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Le catalogue des productions de films documentaires de SLON et ISKRA ainsi que les films distribués par Iskra

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Page 1: Catalogue ISKRA Oct09 Iskra

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TABLE DES MATIERES

ISKRA •5

LeS deRnIeRS fILmS/LAST fILmS •7Le cATALogue/THe cATALog •21

LeS pRoduc TIonS en couRS/In pRoduc TIon •44

IndeX deS AuTeuRS ReALISATeuRS/AuTHoR dIRec ToR IndeX •43IndeX THémATIque/THemA IndeX •46

TARIfS/feeS •51Bon de commAnde - LocATIon de fILm(S)/oRdeR foR ScReenIngS •53

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« Un éditeur, ça se définit par son catalogue. »In On vous parle de Paris : François Maspéro

ISKRA (Image, Son, Kinescope et Réalisations Audiovisuelles, « étincelle » en russe), société indépendante de production et de diffusion, c’est aujourd’hui un catalogue de plus de 160 films.

ISKRA, c’est à l’origine l’histoire de Slon (Service de Lancement des Œuvres Nouvelles, « éléphant » en russe). Et « Slon est né d’une évidence : que les structures traditionnelles du cinéma, par le rôle prédominant qu’elles attribuent à l’argent, constituent en elles-mêmes une censure plus lourde que toutes les censures. D’où Slon, qui n’est pas une entreprise, mais un outil – qui se définit par ceux qui y participent concrètement – et qui se justifie par le catalogue de ses films, des films QUI NE DEVRAIENT PAS EXISTER ! »

Ce Manifeste qui date de 1971, trois ans après la fondation de la coopérative (née pour produire Loin du Viêt-Nam et À bientôt, j’espère, deux œuvres collectives menées par Chris Marker), trente ans après ISKRA peut toujours le revendiquer – même si les conditions de la lutte ont évolué. Après tout, les sources de la production et les canaux de diffusion sont-ils maintenant plus ouverts à la différence, à la contestation salutaire, à la projection de vérités soigneusement enfouies ? Ne s’agit-il pas en 2002, encore avec des images et des sons, de « témoigner, favoriser la réflexion, donner la parole à des groupes minoritaires, en difficulté ou en conflit », en un mot affirmer pour tous un droit inaliénable à l’image ? Ne s’agit-il pas, hier comme aujourd’hui (et demain aussi, tant que l’oppression demeure), de faire chambre d’écho aux luttes de Besançon et de Santiago du Chili, de rendre compte de situations critiques au Val Fourré, dans les campagnes françaises, au Liban ou à l’usine Moulinex de Mamers, de fonctionner comme haut-parleur (« … on ne peut pas lutter à voix basse… ») pour dénoncer les scandales du nucléaire ou du distilbène, de servir de refuge et de chambre noire à des expériences sans équivalent dans le cinéma, toujours à découvrir pour ne pas désespérer d’un art si souvent détourné et domestiqué : Le Moindre Geste de Fernand Deligny, Josée Manenti et Jean-Pierre Daniel exemplairement, mais aussi Lettre à mon ami Pol Cèbe de Michel Desrois et Le Traîneau-Êchelle de Jean-Pierre Thiébaud, deux films aux confins du cinéma militant, émanations singulières des « Groupes Medvedkine », fruits sans précédents d’une greffe réussie entre une structure de production parisienne et des cinéastes-ouvriers de province.

Loin de l’humanisme de salon mais developpant une logistique à taille humaine adaptée aux réalités mouvantes du terrain, filmant en 16 mm et en vidéo, plus pragmatique que dogmatique, Slon-ISKRA part toujours d’un état du social et du politique, chaque sujet inventant alors la forme qui lui convient, celle que le sujet exige. Car ISKRA (influence originelle de Marker ?) a ceci d’original qu’elle considère l’esthétique comme une politique, la forme comme une nécessité et une force. C’est ce point de vue documenté sur les choses qui signe les films-ISKRA et laisse une trace dans les esprits, c’est cette ouverture qui donne les contours du catalogue, c’est cette exigence qui en fait la valeur. Au générique du Fond de l’air est rouge, Marker rend hommage aux « innombrables cameramen, preneurs de son, témoins et militants dont le travail s’oppose sans cesse à celui des Pouvoirs, qui nous voudraient sans mémoire. » Ce travail, depuis le début, c’est aussi celui d’Iskra.

Bernard Benoliel «Entre Vues», Festival de Belfort 2002

ISKRA

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AnnéE FOrmAT dE diFFUsiOn COULEUr LAnGUE VErsiOn dUréEEs EspagnolPOr PortugaisFr Français EnG AnglaisiT ItalienWLF WallofBAm BambaraArB ArabeALB AlbanaisHAs HassanaEUs BasqueCrEO CréoleJP Japonais

mUET Sans parole

VF Son direct ou Version Langue Doublée VF Sous-titréeVFr Version Française VEnG Version AnglaiseVdE Version AllemandeVEs Version EspagnoleViT Version ItalienneVPOr Version PortuguaiseVCAT Version Catalane

Vid Vidéo tout format SDHd Vidéo HD16 16 mm35 35 mmsUP8 Super 8mAG Son Magnétique

nB Noir et BlancCOUL Couleur

LES DERnIERS fILMSTHE LAST fILMS

LES PETITES MAInS

Réalisation et image: Edie LaconiAuteur: Edie LaconiSon: Fanny LelongMontage: Charlotte TourresProduction: ISKRA - TV8 Mont Blanc

La déficience et le handicap mental sont-ils solubles dans le travail ? Ici, à l’institut médico-éducatif, de jeunes pensionnaires apprennent à travailler. Rétifs, dociles, mutiques, tendres, violents, ils se parfont, ils produisent, ils se soignent, cependant qu’ils rêvent, qu’ils aiment ou se révoltent.

2009 Vid COUL Fr VFr 56’

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À CÔTÉ / THE OTHER SIDE Of THE WALL

À côté de la prison des hommes, à Rennes, comme à côté de presque toutes les prisons françaises, il y a un lieu d’accueil pour les familles de détenus. On vient là avant et après le parloir. Et on revient. Toutes les semaines ; parfois trois fois par semaine. Et on attend. Espace parenthèse. Cela prend du temps. On arrive à l’avance, toujours. Quelques secondes de retard et la porte de la prison restera fermée. Alors on attend, à côté, pour être sûr d’être là tout à l’heure, dedans. Les règles de la prison envahissent ce lieu, véritable sas entre le dehors et le dedans, où tout s’exacerbe : frustration, colère, espoir, désir, peur, passion. Pour supporter d’aller là-bas, il faut être ancré dans la vie au point de savoir rendre vivante cette attente démesurée. Le film est fait de cette vie-là, dans ce lieu-là. Il résonne aussi de tout ce qui fait la prison. En faisant le choix de rester résolument « à côté », le film propose paradoxalement une approche violemment, éminemment frontale de ce qu’est la réalité carcérale. La prison en creux ; la vie sans l’autre. Mais sûrement pas à côté de la vie.

Next to Rennes men’s prison, as next to almost all the prisons in France, there a Family Support Centre for the prisoners’ families. Visitors go there before and after a visit. They come back, every week, sometimes three times a week. They wait. It is a space of its own. Visiting is time consuming. They always arrive early. If they are a few seconds late, the door of the prison will remain closed. So they wait, to be sure to be on time, to be let in. The prison rules infringe upon this place, a passage between the outside and the inside, where all feelings are amplified: frustration, anger, hope, desire, fear, passion... To have the strength to go there, you must be so deeply rooted in life that you can breathe life into this inflated waiting time.This film is about life in that place. It is also an echo of what prison is made of. By choosing to remain exclusi-vely «next door», the film paradoxically offers a direct approach of what the carceral reality is. The hidden side of imprisonment, life outside, without the other. But definitely life, not a subsitute.

Réalisation et image : Stéphane MercurioAuteurs : Anna Zisman Stéphane MercurioPhotographe : Grégoire KorganowSon : Patrick GenetMontage : Françoise BernardMusique originale: Hervé BiroliniProduction : ISKRA - .Mille et Une.Films - Forum des images

SORTIE SALLE OCTOBRE 2008

2007 35mm COUL dTs sr Fr VF VA 94'2007 Vid/Hd COUL sTErEO Fr VF VA 92'

PAS DE QUARTIER !

Au pied du Stade de France, la mairie de Saint-Denis a lancé la réhabilitation du quartier Cristino García. Ses habitants - des immigrés aux revenus modestes - sont pris dans la tourmente du développement immobilier. Ils découvrent un jeu complexe dans lequel les bonnes volontés et les idéaux comptent peu face aux impératifs de la ville et du marché.

The council of Saint-Denis (a suburb north of Paris) has decided to rehabilitate the quarter of Cristino Garcia, located at the foot of the Stade de France. The inhabitants, immigrants with low incomes, are caught in the whirlwind of real estate development. They are faced with a complicated game in which goodwill and ideals don’t count much against the demands of the town and the law of the market.

2007 Vid/Hd COUL sTErEO Fr VF 53'

Réalisation, Image, Son : Charles DaubasNaël Marandin

Montage : Françoise BernardMusique originale: Patrick GorceProduction : Iskra - Cityzen TV

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Réalisation : Anne KunvariImage : Dominique Gentil

Piotr Stadnicki Son : Patrick Genet

Xavier GrietteMontage : Barbara BascouRécit dit par : Miou-MiouMusique originale : Jean-Philippe ViretProduction : ISKRA avec la participation de France 5

Partie 1 : 1906-1975 : Le temps de l'espoirPartie 2 : 1976-2006 : Le temps du doute De 1906 à aujourd’hui, le film raconte cent ans d’histoire du salariat. Ces cent ans ont vu naître un droit du travail protecteur, la sécurité sociale, la retraite, les congés payés, le contrat à durée indéterminée... Le salariat moderne s'est construit à force de combats et de transformations économiques et politiques. Mais depuis trente ans, ce statut protecteur est remis en cause. Chômage de masse, flexibilité, précarité, protections sociales en danger : l’univers des salariés est bouleversé. Après le temps des avancées, est-ce déjà le temps des reculs ?

From 1906 with today, the film tells hundred years of history of wage-earning. These hundred years saw the birth of labour pro-tective rights, the social security, the retirement, the paid-leaves, the contract at unspecified duration...Modern wage-earning was built through economic and political combat and transformations. But for thirty years, this protective statute has been called into question. Unemployment of mass, flexibility, precariousness, social protections in danger: the universe of the employees is upset. Is after the time of the projections, already the time of the retreats ?

Alain Crézé a vu son troupeau entier partir à l’abattage à cause d’un unique cas de vache folle. Il veut quitter le métier de paysan. C’est moins un coup de tête qu’un ras-le-bol : « avant on nourrissait les gens, aujourd’hui on enrichit l’agroalimentaire ». Il a 45 ans.Se reconvertir mais pour faire quoi ? Se posent alors les questions du Travail, des « savoir-faire », de l’envie d’exercer un métier plutôt que d’occuper un emploi, de la formation tout au long de la vie, de l’acceptation des règles du système...

Alain Crézé saw his whole herd leaving to demolition because of a single case of mad cow. He wants to leave the trade of peasant." Before one nourished people, today one enriches the agroalimentary one”. It is 45 years old. To reconvert itself but to do what? The questions of Work, of “know-how”, arise then, the desire for exerting a trade rather than to occupy an employment, formation throughout the life, of the accep-tance of the rules of the system…

2007 Vid-dVd COUL Fr VFr 91'

IL ÉTAIT UnE fOIS LE SALARIAT

2006 Vid-dVd COUL Fr VFr 2x52'

LAIT SUR LE fEU (LE)

Réalisation : Raphaël GirardotVincent Gaullier

Image : Raphaël GirardotSon : Vincent GaullierMontage : Charlotte TourresProduction : ISKRA - France 3 Ouest

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(G)REVE GEnERAL(E)/WE HAVE A DREAM

2007 Vid-dVd COUL Fr VFr VEnG 100'

LA REPRISE DU TRAVAIL AUX USInES WOnDER

Réalisation : Jacques WillemontImage : Pierre BonneauSon : Liane Estiez-Willemont

Ce film montre les ouvriers de chez Wonder qui, le matin du 9 juin 1968, viennent de voter la reprise du travail, après trois semaines de grève. Une jeune femme refuse de rentrer. Elle crie : Je ne rentrerai pas, non je ne rentrerai pas », « Je ne veux plus refoutre les pieds dans cette taule dégueulasse.»Autour d’elle des ouvriers s’attroupent. Les délégués syndicaux, artisans de la reprise, s’approchent et tentent de la calmer. Un étudiant de passage met de l’huile sur le feu. Il n’en fallait pas plus pour que ce plan séquence devienne un des classiques du cinéma direct.

This film shows the workers at the Wonder battery factory who, on 9 June 1968, in the morning, vote in favour of resuming work, after a three-week strike. A young woman refusesto go back. She yells: «I won’t go back, no, I won’t»; «I just ever don’t want to set foot in that damned dump again.»Workers gather around her. The union representatives, who had favou-red the end of the strike, come along and try to calm her down. A student who was passing by added fuel to the flames. That was enough for this sequence shot to become a classic of cinéma direct.

1968 Vid-dVd n&B Fr VFr 10'

Réalisation : Matthieu Chatellier et Daniela de FeliceImage : Matthieu ChatellierSon : Daniela de FeliceMontage : Frederic Fichefet Production : Septiemesens - CityzenTV En février 2006, le gouvernement français instaure le CPE : Contrat

Première Embauche. Pendant une période d’essai de deux ans, ce nouveau contrat peut être rompu sans motif. Alors que le gouvernement vante la souplesse du CPE, une partie de la jeunesse française se révolte contre la précarisation de ses conditions de vie.Dans une université de Province, bloquée, transformée en « Fort Alamo », le film suit des étudiants dans leur combat contre le CPE. Ce sont les étudiants de base, « les petites gens de la lutte », loin des lieux du pouvoir. A travers un huis-clos, le film capte la naissance politique d’une génération et montre comment s’opère une filiation, et comment se retrouvent, à travers cette lutte, les étapes d’un rite initiatique et du passage universel à l’âge adulte. In February 2006, the French government enacted the CPE : First

Employment Contract. During a two-year trial period, this contract can be broken without any motive. Whereas the government praises the flexibility of the contract, some young French people rebels against their precarious living conditions.The movie shows the students during their battle against the CPE, in a provincial university, picketed and turned into a «Fort Alamo». They are simple students, ordinary protesters who don’t belong to the influent circles. Through a behind-closed-door film, we see the birth of that generation’s political awareness and identification with the political legacy received from their parents. Through this struggle, we can also see the different stages of a ritual and universal passage to adulthood.

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HOMO AMAPIEnS

Réalisation, image : Bénédicte MourguesSon : Yann MagnanMontage : Nicolas BurlaudProduction : Iskra-Images Plus

Encore un peu engourdi par des années d’habitudes de consommateur «gâté », l’ AMAPien réapprend que la nature a ses bienfaits mais aussi ses caprices. D’abord, il râle, puis comprend les vertus de ce nouveau système, notamment le plaisir d’être solidaire. Christian et Mireille, maraîchers «bio » depuis vingt-cinq ans, à Cadenet, dans le Luberon, se relancent avec à leur côté quarante familles de Marseille réunies en AMAP (Association Pour le Maintien de l’Agriculture Paysanne). Les consommateurs achètent d’avance la récolte de la prochaine saison. En échange, Christian et Mireille se sont engagés à leur livrer, chaque semaine, un panier de légumes frais et variés. De la première livraison et pendant une année, le film raconte la naissance de cette association.

Still a bit dulled by the years when he was a spoilt consumerist, HOMO AMAPIENS learns that nature is beneficial but also whimsical. First he complains, then he understands that through participation he can enjoy the virtues of this new system, among which is the pleasure of solidarity. Christian and Mireille have been organic farmers for 25 years in Cadenet, in the Luberon. Today they are launching an AMAP (Association to sustain local agriculture) with the support of forty families from Marseille who have agreed to buy in advance their next season’s crop. In exchange Christian and Mireille have agreed to deliver each week a basket of various fresh vegetables. For a full year, starting with the first delivery, the film shows the birth of this association.

2007 Vid COUL Fr VF 52'

f COMME RUffIn

François Ruffin est le fondateur de FAKIR, journal indépendant d’information, créé en opposition à l’indigence de la presse régionale picarde en général, et à celle du journal municipal en particulier. Ruffin nous propose son point de vue sur la parole publique, les médias dominants. Nous découvrons sa façon d’envisager son métier : un autre journalisme, probe, patient et rigoureux. Le portrait subjectif d’un jeune journaliste.

François Ruffin is the founder of FAKIR, an independant newspaper launched as a reaction to the inadequacy of the regional press in Picardy, in general, and more particularly of the council paper. Ruffin exposes his point of view about public voice and the leading medias. We discover the vision he has of his trade: another style of journalism, honest, patient and rigorous. A subjective portrait of a young journalist.

2006 Vid COUL Fr VF 52'

Réalisation, son : Martin Hardouin DuparcImage : Fréderic MainçonMontage : Oona BijassonProduction : IntramHD

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Réalisation, image, son: Nicolas Joxe Yves Junqua

Montage : Martin Schwartzapel Nicolas JoxeProduction : ISKRA - TV10 Angers

Paramilitaires. En Colombie, tout le monde emploie ce terme pour désigner les hommes appartenant aux Autodéfenses Unies de Colombie (AUC). Aux ordres d’une armée colombienne en guerre contre des guérillas marxistes les paramilitaires sont bien plus que de simples escadrons de la mort. Ils représentent un mouvement de plus de 10 000 hommes, responsable de 70% des violations de droits de l’homme, des centaines de massacres et des milliers d’assassinats sélectifs. Les “ paras ” sont aujourd’hui infiltrés dans toutes les institutions du pays, du pouvoir local jusqu’au sommet de l’Etat.. .

The goal of this film is to lift the veil on the barbaric acts of the para-militaries by revealing the state complicities from which they benefit, and by establishing a clear chain of command. We will unmask the mechanism which allows these crimes to happen, a mechanism which includes certain sectors of the society which arm and finance the death squads, and others which legitimize or tolerate their actions. We will expose the known interest groups who support these deadly acts, and others who continue to deny any involvement.

2004 Vid-dVd COUL EsP VF VEsP 58'2004 Vid COUL EsP VEnG VEsP 53'2005 Vid COUL EsP VF 26'

« Il faudra raconter » disaient ceux qui mouraient dans les camps. Aujourd’hui, certains rescapés ont encore la force d’aller au devant des jeunes générations, parler sans relâche dans les classes, de la primaire à la terminale. Qu’en sera-t-il demain quand nous n’aurons plus que des traces ?

ILS OnT fAIT TAIRE Un HOMME / THEY KILLED A MAn CALLAROn A Un HOMBRE

“We have the duty to tell” said the people dying in the camps. Today, some survivors still have the strength to meet the younger generations and speak relentlessly to students from primary to O’levels classes. What will happen tomorrow, when we are left with records only?

2005 Vid-dVd COUL Fr/dE VFr - VdE - VEnG 57'

Réalisation : Daniel et Pascal ClingImage : Isabelle Razavet Jacques PamartSon : Dominiue Lancelot Patrick GenetMontage : Anne-Marie C. LeducProduction : ISKRA - ARTE France

IL fAUDRA RACOnTER / A DUTY TO TELL

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LOUISE, SOn PÈRE, SES MÈRES, SOn fRÈRE ET SES SŒURSLOUISE, HER fATHER, HER MOTHERS, HER BROTHER AnD SISTERS

Réalisation : Stéphane Mercurio Catherine SinetImage : Stéphane MercurioSon : Patrick GenetMontage : Françoise BernardProduction : ISKRA - Forum des Images avec la

participation de France 3Edition DVD : Docnet

Un dîner, bruyant, drôle. Autour de la table, une bien curieuse famille, celle de Louise : son père, ses mères, la femme de son père, ses frères et sœurs. Françoise et Gérard s’aiment depuis 44 ans. Ils ont trois enfants. Sybille et Sylviane s’aiment depuis 23 ans. Elles voulaient un enfant. Elles ont demandé à leur amie Françoise de leur prêter Gérard, son mari. Celle-ci a accepté.

2004 Vid-dVd 4/3 COUL Fr VF - VEnG 56'

It is dinner time with much noise and fun. An unusual family is sitting around the table. Louise’s relatives: her father, her two mothers, her step-mother, her brothers and sisters. Françoise and Gérard have been in love for 44 years. They have three children. Sybille and Sylviane have been in love for 23 years. They wanted to have a child so they asked their friend Françoise to «lend» them Gérard, her husband. And she said OK.

MEILLEUR VIn DE CHInE (LE) / THE BEST WInE Of CHInA

C’est l’aventure rocambolesque d’un jeune français parti en Chine faire du vin. Recruté par un homme d’affaire débutant, placé sous les ordres d’une patronne chinoise ombrageuse, Benjamin débarque dans un décor de far-west avec une mission : produire le meilleur vin de Chine. Une succession d’obstacles naturels, culturels, économiques et politiques rendent l’objectif improbable.

These are the incredible adventures of a young Frenchman who left France for China to make wine. Hired by a novice entrepreneur and now responsible to an irritable Chinese businesswoman, Benjamin lands in a far-west decor with an unusual mission: produce the best wine in China. Natural, cultural, economic and political obstacles make his success unlikely.

2005 Vid-dVd 16/9 COUL Fr/CHinE VF - VA -VE -VP 53

Réalisation, image, son: Olivier Pousset Montage : Virginie Vericourt Agnès Brucker

David CiblacMontage son : Thomas RobertMixage : Olivier Do HuuMusique originale : Arnaud Mélèse

Valentin LagardProduction : ISKRA - La Luna productions - ARTE France

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nOS jOURS À VEnIR

A la maison de retraite des Bords de Marne à Bonneuil (Val de Marne), un accueil collectif de qualité, respectueux des personnes âgées, est possible. Une équipe s’est mobilisée, a réfléchi, a bâti un projet et pour le mettre en œuvre a su engager des moyens financiers hors de l’ordinaire (bien qu’encore insuffisants). En suivant la vie quotidienne de quelques résidents et cette équipe au travail, j’ai envie de mettre à nue les freins actuels comme les solutions possibles. Envie de questionner.

2004 Vid COUL Fr VF 52'

JUSQU’AU BOUT DU BOUT DU MONDE THE EnD Of THE WORLD

Réalisation, image, son : Stéphane MercurioPhotographies : Grégoire Korganow Montage : Vera MemmiProduction : Production 108 - Voyaage

Conchal Testimonios Audiovisuales

Un jour, avec l’homme de ma vie nous avons décidé de partir au bout du monde. Le bout du bout du monde, c’est la Patagonie. Nous sommes partis dans ce territoire de légendes avec moins d’un habitant au kilomètre carré. Tout au long de ce voyage, des rencontres : avec Marin, un ermite sentimental ; Melinda, la dernière représentante des indiens Yaghans ; un gardien de bétail poète ; des femmes éprises de liberté ; des chercheurs d’or politisés; des vents à faire voler les chats,... Nous avons suivi la trace des indiens disparus et découverts ceux qui se battent encore. Trois mois de road moovie, dans une terre et une mer belle et hostile, avec le vent, la pluie, les glaciers, le ciel… Là où la terre se finit.

One day, the man of my life and I decided to go to the end of the world. That is, Patagonia. So we set off for this legendary territory that hosts has only one inhabitant per square kilometre. All along the journey, there were encounters: with Marin, a sentimental hermit; Melinda, the last representative of the Yaghan Indians; a cattleman and poet; women who love freedom; politically committed gold seekers; and winds that could make cats fly... We followed the traces of Indians who have disappeared and we found those who are still fighting. A three months’ road movie in a beautiful and hostile land and sea, with wind, rain, glaciers and sky... Where the land stops.

The film is about the daily life of some residents of the Bords de Marne Pensioners Home and the professionals who look after them. In this home, where none of the staff wear white uniforms, there are many children and activities. Each day, the staff try to make «small joys» happen for the old people. But the budget is tight...

Réalisation : Anne KunvariImage : Emmanuelle ColinotSon : Olivier MauvezinMontage : Dominique GreussayProduction : ISKRA

avec la participation de France 2

2001 Vid COUL EsP - Fr VF - VEnG 55'

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A l’hôpital Louis Pasteur de Chartres, une jeune cancérologue reçoit en consultation des patients. Plus ou moins jeunes, plus ou moins gravement malades, ils entrent dans le petit bureau avec leurs interrogations, leurs inquiétudes, leur angoisse souvent. Le docteur Elisabeth Angellier les reçoit, toujours longuement, les écoute, les questionne, les ausculte, les informe. Peu à peu, un véritable dialogue se noue. En suivant huit de ces rencontres singulières, le film interroge ce lien très particulier qui unit malades et médecins, à un moment essentiel de la vie, quand le patient se confronte à l’éventualité de sa propre mort.

A young oncologist in the Hôpital Louis Paster in Chartres sees her patients in her consulting room. People of various ages and stages of their illness. They bring her their questions, their worries and their inner torment. Doctor Elizabeth Angellier always has time for them: listening, questioning, examining and informing. And gradually a real dialogue is established. The film follows eight of these unusual meetings and explores the very special link binding doctor and patient at a crucial moment in a lifetime: the patient’s confrontation with the possibility of his or her own death.

Réalisation et image : Anne KunvariSon: Joséfina RodriguezMontage: Dominique GreussayProduction: Iskra

HÔPITAL AU BORD DE LA CRISE DE nERfS

A l’hôpital de Gonesse, début 2003, une cinquantaine de lits sont fermés faute de personnel. Ces fermetures de lits, récurrentes depuis des mois, désorganisent tout l’hôpital. De scènes en scènes, le film nous plonge dans l’univers souvent absurde et même cocasse dans lequel se débattent les acteurs de l’hôpital – soignants, administratifs - pour que “ ça fonctionne ” envers et contre tout.

In early 2003, 50 beds in the Gonesse Hospital were closed down due to a lack of medical staff. Beds have been closed down in this way for months, and it disorients the entire hospital. From scene to scene, the film plunges us into an absurd and at times comical world peopled by hospital players – both medical and administrative – fighting against all odds for the hospital to function.

2003 Vid-dVd COUL Fr VF 52'

COnSULTATIOnS

2003 Vid-dVd COUL Fr VF 52'

Réalisation et image : Stéphane MercurioSon : Patrick GenetMontage : Françoise BernardProduction : ISKRAEdition DVD : Docnet

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Aux cotés des Français, quatre Marocains travaillent dans une des dernières briqueteries traditionnelles du Nord de la France.Leurs points communs : être arrivés du Maroc dans les années 60 et 70, en quête d’un travail. A travers leur histoire personnelle, c’est une partie de l’histoire de l’immigration marocaine récente qui se dévoile. Au sein de l’usine, ils partagent leur vie de travail avec les autres ouvriers, tous embarqués dans une même “galère”.

Four Moroccans work side by side with French workers in one of the last traditional brickyards in Northern France. The four men have some-thing in common: they all came to France from Morocco in the sixties and seventies, looking for work. Their personal stories will shed a light on the history of recent Moroccan immigration. Ihey share working conditions in the factory with the other workers, all pitched headlong into the same grind.

Réalisation: Yohan LaffortImage : Eric Barlet Yohan LaffortSon : Jean-Marie Daleux - Fabien Luth Christian Parent - Grégory BarMontage: Stéphane DhennProduction Du film à retordre

2003 Vid COUL Fr VF 59'

ALGÉRIES, MES fAnTÔMES/ALGERIAS, MY PHAnTOMS

Réalisation, image, son : Jean-Pierre LledoMontage : Dominique Greussay Anita FernandezProduction : ISKRA - Naouel Films - Images Plus

Les films du soleilEdition DVD : Docnet

Un cinéaste algérien en exil, d’origine judéo-espagnole, entame un long voyage filmé pour affronter les fantômes qui le guettent depuis son arrivée en France. Voyage identitaire et retour sur une histoire franco-algérienne taboue de ces 50 dernières années, au bout desquels se recompose avec une vingtaine de personnages rencontrés de villes en villes, le puzzle d’une Algérie aux multiples visages qui n’a jamais été, mais qui sera peut-être...

An Algerian film-maker in exile, of Judaeo-Spanish ori-gin, films the long journey he undertakes to lay the ghosts that have haunted him ever since he went to France. A search for identity, looking back at an episode of Franco-Algerian his-tory that’s been tabou for the last fifty years. At the end of this journey the twenty odd people encountered from town to town will complete the jigsaw puzzle of a multifaceted Algeria that never was but maybe one day will be...

2003 Vid-dVd COUL Fr VF VEnG 106'2003 Vid COUL Fr VF VEnG 2x52'

TERRE D’EXIL

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Cela fait trois ans que je connais Khuong Mê. Quand je dis je le connais, il serait plus juste de dire : je cherche à le connaître. Khuong Mê a traversé la guerre d’Indochine contre la France, puis la guerre contre les Etats-Unis. Il a fait du cinéma dans ces conditions. Du cinéma de propagande la plupart du temps, au service de son pays qui est un des rares pays communistes du monde. Aujourd’hui, j’essaie de reconstituer le puzzle de sa vie avec sa parole, ses photos, ses archives, toute cette matière que je suis allé chercher chez lui, au Viêtnam, pour pouvoir raconter cette vie qui m’est si étrangère et qui me parle tant.

Réalisation: Samuel AubinMontage: Erika HaglundImage: Jean-Marc BouzouSon: Sébastien SavineProduction : Balthazar Productions

PAYSAn ET REBELLE Un PORTRAIT DE BERnARD LAMBERT

Réalisation: Christian RouaudImage: Eric PittardSon: Jean-Paul GuiradoMontage: Fabrice RouaudProduction: Pathé Télévision - France 2 France 3 Ouest - INA Entreprise

2003 Vid COUL Fr VF 84'

2003 Vid COUL Fr ViET VF 63'

It is three years since I know Khuong Mê. I say I know him but I should say I try to know him. Khuong Mê went through the war in Indochina against France then the war against the United-States. He made cinema in those conditions. Most of the time it was propaganda films for his country which is one of the few communist countries in the world. Today I try to piece together the puzzle of his life with his words, his pictures, his archives, all the materiel that I collected in his place in Vietnam in order to relate this life so unknown for me but that speaks to me so much.

En retraçant la vie de Bernard Lambert, paysan de Loire Atlantique, député à 27 ans puis figure mythique des luttes paysannes dans l’Ouest au cours des années 1970, fondateur du mouvement des « Paysans travailleurs » et père spirituel de José Bové, « Paysan et rebelle » remonte aux sources de la contestation paysanne d’aujourd’hui et parcourt un demi-siècle d’évolution de l’agriculture en France. L’histoire de Bernard Lambert est racontée par ses proches, ses compagnons de lutte, sa femme Marie-Paule, ses amis de la JAC, ses camarades du PSU ou des Paysans travailleurs, des inconnus ou des « personnalités » : Maître Henri Leclerc, Michel Rocard, José Bové…

“Countryman and rebel” traces the life of Bernard Lambert: deputy at the age of 27, then mythical figure in the agricultural workers’ strug-gles in Western France during the seventies, founder of the “Paysans travailleurs” movement (“Peasants and workers”), and José Bové’s spiritual father. The film goes back to the roots of today’s agricultural workers’ protest and covers half a century of the evolution of French agriculture. Bernard Lambert’s story is told by the people close to him, his fellow fighters, his wife Marie-Paule, his friends in the JAC, his comrades in the PSU or the “peasant travailleurs”, anonymous people or well known “personalities” like Maître Henri Leclerc, Michel Rocard, José Bové.

CHAMBRE nOIRE DE KHUOnG MÊ (LA)

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BOnnE LOnGUEUR POUR LES jAMBES (LA)

C’est l’histoire de Patrick et Nathalie, un couple de « personnes de petite taille », et d’Eric, un adulte autiste dont Patrick a choisi d’être le tuteur, il y a déjà 25 ans. Dans notre société “normale” où le geste vers autrui est souvent furtif et chargé de bonne conscience, Patrick et Nathalie présentent l’image dérangeante d’un engagement vital vers l’autre. C’est de simplicité dont il s’agit ici, d’évidence. La certitude que la vie vaut la peine d’être vécue, même quand elle commence par vous jouer de bien vilains tours.

This is the story of Patrick and Nathalie, a couple of small-sized people and of Eric, an autistic adult whom Patrick chose to foster 25 years ago. In our “normal” society, where a gesture towards the other is often furtive and loaded with good intentions, Patrick and Nathalie show a disturbing image of a vital commitment for another person. What matters here is simplicity, obviously. The certainty that life is worth living, even when, right from the start, it plays nasty tricks on you.

Réalisation, Image, Son : Christian RouaudImages sous-marines: Edouard PerrinMontage: Fabrice RouaudProduction: ISKRA – TV 10 Angers avec la participation d'ARTE

2002 Vid-dVd COUL Fr VFr-VrUss 63’

MOInDRE GESTE (LE)

Le “héros” du Moindre Geste, le personnage presque unique est Yves, considéré en 1950 comme inéducable, irrécupérable parmi des milliers et des milliers d’autres. Le seul chemin qui s’offrait à lui avec évidence était l’internement dans une institution agréée pour ce genre d’interminable garderie. Pris en charge par un éducateur (Fernand Deligny) dont les tentatives avaient pour premier objectif de dénoncer l’arbitraire des pronostics de simple constat, Yves devenait, en 1962, le personnage central d’un film tourné en deux ans, là où séjournait le petit groupe de recherche qui était depuis des années, le “ milieu proche” d’Yves, dans les Cévennes.Un film “ beau comme Murnau ”. Jacques Rivette

Yves is the main “character” of this film. In 1950, he was considered as incurable. The only solution for him seemed to lie in an endless stay in a mental institution. Fernand Deligny who has always shown distrust for arbitrary decisions, started to look after him. In 1962, Yves became the central character of a film shot during two years in the Cévennes.A film "beautifull like a Murnau". Jacques Rivette

Réalisation: Fernand Deligny Jean-Pierre Daniel Josée ManentiProduction: Slon-ISKRADistribution salles: ShellacEdition DVD: Editions Montparnassec

1971-2002 35-Vid n&B Fr VFr 105’

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SAnS PRInCIPE nI PRECAUTIOn, LE DISTILBEnE

En croisant les itinéraires de femmes victimes du DES avec la parole des médecins, des représentants des pouvoirs publics et des laboratoires, ce film se propose de comprendre la mécanique qui mène de l’erreur médicale d’hier au déni d’aujourd’hui. Une histoire de pensée dominante, d’intérêts économiques, de pouvoirs des mandarins, de solidarité de corps, de culpabilité aussi… Une enquête en France, en Belgique, en Allemagne, aux Etats-Unis…

La vallée de la Fensch fut longtemps considérée comme le fleuron de la sidérurgie française. En cette époque ultralibérale, les usines ont pour la plupart disparu mais les hommes, eux, sont toujours là. Entre travail précaire et exode vers le Luxembourg tout proche, nous les avons accompagnés durant une année.

Réalisation: Stéphane Mercurio Ecrit avec Catherine SinetImage: Stéphane Mercurio

Jean-Pierre Méchin - Rege Becker - Patrice MichaudSon: Josefina Rodriguez Michael Boyle - Keith Michalek - Thierry DehaleuxMontage: Françoise BernardProduction: ISKRA – ARTE France

2002 Vid COUL Fr dE EnG VFr VEnG VdE VEs 59’ VFr 53’

Réalisation et image: Laurent HasseSon: Marc Nouyrigat Xavier Griette - Christian LamalleMontage: Matthieu AugustinMusique: Rodolphe Burger Kat OnomaProduction: ISKRA - ARTE France - Carré Noir RTBF Tarantula - Centre Vidéo de Bruxelles

Sombrero prodcutions

2001 Vid COUL sTEr Fr VFr VEnG VdE 73’2004 35 COUL sTEr Fr VFr 73'

A miracle drug turns into a nightmare. In this film we try to understand the mechanism that led to a medical error in the past and a denial today, by wea-ving the destinies of women who were victims of DES (stilbestrol) with inter-views with doctors, representatives of the public services and the laboratories. It’s about dominant thinking, economic interests, the power of the Establishment, the resistance - and guilt - of the medical body. An investi-gation carried out in France, Belgium, Germany and the United States...

For a long time, the Fensch Valley was considered to be the jewel of the French steel industry. Today, the ultra liberal economy prevails and the most of the steel mills have closed down. But the men are still there. We have followed them as they go from temp job to temp job or move to close-by Luxembourg.

SUR LES CEnDRES DU VIEUX MOnDE On THE ASHES Of THE OLD WORLD

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BÉnÉfICE HUMAIn

18 mois dans l’histoire d’ALPE, une petite imprimerie d’insertion. Au premier étage, Françoise, la patronne. Elle embauche ceux que toutes les autres entreprises refusent. Parce que, pour elle, personne n’est inemployable. Elle attend avant tout de son entreprise du bénéfice humain. Au détriment, s’il le faut, du bénéfice tout court. Une autre logique d’entreprise est-elle possible ?Au rez-de-chaussée, dans l’atelier, Philippe, Cécile, Dominique et les autres. Avec des années de galère derrière eux. A ALPE, ils redécouvrent le travail, la fiche de paie, l’espoir... Ils travaillent, pour se reconstruire. Vont-ils s’en sortir ?

Réalisation: Anne KunvariImage: Stéphane MercurioSon: Marc NouyrigatMontage:: Dominique GreussayProduction: ISKRA - La Cinquième Forum des images

MON TRAVAIL C’EST CAPITAL

En juillet 1997, le site Moulinex de Mamers dans la Sarthe ferme ses portes. Nicole, Pascale, Josianne, Maurice et Dominique ont tous travaillé plus de 20 ans dans l’usine. Du jour au lendemain tout bascule. Les uns et les autres doivent faire face à des situations qu’ils ne connaissent pas: chômage, reclassement, mutation. Leur innocence est leur force. Dans leurs nouveaux parcours, tous. les cinq ont des exigences et ils refusent les “On ne peut rien y faire”.

Réalisation, Image et Son : Marie-Pierre BretasRaphaël Girardot

Laurent SaltersMontage: Gilles VoltaProduction: ISKRA-La Sept ARTE Yumi productionsEdition DVD : Docnet

2000 Vid COUL Fr VFr 88’

18 months in the life of a small printing house, ALPE, whose aim is social integration. The boss Françoise employs people who’ve been tur-ned down everywhere else. Françoise believes nobody is unemployable and she wants her company profits to be humanitarian, even if this means less financial returns. Can this new attitude in business work? Philippe, Cécile, Dominique and everyone else are on the ground floor, in the workroom. After years of struggling on the fringes of society, they discover work again with ALPE, a regular pay slip and hope...They’re working to build a life for themselves. Are they going to make it?

In July 1997 the Moulinex centre at Mamers in the Sarthe closes down. Nicole, Pascale, Josianne, Maurice and Dominique have been working in the factory for more than twenty years. From one day to the next their lives change. They all find themselves confronted with situations they have never dealt with before: unemployment, being reclassified and transfered. Their strength lies in their innocence. They all five have certain standards on their new paths and they refuse to accept “There’s nothing we can do”.

2001 Vid-dVd COUL Fr VFr 53'

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PERPETUA 664

Six ans après avoir quitté mon pays le Brésil, je reçois par la poste une vieille bande-son où je trouve l’enregistrement de la cérémonie de mariage de mes parents. J’avais 26 ans. C’était la première fois que j’entendais la voix de ma mère morte quand j’avais un an. Bouleversée, je décidai de faire un voyage au Brésil...

Six years after I left my country, Brazil, I was sent an old sound reel in the post and I discovered a recording of my parent’s wedding ceremony. I was twenty six. It was the first time I’d ever heard my mother’s voice as she died when I was a year old. I was terribly moved and I decided to go to Brazil.

2000 35-Vid COUL POr VPOr VFr VEnG 79’

Réalisation: Claudia NeubernImage: Kirsten JohnsonSon: Etienne ChambolleMontage: Waldir XavierProduction: ISKRA – Productions 108

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LE CATALOGUE

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A bientôt, j'espère

25Une histoire du Mozambique, de la colonisation à l’indépendance du 25 juin 1975.The history of Mozambique, from colonisation to independance on 25 June 1975.Réalisation – Production: Institut National de Cinéma du Mozambique1977 16-Vid COUL POr VFr 90’

2084“Le coup des lendemains qui chantent, on nous l’a tellement fait (...) Devant le bilan de l’époque des grandes vérités tranchées, il est plutôt sain d’imaginer autre chose...”. Imaginer autre chose, la CFDT s’y est essayée, en dix minutes, sur Antenne 2, le 29 mars 1984. À l’occasion du centième anniversaire de la législation des syndicats, elle s’est interrogée… sur l’avenir.The French union CFDT jumps one century and celebrates 100 years of unionism by imagining the situation of unions in 2084. A science-fiction like analysis of alternatives.Réalisation: Chris Marker Production: La Lanterne1984 Vid COUL Fr VFr VEnG 10’ 35 Fr VEnG 10'

A BAMAKO, LES fEMMES SOnT BELLES…À la rencontre des femmes du Mali, pays sahélien enclavé, au passé pres-tigieux et complexe, comptant aujourd’hui parmi les plus pauvres de la planète. À Bamako, la capitale, comme dans le reste du pays, les femmes concilient l’évolution des cultures traditionnelles avec les exigences du développement.A meeting with the women of Mali, a land-locked country of the Sahara with an illustrious and complex past which today has one of the poorest populations on the planet. In Bamako, the capital, as in the rest of the country, women try to balance the demands of tradition and develop-ment.

Réalisation: Christiane Succab-Goldman Production: ISKRA - La Sept Arte1995 Vid COUL BAm/Fr VFr VEnG 65’

À BIENTÔT, J’ÉSPÈREEn mars 1967 à Besançon, une grève éclate aux établissements Rhodiaceta qui font partie d’une chaîne d’usines de textiles dépendant du trust Rhône-Poulenc. Cette grève a pris un aspect inhabituel par son refus de dissocier le plan culturel du plan social. Les revendications mises en avant ne concernaient plus seulement les salaires ou la sécurité de l’emploi, mais le mode de vie que la société imposait, impose à la classe ouvrière.Besançon 1967. A strike was called for at Rhodiaceta, a textile plant which is part of the Rhône-Poulenc trust. That strike was unsual in so far as the workers refused to dissociate the industrial conflict from its cultural bac-kground. The major claims didn’t only concern wages or security of em-ployment. The workers were also questioning the current lifestyle imposed on them by society.Réalisation: Chris Marker, Mario Marret Production: SLON - ISKRA1968 16-Vid n&B Fr VFr VEnG 44’

AFFAIRE HURIEZ (L’)L’histoire d’Yvonne Huriez, mère de sept enfants, mise en prison pour une traite de télévision impayée, et dont le fils, Thierry, s’est suicidé. La réalité de l’appareil judiciaire dans le système libéral: la justice de classe. Slogan de l’époque: “Qui vole un oeuf va en prison, qui vole un boeuf va au Palais Bourbon.”A mother of seven was jailed for not settling a TV bill... The film examines the judiciary system in this liberal country and reveals the existence of a class justice.Réalisation: M. Kaptur - BacotProduction: Gavroche1975 16-Vid n&B Fr VFr 30’

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ALBANIE: LE CAS DE L’EUROPEHistoire de l’Albanie, pays qui s’est libéré seul de l’occupation italienne et allemande, et qui ne s’est laissé détourner de ses options par l’arrêt, ni de l’aide soviétique, ni de l’aide chinoise.The history of Albania. That country freed itself from Italian and German occupation and stood by its ideological choices, even after Soviet and Chinese support was removed.Réalisation: Olivier LandauProduction: Z Production – Kino Studio1977 16 COUL AL VFr 40’

ANTRE DE (L’)La prison est un monde clos, fascinant et repoussant. Elle anime la volonté paradoxale de voir et ne pas voir. et nous questionne sur notre propre conditionnement ; elle met en exergue la liberté...Jail is a closed world, fascinating and repulsive. This film, made from pho-tographs, insists on the continuity and the antagonism between inside and outside. Anouk Garcia says: “I’ve observed the jail considering its bounda-ries, its interspaces and its spaces between freedom and confinement.”Réalisation: Anouk Garcia Production: Anouk Garcia, Raphaël Kourilsky2001 Vid COUL sTEr mUET 6’

APPREnTIS SE REVEILLEnT (LES)Comment on “forme” les futurs ouvriers (ou les futurs chômeurs!). Dans la rue les collégiens criaient: “Le C.E.T. c’est déjà l’usine”. Ce film tend à démontrer qu’ils n’avaient pas tort...In the street, students march and claim that training at the tech college is only a preparation to assemby-line work or the dole. The film shows that they may have been right...Réalisation-Production: Laurent Chevalier 1976 16-Vid n&B Fr VFr 15’

ARMYLa préparation des GI’s à la guerre du Viêt-Nam et la lutte des anciens com-battants et des déserteurs contre la guerre.GI’s are being trained for the war in Viet-Nam while veterans and deserters are fighting against the war.Réalisation: Gilles NadeauProduction: Cinéma Rouge1967 16 COUL EnG VFr 15’

AUCUn ETRE HUMAIn N’EST ILLEGALQuelques jours à Madrid dans la vie d’immigrants en situation irrégulière. Occupations d’église, meetings et témoignages.In Madrid, a few days of the life of illegal immigrants. An occupied church, meetings and testimonies.Réalisation: Juan Martin Cueva Production: Bochinche - ISKRA2001 Vid COUL Es VFr VEs 27’

AU PIQUET !En décembre 1995, une nuit ordinaire-extraordinaire dans un pays en grève: des postiers toulousains tiennent un piquet de grève et racontent les raisons de leur mouvement.December 1995, an ordinary-extraordinary night in a country on strike; postmen from Toulouse on strike pickets talk about the motives for their movement.Réalisation: Jean-Jacques N’DiayeProduction: Productions Fantômes - ISKRA - Périphérie 1995 Vid COUL Fr VFr 15’

AVEC LE SAnG DES AUTRESUne descente aux enfers. La chaîne chez Peugeot. Son direct et image simple, assourdissante image. C’est là l’essentiel de l’empire Peugeot: l’exploitation à outrance du travail humain; et en dehors, cela continue. Ville , magasins, supermarchés, bus, distractions,vacances, logement, la ville elle-même: horizon Peugeot. On parcourt le circuit, tout est ramené à la famille Peugeot.The Peugeot production lines through deafening images. This is the core of the Peugeot empire: the exploitation of human work to the extreme. Outside, everything belongs to Peugeot group: the city, the stores, leisure, holidays, housing.Réalisation - Production: Bruno Muel 1975 16-Vid COUL Fr VFr 50’

BALCOn AU VAL fOURRE (Un)“Dans la pénombre d’une salle de spectacle, des visages écoutent... Qu’est-ce qu’on entend ? Des voix, des cris, une femme pleure, un homme se souvient. Quelques lumières s’allument... Une femme chante un air d’opéra. Une tour se dresse devant nous, vide, désossée. Un chapiteau est monté jusqu’au troisième étage, il y a un mur de scène de douze mètres, une vraie rue, des appartements éclairés, mille vies possibles. Comme les personnages fous de notre horloge sociale déréglée, les héros de la pièce qui se joue devant nous apparaissent et disparaissent. Pour quelques jours, des acteurs et un texte sont aux prises avec ce lieu géant, avec la question sociale qu’il pose.” D. Cabrera. D’après LaTour, spectacle écrit et mis en scène par Ahmed Madani - Big Bang Banlieu - Nov.1989.In the darkness of a make believe theatre, faces are intent. Voices are heard, a woman is sobbing, a man remembers. For a few days, a play is being per-formed in and outside one of the huge tower-blocks of the council housing district Le Val Fourré near Mantes-la-Jolie. The text and the performance raise questions on the very existence of those buildings.Réalisation: Dominique Cabrera Production: ISKRA1990 Vid COUL Fr VFr 44’

BATAILLE DES DIX MILLIOnS (LA)Le discours autocritique de Fidel Castro, le 26 juillet 1970, précédé de l’analyse de cette année historique pour Cuba. Quelques mois auparavant,

L'antre de...

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Soundtrack by Chris Marker.Réalisation: Alexander MedvedkineProduction: Moskino Kombinat

Bande Sonore: Chris Marker Slon - ISKRA1934 16-35-Vid n&B mUET VFr 70’

C’EST CA, COCA !Reportage sur l’occupation d’une usine, celle de l’embouteillage guaté-maltèque, succursale de Coca-Cola, à Guatémala, capitale du pays. Cette occupation commença le 17 Février 1984, et dura plus de neuf mois. Dans le but de briser le syndicat, l’usine avait déclaré faillite. La fermeté des ouvriers guatémaltèques et la coordination des actes de solidarité contre Coca-Cola à l’échelle mondiale ont obligé la succursale du Guatémala à reconnaître le syndicat et à rouvrir l’usine.Guatemala City: a report on the sit-in of a bottling subsidiary plant of Coca-Cola. This industrial action started on February 1984 and lasted over 9 months. In order to break the union, the company filed for bankruptcy. However, the determination of the Guatemalan workers, plus an efficient coordination of worldwide anti-Coca-Cola actions forced the Guatemalan company to recognize the union and reopen the plant.Réalisation: Peter SchnallProduction: Real To Reel1984 16-Vid COUL Es VFr 36’

CAVE - 5 MAI 2002 (LA)5 mai 2002, jour du 2ème tour de l’élection présidentielle. Face à face, Jean-Marie Le Pen et Jacques Chirac.Dans la cave d’un immeuble parisien. Des personnes de tous âges et de différentes conditions viennnent, une à une, devant une caméra. Certaines, leur carte d’électeur en poche, vont ou reviennent de leur bureau de vote; d’autres n’ont pas le droit de vote. Pour ceux dont la sensibilité politique se situe à gauche sans équivoque, la perspective de voter Jacques Chirac ne s’aborde pas sans difficulté.

5th May 2002: voting day of the second round in the presidential election. Jean-Marie Le Pen and Jacques Chirac are opposing each other. In the cellar of a Parisian building, people of various ages and backgrounds step one by one in front of the camera. Some of them have come from or are going to the polling station, carrying their voting card.Others don’t have the right to vote. For hard and fast left-wingers, voting for Jacques Chirac is not an easy step to take.Réalisation : Pierre Demoy Frédéric HarlezProduction : La Structure - ISKRA2003 Vid COUL Fr VF 30'

CHAPEROnS ROUGES Essentiellement un film sur la peur. Mais sur une peur très familière : cette

Fidel Castro lançait un appel à la population cubaine pour qu’elle réunisse tous ses efforts afin de doubler la récolte de la canne à sucre, seul moyen de freiner le déclin catastrophique de l’économie cubaine. Malgré une mobilisation extraordinaire, le but n’a pas été atteint.Fidel Castro’s review of the year 1970 followed by his self-critical speech on 26 July. A few months before, Fidel Castro had appealed to his people to double the sugar cane crop, as the only way to stem the collapse of the Cuban economy. Despite a massive effort, the objective failed to be met.Réalisation: Chris Marker Production: SLON - ISKRA1970 16-Vid n&B Es VFr VEs 58’

BATAILLE DU CHILI (LA)La Bataille du Chili: la lutte d’un peuple sans armes. C’est la seule œuvre cinématographique réalisée sur la dernière année du gouvernement du président Allende par une équipe de cinéastes chiliens.Chile: the struggle of a people without arms. This is the only film about President Allende’s last year in office. It was shot by a Chilian crew.Réalisation-Production: Patricio Guzman 1976 16 n&B Es VFr 90’

BOnDY, VU PAR...“ Bondy, j’connaissais pas, je m’attendais à trouver une banlieue marxiste avec des faucilles et des marteaux partout, je suis tombé sur une muni-cipalité socialiste avec la rose partout...”.Une ville, des balades. L’écoute d’une parole décalée, parfois délirante... Ce que l’on contemple se trans-forme; et la ville de Bondy n’est plus tout à fait la même.“ Bondy, I didn’t know, I expected to find a marxist suburb with hammer and sickle everywhere. Instead, I found a socialist municipality with the rose (logo of the French Socialist party) everywhere. A town, walks. Listening to a speech out of phase, often delirious. What we are viewing is being transformed and the town of Bondy is not quite the same anymore.Réalisation: Katya Bellan Production: ISKRA - Périfilms2000 Vid COUL Fr VFr 18’

BOnHEUR (LE)Un moujik à la recherche du bonheur dans la Russie tsariste puis dans la Russie Soviétique. “Le bonheur ou l’histoire de l’infortuné Khmyr”, de sa femme-cheval, de son opulent voisin Foka et aussi du pope, de la reli-gieuse et autres épouvantails. Dédié au dernier Kolkhozien fainéant.The film is a silent comedy made in Russia in 1934. It is a fable about the desperate pursuit of happiness by Khmyr, a moujik who faces his natural enemies: first in tsarist Russia - the koulaks, the police, the Pope, and the Tsar’s employees - and then in the communist soviet. This film that springs from the depths of Russian folk culture brought humor to the Revolution.

La bataille des dix millions Le bonheur

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vieille peur de viol inscrite dans nos corps de femmes, dans nos yeux aux aguets, nos muscles atrophiés, dans nos quotidiens rétrécis par tous ces gestes évités au cas où...This film is mainly about the ancestral fear of rape, written in the bodies of women, in their watchful eyes and self-censored daily gestures...Réalisation-Production: Hélène Bourgault - Helen Doyle 1979 16-Vid n&B Fr VFr 44’

CHARME DISCRET DE LA DEMOCRATIE BOURGEOISE (LE)À partir de documents sur la répression à Flins en 1968, les évènements du Chili en 1973, l’entraînement des CRS, la préparation de l’armée à la guerre civile, les activités et les liens des milices patronales. De l’assassinat de Pierre Overney à la campagne raciste d’Ordre Nouveau, la bourgeoisie se prépare à des solutions désespérées.Through documents on the crackdown at the Flins plant in 1968, the coup in Chile in 1973, the film shows the underlying activities of the army, the police and private militia used by the Bourgeoisie in desperate attempts to protect itself.Réalisation-Production: Cinéma Rouge1974 16-Vid n&B Fr VFr 25’

CHARnIÈRE (LA)Réactions des ouvriers de la Rhodiaceta suite à la première projection d'A BIENTOT J'ESPERE.Workers reactions after the first screening of A BIENTOT J'ESPERE.Bande son: Antoine Bonfanti1968 AUdiO Fr VFr 13’

CHERCHE AVEnIR AVEC TOITAu travers de l’histoire de Joseph, Rosalie, David, Lou et Nathalie qui ten-tent - en retrouvant un “chez soi” - de recommencer une vie “normale”, le film montre ce qu’est l’exclusion non pas au moment de la dégringolade mais au moment où s’offre une chance de la quitter.This is the story of Joseph, Rosalie, David, Lou and Nathalie and how they try to lead a “normal” life again once they have found somewhere to live. The film is about exclusion, not at the time when everything is falling apart but later, when the chance comes to get out of it.Réalisation: Stéphane MercurioProduction: ISKRA - CANAL+ - Forum des Images1998 Vid COUL Fr VFr 59’

CHILIImages du coup d’état du 11 septembre 1973, la période le précédant immédiatement et la répression qui a suivi. Banc-titre d’après des photos de Raymond Depardon, Chas Gerresten et David Burnett.From photos taken before, during and after the coup on 11 September 1973. Photographs by Raymond Depardon, Chas Gerresten and David

Burnett. Réalisation: Paul Bourron Production: SLON - ISKRA1974 16-Vid n&B mUET 16’

CHROnIQUE ALBAnAISERejouée par les protagonistes, l’histoire de la coopération des paysans des coopératives de Progi et Arrambetz Avec les ouvriers de l’usine de mécanique de précision de Petro Papi, pour lutter contre les inerties admi-nistratives.The history of the cooperation between farmers and workers to stir bu-reaucratic inertia in Albania.Réalisation-Production Jean Bertolino, Krausse, Olivier Landau1977 16 COUL ALB VFr 65’

CHRONIQUE D’UNE BANLIEUE ORDInAIRELe 26 septembre 1992, quatre tours du quartier du Val Fourré, à Mantes la Jolie ont été détruites. Au printemps 1991, Dominique Cabrera avait proposé à certains de leurs anciens habitants de revenir sur leurs pas. En 56 minutes, ils racontent et se racontent...This documentary was shot in Val Fourré, a suburb built in the sixties and part of Mantes-la-Jolie a town west of Paris. In Spring 1991, Dominique Cabrera met some of former tenants of four walled-up tower blocks which were to be pulled down a year and a half later. They agreed to return to their flats and let their memories flow back. For 56 minutes, they tell their tales and tell their lives.Réalisation: Dominique Cabrera Production: ISKRA - CANAL + - INA1992 16-Vid-dVd COUL Fr VFr 56’

CHROnIQUE LORRAInEUn jour en Lorraine des gens ont décidé de refuser l’arbitraire. Ils ont com-mencé par raconter ce qui se passait chez eux, Avec des mots tout simples, et ont constaté que cela intéressait tout le monde.Ils ont créé leurs propres radios et ont “causé dans le poste” des actions coup de poing, du passé, de la prochaine manif, du morceau de musique qu’ils trouvaient joli...One day, in the province of Lorraine, a smokestack region confronted to an economic slump in the north-east of France, some people decided to tell what their life was like. They were among the first to create their own local radios and try to break their isolation and communicate: simple words for simple stories of the present and of the past.Réalisation: Alain Schlick Production: ISKRA1979 16-Vid COUL Fr VFr 26’

Chronique d'une banlieue ordinaireChili

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CInE-TRACTSCette cinquantaine de films de deux ou trois minutes, faits tantôt par des amateurs, tantôt par des cinéastes chevronnés, fut utilisée pour l’agit-prop en mai 1968.These 50 or so very short films were made either by professionals or by beginners and they were used in May 1968 for agit-prop.Réalisation: Anonymes Production: SLON - ISKRA1968/70 16-Vid n&B mUET 2’30-3’

CLASSE DE LUTTELe premier film réalisé par les ouvriers du Groupe Medvedkine . Il suit la création d’une section syndicale CGT dans une usine d’horlogerie par une ouvrière dont c’est le premier travail militant en 1968. Comment Suzanne réussit à mobiliser les autres femmes de l’entreprise, malgré la méfiance des dirigeants syndicaux et les intimidations du patronat.The birth of a union branch in a watch-making factory in 1968. This is the first film made by the workers of the Medvedkine group and it shows how Suzanne manages to convince the other women working in that factory to regroup, despite the uncooperative union leaders and management intimidationsRéalisation: Groupe Medvedkine de BesançonProduction: SLON - ISKRA1969 16-Vid n&B Fr VFr 40’

CLEOnCléon, première usine à se mettre en grève en Mai 68. L’occupation de l’usine, les espoirs et les contradictions.Cleon was the first plant to go on strike in May 1968, with the workers sitting in. Hopes and contradictions.Réalisation: Alain Laguarda Production: SLON - ISKRA1968 16-Vid n&B Fr VFr 27’

COnDAMnES A REUSSIRUn jour les habitants et les élus des environs de la Hague, pointe ouest de la presqu’île du Cotentin, ont appris qu’on allait bâtir une usine sur le ter-ritoire de leur commune. Quelle usine ? Une usine de chaussures disaient les uns... une usine d’électronique disaient les autres... Sans consulter ni même prévenir les habitants, on a bâti une usine de traitement des déchets qui avec Marcoule est la seule au monde à retraiter le combustible irradié des centrales nucléaires. Il en vient de toute l’Europe et même du Japon.

Classe de lutte

In a small town in Britanny, a nuclear waste processing plant was built without the inhabitants being consulted. The plant processes toxic waste from all over Europe and even Japan.Réalisation: François Jacquemain Production: C.I.D.1976 16 Vid COUL Fr VFr VEnG VdE ViT VEs 60’

COURBE SEnSIBLE (LA) - jEAn-PIERRE RAYnAUD Dans le cadre de la mission 2000 en France, Jean-Pierre RAYNAUD a conçu un projet artistique pour La Source ( créée par Gérard GAROUSTE et Christian GOTTI) qui intègre pour la première fois une participation extérieure: celle de 2000 jeunes de Haute Normandie. Ce film de 26 minutes retrace l’histoire de cette œuvre. La réalisation d’un authenti-que mur courbe dans l’espace de 3,5 m de haut, recouvert de carreaux de céramique blanche de 15 x 15 sur lesquels 836 jeunes de La Source et de Haute-Normandie peuvent signaler leur passage grâce à la trace laissée sur chacun de ces carreaux. “Je leur offre la possibilité d’inscrire ainsi leur trace par un si gne personnel qui sera fixé. Dans vingt ans, ils pourront le revoir”. Jean-Pierre RAYNAUDWithin the frame-work of the French mission for the year 2000, Jean-Pierre RAYNAUD has created an artistic project for La Source (association founded by Gérard GAROUSTE and Christian GOTTI to establish contact in rural districts between artists and children from difficult homes). 2000 young people were involved in this project. Our film tells the story of this work; the construction of an open-ended curved wall 3.5 m. high, covered with 15x15 cm white tiles. 836 young people from La Source and Haute-Normandie left their mark on each of these tiles testifying to their invol-vment. Jean-Pierre Raynaud: “I’m giving them the chance to write down their personal sign in a way that will last. In 20 years from now they will still see them.”Réalisation: Jean-Yves Carrée Lebesque Production: JYCL2000 Vid COUL Fr VFr 26’

D’ABORD MENAGERESLe film se présente comme un grand 24 heures. Plusieurs femmes (et quelques hommes) expliquent les grandeurs et les misères des tâches domestiques non rétribuées. Ce film qui n’offre pas de solutions se veut un certain tableau de la situation au Québec.In Quebec, 24 hours of daily domestic tasks with their moments of satis-faction and misery.

Réalisation - Production: Luce Guilbault 1978 16 COUL Fr VFr 93’

DE QUI DEPEnD QUE L’OPPRESSION DEMEURELes conditions des procès et de la détention des membres de la Fraction Armée Rouge (appelée Bande à Bader) et la récusation de Maître Klaus Croissant comme avocat.The trial and emprisonment of the members of the Bader Gang and the circumstances in which their laywer, Klaus Croissant was made to abandon the case.Réalisation: Pierre-André Boutang - Fred MohrProduction: SATELLITE - TF11975 16 COUL Fr VFr 40’

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Réalisation: François Jacquemain Production: C.I.D.1981 16 COUL Fr VFr 50’

DOUZE fOIS IMPURESCe film présente douze femmes d’âges et de milieux sociaux différents. À travers la diversité des expériences de chacune, ce film tente d’aborder un certain nombre d’aspects de la condition féminine.Through the experiences of twelve women from different social backgrounds,the film examines various aspects of women’s conditions.Réalisation: Mona Fillieres - Anita Perez Production: Films de L’homme1977 16-Vid n&B Fr VFr 45’

DROIT A LA PAROLE (LE)L’expression spontanée en 68. Le joli mai où les étudiants refaisaient le monde et tentaient le dialogue avec les ouvriers.May 1968. The students invent another world and try to communicate with the workers.Réalisation: Michel Andrieu Production: La Lanterne1968 16 n&B Fr VFr 60’

EnERGIES DAnOISESAu Danemark certains gens produisent eux-mêmes l’énergie dont ils ont besoin grâce à des moulins et des capteurs solaires.In Denmark, some people produce their own energy ressources thanks to mills and solar ovens.Réalisation: Per Mannstaedt Production: Flip Film Production1979 16-Vid COUL dAn VFr 50’

EnfAnTS DU GOUVERnEMEnT (LES) En décembre 1971, les élèves du C.E.T. de Plessis-Robinson, collège réservé aux mineures enceintes, agées de 13 à 18 ans se mettent en grève. A travers une série d’interviews, elles parlent de leur situation et de leur lutte.The school of Plessis-Robinson for pregnant girls aged 13-18. In 1971, the students were on strike. They were interviewed about their situation and struggles.Réalisation-Production: Claude Lefevre, Josée Constantin 1974 16 n&B Fr VFr 42’

ENTRAINEMENT DES C.R.S. (L’)Document sur l’entraînement des C.R.S. à la répression anti-manifesta-tion.The police anti- demonstration training.Réalisation-Production: Cinéma Rouge1971 16 COUL Fr VFr 8’

EnVIES DE jUSTICE Sylvie Weil, avocate. Pendant près de dix ans elle a assuré la permanence juridique gratuite de la mairie de Bondy. Longtemps, elle m’a raconté des histoires glanées pendant ces quelques heures destinées à offrir des ébau-ches de solutions à des gens sur le fil du rasoir. Un jour, je l’ai accompa-

DIA YO PREGUnTE (Un )Sur une chanson d’Atahualpa Yupanqui, la religion en Colombie.Religion in Colombia, with music by Atahualpa Yupanqui.Réalisation- Production: Carlos Alvarez1970 16 n&B Es VFr 6’

DIS-MOI COMMEnT TU DAnSESLa danse africaine traditionnelle, symbole de l’intégration de l’homme dans la nature est devenue un produit de consommation touristique et les Africains dansent dans des boîtes de nuit sur une musique “disco”.Traditional African dances which are the symbol of the integration of man in nature have become consumed goods for tourists.Réalisation: Stanislas Choko Production: Creation 91980 16 COUL VFr 20'

DOMInIQUE VOYnET, AU RISQUE DU POUVOIR1993-1998: La trajectoire d’une simple militante qui, après des années de manifestations et de pétitions, passe de l’autre côté de la barrière, du côté du pouvoir. Avec Dominique Voynet et son franc parler, nous entrons de plain-pied dans la pratique quotidienne de ce métier d’équilibriste, entre les pressions des lobbies et celles des militants écolos, entre l’inertie admi-nistrative et l’impatience médiatique, entre son rythme de travail de fou et sa volonté de préserver sa vie privée...1993-1998: How an ordinary militant crosses over to the other side and ta-kes power, after years of demonstrations and petitions. Dominique Voiynet and her direct approach takes us straight to the heart of her daily wor-king life. This work demands the skill of an acrobat: keeping the balance between pressures from the lobbies and the militant ecologists; adminis-trative inertia and the relentlessly impatient media; the frantic rhythm of her working life and her determination to protect her private life.Réalisation: Murielle Szac, Philippe BaronProduction: ISKRA - La Sept ARTE - Vidéo de poche1999 Vid COUL Fr VFr 59’

DOSSIER PLOGOffLes habitants de Plogoff ne veulent pas que la Bretagne déjà laissée pour compte du développement devienne la poubelle de la France par l’im-plantation de centrales nucléaires. Tous les soirs, à l’heure des “vêpres”, ils s’opposent aux C.R.S.The people of Plogoff, a village in Britanny, refuse to let their region be-come the rubbish bin of France with nuclear plants being set up near their homes. Everyday, instead of attending vespers, the country-folk set out to confront the police.

Dominique Voynet...

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fIL ROUGE (LE)Le fil rouge, c’est la parole qui se déroule tout au long de la préparation du 28e congrès du PCF. Parole politique. Espoir, rancœur, désir, doute. Tout commence dans une cellule, à Paris.The red thread, runs from the militant source to the 28 th congress of the French Communist Party in 1994. It winds through hope, rancour, desire and doubt Until it straightens into The Party Line. This is a film about how politics are made. It begins in a Paris cell of the FCPRéalisation: Ginette Lavigne Production: CHAZ – ISKRA1995 Vid COUL Fr VFr 60’-83’

FOND DE L’AIR EST ROUGE (LE) A GRIn WITHOUT A CAT1ère partie: LES MAINS FRAGILES1. Du Viêt-Nam à la mort du Che2. Mai 68 et tout ça2ème partie: LES MAINS COUPEES1. Du printemps de Prague au Programme Commun2. Du Chili à - quoi, au fait ?“On a tendance à croire que la troisième guerre mondiale commencera avec le lancement d’un missile nucléaire. Je pense plutôt qu’elle s’ache-vera ainsi. D’ici-là continueront de se développer les figures d’un jeu com-pliqué, dont le décryptage risque de donner du boulot aux historiens de l’avenir, s’il en reste. C’est un jeu bizarre, dont les règles changent au fur et à mesure de la partie, où la rivalité des super-puissances se métamorphose aussi bien en Sainte-Alliance des riches contre les pauvres qu’en guerre d’élimina-tion sélective des avant-gardes révolutionnaires là où l’usage des bombes mettait en danger les sources de matières premières, qu’en manipulation de ces avant-gardes elles-mêmes pour des buts qui ne sont pas les leurs.Au cours des dix dernières années, un certain nombre d’hommes et de forces (quelquefois plus instinctives qu’organisées) ont tenté de jouer pour leur compte - fut-ce en renversant les pièces. Tous ont échoué sur les terrains qu’ils avaient choisis. C’est quand même leur passage qui a le plus profondément transformé les données politiques de notre temps.Ce film ne prétend qu’à mettre en évidence quelques étapes de cette transforma-tion.” Chris Marker1st part: FRAGILE HANDS1. from Viet-Nam to the Che’s death2. May 1968 and all that2nd part: SEVERED HANDS1. from Spring in Prague to the Common Programme2. from Chile to - to what?Scenes of the third World War 1967-1977Some think the third World War will be set off by a nuclear missile. For me, that’s the way it will end. In the meantime, the figures of an intricate game are developping, a game whose de-coding will give historians of the future - if they are still around - a very hard time. A weird game. Its rules change as the match evolves. To start with, the su-per powers’rivalry transforms itself not only into a Holy Alliance of the Rich against the Poor, but also into a selective coelimination of Revolutionary Vanguards, wherever bombs would endanger sources of raw materials. As well as into the manipulation of these vanguards to pursue goals that are their own.During the last ten years, some groups of forces (often more instinctive than organised) have been trying to play the game themselves - even if they knocked over the pieces. Wherever they tried, they failed. Nevertheless, it’s been their being that has the most profoundly transformed politics in our time. This film intends to show some of the steps of this transformation.Réalisation: Chris Marker Production: ISKRA - DOVIDIS - INA2006 Vid COUL Fr/Es/EnG VFr 180’1993 35-Vid VEnG VALL VEsP VPOr 180’Fernand Deligny

gnée... Quand la première fois, j’ai vu Sylvie si attentive, écouter et tenter d’apporter des débuts de réponse à tous ces gens au bord du gouffre, j’ai compris que ce petit bureau - lieu de rendez-vous des rejetés du système: licenciés, divorcés, expulsés, étrangers - était un lieu idéal pour question-ner notre société, pour dresser un état des lieux du rapport des citoyens à la justice - trop chère, trop lointaine, le plus souvent inaccessible à ceux qui en auraient le plus besoin.Sylvie Weil is a lawyer. For nearly ten years she has been giving legal advice for free, once a week in the Bondy town hall (on the outskirts of Paris). She’s often told me stories about the people she tries to help and their problems involving legal proceedings, people “on the razor’s edge”.One day I went with her. I saw Sylvie alert and attentive, listening and trying to offer these people in distress the beginnings of a solution. This tiny office is a meeting place for people cast out by the system - people on the dole, divorced, expelled, foreigners. And it seemed to me an ideal place for ques-tioning our society and reviewing the citizens’access to the legal system. Legal proceedings are too expensive, impersonal and usually inaccessible to those who need them most.Réalisation: Stéphane Mercurio Production: ISKRA – TV10 Angers - Périfilms1999 Vid COUL Fr VFr 50’(Version 26 minutes ECLATS DE VIE)

fEMME AGRICULTRICE (LA)Les problèmes que peut rencontrer une femme agricultrice: la répartition des tâches, les responsabilités, la famille, les loisirs.The film e esponsibility, family and leisure.Réalisation-Production: BZH 1973 sUP8 COUL Fr VFr 15’

fERnAnD DELIGnY A PROPOS D’UN FILM A FAIRECela fait plus de cinquante ans que Fernand Deligny a commencé son tra-vail dans un hôpital psychiatrique du nord de la France, plus de cinquante ans qu’il a choisi de vivre avec ceux qui ne possèdent pas les armes du langage, ou qui sont même privés de langage.Découvreur d’une pratique, d’une manière d’être avec, qui allait à l’en-contre des habitudes de ceux qui avaient pourtâche de gérer l’autisme, Deligny a toujours pensé que le cinéma était un outil privilégié pour cap-ter ce qu’il en est peut-être du monde sans parole.Fernand Deligny has been working on autism for more than 50 years, in a psychiatric hospital in the North of France. In this film he underlines the power of moving pictures and how useful that form of language can be when one lives with those who are deprived of conventional language.Réalisation: Renaud Victor Production: Bruno Muel - LA SEPT - FR31989 16 COUL Fr VFr 67’

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30Le fond de l'air est rouge

GARDAREM LO LARZACPendant dix ans, le refus obstiné des paysans du plateau du Larzac devant l’extension du camp militaire. “Des moutons, pas des canons”.For ten years, the farmers of the Larzac region have fiercely fought against the extension of the nearby military camp.Réalisation: D. Bloch - Pierre Haudiquet - I. Levy Production: COPRA1974 16 COUL Fr VFr 80’

GOULILI, DIS-MOI MA SOEUR “Les femmes sahraouies racontent l’exil, les tortures, les souvenirs et les difficultés de la vie des réfugiés. Elles sont belles, attachantes... Eduquées par le Front Polisario, attachées aux valeurs de l’islam, veuves, divorcées ou épouses de combattants, elles ont constitué par la force des choses une société de femmes, musulmanes et indépendantes...”“The saharawi women relate their exil, the tortures, their memories and the difficulties of life as refugees. They are beautiful, touching... Educated by the Polisario Front and attached to the values of Islam, they are widows, divorced or married to fighting men. Owing to the force of circumstances, they have built a society of independant muslim women.” L i b é ra t i o n 30/10/1991Réalisation: collectifProduction: ISKRA - PROPPU 1000 OY - TELEVISION ALGERIENNE

- YLE TV2 Helsinki 1991 16-Vid COUL HAs/EsP/Fr VFr VEnG 82’1991 Vid-dVd VFr 60'

GRENADE: SIX MOIS D’UNE REVOLUTIOnAncien leader paysan, Sir Eric Gairy a mené l’île de Grenade à l’indépen-dance. Mais la dégradation de la situation économique, le développe-ment du tourisme de luxe, de la spéculation immobilière et la corruption mènent le pays à la faillite. L’opposition grandit chez les jeunes, le 13 mars 1979 un coup d’état animé par une poignée de militants de “New Jewel” s’empare sans coup férir de la radio et des principales institutions de l’île, Gairy fuit à l’étranger.Sir Eric Gairy led the fight for the independance of the island of Grenada. Howevert, the economic situation deteriorated, corruption and real-estate speculators were leading the country to bankruptcy. On 13 March 1979, a handful of militants from “New Jewel” organised a coup. Gairy fled over-seas.Réalisation: Olivier Landau Production: Production 1081979 16 COUL EnG VFr 48’

GREVE ET OCCUPATIOn D’APOLLONLe chef-d’oeuvre des “Cinegiornali Liberti” italiens. La grève d’un an et l’oc-cupation de l’imprimerie d’Apollon racontée et rejouée par les ouvriers.The workers relate and enact the one-year strike and sit-in at the Apollon printing company.Réalisation: Ugo Gregoretti Production: Cinegiornale - UTF1969 16 n&B iT VFr 60’

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jEAn CAYROL, LAZARE PARMI nOUSDe Jean Cayrol, on a retenu sa collaboration avec Alain Resnais, le com-mentaire de “Nuit et brouillard” et le scénario de “Muriel” ou le temps d’un retour ainsi que son travail d’éditeur aux Editions du Seuil. Ce portrait veut rappeler un travail d’écriture sans équivalent, un romanesque “lazaréen” empreint par l’expérience des camps. Les romans de Cayrol prolongent l’œuvre de Kafka et annoncent, dès la fin des années 40, les expériences du Nouveau Roman.We know Jean Cayrol for his collaboration with Alain Resnais on the commentary for “Nuit et brouillard” and the script for “Muriel”, and also for his work as an editor with the publishing house Le Seuil. This portrait is a reminder of outstanding writing, the “Lazarian’ roma-nesque”, stamped with Cayrol’s experience in the concentration camps. Cayrol’s novels continue Kafka’s work, and presage, in the late 40’s, le nouveau roman.Réalisation: Jean-Luc Alpigiano Jacques LoiseleuxProduction: ISKRA - France 3 - No Film2000 Vid COUL Fr VFr VEnG VEsP 45’

jO TA KECombattants basques, élus, avocats, les représentants de l’expression indépendantiste basque témoignent et dénoncent: déportations, extra-ditions policières, tortures, terrorisme d’état, dispersion des prisonniers, politique du repentir. JO TA KE parle de la résistance de ce peuple en lutte pour sa survie et pour la souveraineté du Pays Basque.JOTAKE speaks to us directly about the Basque people’s resistance and their struggle to survive and gain sovereignty for their country. Freedom figh-ters, lawyers and elected representatives, proponents for independence denounce and bear witness to policies of deportation and extradition, torture, state terrorism, isolation and penitence policies for prisoners.Réalisation: Anne de Galzain

GUERRE CHIMIQUE (LA)Les effets sur la nature et sur les hommes des armes employées par les Etats-Unis au Vietnam.The effects on men and nature, of the weapons used during the Viet-Nam war.Réalisation-Production: Services Cinéma, République

Démocratique Nord Vietnam /GRP Sud Vietnam1967 16 n&B VFr 15’

HERITAGESTrois rescapés d’Auschwitz racontent de quelle façon et dans quelles cir-constances ils ont révélé leur histoire depuis leur retour. Leurs descendants expriment ce qu’ils ont ressenti en la découvrant, en quoi elle a marqué leur identité et ce dont ils se sentent investis. Ainsi se constitue un récit complexe, quelquefois contradictoire, qui met en lumière les effets de la parole et des non-dits sur trois générations, et plus généralement soulève la question de la transmission de l’histoire.Three survivors from Auschwitz relate how and under which circumstances they made their story known since their return. Their descendants express what they felt on discovering their account together with the way in which it left its mark on their identity and what they have the impression of being invested with. Thus a complex and sometimes contradictory narra-tive builds up ; it brings to light the impact of what is said and of what is not said upon three generations. In the end it raises the question of History handed down.Réalisation: Daniel et Pascal Cling Production: Cling Films - France 31996 Vid COUL Fr VFr VEnG 53’

INVITATION (L’)La lutte à l’intérieur des comités de soldats.During their military service in Germany, French soldiers organise “soldiers committees” and want to bring more democracy within the system.Réalisation - Production: Cinéma Rouge1975 16 COUL Fr VFr 12’

jE SUIS RESTÉ VIVAnT !De l’enfance, ils ont le goût du jeu, la clarté du regard, la fraîcheur. De la guerre, ils ont l’expérience de la souffrance, de l’approche de la mort... une maturité impressionnante. Blessés à Sarajevo, ils sont accueillis en France pour guérir. Ils ont entre 6 et 15 ans. Ils prennent la parole, mais aussi l’image. Il y a cette petite caméra qu’ils manient avec un humour corrosif. Il y a ces photos de la guerre, de l’hôpital... qu’ils commentent. Il y a une petite vidéo tournée par l’un des pères dans Sarajevo assiégée. Musulmans, Croates, Serbes, ils témoignent d’une vie qui continue, d’une Bosnie qui s’obstine.From their chilhood they have retained playfulness, keenness of eye, fres-hness and enthusiasm. From the war they’ve learnt suffering and death. They are astonishingly mature. Wounded in Sarajevo, they’ve been wel-comed in France for their recovery. Aged between 6 and 15 they express themselves through words and pictures with a small video camera which they handle with corrosive humour, commenting war photos and hospi-tals. As a testimony of the tragedy the film includes a short vidéo that was filmed by the father of one of the boys back in besieged Sarajevo. Muslims, Croats, Serbs - each gives evidence of an on-going life, of an obstinate Bosnia.Réalisation: Emmanuel Audrain Production: ISKRA1994 Vid COUL YU/Fr VFr 50’

Je suis resté vivant !

Jean Cayrol…

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Production: L’importun - ISKRA – Périfilms1999 Vid COUL EUs/Fr VFr 59’

jOInT fRAnCAIS (LE)Les travailleurs en grève trouvent de nouvelles formes de lutte. Le per-sonnel féminin démontre sa combativité. Le Joint Français a précédé et préparé LIP.The workers on strike look for new forms of industrial action and women are not the least active in the process.Réalisation - Production: Cinéma Rouge1972 16 n&B Fr VFr 26’

jOURS DE GRÈVE À PARIS-nORDEn décembre 1995, il y avait des grèves. Sept ans ont passé. Les jours de décembre se sont éloignés à toute vitesse, point brillant au fond de quel tunnel ? En décembre 1995, nous avons rencontré six cheminots en grève. Cinq jours et trois nuits plus ou moins longues, nous les avons filmés à l’Antenne Traction de Paris-Nord, sur les voies, les quais, dans le poste de contrôle occupé, et d’un dépôt à l’autre par les rueDecember 1995 was a time of strikes. The seven years since then have raced by and those December days seem an age away now: a pinprick of light at the end of which dark tunnel? In December 1995 we met six railwaymen on strike. We filmed them at the engine and driver section of Paris Nord for five days and three long nights, on the tracks and the platforms, in an occupied checkpoint, and on the street between two sheds.Réalisation: Jean-Louis Comolli Ginette LavigneProduction: INA - ISKRA - TCC2003 Vid COUL Fr VF 90'

jUSTInEJustine est une paysanne de 82 ans. Elle n’a toujours connu que la « culture » : le travail des champs et l’élevage des vaches. Justine était ma voisine lorsque j’avais entre 6 et 13 ans. En retournant la voir aujourd’hui, j’explore la nature de notre relation au regard du demi-siècle qui nous sépare. Justine is a 82 year old farmer. She has only known farm work: working the land and breeding cows. Justine was my neighbour when I was 6 to 13. As I pay her a visit today, I explore the nature of our relationship, given our 50 years age difference.Justine is a country woman aged 82. She has always been involved in agriculture: working in the fields and breeding

cattle. Justine was my neighbour when I was 6 to 13 years old. Today, I pay her a visit and I explore the nature of our relationship as half a century stands between us.Réalisation, Montage : Yannick CoutheronProduction : ISKRA-Images Plus2005 Vid-dVd COUL Fr VFr 48'

LETTRE A MOn AMI POL CEBEOù le ruban d’une autoroute se met à enregistrer les pensées. A motorway records the thoughts of the motorists.Réalisation: Michel DesroisProduction: SLON - ISKRA1971 16-Vid COUL Fr VFr 17’

LIGnARDS (LES)Les conditions de travail des poseurs de câbles téléphoniques dans les égouts.The working conditions of Telecom agents in charge of laying cables in the sewers.Réalisation: Travailleurs Des Lignes PTTProduction: ISKRA1975 16 COUL Fr VFr 20’

LIVRE D’HISTOIRE (LE)Ces six films sur l’histoire mondiale sont destinés aux enfants à partir de la fin du primaire. Ils traitent de l’évolution des rapports de classe et de pou-voir, du Moyen Age à nos jours. Non pas par une analyse événementielle mais en décrivant la lente évolution de l’économie dominante, modelant l’histoire mondiale. Cette matière bien sérieuse est traitée sous forme de dessins animés, mêlant gravures, dessins et photos d’époque.These six films on world history target children starting secondary educa-tion. They describe the slow evolution of the current economy. Although quite serious, the subject is dealt with through animated cartoons, drawings and original documents.UNE LUMIERE QUI TREMBLOTE DANS LES TENEBRESLa période pré-capitaliste. Le féodalisme. L’apparition des marchands.Feudalism and the emergence of merchants.A L’AUBE ON DEFIE TOUS LES DANGERSLes grandes explorations montrées sous leur vrai jour: cupidité et mas-sacre.The great world explorations: beyond adventure, greed and slaughter.L’AVENIR EST PLEIN DE PROMESSES... POUR CERTAINSDisparition du féodalisme sous la pression des marchands. Apparition de l’état centralisé: La monarchie absolue.Centralised state and monarchy.SANGLANTS PREPARATIFSInstitutionnalisation de l’esclavage, source de main-d’œuvre à bon mar-ché: le commerce triangulaire.Slavery as a source of cheap labour: triangular trade.LA SYMPHONIE TRIOMPHANTELe triomphe du capitalisme. Fin du pouvoir terrien et exode rural vers les cités industrielles. Écrasement du petit capitalisme.The triumph of capitalism and the rural exodus to the industrial and urban areas.SOLUTIONS DE RECHANGELa crise de surproduction. Apparition de la conscience de classe chez les ouvriers. Passage du colonialisme à l’impérialisme. Le capitalisme s’étend et se porte bien.Overproduction, class awareness and imperialism.Réalisation - Production: Li Hastrup - Jan Vistrup1972 16-Vid COUL dAn VFr 6 x 20’

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LOIn DE BEYROUTHPendant la guerre à Beyrouth, l’atelier du peintre Samir Khaddaje est devenu inaccessible, sous les décombres. À la fin du conflit, long de seize années, Samir Khaddaje décide de partir. LOIN DE BEYROUTH est un hommage à cet homme en colère qui poursuit son œuvre, loin de chez lui, hanté, sans doute, par le souvenir d’images de destruction. À partir de photographies du désastre, d’images réelles ou inventées ; LOIN DE BEYROUTH est un film sans paroles, sur l’acte créateur en apparence dérisoire, mais ô combien vital pour lutter contre l’oubli d’une guerre déjà reléguée aux archives télévisuelles par d’autres conflits.During the Lebanese war, the Beirut painter Samir Khaddaje’s studio be-came inaccessible, burried in ruins. After 16 long years, at the end of the conflict, Samir Kaddaje decides to leave. FAR FROM BEIRUT is a token of respect for this angry man, who continues his work, far from home, clearly obsessed by memories of destructive visions. From stills of the disaster, real images and invented ones, FAR FROM BEIRUT is a film with no word on the creative act. Apparently derisive; however vital to fight oblivion of a war already relegated by other conflicts as television archives.Réalisation: Jules César Muracciole Production: JCM1993 Vid n&B mUET VFr VEnG 26’

LORRAINE COEUR D’ACIERLa CGT crée une radio libre “pirate”. Les habitants y parlent de leur vie, d’autres annoncent leurs actions syndicales, d’autres encore parlent du passé de la Lorraine, certains des manifestations à venir... Et forment une radio vivante dans la Lorraine qui meurt.A union starts broadcasting illegally. On that radio station, the people of the Lorraine region speak about their lives, their industrial actions, of the past and of what is to come. A living radio in a dying region.Réalisation: Alban Poirier - Jean Serres Production: Films du Rhinocéros1980 16-Vid COUL Fr VFr 90’

MACHETTE ET LE MARTEAU (LA)Le prolétariat agricole et industriel guadeloupéen en lutte contre les monopoles étrangers.Farm and industrial workers in Guadeloupe (French West Indies) fight against foreign monopolistic groups.Réalisation: Gaby Glissant Production: ISKRA1975 16 COUL CrEO/Fr VFr 70’

MAïS VERTLes paysans portugais au temps de la campagne de dynamisation cultu-relle du M.F.A. (Mouvement des Forces Armées). “Il ne s’agissait pas pour nous de faire un film pour une organisation politique, mais de communi-quer une série d’expériences importantes et de contribuer à l’ouverture d’un débat sur le Portugal.”Portuguese farmers during the cultural campaign of the Armed Forces Movement.Réalisation: Sornaga - Zelenka Production: CREPAC - ISKRA1975 16 n&B POr VPOr 59'

MATOLALa destruction de Matola dans la banlieue de Maputo après l’attaque aérienne par les forces sud-africaines.The destruction of Maputo’s suburb Matola after the air raid by South

African forces.Réalisation – Production: l’Institut National de Cinéma du Mozambique1975 16 n&B POr VFr 59’

MAYAnTEUn regard simple et direct sur la vie d’un village africain et plus particuliè-rement sur l’éducation des enfants.A simple and direct look at life in an African village, mainly on the children’s schooling and education.Réalisation: Dominique Greusard Production: Greusard - ISKRA1983 16-Vid COUL VFr 13’

MEMOIRE DES ILESTANTE MELANIELe visage rehaussé d’une coiffe blanche, Mélanie, 84 ans. Des enfants, qui naissaient dans les choux, à l’école “du diable”. Mélanie ne veut rien oublier de ce qui fait sa vie.Mélanie, 84 years old recalls the joys and tragedies of her life, a marriage of love with a tuna fisherman, the loss of two children. A poignant tribute to those who have devoted their life to the sea, to their “grounded” families, to life.

RAYMOND TARAUD “Mon bateau je lui parlais” 93 ans, il parle de sa vie sur la mer comme pêcheur - du travail de mousse à l’age de 12 ans - devenant patron et propriétaire de son bateau beaucoup plus tard.He tells of his life as a fisherman, from the age of 12 as a ship’s boy to maturity. Raymond enjoys every aspect of his life and speaks lovingly of his family and friends.

ARMAND FECHANT “J’aurais fait la pêche en fraude”Il parle de son métier, de la petite pêche côtière après une jeunesse comme pêcheur a la langouste près des cotes de la Mauritanie. La maladie l’a éloigné de la mer pendant plusieurs années. Quand il peut retourner en mer, il se fait “ligneur” à Belle-Île.He speaks of his craft as an independant fishman. He is now retired but his son has learned the traditional fishing methods from him, as well as respect for the sea.Realisation: Emmanuel Audrain Production: ISKRA - INA - I.C.B - France 31989 Vid COUL Fr VFr 3 x 52’ 6 x 26’

Loin de Beyrouth

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METS PAS TES DOIGTS DAnS TOn nEZ, ILS SOnT RADIOACTIfSOn peut toujours se dire que le nucléaire assure l’indépendance de la France. Mais dans ce cas l’installation des centrales par des trusts améri-cains déguisés en sociétés belges ne semble pas la meilleure solution.On peut aussi se dire qu’on en a fini avec les pays producteurs de pétrole. C’est vrai, puisque la France dépendra désormais des pays producteurs d’uranium...On peut encore se dire que lorsque la nature sera détruite, nous n’aurons plus à sortir nous promener, et nous pourrons passer notre vie tranquille-ment chez nous, devant la télé, en espérant que les mutations biologiques nous favoriseront de trois bras, pour jouer plus vite à la belote, et voudront bien nous épargner du cancer, de la leucémie, etc... Solution miracle en somme.Nuclear power may well ensure France independance. Then why are the nuclear plants set up by American trusts disguised as Belgian companies? It is true that we no monger need oil exporting countries In fact, we have to deal with uranium exporting nations. And when we have destroyed nature, we can always stay at home and watch TV, that is, if genetic muta-tions allow us to play with the remote control box...Réalisation: Comité contre le nucléaire de Montelimar Production: ISKRA1975 16 COUL Fr VFr 13’

MICKEY AU VIET-nAMDessin animé: Mickey s’engage....Cartoon: Mickey joins the Army and is sent to Viet-Nam...? 16-Vid n&B mUET VEnG 3’.

MOnDE PLUS PROPRE (Un)En janvier 1998, les grévistes de la COMATEC, compagnie de nettoyage du métro parisien, filiale de Vivendi, revendiquent l’embauche du personnel intérimaire, une augmentation des salaires et l’amélioration générale des conditions de travail qui ne cessent de se dégrader. Après 20 ans de net-toyage, certains ne gagnent encore que le SMIC. La COMATEC utilisera tous les moyens pour casser cette grève. Après leur assignation en justice, les ouvriers-nettoyeurs rencontrent leur avocate…In January 1998, strikers from a subsidiary of Vivendi, Comatec, charged with cleaning the metro, claimed a signing-on of temporary workforce, a rise in salaries, and better working conditions. Some of the workers, af-ter 20 years in the firm, are still on minimum wages. Comatec tried by all means to break the strike. After the serving of a writ, the workers meet their lawyer.Réalisation: Jérémie Reichenbach Production: Les Films du Monstre - ISKRA2000 Vid COUL Fr/WLF/ArB VFr 29’

MOnOPOLYCe film se promène de Montréal à Paris dans le sillage des grands promo-teurs destructeurs des vieux quartiers. Il se compose de nombreux témoi-gnages d’habitants de quartiers en cours de rénovation et de personnes en instance d’expulsion.From Montreal to Paris, the scars left by real estate developers, the des-truction of old quarters.Réalisation: Stanislas Choko Production: ISKRA1977 16-Vid COUL Fr VFr 50’

MORT D’UN HOMME-SANDwICHDocumentaire critique sur le monde du cyclisme belge, autour du scan-

dale créé par la mort du coureur Jean-Pierre Monseré. Robbe de Hert passe à la moulinette le milieu du cyclisme professionnel (à l’époque le cyclisme professionnel est dominé par la Belgique) et celui du monde politique et des affaires...Réalisation : Robbe De HertProduction : Fugitive cinéma1971-72 16mm n&B FLAmAnd VFr 33'

MURS ET LA PAROLES (LES) Un historique et un bilan de dix ans d’activité de l’université de Vincennes devenu l'Université de Saint-Denis.The film deals with the activities of Vincennes University which existed for 10 years before it was destroyed.Réalisation: Patrick Bories, F. Blusseau, Philippe Hochart Production: Collectif Vincennes – ISKRA1982 16-Vid n&B Fr VFr 94’

MUSIQUES DU MOZAMBIQUEFilm musical tourné pendant le Festival National de musique tradition-nelle en 1981 à Maputo.A musical film shot during the Maputo National Festival of traditional music.Réalisation - Production: Institut National de Cinéma du Mozambique1981 - 16 Vid COUL POr VFr 80’

MWE BAnA BAnDILa musique africaine a eu une influence immense sur la musique populaire des pays occidentaux. Mwe Bana Bandi amène les spectateurs européens aux racines de cette influence. La relation profonde de la musique afri-caine avec la vie quotidienne est toujours la même depuis des centaines d’années. Durant les soirées, les enfants se rassemblent pour chanter et danser. Ils expliquent volontiers aux étrangers: “ceci est notre disco”.African music has deeply influenced western music. This is particularly true today. The film shows the meaningful relationship between music and daily life in Africa. At night, the children get together to dance and sing. “This is our disco” they say.Réalisation: Kristiina Tuura - Païvi Takala Production: PROPPU 10001988 Vid COUL BEmBA VFr 29’

nARITA: LE PRInTEMPS DE LA GRAnDE OffEnSIVE Avec les paysans de Narita (Japon), les ouvriers et les étudiants luttent pour empêcher l’ouverture de l’aéroport: le 25 mars 1978 ils détruisent la tour de contrôle.In Japan, Narita farmers, workers and students’fight against the opening of the new airport. On March 25, 1978 they destroy the control tower.Réalisation: Collectif Japonais1978 sUP8 COUL JP VFr 36’

nICARAGUA APRES SOMOZA (LE)Après la victoire des Sandinistes, regards sur le Nicaragua libéré.Nicaragua after the Sandinists’victory.Réalisation: Sylvie Dreyfus Production: Orchidees1980 16-Vid COUL Es VFr 26’

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nOUVELLE SOCIETEEn 1969, à la suite de la réalisation du film A Bientot J’espere, un groupe d’ouvriers-cinéastes s’est constitué à Besançon qui prit le nom de Groupe Medvedkine ,en référence au cinéaste soviétique animateur du ciné-train. Pour leur premier film Classe de Lutte, ils furent assistés par des techni-ciens professionnels du groupe SLON. Mais par la suite, les différents films qu’ils produisirent furent pris en main par eux, tant au point de vue technique qu’au point de vue réalisation.Parmi ces films, la série Nouvelle Société, dont le titre fait référence à une dénomination pédagogique de Jacques Chaban-Delmas, alors Premier Ministre.In 1969, further to the making of “A Bientot J’espere”, a group of workers-directors was created in Besançon: the Medvedkine Group, after the name of the Russian director. In the beginning, they were assisted by SLON’s pro-fessional technicians but later they directed their films independantly, as for instance the series “Nouvelle Societe”

nOUVELLE SOCIETE n°5Les conditions de travail dans l’horlogerie Kelton-Timex: les ouvrières tra-vaillant comme des marionnettes, les évanouissements, les accidents et en guise de prime de la “Nouvelle Société”, Sylvie Vartan venant chanter à l’atelier...The working conditions at Kelton-Timex watch-making factory.Réalisation: Groupe Medvedkine de Besançon Production: SLON – ISKRA1969 16-Vid n&B Fr VFr 8’

nOUVELLE SOCIETE n°6Une petite fille dont la mère travaille à la biscuiterie Bulher et le père est routier, raconte sa vie. Une vie familiale désagrégée par le travail. Le monde des travailleurs vu à travers les yeux de leurs enfants.A little girl talks about her life: her mother works in a biscuit-making factory and her father is a truck-driver. Working-class life seen through a child’s eyes.Réalisation: Groupe Medvedkine de Besançon Production: SLON - ISKRA1969 16-Vid n&B Fr VFr 9’

nOUVELLE SOCIETE n°7Dans une usine de contacteurs électroniques, les conséquences sur la vie des ouvriers, de la pression des grandes entreprises sur les petites: les cadences s’accélèrent, la tension monte, les accidents deviennent plus fréquents et plus graves: un ouvrier perd sa main dans une presse.The pressure of bigger companies on smaller ones and the consequences for the workers: faster production rates, more accidents...Réalisation: Groupe Medvedkine de Besançon Production: SLON - ISKRA1970 16-Vid n&B Fr VFr 11’

nOUVELLE SOCIETE n°8Film réalisé par les ouvriers immigrés de l’usine Penarroya à Saint-Denis pendant la première grande grève de travailleurs immigrés. Images de la grève et des conditions de vie et de travail des grévistes.The immigrant workers at the Penarroya plant film their first major strike and show their living and working conditions.Réalisation: collectif Production: SLON - ISKRA1970 16 n&B Fr VFr 12’

ON VOUS PARLE D’AMERIQUE LATInE: LE MESSAGE DU CHEC’était en 1967. Fidel Castro lit à la tribune de la Tricontinentale un mes-sage de Che Guevara qui fait sensation aussi bien auprès des mouvements révolutionnaires, qu’auprès de ceux qui s’y opposent. Ce film a été interdit totalement à l’exportation par le Centre du Cinéma Français en 1968. Voici comment Georges Gorse, alors Ministre de l’Information justifiait cette interdiction: “ La commission propose une mesure d’interdiction totale, considérant que cette production constitue un appel à la révolution et à la guerre dans un nombre considérable de pays, et met en cause l’O.N.U. et d’autres organisations internationales.” “Créer deux, trois, de nombreux Vietnam “, disait le message du Che.In 1967, Che Guevara’s message read by Fidel Castro. In 1968, this film was banned by the Centre du Cinéma Français and could not be exported as it

Nouvelle société

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was considered by the officials as a call to arms and revolution, questio-ning the role of U.N.O. and other international organisations.Réalisation-Production: Paul Bourron, D.Ollivier, Michel Rigazzi1968 16-Vid n&B Es VFr 30’

On VOUS PARLE DE fLInSLes témoins du procès de Meulan (où les fichiers d’une mairie furent bou-leversés pour dénoncer les trafics qui s’y perpétraient au détriment des immigrés) dénoncent l’exploitation des immigrés, les trafics à l’embauche et la vente des cartes de travail.During the Meulan trial, witnesses testify to the exploitation of immi-grants, the sale of work permits and shady conditions of employment.Réalisation: Guy Devart Production: SLON - ISKRA1970 16-Vid n&B Fr VFr 30’

On VOUS PARLE DE PARIS: MASPERO. LES MOTS OnT Un SEnS“Un éditeur, ça se définit par son catalogue”.Dans ce film, François Maspéro, Fanchita Maspéro et leurs collaborateurs, parlent de leur maison d’édition, des livres qu’ils fabriquent et de la manière dont ils conçoivent leur travail.“A publisher is what his catalogue is.” In this film, François MASPéRO, Fanchita MASPéRO and fellow-workers talk about their publishing com-pany, the books they make and discuss the nature of their work.Réalisation: Chris Marker Production: SLON - ISKRA1970 16-Vid n&B Fr VFr 20’

On VOUS PARLE DE PRAGUE: LE DEUXIEME PROCES D’ARTUR LOnDOnSur le plateau du tournage de “L’AVEU”, les interviews d’Artur London, Jorge Semprun, Costa-Gavras, Yves Montand, Simone Signoret et de tech-niciens du film.During the shooting of “L’AVEU”, the interviews of Artur London, Jorge Semprun, Costa-Gavras, Yves Montand, Simone Signoret and the techni-cians of the film unit.Réalisation: Chris Marker Production: SLON - ISKRA1971 16-Vid n&B Fr VFr 30’

On vous parle du Chili

On VOUS PARLE DU BRESIL: CARLOS MARIGHELALe 4 novembre 1969, Carlos MARIGHELA est attiré dans une embuscade et tombe sous les balles de 80 policiers armés de revolvers et de mitraillettes. La dictature le considérait comme l’ennemi public N°1 et espérait en l’as-sassinant en finir avec la guérilla urbaine très active alors au Brésil.Ce film fait un an après sa mort, retrace à travers le témoignage de ses camarades de lutte et de ses amis, la vie et l’histoire politique de Carlos MARIGHELA.On 4 November 1969, Carlos MARIGHELA was killed by the Brazilian police. The dictatorship was hoping that it was thus getting rid of the then very active guerilla. This film was made one year after Marighela’s death and it retraces his life and battles.Réalisation: Chris Marker Production: SLON - ISKRA1970 16-Vid n&B Es VFr 17’

On VOUS PARLE DU BRESIL: TORTURESLe 4 septembre 1969, un groupe de révolutionnaires brésiliens enlève l’ambassadeur des Etats-Unis. En échange de sa libération, ils demandent que les autorités brésiliennes publient un manifeste qu’ils fournissent, et libèrent 15 prisonniers politiques dont ils donnent la liste. À leur arrivée à Cuba, après leur libération, ces 15 prisonniers qui ont ainsi échappé à la torture et probablement à la mort, témoigneront de ce qu’ils ont vu et vécu dans les prisons brésiliennes.On 4 September 1969, a group of Brazilian revolutionaries kidnapped the US ambassador. In exchange for his liberation, they wanted the Brazilian government to publish their manifesto and also to release 15 political prisoners. The latter testify to what they have seen and been through in Brazilian jails.Réalisation: Chris Marker Production: SLON - ISKRA1969 16-Vid n&B Es VFr 20’

On VOUS PARLE DU CHILIInterview de Salvador Allende par Régis Debray.Salvador Allende: “Je crois que la bourgeoisie part d’une erreur, qui fait de l’homme le facteur essentiel dans un processus social. Nous, nous savons que c’est le peuple, que ce sont les masses. Ce qui n’empêche pas qu’un homme peut avoir une influence déterminée à un moment donné. (...) Pour le Chili, bon, s’ils m’assassinent, le peuple suivra sa route. Avec la différence que les choses seront plus dures, plus violentes. Parce que pour le peuple ce sera une leçon très claire, très objective: que ces gens-là ne reculent devant rien.”

On vous parle de Prague

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d’un phénomène musical sans équivalent: les STEELBANDS. Gigantesques orchestres de plus de trois cents instruments, qui sont exclusivement constitués de bidons de pétrole appelés “pan”. Ils sont transformés en peti-tes merveilles d’ingéniosité musicale aux sonorités limpides, capables à l’occasion d’aborder les symphonies. Au moment du Carnaval, ces groupes envahissent les villes pour se livrer une lutte acharnée. Fabrication d’ins-truments, interviews avec les compositeurs-arrangeurs. Au Panorama, compétition annuelle entre les orchestres qui, dans une furie de virtuosité, font vibrer quatre à cinq cents bidons à la fois devant des foules en délire.The STEELBANDS in Trinidad are huge orchestras, with up to 300 instru-ments which are solely composed of petrol drums called “pans”. The musi-cians manage to obtain the most magical sounds and can even tackle sym-phonic music with them. During the Carnival, the musical bands flood the streets and wage fierce competition with one another. The film shows how the instruments are made and interviews the composers and arrangers. It also shows the great yearly contest in which 400 to 500 drums vibrate in front of delirious crowds.Réalisation: Daniel Verba Et Jean-Jacques Mrejen Production: ISKRA - La Sept – Unesco - CNRS1987 Vid COUL EnG VEnG VF 50’

PARCELLE (LA)En mai 1970, à Avessac, en Loire-Atlantique, le C.D.J.A. et la F.N.S.E.A. deux syndicats d’exploitants agricoles décident d’engager une action de masse. Il s’agit de faire signer un bail de location de terre à un fermier propriétaire qui cumule les professions et les sols souvent non cultivés. Le bénéficiaire est un fermier, qui avec 17 hectares ne possède pas la surface de référence minimum pour prétendre aux prêts d’installation dont il a besoin. C’est le film de cette exemplaire journée, illustrant l’action syndicale en milieu paysan.This film shows how two farmers’unions decide to start mass action to obtain a land lease from a landowner, thus enabling the tenant to obtain loans to set up farming facilities.Réalisation: Jacques Loiseleux Production: CREPAC - SLON - ISKRA1969 16-Vid n&B Fr VFr 20’

PAUL jACOBS ET LE GAnG DU nUCLEAIREDans les années 50, au Nevada, le gouvernement américain effectua une série d’essais de bombes atomiques. Ces essais furent réalisés dans des conditions de sécurité pour le moins douteuses à l’égard de la population des environs et pour les soldats qui, dans le cadre d’une préparation à une guerre nucléaire, participèrent à ces opérations avec une protection phy-sique minimale. Vingt-cinq ans plus tard, de nombreux cas de cancer, et notamment de leucémie, se déclarèrent parmi les personnes qui avaient

Salvador Allende’s interview by Regis DebraySalvador Allende: “I think that the bourgeoisie starts with the wrong pre-mise: that man is the basic factor in the social process. We know instead that the people and the masses are the key element. Still, one man can have a particular inluence at a given time.. As for Chile, well, if they kill me, the people will go on. The difference is that things will be tougher, more violent. For the Chilian people, the lesson will be clear: the bourgeoisie is ruthless.”Réalisation: Miguel Littin - Chris Marker Production: SLON - ISKRA1973 16-Vid n&B Es VFr 16’

ORDRE REGNE A SIMCAVILLE (L’)Tourné en mai 1968, ce film rassemble des documents réunis par un groupe de cinéastes et d’ouvriers pour illustrer les conditions de vie et de travail dans une grande usine française de construction automobile.The film gathers documents showing living and working conditions in a big French auto plant in May 1968.Réalisation: Catherine Moulin, Jean-François ComteProduction: SLON - ISKRA1968 16-Vid n&B Fr VFr 31’

OUVRIERES DE fURnOnDans le Languedoc, des ouvrières en lutte contre leur patron qui refuse la formation d’un syndicat dans son usine de confection.In Languedoc (south of France), women start industrial action against their boss who refuses the presence of a union in his clothing factory.Réalisation: Michel Gayraud Production: CINOC FILMS1977 sUP8 mAG COUL Fr VFr 50’

P.L.MLa grève des postiers de novembre 1974 qui dura deux mois. Avec les auxi-liaires du centre de tri de la gare de Lyon.The November1974 postal strike that lasted 2 months.Réalisation: M.T. Antoine, J.M. Illionnet , Jean-Marc Pillas Production: ISKRA1974 16 n&B Fr VFr 20’

PAn In “A” MInOR STEELBAnDS DE TRInIDADTrinidad présente l’originalité d’avoir bâti son identité culturelle autour

L'ordre règne à Simcaville

Paul Jacob

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été exposées aux radiations. Des témoignages de ces personnes ou de leurs familles permettent de mesurer l’incurie du gouvernement et de la Commission à l’Energie Atomique, plus soucieux de dissimuler les traces de leur incompétence que d’en réparer les effets néfastes. C’est aussi un film sur Paul Jacobs, militant et journaliste, un des premiers à dénoncer ce scandale. Paul Jacobs est mort en janvier 1978, d’une forme rare de cancer, sans doute contracté alors qu’il enquêtait sur ce sujet en 1957.In the 50s in Nevada, the US Administration proceeded to a series of atomic bomb tests. Those were achieved under minimal safety conditions for the neighbouring population as well as for the soldiers who participated in the operation. Some twenty years later, numerous cases of cancer and no-tably leukaemia affected the people who had been exposed to radio-active fall-outs. Some of these people and members of their family testify to the incompetence of the Administration and the Atomic Energy Commission. The film is also a tribute to director Paul Jacobs who was one of the first to denounce that scandal and who investigated the matter on location. He died of cancer in 1978.Réalisation: Jack Willis - Saul Landau Production: Jack Willis - New Time Film1979 16-Vid COUL EnG VFr 60’

PIERRE DAURAPierre Daura (1896-1976) a partagé sa vie entre la Catalogne, la France et les Etats-Unis. Son œuvre - un temps constructiviste, souvent figurative - témoigne et s’enrichit des bouleversements d’une vie engagée qui épouse l’Histoire du siècle.Pierre Daura (1896-1976) divided his life between Catalonia, France and the United States. His art - at times abstract, more often figurative - reflects and is enriched by the joys and sorrows of a life of active comitment in historic events of his century.Réalisation: Agnès de Sacy Production: Martha R. Daura1997 Vid COUL VFr VEnG VEs VCAT 26’

PLAIn PAInT In DAYLIGHT B. PARUSIC, LE PEInTRE LYRIQUEPortrait d’une peinture et de son peintre. Entre son exposition au Novotel Paris-les-Halles et son atelier à Ormoy (Essonne), les traces d’une enfance vécue à Belgrade et les blessures d’une guerre qui fait saigner les cœurs par delà les frontières. B. Parusic Boja est né le 06.06.1939 dans un ex-pays quelque part dans les Balkans. Français. Vit entre Paris et Ormoy (Essonne).Motion portrait of a painter through his painting. Between his exhibition at Novotel, Paris-les-Halles and his studio at Ormoy, are the traces of a chil-hood in Belgrade and the pain of a distant war. B. Parusic Boja was born on June the 6th 1939 in a former country somewhere in the Balkans. As a French citizen, he now lives between Paris and Ormoy.Réalisation: Martin Hardouin DuparcProduction: B. Parusic - MHD - ISKRA1995 Vid COUL Fr VFr 15’’

PLUTÔT LA VIE“Je lui ai dit:”Myriam, raconte-moi une histoire”.Elle en avait les larmes aux yeux. Raconter des histoires, c’est précisément ce qu’elle aime. Elle s’appelle Myriam Mallié. Elle est une de nos meilleures conteuses. Et elle m’a parlé de Gilgamesh, “l’homme qui ne voulait pas mourir”, qui est allé “au delà du bout du monde” pour rencontrer Utanapishti, le héros du Déluge, et obtenir de lui le secret de la vie sans fin. Je l’écoutais, yeux ronds et toute ouïe, et j’ai eu envie de faire partager quelques uns de ces moments-là, mais surtout, au-delà, de chercher ce que sont le travail de conteuse et l’acte de raconter, car elle m’avait ouvert les portes d’un bien étrange domaine…

“I asked her: “Myriam, tell me a story”. She had tears in her eyes. Telling stories is precisely what she loves doing. She is called Myriam Mallié and is one of our best story-tellers. She started telling me about Gilgamesh, “the man who wouldn’t die” and about his jour-ney to the edge of the world in order to meet Utanapishti, the hero of the Deluge, and obtain from him the secret of never ending life. I was listening with ears and eyes wide open and I wanted to share some of these moments and above all search what it really means to be a story-teller, for she had led me to the doors of a strange country…Réalisation : Monique QuintartProduction : Le P'tit ciné - CVB - GSARA1998 Vid COUL Fr VF 72'

POSTE A LA COURnEUVE (UnE)À la poste, les habitants des 4000 à La Courneuve attendent leurs allo-cations. L’argent circule, l’argent manque. Les jeunes postiers, salariés ordinaires, reçoivent de plein fouet le choc de la pauvreté de l’autre.A post-office in a deprived Parisian suburb, La Courneuve. The locals queue up for their benefits. Money changes hands but money is scarce. The young workers in the post-office are shocked by the depth of poverty they come face to face with.Réalisation: Dominique Cabrera, écrit avec Suzanne Rozenberg Production: ISKRA - Planete Cable - Peripherie1994 35-Vid-dVd COUL Fr VFr VEnG 54’

POUMONS NOIRS, VENTRES D’ORCe film a été réalisé en collaboration avec des mineurs du bassin de Valenciennes. Les conditions de production engendrent des accidents de travail et la silicose.With the miners of the Valenciennes mining basin, the film shows how mining conditions lead to industrial injuries and disease.Réalisation: Eric PitardProduction: ISKRA1973 16 COUL Fr VFr 30’

POUR LES PALESTInIEnS UnE ISRAELIEnnE TEMOIGnEBoudé aussi bien par les Palestiniens que par les Israéliens lors de sa sor-tie, voici un film qui défend une solution politique et une reconnaissance mutuelle des droits réciproques afin d’arriver à un règlement du conflit.This film proves that only a political solution and mutual recognition of reciprocal rights could settle the long-standing conflict.Réalisation: Edna Politi Production: DFFB - Edna Politi1974 16 n&B VFr 90’

Une poste à la Courneuve

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POUR UnE POIGnEE DE GROS SEL Au début de 1975 on assiste de toute part en France à la volonté délibérée de créer un climat de peur et de violence. Même un maire de tendance socialiste crée une milice et déclare: “les jeunes, il faudrait les enfermer dans des camps de travaux forcés.”Early in 1975, an atmosphere of fear and violence was permeating the country. Security militias were created even in socialist towns.Réalisation: Michel Kaptur Production: Gavroche - ISKRA1976 16-Vid n&B Fr VFr 30’

POURRAIT MIEUX fAIREL’école et ses contraintes. Les élèves d’un CES. Leurs parents et leurs pro-fesseurs parlent.Pupils, parents and teachers speak of the school constraints.Réalisation: P. Bernard - D.Voisin Production: ACTE1976 sUP8 mAG COUL Fr VFr 30’

PREMIERE AnnEE (LA )La première année du gouvernement de l’Union Populaire au Chili. “Je voudrais qu’on fasse réalisé tout ça, et qu’on l’envoie à Nixon .” (Fidel Castro au Chili)The first year of the People’s Union Government in Chili “I would like to have a film about all this and send it to Nixon” (Fidel Castro in Chili)Réalisation-Production: Patricio Guzman 1970 16-Vid n&B Es VFr 90’

QUELLE BELLE EPOQUE1900, la Belle Epoque. Paris, centre du monde. Nul n’est célèbre s’il n’y est consacré. Rien ne se fait qui n’y aboutisse. De l’industrie automobile à la peinture. Mais 1900, c’est aussi la montée du mouvement ouvrier, les grè-ves, la répression, un gouvernement en crise quasi-permanente, les scan-dales politiques. 1900, c’est enfin l’aube de la première guerre mondiale.1900: la Belle Epoque. Paris is the capital of the world and the arts. It is also the year of the rise of the workers’union, strikes and political scandals, not very long before the outbreak of World War.Réalisation: Stanislas Choko Production: ISKRA1980 16-Vid COUL Fr VFr 10’ 35 VEnG 10'

REfUGIES nEGRO-MAURITAnIEnS AU SEnEGALLes réfugiés des campements au bord du fleuve qui sépare la Mauritanie du Sénégal racontent leur calvaire depuis avril 1989 - questions de races, d’ethnies, de religion, d’idéologies et bien sûr d’économie...The refugees who camp on the riverside between Mauritania and Senegal talk about their dreadful living conditions since April 1989. They raise ra-cial, ethnic, religious and economic issues.Réalisation - Production: Anne Pascal 1990 Vid COUL VFr 23’

REjAnE DAnS LA TOURRéjane fait le ménage dans une tour au Val Fourré.En l’écoutant, en regardant ses gestes et en suivant ses pas, on voit ce que c’est qu’être aujourd’hui une femme de quarante-cinq ans sur un fil! Equilibriste fragile entre sa folie et le charme profondément présent de sa personnalité, entre l’exclusion de la pauvreté et du chômage et la fierté ouvrière du travail bien fait et de l’appartenance à une communauté sociale. Film d’aujourd’hui où Réjane, presque perdue, sourit et s’éloigne en dansant. Y a pas de problèmes!”. Et notre cœur se serre d’être aussi pro-che et loin d’elle.Rejane is a cleaning-woman in one of the tower building in Val Fourré, a suburb near Paris. Following her, listening to her and watching her in action we learn what it means to be a woman of 45 and hanging by a thread. Balancing delicately between her crazy but charming personality, the barriers of poverty and unemployement, Rejane, a bit lost, smiles and move away dancing “There is no problem!” We are sad at heart to be so close and also so far from her.Réalisation: Dominique Cabrera Production: ISKRA - INA1993 Vid COUL Fr VFr 15’

REnDEZ-VOUS MALHEUREUX (Un)Une photocopie film, petit poème documentaire.Point de départ: La politique “été-banlieue chaude”. Prospective sur des temps proches à venir: l’automne, l’hiver. Interprétation libre du système de la rustine sociale comme calmant des maux du vieux monde.A photo-copy film, short documented poem.Starting point: Politics: “rough suburbs in Summer”. Prospectives on near futur: automn, winter. A free interpretation of the system of social pat-ching to calm the old world’s suffering.Réalisation: Martin Hardouin Duparc Production: Fovéa Films1993 Vid COUL Fr VFr 3’30’’

REVE USURPÉ (LE)Dans quelques années, que restera-t-il de la mémoire de ces “petites gens” qui ont sillonné usines et quartiers ? Ces militants de base du PCF. Que sont devenues les mentalités mais aussi les désirs de ces oubliés de l’Histoire, hier forts de leurs arguments et soudainement fragilisés par l’effondre-ment de leur univers. Une histoire collective, mais aujourd’hui surtout une histoire individuelle, intérieure.The overall, public image of the communist movement will survive. But shall we ever understand the motivation of those militants, the ordinary people, whom history has neglected. What made them devote their lives to their beliefs. How do they today look back on the past, on their roles and

Réjane dans la tour

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on the terrible treason of this ideal ? How will they invest themselves in the present and in the future.Réalisation: Luc Decaster Production: ISKRA - RTBF - ZDF1994 Vid COUL Fr VFr 59’

REVES DE VILLESeptembre 1992. Mantes-la-Jolie. Dans la foule et le bruit, les quatre tours de l’entrée du Val Fourré tombent. De la poussière, des journalistes, des ministres. Et les habitants du quartier. On tourne une page. On veut croire que demain sera meilleur. C’est un symbole qui saute. On annonce de grands projets. Quelques mois plus tard, on retrouve ceux qui disaient leur émotion du moment. En regardant ce qui est arrivé, en écoutant les mots qui viennent, se dessine le visage d’aujourd’hui.1992, September. Val Fourré, Mantes-la-Jolie. A suburb near Paris.Watched by the crowd, the four towers in Val Fourré crash with a terrible noise. In a cloud of dust, journalists, members of the government and the people of the neighbourhood. A few months later, those who expressed their feeling at the time, are reflecting on the past events, as we watch and listen to their words, the present is taking shape.Réalisation: Dominique Cabrera Production: ISKRA - INA1993 Vid COUL Fr VFr 26’

RHODIA 4/8Colette Magny chante le flamenco de la Rhodia.Colette Magny sings Rhodia’s flamenco.Réalisation: Groupe Medvedkine de BesançonProduction: SLON - ISKRA1969 16-Vid n&B Fr VFr 3'30'

ROUMAnIE (LA)En 1987 j’avais 21 ans. Je voulais faire du cinéma. Tout de suite. Je voulais filmer les tsiganes en Roumanie. C’était du temps de Ceausescu. Durant l’hiver. Dans le train je rencontrais une jeune femme qui revenait en Roumanie se marier. Je descendis à Brasov avec elle. Il y avait de la neige. C’est d’ailleurs ce qu’il y avait le plus ; en abondance. Les communis-tes avaient confisqué le reste. Je voyais pour la première fois les queues devant les magasins, l’électricité distribuée au compte goutte…I was twenty one in 1987. I wanted to make films. Right away. I wanted to film the gypsies in Rumania. It was in Ceausescu’s time. In winter. I met a young woman on the train who was coming back to Rumania to get mar-ried. I got off with her at Brasov. It had been snowing. There was more snow there than anything else: masses of it. The Communists had confis-cated the rest. For the first time, I saw people queuing in front of shops, electricity distributed in dribs and drabs...Réalisation: François Magal Production: NO FILM – ISKRA2001 Vid COUL Fr VFr 35’

SAUVETEURSUn homme qui se noie, cela ne fait pas de bruit.Sur les côtes de France, 3200 sauveteurs composent les équipages de la Société Nationale de Sauvetage en Mer.De jour, de nuit, l’été, l’hiver... Les alertes peuvent avoir lieu à tous moments. Ils y répondent toujours.Le caméraman / réalisateur était présent sur les lieux d’août à décembre 1986. Il a suivi toutes les sorties du canot de sauvetage. Il a filmé le réel.From August to December 1986, the director filmed the sea rescue teams at work on the coasts of France. Day and night, in summer and winter, the

3200 life savers respond to all the S.O.S calls.Réalisation: Emmanuel Audrain Production: ISKRA - FR31987 16-Vid COUL Fr VFr 28’

SCEnES DE GREVE En VEnDEEInspirées par Lip, les ouvrières de l’usine Cousseau à Cerisay dans les Deux-Sèvres, ont inventé une nouvelle manière de faire la grève dans la joie. Dans les ateliers sauvages, elles fabriquent des chemisiers “pil” qui leur permettent de tenir. Et aussi des chansons sur leur lutte.Encouraged by the Lip example, the women at the COUSSEAUT plant expe-riment a new way of going on strike. They make and sell blouses to support themselves and create songs about their action.Réalisation: Paul Bourron Production: SLON - ISKRA1973 16-Vid COUL Fr VFr 15’

SEPTEMBRE CHILIEnCompte-rendu à chaud des journées qui ont suivi le coup d’état du général Pinochet. À Santiago la peur se lit sur les visages. Des militants de l’Unité Populaire osent cependant parler, ébauchent des explications, font part au monde de leur détermination. Les obsèques de Pablo Neruda donnent lieu à la première manifestation contre le régime. Des images sont prises à l’intérieur du stade national et devant les grilles où des familles vivent dans l’angoisseA direct report about the days that followed PINOCHET military coup. Despite the atmosphere of terror that pervades Santiago, some militants air their opinions and determination. The funerals of poet Pablo NERUDA are the occasion for the first anti-dictorship march.Réalisation: Bruno Muel Production: Bruno Muel Production1973 16-Vid COUL Es VFr VEs 39’

SETUBAL VILLE ROUGEA chaud, en octobre 1975, les habitants des quartiers, les ouvriers dans les entreprises, les soldats dans les casernes et les paysans des alentours s’organisent pour créer un nouveau pouvoir dans la ville portugaise de Setubal.In October 1975, in Setubal, Portugal, the city people, the workers in their factories,the soldiers in their barracks and the peasants organise themsel-ves to create a new leadership.Réalisation: Daniel Edinger Production: Warc’hoazh1976 16-Vid COUL POr VF 93’`

Septembre chilien

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SI J’AVAIS QUATRE DROMADAIRES“Avec ses quatre dromadaires Don Pedro d’Alfaroubeira Courut le monde et l’admira. Il fit ce que je voudrais faire Si j’avais quatre dromadaires.”Un photographe amateur et deux de ses amis commentent des images prises un peu partout dans le monde.“With his four camels Don Pedro d’Alfaroubeira Toured the world and ad-mired it. He did what I’d like to do If I had four camels.”An amateur photographer and two of his friends comment some pictures taken all over the world.Réalisation: Chris Marker Production: APEC - SLON1967 Vid n&B Fr VFr 52’

SI On AVAIT SUPourquoi la commune de Paris ?Parce que Napoléon III et sa politique.Parce que la guerre contre la Prusse.Parce que la défaite.Parce que la misère du prolétariat.Parce que les provocations de Thiers.Why did the Commune of Paris happen? Because of Napoleon III and his policy. Because of the war against Prussia. Because of the defeat. Because of the proletarians’destitution. Because of the provocations of Thiers.Réalisation: Stanislas Choko Production: ISKRA1976 16-Vid COUL Fr VFr 13’

SOCHAUX 11 jUIn 6811 juin 68. Après 22 jours de grève, la police investit les usines Peugeot à Sochaux: deux morts, cent cinquante blessés. Des témoins racontent.11 June 68. After a 22 day strike, the police occupied the Peugeot plant at Sochaux. Two persons were killed and 150 were wounded. Some witnesses explain what they saw. Réalisation: Collectif de Cinéastes et

Travailleurs de Sochaux Production: SLON - ISKRA1970 16-Vid COUL Fr VFr 20’

SOInS DE SAnTE PRIMAIRES (LES)La mise en place des structures sanitaires en milieu rural.How health care structures are installed in a rural environment in Mozambique.Réalisation – Production: Institut National de Cinéma du Mozambique1979 16 COUL POr VFr 40’

SOUS LES DECOMBRES Beyrouth 1982: 79 jours de siège. De l’aveu même des vétérans du Vietnam, une violence de feu jamais connue.Ce film, bientôt, ne représentera plus pour nous spectateurs, une guerre particulière, la guerre du Liban de l’été 1982, mais plutôt toutes les guer-res, ici dénoncées avec une force et une colère rares. Le sujet de ce film n’est plus le Liban, il est le pays agressé, le pays occupé, le pays coupé en plusieurs parties au nom d’un partage entre fractions et entre armées. Et beaucoup de guerres pourraient ressembler à celle-ci...Beirut 1982: the city has been besieged for 79 days. But this film doesn’t

really deal with Lebanon, it deals with any agressed country, any nation that has been carved up to serve the interests of various groups and ar-mies. Many wars could look like this one...Réalisation -Production : Jean Chamoun 1983 16-Vid COUL Fr VFr 40’

TECHNOLOGIE D’UN GENOCIDEExposé sur les armes que l’armée américaine utilisa pendant la guerre du Vietnam contre les populations. Le raffinement technologique au service de la mort.The weapons the U.S Army used during the Viet- Nam war. Technological sophistication to kill.The DRVN Commission of US War Crimes in Viet-Nam1967 16 n&B VFr 15’.

TELL ME BRITAnnIA La grève de la faim des prisonniers de Long Kesh, la mort de Bobby Sands, suivie de celle de dix autres grévistes, ont rappelé à l’opinion internatio-nale la vraie COUL du conflit en Irlande du Nord. Ces événements tragi-ques, la vie quotidienne à Derry pendant la grève, les réactions de l’I.R.A., du Sein Fein devant l’attitude britannique, forment la trame du film.The hunger strike by the Long Kesh prisoners, the death of Bobbie Sands and of ten other strikers remind us of the true nature of the conflict in Northern Ireland. The film also shows scenes of daily life in Derry during the strike, the IRA and Sein Fein’s response to the British attitude.Réalisation-Production : Jacques Cousin 1983 16-Vid COUL EnG VFr 45’

TERRIfIAnTE DIABLERIE DE PETRIfIX (LA )Montage audiovisuel des enfants de l’école d’Allonville: les enfants du vil-lage de Peurchampagne, conduits par Malabar, reconquièrent les biens du village dérobés par le monstre Pétrifix, Belphégor son premier ministre et le dragon Lance-Flamme. Ils les restituent aux adultes (à condition que “la fortune soit égale pour tous”) après que le Hibou leur ait enseigné “qu’on ne peut pas lutter à voix basse”.The children of Allonville produce an audio-visual document which featu-res, among others, the monster Pétrifix and his Prime Minister Belphégor. A social and political metaphore.Réalisation: Pierre LhommeProduction: SLON - ISKRA1970 16-35 COUL Fr VFr 35’

Si j'avais quatre dromadaires

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TInTA ROjATINTA ROJA se déroule au sein de la rédaction des faits divers du journal populaire argentin CRONICA, et dans Buenos-Aires. Il semblerait que les rubriques des faits divers des journaux argentins d’aujourd’hui traduisent mieux que les rubriques politiques, la situation sociale et politique du pays, en proie à des mutations brutales et à un libéralisme forcené. TINTA ROJA n’a pas pour sujet les faits divers eux-mêmes, mais plutôt ceux qui les font, les journalistes, dont l’humour corrosif n’a d’égal que l’amertume existentielle,TINTA ROJA happen in the editorial offices of the “news in brief” columns of a popular Argentinian newspaper CRONICA in Buenos Aires. It seems that today it is the “news in brief” columns of the Argentinian daily newspapers, rather than the political columns, that convey the social and political situation of a country racked by brutal upheavals and frenzied liberalism. The subject of TINTA ROJA is not the actual stories but the people who cover them: the journalists. Their corrosive humour is on a par with an existential bitterness.Réalisation: Carmen Guarini

Marcello Cespedes Production Cine-Ojo - ISKRA - INCAA1998 Vid-35 COUL Es VEs VFr VEnG 72' VEs VFr 58’

TRAIn En MARCHE (LE )Préface du “Bonheur”, l’expérience du ciné-train d’Alexandre Medvedkine qui roula durant 294 jours, filmant les problèmes de la révolution russe et du développement économique de 1930.This is an introduction to “Le bonheur” by Alexander Medvedkine. The story of an experimental cine-train that drove for 294 days, filming the problems met by the Russian revolution and the economic development in 1930.Réalisation: Chris Marker Production: SLON - ISKRA1971 16-35-Vid n&B rU VFr VrU 32’

TRAInEAU ECHELLE (LE)Poème de Jean-Pierre Thiébaud, illustré par ses photosA poem by Jean-Pierre Thiébaud, illustrated by photos.Réalisation: Jean-Pierre Thiebaud Production: SLON ISKRA -Groupe Medvedkine 1971 16-Vid COUL Fr VFr 8’

TROIS-QUARTS DE LA VIE (LES)Les jeunes français immigrés à Sochaux démontent le mécanisme de l’exploitation dans leur vie quotidienne telle qu’elle a été pensée par Peugeot. Ils jouent et racontent le recrutement, l’embauche, les horaires, le logement et la lutte qui a été menée dans les ALTM -Foyers de jeunes travailleurs.At the Peugeot plant in Sochaux, the young “French”immigrant” workers demonstrate the mechanism of exploitation in their daily life. They explain how they have been hired, talk about their working hours, housing and their action within the young.Réalisation: Groupe Medvedkine de Sochaux Production: SLON - ISKRA1971 16-Vid n&B Fr VFr 18’

UnIOn MAIDSUnion Maids raconte une histoire peu connue: celle du combat syndica-liste au sein du monde industriel américain. Trois femmes remarquables font revivre cette histoire. Venues à Chicago pour y chercher du travail au moment de la grande crise économique, elles se sont heurtées à un patronat pour qui les travailleurs n’avaient aucun droit. Toutes trois ont été des pionnières de l’action syndicale à une époque où le chômage et l’infla-tion rendaient le travail politique encore plus périlleux. Elles racontent la lutte de chaque jour pour gagner de nouveaux travailleurs au syndicat, le racisme au sein de la classe ouvrière, les préjugés sexistes des ouvriers et des cadres syndicaux à l’égard des femmes qui luttent avec eux.

Union Maids

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This story is told by three remarkable women who came to Chicago during the Great Depression to seek employment. They had to face management who denied the workers basic rights. They pioneered union action at a time when unemployment and inflation made their venture even riskier. They also had to cope with racial and sex discrimination from their fellow workers and shop stewards.Réalisation: Julia Reichert - J. Klein - M. Mogulescu Production: Union Maids Productions1976 16 n&B Us VFr 48’

VA jOUER ! OU ? Un groupe d’habitants de la ZUP de Kermoisan à Quimper pose le pro-blème des enfants à différents niveaux: Relations parents / enfants. Responsabilité de ceux qui ont construit le quartier. Responsabilité des élus locaux face aux problèmes de la plaine d’aventures.Some people who live in the Kermoisan council housing district raise some issues concerning their children and their environment: the relationships between parents and children, the responsibility of the developers and local government.Réalisation -Production : Les Habitants de Kermoisan 1974 sUP8 mAG COUL Fr VFr 19’

VIET-nAM Vietnam aujourd’hui. Entre l’horreur et l’espoir, c’est l’espoir. Entre le bain de sang et la réconciliation, c’est la réconciliation. Entre Vietnamiens et Vietnamiens, c’est la paix.Viet-Nam today and the choice the Vietnamese people have made for peace and reconciliation.Réalisation: Paul Bourron - Pierre Camus - Marc Riboud Production: ISKRA1976 16-Vid COUL Fr VFr 26’

VInGT TROISIEME CESSEZ-LE fEU (LE)Le point culminant de dix mois d’affrontements au Liban est le massacre du bidonville de “La Quarantaine” par la droite chrétienne phalangiste. La gauche répond en prenant la ville chrétienne de Damour, fief du ministre de l’intérieur d’alors, Camille Chamoun. Nous sommes le 21 janvier 1976. Aussitôt intervient le 23ème cessez-le-feu. Parallèlement, l’armée liba-naise commence à se scinder en deux.After ten months of confrontation in Lebanon, the massacre in “La Quarantaine” Slum by the right-wing Christian phalanx. The left res-ponded and took the Christian town of Damour, the home of then Home Secretary Camille Chamoun. Immediately, the 23rd cease-fire was signed and the Lebanese army split .Réalisation: Anne Papillault, Jean-François Dars Marc Kravetz, Marc MouraniProduction: ISKRA - INA1976 16 COUL Fr VFr 52’

VOICI nOS ARMESPourquoi le Mozambique est-il attaqué par l’armée rhodésienne: une his-toire de l’occupation coloniale.Réflexions à partir d’images, du montage, du son et de l’émotion du spec-tateur, spectateurs mozambicains qui, dans leur majorité, n’ont jamais vu une image, et dont très peu sont déjà allés au cinéma.Reflections on colonial occupation in Mozambique. A montage from pic-tures and sounds, emotions and réactions from an audience who seldom goes to the cinema.

Réalisation - Production : Institut National de Cinéma du Mozambique1978 16 n&B POr VPOr 60’

VOYAGE DAnS LES CEnTRALES DE LA TERRETourné dans plusieurs usines et centres de retraitement en Europe, ce film a contribué à arrêter le programme nucléaire au Danemark.This film, which was shot in several nuclear power stations and processing plants in Europe, contributed to the cancellation of the nuclear programme in Denmark.Réalisation: Per MannstaedtProduction: Flip Film1975 16 COUL dAn VFr 52’

WEEK-EnD A SOCHAUXUn film écrit, joué et rêvé par le Groupe Medvedkine de Sochaux, composé de jeunes ouvriers travaillant à la chaîne aux usines Peugeot et de tech-niciens du cinéma.This film was written, acted and dreamt by the Medvedkine group at the Sochaux Peugeot plant. The group is composed of young production-line workers and cinema technicians.Réalisation: Bruno Muel et Groupe Medvedkine Production: Bruno Muel Production1971-72 16-Vid COUL Fr VFr 53’

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Les productions en cours In production

INTERNATIONAL

THE RIF WAR by Daniel Cling 52 mn Vidéo / Iskra - ARTE France - Real Productions / Aide à l'écriture PACALA GUERRE DU RIF de Daniel ClingOfficially, the Rif war was fought from 1920 to 1926, to crush the rebellion of a tribe led by AbdelKrim in a remote area of Morocco. This war involved hundreds of thousands of men and considerable resources. The Rif war not only called into question the colonial system, but it also marked the place where modern savagery developed.

La guerre du Rif s’est déroulée officiellement de 1920 à 1926 pour mater la rébellion d’une tribu conduite par Abdelkrim au fin fond du Maroc. Qui se souvient de cette guerre ? Alors que celles d’Indochine, du Vietnam et d’Algérie ont fait l’objet de nombreuses évocations écrites ou filmées, la guerre du Rif qui engagea pourtant plusieurs centaines de milliers de combattants et des moyens considérables, qui fut pourtant la seule guerre coloniale gagnée par la France au XXème siècle, fut aussitôt oubliée dès qu’elle s’acheva. Quels démons cette page d’Histoire écrite par les Rifains réveillait-elle ? Si cette remise en cause moderne du système colonial allait devenir la première d’une universelle transfiguration, la guerre du Rif fut aussi le lieu ou la barbarie moderne trouva un véritable essor, pour devenir, peu de temps après, un authentique projet de civilisation.

SARAJEVIANS by Damien Fritsch 90 mn Vidéo / Iskra - Dora films / Aideau développement AlsaceSARAJEVIENS de Damien FritschWho are the Sarajevians? The inhabitants of the city of Sarajavo, obviously. They are the people born in this city and the ones who remained there during the war, and above all, the ones who love their city. Among them are those who fled away during the war and came back lately to meet their family again . There're also the businessmen and the heirs of the old system who speculate and build empires, the Roms from ex-Yugoslavia and the Chinese who sell their cheap stuff. Yet, they also are the ones who didn't experience the war period, the foreigners who settled there or those born after the war. After thirteen years of war, each one of them try, in their own way, to play their game well in the capitalist system and in market globalization, in order to rebuild a civilian society and offer the world a new image of Sarajevo, a symbolic city.

Les Sarajéviens ? Qui sont-ils? Les habitants de la ville de Sarajevo évidemment. Ce sont ceux qui sont nés dans cette ville, et restés là pendant la guerre, et qui, par-dessus tout, aiment leur ville. Ce sont aussi ceux qui sont partis pendant la guerre et revenus il y a peu de temps retrouver leur famille. Et aussi les businessmen et les héritiers de l’ancien système qui spéculent et construisent des empires, les Roms venus de toute l’ex-Yougoslavie et les Chinois qui vendent leur camelote bon marché. Mais ce sont aussi ceux qui n’ont pas connu la période de guerre, les étrangers installés là ou ceux qui sont nés ici après la guerre. Chacun à sa manière tente, treize ans après la fin de la guerre, de donner du sens à sa vie, de tirer son épingle du grand jeu du capitalisme et de la mondialisation en marche, pour reconstruire une société civile et donner une nouvelle image à Sarajevo, cette ville au nom emblématique.

FEARING NEITHER GOD NOR MAN by Luc Victot and Frederic Vassort 52 mn Video - Iskra SANS FOI NI LOI de Luc Victot et Frederic Vassort A former ICRC delegate sets off for Pakistan to meet three former Talibans he had met as they were arrested in 2001 during the war in Afghanistan. In contact with them till they were set free, a growing feeling of friendship encourages him to ask them to speak about what they couldn’t speak during their imprisonment. About the reason for their presence in Afghanistan, how they experienced their arrest and transfer to X-Ray or about their role and the ambiguous game they were forced to play to each other. Together, they decide to set forth again on a short trip back to where they lived this experience and the war that has deeply left its mark on each one of them.

Un ancien délégué de la Croix-Rouge retrouve les anciens prisonniers qu’il a suivi, de leur arrestation pendant la guerre d’Afghanistan en 2001, à leur libération au Pakistan. Ils se retrouvent à travers leurs parcours, du Pakistan à Guantanamo. Les quatre personnages principaux montrent la diversité des raisons de leur engagement et au-delà de tout manichéisme, comment certains sont et restent des islamistes fondamentalistes et comment d’autres ont pris leur distance, ou tourné le dos, à toute forme de militantisme religieux. Le film, à travers le regard d’un ancien humanitaire sur ces quatre personnages, symbolise l’écartèlement de la société pakistanaise.

THE HIDDEN SIDE by Fernando Lopez 90 mn Video / Iskra LA FACE CACHÉE DE L’HOMME de Fernando Lopez It’s a journey in my native country’s history, Uruguay, and also a trip into my own story. In my childhood, I was imbued with the stories of tortures subjected to my aunt which left a trauma on me, with years of questioning and solitary fantasy. I set off on a trip to meet the ones that have been tortured, to try and understand. I first meet my aunt. This first meeting is full of poetry and reality: a harshness which urges me to meet more people. In a turmoiled country -presidential elections - I’m overwhelmed by my encounters. The smothered story the victims of torture deliver to a man as old as their own son reveals their courage and effort to make a better world.

C’est un voyage, un voyage dans l’histoire de mon pays d’origine, l’Uruguay, un voyage dans mon histoire. C’est un film sur la rencontre, celle qui va, à travers leurs mots et leurs attitudes, ouvrir des portes poussiéreuses de l’homme. La rencontre d’anciens torturés nous fait voyager dans une histoire taboue, jusqu’alors impossible à évoquer pour moi mais aussi pour eux, car beaucoup étaient dans l’incapacité d’en parler même et surtout avec leurs propres enfants. La parole qui en découle incarne la torture dans l’existence humaine, comme trace, comme souffrance, comme expérience limite. Naît alors une dimension réflexive touchant à la question de la cicatrisation, du retour à la vie.

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NOBODY NEEDS TO DIE by Harriet Hirshorn 52 mn Video / Iskra - Aide à l'écriture CNC 2006NOS VIES SONT ENTRE NOS MAINS de Harriet Hirshorn How the Africans, in the struggle against aids, train, plan, protest, unify and face all kinds of obstacles to organize their survival. During five years, I followed a HIV positive Nigerian, Rolake Odetoyinbo Nwagwu, who plays a militant part in getting access to treatment against the HIV infection. Paralelly, diving into one of the biggest healthcare programme set against HIV on the continent, through the story of the largest national campaign for the access to treatments, we discover the extent of the crisis of HIV in Africa, and the scope of the possible solutions. This programme is carried out by a handfull of activists, mostly women, who have taken the lead of this struggle for the survival of their people.

Comment dans la lutte contre le sida les africains se forment, planifient, protestent, s’unissent et s’affrontent à toutes sortes d’obstacles pour organiser leur survie. En suivant, depuis cinq ans, une nigériane séropositive, Rolake Odetoyinbo Nwagwu, qui milite pour l’accès aux traitements contre le virus du Sida et, en parallèle, l’histoire de la première grande campagne nationale d’accès aux traitements, on y découvre l’ampleur de la crise liée au Sida en Afrique et l’échelle des solutions possibles, à travers une immersion dans un des plus grands programmes de soins VIH sur le continent. Ce programme est tenu à bout de bras par une poignée d’activistes. La plupart sont des femmes. Au Nigeria comme dans les autres pays d’Afrique, elles ont pris la tête de cette lutte pour la survie de leur peuple.

THE DREAMED LAND by Jihane Chouaib 75mn Vidéo / Iskra - Aide à la production CG Val de MarneLE PAYS RÊVÉ de Jihane ChouaibThe story start as we return to our native land, Lebanon ,with four lebaneseand I, who have lived the major part of our life far from home. The confrontation between the lebanon of our fantasies and the reality is a quest for our true selves.

C’ est une quête à la recherche du Liban comme « pays rêvé ». Tout commence par l’histoire d’un retour au Liban, mon pays natal. J’emmène en voyage plusieurs « Libanais de l’étranger », qui, comme moi, ont vécu l’essentiel de leur vie dans d’autres pays. En tentant de renouer avec nos origines, nous pensons nous mettre en quête de notre identité. Mais comment retrouver son identité personnelle

FRANCE

IL ETAIT UNE FOIS LES PATRONS de Anne Kunvari 2x52mn Vidéo / Iskra avec la participationde France5

Craint, respecté, détesté, honni, adulé, (etc.), le patron constitue depuis plus d’un siècle un personnage incontournable de notre vie sociale. Né avec la révolution industrielle, du patron paternaliste des années 1900 au manager international de l’actuelle entreprise en réseau, en passant par les « grands patrons » des entreprises publiques de l’Etat providence, par les patrons d’entreprises familiales ou les petits patrons des PME sous-traitantes, la figure du dirigeant d’entreprise se transforme en permanence.

UN REVE DE SCOP de Stéphane Mercurio 52 mn Vidéo / IskraC’est presque un rêve, certains diraient une utopie. Et pourtant il s’agit d’une réalité, plusieurs dizaines de milliers de salariés en France. Le principe est simple : un homme, une voix. Le capital appartient aux salariés qui élisent leurs dirigeants et décident des grandes orientations à l’occasion des conseils d’administration. Indiscutablement les SCOP (société coopératives) proposent une autre voie. Dans ces boîtes-là, le capital appartient aux travailleurs, et ne fait pas de plus value. Pas de bourse... mais on y vit aussi plutôt mieux. Il me semble qu’il est temps d’ouvrir la porte sur ce que peut être une société commerciale. Les Coopératives sont un modèle qui permet de poser ces questions sans que pour autant il soit une panacée. Juste une autre voie qui à le mérite de remettre l’homme au centre. Je vais suivre les salariés d'une fonderie en Normandie qui se sont constitués en SCOP.

SINÉ, UN CRAYON ENTRE LES DENTS de Stéphane Mercurio 52 mn Vidéo / IskraComment filmer Siné, mon père ? Je suis cinéaste depuis près de 15 ans. Il est dessinateur depuis toujours. A près de 80 ans, il continue d’être un homme à part en raison du dessinateur qu’il est mais pas uniquement. Dans toutes les fêtes, il est le dernier couché. A ses anniversaires, la moyenne d’âge est de 40 ans. L’alcool et la musique coulent à flots. Sa famille lui ressemble sûrement un peu. Sa fille est juive, son fils est né en Corée et son petits fils au Rwanda et moi je suis en fait la fille de sa femme et d’un duc italien ! Les mélanges sont à l’honneur chez ce titi parisien, fils de prolo. Depuis longtemps, j’avais envie de le filmer sans oser.

CANDIDATS POUR DU BEUR ? de Samir Abdallah 90 mn Vidéo / Iskra-L'Yeux ouvert-France 0Au regard de l’histoire des luttes pour une égalité réelle, nous suivons les filles et fils d’ouvriers immigrés investis comme candidats de la « diversité » dans les différentes campagnes électorales depuis la Présidentielle 2007. A travers leurs meetings, leurs initiatives sur le terrain, les débats multiples, mais aussi lors de rencontres plus « intimes », dans leur environnement quotidien se révèle une grande pluralité de pensées. Ces nouveaux visages de la République seront-ils sur la photo au moment de faire les comptes ou simplement candidats pour du Beur?

ET NOTRE VIE SERA DOUCE de Dominique Féret 75 mn Vidéo / IskraEt notre vie sera douce sera l’histoire de l’utopie de la rencontre au présent avec les SDF. En essayant d’éliminer deux peurs : leur passé et leur futur, laisser venir la magie du pur présent de la rencontre. Et surtout « les accepter comme ils sont et comme il disent », ce qui pourrait être le début d’une action plus ambitieuse : partager le monde avec eux.

MEDIA PIPE de Martin Hardouin Duparc 90 mn Vidéo HD / IskraLe journal télévisé reste aujourd’hui le média favori d’une majorité de Français pour s’informer. L’information est une nourriture vitale pour l’homme occidental et le fonctionnement des démocraties modernes. De ce constat est venue l’idée de questionner le journal télévisé.

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À CÔTÉ

RÉALISATION ET IMAGE Stéphane Mercurio - ECRITURE Anna Zisman ET Stéphane Mercurio - SON Patrick Genet - PHOTOGRAPHIES Grégoire KorganowMONTAGE Françoise Bernard - ASSISTANAT RÉALISATION Bouchra El Haoudi - MUSIQUE ORIGINALE Hervé Birolini - MIXAGE Jean-Marc Schick - DIRECTION DE PRODUCTION Viviane AquilliPRODUCTION Iskra - COPRODUCTION .Mille et Une. Films ET Forum des images - AVEC LA PARTICIPATION DU Centre national de la cinématographie, DE LA Région Île-de-France

ET DE LA Région Bretagne - AVEC LE SOUTIEN DU Conseil Général du Val-de-Marne, DE LA Ville de Rennes ET DE L’État DANS LE CADRE DU CONTRAT URBAIN DE COHÉSION SOCIALE

ECRITURE ET DÉVELOPPEMENT SOUTENUS PAR LA Région PACA, LA PROCIREP - Société des Producteurs, L’ANGOA-AGICOA - UNE DISTRIBUTION Contre-Allée Distribution

ISKRA, .Mille et Une. Films et Forum des images présentent

Prix du film français Prix du public documentaire

Festival EntreVuesBelfort 2007

Prix du festival Festival Images de justice

Rennes 2008

Prix Docs Lycéens Festival International de Films de Femmes

Créteil 2008

un f ilm de Stéphane Mercurio

www.a-cote.eu

© photographie Grégoire Korganow

SoRTIE NATIONALE29 OCTOBRE 2008

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Index des auteurs-réalisateursGGalzain Anne (De) 31Garcia Anouk 24Gaullier Vincent 9Gayraud Michel 37Girardot Raphaël 19Glissant Gaby 33Gregoretti Ugo 30Greusard Dominique 33Groupe Medvedkine de Besançon 27,35,40 de Sochaux 42,43Guarini Carmen 42Guilbault Luce 27Guzman Patricio 25,39

HHabitants de Kermoisan 43Hardouin Duparc Martin 38,39Harlez Frédéric 15Hasse Laurent 18Hastrup Li 32Haudiquet Pierre 30Hirshorn Harriet 44Hochart Philippe 34

IIllionnet J.M. 37Institut National de Cinéma du Mozambique 23,33,34,41,43JJacquemain François 27,28Joxe Nicolas 11Junqua Yves 11

KKaptur Michel 23,39Klein Joe 43Krausse 26Kravetz M. 43Kunvari Anne 9,13,14,19LLaffort Yohan 14Laguarda Alain 27Landau Olivier 24,26,30,38Landau Saul 38Lavigne Ginette 29Lefevre Claude 28Levy I. 30Lhomme Pierre 41Littin Miguel 37Loiseleux Jacques 31,37

MMagal François 40Manenti Josée 17Mannstaedt Per 28,43Marandin Naël 8Marker Chris 23,25,29,

36,37,41,42Marret Mario 23Medvedkine Alexander 25,42Mercurio Stéphane 8,12,13,14,

15,18,26,29

Mogulescu M. 43Mohr Fred 27Moulin Catherine 37Mourani Marc 43Mourgues Bénédicte 10Mrejen Jean-Jacques 37Muel Bruno 24,29,40,43Muracciole Jules César 33

NNadeau Gilles 24NDiaye Jean-Jacques 24Neubern Claudia 20OOllivier Daniel 36PPascal Anne 31,39Perez Anita 28Pillas Jean-Marc 37Pitard Eric 38Poirier Alban 33Politi Edna 39Pousset Olivier 12

QQuintart Monique 38RReichenbach Jérémie 34Reichert Julia 43Riboud Marc 43Rigazzi Michel 36Rouaud Christian 16SSacy Agnès (De) 38Salters Laurent 19Schlick Alain 26Schnall Peter 25Serres Jean 33Sinet Catherine 10,18Sornaga 33Succab-Goldman Christiane 23Szac Murielle 28TTakala Païvi 34Thiebaud Jean-Pierre 42Travailleurs Des Lignes PTT 32Tuura Kristiina 34VVerba Daniel 37Victot Luc 44Victor Renaud 29Vistrup Jan 32Voisin Dominique 39WWillis Jack 38Willemont Jacques 9ZZelenka 33Zisman Anna 8

AAlpigiano Jean-Luc 31Alvarez Carlos 28Andrieu Michel 28Antoine M.T. 37Aubin Samuel 15Audrain Emmanuel 31,33,40

BBacot 23Baron Philippe 28Bellan Katya 25Bernard P. 16,39Bertolino Jean 26Bloch D 30Blusseau F. 34Bories Patrick 34Bourgault Hélène. 26Bourron Paul 26,36,40,43Boutang Pierre-André 27Bretas Marie-Pierre 19

CCabrera Dominique 24,26,

38,39,40Camus Pierre. 43Carrée Lebesque Jean-Yves 27Cespedes Marcelo 42Chamoun Jean 41,43Chatellier Matthieu 9Chevalier Laurent 24Choko Stanislas 28,34,39,41Cinéma Rouge 24,26,28,31,32Cling Daniel 11,31Cling Pascal 11,31Collectif de Cinéastes et Travailleurs de Sochaux 41Comité contre le nucléaire de Montelimar 34Comolli Jean-Louis 32Comte Jean-François 37Constantin Josée 28Cousin Jacques 41Coutheron Yannick 32Cueva Juan Martin 24

DDaniel Jean-Pierre 17Dars Jean-François 43Daubas Charles 8De Hert Robbe 35Decaster Luc 40Deligny Fernand 17,29Demoy Pierre 15Desrois Michel 32Devart Guy 36Doyle Hélène 26Dreyfus Sylvie 34DRVN Commission of US War Crimes in Viet-Nam 41

EEdinger Daniel 40FFillieres Mona 28Felice (de) Daniela 9

Page 48: Catalogue ISKRA Oct09 Iskra

Index thématique

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2084 23 x x x x x

A BAMAKO LES FEMMES SONT BELLES 23 x x x

A BIENTÔT J’ESPERE ! 23 x x x x

A COTE 7 x x x x x

AFFAIRE HURIEZ (L’) 23 x x x x

ALBANIE: LE CAS DE L’EUROPE 24 x x x

ALGERIES, MES FANTOMES 15 x x x x x x x

ANTRE DE (L’) 24 x x

APPRENTIS SE REVEILLENT (LES ) 24 x x x

ARMY 24 x x x

AU PIQUET ! 24 x x

AUCUN ETRE HUMAIN N’EST ILLEGAL 24 x x x

AVEC LE SANG DES AUTRES 24 x x

BALCON AU VAL FOURRE (UN) 24 x x

BATAILLE DES DIX MILLIONS (LA) 24 x x x

BATAILLE DU CHILI (LA) 24 x x x

BENEFICE HUMAIN 19 x x

BONDY VU PAR… 25 x x

BONHEUR (LE) 25 x x x

BONNE LONGUEUR POUR LES JAMBES (LA) 17 x x

C’EST CA, COCA ! 25 x x x

CAVE - 5 MAI 2002 (LA) 25 x x x x x x

CHAMBRE NOIRE DE KHUONG MË (LA) 16 x x x x x x x

CHAPERONS ROUGES 26 x x

CHARME DISCRET DE LA DEMOCRATIE BOURGEOISE (LE) 26 x x x x x

CHARNIÈRE (LA) 26 x x x x x x

CHERCHE AVENIR AVEC TOIT 26 x x

CHILI 26 x x x

CHRONIQUE ALBANAISE 26 x x x x x

CHRONIQUE D’UNE BANLIEUE ORDINAIRE 26 x x x

CHRONIQUE LORRAINE 26 x x x x

CINE-TRACTS 27 x x x x

CLASSE DE LUTTE 27 x x x x x x

CLEON 27 x x x x x

CONDAMNES A REUSSIR 27 x x

CONSULTATIONS 14 x x x

COURBE SENSIBLE Jean-Pierre Raynaud (LA ) 27 x x x

D’ABORD MENAGERES 27 x x

DE QUI DEPEND QUE L’OPPRESSION DEMEURE 27 x x x x x

DIS-MOI COMMENT TU DANSES 28 x

DOMINIQUE VOYNET, AU RISQUE DU POUVOIR 28 x x x x

DOSSIER PLOGOFF 28 x x x

DOUZE FOIS IMPURES 28 x x

DROIT A LA PAROLE (LE) 28 x x x x x

ENERGIES DANOISES 28 x x

ENFANTS DU GOUVERNEMENT (LES) 28 x x x

ENTRAINEMENT DES C.R.S. (L’) 28 x x

Page 49: Catalogue ISKRA Oct09 Iskra

ENVIES DE JUSTICE 28 x x x

F POUR RUFFIN 10 x x x x x x x

FEMME AGRICULTRICE (LA) 29 x x x

FERNAND DELIGNY - A PROPOS D’UN FILM A FAIRE 29 x x x

FIL ROUGE (LE) 29 x x x

FOND DE L’AIR EST ROUGE (LE) 29 x x x x x x x

GARDAREM LO LARZAC 30 x x x

GOULILI DIS-MOI MA SOEUR Femmes du Sahara Occidental 30 x x x x

GRENADE: SIX MOIS D’UNE REVOLUTION 30 x x x

GREVE ET OCCUPATION D’APOLLON 30 x x x x x

(G)REVE GENERAL(E) 9 x x x x x x

GUERRE CHIMIQUE 31 x x x x

HERITAGE 31 x x x

HOMO AMAPIENS 10 x x x x x x

HOPITAL AU BORD DE LA CRISE DE NERFS 14 x x x x

IL ETAIT UNE FOIS LE SALARIAT 8 x x x x x x x x x x

IL FAUDRA RACONTER 11 x x x x x x

ILS ONT FAIT TAIRE UN HOMME 11 x x x x x x x

INVITATION (L’) 31 x x x

JE SUIS RESTÉ VIVANT ! 31 x x x x x

JEAN CAYROL, LAZARE PARMI NOUS 31 x x x

JO TA KE 31 x x x x x

JOINT FRANCAIS (LE ) 32 x x x x

JOURS DE GREVE A PARIS_NORD 32 x x x x

JUSQU'AU BOUT DU BOUT DU MONDE 13 x x x

JUSTINE 11 x x x x

LE LAIT SUR LE FEU 8 x x

LE MEILLEUR VIN DE CHINE 12 x x x

LETTRE A MON AMI POL CEBE 32 x x

LIGNARDS (LES) 32 x x

LIVRE D’HISTOIRE (LE) 32 x x x x x x

LOIN DE BEYROUTH 33 x x x x

LORRAINE CŒUR D’ACIER 33 x x x x

LOUISE, SON PERE, SES MERES, SON FRERE ET SES SŒURS 12 x x x x x x

MACHETTE ET LE MARTEAU (LA) 33 x x x x

MAïS VERT 33 x x x x x x x

MATOLA 33 x x

MAYANTE 33 x x

MEMOIRES DES ILES 33 x x x x

METS PAS TES DOIGTS DANS TON NEZ ils sont radioactifs 34 x x

MICKEY AU VIETNAM 34 x x x x x

MOINDRE GESTE (LE) 17 x x x

MON TRAVAIL C’EST CAPITAL 19 x x x

MONDE PLUS PROPRE (UN) 34 x x x

MONOPOLY 34 x x x

MORT D'UN HOMME-SANDWICH 34 x x x x

MURS ET LA PAROLE (LES) 34 x x x x

MUSIQUES DU MOZAMBIQUE 34 x x

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Page 50: Catalogue ISKRA Oct09 Iskra

MWE BANA BANDI 34 x x

NARITA : LE PRINTEMPS DE LA GRANDE OFFENSIVE 34 x x x

NICARAGUA APRES SOMOZA (LE) 34 x x x

NOS JOURS A VENIR 13 x x x x x

NOUVELLE SOCIETE N°5 35 x x x

NOUVELLE SOCIETE N°6 35 x x x

NOUVELLE SOCIETE N°7 35 x x

NOUVELLE SOCIETE N°8 35 x x x

ON VOUS PARLE D’AMERIQUE LATINE : le message du Che 35 x x x

ON VOUS PARLE DE FLINS 36 x x x

ON VOUS PARLE DE PARIS: MASPERO. Les mots ont un sens 36 x x x x

ON VOUS PARLE DE PRAGUE: le deuxième procès d’Artur London 36 x x x

ON VOUS PARLE DU BRESIL: Carlos Marighela 36 x x x

ON VOUS PARLE DU BRESIL: torture 36 x x x

ON VOUS PARLE DU CHILI: ce que disait Allende 36 x x x

ORDRE REGNE A SIMCAVILLE (L’) 37 x x x x

OUVRIERES DE FURNON 37 x x x x

P.L.M 37 x x

PAN IN “A” MINOR STEELBANDS DE TRINIDAD 37 x x x

PARCELLE (LA) 37 x x x

PAS DE QUARTIER ! 7 x x x x x

PAUL JACOBS ET LE GANG DU NUCLEAIRE 37 x x x

PAYSAN ET REBELLE, UN PORTRAIT DE CHRISTIAN LAMBERT 16 x x x x x x x x

PERPETUA 664 20 x x

PETITES MAINS (LES) 6 x x x x

PIERRE DAURA 38 x x x x

PLAIN PAINT IN DAYLIGHT. Parusic, le peintre lyrique 38 x x

PLUTOT LA VIE 38 x

POSTE A LA COURNEUVE (UNE) 38 x x x

POUMONS NOIRS, VENTRES D’OR 38 x x

POUR LES PALESTINIENS, UNE ISRAELIENNE TEMOIGNE 39 x x x x

POUR UNE POIGNEE DE GROS SEL 38 x x x

POURRAIT MIEUX FAIRE 39 x x

PREMIERE ANNEE (LA) 39 x x x x

QUELLE BELLE EPOQUE 39 x x x x

REFUGIES NEGRO-MAURITANIENS AU SENEGAL 39 x x

REJANE DANS LA TOUR 39 x x x

RENDEZ-VOUS MALHEUREUX (UN) 39 x x x

REPRISE DU TRAVAIL AUX USINES WONDER 9 x x x x x x x

REVE USURPE (LE) 39 x x x

RÊVES DE VILLE 40 x x x

RHODIA 4/8 40 x x x

ROUMANIE (LA) 40 x

SANS PRINCIPE NI PRECAUTION, LE DISTILBENE. 18 x x x x x

SAUVETEURS 40 x x x

SCENES DE GREVE EN VENDEE 40 x x x x

SEPTEMBRE CHILIEN 40 x x x x

SETUBAL VILLE ROUGE 40 x x x

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Page 51: Catalogue ISKRA Oct09 Iskra

SI J’AVAIS QUATRE DROMADAIRES 41 x x x x x x

SI ON AVAIT SU 41 x x

SOCHAUX, 11 JUIN 1968 41 x x x x x

SOINS DE SANTE PRIMAIRES (LES) 41 x x

SOUS LES DECOMBRES 41 x x x

SUR LES CENDRES DU VIEUX MONDE 18 x x x x

TECHNOLOGIE D’UN GENOCIDE 41 x x x x

TELL ME BRITANNIA 41 x x x x x

TERRE D’EXIL 15

TERRIFIANTE DIABLERIE DE PETRIFIX (LA) 41 x x x

TINTA ROJA 42 x x

TRAIN EN MARCHE (LE) 42 x x x

TRAINEAU ECHELLE (LE) 42 x x x x

TROIS-QUARTS DE LA VIE (LES) 42 x x x

UNION MAIDS 42 x x x x x

VA JOUER ! OU ? 43 x x x

VIETNAM 43 x x x

VINGT-TROISIEME CESSEZ LE FEU (LE) 43 x x x

VOICI NOS ARMES 43 x x

VOYAGE DANS LES CENTRALES DE LA TERRE 43 x x

WEEK-END A SOCHAUX 43 x x x

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TARIfSCOnDITIOnS DE LOCATIOnAttention: projections NON-COMMERCIALES uniquement

1. Téléphonez-nous pour vérifier la disponibilité des films.2. Pour valider votre réservation vous pouvez,

• Soit envoyer, dûment rempli, par fax ou e-mail le bon de commande ci-contre. (également téléchargeable sur notre site internet www.iskra.fr)

• Soit envoyer sur papier libre votre confirmation indiquant : - le(s) titre(s) du (des) film(s) - la (les) date(s) de la (des) projection(s) - les dates d’enlèvement et de retour de l’élément (Le transport aller/retour des copies est à votre charge) - le format d’élément souhaité ainsi que votre accord sur le tarif de location - le nom, l’adresse et le téléphone de la personne responsable de la commande - l’adresse de facturation

Bonne projection !

TARIfS DE LOCATIOn DUREE € HT TVA 5,5% € TTCde 1’ à 29’ 110,00 6,05 116,05 de 30’ à 59’ 150,00 8,25 158,25 de 60’ à 89’ 165,00 9,08 174,08 de 90’ à 120’ 200,00 11,00 211,00

de 1’ à 29’ 120,00 6,60 126,60 de 30’ à 59’ 170,00 9,35 179,35 de 60’ à 89’ 200,00 11,00 211,00 de 90’ à 120’ 250,00 13,75 263,75

de 1’ à 29’ 140,00 7,70 147,70 de 30’ à 59’ 200,00 11,00 211,00 de 60’ à 89’ 250,00 13,75 263,75 de 90’ à 120’ 300,00 16,50 316,50

ATTENTION POUR LES COPIES FILM : La projection doit être confiée à une personne connaissant l’appareil, en prenant soin de vérifier le bon état de marche du projecteur (notamment la propreté des couloirs). Les copies doivent être vérifiées entre chaque projection. Si vous remarquez une détérioration, signalez-la nous. Si, en cours de projection, l’image se met à sauter, arrêtez immédiatement le projecteur ! Et reformez la boucle.N’oubliez pas de remettre le film à l’endroit sur son carter d’origine.

VEnTE DE CASSETTES VHS ET DVD (+ frais de port)DUREE VHS DVD

ATTENTION POUR LES COPIES VHS et DVD : Les copies VHSet DVD sont exclusivement réservées à un usage privé dans le "cercle de famille".

Vidéo :

35mm :

16mm :

€ HT TVA 19,6% € TTC € HT TVA 19,6% € TTCde 1' à 59' 16,72 3,28 20,00 20,90 4,10 25,00de 60' à 120' 20,90 4,10 25,00 29,26 5,74 35,00

Page 53: Catalogue ISKRA Oct09 Iskra

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de 1’ à 29’ 120,00 6,60 126,60 de 30’ à 59’ 170,00 9,35 179,35 de 60’ à 89’ 200,00 11,00 211,00 de 90’ à 120’ 250,00 13,75 263,75

de 1’ à 29’ 140,00 7,70 147,70 de 30’ à 59’ 200,00 11,00 211,00 de 60’ à 89’ 250,00 13,75 263,75 de 90’ à 120’ 300,00 16,50 316,50

€ HT TVA 19,6% € TTC € HT TVA 19,6% € TTCde 1' à 59' 16,72 3,28 20,00 20,90 4,10 25,00de 60' à 120' 20,90 4,10 25,00 29,26 5,74 35,00

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Certaines photos ont été réalisées par :Grégoire Korganow - Jacques Gayard - Chris Marker…

Un grand merci à Eliza et Malcom Mac Donald.

Page 56: Catalogue ISKRA Oct09 Iskra

PRODUCTION ET DISTRIBUTIONDE FILMS DOCUMENTAIRES

http://www.iskra.fr [email protected], rue Henri Barbusse - BP 24 94111 Arcueil cedex - France

tél : +33 (1) 41 24 02 20 fax : +33 (1) 41 24 07 77