bulletin fsspx lyon 2012 octobre

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fraternité SacercCotaCe Saint-Tie X Trieuré Saint-Jrénée OctoBre 2012 ' 273 C arotte empoisonnée Saint Jean : JSTous avons cru à fa cfiarité Alors que la vie du Prieuré redémarre dans toutes les activités que nous proposons durant l'année scolaire, il est indéniable que la Tradition a passé un cap difficile ces derniers mois. L'ouverture des discussions avec la Rome ac- tuelle a été l'occasion de faire entendre toutes nos gra- ves réserves et objections concernant Vatican II en rup- ture patente avec la Tradition multiséculaire de l'Église. Cinquante ans après l'événement, il aurait pu être temps d'essayer de tirer un bilan, hors de la louange béate et volontariste, style « bienheureux les invités à la fête ». La Fraternité a pu mettre en valeur que si la fête prend des tournures d'enterrement au flonflon, c'est que les données du dépôt de la foi n'ont pas été respectées, que les erreurs précédemment condamnées par le Magistère ont été resservies clairement ou insidieusement sur toute l'étendue des tex- tes. Après deux années de discussions, les choses demeurent en l'état, aboutissant au constat d'un désaccord, puisque les textes de Vatican II sont inconciliables avec la doctrine pérenne de l'Église. Donc on ne peut garder la Tradition et Vatican II ensemble, c'est l'un ou l'autre. Néanmoins le Vatican a proposé à la Fraternité une « régularisation pratique », un statut canonique, sa- chant que l'on ne peut valablement condamner celui qui défend ce que l'Église a toujours fermement soutenu, et repousse ce que l'autorité compétente a déclaré comme faux, erroné... Laissant entrevoir une issue qui aurait permis une situation plus honorable et « assise » à la Fraternité Saint Pie X, des négociations confidentielles ont été lancées. En réalité il ne s'agit que d'un leurre, car la Rome actuelle - malgré l'absence d'autorité normale de Vatican II, les erreurs manifestes, les formulations am- biguës, les fruits avariés et les déclarations d'ouverture - ne s'est pas montrée disposée à remettre un tant soit peu en cause, Vatican II et ses suites. Au contraire, comme par le passé, elle n'a eu de cesse de rajouter des condi- tions illégitimes et inacceptables. En paraissant suivre ces demandes, notre Supérieur Général et ses assistants, n'ont que mieux mis en relief le manque de loyauté de ces autorités. Car formuler des exigences dont on connaît le refus public de l'autre, ce n'est pas chercher la paix, mais plutôt créer les conditions de confusions et de dissensions. La carotte était empoisonnée, car sous des apparences d'accueil bienveillant il y a eu, entre autres, la demande d'acceptation de Vatican II et de ses faux principes (liberté religieuse, faux œcuménisme, collégialité, nouvelle messe...). Logiquement, notre Supérieur Général a refusé de signer l'inacceptable le 3 juin, mais nous ne pouvons qu'être refroidis de cette ruse qui a visé à essayer de diviser la Fra- ternité, si elle n'abandonnait pas. Il n'est pas exagéré de noter cela, puisque nous y reconnaissons la politique constante du Vatican vis-à-vis de la Tradi- tion, depuis les sacres de 1988, avec la création des communautés ralliées à cha- que occasion propice (FSSP, le Barroux, Campos,... ou récemment l'IBP). Par ail- leurs, en proposant de traiter d'un côté avec notre Supérieur Général et séparément avec les trois autres évêques de la Fraternité, celui-ci manifestait à qui veut le voir, son désir d'un éclatement de la Fraternité, alors qu'elle approchait des 600 membres prêtres (100 de plus en quatre ans). Heureusement, grâce à Dieu, ce nouvel essai de division n'a pas été suivi de succès, même si notre vaillante société en a été secouée. Cette carotte immangeable était doublée d'un bâton par derrière. La personne qui vous ouvre les bras et qui en même temps se propose de vous étrangler si vous n'approchez pas, n'est pas un ami au sens propre ! C'est dire, il me semble que tant que le Vatican n'osera pas parler en bien publiquement de la Tradition, des documents du Magistère qui ont condamné les erreurs toujours renaissantes des hérésies passées, et remettre en cause la doctrine biaisée contenue dans les docu- ments de Vatican II, on assistera à ces contorsions qui ne visent pas au bien et à l'expansion de la Tradition dans l'Église. On pourrait espérer aussi que le Pape ac- tuel qui n'a pas hésité ajustement critiquer la Nouvelle messe, célèbre publiquement et habituellement la Messe de toujours. Ces temps ne sont pas arrivés. Prions et continuons à travailler pour que les conditions favora- bles à une vraie restauration voient le jour, si possible avant qu'il ne soit très tard. Le Prieur, Abbé François-Xavier Camper

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aigle de lyon : bulletin du prieure saint irene de la fraternite sacetdotale saint Pie X à lyon pour le mois d'Octobre 2012.desservants : Abbé Camper prieur, Abbé gabard.

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Page 1: Bulletin FSSPX Lyon 2012 Octobre

fraternité SacercCotaCe Saint-Tie X Trieuré Saint-Jrénée OctoBre 2012 ' 273

C arotte empoisonnée

Saint Jean : JSTous avons cru à fa cfiarité

Alors que la vie du Prieuré redémarre dans toutes les activités que nous proposons durant l'année scolaire, il est indéniable que la Tradition a passé un cap difficile ces derniers mois.

L'ouverture des discussions avec la Rome ac­tuelle a été l'occasion de faire entendre toutes nos gra­ves réserves et objections concernant Vatican II en rup­ture patente avec la Tradition multiséculaire de l'Église. Cinquante ans après l'événement, il aurait pu être temps d'essayer de tirer un bilan, hors de la louange béate et volontariste, style « bienheureux les invités à la fête ». La Fraternité a pu mettre en valeur que si la fête prend des tournures d'enterrement au flonflon, c'est que les données du dépôt de la foi n'ont pas été respectées, que les erreurs précédemment condamnées par le Magistère ont été resservies clairement ou insidieusement sur toute l'étendue des tex­tes. Après deux années de discussions, les choses demeurent en l'état, aboutissant au constat d'un désaccord, puisque les textes de Vatican II sont inconciliables avec la doctrine pérenne de l'Église. Donc on ne peut garder la Tradition et Vatican II ensemble, c'est l'un ou l'autre.

Néanmoins le Vatican a proposé à la Fraternité une « régularisation pratique », un statut canonique, sa­chant que l'on ne peut valablement condamner celui qui défend ce que l'Église a toujours fermement soutenu, et repousse ce que l'autorité compétente a déclaré comme faux, erroné... Laissant entrevoir une issue qui aurait permis une situation plus honorable et « assise » à la Fraternité Saint Pie X, des négociations confidentielles ont été lancées.

En réalité il ne s'agit que d'un leurre, car la Rome actuelle - malgré l'absence d'autorité normale de Vatican II, les erreurs manifestes, les formulations am­biguës, les fruits avariés et les déclarations d'ouverture -ne s'est pas montrée disposée à remettre un tant soit peu en cause, Vatican II et ses suites. Au contraire, comme par le passé, elle n'a eu de cesse de rajouter des condi­tions illégitimes et inacceptables. En paraissant suivre ces demandes, notre Supérieur Général et ses assistants, n'ont que mieux mis en relief le manque de loyauté de ces autorités. Car formuler des exigences dont on connaît le refus public de l'autre, ce n'est pas chercher

la paix, mais plutôt créer les conditions de confusions et de dissensions. La carotte était empoisonnée, car sous des apparences d'accueil bienveillant il y a eu, entre autres, la demande d'acceptation de Vatican II et de ses faux principes (liberté religieuse, faux œcuménisme, collégialité, nouvelle messe...). Logiquement, notre Supérieur Général a refusé de signer l'inacceptable le

3 juin, mais nous ne pouvons qu'être refroidis de cette ruse qui a visé à essayer de diviser la Fra­ternité, si elle n'abandonnait pas.

Il n'est pas exagéré de noter cela, puisque nous y reconnaissons la politique constante du Vatican vis-à-vis de la Tradi­tion, depuis les sacres de 1988, avec la création des communautés ralliées à cha­que occasion propice (FSSP, le Barroux, Campos,... ou récemment l'IBP). Par ail­leurs, en proposant de traiter d'un côté avec notre Supérieur Général et séparément avec les trois autres évêques de la Fraternité, celui-ci manifestait à qui veut le voir, son désir d'un éclatement de la Fraternité, alors qu'elle approchait des 600 membres prêtres

(100 de plus en quatre ans). Heureusement, grâce à Dieu, ce nouvel essai de division n'a pas été suivi de succès, même si notre vaillante société en a été secouée.

Cette carotte immangeable était doublée d'un bâton par derrière. La personne qui vous ouvre les bras et qui en même temps se propose de vous étrangler si vous n'approchez pas, n'est pas un ami au sens propre ! C'est dire, il me semble que tant que le Vatican n'osera pas parler en bien publiquement de la Tradition, des documents du Magistère qui ont condamné les erreurs toujours renaissantes des hérésies passées, et remettre en cause la doctrine biaisée contenue dans les docu­ments de Vatican II, on assistera à ces contorsions qui ne visent pas au bien et à l'expansion de la Tradition dans l'Église. On pourrait espérer aussi que le Pape ac­tuel qui n'a pas hésité ajustement critiquer la Nouvelle messe, célèbre publiquement et habituellement la Messe de toujours. Ces temps ne sont pas arrivés. Prions et continuons à travailler pour que les conditions favora­bles à une vraie restauration voient le jour, si possible avant qu'il ne soit très tard.

Le Prieur, Abbé François-Xavier Camper

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E n l'Eglise Après les succès^ Véchec : Vusine Notre-Dame des Anges de Rustrel (Vaucluse)

1 Pauline-Marie Jaricot va tenter de résoudre le problème ouvrier : Lyon est au cœur de Tessor industriel et le libéralisme économique y fait des ravages. Les émeutes des Canuts (ouvriers en soierie) de 1831 et 1834 ^ sont sanglantes et on se bat au cri de « vivre en travaillant ou mourir en combattant ». Leur situation est tragique : dix-sept heures de travail quotidien avec un salaire de misère, des logements insalubres, aucune protection sociale. Pauline mûrit un vaste projet pour « rendre à l'ouvrier sa dignité d'homme en l'arrachant à l'escla­vage d'un travail sans relâche ; sa dignité de père en lui faisant goûter les dou­ceurs et les charmes de la famille ; sa dignité de chrétien en lui procurant avec les joies du foyer domestique, les consolations et les espérances de la religion ».

Dans le même temps, Casimir Perrier (1777-1832) ministre de Louis-Philippe (1830-1848) leur proposait comme remède la patience et la résignation !

Pauline s'appuie sur ses succès, ses relations, ses revenus, ses réflexions et Pauline sur son lit de mort immense charité pour mettre sur pied son programme : elle achète une usine

des hauts-fourneaux, Notre-Dame des Anges (1845) : complexe industriel où « les ouvriers vertueux pourraient en famille jouir des avantages d'un travail rétribué ».

« Ce fut pour moi comme le regard d'Eve sur la pomme fatale. » Les hommes de confiance chargés de l'achat se révélèrent escrocs : tout l'argent engagé a été dilapidé. Pau­

line y a englouti sa fortune, et en plus il faut rembourser à ceux qui lui avaient prêté de l'argent : l'usine de Rus­trel est vendue à vil prix le 12 mai 1852 et le 26 février 1853 le curé de Saint-Just fait inscrire Mademoiselle Jari­cot au nombre des indigents.

« Le mystère qui enveloppe mes affaires est celui de la croix. » Alors commence un long calvaire : Pauline pense surtout à ces humbles ouvriers qui lui ont prêté et qu'elle

ne peut rembourser. Usée, malade (cœur), humiliée, la fière Lyonnaise part quêter dans toute la France tandis qu'une amie fi­

dèle, Julia Maurin, sillonne l'Europe pour collecter des fonds. De toutes parts on vient à son aide : Pie IX (1846-1878), le cardinal Newman (1801-1890), le roi de Prusse

Frédéric-Guillaume IV (1848-1861), le Père Julien Eymard et même un évêque de Mandchourie ! Les collectes de la Propagation de la Foi vont diminuer^ l Pauline ne se laisse pas abattre mais tout échoue :

un péage dans sa propriété de Lorette permet de gagner plus rapidement la chapelle de Fourvière et fournit des subsides. Echec : la Commission de Fourvière s'y oppose. Dix ans de lutte entre Pauline et la Commission com­mencent.

« Ceux qui me contrarient. Seigneur, croient bien faire et ainsi ne vous offensent pas. » Peu avant la mort de sa tante, Ernest Jaricot (fils du frère aîné de Pauline, Paul) promet d'éteindre toutes les

dettes : il tombe gravement malade. Pauline meurt, c'est lui qui remboursera les créanciers mais Pauline ne le sau­ra pas en ce matin du 9 janvier 1862 quand elle rend son âme à son divin Maître.

Ainsi s'accomplit la justice de Dieu : Pauline a consommé son "martyr" et les créanciers ont été payés. Pauline-Marie Jaricot s'est trouvé au cœur des grands combats sociaux du XIX^ siècle : au moment où elle

envisage son usine modèle, Frédéric Ozanam (1813-1853/^^ crée la Société Saint Vincent de Paul, Marx (1818-1883) publie le « Manifeste du Parti communiste » (1848) et Proudhon (1809-1865) ^^ écrit « Solution au pro­blème social ».

Pauline voit se répandre les erreurs du socialisme, les méfaits du capitalisme libéral et met en pratique la doctrine sociale chrétienne telle qu'elle sera élaborée par le comte de Chambord (1821-1883) dans sa « Lettre aux ouvriers » puis par le pape Léon XIII (1878-1903) dans rencycHque Rerum Novarum (1891).

Autres périls : le naturalisme, le libéralisme condamnés par ses amis, les papes Grégoire XVI et Pie IX. Alors elle proteste de son attachement à l'Eglise dans la dernière circulaire du Rosaire Vivant (octobre 1861) : « ma plus grande consolation est d'avoir toujours été soumise à la Sainte Eglise catholique, apostolique et ro­maine acceptant tout ce qu'elle enseigne, et rejetant sans examen tout ce qu'elle condamne... »

C'est donc tout naturellement que le pape Léon XIII ayant lu la première biographie ^ de Pauline-Marie Jaricot déclare que « sa mémoire est, à plus d'un titre, une bénédiction dans l'Eglise ».

: En 1834 la maison de Lorette est prise entre les feux des insurgés et de l'armée, elle est touchée par des obus et Pauline et ses amies se réfugient dans un souterrain pendant trois jours tout en gardant précieusement le Tabernacle.

: Les donateurs de la Propagation de la Foi étaient aussi le plus souvent les Associés du Rosaire Vivant. : Frédéric Ozanam s'est marié à Lyon, à l'église Saint Nizier (plaque commémorative).

"^ : Proudhon - révolutionnaire et théoricien socialiste - est installé sur les bords de la Saône, quai Saint Vincent (à l'époque quai Sainte Marie des chaînes).

: écrite par Julia Maurin en 1879 : « Souvenirs dune amie ». suivre)

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L a méditation Amour de Jésus-Christ dans Vinstitution de VEucharistie

« Le comble de l'amour est de livrer sa vie pour ceux que l'on aime. » C'est de vous que vous parliez, ô Jésus, en tenant ce langage : pour me donner votre vie dans l'Eucharistie vous avez abandonné votre sacrement aux profanations des méchants, et vous ne parvenez jus­qu'à moi qu'à travers les irrévérences et les dérisions. C'est au moment où vos ennemis vous préparent une couronne d'épines, des clous et une croix, que vous me préparez un calice de bénédictions, un pain céleste : oh ! que par là vous me dites éloquemment la force de votre amour ! Faites que j'en sois tout embrasé pendant cette méditation.

Trois choses font éclater l'amour de Jésus pour nous dans l'institution de l'Eucharistie :

I. Les mépris auxquels II s'expose. « Avant d'instituer ce sacrement d'amour, Il sa­

vait très bien à combien de mépris, de profanations II allait s'exposer. » O mon Sauveur, que ne restez-vous au ciel après que vous y serez remonté ! Là du moins « les anges vous y aimeront d'un amour pur et parfait » ; mais dans l'Eucharistie, les juifs vous perceront encore de clous, les mauvais chrétiens vous recevront indignement, « les uns sans contrition, les autres sans désir de se corri­ger, d'autres peut-être avec le crime dans le cœur » ! - Il le sait, « mais tout cela n'est pas capable de l'arrêter ; Il veut que son corps, son âme et sa divinité se trouvent dans tous les lieux du monde, et qu'avec Lui nous trou­vions toutes sortes de bonheur ». Il veut être notre vie à ses propres dépens ; Il veut être notre adoration, notre action de grâces, notre prière, notre propitiation.

IL Le jour où II institue ce sacrement : « Quelle charité que celle de Jésus-Christ, de choi­

sir, pour instituer l'Eucharistie, la veille du jour où l'on doit le faire mourir ! En ce moment tout Jérusalem est en feu, toute la populace en fureur, tous conspirent sa perte, et c'est précisément dans ce moment qu'il leur prépare le gage le plus ineffable de son amour. Les hommes trament les plus noirs complots contre Lui, et Lui n'est occupé qu'à leur donner ce qu'il a de plus précieux. On ne pense qu'à Lui élever une croix infâme pour le faire mourir, et Lui ne pense qu'à élever un autel pour s'immoler chaque jour pour nous. On se prépare à verser son sang, et Jésus-Christ veut que ce même sang soit pour nous un breuvage d'immortalité pour la consolation et le bonheur de nos âmes. Oui, nous pouvons le dire, Jésus-Christ nous a ai­més jusqu'à épuiser les richesses de son amour ».

IIL Certaines circonstances mêmes de Finstitu-tion :

« Il choisit pour instituer l'Eucharistie, du pain et du vin, nourriture de tout le monde, des riches comme des pauvres, de celui qui est fort comme de celui qui est lan­guissant, pour nous montrer que cette nourriture céleste est pour tous les chrétiens », petits et grands, sujets et rois : venez à moi, vous tous qui souffrez, personne n'est exclu du festin que je vous ai préparé.

Il consacre le vin dans un calice. « Nous lisons en saint Jean que cet apôtre vit un ange à qui le Père étemel remettait le vase de sa fureur pour le verser sur toutes les

nations ; mais ici nous voyons le contraire. Le Père éter­nel remet entre les mains de son Fils le vase de sa miséri­corde pour être répandu sur toutes les nations de la terre. En nous parlant de son sang adorable. Il nous dit comme à ses apôtres : « Buvez-en tous, et vous y trouverez la rémission de vos péchés et la vie étemelle. » O bonheur ineffable !... O heureuse source ! »

« Quand Jésus-Christ opéra ce grand miracle » de la consécration, « Il leva les yeux au ciel et rendit grâces à son Père, nous faisant voir ainsi combien ce moment heureux pour nous était désiré par Lui. Oui, mes enfants, sembla dire alors ce divin Sauveur, mon sang est impa­tient de se répandre pour vous ; mon corps brûle du désir d'être déchiré pour guérir vos plaies ; la pensée de mes souffrances et de ma mort me comble de plaisir ; c'est que vous y trouverez un remède à tous vos maux. Oh ! quel amour que celui d'un Dieu pour ses créatures ! »

Exemple L'eucharistie était le centre vers lequel conver­

geaient toutes les pensées, toutes les affections de M. Vianney : il employait, pour en parler, un langage naïf, plein de poésie que l'amour seul peut trouver et qui ne s'effaçait plus de la mémoire ni du cœur quand une fois on l'avait entendu : pour lui, l'Eucharistie, c'était le Maî­tre adoré qui, avant tout autre, avait droit à ses homma­ges.

« J'avais une dizaine d'années, écrivait un ecclé­siastique peu après la mort du Saint ; c'était en 1820. On nous exerçait, dans la cour du collège de Meximieux où je faisais mes études, à jeter des fleurs pour la procession de la Fête-Dieu, lorsque je vis approcher un prêtre d'un extérieur très simple, très pauvre et très humble. Un de mes camarades nous dit : « c'est le curé d'Ars ; c'est un saint... Il ne vit que de pommes de terre cuites à l'eau. » Je le regardai avec étonnement. Comme on lui adressa quelques paroles polies, il s'arrêta un instant, et souriant avec bonté : « mes amis, dit-il, quand vous jetterez des fleurs devant le Saint-Sacrement, cachez vos cœurs dans vos corbeilles, et envoyez-les, au milieu des roses, à Jésus-Christ. » Puis, sans faire aucune visite, il traversa la cour et se rendit à la chapelle de l'établissement pour saluer dans son tabemacle le Maître de la maison. J'ai oublié à peu près tous les noms des condisciples que j'a­vais alors, et presque tout ce qui se passait sous mes yeux ; mais le nom de ce prêtre, sa visite au Saint-Sacrement, les paroles de mon camarade ne sont jamais sorties de mon esprit. J'étais surtout frappé (car j'étais fort gourmand) de la pensée de l'homme ne vivant que de pommes de terre. Je comprenais, sans m'en rendre compte, qu'il y avait là-dessous quelque chose de rare et de prodigieux. »

O Saint Curé d'Ars, priez pour nous et obtenez-nous la grâce de réparer par un généreux amour les outra­ges que Jésus reçoit au Saint-Sacrement.

Abbé H. Convert, Méditations Eucharistiques, 3^ extrait des écrits du saint Curé d'Ars

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L a vie spirituelle

Comme promis, les vertus sociales capteront notre attention dans ce nouveau cycle de la "vie spiri­tuelle" afin d'allumer dans les âmes le désir de la per­fection ; mettant en pratique les conseils et lumières que ces vertus donneront sur la cohérence de la Reli­gion catholique, nous garderons l'équilibre et l'enthou­siasme chrétien. Sursum corda. Hauts les cœurs !

La première des vertus sociales est la Piété, sou­vent oubliée et aujourd'hui très défigurée. Pourtant elle n'est pas sans importance puisque Dieu, en rappelant aux Hébreux les fondements de la simple loi naturelle, place cette vertu en quatrième position dans les com­mandements : « Tu honoreras ton père et ta mère, si tu veux prolonger tes jours dans le pays que Dieu te donne » (Ex. 20,12). Après trois premiers commande­ments portant sur les liens de l'homme avec son Créateur, Dieu lui rappelle ses liens avec ceux par lesquels et dans la­quelle il a reçu la vie et l'éducation, à sa­voir ses parents et sa patrie. Alors que la vertu de Religion ordonne les rela­tions à Dieu qui est au-dessus de toute société, la vertu de Piété perfectionne les rapports fondamentaux pour toute société humaine, ceux envers la famille et envers la patrie. Le terme de « piété » qui signifie l'attention dans la prière et la dévotion au sens large, n'est donc pas l'objet de cette étude, même si son emploi n'a rien de faux ni de trompeur, puisqu'il caractérise une atti­tude de l'âme chrétienne qui, à l'intérieur de la vertu de Religion, s'adresse à son Père des Cieux.

L'amour et le soutien que tout homme doit mani­fester à ses parents et sa patrie sont l'objet de la vertu de Piété, qui se prolonge dans la vertu de Respect que nous analyserons ensuite.

Pour comprendre le bel ordre qui commande à la nature et qui règne entre ces différentes vertus, il faut les replacer sous la lumière de la vertu cardinale de Justice qui fait rendre à chacun ce qui lui est dû. La Religion, la Piété et le Respect sont des filles de la Jus­tice, et cherchent pour cela à rendre autant qu'elles peuvent à ceux qui ont donné l'essentiel à l'homme : la Religion veut répondre au don de l'existence et de la vie surnaturelle, et la Piété au don de la vie et de l'édu­cation.

Il faut remettre à l'honneur la vertu de I Piété pour l'équilibre de la société notamment. Au principe de l'être humain, après Dieu, il y a

Parents et Patrie les parents et la patrie : les parents de qui nous sommes nés et par qui nous avons été élevés ; la patrie en qui s'incarne le milieu social dans lequel nos parents ont pu vivre et nous-mêmes venir au monde. Le quatrième commandement de Dieu fait un devoir à tout homme d'honorer parents et patrie. En veillant à la vénération des enfants pour leurs parents, rallumons également dans les foyers l'amour de la patrie. C'est l'un des sou­cis fondamentaux de notre école Saint Jean Bosco de Marlieux (01) qui, à travers toutes les activités veut rendre à la jeunesse la vertu de Piété.

Le devoir d'honorer concrètement ses pa­rents reste encore aujourd'hui, plus évident que celui d'honorer sa patrie parce qu'elle sem­ble une entité éthé-rée. Mais une vertu sociale comme la Piété ne peut pas ordonner des actes envers une idée in­déterminée ! La pa­trie, comme les pa­rents, sont des per­sonnes qui ont for­mé et construisent encore l'histoire et

la culture intellectuelle du peuple dans lequel nous sommes nés et duquel nous avons reçu des mœurs par­ticulières, le secours d'institutions qui ont aidé nos pa­rents à nous élever. C'est un "patrimoine" que normale­ment, chacun est fier de recueillir de ceux qui l'ont éla­boré, pour le conserver et le transmettre à ceux qui sui­vront. L'"amour de la patrie" se modèle sur la piété filiale qui, sans s'arrêter aux défauts des parents, leur accorde cependant la prédilection en raison de leur proximité et en reconnaissance de leurs bienfaits. Il est normal d'aimer son pays simplement parce que c'est "sa Patrie", le ciel qui nous a vu naître, le sol qui nous a nourrit, l'héritage que nos parents et nos grands-parents ont amélioré par leurs travaux et souvent défendu de leur sang.

Bien sûr, il faut se garder de confondre la patrie avec le chef qui la gouverne, avec l'un quelconque de ses régimes politiques ou avec une idéologie.

« Tu honoreras ton père et ta mère, tes aïeux, ta patrie »... ce sont tous des personnes qui, mortes ou vivantes, réclament la manifestation de notre révérence et de notre amour par l'exercice de la vertu de Piété.

La ferme, Marie Leszczynska : « Je t'aime ô ma Patrie

Abbé Sébastien Gabard

Page 5: Bulletin FSSPX Lyon 2012 Octobre

n l'honneur de Marie Excellence de la virginité

o virginité, s'écrie Gerson, vous avez été élevée si haut, que vous êtes devenue la Mère de Dieu selon la chair, et vous engendrez encore spirituellement quand la vertu de Dieu sur­vient en vous et fait que la très-pure partie de l'âme ne peut être corrompue, mais qu'elle est rendue, par cette vertu de Dieu, féconde en bonnes pensées et en déli­

cieux amour. Cette partie de l'âme est l'esprit. Et ainsi vous enfantez, vous embrassez et vous tenez dans vos bras l'Enfant Jésus, à l'exemple de l'auguste Vierge, notre invio­lable Souveraine, qui le portait et l'embrassait si tendrement et avec tant d'amour. O virginité, sainte et belle fleur de la sainte Eglise ! O abeille qui produisez le miel de la dévo­tion ! O la plus belle fleur du plus blanc lis, on ne peut assez vous louer, à cause de votre dignité, ni assez vous exhorter et vous conseiller de veiller sur vous, à cause de la fragilité du vase dans lequel vous êtes. Et en effet, si Dieu ne gardait cette vertu par une grâce spéciale, nul ne pourrait la conser­ver ; mais il la conserve en ceux qui, dans un cœur bon et intègre, implorent son secours, faisant ce qu'ils peuvent en s'humiliant, en se mortifiant, en fuyant les dangers.

La virginité est la gloire de l'Eglise chrétienne, dit Bossuet. Cette vertu était réservée au christianisme. Aussi est-ce la seule religion où la perpétuelle virginité a été à l'honneur, où elle a été consacrée à Dieu, où l'on a souffert toutes sortes de persécutions et la mort même plutôt que de consentir à un mariage humain. Jésus-Christ s'est déclaré l'époux des vierges ; c'est Lui qui a fait connaître au monde ces eunuques spirituels autrefois, prédits par les prophètes (Is. 56, 3-4-5 ; Mt 19,12), mais qui n'ont paru que dans la religion chrétienne, et a inspiré à son Apôtre que la sainte virginité est la seule qui peut consacrer parfaitement à Dieu un cœur incapable de se partager (1 Co 7,32-33-34-35). Fils d'une Vierge, vierge Lui-même ; qui a pris pour son précur­seur Jean-Baptiste, vierge, et pour son disciple bien-aimé saint Jean, vierge aussi selon la tradition chrétienne ; dont les apôtres, qui ont tout quitté, ont quitté principalement leurs femmes (ceux qui en avaient) pour le suivre ; toujours par conséquent dans la compagnie et, pour ainsi dire, entre les mains de la continence : d'où il ne faut pas s'étonner si, comme la foi, la sainte virginité a eu ses martyrs. Aussi les persécuteurs mêmes ont reconnu la pudeur des vierges chré­tiennes. On les voyait, dit saint Ambroise, affronter les sup­plices et craindre les regards ; au milieu des tourments et livrées aux bêtes farouches et à des taureaux furieux qui les jetaient en l'air, soigneuses de la pudeur méprisant les tour­ments et la vie, et n'ayant, pour ainsi parler, que le front tendre dans un corps de fer ; martyrs de celui qui est tout ensemble Fils de Dieu et Fils d'une Vierge.

La virginité chrétienne n'est pas stérile ; elle enfante Jésus-Christ dans les âmes par l'apostolat de la foi ; elle le

fait vivre dans les corps mêmes par celui de la charité. Nos vierges chrétiennes sont les sœurs, les mères de tous les membres souffrant de Jésus-Christ, plus mères souvent que celles de la nature ; elles continuent l'office de la maternité divine. La maternité chrétienne, de son côté, n'est pas moins virginale par la grâce du sacrement de mariage, qui lui en fait accomplir les fins, sans préjudice moral de la sainte intégrité, et qui lui en fait enfanter et cultiver les fruits pour le ciel ; elle continue l'office divin de l'angéli-que virginité de Marie. Il y a ainsi de Marie dans toutes les femmes.

La virginité, qui est le comble de l'intégrité, dit en­core Auguste Nicolas, {Marie Type de la femme, livre 3, chap. 7) n'avait pas eu d'expression parfaite avant Marie. Ne parlons pas des vestales. Outre qu'on pouvait à peine en réunir sept, saint Ambroise a très bien caractérisé leur virgi­nité : c'était une virginité à gage, temporaire et pleine d'or­gueil : trois caractères qui sont incompatibles avec la vraie virginité, dont le propre est d'être aimée par elle-même, d'être entière dans sa durée comme dans tous ses autres caractères, et d'être voilée de modestie et d'humilité.

La bienheureuse et immaculée Vierge, mère, modèle et sœur des vierges, a enfanté une noble et grande famille, la famille des vierges de Jésus-Christ.

Jésus-Christ est né d'une Vierge, dit saint Grégoire. O vous, femmes, pratiquez la virginité, honorez-la, afin que vous soyez mères de Jésus-Christ.

Saint Augustin assure que la joie, le bonheur, le contentement, la paix sont les enfants de la virginité. La virginité, dit-il, n'a pas d'enfants selon la chair ; mais, à la place de ces enfants, elle enfante les joies du cœur, de l'âme et de l'esprit. Seigneur, la continence n'est jamais stérile, mais elle est féconde en joie et en allégresse par vous qui êtes son époux, ô Seigneur !

Une triple couronne est due aux vierges : la couronne de la virginité, la couronne nuptiale de leur divin mariage avec Dieu, la couronne des athlètes. Une quatrième cou­ronne leur est due : c'est celle du martyre, et d'un long mar­tyre.

Les familles selon la chair disparaissent, meurent : la famille des vierges vivra éternellement.

Le titre de Vierge des vierges, que Marie porte, fait dire à saint Jean Damascène qu'elle est une plante très fer­tile de virginité, et que par elle la beauté de cette angélique vertu s'étend dans tout le monde. Saint Jérôme écrivant à sainte Eustochie, lui dit que depuis le temps qu'une Vierge a enfanté le Roi des vierges, qui porte sur ses épaules les marques de la principauté, le don de la virginité a été libéra­lement accordé au monde, spécialement au sexe féminin, et que le Fils de la Vierge a choisi ici-bas une suite d'anges incamés, comme là-haut il en avait déjà une d'anges céles­tes. C'est Marie, dit saint Ambroise, qui reçoit les vierges à la sortie de cette vie pour les présenter à leur céleste Epoux, et qui entonne des cantiques d'allégresse lorsqu'elles sont introduites au cabinet du Prince de gloire. C'est Marie qui plante les lis partout et qui les fait croître dans les monastè­res, dans les maisons particulières, dans les villes et les campagnes.

Abbé Barbier, La Sainte Vierge, T. 2 p.280 à 283

Page 6: Bulletin FSSPX Lyon 2012 Octobre

Horaires des Messes

Lyon Prieuré Saint-Irénée

Dimanches et fêtes : 8h30 : Messe basse

lOhSO : Messe chantée IShSO : Messe basse

En semaine : IShOO: Chapelet 18h30 : Messe basse Messes supplémentaires, se renseigner

Valence Chapelle de la Mère de Dieu

Place de l'église (portail vert en face du n° 5)

26300 Bourg de Péage 09 50 38 69 89 (Lyon) Dim. et fêtes : 1 IhOO

Bourgoin-Jallieu Eglise Saint-Barthélemy

Chamont 38890 Saint-Chef

09 50 38 69 89 (Lyon) Dim. et fêtes : 8h00

Bombes Ecole Saint-Jean Bosco

La Ville 01240 Marlieux 04 74 42 86 00

Dim. et fêtes: 10h30

Chapelle du Sacré-Cœur 155, route du Grobon

01400 Châtillon/Chalaronne 04 74 42 86 00 (Marlieux)

Dim. et fêtes : 8h30

Beaujolais Couvent Saint-François

Morgon 69910 Villié-Morgon Dim. : lOhOOet 18h00

Eglise Saint-Cyr Ambérieux d'Azergues

69480 Anse 04 74 67 08 20

Dim. et fêtes : lOhOO

L a vie au Prieuré Carnet paroissial : Baptême : Jeanne Brugère, le 8 septembre a Lyon (10* enfant de Monsieur et Madame Jérôme Brugère). g| Samedi l ' septembre : arrivée du Père Athénagoras qui vient passer un mois. Dimanche 2 : Monsieur l'abbé Etienne de Blois honore le Prieuré par la célébration d'une première messe solennelle à l'issue de laquelle il distribue ses premières béné­dictions. Jour de fête qui se prolonge jusqu'à 14h00 autour de l'apéritif sur le parvis de la chapelle. Du lundi 3 au vendredi 7 : Monsieur l'abbé Gabard suit sa retraite annuelle à Ecône avec 50 autres prêtres guidés par Monseigneur lissier de Mallerais. Samedi 8 : à 8h30 la chapelle*de la Mère de Dieu à Bourg-de-Péage est en efferves­cence pour son pèlerinage à Notre-Dame de l'Osier. Après la messe chantée de la Nati­vité de Marie, les pèlerins se retrouvent à Vinay et dans une atmosphère très recueillie montent vers Celle qui a fait saigner un Osier en 1649 pour convertir un protestant et rappeler aux catholiques que l'on ne doit pas faire de jardinage le dimanche ! Les ani­mateurs du sanctuaire sont très accueillants. Du lundi 11 au vendredi 21 : Monsieur l'abbé Camper met ses pas dans ceux de No­tre-Seigneur à l'occasion d'un pèlerinage en Terre Sainte organisé par les R.P. Leca-reux et Jean-Noël de Mérigny. L'abbé a pu célébrer la messe à Tabgha (multiplication du pain et des poissons), au mont Carmel, dans la chapelle "Dominus flevit" (où Jésus pleura sur Jérusalem) et dans la chapelle des Croisés au Saint Sépulcre. « Jérusalem, Jérusalem convertis-toi au Seigneur ton Dieu ». Samedi 15 : l'école de La Péraudière fait sa rentrée scolaire avec 44 élèves. Elle ne peut pas prendre un élève de plus pour l'instant. Dimanche 16 : l'école Saint Jean Bosco de Marlieux reçoit l'abbé de Cacqueray pour l'inauguration des nouveaux bâtiments qui doublent la superficie des locaux de l'école. Les abbés J. Laguérie et Frament, ainsi que le R. Père Antoine capucin, se joignent à la fête. Du mercredi 19 au samedi 22 : l'abbé Gabard est hospitalisé pour une appendicite. Il laisse le gouvernement aux abbés de Marlieux qu'il remercie chaleureusement ainsi que tous les fidèles qui ont prié pour son rétablissement. L'abbé a maintenant 15 jours de convalescence. Samedi 22 : le pèlerinage d'Ars est chaque année une rentrée pour les Lyonnais, mais trop peu de pèlerins ont assisté à la messe solennelle célébrée par Monsieur l'abbé Boi-

j vin, à Ambérieux. Le soleil a agréablement accompagné les assistants arrivés plus I nombreux, jusqu'à la Basilique, en présence du Père Laurent de Morgon, des abbé Chauvet, de Blois de Mar­lieux et de notre Prieur arrivé à temps.

Monts du Lyonnais Ecole de La Péraudière

69770 Montrottier 04 74 70 13 26

Dim. (année scolaire) : UhOO

Prieuré Saint-Irénée 56, rue d'Inkermann - 69006 LYON

Tel : 09 50 38 69 89 - Fax : 04 72 75 00 79 Abbé Camper: 06 62 13 67 21 Abbé Gabard : 09 50 38 69 89

[email protected]

L*Mgk de Lyon IPNS - 500 exemplaires

CONFERENCES . L'esprit missionnaire.

par Monseigneur lissier de Mallerais . L'origine de la dévotion mariale à

Lyon. par Monsieur l'Abbé Callier

. t ' œ o v r e de la Fropagatlon de la Foi et le développement des missions ad gentes au XfX° siècle. par Monsieur Jean Saignol

. Pauline-Marie Jaricot et la question sociale. par Monsieur Hugues Petit

. Les amitiés de Pauline-Marie Jaricot par Monsieur l'Abbé Laguérie

. Pauline-Marie Jaricot et te Rosaire Vivant par !e R.RAngeNco op.

Venez à Lourdes du 26 au 29 octobre

Avec le car du Prieuré 200€ en chambre double

-Renseignement : M " Guiot Desvarennes Tel : 04 78 29 39 85 Portable : 07 77 70 33 45

L'abbé Camper accompagne le pèlerinage.

Avec l'association Pascendi 300€ : chambre double

Renseignement : M. et Mme Giordanengo Tel : 02 54 34 63 03

S'inscrire rapidement.

Page 7: Bulletin FSSPX Lyon 2012 Octobre

Intention du mois cCoctoBre

La consécration de la Russie au Cœur Immaculée de Marie.

A noter. Pendant le mois d'octobre, dédié à la Vierge Marie, office du Rosaire le soir

J e u d i s : au Prieuré à 2oh30, réunion du Cercle des Foyers Chrétiens. Samedi 6 : Visite aux Martyrs de Lyon.

£ 0 Mardi Q : au Prieuré à 2ohi5, catéchisme pour adultes (abbé Camper) Vendredi 12 : à iShso, messe de requiem pour les fidèles du Prieuré.

à 2ohoo : Réunion de rentrée du Cercle de l'Immaculée. £ 0 Mardi 16 : au Prieuré, à içhso : Cercle des Adolescents. £ 0 Jeudi 18 : au Prieuré à 2oh30 : Conférence-reportage de M. l'abbé Camper : « La Terre Sainte ».

Vendredi I Q et Samedi 20 : Récollection des prêtres du Doyenné de Lyon. £ 0 Samedi 20 et Dimanche 21 : Pèlerinage des 16-30 ans à Notre Dame de la Salette, (cf. affiche au Prieuré.) organisé par le Cercle de l'Immaculée.

Dimanche 21 : A la sortie des messes, quête pour les missions. Jeudi 2fs : au Prieuré à içhis , messe chantée par les étudiants.

^ du vendredi 26 au lundi 2 Q : Pèlerinage du Christ-Roi à Lourdes. Dimanche 28 : à l'issue des messes, quête pour les prêtres.

B P S a m e d i 1 ^ décembre : à Lyon, au Palais de la Mutualité Colloque Mariai «Pauline-Marie Jaricot», Les riches heures du rosaire vivant. Jubilé 1862-2012. Renseignements et inscriptions au Prieuré Saint Irénée.

« Seigneur, donnez-nous des saints, eux seuls purifient, réjouissent et consolent la terre. » Pauline Jaricot.

Prieuré Saint-Irénée 56, rue d'Inkermann - 69006 LYON

Tel : 09 50 38 69 89 - Fax : 04 72 75 00 79 - [email protected] L'JAigCe voCtigeur - tiré à 400 exemplaires - IPNS

L'JAigCe voCti^eur Annonces mensuelles

du Prieuré Saint-Irénée

LUNDI

MARDI

M E R C R E D I 3

O C T O B R E 2012 1 Saint R é m y , Evêque de Reims et Apôtre des Francs (3^ cl)

P7h45 : Office du Rosaire 18h30: Messe

Les saints Anges Gardiens (S' cl) 17h45 : Office du Rosaire 18h30: Messe basse

Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus, (2" cl) Vierge, Patronne secondaire de la France et Patronne des Missions

18h00 : Chapelet

JEUDI 4 Saint François d'Assise (3' cl) 18h30: Messe basse

17h45 : Office du Rosaire 18h30: Messe basse

V E N D R E D I 1^' vendredi du mois

1

I

SAMEDI r'' samedi du mois

De la férié (4" cl) Mémoire de Saint Placide et ses compagnons, martyrs confessions de IlhOO à 18h00 : abbé Camper

18h00 : Chapelet ^ 18h30 : Messe basse 19hl5 : Exposition du Saint-Sacrement jusqu'à 22h00.

Saint Bruno, Confesseur (3'' cl) confessions de IJhOO à 18h00 : abbé Camper

IThOO : Rosaire 18h30: Messe basse

DIMANCHE 7 Solennité de Notre Dame du Saint Rosaire (2' cl) 19* dimanche après Pentecôte confessions de 8hl5 à 9hl5 : Abbé Camper confessions pendant la messe de lOhJO : Abbé de Blois Pas de confessions pendant la messe de 18h30

8h30 : Messe basse 17h45 : Office du Rosaire lOhOO : Chapelet 18h30 : Messe basse 10h30 : Messe chantée

Sainte Brigitte de Suède, Veuve (3" cl) Mémoire des Saints Serge et ses Compagnons, martyrs. 1 lhl5 : Messe basse 17h45 : Office du Rosaire

18h30 : Messe basse Saint Jean Léonardi, Confesseur (3^ cl) Mémoire des Saints Denis, Evêque de Paris. Rustique et Eleuthère, martyrs

7hl5 : Messe basse _ I ' 7 h 4 5 : Office du Rosaire mmmmmi^^ . Messe basse

LUNDI

MARDI

Page 8: Bulletin FSSPX Lyon 2012 Octobre

M E R C R E D I

JEUDI

10 Saint François Borgia, Confesseur (S"" cl) 7hl5 : Messe basse 18hOO : Chapelet

18h30 : Messe basse 11 Maternité de la Très Sainte Vierge (2' cl)

7hl5 : Messe basse 17h45 : Office du Rosaire 18h30 : Messe basse

VENDREDI 12 de la férié c/; 7hl 5 : Messe basse 17h45 : Office du Rosaire

18h30 : Messe de requiem pour les fidèles défunts du Prieuré

SAMEDI 13 Saint Edouard, Roi d'Angleterre, Confesseur cl) Anniversaire du grand miracle solaire à Fatima confessions de 17h00 à 18h00 : abbé Camper 1 IhOO : Messe basse 17h45 : Office du Rosaire

18h30 : Messe basse DIMANCHE 14 20'dimanche après Pentecôte c/j

confessions de 8hl5 à 9hl5 : abbé Camper confessions pendant la messe de lOhSO : abbé Chauvet confessions pendant la messe de 18h30 : abbé Gabard

LUNDI

MARDI

15

8h30 : Messe basse lOhOO : Chapelet 10h30 : Messe chantée

Sainte Thérèse d'Avila, Vierge (3' llhl5 : Messe basse

17h45 : Office du Rosaire 18h30 : Messe basse

cl) 17h45 : Office du Rosaire . 18h30 : Messe basse

Apparition de St Michel au Mont Tombe 16 Sainte Hedwige, Veuve (S"" cl) En certains lieux Dédicace de la Basilique du Mont Saint Michel

7hl5 : Messe basse 17h45 : Office du Rosaire 18h30 : Messe basse

M E R C R E D I 17 Sainte Marguerite Marie Alacoque, Vierge (3' cl) 7hl5 : Messe basse ^ ^ ^ ^ 18h00 : Chapelet

'WÊÊÊÊÊ l h O : Messe basse JEUDI 18 Saint Luc, Evangéliste c/;

7hl5 : Messe b a ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ 17h45 : Office du Rosaire I I I I I H I H M H É l b^ • Messe basse

V E N D R E D I 19 Saint Pierre d'Alcantara, Confesseur (3' cl) 7hl5 : Messe basse Récollection Doyenné.

SAMEDI 20 Saint Jean de Kenty, confesseur (3' cl) confessions de 17h00 à I8h00 : Abbé Camper

17h45 : Office du Rosaire 18h30 : Messe basse

I

I

DIMANCHE 21 IV dimanche après Pentecôte (2' cl) Dimanche des Missions confessions de 8hl5 à 9hl5 : Abbé Gabard confessions pendant la messe de lOhJO : Abbé de Blois confessions pendant la messe de 18h30 : abbé Camper

8h30 : Messe basse 17h45 : Office du Rosaire 1 OhOO : Chapelet 18h30 : Messe basse 10h30 : Messe chantée ....•....... ^

LUNDI 22 de la férié c/; 1 lhl5 : Messe basse ^ gg^-

18h30: Messe basse MARDI 23 Saint Antoine-Marie Claret Evêque et Confesseur (3' cl)

7hl5 : Messe basse 17h45 : Office du Rosaire 18h30: Messe basse

M E R C R E D I 24 Dédicace de la Cathédrale Saint Jean (1' cl) 7hl5 : Messe basse ^ ^ ^ ^ 18h00 : Chapelet

% WÊÊÊÊÊ 18h30: Messe basse JEUDI 25 de la férié (4' cl)

Mémoire des Saints Chrysanthe et Darie, Martyrs 17h45 : Office du Rosaire [ 18h30 : Messe basse 19hl5 : Messe chantée par les , étudiants

V E N D R E D I 26 de la férié (4" cl) Mémoire de Saint Evariste, Pape et martyr 7hl5 : Messe basse 17h45 : Office du Rosaire

18h30: Messe basse SAMEDI 27 De la Sainte vierge au Samedi (4' cl) en certains lieux Notre-Dame des Victoires

Confessions de 17h00 à 18h00 : abbé Gabard 17h45 : Office du Rosaû-e 18h30 : Messe basse

DIMANCHE 28 Fête de Notre-Seigneur Jésus-Christ, Roi (l'cl) IT dimanche après Pentecôte Confessions de 8h00 à 8h20 : Abbé Claret Confessions pendant la messe de lOhSO : abbé Gabard Pas de confessions pendant la messe de I8h30.

LUNDI

MARDI

8h30 : Messe basse lOhOO : Chapelet 10h30 : Messe chantée

29 de la férié (4" cl)

30

MERCREDI 31

de la férié (4" cl) 7hl5 : Messe basse

de la férié (4' cl) 1^15 : Messe basse

17h45 : Office du Rosaire 18h30: Messe basse

17h45 : Office du R 18h30 : Messe basse

17h45 : Office du Rosaire 18h30: Messe basse

17h45 : Office du Rosaire 18h30: Messe basse