Societe d’Etudes Latines de Bruxelles

Catalogue des collections archéologiques de Besançon. I, Les lampes antiques by L. LeratReview by: G. Faider-FeytmansLatomus, T. 16, Fasc. 1 (Janvier-Mars 1957), p. 209Published by: Societe d’Etudes Latines de BruxellesStable URL: http://www.jstor.org/stable/41520948 .

Accessed: 13/06/2014 09:55

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COMPTES RENDUS 209

L. Lerat, Catalogue des collections archéologiques de Besan- çon. I, Les lampes antiques (Paris, Les Belles Lettres, 1954), viii-43 pp. in-8°, 24 pli.

Les catalogues de lampes antiques sont chose précieuse. En effet, la plupart de ces petits monuments sont aisément datables, et peu- vent ainsi contribuer à fixer la chronologie d'un site au même titre que la terre sigillée. D'autre part, facilement transportables, ils permettent de déterminer le courant des relations commerciales aux différentes périodes de l'empire. Certains de ces ensembles tels ceux étudiés par J. Brants à Leiden (1913), par Loeschke à Vindonissa (1919) et, plus récemment, par H. Menzel à Mayence (1954) consti- tuent d'utiles instruments de travail et ont attiré l'attention sur des manufactures provinciales qui imitaient ou même contrefaisaient des produits italiens ou méridionaux.

Les planches nombreuses et de qualité qui illustrent l'excellent catalogue des lampes antiques de Besançon publié par M. Lerat dans les Annales littéraires de V Université de Besançon, 2e série, t. I, fase. 1, 1954, lui conféreraient à elles seules la valeur d'un précieux outil. Mais en plus d'un relevé typologique systématique, établi avec soin, l'auteur attire en conclusion l'attention sur la portée des découvertes de ces objets en Séquanie : exceptionnelles à la période de Haltern, elles se multiplient durant le ier siècle, particulière- ment à l'époque julio-claudienne. A la fin du ier s. apparaissent les « firma-lampen » et les lampes ouvertes ; beaucoup proviennent d'ate- liers provinciaux, certaines ont été obtenues par surmoulages de modèles méditerranéens. Les lampes bisontines du Bas-Empire sont plus rares. Il va de soi que la provenance de nombreux exemplaires conservés à Besançon, parfois remarquables, est douteuse ou inconnue. Tous nos musées n'en recèlent que trop. C'est là un fait que l'on ne peut que regretter, mais qui n'enlève rien au mérite de leur descrip- tion systématique. G. Faider-Feytmans.

M. B. Cookson, Photography for Archaeologists (Londres, M. Parrish, [1954]), 123 pp. in-8°, 13 pli.

On sait quelle est l'importance de bonnes photographies dans le domaine des fouilles archéologiques. M. Cookson, qui, pendant vingt- cinq années, a participé comme photographe aux fouilles de Sir Mortimer Wheeler, nous présente aujourd'hui un petit livre bien précieux, fruit d'une longue expérience et dans lequel il prodigue de judicieux conseils à tous ceux, professionnels et amateurs, qui sont chargés de prendre des photographies sur les chantiers de fouilles et dans les musées. Il parle des différents types d'appareils à utiliser, du matériel nécessaire, de l'emploi de filtres de différents modèles, de la technique du développement, de l'impression, de l'agrandisse-

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