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Chapitre 4: le modèle Chapitre 4: le modèle de Mundell-Fleming de Mundell-Fleming Objectifs du chapitre: • Présentation du modèle de Mundell-Fleming, qui est un modèle IS-LM d’une petite économie ouverte •Analyse des conséquences des politiques monétaires, budgétaires et commerciales en régime de changes flexibles et en régime de changes fixes •Présenter les arguments en faveur d’un régime de taux de change fixe ou flexible

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Page 1: Chapitre 4: le modèle de Mundell-Fleming Objectifs du chapitre: Présentation du modèle de Mundell- Fleming, qui est un modèle IS-LM dune petite économie

Chapitre 4: le modèle de Chapitre 4: le modèle de Mundell-FlemingMundell-Fleming

Objectifs du chapitre:

• Présentation du modèle de Mundell-Fleming, qui est un modèle IS-LM d’une petite économie ouverte

•Analyse des conséquences des politiques monétaires, budgétaires et commerciales en régime de changes flexibles et en régime de changes fixes

•Présenter les arguments en faveur d’un régime de taux de change fixe ou flexible

Page 2: Chapitre 4: le modèle de Mundell-Fleming Objectifs du chapitre: Présentation du modèle de Mundell- Fleming, qui est un modèle IS-LM dune petite économie

PlanPlan

1. Le modèle de Mundell-Fleming

a. La courbe IS

b. La courbe LM

c. L’équilibre

2. Changes flexibles

a. Politique monétaire

b. Politique budgétaire

c. Politique commerciale

3. Changes fixes

a. Politique monétaire

b. Politique budgétaire

c. Politique commerciale

slide 2

Page 3: Chapitre 4: le modèle de Mundell-Fleming Objectifs du chapitre: Présentation du modèle de Mundell- Fleming, qui est un modèle IS-LM dune petite économie

1. Le modèle de Mundell-1. Le modèle de Mundell-FlemingFleming

Hypothèses: Petite économie ouverte avec parfaite mobilité du capital:

r = r* (donné)

Equilibre sur le marché des biens (courbe IS):

( ) ( ) ( )*Y C Y T I r G NX e

Où: e = taux de change nominal (quantité de

devises étrangères par unité de monnaie domestique)

On suppose que les prix sont fixes (id. IS/LM): une variation du taux de change nominal est aussi une variation du taux de change réel.

Page 4: Chapitre 4: le modèle de Mundell-Fleming Objectifs du chapitre: Présentation du modèle de Mundell- Fleming, qui est un modèle IS-LM dune petite économie

L’équation IS linéariséeL’équation IS linéarisée

Soit A l’absorption domestique:

A = C + I + G

On aura:

Y = A + NX => Y = A.(1 + NX/A)

Soit, en logarithme: y = a + nx où: y = log(Y); a = log(A); nx = NX/A

Soient les relations (log-)linéaires:

nx = n0 – n1y – n2e

a = a1y + a2g – a3r*

où: n0,n1,n2,a2,a3 >0 et 0<a1<1

On aura:

y = a1y + a2g – a3r* + n0 – n1y – n2e

y = (a2g – a3r* + n0 – n2e) / (1-a1 + n1)

y = A2g – A3r* + N0 – N2eslide 4

Page 5: Chapitre 4: le modèle de Mundell-Fleming Objectifs du chapitre: Présentation du modèle de Mundell- Fleming, qui est un modèle IS-LM dune petite économie

a. La courbe IS: l’équilibre sur le a. La courbe IS: l’équilibre sur le marché des biensmarché des biens

La courbe IS est tracée pour une valeur donnée de r* et de g.

Interprétation de l’origine sur l’axe e:

-Si g augmente, IS se déplace vers la droite;

-Si r* augmente, IS se déplace vers la gauche

Interprétation de la pente (-1/N2):

y

e

IS*

( ) ( ) ( )*Y C Y T I r G NX e

e NX Y

y = A2g – A3r* + N0 – N2e A2,A3,N0 ,N2>0

e = – (1/N2)y +(A2 /N2)g – (A3 /N2)r* + (N0 /N2)

origine sur l’axe e :(A2 /N2)g – (A3 /N2)r* + (N0 /N2)

Pente: – (1/N2)

Augmentation de r*

ou baisse de g

On pourra aussi envisagerune hausse de n0 ou N0

suite à des quotas p.ex.

Page 6: Chapitre 4: le modèle de Mundell-Fleming Objectifs du chapitre: Présentation du modèle de Mundell- Fleming, qui est un modèle IS-LM dune petite économie

b. La courbe b. La courbe LMLM : équilibre sur le : équilibre sur le marché de la monnaiemarché de la monnaie

La courbe LM* : est tracée pour une

valeur donnée de r* et de m

elle est verticale car (pour r* et m donnés) il n’existe qu’une valeur de y qui égalise la demande et l’offre de monnaie, quel que soit e.

y

eLM

( , )*M P L r Y

P supposé constant et c0,c1 >0 :

m = c0y – c1r* y = (1 /c0)m + (c1 /c0)r*

y s’accroît si m ou r* augmentent

afin d’assurer l’équilibre sur le marché de la monnaie

augmentation de m

ou de r*

Page 7: Chapitre 4: le modèle de Mundell-Fleming Objectifs du chapitre: Présentation du modèle de Mundell- Fleming, qui est un modèle IS-LM dune petite économie

c. L’équilibre dans le modèle de c. L’équilibre dans le modèle de Mundell-FlemingMundell-Fleming

Y

e LM

( , )*M P L r Y

IS

( ) ( ) ( )*Y C Y T I r G NX e

Taux de change d’équilibre:dépend de m, r* et g

Revenu d’équilibre:ne dépend que de m et r*

Soit:e = – (1/N2)y +(A2 /N2)g – (A3 /N2)r* + (N0 /N2)y = (1 /c0)m + (c1 /c0)r*

Solution:

e = – (1/c0N2) m – [(c1/ c0 N2)+(A3 /N2)] r* + (A2 /N2) g + (N0 /N2)

y = (1 /c0)m + (c1 /c0)r*

Page 8: Chapitre 4: le modèle de Mundell-Fleming Objectifs du chapitre: Présentation du modèle de Mundell- Fleming, qui est un modèle IS-LM dune petite économie

2. 2. Le régime de changes Le régime de changes flexiblesflexibles

Taux de changes flexibles et taux de changes fixes:

Dans une régime de changes flexibles, e peut fluctuer en réponse aux modifications des conditions économiques.

En change fixes, aux contraire, la banque centrale échange de la monnaie domestique contre la devise étrangère à un taux prédéterminé.

Nous allons analyser les politiques budgétaires, monétaires et commerciales, tout d’abord en changes flexibles puis en régime de changes fixes.

Page 9: Chapitre 4: le modèle de Mundell-Fleming Objectifs du chapitre: Présentation du modèle de Mundell- Fleming, qui est un modèle IS-LM dune petite économie

a. Politique budgétaire en régime de a. Politique budgétaire en régime de changes flexibleschanges flexibles

Y

e

( , )*M P L r Y

( ) ( ) ( )*Y C Y T I r G NX e

Y1

e1

1LM

1IS

2IS

e2

Pour une valeur donnée de e, une augmentation de g accroît y et déplace la courbe IS vers la droite, mais le retour à l’équilibre LM nécessite une augmentation de e afin de ramener y à sa valeur de départ (puisque m et r* sont inchangés).

Résultats: e > 0, Y = 0

e = – (1/N2)y +(A2 /N2)g – (A3 /N2)r* + (N0 /N2)y = (1 /c0)m + (c1 /c0)r*

Page 10: Chapitre 4: le modèle de Mundell-Fleming Objectifs du chapitre: Présentation du modèle de Mundell- Fleming, qui est un modèle IS-LM dune petite économie

Effets de la politique budgétaireEffets de la politique budgétaire

Dans une petite économie ouverte avec parfaite mobilité des capitaux, la politique budgétaire ne peut pas modifier la production réelle.

L’effet d’éviction

Economie fermée: une politique budgétaire expansive évince l’investissement en augmentant le taux d’intérêt

Petite économie ouverte: une politique budgétaire expansive évince les exportations nettes en provoquant une appréciation du taux de change.

Intuition: si les capitaux sont parfaitement mobiles, la pression sur le taux d’intérêt domestique provoque une entrée de capitaux (une demande d’Euros) et une appréciation du taux de change.

Page 11: Chapitre 4: le modèle de Mundell-Fleming Objectifs du chapitre: Présentation du modèle de Mundell- Fleming, qui est un modèle IS-LM dune petite économie

b. Politique monétaire en régime de b. Politique monétaire en régime de changes flexibleschanges flexibles

Y

e

( , )*M P L r Y

( ) ( ) ( )*Y C Y T I r G NX e

e1

Y1

1LM

1IS

Y2

2LM

e2

Une augmentation de M déplace LM vers la droite car Y doit augmenter pour restaurer l’équilibre sur le marché de la monnaie

Résultats:

e < 0, Y > 0

Page 12: Chapitre 4: le modèle de Mundell-Fleming Objectifs du chapitre: Présentation du modèle de Mundell- Fleming, qui est un modèle IS-LM dune petite économie

Effets de la politique monétaireEffets de la politique monétaire

La politique monétaire affecte la production en modifiant une ou plusieurs composantes de la demande globale:éco fermée: M r I Yéco ouverte: M e NX YEn effet, l’offre excédentaire de monnaie

se concrétise par une sortie de capitaux (offre d’Euros et demande de $) et donc par une dépréciation du taux de change.

Une politique monétaire expansive n’augmente pas la demande mondiale globale, elle déplace cette demande des biens étrangers vers les biens domestiques. l’augmentation du revenu et de l’emploi domestiques se réalise au détriment du reste du monde.

Page 13: Chapitre 4: le modèle de Mundell-Fleming Objectifs du chapitre: Présentation du modèle de Mundell- Fleming, qui est un modèle IS-LM dune petite économie

c. Politique commerciale en changes c. Politique commerciale en changes flexiblesflexibles

( , )*M P L r Y

( ) ( ) ( )*Y C Y T I r G NX e

Y

e

e1

Y1

1LM

1IS

2IS

e2

Pour une valeur donnée de e, des tarifs ou quotas

(augmentation de n0 et

donc de N0) réduisent

les importations, augmentent NX, et déplacent IS vers la droite.

Résultats: e > 0, Y = 0

y = a1y + a2g – a3r* + n0 – n1y – n2ey = A2g – A3r* + N0 – N2ee = – (1/N2)y +(A2 /N2)g – (A3 /N2)r* + (N0 /N2)

Page 14: Chapitre 4: le modèle de Mundell-Fleming Objectifs du chapitre: Présentation du modèle de Mundell- Fleming, qui est un modèle IS-LM dune petite économie

Effets de la politique commercialeEffets de la politique commerciale

Les restrictions d’importations ne peuvent pas réduire le déficit commercial.

Même si NX est inchangé, si il y a moins d’échange extérieur:– les restrictions au commerce réduisent

les importations et donc la demande de devises étrangères ce qui tend à apprécier le taux de change

– l’appréciation du taux de change réduit les exportations

Les restrictions d’importations sur des produits spécifiques préservent des emplois dans les industries domestiques concernées, mais détruisent des emplois dans les secteurs exportateurs.

ces politiques n’augmentent pas l’emploi total. Elles peuvent créer un chômage frictionnel du fait du déplacement de la main d’œuvre des secteurs d’exportation vers les secteurs protégés.

Page 15: Chapitre 4: le modèle de Mundell-Fleming Objectifs du chapitre: Présentation du modèle de Mundell- Fleming, qui est un modèle IS-LM dune petite économie

3. Les taux de changes fixes3. Les taux de changes fixes

Dans un régime de changes fixes, la banque centrale est toujours disposée à acheter ou vendre de la monnaie domestique contre la devise étrangère à un taux prédeterminé.

Dans le modèle de Mundell-Fleming, la banque centrale déplace la courbe LM (c-à-d modifie l’offre de monnaie) de façon à maintenir e à son taux annoncé.

Ce système fixe le taux de change. A long terme, lorsque les prix sont flexibles, le taux de change réel peut être modifié même si le taux de change nominal est fixe.

Page 16: Chapitre 4: le modèle de Mundell-Fleming Objectifs du chapitre: Présentation du modèle de Mundell- Fleming, qui est un modèle IS-LM dune petite économie

a. La politique budgétaire en a. La politique budgétaire en changes fixeschanges fixes

Y

e

Y1

e1

1LM

1IS

2IS

Under floating rates, a fiscal expansion would raise e.

Résultats: e = 0, Y > 0

Y2

2LM

Afin d’éviter une augmentation de e, la banque centrale doit “vendre” de la monnaie domestique, ce qui augmente M et déplace LM* vers la droite.

En changes flexibles, la politique budgétaire ne modifie par la production.

Mais en changes fixes, la politique budgétaire modifie la production car LM se déplace.

Page 17: Chapitre 4: le modèle de Mundell-Fleming Objectifs du chapitre: Présentation du modèle de Mundell- Fleming, qui est un modèle IS-LM dune petite économie

b. La politique monétaire en b. La politique monétaire en changes fixeschanges fixes

An increase in M would shift LM* right and reduce e.

Y

e

Y1

1LM

1IS

e1 Afin de prévenir une baisse de e, la banque centrale doit “acheter” de la monnaie domestique, ce qui réduit M et déplace LM* à nouveau vers la gauche.

Résultats: e = 0, Y = 0

En changes flexibles, la politique monétaire modifie la production.

En changes fixes, la politique monétaire ne peut être utilisée pour modifier la production

2LM

Page 18: Chapitre 4: le modèle de Mundell-Fleming Objectifs du chapitre: Présentation du modèle de Mundell- Fleming, qui est un modèle IS-LM dune petite économie

c. Politique commerciale en c. Politique commerciale en changes fixeschanges fixes

Y

e

Y1

e1

1LM

1IS

2IS

A restriction on imports puts upward pressure on e.

Résultats:

e = 0, Y > 0

Y2

2LM

Afin d’éviter une augmentation de e, la banque centrale vend de la monnaie domestique, augmentant M et déplaçant LM* vers la droite.

En changes flottants, les restrictions d’importations n’affectent ni Y ni NX.

En changes fixes, elles augmentent Y et NX.

Mais ces gains se réalisent au détriment des autres pays, car cette politique déplace la demande des biens étrangers vers les biens domestiques.

Page 19: Chapitre 4: le modèle de Mundell-Fleming Objectifs du chapitre: Présentation du modèle de Mundell- Fleming, qui est un modèle IS-LM dune petite économie

Mundell-Fleming: résumé des effets Mundell-Fleming: résumé des effets des différentes politiquesdes différentes politiques

Régimes de change

flottants fixes

impact sur:

Politique Y e NX Y e NX

Expansion budgétaire

0 0 0

Expansion monétaire

0 0 0

Restriction d’importations

0 0 0

Page 20: Chapitre 4: le modèle de Mundell-Fleming Objectifs du chapitre: Présentation du modèle de Mundell- Fleming, qui est un modèle IS-LM dune petite économie

Taux de changes flottants et taux Taux de changes flottants et taux de changes fixesde changes fixes

Arguments en faveur des changes flexibles:

permet d’utiliser la politique monétaire pour poursuivre d’autres objectifs que le maintien du taux de change (croissance stable, faible inflation)

Arguments en faveur des changes fixes:

réduit l’incertitude et la volatilité, ce qui favorise les transactions internationales.

Impose une discipline monétaire susceptible de prévenir une croissance excessive de la masse monétaire et l’hyperinflation qui en résulterait.

Page 21: Chapitre 4: le modèle de Mundell-Fleming Objectifs du chapitre: Présentation du modèle de Mundell- Fleming, qui est un modèle IS-LM dune petite économie

Résumé du chapitreRésumé du chapitre1. Modèle de Mundell-Fleming:

IS-LM d’une petite économie ouverte. Prix P donnés et fixes permet d’analyser l’effet des politiques

sur le revenu et le taux de change

2. Politique budgétaire: affecte le revenu en changes fixes mais pas en changes flexibles.

3. Politique monétaire affecte le revenu (ou la production) en

changes flexibles. En changes fixes, la politique

monétaire n’est pas utilisable pour modifier le revenu.

5. Changes fixes ou flexibles: Flexibles: politique monétaire utilisable

pour d’autres objectifs que la stabilité du taux de change.

Fixes: réduit l’incertitude dans les échanges

Page 22: Chapitre 4: le modèle de Mundell-Fleming Objectifs du chapitre: Présentation du modèle de Mundell- Fleming, qui est un modèle IS-LM dune petite économie

Chapitre 5:Chapitre 5:

le modèle IS LM BP le modèle IS LM BPPlan du chapitrePlan du chapitre

1. Le modèle ISLMBP1. Le modèle ISLMBP

a. La courbe BPa. La courbe BP

b. L’équilibre globalb. L’équilibre global

2. ISLMBP en changes fixes2. ISLMBP en changes fixes

a. La courbe BP a. La courbe BP

b. Politique budgétaireb. Politique budgétaire

c. Politique budgétaire (faible mobilité des c. Politique budgétaire (faible mobilité des

capitaux) capitaux)

d. Politique monétaired. Politique monétaire

3. ISLMBP en changes flexibles3. ISLMBP en changes flexibles

a. La courbe BPa. La courbe BP

b. Politique budgétaireb. Politique budgétaire

c. Politique budgétaire (faible mobilité des c. Politique budgétaire (faible mobilité des

capitaux)capitaux)

d. Politique monétaired. Politique monétaire

Page 23: Chapitre 4: le modèle de Mundell-Fleming Objectifs du chapitre: Présentation du modèle de Mundell- Fleming, qui est un modèle IS-LM dune petite économie

1. L e modèle IS LM BP

a. La courbe BP

Si parfaite mobilité du capital: r = r* Sinon: on fait l’hypothèse que les mouvements de capitaux MK dépendent de l’écart entre le taux d’intérêt domestique et le taux d’intérêt étranger:

MK = MK(r-r*)

soit: mk = k0 + k1.(r – r*) où: k0, k1>0

Si les prix et le taux de change sont fixes r et r* sont identiques aux taux d’intérêt nominaux.

Si r > r* = entrées de capitaux (MK>0)Si r < r* = sorties de capitaux (MK<0)

slide 23

Page 24: Chapitre 4: le modèle de Mundell-Fleming Objectifs du chapitre: Présentation du modèle de Mundell- Fleming, qui est un modèle IS-LM dune petite économie

Equilibre de la balance des paiements: les exportations nettes sont compensées par des entrées/sorties de capitaux:

NX+MK=0

Si NX>0 => MK<0 => sorties de capitauxSi NX<0 => MK>0 => entrées de capitaux

On suppose que NX dépend du taux de change réel et du revenu:

NX = NX(Y,e)

Soit: nx = n0 – n1y – n2e

Si e augmente => NX diminueSi Y augmente => NX diminue

Equilibre de la balance des paiements:NX(Y,e) + MK(r-r*) = 0

n0 – n1y – n2e + k0 + k1.(r – r*) = 0

La courbe BP : toutes les combinaisons de r et Y pour lesquelles la balance des paiements est équilibrée, pour un taux de change et un taux d’intérêt mondial donnés.

Page 25: Chapitre 4: le modèle de Mundell-Fleming Objectifs du chapitre: Présentation du modèle de Mundell- Fleming, qui est un modèle IS-LM dune petite économie

slide 25

Représentation graphique de la courbe BP:

NX(Y,e) + MK(r-r*) = 0

n0 – n1y – n2e + k0 + k1.(r – r*) = 0

NX augmente si: e diminue (dépréciation du taux de change) Y diminue (la demande domestique diminue)

n1 : paramètre >0 : sensibilité de NX au revenu domestiquen2 : paramètre >0 : sensibilité de NX au taux de change

MK augmente si: r augmente r* diminue

k1 : paramètre > 0 : sensibilité de MK au taux d ’intérêt

Page 26: Chapitre 4: le modèle de Mundell-Fleming Objectifs du chapitre: Présentation du modèle de Mundell- Fleming, qui est un modèle IS-LM dune petite économie

slide 26

Equation de la courbe BP:sous les hypothèses précédentes, l ’équilibre de la balance des paiements s’écrira:

n0 – n1y – n2e + k0 + k1.(r – r*) = 0soit: r = (n1 /k1)y + (n2 /k1)e + r* - (n0+ k0)/ k1

On peut représenter l ’équilibre de la Balance des Paiements dans le plan (r, y): - la pente est positive (n1 /k1)>0 - l ’origine dépend de r* et de e

La pente est plus plate:-Si les NX sont peu sensibles au revenu (n1 -> 0)- Si les MK sont très sensibles aux taux d ’intérêt (k1 -> ∞);

La courbe BP se déplace vers le haut:- Si le taux d’intérêt mondial (r*) augmente; - Si le taux de change (e) augmente (appréciation)

Page 27: Chapitre 4: le modèle de Mundell-Fleming Objectifs du chapitre: Présentation du modèle de Mundell- Fleming, qui est un modèle IS-LM dune petite économie

Originer* + (n2 / k1)e - (n0+ k0)/ k1

O

r

Y

BP

La courbe BPLa courbe BP

Augmentation de r* ou de e

Si r* augmente ( sortie de Kaux): il faut que r augmente aussi afin de maintenir l’équilibre de la BdP (pour Y donné)

Si e augmente ( diminution de NX): il faudrait que Y diminue pour maintenir l’équilibre de la BdP (pour r donné)

Page 28: Chapitre 4: le modèle de Mundell-Fleming Objectifs du chapitre: Présentation du modèle de Mundell- Fleming, qui est un modèle IS-LM dune petite économie

pente: (n1 / k1)

O

r

Y

r

Parfaite mobilitédu capital:

r=r*

BP

La courbe BP :La courbe BP :la mobilité du capitalla mobilité du capital

La courbe BP :La courbe BP :la mobilité du capitalla mobilité du capital

Faible mobilité du capital (k1) : forte pente de BP une forte augmentation du taux d’intérêt est nécessaire pour attirer les capitaux étrangersUne pente BP élevée peut aussi correspondre à une forte sensibilité (n1) de XN par rapport à Y

Page 29: Chapitre 4: le modèle de Mundell-Fleming Objectifs du chapitre: Présentation du modèle de Mundell- Fleming, qui est un modèle IS-LM dune petite économie

b. L’équilibre global sur les marchés b. L’équilibre global sur les marchés des biens, de la monnaie et du taux de des biens, de la monnaie et du taux de changechangeLes équations du modèle IS-LM-BP sont les suivantes:

BP: NX(Y,e) + MK(r-r*) = 0

IS: Y = C(Y-T) + I(r) + G + NX(Y,e)

LM: M/P = L(r,Y)

On utilisera le système log-linéaire suivant:

BP:

n0 – n1y – n2e + k0 + k1.(r – r*) = 0

r = (n1 /k1)y + (n2 /k1)e + r* - (n0+ k0)/ k1

IS:

y = a1y + a2g – a3r + n0 – n1y – n2e

y = A2g – A3r + N0 – N2e

r = –(1/A3)y +(A2 /A3)g –(N2 /A3)e +(N0/A3)

LM: m = c0y – c1r r = (c0 /c1)y – (1/c1)m

On peut ainsi représenter les trois équations dans le plan (r,y)

Page 30: Chapitre 4: le modèle de Mundell-Fleming Objectifs du chapitre: Présentation du modèle de Mundell- Fleming, qui est un modèle IS-LM dune petite économie

0

r

Y

BP

LM

IS

r1

Y1

L’équilibre macroéconomique généralL’équilibre macroéconomique général

a

origine LM: - (1/c1)m

Pente LM: (c0/c1)

Augmentation de g ou dim

inution de e

Aug

men

tatio

n de

m

IS1

LM1

Pente IS: -(1/A3)

Origine IS: (A2/A3)g - (N2/A3)e +(N0/A3)

Page 31: Chapitre 4: le modèle de Mundell-Fleming Objectifs du chapitre: Présentation du modèle de Mundell- Fleming, qui est un modèle IS-LM dune petite économie

2. IS LM BP en changes fixes2. IS LM BP en changes fixes

a. La courbe BPa. La courbe BP

En régime de changes fixes, l’équilibre NX+MK=0 n’est pas systématiquementvérifié.

S’y ajoutent les variations des réserves de change de la Banque Centrale nécessaires pour maintenir le taux de change fixe:

NX+MK = R

un excédent de la Balance des paiements augmente les réserves de change (R>0) qui sont une contrepartie de la masse monétaire

l’offre de monnaie augmente quand R>0

Page 32: Chapitre 4: le modèle de Mundell-Fleming Objectifs du chapitre: Présentation du modèle de Mundell- Fleming, qui est un modèle IS-LM dune petite économie

O

r

Y

r1

SURPLUSR > 0

DEFICITR < 0

BP

La courbe BP en changes fixes:La courbe BP en changes fixes:surplus et déficit 1surplus et déficit 1

Pour un taux d’intérêt r1 donné, siy diminue par rapport à l’équilibre:les importations diminuent NX augmentela BP est excédentaire (surplus) R > 0 et M > 0

Page 33: Chapitre 4: le modèle de Mundell-Fleming Objectifs du chapitre: Présentation du modèle de Mundell- Fleming, qui est un modèle IS-LM dune petite économie

O

r

Y

SURPLUS R > 0

DEFICIT R < 0

Y1

BP: R=0

La courbe BP en changes fixes:La courbe BP en changes fixes:surplus et déficits 2surplus et déficits 2

La courbe BP en changes fixes:La courbe BP en changes fixes:surplus et déficits 2surplus et déficits 2

Pour Y donné si le taux d’intérêt augmente par rapport à l’équilibre:entrées de capitauxla BP est excédentaire (surplus) R > 0 et M > 0

Page 34: Chapitre 4: le modèle de Mundell-Fleming Objectifs du chapitre: Présentation du modèle de Mundell- Fleming, qui est un modèle IS-LM dune petite économie

b. Augmentation de la dépense publique b.1b. Augmentation de la dépense publique b.1b. Augmentation de la dépense publique b.1b. Augmentation de la dépense publique b.1

O

r

Y

BP

LM1

IS1

r1

Y1

IS2

a

r2

Y2

b

augmentation de Y => augmentation de r (a=>b)XN diminue à cause de Ymais MK augmente encore plus à cause de r

a’ : si r n ’augmentait pas, BP serait <0

r augmente => MK augmente (mobilité)R > 0

R < 0

Page 35: Chapitre 4: le modèle de Mundell-Fleming Objectifs du chapitre: Présentation du modèle de Mundell- Fleming, qui est un modèle IS-LM dune petite économie

O

r

Y

BP

LM1

IS1

ar1

Y1

IS2

r2

b

Y2

L’excédent de la balance des paiements causé par r2 provoque une augmentation de l’offre de monnaie

b. Augmentation de la dépense publique b.2b. Augmentation de la dépense publique b.2b. Augmentation de la dépense publique b.2b. Augmentation de la dépense publique b.2

R > 0

Page 36: Chapitre 4: le modèle de Mundell-Fleming Objectifs du chapitre: Présentation du modèle de Mundell- Fleming, qui est un modèle IS-LM dune petite économie

O

r

Y

BP

LM1

IS1

ar1

Y1

Retour à l’équilibreRetour à l’équilibreeffet final: augmentation de effet final: augmentation de Y, MY, M et et rr (point (point cc))

IS2

r2

b

Y2

LM2

r3

Y3

c

b. Augmentation de la dépense publique b.3b. Augmentation de la dépense publique b.3b. Augmentation de la dépense publique b.3b. Augmentation de la dépense publique b.3

Page 37: Chapitre 4: le modèle de Mundell-Fleming Objectifs du chapitre: Présentation du modèle de Mundell- Fleming, qui est un modèle IS-LM dune petite économie

O

r

Y

BP

LM1

IS1

r1

Y1

2ème cas: pente de la courbe BP plus forte 2ème cas: pente de la courbe BP plus forte que celle de la courbe LM (Capitaux peu que celle de la courbe LM (Capitaux peu mobiles)mobiles)

IS2

a

c. Augmentation de la dépense publique c.1c. Augmentation de la dépense publique c.1c. Augmentation de la dépense publique c.1c. Augmentation de la dépense publique c.1

R > 0

R < 0

Page 38: Chapitre 4: le modèle de Mundell-Fleming Objectifs du chapitre: Présentation du modèle de Mundell- Fleming, qui est un modèle IS-LM dune petite économie

a

O

r

Y

BP

LM1

IS1

r1

Y1

augmentation de augmentation de YY => augmentation de => augmentation de rr Mais pas suffisante pour dégager un surplus de Mais pas suffisante pour dégager un surplus de la BdP à cause de la BdP à cause de XN(Y,e)XN(Y,e)

IS2

r2

b

Y2

c. Augmentation de la dépense publique c.2c. Augmentation de la dépense publique c.2c. Augmentation de la dépense publique c.2c. Augmentation de la dépense publique c.2

R > 0

R < 0

Page 39: Chapitre 4: le modèle de Mundell-Fleming Objectifs du chapitre: Présentation du modèle de Mundell- Fleming, qui est un modèle IS-LM dune petite économie

O

r

Y

BP

LM1

IS1

r1

Y1

IS2

a

r2

b

Y2

c. Augmentation de la dépense publique c.3c. Augmentation de la dépense publique c.3c. Augmentation de la dépense publique c.3c. Augmentation de la dépense publique c.3

Le « déficit » de la balance des paiements provoque une contraction de la masse monétaire

R > 0

R < 0

Page 40: Chapitre 4: le modèle de Mundell-Fleming Objectifs du chapitre: Présentation du modèle de Mundell- Fleming, qui est un modèle IS-LM dune petite économie

O

r

Y

BP

LM1

IS1

r1

Y1

Retour à l’équilibre.Retour à l’équilibre.Effet final: Effet final: augmentation de augmentation de YY et de et de rr diminution de diminution de MM

IS2

a

r2

b

Y2

LM2

r3

Y3

c

c. Augmentation de la dépense publique c.4c. Augmentation de la dépense publique c.4c. Augmentation de la dépense publique c.4c. Augmentation de la dépense publique c.4

Page 41: Chapitre 4: le modèle de Mundell-Fleming Objectifs du chapitre: Présentation du modèle de Mundell- Fleming, qui est un modèle IS-LM dune petite économie

O

r

Y

BP

LM1

IS

ar1

Y1

Augmentation de l’offre de monnaieAugmentation de l’offre de monnaie

LM2

Y2

r2

b

d. Politique monétaire d.1d. Politique monétaire d.1d. Politique monétaire d.1d. Politique monétaire d.1

R > 0

R < 0

Page 42: Chapitre 4: le modèle de Mundell-Fleming Objectifs du chapitre: Présentation du modèle de Mundell- Fleming, qui est un modèle IS-LM dune petite économie

O

r

Y

BP

LM1

IS

ar1

Y1 Y2

LM2

r2

b

Le déficit de labalance des paiements

provoque unecontraction de

l’offre de monnaie

d. Politique monétaire d.2d. Politique monétaire d.2d. Politique monétaire d.2d. Politique monétaire d.2

R > 0

R < 0

Page 43: Chapitre 4: le modèle de Mundell-Fleming Objectifs du chapitre: Présentation du modèle de Mundell- Fleming, qui est un modèle IS-LM dune petite économie

O

r

Y

BP

LM1

IS

ar1

Y1 Y2

LM2

r2

b

L’équilibreest restauréau point a

d. Politique monétaire d.3d. Politique monétaire d.3d. Politique monétaire d.3d. Politique monétaire d.3

Résultat: pas de politique monétaire réalisableen régime de changes fixes

Page 44: Chapitre 4: le modèle de Mundell-Fleming Objectifs du chapitre: Présentation du modèle de Mundell- Fleming, qui est un modèle IS-LM dune petite économie

Principaux résultats:

1. Le modèle IS-LM-BP permet de faire apparaître les conséquences d’une imparfaite mobilité des capitaux.

Lorsque les capitaux sont imparfaitement mobiles, il faut une forte augmentation des taux d’intérêt pour attirer les capitaux étrangers.

En cas d’augmentation de G:

=> forte mobilité: NX diminue et r augmente. L’effet final est un excédent de la balance des paiements (=> augmentation des réserves de change et de la masse monétaire)

=> faible mobilité: NX diminue et r augmente mais cela n’est pas suffisant pour attirer suffisamment de capitaux. L’effet final est un déficit de la balance des paiements (=> diminution des réserves de change et de la masse monétaire)

Page 45: Chapitre 4: le modèle de Mundell-Fleming Objectifs du chapitre: Présentation du modèle de Mundell- Fleming, qui est un modèle IS-LM dune petite économie

2. 2. La relation entre le solde de la balance des paiements, les réserves de change et l’offre de monnaie en régime de changes fixes.

Lorsque la BdP est excédentaire, les exportateurs convertissent leurs $ en euros auprès de la Banque Centrale. davantage d’euros en circulation puisque la Banque Centrale les a délivrés aux exportateurs nationaux (augmentation de la masse monétaire).

En contrepartie, les avoirs de la Banque Centrale en $ (les “réserves de changes”) augmentent.

La Banque Centrale peut, en théorie, éviter une augmentation de la masse monétaire en “stérilisant” ses interventions: elle vend des bons et titres aux agents domestiques, ce qui permet de “retirer” autant d’euros que nécessaire de la circulation.

Cette politique est coûteuse car la Banque Centrale doit rémunérer les bons vendus à un taux généralement supérieur à celui qu’elle obtient en rémunération de ses $

Page 46: Chapitre 4: le modèle de Mundell-Fleming Objectifs du chapitre: Présentation du modèle de Mundell- Fleming, qui est un modèle IS-LM dune petite économie

2. 2. IS LM BPIS LM BP en changes en changes flexiblesflexibles

a. La courbe BPa. La courbe BP

En régime de changes flexibles, un excédent de la balance des paiements (XN+MK):

- ne modifie pas les réserves de la Banque Centrale

- mais elle entraîne une appréciation de la monnaie domestique.

En effet, cet excédent pousse les exportateurs à échanger leurs excédents en $ contre des euros sur le marché des changes.

Sur le marché des changes:

la demande d’euros augmente

l’offre de $ augmente et donc l’euro s’apprécie.

Page 47: Chapitre 4: le modèle de Mundell-Fleming Objectifs du chapitre: Présentation du modèle de Mundell- Fleming, qui est un modèle IS-LM dune petite économie

O

r

Y

BP

SURPLUS

Courbe BP en changes flexiblesCourbe BP en changes flexibles

DEFICIT

Appréciation

Dépréciation

e > 0

e < 0

Page 48: Chapitre 4: le modèle de Mundell-Fleming Objectifs du chapitre: Présentation du modèle de Mundell- Fleming, qui est un modèle IS-LM dune petite économie

O

r

Y

BP

LM

IS1

Y1

IS2

a

Y2

r1

r2

b

Le surplusde la balance des

paiements provqueune appréciation du

taux de change

b. Politique budgétaire b.1b. Politique budgétaire b.1b. Politique budgétaire b.1b. Politique budgétaire b.1

Augmentation de la dépense publique:Augmentation de la dépense publique: augmentation de augmentation de rr surplus de la BdP (si la pente de BP est faible)surplus de la BdP (si la pente de BP est faible)

e > 0

e < 0

Page 49: Chapitre 4: le modèle de Mundell-Fleming Objectifs du chapitre: Présentation du modèle de Mundell- Fleming, qui est un modèle IS-LM dune petite économie

O

r

Y

BP

LM

IS1

Y1

IS2

a

Y2

r1

r2

b

b. Politique budgétaire b.2b. Politique budgétaire b.2b. Politique budgétaire b.2b. Politique budgétaire b.2

L’appréciation du taux de change diminue XN et pousse la courbe IS vers la gauche

e > 0

e < 0

Page 50: Chapitre 4: le modèle de Mundell-Fleming Objectifs du chapitre: Présentation du modèle de Mundell- Fleming, qui est un modèle IS-LM dune petite économie

O

r

Y

BP1

LM

IS1

Y1

L’équilibre est restauré au point L’équilibre est restauré au point c. Effet final:c. Effet final:Y et r augmententY et r augmententle taux de change s’appréciele taux de change s’apprécie

IS2

a

Y2

r1

r2

bBP2

IS3

Y3

r3

c

b. Politique budgétaire b.3b. Politique budgétaire b.3b. Politique budgétaire b.3b. Politique budgétaire b.3

Page 51: Chapitre 4: le modèle de Mundell-Fleming Objectifs du chapitre: Présentation du modèle de Mundell- Fleming, qui est un modèle IS-LM dune petite économie

O

r

Y

LM

BP1

IS1

Y1

Faible mobilité des capitaux:Faible mobilité des capitaux:La courbe LM est plus plate que la courbe BPLa courbe LM est plus plate que la courbe BP

a

Y2

r1

r2

b

IS2

Le déficit de labalance

des paiementsprovoque

une dépréciationdu taux

de change

c. Politique budgétaire c.1c. Politique budgétaire c.1c. Politique budgétaire c.1c. Politique budgétaire c.1

e > 0e < 0

Page 52: Chapitre 4: le modèle de Mundell-Fleming Objectifs du chapitre: Présentation du modèle de Mundell- Fleming, qui est un modèle IS-LM dune petite économie

O

r

Y

LM

BP1

IS1

Y1

a

Y2

r1

r2

b

IS2

la dépréciationprovoque undéplacement

de IS versla droite

c. Politique budgétaire c.2c. Politique budgétaire c.2c. Politique budgétaire c.2c. Politique budgétaire c.2

e > 0

e < 0

Page 53: Chapitre 4: le modèle de Mundell-Fleming Objectifs du chapitre: Présentation du modèle de Mundell- Fleming, qui est un modèle IS-LM dune petite économie

O

r

Y

LM

BP1

IS1

Y1

IS3

a

Y2

r1

r2

b

BP2

IS2

Y3

r3c

l’équilibre globalest restauré

au point c

c. Politique budgétaire c.3c. Politique budgétaire c.3c. Politique budgétaire c.3c. Politique budgétaire c.3

Page 54: Chapitre 4: le modèle de Mundell-Fleming Objectifs du chapitre: Présentation du modèle de Mundell- Fleming, qui est un modèle IS-LM dune petite économie

O

r

Y

LM1

IS1

Y1

Une augmentation de l’offre de monnaieUne augmentation de l’offre de monnaie

a

Y2

r1

r2 b

Le déficit dela balance des

paiementsdéplace la courbe

BP vers le bas

BP1

LM2

d. Politique monétaire d.1d. Politique monétaire d.1d. Politique monétaire d.1d. Politique monétaire d.1

e > 0

e < 0

Page 55: Chapitre 4: le modèle de Mundell-Fleming Objectifs du chapitre: Présentation du modèle de Mundell- Fleming, qui est un modèle IS-LM dune petite économie

O

r

Y

LM1

IS1

Y1

a

Y2

r1

r2 b

La dépréciation déplace lacourbe IS

vers la droite

BP1

LM2

d. Politique monétaire d.2d. Politique monétaire d.2d. Politique monétaire d.2d. Politique monétaire d.2

e > 0

e < 0

Page 56: Chapitre 4: le modèle de Mundell-Fleming Objectifs du chapitre: Présentation du modèle de Mundell- Fleming, qui est un modèle IS-LM dune petite économie

O

r

Y

BP2

LM1

IS1

Y1

a

Y2

r1

r2 b L’équilibreest restauréau point c

BP1

IS2

Y3

r3

LM2

c

d. Politique monétaire d.3d. Politique monétaire d.3d. Politique monétaire d.3d. Politique monétaire d.3

Page 57: Chapitre 4: le modèle de Mundell-Fleming Objectifs du chapitre: Présentation du modèle de Mundell- Fleming, qui est un modèle IS-LM dune petite économie

slide 57

Principaux résultats

1. En changes flexibles, un excédent de la Balance des Paiements ne modifie pas les réserves de la Banque Centrale (donc la masse monétaire) mais entraîne une appréciation du taux de change.

2. En cas d’augmentation de G:forte mobilité: l’effet final est une augmentation de la production et du taux d’intérêt et une appréciation du taux de change.faible mobilité: l’effet final est une augmentation de la production et du taux d’intérêt et une dépréciation du taux de change.

3. Un accroissement de l’offre de monnaie conduit à une augmentation de la production, une baisse du taux d’intérêt et une dépréciation du taux de change.

Page 58: Chapitre 4: le modèle de Mundell-Fleming Objectifs du chapitre: Présentation du modèle de Mundell- Fleming, qui est un modèle IS-LM dune petite économie

slide 58

Limites des modèlesMundell-Fleming et

IS LM BP

1. Les prix (P et P*) sont supposés constants: hypothèse de court terme, en situation de sous-emploi. Dans la réalité, les prix sont sensibles aux variation de M, de e et, dans une moindre mesure, de Y.

2. Aucune anticipation des agents: la relation d’arbitrage internationale est en réalité: r = r* - (ea/e). Dans le modèle, les agents n’ont aucune anticipation. P.ex: à la suite d’une augmentation de M en changes flexibles, on devrait avoir ea <0 (dépréciation anticipée) et donc augmentation de r.

3. Certains mécanismes sont plus complexes dans la réalité: p.ex. une augmentation de G conduit à une diminution de R en cas de faible mobilité des capitaux et de changes fixes. Mais si R est trop faible, le pays est obligé de procéder à une dévaluation.