pour lequel le Forem gère relativement beaucoupd’offres d’emploi. Près de 1100 en région wallonne dont plus de 150 en province deLuxembourg en 2008. Près de la moitié des contrats sont à durée indéterminée etun quart sont de type intérimaire. Parallèlement, beaucoup d’opportunités d’emploiexistent à temps partiel (un peu plus de 4 offres sur 10) et un peu plus d’un tierssont à temps plein de jour. Ceci s’explique par le fait que les besoins sont concentréssur certains moments de la journée.

Cuisinier/cuisinière (code 13212)Le nombre d’offres d’emploi pour le métier de cuisinier est relativement important etdu même ordre de grandeur que pour les aides de cuisine. L’expérience paraît être unréel atout pour exercer le métier de cuisinier : pour trois-quarts des offres d’emploi,les employeurs souhaitent des candidats expérimentés.

Dans presque la moitié des cas, les emplois proposés sont à temps plein de jour.Cependant, un quart des offres d’emploi gérées par le Forem vise des emplois à tempspartiel (ce qui s’explique par le fait que les besoins sont concentrés sur certainsmoments de la journée). Plus de la moitié de ces emplois sont des emplois à duréeindéterminée. Les autres emplois étant principalement des emplois intérimaires ou àdurée déterminée.

Employé polyvalent restauration (code 13221)La majorité des offres d’emploi gérées par le Forem sont à temps partiel. Plus d’untiers des emplois proposés par les employeurs sont à durée indéterminée. Notons queles employeurs ont parfois aussi recours au PFI (Plan Formation Insertion) pour cemétier. Les entreprises semblent avoir un peu moins d’exigences en termes d’expé-rience (cela reste cependant un atout lors du recrutement).

Serveur/serveuse en restauration (code 13222)Le Forem enregistre un grand nombre d’offres d’emploi pour le métier de serveur enrestauration. En 2008, près de 2 000 opportunités d’emploi ont été gérées par leForem, dont plus de 300 postes en province de Luxembourg. Les contrats sontgénéralement à durée indéterminée, suivis des contrats intérimaires et des jobs devacances.

Un tiers des postes concerne des emplois à temps partiel, un autre tiers des emploisà temps plein. Les employeurs demandent souvent que les candidats au métier soientexpérimentés. Cependant, les durées d’expérience demandées sont relativementcourtes (de un mois à maximum un an d’expérience professionnelle à faire valoir).

Page 84: Chiffres et réalités 2009

Pour le personnel des cafés, bars et brasseries, 90 % des postes proposés se focalisent surle métier de :

Employé(e) de café, bar-brasserie (code 13311)Comme pour d’autres métiers du secteur de l’Ho.Re.Ca, les emplois proposés dans lesoffres d’emploi d’employé de café, bar-brasserie sont le plus souvent à temps partiel.Cela s’explique par les caractéristiques du métier qui a tendance à s’exercer de ma-nière irrégulière sur la journée avec des périodes de forte activité et d’autres pluscalmes. Par ailleurs, les entreprises proposent des contrats à durée indéterminée pourprès de la moitié des offres gérées par le Forem.

Métiers critiques ?

Parmi les métiers liés à l’Ho.Re.Ca. certains sont repris dans la liste des fonctions critiquesidentifiées en région wallonne37. Si dans la restauration, les métiers de cuisinier (13212), deserveur en restauration (13222) et de chef de cuisine (13231) ont été identifiés commefonctions critiques, Il n’en n’est pas tout à fait de même en province de Luxembourg où seulle métier de chef de cuisine pose certains problèmes.

En région wallonne, pour l’année 2008, trois métiers du groupe du « Personnel de la res-tauration » sont considérés comme critiques : le cuisinier, le serveur en restauration et lechef de cuisine.

Pour les trois métiers considérés, la situation critique observée semble liée, entre autres, auxconditions de travail souvent contraignantes du secteur (salaires, horaires, stress, …) ainsiqu’à des facteurs liés à la personne (problèmes d’attitude et de motivation).

• Pour le cuisinier, et selon les employeurs interrogés lors du suivi des offres, les difficultésde recrutement seraient principalement liées à l’expérience, aux conditions de travail etaux candidats (quant à leur attitude ou leur motivation). Quant aux avis des conseillers enrecrutement du Forem, il est souvent question de la problématique des conditions detravail et de l’accès au métier comme facteur déterminant des difficultés de recrutement.Par contre, les difficultés de recrutement ne semblent pas relever d’un manque de candi-dats stricto sensu sur le marché de l’emploi. En effet, la réserve de main-d’œuvre estimportante.

• Pour le serveur en restauration, selon les employeurs interrogés, les difficultés de recru-tement seraient principalement liées au manque de candidats et dans une moindre mesureaux conditions de travail et à la motivation ou à l’attitude des candidats.

• Pour le chef cuisinier, les difficultés de recrutement exprimées par les employeurs sont liéesaux conditions de travail, à un manque de candidats et dans une moindre mesure à l’attitudeet/ou à la motivation des candidats. Les conseillers évoquent aussi des difficultés liéesaux conditions de travail (horaires, travail au noir, etc.). Enfin, dans trois quarts des offresd’emploi37 les employeurs souhaitent des candidats expérimentés pour exercer ce métier.

8237 Cette étude est disponible dans son intégralité sur le sitehttp://www.leforem.be/endirect/chiffres-et-analyses/publications-et-commentaires/marche-de-l-emploi-wallon/metiers-et-fonctions-critiques.html

Page 85: Chiffres et réalités 2009

83

Les métiers liés à la gestion, promotion et animation touristiques au spec-tacle et à l’intervention culturelle, au transport et à l’accompagnementdu transport de personnes

La codification Rome utilisée est ici plus détaillée afin de mieux cerner les métiers en lien avecle tourisme, les loisirs et les divertissements.

Nombre de postes proposés Province de Luxembourg Région wallonneRome Intitulé Rome 2006 2007 2008 2006 2007 200812112 Agent(e) d'accueil 40 131 68 1561 1.420 106112241 Technicien(ne) de vente du tourisme et du transport 8 4 9 170 218 16312242 Technicien(ne) de production du tourisme 1 2 8 72 8212XX Autres professionnels des arts et du spectacle 20 3 8 571 83 18621241 Opérateur/opératrice d'attractions 1 51 404 30021242 Employé/employée des jeux 2 2 10 64 5621243 Exploitant(e) d'équipement de loisirs et de sport 4 4 21 28 1623131 Animateur/animatrice généraliste de loisirs 22 18 49 1061 342 48423132 Animateur/animatrice spécialiste d'activités culturelles et techniques 10 24 45 186 334 41023133 Animateur/animatrice spécialiste d'activités sportives 14 30 38 288 345 33943112 Conducteur/conductrice de transport en commun (réseau routier)38 9 16 27 140 326 45443411 Accompagnateur/accompagnatrice tourisme 9 5 12 78 50 72

Total 136 237 262 4145 3.686 3549

Source: le Forem

De manière générale l’évolution constatée entre 2006 et 2008 en province de Luxembourgest croissante. Le nombre de postes vacants a presque doublé (+ 93 %). Par contre enrégion wallonne, le recul est de 14 %.

La part de la province du Luxembourg par rapport à la région wallonne pour les métiers icienvisagés, qui était de 3,3 % en 2006, s’élève en 2008 à 7,4 %

Caractéristiques de certains métiers du tourisme, des loisirs et desdivertissements39

Au niveau du personnel de l’intervention sociale et culturelle, les métiers les plus souventdemandés sont :

Animateur/animatrice généraliste de loisirs (code 23131)Le métier d’animateur généraliste de loisirs est surtout demandé par deux secteurs :l’administration publique et le secteur "culture, loisirs et tourisme".

Les offres d’emploi gérées par le Forem visent majoritairement des emplois à duréedéterminée ou des jobs de vacances. Les besoins des employeurs peuvent en effetvarier selon les saisons. Le métier semble généralement accessible sans expérienceparticulière. En effet, les employeurs en recherche de candidats ne mentionnent passouvent ce critère dans les offres d’emploi.

38 Dont chauffeur bus / car39 Cette partie est une synthèse de certaines informations disponibles sur Horizons emploi. http://www.leforem.be/former/horizonsemploi-index.html

Les places vacantes pour le métier d’agent d’accueil sont ici surestimées car toutes ne concernent pas uniquement le secteur des loisirs et du tourisme.

Page 86: Chiffres et réalités 2009

Animateur/animatrice spécialiste d'activités culturelles et techniques (code23132)Le métier d’animateur spécialiste d’activités culturelles et techniques présentedes opportunités d’emploi dans plusieurs secteurs : "Culture, loisir et tourisme";"Administration publique" et "Education et formation".

Pour ce métier, les types de contrats traditionnellement proposés dans les offresd’emploi gérées par le Forem sont les contrats à durée indéterminée et déterminée.Toutefois, les candidats aux jobs de vacances pourraient trouver de réelles opportu-nités sur le métier étant donné la demande conséquente des entreprises pour cetype d’emploi.

Animateur/animatrice spécialiste d'activités sportives (code 23133)Les offres d’emploi gérées par le Forem visent souvent des emplois à durée déter-minée ou des jobs de vacances. Les besoins des employeurs peuvent en effet varierselon les saisons.

Pour le personnel de l’accompagnement du transport les postes vacants concernent lesmétiers de :

Accompagnateur/accompagnatrice tourisme (code 43411)Derrière le métier d’accompagnateur tourisme, on retrouve les métiers d’accompa-gnateur touristique, de guide (monuments, musées et sites), d’agent réceptif local(tourisme) et de steward d’office du tourisme (accompagnateur). Selon les postesvacants gérés par le Forem, les emplois proposés sont généralement à durée déter-minée ou pour des missions intérimaires. Le régime de travail associé à ces emploisest pour la moitié d’entre eux le temps plein de jour et le temps partiel dans un cassur deux.

Métiers critiques ?

Aucun des métiers ici envisagés et liés au tourisme, à la culture, aux loisirs n’est repris dansla liste des fonctions critiques identifiées en région wallonne40.

Il n’y a pas à proprement parler de profils particulièrement difficiles à pourvoir mais presquetous les employeurs déplorent la difficulté de trouver des personnes bilingues (que ce soit ennéerlandais ou en anglais). Ainsi, le manque de connaissances des langues du personnel estglobalement un réel problème.

Pour rappel, il est raisonnable de penser que plusieurs entreprises n’utilisent pas seulementou pas du tout le canal de recrutement offert par le Forem.

8440 Cette étude est disponible dans son intégralité sur le sitehttp://www.leforem.be/endirect/chiffres-et-analyses/publications-et-commentaires/marche-de-l-emploi-wallon/metiers-et-fonctions-critiques.html

Page 87: Chiffres et réalités 2009

85

B. L’OFFRE DE FORMATION41

En province de Luxembourg, l’offre d’études et de formations dans les domaines de l’Ho.Re.Caet du tourisme est large, variée et décentralisée.

La liste ici présentée est un aperçu synthétique et non exhaustif de ce qui existe sur leterritoire de la province de Luxembourg. Dans la mesure du possible, les établissements et/oules opérateurs sont mentionnés ainsi que leur localisation. Globalement, elle ne reprend quedes études et des formations directement en lien avec un métier. Elle n’est donc pas parnature exhaustive42.

Les études et formations sont selon les cas accessibles aux jeunes en scolarité et/ou auxadultes qu’ils soient demandeurs d’emplois, travailleurs ou chefs d’entreprise. Les différentesmodalités d’accès ne sont pas ici reprises compte tenu de l’éventail des disparités et desconditions particulières spécifiques à chaque sous-domaine de formations et/ou d’études.

D’une manière générale nous envisageons :

Les sections qualifiantes de l'enseignement secondaire

Il s’agit ici des sections qualifiantes de l'enseignement technique et professionnel, organiséesen plein exercice ou en alternance.

Dans le domaine de l’Ho.Re.Ca

• Hôtellerie – restauration (cuisine et salle) – traiteur – organisateur de banquets et deréceptions – cuisinier de collectivités – équipier polyvalent en restauration

o Institut technique de la Communauté française Etienne Lenoir – Arlon

o Institut Cardijn Lorraine - Arlon

o Athénée royal Bastogne – Houffalize - site de Bastogne

o Institut Sainte-Marie - Bouillon

o Athénée royal - La Roche-en-Ardenne

o Institut technique de la Communauté française Centre - Ardenne Libramont

o Institut Saint-Roch - Marche-en-Famenne

o Institut Sainte-Famille - Virton43

o Centre d’Education et de Formation en Alternance(CEFA libres et de la Communauté française) à Arlon – Bastogne – Marche – Virton

41 Cette section se base sur les informations disponibles au 01/08/2009 auprès des différents intervenants et opérateurs de formations. Les données sont ex-traites des différents sites internet. www.enseignement.be, www.siep.be, www.ifapme.be, www.leforem.be, www.formabanque.be www.horecaformation-wallonie.be .

42 Ne sont donc pas reprises ici par exemple les formations en langues étrangères43 Certains cours se donnent aussi sur Saint Hubert, Bertrix et Bomal

Page 88: Chiffres et réalités 2009

Dans le domaine de l’accueil et tourisme

• Secrétariat – tourisme, agent en accueil et tourisme

o Institut Cardijn Lorraine – Arlon

o Institut Notre Dame - Bastogne

o Institut Notre Dame - Bertrix

o Institut technique de la Communauté française Etienne Lenoir – Arlon

o Institut Notre Dame – Arlon

o Institut des arts et métiers – Latour

o Institut Saint Roch - Marche-en-Famenne

o Institut St Joseph – Saint-Hubert

o Athénée Royal Bouillon Paliseul – site de Verlaine

o Athénée Royal La Roche-en-Ardenne

o Centre d’Education et de Formation en Alternance(CEFA libres et de la Communauté française) à Arlon – Bastogne – Marche – Virton

Formations qualifiantes agréées

Cette partie comprend les formations en alternance (apprentissage) agréées, organisées parl'IFAPME (en apprentissage et/ ou en tant que chef d’entreprise) :

• Restaurateur traiteur - Organisateur de banquets - Préparateur de plats à emportero Formation PME Luxembourg – Libramont – Arlon

• Guide nature, guide régionalo Formation PME Luxembourg – Libramont – Arlon

L'enseignement supérieur de plein exercice hors université

Il comprend les hautes écoles, les instituts supérieurs et les écoles supérieures. Ce typed’enseignement poursuit une finalité professionnelle de haute qualification.

Bien que n’étant pas localisées en province de Luxembourg, nous mentionnons ici les forma-tions de l’enseignement supérieur non universitaire en relation avec les métiers de l’Ho.Re.Caet du tourisme. Ces études sont accessibles entre autres en provinces de Liège et de Namur.

Dans l’enseignement supérieur économique de type court, il existe :

• le bachelier professionnalisant en gestion hôtelière,• le bachelier professionnalisant en relations publiques,• le bachelier professionnalisant en tourisme,• la spécialisation en management hôtelier.

Pour le supérieur de type long, il existe un master en sciences commerciales optionmanagement international – orientation économie hôtelière.

86

Page 89: Chiffres et réalités 2009

87

L'enseignement supérieur universitaire

Bien que non localisée en province de Luxembourg, il existe en Communauté française unelicence en tourisme organisée depuis l’année académique 1994-1995 par l’Université Librede Bruxelles.

L'enseignement de promotion sociale

Ce type d’enseignement est organisé en unités de formations capitalisables (modules). Laflexibilité d’horaire est grande, en soirée, en journée, en semaine, le samedi.

Dans le domaine de l’Ho.Re.Ca :• Cuisine ; différentes spécialisations, œnologue, sommellier, restaurateur traiteurorganisateur de banquets, commis cuisine, salle, hôtellerie,

o Institut d'enseignement de promotion sociale de la Communauté française :Arlon – Bastogne – Bomal – Libramont – Marche-en-Famenne – Manhay –Vielsalm – Virton.

o Institut libre Luxembourgeois d'enseignement de promotion sociale - Vielsalm

Dans le domaine de l’accueil et tourisme :• Hôtesse d’accueil et de tourisme – guide nature

o Ecole industrielle et commerciale - Arlon

o Institut d'enseignement de promotion sociale de la Communauté française :Libramont – Marche-en-Famenne.

Les formations professionnelles sont organisées par une grande variété d'opérateurs de for-mation. Elles s'adressent à un public adulte. Sont abordées ici les formations organisées parle Forem en gestion propre ou en partenariat, par les Centres de compétence des métiersdu Tourisme44, des Métiers de bouche45, par les entreprises de formation par le travail (EFT),par les organismes d’insertion socioprofessionnelle (OISP) et ce, en province de Luxembourg.

Dans le domaine de l’Ho.Re.Ca. :• Cuisine de collectivité – commis de cuisine et de salle – aide-cuisine - service en salle

o La Toupie EFT – Arlon

o Habilux EFT – Bastogne

o Le Futur Simple - EFT - Sainte-Ode

o Convention Forem Formation et enseignement de promotion sociale de laCommunauté française - Libramont

• Plusieurs métiers dans les domaines de l’Hôtellerie – Restauration/Boucherie –Charcuterie/Boulangerie-Pâtisserie/Fromager-Affineur

o Centre de Compétence des métiers de bouche (Epicuris) Villers-le-Bouillet.

44 Le centre de compétence Tourisme organisé en partenariat avec Forem Formation, les secteurs du tourisme, les associations et des fédérations profession-nelles (http://www.formation-tourisme.be) est situé à Marche-en-fFamenne.

45 Le centre de compétence des métiers de bouche (EPICURIS) est situé à Villers-le-Bouillet en dehors de la province du Luxembourg . Cependant sa couverturegéographique concerne l’entièreté de la Région wallonne. Il est organisé en partenariat avec FOREM Formation, l’IFAPME (Institut wallon de formation enalternance des indépendants et PME), Formation PME Liège-Huy-Waremme, HORECA Formation (Centre de formation et de perfectionnement du secteurHORECA), I.F.P. (Institut de formation professionnelle de l'industrie alimentaire)

Page 90: Chiffres et réalités 2009

Dans le domaine du tourisme :• Nouvelles technologies, tourisme, Art & Nature :

o A.S.B.L. « La Source » Bouillon (OISP)

• Amélioration des connaissances et/ou compétences :

o de toutes les facettes de l'accueil touristique et du conseil en séjour :formation du personnel saisonnier de parcs d’attraction et de loisirs

o en management, stratégie de développement durable d'entreprise oude territoire touristique et/ou en promotion touristique : organisation d’ateliersthématiques en tourisme et business

o pour une meilleure thématisation et structuration de l'offre touristique :formation et accompagnement de personnel d’accueil en tourisme urbain

o pour une approche marketing différenciée des publics touristiques :formations en matière de tourisme et handicap; atelier thématique tourismed'affaires

o en management des Ressources Humaines dans le tourisme

o par rapport à certains "métiers" particuliers / techniques et savoir-fairedans le tourisme : formations de Conseiller technique en tourisme nature etaventure et de Coordinateur tourisme; animation d’ateliers thématiques Agencede Voyage/ Tour opérateur; formation aux méthodes d'enquête

o en e-Tourisme pour une meilleure gestion des clientèles, de la promotion etde la commercialisation par Internet

o par l'apprentissage différencié des langues appliqué au secteur du tourisme

• Centre de compétence Tourisme : Marche-en-Famenne

• Conducteur - conductrice Bus/Car :

o Forem Formation - Libramont

Les organismes

Les formations organisées par Ho.Re.Ca. Formation Wallonie s’adresse aux travailleurs etaux professionnels du secteur. Elles sont multiples, modulaires et décentralisées dans lesprovinces. Vu le nombre nous ne mentionnons ici que les grands domaines de formations :

• la collaboration, clé du rendement,

• la sécurité et l’hygiène,

• le développement personnel,

• les clients, comment s’y prendre,

• la rentabilité, une nécessité,

• le développement commercial,

• les compétences professionnelles.

88

Page 91: Chiffres et réalités 2009

89

C. LA RESERVE DE MAIN D’ŒUVRE

Au-delà des places vacantes dans les métiers de l’Ho.Re.Ca. et du tourisme, des études etdes formations concernant ces métiers, il convient également d’approcher la réserve de maind’œuvre disponible.

Nous garderons cependant à l’esprit que le turn-over de la main d’œuvre est très élevé dansla restauration, dans l’hébergement et dans les attractions touristiques.

Les personnes envisagées ici sont les demandeurs d’emploi inoccupés et inscrits au Foremen province de Luxembourg au 30 juin 2009*. La ventilation des métiers se base sur lemétier principal. Les dimensions les plus intéressantes à observer sont l’âge des deman-deurs d’emploi et leur durée d’inoccupation.

Pour le personnel de l’Ho.Re.Ca.

Au 30 juin 2009, 627 personnes sont demandeuses d’emploi dans les métiers de l’Ho.Re.Ca.Globalement la répartition selon le genre nous donne 55 % de femmes pour 45 % d’hommesmais pour le personnel de l’hôtellerie 78 % des personnes inscrites sont des femmes.

Province de Luxembourg : nombre de Demandeurs d’Emploi Inoccupés par grands groupes

de professions et durée d’inoccupation au 30 juin 2009.REM3 intitule REM3 A. < 6mois B. 6 mois à 1 an C. 01 an à 2 ans D. plus de 2ans Total131 Personnel de l'hôtellerie 19 11 7 14 51132 Personnel de la restauration 172 103 92 156 523133 Personnel de café, bar-brasserie 19 14 5 15 53Total 210 128 104 185 627Source: le Forem

Le personnel de la restauration est largement majoritaire puisqu’il concentre 85 % del’ensemble des personnes de l’Ho.Re.Ca .

Dans l’ensemble, 33,5 % des personnes sont inoccupées depuis moins de 6 mois.

Seul le personnel de l’hôtellerie affiche un pourcentage significativement supérieur avec 37,3 %.

A l’opposé 29,2 % des personnes sont inoccupées depuis plus de 2 ans.

L’âge des personnes est également une variable significative à mentionner. Le tableau ci-dessousnous illustre la répartition des personnes selon l’âge en valeur absolue et en pourcentage.

Province de Luxembourg : nombre de Demandeurs d’Emploi Inoccupés par grands groupesde professions et classe d’âge au 30 juin 2009.

REM3 intitule REM3 A. < 25 ans B. 25<30 ans C. 30<40 ans D. 40<50 ans E. > 50 ans Total131 Personnel de l'hôtellerie 4 11 6 11 19 51132 Personnel de la restauration 137 69 142 102 73 523133 Personnel de café, bar-brasserie 22 4 15 8 4 53Total 163 84 163 121 96 627REM3 intitule REM3 A. < 25 ans B. 25<30 ans C. 30<40 ans D. 40<50 ans E. > 50 ans Total131 Personnel de l'hôtellerie 7,8 % 21,6 % 11,8 % 21,6 % 37,3 % 100 %132 Personnel de la restauration 26,2 % 13,2 % 27,2 % 19,5 % 14,0 % 100 %133 Personnel de café, bar-brasserie 41,5 % 7,5 % 28,3 % 15,1 % 7,5 % 100 %Total 26,0% 13,4% 26,0% 19,3% 15,3% 100%Source: le Forem

* Au 30 juin 2009, on dénombre en province de Luxembourg 12 384 demandeurs d’emploi innocupés, toutes professions confondues.

Page 92: Chiffres et réalités 2009

Si globalement pour l’ensemble des métiers de l’Ho.Re.Ca., 26 % des personnes ont moinsde 25 ans, cette répartition est très variable selon les groupes professionnels. Seulement7,8 % des demandeurs d’emploi du personnel de l’hôtellerie ont moins de 25 ans alors quecette proportion est de plus de 40 % pour le personnel de café, bar-brasserie.

Pour le personnel des métiers liés à la gestion, promotion et animation touristiques, auspectacle et à l’intervention culturelle, au transport et à l’accompagnement du transportde personnes.

En province de Luxembourg, au 30 juin 2009, 400 personnes sont demandeuses d’emploipour les métiers liés au tourisme, au spectacle, aux loisirs, à la culture et au transport depersonnes.

Les femmes sont ici aussi globalement majoritaires (58,5 % de femmes). Cette proportion estfortement influencée par les agents d’accueil46 qui représentent un tiers des demandeursd’emploi mais pour lesquels 91 % des personnes sont des femmes.

Province de Luxembourg : nombre de Demandeurs d’Emploi Inoccupés parprofessions et durée d’inoccupation au 30 juin 2009.

REM5 Libellé A. < 6mois B. 6 mois à 1 an C. 1 an à 2 ans D. plus de 2ans Total12112 Agent(e) d'accueil 34 25 22 50 13112241 Technicien(ne) de vente du tourisme et du transport 7 3 1 1 1212242 Technicien(ne) de production du tourisme 1 1 1 3212XX Autres professionnels des arts et du spectacle 15 17 14 23 6923131 Animateur/animatrice généraliste de loisirs 11 6 14 9 4023132 Animateur/animatrice spécialiste 20 12 14 19 65

d'activités culturelles et techniques23133 Animateur/animatrice spécialiste d'activités sportives 7 5 4 6 2243112 Conducteur/conductrice de transport 7 4 17 10 38

en commun (réseau routier)43411 Accompagnateur/accompagnatrice tourisme 4 2 9 5 20

Total 106 75 96 123 400Source: le Forem

Outre les agents d’accueil (un tiers des personnes demandeuses d’emploi), les métiers lesplus présents sont par ordre décroissant d’importance : les professionnels des arts et duspectacle (17,3 %), les animateurs spécialistes d'activités culturelles et techniques (16,3 %)et les animateurs généralistes de loisirs (10 %).

Pour l’ensemble des métiers repris ci-dessus, 26,5 % des personnes sont inoccupées depuismoins de 6 mois. Les valeurs oscillent pour les différents métiers entre 18 et 33 %. Seulsles techniciens de vente du tourisme et du transport possèdent une part significativementdifférente des autres puisque près de 60 % d’entre elles sont inoccupées depuis moins de sixmois. A l’opposé, tous métiers confondus, 30,8 % des personnes sont inoccupées depuisplus de 2 ans.

Par tranche d’âge, près de 20 % de la réserve de main d’œuvre pour ces métiers est âgéede moins de 25 ans et 40 % a moins de 30 ans.

9046 La réserve de main d’œuvre pour ce métier est élevée mais toutes ces personnes ne sont pas de facto sur le métier d’agent d’accueil dans le cadre

d’activités touristiques. Cette réserve est ici donc surévaluée.

Page 93: Chiffres et réalités 2009

91

Province de Luxembourg : nombre de Demandeurs d’Emploi Inoccupés parprofessions et classe d’âge au 30 juin 2009.

REM5_2 Libellé A. < 25 ans B. 25<30 ans C. 30<40 ans D. 40<50 ans E. > 50 ans Total12112 Agent(e) d'accueil 20 12 34 27 38 13112241 Technicien(ne) de vente 3 4 1 3 1 12

du tourisme et du transport12242 Technicien(ne) 1 1 1 3

de production du tourisme212XX Autres professionnels 10 27 10 10 12 69

des arts et du spectacle23131 Animateur/animatrice généraliste de loisirs 14 12 4 6 4 4023132 Animateur/animatrice spécialiste 17 17 14 8 9 65

d'activités culturelles et techniques23133 Animateur/animatrice spécialiste 6 6 4 5 1 22

d'activités sportives43112 Conducteur/conductrice de transport 2 7 6 23 38

en commun (réseau routier)43411 Accompagnateur/accompagnatrice tourisme 7 3 4 4 2 20

Total 78 83 79 70 90 400Source: le Forem

La répartition selon l’âge est différente selon les métiers.

Plus d’un tiers des animateurs généralistes de loisirs et des accompagnateurs tourismeont moins de 25 ans. Par contre 76,3 % des conducteurs de transport en commun (réseauroutier) ont plus de 40 ans.

Synthèse chapitre 4

Besoins et réserve de main d’oeuvre

• En 2008, on recensait 926 emplois vacants dans le secteur Ho.Re.Ca en Luxembourg.Globalement, l’évolution de ces métiers est forte : entre 2006 et 2008 + 38 % dans laprovince. Toutefois, elle est bien plus marquée dans le secteur des cafés, bars et brasse-ries (78 %) que dans l’hôtellerie où elle n’affiche que 11,8 % de progression.

• Certaines fonctions se révèlent plus difficiles à pourvoir dans le monde de la restauration :cuisinier, serveur en restauration et chef-cuisinier posent problème.

• Les métiers liés à la gestion, à la promotion et à l’animation touristique ne rencontrentpas trop de difficultés en ce qui concerne le recrutement. Les employeurs déplorenttoutefois la difficulté à trouver des employés bilingues.

• L’offre de formation est large, variée et décentralisée dans la province.

• Au 30 juin 2009, 627 demandeurs d’emploi inoccupés sont en recherche d’emploi dans lesecteur des métiers de l’Ho.Re.Ca. alors que 400 recherchent un emploi dans les métiersliés à la gestion, promotion et animation touristiques, au spectacle et à l’interventionculturelle.

Page 94: Chiffres et réalités 2009

92

Page 95: Chiffres et réalités 2009

93

A. La filière forêt bois et le développementd’un tourisme industriel durable

La forêt wallonne couvre 544.800 ha (soit 33 % de la superficie totale) dont 229.500 ha deforêts sont situées sur la province de Luxembourg (52 % du territoire provincial).

La forêt remplit trois fonctions importantes. Celles-ci sont d’ailleurs bien reprises etexplicitées dans le nouveau code forestier voté le 15 juillet 2008.

Composante majeure de l’espace rural et des paysages de la région wallonne, elle remplit unefonction économique. Des hommes travaillent dans les forêts, et produisent du bois, et lestransforment en maison, meuble, papier, ….. Ainsi on dénombre près de 5000 entreprises(dont 850 en province de Luxembourg) pour 15.000 emplois.

La forêt remplit également un rôle environnemental majeur par sa richesse et sa biodiversité,par la gestion durable certifiée notamment par PEFC, par son énorme potentiel de réservoirà CO², … la forêt joue donc un rôle important dans le stockage de ce gaz à effet de serre.

Enfin, il est à noter que la fonction récréative de la forêt fait l’objet d’une attention de plusen plus importante de la société.

D’une étude menée par Vincent Colson (FUSAGx47) sur l’évaluation de la fonction récréativede la forêt wallonne, ressortent un certain nombre d’éléments intéressants, qui attestentde l’intérêt porté par la population à la forêt dans son rôle récréatif.

1 Ainsi, près d’une personne sur deux fréquenterait la forêt pour des activités récréatives oude détente. Il est toutefois à noter que cette proportion peut varier fortement en fonctionde la province de résidence de l’usager (ex. 62 % des personnes interviewées en provincede Luxembourg déclarent s’être rendues en forêt lors des douze derniers mois contre35 % des personnes interrogées dans le Hainaut). Cette différence peut être liée au tauxde boisement des différentes provinces, ainsi qu’à la proximité des forêts ;

2 Parmi les personnes se rendant en forêt, un cinquième y va au moins une fois par semaineet, à l’opposé, près d’un tiers s’y rend moins de 5 fois par an ;

3 La tranche d’âge qui se rend le plus en forêt est celle des 35-44 ans (62 %) ;

4 Les raisons principales justifiant la présence en forêt dans le cadre de sa fonction récréa-tive sont la promenade de détente (96 %), l’observation de la faune et de la flore (74 %).A contrario, le manque de temps est évoqué par 44 % des raisons expliquant la nonfréquentation des forêts. La quasi totalité des gens se rendant en forêt y vont pendant lesjours de WE ou pendant les congés et majoritairement en famille. Par contre, le tiers despersonnes se rendant en forêt la semaine, y vont principalement seules ;

5 Un quart des gens se rendant en forêt serait prêt à payer une cotisation annuelle pour sepromener en forêt et le montant moyen que les gens seraient prêts à payer est de25 € par an avec un écart type considérable puisque le montant varie de 2 à 150 €/an ;

5. LE TOURISME VERT ET RURAL

47 Source - Etude : Forêt wallonne n°81 et 87 réalisée par V. Colson de l’Unité de Gestion des ressources forestières et du milieu naturel FUSAGx 2005-2006.

Page 96: Chiffres et réalités 2009

6 Les visiteurs de la forêt wallonne proviennent essentiellement de Wallonie (près des 2/3) ;10 % ne sont pas belges et proviennent essentiellement des pays limitrophes ;

7 Le calme, la propreté et la beauté des paysages représentent des facteurs essentiels deréussite de l’activité en forêt ;

8 Le choix du massif forestier est expliqué à plus de 60 % par la connaissance personnelle dulieu, ensuite par la proximité du lieu de séjour et, enfin, par les cartes de promenades etautres panneaux didactiques.

Si cette étude tend à prouver que le citoyen est fortement intéressé et attiré par la fonc-tion récréative de la forêt et que l’on peut définir le public actuel de forêt wallonne comme unpublic de promeneurs locaux, le marché touristique « vert », quant à lui, n’est que très peudéveloppé.

L’étude stratégique sur la valorisation touristique des massifs forestiers en région wallonneréalisée par Daniel Bodson48 en février 2009 montre que la valorisation touristique de la forêtest minimale, avec une forêt souvent sous-équipée et sous aménagée. L’offre est essentiel-lement proposée au niveau local et très souvent raisonnée à partir d’une simple mise àdisposition de l’existant.

Une expérience pilote française déclinée en Wallonie

Sur base d’un projet pilote français mettant en exergue la fonction récréative et le potentielde la filière forêt-bois (sur le Massif Vosgien, par la Conférence Interconsulaire du MV),Valbois RN, l’Administration des Eaux et Forêts du Grand-Duché de Luxembourg et ExpansionPartners sa ont mené en 2004-2005 une étude qualitative (focus group) auprès des consom-mateurs et prescripteurs potentiels afin d’examiner leurs attentes et besoins spécifiques enmatière de produits touristiques liés à la forêt et au bois.

Il ressort de cette étude qu’il existe différents types de publics pour l’offre récréative forêt-bois - les touristes « ordinaires », les touristes seniors, les écoles, les entreprises et lestours opérateurs – qui s’accordent tous sur l’intérêt d’avoir une offre regroupée et connuesous un « label » générique plutôt qu’une offre hétéroclite provenant de toutes parts, nonstructurée et n’offrant pas la possibilité de découvrir la filière dans sa globalité.

C’est pour toutes ces raisons, et dans le contexte actuel de développement durable, qu’unnouveau produit structurant lié au tourisme industriel et durable a été initié : « Les Routesdu Bois », véritable plate-forme relais entre les partenaires touristiques, économiques, pou-voirs locaux, propriétaires forestiers, etc.

Les Routes du Bois : un produit touristique, plusieurs objectifs …

L’objectif sous-jacent des « Routes du Bois » est de répondre aux attentes exprimées par lesdifférents groupes cibles de l’activité récréative en forêt, à savoir :

1. suggérer des programmes à la carte proposant une diversité d’activités dont desactivités pour enfants (à noter que les activités traditionnelles leur conviennent) ;

2. veiller à l’importance de la signalisation ;3. se préoccuper de l’authenticité, de l’éducation à la nature, du rêve, du calme ;4. proposer des routes interrégionales ;5. proposer des activités « pédagogiques » ;6. ponctuer des circuits/routes par des évènements annuels ;

94 48 Observatoire du tourisme wallon - mai 2009

Page 97: Chiffres et réalités 2009

95

7. proposer un mix d’activités (pas que bois ou forêt) ;8. permettre de découvrir le côté économique de la forêt au travers de visitesd’entreprises.

Le potentiel touristique lié à la forêt et au bois…

Pour la création des Routes du bois et la valorisation du potentiel forêt bois, une premièreétude documentaire a été réalisée par Valbois RN et Expansion, afin de recenser l’ensemblede l’offre touristique sur l’ensemble de la région wallonne. Si le plan stratégique de structu-ration et de valorisation de l’offre touristique 2008-2016 publié par KPMG recense 202attractions touristiques reconnues et agréées par le CGT, notre étude documentaire enrecense un peu plus de 1.000 car nous y avons ajouté d’autres thèmes tels que les sitesnaturels, les parcs et jardins, les promenades, les événements/folklore, etc.

A ce volet d’offre touristique, une offre de tourisme industriel «bois» vise à enrichir leprojet au maximum. Par le tourisme industriel, on entend offrir la possibilité au visiteur dedécouvrir des activités liées au patrimoine industriel, de visiter des entreprises, de faire desdécouvertes scientifiques.

Ainsi, pour l’offre « industrielle » bois, les entreprises et les écoles actives dans la filièrerecensées sur l’ensemble de la région wallonne, on dénombre plus de 5.000 potentialités.

Un troisième volet « offre architecture bois » a également été travaillé. Ainsi, en Wallonie,on a dénombré quelque 1.000 réalisations bois.

Les Routes du bois, c’est, de façon permanente :

• plus de 455 points d’intérêts (activités touristiques/ didactiques/ récréatives/culturelles, des entreprises, des réalisations bois) ;

• un territoire qui s’étend sur la Wallonie (215 points d’intérêts), le Grand-Duché deLuxembourg (147 points d’intérêts) et le Nord de la France (103 points d’intérêts) ;

• 3 possibilités de découvrir les Routes du Bois :- en construisant sa propre route en fonction des différents thèmes ;- en découvrant toutes les activités de sa commune ;- via la soixantaine de suggestions de circuits, tout le monde s’y retrouve !qu’il s’agisse de séniors, d’écoles, de groupes, du grand public ou decandidats bâtisseurs.

Le site www.lesroutesdubois.be qui dévoile les différentes références constitutives du projet,enregistre annuellement plus de 30.000 visiteurs (site commun avec le WE du Bois).

L’événement annuel des Routes du Bois : Le Week-end du Bois

Le Week-End du bois, c’est l’événement annuel des Routes du Bois.

C’est une occasion unique pour les communes, les entreprises, les opérateurs touristiques,de présenter une activité ponctuelle liée au thème de la forêt et du bois.

Durant trois jours, le Week-End du Bois propose un large éventail de visites et d’animationspartout en Wallonie. La diversité des acteurs participant à l’événement est le reflet desmultiples facettes de la filière du bois.

Page 98: Chiffres et réalités 2009

96

B. L’agritourisme en province de Luxembourg

Alors que l’on ne dénombre plus au recensement 2008 que 2.873 exploitations agricolesen province de Luxembourg et que depuis de nombreuses années, les différentes crisessuccessives dans les secteurs de la viande et du lait affectent le revenu des agriculteurs,peu, d’entres eux dans l’absolu, se lancent réellement dans la diversification agricole vial’agritourisme.

La charge de travail supplémentaire que cela engendre, l’obligation de respecter de nom-breuses normes (hygiène, HACCP*…) et les lourds investissements à consentir sont autantde freins à la diversification en agritourisme.

Dans le cadre d’un projet de diversification agritouristique de son exploitation agricole, l’agri-culteur peut solliciter une aide régionale via les aides ISA (Investissement dans le SecteurAgricole) représentant 20 % des dépenses relatives à :

- l’acquisition, l’adaptation, le remplacement (sous certaines conditions), de matérielneuf ou d’occasion destiné à la poursuite ou au développement d’une activitétouristique, pédagogique ou artisanale ;- la transformation ou l’aménagement de bâtiments existants pour la poursuite ou ledéveloppement d’activités touristiques, pédagogiques ou artisanales dans ou endehors de l’exploitation.

L’agriculteur sera soumis au permis d’environnement s’il diversifie son exploitation en créantun camping à la ferme ou notamment une ferme équestre. Si la diversification s’accompagnede transformation du bâtiment ou de construction (citernes, stations d’épuration…), il devraintroduire un permis unique.

En région wallonne, une structure d’encadrement technique existe pour les agriculteurs,« Accueil champêtre en Wallonie », issue de la Fédération Wallonne de l’Agriculture (FWA).

1. Les gîtes et chambres d’hôtes

Les chiffres présentés ci-dessous reprennent les gîtes ruraux, les gîtes à la ferme, lesmeublés de tourisme et les chambres d’hôtes. Tous ces hébergements sont exploités pardes agriculteurs et reconnus par le Commissariat Général au Tourisme.

Le gîte rural est un hébergement de vacances, situé en milieu rural et respectueux del’architecture locale.

Le gîte à la ferme dispose des mêmes caractéristiques que le gîte rural mais est situé au seind’une exploitation agricole en activité ou à proximité. Il peut proposer des activités à la ferme.

Le meublé de vacances peut se situer dans un environnement rural ou en milieu urbain. Il offretout le confort du gîte rural.

La chambre d’hôtes est la formule « Bed & Breakfast ».

Absolu Région wallonne Brabant wallon Hainaut Liège Luxembourg NamurLieux 338 9 67 74 107 81Hébergements 623 28 115 125 212 143capacité 4 265 71 751 826 1 615 1 002

Sources : Accueil champêtre en Wallonie, 2009

* Hazard Analysis critical Control Point

Page 99: Chiffres et réalités 2009

97

Pourcentage Région wallonne Brabant wallon Hainaut Liège Luxembourg NamurLieux 100 2,66 19,82 21,89 31,66 23,96Hébergements 100 4,49 18,46 20,06 34,03 22,95Capacité 100 1,66 17,61 19,37 37,87 23,49

Sources : Accueil champêtre en Wallonie, 2009

Les hébergements agritouristiques en province de Luxembourg représentent plus du tiers dutotal de la région wallonne. Avec une capacité de 1.615 lits sur un total de 4.265 en régionwallonne, le Luxembourg est la première province agritouristique en termes d’hébergement,loin devant les provinces de Namur (23.49 %), de Liège (19,37 %), du Hainaut (17,61%) etdu Brabant wallon.

Plus en détail, on dénombre 150 gîtes répartis sur 90 lieux pour une capacité de 1.467 lits.La moitié des gîtes est classée « 3 épis ».

On dénombre 62 chambres d’hôtes sur 17 lieux pour une offre de 148 lits. 54.8 % des cham-bres sont classées « 3 épis » et 10.1 % en « 4 épis ».

Lieux Hébergements Capacité 1 épi 2 épis 3 épis 4 épis ECCGîtes 90 150 1467 6 49 75 0 20Chambres d'hôtes 17 62 148 4 9 34 15 3

Sources : Accueil champêtre en Wallonie, 2009

Avec 10.3 % des lieux d’hébergements, Durbuy est la ville luxembourgeoise la plus agritou-ristique de la province, devant Sainte-Ode (8.4 %), Vielsalm et Gouvy (5,6 %).

2. Le camping à la ferme

On dénombre en province de Luxembourg, 7 campings à la ferme représentant 70,0 % del’offre wallonne, les autres étant situés en Hainaut.

Nous ne disposons pas de chiffres reprenant la capacité totale.

3. Les fermes pédagogiques

Depuis plusieurs années déjà, des fermes ouvrent leurs portes aux enfants dans le cadrescolaire. Véritables exploitations agricoles, elles ont pour objectif de faire découvrir l’agricul-ture d’aujourd’hui et le milieu rural dans toutes leurs composantes. On dénombre 10 fermespédagogiques en province de Luxembourg, soit 28.6 % de l’offre wallonne.

Région wallonne Brabant wallon Hainaut Liège Luxembourg NamurNombre 35 3 14 5 10 3Pourcentage 100 8.6 40.0 14.2 28.6 8.6

Sources : Accueil champêtre en Wallonie, 2009

Page 100: Chiffres et réalités 2009

4. Les fermes gourmandes

Ces étapes de restauration, dans des fermes en activité, permettent de découvrir des menuscomposés principalement de produits issus de la ferme. On en dénombre 4 en province deLuxembourg.

Région wallonne Brabant wallon Hainaut Liège Luxembourg NamurNombre 18 0 9 2 4 3Pourcentage 100 0 50.0 11.1 22.2 16.7

Sources : Accueil champêtre en Wallonie, 2009

5. Les points de vente à la ferme et producteurs locaux

Absolu Région wallonne Brabant wallon Hainaut Liège Luxembourg NamurFruits et légumes 83 10 30 20 7 16Viande et dérivés 33 2 10 3 14 4Volaille et dérivés 28 2 10 8 6 2Produits laitiers 136 10 59 20 22 25Autres 36 5 8 4 7 12

Sources : APAQ-W, 2009

En province de Luxembourg, certains agriculteurs se diversifient en proposant des produitsfinis commercialisables soit en direct dans l’exploitation ou par différents réseaux locaux.

On dénombre :

- 7 producteurs de fruits et légumes ;

- 14 producteurs de viandes et dérivés. Il s’agit de boucheries à la ferme etd’étaliers de transformation de salaisons ;

- 6 producteurs de volailles ;

- 22 producteurs laitiers offrant des fromages finis, yaourt, crème glacée… ;

- 7 « divers » dont notamment deux ruchers, une héliciculture et une pisciculture.

C. L’impact environnemental du tourisme en province deLuxembourg

Est-ce que le tourisme a un impact sur l’environnement ? Très certainement. Mais commentle démontrer ?

On peut induire que la fréquentation accrue des établissements touristiques pendant les pé-riodes de vacances conduise à un certain gaspillage des ressources, notamment au niveau del’eau (piscines, golfs, hôtels,…) mais aussi au niveau de la production de déchets.

On accepte aussi volontiers le postulat que le tourisme ait un impact sur les émissions de CO²qui atteignent des pics pendant l’été, période à laquelle de nombreux vacanciers gagnentleurs différents lieux de villégiature en voiture, avion, autocar, …

98

Page 101: Chiffres et réalités 2009

99

On peut aussi pointer du doigt la menace qui pèse sur la biodiversité de certaines rivières,due en grande partie aux nombreux kayaks qui descendent l’Ourthe ou la Semois durant toutl’été.

Sans oublier aussi la pollution sonore causée par cet afflux de touristes temporaire.

Bref, il est unanimement reconnu que le tourisme a des impacts négatifs sur l’environnement,mais il est aussi manifeste que ceux-ci n’en restent pas moins difficiles à quantifier !

Etant donné que nous ne disposons pas, au niveau du Real de données chiffrées sur lesdifférentes thématiques énoncées ci-dessus (eau, CO², biodiversité,…), le groupe de travaila choisi d’analyser les informations que nous avions en notre possession dans un domaine quenous connaissons : les déchets. En effet, Idelux s’occupe de la gestion de l’ensembledes parcs à conteneurs de la province de Luxembourg et dispose aussi de tous les chiffrescompilés concernant la collecte en porte-à-porte.

Nous avons donc tenté de croiser le graphique d’évolution des quantités de déchetsproduites avec la fréquentation touristique de la province durant certaines périodes. Nousavons bien sûr écarté de notre champ d’analyse certaines catégories de déchets sur lesquelsle tourisme n’influe pas (ex : les déchets verts). Le résultat est malheureusement en demi-teinte. Bien sûr, nous avons pu extrapoler certaines tendances générales déjà connues,comme le fait que la production de déchets (ménagers, verres, PET,…) augmentait demanière significative dans certaines communes à vocation touristique pendant les périodesde vacances (principalement juillet et août). Néanmoins, nous avons aussi observé certainesaugmentations inexpliquées sur d’autres périodes, difficilement imputables à l’activitétouristique. A contrario, nous avons aussi remarqué que sur certaines communes, pourtantcaractérisées de « touristiques », il n’y avait aucune augmentation significative alors que lecontraire aurait pu être supposé.

Dès lors, il est très difficile d’établir un modèle applicable à l’ensemble de la province et dedémontrer clairement les impacts du tourisme sur l’environnement.

C’est la raison pour laquelle nous avons choisi de ne pas aller plus loin dans ce chapitre etde nous focaliser sur des champs d’analyse mieux maîtrisés.

Synthèse chapitre 5

• La fonction récréative de la forêt fait l’objet d’une attention de plus en plus importante,tout particulièrement en Luxembourg. Ainsi se développent des produits liés à ce potentielcomme les Routes du bois, …

• L’agritourisme est fort présent en Luxembourg puisqu’il représente plus du tiers de lacapacité totale d’accueil wallonne (1615 lits sur 4265 en région wallonne), ce qui fait de laprovince verte la première et de loin en matière d’agritourisme. A cela, il faut ajouter lesfermes gourmandes (4 en Luxembourg) et les points de vente de produits à la ferme.

Page 102: Chiffres et réalités 2009

100

Page 103: Chiffres et réalités 2009

101

Une enquête a été envoyée par courrier électronique auprès de 853 opérateurs touristiquesle 29 avril 2009. Elle s’est clôturée le 13 juillet 2009.

Sur 260 réponses réceptionnées, 230 ont été retenues dont 47 d’hôteliers, 160 degestionnaires d’un hébergement touristique de terroir et 23 de gestionnaires de camping depassage.

Ces réponses nous permettent d’établir trois échantillons équivalant à 28,1 % de l’offrehôtelière, 25,8 % de l’offre en hébergements touristiques de terroir et 28,0 % de l’offre decampings.

A. Profil des gestionnaires

Tous secteurs confondus, on constate que près de 65 % des responsables ont entre 41 et60 ans. Les moins de 30 ans représentent un peu moins de 2 %.

Le secteur hôtelier comme celui des campings de passage présente la particularité d’avoir peude responsables de plus de 61 ans (respectivement 6,4 % et 4,3 % contre 23,8 % dans letourisme de terroir).

C’est dans le secteur des campings de passage que l’on retrouve la plus forte concentrationde responsables de moins de 30 ans, soit 13,0 %, contre 2,1 % dans l’hôtellerie.

Si les responsables de l’hôtellerie et des campings sont majoritairement actifs dans le sec-teur touristique depuis plus de 11 ans (avec respectivement 85,1 % et 69,6 %), ils ne sontplus que 34,4 % dans le tourisme de terroir.

63,8% des gestionnaires hôteliers et 47,8 % des gestionnaires de campings sont actifs dansleur établissement depuis plus de 11 ans contre 28,1% dans le tourisme de terroir. Notonségalement que près de 40 % des gestionnaires de campings sont à la tête de leur établisse-ment depuis moins de 5 ans.

88,1% des hébergements touristiques de terroir sont en « nom propre ». 40,4 % des hôtelssont en société anonyme (SA) contre 27,7 % en société privée à responsabilitélimitée (SPRL) et 21,3 % en « nom propre ». 52,2 % des campings sont en SPRL, 26,1 % en« nom propre » et 13 % en SA.

6. PROFIL DES HÉBERGEMENTS HÔTELIERS,DE TERROIR ET LES CAMPINGS

Page 104: Chiffres et réalités 2009

Fortement augmenter

0 %

5 %

10 %

15 %

30 %

25 %

20 %

35 %

40 %

45 %

50 %

Augmenter Se stabiliser Diminuer Fortement diminuer

B. Bilan et perspectives

Pour l’ensemble des secteurs, le bilan des cinq dernières années peut être considéré commeglobalement positif puisqu’ils ne sont que 32 % de gestionnaires dans l’hôtellerie, 21,9 %dans les hébergements de terroir et 13 % dans les campings à estimer que leur fréquenta-tion a plutôt tendance à diminuer.

Diriez-vous que globalement, depuis 5 ans, la fréquentation de votre établissementa plutôt tendance à………?

Concernant la perspective d’un réel potentiel de développement à moyen terme, peu dedifférences sont à noter entre secteurs. 63,5 % des 230 personnes interrogées répondentpositivement, laissant présager un environnement économique relativement favorables.

Durant les 5 dernières années ou depuis le lancement de l’activité, c’est dans le tourisme deterroir que le niveau d’investissement est le plus faible (hors immobilier comme par exemplel'achat d'un bâtiment). 37,5 % n’ont pas investi et 35,6 % ont investi moins de 25,000 euros.En revanche, près de 50 % des hôteliers et des propriétaires de campings ont investi entre50.000 et 200.000 euros. Ils sont environ 25 % à avoir investi plus de 200.000 euros.

Dans les deux secteurs de l’hôtellerie et des campings, les investissements se portentprincipalement sur les techniques et les équipements spéciaux (84,7 %), les aménagementsintérieurs (78 %), la mise en conformité de la sécurité incendie (76,3 %), et les nouvellestechnologies (76,3 %).

Précisons que pour ces investissements, les entreprises et indépendants de la province deLuxembourg sont sollicités par trois quart de l’ensemble des personnes interrogées. Et parmicelles-ci, 65 % comptent investir dans les cinq années à venir (82,6 % des gestionnaires decamping, 72,3 % des hôteliers et 60 % des propriétaires d’un hébergement de terroir).

102

Hébergements de terroir

Campings

Gestionnaires dans l’hôtellerie

Page 105: Chiffres et réalités 2009

103

Concernant la poursuite ou non de leur activité d’ici ± 5 ans, ils ne sont que 72,3 % deshôteliers à l’envisager de poursuivre leur activité contre 83,1% dans le tourisme de terroiret 87 % dans le secteur des campings. Pour les personnes ne souhaitant plus poursuivre leuractivité, on constate néanmoins une réelle réflexion concernant la transmission, la succes-sion ou la recherche d’un repreneur de leur activité.

C. Emploi

La majorité des responsables affirment travailler seul, sans la présence d’un associé;88,8 % dans le tourisme de terroir, 60,9 % dans le secteur des campings et 57,4 % dansl’hôtellerie.

S’ils ne sont que 11,3 % à avoir recours à du personnel dans le secteur du tourisme deterroir (en majorité des contrats à durée indéterminée (CDI) à temps partiel et extra), ilssont 78,7 % dans le secteur hôtelier et 56,5 % dans le secteur des campings à engager dupersonnel toutes types d’emploi confondus.

Types d'emplois, en fonction de la saison, auxquels ont recours le secteur de l'hôtellerie et des campings pour fairefonctionner leur activité.

Moins de 20 % des gestionnaires de l’hôtellerie et des campings interrogés inscrivent leurpersonnel dans des cycles de formation. 79,4 % des hôteliers et 83,3 % des gestionnairesde camping ayant du personnel, considèrent les formations en langues comme les plus perti-nentes. Se placent ensuite, dans le secteur hôtelier, pour 35,3 % d’entre-eux, tant lesformations portant sur les techniques d’accueil que sur le respect de l’hygiène. Les gestion-naires de camping privilégient quant à eux les formations portant sur les techniques d’accueilavec 58,3 %.

Concernant les canaux de recrutement, tant dans le secteur hôtelier que dans le secteur descampings, ce sont les candidatures spontanées, le bouche à oreille et les annonces dans lapresse papier qui ont la faveur des professionnels du tourisme (environ 55 %). Près d’unprestataire sur deux cite également les candidatures spontanées et les journaux. Internetn’est utilisé que par environ un quart d’entre eux. Notons enfin le bon score des services duForem (32,6 %) et des agences d’interim (19,6 %)

Pour la moitié des hôtels et des campings, l’emploi est jugé comme stable sur les cinqdernières années. Il augmente pour près de 20 % d’entre eux. Néanmoins, 17,4 % desresponsables des campings et 27,7 % des responsables hôteliers ont vu l’emploi baisserdans leur établissement durant cette période.

Hôtels Campings

type d'emploi

haute-saison moyenne-saison basse-saison haute-saison moyenne-saison basse-saisonCDI temps plein 67,6% 70,6% 66,7% 50,0% 41,7% 33,3%CDI temps partiel 69,7% 66,7% 55,9% 33,3% 33,3% 16,7%CDD 24,2% 24,2% 24,2% 27,3% 9,1% 0,0%extra 35,3% 32,4% 24,2% 16,7% 0,0% 0,0%étudiants 51,5% 27,3% 21,2% 90,9% 54,5% 0,0%

stagiaires 39,4% 33,3% 30,3% 25,0% 25,0% 0,0%

Page 106: Chiffres et réalités 2009

83 % des hôteliers et 65,2 % des gestionnaires de camping estiment qu’il y a des freins àl’embauche. Plus de 80 % citent le coût de la main d’œuvre et une taxation trop importants ;64,2 % les horaires difficiles de la profession, 58,5 % la difficulté à trouver du personnelqualifié, 52,8 % l’incertitude de la conjoncture économique et 49,1 % les lourdeurs administratives.

D. Garde des enfants

S’ils sont près de 80 % dans le tourisme de terroir à ne pas se sentir concernés par la pro-blématique de la garde d’enfants tant pour leur propre famille que pour celle de leur person-nel, ils ne sont plus que 45,8 % dans le secteur des hôtels et 52,5 % dans le secteur descampings. Un tiers des hôtels et des campings concernés éprouve des difficultés. Parmi lesraisons, la non adéquation entre la réponse des structures d’accueil quelle qu’elle soit, et leshoraires en soirée, le week-end et pendant les jours fériés, est souvent évoquée.

Dans les trois secteurs observés, le recours à la famille, aux amis et aux voisins est la solu-tion d’accueil la plus prisée (32,9 % dans le secteur hôtelier, 45,5 % dans le secteur des cam-pings et 31,4 % dans le secteur du tourisme de terroir). L’accueil extra scolaire et les plainesde jeu représentent le second choix dans le secteur hôtelier (21,1 %) contre 9,1 % dans lesecteur des campings. Inversement, le recours à un(e) accueillant(e) autonome ou conven-tionné(e) intéresse 22,7 % des campings contre 7,9 % dans le secteur hôtelier. Les crèches,les maisons communales d’accueil de l’enfance, les maisons d’enfants sont envisagées par 9,1% des gestionnaires de campings et par 13,2 % des gestionnaires hôteliers.

E. Marketing, web et promotion

Tous secteurs confondus, les principales actions de promotion menées sont pour près de85 % des opérateurs, la réalisation d’un site Internet ainsi que l’insertion dans des guideset des brochures touristiques. Sont cités ensuite, la présence sur un portail Internet pour62,6 %, la réalisation de prospectus pour plus de 50 %, l’insertion de publicités dans lapresse papier pour plus de 20 %, et les newsletters pour environ 10 % d’entre eux.

Trois quarts des hôteliers, deux tiers des hébergements de terroir et près de 45 % descampings ont un système de réservation en ligne. Les nouvelles technologies de l’informationet de la communication semblent impacter l’activité des trois secteurs d’hébergement,fortement pour 55,2 % (76,6 % dans l’hôtellerie) et faiblement pour 27,4 %.

104

Page 107: Chiffres et réalités 2009

105

F. Opérateurs privés et publics de promotionet d'aides diverses

Concernant les partenariats entretenus par les trois secteurs d’hébergement, concernantla promotion ou l’obtention d’aides et de conseils divers, le tableau suivant permet de consta-ter la place non négligeable des institutionnels du tourisme. L’AWEX et la CCILB sontsollicités globalement par environ 10 % des opérateurs. Mais ce chiffre approche les 25 %dans le secteur hôtelier.

Partenariat Pas de partenariat Ne sais pas Non concernéSI et OT 67,5 % 17,0 % 9,3 % 6,2 %MT 85,7 % 8,9 % 3,1 % 2,2 %FTLB 83,9 % 9,0 % 5,2 % 1,9 %OPT 73,3 % 14,7 % 8,4 % 3,7 %CGT 78,4 % 13,9 % 5,2 % 2,6 %Commune 49,1 % 39,9 % 6,9 % 4,0 %CCILB 10,5 % 62,2 % 12,6 % 14,7 %IDELUX 5,7 % 64,5 % 12,8 % 17,0 %AWEX 9,9 % 60,3 % 12,1 % 17,7 %Forem 10,1 % 62,3 % 9,4 % 18,1 %CCT 6,6 % 61,3 % 20,4 % 11,7 %

G. Image touristique de la destination« Luxembourg belge »

L’image touristique véhiculée par le slogan « le Luxembourg belge, l’Ardenne authentique »est porteuse pour 75,7 % des 230 opérateurs interrogés. Une promotion commune de ladestination reprenant l’ensemble des partenaires de la Grande Région serait porteuse pour43,5 % des opérateurs. 17,8 % répondent par la négative et 38,7 % n’ont pas d’avis.

H. Positionnement de la destination

Concernant les points forts de la destination "Luxembourg belge" par rapport aux régionsconcurrentes, les opérateurs citent en premier choix les ressources naturelles comme la na-ture, les paysages, les rivières et la forêt (59,6 %), la facilité d’accès via l’E25 et l’E411(8,2 %), l’ensemble des activités sportives se pratiquant en pleine nature comme les baladespédestres, les randonnées vélo-VTT, le kayak, la pêche et le golf (4,8 %), la convivialité et laqualité de l’accueil (4,1 %), la gastronomie et les produits de terroirs enfin (2,8 %). Endeuxième choix apparaissent des notions comme le calme (15 %), la préservation du carac-tère rural et le charme des petits villages (7,1 %).

Page 108: Chiffres et réalités 2009

Concernant les points faibles, les opérateurs citent en premier choix, la météo (17,8 %), lafaiblesse de l’offre de transports en commun (10,9 %), le manque de grands événements àvocation touristique (10,1 %), le manque d’infrastructures culturelles, sportives, touristiqueset d’hébergement de haut standing (8,5 %), l’absence de concertation et de professionna-lisme de certains acteurs touristiques tant publics de privés (6,2 %). Sont égalementabordés mais dans une moindre mesure (moins de 5 %), l’état déplorable des routes, l’aspecttrop élevé des prix pratiqués, l’urbanisation irrespectueuse du caractère typique et rural,le non respect du capital naturel, le manque de promotion de la destination, le manque depropreté de la province, les défaillances en termes de signalisation routière et de balisage desrandonnées, la disparition des petits commerces en zone rurale.

106

Page 109: Chiffres et réalités 2009

107

Synthèse chapitre 6

• Tous secteurs confondus, près de 65 % des responsables ont entre 41 et 60 ans et63,5 % jugent positivement les perspectives de développement à moyen terme de leur activité.

• 63,8 % des gestionnaires hôteliers et 47,8 % des gestionnaires de campings sont actifsdans leur établissement depuis plus de 11 ans contre 28,1 % dans le tourisme de terroir.

• Durant les 5 dernières années ou depuis le lancement de leur activité, près de 50 % deshôteliers et des propriétaires de campings ont investi entre 50.000 et 200.000 euros.Ils sont 25 % à avoir investi plus de 200.000 euros. Les entreprises et indépendants de laprovince de Luxembourg sont sollicités par trois quart des personnes interrogées.

• S’ils ne sont que 11,3 % à avoir recours à du personnel dans le secteur du tourisme deterroir, ils sont 78,7 % dans le secteur hôtelier et 56,5 % dans le secteur des campingsà engager du personnel.

• Pour environ la moitié des hôtels et des campings, l’emploi est jugé comme stable sur lescinq dernières années. Il est à la hausse pour près de 20 % d’entre eux.

• S’ils sont près de 80 % dans le tourisme de terroir à ne pas se sentir concernés par laproblématique de la garde d’enfants tant pour leur propre famille que pour celle de leurpersonnel, ils ne sont plus que 45,8 % dans le secteur des hôtels et 52,5 % dans lesecteur des campings.

• Tous secteurs confondus, les principales actions de promotion menées sont pour 85 %des opérateurs, la réalisation d’un site Internet ainsi que l’insertion dans des guides et desbrochures touristiques.

• Les nouvelles technologies de l’information et de la communication semblent impacterfortement l’activité de 55,2 % des trois secteurs d’hébergement.

• L’image touristique véhiculée par le slogan « le Luxembourg belge, l’Ardenne authentique »est porteuse pour 75,7 % des opérateurs interrogés.

• Concernant les points forts de la destination "Luxembourg belge" par rapport aux régionsconcurrentes, les opérateurs citent les ressources naturelles (59,6 %), la facilité d’accèsvia l’E25 et l’E411 (8,2 %) et l’ensemble des activités sportives se pratiquant en pleinenature (4,8 %). Les points faibles sont la météo (17,8 %), la faiblesse de l’offre de trans-ports en commun (10,9 %) et le manque de grands événements à vocation touristique(10,1%).

Page 110: Chiffres et réalités 2009

108

Page 111: Chiffres et réalités 2009

109

CHRISTINE FARCY

Chercheur qualifié et maître de conférences invité à l’UCL. Coordinatricedu groupe de recherche «Forêt, Nature & Société».http://www.uclouvain.be/foret-nature-societe

REAL: Vous travaillez sur la dynamique des massifs forestiers, un projet pilote de valorisation denotre patrimoine à des fins touristiques. De quoi s’agit-il exactement?

Christine Farcy: Dans le cadre de la bisannée sur le thème de la forêt, la Région wallonne, parl’intermédiaire du Commissariat général au Tourisme, a souhaité entreprendre des actions afin devaloriser au mieux, sur le plan touristique, les massifs forestiers de son territoire. A cette fin, ellea souhaité se doter d’une étude stratégique qui a été réalisée en 2008 par une équipe pluridiscipli-naire pilotée par le Professeur Daniel Bodson. Une suite concrète a été donnée à cette étudepuisqu’un appel à projet a ensuite été lancé au printemps dernier.

REAL: Dans les faits, qu’est-ce que ça peut apporter au tourisme wallon, luxembourgeois enparticulier?

Christine Farcy: Que ce soit aux confins des plateaux ou au creux des vallées, la forêt,tantôt écran tantôt écrin, fait partie intégrante des paysages ardennais. En tant que décor, elle joueun rôle majeur dans l’attrait touristique de notre région. Une valorisation des massifs forestiersimplique cependant d’aller plus loin que ce seul décor et d’envisager de transformer le gisementdisponible en réel produit touristique. Bien évidemment, s’agissant de forêt, il s’agit d’en baliser ledéveloppement de façon ferme mais équilibrée. L’étude a ainsi dû relever un double défi: Commentconcilier le développement touristique et le respect de la forêt? Comment, dans une région exigüeet peuplée comme la nôtre, partager au propre et au figuré cet espace si convoité? L’étude proposeune solution originale organisée autour d’un cadre commun et d’un ensemble de balises et de règlesdu jeu au départ desquels peut ensuite s’exercer la créativité des acteurs locaux.

REAL: Y a-t-il des freins, ou au contraire des tremplins, à un développement d’un tourisme orienténature? Les zones protégées (Natura 2000…) offrent-elles des perspectives nouvelles intéres-santes pour le secteur touristique ou limitent-elles clairement le spectre touristique?

Christine Farcy: Tout d’abord, il est sans doute bon de rappeler que «zone protégée» n’est passynonyme d’exclusion de l’activité, voire de la présence humaine. Dans les réserves naturellesdomaniales par exemple, il est spécifiquement prévu d’organiser et de planifier l’accès du public.Quant au réseau de sites Natura 2000, il a été conçu par la commission européenne comme un outildevant permettre de maintenir la diversité biologique des milieux, tout en tenant compte desexigences économiques, sociales, culturelles et régionales dans une logique de développementdurable. Il n’y a donc pas d’incompatibilité mais il y a lieu d’organiser cette cohabitation. C’est danscet esprit que, parmi les balises et règles mentionnées plus haut, figure le découpage de l’espaceforestier en quatre grandes zones. Trois zones, en périphérie protègent la zone de quiétude. Ellessont consacrées à l’usage touristique selon une intensité décroissante à mesure que l’ons’approche de la zone de quiétude, largement la plus importante et qui est une zone de protectionmaximale, un sanctuaire. La quatrième zone, qui englobe les villes d’appui, est celle dans laquellesont implantées toutes les fonctions indispensables à la valorisation de la forêt mais qui sontincompatibles avec cemilieu pour des raisons diverses. Il peut s’agir des espaces d’accueil, de grandshébergements, de centres d’interprétation, de grands équipements structurants... Concilier lademande de tourisme vert qui semble s’installer dans nos sociétés post-industrielles avec larichesse naturelle de la forêt ardennaise me semble non seulement possible mais judicieux etopportun.

7. TOURISME ET REFLEXIONS…

Page 112: Chiffres et réalités 2009

110

ERIC JURDANT

Juriste de formation, et agrégé en droit, Eric Jurdant travaille dans le secteurdu tourisme depuis près de 30 ans, et depuis 25 ans auprès du Commissariatgénéral au Tourisme pour lequel il a géré successivement deux centres de va-cances, et assuré la gestion de dossiers dans chacun des secteurs de compétence. Depuis 1998,il est Directeur des hébergements touristiques, où il mène différents dossiers à bien, dont notam-ment la mise en oeuvre du nouveau classement hôtelier "Benelux 2000" et du nouveau décret rela-tif aux hébergements touristiques, la mise aux normes de base du parc des terrains de campings,l'élaboration et le lancement de la certification des Villages de vacances, les aires d'accueil pourmotor-homes et bientôt les Endroits de camps. Avec un groupe de propriétaires, en 1979, il afondé l'asbl "Les gîtes de Wallonie" et co-fondé Eurogîtes, qu'il a présidé deux années.

REAL: Quelle photographie pouvez-vous donner de l’hébergement touristique wallon? Qu’en est-ilplus spécialement de la province de Luxembourg?

Eric Jurdant: Notre hébergement touristique est à la fois multiple, c’est-à-dire très diversifié, et,surtout, extrêmement dynamique. Il y a bien sûr les hôtels, campings et villages de vacances que l’onpeut classer dans l’hébergement traditionnel, ainsi qu’une approche dite «de terroir» qui a le vent enpoupe (gîtes ruraux, chambres d’hôtes, meublés de tourisme…). En trente ans, ce secteur a for-tement évolué, les investissements y sont constants et, souvent, conséquents. Le Luxembourgbelge ne déroge pas à la règle, c’est d’ailleurs la province wallonne qui reçoit le plus de subventionsen matière d’hébergement touristique et où l’on dénombre le plus grand nombre d’hôtels familiaux«de villégiature». Cela étant, pour en revenir à l’état des lieux de l’hébergement touristique wallon,convenons que notre offre se caractérise par un parc touristique de bon niveau, sécurisé, bien équipéet concurrentiel.

REAL: Y a-t-il justement des sous-secteurs en forte évolution et d’autres qui stagnent… L’hôtelle-rie classique n’est-elle pas très (trop) concurrencée par les chambres d’hôtes?

Eric Jurdant: À l’instar de ce qui s’est passé en France, notamment depuis plus de 60 ans, maisaussi dans tous les pays d’Europe, les chambres d’hôtes et gîtes - en fait, tout le tourisme de ter-roir - ont connu un essor exceptionnel depuis un quart de siècle. Mais l’hôtellerie traditionnelle ré-siste bien et je peux confirmer qu’elle n’en souffre pas. Le public n’est pas le même, ou en tout caschoisit son hébergement en fonction de ses attentes et désirs du moment. Un même touriste peutainsi fréquenter la même région dans des conditions différentes simplement selon son programme.Qu’il voyage avec des amis, en famille ou pour le travail: successivement, il pourrait séjourner enchambre d’hôtes avec son épouse, et ira manger au restaurant de l’hôtel tout proche, puis à l’hô-tel pour un séminaire professionnel, et le w-e en gîte rural pour une réunion de famille. Toutes lesformes d’hébergement se complètent: c’est dorénavant comme cela qu’il faut envisager le secteur.

REAL: Les exigences législatives ont-elles influé sur l’essor du tourisme de terroir?

Eric Jurdant: Je le pense. Elles ont aussi donné confiance aux touristes. L’effet induit, c’est le cré-dit que le secteur en a retiré. D’où un développement économique incroyable qui a généré lui-mêmedes investissements réguliers. La règlementation a donc permis au secteur de se développer et degrandir. Au départ, l’ensemble des règles mises en place a autant permis une certification officielledes hébergements touristiques - qui était jusque-là libre mais discréditée – qu’un développementproprement dit. Par la suite, le cadre légal a suscité une confiance dans le produit. Mais ce n’est pasla réglementation qui a initié les choses, elle s’est plutôt adaptée. Il faut savoir que le Commissariatgénéral au Tourisme n’applique que des règlementations voulues et acceptées par chaque secteurprofessionnel: les retombées positives ne se font alors généralement pas attendre…

Page 113: Chiffres et réalités 2009

111

REAL: Et le client? Il a lui aussi joué un rôle capital dans ce jeu…

Eric Jurdant: Oui, d’abord parce que c’est lui qui fixe les règles du jeu et qui permet de faire bou-ger les choses. Ensuite, et plus globalement, je dirais que c’est le touriste qui a évolué dans sa ma-nière d’appréhender l’hébergement. Ainsi, la vérité vécue ailleurs a percolé jusqu’à nous. L’essor dutourisme de terroir a été provoqué par le client lui-même qui est de plus en plus demandeur de cetype d’offres. Nous sommes en droit de nous poser la question suivante: où aurait séjourné la clien-tèle qui fréquente dorénavant les 19.000 lits offerts par les gîtes ruraux/à la ferme et chambresd’hôtes si ceux-ci n’existaient pas? En Lorraine, en Champagne–Ardenne, au Grand-Duché? L’effetboule de neige s’enclenche quand un produit touristique est au rendez-vous. Pour l’exemple, le clientwallon satisfait par l’expérience dans le sud de la France a voulu transposer la même chose chez nousenWallonie. Le renouveau en matière d’hébergement touristique est donc né de la confiance qu’a suplacer le client dans ce produit neuf.

JOSE CLOSSEN

Après des études de sociologie à l’UCL et d’économie du tourisme à Aixen Provence, José Clossen a commencé sa carrière professionnelle àIdelux, dans la cellule développement touristique. Dans le secteur du tourisme, il a été direc-teur de l’OPT de sa création à 1992 (12 ans), il s’est ensuite lancé dans le métier de consul-tant en tourisme. Il dirige aujourd’hui le CITW (Centre d’Ingénierie touristique de Wallonie), GIE(Groupement d’intérêt économique) composé des Intercommunales de développementéconomique de Wallonie. Luxembourgeois de naissance, il a été bourgmestre de Tailles de1970 à 1976.

REAL: Comment peut-on qualifier le Luxembourg belge quant à l’existant en matièred’attractivité touristique?

José Clossen: Le Luxembourg belge occupe une place de choix dans l’offre touristique de laRégion wallonne. Il s’agit en effet du plus grand gisement vert (forêt, nature espace rural)existant en Wallonie. Dans le Nord-Ouest européen, l’Ardenne - et la province de Luxembourgen particulier - présente des attraits nature et paysages authentiques en plus d’une vierurale traditionnelle. La mise en valeur de ces ressources «vert et nature» permettront àla province de Luxembourg de trouver sa place sur l’échiquier international des séjours, etprincipalement des courts séjours, du Nord-Ouest européen.

REAL: Y a-t-il actuellement des réflexions ou des études, publiques ou privées, sur ledéveloppement d’équipements, d’infrastructures ou d’attractions sur ce territoire?

José Clossen: Un certain nombre d’études stratégiques ont été menées sur la provincede Luxembourg, à la fois par la Fédération du touristique du Luxembourg belge et par leCommissariat général au Tourisme de la Région wallonne, notamment le plan stratégiqueKPMG. Avec Idelux, le CITW conduit un certain nombre d’études opérationnelles pour la miseen valeur de sites touristiques de qualité, en même temps que des études de plan qualité desprincipaux pôles touristiques visant à requalifier les coeurs de villes, à l’exemple de ce qui aété fait à Durbuy, Marche-en-Famenne et Houffalize...

Page 114: Chiffres et réalités 2009

REAL: Comment le Luxembourg belge peut-il rester concurrentiel sans locomotivetouristique?

José Clossen: Contrairement à ce que sous-entend votre question, je pense que le Luxem-bourg belge est une locomotive touristique par son gisement vert et naturel d’une part, etpar ses pôles touristiques de qualité comme Durbuy, Houffalize, Bouillon, Saint-Hubert,Vielsalm... d’autre part. Je pense que le Luxembourg belge pourra encore développer sacompétitivité, ainsi que sa capacité à faire de la concurrence sur le marché, en gardant sonauthenticité ardennaise et en développant les principales filières de produits basées sur sesressources propres (eau et forêts, tradition rurale, espace et plein air, sport de pleinenature…).

REAL: Est-il toujours d’actualité d’investir en province de Luxembourg, ou est-ce un choixdiscutable? Souffrons-nous d’un problème d’image?

José Clossen: Le Luxembourg belge reste sans conteste un territoire de choix pour investiret améliorer le produit touristique existant en tenant compte des ressources locales et desdemandes particulières du marché principalement orienté sur les escapades et les courtsséjours en toute saison. Et il y a bien sûr encore des investissements qui sont faits, je n’enveux pour preuve que celui récent de Pierre et Vacances au Sunparks de Vielsalm.

LITSA BAIWIR

Depuis février 2006, Litsa Baiwir est en charge du Centre de compétenceTourisme du Forem. Elle est certifiée de l'Uqàm-Cifort/Omt.Thémis en "Po-litiques et Stratégie du tourisme". Auparavant, elle assurait la coordination des actions deformation en tourisme au sein de Fact (Formation Accompagnement Culture Tourisme). Ellecumule également une expérience de consultante dans le domaine de l’accompagnementde projets touristiques et de la formation, de chargée de mission au sein d'un organisme depromotion touristique provincial, de conseillère en tourisme, de création et gestion d'uneagence de tourisme régional, réceptif et de responsable d’Agence de Voyages en charge dela prospection à l’étranger, de la conception et la production de produits touristiques pourbrochures individuelles et groupes tant en Belgique qu'à l'étranger et ainsi que de l’organisa-tion de voyages culturels de groupes pour diverses structures.

REAL: S’il vous était donné de faire un bref état des lieux du secteur touristique wallon, querelèveriez-vous prioritairement?

Litsa Baiwir: Je dirais d’abord que si les consomma(c)teurs en général s'avèrent de plus enplus exigeants à tous niveaux, les touristes expriment eux aussi des attentes de plus en plusélevées et contraignantes, parfois même paradoxales à la fois vis-à-vis de l'expérience vécuependant le séjour touristique que touchant à l'accueil et aux services. En conséquence,je pense que les territoires wallons qui souhaitent se positionner en tant que destinationtouristique de qualité et professionnelle doivent être capables de faire face à une "concur-rence" croissante, en s'adaptant également aux critères recherchés par les touristes, voire

112

Page 115: Chiffres et réalités 2009

113

en les anticipant. Dans un tel contexte, la valeur ajoutée repose sur la qualité des hommeset des femmes qui œuvrent dans le tourisme, ainsi que sur les offres et prestations propo-sées. La priorité est désormais axée sur la matière grise et le capital humain.

REAL: Qu’en est-il de cette mutation sur le profil de l’emploi?

Litsa Baiwir: Les mutations dont nous venons de parler ont indéniablement des répercus-sions profondes sur le marché du travail. Tout en restant volatile - pour rappel, ce secteurest souvent délaissé après un certain temps par des gens qui s’engagent dans des métiersmoins pénibles et mieux rémunérés -, on remarque que le tourisme a globalement évolué aucours des vingt dernières années. Ainsi, la tendance est désormais à la «technologisation»des métiers et fonctions liés au tourisme. Il y a aussi une réorientation des compétences debase et une spécialisation renforcée des profils. Comme ailleurs, les employeurs recherchentune «polycompétence» qui n’était pas demandée hier, on note aussi l’émergence de nouveauxprofils professionnels…

REAL: Cette évolution débouche-t-elle sur une meilleure formation d’ensemble du secteur?Peut-on parler de réelle professionnalisation des métiers du tourisme?

Litsa Baiwir: Certainement… En tout cas, la dynamique semble engagée. Les formationsen tourisme se multiplient aujourd’hui. Qu’elles soient universitaires, de hautes écoles,de promotion sociale, de l’Ifapme, d’Eft..., elles visent toutes à professionnaliser les diversmétiers qui s’inscrivent dans le tourisme au sens large. Reste que l’ensemble demeureencore trop dispersé, et manque peut-être d’une vue plus globale quant à la problématique.Car la nécessité d’une reconnaissance plus claire des différents métiers et compétencespris en charge par chaque opérateur me paraît nécessaire. Il est en effet impérieux de connaî-tre les finalités, objectifs et débouchés attendus pour que les formations soient définitive-ment reconnues. Je pense donc que la professionnalisation d'un secteur ne se résume pas àla dispense de quelques formations pour accroître des savoirs, des savoir-faire ou des savoir-être.

REAL: Voyez-vous des facteurs d’évolution pour que le profil des postulants à un poste soitdemain en totale adéquation avec les besoins émis par le terrain?

Litsa Baiwir: Je crois que les mutations évoquées au sujet du secteur et, surtout, lamanière d’y répondre influent sur les entreprises touristiques et auront nécessairement desconséquences marquantes sur les conditions d'emploi par exemple. Il est évident que le pôletouristique est porteur d’emploi, il faut peut-être seulement réfléchir aux moyens de valori-sation des métiers qu’il offre, à l'identification puis la reconnaissance effective (ou laprogression vers une reconnaissance) de certains métiers sur lesquels les appellations sontà clarifier pour être en phase avec les futures réglementations européennes en matière decertification, il faut aussi se soucier de l'évolution de diverses formes de l'activité touristiquequi se traduit par un écart important entre les emplois peu qualifiés - mais toutefois trèsperformants - et des emplois très spécialisés... Les années à venir pourraient, selon moi, êtrecelles de la reconnaissance (identification et qualification) de métiers plus ou moins existantsmais encore informels. Cela n'empêchera probablement pas les entreprises touristiques derecourir à de l’emploi saisonnier ou à faire appel à des stagiaires, à de l’intérim, cdd etautres..., mais on ira petit à petit vers un mieux. C'est d’ailleurs dans ce contexte que leCentre de compétence tourisme a lancé une étude prospective de l'emploi en faisant le paride nouveaux métiers et de compétences nécessaires pour l'avenir. L'adéquation entrel'évolution des métiers et des structures est un passage obligé, il faut le savoir.

Page 116: Chiffres et réalités 2009

PIERRE LELONG

Juriste entré en communication, Pierre Lelong est tombé dans le Web en1995. Manager de projets innovants, initiateur de programmes publics,expert auprès d’une ministre fédérale, organisateur de plusieurs forums deréférence, auditeur auprès de la Région wallonne, chargé de cours universitaire…, PierreLelong a décidé de faire de sa passion un métier. Chef de projet, depuis dix ans, au seinde Technofutur TIC, il y a créé un département spécialisé dans l’information, la formation etl’accompagnement de projets Internet. Chaque année, plus de 7.000 personnes, issues dequelque 2000 entreprises ou organisations, participent à l’une ou l’autre des activitésdéployées. Le programme e-commerce et e-marketing de Technofutur TIC fait aujourd’huiréférence en Europe.

REAL: Quelle est aujourd’hui, selon vous, la meilleure vitrine pour le secteur touristique?Peut-on dire que l’ensemble des moyens de communication se conjuguent ou doit-on conclureque le Web a définitivement pris une place plus importante que les autres?

Pierre Lelong : Le Web est un hypermédia. Sa vocation : supporter et intégrer ses prédé-cesseurs (presse écrite, radio, TV, téléphone...), sans pour autant les supprimer. Ceux-cisubsisteront donc, mais se positionneront dorénavant par rapport au Web comme supportprincipal d’information. Nous avons tous à l’esprit ces reportages, publicités, articles quirenvoient vers le Web pour une information exhaustive. C’est un début. A court terme, leWeb deviendra de plus en plus accessible sur des supports mobiles (voyez l’explosiondes ventes de l’i-Phone). A plus long terme, se joueront deux autres enjeux majeurs pourle tourisme: le Web des objets communicants (l’information sera directement issue demachines, objets, supports qui fourniront de l’info en direct) et la réalité augmentée.L’importance du Web est donc cruciale dans la structuration et le fonctionnement de la chaînetouristique, comme dans ses fonctions de promotion et de commercialisation. Toutefois, jeplaide fondamentalement pour une politique multicanal.

REAL: Quel est le poids des nouvelles technologies dans le domaine touristique? Tous lesacteurs en usent-ils?

Pierre Lelong : Le tourisme est probablement, avec la presse, le secteur économique quisubit le plus l’irruption des TIC. Ce secteur est, je pense, le plus sensible à l’évolution desusages, subit le plus la globalisation concurrentielle de l’information et voit ses modèleséconomiques traditionnels les plus fondamentalement remis en cause. Je ne dispose pas dechiffres récents et précis sur l’utilisation des TIC par les professionnels de la filière mais, enWallonie comme ailleurs, les plus petits se les approprient aujourd’hui de plus en plus. Aprèsles grandes chaînes touristiques, les TO, les transporteurs aériens..., l’usage est doncvraiment large.

REAL: Les bureaux d’accueil et autres fédérations jouent-ils correctement leur rôle derelais vers le terrain ou sommes-nous systématiquement en léger décalage par rapport auxévolutions techniques?

Pierre Lelong : La technique évolue plus vite que les usages, a fortiori dans toute structurerégie et contrainte par des mécanismes régulateurs stricts. Etre en avance coûte cher, êtreen retard se paie à moyen terme. La Wallonie n’est pas en avance, toutefois les avantagesconcurrentiels liés à Internet ne sont jamais que provisoires et les retards ne sont quasijamais définitifs. L’histoire du Web - 15 ans seulement! - nous apprend qu’il importe davan-

114

Page 117: Chiffres et réalités 2009

115

tage de se montrer agile et réactif que de se cantonner sur des positions figées. Dans unenvironnement touristique «global», il importe d’abord que les différents territoires s’inscri-vent dans une démarche coordonnée de création d’image (on parle d’e-branding sur le Web):au départ d’une stratégie coordonnée, articulée autour d’objectifs opérationnels partagéset d’outils communs, il importe que chacun des acteurs de promotion du tourisme apportesa pierre, son expérience, ses réseaux, ses contenus dans une politique coordonnée. Faceà la concurrence totale du Web, le chacun pour soi a peu de chance de réussir, faute deressources suffisantes. Créer un contenu touristique wallon «riche» sur le Web doit êtrel’affaire de tous, d’abord de ceux au contact le plus proche du terrain. L’agrégation via dessites fédérateurs, généraux ou thématiques jouera ensuite. Sur le terrain, une expériencerécente de voyage privé me montre que beaucoup de touristes se rendent toujours dans lespoints d’information touristique pour une carte, pour des propositions de visites et d’activi-tés, pour une réservation hôtelière de dernier moment.

REAL: Le Web est-il (déjà) incontournable en matière touristique? Et cela permet-il vraimentde concurrencer les destinations soleil? La question linguistique est-elle résolue?

Pierre Lelong : Oui, le Web est devenu incontournable. D’une part les internautes sont desconsommateurs touristiques nettement plus importants que les non-internautes, tant encourt qu’en long séjour, et cela s’explique facilement par leur pouvoir d’achat ou le niveausocioculturel supérieur (en France, 74 % des internautes partent en vacances contre 2%des non-internautes). Ensuite, dans la plupart des pays européens, surtout proches, lestouristes choisissent et préparent aujourd’hui en majorité (plus de 60 %) leurs voyages grâceau Web. Et les achats en ligne de prestations touristiques (transport, hébergement, activi-tés) ne cessent de croître, jusqu’à devenir eux aussi probablement majoritaires dans lesannées à venir. Peut-on concurrencer les destinations de soleil? Les dernières études euro-péennes indiquent que les premiers critères de choix en long séjour dans les différents payssont le climat (ce n’est pas notre atout majeur), le budget (on peut toujours améliorer sacompétitivité). Puis interviennent les risques sanitaires ou naturels (ici, rien à reprocher).Et enfin les activités! Nos chances ne sont pas plus faibles que celles de nos voisins et concur-rents. A fortiori quand on essaie de travailler sur des niches - ce que je préconise comme règleélémentaire de toute politique marketing. Un seul exemple: le créneau du luxe qui se vend lemieux aujourd’hui ? L’éco-tourisme, qui passe par le rare, l’authentique, le naturel! Un bobode Lille ou Paris pourra trouver notre région bien plus exotique que le Luberon ou la Toscane.Et des créneaux spécifiques, nous en avons beaucoup à proposer. Développons dès lors desoffres ciblées, hyper-segmentées là où nous sommes concurrentiels. Il sera toujours plusfacile et moins onéreux d’y avoir des parts de marché significatives que de conquérir desparts infimes sur les marchés de masse. Sur le Web, on appelle cela le phénomène de la«longue traîne»: on peut se «visibiliser» et gagner bien plus par une série de positions crédi-bles sur des créneaux pointus que par un positionnement de challenger face aux leaders d’unmarché global. La stratégie globale à mener par le secteur sera alors de rendre cohérente la«galaxie de marques» en orbite autour de la marque Wallonie ou assimilée - laquelle sera peut-être plus facile à définir par rapport à la difficulté actuelle de positionnement.

Page 118: Chiffres et réalités 2009

116 Source : CGT-OTW et INS, données 2008

Commun

es

Village

sde

vacanc

es

Tourism

eso

cial

Tourism

ede

terroir

Campin

gsde

passag

e

Hôtels

Total-

offreco

mmercia

le

Total-

offreco

mmercia

le%

caravane

srésid

entie

lle*

Seco

ndes

résid

ence

s*

Total-

Offreno

n-co

mmercia

le

Total-

Offreno

n-co

mmercia

le% OF

FRETO

TALE

Popu

lation

pressio

nT(nbe

-lits

/hab

)

Arlon 0 0 6 228 273 507 11,,22%% 12 904 916 11,,55%% 1423 26929 0,05

Attert 0 0 35 279 10 324 00,,88%% 0 168 168 00,,33%% 492 4944 0,10

Aubange 0 0 0 0 52 52 00,,11%% 0 196 196 00,,33%% 248 15333 0,02

Bastogne 0 66 203 0 180 449 11,,11%% 0 448 448 00,,88%% 897 14577 0,06

Bertogne 0 0 292 60 0 352 00,,88%% 57 608 665 11,,11%% 1017 3048 0,33

Bertrix 0 0 299 1041 52 1392 33,,44%% 1662 584 2246 33,,88%% 3638 8211 0,44

Bouillon 0 132 636 2118 1084 3970 99,,66%% 4347 2532 6879 1111,,55%% 10849 5501 1,97

Chiny 0 36 174 123 152 485 11,,22%% 321 976 1297 22,,22%% 1782 5122 0,35

Daverdisse 0 52 336 0 38 426 11,,00%% 0 676 676 11,,11%% 1102 1366 0,81

Durbuy 2936 244 1146 819 679 5824 1144,,00%% 2337 5672 8009 1133,,44%% 13833 10780 1,28

Erezée 0 0 166 525 102 793 11,,99%% 978 2676 3654 66,,11%% 4447 2929 1,52

Etalle 0 0 21 0 15 36 00,,11%% 0 128 128 00,,22%% 164 5469 0,03

Fauvillers 0 0 18 0 25 43 00,,11%% 0 348 348 00,,66%% 391 2116 0,18

Florenville 0 39 215 873 234 1361 33,,33%% 1149 1088 2237 33,,88%% 3598 5446 0,66

Gouvy 0 66 577 201 24 868 22,,11%% 870 880 1750 22,,99%% 2618 4826 0,54

Habay 0 0 67 0 75 142 00,,33%% 0 244 244 00,,44%% 386 8026 0,05

Herbeumont 0 285 178 348 48 859 22,,11%% 402 648 1050 11,,88%% 1909 1559 1,22

Hotton 226 0 44 366 38 674 11,,66%% 1530 528 2058 33,,55%% 2732 5109 0,53

Houffalize 0 71 518 681 976 2246 55,,44%% 720 1756 2476 44,,22%% 4722 4819 0,98

La Roche-en-Ardenne 0 855 279 2463 383 3980 99,,66%% 3246 2788 6034 1100,,11%% 10014 4351 2,30

Léglise 0 0 199 0 0 199 00,,55%% 0 300 300 00,,55%% 499 4341 0,11

Libin 0 42 218 0 101 361 00,,99%% 0 840 840 11,,44%% 1201 4707 0,26

Libramont-Chevigny 0 0 123 0 60 183 00,,44%% 0 216 216 00,,44%% 399 10052 0,04

Manhay 0 0 252 915 55 1222 22,,99%% 1110 1176 2286 33,,88%% 3508 3229 1,09

Marche-en-Famenne 0 0 118 0 238 356 00,,99%% 0 428 428 00,,77%% 784 17134 0,05

Martelange 0 0 7 189 30 226 00,,55%% 300 144 444 00,,77%% 670 1566 0,43

Meix-devant-Virton 0 0 21 0 66 87 00,,22%% 0 212 212 00,,44%% 299 2724 0,11

Messancy 0 0 5 0 138 143 00,,33%% 0 372 372 00,,66%% 515 7620 0,07

Musson 0 0 24 18 0 42 00,,11%% 0 88 88 00,,11%% 130 4296 0,03

Nassogne 0 0 128 345 66 539 11,,33%% 501 800 1301 22,,22%% 1840 5093 0,36

Neufchâteau 0 0 59 324 24 407 11,,00%% 387 164 551 00,,99%% 958 6700 0,14

Paliseul 0 0 169 0 75 244 00,,66%% 0 492 492 00,,88%% 736 5089 0,14

Rendeux 1758 110 442 429 76 2815 66,,88%% 933 2472 3405 55,,77%% 6220 2358 2,64

Rouvroy 0 0 36 0 49 85 00,,22%% 0 100 100 00,,22%% 185 2067 0,09

Sainte-Ode 0 0 302 45 0 347 00,,88%% 378 296 674 11,,11%% 1021 2345 0,44

Saint-Hubert 0 0 317 222 265 804 11,,99%% 840 608 1448 22,,44%% 2252 5811 0,39

Saint-Léger 0 0 0 0 0 0 00,,00%% 0 72 72 00,,11%% 72 3200 0,02

Tellin 0 0 89 1266 12 1367 33,,33%% 315 940 1255 22,,11%% 2622 2399 1,09

Tenneville 0 149 104 156 53 462 11,,11%% 0 656 656 11,,11%% 1118 2610 0,43

Tintigny 0 0 4 702 12 718 11,,77%% 87 164 251 00,,44%% 969 3778 0,26

Vaux-sur-Sûre 0 0 135 132 92 359 00,,99%% 60 152 212 00,,44%% 571 4876 0,12

Vielsalm 2249 0 535 624 313 3721 99,,00%% 681 1088 1769 33,,00%% 5490 7405 0,74

Virton 966 49 76 849 16 1956 44,,77%% 42 200 242 00,,44%% 2198 11233 0,20

Wellin 0 0 47 0 41 88 00,,22%% 0 528 528 00,,99%% 616 2990 0,21

TTOOTTAALL 88113355 22119966 88662200 1166334411 66222222 4411551144 110000,,00%% 2233226655 3366335566 5599662211 110000,,00%% 110011113355 264084 0,38

Annexe 1Tableau récapitulatif de l’offre en hébergements touristiques (lits-personnes), de la population (nombre d’habitants)et de la pression touristique par commune.

Page 119: Chiffres et réalités 2009

117

Annexe 2 : Les taux de touristicité par secteur (nomenclature NACE-BEL 4) et par zone defonction touristique – Inspirés de l’étude sur le poids économique du tourisme en Région Wal-lonne (NACE 5) - Elaboration de méthodologies relatives à la quantification du chiffre d’af-faires et de l’emploi - Section 18 - titre I – A.B. 12.02.01 - Rapport Final - Février 2002

Taux de touristicité revus - Code Nace 4 Zone peu touristique Zone touristique Zone très touristique5050 Commerce de détail de carburants 5 % 15 % 25 %5211 Commerce de détail en magasins 5 % 15 % 50 %

non spécialisés à prédominance alimentaire5212 Autres commerces de détail en 5 % 15 % 50 %

magasins non spécialisés5221 Commerce de détail de fruits et légumes 5 % 15 % 50 %5222 Commerce de détail de viandes 5 % 15 % 50 %

et produits à base de viande5223 Commerce de détail de poissons 5 % 15 % 50 %5224 Commerce de détail de pain, 5 % 15 % 50 %

patisserie et confiserie5225 Commerce de détail de boissons 5 % 15% 50 %5226 Commerce de détail de tabac 5 % 15 % 50 %5227 Autres commerces de détail 5 % 15 % 50 %

alimentaires en magasins spécialisés5231 Pharmacies 5 % 15 % 25 %5233 Commerce de détail 5 % 15 % 25 %

de parfumerie et de produits de beauté5241 Commerce de détail de textiles 5 % 15 % 25 %5242 Commerce de détail d'habillement 5 % 15 % 25 %5243 Commerce de détail de chaussures 5 % 15 % 25 %

et d'articles en cuir5247 Commerce de détail de livres, 5 % 15 % 25 %

journaux et papeterie5248 Autres commerces de détail 5 % 15 % 25 %

en magasins spécialisés5249 Autres commerces de détail en 5 % 15 % 25 %

magasins spécialisés (suite)5250 Commerce de détail de biens 5 % 15 % 25 %

d'occasion en magasins5262 Marches et éventaires 5 % 15 % 25 % 5263 Autres commerces de détail hors magasins 5 % 15 % 50 %5511 Hôtels et motels avec restaurant 100 % 100 % 100 %5512 Hôtels et motels sans restaurant 100 % 100 % 100 %5521 Auberges de jeunesse, refuges 100 % 100 % 100 %5522 Exploitation de terrains de camping 100 % 100 % 100 %5523 Moyens d'hébergement divers 100 % 100 % 100 %5530 Restaurants 25 % 50 % 75 %5540 Cafés et bars 25 % 50 % 75 %5552 Traiteurs 10 % 30 % 50 %6010 Transports ferroviaires 5 % 15 % 25 %6021 Transports réguliers de voyageurs 5% 15 % 25 %6022 Exploitations de taxis 100 % 100 % 100 %6023 Autres transports terrestres de voyageurs 100 % 100 % 100 %6321 Services annexes des transports terrestres 5 % 15 % 25 %6330 Agences de voyages et tour operators 5 % 15 % 25 %6713 Autres auxiliaires financiers 5 % 15 % 25 %7110 Location de véhicules particuliers et 5 % 15 % 25 %

de véhicules utilitaires légers (max. ,t)

48 Les taux fournis par l’OTW en NACE5 ont été transformés par nos soins en NACE4. Cela induit de légères modifications dans lessous-secteurs 5262, 5523, 5540, 9233 et 9272.

Page 120: Chiffres et réalités 2009

Taux de touristicité revus - Code Nace 4 Zone peu touristique Zone touristique Zone très touristique7121 Location d'autres matériels 5 % 15 % 25 %

de transport terrestre7484 Autres services aux entreprises 10 % 50 % 80 %7512 Activités d'organismes publics relatives 10 % 30 % 60 %

aux soins de santé, à l'environnement, à l'enseignement, à la culture et aux autres matières sociales

7513 Activités d'organismes publics relatives 10 % 30 % 60 %aux matières économiques

9213 Projection de films 10 % 30 % 50 %9231 Art dramatique et musique 10 % 30 % 50 %9232 Gestion de salles de spectacle 10 % 30 % 50 %9233 Fêtes foraines et parcs d'attractions 100 % 100 % 100 %9234 Autres activités de spectacle 20 % 50 % 75 %

et d'amusement, n.d.a.9251 Gestion des bibliothèques et archives publiques 10 % 30 % 50 %9252 Gestion des musées et du patrimoine culturel 100 % 100 % 100 %9253 Jardins botaniques, 100 % 100 % 100 %

zoologiques et réserves naturelles9261 Gestion d'installations sportives 5 % 10 % 20 %9262 Autres activités sportives 5 % 10 % 20 %9271 Jeux de hasard 10 % 30 % 50 %9272 Autres activités recréatives n.d.a. 10 % 30 % 50 %

Sources : données OTW 2003, calculs CSEF.

Annexe 3 : Les taux de touristicité par secteur (nomenclature INASTI) et par zone de fonc-tion touristique - Etude sur le poids économique du tourisme en Région Wallonne - Elabora-tion de méthodologies relatives à la quantification du chiffre d’affaires et de l’emploi - Section18 - titre I – A.B. 12.02.01 - Rapport Final - Février 2002

Code INASTI Taux de touristicitézone peu touristique zone touristique zone très touristique

317 : Transports 5 % 15 % 25 %402 : Commerces en détail 5 % 15 % 50 %404 : Auxiliaires financiers 5 % 15 % 25 %407 : Industrie hôtelière 100 % 100 % 100 %408 : Divertissements publics 75 % 75 % 75 %409 : Forains 15 % 30 % 60 %410 : Marchands ambulants 5 % 15 % 25 %503 : Pharmacie 5 % 15 % 25 %Source : OTW 2003.

118

Page 121: Chiffres et réalités 2009

119

Annexe 4

Le tourisme en Belgique

• Depuis 1994, le tourisme est régionalisé

Le tourisme en Région wallonne

• Au niveau régionalCommissariat général au tourisme (CGT)Office de promotion du tourisme (OPT)Centre d’ingénierie touristique de WallonieCentre de compétence Tourisme (Forem)

• Au niveau provincial et communalFédérations touristiques provincialesMaisons du tourismeSI et OT

Les structures en Région Wallonne

Les missions des organismes

• CGT : gestion normative et soutien financier(décrets, arrêtés, subventions, reconnaissances,…)

• OPT : promotion (marchés extérieurs, Flandre)

• CITW : ingénerie touristique opérationnelle

• CCT : Centre de compétence tourisme (Formation)

• Fédérations provinciales : promotion - équipemet(destnination provinciale)

• Maisons du tourisme : accueil, information, promotion et soutien (niveau supra local)

• O.T/S.I : accueil, animation et promotion (niveau local)

Conseil Supérieur du TourismeComités Techniques

CGT

MT

SI CommuneOT

Féd. tour

CITW

CCTOPT

Région wallonne

5 fédérationsprovinciales

42 Maisons du Tourisme

Ministre

Page 122: Chiffres et réalités 2009

Abri fixe : Chalet, bungalow, maisonnette, pavillon ou tout autre abri analogue. (8)

Abri mobile : Tente, caravane routière, caravane de type résidentiel, motor-home ou toutautre abri analogue. (8)

Arrivée : On parle d’arrivée chaque fois qu’une personne se présente dans un établissementd’hébergement collectif ou privé, remplit une fiche et le quitte. (1)

Attraction touristique : le lieu de destination constitué d’un ensemble d’activités et de ser-vices intégrés clairement identifiables, exploité de façon régulière comme pôle d’intérêt naturel, culturel ou récréatif et aménagé dans le but d’accueillir touristes, excursionnisteset visiteurs locaux sans réservation préalable, à l’exclusion des activités foraines. Ne consti-tuent pas au sens du présent décret une attraction touristique les lieux offrant une simplelocation de matériel, les paysages, les villes, les sites librement accessibles et les lieux destinés à la pratique sportive pure, à l’organisation de spectacles, d’événements culturels,sportifs ou festifs. (12)

Campeur de passage : le touriste dont la présence sur le terrain de camping touristique nedépasse pas trente jours consécutifs par an et qui utilise tout abri fixe ou mobile, à l’exclu-sion de caravanes de type résidentiel. Il séjourne de manière effective sur le terrain et retire,à l’issue de son séjour, son abri de camping si celui-ci est mobile. (8)

Campeur résidentiel : le touriste dont la présence sur le terrain de camping touristique nedépasse pas six mois par an et qui utilise une caravane de type résidentiel. (8)

Campeur saisonnier : le touriste dont la présence sur le terrain de camping touristique ne dépasse pas quatre mois par an et qui utilise tout abri fixe ou mobile, à l’exclusion de caravanes de type résidentiel. (8)

Camping à la ferme : le camping touristique organisé par un exploitant agricole sur un terrain dépendant de son exploitation et n’accueillant aucune caravane de type résidentiel. (8)

Camping touristique : l’utilisation comme moyen d’hébergement par des touristes d’un abrimobile non utilisé en qualité d’habitat permanent. (8)

Capacité ou nombre de places-lits ou nombre de lits-personnes : Le nombre de places-litsou lits-personnes dans un établissement ou logement est déterminé par le nombre de personnes qui peuvent passer la nuit dans les lits installés dans l’établissement sans compter les lits qui peuvent être ajoutés à la demande du client. (1)

Capacité de base : le nombre de personnes pour lequel un établissement d’hébergement touristique est conçu et proposé en location. (8)

Capacité maximale : la capacité de base augmentée du nombre de personnes pouvant êtrehébergées au moyen de lits d’appoint. (8)

Caravane de type résidentiel : Toute caravane sans étage, à l’exception des caravanes dites« chalets » caractérisées par un revêtement en bois ou en matériaux y ressemblant par l’aspect, qui ne peut être tractée sur la voie publique sans autorisation spéciale préalable,pouvant cependant être aisément transportable, son enlèvement ne nécessitant aucun démontage ni démolition. (8)

DEFINITION-GLOSSAIRE

120

Page 123: Chiffres et réalités 2009

121

Caravane routière : Toute caravane qui peut être tractée sur la voie publique sans autorisa-tion spéciale préalable. (8)

Centre d'Action Touristique des Provinces Wallonnes : Créé à l'initiative des fédérationstouristiques de Liège, Namur, Luxembourg, Hainaut et Brabant Wallon, le CATPW est une asblqui a pour mission la valorisation du patrimoine touristique, la promotion de l'hébergement, dela gastronomie et de toutes les richesses naturelles et culturelles d'une région touristiquepar excellence. (10)

Commissariat général au tourisme : Le CGT a le statut d' Organisme d'Intérêt Public (OIP)de la catégorie A, depuis le 1er juillet 2008. Il est chargé d'exécuter la politique générale duGouvernement en matière de tourisme, de promouvoir le tourisme sur le territoire de la Région wallonne de langue française et de gérer les infrastructures touristiques, propriétésde la Région wallonne. Il a également pour mission d'encourager le tourisme social. (11)

Etablissement d'hébergement touristique : Tout établissement proposant le logement oul’occupation d’un terrain de camping touristique à un ou plusieurs touristes, même à titre occasionnel. (8)

Etablissement hôtelier : Tout établissement d’hébergement touristique à but lucratif portantla dénomination d’hôtel, d’appart-hôtel, d’hostellerie, de motel, d’auberge, de pension ou derelais. (8)

Excursionniste : toute personne qui, pour les loisirs ou la détente, se rend dans un lieu dedestination situé au-delà de la commune où elle réside habituellement ou des communes limitrophes à celle-ci et qui effectue les déplacements nécessaires entre sa résidence habituelle et le lieu de destination en une seule journée. (12)

Fédération provinciale du tourisme : Une fédération provinciale du tourisme a notammentpour mission le développement et la promotion du tourisme de la province; la coordination desactions entreprises par les maisons du tourisme de son ressort,... (3)

Hébergement de grande capacité : Hébergement touristique de terroir ou meublé de vacances pouvant accueillir plus de quinze personnes. (8)

Hébergement touristique de terroir : Tout établissement d’hébergement touristique situéhors d’un village de vacances, d’un parc résidentiel de week-end, d’un terrain de camping touristique ou d’un terrain de caravanage, à l’exclusion d’un établissement hôtelier ou d’uncentre de tourisme social, portant une des dénominations suivantes:

a. « gîte rural » lorsqu’il est aménagé dans un bâtiment rural typique du terroir, in-dépendant et autonome;

b. « gîte citadin » lorsqu’il est aménagé dans un bâtiment typique du terroir, indé-pendant et autonome, situé en milieu urbain;

c. « gîte à la ferme » lorsqu’il est aménagé dans un bâtiment, indépendant et auto-nome, d’une exploitation agricole en activité ou à proximité immédiate de celle-ci;

d. « chambre d’hôtes » lorsqu’il s’agit d’une chambre faisant partie de l’habitation unifamiliale, personnelle et habituelle du titulaire de l’autorisation, pour autantqu’elle ne soit pas située dans un bâtiment ou partie de bâtiment accueillant undébit de boissons ou un lieu de restauration ouvert au public;

Page 124: Chiffres et réalités 2009

e. « chambre d’hôtes à la ferme » lorsqu’il s’agit d’une chambre d’hôtes aménagéedans une exploitation agricole en activité;

f. « maison d’hôtes » lorsqu’il s’agit d’un immeuble comportant quatre ou cinq chambres d’hôtes;

g. « maison d’hôtes à la ferme » lorsqu’il s’agit d’un immeuble comportant quatre oucinq chambres d’hôtes à la ferme. (8)

Le tourisme d’affaires : Au sens large, il s’agit de l’ensemble des voyages déterminés par l’activité économique. Il comprend les déplacements individuels à but professionnel, lesréunions (congrès, colloque et séminaires), la participation à des salons comme exposant oucomme visiteurs (foires, salons, expositions), les voyages d’études et les voyages de simula-tion (incentive). De plus en plus, le secteur se réunit autour du concept MICE. Le MICE estune forme de tourisme qui associe les infrastructures touristiques (au sens large) et les services liés aux affaires. Il combine les « Meetings », les « Incentive travels », les « Congress »et « Events ». (7)

Les dépenses de consommation touristique : Les dépenses de consommation touristiquesont les dépenses consenties par ou au nom d’un touriste, avant, pendant ou après le voyage,et qui se rapportent à un voyage en dehors de l’environnement habituel du touriste. (6)

Maison du Tourisme : Elles sont chargées de la promotion et de l’animation des « 42 paystouristiques ». Elles doivent notamment assurer l’accueil et l’information permanentes dutouriste et de l’excursionniste et, d’autre part, de soutenir les activités touristiques de sonressort. (3)

Meublé de vacances : Tout établissement d’hébergement touristique indépendant et auto-nome, situé hors d’un village de vacances, d’un parc résidentiel de week-end, d’un terrain decamping touristique ou d’un terrain de caravanage, à l’exclusion d’un établissement hôtelier,d’un centre de tourisme social ou d’un hébergement touristique de terroir. (8)

Micro-hébergement : Hébergement touristique de terroir ou meublé de vacances ne comportant qu’un seul espace multifonctionnel, sans chambre séparée, et pouvant accueillirau maximum quatre personnes. (8)

Nuitée : Il s’agit de chaque nuitée passée par un voyageur ou pour laquelle un client s’est inscrit dans un établissement d’hébergement collectif ou privé, sa présence physique n’étantpas indispensable. (1)

Office de Promotion du Tourisme Wallonie Bruxelles : L’OPT est une asbl notamment chargéde promouvoir l’image et les projets touristiques de la Wallonie et de Bruxelles au delà des li-mites de leur territoire. (9)

Office du Tourisme : L'OT a pour objet le développement et la promotion du tourisme de lacommune. (3)

Pôle d’intérêt naturel : un centre d’activités axées principalement sur la nature ou l’envi-ronnement. (12)

Pôle d’intérêt culturel : un centre d’activités axées principalement sur les arts, l’histoire,les sciences ou les techniques. (12)

122

Page 125: Chiffres et réalités 2009

123

Pôle d’intérêt récréatif : un centre d’activités axées principalement sur les activités de distraction ou ludiques. (12)

Résidence de tourisme : Tout établissement d'hébergement touristique à but lucratif répondant aux conditions cumulatives suivantes :

• il fait l’objet d’une exploitation permanente;

• il est composé d’un ensemble homogène de chambres ou d’appartements meublés,y compris un coin cuisine;

• il propose une location à la nuit, à la semaine ou au mois;

• il a une capacité maximale d’au moins 100 personnes;

• il est géré par une seule personne physique ou morale;

• il respecte les normes de classement minimales telles que prévues par ou en vertude l’article 33 du décret du 18 décembre 2003 relatif aux établissements d’hébergement touristique;

• il utilise la dénomination de ″résidence de tourisme″, ″résidence d’affaires″ ou ″résidence services″;

• il est situé en dehors de tout établissement d’hébergement touristique utilisantune autre dénomination définie par l'article 2 du décret du 18 décembre 2003 re-latif aux établissements d’hébergement touristique. (8)

Résidence secondaire individuelle : Construction fixe de type studio, appartement, chalet,villa, maisonnette ou maison qui ne se trouvent ni dans un camping résidentiel, ni dans un cen-tre de vacances résidentiel, ni dans un village de vacances résidentiel. Les constructions sontconsidérées comme secondes résidences si leurs utilisateurs n’y sont pas domiciliés et si cesconstructions sont à la disposition du second résident, propriétaire ou locataire pendant plusde dix mois par an. (4)

Section locale : Tout syndicat d’initiative peut être composé de sections à caractère local outhématique. (3)

Syndicat d’initiative : Un SI a pour objet le développement et la promotion du tourisme, soitde tout ou partie d’une commune, soit de plusieurs communes. (3)

Table d’hôtes : Service consistant à préparer, exclusivement pour les occupants d’une cham-bre d’hôtes ou d’une chambre d’hôtes à la ferme, des repas composés principalement de pro-duits du terroir et servis à la table familiale du titulaire de l’autorisation. (8)

Taxe sur la valeur ajoutée : La TVA est un impôt sur les biens et les services qui est sup-porté par le consommateur final et qui est perçu par étapes successives, à savoir à chaqueétape dans le processus de production et de distribution. C'est donc la valeur ajoutée qui esttaxée à chaque étape. (2)

Terrain de camping à la ferme : le terrain de camping touristique utilisé pour la pratique ducamping à la ferme. (8)

Page 126: Chiffres et réalités 2009

Terrain de camping touristique : Le terrain utilisé d’une manière habituelle ou saisonnièrepour la pratique du camping touristique par un ou plusieurs touristes. Ne cesse pas d’êtreun terrain de camping touristique celui dans les limites duquel le titulaire de l’autorisation installe à titre accessoire des abris fixes, non utilisés en qualité d’habitat permanent. (8)

Tourisme : Comprend les activités des personnes voyageant et séjournant dans des lieux en-dehors de leur environnement habituel, pendant une période ininterrompue ne dépassantpas une année, pour des motifs de loisirs, d’affaires ou autres. L’environnement habituel d’unepersonne comprend une certaine zone autour du lieu de résidence plus tous les autres lieuxqu’elle visite fréquemment. En terme statistiques, le concept d’environnement habituel estdéfini en recourant à divers critères , tels que le changement minimum de localité ou d’unitéterritoriale administrative, la durée de l’absence du lieu habituel de résidence, la distance minimale parcourue et l’exclusion explicites de déplacements ordinaires. (5)

Tourisme émetteur : Comprend les activités des résidents d’une zone donnée voyageant etséjournant dans les lieux en-dehors de cette zone et en-dehors de leur environnement habituel, pendant une période ininterrompue ne dépassant pas une année, pour des motifs deloisirs, d’affaires ou autres. (5)

Tourisme intérieur : Somme du tourisme interne et du tourisme récepteur. (5)

Tourisme international : Comprend le tourisme récepteur et le tourisme émetteur. (5)

Tourisme interne : Comprend les activités des résidents d’un pays donné ou d’une autre zonevoyageant et séjournant dans des lieux à l’intérieur de ce pays ou de cette autre zone, maisen-dehors de leur environnement habituel, pendant une période ininterrompue ne dépassantpas une année, pour des motifs de loisirs, d’affaires ou autres. (5)

Tourisme récepteur : Comprend les activités des visiteurs non-résidents dans une zone donnée qui se trouve en-dehors de leur environnement habituel, pendant une période ininter-rompue ne dépassant pas une année, pour des motifs de loisirs, d’affaires ou autres. (5)

Tourisme social : les activités de loisirs et de vacances organisées par une association defaçon à offrir à toute personne, et en particulier aux personnes économiquement et cultu-rellement défavorisées, les meilleures conditions pratiques d’accès réel à ces activités. (8)

Touriste : toute personne qui, pour les loisirs, la détente ou les affaires, se rend dans un lieude destination situé au-delà de la commune où elle réside habituellement ou des communeslimitrophes à celle-ci et qui séjourne hors de sa résidence habituelle. (12)

Village de vacances : tout établissement d’hébergement touristique, composé d’équipementscollectifs et d’un ensemble d’au moins quinze unités de séjour, répondant aux conditions cu-mulatives suivantes:

a. il fait partie d’un périmètre cohérent et unique;

b. il ne comporte pas de clôtures ou de barrières délimitant le parcellaire;

c. l’aménagement de ses abords est uniforme;

. il dispose d’un local d’accueil. (8)

124

Page 127: Chiffres et réalités 2009

125

Visiteur local : toute personne qui, pour le loisir ou la détente, se rend dans un lieu de destination situé dans la commune où elle réside habituellement ou dans une commune limi-trophe à celle-ci. (12)

Source :(1) Eurostat : décision de la Commission du 9 décembre 1998 relatives aux procédures d’application de la directive 95/57/CE concernant la collecte d’informations statis-tiques dans le domaine du Tourisme (JOC du 15/01/99).(2) http://www.belgium.be/fr/impots/tva/index.jsp(3) http://wallex.wallonie.be/index.php?doc=9208(4) INS : classification des types d’hébergements – 16-03-90(5) OMT : Concepts, définitions et classifications des Statistiques du Tourisme, Manuel technique, 1995, OMT.(6) OMT, 1991 ; OCDE,2001.(7) Observatoire du tourisme à Bruxelles, 2002.(8) Décret du Gouvernement wallon du 18 décembre 2003 relatif aux établissements d’hébergement touristique, art. 2.(9) http://www.belgiumtouristguide.be/pdf/fr/plaquette_opt.pdf(10) www.catpw.be(11) http://cgt.tourismewallonie.be/ et décret du Gouvernement wallon du 27 mai 2004 relatif à l’organisation du tourisme, Art. 3. et suivants (M.B. du 24/08/2004, p. 62734).(12) Décret du Gouvernement wallon du 1ier avril 2004 relatif aux Attractions Touristiques.

• AWEX : Agence Wallonne à l'Exportation et aux Investissements étrangers• ADEHIS : Issue de la fusion entre les sociétés CIGER et WGH Informatique. ADEHIS est un

éditeur de solutions informatiques pour le secteur public. • ADEPS : Administration générale de l'aide à la jeunesse, de la santé et du sport en

Communauté française de Belgique.• AMEF : Analyse du Marché de l’Emploi et de la Formation• APE : Aide à la Promotion de l’Emploi• BfP : Bureau fédéral du Plan• BIT : Bureau International du Travail• BNB : Banque Nationale de Belgique• CATPW : Centre d'Action Touristique des Provinces Wallonnes• CCILB : Chambre de Commerce et d'Industrie du Luxembourg belge• CCT : Centre de compétence Tourisme est actif sur l'ensembl

du territoire de la Région wallonne• CDI : contrat à durée indéterminée• CDD : contrat à durée déterminée• CPAS : Centre Public d’Action Sociale• CSEF : Comité Subrégional de l’Emploi et de la Formation• CGT : Commissariat général au tourisme• DE : Demandeur d'emploi• DEI : Demandeur d'emploi inoccupé• DER : Département de l'Economie Rurale• DGA : Direction générale de l'Agriculture• DGRNE : Direction générale des Ressources naturelles et de l'Environnement• DGSIE : Direction générale Statistique et Information Economique• DIMONA : Déclaration immédiate à l'emploi• EURES : European Employment Services (services de l'emploi européens)• Forem : Service public wallon de l'emploi et de la formation• FTLB : Fédération touristique du Luxembourg belge• IDELUX : Intercommunale de développement économique durable de la province de

Luxembourg

LISTE DES ABRÉVIATIONS

Page 128: Chiffres et réalités 2009

• INAMI : Institut National d'Assurance Maladie-Invalidité• INASTI : Institut National d'Assurances Sociales pour Travailleurs Indépendants• INS : Institut National de Statistique• IWEPS : Institut Wallon pour l'Evaluation, la Prospective et la Statistique• Le FOREM : Office wallon de la formation professionnelle et de l'emploi• MRW : Ministère de la Région wallonne• MT : Maison du Tourisme• NACE : nomenclature des activités économiques dans la Communauté européenne• n.a. (dans un tableau) Non applicable• OIP : organisme d’Intérêt Public wallon• ONEM : Office National de l'Emploi• ONSS : Office National de Sécurité Sociale• ONSS APL : Office National de Sécurité Sociale des administrations provinciales et locales• ONSS LATG : Base de données salaires-carrières de l'ONSS• OPT : Office de Promotion du Tourisme Wallonie Bruxelles• OT : Office du Tourisme• OTLux : Observatoire du tourisme de la province de Luxembourg• OTW : Observatoire du tourisme de la région Wallonne• PFI : Plan Formation-Insertion• PIB : Produit intérieur brut• REAL :Réseau d’études et d’analyses de la Province de Luxembourg• RW : Région wallonne• SA : Une société anonyme est une forme juridique de société commerciale dans divers pays• SAU : Surface agricole utile• SPF : Service public fédéral• SPRL : Société Privée à Responsabilité Limitée• SI : Syndicat d’initiative• SL : Section locale• TVA : Taxe sur la valeur ajoutée• v.a. (dans un tableau) Valeur absolue• ZAE Zone d’activités économiques• ZSP Zones Spéciales de Protection• - (dans un tableau) Valeur nulle

Commissariat Général au Tourisme : Avenue Gouverneur Bovesse 74 - 5100 JambesTél. : + 32 (0) 81 332 720 - http://cgt.tourismewallonie.be/

Office de Promotion du Tourisme de Wallonie et de Bruxelles, ASBL : Rue Saint-Bernard 301060 Bruxelles – Tél. : + 32 (0) 70 221 021 - http://www.opt.be/

Centre d’Action touristique des Provinces wallonnes : rue de l’Eglise 15 - 6980 La-Roche-en-Ardenne Tél. : + 32 (0) 84 411 981 - http://www.catpw.be/

Fédération touristique du Luxembourg belge : Quai de l’Ourthe 9 – 6980 La-Roche-en-ArdenneTél. : + 32 (0) 84 411 011 – [email protected] - http://www.luxembourg-tourisme.be/

MT du Pays d' Arlon : Rue des Faubourgs 2 - 6700 Arlon - Tél. :+32 (0) 63 219 [email protected] - http://www.arlon-tourisme.be

MT du Pays d' Houffalize-La Roche-en-Ardenne : Place du Marché 15 - BP 37 – 6980 La Roche-en-ArdenneTél. :+32 (0) 84 367 736 - [email protected] - http://www.coeurdelardenne.be

126

ADRESSES

Page 129: Chiffres et réalités 2009

E411

N89

N4

N4

E25

E25

Durbuy

Vielsalm

La Roche

Marche

Saint-Hubert

Bouillon

Florenville

Neufchâteau

Virton

Arlon

Attert

Martelange

Fauvillers

Vaux-s-Sûre

Bertogne

Hou�alize

ManhayErezéeHotton

Rendeux

TellinWellin

Daverdisse

Bertrix

Paliseul

Libin

Libramont

Léglise

EtalleTintigny

Chiny

Herbeumont

Habay

Messancy

Musson

Saint-LégerMeix-Dvt-Virton

Rouvroy

Aubange

Nassogne

Tenneville

Sainte-Ode

Gouvy

Bastogne

le Pays d’Ourthe & Aisne

le Pays de Marche & Nassogne

le Pays de Bastogne

le Pays de la Forêt d’Anlier

le Pays d’Arlon

le Pays de la Haute-Lesse

le Pays de Saint-Hubert

le Pays de Bouillon

le Pays de Gaume

le Pays de la Semois entre Ardenne et Gaume

le Pays du Val de Salm & des Sources de l’Ourthe

le Pays de Hou! alize & La Roche-en-Ardenne

127

MT du Pays d' Ourthe et Aisne : Grand-Rue 16 – 6940 Barvaux-sur-OurtheTél. :+32 (0) 86 213 081 ou +32 (0) 86 213 500 - [email protected]://www.ourthe-et-aisne.be

MT du Pays de Bastogne : Place Mac Auliffe – 6600 Bastogne - Tél. :+32 (0) 61 212 [email protected] - http://www.paysdebastogne.be

MT du Pays de Bouillon : Quai des Saulx 12 – 6830 Bouillon - Tél. :+32 (0) 61 465 [email protected] - http://www.bouillon-tourisme.be

MT du Pays de Gaume : Rue des Grasses Oies 2b – 6760 Virton - Tél. :+32 (0) 63 578 [email protected] - http://www.soleildegaume.com

MT du Pays de la Forêt d'Anlier : Grand'Place 3 – 6840 Neufchâteau - Tél. :+32 (0) 61 275 [email protected] - http://www.foret-anlier-tourisme.be

MT du Pays de la Haute-Lesse : Place de l'Esro 60 - 6890 Redu - Tél. :+32 (0) 61 656 [email protected] - http://www.haute-lesse-tourisme.be

MT du Pays de la Semois entre Ardenne et Gaume : Esplanade du Panorama 1 – 6820 FlorenvilleTél. :+32 (0) 61 311 229 - [email protected] - http://www.semois-tourisme.be

MT du Pays de Marche et de Nassogne : Place de l'Etang 15 – 6900 Marche-en-FamenneTél. :+32 (0) 84 345 327 - [email protected] - http://maisontourisme.nassogne.marche.be

MT du Pays de St-Hubert : Rue Saint-Gilles 12 – 6870 Saint-Hubert - Tél. :+32 (0) 61 613 [email protected] - http://www.saint-hubert-tourisme.be

MT du Pays du Val de Salm et des Sources de l'Ourthe : Avenue de la Salm 50 – 6690 VielsalmTél. :+32 (0) 80 215 052 - [email protected] - http://www.vielsalm-gouvy.org

Visitez le portail des professionnels du tourisme en province de Luxembourg http://pro.ftlb.be/

Page 130: Chiffres et réalités 2009

128

Ce document a été réalisé par le REAL qui rassemble :

Christophe Hay, Chambre de Commerce et d’Industrie du Luxembourg BelgeCatherine Habran, Comité Subrégional de l’Emploi et de la Formation du Luxembourg belgeFrédéric Rousseau et Ludovic Collard, Fédération touristique du Luxembourg belgePierre Gramme, Forem ConseilJean-François Peters, Association Intercommunale pour le développement économique durablede la province de LuxembourgPierre Peeters, Province de Luxembourg, Département d’Economie RuraleSabine Vandermeulen, Province de Luxembourg, Division EconomieJean-Pierre Sottiaux, Interface UlgMarie-Caroline Detroz, Valbois RNSylvie Lefevre, PromemploiNGE 2000

Merci à l’équipe de la Division Economie de la province de Luxembourg pour ses relectures.

Pour tout renseignement complémentaire :

Coordination REALSabine VandermeulenProvince de LuxembourgDivision Economie

Square Albert,1er - 6700 ARLONTél. : +32 (0)63 212 635 - Fax : +32 (0)63 212 639 - E-mail : [email protected]

© photos : P. Willems - FTLB, Q.Lenel, Valbois, Train Touristique de l’Aisne, collection privée Jacques Cornerotte

NOTE DE L’EQUIPE TECHNIQUE DU REAL

Le REAL est connu par sa dynamique de réseau dans le rassemblement et l’analyse de données socio-économiques relatives à la province de Luxembourg. Jusqu’à présent, chaquepartenaire apportait son expertise aux productions pluridisciplinaires du REAL. C’est ainsiqu’ont notamment été publiés « Chiffres et Réalités » ou des « Tableaux de bord », documentsgénéraux enrichis d’analyses plus spécifiques telles celles menées sur les ressources naturelles, l’agriculture, l’environnement...

Pour la première fois, et ce à la demande du Comité de pilotage, le REAL a rassemblé ses compétences autour d’un même thème, et non des moindres, le tourisme. Le tourisme,s’il fait partie des enjeux économiques de la province et s’il en constitue un des sujets emblématiques, s’est pour le moins révélé une matière très complexe à traiter par notre réseau toujours en quête de rigueur scientifique. Le REAL a donc fait preuve d’audace en selançant, en tant qu’organe neutre, dans cette entreprise.

En effet, qu’est-ce que le tourisme ? Identifier les activités qui le composent tout commequantifier le nombre de touristes se sont avérés des exercices périlleux. Par ailleurs, il n’existepas une méthode mais plusieurs pour tenter d’évaluer l’impact socio-économique du tourisme :chacune a ses limites, entraîne des biais ou n’a pu être actualisée aux données les plus récentes. Enfin, les comparaisons entre régions ou au sein-même de l’Europe se sont avéréesimpossibles.

Tout ceci n’a pas empêché le REAL de vous proposer le fruit de son travail.

Ce document doit être pour tous un outil de travail qui se veut une ébauche de réponse à laquestion des impacts du tourisme dans la province de Luxembourg. Nous remercions toutesles personnes qui de près ou de loin nous ont aidés à obtenir des informations sur le sujet,de même que nos responsables qui nous ont permis d’œuvrer dans une démarche communepour augmenter la connaissance au-delà des logiques institutionnelles.

Le REAL

Page 131: Chiffres et réalités 2009
Page 132: Chiffres et réalités 2009

LE TOURISMEEN PROVINCE

DE LUXEMBOURG

C H I F F R E S E T R É A L I T É S